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RAPPORT ANNUEL 2011-2012 l’INNOVATION Apporter de à la ferme

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RAPPORT ANNUEL 2011-2012

l’INNOVATIONApporter de

à la ferme

Arysta LifeScience Canada Inc.

Engage Agro Corporation

Plant Products Co. Ltd.

Premier Tech Home & Garden

Richardson International

Scotts Canada Ltd.

Syngenta Canada

United Agri Products Canada

Co-Operative

Univar Canada Ltd.

Viterra

Valent Canada Crop and Professional Products

Federated Co-operatives Limited

FMC Corporation

FP Genetics

Monsanto Canada

Gowan Canada

Interprovincial Co-Operative Limited

La Coop Fédérée

Makhteshim Agan of North America, Canada, Ltd

NovaSource Tessenderlo Kerley, Inc.

Nufarm Agriculture Inc.

N.M. Bartlett Inc.

BASF Canada

Bayer CropScience Canada

Canterra Seeds

Cargill Limited

Cheminova Canada Inc.

Chemtura AgroSolutions

E.I. DuPont Canada Company

DuPont Pioneer

Dow AgroSciences Canada Inc.

Table des matièresLettre du président ....................................................................2

Accroître la sensibilisation aux avantages des technologies de la phytologie ..........................................3

Travailler à l’instauration d’un environnement législatif et réglementaire qui soutient et protège l’innovation .................................................................6

Pionniers en matière de gestion responsable ........................9

Une collaboration au bénéfice de l’industrie ....................... 11

Conseil d’administration et personnel ................................. 13

2 CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012

Lettre du PRÉSIDENTL’agriculture est une des industries les plus dynamiques et les plus passion-nantes du monde, et je pense qu’il s’agira d’un des secteurs ayant les plus grandes répercussions au cours des 25 prochaines années, non seulement sur le plan économique, mais aussi pour ce qui est de combler nos besoins alimentaires fondamentaux dans le respect de l’environnement et en visant la durabilité.

Pour que l’industrie agricole prospère, il faut la contribution de tous les maillons de la chaîne de valeur : fournisseurs d’intrants, producteurs, transformateurs et détaillants. Il en résulte alors un effet d’entraînement qui stimule la croissance et la productivité dans tous les secteurs de l’économie.

Les agriculteurs sont un maillon important de cette chaîne de valeur. Après tout, ce sont eux qui, sur le terrain, produisent la nourriture sûre, abordable et abondante dont béné-ficient les Canadiens. Si l’avenir de l’agriculture s’annonce prometteur, c’est attribuable en grande partie à l’engagement, à la passion et à l’énergie des producteurs.

Ces derniers auront besoin de soutien pour arriver à nourrir la population mondiale croissante, compte tenu des changements climatiques ainsi que de la disponibilité limitée de terres et d’eau. L’industrie de la phytologie s’est engagée à mettre au point de nouveaux outils et technologies qui les aideront à combler les besoins alimentaires d’une façon viable pour l’environnement.

Nous croyons que pour aider à améliorer les capacités des agriculteurs, il faut entre autres sensibiliser davan-tage le grand public à ce qui se passe à la ferme – aider à combler le fossé entre la population urbaine et le monde rural agricole.

Les gens qui produisent la nourriture que nous mangeons en consomment eux aussi et en donnent à leurs familles. Leur engagement à l’égard de la sécurité et de la durabilité est sans pareil. Dans le rapport annuel de cette année, nous faisons connaître l’histoire de producteurs qui se passionnent aujourd’hui par la production d’aliments de qualité et qui sont déterminés à laisser un héritage à la prochaine génération.

À mesure que notre industrie met au point de nouveau produits de pro-tection des cultures et des semences dotées de nouveaux caractères grâce à la biotechnologie, notre préoccu-pation principale est toujours que ces nouveautés aident les agriculteurs à réussir, et ce, d’une manière durable et sûre. C’est ce genre d’information que nous communiquons aux Canadiens, et les effets sont positifs.

Afin que l’industrie de la phytologie continue d’élaborer les nouvelles technologies dont on a besoin dans les champs, il est important que le milieu de la réglementation au Canada encourage l’innovation et les investissements. L’année dernière, nous avons consacré une bonne partie de notre temps à militer en faveur du maintien de règlements à fondement scientifique, et nous avons

remporté des victoires : par exemple, le gouvernement de Colombie-Britannique a décidé de ne pas interdire l’utilisation de pesticides en milieu urbain.

Nous avons aussi énormément contribué à la simplification des processus réglementaires. Comme le gouvernement cherche à rationaliser, nous avons préconisé, tant pour les pesticides que pour les produits de la biotechnologie végétale, des processus d’approbation qui conservent leur rigu-eur, mais permettent que les nouveaux produits indispensables soient mis sur le marché plus rapidement. En outre, nous avons continué de promouvoir l’harmonisation des règlements à l’échelle internationale, par exemple les politiques sur les limites maximales de résidus de pesticides et la présence en faible quantité de matériel lié à la biotechnologie.

