20120312_fr_toulouse
DESCRIPTION
ligue1P.20 exclusifP.2 musiqueP.15 rugbyP.21 présidentielleP.4 lundi12mars2012 n°1743 54%desFrançaisestimentquelesparentsmanquentdesolutionset derepèrespouréduquerleursenfants,selonunsondageOpinionWay. Letriofrançaisflirteaveclaperfectionsursonsecondalbum,LetGo. www.metrofrance.com poitrenaud. afP TLS ne jeTez paS ce journaL Sur La voie pubLique : offrez-Le à voTre voiSin ! meTro eST imprimé Sur du papier 100% recycLé. afPTRANSCRIPT
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www.metrofrance.comlundi 12 mars 2012n° 1743
Le grand oral deNicolas Sarkozyà Villepinte
présidentielle P. 4
Les Bleusrenvoyéssur les roses
rugby P. 21
Revolver dans le milleLe trio français flirte avec la perfection sur son second album, Let Go.
musique P. 15
exclusif P. 2
Echec scolaire: lesparents désarmés54% des Français estiment que les parents manquent de solutions etde repères pour éduquer leurs enfants, selon un sondage OpinionWay.
afP
poitrenaud. afP
ligue 1 P. 20
Le TFCredescendsur Terre
2 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comévénement
Echec scolaire
Les familles désorientées
jéromE Guillas
i l est urgent d’agir. A l’occasiondes Rencontres pour la jeunesseen difficulté, organisées
aujourd’hui par les Apprentis d’Au-teuil*, la fondation publie un son-dage réalisé par OpinionWay dontMetro se fait l’écho en exclusivité.Avec pour but avoué d’interpellerles responsables politiques à qua-rante et un jours du premier tourde la présidentielle, les Apprentisd’Auteuil ont voulu questionner lesFrançais sur leur perception d’unejeunesse en crise.
Méthodes inadaptéesPour une majorité des sondés, les
deux causes principales de l’échecscolaire sont à rechercher du côtéd’un environnement familial peupropice (46 %) et de l’inadaptationdes méthodes pédagogiques parrapport aux besoins des élèves(45 %). « Ce n’est pas tant le manque
LE CONSTAT. Un sondageOpinionWay pour lesApprentis d’Auteuil montrel’impuissance des parentsface aux difficultés scolairesde leurs enfants.LE PROJET. La fondationinvite les candidats àla présidentielle à se saisirdu problème.
lEs raisoNs DEs DiFFiCulTés sColairEs DEs jEuNEs ET lEs ProBlÈmEs rENCoNTrés Par lEurs ParENTs
Parmi les raisons suivantes, à votre avis, quelle estla cause principale de l’échec scolaire chez les jeunes ?
Parmi la liste suivante, quelle est, pour vous, la cause principale desdifficultés rencontrées par les parents dans l’éducation de leurs enfants ?
Un environnement familial pas propice aux apprentissages
Manquent de solutions et de repères
Sont submergés par leurs propres difficultés
N’ont pas assez de temps disponible à leur consacrer
Ne se sentent pas concernés par leur éducation
Ne comprennent pas leurs comportements ou leurs réactions
NSP
L’inadaptation des méthodes pédagogiques
Un comportement inadapté au milieu scolaire
La mauvaise orientation dans le choix de la filière
Des difficultés à suivre et à comprendre les enseignements
Le mal-être, la souffrance psychologique ou physique
Autre
NSP
54 %
50 %
36 %
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1 %
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SoUrce : oPiNioNwAy - iNfogrAPhie : c.wALDberg/Metro
de temps des parents ou leur désin-térêt pour la scolarité de leurenfant qui posent problème que lemanque d’outils pour agir », com-mente Hugues Cazeneuve, direc-teur de l’institut de sondage Opi-nionWay. Devant ce constat d’unedéfaillance pédagogique, lesApprentis d’Auteuil ont cherché àcomprendre, notamment, la failleou l’insuffisance du noyau familial.Pour une grande majorité des
personnes interrogées, les parentsmanquent eux-mêmes de solu-tions et de repères pour éduquerleurs enfants (54 %) et, dans unemoindre mesure, sont submergés
par leurs propres difficultés (50 %).Ce sont les deux grandes explica-tions à une incapacité d’assurer lesuivi éducatif.« Les familles manquent de solu-
tions et de repères face à l’échec deleurs enfants. Elles ne peuvent yrépondre seules, d’autant moins sielles se sentent elles-même sub-mergées par leurs propres difficul-tés », analyse Hugues Cazeneuve.
Prévention dès le plus jeune âgeQuelles solutions ? Développer les
mesures de prévention de l’échecscolaire dès le plus jeune âge (57 %),individualiser les méthodes péda-
gogiques (51 %) et mettre en placedes actions d’information et de sen-sibilisation des parents sur leur res-ponsabilité éducative (44 %) sont lesplus plébiscitées par les Français.Quant à savoir si les candidats à laprésidentielle ont su saisir l’am-pleur du problème, le verdict est,là, sans appel : 59 % des sondés esti-ment que les programmes prési-dentiels ne prennent pas assez encompte les difficultés des jeunes etde leurs familles. Le message estlancé. §*Fondation catholique, reconnue d’utilitépublique, Apprentis d’Auteuil accueille,éduque et forme plus de 13 000 garçons etfilles en difficulté, de la naissance à 26 ans.
TransportsIl y a du ras-le-bol dans l’air.Dans des courriers adressés auxprincipaux chefs d’Etat européens,Airbus et six compagnies aériennesdénoncent les « conséquenceséconomiques » de la taxe carboneinstaurée par l’Union européenne.
« Il n’y a pas lamême ferveur, lemême engouementqu’en 2007. »Thomas hollaNDE, fils de Ségolèneroyal et de françois hollandeet membre de l’équipe webde ce dernier, hier dans Le Parisien.
AFP
128 %C’est la part des femmesemprisonnées en Europeet en Asie qui le sont pourdes délits liés à la drogue,selon l’ONG Harm ReductionInternational.
« Les parents ne peuventrépondre seuls à l’échecde leurs enfants. »huGuEs CazENEuvE, d’opinionway.
MéthOdOLOgie : etude réalisée en ligne selon la méthode des quotas les 1er et 2 mars 2012
auprès d’un échantillon de 1 021 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
3lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com événement
à lire surmetrofrance.com/dompierre
sur le webCharente-Maritime :le tibia brisé parune balle, un jeunehomme de 26 ansrampe sur un kilomètrepour trouver du secours.
SénégalL’opposition au présidentsortant, Abdoulaye Wade,s’unit. Le chanteur YoussouN’Dour a affiché son soutien àMacky Sall pour le second tourde la présidentielle, hier aucours d’un meeting à Paris.
afp
a saint-denis, les jeunesapprivoisent la « phobie de l’école »reportage. Des bâtiments enbrique derrière de hauts murs d’en-ceinte et une cour de gravier... Vude l’extérieur, le centre Martin-Luther-King de Saint-Denis (93) atout d’une école. Pourtant, ici, lemot « école » est proscrit. On n’yparle pas non plus de « cours » maisd’« ateliers pédagogiques ». Les
élèves sont appelés familière-ment les « jeunes », et les sur-veillants sont des « éduca-
teurs » aux allures d’agents de sécu-rité. Inaugurée il y a deux ans, cetteantenne de la fondation desApprentis d’Auteuil accueilledurant la semaine près de 44 gar-çons et filles entre 7 et 18 ans, quiont été renvoyés de l’école.Placés par les services de l’Aide
sociale à l’enfance, ces « jeunes àproblèmes » sont suivis individuel-lement par des professeurs, char-gés de les reconduire sur la voie del’école « en douceur ».
