introduction à linuxwebsyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/img/pdf/cours_linux_nb.pdf · 2018. 9....
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Licence ATII
Système d’exploitation
Introduction à LinuxA. HABRARD Amaury.Habrard@univ-st-etienne.fr
T. MURGUE Thierry.Murgue@univ-st-etienne.fr
Introduction à Linux – p.1
Introduction
Principales parties abordées :
Historique
Caractéristiques de Linux
Licences libres
Les distributions
Les principales parties
Introduction à Linux – p.2
Historique
1969 : Les laboratoires Bell créent le premiersystème d’exploitation UNIX (écrit en C, simple etélégant, code recyclable)
1991 : Linus Torvalds (Finlande) crée un systèmecompatible avec UNIX et gratuit (création de lanorme POSIX)
1992 : Naissance de la licence GPL
1993 : 12000 utilisateurs de Linux, la communautéest créée
Introduction à Linux – p.3
Historique (suite)
1995 : Linux 2.0, premières distributions
1998 : Arrivée de Linux dans les entreprises
2001 : Début de la popularisation de Linux
2003 : 138809 utilisateurs recencés (selonhttp://counter.li.org/)
Introduction à Linux – p.4
Progression de Linux dans lemonde
Selon http://counter.li.org/
Introduction à Linux – p.5
Progression de Linux en France
Selon http://counter.li.org/
Introduction à Linux – p.6
Linux : les points positifs
Linux est libre (Licence GPL)
Linux est portable sur n’importe quelle plate-formematérielle
Linux est fait pour fonctionner sur une longuepériode
Linux est sécurisé et versatile
Linux peut fonctionner sur de petites configurations(hautement configurable)
Le temps de débugages et de modifications sontcourts (communauté)
Introduction à Linux – p.7
Linux : les points négatifs ?
Il y a trop de versions de linux différentes(distributions)⇒ Chaque personne peut trouver son “bonheur”. Engénéral, les distributions proposent le même type delogiciels.
Linux n’est pas très facile d’utilisation et est confuspour les débutants⇒ Vrai il y a quelques années mais les distributionsrécentes tendent à faire changer cet aspect
Peut-on faire confiance aux logicielsnon-propriétaires?⇒ Si Linux n’était pas fiable, il n’aurait pas connuun tel intérêt. La communauté Linux est trèsréactive. Introduction à Linux – p.8
Linux : un système d’exploitation(OS)
Définition 1 Un système d’exploitation est l’ensembledes programmes qui permet d’optimiser la gestion desressources d’un ordinateurFonctions d’un système d’exploitation :
Gérer les travaux (processus), contrôler leurexécution et leur enchaînement
Assurer les opérations d’entrée/sortie(synchronisation, stockage, protection)
Veiller au bon fonctionnement de la machine(gestion mémoire, espace disque, pannes)
Introduction à Linux – p.9
Caractéristiques du système
Multi-tâches
Multi-utilisateurs (éventuellement en même temps eten réseau, existence d’un super-utilisateur ouadministrateur nommé root)Multi-plateformes
Multi-processeurs
Consoles virtuelles
Tout protocole réseaux
Beaucoup de systèmes de fichiers supportés
Intégralité des sources disponibles
Introduction à Linux – p.10
Aspect communautaire
Linux est maintenu par une communauté deprogrammeurs indépendants (bénévoles) et quiévolue avec le temps
Structure hiérarchique : un programmeur estresponsable d’un projet et a sous sa responsabilitéplusieurs programmeurs
Par exemple : Linus Torvals est au sommet de lapyramide
Plusieurs logiciels et manuels disponibles sur le Web
De même les forums et autres FAQ fleurissent⇒ Il y a de grandes chances pour que quelqu’unpuisse répondre à votre question
Introduction à Linux – p.11
Logiciels libres
Libre ne signifie pas gratuit (en général) (OrigineFree Software où Free signifie aussi bien libre quegratuit).
En pratique beaucoup de logiciels libres se trouventgratuitement sur certains sites Web
Cependant des versions payantes sont distribuéespar certaines entreprises
Les principales licences libres (non exhaustif) :GNU : General Public LicenceBSD : Berkeley Software Distribution LicencePerl “Artistic” LicenceNetscape NPL/Mozilla MPL
Introduction à Linux – p.12
Rappel sur les logiciels proprié-taires
Droits d’utilisation limités (nombre, prix, ...)
Aucun accès aux sources (portage, adaptation à desbesoins spécifiques)
Aucun droit à la copie
Aucun droit de redistribution
Non respect des standards pour contrôler le marché
Introduction à Linux – p.13
Les logiciels libres
Librement exécutables pour tous les usages.
Librement étudiables, modifiables et adaptables àses propres besoins (nécessité de rendre le codesource disponible).
Librement copiable ou redistribuable auprèsd’autrui, ce qui est strictement interdit avec deslogiciels classiques du commerce. Liberté dedistribuer les améliorations faîtes.
Installables sur autant de machines que nécessaires
Le copyleft protège un programme par uncopyright. Il permet d’éviter qu’un logiciel soitdistribué sous une licence autre que libre. Certaineslicences sont basées là-dessus.
Introduction à Linux – p.14
GNU : General Public Licence
Acronyme de Gnu’s not unix
Droitd’utiliser
de modifier
de redistribuer
Mais les droits de l’utilisateur sont inaliénables :
Obligation du passage en GPL : divulgation dusource, même liberté accordée aux autres
L’éclatement du source est impossible
On parle plutôt de Gnu-Linux que de Linux
Introduction à Linux – p.15
BSD Licence
Droitd’utiliser
de modifier
de redistribuer
Mais le source peut être privatisé :
Pas d’obligation de conservation de la licence(seul une mention concernant l’auteur originaldoit persister (le copyright))
Divulgation non obligatoire des sources
Auteurs/Utilisateurs lésés ?
