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ARCHIVED - Archiving Content ARCHIVÉE - Contenu archivé Archived Content Information identified as archived is provided for reference, research or recordkeeping purposes. It is not subject to the Government of Canada Web Standards and has not been altered or updated since it was archived. Please contact us to request a format other than those available. Contenu archivé L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous. This document is archival in nature and is intended for those who wish to consult archival documents made available from the collection of Public Safety Canada. Some of these documents are available in only one official language. Translation, to be provided by Public Safety Canada, is available upon request. Le présent document a une valeur archivistique et fait partie des documents d’archives rendus disponibles par Sécurité publique Canada à ceux qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection. Certains de ces documents ne sont disponibles que dans une langue officielle. Sécurité publique Canada fournira une traduction sur demande.

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Contenu archivé

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

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Le présent document a une valeur archivistique et fait partie des documents d’archives rendus disponibles par Sécurité publique Canada à ceux qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection. Certains de ces documents ne sont disponibles que dans une langue officielle. Sécurité publique Canada fournira une traduction sur demande.

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vol. 1 no. 3 sept. 1973

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discussion is the staff magazine of the CanadianPenitentiary Service, Ottawa, produced quarterlyby Information Services, and issued under theauthority of Paul Faguy, Commissioner. Unlessotherwise stated, opinions expressed in themagazine are the responsibility of the author.

front cover: Inmates and staffstroll along the covered-in walkwayconnecting the main office at Drumheller Institution, A/berta, with theliving unit and vocational shops. (Back) It's dinosaur land sur-rounding Drumheller. Sitting atop a slight incline, this concrete speci-men greets all who enter the driveway to the institution.

editor's jottings 1

responsibility-a road to challenge 2

clarity counts-planning pares problems 13

news i-p

electronic monster aids prison admin 17

learning how 21-26

working outside helps 27

library corner 29

you asked? 30

letters 31

let's laugh! 33

Editors:

Yvan RoyMona C. Ricks

Designers:

Dauphinais +CharbonneauMontréal

discussion, revue trimestrielle du personnel duService canadien des pénitenciers, à Ottawa, estpubliée par le Service d'Information avec l'auto-risation de M. Paul Faguy, Commissaire. A moins:d'indication contraire, les opinions exprimées ^-insla revue sont la responsabilité des auteurs.

page couverture: Détenus et membres du personnel déam-bulent dans le corridor reliant l'institution de Drumheller (Alberà runité résidentielle et aux ateliers. (Quatrième page decouverture) Drumheller se situe dans un paysage digne de lapré-histoire et accueille tous ceux qui s'acheminent vers lepénitencier.

note du rédacteur

la responsabilité-un défi à relever

clarté et planification s'entendent-elles?

nouvelles

les prisons à l'heure de l'électronique

apprentissage

le travail à l'extérieur

un coin de bibliothèque

questions reçues

lettres

rions un peu!

Rédacteurs:

Yvan RoyMona C. Ricks

Maquettistes:

Dau phi n ai s + CharbonneauMontréal

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When the editor of The Outlook, inmate magazine from Warkworth Institution, Ontarb, published a memo from the director in the May issue, maybe he did not foresee how many readers would share it. With thanks to Outlook's editor, and Mr. Westlake, here is another viewpoint on change within the Canadian Penitentiary Service.

En publiant dans le numéro de mai une note de service du directeur, le rédacteur de The Outlook, périodique de g détenus de l'Institution de Warkworth (Ontario) ne prévoyait peut-être pas le grand nombre de personnes qui la liraient. Nous le remer-cions ainsi que M. Westlake dont nous reproduisons l'article sur les changements qui s'opèrent au Service canadien des pénitenciers.

Réflexions d'un directeur

Une des grandes dichotomies de notre époque est celle que posent les systèmes pénitentiaires:punition ou réadap-tation. l' y a vingt-cinq ans, les initiatives en vue de la ré-adaptation passaient au dernier plan et les systèmes cherchaient avant tout à punir. Au cours des dix dernières, années, la balance a penché fortement de l'autre côté. On attache plus d'importance aux programmes et à la personne humaine.

La libération conditionnelle de jour, l'absence temporaire, le programme des unités résidentielles, le développe-ment des aptitudes existentielles, la formation en modules, la formation civique, les visites libres, ne sont que quel-ques-unes des nouveautés que le Service canadien des pénitenciers à inscrites à son programme de réadaptation. Toutefois, celles-ci ne pourront se développer et s'éten-dre que si les moyens justifient la fin. Parler est facile, mais n'engage à rien. Les résultats concrets pourront seuls justifier notre travail et prouver que nous avons raison. Que la récidive augmente, que les libérés conditionnels ne respec-tent pas leurs engagements, qu'on abuse des congés provi-soires, que les programmes familiaux et communautaires servent de tremplin aux habitués de l'évasion et aux trafi-quants de narcotiques pour déjouer le système et, indubitable- ment, les thèses de la pénologie actuelle deviendront suspectes.

L'avenir des programmes innovateurs dépend surtout des détenus. Ils doivent montrer, par un comportement po-sitif, non seulement qu'ils se soucient de leur avenir, mais qu'ifs veulent et peuvent assumer la responsabilité que les nouveaux programmes leur imposent.

Le défi est clair. Par leur attitude individuelle et collective, les détenus indiquent la voie au Service. J'incite donc chaque détenu à réfléchir et à réagir de façon positive. Nos rêves et nos espoirs se fondent sur les faits actuels et non sur les erreurs et les craintes passées. Pensons-y. •

Thoughts from a director One of the dichotomies of our time is the conflicting demand on today's penal system, punishment v. rehabil-itation. Until about 25 years ago, there was only a mar-ginal effort made at rehabilitation; the system was strictly punishment oriented. During the last 10 years the pen-dulum has swung far to the left. Greater effort has been made to consider people and programs. There is evidence to justify continuation and further devebpment of the rehabilitative programs.

Day parole, temporary absence, the living unit concept, life skills training, modular training, social education, open visits, are a few of the innovations that have been intro-duced into the rehabilitation programs of the Canadian Penitentiary Service. However, they can only continue to flourish and expand if the means justifies the end. Talk is cheap, but proves nothing. The end result is the proof and ultimate justification for our actions. If recidivism increases, if parolees fail, if the privilege of temporary absence is abused, if family and community programs serve only as a means to beat the system, by escapers and drug-traffickers, then surely the philosophy of present-day penology becomes suspect

The continued implementation of progressive programs rests, primarily, with the inmates. They must demonstrate, through positive actions, not only that they are concemed about their future, but also that they are ready and capa-ble of meeting the responsibilities the new programs impose on them. Now, as at no other time, there is a need for inmates to show the public they can and will act as mature, responsible citizens, if given the chance.

The challenge seems clear. Individually and collectively, through every action, inmates dictate the future course of

action by the Service. I ask each inmate to reflect and

react positively. The dreams and hopes of tomorrow are

built on the realities of today, rather than the mistakes and

misgivings of yesterday. Think it over! •

W. C. Westlake

W. C. Westlake

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Security officer, Wayne McCoomb, carries a 303 Lee En field as he patrols the slopes of Drumheller Institution, Alberta.

Equipe d'un 303 Lee En field, l'agent de securite, Wayne McCoomb. fait sa ronde à l'Insti-tution de Drumheller (Alberta).

"He touched a button, and I entered Drumheller." Larry McDonald, security officer, opens the strong, iron-link door for visitors to the Alberta medium security institu- tion.

-Il a presse sur un bouton et Drumheller m'a ouvert ses portes.- L'agent de sécurité Larry Mc Donald, ouvre aux visiteurs les lourdes portes de metal de l'institution.

"You can scale it in seven seconds."

"Impossible!"

"It's true-I've done it."

My informant pointed to where he had made the all-time record jump. I stared at a 15 foot-high link fence, surround-ing several low, grey buildings, my fi rst sight of Drum-heller. a medium-security penal institution in Alberta. Less than an hour previously I had stood outside the impreg-nable-looking iron fence-jumping, scaling hadn't entered my mind.

It was a strong fence-that I knew. What I didn't know was how to open the door-built into the secure-looking

metal. A lightlytouched button inside a glass enclosure re-leased an electronic device, and I entered one of Canada's 48 penal institutions.

It was while comrnenting on the relaxed atmosphere at Drumheller that my athletic friend disclosed his all-time feat.

Yes, Drumheller is relaxed. Stanley M. Scrutton. assistant

director, and my host, advised me to take a tour: visit

the vocational shops, school, living units, chapel, and

discover why. A challenge! Mr. Scrutton was right. Inside two hours I knew the answer. Come with me and find out.

Winter had left the countryside in a hurry the day I visited Drumheller. But snow still lingered on mounds of earth and

in shady corners. It was March-the air warm, joyous.

«Tu peux l'escalader en sept secondes.»

«Impossible!»

«C'est vrai, je l'ai déjà fait.»

Mon interlocuteur montrait l'endroit où il avait battu tous les records de saut en hauteur. Mon regard s'est fixé lon-guement sur la clôture grillagée de 15 pieds de hauteur qui entoure quelques bâtiments gris et peu élevés. pre-mière image offerte à ma vue lors de ma visite à l'Institu-tion à sécurité moyenne de Drumheller. en Alberta. Moins d'une heure auparavant. j'étais de l'autre côté de cette clôture de fer à l'aspect invulnérable, et l'idée de sauter et de l'escalader ne m'avait pas effleuré l'esprit un seul instant.

C'est au moment où je faisais des observations sur l'atmosphère reposante qui régnait à Drumheller que mon ami l'athlète m'a fait part de son exploit jamais égalé.

Oui, vraiment. l'atmosphère est reposante à Drumheller. Le directeur adjoint, M. Stanley M. Scrutton, et mon hôte m'invitent à les suivre et à découvrir pourquoi, en visitant les ateliers. les salles de cours. les unités résidentielles et la chapelle. Un défi! M. Scrutton avait dit vrai. Il m'a fallu moins de deux heures pour connaître la réponse. Venez avec moi et découvrons-la ensemble.

Nous marchions dans un corridor intérieur. Nous avons franchi une porte battante. puis visité les classes où des instructeurs donnaient des cours de coiffure. de soudure, d'ébénisterie, de rembourrage. de débosselage et d'art graphique, ce dernier n'étant offert que depuis peu à Drumheller. La formation professionnelle fait partie du pro-gramme de rééducation des detenus. mais je brûlais les étapes en visitant ainsi les ateliers, car mon voyage avait pour but de m'initier au programme des unités résiden-tielles, nouvelle aventure oenologique dans laquelle on s'est engagé à Drumheller, en Octobre 1972.

De vrais gardiens. je n'en ai pas vu. II n'y avait que des gens qui marchaient. couraient. erraient ça et là: des déte-nus, des employés et moi-même. J'allais enfin voir les unités résidentielles de l'Institution de Drumheller. où est mis en oeuvre le plus nouveau programme péniten-tiaire au Canada.

Je m'attendais à ce que les unités ressemblent à des motels, car mon guide avait prononcé le mot sur un ton solennel; il n'en est rien. Même si depuis quelque temps les activités se déroulent surtout dans la zone de l'unité résidentielle et que les cellules portent un nom diffé-rent (pièces), celles-ci n'en sont pas moins des cellules: de longues alcôves étroites, les unes à côté des autres, fermées par de lourdes portes commandées par un dispo-sitif électronique; et un judas.

Chacune de ces alcôves est le chez-soi d'un des rési-

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responsibility a road to challenge

la responsabilité un défi à relever

Pierre Jutras Stanley M. Scrutton

Walking along a covered-in walkway I saw why Mr. Scrutton was unhappy about the "chewed-up gardens." New steam pipes were being laid underground, cutting through well-manicured grounds. Spring and summer would see muscles heaving shovels, levelling the earth, returning bushes and flowers, replacing snow-covered earth.

Through a swing door into classrooms where instruction in barbering , welding, cabinet-making, upholstering, auto-body repair, and a recent innovation, graphics, was going on. Inmates take vocational training as part of their rehabilitative program, but touring the shops was like put-ting the gig before Nobby-my mission was to better under-stand the Living Unit Program, a new adventure in penology introduced into Drumheller, October 1972.

Back along the open walk. So unlike the cement Gaza Strip seen at Collins Bay Institution in Ontario. Guards, as such, were not visible. Just people walking, running, meandering-inmates and staff, and me. My quest , the living units. Home of the newest program in Canadian penal institutions.

Pronounced with reverence by my guide, I expected the units to be motel-like living qua rters-they are not! Despite recent emphasis on activity within the living unit area, and a new name (rooms), cells in a penitentiary are still just that. Long, narrow, apertures, side by side. with heavy, electronically sealed doors; and a peep-hole.

But to those who take out a lease on one - each aperture is home. Where family photographs, playboy cut-outs, and hobbycrafts adorn the walls, where books are trea-sured, and a droopy curtain spells comfort.

Why so much interest in the living unit? It is the core area where inmates are drawn into the new program; a new-styled therapy. tailor-made to rehabilitate inmates. Can it? Does it? To answer both questions, and continue to answer "why is Drumheller different?'' lets seek inmate and staff reaction.

"Entering a living unit in a penitentiary" means you have gone into the area in which an inmate lives. There are usually four living units, six ranges (cellblocks) in each unit, and up to 17 rooms (cells) in each range. Within the living unit complex is a canteen where inmates can pur-chase small items-gum, cigarettes, and pop. Offices for living unit and classification officers are also there, and a large room for inmates and staff to hold meetings.

Controlling each range are two living unit officers and a supervisor; a total of eight living units and four supervi-sors to each unit. Classification officers spread their counselling wings over a larger area-two care for each unit. Altogether 56 daytime staff control the four living

dents. Là, des photographies de la famille et de « Playboy». ainsi que des objets faits pendant les temps libres ornent les murs; c'est là également que les détenus ont leur bibliothèque personnelle. A la fenêtre, un rideau.

Pourquoi tant d'intérêt pour les unités résidentielles? Parce que le nouveau programme gravite autour de cette zone centrale; parce qu'il s'agit d'une thérapie nou-veau genre, taillée sur mesure en vue de rééduquer les détenus. Est-ce possible? Y parvient-on? En réponse à ces deux questions et pour bien comprendre «pourquoi l'Institution de Drumheller est si différente», examinons ensemble la réaction des détenus et du personnel.

«Pénétrer dans l'une des unitées résidentielles d'un pénitencier» signifie que vous êtes entré dans la résidence d'un détenu. On dénombre habituellement quatre unités résidentielles qui comptent chacune six rangées de cellules (quartiers cellulaires); chaque rangée comprend jusqu'à 17 pièces (cellules). L'unité comprend également un mini-magasin où les détenus peuvent acheter divers articles-tels que gomme, cigarettes et boissons gazeuses. Enfin. on remarque les bureaux de l'unité, dont ceux des agents de classification, ainsi qu'une grande pièce où les détenus et le personnel tiennent leurs réunions.

Deux agents d'unité résidentielle et un surveillant gardent les détenus de cnacune des rangées. Huit agents d'unité résidentielle et quatre surveillants sont en poste dans chaque unité. Les fonctions d'orientation touchant un plus grand nombre de détenus, deux agents de classi-fication sont affectés à chaque unité. Au total. 56 person-nes surveillent les quatre unités résidentielles pendant le jour. Le nombre des détenus varie d'une institution à l'autre. A Drumheller, ils étaient 460 en mars dernier, soit 110 de plus que le nombre maximal. Comme un détenu le faisait remarquer: «C'est pas ici qu'on peut voir ce que c'est que le contrôle de la population!»

L'Institution de Drumheller comme beaucoup d'autre, est en effet surpeuplée. Le directeur ne s'inquiète toutefois pas outre mesure. Des difficultés? Pourquoi? Il n'a pas eu une seule évasion cette année et, depuis l'ouverture de Drumheller, en 1967. seulement 30 des 7,962 détenus qui ont bénéficié de congés provisoires ont préféré la «clé des champs».

Drumheller n'est pas un endroit où l'on sent l'omni-présence de la sécurité physique, de l'acier. Les membres du personnel ne se donnent pas non plus la contenance de gardes armés. Vais-je laisser entendre qu'il est facile de purger sa sentence à Drumheller? Je pourrais bien en effet être flatteuse, aveugle, ou les deux à la fois. Je ne suis ni l'un ni l'autre. L'atmosphère qui règne à Drumheller est très différente de celle des autres institu -

tions du Canada. En fait, elle est tellement différente que

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e

Looking through a cell-door A travers le judas d'une porte depeephole -home to an inmate, cellule: le -chez-soi» d'unand part of the living unit. détenu et un coin de l'unité

résidentielle.

units. Inmate population differs with an institution. At Drum-heller it was 460 last March, 110 over the maximum. Asone long-timer playfully commented, "What's it like to livein a controlled population? I can't find out here!"

