7ème journée de la recherche clinique: risk factors for noma disease
DESCRIPTION
Risk factors for noma disease a 6 year prospective, matched case-control study in Niger Denise Baratti-Mayer MD, DMD, GESNOMA (Geneva Study Group on Noma) Service de Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique lors de la 7ème Journée de la Recherche Clinique aux HUGTRANSCRIPT
7ème Journée de la Recherche Clinique8 mai 2014
Denise Baratti-Mayer MD, DMD
GESNOMA (Geneva Study Group on Noma)Service de Chirurgie plastique, reconstructive et esthétique
www.gesnoma.org [email protected]
Copyright © 2013 Baratti-Mayer et al. Open Access article distributed under the terms of CC BY-NC-ND
• gangrène oro-faciale
• évolution rapide
• mortalité élevée
• enfants de 2 à 6 ans
• pays en voie de développement
Le noma: définition
Baratti-Mayer et al Lancet Infect Dis 2003; 3:419-31
Le noma: les stades de la maladie
Baratti-Mayer et al Lancet Infect Dis 2003; 3:419-31
Le noma: les facteurs associés
• Malnutrition
• Maladies intercurrentes
et l’étiologie du noma?
Le noma: étiologie
• Théorie vasculaire
• Théorie carentielle
• Théorie microbiologique
Quelles bactéries sont impliquées ?
- Spirochetae - Fusobacteria (F. necrophorum) - Prevotellae
• La rapidité d’évolution de la maladie
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
• La rapidité d’évolution de la maladie
• Beaucoup de microrganismes échappent aux techniques classiques de culture
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
• La rapidité d’évolution de la maladie
• Beaucoup de microrganismes échappent aux techniques classiques de culture
• La maladie survient dans une population où même la flore bactérienne normale n’est pas étudiée
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
• La rapidité d’évolution de la maladie
• Beaucoup de microrganismes échappent aux techniques classiques de culture
• La maladie survient dans une population où même la flore bactérienne normale n’est pas étudiée
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
• La rapidité d’évolution de la maladie
• Beaucoup de microrganismes échappent aux techniques classiques de culture
• La maladie survient dans une population où même la flore bactérienne normale n’est pas étudiée
• Avoir une équipe bien formée sur place ayant accès aux cas aigus pendant plusieurs années
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
Il nous est donc paru essentiel de:
• La rapidité d’évolution de la maladie
• Beaucoup de microrganismes échappent aux techniques classiques de culture
• La maladie survient dans une population où même la flore bactérienne normale n’est pas étudiée
• Avoir une équipe bien formée sur place ayant accès aux cas aigus pendant plusieurs années
• Appliquer les nouvelles technologies microbiologiques pour en étudier la flore
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
Il nous est donc paru essentiel de:
• La rapidité d’évolution de la maladie
• Beaucoup de microrganismes échappent aux techniques classiques de culture
• La maladie survient dans une population où même la flore bactérienne normale n’est pas étudiée
• Avoir une équipe bien formée sur place ayant accès aux cas aigus pendant plusieurs années
• Appliquer les nouvelles technologies microbiologiques pour en étudier la flore
• Etudier en même temps la flore d’enfants sains du même âge
L’analyse de la flore bactérienne a été longtemps impossible en raison de:
Il nous est donc paru essentiel de:
Objectifs
• Investiguer et décrire les facteurs de risque
épidémiologiques du noma
• Décrire la flore bactérienne
Matériel et méthode
• Type d’étude: « cas-témoins »
• Durée: de septembre 2001 à décembre 2006
• Lieu: Niger - Genève
• Setting: ONG Sentinelles et région de Zinder
Matériel et méthode
• Cas: noma aigu
• Témoins: enfants sains du même village (4:1)
• Questionnaire épidémiologique
• Examen clinique
• Prélèvements (sang, frottis muqueuse, salive)
Analyses microbiologiques:
Etape 1: PCR
Etape 2: low-density 16S rDNA microarray
Résultats
• 82 cas / 327 témoins
• Age moyen : 3.7 ans (cas) / 4.0 ans (témoins)
• 38 garçons (48.1%) et 44 filles (51.9%)
• Délai moyen de consultation: 8.1 jours (médiane 3 j)
Résultats Comparés aux témoins, les cas ont
- un entourage familial plus nombreux (nb moyen 7.3 vs 6.2, p=0.001)
- une fratrie plus nombreuse (nb moyen 5.3 vs 4.3, p=0.001)
- un paludisme (43.4% vs 23.2%, p<0.001) ou un autre épisode infectieux dans les 3 mois avant le noma (53.7% vs 33.9%, p<0.001)
- nourris au sein moins longtemps (durée moyenne 20.2 mois vs 20.7, p=0.01)
Comparaison cas-témoins Variables cliniques: état nutritionnel
Noma
N=82
Contrôles
N=327 P-value*
Mid-upper-arm circumference (cm)
Height-for-age Z score
No stunting
Moderate stunting
Severe stunting
Weight-for-age Z score
Weight-for-height Z score
No wasting
Moderate wasting
Severe wasting
12.9
- 2.5
29 (37.2%)
19 (24.4%)
30 (38.5%)
- 5.2
- 4.3
34 (41.5%)
14 (17.1%)
34 (41.5%)
15.1
- 0.9
236 (72.2%)
49 (15.0%)
42 (12.8%)
- 2.7
- 3.5
151 (46.2%)
101 (30.9%)
75 (22.9%)
<0.0001
<0.0001
….
<0.0001
<0.0001
<0.0001
<0.0005
….
0.61
0.001
*p-value using conditional logistic regression
Analyses bactériennes
• PCR: 339 espèces bactériennes
• Cinq phylotypes s’associent de manière significative avec le noma :Fusobacterium genus (<7.7 OR=4.63)
Neisseria (<7.0 OR=3.34) Capnocytophaga (<3.75 OR=3.69)
Spirochaeta (<1.98 OR=8.22)
Prevotella (>=15.3 OR=2.53)
Huyghe A, François P, Mombelli A et al. (2013) PLoS NEGL Trop Dis 7(9):e2453
Modèle multivarié « microbio-clinico-épidémiologique »
OR 95%CI P-value
Signes de malnutrition chronique sévère 2.86 1.05-7.76 0.04
Nombre de grossesses passées (mère) 1.21 1.04-1.40 0.01
Maladie infectieuse dans les 3 derniers mois 1.96 0.92-4.20 0.08
Présence de Fusobacterium <7.7 4.63 1.21-8.17 0.02Présence de Capnocytophaga <3.75 3.69 1.50-9.54 0.005
Présence de Prevotella >=15.3 2.53 1.14-5.96 0.02
Conclusion
• La malnutrition et une maladie fébrile récente sont des facteurs de risque primordiaux
• Les grandes fratries et les grossesses rapprochées semblent favoriser le noma
• Pas de bactérie pathogène directement associée au noma
• Déséquilibre de la flore bactérienne augmente le risque de maladie
Remerciements
GESNOMA (Geneva Study Group on Noma)
Dr D. Baratti-Mayer Dr I. Bolivar Dr J-E. Bornand Dr A. Gayet-Ageron Prof. A. Gervaix Prof. A. Mombelli Prof. D. Montandon Prof. D. Pittet , président Prof. B. Pittet-Cuénod Mme M. Rusconi Prof. J. Schrenzel Dr A. Wamba
Dr P. François, Dr A. Huyghe, Mme M.Tangomo Dr J.-M. Théler, Dr S. Hugonnet
Mme R. Sudan, Mme K. Uelfeti Mme C. Nyffenegger, M Y. Seguin
Equipe GESNOMA à Zinder Equipe Sentinelles à Zinder Fondation Sentinelles à Lausanne
Financement: Fondation Gertrude Hirzel
Merci pour votre attention [email protected]