Jardinage, cuisine et bricolage« Notre but est d’abord de redon-
ner confiance », résume Gérard Afa-nou, enseignant. Au programme :jardinage, cuisine, sport ou encorebricolage... Le tout suivant un
emploi du temps personnalisé pourchaque enfant. « Pour ces jeunes,phobiques du cadre scolaire, il fautparfois passer par ces activités pourtravailler les apprentissages indis-pensables, comme la lecture ou lesmathématiques », commente AndréAltmeyer, directeur général d’Ap-prentis d’Auteuil. « Parfois, c’estsportif, s’amuse Claude Robo, direc-teur de l’établissement. Mais c’estaussi très gratifiant. Sans nous, cesjeunes seraient à la rue. »Sur un petit lopin de terre, Tony,
une tête blonde de 14 ans, s’adonneau jardinage. Renvoyé de l’internatde son collège l’an dernier, pouravoir fait « des bêtises », il se rend icitrois matinées par semaine depuisseptembre. « J’aimerais venir plussouvent, glisse-t-il. Je suis bien ici, etj’ai fait des progrès. Je m’exprimemieux à l’oral. » Le reste du temps,il est à la charge de sa famille, avecqui « c’est compliqué », selon l’ado-lescent. Fidèle des ateliers cuisine,auxquels il a pris goût en quelquessemaines, il se met petit à petit àsonger à son avenir : « Plus tard, j’ai-merais être boulanger », annoncefièrement le garçon.§julie Mendel*Le prénom a été modifié.
eN CHiFFres
150 000jeunes sortent du systèmescolaire chaque annéesans qualification.
300 000enfants sont pris encharge chaque année parl’aide sociale à l’enfance.
13 000garçons et filles sontaccompagnés parapprentis d’auteuil.
source : apprentis d’auteuiLl’atelier jardinage du centre Martin-luther-King. nicoLas richoffer/metro
4 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comACTU FRANCE
Sernam : 620emplois enmoins ?Social. Une reprise qui n’évite pas lacasse. Le rachat par Geodis, filiale dela SNCF, du transporteur Sernam,en redressement judiciaire, se tra-duirait par quelque 620 pertes d’em-ploi, selon une source proche dudossier. Le groupe Sernam aconfirmé vendredi le dépôt d’uneseule offre, partielle, de reprise,émanant du groupe Geodis. Celui-cipropose comme attendu de conser-ver environ la moitié des 1 600 sala-riés. Toutefois Geodis ne pourraitpas reprendre la Sernam s’il devaitrembourser à la Commission euro-péenne les 642millions d’euros quecelle-ci réclame au titre d’aides illé-gales versées de 2001 à 2005, a rap-pelé cette source. Le ministre desTransports Thierry Mariani a indi-qué vendredi que Paris envisageaitun recours contre la décision del’Europe. §françoise marmouyet
Présidentielle«Hollande peut aller se rha-biller avec sonmeeting duBourget ; on se croiraitrevenus en 2007 ! ». Jean,
un militant UMP de 63ans, jubile pendant l’interventionde Nicolas Sarkozy, hier à Ville-pinte. C’est à ce jour le plus impor-tant meeting de sa campagne.Autour de lui, une foule de plu-sieurs dizaines de milliers de per-sonnes – 70 000 selon l’UMP – agitefrénétiquement des drapeaux tri-colores. Loin devant, au premierrang, une poignée de people(Gérard Depardieu, Enrico Macias,Emmanuelle Seigner) et de ralliés(Hervé Morin, Christine Boutin,Frédéric Nihous...) font la claque.Seul face à la salle, sur une scènegéante, Nicolas Sarkozy estapplaudi comme une rock star.Avec son mega show de Villepinte,le candidat-président a regonflé sestroupes hier. Mais alors que lessondages restent en berne et quesa campagne patine, il a surtoutcherché à rassembler au-delà de
cet auditoire acquis. Les sujets quifâchent – immigration, assistanat,halal... – ont été réduits à la portioncongrue dans son discours de plusd’une heure.
« Aidez-moi »Pour prendre de la hauteur et
donner du relief à sa posture de« président protecteur », NicolasSarkozy a axé ses propos et cibléses rares annonces sur un thèmecher aux centristes : l’Europe. Il aainsi promis de mettre tout sonpoids pour obtenir une « révision »des accords de Schengen, quirégissent les flux migratoires,menaçant même que la France ensorte s’il n’obtenait pas gain decause. Il a aussi à nouveau exigéde l’Union européenne l’adoptiond’une version européenne du
« Buy American Act ». Ce texteimpose au gouvernement améri-cain d’utiliser exclusivement des« produits fabriqués en Amériquedans les marchés publics ». « Aidez-moi, nous avons deux mois (...)pour bousculer les certitudes,deux mois pour tout renverser », alancé en conclusion NicolasSarkozy, qui n’a cessé de martelerqu’il avait « appris » de son expé-rience de chef de l’Etat, pourmieux souligner l’inexpériencequ’il prête à François Hollande.Reste à savoir si cela sera suffisant.Hier, le Parti socialiste a fustigé« un discours sans idées nou-velles ». « Un grand meeting fonda-teur comme celui-là est un déclic »,nous assure de son côté FranckRiester, le secrétaire national del’UMP chargé de la communica-tion, qui balaie d’un revers demain les mauvais sondages : « Unecampagne se cristallise au derniermoment. » Si elle veut continuer ày croire, la droite ne devrait peut-être pas trop attendre.
§Gilles Daniel
Hier, à Villepinte, nicolas sarkozy a rassemblé 70 000 personnes, selon l’umP. nicolAs ricHoffer
Disparition. les gendarmes ont mis en place d’importants moyens pour retrouver une femmede 39 ans disparue depuis qu’elle est partie faire des courses samedi matin dans un secteur limitrophe du Tarn et
de l’Aveyron.§election. la candidate du front national, Marine le Pen, a indiqué hier sur france 3 qu’il luimanquait une quinzaine de signatures pour parvenir aux 500 parrainages d’ici la date butoir du 16 mars.
§accident. Un garçon de neuf ans est mort samedi après avoir fait une chute dans le canal de roubaix (nord).
eXPress
Afghanistan :Hollande, le retraitDéfenSe. « nous accélérerons le retraitde nos forces combattantes, pour que,fin 2012, nos soldats soient rentrés ».Le candidat PS à l’élection prési-dentielle a réaffirmé hier savolonté de retirer les soldats fran-çais, du sol afghan, où ils sont envi-ron 3 500. François Hollande a parailleurs indiqué qu’il souhaitaitprocéder, s’il était élu, à une « éva-luation » de la politique de défense.En ligned e mire : la décision fran-çaise de rejoindre, en 2008, le com-mandement intégré de l’Otan. Unedécision sur laquelle il n’entendpas revenir, mais dont il souhaitefaire le bilan.§fm
« Deuxmois pourtout renverser »
Elysée 2012
à Suivre Sur
auJourD’Hui, l’inviTé De Julien arnauDest Benoît Hamon, porte-parole du Partisocialiste. À 7h45 sur lci
siPA
« Un grand meetingfondateur commecelui-là est un déclic. »franck riester, chargé de lacommunication à l’UMP.
6 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comACTU MONDE
Chaîne humaine contre le nucléaireUn an après la catastrophe de Fukushima, elles sont venues en voiture, à vélo, en cars, de toutl’Hexagone, mais aussi d’Allemagne, d’Italie ou de Suisse. Hier, des dizaines de milliers depersonnes – 60 000 selon les organisateurs – se sont déployées sur 230 km entre Lyon etAvignon, le long de la nationale 7. Objectif : crier leur rejet de l’énergie nucléaire. Le choix de lavallée du Rhône pour cette manifestation n’a rien d’anodin : avec ses 14 réacteurs, c’est l’unedes régions les plus nucléarisées d’Europe. Devant les quatre cheminées de la centrale de Cruas,s’est glissée Eva Joly, la candidate d’Europe Ecologie - Les Verts à la présidentielle.« C’est unmoment où nous marquons l’anniversaire de l’horrible tragédie de Fukushima; c’est aussi ungeste de solidarité avec le peuple japonais », a-t-elle commenté.§
Vu de France AFp
JaponUn an jour jour pour jour après lacatastrophe, le Japon tout entier s’estrecueilli. Hier, à 14 heures 46, l’ar-chipel s’est figé. Dans la rue, lesentreprises, les magasins… lesJaponais ont observé un momentde recueillement à la mémoire desdisparus. Dans la gare de Tokyo,les trains se sont immobilisés. La
Tokyo Sky Tree, du haut de ses 634mètres, affichait des messagesd’encouragement aux familles desvictimes. « Le premier anniver-saire du grand tremblement deterre de Kobé de 1995 s’étaitdéroulé dans la joie : la reconstruc-tion dans les territoires dévastésétait quasiment achevée. Les Japo-nais regardaient l’avenir avec
confiance et espoir », raconteKeiko, un cadre de 37 ans.