Notre industrie va de l’avant, en collaboration avec nos partenaires, notamment les agriculteurs et les autres organismes intervenants. À mesure que les défis que nous devons relever se complexifient, les partenariats deviennent de plus en plus importants. Je suis persuadé que dans 10, 25 ou même 50 ans, l’avenir sera bon, grâce à la passion commune, à la ténacité et à l’innovation de notre industrie.

Le président de CropLife Canada,

Lorne Hepworth

CropLife Canada Annual Report 2011/2012 3CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 3

Les technologies de la phytologie ont une incidence considérable sur la vie des Canadiens. Le citoyen ordinaire n’y pense peut-être pas chaque fois qu’il se rend à l’épicerie, mais si les rayons regorgent de denrées, c’est grâce, en partie, à l’utilisation que les agriculteurs font d’outils tels que les pesticides et la biotechnologie végétale. CropLife Canada s’investit pour accroître chez les Canadiens la sensibilisation au rôle vital que les technologies de la phytologie jouent dans leur vie, entre autres en garantissant l’accès à des aliments sûrs et sains.

Dans l’actualitéIl y a eu, dans les médias, davantage de récits positifs liés aux pesticides et à la biotechnologie végétale que par les années passées. CropLife Canada a contribué à renforcer l’image posi-tive de l’industrie en préparant, par l’entremise d’une agence de place-ment médiatique, des communiqués axés sur les avantages et destinés aux journaux et radios. Ces récits ont tou-ché un auditoire de plus de 14 millions de personnes l’an dernier.

CropLife Canada continue de gagner en crédibilité et en notoriété en tant

que voix de l’industrie. Régulièrement, les médias ont interviewé des cadres de l’association concernant des sujets associés à l’industrie, et ceux-ci ont mentionné les bénéfices des technolo-gies de la phytologie et préconisé des politiques qui encouragent l’innovation de l’industrie. De plus, quelque 65 lettres adressées par CropLife Canada à la rédaction de journaux ont été publiées un peu partout dans le pays; on y rectifiait des renseignements erronés parus dans les médias et on soulignait le rôle important que les pes-ticides et produits de la biotechnologie végétale jouent dans la société.

Encourager les conversations pleines d’assuranceEn 2011, CropLife Canada a instauré un programme de formation des sociétés membres appelé « Confident Conver-sations ». Cette séance de formation interactive encourage les gens qui travaillent dans l’industrie à parler avec assurance des avantages des techno-logies de la phytologie et leur fournit des outils et techniques qu’ils peuvent utiliser dans diverses situations. Dans les Prairies et en Ontario, nous avons formé environ 180 employés de l’industrie.

CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 3

ACCROITRE la sensibilisation aux avantages des technologies de la phytologie

^

Ce programme sera étendu aux autres provinces dans les années à venir.

S’engager dans les médias sociaux Après avoir examiné l’activité dans les médias sociaux et noté le grand volume de conversations qui concernent les pesticides et la biotechnologie végétale, CropLife Canada a élaboré une stratégie afin de participer à ces conversations et à faire connaître nos exemples de succès par le truche-ment de ce canal. Notre participation régulière sur Twitter (@croplifecanada) a reçu un bon accueil. La base d’abonnés de qualité à qui nous communiquons de l’information continue de croître à un rythme régulier. Nous avons aussi lancé une chaîne YouTube diffusant des vidéos d’agriculteurs qui expliquent pourquoi ils ont choisi d’employer les

technologies de la phytologie ainsi que d’autres vidéos traitant de sujets précis (youtube.com/croplifecanada).

Notre travail en matière de médias sociaux a été intégré dans le nouveau site Web de CropLife Canada. La présence en ligne de l’association a évolué et est devenue plus accessible au grand public. Le site Web offre de l’information pertinente et à jour, à l’intention tant des gens de l’industrie que du public, et son contenu est plus dynamique et interactif que jamais.

Sensibilisation de l’opinionCropLife Canada a tenu un kiosque d’information à un certain nombre d’expositions agricoles, dont l’Ontario Horticulture Show, le Championnat international de labour et le Western

Fair Farm Show. Ces expos ont fourni l’occasion d’avoir des conversations avec des gens tant des villes que des campagnes au sujet des avantages des technologies de la phytologie ainsi que de la sécurité des pesticides et des produits de la biotechnologie végétale. Nous étions aussi présents au congrès de la Fédération canadienne des muni-cipalités, où nous avons pu aborder des enjeux majeurs avec des fonctionnaires locaux et fédéraux.