Introduction à Linux – p.16
Perl “Artistic” Licence
Droitd’utiliser
de modifier
de redistribuer
Et l’auteur conserve certains droits :
Droit de négocier des arrangements au coup parcoup
Interdiction de diffuser une version entrant enconflit avec la distribution standard de l’auteur
Introduction à Linux – p.17
Netspace NPL/Mozilla MPL
Droitd’utiliser
de modifier
de redistribuer
Et l’éditeur original conserve le droit de récupérerles modifications des contributeurs pour les intégrerà des logiciels propriétaires
Introduction à Linux – p.18
Exemples
Linux, Emacs, Mysql, ... : GNU GPL
Apache, Postgresql : dérivée de BSD
X-Free : dérivée MIT-XPerl : Perl “Artistic” LicenceMozilla (Netscape) : MPL ou NPL
Introduction à Linux – p.19
Les distributions
Elles fournissent Linux ainsi que divers logiciels
Elles proposent une interface permettantl’installation/la mise à jour du système
Elles fournissent diverses mises à jour du noyau
Les distributions sont organisées en packages(paquets) qui correspondent aux logiciels fournis
Chaque distribution a sa propre politique et sonpropre système de mise à jour et fournis ses proprespaquets
Il en existe plusieurs avec des particularitésdifférentes
Introduction à Linux – p.20
Mandrake
les “plus” les ”moins”
DistributionFrançaise
Facilitéd’installation
Facilitéd’utilisation, deconfiguration
Distribution à jour,updates faciles
configuration par défautnon optimale
Problèmes de sécurité
Quelques bugs, présencede packages non-stables
Introduction à Linux – p.21
Redhat
les “plus” les ”moins”
Distribution Américaine
La plus utilisée dans lemonde
Celle pour laquelle ontrouve le plus d’infos(docs, FAQ, ...)
Distribution à jour,beaucoup de packagesdisponibles
Problèmes desécurité
Quelques bugs,présence depackagesnon-stables
Aspect commercialIntroduction à Linux – p.22
Debian
les “plus” les “moins”
DistributionEuropéenne
La plus stable(aucun package nonstable n’est ajouté)
Distribution sûre
Update de packagesfaciles
Distribution pasforcément adaptée auxnovices
Distribution non à jour
Introduction à Linux – p.23
Suse
les “plus” les “moins”
Distribution Allemande
Distribution à jour
Beaucoup de packagesdisponibles
Documentation etsupport intéressant
Méthode d’installation etd’update propres
Distributionpayante
Introduction à Linux – p.24
FreeBSD
les “plus” les “moins”
Alternative à Linux
Dérivée d’un UNIXde Berkeley
Distribution stableet sûre
Distribution facile àmaintenir ?
Distribution non adaptéeaux novices
Distribution non à jour
Introduction à Linux – p.25
Les autres distributions
Il existe une quantité relativement importante dedistributions dans le monde
Liste non exhaustive : Slackware, CalderaOpenlinux, TurboLinux, ...
Coyotte Linux : distribution qui tient sur une seuledisquette et marche sur de petites configurations(utilisée comme serveur)
DemoLinux, Knoppix (Debian) : distributions quis’exécutent depuis un CD sans avoir besoin de lesinstaller sur un disque dur
...
Introduction à Linux – p.26
Principales parties d’un systèmeLinux
Le noyau
Le serveur graphique
Le réseau
Les packages
Les applications disponibles
Les types d’utilisation de Linux
Introduction à Linux – p.27
Le noyau
Le coeur du système, il définit la version de Linux
Numérotation des noyaux : exemple 2.4.20Les noyaux stables ont le 2ème nombre pairLe troisième numéro : version courante (ici 20)les numéros pairs → versions stablesActuellement le noyau actuel est le 2.4.22(dernière version stable)Les noyaux dont le 2ème nombre est impaircorrespondent aux futurs développement. Lenoyau 2.5.3 prépare la sortie du noyau 2.6.0
La gestion de certains périphériques se fait sousforme de modules (usb, cartes diverses, ...)
Introduction à Linux – p.28
Le serveur graphique
L’interface graphique est gérée sous une architectureclient/serveur (on parle de serveur X)
L’interface graphique est indépendante (on peutd’ailleurs choisir celle qu’on veut)
Chaque programme indique au serveur ce qu’il veutfaire afficher et le serveur l’affiche
Le serveur X (sous licence libre) utilisé sous Linuxs’appelle XFree86
L’un des problèmes clé concerne le support descartes graphiques récentes (ajoutés sous formes demodules au noyau)
Introduction à Linux – p.29
Le réseau
Un des atouts importants sous linux
Un système Linux peut-être utilisé comme serveur(Web, FTP, ...) ou poste de travail en réseau
Dans chaque distribution on trouve des serveursFTP, telnet, Web, ...
Plusieurs outils sont responsables des la gestion dela sécurité, en particulier le programme xinetd quidéfinit les services utilisables
Linux peut aisément être utilisé comme Firewall
Toute application réseau peut facilement êtredéveloppée/utilisée
Introduction à Linux – p.30
Les packages
Les packages correspondent à des programmesinstallables sur une distribution de Linux
Tout est présenté sous forme de packages : leslogiciels, le noyau, l’interface graphique, les codessources des programmes
L’utilisation de code source permet de mettre à jourfacilement les programmes, voire de passer à uneversion antérieure
Les packages diffèrent suivant les distributions
Autres solutions : certains programmes sont livréssource forme de code source compressé. On lesinstalle alors en créant le programme exécutable surla machine (compilation).
Introduction à Linux – p.31
Les applications disponibles
Interfaces graphiques : KDE, Gnome, ...
Bureautique (en progrès) : suiteStarOffice/OpenOffice, Koffice, Gnumeric,Wordperfect, ...
Navigateurs : Mozilla/Netscape, Opera
Editeurs : Emacs, Xemacs, Vi
Retouche d’images/création graphique : Gimp, xfig,Sketch, ...
Jeux (en développement) : quake, simcity, ...
Lecture Vidéo/Musique : MPlayer, XMMS, ...
Introduction à Linux – p.32
Utilisations
Serveur : grosses entreprises ou machinespersonnelles. Serveur Web (Google)
Poste de travail (en réseau) : exemple salle de TP
Linux peut fonctionner sur de très petitesconfigurations : processeur 386, 4Mo de Ram, 5 à10 Mo de disque (sans interface graphique, sinon ilfaut un 486 avec 8Mo de RAM et 20Mo de dur) ...
