perception de l’écologie et protection de...
Post on 17-Oct-2020
18 Views
Preview:
TRANSCRIPT
1
Perception de l’écologie et
protection de l’environnement :
un sujet qui évolue dans le
temps et apporte des opinions
partagées
Michelle CANLAS
Amina CHAMSA
Selin FURUNCU
Amélie SOUTTHIBOUNE
Equipe E
2
« L’épanouissement de l’humanité est une entrave à celui des autres espèces ». Aujourd’hui
l’écologie est au centre des discussions car la société de consommation dans laquelle nous
vivons détruit notre propre environnement. Provenant des mots grecs « oikos », la maison et
de « logos » le discours, la science et la connaissance, le terme écologie désigne la science qui
étudie les conditions d’existence et les relations entre les organismes et leur milieu. Chaque
être vivant est supposé être en relation continuelle avec tout ce qui constitue son
environnement. L’écologie étudie les flux d’énergie et de matières qui circulent dans un
écosystème. De nombreux scientifiques déterminent la définition d’écologie mais on parle
d’avantage d’écologisme ou d’écologie politique. Certains d’entre nous sont encore septique
à l’idée d’une consommation responsable et d’un développement durable tandis que d’autres
luttent pour la protection de l’environnement.
3
Sommaire
L’histoire de l’écologie, une évolution depuis sa reconnaissance en tant que domaine scientifique ....................5
Logos et labels concernant l’écologie et le recyclage ..................................................................................................... 5
Du 18ème au 19ème siècle : Le commencement de l’écologie à travers la botanique géographique et la notion
de biocénose ............................................................................................................................................................... 5
Au début du 20ème siècle : la pensée écologique en expansion ........................................................................... 6
L’écologie à nos jours, associée à l’écologisme ....................................................................................................... 6
La place de l’homme dans l’écologie humaine et l’influence sur les sciences sociales et humaines ..................7
L’homme est le principal acteur de l’écologie et nuisible à son environnement ............................................................. 7
Le rapport de l’écologie à notre société, un degré de sensibilité divisé .......................................................................... 8
Une population française majoritairement sensible à l’environnement ..................................................... 8
Certains français agissent déjà ...................................................................................................................... 8
Décalages entre les intentions des ménages et leurs pratiques ................................................................ 10
Un sujet désormais au centre de l’écologie : quelle est aujourd’hui l’importance de la voiture aux yeux des
Français ? .......................................................................................................................... 13
Un petit bout de chemin pour l’écomobilité ................................................................................................................ 13
Avoir une alimentation éco responsable ..................................................................................................................... 14
Dites non aux produits toxiques .................................................................................................................................. 14
Devenir écolo au boulot .............................................................................................................................................. 14
Au quotidien et à la maison ......................................................................................................................................... 14
En 2006 : Des consommateurs engagés et convaincus ................................................................................................. 15
En 2007 : Les Français confirment être pour la consommation durable ........................................................................ 15
En 2009 : Les Français et le tourisme responsable........................................................................................................ 15
En 2010 : Les Français méfiants des ampoules basses consommation .......................................................................... 15
En 2011 : Les fournitures scolaires écologiques sont en 2ème position des critères d’achat ......................................... 16
En 2012 : Les Français se dirigent vers une consommation responsable ....................................................................... 16
En 2013 : Les Français sont de plus en plus réticents.................................................................................................... 16
En 2014 : Les Français s’approprient la consommation responsable ............................................................................ 17
Evènement à venir : le Jour de la Terre le 22 avril .................................................................... 17
En 2015 : Des avis partagés ......................................................................................................................................... 18
Une fracture sociodémographique : Les hommes sont plus désengagés .................................................. 19
Une fracture des comportements de plus en plus présente ...................................................................... 19
...................................................................................................................................................................... 19
Editorial ............................................................................................................................. 20
Sources .............................................................................................................................. 21
4
Faisant partie des sciences biologiques,
l’écologie touche de nombreuses
disciplines et décrie l’évolution des
rapports entres les organismes et leur
milieu, en fonction de l’évolution de
l’environnement et de celle des
populations animales et végétales. On
décline l’écologie en de nombreuses
sous-disciplines soit : l’écologie
industrielle qui s’intéresse à l’évolution
du système industriel dans son ensemble
en tant qu’écosystème. On distingue
aussi l’écologie urbaine comme étant un
mouvement d’architecture et
d’urbanisme. Alors que les grilles et les
méthodes d’analyse étaient réservées
aux milieux naturels, l’écologie urbaine
les applique à la ville.