Créer une atmosphère propice au dialogueLes deuxièmes journées annuelles Spring Dialogue de CropLife Canada ont permis de réunir les employés de sociétés membres et un large éventail d’intervenants. Le Pr Joe Schwarcz, directeur du Bureau des sciences et de la société de l’Université McGill,

4 CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012

DAVID HINTON, WEED MAN, WINNIPEG

Depuis 25 ans, David Hinton aide les propriétaires de maison de Winnipeg à garder leurs pelouses en bonne santé. En tant que propriétaire d’un service local d’entretien de pelouse, Hinton a la passion des pelouses qui ont fière allure. « Une grande valeur réside dans les espaces verts que les gens ont autour de leurs maisons, dit-il. Il y a tout le côté esthétique, mais il y a aussi l’aspect bien-être. Les gens tirent une grande fierté de leurs parterres. »

Selon David Hinton, un des plus grands obstacles au maintien d’une pelouse en bonne santé, ce sont les mauvaises herbes, qui peuvent concurrencer le gazon pour l’eau et les éléments nutritifs. Il estime

que les pesticides sont un des outils les plus importants dont les entreprises d’entretien de pelouse et les propriétaires peuvent profiter. « Ce sont des outils essentiels, tout comme les médicaments le sont pour les humains. Nous utilisons les pesticides comme outil ciblé, afin de corriger des problèmes particuliers », déclare-t-il. M. Hinton aimerait bien que plus de gens comprennent le rigoureux processus réglementaire par lequel les pesticides doivent passer au Canada. Si tout cela était mieux compris, dit-il, alors les gens verraient que ces produits peuvent continuer à être utilisés en toute sécurité.

CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 5

« De notre point de vue, les données scientifiques ne justifient pas actuellement d’interdire aux Britanno-Colombiens d’acheter des pesticides à usage domestique homologués et de les utiliser dans l’entretien des pelouses et jardins. » – Rapport du Comité spécial de C.-B. sur les pesticides utilisés à des fins esthétiques, mai 2012.

y a fait un exposé sur la manière de diffuser la connaissance scientifique au grand public. Le Pr Len Ritter a pour sa part fait une présentation à propos du rapport du Conseil des académies canadiennes sur les tests intégrés pour les pesticides. Le Comité biotechno-logie végétale et le Comité chimie ont tous deux organisé des journées de liaison avec l’État, où des responsables publics de réglementation et des représentants de l’industrie ont fait part d’informations sur les priorités des organismes réglementaires, les initiatives de modernisation et les activités en cours.

Mise à jour sur les pesticides en milieu urbainEn Colombie-Britannique, CropLife Canada a été entendue par le comité législatif qui étudie l’utilisation de pesticides en milieu urbain et lui a soumis un document écrit officiel. Nous avons aussi collaboré étroitement avec un groupe de partenaires engagés sur le terrain afin de communiquer de l’information aux autorités et de sensibiliser le public. Le Comité spécial de Colombie-Britannique sur l’utilisa-tion des pesticides a déterminé que les

données scientifiques n’étayaient pas la nécessité d’interdire les pesticides en milieu urbain, ce qui est une victoire importante pour la réglementation à fondement scientifique au Canada. Ce comité a reconnu l’exhaustivité et la rigueur du processus fédéral de régle-mentation et sa capacité de déterminer dans quelles conditions un pesticide peut être employé sans danger.

CropLife Canada a témoigné devant le Comité consultatif environnemen-tal (CCE) de la Ville de Regina, qui envisageait de recommander au conseil municipal de faire de Regina une ville « sans pesticides ». Sa recommandation, qui prévoyait d’abord l’interdiction des pesticides utilisés à des fins esthétiques, a porté finalement sur le renoncement aux herbicides. Elle a été présentée à une réunion spéciale du comité des travaux publics, en novembre 2012.

Au Manitoba, nous avons formé une coalition d’intervenants il y a plusieurs années en prévision de l’arrivée à l’avant-scène de la question des milieux urbains. Résultat : quand le temps fut venu, nous étions prêts à parler d’une voix forte et unie de l’importance et des avantages d’un accès continu aux pesticides en milieu urbain quand le

gouvernement du Manitoba a entrepris sa consultation publique sur le sujet.

CropLife Canada a soumis des com-mentaires aux autorités du Québec et a rencontré des fonctionnaires expri-mant des réserves dans le cadre d’une « consultation préalable » à propos d’un projet d’approche nouvelle sur la restriction des pesticides en milieu urbain, qui inclurait une approche fondée sur les risques.