... Comme sur des grosses configurations(architecture multiprocesseurs)
Introduction à Linux – p.33
Les grands noms de Linux
Linus Torvalds : Le père de Linux et le responsabledu développement
Alan Cox : Le développeur fou, il a participé audéveloppement de plusieurs projets, il coordonnenotamment le développement du noyau
Richard Stallman : Fondateur de GNU et de la FreeSoftware Fondation
Introduction à Linux – p.34
Pour aller plus loin
Sécurité réseau : possibilité de restreindre les accèsde certains serveurs à certaines adresses IP(tcpwrapper, xinetd, ...), possibilité de fermercertains ports de communication
Démarrage de linux : l’utilitaire pour lancer unsystème Linux s’appelle LILO, il peut aussi lancerd’autres systèmes (comme Windows). Le premierprocessus démarré s’appelle init et conditionne lereste du système (configuration avec le fichier/etc/inittab).
Les différents modes d’arrêt/de redémarrage, lacommande shutdown.
Introduction à Linux – p.35
Le noyau Linux
C’est la partie au cœur du système d’exploitation
Il permet l’interface entre l’utilisateur et la machine,et entre la machine et les divers périphériques.
Le noyau est multi-tâches et multi-utilisateurs
Programmes en mode
utilisateur
Gestionnaire
virtuel
de fichiers
Gestionnaire
de
mémoire
Gestionnaire
de
processus
Services
réseau
virtuel
Systèmes
de
fichiers
Driver
Disquette
Lecteur
de
disquettes
Protocoles
réseau
Driver
carte
réseau
Carte
réseau
Appels systèmes
Driver IDE
Disque dur
Applications
Noyau
Noyau
Matériel
Introduction à Linux – p.36
Le noyau LinuxProgrammes en mode
utilisateur
Gestionnaire
virtuel
de fichiers
Gestionnaire
de
mémoire
Gestionnaire
de
processus
Services
réseau
virtuel
Systèmes
de
fichiers
Driver
Disquette
Lecteur
de
disquettes
Protocoles
réseau
Driver
carte
réseau
Carte
réseau
Appels systèmes
Driver IDE
Disque dur
Applications
Noyau
Noyau
Matériel
Introduction à Linux – p.36
Le noyau LinuxPour aller plus loin
http://www.kernel.org/ pour trouver ledernier noyau linux stable (et non stable).
http://www.linuxhq.com/ pour obtenirplein d’information concernant le noyau et Linux engénéral.
Introduction à Linux – p.37
Le serveur X
incorporé ausystème graphique
gestionnaire uniqueBureau unique et
Application graphique
X
Linux Windows
Application graphique
Gestionnaire de fenêtreBureau 2 Bureau 3 Bureau 4Bureau 1
Introduction à Linux – p.38
Le serveur XPour aller plus loin
Introduction à Linux – p.39
Le serveur XPour aller plus loin
Introduction à Linux – p.39
Le serveur XPour aller plus loin
Introduction à Linux – p.39
Le serveur XPour aller plus loin
Introduction à Linux – p.39
Le serveur XPour aller plus loin
http://www.xfree86.org/ la distribution Xla plus répandue (distribution libre).
http://www.x.org/ X Window System,X11R6, gère l’évolution des applications X.
Introduction à Linux – p.39
Système de fichiers
Définition 1 Un système de fichiers est une façond’organiser et de stocker une arborescence sur unsupport (Disque, CD, ...).
Le système de fichier de Linux s’appelle ext2Linux peut lire d’autres systèmes de fichier (FAT, ...)
Les différentes catégories de fichierLes fichiers normauxLes répertoiresLes fichiers spéciaux (fichiers liés auxpériphériques)Les liens symboliques
Introduction à Linux – p.40
Système de fichiers (suite)
Arborescence : arborescence logique, indépendantede l’implantation physique des répertoires et quipeut s’étendre sur plusieurs partitions
L’arborescence de fichiers sous linux est unestructure unique
Structure standard qui varie peu selon lesdistributions de Linux (voire UNIX)
Introduction à Linux – p.41
Principaux répertoires (1/4)
/ : le répertoire racine
/bin : les fichiers exécutables (en binaires) –initialisation du système + commandes“essentielles”)
/boot : le noyau (vmlinuz) et les fichiers dedémarrage
/dev : répertoires des fichiers spéciaux qui serventde canaux de communication avec les périphériques(disques, cartes, port usb, ...)
Introduction à Linux – p.42
Principaux répertoires (2/4)
/etc : les fichiers de configuration système et lesprincipaux scripts de paramétrage
/etc/rc.d : scripts de démarrage du systèmeetc/X11 : scripts de configuration du serveur X/etc/sysconfig : configuration des périphériques/etc/cron : description des tâches périodiques àeffectuer/etc/skel : fichiers recopiés dans le répertoirepersonnel d’un utilisateur
Introduction à Linux – p.43
Principaux répertoires (3/4)
/home : la racine des répertoires des utilisateurs
/lib : les bibliothèques et les modules du noyau
/mnt : la racine des points de montage des systèmesde fichiers de périphériques extérieurs
/opt : lieu d’installation d’applicationssupplémentaires
/root : répertoire personnel du super-utilisateur
/sbin : les fichiers exécutables pour l’administrationsystème
/tmp : stockage des fichiers temporaires
Introduction à Linux – p.44
Principaux répertoires (4/4)
/usr : programmes accessibles à tout utilisateur, unepartie de sa structure reproduit celle de //var : données variables liées à la machine(fichiers d’impression, traces de connnexions http,ftp, erreurs → /var/log)
/proc: pseudo-répertoire qui contient une image dusystème, par exemple /proc/kcore contient uneimage de la RAM
Introduction à Linux – p.45
Arborescence
/boot
/dev
/etc
/home
/lib
/proc
/root
/sbin
/tmp
/var
/usr
/mnt
/bin
Contient le noyau Linux copié en mémoire au démarrage
Fichiers spéciaux d’accès aux périphériques
Fichiers de configuration du système
Contient les comptes utilisateurs
Bibliothèques partagées
Sous−sytème
Pseudo répertoire (informations système)
Compte du super−utilisateur
Fichiers temporaires
Contient les points de montage des divers périphériques
Contient des données mises à jour par les programmes
Système X−Window
Programmes d’administration utiles au démarrage
Documentation
Fichiers de configuration
Jeux
Fichier d’en−tete C/C++, ...