Ainsi la ville devient écosystème de
l’homme. Enfin, on retrouve l’écologie de
restauration qui favorise le
rétablissement des écosystèmes
dégradés, endommagés ou détruits. Au fil
du temps, de nombreuses définitions de
l’écologie ont été données par des
scientifiques mais aujourd’hui c’est
surtout de l’écologisme dont il est
question autrement dit, de l’écologie
politique. L’écologie politique a pour
finalité un meilleur équilibre entre
l’homme et son environnement. La
perception de l’écologie et la protection
de l’environnement est d’ailleurs un sujet
qui apporte des opinions partagées et qui
ne cesse d’évoluer dans le temps.
4
5
1.
L’histoire de l’écologie, une évolution depuis sa
reconnaissance en tant que domaine scientifique
L’écologie est considérée comme une science récente et est seulement devenue supérieure
dans la seconde moitié du 20ème siècle. Elle fut historiquement inventée en 1866 par le
biologiste allemand Ernst Haeckel et semble avoir été utilisé pour la première fois en
France en 1874. D’après les termes d’Ernst Haeckel l’écologie est « la science des relations
des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire dans un sens large, la science des
conditions d’existence. »
Du côté de la pensée écologique, elle est présente depuis une période assez longue. On
note que les principes fondamentaux de l’écologie sont liés au développement d’autres
disciplines biologiques et ont été progressivement développés. Un des premiers
écologistes aurait pu être Aristote.
Logos et labels concernant
l’écologie et le recyclage
NF environnement
Les produits certifiés NF
environnement doivent prendre
en considération la qualité
d'usage pour le consommateur et
le respect de l'environnement.
Ecolable européen
Le label écologique commun aux
pays de l’Union Européenne doit
prendre en considération le
cycle de vie du produit.
Du 18ème au 19ème siècle : Le commencement de l’écologie à
travers la botanique géographique et la notion de biocénose
L’écologie s’est construite en excluant l’homme car il était
considéré comme un intrus dans une nature sauvage et organisé
de façon rationnelle. On parle alors d’approche bio centrée qui
amène à l’invention du concept « d’écologie profonde » et à
l’élaboration d’une éthique environnementale. Cette éthique
accorde une place centrale à la nature et considère que l’homme a
le même statut que l’animal. Cette approche considère que
l’épanouissement de l’humanité est une entrave à celui des autres
espèces.
Avec les grandes puissances maritimes telles que la France ou
l’Allemagne qui voulaient explorer le monde, développer le
commerce maritime et découvrir de nouvelles ressources
naturelles au cours du 18ème siècle et au début du 19ème siècle, de
nombreuses espèces ont été connues. Ces espèces ont longtemps
été représentées par les représentations statiques. Il faut savoir
que, presque 400 000 d’entre elles ont été découvertes jusqu’à nos
jours. De nombreux scientifiques et botanistes ont mis en évidence
la relation entre les climats et les espèces végétales observées.
A partir de 1850, on passe des représentations statiques des
espèces à des représentations évolutives et selon plusieurs
auteurs, les espèces ne sont pas indépendantes les unes des autres.
Ainsi leur regroupement est organisé en communautés d’être
vivants aussi appelé biocénose.
6
Papier recyclé
Indique le pourcentage de fibres
de récupérations issues du
recyclage qui entrent dans la
composition du produit ou de
l'emballage
Recyclable
Le produit ou l’emballage est
recyclable. Rien ne garantit
cependant que le produit soit
recyclé.
Plastique recyclable
Composé de plastiques
recyclables. Le logo est
accompagné d'un chiffre qui
correspond à un type de
plastique :
- Le chiffre 1 : PET (bouteille
d'eau)
- Le chiffre 2 : PEHD (bouteille de
détergent ou de shampoing)
- Le chiffre 3 : PVC (tuyau d'eau
gris, gaine électrique)
- Le chiffre 4 : PELD (film
d'emballage)
- Le chiffre 5 : Polypropylène
(bouchons de boisson gazeuzes)
- Le chiffre 6 : Polystyrène
(tableau de bord, isolation)
- Le chiffre 7 : autres plastiques
Au début du 20ème siècle : la pensée écologique en
expansion
C’est en 1920 que le géologue russe Vladimir Ivanovich
Vernadsky précise la notion de biosphère. Selon lui, elle
représente l’ensemble des écosystèmes c'est-à-dire un
ensemble formé par une communauté d’être vivants. Plus
tard en 1935, l’écologiste britannique Arthur George
Transley définie l’écosystème comme étant un système
interactif établit entre la biocénose, l’ensemble des êtres
vivants, et le biotope, leur milieu de vie. C’est de là que
l’écologie devient la science des écosystèmes. Enfin, à la fin
du 20ème siècle, Henry Chandler Crowles, l’un des pionniers
de l’étude émergente de « l’écologie dynamique » a mis en
évidence les preuves de successions écologies dans la
végétation et le sol. Ces successions écologiques désignent
l’évolution d’une communauté naturelle par un simple niveau
d’organisation vers une communauté plus complexe comme
le sable nu passant à l’herbe poussant dans le sable. Pour
finir, on évoque quelques années après le terme de chaine
alimentaire, théorie écologique moderne.