Yes, Drumheller is overpopulated, as are many otherfederal penal institutions. But the family head is not undulyunconcerned. Trouble? Why? There hasn't been a breakthis year. And, since Drumheller opened in 1967, out of7,962 temporary absences, only 30 preferred the "outside.'

Institutional, steel-like security isn't obvious at Drumheller.Neither is there an armed-guard countenance by staffers.Were I to describe the institution as an easy place todo time-I could be overly complimentary, blind, or both.Fact is-I am neither. Drumheller is a rarified atmospherein Canadian penology. So rare I was told it will be a tearfulfarewell when "the great father" relinquishes his throne.

Drumheller is Pierre Jutras.

I didn't meet the legendary director. I felt his presencethough. In the living units, along the walkway, in theschoolrooms, and beyond inmate rooms to surroundinggrounds.

What makes Drumheller different? Why is the living unitprogram a shoo-in here?

Writing this on my return to Ottawa I know the answer.Continue the tour with me and find out.

tv In one living unit, a large groupof inmates, and a sparsenumber of staff, make their way to a meeting hall-a rangemeeting is beginning. Ballots are counted, a new chairmanand committee representing inmates are on their way toelection.

A lone female, I stand outside the hall.

My request to go inside refused, I wait. The new chairmanis proclaimed, and his committee. Still no, I cannot gointo the hall.

If my guide didn't know then, he will now-discriminationbuzzed through my mind; through his wandered fear. Pity!I couldn't see a single horned-head in the crowd of mendiscussing range affairs.

There were many questions I wanted to ask at that rangemeeting. I turned them all loose on three, bright-eyed,eager living unit officers, on duty outside the hall.

What is the Living Unit Program? Do you approve itsphilosophy? Has it meant change for you? Who benefits?What do inmates think of it? Should it be renamed?

To the first question officer one answered, "A continuousrelationship, between officer and inmate; we have a betterchance to know each other; better understanding ofinmate as a human being."

je me suis laissée dire qu'on éprouvera de vifs regretslorsque le «père supérieur» quittera son poste. Drumheller,c'est Pierre Jutras.

Je n'ai pas rencontré de célèbre directeur. J'ai cependantsenti sa présence, dans les unités résidentielles, le longdes allées, dans les salles de cours et au-delà des piècesdes détenus, jusqu'aux terrains avoisinants.

Dans une unité résidentielle, un groupe de détenus etquelques membres du personnel se dirigent vers une salle.Il s'agit d'une réunion d'un des quartiers cellulaires. Onprocède au compte des bulletins de votation afin d'élire unprésident et un nouveau Comité qui représentera lesdétenus.

Je suis à l'entrée de la pièce. Aucune autre femme à part moi.

Je dois attendre, car on m'a refusé l'accès à l'intérieur.Le nom du nouveau président puis ceux des membres deson Comité sont proclamés. On ne me permet toujourspas d'entrer.

Si mon guide ne s'en est pas aperçu à ce moment-là,il apprendra en lisant ces lignes que je n'avais à l'espritque le mot «discrimination,>, et c'est d'ailleurs, je pense, cequ'il craignait. Parmi tous ces hommes qui discutaientdes affaires de l'unité, personne n'a semblé manifester desintentions malveillantes à mon endroit.

A cette réunion, je voulais éclaircir de nombreux points.J'en ai donc profité pour assommer de questions troisagents d'unité résidentielle au regard vif et à l'air enthou-siaste qui se tenaient à l'extérieur de la salle.

Qu'est-ce que le programme d'unités résidentielles? Enapprouvez-vous les objectifs? A-t-il entraîné des change-ments pour vous? Qui en profite? Qu'en pensent lesdétenus? Faudrait-il lui trouver une nouvelle appellation?

«Un rapport continu entre l'agent et le détenu, l'occasionde mieux se connaître l'un l'autre et de mieux comprendrele détenu en tant qu'être humain,» répondit le premieragent à la première question.

Etes-vous d'accord?

-Bien sür,» dit le second agent. Comme nous assumonsun service régulier dans la même unité, nous rencontrons lesmêmes détenus jour après jour. Ils ne craignent pasde nous appeler par notre prénom, ils viennent causer aubureau, nous parlent de leur femme et de leurs enfants,exposent leurs problèmes, racontent leurs épreuvespassées et disent ce qu'ils pensent des décisions officiel-les qui leur semblent ahurissantes. Je peux vraiment lesaider!»

Ce programme représente-t-il un changement pour vous?«Un grand changement» reprend le troisième agent. fi

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responsibilitya road to challenge

la responsabilitéun défi à relever

Vocational training and hobbiesall come within the LivingUnit Program. (Below ) Section ofthe woodwork shop. (Right)Pottery and batiks are popularhobbies, as is the new graphicsshop. Stylized or conservative,many forms of poster adver-tising are created here.

6

Le Programme d'unités rési-dentielles tient compte, à la fois,de la formation professionnelleet des loisirs. (photographieci-dessous) Vue de l'atelier demenuiserie. (A droite) Lesateliers de poterie, de batik et degraphique sont très populaires.

Do you approve?

"Oh, yes," said officer two. " Because we are on regularduty in the same unit, we get together with the sameinmates day after day. They're not scared to call us byname; come to the office for a chat; tell us about the wifeand kids; spill out problems; go over old hurts andbewildering official decisions. I can actually help theseguys!"

Change for you?

"Great change," Answered officer three. "I was a correc-tiona! officer (guard). Saw the competition for L/U officers.Applied. Here I am an L/U 1."

What's that?

"A renamed correctional officer. I'm a living unit officerat level one. Duties are always with the inmate. Mostly inthe living unit. Elsewhere when necessary. I'm notsure who follows who sometimes-we're always close toeach other. Security of the unit is important, but mainly Irelate to the inmate. Perhaps you'd call it a soundingblock for problems. It's good to hear an inmate call meJim. Never did go for that sir stuff. After all-I'm wayyounger than many of these guys."

Officer one interrupted.

"Yes, that's true. Continuity in a relationship is what makesthis job different. We're still 'bulls' to some 'cons', butmostly it's leg-pulling. I've learned more about what makesan inmate tick since the new program started (October1972), than I ever did as a correctional officer. Inmatesknow who to go to, seem more relaxed."

Inmate and officer benefits then?

"Sure," said a new voice-a L/U supervisor.

"The 'boys' talk now. Tell us more about their culture. Ithought I knew it all-I must have been naïve."

What do inmates think of the program?

Officer two, "The high percentage of inmates attendingschool and other rehabilitative programs is a positiveanswer."

Still questions to ask. But wait, aren't those the mostmod-looking officers you've ever seen in a penitentiary?Bright colored shirts and ties, and check pants. All three intheir early twenties. Two married, one still concernedabout dates after duty.

Do inmates prefer the young officer?

"Young inmates seem to. We talk each other's language,relate easier because there isn't an age barrier."

That, then, is a brief view of the Living Unit Programoperating at Drumheller. Is it the same in other Canadianpenitentiaries? Probably not! For even before the

J'étais agent de correction (gardien). J'ai vu l'avis de con-cours d'agent d'unité correctionnelle; j'ai présenté mademande et me voilà, agent d'unité résidentielle, niveau 1.»

Qu'est-ce que c'est?

La nouvelle désignation de l'agent de correction. Je suisagent d'unité résidentielle, au premier niveau. Je suisconstamment en contact avec le détenu, la plupart dutemps dans l'unité résidentielle, parfois ailleurs, quandc'est nécessaire. Parfois, il est difficile de dire qui com-mande car nous sommes toujours près les uns desautres. La sécurité de l'unité est un facteur important, maisje m'efforce surtout d'encourager de bons rapports avecles détenus. On pourrait peut-être appeler ça une sondequi permet de détecter les problèmes. J'aime entendreun détenu m'appeler Jim. Après tout, je suis beaucoupplus jeune que beaucoup d'entre eux.»

«C'est vrai,» ajoute le premier agent. C'est la continuitédes rapports qui rendent ce travail différent. Certains déte-nus, pour nous agacer, nous traitent de «flics». Depuisla mise sur pied du nouveau programme, en octobre 1972,j'ai plus appris sur le comportement du détenu que je nel'avais fait durant toute ma carrière comme agent decorrection. Les détenus savent à qui s'adresser et parais-sent plus détendus.»

On peut donc dire que le détenu et l'agent profitent duprogramme?

«Bien sûr,» répond cette fois une nouvelle voix, celle dusurveillant d'unité résidentielle.

«Maintenant, les gars parlent, ils nous disent plus dechoses à leur sujet. Je croyais tout savoir..... qj'étaisdonc nâif.»

Que pensent les détenus du programme?

Le fort pourcentage de détenus qui suivent des coursou qui participent à d'autres programmes de réadaptationnous donne une bonne idée de ce que pense le détenu,»me répond le second agent.

J'ai encore des questions à poser. Ne sont-ce pas làles agents les plus «dans le vent» que vous n'ayez jamaisvus dans un pénitencier? Chemises et cravates voyantes,pantalons à carreaux, les trois ont un peu plus devingt ans, deux sont mariés et l'un en est encore au stadedes fréquentations.

Les détenus préfèrent-ils les jeunes agents?

«II semble qu'il en soit ainsi pour les jeunes détenus.Nous nous comprenons, nous parlons la même langue etnous communiquons plus facilement parce qu'il n'y a pasd'écart d'âge.»

Voici donc un bref aperçu du programme d'unités rési-dentielles à Drumheller. Est-ce la même chose dans les

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program was officially introduced a similar kind of program operated at the institution. Director Jutras instilled the philosophy when the first inmate walked through the link-fence door.

Living, working together, helping inmates prepare for release , is the gist of all C.P.S. rehabilitation programs, Director Jutras added his own flavorsome touch-respon sibility. In his wisdom he loaded inmates with responsibil-ity-to fellow inmates , family, friends, and staff. But most of all to themselves.

I still havent met the director, but his philosophy pre-vades Drumheller. The relaxed walk of inmates alerted me. No down-bent eyes-outright laughter at times-verbal greetings between inmate and staff.

Really, I should have known the moment I entered the institution. Paint-bright swings, picnic tables and chairs welcomed me-arr outside visiting area for inmate and family. Upkeep of the play area is the responsibility of inmates-how visitors are welcomed is up to the inmate.

Had I learned sufficient about the Living Unit Program? No! Inmates wanted to speak too.

What does the living unit mean to you?

Inmate one: Not much. I'm an old hand at this game. True, it's better here. Living unit? Don't kid me. Those guys are still bulls. Civvies or uniform, makes no difference. If it had been in on my first trip- maybe. Now I'm bewildered. I knew where I stood under the old rules. Guys like me got used to NO. Now I don't know where I'm at.

Has the program helped you?

Inmate two: No. Can't see how it can. My trouble is drink. I'm safe inside. Get dried out. Might be OK for some guys. Why the Living Unit Program? Can't they think of

a better name?

What is the program to you?

Inmate three: Sounds OK. My first time. I just want to do my stretch in peace. Get out and take care of my family.

I talk to the officer. He helps. I dreaded coming inside.

You'll never fi nd me in prison again.

What is your reaction?

Inmate four: Not much at fi rst. This is my second time

here. The first time 1 wanted to study. Couldn't. 1 got mad.

This officer and I talked. Now I'm left alone , can study

at night. If that's the program-well I guess its OK.

We had talked over an hour, the five of us. As the inmates

returned to their unit I heard "Good luck." Did they hear.

"and the same to you."

I left the institution, with its soon-to-be manicured grounds.

and calloried-high blueberry cheesecake (a luncheon

autres pénitenciers du Canada? Peut-être que non . . . Car avant même que le programme ait été officiellement mis sur pied, Drumheller appliquait un programme sem-blable. Le directeur, M. Jutras, a adapte cette nouvelle façon de penser dès l'arrivée du premier détenu à Drumheller.

Vivre et travailler ensemble, aider les détenus à préparer leur libération est l'essence même des programmes de réadaptation du Service canadien des pénitenciers. M. Jutras a ajouté sa touche particulière-le sens des responsabilités. Dans sa sagesse, il assomma le détenu d'obligations: envers ses compagnons. sa famille, ses amis et le personnel, mais avant tout envers lui-même.

Je n'ai pas encore rencontré le directeur, mais à Drumheller , on perçoit ses principes où que l'on soit: dans les corridors, dans les ateliers, dans les cellules ou dans les bureaux. La démarche détendue des détenus m'a tout de suite frappée. Aucun regard baissé, parfois même un rire franc, des salutations entre les détenus et le personnel.

Vraiment j'aurais dû m'en douter en y mettant les pieds: des escarpolettes aux couleurs vives, des tables et des chaises de pique-nique...un endroit où le détenu peut recevoir sa famille. L'entretien du secteur de récréation incombe aux détenus-tout comme, d'ailleurs, l'accueil des visiteurs.

Ai-je appris suffisamment de choses au sujet du pro-gramme d'unités résidentielles? Eh non, les détenus aussi veulent parler.

Que signifie pour vous l'unité résidentielle?

Le premier detenu: Pas grand-chose. Je suis un vieux de la vieille. Il faut quand même avouer que c'est mieux ici. L'unité résidentielle? N'essayez pas de m'en faire accroire. Ils sont encore des flics, qu'ils soient en civil ou en uniforme. Peut-être, si j'en étais à ma première incarcération. Maintenant, je n'y comprends plus rien. Je savais à quoi m'en tenir, sous l'ancien régime: des gars comme moi, on était habitué à s'entrendre dire NON.

Je ne sais plus où j'en suis.

Le programme vous a-t-il aidé?

Deuxième detenu: Non. Je ne vois pas comment ça pourrait nous aider. Mon problème, c'est l'alcoolisme. Bien sûr, au pénitencier. isuis tranquille, je suis le régime sec ... Ça réussit peut-être avec certains types. A propos. qu'est-ce que ça veut dire: "Programme des unites rési-dentielles?» Est-ce qu'on ne pourrait pas trouver un autre nom que ça?

Qu'est ce que le programme représente a vos yeux?

Troisième detenu: Ça m'a Fair de marcher. Moi, c'est la

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responsibility a road to challenge

la responsabilité un défi à relever

On and off-duty staff, al/ have to wait for the magic button to open the Drumheller gate. Inside the range, living unit officers (standing lett)Ron Goruik, Don Demers, and Jerry Hatt, chat Aie? inmates. Visiting day at Drumheller. The outside play area for inmate families is maintained by inmates.

Tous les membres du personnel, de service ou non, doivent attendre que le bouton magique leur ouvre les portes de Drumheller. Les agents de l'uni-té résidentielle (à gauche): Ron Goruik, Don Demers et Jerry Hatt s'entretiennent avec des détenus. Jour de visites à Drum-heller. Les détenus entretien-nent le terrain de jeu a l'intention de leurs familles.

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special). Back to the noiseless gate. Ahead a lone figure in prison grey-green signalled out. Beyond the gate two hands waved farewel I, and three inmates walked to work at the administration building, a few yards outside the iron gate.

Responsibility? Yes!

Won't they escape? Doubt it. Where would they go? Alberta's Badlands surround Drumheller. Flat-topped hills, bleak, exposed, 80 miles from Calgary. I remembered the four inmates with whom I'd talked. All hoped for early temporary absence permits. I was free. And, in a way, so were the three on their way to work. None of us had scaled the fence in seven seconds! It wasn't necessary.

première fois que je suis ici. Je veux seulement qu'on me laisse en paix. Je veux sortir et m'occuper de ma famille. Je bavarde avec l'agent. Il m'aide. L'idée d'être en prison me faisait horreur. Une fois aura suffit.

Quelle influence le programme a-t-il eu sur vous?

Quatrième détenu: Pas beaucoup, au début. C'est la deuxième fois que je suis ici. La première fois, je voulais étudier. Je n'y arrivais pas. Cela m'énervait. J'en ai parlé avec l'agent. Maintenant on me laisse tranquille, et je peux étudier le soir. Si c'est ça le but du programme, je crois que ça a pas mal réussi.

Nous étions cinq et nous parlions depuis plus d'une heure. Comme des détenus retournaient à leur unité, un -bonne chance!» retentit, suivi d'un: -Bonne chance à vous aussi!»

Responsabilité?

Oui! Vont-ils s'échapper? J'en doute. Où iraient-ils? Drum-heller est cerné par les mauvaises terres de l'Alberta: collines aux sommets plats, déserts, balayés par les vents, à 80 milles de Calgary. Je me souviens des 4 détenus avec qui j'ai bavardé. Tous espéraient obtenir bientôt un congé provisoire. J'étais libre et les trois d'entre eux qui se rendaient à leur travail l'étaient aussi, en un sens. Aucun de nous n'avait escaladé l'enceinte en quelques secondes! C'était inutile.