Bibliothèques partagées
Sous−système
Programmes d’administration
Programmes divers
Programmes accessibles à tous les utilisateurs et utiles au démarrage
Fichier source du noyau
X11R6
bin
lib
sbin
doc
etc
games
include
local
share
src
du systèmeFichier d’applications indépendants
/
Introduction à Linux – p.46
Quelques fichiers importants
/etc/inittab : fichier de configuration du démarragedu système
/etc/passwd : fichier de mots de passetom:x:1020:100:tomas jones:/home/tom:/bin/bash
utilisateur:motdepasse:UID:GID:note:repertoire:shell
/var/log/messages : Messages renvoyés par lamachine
/etc/fstab : liste de systèmes de fichiers “montés” surla machine
Introduction à Linux – p.47
Pour aller plus loin
les liens symboliques : Ce sont des fichiers quicorrespondent à une référence (pointeur) vers unautre fichier. Ils permettent d’utiliser un mêmefichier sous plusieurs noms/arborescence sans avoirà le dupliquer. (cf commande ln)
Introduction à Linux – p.48
Pour aller plus loin
Les fichiers spéciaux et les points de montage :Ces fichiers définissent les points d’accès aux diverspériphériques. Par exemple le fichier /dev/hda1correspond à la première partition du premierdisque, /dev/hdb2 à la deuxième partition du 2èmedisque (s’il existe). On retrouve un fichier pour lesdivers types de périphériques (CDROM, disquette,ports usb, ...). Pour monter un système de fichier surl’un de ces périphériques (par exemple une partitionWindows) on utilise la commande mount.
Introduction à Linux – p.49
Les utilisateurs et les groupes
Linux est capable de gérer plusieurs utilisateurs enmême temps
Chaque utilisateur est identifié par un login, auquelcorrespond un UID (User Identification Number)qui est en fait un nombre
Chaque utilisateur s’authentifie par un mot de passe
Les utilisateurs sont répartis par groupes (unutilisateur appartient au moins à 1 groupe). Chaquegroupe est identifié par un numéro : le GID (GroupIdentification Number)
Introduction à Linux – p.50
Les utilisateurs et les groupes
profs
pierre paul jacques
/home
murguehabrard
atii
On parle de l’utilisateur habrard.profs ou del’utilisateur pierre.atii
Introduction à Linux – p.51
Les utilisateurs et les groupes
Le super-utilisateur root possède son propre login etson propre groupe
Chaque utilisateur possède un répertoire qui lui estpropre (stocké dans le répertoire /home)
Dans ce répertoire on stocke les informationspropres à l’utilisateur : ses données, des paramètresde connexion (gestionnaire de fenêtres, fondd’écrans, bookmarks, ...)
Les utilisateurs peuvent changer leur mot de passeavec la commande passwd
Introduction à Linux – p.52
Pour aller plus loin
La gestion des utilisateurs se fait grâce ausuper-utilisateur root via les commandesuseradd/userdel, groupadd/groupdelLinuxconf est un utilitaire qui permet la gestion desutilisateurs, des droits mais aussi certains paramètressystèmes
L’identification/authentification en réseau (protocoleNIS, ...) : dans ce cas les commandes permettantd’ajouter/supprimer/changer un utilisateur, ungroupe, un mot de passe peuvent changer (pour desraisons de sécurité)
Introduction à Linux – p.53
Pour aller plus loin (suite)
Le super-utilisateur root a tous les droits, il est engénéral déconseillé de travailler en étant root pouréviter les mauvaises manipulations. Son usage estuniquement réservé à l’administration système.
Les shells : il en existe plusieurs, chaque utilisateurpeut choisir le sien. (bash, csh, tcsh, zsh, ksh, ...)
Introduction à Linux – p.54
Permissions d’accès
Tout fichier du système appartient à la fois à unutilisateur (son propriétaire) et à un groupe
Pour chaque fichier le monde des utilisateurs estdivisé en 3 catégories :
u : l’utilisateur normal, son propriétaire (souventle créateur du fichier)g : son groupe : ensemble d’utilisateurs ayantdes “permissions” particulièreso : tous les autres utilisateurs ou le reste dumonde
De manière générale un fichier appartient àl’utilisateur qui l’a créé et à son groupe
Introduction à Linux – p.55
Droits d’accès
On peut définir 3 types d’accès, sur les fichiers, pourles 3 catégories précédentes :
r : accès en lecturew : accès en écriturex : accès en exécution
Les droits ont des implications différentes suivants’il s’agit d’un fichier ou d’un répertoire
Attention à la cohérence des droits : si tout ungroupe à le droit d’écriture dans un fichier celasignifie que n’importe quel utilisateur du groupepeut modifier son contenu, ce qui poser desproblèmes de sécurité et de cohérence.
Introduction à Linux – p.56
Droits sur les fichiers
Droits :le droit de lecture : afficher/lire le contenu dufichier→ "r" si permis "–" si refuséle droit d’écriture : modifier le contenu→ "w" si permis, "–" si refuséle droit d’exécution : lancement d’un programme→ "x" si permis, "–" si refusé
Lorsque l’on liste les droits d’un fichier, ladescription des droits se fait de gauche à droite :lecture, écriture, exécution
Introduction à Linux – p.57
Droits sur les fichiers (suite)
Les droits des 3 catégories d’utilisateur sont listés degauche à droite, avec dans l’ordre les droits del’utilisateur, ceux du groupe, ceux des autres
Exemple :– rwx
︸︷︷︸rwx︸︷︷︸
rwx︸︷︷︸
utilisateur groupe autres
Un fichier avec les droits
-rw-r-xr--
possède les droits en lecture et écriture pourl’utilisateur, les droits en lecture et exécution pour legroupe et le droit en lecture pour le reste du monde
Introduction à Linux – p.58
Droits sur les répertoires
Droits :le droit de lecture : lire le contenu, la liste desfichiersle droit d’écriture : modifier le contenu, droits decréer et de supprimer des fichiers dans lerépertoirele droit d’exécution : permet d’accéder auxfichiers du répertoire et de s’y déplacer (Si onattribue w, il faut aussi attribuer x au répertoire)
Introduction à Linux – p.59
Droits sur les répertoires (suite)
Lorsque l’on liste les droits d’un répertoire, l’ordreest le même que pour les fichiersd rwx
︸︷︷︸rwx︸︷︷︸
rwx︸︷︷︸
utilisateur groupe autres
Un répertoire ayant les droits
dr-x-wxr--
possède les droits en lecture et en exécution pourl’utilisateur, en écriture et en exécution pour legroupe et en lecture pour le reste du monde
Introduction à Linux – p.60
Pour aller plus loin
Possibilité de définir les droits par défaut pour lesnouveaux fichiers (commande umask)
Les droits peuvent être manipulés de manièreoctale :
4 (100)2 correspond au droit en lecture2 (010)2 correspond au droit en écriture1 (001)2 correspond au droit en exécutionDu coup 6 correspond à lecture + écriture et 7signifie avoir tous les droits . . .