L’écologie à nos jours, associée à l’écologisme
Le terme écologie désigne aussi l’écologisme ou l’écologie
politique, qui a pour objectif un meilleur équilibre entre
l’homme et son milieu naturel, et d’assurer sa protection.
L’écologisme utilise alors les résultats de l’écologie
scientifique et les associe à la gestion de la société.
La multiplication des colonies au 18ème siècle est la première
cause de déforestation et dès le 19ème siècle, on pense de
plus en plus aux impacts des activités humaines sur
l’environnement. Ainsi, le terme « écologiste » apparait à la
fin de 19ème siècle. Et au fil du temps, l’écologie a influencé
les sciences sociales et humaines.
Energie Star
Il est attribué aux
produits (ordinateurs,
imprimantes,
copieurs, …) dont la
consommation
électrique est la plus
faible.
Le Programme de
Reconnaissance des
Certifications Forestières
garantit aux consommateurs
que le bois qu'ils achètent
provient de forêts bien gérées
et leur permet ainsi de
participer au bien-être des
forêts.
7
La place de l’homme dans l’écologie humaine et
l’influence sur les sciences sociales et humaines L’écologie humaine étudie l’espèce
humaine, son activité et son
environnement. L’homme est
colonisateur de tous les continents. Il est
maintenant reconnu comme étant un
facteur écologique majeur car il modifie
considérablement son environnement en
développant son habitat, on parle en
particulier du développement urbain, en
développant la pêche ainsi que les
activités agricoles et industrielles.
Par la suite, la société a développé des
études et des enseignements sur
l’écologie humaine, avec la participation
d’anthropologues, d’architectes, de
biologistes, de démographes,
d’écologistes, d’ergonomes,
d’ethnologues, d’urbanisme et de
médecins. Grâce à ce développement, on
attribue une part plus importante à
l’écologie dans l’aménagement du
territoire.
D’autre part, selon des spécialistes de la
théorie organisationnelle tels que
Hannan et Freeman pensent que les
communautés ne s’adaptent pas
seulement à l’environnement car ce
dernier sélectionnerait ou rejetterait
certaines populations. Du point de vue de
James Lovelock, il avance à travers son
hypothèse, intitulée Hypothèse Gaïa, que
le point de vue de la Terre doit être
considéré comme un macro organisme
individuel ; autrement dit que l’ensemble
des êtres vivants ont développé la
capacité de contrôler l’environnement
global. L’hypothèse Gaia contribue à faire
comprendre à sa façon que « Gaïa » qui
signifie la « Terre-mère » est malade des
hommes et des activités.
Enfin, concernant l’écologie humaine, il
faut cependant faire la distinction entre
l’écologie scientifique et les mouvements
écologistes. Le terme écologiste est
rattaché aux militants et celui d’écologue
désigne les chercheurs, aussi utilisé pour
évoquer le chercheur en écologie
scientifique qui ajoute une composante
sociale ou sociologique à ses travaux.
L’homme est le principal acteur de l’écologie
et nuisible à son environnement
L’homme est bien la seule espèce qui
détruit son propre environnement par
ses comportements. C’est nous qui
polluons le sol, l’air, l’eau, et faisons
disparaitre des milliers d’espèces
animales ou végétales. C’est avec cette
8
prise de conscience dans les années 60
que l’on donne naissance au terme «
écologie humaine ». Nous devons réagir
avec urgence à la dégradation de notre
environnement. En 1987, déjà, l’Unesco a
publié un rapport qui lançait l’idée
suivante : « Il est impossible de continuer
ainsi. Nous devons soutenir le
développement économique de tous,
mais en prenant en compte l’avenir. »
C’est à travers cette publication que nous
entrions dans la phase de « l’écologie
politique. »
Mais face à cela, une étude statistique
réalisée il y a vingt ans et publiée dans le
monde, montrait que moins de 10% de la
population connaissait le mot « écologie
». Et alors même que dans certains pays
développés tels que l’Allemagne ou la
France les écologistes appelés aussi les «
Verts » peuvent accéder aux hautes
fonctions de l’Etat et animent des
ministères de l’environnement, on a
l’impression que rien ne change. Cette
pensée est injuste car aujourd’hui de plus
en plus de personnes ont conscience de
l’urgence de protéger l’environnement.