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The next day...

Le lendemain...

Wilfrid Pritchard

The next day I met Wilfrid Pritchard, director of a com-munity correctional centre in lower-town Calgary. New to the city and C.P.S., the Scarboro Centre was opened a year ago. Already it can claim rewarding results. Fifty per cent of inmates who lived there last year have returned to society and are "doing well." One of 11 pre-release centres operated by the Service, the Centre is more than a halfway house. Men live here, work in the community, yet are still accountable as inmates of a correctional institution.

As part of the Service's new approach to rehabilitation, residents of the Centre can "feel their way back into society, away from prison environment.•' Each man works in Calgary, some fulltime, during their alloted three months stay, prior to release. Housekeeping chores are the responsibility of each man, including marketing and cook-ing meals. Most of the 16 residents (maximum quota) are between 20 and 30 years.

Director Pritchard pointed out. - Young inmates have the greatest trouble returning to society. The social structure of prison life makes it impossible to prepare for the tran-sition to life outside. Routine at the Centre is like a helping hand. As a group, each man inter-relates, finds his way back to regular working hours, and learns to get along with the other guy.'•

As at Drumheller. the director sets the "tone." Soft-spoken, Wilfrid Pritchard belies the firm hand that hovers over his "residents." He takes no nonsense-believes in fairness-and responsibility. Sitting in the tiny room he calls office I was intrigued by the range of titles in his bookcase: Power and Will; The Undiscovered Self: and criminology textbooks interpersed with new and old editions of the bible.

Looking over the big. grey, rambling frame house, I understood why the residents call it home- it is very com-fortable, even has a cat mascot. According to Director Pritchard, three rules dominate the centre-no drugs, no liquor, no weapons. "It's a foregone conclusion if rules are broken, including curfew, the offender will be prosecuted in outside court" he says. All privileges are earned: a fourth rule eagerly applied by most men.

How to work at a regular job isn't the easiest lesson to learn. Job interviews, carefully chartered by full-time coun-sellors. are hard come by. "We keep encouraging. Sure

we lose , some make it. It's the first two or three days

that count. Ifs tough going into a regular job after years of

prison life," the counsellors say.

One inmate, a liter who had been under maximum security

for many years, was transferred to the centre on a trial

basis. The transition was massive. Call him Joe, he did

Le lendemain, j'ai rencontré Wilfrid Pritchard, directeur d'un Centre correctionnel communautaire situe dans la basse ville de Calgary. Il y a un an, le Centre de Scarboro ouvrait à Calgary. L'expérience a déjà porté fruits. Cin-quante pour cent des détenus hébergés au Centre l'année dernière se sont réintégrés à la société avec succès. Le Centre, un des onze foyers de prélibération mis sur pied par le Service, représente bien plus qu'un foyer de transition.

L'expérience des pensionnaires répond à la nouvelle conception du Service en matière de resocialisation: ils ont le sentiment qu'ils «retrouvent le chemin de la société et qu'ils s'éloignent de l'atmosphère des prisons.» Au cours des trois mois qu'ils passent au Centre, avant d'être libérés, ces hommes travaillent tous à Calgary. à temps plein dans certains cas. Chacun d'eux a la responsabilite de travaux ménagers: faire les courses, préparer les repas. etc. Leur nombre ne doit pas dépasser 16 et ils sont, pour la plupart agés de 20 à 30 ans.

Le directeur, M. Pritchard, fait remarquer: «C'est pour les jeunes détenus que le retour à la société s'avère le plus difficile». Les structures sociales des prisons ne permettent pas de faire la transition avec le monde extérieur. La vie régulière du Centre est un moyen d'adaptation. Les relations s'établissent entre les divers membres d'un groupe qui se réhabituent à des heures de travail régu-lières et apprennent à bien s'entendre avec les autres.»

Ici comme à Drumheller. le directeur, de sa voix douce. donne le ton. Wilfrid Pritchard dément que ses pension-naires soient soumis à une discipline de fer. Il n'est pas crédule-il croit en la loyauté-et en la responsabilite.

Aux dires du directeur Pritchard. le Centre est soumis à trois règles: pas de drogue. pas d'alcool, pas d'armes. De plus, «il est bien entendu que celui qui enfreint les règles, notamment celle du couvre-feu, sera jugé par un tribunal extérieur». Tout privilège s'acquiert par le mérite: c'est là la quatrième règle que la plupart observent avec zèle.

Apprendre à occuper un emploi régulier n'est pas la tâche la plus aisée. Les entrevues relatives à des emplois. soigneusement ménagées par des conseillers à plein temps. s'obtiennent difficilement. Les conseillers me con-fient: -Nous ne cessons d'encourager le travail à l'exté-rieur. Selon les cas. nous echouons ou réussissons. Les deux ou trois premiers jours de travail sont d'une importan-ce capitale. Il est difficile d'occuper un emploi régulier après avoir passé des années en prison.»

On a tenté, une fois, de transférer au Centre un condamné à vie; il avait passé de nombreuses annees dans des éta-blissements à sécurité maximale. La transition fut un

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ZHU aliref rele «w iuswit•ir i w ill ell 1"ee llif11111 i 11111 111111 I III l!

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responsibility a road to challenge

la responsabilité un défi à relever

Home in a Community Cor-rectional Centre includes a bed-room (below) where residents can relax, store personal belongings, such as tools for leathercraft, and books. Where visiting (page 11 )is possible in a comfortable living room —al/part

of rehabilitation under the Living Unit Program. (Right) Staff of the Scarboro Centre (one of 11 prerelease C.P.S. community centres) in Calgary all con-tribute to the program —as counsellors and office staff. Even James, their cat mascot, makes a contribution (see page 12).

Dans un Centre correctionnel communautaire, chaque détenu dispose d'une chambre (photo-graphie ci-dessous). Autre élément du Programme d'unites résidentielles: un salon con-fortable où l'on peut recevoir les visiteurs (page 11). (A droite) Au centre de Scarboro (l'un des 11 Centres correctionnels communautaires du S.C.P.)de Calgary, tous les membres du personnel participent au pro-gramme. à titre de conseillers ou d'employes de bureaux. Même le chat James, mascotte du Centre, s'en mèle (page 12).

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fine working for a Calgary company that builds mobilehomes, but coping with every-day problems was too much-he was not ready to meet social demands. Yet, the plantpersonnel manager was pleased with Joe's work.Would like "a dozen more like him."

It was the daily grind of give and take with people thatconfused Joe. He needed special attention-more than theCentre could give, he was returned to an institution. SinceJuly 1972 the company that employed Joe has takenon five men from Scarboro Centre. Not all stayed. Joecould have, had he managed to live within the demandsof society.

The personnel manager explained he encourages hiscompany to try-out men from the Centre. "Even though thedropout percentage is high, we're still willing to try again."Close as he is to residents from the Centre, he has notbeen inside a penitentiary. He intends to rectify this.Already a request has gone to Drumheller. Meanwhile, hisname stands on the Centre's books as a good employer-one who helps.

"Is this what the Living Unit Program is all about?" I askedWilfrid Pritchard. He agreed. Settling down to regularworking hours, managing a paycheque, staying awayfrominfluences that bring problems, needs a helping hand fromthe Service and the community. And, time to measure,evaluate, what is being done. Time to know what tochange.

An unidentified inmate agrees, and adds: when inmatesand staff are bewildered by change, frustrations anduneasiness results.

How does the Living Unit Program work? Can it? Theanswers are locked in TIME-but the indivisable learningsituation created by Pierre Jutras at Drumheller and WilfridPritchard at Scarboro Centre, is NOW, alive. 0

Mona C. RicksInformation Officer, Ottawa

choc pourJoe (c'est ainsi que nous l'appellerons). Il fit dubon travail pour une société de construction de maisonsmobiles à Calgary, mais, pour lui, c'était trop que d'avoir àfaire face aux problèmes quotidiens. Il n'était pas à lahauteur des exigences de la vie en société. Le personnelde l'usine se déclara pourtant satisfait de son travail.On nous dit: «Donnez-nous une douzaine de gars commecelui-là!»

Ce fut la routine des relations basées sur le donnant-donnant qui égara Joe. Il avait besoin d'une attention parti-culière, supérieure à celle qu'on pouvait lui accorderau Centre. On le replaça dans un établissement péniten-tiaire. Depuis juillet 1972, la compagnie qui l'employait aembauché cinq pensionnaires du Centre Scarboro. Ilsne restèrent pas tous. Joe aurait pu s'acclimater, s'il s'étaitfait aux exigences de la vie en société.

Le chef du personnel de la compagnie se déclare enfaveur de ces expériences: «Nous sommes toujours prêts àrenouveler nos tentatives en dépit du pourcentageélevé d'échecs.» Malgré ses relations étroites avec leshommes du Centre, il n'a jamais pénétré dans un péniten-cier. Il y songe et a déjà adressé une demande en ce sensà l'Institution de Drumheller. En attendant, son nom figuresur les registres du Centre à titre de bon employeur, decollaborateur.

«Est-ce à cela que se résume le Programme des unitésrésidentielles?» demandai-je à Wilfrid Pritchard. Il acquiesça.S'habituer à des heures de travail régulières, se débrouiller

avec son salaire; se tenir à l'écart des influences néfastes,voilà en quoi le Service et la collectivité peuvent aiderle détenu. De plus, le programme permet de mesurer etd'évaluer les réalisations, de découvrir ce qui ne va pas.

Un détenu anonyme se déclare d'accord et ajoute: leschangements déroutants sont causes d'énervement etd'inquiétude chez les détenus et le personnel.

Comment le Programme des unités résidentielles fonc-tionne-t-il? Est-il viable? Seul le temps le dira, mais cesdeux expériences, qu'on ne peut séparer l'une de l'autre etdont Pierre Jutras et Wilfrid Pritchard ont été les pro-moteurs, respectivement à Drumheller et à Scarboro, sontdès MAINTENANT en marche. 0

Mona C. RicksAgent d'information, Ottawa

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,

editor's note: Whoever Barney is-he certainly getsaround, in fact coast to coast. This poem was published intwo inmate publications: Tarpaper, March 1973,Matsqui, B.C., and The Outlook, April 1973, Warkworth,Ontario. Stand up and be counted Barney!

note du rédacteur: Qui que soit Barney, on peut affirmerqu'à coup sûr il voyage d'un bout à l'autre du pays. Ce«poème» est paru dans deux publications de détenus:Tarpaper, (mars 1973-Matsqui, C.-B.) et The Outlook,(avril 1973-Warkworth, Ontario). Levez-vous, Barney etrépondez: présent!

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James Scarboro, known as Jimmy, is serving an indefiniteterm and has the distinction of being the first residentat Scarboro Correctional Centre in Calgary. He is also theunofficial general superintendant of the house. Hisattempts toward resocialization are mostly nocturnal. Trans-actional Analysis produced little in James' case, andBehaviour Modification failed miserably. Totally indepen-dant, his responses are unpredictable; he can be docileand attentive, or rebellious and aggressive. An opportunist,he is motivated more by practical, rather than intellectualstimuli. He is a model of promiscuity. Self-centred, Jimmyexperiences great difficulty in interpreting other peoplemoods. He hates everybody and momentarily likes any-body and anything that will satisfy his needs. He enjoys thesimple things of life, fresh liver, good-looking femalecats, a crust of bread, a bird. All of which he accepts as aright rather than a privilege. His life is an endless conflictand a bed-of-roses. His offence record shows; escapinglawful custody; disobeying orders of an officer; beingunlawfully at large. Tentative diagnosis. antidisestablish-mentarianism; prognosis: damfino. Jimmy is the catmascot of Scarboro Centre-doted on by all who live there.

When James posed for this photograph he had just returnedfrom the vet. His curiosity about cars got the better of him-one knocked him down, and he was rushed to medical aid.Staff and residents of the Centre paid for the vet's bill.

Inmate Prayer

Our father, who art the directorHallowed be thy game.Thy directives come,Thy will be done in the L.U.'As it is in the shops.Give us this day our forty centsAnd ten cents an hour (overtime),We will not chop the barsAnd run for the fence,Lead us not into the warden's courtAnd deliver us from S.C.U."For thine is the institutionAnd later the region,The chance for promotion,Solicitor-general!Amen.

'Living Unit "Special Correctional Unit (soon to be renamedSpecial Environment Unit!) The above solemn supplicationappeared mysteriously on our desk recently, signed by oneBarney Oscar.

James Scarboro, alias Jimmy, purge une peine d'em-prisonnement illimitée et a l'honneur d'être entré le premierau Centre correctionnel Scarboro, à Calgary. Il est, deplus, le maître absolu des lieux. Ses tentatives de réinser-tion sociale sont essentiellement nocturnes. James a faitéchouer pitoyablement les procédés de modificationdu comportement qu'on lui a appliqués. C'est un esprittotalement indépendant, aux réactions imprévisibles; il est,tour à tour, docile et attentif puis, révolté et agressif. Il vitdans une parfaite prosmicuité des sexes. Egocentrique,Jimmy a beaucoup de mal à interpréter les humeursd'autrui. II déteste tout le monde, mais, momentanément,s'ép^end de n'importe qui ou de n'importe quoi. Il aime lessimples plaisirs de la vie, le foie frais, les chattes debonne apparence, une croûte de pain, un oiseau. Il jouit detout cela comme d'un droit et non d'un privilège. Savie, est une succession de conflits et de situation rêvées.Son casier judiciaire révèle qu'il s'est rendu coupabled'escapades, qu'il a désobéi aux ordres d'un agent, qu'iljouit d'une liberté illégale. Diagnostic proposé: cas aigud'antiestablishmentomanie; pronostique: sans espoir. Lechat Jimmy est gâté par tous au Centre Scarboro dont ilest la mascotte.

Cette photographie de James a été prise alors qu'il sortait desmains du vétérinaire, après s'être fait renversé par unevoiture. Le personnel et les pensionnaires du Centre ontpayé les soins.

Prière du détenu

Notre père et directeurQue ton oeuvre soit sanctifiée,Tes directives respectées.Que ta volonté soit faite dans les U. R.'Comme dans les ateliers.Donne-nous le quarante cents quotidien;Plus dix, par heure supplémentaire.Nous ne briserons pas nos barreaux;La clé des champs nous ne prendons.Garde-nous du conseil de discipline,Garde-nous de l'U.S.C."Règne sur l'institution; gouverne la région.Et, gravissant les échelons,Prends le titre, sans égal,De solliciteur général!Ainsi soit-il!

'Unité résidentielle "Unité spéciale de correction (bientôt:Unité d'immersion dans un milieu particulier!). Cette prière a faitson apparition mystérieusement sur l'un de nos bureaux; elleest signée par un certain Barney Oscar.

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I clarity I counts-

planning pares problems

clarté et planification s'entendent- elles?

How it is said, and how it is done, may not always add up to the same meaning; a communication problem man has grappled with through the ages. As in the game password, where the end message is a garbled edition of the beginning words, a breakdown in communication results.

For the Canadian Penitentiary Service, the primary chan-nels of communication are the Commissioner Directives; rules governing operation of C.P.S. From these direc-tives, instructions are written for division action. If the Divisional Instructions are vague or ambiguous, then mis-interpreted rules and regulations are acted upon.

Recent changes at C.P.S. in Ottawa include the appoint-ment of a group of employees to act as watchdogs on all directives and instructions circulating between head-quarters and in the field. Heading the new directives man-agement is L.B. (Ben) Cantin, who was transferred from the Ministry of the Solicitor General. He had previously served with the Canadian Armed Forces for 32 years, in administration. Under Mr. Cantin are three assistants, all with an eye for misnomers that can offset the flow of effective communication in C.P.S.

It is the gimlet eye of Carmen Lawson that finds editorial flaws. Mrs. Lawson has been with the Service four years, as secretary to the director of organization and adminis-tration, and the chief of staff relations.

Gordon (Paddy) Taylor is responsible for reviewing, regrouping, and renumbering all existing directives and instructions. On special assignment with the division, Mr. Taylor had been deputy director at Warkworth Institu-tion. He has been in the Service 23 years. Another former deputy director, now with the section, is M. O. Smith, from Dorchester Penitentiary. All Standing Orders, 1933 Regulations, and the 1952 Handbook are being scrutinized by Mr. Smith.

Objective of the section is the maintenance of effective communication between headquarters and the field, through clear interpretation of original directives. Because the Commissioner's Directives are the main regulatory documents of C.P.S., available to the public at a nominal cost, clear, legally correct wording in both official lan-guages is imperative. While revising the documents, staff must watch for legal implications that might involve the Service in litigation.

An example is shown, on the following page, of a directive, recently renumbered, and scheduled for revision by the Directive Management Section.