CropLife Canada a commandé un sondage auprès de propriétaires de maison ontariens, qui a révélé que ceux-ci sont de plus en plus mécon-tents de l’interdiction des pesticides en milieu urbain. Moins de la moitié des propriétaires sont en faveur de l’inter-diction et près de la moitié voudraient qu’elle soit suspendue ou assouplie. Ce sondage a également révélé qu’un nombre considérable de propriétaires violent délibérément la loi en conti-nuant d’avoir recours à des produits achetés avant l’interdiction ou importés d’autres provinces ou des États-Unis, ou bien en concoctant eux-mêmes des pesticides qui, en fait, peuvent présen-ter des risques importants pour la santé humaine et l’environnement.

6 CropLife Canada Annual Report 2011/20126 CropLife Canada Rapport annuel 2011-20126 CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012

Travailler à l’instauration d’un environnement législatif et réglementaire qui soutient et protège l’innovationL’industrie de la phytologie génère une valeur incroyable pour les Canadiens, en fournissant des outils et technologies qui aident les agriculteurs à produire des aliments de qualité et qui contribuent à l’économie. Afin que nous puissions collectivement relever les défis devant nous – changement climatique, accroisse-ment de la population mondiale et mouvements démographiques, pour ne citer que ceux-là – il est essentiel que l’innovation puisse prospérer dans notre pays.

Travailler en vue de l’harmonisationDe solides règlements à fondement scientifique et des évaluations efficaces harmonisées à l’échelle internationale contribuent à assurer la compétitivité du Canada, renforcent la confiance du public et rendent possible le commerce mondial des produits agricoles.

• Les autorités publiques canadiennes ont lancé leur première consulta-tion sur une politique nationale concernant la présence de matériel adventice associé à la biotechnolo-gie. Cette politique à fondement

scientifique d’évaluation des risques permettrait l’importation de produits agricoles contenant d’infimes quantités de matériel génétiquement modifié approuvé dans au moins un pays, mais pas dans le pays qui les importe. Cette initiative permettrait d’éviter les problèmes commerciaux potentiels. Afin de contribuer d’une même voix au processus, CropLife Canada a présidé un groupe de travail composé d’intervenants de la chaîne de valeur agricole. Ce groupe a collaboré étroitement avec les autorités canadiennes et fourni des commentaires et

recommandations sur la politique proposée, qui, nous l’espérons, servira de modèle à d’autres pays.

• La question des limites maximales de résidus (LMR) pour les produits de protection des cultures dans les marchés d’exportation clés est devenue un enjeu important pour l’agriculture au Canada. L’absence de LMR établies ou des niveaux très variables dans différents marchés mènent à des inefficacités et à des problèmes commerciaux potentiels. CropLife Canada travaille active-ment à la recherche de solutions avec des partenaires producteurs,

CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 7

des collègues de CropLife International et des représentants du gouvernement.

• CropLife Canada continue de s’impliquer activement dans le Groupe de travail technique (GTT) sur les pesticides de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Dans le cadre de l’ALENA, le Canada et les États-Unis font preuve de leadership en matière d’examens communs et se par-tagent le travail d’évaluation des pesticides. Bon nombre des initiatives mises en place dans le cadre de l’ALENA ont par la suite été adoptées par tous les pays membres de l’OCDE, et la plupart des nouveaux ingrédients actifs font désormais l’objet d’examens communs internationaux. De plus en plus, d’autres pays – comme le Japon, le Brésil, la Corée et la Chine – s’impliquent dans ces activités internationales.

• L’an dernier, le Conseil de coopération Canada–États-Unis en matière de réglementation, dont l’objectif est d’harmoniser les approches régle-mentaires dans nos deux pays, a publié son Plan d’action commun. CropLife Canada a été heureuse de voir les résultats de son apport au processus; le Plan d’action mettait entre autres l’accent sur la façon de surmonter les obstacles lors des examens communs et sur l’harmoni-sation des LMR pour les produits de protection des cultures.

Encourager l’efficacité Le Comité biotechnologie végétale de CropLife Canada a mis en place un cadre de dialogue semestriel avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et avec Santé Canada, qui servira à améliorer la compré-hension entre les responsables de la réglementation et l’industrie ainsi qu’à recenser les éléments de la régle-mentation qui sont efficaces et ceux qui sont susceptibles d’amélioration.

CropLife Canada a soumis des commentaires à l’ACIA sur divers sujets, notamment le plan pluriannuel de modernisation de la réglementation de l’Agence, et nous avons revendiqué des améliorations de la réglementation des aliments nouveaux dérivés de la biotechnologie dans les programmes d’alimentation animale. CropLife Canada a également envoyé des lettres aux dirigeants de l’ACIA pour recommander que les concepteurs de produits de la biotechnologie végétale soumettent des dossiers sous forme de documents de synthèse seulement.