Le véritable problème réside dans la
difficulté que nous avons à pouvoir agir à
notre échelle et l’influence qu’a nos
efforts sur notre environnement.
Le rapport de l’écologie à notre
société, un degré de sensibilité divisé Alors que l’alimentation bio et les
ampoules basses consommation font
parties des produits de plus en plus
achetés par les français et que leur
comportement face aux enjeux
environnementaux évolue, un décalage
entre les opinions et le passage à l’acte
persiste encore. De plus, notre société est
divisée en deux parties. D’un côté nous
constatons qu’il y a de plus en plus de
personnes sensibles à la protection de
l’environnement et de l’autre on retrouve
encore une population totalement
insensible à cela.
Une population française majoritairement
sensible à l’environnement
Bien qu’en 1995, la proportion de
Français sensible à l’environnement ne
représentait qu’un tiers de la population,
en 2011 une grande majorité de Français
se sont déclarés très sensible à
l’environnement. Aujourd’hui,
l’environnement est devenu un sujet
d’actualité quasi quotidien aussi bien au
niveau local, national, qu’international ;
avec pour principales préoccupations les
pollutions des milieux naturels et les
catastrophes naturelles.
D’après un sondage de GreenFlex 80%
des Français et en particulier les plus
jeunes, estiment que le réchauffement
climatique est un fait scientifiquement
prouvé. Les trois quarts de ces personnes
interrogés estiment que la dégradation
de l’environnement résulte des mauvais
agissements de l’homme. Un bon nombre
de Français sont d’accord pour affirmer
la nécessité de s’investir à titre personnel
dans la sauvegarde de l’environnement.
Parmi les personnes interrogées, 69%
d’entre elles considèrent que les efforts
que chacun peut faire individuellement
est utile pour préserver l’environnement
et 63% déclarent faire ce qui est bon pour
l’environnement même si cela leur coûte
plus cher.
Certains français agissent déjà
Plus les individus feront des efforts
personnels de leur côté, plus on pourra
observer des changements. On constate
en effet, une augmentation d’ampoules
basses consommation et de produits bio.
Ayant pour objectif un mode de
consommation plus durable, les
pratiques de consommation des ménages
9
français ont connu une évolution notable
durant ces dernières années. On note
parmi les changements de
comportement :
- l’attention à la quantité de déchets
qu’impliquent certains achats.
Il existe maintenant un emballage
écologique, le bioplastique. C’est un
plastique fabriqué à partir de produits
naturels : amidon de pomme de terre,
maïs, cellulose. Le bioplastique est
compostable et sa composition peut
durer de quelques semaines à deux ans.
Pour sa production, les émissions de CO2
sont inférieures par rapport à la
production de plastique traditionnel à
base de pétrole. Il faut souligner que la
hausse des émissions de CO2 est l’une
des causes principales du changement
climatique.
A savoir : le label Compostable et le label
Ok-Compost indiquent que le produit est
conforme à la norme européenne EN-
13432. Ils se décomposent entre 6 à 10
semaines dans un composteur industriel.
- l’équipement en ampoules basses
consommation : oui c’est écologique !
Les ampoules basses consommation sont
plus économiques que les lampes
classiques à incandescence, elles offrent
pourtant la même luminosité. Déjà que
les ampoules basses consommation
allègent la facture d’électricité elles
contribuent tout aussi bien à la
préservation de l’environnement. Moins
de plastiques, moins de métaux, elles
peuvent durer jusqu’à 10 fois plus
longtemps et réduisent les déchets
polluant et l’émission de CO2. Il faut
retenir qu’en fin de vie, une lampe basse
consommation de doit pas être détruite
en dehors des circuits de traitement des
déchets. Vous pouvez trouver plusieurs
modèles d’ampoules basses
consommation à baïonnettes ou à culots,
les mêmes les plus connus étant ceux en
halogènes. Vous trouverez aussi des LFC
ou lampes fluorescentes, les lampes LED
qui sont les moins chers.