« profond chagrin »Ce n’est pas le cas cette fois-ci. La
tristesse, l’incompréhension et ledoute étaient palpables dans lesrues de Tokyo où établissementsscolaires, associations de quartierou syndicats avaient organisé des
La tristesse de la foule, hier, à Tokyo. SIpA
19 000C’est le nombrede victimes dutsunami.
réunions de recueillement. Hier,dans les rues de la capitale, on nepouvait acheter un journal, zappersur une chaîne de télévision ouallumer la radio sans tomber sur
des témoignages ousur des émissions com-mémoratives. Les poli-tiques, décideurs etleaders d’opinions’étaient donné ren-dez-vous au Théâtre
national pour écouter les discoursde l’empereur Akihito et du Pre-mier ministre, Yoshihiko Noda.Devant 1 200 personnes, le chef dugouvernement a présenté sescondoléances aux familles des vic-times et a fait part de « son profondchagrin ». Il a ensuite promis dereconstruire « les zones sinistrées »,et s’est engagé à « transmettre auxgénérations futures les leçons de latragédie ». Il a par ailleurs souhaitéque « l’esprit d’entraide » se perpé-tue dans le pays. A l’ambassade deFrance, le drapeau tricolore était enberne et une minute de silence aété observée.§François HermeLLin, à Tokyo
L’hommage aux disparus
7lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com ACTU MONDE
Coca, le colorant de la discordeConsommationPanique au pays du soda. Le géantaméricain Coca-Cola a été contraintde modifier la composition de saboisson légendaire, en raison d’uncolorant caramel jugé potentielle-ment cancérigène. Selon le site Dis-coverynews qui révélait l’informa-tion vendredi, l’un des composantsdu coca – le 4-methylimidazole(4-MEI) – serait présent en tropgrande quantité selon les critères dela législation californienne. Pepsi estégalementmontré du doigt pour lesmêmes raisons. D’après les règlessanitaires propres à cet Etat, leniveau maximal conseillé de 4-MEIà consommer dans une journée estde 29 microgrammes, alors qu’unecanette contient entre 142 et 146microgrammes, selon le Centrepour la science dans l’intérêt dupublic (CSPI) à l’origine de l’alerte.Cette association de défense desconsommateurs argue qu’en cas dedépassement de ce seuil, le fabri-
cant est obligé de « placer un mes-sage d’avertissement sur le pro-duit ».
Pas de changement en EuropeLa firme d’Atlanta a fait valoir, par
le biais de son porte-parole, qu’elle
ne « changerait ni sa recette ni saformule ». « Nous allons demanderà nos fournisseurs de caramel deréduire les niveaux de 4-MEI pourse mettre en conformité avec la loicalifornienne », a néanmoins expli-qué Ben Sheidler, ajoutant que ceschangements seraient opérés surl’ensemble du territoire américain.« La question est de savoir quandPepsi et Coca vont procéder à ceschangements dans le mondeentier », s’est interrogé MichaelJacobson, directeur du CSPI. D’aprèsCoca-Cola, ces évolutions neseraient pas d’actualité en Europe,en raison d’une législation plussouple sur le taux de 4-MEI. Contac-tée hier, la direction de Coca-ColaFrance expliquait que la firme « res-pectait la législation européenne enla matière » ajoutant que les «modi-fications liées au processus de fabri-cation du caramel évoquées en Cali-fornie ne concernaient pas laFrance » §Adrien CAdorel
Une usine Coca en Chine. afP
SyrieLe massacre continue. Aumoins34 personnes ont été tuées hierdans des violences, dans les pro-vinces d’Idleb (nord-ouest), deDamas et à Hama (centre). Par ail-leurs, le président Al-Assad a reçuhier l’ancien secrétaire général del’ONU Kofi Annan, qui tente denégocier un arrêt des violences.
NigeriaAttentat contre une église. Unkamikaze a trouvé la mort hier enprojetant sa voiture remplie d’ex-plosifs contre une église catholiquede la ville de Jos, au centre du pays.Il a tué au moins trois personnes.
AfghanistanSeize civils ont été tués par unsoldat américain. Parmi eux, desenfants et des personnes âgées.L’auteur des faits est sorti de sa basetôt hier matin pour réaliser un car-nage dont les raisons restent inex-pliquées, dans la province de Kan-dahar, bastion taliban.
EN BREF
8 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comvotrerégion
Vacances : C’est le moment d’inscrirevos enfants aux séjours de juillet et aoûtproposés par la mairie de Toulouse.Destinées aux 4-14 ans, ces vacancess’enrichissent d’une nouvelle destinationcette année, Latour-de-Carol, auxfrontières de l’Espagne et d’Andorre.Réservations : 05 61 22 23 68.
Stationnement : Le parking P3 del’aéroport Toulouse-Blagnac est fermépour travaux. Il est possible de laisser sonvéhicule sur l’une des cinq autres aires destationnement ou d’emprunter la navettereliant le centre-ville de Toulouse à laplateforme aéroportuaire (compter vingtminutes).
INFOS PRATIQUES
Rédaction : Philippe [email protected]
Publicité : Frédéric [email protected]
VOScONTAcTS
SoleilLever : 7h8Coucher : 18h52
luneLever : 23h23Coucher : 8 h 51
MétéoTOUlOUSE mONTAUbAN AlbI
4° 2° 2°17° 18° 18°
SFR : la facture s’annonce saléeJusticeLe jugement rendu par la cour d’appelde Toulouse vendredi dans le dossierdes ex-SFR pourrait faire des vagues.L’opérateur téléphonique et lasociété Infomobile (devenue Télé-performance), spécialisée dans lescentres d’appels, ont été condam-nés à verser entre 4 000 et 30 000euros à 191 salariés toulousainspour « collusion frauduleuse ». SFRest accusé d’avoir transféré, en2007, 1 900 de ses salariés de troiscentres d’appels en France (dontprès de 200 à Toulouse) vers deuxsous-traitants chargés ensuite demonter un plan de départs volon-taires. Ce dernier a été accepté parla majorité des employés, les nou-velles conditions d’emploi étantmoins intéressantes. « SFR s’estainsi exonéré de ses obligations enmatière de plan de sauvegarde del’emploi », dénonce maître Geof-froy, avocat des salariés, quiestime que le jugement pourrait
faire jurisprudence. « Les 191employés toulousains ne sontqu’une partie des 1 877 personnesconcernées ».
A Lyon et à Poitiers aussiDans quelques semaines, les
prud’hommes de Toulousedevraient statuer sur 200 nouveauxdossiers, tandis que des milliersd’ex-SFR de Poitiers et de Lyonattendent eux aussi le verdict de la
justice. « C’est la victoire du pot deterre contre le pot de fer, s’enthou-siasme Eric Denjean, porte-paroledes anciens salariés toulousains. »Contactée hier, la direction de SFRn’a pas souhaité faire de commen-taires mais a simplement confirméson intention de faire appel de cejugement. L’opérateur pourrait êtrecondamné à verser 15 000 eurospar salarié, soit 3 à 4 millions d’eu-ros. §PhiliPPe font
les salariés de SfR s’étaient longuement mobilisés en 2007, comme ici à toulouse. AFP
9lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com votrerégion
PiscinesLes membres du collectif d’usa-gers des piscines toulousainesne décolèrent pas. Après avoiroccupé pacifiquement jeudi la pis-cine Papus, ils doivent rencontreraujourd’hui François Briançon,l’adjoint chargé des sports. Les dis-cussions porteront sur le conflitentre la mairie et les maîtresnageurs en grève, qui perturbe l’ou-verture des piscines et la tenue descours d’aquagym depuis novembre2011.
CommerceLa fin de Virgin Mégastore àToulouse ? L’enseigne installée rued’Alsace-Lorraine depuis 2000 estmenacée de fermeture dès l’été pro-chain en raison d’un plan social.C’est ce qu’affirme le syndicat SUD-Virgin, qui a déjà dû faire face ily a quelques semaines à la ferme-ture de magasins à Paris et à Bor-deaux. Toulouse pourrait fermeren même temps que Metz et quel’enseigne parisienne des Champs-Elysées.