CropLife Canada a élaboré un livre blanc intitulé Pesticide Regulatory Harmonization and Process Impro-vements, exposant les points de vue de l’industrie sur l’efficacité en matière de réglementation, expliquant l’environnement dans lequel l’industrie fonctionne actuellement et suggérant des changements précis à apporter aux processus de l’Agence de régle-mentation de la lutte antiparasitaire

(ARLA). Bon nombre des initiatives contenues dans ce livre, ainsi que d’autres suggestions d’amélioration des processus formulées par CropLife Canada, sont actuellement mises en œuvre ou analysées en vue de leur mise en œuvre éventuelle, avec à la clé des améliorations importantes.

Le Conseil des académies canadiennes a rendu public un rapport du comité d’experts sur les tests intégrés pour les pesticides intitulé Nouvelles technologies et évaluation de la sécurité chimique. CropLife Canada travaille avec l’ARLA, qui a com-mandé ce rapport, en vue d’explorer les possibilités d’intégrer au cadre réglementaire existant les avancées en recherche toxicologique.

Protéger les pollinisateurs Les pollinisateurs, tels que les abeilles domestiques et les abeilles sauvages, sont essentiels à la pollinisation de nombreux fruits, légumes et plantes de grande culture. Sans eux, bon nombre des cultures pour lesquelles l’industrie de la phytologie conçoit des produits de protection n’existeraient pas. Les pollinisateurs sont un élément essen-tiel d’un système agricole solide, et l’industrie a un intérêt tout particulier à protéger leur santé.

• CropLife Canada a formé un groupe de travail sur les pollinisateurs afin de fournir des conseils techniques et stratégiques sur les questions liées aux pollinisateurs.

8 CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012

BOB BARTLEY, AGRICULTEUR MANITOBAIN

Bob Bartley exploite depuis 38 ans une ferme à Roland, au Manitoba. Sa famille cultive entre autres du maïs Bt, un produit de la biotechno-logie végétale. Bartley dit que le rendement de ses cultures de maïs a augmenté au cours des 15 dernières années et que c’est attribuable en grande partie à la technologie des semences, qui protège les cultures contre l’insecte ravageur qu’est la pyrale du maïs.

En matière de sécurité, Bartley fait confiance au système réglementaire canadien : « Santé Canada n’aurait pas accordé de licence pour le maïs Bt si sa culture était dangereuse ou si sa consommation présentait des risques pour la population canadienne. »

Bartley attend impatiemment les nouvelles technologies et il est très enthousiasmé par le potentiel des cultures résistant à la sécheresse. Il dit que la météo a invariablement une incidence sur les cultures, et bien qu’on ne puisse évidemment pas maîtriser le temps qu’il fait, cette technologie contribuera à alléger la pression lorsqu’il n’y aura pas suffisamment d’humidité.

• Ce groupe de travail a abordé avec des intervenants de divers milieux, y compris des producteurs et des apiculteurs, les incidents de pertes directes d’abeilles ainsi que la question plus vaste de la santé des pollinisateurs.

• La stratégie de sensibilisation du groupe de travail sur les pollinisa-teurs inclut des initiatives visant à promouvoir la santé et la gestion responsable des pollinisateurs, y compris l’élaboration d’un guide des meilleures pratiques de gestion pour la manutention des semences de maïs traitées.

• CropLife Canada a conçu des outils de sensibilisation du public, telle une vidéo diffusée sur YouTube qui parle de la santé des pollinisateurs et des initiatives de gestion responsable.

Représenter l’industrie sur la colline du ParlementCropLife Canada fait des apparitions régulières aux réunions de comités du gouvernement, présentant les préoccupations de notre industrie et communiquant des messages sur les

bénéfices que celle-ci apporte. L’an dernier, les représentants de CropLife Canada ont fait des exposés devant le Comité permanent de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes, le Comité des finances, le Comité permanent de l’agriculture et le Comité sénatorial de l’agriculture et des forêts sur des sujets allant de l’innovation et de la durabilité aux espèces envahissantes, en passant par le commerce et le rôle de l’industrie au sein de l’économie canadienne.

Groupe de travail sur l’innovation dans les céréalesDans le but de rester à la pointe des avancées en matière de recherche et développement dans les céréales, CropLife Canada a formé un nou-veau groupe de travail afin que ses membres participent aux activités qui auront une incidence sur l’innovation dans les céréales, notamment des modèles de financement, des parte-nariats public-privé et un possible conseil céréalier. Le Groupe de travail sur l’innovation dans les céréales a tenu pour ses membres une séance d’information, à laquelle ont participé des orateurs de divers organismes publics de création variétale.

Étendre les activités de communication dans l’ouest du CanadaCropLife Canada a consacré davantage de ressources pour s’engager directe-ment avec des représentants du gouvernement dans l’Ouest canadien en vue de faire connaître CropLife Canada et les bénéfices découlant des innovations de la phytologie, ainsi que d’aborder les préoccupations majeures des entreprises membres.