La façon de dire une chose et de la faire ne concorde pas toujours: c'est un problème de communication contre lequel l'homme a buté à travers les âges.

Au Service canadien des pénitenciers, les directives du Commissaire sont les règles qui régissent le fonctionne-ment du S.C.P. A partir de ces directives, on rédige des instructions.

Les récents changements de structures apportés au Service canadien des pénitenciers, àOttawa, comprennent la mise sur pied d'un groupe d'employés chargés de sur-veiller toutes les directives et instructions qui circulent entre l'Administration centrale, les bureaux régionaux et les institutions. Le chef de cette nouvelle section de la ges-tion des directives est M. L. B. (Ben) Cantin qui vient d'être muté du Secrétariat du ministère du Solliciteur général.11a été, durant 32 ans préposé à l'administration dans les Forces armées du Canada. Ses trois adjoints sont des spécialistes en repérage d'erreurs susceptibles de nuire à la bonne communication au sein du Service canadien • des pénitenciers.

Ce sont les yeux perçants de Carmen Lawson qui repèrent les coquilles. A l'emploi du Service depuis 4 ans, elle était auparavant secrétaire du directeur de l'Organisation et de l'Administration et du chef des Relations de travail.

Gordon (Paddy) Taylor est chargé de réviser, de regrouper et renuméroter toutes les directives èt instructions existan-tes. Il était directeur adjoint de l'Institution de Wardworth et est à l'emploi du Service depuis 23 ans. La Section compte également un autre ancien directeur adjoint en la personne de M. O. Smith, du pénitencier de Dorches-ter. M. Smith revoit attentivement tous les Ordres per-manents, les Règlements de 1933 et le Manuel de 1952.

Cette Section veut maintenir une communication efficace entre l'Administration centrale et toutes les unités, grâce à l'interprétation claire des directives. Comme les Direc-tives du Commissaire sont les principaux documents régis-sant le S.C.P. et le public peut les obtenir à très peu de frais, il importe qu'elles soient énoncées dans les deux langues officielles de façon claire et légalement cor-recte. En revisant les documents, le personnel doit atta-cher une importance particulière à tout ce qui pourrait avoir des répercussions judiciaires et être cause de litige pour le Service.

Vous trouverez (page suivante) un exemple de Directive obscure, et devant être modifiée.

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clarity clarté / counts- et planning planification pares s'entendent- problems elles?

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Gordon Taylor

L. B. Cantin Carmen Lawson

Ii Gasoline Pumps Aim

1. To clarify the use of gasoline in institutional pumps.

Background

2. About forty-five or fifty years ago authority was granted to Wardens to hire a horse and buggy for use in rounding up escape inmates. Later this was iranslated into authority for officers using their personal vehicle to chase es-capees to be issued with a compensatory amount of gaso-line from penitentiary pumps.

Method

3. From the date of this Interim Directive no gasoline from any institutional pump will be put into any private vehicle.

4. If institutions are approached by provincial agencies requesting authority to licence pumps, institutional heads will accede to these requests on the understanding that no tax will be levied. In the event of the issue of a licence, institutions will give the fullest possible cooperation to provincial inspection staffs, having regard to the security implications of on site inspections.

5. In the event that privately owned motor cars are used in rounding up escapees, compensation will be granted on the basis of claims submitted for mileage.

In addition to directives and instructions, and other forms of telling C.P.S. staff what and what not to do, there are memos and letters that circulate among staff in Ottawa and the regions; and correspondence to various levels of government and business. Added to this vast quantity of paper, conveying messages from here to there , are the many hours in which file-weary clerks process what others have written. The importance of their task has always existed, but only recently recognized. Now a records management section has been established , coordinating records throughout the Service. For instance, that memo you sent off to your boss this morning, or he sent to you, where did the putaway copy end up?

Look down aisle after aisle of file-filled shelves in a file-filled room at 340 Laurier Avenue West. Ottawa, and you will find an answer. (Multiply this room many times to account for every small office in the regions, and the answer takes on greater dimensions.) Your copy ends up in the records office if you are in Ottawa; a 64 x 41 foot room where 14 staff oversee its final destination. It is one of 850 pieces of correspondence that arrive there daily; on a rush day the total is closer to 1,000, excluding attach-ments that accompany the majority of memos.

It can take from half-a-day to months to process the

Sujet: Pompes à essence But

1. Préciser l'utilisation de l'essence des pompes des établissements.

Historique

2. Il y a quarante-cinq ou cinquante ans, on a autorisé les directeurs des pénitenciers à louer un cheval et une voiture pour aller à la poursuite des évadés. Plus tard, cette directive fut interprétée comme étant une autorisa-tion, pour les agents qui se servaient de leur propre auto-mobile dans la poursuite des évadés, de bénéficier d'une quantité compensatoire d'essence tirée des pompes du pénitencier.

Méthode

3. A compter de la date de publication de la présente Directive provisoire, aucune quantité d'essence provenant des pompes de l'établissement ne sera versée dans un véhicule particulier quel qu'il soit.

4. Si des organismes provinciaux approchent les établis-sements afin d'avoir l'autorisation d'accorder un permis pour les pompes d'essence, les chefs d'établissement accéderont à leurs demandes à la condition qu'aucune taxe ne soit prélevée. Lorsqu'un permis est délivré, les établissements doivent coopérer le plus étroitement pos-sible avec les inspecteurs provinciaux, compte tenu des conséquences sécuritaires que peuvent comporter les inspections sur les lieux.

5. Si des véhicules privés sont utilisés dans la poursuite des évadés, il sera accordé une indemnité compensatrice en fonction des réclamations de frais de parcours.

Outre les directives. les instructions et les autres façons de faire savoir au personnel du S.C. P. ce qu'il doit et ne doit pas faire, il y a les notes de service et les lettres qui circulent entre le personnel d'Ottawa et des régions, ainsi que la correspondance aux divers paliers gou-vernementaux et commerciaux. En plus de cette paperas-serie qui sert à transmettre des messages d'un point à un autre, il ne faut pas oublier les longues heures que les préposés aux dossiers passent à classer ce que d'autres ont écrit. Leur tâche a toujours été importante, mais ce n'est que récemment qu'on l'a reconnue. Il y a mainte-nant une Section de la gestion des dossiers qui coor-donne tous les dossiers du Service. Où croyez-vous rendue la copie de cette note de service que vous avez fait parvenir à votre chef, ou la copie de celle qu'il vous a envoyée?

Vous n'avez qu'à regarder ces nombreuses allées aux

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Margaret A. Lowden, employee à la gestion des dossiers, à Ottawa, s'occupe d'une partie des 50,000 dossiers!

;

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Margaret A. Lowden, records management, Ottawa. knows what file-fatigue means. Who vvouldn't, being surrounded by 50.000 files!

putaway copy of your memo through classification and filing. If a file is charged out, the memo has to await its re-turn- it's here delays can hold back your memo from ending up in the appropriate file. This means the file does not contain full information. Repossessing that memo takes minutes-that is if you quote the correct details.

Considering the constant tramp of staff hunting files, the records office is surprisingly quiet. The stacked-high paper mu ffles sound, even affects the resonance of voices. Look away from the meticulously grouped files for a moment, there's much activity despite quiet surroundings.

A typist looks up from her desk piled with paper (your memo might be there); a telephone rings, questions are answered; a messenger enters with another mound of paper; memos are date-stamped; files checked: and a cor-rect reference number given. Busy, busy- and all because C.P.S. staff have a penchant for writing voluminous correspondence.

It takes three mail and messenger staff a total of eight daily pickups to carry your memo, and all the other mail, to its final destination in the records office.

Ron Denault, chief of records management, says his paper-silenced records office stores 50.000 files. "That's 30,000 lbs of paper, and too much. - His staff battle at least 4 bags of mail every day.

- We want to reduce the number of records that sit on those shelves,•• he said, pointing to rows of buff-colored files, "We ais° want to destroy those that have outlived their usefulness.'• He is doing just that through the proper procedures.

A fulltime clerk sifts through masses of records daily; deciding those to be tossed out, and those kept. Last year 163 cubic feet of records were disposed of by destruc-tion, storage at the public archives centre (Tunney's Pas-

ture, Ottawa). or sent to the public archives, historical branch. More will follow this and every year.

Adding another memo or letter to a file is easy. destroying a file is another matter. At least four officials must approve

disposal, to ensure protection of the contents: the chief

of records management; the director of financial services;

a representative of the auditor general; and the dominion

archivist.

Inmate files are classified separately. apa rt from opera-

tional and administration. Only if an inmate is 70 years old,

has been released for five years, and has no monies

outstanding, can his file be destroyed. Even this rule is

qualified- that is if he is not serving alite sentence. If an

inmate dies in an institution his file is held inde finitely.

When a pardon is granted. the inmate's file is sealed and

locked in a vault, at headquarters, Ottawa. The files are

rayons chargés dans une pièce pleine de dossiers au 340 ouest. avenue Laurier. à Ottawa. et vous connaitrez la réponse. (Multipliez cette pièce par autant de petits bu-reaux dans les régions et la réponse prend des dimen-sions plus importantes). La copie de votre note de service aboutit au Service des dossiers si vous êtes à Ottawa: une pièce de 64 pieds sur 41, où 14 employés s'occupent de classement. Elle est l'une des 850 pièces de corres-pondance qui arrivent tous les jours et, certains jours. ce total est plus près de 1.000. sans compter les pièces jointes à la plupart des notes de service.

La classification et le rangement de votre copie peut demander d'une demi-journée à deux mois. Souvent il faut attendre le retour du dossier approprié, et c'est à cause de ce genre de délai que votre note de service n'est pas toujours dans la chemise qui lui est destinée. C'est ce qui explique pourquoi le dossier ne contient pas toujours tous les renseignements. Il ne faut que quelques minutes pour retracer cette note de service, à la condition, bien entendu, que vous ayez donné tous les détails pertinents.

En regardant un moment au-delà des dossiers méticu-leusement groupés, l'on s'aperçoit qu'il y a plus d'activité que ne le laisse croire la quiétude du milieu.

Selon Ron Deneault. chef du Service de la gestion des dossiers, son local insonorisé par tous les documents qui s'y trouvent, contient 50.000 dossiers actifs. «Ce qui repré-sente 30.000 livres de papier et c'est trop.- Son per-sonnel s'attaque à au moins 4 sacs de courrier par jour.

«Nous voulons réduire le nombre de dossiers,» dit-il en montrant des rangées de chemises jaunes. «Nous voulons détruire les dossiers désuets.» C'est exactement ce qu'il fait, mais de la façon prescrite.

Tous les jours, un commis à plein temps passe au crible des liasses de dossiers et décide lesquels seront liquidés et lesquels seront gardés. L'an dernier. 163 pieds cubes de dossiers ont été détruits ou entreposes au Dépôt des Archives publiques (à Tunneyss Pasture. à Ottawa) ou en-voyés à la Direction des archives historiques, aux Archives publiques. Et. il y en aura d'autres...

Il est facile d'ajouter à un dossier une note de service ou une lettre, mais détruire un dossier est une tout autre his-toire. Quatre personnes au moins doivent en approuver la destruction et s'assurer qu'on n'élimine pas de choses utiles: le chef de la Gestion des dossiers. le directeur des Services financiers; un représentant de l'auditeur général et l'archiviste fédéral.

Le dossier du détenu n'est pas classé avec les dossiers afférents l'opération et l'administration. II ne sera detruit que si le détenu a 70 ans, qu'il est en liberte depuis cinq ans au moins et qu'il n'est pas en dette avec le Service. Et

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clarity counts- planning pares problems

clarté / et plahification s'entendent- elles?

a.

note du rédacteur: Le rapport Swackhammer d'avril 1972 renferme diverses déclarations sur la communication au S.C.P. Les mesures récemment prises par la direction du Service ont peut-être amélioré la situation.

«Les lois et les règlements concernant la conduite du per-sonnai et des détenus sont consignés dans une collection énorme et quasi incompréhensible de dispositions, directives, règles, circulaires, instructions et autres documents du même genre...Le groupement et rindexation de toutes les directives, instructions, règles et dispositions, sous une forme que le personnel et les détenus pourraient comprendre, permettraient à l'Administration de fonctionner d'une façon plus méthodique et plus efficace.»

editor's note: In the Swackhammer Reportof April 1972, various statements refer to communication in C.P.S. Action taken recently by C.P.S. management might placate these exerpts.

"The law and rules by which both staff and inmate are gov-emed consists of a massive and almost incomprehensible collec-tion of regulations, directives, standing orders, circulars, instruc-tions, and the like . .. a more orderly and efficient operation would result if the directives, instructions, regulations, and orders were consadated and indexed in some form which would be under-standable to staff and inmate alike."

only released to the Commissioner.

Some files are used frequently. Dog-eared, frayed, yellowed, they are given a new folder and put back into circulation. What's in a letter?

Looking at the hordes of files handled everyday by Mr. Denault's staff, and looking over the shoulder of Mr. Cantin as he endeavors to clarify an instruction, the answer is M UCH! So much, in fact, it's time to consider communica-tion pollution in C.P.S.

Are all 850 letters necessary everyday? Could they be less verbose? Say more, simply? Convey the message minus ambiguity? Not require followup explanation? Be less like a machine-gun spitting 1-2-3?

That memo to your boss, or he to you, could take months, and up to five people to file. And, added to all the others you and your colleagues write throughout a year, cost, according to a survey in office records practises, $5.94 a filing inch—excluding time composing and typing.

Was it necessary? Did it communicate well?

Commissioner Faguy of C.P.S. might answer NO! And so might you after reading the Commissioner's emphatic plea, expressed in the following paragraphs from recent correspondence.

"Planning is a basic managerial function. I am more and more convinced that many of our potential problems stem from either a lack of planning or no planning at all. The process of planning plays a most important part in effective decision-making and contributes to the success of the planning function."

"I am still concerned that the main problem existing in our Service, as in most other administrations, is the lack of adequate communication with management at all levels, institutional staff, and inmates. The more effective commu-nication the greater the returns from staff and inmates."

What happens when communication breaks down? Turn to the inside back cover of this issue for an answer. •

Mona C. Ricks Information Officer

même là, il y a une exception, le détenu ne doit pas avoir été condamné à l'emprisonnement à vie. Si le détenu meurt au pénitencier, son dossier est gardé indéfiniment. Le dossier du détenu à qui on a accordé un pardon est scellé et gardé dans un coffre-fort à l'Administration centrale, à Ottawa, et ne sera remis qu'au Commissaire.

Certains dossiers sont beaucoup utilisés. Quand ils sont cornés, usés et jaunis, on insèrent les documents qu'ils contiennent dans une nouvelle chemise et on les remet en circulation.

Que renferme une lettre?

Beaucoup de choses, si l'on considère les innombrables dossiers qui passent chaque jour entre les mains du personnel de M. Deneault, et si l'on regarde par dessus l'épaule de M. Cantin qui essaie de clarifier une directive! Il y a, en fait, tellement de choses dans une lettre, qu'on pourrait parler de pollution de la communication.

Les 850 lettres quotidiennes sont-elles toutes nécessaires? Ne pourraient-elles pas être plus brèves? Dire plus et simplement? Transmettre le message avec moins d'ambi-guïté? Ne pas demander de réponse? Ne devraient-elles pas, à la manière d'une mitraillette, aller droit au but? Chaque pouce de classement, selon une étude des procédés de gestion des dossiers, coûte $5.94, sans compter le temps de la rédaction et de transcription.

Etait-ce nécessaire? Vous a-t-on bien compris? M. Faguy, Commissaire du Service canadien des péni- _ tenciers, pourrait ré pondrenon et vous serez peut-être du même avis quand vous aurez lu rappel énergique qu'il lançait récemment et dont voici quelques paragraphes:

«La planification est une fonction fondamentale de la gestion. Je suis de plus en plus convaincu que beaucoup de nos problèmes résultent d'une planification insuffisante ou du manque de planification. Le processus de pla-nification joue un rôle très important dans la prise de déci- sion efficace et contribue au succès de la fonction de " planification.»

«Je m'aperçois avec regret que le principal problème de notre Service, comme d'ailleurs de la plupart des autres administrations, est la communication insuffisante avec la direction à tous les niveaux, avec le personnel des éta-blissements et les détenus. Plus la communication sera efficace, meilleur sera le rendement du personnel et des détenus.»

Qu'arrive-t-il quand les communications font défaut? Reportez-vous à la dernière page de ce numéro. •-

Mona C. Ricks Agent d'information, Ottawa

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vol. 1 no. 3september/septembre 1973

New BrunswickNouveau-Brunswick

news

A road to nowhereStanding before a hushed audience of 100 studentsand their teachers from a Fredericton high school. his faceportrayed confidence. Slowly he spoke ". .. here is mystory. I hope you will learn from what I tell you about mylife."