JusticeLes réquisitions des avocatsgénéraux dans le procès enappel d’AZF sont désormaisconnues. Ils ont requis une amendede 225 000 euros contre GrandeParoisse (groupe Total), dix-huit moisde prison avec sursis et 15 000 eurosd’amende contre Serge Biechlin, ledirecteur de l’usine. L’avocat généralLionel Chassin a nuancé le rôlede Serge Biechlin, (« en poste depuistrois ans, il n’avait pu tout réfor-mer »). Il a en revanche misen cause la responsabilité de lasociété Grande Paroisse pour des« fautes dans la gestion et le traite-ment des déchets » et l’absence de« consignes précises écrites » auxsous-traitants chargés de ces tâches.
Le procès en appel de la
catastrophe s’est ouvert
le 3 novembre. CRÉDIT PHOTO
EN BREF
Michel Bras er son fils,
Sébastien, dans leur restaurant
de Laguiole. © DR
CinémaCeux qui pensent qu’Entre les bras(sortie le 14 mars) est un reportage deplus consacré à la cuisine resteront surleur faim. Bien sûr, on y parle decuisine – même si à propos deMichel et Sébastien Bras onapproche plutôt de l’art culinaire –,mais le film de Paul Lacoste portesur la transmission d’un héritage.Durant un an, le cinéaste toulou-sain a filmé le quotidien du chefwMichel Bras léguant à son filsSébastien son restaurant, perchésur les hauteurs de Laguiole, qui adécroché sa troisième étoile auMichelin en 1999. Discussions sansfin autour d’une recette, marchématinal où Michel et Sébastiensélectionnent avec minutie les pro-
duits, cueillette d’herbes sur l’Au-brac, souvenirs avec les grands-parents, le spectateur découvre lafamille Bras dans l’intimité.Malgré quelques longueurs, la
force de ce documentaire est d’al-ler au-delà de la retenue et de lapudeur de ces deux Aveyronnaisque l’on sait taiseux et peu enclinsà la confidence. La caméra a su sefaire oublier des deux cuisiniersqui se livrent sans fard au cours descènes à la fois émouvantes etcocasses. A l’image de cette scènedans leur restaurant japonais del’île d’Hokkaido, lorsque Sébastienobserve fébrilement la réaction deson père au moment de goûterl’une de ses créations. Une leçonde chefs à savourer sans retenue.
§phiLippe font
La cuisine en héritage
10 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comspécialformation
CédriC douzant
Aller Au-delà du discoursde séductionC’est la saison des portes ouvertesdans les grandes écoles. Le tempsd’une journée, elles accueillentleurs potentiels futurs étudiantspour les convaincre de rejoindreleurs rangs. « Elles déploient destrésors d’imagination pour lesséduire, explique Nicolas Fellus,directeur de la rédaction dugroupe Studyrama. Lors de cesjournées, elles sont en phase decommunication et font tout pourmettre les visiteurs à l’aise. Mais ilfaut aussi être vigilant et voir plusloin que ce qu’elles présentent. »
PArler Avec les AnciensPremier réflexe pour bien cernerl’école : préparer des questions etles noter, histoire de ne pas enoublier dans l’agitation de la journée. Une est capitale : que deviennent les diplômés de l’école ?« Avoir des informations sur l’inser
tion professionnelle est très important, estime Nicolas Fellus. Il fautrencontrer des anciens, leurdemander leur parcours et repartiravec le plus d’exemples concretspossibles. »
insPecter les locAuxLa visite est aussi l’occasion defouiner dans les locaux et d’inspecter les centres vitaux de l’école.« Les portes ouvertesservent avant tout àmontrer quelles sontles conditions d’étudesréelles dans l’établissement », explique PierreAliphat, délégué général de la Conférencedes grandes écoles. Ilfaut ainsi vérifier quele matériel informatique ne se résume pas à deuxvieux PC, que les salles de cours nesont pas des cagibis, que la bibliothèque est agréable ou les transports en commun à proximité.
se Projeter comme futur élèveLors de la journée, l’étudiant doittoujours se poser la même question : estce que je m’imagineélève dans cette école ? « Le choixd’un établissement se fait en plusieurs étapes, explique Pierre Aliphat. Les portes ouvertes serventmoins à analyser le programme
pédagogique, souvent résumé enune courte réunion, qu’à découvrir l’ambiance de l’école. Les étudiants vont y étudier de trois àcinq ans. C’est important qu’ils s’ysentent bien. » Pour ça, rien de telque de discuter avec les élèves surleur vie scolaire, leurs rapportsentre eux ou avec les profs. Untour à la cafétéria et la lecture des
panneaux d’affichage, pourconnaître les différentes associations, peuvent aussi être révélateurs. « Le choix d’un établissement est très subjectif, note Nicolas Fellus. On ne peut pas se décider à partir d’une plaquette. Lavisite doit permettre de s’y projeter et de savoir si on peut s’yplaire. »§
Accueil. Dans les semaines qui viennent, la plupart desgrandes écoles ouvrent leurs portes à leurs futurs étudiants.conseils. Tout pour profiter au mieux de la visite.
Les portes ouvertes des grandes écoles ne se limitent pas à visiter les locaux. geTTy images
Portes ouvertes
Visiter les grandes écolessans souci
90 %C’est laproportiondes quelque350 grandesécoles françaisesqui organisentdes journéesportes ouvertes.source : cge
« La visite doitpermettre de seprojeter et de savoirsi on peut s’y plaire. »niCoLas feLLus, directeur dela rédaction du groupe Studyrama.
rendez-vous surmetrofrance.com/job
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L’alternance tient salonPrès de 120 établissements etentreprises seront à Sup’Alternance,les 16 et 17 mars. Lors de ce salon,à l’Espace Champerret de Paris,7 000 offres de contrats d’alternanceseront proposées. Invitations gratuitessur www.studyrama.com (rubrique salons).
aFP
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11lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com spécialformation
Pour réviser, le bachotagen’est pas une fatalitéConnaissancesFace aux concours et examens quiapprochent, rien ne sert de bachoterjour et nuit. Mieux vaut réviserefficacement et intelligemmentpour mettre toutes les chances deson côté.Inutile et pénible, le bachotage estl’ennemi des révisions. En ne lais-sant aucun répit à l’étudiant, ilfinit par ruiner ses efforts. « Il nefaut pas vivre que pour ses révi-sions mais bien doser ses heures detravail », estime Nicolas Fellus,directeur de la rédaction deStudyrama. Pierre Aliphat,délégué général de la Confé-rence des grandes écoles,ajoute : « il faut anticiper sesrévisions et éviter de passerses nuit sur ses cours. L’étu-diant doit savoir se ménageret rester en forme. »
Pourtant, pas de miracle : pourêtre prêt le jour du concours, ilfaut travailler. Le tout est de lefaire astucieusement et d’utiliserau mieux sa mémoire.
Résumer et utiliser des mots clés« Nous avons plusieurs mémoires
et chacune a sa méthode, expliqueAlain Lieury, chercheur en psycho-logie cognitive et spécialiste de lamémoire. La mémoire lexicaleretient les mots, la sémantique lesens, et l’abstraite ce que l’on
pense devant une image. »Pour que le cerveau soit autop, les trois doivent se com-pléter et travailler en harmo-nie. Ainsi, rien ne sert de res-sasser un cours-fleuve pen-dant des heures. Mieux vauten tirer un résumé et desmots clés, à apprendre par
cœur, pour en retenir la structure.« La répétition doit être revalorisée,martèle Alain Lieury. Il ne faut pasrépéter comme un perroquet, maisapprendre les termes et conceptsles plus importants, lors de ses-sions de travail espacées dans letemps. »Une fois cette base acquise, tous lesmoyens sont bons pour y grefferd’autres connaissances. Recherchessur le Web, révisions en groupe oumême jeux, varier les plaisirs évitede se lasser. Les annales desconcours sont également desalliées précieuses. Elles permettentde se familiariser avec les exerciceset de revoir régulièrement sesconnaissances, sans s’égarer dansle hors-sujet. Enfin, de nombreuxsites Internet proposent de testerson niveau pour différentsconcours.§C.D
La bibliothèque de l’Institut
d’études politiques (IEP) de Paris. AFP
61,5 %C’est, la partd’étudiants quiintègrent unegrande écolesans être passéspar une prépa.souRce : cGe.