L’association a surveillé de près l’émergence de mouvements locaux visant à interdire les cultures géné-tiquement modifiées. Elle a fait un exposé à une réunion du conseil municipal de Richmond (C.-B.) afin de fournir de l’information sur l’innocuité et les bienfaits de la biotechnologie végétale, à la suite de la résolution sans fondement scientifique du conseil visant à interdire la culture de plantes et d’arbres génétiquement modifiés.

CropLife Canada Annual Report 2011/2012 9CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 9CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 9

Pionniers en matière de GESTION RESPONSABLE

Vérifications et certificationCropLife Canada et ses membres exigent que toutes les installations d’entreposage de produits antiparasi-taires du Canada fassent l’objet d’une vérification des normes de l’industrie, effectuée par un tiers, afin de s’assurer que les produits sont correctement stockés et manipulés. Le programme est géré par l’Association pour les normes d’entreposage des produits agrochimiques (ANEPA), un organisme géré par l’industrie. L’an dernier, les 1412 entrepôts du pays furent tous certifiés par des vérificateurs formés.

L’ANEPA a poursuivi son partenariat avec le Conseil de la sécurité en fertili-sation de l’Institut canadien des engrais

et a mené les vérifications concernant le Code de pratique pour l’ammoniac à 437 endroits dans tout le Canada.

Le programme complet de CropLife Canada pour l’évaluation de la gestion à la ferme de la résistance aux insectes a été lancé en 2011. Ce programme de gestion responsable est conçu pour protéger la technologie Bt dans le maïs et aider à gérer la résistance aux insecticides. Une partie du programme a consisté en une vérification effectuée par l’ANEPA auprès de 278 agriculteurs de l’Ontario, du Québec et du Mani-toba afin de vérifier leur conformité aux normes.

En 2011, les installations des neuf membres de CropLife Canada qui fabriquent des préparations de pesticides ont été vérifiées et

certifiées de nouveau en vertu du Code de pratiques de fabrication.

CropLife Canada travaille avec les intervenants de l’industrie et du gouvernement afin de mettre sur pied des normes vérifiables pour les installations commerciales de traitement de semences, qui seront mises en application en 2014.

Formation et éducationCropLife Canada a tenu son atelier sur la gestion de la conformité pour les essais au champ en conditions confinées, qui donne de l’information sur la façon de mener correctement des essais en plein champ pour des plantes expérimentales dotées de caractères nouveaux, le tout en condi-tions rigoureusement contrôlées.

L’industrie de la phytologie est, depuis plus de deux décennies, un chef de file pour ce qui est des initiatives de gestion responsable. Notre engagement envers l’adoption de bonnes pratiques de gestion responsable – à la fois en matière de biotechnologie végétale et de pesticides – commence dès la phase de recherche et développement et se continue jusqu’à l’élimination d’un produit, à la fin de son cycle de vie, où des processus et des pratiques sont en place afin d’assurer la sécurité et la responsabilité environnementale.

10 CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012

En 2011, CropLife Canada a donné à plus de 100 agriculteurs de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick de la formation sur le calibrage des pulvérisateurs et sur le réglage adéquat de l’équipe-ment en vue d’une application sécuritaire et efficace des pesticides.

Pour une deuxième année d’affilée, CropLife Canada s’est jointe au ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario pour donner le Cours sur les pulvérisateurs à jet porté 101. Plus de 350 agriculteurs ont participé à un atelier d’une demi-journée dans les régions horticoles de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

Tous les employés des sociétés membres de CropLife Canada qui donnent des conseils et des recomman-dations techniques sur les produits et sur leur utilisation doivent être certifiés en vertu du Programme des conseillers certifiés en phytotechnie, administré

par CropLife Canada en partenariat avec l’Université de la Saskatchewan. L’an dernier, 418 professionnels de l’industrie ont été accrédités.

Gestion de fin de cycle de vie d’un produitLes programmes de recyclage et d’élimination sécuritaire des pesticides et des contenants vides, commencés par CropLife Canada et maintenant gérés par AgriRÉCUP, continuent d’être couronnés de succès et d’être la preuve de l’engagement des sociétés membres de CropLife Canada et des agriculteurs à l’égard de la sécurité et de la durabilité.

Les chiffres pour 2011 :

• Campagne de collecte des pesticides périmés – 146 375 kg de pesticides périmés ont été recueillis en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, en Alberta, au Québec et à l’Île-du-Prince-Édouard,

ce qui porte le total global de la collecte depuis le début du programme en 1998 à plus de 1,5 million de kg.