The speaker was an inmate at Dorchester, a maximumpenal institution in New Brunswick. As a member of theDorchester Jaycees, he was showing concern for the prob-lems of youth, and wanted to help. Speaking before thestudent audience was the first time in three years he hadbeen outside penitentiary walls.

Confidence-he gu9ped, and plunged right into his speech.Carefully he explained why he had wanted to talk tothem. He was not looking for pity, nor was he a hero. Hewanted to alert young people to the outcome of his life-style that lead to a sentence, so that they would not followa sim ilar path. Without interruption, he continued, ". .. it is aroad to nowhere."

According to a member of the Fredericton Board ofSchool Trustees, "the speaker's presentation sparked anintense interest on the part of the pupils and teachers."They agreed the inmate's speech gave a broader under-

1ILL` g standing of conditions in a man's life that might leadto a penitentiary sentence-and what happens aftersentencing.

nouvelles

Un chemin qui ne mène nulle part

Debout devant 100 élèves d'une école secondaire deFredericton et leurs professeurs. il semblait sûr de lui.

.. voici mon histoire, commença-t-il lentement. Jespéreque vous tirerez une leçon du récit de ma vie.»

Le conférencier était un détenu du pénitencier à sécuritémaximale de Dorchester. au Nouveau-Brunswick. Membrede la Jeune Chambre de Dorchester, il était sensibleaux problèmes de la jeunesse et voulait rendre service.C'était la première fois, depuis trois ans, qu'il sortait dupénitencier.

Il avala, puis reprit son récit. Il leur expliqua avec soinpourquoi il voulait leur parler. Il ne voulait ni s attirer leurpitié ni faire figure de héros. II était un conférencier.un détenu qui, à cause de son adhésion à la JeuneChambre de Dorchester, voulait raconter comment il aabouti au pénitencier. II voulait prévenir les jeunes durésultat de sa conduite et, ainsi, les dissuader de senga-ger dans la même voie. «. ..c"estunchem nquirieménenulle part.» continua-t-il.

Selon un membre de la Commission scolaire deFredericton. <, ... l'expose a fait naitre ur irét intense tant,chez les élèves que chez les profess, Toui --;nnaissent qu'ils sont mieux en mesure c :,rendre lescirconstances qui peu,^ent conduire au pt.n,fr•ncier et cequi se produit durant l'incarcératior

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His freedom didn't last long. Escorted by a security officer,he returned to prison life, ready to report to the nextJaycee meeting. He was one of 48 members active inDorchester Penitentiary.

Perhaps the road to nowhere is, after all, paved with goodintentions. If so, Dorchester Jaycees hope their talksprevent some young people from taking a route-that leadsnowhere.

Nova ScotiaNouvelle-Ecosse

Ontario

They won!.Four minutes into the game, and the Angels shot in thefirst goal. The crowd cheered, and the hockey game, Copsversus Cons, was underway.It was the second annual hockey game between theAngels (Cons) from Springhill Institution, a penitentiary inSpringhill, Nova Scotia, and the Red Devils (Cops)members of RCMP detachments in Nova Scotia.

Held last March at the Colchester Legion Stadium, Truro,the benefit hockey game, to raise money for the TruroBoys Club, attracted 2,300 fans; they were treated to fancystickwork and goaltending matching the pros, and hadreason to keep a cheering-line going almost continuously.When the Angels took a quick 5-0 lead, cheering leadto feet stomping-but not for long. The Red Devils held on,slapped in five quickies, but were soon edged by theAngels in the final score 6-5.If the Angels had known they'd win, their nervous firststeps on the ice would have soon dissolved- as it was astanding ovation melted their fears and they went outto do battle (legally) with the cops.

For fans in Truro and nearby localities-the Cops versusCons hockey game will be held again next year.

A guard remembersWatching cattle roam the landscape surrounding JoycevilleInstitution, Ontario, isn't new to Archie Foster. He's beendoing that for years. But today it's different. Archie iswatching from his livingroom window. And he's not wearinga dark blue uniform.

Six months ago Mr. Foster retired from the CanadianPenitentiary Service after 23 years service. Most of thattime a guard at Joyceville.

As a rookie guard, he remembers his first duty. "I startedat Kingston Penitentiary, stayed for seven years." Salaryin the 1950s for penitentiary guards was around $1,980a year, he recalls. "I think we did better in those days thannow. Meat wasn't near so expensive."

The 1954 KP riot is still clear in his memory. Although not

Ce fut une liberté de courte durée. Accompagné d'unagent de sécurité, il retourna à la prison, prêt à donner uncompte rendu de son entretien à la prochaine réunionde la Jeune Chambre dont il est l'un des 48 membresactifs au pénitencier de Dorchester.

Le chemin qui ne mène nulle partest peut-être pavé debonnes intentions...

Bravo!

Quatre minutes de jeu...Ies Angels comptent leurpremier but. La foule acclame les joueurs, et la partie dehockey entre policiers et détenus va bon train.

C'était la deuxième joute annuelle de hockey que sedisputaient lesAngels (détenus) de l'Institution de Spring-hill, en Nouvelle-Ecosse, et les Red Devils (policiers),membres des détachements de la Gendarmerie royale enNouvelle-Ecosse.

La joute, qui avait lieu en mars dernier au ColchesterLegion Stadium, à Truro, au profit du Truro Boys Club, aattiré 2,300 spectateurs. Ceux-ci ont pu voir à l'oeuvre desmanieurs de bâton et des gardiens de buts qui n'avaient :rien à envier, aux professionnels. -Les Angels n'ont pas tardé à prendre les devants 5-0.Les Red Devils tinrent bon et comptèrent cinq buts succes-sifs. Les Angels reprirent cependant le dessus etremportèrent la partie 6 à 5.

Si les Angels avaient su qu'ils gagneraient, leur nervositéinitiale sur la glace aurait tôt fait de disparaître, car lafoule les acclamait debout quand ils se sont lancés àl'attaque des policiers, légalement bien sûr.

Pour les amateurs de hockey de Truro et des villesavoisinantes, les policiers et les détenus s'affronteront denouveau l'an prochain.

- Souvenirs d'un gardienRegarder le bétail brouter dans les champs qui entourentl'Institution deJoyceville, en Ontario, ne représente rien denouveau pour Archie Foster. Depuis des années, cettevue s'offre à ses yeux. Mais aujourd'hui, l'angle estdifférent.

M. Foster a pris sa retraite, il y a 6 mois, après avoirtravaillé 23 ans au Service canadien des pénitenciers. II apassé la plus grande partie de cette période en tant quegardien à Joyceville.Il se rappelle son premier poste: «J'ai commencé aupénitencier de Kingston; j'y suis demeuré sept ans.» Aucours des années 50, le salaire annuel d'un gardien depénitencier était de $1,980. «Nous nous en tirions quandmême mieux dans ce temps-là.»

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Le souleyernent survenu au en 195

A-t-il trouve deprimant le trav Non! «Le régime facilitait la tâ ses étaient tranchées

Lorsqu'il compare le r l'agent de correction d'aujourd'hui, M comment les agents peuvent donner d et precises. Dans mon temp vous saviez où vous alliez.-

Les gardiens d'il y a vingt ans différents. surtout du poi Homme gentil. à la voix respond guère à l'image d compagnons de travail d comme -un homme à la v pecté des detenus qui 1 . appe-

C'est en tant que gardien sur le nou

prob purge sa pe fois sorti, cela reste à vo gramme: il est a la retraite et avec sa femme. à lire ou cafe, pendant que les dét la fenêtre de sa cuisine pour aller travailler à !' interieui

taken hostage, he was on duty. and spent many anxious hours waiting for release of his fellow officers.

From KP Archie Foster transferred to Joyceville. A guard still, he patrolled the medium security halls of the newer institution. After two years he shed the guard's uniform and became clothing supervisor. But after three years caretaking clothing he donned the blue garb of a guard again. Back in uniform, he began day/night patrolling. Armed when on outside duty. never armed while inside.

During 12 years as a guard at Joyceville, Mr. Foster saw famous underworld names added to the penitentiary household. He remembers Boyd and Jackson, of the Boyd Gang. Both were paroled while he was on duty. And the Polka-Dot Gang, notorious for gangland activity during 1948-50, also served time in Joyceville. "They were like the Al Capone gang, only from Toronto."

Did he find it depressing working so long in a penitentiary? "No! The system made it easy for a guard to know his duty. Answers were a straight yes or no. You never gave an inmate a maybe answer."

Recalling the old-time guard duty with the new type of correctional officer, Mr. Foster wondered how officers now can really give a straight answer. "Although a correctional officer can make small decisions, he must hand impor-tant decisions to his superior. In olden days rules were rules and you knew exactly what you were doing."

Comparing guards 20 years ago withthose today he said "they're different—mostly more education."

Soft-spoken, gentle, Archie Foster is hardly the image of a hard-bitten guard. But his colleagues at Joyceville remember him as "a man with an iron-will," a man whom inmates respected, even though they called him boss.

It was as a guard he gave his reactions on the new Living Unit Program. "... probably better for the inmate while inside...whether it will help him outside remains to be seen." He isn't involved in the program. Retired, he enjoys day-hours with his wife, reading or chatting over a cup-of-coffee as inmates from Joyceville pass below his kitchen window on their way to work "inside."

nis wife, retired guard, e Foster, from Joyceville

*Aron, enjoys relaxing, others continue security -earby his home.

Archie Foster. gardien retraité de Joyceville, se detend en compagnie de sa femme alors que d'autres, près de chez lui, continuent à assurer la sécurité de l'institution.

Staff bid Jeff Armstrong farewell

It was 1930, during the depression years. when Jeff

Armstrong left Toronto and five years banking experience

behind him to work in a penal institution, the newly

opened Collins Bay. at Kingston. Ontario. Now, forty-two

years later, he has retired from the Canadian Penitentiary

Service.

At Collins Bay Institution, he held a variety of posts,

including correctional officer and warden's clerk. He re-

Le personnel fait ses adieux à Jeff Armstrong

Dans les annees 30. pengant Armstrong quitta Toronto et d'expérience bancaire afin t - nouvel etablisseineni ston (Ontarioi A ';L:r uni 4'

prend sa retraite

A Collins Bay il a occupe p!i_J5,i.:••:

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embers the early days of his career well-days when, "...shifts were 13 hours, and you worked six weeks straight followed by six days holiday."

In 1945 he left the Ontario institution, and went to headquarters in Ottawa, as a liaison officer for the Com-missioner. From 1961 to 1969 he was assistant director of inmate training and later, still at headquarters, he was transferred to the Secretariat as assistant chief. His last position before retirement in May was chief of sentence administration, involving extensive travel. Jeff Armstrong visited every Canadian penal institution once a year, some-times oftener, while overseeing sentences. His quiet. firm appraisal of records was the well-known trait of an employee who "never short-changed time on the job."

Of all the many tasks he undertook, he particularly enjoyed lecturing penitentiary officer recruits during their training course at Rockliffe Barracks, Ottawa. (Training is now given at Correctional Staff Colleges, Ont.. Quebec, and British Columbia. ) Over 2.000 officers listened to his lectures on criminal law, parole, and remission.

He knew each recruit by name, just as. during his years at Collins Bay Institution, he knew every officer in the Kingston area.

He'll tell you times have changed in C.P.S., and he'll keep you fascinated for hours with stories about the changes. About his career he says, "I worked because I liked to work. It was fulfilling. I'd do it again."

On May 24. staff from headquarters and field units across Canada held a get-together in his honor at the R.C.A.F. mess on Gloucester Street in Ottawa. They wished him a long and well deserved rest, and presented him with a polaroid camera, which he intends to use during upcoming travels.

Mr. Armstrong and wife, Anne, plan to spend the months immediately following retirement with their daughter and her family in Colorado. After that, he says, "who knows?" Perhaps he'll write a book.

Joyceville greets staff magazine If you've ever challenged the expression . so quiet, you could hear a pin drop." you are not alone. Seventy five Joyceville staff have also.

lt was March 29, 1973. The hour 12:30. The place: a classroom at Joyceville penal institution. Ontario. Larry Rutter, Assistant Director (0/A), faced row after row of staff. In his hand he held a copy of discussion. Nice things he said of the new magazine. •*A great day for the Service. - "A great day for Joyceville!" "Ask questions." - Don't be afraid."

autres, ceux d'agent de correction et de commis du direc-teur. M. Armstrong se souvient bien du début de sa carrière où «les équipes restaient 13 heures en poste et où l'on travaillait six semaines d'affilées suivies de six jours de congé.»

En 1945, il quitte cet établissement pour l'Administration centrale, à Ottawa. où il fait fonction d'agent de liaison au service du Commissaire. De 1961 à 1969, il est direc-teur adjoint de la formation des détenus et, plus tard, toujours à l'Administration centrale, il est nommé chef ad-joint du Service de Secrétariat. Au moment de sa retraite en mai, il était chef de la Vérification des condamnations judiciaires, travail qui l'obligeait à beaucoup voyager. Jeff Armstrong visitait tous les établissements pénitentiai-res du Canada une fois par année, parfois plus souvent. Sa façon calme et ferme de réviser un dossier était la caractéristique de cet employé qui "n'écourtait jamais sï, journée de travail.»

Parmi les nombreuses tâches qu'il a entreprises, il a particulièrement aimé donner des cours aux nouveaux agents de correction en stage de formation à la caserne de Rockliffe (cette formation se donne maintenant aux Col-lèges du personnel de correction, en Ontario, au Québec e; Colombie-Britannique). Plus de 2.000 agents ont assisté à ses cours sur le droit penal. les libérations conditionnelles et le pardon.

Il vous dira que les choses ont changé au Service canadien des pénitenciers et ses récits à ce sujet vous retiendront, émerveillé, pendant des heures. «J'ai travaille parce que j'aimais le travail, dit-il au sujet de sa carrière. C'était enrichissant et je recommencerais volontiers.»

Le 24 mai. le personnel de l'Administration centrale et des bureaux régionaux du Canada ont organisé une réunion d'adieu en son honneur au mess de l'ARC., rue Gloucester, à Ottawa. On lui a souhaité un long repos mérité et offert un appareil-photo Polaroid qu'il a l'intention d'employer au cours de ses prochains voyages.

M. Armstrong et sa femme. Anne, veulent passer leurs premiers mois de vacances chez leur fille et sa famille, au Colorado. Après cela, «Qui sait?» dit-il. Peut-être écrira-1-1 un livre.

Joyceville et la revue du personnel Avez-vous déjà pu dire: « . tellement silencieux, on aurait pu entendre voler une mouche.»? Si oui. vous n'êtes pas le seul: soixante-quinze membres du personne; de l'Itistitution de Joyceville partagent votre experience.

L'action se passe dans une salle de cours de l'Institution. le 29 mars 1973. à 12h30. Le directeur adjoint (0/A), Larry Rutter, a devant lui plusieurs rangées de sièges occupés par des membres du personnel. Il tient à la main un exemplaire de discussion. Il a dit beaucoup de bien de la nouvelle revue. "C'est un grand jour pour le Service.

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agent d'administration

not a seminar on penal —but staff at Joyceville

Son. Ontario, studying the sue of discussion prior •g questions at editor,

C Flicks.

Le personnel de l'institution de Joyce ville (Ontario) étudie le premier numero de discussion avant d'assaillir de questions la redactrice. Mona C. Ricks

lt was then a dropped pin would have sounded like a canon exploding-there were no questions! Just silence.

"The magazine is for the staff-all the staff in C.P.S.," Mr. Rutter said. "It's yours, a newly opened channel for communication." An editor of the magazine explained the various sections. Why staff contributions were essential.

•'Why?" asked a staffer from a back row.

"Because staff really do like to know what•s going on region to region. What friend Joe Blow is doing out in Matsqui is news to fellow-sta ffers he left at Joyceville."

"Can we ask a question and get a truthful answer?" from a front line questioner.

"Yes, if it is answerable...

"Well what about us guards. What's happening to us under the new Living Unit Program?"

-Write that question and give it to Mr. Rutter, Joyceville's correspondent. He'll send it to discussion, and an answer will be published," the editor answered.

Five minutes later. How fast the 55 minutes passed since the pin-dropping silence.

Communication! "You've started the first dialogue," Larry Rutter told the editor. "Now it's our responsibility to keep it going."

The editor was cheered with staff response. recalled staff questions when Mr. Rutter's note on the meeting dropped into an in-basket at headquarters. Ottawa. The editor "sold the publication to the staff at Joyceville," said Mr. Rutter. There's pin-dropping silence again Larry. Where , oh where are all those piercing questions? There hasn't been a raffle in the editor's in-basket-yet!

Un grand jour pour Joyceville. At:ez - y de - N'hésitez pas!»