12 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comspécialformation
« Apprendre defaçon ludique permetde s’aérer la tête »ExempleC’est en quelques heures de TrivialPursuit que Matthieu Savary a réviséles subtilités des microprocesseurs.Cet étudiant de 22 ans à l’Eseo,une école d’ingénieurs d’Angers, aainsi profité de l’invention d’un deses profs : un jeu de société consa-cré aux composants électroniques.« Les questions portent sur le pro-gramme du cours, explique Mat-thieu. Certaines sont très simples,d’autres nécessitent plus deréflexion et de discussion. Engénéral, un prof nous accom-pagne, pour nous réexpliquer cer-tains points. »Selon Matthieu, la méthode n’a quedes avantages. En groupe, les révi-sions sont moins douloureuses queseul à son bureau. Au fil des ques-
tions, tout le programme est revu.Et surtout, réviser « de façonludique permet de s’aérer la tête ».Pourtant, il avoue qu’il a encore dumal à s’inspirer de la méthode pourtravailler ses autres cours et qu’ilreplonge vite dans le bachotage.Reste donc à créer des jeux pourchaque matière.§c.d
Plutôt que de vous bourrer la tête, apprenez en vous amusant. AFP
FAITES VOS JEUX
Faire son propre Trivial Pursuit estsimple mais requiert un peu d’orga-nisation. Avec des amis, reprenez leplateau du jeu original. Puis choisis-sez des catégories pour chaque cou-leur. Ecrivez les fiches avec des ques-tions relatives à votre concours ou àvos cours. Au fil des semaines, lenombre de fiches s’étoffera.
Votre j3bContact [email protected]
01 53 34 78 42
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13lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com spécialformation
La prépa, voie royale vers les concours ?AdmissionDes lycées à différents instituts privés,de nombreuses formations préparentaux concours des grandes écoles. Sielles apportent un bonus post-bac,elles ne garantissent pas la réus-site aux concours.Les classes préparatoires des
lycées ont accueilli 90 000 étu-diants en 2011. Leur but : les pré-parer aux concours des grandesécoles d’ingénieurs, de commerceou des Ecoles normales supé-rieures. « Les prépas offrent uneformation de qualité et apprennentà travailler énormément », estimeStéphanie Ouezman, rédactrice enchef d’Espace prépas. Ainsi, 80 % desétudiants de maths sup rejoignentune école d’ingénieurs.Dès le recrutement, les prépas
misent sur le haut niveau etpassent au crible dossier scolaire,appréciations des profs ou encorelycée des postulants. Un lycéenpeut présenter six prépas : autant
parier à la fois sur des prestigieuseset sur des moins renommées. Sur-tout, il faut être sûr de son choix.Seuls les plus motivés résistent àces deux années de travail intensif.« On doit être prêt à mettre sa vieentre parenthèses, mais le retour
sur investissement en vaut lapeine », confie Stéphanie Ouezman.
Un moyen, pas une nécessitéPour ceux que l’investissement
décourage, pas de panique : onpeut séduire une école sans passer
par la case prépa. En effet, certainsétablissements varient leurs recru-tements ou ont créé des prépasintégrées. Les étudiants sans prépay sont devenus majoritaires.Si leur nom prête à confusion, cer-
taines prépas privées recouvrentune réalité différente. Plusieurs
existent pour desconcours spécifiques(paramédicaux ou juri-diques, Sciences po).Payantes, elles sont dequalité variable etdoivent inspirer la vigi-lance. Avant de s’ins-crire, il faut vérifier leslocaux, les program-
mes et toutes les prestations. Deplus, contrairement aux classes pré-paratoires, elles ne délivrent aucundiplôme et ne permettent pasd’équivalences. « Mais elles peuventfaire acquérir des bases que l’étu-diant n’aurait pas avec le bac », jugeStéphanie Ouezman.§C.D
Si les classes préparatoires sont un avantage, elles ne sont pas un passage obligé. afp
75 %C’est, parmiles étudiants enprépas, la partde scientifiquesvisant lesconcours d’écolesd’ingénieurs.stUDyrama
14 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.comvotre job
Votre j3bPartagez votre expérience surmetrofrance.com/votrejob
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CULTURE 15lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
boris tampigny
ils ont la pop dans la peau.Depuis qu’ils ont décidé demonter le groupe Revolver, en
2006 à Paris, Jérémie, Ambroise etChristophe n’ont cessé de se réin-venter. A 26 ans de moyenned’âge, ces trois garçons au phy-sique de premiers de la classe, quiont choisi leur nom de scène enréférence à l’album des Beatles,ont impressionné tout le monde ily a trois ans avec un premieralbum à la maturité folle. Résul-tat : quelque 100 000 exemplairesécoulés et deux nominations auxVictoires de la musique. Depuis,
portrait. Trois ans aprèsun premier album épatant,le groupe français franchitun cap avec Let Go.confirmation. Un opusprécieux et survolté, qui faitentrer le trio pour de bon dansla cour des très grands.
Christophe, Jérémie et ambroise
(de gauche à droite)
se connaissent depuis
les années 1990. nicolas richoffer / MeTro
Olivier Martinez. Leserial lover français, 46 ans,a confirmé ce week-end à lapresse américaine qu’il allaitépouser l’actrice Halle Berry,45 ans. Les deux tourtereauxse sont rencontrés en 2010 surle tournage du film à suspenseDark Tide.
top
Michael Madsen.L’acteur américain, secondrôle chez Quentin Tarantino(Kill Bill), a été arrêté ce week-end à son domicile de Malibu.D’après la police, il auraitfrappé son fils, mineur, aprèsl’avoir découvert en train defumer de la marijuana.
FLop
Cinémade drôles d’animauxbientôt sur grand écran.Enki Bilal va adapter aucinéma sa BD Animal’Z, parueen 2009. Il mélangera prisesde vues réelles et animation,avec un casting international.
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leur « pop de chambre » a pris deslibertés sur scène, où les guitaresse sont faites électriques.D’où un nouvel opus, encore plus
ambitieux, Let Go, l’une des sortiesles plus excitantes de ce débutd’année, mélange de mélodies raf-finées et de rythmiques accro-cheuses.
l’électrochoc des etats-Unis« On essaye d’avoir un style
accessible, on ne fait pas unemusique ésotérique », assure levioloncelliste, Jérémie. « On vou-lait se tourner vers des chansonsplus dansantes, avec plus de
contraste », poursuit Ambroise,le chanteur du trio.En préambule de la sortie du
disque, le trio s’est envolé direc-tion les Etats-Unis pour trois moisde tournée qui ont forgé leursavoir-faire. « On sortait d’unesérie de concerts en France avecdes conditions confortables. Onn’a pas connu la période galère deconcerts dans les bars, confieAmbroise. Mais là-bas, ça a été unbaptême du feu. On a été confron-tés à des groupes d’un niveau tech-nique exceptionnel. Ce fut un vraiélectrochoc. »A l’image du visuel de l’album,
où l’on aperçoit un homme nu aumilieu d’un paysage enneigé, lelâcher-prise est omniprésent dansle disque. Une formule qui vautautant pour les auditeurs quepour ses artisans. « Ecrire unechanson, c’est un mélange d’intui-tion et de gestes simples, expliqueAmbroise. C’est un momentd’abandon, on n’est plus dans laréflexion. »Anciens étudiants en musique
classique, les trois amis d’enfanceen ont tiré parti : « On s’est amu-sés à glisser des subtilités, desréférences pointues derrière desmélodies faciles, confirmeAmbroise. C’est ce qui fait qu’onpeut écouter une chanson unedizaine de fois sans se lasser.» Pariréussi.§
Un album jubilatoireOn n’aurait pas osé rêver d’un tel album. Alliance d’airsentraînants et de tournures sophistiquées, Let Go, deu-xième opus d’un trio décidément surdoué, possède une
évidence rarement croisée ces derniers mois chez un groupe français.L’album regorge de mélodies lumineuses et entêtantes, fignolées dans lesmoindres détails. Que ce soit le virevoltant « Let’s get together », la ballade« The letter » ou l’enivrant « Brothers », nombreuses sont les chansonsqui frisent la perfection. Un coup de maître.
