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UN IV E RS I TE P A R J S CESAG
DAUPHINE Centnt Africaln d'Etudes SuP'rtaurecs an Gestion
PROJET PROFESSIONNEL MBA INTERNATIONAL PARIS
SUJET :
Sous la Direction de :
CREATION D'UNE UNITE INDUSTRIELLE DE TRANSFORMATION DE FRUITS ET LEGUMES
PRESENTE PAR LAMINE CISSE
3~me PROMOT ION 2006-2007
MM. DUBOIS Pierre Louis, professeur l' universit Panthon Assas (Paris 2)
TRAORE Ahmadou Professeur de gestion des projets au CESAG de Dakar
M0027MBAIP08
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SOMMAIRE
SOMMAIRE ........................................................... Erreur! Signet non dfini . .
RESUME MANAGERIAL. .................................... Erreur! Signet non dfini.
INTRODUCTION GENERALE .......................... Erreur! Signet non dfini.
CHAPITRE I : METHODOLOGIE ET CONTEXTEErreur! Signet non dfini.
CHAPITRE 2 - ETUDE MARKETING ......... Erreur! Signet non dfini.
CHAPITRE 3 - STRATEGIE MARKETING .. Erreur! Signet non dfini.
CHAPITRE 4- PLAN D'Action MARKETINGErreur! Signet non dfini.
CHAPITRE 5 - ETUDE JURIDIQUE ET ORGANISATIONNELLEErreur! Signet non
dfini.
CHAPITRE 6 - ETUDE TECHNIQUE .......... Erreur! Signet non dfini.
CHAPITRE 7 - ETUDE FINANCIERE ............ Erreur! Signet non dfini.
BIBLIOGRAPHIE ................................................ Erreur! Signet non dfini.
ANNEXES .............................................................. Erreur! Signet non dfini.
TABLE DES MATIERES .................................... Erreur! Signet non dfini.
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RESUME MANAGERIAL
L'agriculture, l'agro-industrie et l'agro-alimentaire sont parmi les leviers sur lesquels
s'appuient les stratgies de lutte contre la pauvret et de croissance acclre.
Dans le domaine de la transformation des fruits et lgumes, la plupart des structures
intervenant fonctionnent de manire informelle et proposent des produits de qualit
moindre.
Le but de notre tude est de proposer une offre de produits permettant de satisfaire les
besoins des consommateurs et de contribuer la mise en place d'une filire structure
moyen et long terme. Elles ont concern toutes les parties prenantes de la filire. Le
rpertoire des transformateurs de fruits et lgumes obtenu au niveau de I'IT A, des
Chambres de Commerce de Ziguinchor et de Dakar, des services statistiques ainsi que
les donnes dmographiques ont constitu la base de notre sondage.
Les tudes qualitatives ont permis d'identifier les caractristiques idales de l'offre qui
ont pour nom, entre autres, praticit, scurit alimentaire, got, plaisir, qualit.
L'analyse stratgique a rvl une intensit concurrentielle faible. Malgr cela 15%
seulement de la demande potentielle des rgions de Dakar, Ziguinchor et Kolda est
cible comme chiffre d'affaire pour la premire anne. Ainsi la stratgie adopte est la
cration d'une unit semi industrielle de transformation des fruits et lgumes avec dans
un premier temps le huy, le bissap, le gingembre et la mangue comme produits phares.
Les tudes financires ralises sur une priode de dix (10) ans ont un montr un projet
rentable pour toutes les parties prenantes. Le test de sensibilit effectu notamment sur
les paramtres chiffres d'affaire, taux d'emprunt bancaire ont confirm la rentabilit du
projet.
La perspective d'une diversification des produits en prenant en compte les agrumes
(orange, citron, mandarine), l'ananas, la banane, les lgumes, le maad, le ditax et d'une
ouverture sur les autres segments du march implique des tudes mieux cibles.Pour ce 3
l
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qui est de l'ouverture sur le march sous-rgional voir international une approche
interculturelle sera ncessaire pour mieux cerner les besoins.
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INTRODUCTION GENERALE
1. OBJET DE L'ETUDE ET PROBLEMATIQUE
Notre projet professionnel porte sur la cration d'une unit de transformation de fruits et
lgumes en Casamance au Sud du Pays. Il s'agit de contribuer la cration de richesses dans
le cadre du document de stratgie de rduction de la pauvret (DSRP) et de la stratgie de
Croissance Acclre (SCA) pour lesquels l'Agriculture, l'agro-industrie et l'agro-alimentaire
constituent les piliers fondamentaux.
2. OBJECTIFS DE L'ETUDE
Cette tude a donc pour objectif de proposer une stratgie de dveloppement de l'offre de
produits permettant de satisfaire les besoins des consommateurs et de contribuer la mise en
place d'une filire structure, capable de garantir la prennit de ses activits
3. INTERETS DE L'ETUDE
Le prsent projet professionnel offre les intrts suivants :
Sur le plan National
Contribution dans le cadre de la mise en uvre du DSRP et de la SCA ;
Cration d'emplois et rduction de la pauvret~
Valorisation du savoir faire artisanal et culturel local;
Appui des pouvoirs publics dans le cadre de la reconstruction de la Casamance.
mergence d'une offre nationale de produits de rfrence en vue de satisfaire une
demande nationale, africaine, et celle ventuelle de marchs de niche au plan
international, sur des bases de comptitivit technologique et commerciale clairement
matrises
Pour le CESAG
La mise disposition de donnes et d'information sur une tude du corps de mtier ;
Acadmique par la possibilit de confection d'tudes de cas.
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f l
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Personnel pour
Contribution au dveloppement conomique et social du Sngal ;
Scurisation des employs ;
Mise en uvre des outils provenant du MBAIP ;
Perspective de dveloppement personnel ;
Bien tre des promoteurs de l'unit et des employs.
4. DELIMITATION DU CHAMP DE L'ETUDE
Les premires hypothses de dpart sont :
transformation des fruits et lgumes suivants : bissap, buy, mangue, goyaye, bananes,
oranges, mandarines, madd, ditax,
volume mensuel de produits : 960 000 litres
unit implante en Casamance ;
L'tude a t mene en Casamance zone d'accueil de l'unit et Dakar.
Les enqutes ont concern toutes les parties prenante: entreprise, Administration, ONG et
consommateurs etc ....
Ainsi nous avons pu identifier une dizaine de structures faisant de la transformation des fruits
et lgumes.
5. PLAN DE L'ETUDE
Notre projet professionnel s'articule autour des points suivants :
mthodologie et contexte ;
tude de march, stratgies ;
tude organisationnelle et juridique ;
tude financire ;
conclusion.
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CHAPITRE 1 : METHODOLOGIE ET CONTEXTE
I- DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Projet : Le projet est un ensemble d 'actions ral iser pour satisfaire un objectif dfini, dans
Je cadre d'une mission prcise et pour la ralisation desquelles on a identifi non seulement
un dbut, mais aussi une fin . (Source Dictionnaire Management)
Coktail : mlange de plusieurs jus de fruits
2- METHODOLOGIE
2.1 Modle d 'analyse
Figure 1
Les 2 perspectives du diagnostic tgiqu
capaclts stratgiques de l'entreprise
.. ____ _... ..............__ ... .-,...._
Diagnostic stratgique
Orientations stratgiques possibles
j..._ EXTERNE
""'" Attractivit stratglqoe de
l'environnement
Source: J.-P. Helfrer-M.KALIKA-J .ORSONI Management, stratgie et organisation, Vuibert, 6c dition
L'tude a t mene suivant le mode) ci-dessus.
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Dans le diagnostic externe conformment au madel, les rubriques analyses concernent la
demande, 1 'offre, les groupes stratgiques et l' intensit concurrentielle
Figure 2
Les quatre rubriques du diagnostic externe
l1ntenstt concurrentiel! e
L'offre 0
Source : J.-P. Helfrer-M.KALIKA~J.ORSONI Management, stratgie et organisation, Vuibert, 6~: dition
Pour l'analyse de la concurrence l'intrieur, le madel de Porter auquel a t ajout les
pouvoirs publics comme 6e force a t retenu
Figure 3 Les six forces qui commandent 1 'intensit concurrentielle et la rentabilit du secteur (DAS)
Fournisseurs
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Source : J.-P. Helfrer-M.KALIKA-J.ORSONI Management, stratgie et organisation, Vuibert, 6t dition
Le diagnostic interne a t ralis sur la base des outi ls comme la chane type de valeur (figure 4), l'analyse des ressources et des comptences (ftgure 5).
L.a chaine type de la valeur
Source : J.-P. Helfrer-M.KALIKA-J.ORSONI Management, stratgie et organisation ,Vuibert, 6t dition
Figure 5
Diagnostic des ressources et --- comptences
f>'O.-desa.npOe ..... , ........ ;v 1 E"ficatioo des comptens fondam~
Dctsions stntgiques de cratiOtl d'aViW'ItageS conOJrrentiels
reposant sur rexploitation des ressources stratgiques et ta
....... -~ mobilsatlon des ~fondamentales
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2.2. Dfinition et Justification de la Population de l'tude
Etude qualitative
C'est la mthode des entretiens individuels qui a t utilise sur la base d'un guide d'entretien
sommaire. L'enqute se droule dans le bureau de l'enquteur, parfois dans sa maison.
L'enqute est dirige par un ingnieur MBA, accompagn d'un assistant, diplm en
management.
Paralllement, une revue documentaire a t mene. Les structures principales suivantes ont
t visites :
La DPS : Direction de la prvision et de la Statistique ;
L'ITA: Institut de Technologie Alimentaire;
Les Chambres de Commerce de Dakar et Ziguinchor ;
Les Directions de 1 'Agriculture de Ziguinchor, Sdhiou et de Dakar ;
La Direction des Eaux et Forts de Sdhiou;
La Direction de l'Horticulture ;
La Direction du Commerce Extrieur et Intrieur.
Les guides d'entretien sont destins aux entreprises, PME et GIE voluant dans la filire fruits
et lgumes, aux dcideurs politiques, aux consommateurs.
Les thmes principaux suivants ont t abords: l'offre, la demande, la capacit des
transformateurs locaux, les problmes d'approvisionnement, la qualit des matires
premires, la qualit des produits fabriqus, les problmes de financement, les problmes de
distribution, La communication, la publicit, l'environnement politique et conomique.
Etude quantitative
Le contact personnel selon la mthode de l'interview direct est privilgi. Des questionnaires
ont t conus cet effet et prsents en annexe.
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La population cible est compose des structures voluant dans la filire fruits et lgumes mais
galement des consommateurs.
Les annuaires de l'IT A, de la DPS et des Chambres de Commerce constituent la base de notre
sondage. Une dizaine de structures ont t visites.
Par ailleurs, un questionnaire a t conu pour dfinir le comportement et le profil du
consommateur. Ainsi un chantillon de 100 personnes ont t interviewes principalement a
Dakar. Cet chantillon nous semble reprsentatif pour caractriser le consommateur.
L'enqute est mene dans la rue, au niveau des tablissements scolaires dans les marchs et
les supermarchs.