- l’attention à la consommation d’énergie
lors de l’achat d’électroménager
- l’achat de produit bio : Les Français
sont pour une consommation
alimentaire plus réfléchie et
consomment de plus en plus de produits
Bio. Alors qu’il y a quelques années le Bio
était considéré comme réservé aux
classes sociales aisés ou bénéficiant d’un
revenu assez confortable, aujourd’hui il
est accessible et on s’y intéresse
beaucoup plus peu importe note niveau
de revenu. On craint aussi ces nombreux
produits fabriqués à l’étranger et
préférons des produits d’origine
française. Les Français sont dorénavant
plus soucieux et attentifs à leur
consommation.
Avec une augmentation de 10% en 2014
par rapport à 2013, on note un réel
succès des produits bio en France. Ce
marché a atteint 5 milliards d’euros en
2014 et continue de se développer en
France. La consommation des ménages
10
s’élèvent à 4,83 milliards d’euros face à
192 millions d’euros en restauration
collective.
(Graphique Agence Bio: Répartition en valeur
des achats bio en France 2014)
(Tableau Agence Bio: Parts de marché 2014)
Les Français sont des grands
consommateurs de bio.
- des constructions de bâtiments maison
qui respectent l’environnement ou qui
utilisent des énergies renouvelables
Il existe de plus en plus de constructions
voir des maisons individuelles qui
utilisent des énergies renouvelables :
panneaux solaires photovoltaïques,
éoliennes etc.
Prenons l’exemple d’un bâtiment
respectueux de l’environnement : La Cité
du Vin.
La Cité du Vin sera située au Nord de
Bordeaux, dans le quartier des Bassins à
flot. Il fait actuellement l’objet d’un grand
projet de réaménagement. Le quartier
des Bassins à flot sera un futur éco-
quartier expérimentant de nouveaux
systèmes énergétiques. La Cité du Vin
s’intègre totalement à la dynamique de
l’éco-quartier, pensé pour produire un
impact environnemental le plus faible
possible. La Cité du Vin, est un projet de
haute qualité environnementale :
aménagements qui reconstitueront un
écosystème des bords de l’eau, réduction
de son empreinte environnementale, une
conception bioclimatique performante,
une construction de forme compacte
pour ventiler le bâtiment. Pour finir, la
toiture sera protégée du soleil grâce à
une « ombrière ventilée » elle permettra
de maitriser la température en profitant
d’un système géothermique.
La Cité des Vins
Décalages entre les intentions des ménages
et leurs pratiques
On constate l’existence de contradiction
entre les intentions des ménages et leurs
pratiques. Les ménages aisés achètent
par exemple plus souvent que les autres
11
des équipements moins consommateurs
d’électricité ou d’eau mais en font un
usage beaucoup plus intensif, ceci ayant
plus d’impact sur l’environnement.
Sur le graphique ci-dessous on peut
observer l’évolution du comportement
des acheteurs sur les produits
d’agriculture biologique (comparaison
entre 1995 et 2010) :
Par contre, quand les Français décident d’agir, ils n’agissent pas à moitié. Ils sont de plus en plus nombreux à boycotter un produit à cause des pratiques de l’enseigne ou de sa production à l’étranger. Les consommateurs français préfèrent des produits fabriqués dans leur pays, voilà une certaine façon de soutenir l’économie nationale. Les Français sont de plus en plus attentifs à l’écologie, à notre environnement et au développement durable. D’après de Crédoc, même si le réchauffement climatique inquiète, nous sommes surtout préoccupés par la protection de la biodiversité, les catastrophes naturelles, et bien sur le développement durable. Cependant, quelques réticences persistent. La population française est de plus en plus méfiante vis à vis des
produits « Verts » car ils se disent conscients que le marketing et le greenwhasing, en français écoblanchiment qui désigne un procédé marketing ou procédé de relations publiques utilisé par une organisation afin de se donner une image écologique responsable, peuvent véhiculer des messages trompeurs.
Une partie des Français restent insensible à la protection de l’environnement
Selon un sondage mis en place par GreenFlex et l’Ademe publié en juin 2015, 27,3% des personnes interrogées se disent désengagés face aux problèmes liés à l’écologie face à 15% l’année précédente. C’est une donnée inquiétante, le nombre de personnes insensibles à l’environnement est en fait augmentation et met à mal les optimistes de l’environnement et de l’écologie.