Un album jubilatoireOn n’aurait pas osé rêver d’un tel album. Alliance d’airsentraînants et de tournures sophistiquées,xième opus d’un trio décidément surdoué, possède une
on adore
« On s’est amusésà glisser des référencespointues derrière desmélodies faciles. »ambroise, chanteur de Revolver.
Revolver, en pleine cible
musique
CULTURE16 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
Sous le trait de Gir ou de Moebius, Jean Giraud a marqué l’univers de la BD. Eric DEssons / JDD / sipa
Bande dessinée. Le neuvième artest en deuil. Ce samedi 10 marsdeux artistes nous ont quitté, JeanGiraud alias Gir et Jean Giraud aliasMoebius. Ça fait beaucoup lorsqu’onaime la BD ou l’art, tout simple-ment. Jean Giraud, ou Gir, c’était ceregard pétillant, cette intelligencerare à chaque parole, c’était ceminot de la banlieue parisienne quicommença le dessin dès l’adoles-cence pour ne jamais l’abandonner.Jean Giraud restera surtout
comme le papa du Lieutenant Blue-berry, une série révolutionnaire oùle western atteint son paroxysme.Apparu en octobre 1963 dans lemagasine Pilote, Mike Steve Dono-van, plus connu comme le lieute-nant Blueberry, devint un person-nage unique dans l’univers de la BDtant il dégageait une bestialité etune sexualité jamais osées. Vingt-huit albums plus tard et quelques
séries annexes, le lieutenant Blue-berry a donc perdu son papa.Un papa hors normes qui avait un
double, un jumeau aux accents fan-tasmagoriques, j’ai nommé Moe-bius. Moebius, dès les années 1970,est un explorateur qui nousemporte dans ces mondes inconnusoù la BD n’avait jamais posé un pin-ceau. Moebius sublime l’imaginaire,s’affranchit de tous les codes pourcréer des mondes bouleversants.D’Arzach à L’Incal, de l’aventure
Métal hurlant à ses nombreuses par-ticipations à des films de légende(Alien, Tron,Willow, Dune), son talent,son trait jouissif a effacé toutes lesfrontières. Du Japon avec son amiMiyazaki aux Etats-Unis avec soncompère Stan Lee, Moebius laisseraune empreinte unique dans l’his-toire de la BD. Merci Maître !§retrouvez l’émission « Un monde de bulles »tous les vendredis à 23 heures sur public sénat.
HommageTchao Giraud
PAR JeAn-PHiliPPe lefèvRe, animateur créDitphoto
Juliette Katzimpose sa patte
variétés.Dotée d’une bellesensibilité et d’unevoix chaude, JulietteKatz nous fait parta-ger ses doutes et ses
envies sur un premier album char-mant. Que ce soit l’inquiétant « Ontourne en rond », le lancinant « L’an-tidote » ou l’attachant « Tout va detravers », qui donne son nom àl’opus, ce disque constitue une jolieéclaircie avant le printemps.§B.T
Bo continue defaire le beau
chansons.Méconnu du grandpublic, Bo a fait par-ler de lui en 2009en rendant hom-mage au chien
d’Obama, avec lequel il partage son
pseudo. Cette semaine, il revient avecSchyzopolis. Entre l’insolence d’Alis-ter et la nonchalance de Julien Doré,les chansons de Bo respirent le talent.Mention spéciale au rythme chaloupéde « Lou Reed » ou encore au talentde Brisa Roché, sur l’espiègle duo« Chemical Kick ».§B.T
Lambchop dansun monde à part
coUntrY.Formation origi-naire de Nashville,Lambchop tissedepuis les années1990 une œuvre en
marge des clichés de la country. Elé-gante, mélancolique, parfois aus-tère, la discographie du groupe neréserve jamais de mauvaise surprise.Mr M., son nouvel opus, séduit parla beauté de ses arrangements,riches mais jamais grandiloquents,toujours au service des splendidesmélodies susurrées par Kurt Wagner.Une merveille. §JéRôMe veRMelin
À écouter
On ADORe On AiMe On HéSiTe On DéTeSTe
médias18 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
20.50Magazine
Parole de candidatPrésentation : LaurenceFerrari. Invité : NicolasSarkozy.
22.35 Esprits criminels«Indigne de confiance» -«20 ans après» -«Coupables victimes».Avec Mandy Patinkin.1.10 Au Field de la nuitMagazine. Présentation :Michel Field.
20.55 Magazine
Spécial investigationPrésentation : S. Haumant.«Catastrophes nucléaires :histoires secrètes».
22.35 Démineurs Dramede Kathryn Bigelow. 2009.USA. VM. 124 mn.0.40MensomadaireMag.1.10 Le mytho - Just GoWith It Comédie de DennisDugan. 2010. USA. VM.111 mn. Avec A. Sandler.
20.35 Série
Cold Case : affairesclassées«Entre les lignes». AvecKathryn Morris, John Finn.
21.30 Cold Case : affairesclassées Série. «Sur laroute» - «Petits mots».Avec Kathryn Morris.22.55Mots croisés0.15 Journal de la nuit0.35 Symphonie n°9 deGustav MahlerMusique.
20.35 Magazine
Incroyables expériencesPrésentation : JamyGourmaud, Nathalie Simon.Invités notamment : DenisMaréchal, JeaneManson.
22.40 Soir 323.05Une histoire duterrorisme Série doc.«Acte 2 : Les années depoudre (1970-1989)».0.10 Les Conti Doc. 2012.1.00 ChabadaMagazine.
20.35 Film
La bataille d’AlgerGuerre de G. Pontecorvo.1966. Algérie/Ital. VO. NB.2h01. Avec Jean Martin.
22.35 Chercheurs de soleilDrame de Konrad Wolf.1958. All. VO. 109mn.0.30Mutinerie Drame deEberhard Itzenplitz. 1970.All. VO. 90mn.2.00MetropolisMagazine.3.00 Glamour pour tous
20.50 Téléréalité
Top chefPrésentation : StéphaneRotenberg. Invités : CyrilLignac, Larusso, Benny B.et les Worlds Appart.
23.40Un dîner presqueparfait Divertissement.«Périgueux». Cettecompétition mêle art derecevoir, décoration ettalent culinaire.2.30 Les nuits de M6
20.45 L’arme fatale Policier de RichardDonner. 1987. USA. 105 mn.22.40 La tour Montparnasse infernaleComédie de Charles Nemes. 2000. Fr.89 mn. Avec Eric Judor, Ramzy Bédia.
TMC20.45 Tous différentsMagazine. «J’ai faitde ma petite taille une force».22.25 Baby Boom Téléréalité.0.25 Tous différents «200 kilos à perdre :Le régime de la dernière chance».
NT120.35 Icarus Action de Dolph Lundgren.2010. USA/Can. 90mn.22.05 The Code Thriller de Mimi Leder.2009. USA. 100mn. Avec Radha Mitchell.23.45 Dans la peau d’un handicapé
FrANCE 420.35 Coco Chanel Biographique deChristian Duguay. 2008. Fr/Ital/Brit.90 mn. (2/2). Avec Shirley MacLaine.22.20 C dans l’airMagazine.23.40 La 2e Guerre mondiale en couleur
FrANCE 5
20.50Enquêtes criminelles : lemagazinedes faits diversAu sommaire notamment :«Meurtre sans cadavre : l’affaire Pichon» -«L’assassin habite au numéro 1».Présentation : S. Bonnec, P. Lefèvre.
W920.35Un duplex pour 3 Comédie deDanny De Vito. 2003. USA/All. 89 mn.22.15 Chapeau melon et bottes de cuirAventures de Jeremiah Chechik. 1998.USA. 90mn. Avec Ralph Fiennes.
NrJ1220.35Unemère à l’épreuve Comédie deKelly Makin. 2006. USA. 86 mn.22.10 Agent double Comédie dramatiquede John Murlowski. 1996. USA. 85 mn.23.45 Dr Quinn, femmemédecin Série.
GULLI20.45 Quartier général Notamment :«Quand la violence règne sur les cours derécré» - «Accident, alcool, vitesse... lesrues de Paris sous haute surveillance».2.00Morandini !Magazine.