3 - CONTEXTE DE L'ETUDE
3.1. Les tendances
L'agriculture est la principale activit en milieu rural et occupe la frange la plus importante de
la population sngalaise. Les statistiques conomiques rvlent qu'en 2004, le secteur
agricole (compos des sous secteurs de : l'agriculture vivrire, l'agriculture industrielle ou
d'exportation et la sylviculture et exploitation forestire) occupait plus de 33,3% des actifs (en
quivalent temps plein) dont 62,1% dans le sous secteur de l'agriculture vivrire. Sur la
priode 1980-2004, le nombre d'actifs dans ce sous secteur s'tablit en moyenne 36,9% par
Du fait de son caractre familial, cette agriculture est trs largement confine au secteur
informel en moyenne 0,8% seulement des actifs agricoles (uniquement du sous secteur de
l'agriculture vivrire) se retrouvant dans le secteur moderne. Ce taux tend aussi dcrotre et
est de 0,3% en 2004.
La contribution de l'agriculture la formation du Pib est de 8,3% (12,1% pour tout le secteur
primaire hors pche et hors mines) en 2004, contre 10,8% en moyenne sur toute la priode
1980-2004 (15,1% pour tout le primaire hors pche et hors mines sur la mme priode). La
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contribution au Pib de l'agriculture vivrire est significativement plus forte que celle de
l'agriculture industrielle ou d'exportation tout au long de la priode.
3 .2. Les programmes en instance ou en cours
L'Etat a voulu rformer en profondeur l'agriculture sngalaise afin de sauvegarder la fois
les enjeux conomiques et sociaux. Les principales orientations de cette rforme sont
contenues dans la loi d'orientation agro-sylvo-pastorale, qui partir d'un diagnostic donne la
principale orientation qui suit : le dveloppement agro-sylvo-pastoral passe par une stratgie
de diversification des productions agricoles, l'augmentation de la productivit et de la
comptitivit des exploitations agricoles sur une base durable, avec comme stratgie
d'accompagnement, le dveloppement d'une conomie non agricole en milieu rural. A
partir de cet lment 1 'Etat dcline une vision tale sur une longue priode de vingt (20)
annes reposant sur un ensemble de programmes que les responsables de la Direction de
l'Agriculture (DA) noncent ainsi: ... Cette loi fonde la politique de dveloppement agro-
sylvo-pastoral et constitue la base de l'laboration et de la mise en uvre de programmes
oprationnels tels que le Programme National de Dveloppement Agricole (PNDA), le Plan
d'Action Forestier du Sngal (PAFS) et le Plan National de Dveloppement de l'Elevage
(PNDE) .
A travers cette loi, le Sngal cherche donc se donner les moyens pour mettre en place une
agriculture moderne, diversifie, garante d'une souverainet alimentaire, et capable de
rivaliser sur le march international avec n'importe quel autre pays.
Avec l'appui de ses principaux partenaires, le Sngal a cherch traduire concrtement cet
engagement par la mise en place de plusieurs programmes, notamment :Le PSAOP, le POGV,
le PRO DAM ,le PD MAS, leP APASTI, le Dakar agricole
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3.3. La filire fruits et lgumes
La filire fruits et lgumes est 1 'une des filires les plus dynamiques du secteur agricole au
Sngal, en raison de la permanence de ses activits dans certaines zones, du nombre de
pratiquants au niveau national, de la diversit des espces cultives, des rgions touches et
surtout des retombes financires pour les principaux acteurs. Les cultures lgumires et
fruitires sont pratiques respectivement par au moins 107 523 et 73 074 mnages ruraux en
2003 les volumes de production taient estims 669 550 T. La filire fruits et lgumes offre
ainsi l'exemple d'une filire dynamique avec:
en amont une production trs diversifie de fruits et de lgumes avec une rpartition
gographique quasi nationale, tale sur toute l'anne et assure par des acteurs prsents
dans les mouvements associatifs
et en aval, une multitude d'oprateurs de diffrents ordres: commerants, transporteurs et
transformateurs, moins structurs.
La transformation artisanale des fruits et lgumes quant elle reste majoritairement investie
par les femmes travers des GIE. Certaines de ces opratrices, par le dveloppement de
stratgies commerciales propres ont montr la voie pour un meilleur positionnement des
produits locaux sur le march domestique o les importations se sont bien implantes.
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CHAPITRE 2 - ETUDE MARKETING
1 -ANALYSE DE MARCHE
Le march sngalais comme tout autre march a ses ralits spcifiques. Aussi pour assurer
une part de march pour l'unit de transformation de fruits et lgumes objet de la prsente
tude, il s'avre ncessaire non seulement de dcrire les diffrents facteurs environnementaux
mais galement de cibler une clientle potentielle, d'avoir une ide sur la concurrence pour
ventuellement faire des estimations de vente.
1.1. Description des facteurs environnements
La description des facteurs environnementaux se fera selon la mthode du SPETRED afin
d'identifier les opportunits saisir et les menaces auxquelles notre unit de production fera
fasse. Cette analyse se prsente comme suit:
Figure 6
Environnement Dmographique - taux de croissance pop + - caractristiques mnages + -taux d'activit+ - taux de chmage-
Environnement Ecologique -code de l'environnement+
Environnement Rglementaire
- code des investissements - guichet unique + - APIX +
Environnement Social Forte syndicalisation -
l
Environnement Technologique
- dmarche qualit + -innovation+ - technologique +
Environnement Politique cration APIX lettre politique sect. +
- stabilit politique + - Rbellion-
Environnement Economique DRSP+ SCA+
Environnement culturel -religion+ - crmonie familiale +
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1.1.1 Facteurs dmographiques
Le recensement gnral de la population et de l'habitat du Sngal de 2002 a dnombr une
population totale de 10 Millions d'habitants environ avec un taux de croissance de 2,4%.
De mme la population urbaine tait estime 4 007 590 habitants soit un taux d'urbanisation
de 40,7 %.Cette population est ingalement rpartie entre les rgions. Dakar se trouve tre la
rgion la plus urbanise avec un taux de 97,2 %. Ensuite vient les rgions de Ziguinchor (46,9
%), This (42,7 %). Les dtails sont donns dans les tableaux de l'annexe 1.
CARACTERISTIQUE DES MENAGES
Le recensement gnral de la population et de l'habitat de 2002 a dnombr 1 075 716
mnages dont 53,1 % sont localiss en milieu rural et 46,9 % rsident en milieu urbain (voir
tableau n20 de l'annexe 1 )
TAILLE MOYENNE DES MENAGES
Selon le tableau n2l la taille moyenne des mnages est de 9,7 membres/ unit. En milieu
urbain la taille moyenne des mnages est de 8,9 alors qu'en milieu rural, cette taille est de
10,2 personnes par mnage.
TAUX DE SCOLARISATION
Le taux brut de scolarisation lmentaire au niveau national a cru significativement au cours
de la priode de mise en uvre prs du DSRP de 80 % et 82 % en 2004 et 2005
respectivement. L'objectif est d'atteindre 100 % en 2015. avec un taux d'accroissement
annuel de rgulier de 3 %.
1.1.2 Facteurs socio-culturels
Les sngalais sont trs attachs leur tradition avec une forte connotation religieuse. Les
crmonies familiales, de mme que religieuses sont des opportunits pour 1 'unit de
transformation des fruits et lgumes parce qu'tant de grands moments de consommation de
JUS.
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1.1.3 Environnement conomique
Dans cette partie on tiendra compte du dossier de stratgie de rduction de la pauvret
(DSRP), des facteurs conomiques tels que le pouvoir d'achat, le budget allou la
consommation alimentaire, le taux de chmage et le taux d'activit.
Le DSRP, la SCA restent au centre de la politique du gouvernement et constituent les leviers
d'orientation des politiques conomiques et sociales.
Rpartition des dpenses de consommations
Le tableau n22 de l'annexe 1 montre la consommation des mnages en fruits et lgumes
s'lve 128,374 milliards de FCFA soi 39,1% des dpenses de consommation. Par ailleurs,
1.1.4 Environnement politico lgal
L'Investissement
Le gouvernement a mis en place l'Agence pour la promotion des investissements (APIX) et
Le guichet unique.
Le nouveau code des investissements propose des conditions allchantes pour
1' investissement
au Sngal. Il y a par ailleurs, le climat social relativement apaisant, la dmocratie et la bonne
gouvernance.
La seule menace possible est le problme de la rbellion en Casamance. Mais cette cnse
connat une trs grande accalmie caractrise par le dmarrage d'un programme de
reconstruction initi par les pouvoirs publics avec l'appui des partenaires au
dveloppement.
La rglementation du travail
La lgislation du travail en vigueur constitue le cadre de rfrence du top manager de
l'unit de transformation ..
Le rapport employeur /employ
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La lgislation sngalaise reconnat le droit de se regrouper en syndicat , de recouvrir la
grve pour la dfense des intrts des travailleurs.
Le taux d'activit et le taux de chmage
L'analyse du tableau n23 de l'annexe 1 montre que la population active est fortement
concentre dans la tranche d'ge 15-34 ans qui regroupe plus de la moiti de la population.
occupe (55,2 %) et 64 ,18% des chmeurs. Le taux d'activit est par contre faible dans les
tranches d'ges des enfants (6-14 ans) et des personnes ges (60 ans et plus)
1.1.5 Environnement thique et religieux
Le Sngal est un pays forte connotation religieuse avec 95% de musulmans. Cette situation
constitue une opportunit pour la cration d'une unit de transformation de fruits et lgumes,
les produits tant naturels et non alcooliss.
1.1. 6 Environnement technologique
L'utilisation des NTIC et des technologies de pointe constituentt un avantage concurrentiel
certain pour l'unit.
1.2. La demande
1.2.1 Clientle cible
La clientle cible telle que issue des enqutes de march est compose des catgories de
groupes suivantes :
1er groupe :les enfants du niveau prscolaire au niveau primaire;
ime groupe : les lves niveau moyen et secondaire ;
3me groupe : les tudiants ;
4me groupe : les travailleurs ;
sme groupe : les chmeurs ;
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1.2.2 Avantages recllerclls et critres d'valuation
Le dsir d'achat d'un produit implique toujours un sentiment de recherche d'avantages. Dans
le cas de notre tude, ces avantages ont t dtermins la suite d'une tude de march sur un
chantillon interrog de taille 1 OO.Ces avantages sont :se dsaltrer, satisfaire un dsir,
naturalit du produit, hygine et scurit, avantage nutritionnel, autres motivations.
Tableau nl :Prfrence d'achat
Nom produit bu y Cocktail Bissap orange Tamarin
pourcentage 34% 21% 30% 13% 2%
Les rsultats d'enqute sur le consommateur montre, comme indiqu dans le tableau nl que
34% des consommateurs prfrent le buy, 30% te bissap, 2 1% le cocktai l ,13% l'orange et 2%
le tamarin.