-C'est la revue du personnel. de tout e persc,nne S.C.F., dexpiiquer M. Rutter. C est votre re.„i,e. ut-te ncua-velle voie ouverte à la communication Un des redacte de la revue en explique alors les dIfferentes 'utpnquct;. montre pourquoi la participation du persor:rei est

essentielle.

-Pourquoi. en effet? ,, fait une voix qui vient de arr ■ re la salle.

-Parce que ie personnel s'intéresse vraiment a ce • -■.11.± i se passe dans les différen ,, Est-ce qu'on répond f demande quelqu'un pl

-Sil existe une reponse. oui. ,

-Et puis flou le nouveau

"Formulez votre question par M. Rutter. le correspondant de dicu Il nous la fera parvenir eti répond le rédacte

La communicati Larry Rutter au É tenir.»

Le rédacteur est revenues a l'es sujet de la ren personnel de Joyceville,» s'installe de nouveau. Larrv. rerço—n questions g écho

Retraite, jardinage et toise; Pour gagner ramifie de Richard H. que de parler de roses et de bridge Voilà ses deùx temps favoris.

Retirement is, gardening and fun Talk roses and bridge to Richard H. Edney. and you have a friend for life. Both are his favorite hobbies. about which he knows more than most people.

Mr. Edney has joined the steady stream of retiring C.P.S. employees. He left the Correctional Staff College in Kingston. Ontario. last April. after 40 years in the Service.

It was way back in 1934 quarters in Ottawa as a st was exploring the inner regions as a clerk of inmate records. Durinij he climbed higher at Collins Bay. he became, clerk. Dunng the next 15 years. Dick Edney le and more about administration. His hard wo sent hirn higher up the promotion ladder. In 1961 he

w as appointed assistant superintendent at the Correctional

Staff College. Prior to his retirement, titles. but not dulies

chanqed Mr Edney s ipt) was renamed Administration

Officer.

ner

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Murray Millar (left) director,Correctional Staff College,Kingston, admires the long ser-vice certificate presented toRichard H. Edney (right) formeradministration officer of theCollege. Mr. Edney and wifeMary were entertained at theCollege following his retirementlast April.

Murray Millar (à gauche),directeur du College du person-ne/ de Kingston, admire lecertificat de long service remis aRichard H. Edney (à droite),ancien agent d'administrationdu College. Profitant de l'occa-sion, en avril dernier, le Collegea organise une fête en l'honneurde M. Edney et de sa femme,Mary.

Sitting in the comfortable lounge of the Staff College,surrounded by C.F.S. officers, many he's known for years,Dick Edney recalls his move upwards in the Service."In my early work days it was a long pull before promotion-now change comes faster. The Service offers more ofa career today."

But, even though he says he enjoyed his work, he wonderswhy little is known by the public at the problems admi-nistering a penal institution. "There seems to be a lack ofunderstanding, generally!" In his estimation the newstaff magazine, discussion, is the best thing that hashappened in the Service for years. "Perhaps now," hesays, "the public will better understand the vagaries ofrunning the prisons."

Since Dick Edney and his wife, Mary, enjoyed the farewellsocial evening with friends at the College last May 4,administration problems have slid out of Dick's mind.There's gardening, golf, bridge, bowling, and girls-his wifesets the priorities. "What more can a man ask for," saysDick.

Staff at the Correctional Staff College, Kingston, thoughtDick Edney deserved a lot more, they arranged thedinner-dance-said farewell, and presented Mr. Edney witha 35mm projector. Recognizing his long service was a cer-tificate, signed by the Prime Minister of Canada.

Wishing Mr. and Mrs. Edney "A long, happy, busy andfulfilling retirement," Murray Millar, director of the college,noted Dick's many accomplishments-he stressed"a gentleman, at all times."

Watch the birdieIf you've been around the Regional Reception Centrein Kingston recently, you've probably turned a corner in thebuilding and been greated by a man with a Leica cam-era held to his right eye, Barrie Wright is easily recognized.He's the man who carries the tripod, the zoom lens,and a black leather equipment bag slung over a shoulder.As a photographer with the Canadian Penitentiary Servicehe has been busy on a special assignment for the lastnine months, photographing penal institutions in Ontariofor Information Services; he also maintains all film equip-ment in the Ontario region. Assignments have beencoming fast for the photographer from England, who firstcame to Canada in 1948. An ardent professional, hisquiet "smile please" has resulted in many pleasing photo-graphs for discussion, C.P.S. staff magazine. Accordingto Barrie, he has always been a camera fiend-startingin England over 20 years ago. Since coming to Canada hiscamera has clicked for advertising and news shots. Henow watches for interesting subjects in and around King-ston. So, don't forget to smile. He might be photographingyou.

Dick Edney parle de son ascension dans le Service:«A mes débuts, il fallait attendre longtemps avant d'êtrepromu; maintenant, cela se fait plus rapidement.»Il avoue qu'il a beaucoup aimé son travail, mais sedemande pourquoi le public est si peu au courant des pro-blèmes que pose l'administration d'un établissementpénitentiaire. «II semble y avoir manque de compréhensiongénéral.»

A son avis, la nouvelle revue du personnel, discussion,est l'une des meilleures innovations apportées au Servicedepuis deeannées. «Peut-ètre. dit-il, le public compren-dra-t-il mieux combien il est difficile de faire fonctionnerles prisons.»Depuis que Dick et sa femme, Mary, se sont réunis avecdes amis à une soirée d'adieu au Collège le 4 maidernier, les problèmes administratifs ont complètementquitté l'esprit de Dick. II y a le jardinage, le golf, le bridge,les quilles et les filles-sa femme établit les priorités.«Que peut-on demander de plus?» ajoute Dick.Selon les membres du personnel du Collège de Kingston,Dick Edney méritait beaucoup plus. Ils ont organisé undiner dansant, ont fait leur adieu et ont offert à M. Edneyun projecteur 35mm. En reconnaissance de son longservice, on lui a remis un certificat portant la signature duPremier ministre du Canada.

En souhaitant à M. et Mme Edney une retraite longue,heureuse et active, Murray Millar, directeur du Collège,a mentionné les nombreuses réalisations de Dick, et ajouta«il a toujours été un vrai gentleman.»

Attention! Le petit oiseau va sortir!

Si vous vous êtes rendu récemment au Centre deréception régional, à Kingston, vous y avez peut-être ren-contré un homme muni d'un appareil photo Leica au détourd'un corridor. Barrie Wright passe difficilement inaperçuavec son tripode, ses lentilles et son sac de cuir rempli dematériel. Photographe au Service canadien des pénitenciers, Barrie est chargé depuis neuf mois d'une tâche bienprécise: photographier les institutions pénitentiaires del'Ontario pour le compte des Services d'information; ilassure également l'entretien de tout le matériel photo-graphique dans la région de l'Ontario. Venu d'AngleterrEau Canada en 1948, Barrie n'ajamais manqué de travail.discussion lui doit un grand nombre de photographiesqui illustrent ses articles. Il est un fervent de la photogra-phie et ses débuts remontent à plus de vingt ans, alorsqu'il se trouvait encore en Angleterre. Depuis son arrivéeau Canada, il a mis son art au service de la publicitéet de l'information.

n

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-lard! Time to see the world at what Reg Thompson 1g to his wife, Irene, as - ish hitching their trailer, for another jaunt some-In Canada. Mr. Thomp-

retired from C.P.S. .s deputy regional director, D.

«Le moment est venu d'explorer le monde, semble dire Reg Thompson a sa femme, lrene, au moment de partir en caravaning a travers le Canada. M. Thomp-son a pris sa retraite alors qu'il était directeur régional adjoint (Ontario) au S.C.P.

Time to travel Retirement means different things to different people. For Reg Thompson, retirement is a 27 foot camper trailer, and travel. Alter 22 years in the Canadian Penitentiary Service, the last seven as deputy regional director, Regionai Headquarters (Ont.), Mr. Thompson retired last April. Already the new, fully-equipped trailer has taken him and his wife, Irene. to Nova Scotia's Annapolis Valley, and farther east to Newfoundland. Plans for a leisurely autumn trip to British Columbia, followed by a three month archeological tour of Mexico, are ahead.

Born in Northamptonshire, England, Reg Thompson went to Saskatchewan as a young boy. During World War II, he served with the Royal Canadian Artillery in Canada and Europe. His career in C.P.S. began as a grade one guard at British Columbia Penitentiary, B.C. in 1950. He was promoted several times in accounting positions, and to assistant director, services and supply, all at western institutions. Transferred to Regional Head-quarters (Ont.) in 1966, he became regional deputy director, and retired from this position.

Two farewell parties for Mr. and Mrs. Thompson were held by staff. At the Correctional Staff College, Kingston, where he received a tape recorder, and a banquet given by senior staff at Regional Headquarters, where he was given an engraved wristwatch as a memento of long service. John Moloney, regional director, Ontario, thanked the man who had assisted him during many administrative changes. To Reg Thompson, he said. -. . .your cheerful personality, good sense of humor, and individual concern, will be remembered by the many staff with whom you have had dealings, and those who know you personally. -

Le temps des voyages

La retraite, c'est quelque chose de différent Pour Reg Thompson, c'est une carav longueur et les voyages. Après avoi Service canadien des pénitenciers, dont les sept en qualité de directeur régional adjoi M. Thompson a pris sa retraite en a caravane, toute nouvelle et bien équipée et sa femme Irene, dans la vallée d'Annà velle-Ecosse et plus loin, à Terre-Neuve. Il rendre à l'automne en Colombie-Britan une excursion archéologique de troi

Né à Northamptonshire, en Anglete est arrivé en Saskatchewan quand Durant la Seconde guerre mondiale, il à lerie royale canadienne. au Canada et 1950, il est embauché par le Service cana tenciers comme gardien au pénitencier Britannique.

Le personnel a organisé deux soi de M. et Mme Thompson: la prerni Collège du personnel de Kingston o magnétophone; la seconde, un banquet". personnel supérieur du bureau régional reçu une montre sur laquelle était gray personnelle en reconnaissance de ses lo service. Le directeur régional de l'Ontario. lui a adressé ce mot: «Votre personnalité sens de l'humour, votre souci de bien f. dans la mémoire des nombreux e avez fait affaire et de ceux qui nellement.-

Tercentenary celebrations in Kingston. Ontario, have brought an influx of visitors to the historic city at the mouth of Lake Ontario. Some were privileged to take part in the unique contribution staged by the Native Brotherhood in near-by Collins Bay Institution. July 8 was Pow Wow Day at C.B. when Indian inmates, supported by Director E. E. Noël and his staff. erected an authentic Indian village within the institution walls. Never before have security officers on lookout duty witnessed such a show! Indians in native cos-tumes served corn soup, barbecued salmon, bannock, strawberries, and raspberry tea to their guests. Crafts dis-played included seed necklaces and Indian headdresses: and a huge totem pole dominated the scene. The six-day event was attended by Kingston city dignitaries. Flora MacDonald, M. P., Kingston and the Islands, and other guests representing various fields of correctional services.

Les fêtes du tricentenaire de Kingston (Ontario) ont a un grand nombre de visiteurs. Certains d'entre eux ont pb -assister à un spectacle unique organisé. non loin de I Native Brotherhood, à l'Institution de Collins Bay. Le était Jour de Pow Wow à Collins Bay. et les détenus in-diens avaient érigé, avec la permission du directeur Ernest Noël. un authentique village indien dans l'enceinte du péniten-cier. Les Indiens, vêtus de leurs costumes traditionnels. servirent à leurs hôtes de la soupe de mais, du saumon grillé. du bannock, des fraises, et de la tisane de framboises. On avait exposé divers objets d'artisanat et. un immense totem dominait la scène. Ont pris part à cette manifestation quia duré six jours diverses diverses personradtés de la ville de Kingston, Rora McDonald, député de K in g ston et les Iles. et des représentants de divers secteurs cr?s services correctionnels.

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Alberta

We promised you a looksee at those spécial sideburns des-cribed in discussion, June 1973, page e , owned by Earl Robinson. Here they are girls — attachéd to the sunniest smile this side of heaven (Drumheller). Hi Earl! How's the history tesson at Drum?Oh, and how many of those super razor blades do you use? Just a few more statistics needed for your ID card!

Nous vous avions promis un aperçu de certains favoris aux-quels notre numéro de Juin der-nier faisait allusion (page e): ceux de Earl Robinson. . . avec, en prime, le plus beau sourire de Drumheller. Salut Earl! . A propos, où en sont les leçons d'histoire a Drumheller?. nous manque encore quelques renseignements pour votre carte d'identite.

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EUE-MO[16E LES PROMS Ji monsTER FiES L'HEURE LIE PROCIF1 1IJG11Lfl UELECTPIElliDUE Correctional research is comparatively new to Canada, unknown to most people. What is correctional research? This brief description answers for the Canadian Peni-tentiary Service, where it is operating.

Emphasis on correctional scientific research in Canada started seriously only in 1967, when a sociologist was ap-pointed research officer at Matsqui Institution, Abbotsford, British Columbia; the institution was then a prison for drug addicts. Two years later a research unit was created in the Solicitor General's Department Ottawa, and staff from a small research unit in C.P.S. added.

Late in 1970, the Matsqui unit became responsible for scientific research in the western region of the Service. Research in some western districts of the National Parole Service have since been added.

Services provided at Matsqui include: evaluation of correctional treatment programs to determine effectiveness; behavioral engineering, program design; computerized information-handling and decision-making system design.

How effective is a specified treatment program? Only by comparing a specified treatment with another treatment condition can the question be answered.

In some applied scientific fields, such as civil engineering,

the material to be changed by treatment ordinarily varies little in the absence of treatment. Consequently effectiveness can be tested by applying the treatment pro-

cess and measuring the difference between the static,

pre-existing state and the state after treatment. In correc-

tions, the material to be changed (human behavior) varies tremendously whether treatment is applied or not.

Until behavioral science discovers the details of all variables causing variation, the only practical way to over-come the difficulty and conduct a logical, valid test of

effectiveness, is by establishing an experimental groupto undergo treatment, a control group that will not undergo treatment, and randomly assign subjects to both. The

difference between these two groups after treatment can be measured to determine which of the two treatments (experimental or control) was more effective.

La recherche correctionnelle est relativement nouvelle au Canada et la plupart l'ignore. En quoi consiste-t-elle? Le Service canadien des pénitenciers, en partie respon-sable de cette recherche, répond dans le bref exposé qui suit.

Ce n'est qu'en 1967 qu'on commença à parler sérieuse-ment au Canada, de recherche scientifique dans le domaine correctionnel: à cette époque un sociologue devint chargé de recherche à l'Institution de Matsqui, à Abbotsford (C.-B.), établissement alors réservé aux toxico-manes. Deux ans plus tard, le ministère du Solliciteur général, à Ottawa, créait un Centre de recherches auquel se joignait le personnel du noyau de recherche du SCP.

Depuis la fin de 1970, le Centre de Matsqui dirige la recherche entreprise dans la région Ouest du Service ca-nadien des pénitenciers. S'y sont ajoutés par la suite quelques Centres créés dans des districts de l'Ouest de la Commission nationale des libérations conditionnelles.

Matsqui remplit diverses fonctions: évaluation de l'efficacité des programmes de traitement correctionnels; étude des mécanismes du comportement, élaboration de pro-grammes, etc.

Comment évaluer l'efficacité d'un programme de traitement particulier? En le comparant à un autre programme du même genre!

Dans certaines sciences appliquées, tel le génie civil, un traitement n'entraîne généralement que de faibles varia-tions de matière. Il s'agit donc, pour juger de son efficacité, de comparer mathématiquement la matière sous sa forme statique habituelle à ce qu'elle devient une fois trai-tée. Dans le domaine correctionnel, on enregistre des variations considérables de la matière étudiée (comporte-ment humain), selon qu'elle est soumise ou non à un traitement.

La seule façon pratique de surmonter les difficultés et d'établir un test logique et valable de l'efficacité d'un traite-ment consistera donc, tant que les sciences du compor-tement n'auront pas fait davantage la lumière sur tous les facteurs à l'origine des variations de comportement, à

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r-ELECTPICIFIIC MCWISTER PDS PRison iomin

LES PROCIFIS A L'UELJPIE DE UELECTROF110LIE

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Generally, a statistical test of significance is applied, as a final step in analysis, to determine the probability of the observed difference between groups being due to chance variation. In effect, a test of significance tells the researcher who has found a difference between treatment effects, what the odds are that the difference is not a real one.

To measure the difference between the two groups, it is necessary to develop and validate measures of the kind of human behavior which treatment seeks to change. For instance, when treating a group of thieves for reduction of the amount they steal, applying a measure of dollar per month illegally earned would be appropriate.