• Programme de recyclage des contenants de pesticides vides – AgriRÉCUP a recueilli et recyclé 4 404 390 contenants de pesticides vides. Plus de 91 millions de conte-nants ont été recueillis depuis les débuts du programme en 1989.

• Programme de recyclage de sacs en papier de pesticides vides – 36 522 sacs de papier vides de pesticides ont été recueillis à l’Î.-P.-É., en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, et ont été envoyés à une installation d’incinération de Charlottetown où la chaleur dégagée par leur combustion est récupérée. Depuis le début du programme en 2006, plus de 167 000 sacs de papier ont été retournés.

MARGARET HANSEN, AGRICULTRICE DE LA SASKATCHEWAN

Margaret Hansen fait partie de la troisième génération qui cultive les champs de l’exploitation familiale de Langbank, en Saskatchewan. Elle dit que les pesticides sont importants dans leur ferme : par le passé, ils labouraient les terres pour lutter contre les mauvaises herbes, mais aujourd’hui les pesticides les aident dans cette tâche et ils labourent donc rarement les champs.

Mme Hansen est titulaire d’un baccalauréat en agriculture avec spécialisation en science des sols, aussi elle connaît bien l’importance d’un sol sain pour les cultures. Elle dit que les labours décomposent

la matière organique et assèche le sol, tout en l’exposant du même coup à l’érosion. Elle précise que leurs sols sont devenus plus productifs depuis qu’ils ont cessé de labourer leurs champs. La couche arable qui avait l’habitude d’être balayée par le vent reste maintenant dans le champ, l’humidité qui s’évaporait est dorénavant conservée et l’augmentation de la matière organique a amélioré la qualité du sol.

Margaret Hansen, qui a trois enfants, est persuadée que les produits qu’ils utilisent dans leur ferme sont sûrs pour la production d’aliments par les agriculteurs. « Il n’est pas prouvé que la teneur négligeable en pesti-cides de nos aliments puisse nuire à la santé, mais je sais pertinemment qu’une mauvaise santé est liée à une carence en fruits et en légumes. Je veux m’assurer que ma famille en consomme suffisamment. »

CropLife Canada Annual Report 2011/2012 11CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 11CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 11

Les partenariats sont la clé du succès de notre association et de l’industrie de l’agriculture dans son ensemble. De façon courante, nous trouvons que nous pou-vons amplifier la portée de nos messages et créer un plus grand impact lorsque nous collaborons avec des organismes qui partagent notre vision et nos priorités.

Une COLLABORATION au bénéfice de l’industrie

CropLife Canada et le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO) se sont associés pour créer deux vidéos éducatives sur les meilleures pratiques de gestion en matière d’application de pesticides dans le but d’éduquer les agriculteurs et, par la suite, de réduire les inci-dents de dérive des pulvérisations.

Dans un effort de communiquer l’importance et les bénéfices générés par l’industrie de la phytologie à un auditoire élargi de représentants élus, y compris ceux des circonscrip-tions urbaines, CropLife Canada et le Conseil de l’information en biotech-nologie se sont unis pour inviter des députés fédéraux et des sénateurs ainsi que des membres de leur personnel à venir entendre le profes-seur Per Pinstrup-Anderson parler de sécurité alimentaire sur la planète. Le Pr Pinstrup-Andersen est professeur en économie appliquée et titulaire des chaires de recherche H.E. Babcock en alimentation, nutrition et politiques

publiques et J. Thomas Clark en entrepreneuriat à l’Université Cornell. Il est également le lauréat 2001 du World Food Prize.

CropLife Canada s’est jointe à l’Institut canadien de la santé animale pour la création d’un module interactif qui montre l’importance des technologies agricoles afin de nourrir la planète. Ce module a été présenté à la Foire royale d’hiver de l’agriculture (la « Royale »).

CropLife Canada, l’Institut international du Canada pour le grain et EuropaBio ont organisé une tournée de fermes canadiennes pour sept journalistes européens de publications commer-ciales majeures afin qu’ils en apprennent davantage sur les bénéfices engendrés par les cultures biotechs et sur la signification pour le commerce de la notion de présence en faible quantité de matériel génétiquement modifié dans les expéditions de produits canadiens à destination de l’Europe.

Une nouveauté en Ontario en 2012 : les propriétaires et exploitants de terrains

de golf sont maintenant tenus, en vertu des modifications à la Loi sur les pesticides visant l’interdiction des pesticides utilisés à des fins esthé-tiques, de tenir des assemblées publiques afin d’expliquer l’utilisation des pesticides sur leurs parcours de golf. CropLife Canada a travaillé de concert avec les principales associations de golf de l’Ontario afin de produire une vidéo qui explique l’utilisation des pesticides sur les terrains de golf, les avantages de ces outils et la réglementation qui existe sur les pesticides, le tout en tant qu’outil pour que tous les terrains de golf puissent communiquer avec le public.