Figure 7: Prfrence d 'achat
1 H lstogrammes JD 1 l
Buy Cocktail Blssap orange tamarin
Tableau n2 : Avantages recherchs
Gestion de porte feuille Nat11ralit du produit Absence de produit Autres critres bon march chimique
44% 27% 16% 13%
Figure 8: Avantages recherch
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bon march naturall t
JAbs. Produit chimique
JAu tres
Les rsultats d' enqute sur le consommateur montre, comme indiqu dans le tableau n2 que
44% des consommateurs achtent les produits transforms des fruits et lgumes pour des
raisons de bourse, 27% pour leur naturalit, 16% du fait de l'absence de produit chimique et
13 %pou pour autres critres.
CRITER.ES D'EVALUATION
L'interrogation de ce mme chantillon a pennis de dcliner les critres importants suivants :
prix, zro risque pour la sant, qualit du produit, prsentation du produit, comportement du
vendeur, tiquetage, volume.
Tableau n3 : Critres d 'valuation
Critre Bon prix Zro risque pour la sant
pourcentage 37% 22%
Figure 9 : Critre d'valuation
Bonne qualit
19%
Autres motivations
22%
son prix
scurit
Dquallt
CAu tres
A travers les questionnaires, on a pu recueillir l'avis du consommateur sur les critres
d'valuation des produits. Ces critres sont rsums dans le tableau n 3 ci-dessus.
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Selon les rsultats de cette enqute, 3 7 % des personnes interroges valuent leur choix en se
basant sur le prix abordable et accessible toutes les bourses ,22 % se basent sur le fait que le
produit ne prsente aucun risque pour la sant alors que 19 % misent sur la qualit et 22 %
s'intressent d'autres motivations.
1.2.3 Comportement d'achat
La connaissance et la matrise du comportement des consommateurs sont les objectifs que les
responsables de la commercialisation cherchent atteindre. Ainsi pour la transformation des
fruits et lgumes il s'avre important d'tudier et de comprendre le comportement du
consommateur.
a) Les facteurs influenant le comportement d'achat
Ces facteurs se repartissent en trois types :celles manant de l'environnement externe (culture,
classe sociale, groupe de rfrence); celles manant de la cellule familiale (ressource,
personnalit, besoin); celles propre l'individu.
La figure ci-dessous illustre les diffrents niveaux que nous venons d'voquer:
Figure n 10: Les types d'influences du consommateur
CULTURE CLASSE SOCIALE
GROUPE ET LEADER D'OPINION FAMilLE
INDIVIDU
" Source: l'essentiel du marketing (Eric Vernette) dition d'organisation.
Influences externes
Culture et classe sociale
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Chaque culture se caractrise par des valeurs, des modes de vtes, des religions et des
coutumes spcifiques. Ces diffrents lments peuvent pousser les gens s'intresser aux
produits naturels base de fruits et lgumes.
Influences interpersonnelles
Les croyances du consommateur subissent une influence autre que celle lie la culture,
savoir celle des autres personnes. Les groupes de rfrences et les leaders d'opinion sont la
base de l'influence interpersonnelle.
Le groupe de rfrence est un groupe, choisi par 1' individu, auquel il veut s'identifier. Partant,
il est oblig, pour intgrer le groupe en terme de prfrence de boisson , de consommer
naturel afin d'atteindre son objectif.
Le leader d'opinion c'est un individu qui influence de faon informelle le comportement des
autres personnes dans une direction souhaite. Dans le cadre de notre tude, les leaders
d'opinion peuvent tre des agents ou le Comit Sngalais pour la fortification des Aliments
en Micro nutriment (COSEA).
Influences familiales
En marketing on considre la cellule familiale rduite aux poux et l'enfant.
Il est fort constat que prs de la moiti des dpenses des foyers en biens et services seraient
dtermins par des enfants de moins de 15 ans et les femmes. Dans le cas de notre projet,
l'influence de l'enfant est importante. En effet, les enfants des prscolaires et des primaires
font partie de la clientle potentielle selon les rsultats d'enqute sur le march.
a Caractristiques individuelles
Ressources individuelles
Le pouvoir d'achat dpend du revenu. La connaissance du revenu permet de prvoir les
volumes globaux de consommation par produit. Pour notre march nous pouvons faire la
classification suivante :
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Les enfants du prscolaire, du primaire, de 1 'enseignement secondaire dont la majorit est
issue de familles pouvoir d'achat moyen et faible.
Les tudiants de l'universit et de l'enseignement professionnel public issu de famille
revenu moyen et faible.
Les tudiants de l'enseignement suprieur priv issu de familles pouvoir d'achat lev.
Les cadres suprieurs qui constituent la classe dont le pouvoir d'achat est satisfaisant.
La personnalit
On a longtemps pens que la personnalit d'un individu orientait ses dcisions d'achat. En
consquence il serait primordial de doter chaque marque d'une personnalit particulire, d'un
caractre bien affirm et distinct de celui des concurrents. L'acheteur privilgie les marques
qui correspondent sa personnalit. Si nous les situons dans le cadre de notre projet, la classe
leve se diffrencie des autres classes par son exigence pour la qualit et la naturalit du
produit.
Le besoin
Le besoin correspond une situation inconfortable provoque par un tat de manque
physiologique ou psychologique. Il existe diffrents besoins parmi lesquels le besoin de se
dsaltrer.
b) Les diffrentes tapes d'un processus d'achat
.Elles sont rsumes sur la figure suivante.
Figure n10 : Les diffrentes tapes d'un processus d'achat
Reconnaissance Recherche Evaluation des du problme d'informations alternatives
Sentiments post Dcision d'achat / achat
Source: marketing management, 7e ditions, Kotler- Dubois)
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En appliquant ce modle notre cas, nous aboutissons aux rsultats suivants :
Reconnaissance du problme :Le dsir de se dsaltrer, le dsir de se maintenir, le dsir
d'tre en bonne sant, le dsir de s'panouir, le dsire de dguster:.
Recherche d'informations : le Jus de fruit, le sirop, la confiture, la vertu nutritionnelle,
la scurit alimentaire, le prix.
Toutes ces informations doivent avoir diffrentes sources : les amis, les collgues et les
experts dans le domaine.
Evaluation des alternatives
Le consommateur analyse la porte de chaque possibilit et opte pour l'achat d'une boisson
naturelle base de fruits. Les attributs les plus importants sont le prix et le lieu d'acquisition.
Dcision d'achat: le consommateur dcide d'acheter ce qu'il prfre. Dans le cadre de ce
projet, le consommateur, aprs l'acquisition de toutes les informations et leur valuation
dcide enfin d'acheter du jus de fruit:.
Le sentiment post achat: Aprs l'achat, il faut mesurer le sentiment de satisfaction du
consommateur.
1.2.4 Les diffrents rles dans un processus d'achat
Dans notre cas le processus d'achat d'un produit est dcrit comme indiqu dans la figure 12.
Figure n12 :Les diffrents rles et participants dans un processus d'achat
Initiateur lnfluenceur Enfant Camarade de Elve classe Mnage Les cohabitants ... - f-----+ Touriste Publicit Etudiant Agents de la Passant sant Travailleur Experts
Dcideur Parent Amis Individu Enfant Elve Etudiant Adulte T ...
Evaluateur Parent Mnage Etudiant. lve Touriste Passant
f-----+
Acheteur Parent Jeune Touriste Enfant El ve Etudiant Travailleur
Consommateur Enfant Mnage Etudiant El ve Passant Touriste
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1.3. La taille du march et ses tendances
1.3.1. Taille du march global en volume et en chiffre d'affaire
La taille du march global est dfinie par l'ensemble des chiffres d'affaires des units de
transformation et de commercialisation des produits issus de la transformation des fruits et
lgumes. Cette taille en volume est difficile valuer eu gard aux difficults d'acquisition
des informations rencontres sur le terrain. Dans le cadre notre projet, nous l'avons dfini
partir des informations relatives la consommation des fruits et lgumes qui s'lvent
128,374 Milliards FCFA selon le tableau n22 de l'annexe n1.
1.3.2. Taille du march potentiel
La taille potentielle du march des produits transforms de fruits et lgumes est dfinie
par la demande totale lorsque les diffrents concurrents accrotront indfiniment leur part .
La taille potentielle peut tre dfinie par le produit de l'effectif de diffrentes clientles
cibles des rgions de Ziguinchor, Kolda et Dakar par la consommation moyenne par
individu. Ainsi on a: 128,374*881338/10000000 11,314 milliards de F CFA
1.3.3. Evolution du march initial
Les donnes dmographiques voques ci-dessus constituent un facteur environnemental
qui favorise la croissance de ce march mme si le taux de chmage constitue une barrire
cette volution.
24
-
~~~~~~~~ --------Tableau n 4 : Rsum du diatroostic de la demande
--------
Questions Commentaires Menaces Opportunits --------
@ Les caractristiques de la demande
Quelles quantits vendues Voir chiffres d'affaires + Qui achte Les populations +
-----------
Qui consomme Les populations + Quand achte-on et consomme-t-on Toute 1' anne + Quelle priode du jour L'aprs-midi, avec des pointes + A quelle priodicit Chaque jour +
A quelle occasion Au djeuner,aux crmonies + t---~~~~
Quel besoin Se dsaltrer + --------
Q11elle motivation Se maintenir + --------
Quel budget + Quel lasticit prix Moyenne forte + Quelle sensibilit la communication Moyenne forte + Quelle fidlit aux marques, enseignes ,circuits Moyenne forte +
-----------
Quels lieux d'achat Ecoles, restaurants,boutiques etc .. + Quels circuits de distribution Vendeurs ambulants , marchs + Quels segments de marchs Transformation fruits et lgumes +
L'volution de la demande --------
Quel taux de croissance global Fort + !Quelle phase du cycle de vie croissance +
-----------
Quel taux de croissance par segment fort + Quelle volution conomique Forte
~~~~~~ ~~~~-~~~
Quelle volution dmographique Forte + -----------
Quelle volution technologique Faible + ! Quelle volution des attentes et des gots Qualit, naturalit,got,scurit l.)
!_Quels substituts moyen + Quelle position des pouvoirs publics stratgique +
--------
-
1.4 - La concurrence
1.4.1. L'offre
Actuellement plus d'une dizaine de structures privs de groupements de femmes
interviennent dans le secteur de la transformation des fruits et lgumes. Mais la plupart
d'entre elles font de la transformation artisanale et voluent dans l'informel. Ces
structures peuvent tre divises en deux groupes : les transformateurs de produits locaux,
et les importateurs de produits intermdiaires (concentrs de fruit, pulpes raffines de
fruits etc.)
Pour le premier groupe, leurs forces principales rsident dans la naturalit de leur produit
alors que leurs faiblesses se situent dans la qualit, le problme des emballages et de la
conservation, leur incapacit satisfaire la demande. C'est le cas de SAFNA.
Pour le deuxime groupe, la qualit est meilleure mais la naturalit est moins vidente. La
transformation de deuxime ordre se fait de manire industrielle. Malgr leur grande
capacit de production, ces units n'arrivent pas galement satisfaire la clientle.
L'analyse qui prcde fait ressortir une sous capacit du secteur, les capacits globales de
l'offre tant infrieures la demande relle. L'attractivit pour les nouveaux entrants est
forte.
Cependant le cot des investissements, les effets d'exprience, les exigences de qualit
constituent des barrires l'entre.