Introduction à Linux – p.61
Terminal – Shell
Sous Linux, l’interaction avec le système n’est passeulement graphique.
Possibilité de lancer un terminal graphique munid’un shell.
Le shell interprète des commandes qui permettentd’interagir avec le système.
Introduction à Linux – p.62
Le shell
user - machine> ls -l toto*
Les commandes suivent souvent la syntaxe suivante :
ls est le nom de la commande à interpréter. C’estun fichier exécutable.
-l est une option. Elle modifie le comportement pardéfaut de la commande.
toto* représente un argument.
Introduction à Linux – p.63
Le shell
user - machine> ls -l toto*
user - machine> est appelée invite de commande (ou prompt).
Elle est grandement configurable. Elle ne fait pas réellement partie
de la commande.
Les commandes suivent souvent la syntaxe suivante :
ls est le nom de la commande à interpréter. C’est un fichier
exécutable.
-l est une option. Elle modifie le comportement par défaut de
la commande.
toto* représente un argument.
Introduction à Linux – p.63
Le shell
user - machine> ls -l toto*
Les commandes suivent souvent la syntaxe suivante :
ls est le nom de la commande à interpréter. C’estun fichier exécutable.
-l est une option. Elle modifie le comportement pardéfaut de la commande.
toto* représente un argument.
Introduction à Linux – p.63
Le shell
user - machine> ls -l toto*
Les commandes suivent souvent la syntaxe suivante :
ls est le nom de la commande à interpréter. C’estun fichier exécutable.
-l est une option. Elle modifie le comportement pardéfaut de la commande.
toto* représente un argument.
Introduction à Linux – p.63
Le shell
user - machine> ls -l toto*
Les commandes suivent souvent la syntaxe suivante :
ls est le nom de la commande à interpréter. C’estun fichier exécutable.
-l est une option. Elle modifie le comportement pardéfaut de la commande.
toto* représente un argument.
Introduction à Linux – p.63
Le shellVariables d’environement
Le shell (et d’autres programmes) utilisent desvaraibles d’environement pour modifier leurcomportement. Voici quelques unes des variables utiles :
$PATH est constitué d’une liste de répertoire danslesquels le shell cherche les commandes (fichiersexécutables).
$HOME représente le répertoire propre del’utilisateur (ex : $HOME=/home/habrard).
$PRINTER est l’imprimante par défaut.
Introduction à Linux – p.64
Le shellVariables d’environement
Le shell (et d’autres programmes) utilisent desvaraibles d’environement pour modifier leurcomportement.
Pour définir ou changer la valeur d’une variable, lasyntaxe diffère suivante le shell :
setenv PATH "${PATH}:/home/bin" pourtcsh.
export PATH=${PATH}:/home/bin pourbash.
Introduction à Linux – p.64
Le shellCommandes de base
cd [<rép>]
La commande cd – Change Directory – permet de sepositionner dans un répertoire. Le nouveau répertoire estdit “courant”.Sans argument, le répertoire $HOME est sélectionné.Le répertoire ˜login représente le répertoire $HOME del’utilisateur login.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
cd [<rép>]
Dans chaque répertoire, il éxiste deux répertoiresspéciaux nommés (“.” et “..”).. représente le répertoire courant, .. le répertoire père.
cd . ne fait riencd .. remonte d’un cran dans la hierarchie.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
cd [<rép>]
Le répertoire peut être défini par son chemin :
absolu (s’il commence par /)
relatif au répertoire courant (sinon)
cd /home est un chemin absolu. Se positionne dans/homecd ../toto est une chemin relatif. Se positionne dansle répertoire père, puis redescend dans le répertoiretoto.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
ls [-alF] [<fic_ou_rép>...]
La commande ls – LiSt – liste tous les arguments fichierspuis le contenu de chacun des répertoires.Sans argument, le contenu du répertoire courant est listé.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
ls [-alF] [<fic_ou_rép>...]
La commande ls – LiSt – liste tous les arguments fichierspuis le contenu de chacun des répertoires.
Les fichiers commençant par . sont dits “cachés” etn’apparaissent qu’avec l’option -a.
L’option -l donne des informationssupplémentaires sur les fichiers (type, permission,propriétaire, taille, . . . ).
Avec -F le type de fichier est symbolisé par uncaractère accolé au nom (/ pour les répertoires,* pour les fichiers exécutables, . . . ).
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
ls -l
Exemple de listing avec ls -ldrwxr-xr-x 3 murgue thesard 1376 nov 4 09:07 bin/
drwx------ 2 murgue thesard 136 sep 2 11:19 Desktop/
drwx------ 5 murgue thesard 120 oct 4 2001 GNUstep/
drwxr-xr-x 2 murgue thesard 248 oct 6 10:55 lib/
drwx------ 15 murgue thesard 656 nov 6 10:24 Mail/
-rw-r----- 1 murgue thesard 0 nov 6 08:13 metry
drwxr-xr-x 3 murgue thesard 320 mai 5 2003 OpenOffice/
-rw-r--r-- 1 murgue thesard 283 nov 6 09:40 parity1.aut
-rw-r--r-- 1 murgue thesard 259 nov 6 09:40 parity2.aut
-rw-r--r-- 1 murgue thesard 259 nov 6 09:41 parity3.aut
drwx--x--x 11 murgue thesard 264 jan 21 2003 prive/
drwxr-xr-x 20 murgue thesard 544 oct 2 10:18 public/
drwxr-xr-x 6 murgue thesard 1040 nov 6 09:43 tex/
drwx------ 2 murgue thesard 560 nov 5 09:28 tmp/
drwxr-x--- 6 murgue thesard 176 sep 15 11:01 vacations/Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
mkdir <rép> [<rép>...]
Crée les répertoires passés en arguments.
rmdir <rép> [<rép>...]
Supprime les répertoires passés en arguments(uniquement s’ils sont vides).
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
rm [-fir] <fic_ou_rép> [<fic_ou_rép>...]