DIrECT 8
FictionEt si la vie commençait vraiment à45 ans ? France 2 tourne actuelle-ment Tiger Lily, une série surquatre amies d’enfance et ex-membres d’un groupe de rock qui,à l’aube de la cinquantaine,décident de reprendre leur vie enmain. En tournage depuis janvier
dernier, c’est à Ville-Evrard, unhôpital psychiatrique situé àNeuilly-sur-Marne (en Seine-Saint-Denis), que l’équipe a installé sesquartiers pour une semaine. Undrôle d’endroit pour un tournage...« Le centre hospitalier loue sesbâtiments vides à des équipes detélévision, nous explique un
membre de la production. Ça nouspermet de construire des décorssur mesure. » Comme celui danslequel se déroule la séquence dujour, l’appartement de Stéphane,l’ancienne guitariste de Tiger Lilydésormais gardienne de parkinget sosie de Michel Sardou pourarrondir ses fins de mois. Un lieukitchissime où le temps sembles’être arrêté.
Des femmes fortes et insolentes« Stéphane vit avec sa mère,
explique la comédienne ArianeSeguillon. Elle rêve de remonter legroupe et passe sa vie à bouffer carc’est tout ce qui lui reste », poursuitla comédienne qui a pris 17 kilospour le rôle. « C’est une vraie perfor-mance d’actrice », lance sa parte-naire Florence Thomassin, aliasRita, l’ex-chanteuse. « Elle attenddepuis 23 ans que son amourrevienne. Le problème, c’est qu’ilest mort, sourit la boute-en-train duquatuor. On s’éclate. Je suis telle-ment heureuse quand je rentre lesoir chez moi que mon mari penseque j’ai un amant sur le tournage!»
Réalisée par Benoît Cohen (Nosenfants chéris), la fiction de 6 x52 minutes se veut drôle et déca-lée, même si elle aborde égale-ment des sujets plus sérieux. « Ona rarement vu des femmes commeça à la télé, fortes et insolentes,analyse Camille Japy qui joueRachel, la batteuse transformée enparfaite mère de famille mais quis’ennuie à mourir. « C’est une sériesur l’éternel rebond, quelquechose que je connais bien ! nousglisse Lio qui incarne Muriel, l’ex-bassiste devenue animatrice télé.Il y a de la niaque et du couragedans Tiger Lily. Enfin une série quine prend pas les gens pour desabrutis ! » §rania hoballah
« Je suis tellementheureuse quand jerentre le soir chez moique mon mari penseque j’ai un amant surle tournage. »Florence Thomassin, Rita.
Florence Thomassin, ariane sezguillon, lio
et camille Japy (de gauche à droite). francE 2
Des héroïnes en rock
SPORTS20 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
julien carrere, à toulouse
«O n n’a pas le droit dene pas gagner cematch ». La sentence
est d’Alain Casanova et elle résumele sentiment général après lematch nul concédé par les Toulou-
sains samedi, à domicile, contre-Lorient (1-1). Après trois victoiresde rang, le TFC ne passera doncpas la quatrième, et manque unebelle opportunité de se rapprocherde Lille, troisième. « C’est vrai-ment rageant car nous sommesretombés dans nos travers alorsque nous avions la possibilité defaire une belle opération au clas-sement », abonde le défenseurDaniel Congré.Pris en flagrant délit de passivité
sur l’égalisation lorientaise, lecapitaine toulousain est lucide :« C’est clairement deux points de
perdus ». Même si le TFC vientd’en prendre dix sur douze, etqu’il retrouve son statut de meil-leure défense en compagnie deBrest (24 buts), le manque deconsistance affiché après l’ouver-ture du score face aux Merlus ter-nit le bilan.
Les joueurs ont retenu la leçonAlain Casanova a même évoqué
de la « suffisance » pour expliquer« ce gâchis ». Si l’entraîneur n’apas hésité à « piquer » ses hommes,sans doute espère-t-il une réaction.Le prochain match à Rennes, un
concurrent direct pour les acces-sits européens, ne tolérera pas untel dilettantisme. A voir la minedéconfite des joueurs à l’issue dela rencontre, la prise de consciencesemble avoir eu lieu.Irréprochable sur son côté
gauche en remplacement deM’Bengué, suspendu, le jeuneSerge Aurier confirme : « Il fautgarder la tête haute et se dire qu’ily a de bons matches qui arrivent,car même sans gagner on prendun point et on reste dans la coursepour l’Europe ». Un très bonmoyen de chasser les regrets.§
stop. Le TFC, qui restait surtrois succès d’affilée, a concédéle nul contre Lorient (1-1).suffisance. Pour AlainCasanova, l’entraîneur, sesjoueurs se sont vus trop beaux.
Football ligue 1
Le temps des regrets
Daniel congré et les Toulousains ont bêtement laissé filer deux points contre les lorientais de ladislas Douniama (à droite). LANCELOT FREDERIC/SIPA
DaviD TrezegueT.L’air du pays fait du bien àl’attaquant franco-argentin :il a inscrit un doublé ce week-end avec River Plate et permisau club présidé par DanielPassarella d’arracher le nulcontre Defensa (3-3), endeuxième division argentine.
TOP
roberTo carlos.Recruté il y a un an, maisn’ayant plus joué depuisseptembre 2011, le Brésilienne portera plus les couleursde l’Anzhi Makhachkala, quil’a écarté. L’ancien défenseurdu Real Madrid prépare sareconversion.
FlOPTroisC’est le nombre de moisd’absence prévus pour SidneyGovou, opéré hier d’unerupture du tendon d’Achillegauche. La saison du joueurd’Evian est donc terminée.
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classementPts J G N P Dif
1. PsG 58 27 17 7 3 232.Montpellier 57 27 17 6 4 263. lille 47 27 12 11 4 154. saint-etienne 46 27 13 7 7 65. Rennes 44 27 12 8 7 66. toulouse 44 27 12 8 7 57. lyon 43 27 13 4 10 88.Marseille 39 27 10 9 8 79. Bordeaux 39 27 10 9 8 310. evian 33 27 8 9 10 -111. Valenciennes 31 27 8 7 12 -212. Brest 30 27 5 15 7 -213. Ajaccio 29 27 7 8 12 -1814. Caen 28 27 7 7 13 -1015. lorient 28 27 6 10 11 -1016. Nice 27 27 6 9 12 -517. Nancy 27 27 6 9 12 -1118. Dijon 27 27 7 6 14 -1519. Auxerre 24 27 4 12 11 -820. sochaux 24 27 5 9 13 -17
27e journée
résultatsVeNDReDiAjaccio - Marseille ................................................ 1-0sAMeDiBrest - Bordeaux.................................................... 0-2Evian - Sochaux ......................................................2-3Nice - Nancy ............................................................1-1Toulouse - Lorient ...................................................1-1Valenciennes - Saint-Etienne................................ 1-2Lyon - Lille............................................................... 2-1hieRDijon - PSG.............................................................. 1-2Rennes - Auxerre.....................................................1-1Montpellier - Caen................................................3-0
SPORTS 21lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
20e journée
Résultats9 et 10 mars 2012Racing Métro - Bx-Bègles..................................22-13Toulouse - Castres ............... .............................34-27Montpellier - Bayonne.......................................37-26Stade français - Lyon......................................... 40-19Agen - Clermont................................................ 20-29Biarritz - Brive .....................................................26-11Perpignan - Toulon ............................................22-22
classementPts J G N P Dif
1. toulouse 73 20 16 1 3 1802. Clermont 69 20 15 2 3 2143. toulon 58 20 11 4 5 1634.montpellier 52 20 11 1 8 635. Castres 51 20 10 3 7 286. racing métro 49 20 10 1 9 177. stade français 47 20 9 2 9 -138. agen 44 20 10 1 9 -199. Bordeaux-Bègles 37 20 8 0 12 -12810. Brive 37 20 6 1 13 911. Perpignan 34 20 6 2 12 -11012. Biarritz 34 20 6 2 12 -12213. Bayonne 30 20 5 3 12 -13414. Lyon 26 20 4 3 13 -148
Le Stade toulousain repart de l’avantRugby top 14Le Stade toulousain n’a plus perdudeux fois de suite en Top 14 depuisquatre ans. Face à Castres, le club aprolongé cette bonne habitude(34-27) et a prouvé à son publicque la correction reçue face à Cler-mont (35-5) n’était qu’un incidentde parcours. Avec ses cadres ali-gnés d’entrée, recollant ensuitedeux fois au score, Toulouse s’im-pose en fin de partie grâce à unnouvel essai décisif de Galan. Ilconforte à nouveau sa position deleader. A un mois de son quart definale face à Edimbourg et alorsque le Tournoi des VI Nations neproposera plus de « doublons », leStade Toulousain entre progressi-vement en configuration « phasesfinales ».§ PhiliPPe Font, à touLouse
SkiRien n’arrête Pinturault. Aulendemain de son premier podiumen Coupe du monde de géant àKranjska Gora, le jeune Alexis Pin-turault (20 ans) a terminé hier surla troisièmemarche du slalom dansla station slovène.