Designing controlled experiments to answer questions about the effectiveness of treatment is a specialized and demanding task, which must meet exacting standards of log ical validity. There are many hidden logical traps which even a well-trained, experienced behavioral scientist can fall into if not extremely careful. It is easy for a small, logical flaw in one part of the design to lead on to incorrect interpretation of the experiment results, and to faulty, expensive, and harmful corrective action.

The term behavioral engineering originated among applied psychologists using the principles of psychological learning or behavior theory to modify human behavior. An increasing number of sociologists and social workers, and psychologists, have become interested in behavioral engineering. A civil engineer designs a physical struc-ture, a building, bridge, road, or water distribution system, using scientific theory to create physical objects with desired characteristics of load and capacity. He deduces from scientific theory that, to modify the behavior of physical objects, he must perform certain operations on them in accordance with a carefully designed plan which has to be met within narrow tolerances.

Similarily, the behavioral engineer designing a treatment program for deviants, such as property offenders, and violent offenders, uses scientific theory, mainly the laws of behavior theory, to create human behavior with desired characteristics of legal employment, illegal employment, and nonviolence. He deduces from scientific theory that, to modify the behavior of human beings in accor-dance with his wishes, he will have to perform certain operations in accordance with a designed plan which has to be met within narrow tolerances.

The application of civil engineering principles to the design of physical structures has greatly improved the per-formance and efficiency, and decreased the rate of failure, of physical structures.

When behavioral engineering principles are applied routinely to the design of human behavior, similar

diviser en deux groupes, au hasard, les sujets qu'on étu-die: un groupe expérimental soumis au traitement et un groupe témoin qui y sera soustrait. A la fin du traitement, des comparaisons scientifiques pourront indiquer lequel des deux groupes a obtenu les meilleurs résultats.

Généralement, l'analyse se termine par un test statistique visant à déterminer la signification réelle de l'expérience, c'est-à-dire, les probabilités de variations dues au hasard dans les différences observées. Le chercheur saura ainsi, après avoir noté les différences, dans quelle mesure celles-ci pourraient ne pas être réelles.

L'étude des différences entre les deux groupes, devrait officiellement faire place à des mesures allant dans le sens même du comportement que l'on cherche à modifier. Il serait bon, par exemple, de «commettre une erreur» (volon-taire) de $1.00 supplémentaire sur le salaire mensuel d'un groupe de cleptomanes dont on veut réduire le nombre de larcins.

Seul un personnel qualifié peut assumer la tâche difficile de concevoir et de mener à bien les expériences vigoureu-ses et.logiques qui renseigneront sur l'efficacité des traitements. Le behavioriste expérimenté, lui-même, est à la merci des nombreux et perfides pièges de la logique, s'il ne procède pas avec une extrême prudence. Une légère faille au niveau du procédé d'expérimentation peut facilement entraîner une interprétation erronnée des résul-tats et des mesures de correction onéreuses et néfastes.

Des psychologues (psychologie appliquée) qui s'ap-puyaient sur les principes de l'apprentissage psychologique ou théorie du béhaviorisme pour modifier le comporte-ment humain ont donné naissance à l'expression: étude des mécanismes du comportement. Cette étude intéresse un nombre croissant de sociologues, travailleurs sociaux et psychologues. L'ingénieur civil conçoit une structure maté-rielle: bâtiment, pont, route, ou système de distribution d'eau, appliquant une théorie scientifique à la création d'objets matériels qui auront les caractéristiques voulues du point de vue de la charge et de la capacité. Il déduit de cette théorie, que pour modifier son comportement, il doit exercer sur la matière une action conforme à un plan soigneusement établi dont il ne peut s'écarter que dans une très faible mesure.

De la même façon, le béhavioriste qui conçoit un pro-gramme à l'intention de dévoyés, par exemple, de délin-quants irrespectueux de la propriété d'autrui et de délin-quants violents, se fonde sur une théorie scientifique, c'est-à-dire, essentiellement sur le béhaviorisme, pour obte-nir un comportement humain offrant des caractéristiques voulues du point de vue de l'emploi légal, illégal et de la non-violence. Il déduit de la théorie scientifique qu'afin de modifier le comportement des êtres humains selon ses

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Brian C. Murphy

improvements to the performance and efficiency, and sim-ilar decreases in the rate of failure, of treatment programs,can be expected. The painfull experience to both treatedand treater, may also be appreciably reduced. It is hopedboth will shift their values and behavior toward mutualcompatibility as a result.

Civil, mechanical, electrical, and other physical engineeringdisciplines have given man an increased ability to controlhis social and psychological environment. Similarly, psy-chological and social engineering will enhance man's

ability to control his social and psychological environment.

Computers, for instance, have been used for some 25years and have steadily undergone dramatic improve-ments. Today, computers function in most forms of

information handling and decision-making, reliably andeconomically. Correctional systems have barely begun touse computers, although the potential benefits are atleast as great as in other forms of human endeavor.

The western regional research unit has pioneered theuse of computers in the Canadian Penitentiary Service. Ithas two small computers, a.08K Olivetti Programma 101and a 4K Hewlett Packard 9830. Time on a giganticIBM 360/67 at the University of British Columbia, is rented.Computers can be utilized in correctional systems inmany ways. For instance, all inmate records at institutionsand regional headquarters could be stored on magnetictape and programs written for instant retrieval. From theserecords printouts on regular reports, such as, institutionalroutine orders summarizing inmate movements andother events, could be produced.

Inmate grading and earned remission, now laboriouslydecided on by boards of senior institutional officers, couldbe automatically determined by a computer programfrom the original records now used by boards, and copiesof reports recording decisions made in a few seconds.

Inmate accounting, parole decisions, and assignmentof inmates to institutions, programs, counsellors, and workplacements, are other functions that could profitably beput under the control of computers.

To some people computers may appear strange, anxiety-provoking electronic monsters. But when you use acomputer daily you appreciate it is the most reliable, effi-cient, and devoted slave imaginable. Anything understoodthoroughly can be programmed by a computer-anddone better, and hundreds of times faster, at a fraction ofthe cost. A

Brian C. MurphyRegional Research Officer (W)

voeux, il devra agir conformément à un plan établi dontil ne peut s'écarter que dans une faible mesure.

Le génie civil, la construction mécanique, la techniqueélectrique et les autres sciences applicables au monde ma-tériel n'ont cessé d'accroître le pouvoir d'action de l'hommesur son milieu social et psychologique.

Le perfectionnement des ordinateurs n'a jamais cessédepuis 25 ans. Ceux-ci sont actuellement des auxiliairessûrs et économiques dans le traitement de l'information età la prise de décision, mais on a à peine commencéde les utiliser dans le domaine correctionnel où, pourtant,ils offrent des perspectives aussi prometteuses, si cen'est plus, que dans les autres secteurs de l'activitéhumaine.

Le Centre de recherches de la région Ouest qui a inaugurél'emploi d'ordinateurs au Service canadien des péni-tenciers, possède deux petits ordinateurs, un.08K OlivettiProgramma 101 et un 4K Hewlett Packard 9830. De plus,il loue, de temps en temps, l'énorme ordinateur IBM360/67 de l'Université de la Colombie-Britannique. Lesordinateurs offrentde nombreuses possibilités dans le do-maine correctionnel. On pourrait, par exemple, enregistrersur ruban magnétique tous les renseignements queles pénitenciers et les administrations régionales pos-sèdent sur les détenus et faire une programmation permet-tant de recouvrer ces renseignements instantanément.A partir de ceux-ci, on pourrait obtenir de l'ordinateur, desrapports imprimés ordinaires, tels ceux où l'on récapituleles ordres courants des pénitenciers relatifs aux dépla-cements des détenus et à d'autres événements.

Les décisions regardant le classement des détenus etl'octroi de réductions de peines méritées, fruit, actuelle-ment, de discussions laborieuses au sein des commissionsformées de cadres supérieurs des pénitenciers, pour-raient être prises automatiquement grâce à la programma-tion des données originales utilisées par ces commissions.Il serait avantageux, par ailleurs, de confier aussi auxordinateurs le soin de décider des libérations conditionnel-les à accorder, des établissements auxquels affecterles détenus, des programmes à suivre, des conseillers àvoir et des emplois à leur donner.

Les ordinateurs sont, aux yeux de certains, des monstresélectroniques étranges et inquiétants. Pourtant, celui quien fait un usage quotidien découvre en eux les serviteursles plus sûrs et les plus efficaces que l'on puisse ima-giner. Tout processus bien compris peut être encore pro-grammé et confié à l'ordinateur qui accomplira le travail dela façon la plus rapide et la plus économique possible. ♦

Brian C. MurphyL'Agent de recherche régional de l'ouest

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Education in federal penal institutions is making greater and greater use of expertise available out-side the Canadian Penitentiary Service. The new policy, adopted in 1970, to expand education services at most levels of instruction, includes con-tracts with local school boards, commun ity colleges, and universities.

As the program moves to incorporate more teaching staff from outside the Service, so teaching needs become more apparent. Pedagogy within the penitentiaries is now similar to that in any adult classroom across Canada. Differences show only as a teaching program is molded to meet the needs of the diverse inmate-student body.

ln 1972, $400,000 was earmarked for community education contracts, affecting extended educa-tion for 500 inmates in nine institutions. This year

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e. a a Les établissements pénitentiaires fédéraux font de plus en plus appel à des experts de l'extérieur pour enseigner aux détenus. La décision d'étendre les services pédagogiques remonte à 1970 et avait donné lieu à la signature de contrats avec les commissions scolaires, les collèges publics et les universités.

Plus on a recours à du personnel enseignant de l'extérieur, plus les besoins en matière d'enseigne-ment deviennent manifestes. Les méthodes d'en-seignement en usage dans les pénitenciers sont semblables à celles qu'on utilise ailleurs dans les classes d'adultes. Le programme pédagogique est différent et adapté de façon à satisfaire les be-soins d'un groupe non homogène de détenus-étudiants.

En 1972, les montants des contrats de services 21

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$800,000 has been allocated. Reports indicate the school drop-out rate for inmates enrolled in these classes decreased from 35 to 10 per cent.

While the trend in education for inmates is to greater involvement with outside agencies, the aca-demic staff of C.P.S. still teach in those institutions not brought into the 1970 program. Fifty C.P.S. teachers continue to instruct some 700 inmates at various academic levels-helping to extend or upgrade their elementary and secondary education.

Leaming in a penal institution has a wide conno-tation, from the simplest to the sophisticated. Staff in-volved tell of their work in this issue of discussion, and how leaming is adapted to the special needs of an inmate.

pédagogiques octroyés ont totalisé $400,000, et 500 détenus de neuf institutions ont profité des cours. Cette année, une somme de $800,000 a été affectée à l'enseignement. D'après les renseigne-ments dont nous disposons, le taux d'impersévé-rance scolaire chez les détenus est passé de 35 à /0 p. 100.

Le personnel enseignant du S.C.P. continue d'en-seigner dans les établissements non touchés par l'entrée en vigueur du nouveau programme, en 1970. Cinquante professeurs du S.C.P. aident encore quelque 700 détenus à parfaire leur instruc-tion aux niveaux élémentaire et secondaire.

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It is becoming a cliché in education to write or talk about individualization, or the need for adult student participation in designing learning objectives and programs; none-theless, they form the basis of education at Matsqui.

The philosophy of this program is to supply the needs of every inmate interested in academic upgrading, without unduly tying the inmate to a preconceived program. The key word is "interested." The entire program is predicated on the interest of the inmate.

It is axiomatic of any type of learning that he who is to learn will not do so unless he wants to. Inmates at Matsqui, therefore, participate in the academic program be-cause they are interested. Classes are usually small, with individual instruction, and, although inmate participa-tion is less numerically, it is greater in quality.

Inmates taking the English course are encouraged to write on a chosen topic, expressing themselves in their own way. Their opinions are kept confidential, not shared with counselling staff or administration. Although this may seem a departure from teamwork, it is not. By seeking inmate opinion, information is obtained that enables change in the program, and change in handling or relating to inmates.

As part of their written work, inmates are encouraged to state that with which they disagree or agree. This could better the teacher's classroom method, subject approach, or subject All criticisms are taken seriously by the aca-demic staff, for they provide clues to prevailing inmate climate, and reveal teacher idiosyncrasies. The clues also

On entend fréquemment, dans le secteur de l'éducation, parler d'individualisation ou du besoin de faire participer les étudiants adultes à l'établissement des objectifs et des programmes; à Matsqui, on continue de s'inspirer de ces principes.

L'objectif du programme d'enseignement est de satisfaire les besoins de chacun des détenus désireux de par-faire son instruction, sans cependant trop l'astreindre à suivre un programme préétabli. Le détenu doit être intéres-sé, car le programme est entièrement fondé sur sa motivation.

Celui qui doit apprendre n'apprendra que s'il le veut bien. Les détenus de Matsqui participent donc au programme d'études parce qu'ils sont intéressés. Les classes sont habituellement peu nombreuses, et les détenus reçoivent un enseignement personnel; même si, numériquement, la participation des détenus est faible, elle est grande du point de vue qualitatif.

Les détenus inscrits au cours d'anglais sont encouragés à s'exprimer sur des sujets déterminés. Leurs opinions sont considérés comme confidentielles et ne sont pas divulguées aux conseillers ou à la direction de l'établisse-ment. Cette façon de faire peut sembler contraire aux règles du travail d'équipe, mais il n'en est rien. L'opinion des détenus nous permet d'apporter des changements au pro-gramme et de modifier nos rapports ou notre attitude envers eux.

Une partie des travaux écrits des détenus consiste à faire la critique du programme. Il est ainsi possible d'amélio-

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Tom C. Hartley

act as guides when modifying the program for a particularstudent.

Courses requested by inmates have included basicfirst aid; college level courses taught in the institution by acommunity college instructor; and evening adult educationcourses sponsored by local school boards.

Since the present education philosophy was introducedto Matsqui Institution inmate motivation has increased, andhas lasted longer. Choosing their own course, ratherthan studying under a prearranged program, captivatestheir interest. There also seems to be greater groupinterest in ensuring individual success. Group relationship,therefore, helps to motivate the less ambitious inmate;he cannot let the group down, and so he keeps trying.

Another aspect is the relationship between instructorand inmate. This is a vital, necessary part of learning, andemphasizes the objectives in all training areas of theinstitution.

Past experience in correspondence courses has shownthey give little assistance to inmates in their search foracademic upgrading; rather an isolated educationalenvironment, with little opportunity to relate to other people,including the instructor. But, because it is sometimesnecessary for an inmate to have separate instruction, cor-respondence courses are not precluded from Matsquieducation program.

Because the teachers depend on inmate participation

in learning objectives, inmate participation in correctingproblems encountered during a teaching day is alsonecessary. To help the teacher when a breakdown

between teacher and inmate occurs, a simple formula hasbeen devised. The teacher who has encountered the prob-lem, other teaching staff, and the inmate meet. They talk

out the problem and try to find a solution. If unsuccessful

they call in a supervisor of education. Teachers, inmate,and supervisor try again to resolve the problem.

Each meeting provides the inmate with an opportunityto defend his classroom action, and under minimal pres-sure. And, teachers are given an opportunity to reconsidertheir position and perhaps modify their reaction to thestudent and to similar situations in the future. If the prob-lem is still not resolved the situation is referred to theinstitution administration; few go that far. The samesequence is taken whether for one or more inmates. Opin-ions on what is bothering inmates are invited, with sugges-tions for correction. Those who only want to criticize theeducation system or browbeat a teacher are quicklydiscouraged. But those with legitimate, critical opinions areheard. Again, group discussion enables the inmate-studentto participate in designing and redesigning his learning

rer la méthode d'enseignement du professeur ou sa façond'aborder une matière. Toutes les critiques sont étudiéessérieusement par le personnel enseignant, car ellesfournissent de bonnes indications sur le climat qui règneparmi les détenus et mettent au jour les idiosyncrasies desprofesseurs. On s'inspire également de ces critiqueslorsqu'il s'agit de modifier le programme d'un étudiant enparticulier.

Parmi les cours les plus en demande, notons entre autres,des cours d'initiation au secourisme, des cours deniveau collégial donnés par un professeur de collègepublic, et certains cours d'éducation permanente.

Les détenus sont mieux motivés depuis que l'on a adopté,à Matsqui, une nouvelle façon d'envisager l'enseignement.lis peuvent choisir leurs cours et ne pas avoir à suivreun programme préconçu.

Les relations entre le professeur et le détenu constituentun autre aspect essentiel du programme d'enseignement.Elles sont indispensables à toute méthode pédagogique etaident à réaliser les objectifs visés dans tous les sec-teurs d'apprentissage que l'on trouve à l'institution.

L'expérience a démontré que le cours par correspondances'est révélé peu utile aux détenus désireux de parfaireleur instruction. Toutefois ce genre de cours est encore auprogramme à Matsqui.