Supprime les fichiers passés en arguments. Attention, lasuppression est définitive, aucun système de corbeillen’existe pour les fichiers ainsi supprimés.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
rm [-fir] <fic_ou_rép> [<fic_ou_rép>...]
Supprime les fichiers passés en arguments.
-f permet d’effectuer la suppression sansinteraction avec l’utilisateur (pas de confirmation,pas de message d’erreur). À utiliser avec prudence.
-i permet de demander confirmation pour chaqueargument.
-r permet de supprimer les fichiers récursivementi.e. de supprimer un répertoire non vide. À utiliseravec prudence.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
mv [-fi] <fic1> <fic2>
Renomme <fic1> en <fic2>.
mv [-fi] <fic_ou_rép> [<fic_ou_rép>...] <rép>
Les arguments (sauf le dernier) doivent être soit desfichiers soit des répertoires. Ils sont déplacés dans ledernier argument qui doit être un répertoire.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
mv [-fi] <fic1> <fic2>
mv [-fi] <fic_ou_rép> [<fic_ou_rép>...] <rép>
Renomme ou déplace les arguments.
-f permet d’effectuer le déplacement sansinteraction avec l’utilisateur (pas de confirmation,pas de message d’erreur). À utiliser avec prudence.
-i permet de demander confirmation pour chaqueargument si la destination existe déjà.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
chmod [-R] <mode> <fic_ou_rép> [<fic_ou_rép>...]
Change les droits d’accès au fichier(s) ou aurépertoire(s).
Un <mode> est défini ainsi ugoa±rwx.
La première partie indique à qui s’applique lechangement (u pour utilisateur, g pour le group, o(others) pour les autres, a est équivalent à ugo).
+ (resp. −) indique que l’on ajoute (resp. enlève) ledroit.
Enfin le droit lui-même (r pour la lecture, w pourl’écriture, x pour l’exécution). Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
chmod [-R] <mode> <fic_ou_rép> [<fic_ou_rép>...]
L’option -R implique que les arguments soient des réper-
toires et permet le changements des droits récursivement.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
more <fic>
less <fic>
Permet d’afficher un fichier page par page et de se dé-
placer à l’intérieur.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
lpr [-P <imprimante>] [<fic>...]
Imprime le fichier sur l’imprimante par défaut.
-P imprimante spécifie sur quelle imprimanteenvoyer le travail.
Introduction à Linux – p.65
Le shellCommandes de base
man <commande>
apropos <mot-clé>
Toutes les commandes de bases disposent d’unedocumentation accessible via la commande man ouaproposDe plus, certaine d’entre elles acceptent souvent lesoptions suivantes :
--help, -h affiche un bref descriptif de lacommande.
--version affiche la version du programme.
Introduction à Linux – p.65
Le shellLes redirections et pipes
Deux concepts importants pour gagner du temps.
Les redirections
Les tubes (ou pipes) : le résultat de la première commandeest passé à la deuxième.
Commande Commande
ls | more affiche la liste des fichiers page par page.
Introduction à Linux – p.66
Le shellLes redirections et pipes
Deux concepts importants pour gagner du temps.
Les redirectionsd’entrée : le contenu du fichier est passé à la commande.
Commande
more < fic lit le fichier fic. (Pour la commandemore la redirection n’est pas nécessaire, more est capable delire un fichier en argument)
Les tubes (ou pipes) : le résultat de la première commandeest passé à la deuxième.
Commande Commande
ls | more affiche la liste des fichiers page par page.
Introduction à Linux – p.66
Le shellLes redirections et pipes
Deux concepts importants pour gagner du temps.
Les redirections
de sortie : le résultat de la commande est stocké dans unfichier.
Commande
ls > toto crée un fichier contenant tous lesfichiers du répertoire courant.
Les tubes (ou pipes) : le résultat de la première commandeest passé à la deuxième.
Commande Commande
ls | more affiche la liste des fichiers page par page.
Introduction à Linux – p.66
Le shellLes redirections et pipes
Deux concepts importants pour gagner du temps.
Les redirections
Les tubes (ou pipes) : le résultat de la première commandeest passé à la deuxième.
Commande Commande
ls | more affiche la liste des fichiers page par page.
Introduction à Linux – p.66
Le shellLes filtres
<filtre> [<options>] [<fic>...]
Les filtres sont des commandes qui permettent demodifier un fichier ou les données reçues par le principede pipe, ligne par ligne.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
wc [-clw] [<fic>...]
wc – Word Count – permet de compter les caractères, lesmots, les lignes des fichiers arguments.
-c compte uniquement les caractères.
-l compte uniquement les lignes.
-w compte uniquement les mots.
ls -l | wc -l donne par exemple le nombre defichiers dans le répertoire courant.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
grep [-civ] <motif> [<fic>...]
grep – g/RE/p – n’affiche que les lignes correspondantsau motif défini.
-c n’affiche pas les lignes, les compte seulement.
-i ignore les différences minuscules/majuscules.
-v inverse le motif, et affiche uniquement les lignesne correspondant pas au motif.
ls | grep jpg affiche tous les fichiers comportantjpg dans leur nom.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
cat [<fic>...]
cat – conCATenate – affiche le contenu de tous lesfichiers passés en paramètre.
cat toto1 toto2 toto3 | wc -l affiche le nombretotal de lignes dans les 3 fichiers.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
sort [-nr] [-t <séparateur>] [+<POS>...][<fic>...]
sort tri les fichiers ligne à ligne par ordre alphabétique.Le séparateur permet de découper la ligne pour ne trierque sur une sous-partie. Les arguments suivantsreprésentent les colonnes à trier (+ : ascendant, − :descendant)
-n trie numériquement.
-r inverse l’ordre de tri.
cat /etc/passwd | sort -t ’:’ -n +3 affiche lesutilisateurs triés par Gid croissant.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
cut [-f <liste_champs>] [-d <séparateur>]
cut coupe les lignes d’entrée suivant le séparateurfourni et ne renvoie que les champs présents dansliste_champs.
cat /etc/passwd | cut -f 1,7 -d : affiche lesutilisateurs et leur shell par défaut.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
tr [-csd] <liste1> [<liste2>] [<fic>...]
tr traduit les lignes des fichiers en remplaçant lescaractères de liste1 par ceux de liste2.
Les listes peuvent suivre les syntaxes suivantes :
abcd représente {a, b, c, d}.
a-z représente toutes les minuscules.