26
-
.----Tableau n 5: Rsum du diapostic de l'offre
------
Questions Commentaires Menaces Opportunits @
Capacit du secteur Secteur sous capacit Offre insuffisante et inadapte +
j----------- ------
Structure des cots
lmj>ortance des charges fixes /charges variables Oui + Poids relatif des cots de matire, de main d'uvre, de Oui + capital
!------ ------
Existence d'conomie d'chelle Oui + Existence d'effets d'exprience Oui + --- ---- Importance de la valeur ajoute Oui +
Economie du secteur + f-- - Existence de barrires l'entre Oui + --- Existence de barrires la sortie Non + Degr de concentration des entreprises du secteur Faible + Rle des pouvoirs publics dans 1' conomie du secteur Important + -----
Circuit de distribution
Concentration de la distribution Non + Concurrence autre circuit de distribution Oui + Accs aux circuits de distribution Relation facile +
Financement du secteur ------
Besoins de financement Importants ------ Caractre cyclique du besoin de financement Non --- ----- sources de financement habituelles Prives, publiques +
Technologie
Evolution technologiques Oui + ---- ---- Risques de ruptures technologiques Oui + ---- Impact sur la comptitivit Oui + --- -----
Synthse 1 Secteur attractif sous caEacitaire, Offre insuffisante et inadaEte, besoins de financement imEortants
27
-
1.4.2. L'intensit concurrentielle
La concurrence indirecte
Les concurrents indirects sont assez importants. On peut citer les units de transformations et
de conservation du lait, les industries du th et du caf, les boissons gazeuses.
La concurrence intra sectorielle
Dans la partie diagnostic de l'offre, nous avons vu que l'offre est insuffisante et inadapte.
Pour ce qui concerne la concurrence avec les units de transformation artisanale, elle est
marginale, du fait que ces structures sont informelles. Pour les units qui importent les
produits semi-finis, la concurrence est faible du fait que les produits proposs sont moins
naturels ..
Le pouvoir de ngociation fournisseur
Les fournisseurs peuvent tre classs en quatre catgories :
les producteurs qui ont un pouvoir de ngociation important. Ils sont souvent constitus en
groupement.
les cueilleurs de fruits non ligneux (buy, maad etc .. ). Ce sont souvent des villageois qui ne
sont pas organiss. Leur pouvoir de ngociation est faible
les fournisseurs qu'on retrouve dans les marchs (marchs de fruits et lgumes) ou dans
les marchs hebdomadaires caractres inter rgionaux comme Diaob dans la rgion de
Kolda. Ils ont un pouvoir de ngociation important.
les fournisseurs structurs. Il en existe qu'un seul dnomm Woulanafa. C'est une
association qui s'occupe de la gestion et de la conservation des fruits ligneux. La
fourniture peut se faire sur commande et tre livre pied d'uvre avec possibilit de
crdit.
Cette association est base dans les rgions de Kolda et Tambacounda. Son pouvoir de
ngociation est relativement important compte tenu de la qualit du service offert.
28
-
Pouvoir de ngociation du client
Au premier abord ce pouvoir de ngociation semble tre faible. Mais compte tenu des varits
de produits qui existent au Sngal. Ce pouvoir s'avre relativement moyen.
Menaces des nouveaux entrants
Pour ce qui est de la transformation artisanale, il est clair que la menace des nouveaux
entrants est relle. De mme, les nouveaux entrants qui ciblent le segment de transformation
de deuxime ordre avec l'importation de produits semi-finis constituent galement des
menaces. Par contre ceux qui optent pour une unit industrielle ou semi industrielle de
transformation produits locaux ne constituent pas une menace du fait des barrires 1 'entre
que constitue le cot des investissements.
Menace des produits substituts
Les produits de substitut tels que le lait, le th, le caf constituent une menace. En effet, les
rsultats de l'valuation de l'acte d'achat ont montr que les hommes prfrent prendre du th
ou du caf aprs le djeuner. Mais cette menace reste faible.
Les pouvoirs publics
La transformation des fruits et lgumes constitue un domaine stratgique dans la politique des
pouvoirs publics. En effet l'agro-industrie et l'agro-alimentaire constituent, entre autres, un
des leviers du DSRP et de la CA. Ils peuvent tre donc favorables la multiplication d'units
de transformation de produits locaux.
29
-
Taleau n 6 Synthse de l'intensit concurrentielle
Forces de l'intensit concunentielle Pouvoirs 1 Menaces
Acteurs Trs faible Faible Moyenne Forte Trs forte
1 ! Les fournisseurs 1 2 1 4 5
1 Les clients 1 2 1 4 5
Les concurrents 1 1 3 4 5
Les entrants potentiels 1 1 3 4 5
Les substituts 1 1 3 4 5
Synthse de l'intensit Trs faible Faible Moyenne Forte Trs forte concurrentielle du secteur
(Total} (5-8) {9-i2) ( 13-17) (18-21} (22-25) ........
1.4.3 Les (acteurs cls de succs
Suite l'analyse de l'offre et de la demande, on peut dgager les principaux facteurs cls de
succs suivants :
Naturalit du produit : le produit doit tre naturel avec un risque zro ;
Qualit des matires premires ;
Matrise du caractre saisonnier de l'approvisionnement: mettre l'accent sur la
diversification conservation pour faire fonctionner l'unit en en toute saison;
Qualit: le produit, l'emballage et le systme d'tiquetage doivent tre de bonne qualit;
Mise en place d'une stratgie de communication efficiente: la politique de
communication doit tre agressive ;
30
-
Comptence des agents assurant les fonctions production et commerciale : les produits
fabriqus doivent tre de bonne qualit et bien vendus, ce qui exige du personnel une
comptence avre en production et en technique de vente.
1.4.4 La chane de valeur
Il s'agit d'analyser et d'identifier en relation avec les facteurs cls de succs, les fonctions
principales qui dgagent l'essentiel de la marge :
Dans notre cas, les activits principales qui dgagent cette valeur sont reprsentes sur la
chane type de valeur (figure n4, page 15). Il s'agit des fonctions production,
commerciale, dmarche qualit, approvisionnement, communication et systme
d'information.
1.5 - Stratgies
La stratgie est le positionnement de 1' entreprise par rapport son environnement externe et
interne. Son but est de doter l'entreprise d'avantages concurrentiels durables. Cette stratgie
repose sur deux niveaux :
Le cadre stratgique et la politique globale de l'entreprise ;
Le positionnement par rapport aux concurrents en fonction des facteurs cls de succs
1.5.1. Objectifs stratgiques
Ces objectifs sont :
A voir ds la premire anne, 1 0% du march potentiel ;
Amliorer cette part de march grce la qualit des hommes, des produits et de la
politique de marketing et la porter plus de 50% partir de la se anne ;
Dvelopper une image de marque forte et une notorit satisfaisante dans la sous rgion.
1.5.2 Politique stratgique
Dcision stratgique
Pour dterminer cette politique stratgique nous allons nous inspirer de la prise de
dcision telle que formule par Simon et reprsente sur la figure n12 ci-dessous.
31
-
Figure n 13 1 Recherche des hoix possibles 1
1 Evaluation des choix possibles 1
1 Slection des choix dfinitifs 1
Recherche des choix possibles
Choix nl :Crer une unit de transformation artisanale de produits locaux.
Choix n2 : crer une unit semi industrielle de transformation de produits locaux.
Choix n3 : crer une unit de transformation industrielle de produits locaux.;
Choix n4: crer une unit de transformation industrielle de produits imports semi-finis.
Evaluation des choix
Elle est faite sur la base des critres suivants :
Tableau n7 : Evaluation des stratgies
~ Pondration Choix Choix Choix Choix nl n2 no3 n4 e A. Comptabilit
Mission 1 8 8 8 7 Valeurs 1 6 9 8 7 Environnement 1 8 6 7 5
B. SYNERGIE Commerciale 1 6 8 7 8 Image 1 5 7 7 7 Technique 1 6 8 8 8 Technologique 1 6 8 9 8
C. Faisabilit Faisabilit 2 9 8 7 7
D. Facteurs cls Naturalit 1 8 8 8 6 Qualit 1 6 9 9 9 Notorit et Image 1 5 7 7 7 Communication 1 6 8 8 8 Comptence du personnel 1 6 8 8 8 Niveau des prix de vente 1 8 8 7 8 approvisionnement 1 8 8 8 9
Total 110 126 123 119
32
-
De l'analyse, le choix le plus stratgique reste l'alternative n2 : Crer une unit semi
industrielle de transformation de fruits locaux.
1.5.3 Positionnement de l'entreprise
Facteurs cls de succs 1 2 3 4 5
Naturalit ; 7 A~ ------Qualit ~ Prix
~ A
A : positionnement Moyen concurrent
B : positionnement de notre facture unit de production
33
-
CHAPITRE 3- STRATEGIE MARKETING
1 - DIFFERENCIATION
Notre unit se diffrenciera des autres par son image de marque, la qualit des produits et des
emballages, sa politique de communication, la qualit de ses vendeurs, sa politique de
distribution.
Au niveau de la communication, en plus de mthodes traditionnelles utilises par les
concurrents (affiches, spots), on fera recours la sponsorisation de grands vnements
(crmonie de distribution de prix, journes et semaines culturelles dans les coles, match de
football, crmonies religieuses etc .. ) et au mdia.
Pour la distribution, il sera implant au niveau des coles des points de vente des produits de
la future unit de transformation. Les vendeurs seront motivs avec des primes de rendement.
2- SEGMENTATION
La stratgie de segmentation consiste fractionner un march global en segment homogne
par rapport un critre de slection donn. Les critres les plus discriminants que nous avons
utiliss est l'activit. Ainsi, le march cible est divis en trois segments :
Les lves du prscolaire et du primaire (priv et public)
Les lves du secondaire (priv et public)
s tudiants (priv et public)
Les travailleurs.
A partir des avantages cits ci avant et dtermins partir des questionnaires on peut aboutir
une segmentation.
34
-
3 -POSITIONNEMENT
Il nous permet de dterminer la position que notre unit souhaite occuper dans le march et
ceci en considrant deux critres qui sont la qualit et la naturalit. Ces deux critres ont pu
tre dgags au cours des enqutes.
Figure n 15
Units de transformation artisanale de produits locaux
(+)
MARIA DISTRIBU ION
SAFNA
Mauvaise qualit
(-)
naturalit
Notre unit de Transformation)
KIRENE
Bonne qualit
Units de transformation de produits imports
naturalit
35
-
i
!
CHAPITRE 4 -PLAN D'ACTION MARKETING
1 -SEGMENTATION
La segmentation adopte est celle dcline au chapitre "Stratgie marketing"
2 - DIFFERENCIATION
Les produits fabriqus par notre unit se diffrencieront des autres par leur marque, leur
qualit leur got et le rapport qualit/cot.
3- PRODUIT
Malgr la saisonnalit des fruits et lgumes, nous allons mettre en place une unit
multifonctionnelle capable de traiter plusieurs types de fruit de manire avoir des produits
en toute saison. Les produits cibls sont : les jus, les sirops, Les concentrs, les fruits schs.