CombinéFourcade, chasseur demédailles. Après le sprint et lapoursuite, Martin Fourcade a rem-porté la plus prestigieuse épreuvedes Championnats du monde : lamass start, qui regroupe les 30meilleurs biathlètes de la saison etdes Mondiaux. Chez les filles, aprèsargent de l’Individuel, la Pyré-néenne Marie-Laure Bruneta pris ladeuxième place de la mass starthier. L’équipe de France ramènehuit médailles de Ruhpolding.
en BReF
Gillian Galan a été décisif contre Castres. AFP
A l’image d’harinordoquy, devancé par Croft,
les Bleus ont subi l’impact physique des Anglais.GeTTy
4e journée
Résultats10 et 11 marsPays de Galles - Italie.......................................... 24-3Irlande - ecosse .................................................. 32-14France - Angleterre ............................................22-24
classementPts J G N P Dif
1. Pays de Galles 8 4 4 0 0 442. angleterre 6 4 3 0 1 63. Irlande 5 4 2 1 1 484. France 5 4 2 1 1 225. ecosse 0 4 0 0 4 -456. Italie 0 4 0 0 4 -75
Rugby VI Nations
Les Français disent good bye à la vic-toire dans le Tournoi. Battus hier parun XV de la rose qui a retrouvé descouleurs, les Bleus n’ont plus rienà attendre de cette compétition.
Mis à rude épreuve par les Anglaisdès le début de la rencontre, leverrou français n’a pas mis long-temps à céder. Après moins devingt minutes de jeu, Tuilagi etFoden ont déjà concrétisé la domi-nation britannique.Le mal français du moment – ces
entames loupées – est toujoursaussi vivace. Sauf qu’à la diffé-rence du match face à l’Irlande
(17-17), les coéquipiers de Dusau-toir ne sont pas parvenus à refaireleur retard. Alors que Fofana a ins-crit son quatrième essai en autantde matches en bleu (22-24), il s’enest fallu de peu – un drop deTrinh-Duc qui passe de justessesous la barre à la 79e – pour queles Bleus offrent à trois joueursemblématiques un baroud d’hon-neur digne de ce nom. Bonnaire
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22AnGleteRRe
24
Victime d’une luxation de l’épaule gaucheface aux Anglais, l’ailier Vincent Clerc estforfait pour le déplacement au pays de Galles.La fin des illusions
(33 ans), Servat (33 ans), et Nallet(35 ans), qui seront à la retraiteinternationale samedi, ne savou-reront pas la victoire d’un Crunch.
Une question d’orgueilA Cardiff, l’apothéose qu’on leur
avait prédite perd elle aussi de sasaveur. Pour la première fois,Saint-André va devoir laver la têtede ses joueurs . Il a peut-être déjàtrouvé les mots : « Nous avonsmaintenant un challenge énormepour enlever le Grand Chelem auxGallois la semaine prochaine. Cesera notre seul challenge », a lancéPSA à l’intention d’un groupe sou-vent orgueilleux. Mais hier à Saint-Denis, cela n’a pas suffi.
§emmAnuel Bousquet
SPORTS22 lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
Lavillenie vise plus hautAthlétismeLavillenie a plié mais n’a pas rompu.A Istanbul, samedi, en s’envolantà 5,95 mètres pour devenir cham-pion du monde en salle, le per-chiste a prouvé que la fracture dela main gauche dont il a été opéréen décembre n’avait pas entaméson moral. « On sait tous où j’étaisil y a trois mois. Ne pas travaillerpendant sept semaines à troismois des Championnats dumonde, ça marque forcément unathlète », explique-t-il. A 26 ans, leCharentais revient plus fort quejamais, au point de se sentir pous-ser des ailes et de demander pourclore le concours sur une barre à6,02 mètres, alors que le recordmondial indoor est à 6,01 mètres.
Objectif LondresLes aléas sportifs et la blessure
ont éprouvé son mental de cham-pion d’Europe en titre. Depuis sonéchec aux Mondiaux de Doha en
2010, ou encore la déception dubronze ramené de Daegu, en 2011,Lavillenie aurait pu craquer. Maisavec ce sacre mondial, qu’il atten-dait depuis 2009, associé à la meil-leure performance mondiale de
l’année, il se rassure. « Avant lesJO, c’est important pour lui unetelle victoire. Je pense que ça valui donner beaucoup de confianceet lui permettre de faire une com-pétition fantastique cet été. » Laprédiction est signée SergueïBubka, présent en bout de piste àIstanbul. L’Ukrainien connait leprix à payer pour remporter l’orolympique : son palmarès necompte qu’une médaille du plusbeau des métaux (Séoul, 1988).A moins de cent quarante jours
des Jeux de Londres, « c’est de trèsbon augure », s’enthousiasmeLavillenie, avant d’ajouter : « Maisce n’est pas parce que je suischampion du monde ici que danscinq mois je vais être championolympique. » Sur les rives du Bos-phore, il manquait deux hommesforts : son rival Steve Hooker et lechampion du monde 2011, PawelWojciechowski.
§emmAnuel Bousquet
Renaud lavillenie, en or à Istanbul. AFP
PercheBoslak à la barre. Avec un saut à4,70 mètres, la Française VanessaBoslak (29 ans) a terminé deu-xième du saut à la perche auxMondiaux en salle à Istanbul hier.Elle a été devancée par la tsarineYelena Isinbayeva, sacrée avec unsaut à 4,80 mètres.
SprintA la table des grands. Aux Mon-diaux d’Istanbul, le jeune hurdlerfrançais (20 ans) Pascal Martinot-Lagarde s’est invité sur le podiumdu 60 mètres haies. Il terminederrière l’Américain Aries Merritt etle Chinois Xiang Liu.
RallyeLoeb le conquistador. Hier, à2000 mètres d’altitude, l’Alsacien(Citroën) s’est imposé pour lasixième fois sur les routes du Rallyedu Mexique. Grâce à cette victoire,Sébastien Loeb conforte sa place entête du Championnat dumonde despilotes.
EN BREF
détente 23lundi 12 mars 2012www.metrofrance.com
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NŒUD AUBLOC
INDIQUE
ID ESTMULTI-
PLIE PARDEUX
CONCLU-SIONBOU-
DEUSE
ÉCUMEDE MER
D’UNSEUL
TENANT
CONVIEN-DRA
Mots fléchés n° 487 / moyen
Sudoku n° 487 / moyen
8 6 5
3 2 9
6 1 9 4 8
5 3 6 4 8
8 4 6 3
6 3 1 4 2
3 1 5 6 2
7 8 9
3 7 8
Mots fléchésG L P E R A
A I S E M E N T T U F SR E S I L I E N T F A
R O C S A L S A A L UH A S N I F
O P E N A GA R T P N E U
G R I A NV A R T C A S T I
R E M I S E A X E ON U D I T E S R A R E
L I S E R E E P E R D UR E S E R V E E A U X
Sudoku2 4 7 5 1 6 3 8 9
6 1 3 8 9 4 7 2 5
5 9 8 2 7 3 6 1 4
1 3 4 7 5 2 9 6 8
8 7 5 3 6 9 2 4 1
9 2 6 1 4 8 5 7 3
4 5 1 6 3 7 8 9 2
3 6 2 9 8 1 4 5 7
7 8 9 4 2 5 1 3 6
Carnaval de Montpellierpar philippe Bourgun
Défilé carnavalesque du quartier PasquierDon Bosco avec la Batucada, les Z’ArtsVifs et les danseuses de l’associationCalor Danse. Le départ du défilé a étédonnée vers 15 heures au Kiosque Bosc.www.metroreporter.fr