[a*n] représente n fois la lettre a.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
tr [-csd] <liste1> [<liste2>] [<fic>...]
tr traduit les lignes des fichiers en remplaçant lescaractères de liste1 par ceux de liste2.
-c inverse le remplacement en prenant lescaractères n’appartenant pas à liste1.
-s supprime les répétitions.
-d supprime les doublons de caractère inclus dansliste1 (liste2 interdite.).
tr a-z A-Z passe tous les caractères (non-accentués) en
majuscules.Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
uniq [-cdu] [<fic>...]
uniq supprime les lignes dupliqués d’un fichier trié,n’en conservant qu’un exemplaire.
-c affiche aussi le nombre d’occurrence de la ligne.
-d n’affiche que les lignes existant plusieurs fois.
-u n’affiche que les lignes n’existant pas plusieursfois.
users | tr ’ ’ ’\n’ | sort | uniq donne les uti-
lisateurs connectés.
Introduction à Linux – p.67
Le shellLes filtres
head -n <nb> [<fic>...]
tail -n <nb> [<fic>...]
head (resp. tail) lit les premières (resp. dernières)lignes des fichiers.
-n nb affiche nb lignes au lieu de 10 par défaut.
ls -l | head donne les 10 premiers fichiers du réper-
toire courant.
Introduction à Linux – p.67
Le shellGestion des processus
Lorsqu’une commande est lancée, elle reste bloquantepour le terminal : elle est en avant-plan.
L’interruption de cette commande se fait grâce àCTRL-z.
bg (resp. fg) provoque le passage en arrière-plan(resp. avant-plan) lorsque la commande est stoppée.
La commande jobs affiche tous les processus encours lancés depuis ce terminal.
L’opérateur & à la fin de la commande permet delancer cette dernière directement en arrière-plan.
Introduction à Linux – p.68
Le shellGestion des processus
ps [-aux]
La commande ps – Process Status – affiche l’état desprocessus en cours. Par défaut seuls les processus duterminal sont affichés.
-a permet l’affichage des processus des autresutilisateurs.
-u affiche aussi le nom de l’utilisateur et l’heure delancement.
-x affiche les processus qui n’ont pas été lancésdepuis un shell.
Introduction à Linux – p.68
Le shellGestion des processus
ps [-aux]
Exemple de sortie de la commande ps aux.root 552 0.0 0.0 384 156 ? S Nov04 0:03 /usr/upsman/psp/mon
root 28095 0.0 0.1 1244 356 tty2 S Nov05 0:00 /sbin/mingetty tty2
root 28114 0.0 0.1 2544 504 tty1 S Nov05 0:00 -bash
root 16408 0.0 0.2 7432 612 ? S Nov05 0:00 /usr/bin/gdm
root 16985 0.0 0.5 7980 1400 ? S Nov05 0:00 /usr/bin/gdm
root 16986 0.1 8.8 83240 22480 ? R< Nov05 1:41 /usr/bin/X11/X :0
murgue 11101 0.0 0.3 2260 804 ? S 08:12 0:00 /usr/bin/ssh-agent
murgue 11104 0.1 4.1 13068 10520 ? S 08:12 0:09 emacs
murgue 11106 0.0 0.3 2472 964 ? S 08:12 0:02 wmtz
Introduction à Linux – p.68
Le shellGestion des processus
top
Affiche dynamiquement l’état des processus.15:35:55 up 15 days, 5:21, 4 users, load average: 0.19, 0.21, 0.21
93 processes: 92 sleeping, 1 running, 0 zombie, 0 stopped
CPU states: 1.6% user, 3.5% system, 0.0% nice, 94.8% idle
Mem: 254224K total, 247460K used, 6764K free, 48296K buffers
Swap: 497972K total, 69584K used, 428388K free, 86512K cached
PID USER PRI NI SIZE RSS SHARE STAT %CPU %MEM TIME COMMAND
30535 murgue 14 0 1156 1156 908 R 1.8 0.4 0:00 top
32429 root 16 -10 87136 25M 8512 S < 0.9 10.3 7:35 XFree86
1 root 8 0 304 260 240 S 0.0 0.1 0:05 init
2 root 9 0 0 0 0 SW 0.0 0.0 0:13 keventd
3 root 19 19 0 0 0 SWN 0.0 0.0 0:09 ksoftirqd
4 root 9 0 0 0 0 SW 0.0 0.0 3:20 kswapd
5 root 9 0 0 0 0 SW 0.0 0.0 0:00 bdflush
Introduction à Linux – p.68
Le shellGestion des processus
kill %<n>
kill -<signal> pid [pid...]
Envoie un signal (ou tue) les processus.
n est le numéro du processus du terminal courant àtuer. Ce numéro est donner par jobs.
signal peut être STOP, CONT, TERM, KILL pourinterrompre, continuer, terminer, tuer.
Si le programme n’a pas été prévu pour recevoir le type de signalenvoyé, il meurt.
Introduction à Linux – p.68
Quelques commandes réseau
telnet [-l user] [host-name [port]]
Permet de se connecter à une machine distante
user permet de définir le login de l’utilisateur surla machine distante
host-name, port spécifie le nom de la machinedistance (machine.univ-st-etienne.fr)avec éventuellement un numéro de port pour laconnexion.
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
ssh [-X] [-l user] hostname
Permet de se connecter à une machine distante demanière sécurisée.
-X permet d’autoriser les connexions au serveurgraphique de la machine locale, user permet dedéfinir le login de l’utilisateur sur la machinedistante, hostname : nom de la machine distante(machine.univ-st-etienne.fr).
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
ssh user@hostname [command]
Permet de lancer une commande sur une machinedistante de manière sécurisée
user@hostname : login de l’utilisateur sur lamachine hostname, command une commandeexécutable par un shell.
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
scp [[user@]host1:]file1 [[user@]host2:]file2
Permet de copier le fichier file1 sur la machine file1
de l’utilisateur user en fichier file2 sur la machine
host2 de l’utilisateur user
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
ping hostname
Permet de vérifier si la machine hostname est active
(ainsi que l’activité réseau)
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
host chaîne
Permet une adresse IP en nom d’hôte ou inversement
host 161.3.1.40→ ondaine.univ-st-etienne.fr
host ondaine.univ-st-etienne.fr→161.3.1.40
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
traceroute hostname
Imprime la route prise par les paquets de la machine lo-
cale jusqu’à la machine distance hostname
Introduction à Linux – p.69
Quelques commandes réseau
yafc hostname
Encore un autre client ftp . . .