Les fruits suivants seront concerns : Bissap, mangue, gingembre, agrumes (orange, citrons,
mandarine), bananes, goyave, madd, ditax, tomate, anacardier, nt, tamarin etc ....
Compte tenu de la structure de prix utilise par les concurrents comme indiqu dans le tableau
n8 ci-dessous, nous allons utiliser une stratgie de pntration. Les prix adopts et indiqus
dans le tableau n9 sont des prix moyens comparables aux prix des concurrents.
Tableau n 8: : Prix de la concurrence
Boisson Bissap Mangue Tamarin Buy
Sachet 25 cl 100 100 100 100
Sachet de 50 cl 700 700 700 700
Sachet Il
1
1300
1
1300 1
1300 1300
36
-
Tableau n 9 : Prix adopts -
Boisson Bissap Mangue Tamarin Bu y
Sachet 25 cl 90 90 90 90
Sachet de 50 cl 650 650 650 650
Sachet 11 1100 1100 1100 1100
5 - COMMUNICATION
La politique de communication met en uvre divers moyens tels que la publicit, les visites
des commerciaux, les sponsorings. La communication constitue un facteur cl de succs. Par
consquent, il est important d'tablir des priorits dans le choix des cibles, des messages et
des moyens mais galement d'assurer la cohrence avec la stratgie de l'entreprise.
Il sera instaur un systme d'coute du client ou veille commerciale. Tous les employs
seront considrs comme des vecteurs. Le systme de veille commercial se fera galement
travers la participation des salons ou foires internationaux mais galement certaines
crmonies religieuses.
Les cibles seront les coles, les cyber caf, les supermarchs, les superettes, les boutiques.
Les techniques de marketing direct et celle du marketing relationnel constitueront les
principaux leviers de notre politique de communication.
Les changes seront non seulement B to B mais galement B toC.
Nous allons adopter une politique de conqute des clients, de fidlisation des cibles atteints.
37
-
Avec le dveloppement, l'unit aura un site Internet qui rendra visible tous les produits de la socit.
Il sera tabli un dialogue avec les clients potentiels dans le cadre de la politique de veille commerciale.
Le budget de communication est fix en fonction du chiffre d'affaire prvisionnel. Nous l'avons fix 5%.
38
-
CHAPITRE 5- ETUDE JURIDIQUE ET ORGANISATIONNELLE
La forme juridique est un lment dterminant dans la vie dans l'entreprise. En effet, elle
conditionne les apports internes entre les associs ou les actionnaires et les apports externes
de l'entreprise c'est--dire vis--vis de l'tat et des tiers. De ce fait, dans cette partie nous
allons tablir les critres pertinents qui devront nous aider choisir une forme juridique
adapte l'organisation et la mission de notre entreprise.
1- PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
Tableau n 10: Fiche Technique
Nom La Casamanaise de fruits et lgumes (C.F.L2 Capital 883 Millions Caractristique Entreprise Industrielle i
Activit principale Transformation de fruits et lgumes et commercialisation Effectif 69 Associs Lamine CISSE/ Autres associs
' Numro de compte Adresse Ziguinchor Tlphone Fax Email cfl@orange.sn
Figure 16 : Organigramme
Grant
.. Assistant DG 1
Secrtaire 1
1
SERVICE Service Administratif SERVICE SERVIC Production SERVICE et des Ressources Appro. commercial E Humaines
communi.
1
2 Techniciens ouvrier Comptabilit 1 Mcanicien Tecbnico Finance
ouvriers s Commerciaux
manu Chauffeurs manuvres ,, .. I)Q
-
Tableau n10 : EVALUATION DES BESOINS EN PERSONNEL
Fonction Nombre Nbre par Total Observations par poste poste
1
! Grant 1 1 1
Chef Approvisionnement 1 2 2
1 Chef d'atelier process 1 3 3
Spcialiste en communication 1 1 1 et SI
, Le Commercial 1 1 1 1
LeGRH 1 1 1
Spcialiste qualit 1 1 1
Total cadre 9
Spcialistes 6 3 18
Ouvriers 10 50% saisonnier
Manuvres 15 Tous saisonniers
Chauffeurs 1 4 4
Vigile 1 3 3
69
2 - DESCRIPTION DES POSTES CLES
Grant, manager de formation, il doit avoir une exprience d'au moins dix (10) ans
d'exprience. Il doit tre dot d'une bonne culture gnrale.
Chef de service production : ingnieur agronome de formation ayant au moins sept (7)
annes exprience dans le domaine de 1' agriculture en gnral et dans le domaine de la
culture fruitire et lgumire.
40
-
Chef de service production : ingnieur agronome de formation ayant au moins sept (7)
annes exprience dans le domaine de l'agriculture en gnral et dans le domaine de la
transformation des fruits et lgumes en particulier.
Techniciens suprieurs de niveau BTS et ayant une exprience avre dans le domaine
de la transformation des fruits et lgumes tropicaux.
Technicien suprieur, qualit de niveau BTS ayant une exprience d'au moins cinq
(05) ans dans le domaine et en particulier dans la qualit.
Chef de service Commercial, de formation technico-commerciale et ayant au moins
sept (07) ans d'exprience professionnelle dans la promotion ou la vente de produits
alimentaires et ayant une exprience pertinente en marketing.
Des technico-commerciaux seront des techniciens ayant une exprience en agro-
alimentaire et des dispositions particulires en communication et marketing.
Chef de service administratif comptable et des Ressources humaines, ayant une
formation en gestion et ayant au moins sept (07) ans d'exprience en administration et
gestion des ressources humaines.
Spcialiste en communication : formation en management ou en gestion et ayant au
moins cinq (05) ans d'exprience en communication et en SI.
Un comptable, de niveau BTS en comptabilit et ayant au moins cinq (5) annes
d'exprience en comptabilit.
Le personnel support sera compos des secrtaires, des chauffeurs, d'un planton, des
ouvriers, des manuvres.
3 - CHOIX DE LA FORME JURIDIQUE
Ce choix est bas sur les critres indiqus dans le tableau n 12 ci-dessous.
41
-
Tableau n12 :Critres de choix de la forme juridique
Critres 1
SARL SA Socit Individuelle /ou
GIE Note Coef. NP Note Coef. INP Not Coef. NP
e L Cot de constitution 7 4 28 8 4 32 6 4 24 Fonctionnement administratif 8 5 40 7 5 35 5 5 25
Fiscalit 8 3 24 8 3 24 5 3 15 Sources de financement 8 5 40 5 5 25 4 5 20
1 Rmunration 6 2 12 4 2 8 3 2 6 Mobilit du capital 5 1 5 3 1 3 3 1 3 Responsabilit 4 3 12 4 3 12 7 3 21 Commercialit 4 2 8 4 2 8 4 2 8 Prise de dcision 5 6 30 7 6 42 5 6 30 Total 199 189 152
D'aprs le tableau Notre socit aura comme statut juridique la socit responsabilit limite
(SARL).
42
-
CHAPITRE 6 - ETUDE TECHNIQUE
Elle va dvelopper les choix techniques, les donnes de base, les dfinitions techniques des
boissons base de fruits, le procd de fabrication et de conditionnement, l'estimation des
investissements raliser pour l'achat des quipements, la production annuelle et, la
dtermination des quantits annuelles en ingrdients mettre en uvre et les besoins annuels
en emballages.
1 -DONNEES DE BASE
Elles concernent essentiellement les fruits tropicaux transformer, les boissons base de
fruits locaux fabriquer, le type de conditionnement et, la capacit de production de l'atelier
de fabrication des boissons.
1.1 Types de fruits locaux traiter
L'atelier de fabrication et de conditionnement transformera essentiellement les fruits
locaux ci-aprs :
Bissap
Mangue
Buy
Gingembre
Hibiscus sabdariffa L
Mangifera indica L
Adansonia Digitata L
Zingiber O:fficiale Roscoe
Tous fruits locaux tant saisonniers donc pas disponible toute l'anne, l'unit va
dvelopper une stratgie devant permettre l'atelier de fabrication de fonctionner sans
priode de rupture. Les priodes de productions vgtales sont les suivantes :
Bissap, grce la matrise des conditions de conservation des calices schs, est
disponible 12 mois/12;
Buy, grce la matrise des conditions de conservation des fruits du baobab schs, est
disponible 12 mois/ 12 ;
Gingembre, grce au march hebdomadaire de Diaob, est disponible 12 mois/12;
43
-
Mangue, grce aux progrs scientifiques, est disponible au Sngal de mai octobre.
L'unit de fabrication peut solliciter des prestations de service de l'Institut de Technologie
Alimentaire de Dakar pour s'approvisionner en concentrs de bissap.
L'unit peut importer les pulpes raffines de mangues si cela s'avre ncessaire.
L'atelier de fabrication des boissons va produire tout moment les boissons au Bissap et
au gingembre et les nectars de mangue et de huy.
Donc de mai octobre, la priorit sera accorde la transformation de la mangue soit en
nectars de fruits ou en boissons la pulpe de fruits.
Par ailleurs, pour assurer des approvisionnements constants et garantir la disponibilit en
quantit et en qualit, l'unit va tablir des cahiers de charges bien dfinis et les mettre
la disposition des fournisseurs.
1.2 Types de boissons bases de fruits fabriquer
L'activit principale de l'unit semi industrielle est la fabrication, le conditionnement et la
commercialisation de produits finis suivants :Nectars de fruits locaux ,Boissons aux fruits
locaux.
1.3 Types d'emballages de conditionnement
Boissons base de fruits tropicaux ambiantes dans des :
: botes cartonnes munies de paille de 25 cl ;
: Botes cartonnes munies de paille de 50 cl ;
: Botes cartonnes munies de bouchon de 100 cL
1.4 Capacits de production de l'unit
Capacit horaire : 8000 litres ;
Capacit journalire (5 heures de fonctionnement des machines) : 40 000 litres ;
Capacit hebdomadaire ( 6 jours de travaiV semaine) : 40000x 6= 240 000 litres ;
Capacit mensuel (4 semaines/ mois): 240 000x4= 960 OOOlitres;
Capacit annuelle (12 mois/ an) : 960 000 x 12= 11 520 OOOlitres.
44
-
2 - DEFINITIONS TECHNIQUES DES BOISSONS A BASE DE FRUITS
Il s'agit d'ajouter aux liquides clairs ou aux pulpes raffines de fruits tropicaux de l'eau
potable traite, du sucre cristallis et, ventuellement d'acide citrique. Selon les proportions
d'eau potable additionne, on peut distinguer: les nectars de fruits, les boissons aux fruits ou
la pulpe de fruits.
Ces boissons base de fruits sont abusivement appeles par les consommateurs des jus de
fruits.
2.1. Les nectars de fruits
Ces produits sont le rsultat de l'addition d'eau potable traite, de sucre cristallis et,
ventuellement d'acide citrique une pulpe raffine ou un jus de fruits Gus concentr ou
non) non consommable en l'tat comme boisson en vertu de son caractre trop pulpeux ou
trop acide. Les fruits interviennent dans des proportions comprises entre 25 et 50%.