Et oui, pour certains, l’écologie n’est plus une priorité. Un échantillon d’individus a répondu à 120 questions par internet et voie postale, nous permettant de dresser une typologie des Français en matière de consommation durable. 19,3% d’entre eux qui pensent qu’il vaut la peine d’agir pour l’environnement que si cela ne leur fait gagner de l’argent face à 14% en 2014 soit une augmentation de 5,3%. Les Français sont de moins en moins à
vouloir se sacrifier
Passant de 44,5% en 2014 à 41,2% en
2015, le nombre de Français étant prêtes
à sacrifier quelques-unes de leurs
habitudes dans leur vie de tous les jours
est en baisse. On assiste parallèlement à
une fracture grandissante et à une
12
radicalisation de la société, en effet soit
les personnes sont de plus en plus
impliqués soit ils le sont de moins en
moins. D’après cette étude on souligne
quatre grandes tendances :
- Une baisse importante du nombre
d’impliqués dans l’environnement et la
consommation responsable.
- Un désengagement des hommes
contre une part grandissante du nombre
de femmes impliquées.
- Une volonté grandissante des
groupes les plus impliqués.
- Un renforcement d’un nouveau
groupe : les rétractés (les personnes
désengagées), très hostiles au sujet.
Graphique des différentes actions écologiques selon le Consoglobe
Tous ces chiffres font peur et sont peut-être la cause d’une politique qui ne met
pas en application ce qu’elle propose, mais aussi des difficultés économiques que
rencontre la population française.
13
Un sujet désormais au centre de l’écologie :
quelle est aujourd’hui l’importance de la voiture
aux yeux des Français ?
Autrefois un moyen de locomotion
pratique et facile à vivre, la voiture ne
présente plus autant les avantages
qu’elle présentait à ses débuts. Elle
apparait de nos jours comme une
contrainte, voir une perte de temps pour
ceux qui habitent les grandes villes et les
agglomérations très bien desservies par
les réseaux de transports en commun.
D’autant plus que de nouveaux moyens
de déplacements en zone urbaine font
leur apparition, les vélos en libre-service
par exemple.
Un petit bout de chemin pour
l’écomobilité
Une façon de vivre qui reprend de plus en
plus : se déplacer de façon plus durable
On observe en effet l’émergence de
nouveaux moyens de déplacements plus
durables. Parmi eux on compte :
- Le co-voiturage
- L’éco-conduite
- Le partage de voiture entre
particulier
- L’auto-partage
- Les vélos en libre-service
- Les véhicules électriques
14
Agir c’est promettre un avenir : quelques conseils
pour protéger son environnement
Avoir une alimentation éco
responsable
- Faites les bons choix et
consommez les poissons et les fruits de
mer abondants : la truite, la sole du
Québec, le homard du Canada et les
crevettes de Matane. Laissez un peu
tranquille le bar du Chili, le crabe
d’Alaska, la lotte, le saumon d’élevage de
l’Atlantique, la morue d’Atlantique et le
thon rouge qui sont en voie d’extinction.
- Consommez des produits locaux
et de saison, nécessitant moins
d’emballage et réduisant la quantité de
gaz à effet de serre lié au transport.
Dites non aux produits toxiques
- Au lieu de jeter vos produits
dangereux dans les toilettes, dans l’évier
ou la poubelle emmenez les plutôt dans
un écocentre. Cela permettra à
l’environnement et à non même d’être
intoxiqués.
- Utilisez des produits de nettoyage
non dommageables pour
l’environnement
- Réduisez l’emploi de pesticide
Devenir écolo au boulot
- Parlez à vos collègues d’un
programme de recyclage s’il n’y en a pas
- Evitez ou réduisez l’impression de
documents numériques
- Utilisez le moins de papiers
possibles
- Ecrivez au verso des documents
avant de les recycler
Au quotidien et à la maison
- Dégagez vos fenêtres durant la
journée et profitez au maximum de
l’éclairage naturel
- Adoptez une conduite écologique
- Alternez la marche, le vélo, les
transports en commun, le covoiturage et
la voiture
15
Une comparaison dans le temps : Typologie des consommateurs et consommation durable Consommer de façon durable c’est
prendre en compte de l’achat d’un
produit l’influence qu’il pourrait avoir
sur notre environnement, le bien-être de
notre société et de la planète.
En 2006 : Des consommateurs
engagés et convaincus A cette époque, on ne lie pas encore
consommation et écologie mais les
Français déclarent être engagés pour le
respect des droits humains et sociaux
notamment lorsqu’il s’agit d’enfants.
Nous serions 80% prêts à payer plus
cher, 87% à changer de magasin et 50%
à boycotter un magasin qui ne respecte
pas les droits sociaux. En 2006, 77%
pensent que consommer responsable
c’est consommer mieux alors que 20%
pensent que c’est réduire sa
consommation en général.