Il en existe d’autres (ncftp, . . . )
Introduction à Linux – p.69
Le shellPrincipe de réécriture
L’exécution d’une commande shell se déroule en deuxétapes :
Réécriture de la commande avec remplacement descaractères spéciaux par ordre alphabétique enfonction des fichiers du répertoire courant (cf.tableau suivant)
Exécution de la commande réécrite
Introduction à Linux – p.70
Le shellPrincipe de réécriture
Caractère Valeur
? un caractère quelconque
* un nombre quelconque de caractère(s) quelconque(s)
[ab] soit a soit b
Introduction à Linux – p.70
Le shellPrincipe de réécriture
Nous nous trouvons dans un répertoire contenantuniquement 4 fichiers : toto1, toto2, toto3,toto24.
ls toto?
se réécrie en
ls toto1 toto2 toto3
Introduction à Linux – p.70
Le shellPrincipe de réécriture
Nous nous trouvons dans un répertoire contenantuniquement 4 fichiers : toto1, toto2, toto3,toto24.
ls tot*
se réécrie en
ls toto1 toto2 toto24 toto3
Introduction à Linux – p.70
Le shellPrincipe de réécriture
Nous nous trouvons dans un répertoire contenantuniquement 4 fichiers : toto1, toto2, toto3,toto24.
ls toto[12]?
se réécrie en
ls toto24
Introduction à Linux – p.70
Le shellPrincipe de réécriture
Un nom de fichier peut contenir un caractère spécial,dans ce cas pour y accéder il faut précéder ce dernir parun \.
ls toto*affiche tous les fichiers commençant par toto
ls toto\*
affiche l’unique fichier toto∗ s’il existe
Introduction à Linux – p.70
Le shellPour aller plus loin
sh, ash, bash historiquement le premier shell,sont compatibles entre eux. bash est le pluspuissant.
csh, tcsh entièrement réécrit en C, ils sont trèscomplets (subsistent encore quelques bugs).
Introduction à Linux – p.71
Emacs
Éditeur de texte très puissant. Il permet l’édition facilede programmes grâce à des modes prédéfinis entièrementconfigurables.
Multitude de fonctionnalités :
Numéro de lignes, colonnes
Recherche - remplacement
Interfaces multiplesshellcompilateur
Correcteur orthographique
Introduction à Linux – p.72
Emacs
Modes d’édition :
C
Fortran
Java
Perl
Php
HTML
Introduction à Linux – p.72
Emacs
Exemple de mode pour l’édition de code PHP.<?php
require (’include/constantes.php’);
if (isset ($_SESSION["locale"]))
$l=$_SESSION["locale"];
session_destroy();
if (isset($l)){
session_start();
$_SESSION["locale"] = $l;
}
Header(’Location:’.C_dir_home());
die();
?>
Introduction à Linux – p.72
Emacs
Emacs se compose par défaut d’un buffer édité dans unefenêtre. De plus, cette dernière dispose d’un mini-bufferpour saisir des commandes ou raccourcis clavier.
Un grand nombre de raccourcis-clavier commencent parC-x : c’est un préfixe de raccourcis.
Les commandes sont exécutées via le préfixe M-x.
Introduction à Linux – p.72
Emacscommandes et raccourcis utiles
Code Clavier Menu Correspondant commande Action
C-x C-f (File, Open File) find-file charger un buffer
C-x C-b (Buffers) switch-to-buffer passer à un autre buffer ouvert
C-x 1 (File, Unplit Window) ∅ une seule fenêtre
C-x 2 (File, Split Window) split-window split verticalement la fenêtre
C-x 3 ∅ split-window-horizontally split horizontalement la fenêtre
C-s ∅ ∅ rechercher (dynamiquement)
M-% (Edit, Search, Replace) query-replace remplacer chaîne1 par chaîne2
C-h (Help) help aide en ligne
C-x C-s (File, Save (current buffer)) save-buffer sauver
C-x C-c (File, Exit Emacs) save-buffers-kill-emacs quitter
Introduction à Linux – p.72
Emacscommandes et raccourcis utiles
Code Clavier Menu Correspondant commande Action
Sélection (Edit, Copy) ∅ copier
C-w (Edit, Cut) kill-region couper
C-y (Edit, Paste) yank coller
C-_ (Edit, Undo) undo annuler
∅ (Tools, Spell Checking) ispell corriger l’orthographe
∅ (Tools, Spell Checking, Select..Dict) ispell-change-dictionary changer le dictionnaire
Introduction à Linux – p.72
Emacspour aller plus loin
Emacs est entièrement paramétrable ; il est écrit enEmacs-Lisp un langage de programmationfonctionnel
Exemple de création d’une nouvelle fonction :(defun forward-n-char (n)
(interactive "sNombre : \n")
(forward-char (string-to-int n)))
http://www.gnu.org/software/emacs/
Introduction à Linux – p.73
liens (1/3)
http://www.delafond.org/survielinuxSite français pour débutant
http://www.linux.org Infos généralistes
http://www.kernel.org Infos sur ledéveloppement du noyau
http://www.gnu.org/software/emacs/Site d’Emacs
http://www.debian.org Site distributionDebian
http://www.linux-mandrake.com SiteDistribution Mandrake
http://www.suse.com Site Distribution SuseIntroduction à Linux – p.74
liens (2/3)
http://www.redhat.com Site distributionRedhat
http://www.freebsd.org Site distributionFreeBSD
http://www.xfree86.org Site Serveurgraphique XFree
http://counter.li.org Site recensant lesutilisateurs de Linux
http://rpmfind.net Serveur de packagesRedhat/Mandrake
http://www.tldp.org Site de documentation
Introduction à Linux – p.75
liens (3/3)
http://linuxfr.org/pub Site de newsfrançais
http://www.tuxfinder.org Site derecherche de packages/logiciels pour linux
http://www.linuxgames.com Site sur lesjeux sous linux
Bien sûr http://www.google.com pourrechercher de l’information (La recherched’informations sur le web, la consultation deforums, de faqs, mailing-list fait partie intégranted’un développeur sous linux!!)
Introduction à Linux – p.76
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