2.2. Les boissons aux fruits
Ce sont des produits rsultant de l'addition d'eau potable traite, de sucre cristallis et
ventuellement d'acide citrique une pulpe raffine ou un jus de fruits non consommable en
l'tat comme boisson en vertu de son caractre trop acide ou trop pulpeux. Les fruits
interviennent dans une proportion gale ou suprieure correspondant 12% de jus ou de pulpe
aummtmum.
3 - DESCRIPTION DU PROCEDE DE FABRICATION ET CONDITIONNEMENT
3.1. Prparation des mangues
Les varits de fruits adaptes sont soumises diverses oprations unitaires de prparation
telles que : rception sur une bascule de pese ; lavage dans une laveuse ; triage manuel ;
dnoyautage et raffinage des mangues dans une passoire raffinage.
45
-
3.2. Prparation du bissap
Elle comprend: rception sur une bascule de pese; trempage en vue d'extraire par diffusion
des substances solubles des calices schs de bissap dans des cuves mobiles en pvc de 500
litres montes sur roues et munies de vanne de vidange.
Les extraits liquides obtenus sont tamiss l'aide de tamis fin, dcants dans des cuves en
pvc de 500 litres et filtr l'aide de filtre plaques.
3.3. Prparation du Gingembre
Elle comprend: rception sur une bascule de pese; lavages successifs jusqu' ce que les
eaux de lavage soient claires dans un plucheur de tubercule, broyage des rhizomes dans un
broyeur de gingembre; trempage en vue d'extraire par diffusion des substances solubles des
rhizomes broys dans des cuves mobiles en pvc de 500 litres montes sur roues et munies de
vanne de vidange.
Les extraits liquides obtenus sont tamiss l'aide de tamis fin, dcants dans des cuves en
pvc de 500litres et filtr l'aide de filtre plaques.
3.4. Prparation du buy
Elle comprend: rception sur une bascule de pese; trempage en vue d'extraire la pulpe
grossire des fruits du baobab dans des cuves mobiles en pvc de 500 litres montes sur roues
et munies de vanne de vidange.
La pulpe grossire obtenue est tamise l'aide de tamis fin dans des cuves en pvc de 500
litres.
3.5. Formulation de la recette des boissons base de fruits
C'est le calcul des quantits des diffrents composants mettre en uvre pour fabriquer les
produits finis : extraits liquides clairs de Bissap et de gingembre; pulpes raffines de mangues
et de buy; eau potable traite dans un strilisateur d'eau; sucre cristallis et; acide citrique.
C'est au niveau de deux (02) cuves munies d'agitateur en acier inoxydable de 4000 litres que
les produits finis prennent leur forme dfinitive du point de vue teneur en matires sches
46
-
solubles lue au rfractomtre main gamme 0 32% et PH lu au ph-mtre main gamme 0
5. La correction de l'acidit se fait avec de l'acide citrique dont les quantits additionner
sont peses sur une balance de prcision.
3.6. Flash pasteurisation
Elle consiste transfrer la boisson grce une pompe d'extraction et la porter rapidement
une temprature voisine de 95c pendant un temps relativement court pour dtruire les
germes nuisibles tout en prservant les caractres organoleptiques. Le pasteurisateur tubulaire
permet d'appliquer le flash pasteurisation.
3.7. Remplissage chaud et auto pasteurisation
Le conditionnement dans des botes cartonnes doit intervenir rapidement aprs la
pasteurisation. Les sachets aussitt souds sont retourns ou agits pendant 5 minutes. De
cette faon, la boisson chaude (80 90C) dtruit les microbes nuisibles susceptibles d'tre
prsents dans l'emballage et permet d'assurer une auto pasteurisation des sachets. Le
Pasteurisateur multitubulaire et la conditionneuse botes fonctionnent en prsence de l'air
comprim produit par un compresseur air. Le dosage, le remplissage et, le fermeture des
sachets sont effectus avec une conditionneuse doseuse de sachets.
3.8. Refroidissement
Il doit intervenir immdiatement aprs le remplissage chaud et auto pasteurisation et de
manire suffisante jusqu' une temprature infrieure ou gale 40C pour achever le
traitement thermique et franchir la zone critique de tempratures.
Le refroidissement doit se raliser dans un bassin en dur de 5 000 10 OOOlitres confectionn
sur place.
47
-
3.9. Schmas de fabrication de boissons base de fruits locaux
Figure 16
!La vag~
!Triage 1
![)noyautag~
ormulation de la rec
!Boissons base de fruit~
!Pasteurisation flasij
Wtetroidissemenij
!Bissap gingembre et bu~
~
IMacratioij
ffamisag~
![)cantatiol
filtratioij
4 - INVESTISSEMENTS A REALISER POUR L'ACHAT DES EQUIPEMENTS DE
TRANSFORMATION
4.1. Lipe de prparation des fruits locaux
Bascule de pese, capacit 150kg 1 xl 500 000
Lecture directe munie d'un tablier inox
Cuves de lavage et de trempage munies
De vannes en pvc de 500 litres
Passoire raffineuse :
Filtre plaques :
3 x 500 000
lx 15 000 000 =
1 x9 000 000 =
1 x 12 000 000
1 500 000 F.CFA
1 500 000 F.CFA
15 000 000 F.CFA
9 000 000 F.CFA
12 000 000 Presse hydraulique paquet munie
De broyeur de capacit 500 kg/ heure
Eplucheur de tubercules lx 8 000 000 = 8 000 0000
48
-
Lot de petit matriel divers : 1 x 4 000 000 = 4 000 000 F.CFA
Sous total en F .CF A de 51000 000
4.2. Ligne de fabrication de boissons base de fruits
Cuves de mlange munies
D'agitateur inox de 4000 litres
Pompe de transfert :
Pasteurisateur tubulaire :
Sous total en F.CFA de
4.3. Ligne de conditionnement
Conditionneuse de botes cartonnes
Cadence : 5000 6000/h
Cuve de refroidissement en dur
De 800 10000 litres.
Sous total en F.CFA de
4.4. Equipements divers
Lot de tuyauterie de liaison
Strilisateur d'eau 3m3/h
Compresseur air 35 m3/h
Sous total en F.CFA de
4.5. Instruments de contrle
Rfractomtre gamme 0 32%
Ph-mtre gamme 0 5
Balance de prcision
2 x 1 500 000 3 000 000 F.CFA
1 x 2 000 000 2 000 000 F.CFA
1 x 30 000 000 30 000 000 F .CF A
35 000 000
1 x 200 000 000 200 000 000
1 x 2 000 000
1 x 5 000 000 =
1 x 1 500 000
1 x 1 500 000
1 x 150 000
1 x 100 000
2 000 000
202 000000
5 000 000 F.CFA
1 500 000 F.CFA
1 500 000 F.CFA
8 000 000
1 x 200 000 =
150 000 F.CFA
100 000 F.CFA
200 000 F.CFA
49
-
Sous total en F.CF A de 450 000
Soit un total gnral en F.CFA de 296 450 000 .
L'atelier de fabrication des boissons base de fruits cotera au total 296 450 000 F.CFA sans
les frais de transport.
5 -PRODUCTION ANNUELLE
Le premier objectif de l'unit est de satisfaire le march nationaL Les possibilits de
diversification des produits de la socit et d'exportations seront tudies ultrieurement.
En anne de croisire, l'atelier mettra sur le march 11 520 000 litres de boissons base de
fruits tropicaux. La rpartition par nature de boisson et en fonction de la prfrence des
consommateurs et de la disponibilit de la matire premire, se fera comme suit :
Bu y
Bis sap
Gingembre
Mangue
5 760 000 litres, soit 50% de la production annuelle ;
3 456 000 litres, soit 30% de la production annuelle ;
1 728 000 litres, soit 15% de la production annuelle ;
576 00 litres, soit 5% de la production annuelle.
Tableau n13: Ingrdients mettre en uvre pour un litre de boisson base de fruits
Boissons base d'ingrdients bissap bu y gingembre Mangue
Matire premire (grs) 20 100 100 300
Sucre (grs) 135 130 135 120
Acide citrique (grs) --- --- 5 3
50
-
6- DETERMINATION DES QUANTITES ANNUELLES D'INGREDIENTS
6.1. Matires premires (en kilogrammes)
Bissap
Mangue
Buy
Gingembre
0,020 x 3 456 000 = 69 120
0,300 x 576 000 172800
0,100 x 5 760 000 576 000
0,100 x 1 728 000 = 172 800.
6.2. Sucres cristalliss (en kilogrammes)
Bissap
Mangue
Bu y
Gingembre
0,135 x3 456 000 466560
0,120 x 576 000 = 69 120
0,130 x 5 760 000 748 800
0,135 x 1 728 000 = 233 280
6.3. Acide citrique (en kilogrammes)
Mangue 0,003 x 576 000 = 1728 ;
Gingembre 0,005 x 1 728 000 = 8640.
7- DETERMINATION DES BESOINS ANNUELS EN EMBALLAGES
Pour multiplier les occasions de consommations : domiciles, loisirs, sports, restaurants, htels
etc. afin de faciliter l'coulement, les boissons seront conditionnes comme suit :
70% de la production annuelle, soit 8 064 000 litres en botes cartonnes de 25 cl ;
20% de la production annuelle, soit 2 304 000 litres en botes cartonnes de 50 cl ;
1 O%de la production annuelle, soit 1 152 000 litres en botes cartonnes de 100 cl.
D'o les besoins annuels en emballages sont ci-aprs:
Botes cartonnes de 25cl : 8 064 000:/0,25= 32 256 000
Botes cartonnes de 50 cl : 2 304 000/ 0,50 = 4 608 000 ;
Botes cartonnes de 1 OOcl : 1 152 000/1 1 152 000.
8- IMPLANTATION DE L'UNITE
Le choix du site du projet obit plusieurs critres :
51
-
La disponibilit des matires premires
La proximit de la clientle
La valorisation d'une production agricole en cherchant une clientle d'industriels
alimentaires situs dans des zones de grande consommation
L'utilisation des matires premires locales et diverses pour satisfaire une clientle de
consommateurs
Les critres qui ont guid notre choix c'est--dire l'implantation de l'unit de transformation
en Casamance sont :
La proximit des matires premires ;
La valorisation de la production fruitire ;
La satisfaction d'une clientle de consommateurs ;
L'appui des pouvoirs publics dans le cadre de la reconstruction de la Casamance.
L'unit sera donc install dans sur la Route Nationale n6 entre Ziguinchor et Goudomp au
Centre de la production fruitire (voir carte en annexe).
52
-
CHAPITRE 7 - ETUDE FINANCIERE
1 -PRODUCTION ANNUELLE
La production en anne de croisire est de 11 520 000 litres. L'investissement tant ralis
l'anne 0, cette production de croisire est atteinte l'anne 5.
L'usine fonctionne :15% de sa capacit en 1re anne ,31% en 2me anne, 46% en 3me anne
61% en 4 me anne et 100% partir de la sme anne
2- DONNEES SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRES
Les chiffres d'affaires ainsi que la part de march pendant les cinq premires annes sont
donns ci-aprs.