En 2007 : Les Français confirment
être pour la consommation
durable En 2007, les consommateurs français
sont sensibles à plusieurs causes :
- La souffrance animale
- Le travail des enfants
- Le risque de pollution
- Les arguments
environnementaux
- Les arguments éthiques éthiques
Les Français n’hésitent pas à boycotter
des enseignes si cela est justifié.
En 2009 : Les Français et le
tourisme responsable 60% de Français connaissent le tourisme
responsable
87% de Français se disent intéressés au
tourisme responsable pour le respect de
l’environnement et le développement
local
65% des voyageurs français déclarent
être prêts à compenser leurs émissions
de CO2
Perçu par 44% des sondés comme un
voyage au confort rudimentaire, le
tourisme responsable reste
D’après une étude réalisée pour le
compte de Voyages-scnf.com et du Guide
du Routard.
En 2010 : Les Français méfiants
des ampoules basses
consommation 12% des consommateurs rejettent
l’utilisation d’ampoules basses
consommation. Cela confirme qu’une
partie de la population reste méfiante
vis-à-vis d’un produit perçu comme étant
16
un prétexte des industriels pour les faire
consommer.
Pourtant, la consommation de produits
écologiques connait une hausse depuis
2000 en Europe même si elle reste
marginale. Le point positif à retenir est
que tous nos produits deviennent de plus
en plus « verts » soit moins d’emballages,
moins polluants, plus légers, moins
gourmands en énergie et plus
respectueux de l’environnement.
Selon un sondage de Canal Energie
En 2011 : Les fournitures
scolaires écologiques sont en
2ème position des critères
d’achat Après l’aspect financier à 57,9%, le
deuxième critère d’achat concernant les
fournitures scolaires est l’impact
environnement avec un pourcentage de
34,4% de la population interrogée.
30% du budget des français pour la
rentrée scolaire de 2011 est dédié aux
produits écolos pour 64% d’internautes.
Face à cela, certains Français demeurent
réticent devant les produits écolos du fait
de leur prix plus élevés, en effet 91 % des
Français estiment que les produits verts
sont plus onéreux que les produits
traditionnels et ils sont 36% à déclarer
qu’ils refuseraient de dépenser plus pour
un produit vert. Le consommateur est
sceptique quant au bien-fondé des
produits écologiques, il veut des preuves.
Même si 71% des Français affirment que
le développement durable est une
nécessité pour eux ils attendent des
informations complémentaires, claires et
visibles sur l’influence environnementale
des produits qu’ils achètent. En 2011, les
Français commencent à prendre la
consommation responsable au sérieux.
Selon une enquête réalisée par
Consoglobe
En 2012 : Les Français se dirigent
vers une consommation
responsable En 2012, 28 % des français achètent un
produit respectueux de l’environnement
parce qu’il est meilleur pour leur santé et
51% d’entres eux seraient très intéressés
par des produits de la consommation
responsables s’ils avaient plus
d’informations sur l’engagement social et
environnemental des entreprises
produisant ces produits.
En 2013 : Les Français sont de
plus en plus réticents 56% des Français déclarent être prêts à
payer plus pour protéger notre
environnement.
Cependant, on constate que la proportion
de personnes engagées ou prêtes à faire
des efforts d’engagement responsables
dans leurs achats stagne depuis 2010,
surtout à cause de la crise. En effet même
si en 2013, 27% des Français déclarent
consommer régulièrement des produits
écocitoyens, il n’y pas d’augmentation de
cette proportion. Cela s’explique par le
fait que les consommateurs attendent
davantage des entreprises, soit être plus
transparent quant à leur objectif
écologique.
17
En 2014 : Les Français
s’approprient la consommation
responsable En 2014, la moitié de la population
française affirme désormais prendre en
compte la dimension sociale et
environnementale dans leurs achats.
55% d’entre eux ont aussi accepté de
payer plus cher au moins une fois dans
l’année pour acheter « responsable ».
Parmi les personnes interrogées, 39%
d’entre eux le font de temps en temps et
16% le font souvent. Cette prise de
conscience de consommer responsable
est évidente pour certains produits
comme les œufs et les laitages, d’autant
plus que leur prix unitaire n’est pas très
élevé. Dans ces catégories de produits, le
bio représente 18% des achats. Enfin, au-
delà des enjeux collectifs
environnementaux, l’achat responsable
est motivé par des préoccupations
individuelles : recherche de la santé, du
plaisir et d’un meilleur gout.