CropLife Canada s’est une fois de plus alliée aux autres groupes de l’industrie afin de tenir la conférence GrowCanada, l’événement de l’année dans le monde agricole. La conférence, tenue à Winni-peg, a réuni plus de 450 personnes de toute l’industrie. Le ministère fédéral de l’Agriculture, Gerry Ritz, a fait une appa-rition à la conférence et s’est adressé aux participants lors de la table ronde.

12 CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012

Répartition des ventes en 2011 : Les ventes de produits de protection des cultures ont totalisé 1,46 milliard $ en 2011, légèrement en baisse par rapport à 1,47 milliard $ en 2010. Les ventes de semences biotechs des développeurs dotées de caractères nouveaux ont augmenté de 20 % en 2011, pour totaliser 920 millions $.

JIM GOWLAND, AGRICULTEUR ONTARIEN

Fort de 36 ans en agriculture, Jim Gowland dit qu’il a vu l’industrie évoluer de manière incroyable. Aujourd’hui, ses sentiments au sujet de l’état actuel de l’agriculture au Canada sont sans équivoque : « C’est probablement l’une des industries les plus dynamiques du monde en ce moment. » Il ajoute qu’il n’est pas le seul à le penser, qu’il y a un enthousiasme collectif parmi ses collègues cultivateurs.

Gowland, qui cultive plus de 800 hectares de maïs, de soya et de blé, est un ardent défenseur de la technologie. Il fait pousser du maïs bio-tech et emploie des pesticides au besoin. « Ce sont des outils auxquels nous avons recours pour garder les plantes en bonne santé et éliminer

les stress, dans le but d’obtenir de meilleures récoltes », dit-il. Ces outils permettent à Gowland d’augmenter ses profits, certes, mais ils l’aident aussi à avoir un produit de qualité. « Je suis un consommateur, mes amis et ma famille sont des consommateurs, je veux produire un produit qui est bon pour nous tous », conclut-il.

CropLife Canada Rapport annuel 2011-2012 13

Conseil d’administrationKamel Beliazi Bayer CropScience Canada

Jay Bradshaw Syngenta Canada inc.

Fran Burr Cargill ltée

Sébastien Chénard La Coop fédérée

Ray Chyc Engage Agro Corporation

Ian Grant DuPont Pioneer

Ron Healey Federated Co-operatives ltée

Kevin Helash Crop Production Services

Lorne Hepworth (membre d’office, non votant) CropLife Canada

Scott Kay BASF Canada

Monte Kesslering Viterra

Hugh MacGillivray Arysta LifeScience North America

Mike McGuire Monsanto Canada inc.

Jon Neutens Nufarm Agriculture inc.

Rick Pierson Univar Canada ltée

Al Raine Richardson International ltée

Ron Schinnour United Farmers of Alberta Co-operative, ltée

Karen Stephenson Scotts Canada ltée

Priscila Vansetti E.I. du Pont Canada Company

David Watson Premier Tech Home & Garden

Jim Wispinski Dow AgroSciences Canada inc.

PersonnelJillian Bender Agente de communications613 230-9881, poste [email protected]

Linda BurgstallerRéceptionniste et adjointe administrative613 230-9881, poste [email protected]

Lucie HardyAdjointe administrative et secrétaire du conseil613 230-9881, poste [email protected]

Lorne HepworthPrésident 613 230-9881, poste [email protected]

Colleen HoganAdjointe administrative416 622-9771, poste [email protected]

Annie Hsu Vice-présidente, finance et administrationGary Booth CA.416 622-9771, poste [email protected]

Russel HurstDirecteur, gérance et viabilitéDirecteur général, ANEPA416 622-9771, poste [email protected]

Erin O’HaraAgente de communications613 230-9881, poste [email protected]

Pierre PetelleVice-président, chimie613 230-9881, poste [email protected]

Dennis ProuseVice-président, affaires gouvernementales613 230-9881, poste [email protected]

Nadine SiskDirectrice exécutive, communications et services aux membres613 230-9881, poste [email protected]

Kim TimmerDirectrice, services aux membres416 622-9771, poste [email protected]

Maria TrainerDirectrice, affaires réglementaires613 230-9881, poste [email protected]

Janice TranbergVice-présidente, Ouest canadien Secrétariat du CIB306 [email protected]

Stephen Yarrow Vice-président, biotechnologie végétale613 230-9881, poste [email protected]

OTTAWA (Siège social)612-350, rue Sparks, Ottawa ON K1R 7S8613.230.9881

TORONTO627-21, Place Four Seasons, Etobicoke ON M9B 6J8416.622.9771

SASKATOON105L-111, Research Drive, Saskatoon SK S7N 3R3306.373.4052

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