TABLEAU 14: Chiffres d'affaires
Anne 1 2 3
Chiffres
d'affaires( millions 1 099.1 i 2 271.4 3 370.4
deFCFA)
Part de march 10% 20% 30%
Dans ce chapitre les montants sont donns en millions de F.CFA.
3 - MA TIERES ET MAIN D'UVRE
4 5
4 469.5 7327.0
40% 65%
Les matires premires et les emballages sont estimes 1395 Millions de FCF A.
Le cot de la main d'uvre est compos des salaires du personnel.
Les salaires du personnel sont des charges fixes qui s'lvent 235 Millions jusqu' la se
anne et 258.5Millions partir de la 6me anne soit une augmentation de 10% en prvision.
53
-
4 ~ INVESTISSEMENT
Tableau n15 : Investissement
Rubriques Montant Millions FCFA Dure de vie
Non valeur 20 i 4
i
Terrain 10
Travaux et Btiments 647 20
Machines et outillage 300 8
1 Installations diverses (chambre froide) 50 6
Vhicules 62 5 i
Mobiliers de bureaux et divers 35 8 1
Les machines et outillages sont ceux dfinis dans la partie technique.
Les vhicules concernent deux fourgonnettes, un tout terrain et une petite voiture.
5 ~ FONDS DE ROULEMENT ET IMPOTS
Le fonds de roulement est calcul sur la base des lments suivants :
Tableau n15 : Elments de calcul du fonds de roulement
Poste concern Unit de compte Compte correspondant
Stock de matire premire Mois de consommation annuelle 4 (fruits et lgumes)
Stock de consommable Mois de consommation annuelle 2
1
Salaires Mois 3 i 1
Frais publicit et marketing Mois 2 1
L'impt sur le bnfice est de 25% selon la nouvelle loi.
7 - FINANCEMENT
Un bailleur de fonds est prt financer le projet sur la base d'un prt long terme (7 ans)
avec un an de diffrs au taux de 12% qui sera mis la disposition du projet l'anne O.
Les fonds propres reprsentent 35%.
54
-
Les dividendes sont pays ds que la ralisation de bnfice le permet selon un taux
d'quivalence de 10%.Un promoteur de la rgion de Casamance qui a dj financ des
quipements publics tels que barrages, routes, a manifest son intrt pour le projet. Il sera un
associ de taille.
8 ~DONNEES PREVISIONNELLES D'EXPLOITATION
Elles se prsentent comme suit :
T bi a eaun : .. Il d' 1 . onnees pr VISionne es ex pl mtat10n
Rubriques Montant Matires premires et emballages 1 395 Consommables 50 Energie 120 Entretien 77 Salaires 235 Transport 60 Publicit et marketing 238 Frais gnraux 60
Toutes les dpenses d'exploitation varient en fonction de l'activit sauf l'entretien et le
salaire.
Les dotations aux amortissements
La dotation aux amortissements constitue la constatation comptable de l'usure d'un
investissement.
Le tableau d'amortissement des investissements dtermine le dtail des sommes affecter la
dprciation des immobilisations, sous forme d'amortissement.
Coefficient d'inflation
Le coefficient d'inflation est obtenue auprs des services de la statistique et est pris gal :
9 ~ RESULTATS DE L'ANALYSE FINANCIERE
Le schma de financement
Le tableau ci~dessous prsente le schma de financement
55
-
Tableau n1 8: Schma de financement
Dsignation Donnes
Cot du projet 2522.1
Capitaux propres (35%) 882.7
Emprunt (70%) 1639.4
Taux 12%
Dure 7 ans avec 1 an de diffr
Annuit 234.2
Le remboursement des emprunts
Pour la premire anne, l'annuit n'est constitue que des intrt cause du diffr d'un an.
A partir de la deuxime anne jusqu'au terme du prt, l'annuit devient constante.
Le compte de rsultat prvisionnel.
L'entreprise produit un rsultat positif ds la troisime anne ( compter de l'anne 0 ). Le
dlai de rcupration est de deux ans. Ce qui signifie qu'on a un projet faible risque.
Les dividendes sont pays partir de la troisime anne. La valeur ajoute est importante.
Le tableau des ressources et emplois:.
Les trsoreries de fin d'exercice sont toutes positives. Ce qui explique la cohrence du
schma de financement adopt. Le besoin en fonds de roulement est couvert par le solde de
trsorerie cumul.
Le cot du capital
Il est obtenu par la formule suivante :
V cp
Vd
I
CPMC = Kcp x Vcp/(Vd +V cp)+ Ix Vd x (l-IS) 1 (Vd +V cp)
= Valeur des capitaux propres
Valeur de la dette
Taux d'Intrt
56
-
K=CPMC 14%
La rentabilit financire du projet
VAN =
TRI =
14072
100%
Les rsultats confirment la rentabilit des actionnaires conformment leur exigence. Le taux
de rentabilit est positif et suprieur la rentabilit exige.
La rentabilit des fonds propres
VAN = 14 456
TRI =127.7%
La V AN est positive et le TRI est suprieur la rentabilit exige. L'entreprise est viable.
La rentabilit des capitaux investis
VAN =13746
TRI =86.6%
Le TRI est suprieur au CMPC qui est gal 14%. La rentabilit du projet du point de vue
des capitaux investis est confirme par une VAN positive de 13 746.
Les tests de sensibilit
Les tests de sensibilit effectus sur les rentabilits exiges avec des variation de +/-20%
confirment que le projet est rentable. De mme, une variation de +/- 30% sur le chiffre
d'affaires de l'anne de croisire montre le projet est rentable. En effet la VAN reste toujours
positive.
57
-
CONCLUSION
La cration d'une unit de transformation de fruits et lgumes, objet de notre tude participe
du dveloppement du secteur agricole et agro-industriel, leviers essentiels du dossier de
stratgie de lutte contre la pauvret et de la stratgie de croissance acclre.
La prise en compte de manire qualitative et quantitative des attentes et exigences des
consommateurs, destinataires potentiels de l'offre, a contribu a cern l'offre en termes
techniques, commerciaux et stratgiques.
La cration d'une unit de transformation industrielle de fruits et lgumes qui pour ambition
d'tre leader national dans le moyen et long terme dtermine le cadre stratgique dans lequel
s'inscrit notre tude.
La mission de la socit est conforme aux objectifs du dossier de stratgie de rduction de la
pauvret, de la stratgie de croissance acclre et du programme d'appui la reconstruction
de la Casamance.
L'offre est cratrice de valeur. Le schma de financement est adapt et les flux gnrs
assurent le remboursement de la dette. Le projet est rentable et pour les actionnaires et pour
les investisseurs. L'extension de la population cible aux autres rgions du Sngal outre
Dakar, la Casamance naturelle et la sous rgion n'a pas t possible dans le cadre de cette
tude. L'tude a rvl que la transformation des fruits et lgumes est majoritairement
caractrise par son aspect artisanal, balbutiant sur le plan organisationnel.
Les rponses apportes par notre tude trouvent leur cohrence et leur intrt solutionner les
besoins conjoints des consommateurs et des pouvoirs publics. Le mrite du projet trouve ses
explications dans son influence positive forte sur la pauvret et la sant.
En effet de nombreuses tudes pidmiologiques ont mis en vidence le rle des fruits et
lgumes dans la prvention nutritionnelle des pathologies majeures :cancer, maladies cardia-
vasculaires.
58
-
BIBLIOGRAPHIE
Guy ALBAGNAC, Patick V AROQUAUX, Jean Claude MONTIGAUD, Technologies de
transformation des fruits, ditions TEC et DOC, 2002.
Etienne ESPIARD, Introduction la transformation des fruits et lgumes, ditions TEC et
DOC
GRET, le point sur la transformation des fruits tropicaux
J.-P.HELFER-M. KALIKA- J.ORSONI, Management, stratgie et organisation,
6e dition, Vuibert, Paris, 2006.
J.-P.HELFER- J.ORSONI, Marketing, 12e dition, Vuibert, Paris, 2003.
Ahmadou TRAORE ,Conception de projets CODEX, Professeur CESAG Janvier 2009
Pierre VERNIMMEN, Finance d'entreprise, Se dition, DALLOZ Paris 2002.
Eric VERNETTE, l'Essentiel du marketing, dition d'organisation
59
-
ANNEXES
Annexe 1 : Donnes dmographiques
Annexe 2 : Donnes sur les concurrents
Annexe 3 : Questionnaires types
Annexe 4 : Statistiques de production fruitire et lgumire
Annexe 5 : Statistiques sur les importations et les exportations de fruits et lgumes
Annexe 6 : Analyse financire
Annexe 7 : Cartographie de quelques zones de production fruitire
Annexe 8 : Quelques donnes sur les concurents
60
-
ANNEXE 1 - DONNEES DEMOGRAPIDQUES
Source DPS- Recensement gnral de la population et de l'Habitat (RGPA) 2002
Tableau N 18 : Evolution de la population de 1976 2005 et taux d ~accroissement intercensitai re
Habitants Annes
1970 1976 1988 2002 2004 l OOS
Population 4 400 000 5 100 000 6 900 000 9 956 202 10 127 809 LO 564 303 10 817 844
Taux accroissement en 2,6 2,7 2,7 2,4 2,4 2,4 2,4 pourcentage %
Tableau N 19: Rpartition de la population rsidente selon le milieu de rsidence et la rgion de rsidence actuelle
Milieu de rsidence Total Rpartition
Rgion Urbain Rural de la
Effectif Pourcentage population Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage
urbaine
Dakar 2106277 97,2 61.516 2,8 2167793 100 52,6
Diourbel 169103 16,0 884753 84,0 1053856 lOO 4,2
Fatick 77 122 12,6 53273J 87,4 609853 100 1,9
Kaolack 249790 23,3 820090 76,7 1069880 lOO 6,2
KoldD 108553 13 3 709161 86,7 817714 100 2,7
LOU29 124476 18,4 553274 81 ,6 677750 100 3,1
Ma tarn 58322 13,8 365784 86,2 424106 100 lj
Saint-Louis 255993 36,8 439505 63,2 695498 100 6,4
Tambacounda 103479 16,9 508809 83,1 612288 JOO 26
This 562381 42,7 754686 57,3 1317067 100 14
Ziguinchor 192094 46 9 217439 53,1 409533 100 4,8
'Eosemble 4007590 40,7 2847748 59,3 9855338 100 100
61
-
-
Tableau N 20: Rpartition des mnages selon la rgion Je milieu de rsidence et la rgion.