Evènement à venir : le Jour de la Terre le 22 avril
Fondé en 1991, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’Environnement,
Tous les jours, anciennement Projets Saint-Laurent, est un organisme de charité. En
1995, Tous les jours s’est vu attribuer la mission d’organiser le volet québécois du plus
grand évènement participatif en environnement au monde : le Jour de la Terre (22
avril). C’est ainsi que Tous les jours est devenu mandataire de la marque de commerce
du Jour de la Terre. Leur mission est accompagner les personnes et les organisations à
diminuer leur impact sur l’environnement.
À travers la réalisation de ses activités culturelles et éducatives de sensibilisation et de
participation à l’amélioration de l’environnement, Tous les jours a démontré sa capacité
à gérer d’importants événements impliquant de multiples partenaires et intervenants
des secteurs public et privé, bénévoles, équipes de travail, artistes, etc.
18
En 2015 : Des avis partagés
Voici un ensemble d’illustrations et de graphiques qui souligne parfaitement un avis
partagés vis-à-vis de l’écologie :
19
Une fracture sociodémographique : Les hommes sont plus désengagés
Une fracture des comportements de plus en plus présente
20
Editorial
L’écologie est apparue pour la première fois en France en 1874. Au sens large, l’écologie
est la science des conditions d’existence. C’est au début du 20ème siècle que la pensée
écologique s’est rependue. D’après la réalisation de différentes études et de sondages, on
constate qu’au fil du temps, une grande partie de la population française est de plus en
plus sensible à la protection de l’environnement. Beaucoup d’entre nous agissons au
quotidien, nous utilisons en effet pour la plupart des ampoules basses consommation, des
emballages plus écologiques, nous consommons des produits bios et nous construisons
durable. Pourtant, l’autre moitié sont encore insensible à la notion d’écologie ou
d’écologisme. Les principaux freins restent le prix des produits « verts » souvent élevé par
rapport aux produits traditionnels, et surtout le manque de transparence de certaines
entreprises adeptes de l’idée. Les consommateurs s’interrogent quant aux origines et aux
bien faits de certaines produits et surtout s’ils ont un réel impact sur la protection de
l’environnement. Enfin l’Homme est bien la seule espèce à détruire son environnement.
On rajoute à cela une fracture vis-à-vis de l’engagement des hommes et des femmes, en
effet alors qu’il existe un réel désengagement des hommes le nombre de femmes
impliquées dans le développement durable augmente. Finalement la perception de
l’écologie dans le temps a évolué, depuis sa découverte à aujourd’hui, on divise la
population en plusieurs groupes : les engagés, les intéressés, et les désengagés. Mais en
réalité, on peut se demander si nous consommons écologique pour être plus respectueux
de l’environnement et pour être en meilleur santé ou si c’est justement le fait de respecter
l’environnement qui nous rend meilleur psychologiquement.
21
Sources Articles rédigés grâce à des recherches d’après un rapport publié par le ministère du
Développement durable, portant sur 16 années d'observations.
D’autres sources :
« L'écologie, qu'est-ce que c'est ? », Claire Tomasella
http://www.geo.fr/environnement/les-mots-verts/l-ecologie-qu-est-ce-que-c-
est-47364
« L'écologie, qu'est-ce que c'est ? », Sciences Ouest
http://www.espace-sciences.org/archives/science/12461.html
« Les Français de plus en plus sensibles à l’environnement », Aurore ConsoGlobe
http://www.consoglobe.com/francais-sensibles-environnement-cg/3
« Les Français de plus en plus sensibles à l'environnement : regard sur 16 ans
d'évolution », Notre Planète
http://www.notreplanete.info/actualites/actu_3195_francais_environnement.ph
p
« Un Français sur quatre ne s’intéresse pas à l’écologie », Hugo Quinton
http://www.consoglobe.com/francais-ecologie-cg?plusloin=true
« EMBALLAGE ET FOURNITURES ÉCOLOGIQUES », La révolution textile
http://www.larevolutiontextile.com/emballage-et-fournitures-ecologiques/
« Marché bio en France : croissance de + 10 %», Bio-Marché
http://www.bio-
marche.info/web/Europe/France/March+eacute;_bio_en_France/363/396/0/18
348.html
« Lampes basse consommation : économiques et écologiques », Pldubois
http://www.ecologie-blog.fr/produits-ecologiques/lampes-basse-
consommation-economiques-et-ecologiques.html
« Un bâtiment respectueux de son environnement », La cité du vin
http://www.laciteduvin.com/ecologie-et-environnement.html
top related