Milieu de rsidence Urbaio Rural Ensemble
REGIONS Effectif % Effectif % Effectif %
Dakar 287 Ill 97,7 6 692 2,3 293 803 27,3
Diourbel l7 860 17,4 84 886 82,6 102 746 9,6
Fatick 9 206 14,6 53 697 85,4 62 903 5,8
Kaolack 28 5t0 27,5 75 320 72,5 103 730 9,6
Kolda L2 191 15,9 64 708 84,1 76 899 7,1
Lou ga 13 163 20,2 52 081 79,l 65 244 6,1
Matam 6 000 L4 36 923 86 42 923 4
Saint Louis 30 305 37,8 49 964 62,2 80 269 7,5
Tambacounda 12 829 2L,2 47 572 78,8 60 401 5,6
This 61 819 46,8 70 283 53,2 132 102 12,3
Z!guinchor 25 25 1 46,9 29 545 54 54 696 5, l
Total 504 145 360 571 571 740,9 1 075716 lOO
62
-
Tableau N 21: Taille des mnages selon le milieu de rsidence
1 REGIONS Milieu de rsidence Ensemble Urbain Rural 1
1 Dakar 7,5 9,3 7,6
1 Diourbel 9,8 10,7 10,5
1 Fatick 8,7 10,1 9,9
1 Kaolack 9,0 11,1 10,9
1 Ko1da 9,1 11,2 10,5 ----'--
/ Louga 9,7 10,8 10,1
1 Matam 9,9 10,1 8,8
/ Saint Louis 8,7 9,0 10,1
Tambacounda 8,3 10,9 10,2
This 9,4 10,9 7,7
Ziguinchor 7,8 7,6 0,7
TOTAL 80,6 91,7 78,91
63
-
1
Tableau 22: Rpartition des dpenses de consommation alimentaire (en millions de F.CFA par groupe et parts de 1' autoconsommation de produits agricoles selon le milieu de rsidence
Milieu de 1 Achat Autoconsommation
Postes % rsidence i Montant % % Montant
Crales 36 330,8 37,7 100,0 0,0 0,0
Fruits 7 092,3 7,4 99,7 23,3 31,6 Dakar urbain Lgumes 42 540,7 44,2 100,0 14,1 37,1
Pomme de terre, Manioc et autres tubercules 10 374,5 10,8 100,0 0,5 1,2
Total 96 338,2 100,0 100,0 37,9 100,0 ; Crales 42 257,2 54,6 98,9 4758,5 75,7 1 Fruits 2 485,6 3,2 96,6 87,6 13,9
Autres villes Lgumes 27 266,4 35,1 99,8 63,0 10 1 Pomme de terre, Manioc et
autres tubercules 5 496,5 7,1 100,0 2,0 0,3 0, Total 100.0 77 605,7 100,0 99,2 628,2 F C,al" 78 688,0 45,2 99,4 475,5 71,4
Fruits 9 577,9 5,5 98,9 110,9 16,7 Urbain 1 Lgumes 69 807,1 40,1 99,9 77,1 11,6
1
Pomme de terre, Manioc et ; autres tubercules 15 871,0 9,1 100,0 2,5 0,4
Total 173 944,0 100,0 99,9 666,0 100,0 Crales 99 015,2 64 85,3 17 129,7 70,9 Fruits 6 088,3 3,9 89,9 687,3 2,8
Milieu rural Lgumes 42 900,9 27,7 88,7 5 439,4 22,5 Pomme de terre, Manioc et autres tubercules 6770,9 4,4 94,6 387,1 1,6
Total 154 774.6 100,0 86.5 24 167,4 100.0 ! Crales 177 703,3 54,1 91 17 605,2 72,9 Fruits 15 66,2 4,8 95,2 798,2 3,3
Ensemble ; Lgumes 112 707,9 34,3 95,3 5 516,5 22,7 Pomme de terre, Manioc et autres tubercules 22 641,1 6,9 98,3 389,7 1,6
Total 328 718,5 100,0 97 5 24 309,5 100,9
Source : DPS /2004 : 2~me enqute sngalaise auprs des mnages
64
%
0,0 0,3 0,0
0,0 0,3 1,1 3,4 0,2
0 0,8 . 0,6 1,1 0,1
0,0 . 0,4
14,7 10,1 II,3
5,4 11,3 13,5 9,0 4,8
4,7 100
-
Groopt d'Ages
Tableau 23 : Structure par ge et sexe de la population active par milieu de rsidence
Ensemblt
... Tableau 24 : Structure par ge et sexe de la population active occupe par milieu de
.if rsidence
65
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ANNEXE 2 -LISTE ET QUELQUES DONNEES SUR LES ENTREPRISES ET PME EVOLUANT
DANS LE SECTEUR DE LA TRANSFORMATION ET DE LA CONSERVATION
DES FRUITS ET LEGUMES
(Sources DPS,ITA, Chambres de Commerce)
SOCIETE DE CONSERVES ALIMENTAIRES DU SENEGAL (SOCAS) SENEGAL 7037/B 0017328 Z G 3 50, Avenue Lamine Guye B.P. 451 DAKAR Forme juridique: Socit anonyme Tl : 221 839 90 00 Fax : 221 823 80 69 Site Internet Email : Capital social : Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs:
socas@sentoo.sn 726 000 000 CF A
13 628 696 621 CFA EFFECTIFS DE 75 100 SALARIES
SOCIETE NATIONALE D'AMENAGEMENT D'EXPLOITATION TERRES (SAED) 200, Avenue Insa Coulibaty SAINT-LOUIS B.P 74 SAINT-LOUIS Fonne juridique : Socit nationalise Tl: 961 15 33/961 15 34 Fax: 221 961 14 63 Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs :
Agriculture
MENEF PRODUCTION HLM Grand Mdine n715 DAKAR
http/ /www.saed.sn saed@saed.sn
2 500 000 000 CFA
EFFECTIFS DE 250 300 SALARIES M. Mamadou Dme Directeur Gnral
Forme juridique : G.I.E Tl: 221 835 OS 50 Fax: 221 854 27 55 Site Internet : Email: giemeneefpro@hotmail.com Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs: EFFECTIFS DE 20 25 SALARIES
Mame Khary DIOP Tl. 650 03 01 Directeur Gnral
GIE KHELCOM AGRO- BUSINESS (KAB) SEN EGAl 1022 8 2002 Hlm 1, n423 B.P. 30127 SODIDA DAKAR Forme juridique : G.I.E Tl : 221 825 15 46 Fax: 221 842 63 61
21516532 c 6
66
mailto:giemeneefpro@hotmail.commailto:saed@saed.snhttp:httpjjwww.saed.snmailto:socas@sentoo.sn
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Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral :
kabagro7@hotmail.com 1 000000 CFA
Effectifs : EFFECTIFS DE 5 1 0 SALARIES M. lbrahimo Adioumo DIAIIO Directeur Gnral
ORGANISATION NATIONALE PRODUCTEURS EXPORT. FRUITS LEGUMES SNG (ONAPES) Mermoz Extension VON B.P. 22968 PONTY DAKAR Forme juridique : autres catgories juridiques Tl : 221 864 54 38/39 Fox: 221 864 54 60 Site Internet Email: onapes 1 tcp2907@orange.sn Capital social : Chiffre d 'affaire Gnral : Effectifs :
M. Pape lbrohima NDIAYE, Directeur Gnral
AFRIJUS (AFRIJUS) SENEGAL2001 B 1134 Km 10 Route de Rufisque B.P. 4345 DAKAR/RP DAKAR Forme juridique : S.A.R.L Tl : 221 854 82 90/91 Fax : 221 854 82 94 Site Internet : Email : afrijus@sentoo.sn Capital social: 1 000 000 CFA Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs: EFFECTIFS DE 5 10 SALARIES
M.Abbas FARDOU, Directeur Gnral
MARIA DISTRIBUTION (MARIA DISTRIBUTION) SENEGAL97 B 106 Villa n8851 Sacr Cur Ill B.P. 3298 DAKAR Forme juridique : G .I.E Tl : 827 39 75/637 20 27 Fax : Site Internet : Email : Capital social : Chiffre d'affaire Gnral :
moriodisfr@yahoo. fr 300000CFA
40 282 500 CF A Effec tifs : EFFECTIFS DE 5 10 SALARIES
EUROGERM SENEGAL (EGS) SENEGAL 2002 8 103 140, Rue Mouss Diop B.P. 6936 DAKAR ETOILE/DAKAR Forme juridique: S.A.R.L Tl: 221 84.2 22 78 Fox: 221 842 22 79 Si te Internet : www. Eurogerm.com Email eurogerm@arc .sn Capital social : 50 000 000 CFA
21466202 A 2
67
http:www.Eurogerm.commailto:tcp2907@orange.snmailto:kabogra7@hotmail.com
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Chiffre d'affaire Gnral: 70 000 000 CF A Effectifs : EFFECTIFS DE 1 0 15 SALARIES
M. Amadou SECK, Directeur Gnral
ORGANISATION NATIONALE PRODUCTEURS EXPORT. FRUITS LEGUMES SNG (ONAPES) Grand Yoff B.P. 13453 DAKAR Forme juridique : Tl: Fax: Site Internet Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs:
Socit cooprative 221 827 00 63 221 824 57 65
unascncr@hotmail.com
Salaries M . Karamokho SAKHO, Directeur Gnral
SOCIETE D EXPORT PRODUITS AGRICOLES MARECHERS (SEPAM) SENEGAL SN DAKAR 82 8 214 Keur Ndiaye LO Sangalkam RUFISQUE B.P. 133 RUFISQUE DAKAR Forme juridique : Socit anonyme Tl: 836 50 90/836 11 81 Fax : 22 1 836 05 6 1 Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs :
sepam@sentoo.sn 315 000 000 CFA
EfFECTIFS DE 75 100 SALARIES
00485552 E 3
M. Awad Michel, Directeur Gnral
ASSOCIATION FEMMES BASSIRE RESIDENCE A DAKAR (AFBARD) SENEGAL 93 B 344 Si cap Rue 1 0 x Rue de Dahra Villa n07 Bis DAKAR Forme juridique : G.I.E Tl: 826 05 73/642 85 74 Fax: Site Internet : Email: Capital social : Chiffre d 'affaire Gnral: 813000CFA Effectifs: EFFECTIFS DE 20 25 SALARIES
Mme Bintou BODIAN, Directeur Gnral
ESTEVAL AGRO ALIMENTAIRE (ESTEVAL A A) SENEGAL2003 C 2033 Sicap libert 4 n 5022 DAKAR B.P. 5421 DAKAR FANN/DAKAR Forme juridique: G.I.E Tl: 221 646 01 88 Fax: 221 824 60 34 Site Internet : Email: Capital social: Chiffre d'affaire Gnral : Effectifs:
esteval2a@ sunumail.sn 150000 CFA
13 000 000 CFA EFFECTIFS DE 1 5 SALARIES
224444242 R 6
68
mailto:sepam@sentoo.snhttp:tmail.com
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Mme Esprence Soum FAYE. Directeur Gnral
DIAMA TECHNOLOGY 18, Avenue Lamine Guye B.P. 944 DAKAR Forme juridique : Entreprise individuelle Tl: 221 842 04 44 Fox: 221 842 04 44 Site Internet Email: Capital social : Chiffre d'affaire Gnral: Effectifs :
diama.technology@sentoo.sn
EFFECTIFS DE 1 0 15 SALARIES M. Moustapha LO, Directeur Gnral
UNITE INDUSTRIElLE SENEGALAISE AGRO-ALIMENTAIRE (UNISALI} SENEGAL 86 B 57 1,8 Bd de la Commune de Centenaire B.P. 2547 DAKAR Forme juridique : S.A.R.L Tl: 221 821 69 96 Fax : 221 822 56 63 Site Internet : Email: Capi tal social : Chiffre d'affaire Gn
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