La participation du détenu au règlement des problèmesqui surgissent pendant une journée de cours est un autreaspect essentiel du programme, car sans cette parti-cipation les professeurs ne peuvent atteindre les objectifsvisés. Il existe un moyen simple de dissiper les malen-tendus entre professeurs et détenus: le professeur encause, d'autres professeurs et le détenu se rencontrent,discutent du problème et tentent d'y trouver une solution.S'ils sont impuissants à le régler, ils font appel à unsurveillant des études.

Au cours de ces rencontres, le détenu a l'occasionde défendre son attitude en classe, sans qu'on lui adressede reproches. Ces rencontres donnent également auxprofesseurs l'occasion de reconsidérer leur attitude et, peut-être, de modifier leur façon d'agir envers les étudiants.Si l'on ne peut régler le problème, on le soumet alors à ladirection de l'institution; il est rare toutefois qu'on doive enarriver là. La même marche à suivre s'applique lorsqueplusieurs détenus sont en cause. On demande auxdétenus de dire ce qui ne va pas et de faire part de leurssuggestions en vue de remédier à la situation. Ceux qui necherchent qu'à critiquer la méthode d'enseignementou à intimider un professeur sont vite contraints d'aban-donner. Par contre, ceux qui ont des critiques justifiées àformuler sont écoutés.

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environment.

Another facet of educational philosophy at Matsqui, is that teachers are discouraged from using traditional methods when handling discipline problems. Group meetings, person-to-person confrontations to iron out school problems, is the foremost approach to problem-solving. Incident reports and offence reports are, therefore, seldom used by the teaching staff when trying to resolve a problem; extreme cases are the exception. When a teacher does reso rt to an incident or offence report the inmate is told, and why.

He is also told of progress. A report from each teacher who has worked with an inmate-student is given. With a monthly narrative evaluation and the teacher's report, goes a recommendation to counsellors and the Inmate Training Board on whether or not the inmate should parti-cipate in the temporary absence program, qualify for eamed remission, or be downgraded or upgraded in pay for that month. A copy of the report is given to the student.

Education and corrections being what they are, the philosophy and procedure for education at Matsqui do not always work. However, .success is sufficient to increase motivation as individual progress has already shown. Education at this institution is seen as a process—not a product. An interaction, not a reaction. The teacher and inmate-student must commit themselves to the process, and each other. Otherwise the teacher becomes a stoker, and the inmate-student a furnace: the fuel may be con-sumed, but to what end and how well, no one knows.

note: Soon after the original draft of this article was completed, Mr. T. C. Hartley, supervisor of éducation at Matsqui Institution, was transferred to the Régional Medical Centre (Western) as chief of occupational training.

A Matsqui, la conception de l'enseignement se caractérise également par la non-confiance des professeurs dans les méthodes classiques pour régler les problèmes d'ordre disciplinaire. Les rencontres en groupe et les discussions face à face constituent le meilleur moyen d'aplanir les difficultés. Ce n'est donc qu'exceptionnellement qu'un pro-fesseur fait des rapports sur les incidents et les infractions à la discipline. Lorsqu'il doit le faire, il en informe le détenu.

Les détenus sont tenus au courant de leurs progrès. Chacun des professeurs rédige tous les mois un rapport sur chaque détenu-étudiant. En plus du rapport et de l'évaluation du travail du détenu, le professeur recom-mande, s'il y a lieu, aux conseillers et au Comité de forma-tion des détenus de l'établissement la participation du détenu au programme d'absences temporaires, l'octroi d'une réduction de peine méritée, ou encore l'augmenta-tion ou la réduction du salaire du détenu pendant le mois en question. L'étudiant reçoit un exemplaire du rapport.

L'enseignement et le redressement étant ce qu'ils sont, le mode d'enseignement et sa conception ne sont pas sans donner lieu à certaines difficultés. Cependant, les succès obtenus sont suffisants pour accroître la moti-vation à mesure que l'on observe des progrès chez l'étudiant. Dans cet établissement, l'enseignement est considéré comme un processus et non comme un produit. Le professeur et le détenu-étudiant doivent s'engager mutuellement dans le processus.

note: Peu après avoir rédigé la version originale de cet article, M. T. C. Hartley, surveillant des études à l'Institution de Matsqui, a été muté au Centre médical régional de l'Ouest, où il occupe le poste de chef de la formation professionnelle.

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How is an inmate prepared for release into the outside community? The answercannot be simplified—neither can it be pegged as this or that At Matsqui Institution, British Columbia, a pre-release program, operating for almost five years, is one answer we hope to make work.

Leaming how to manage under outside conditions and how to budget is the program's main objective. Rational-ized, it means showing why personal discipline is the core to "making it on the outside." Lack of these skills is a frequent cause of failure on discharge or parole. Away from a "protected environment" that has become his life in the institution, the inmate has to learn or relearn how to manage his own affairs—work, money, or getting along in a situation for which he has little skill or motivation. A small

Comment prépare-t-on un détenu en vue de son retour dans la société? Il est impossible de donner une réponse simple à cette question. Le programme de prélibération appliqué depuis presque cinq ans à l'Institution de Matsqui, en Colombie-Britannique, offre l'une des réponses possibles à cette question.

L'objectif principal du programme est d'enseigner aux détenus comment se comporter une fois de retour dans la société et comment budgeter. Sur le plan rationnel, cela signifie enseigner l'autodiscipline au détenu. L'absence de ces qualités est souvent une cause d'échec pour le détenu libéré ou mis en liberté conditionnelle. A l'Institution de Matsqui, un petit édifice du complexe pénitentiaire sert d'unité de prélibération pour les détenus à la veille

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building within the Matsqui Institution compound has been set apart as a prerelease unit for inmates preparing for release or parole. Four bedrooms (each with five beds), a diningroom, kitchen, lounge, and office, is home to these men.

The building is not locked, and the men are not supervised at night. During the day a counsellor keeps in touch with employers, families, and the National Parole Service. Community involvement and social activities are encour-aged while the inmate lives in the unit. Some coach or referee sports, others do volunteer work in the community or the local museum, and work with handicapped children.

Residents of the prerelease unit are usually inmates with full-time outside employment, with about six months to serve until discharge or parole; sometimes a long-term inmate is accepted.

Before going outside the compound, to a job, or any other activity, the men check out and in on retum. They wear their own clothing and deposit earnings in a trust account, from which they draw a small weekly allowance, or transfer the entire pay cheque to their family.

Job changes are frequent. Encouragement is needed to try again, to work out a problem to see if another ap- proach will work. At weekly meetings, often attended by outside resource people, work, and other problems are discussed.

Providing a bridge, connecting the inside to the outside, is what the prerelease unit is all about. No doubt there are other "bridges." The Matsqui answer to learning how to manage is always being reconsidered.

Mollie Madely Matsqui Institution British Columbia

de leur libération, ou d'une mise en liberté condition-nelle. L'édifice ne comporte aucune serrure, et les déte-nus ne sont pas surveillés pendant la nuit.

Le jour, un conseiller communique avec les employeurs, les familles des détenus et le Service national des libé-rations conditionnelles. Pendant le sejour du détenu dans cette unité, on encourage le public à lui rendre visite et à participer à des activités sociales. Certains détenus agissent à titre d'instructeurs ou d'arbitres lors d'événe-ments sportifs, travaillent comme bénévoles et font du service social auprès d'enfants infirmes.

Les résidents de l'unité de prélibération possèdent habituellement un emploi à temps plein à l'extérieur et ont environ six mois à purger avant leur libération.

Ils portent leurs vêtements personnels et déposent leurs gains dans un fonds de fiducie. Ils retirent de leur compte une petite allocation hebdomadaire ou font remettre à leur famille le montant intégral de leur chèque de paie.

Les changements d'emploi sont fréquents, et il faut, dans ces cas-là, les encourager à se trouver un nouvel emploi, à régler certains problèmes et à voir s'il n'y aurait pas lieu de procéder autrement. Lors de rencontres hebdomadaires auxquelles assistent souvent des gens de l'extérieur, on discute du travail et d'autres problèmes.

En somme, l'unité de prélibération sert de pont entre l'intérieur et l'extérieur.

Mollie Madely Institution de Matsqui Colombie-Britannique

Among recent developments at Matsqui Institution, British

Columbia, are programs enabling inmatés to be involved in

the community outside the institution, before release

or parole. One such program has encouraged community involvement inside the institution, increasing public interest.

Matsqui's community program is an arm reaching out,

bringing inmates into closer contact with the community,

and the community in contact with inmates; a meeting

place that often results in enriching personal experiences,

and a chance for the inmate to redirect his social habits.

Meeting people in the community, who can benefit him

well, is difficult for the inmate, he needs helpto get started.

The community program at Matsqui was devised to

Parmi les innovations récentes à l'Institution de Matsgui, en Colombie-Britannique, on distingue les programmes qui permettent aux détenus de participer à des activités au sein de la société avant leur mise en liberté. De plus, un nouveau programme a eu pour effet d'accroître la participation du public aux activités organisées à l'institution.

Le programme de participation communautaire de l'Institu-tion de Matsqui vise à permettre aux détenus d'avoir des rapports plus étroits avec le public. En outre, ces ren-contres encouragent les détenus à se découvrir de nou-veaux talents et à acquérir de nouvelles aptitudes. Elles offrent également aux détenus la chance d'établir des

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offer help, a starting point for interaction. While involved incommunity activities, inmates are encouraged to exploreand develop new skills, or find creative ways to useleisure time. In the outside community, also, there is achance inmates will develop long-term, worthwhilerelationships that can provide support after release.

Community involvement, as experienced at Matsqui,reduces the effects of "living in a penal institution," andcreates community awareness of inmate needs-a validreason for the program to continue.

Participation in the programs varies. Sometimes communi-cation and support between inmate and community comesthrough a community group or an individual joiningwith an inmate group, sharing common interests. This isparticularly so with Alcoholics Anonymous; the MatsquiBranch of the Canadian Scientific Pollution and Environ-ment Control Society; and the French Group attached tothe Groupe Francophone in Vancouver.

For those in the outside community who want to makepersonal contact with inmates there is the M2 program(Man to Man).And for groups there is the Social Group, abiweekly meeting of people on the outside with those frominside for informal discussions or recreation in the commu-nity. The community also takes part in informal teaching,such as the Exceptional Children's Workshop, whichmeets weekly in the institution. Educators from variousfields take part in these meetings. Outside speakers alsoaddress open inmate meetings on topics of current socialinterest.

Several other programs originating from Matsqui areinvolved in the outside community. For example, inmatesattending the Exceptional Children's Workshop workon projects for the children.

Some projects are almost entirely directed towardinmate work in the community. Some inmates also workregularly for local community services. And the Matsquiband, The Brothers of Time, performs regularly fororganizations in the Abbotsford area.

Education, religion, and sports, are all involved in theprogram. Inmates attend school or courses in the commu-nity for scholastic accreditation and for their own interest.Some attend night school in Abbotsford, others enrollin the equivalent of extension courses. Inmates also par-ticipate in religious activities in the community, and thecommunity participates inside. Sports and other recreationprograms in the community now include inmates;curling, softball, and hockey are three. •

note: Since writing this article, Miss Janet Currie has left MatsquiInstitution and is doing research on drug addiction in Vancouver.

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rapports durables qui leur permettent de trouver desappuis après leur sortie de prison. Le programme de parti-cipation communautaire, tel qu'exécuté àMatsqui, atténueles effets inhérents à la vie dans une institution pénaleet fait prendre conscience au public des besoins desdétenus.La participation est variée et va des rencontres en groupeà celles ou le nombre est beaucoup plus restreint. Lesassociations sont nombreuses: les Alcooliques anony-mes, division de Matsqui, la Société de contrôle de la pol-lution et de la qualité de l'environnement, et le Groupefrancophone de Vancouver.

On note aussi le programme M2 (d'homme à homme)qui s'adresse aux personnes de l'extérieur désireusesd'établir des contacts personnels avec les détenus. En ou-tre, le public participe à des cours à caractère non officiel,tels ceux de l'Atelier de l'enfance exceptionnelle, quise réunit une fois la semaine à l'institution.

La plupart des programmes à l'Institution de Matsquise déroulent dans la localité. C'est ainsi, par exemple, quede nombreux détenus assistent aux réunions de l'Atelier del'enfance exceptionnelle et travaillent pour le bénéficed'enfants à titre de professeurs ou de professeurs adjoints.Le Groupe des autochtones, agit aussi dans la mêmeveine et l'établissement d'un foyer de transition est un deleurs projets. Au cours de l'été 1970, le Groupe a jouédans diverses villes de la province, Windigo, pièce quia remporté un très grand succès.

Pour certains projets, les détenus travaillent presqueexclusivement dans lalocalité. Le «Grade Four», parexem-pie, comprend des détenus qui font bénévolement du •service social dans la localité, secondant dans leur travailla «Mission Agricultural Association- et les «Big Brothers*.L'orchestre de l'Institution de Matsqui, The Brothers ofTime, donnent régulièrement des spectacles pour le béné-fice de diverses organisations de la région d'Abbotsford.

Le programme comprend des activités éducatives,religieuses et sportives. Les détenus suivent des coursdans la localité; certains assistent aux cours du soir àAbbotsford et d'autres sont inscrits àdes cours populaires.Les détenus participent maintenant aux activités sportives .et récréatives qui ont lieu dans la localité: curling, ballemolle, hockey. •

note: Mlle Janet Currie a depuis quitté l'Institution de Matsquietfait maintenant des recherches à Vancouver, sur la toxicomanie.

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working le travail outside helps à l'extérieur

War •1 _ _ -

Il The directive was one of several that came from Ottawa. Inmate-planned programs were to be encouraged and help given to initiate new ones. The aim was reduction in the rate of recidivism and better relations between penitentiary staff and inmates.

Saskatchewan Penitentiary at Prince Albert, Saskat-chewan, responded, and in a unique way. Ten inmates drew up a plan for a work program where inmates would have on-job training, preparing for release. The first step-approval by the institution director, and support from

local employers and citizens. Approval from the tem-

porary absence board and the Solicitor General was next. That was almost two years ago. Now Con-Force-One (convict-work-force-one), the first and only work force of its kind in a maximum security institution in Canada, is . in

Une directive d'Ottawa demandait qu'on encourage les programmes mis en oeuvre par les détenus et que l'on favorise la naissance d'autres programmes semblables. Il s'agissait de réduire le taux de récidive et d'améliorer les relations entre le personnel pénitentiaire et les détenus.

Le pénitencier de la Saskatchewan à Prince Albert répondit à cet appel d'une façon tout à fait originale. Dix détenus élaborèrent un programme visant à préparer les futurs libérés en leur donnant une formation profession-nelle en cours d'emploi. Une fois le programme approuvé par le directeur de l'institution, on devait s'assurer du soutien des employeurs et des citoyens locaux. Vint ensui-te l'approbation de la Commission des libérations condi-tionnelles et du Solliciteur général. Ces démarches datent de presque deux ans. Maintenant, le «Con-Force-One»

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workingoutside helps

le travailà l'extérieur

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full operation. Organized by an inmate steering committeeand coordinated byJim O'Sullivan, Industries Supervisor atSaskatchewan Penitentiary, 75 inmates have worked"outside" through the program-their total workdays,1, 200, and a near perfect record of work attendance andperformance.

Employed daily by industry and local government, aselectricians, carpenters, printers, and construction workers,the men return after work to the institution. All are regis-tered at the local manpower office; sometimes a workrequest comes directly from an employer.

Through on-job instruction, Con-Force-One membersgain experience in a trade, valuable when looking for a jobafter release. Some have found permanent employmentsoon after release -others join a labor union or are eligiblefor unemployment insurance as they contribute to thescheme while working through Con-Force-One.

When a minor infraction of program regulations occurs(there have been a few), the 10-man steering committeerecommends a penalty; restricted from working for afew months is the most common. Complaints are futile, theinmate committee is accepted as a fair judge.

Benefits from the work-release program are not one-sided.Employers are supplied with a work force, and inmatesearn a salary that gives them support-money whenreleased.

Attempting to evaluate whether or not the program hasanswered the directive is premature. Has recidivism beenreduced? Is there a better relationship between staffand inmate? As only a few members of the program havebeen permanently released, there is little chance ofchecking. But, for one ex-inmate the program has provedsuccessful. Writing to the steering committee, he toldof work experiences, and what a job had done for him."Through the money I saved while working with Con-Force-One, I was able to obtain an apartment in a goodneighborhood, purchase clothes and needed things thatmade my re-entry into society much easier than wouldhave been possible without this program." He is now per-manently employed at the same job he had before release.

Inmate and staff admit there is a better relationshipbetween them since the program started. It has meantextra work on the part of staff though. Their reaction hasbeen-more time given to the program is an investmentin success. n

(corps de détenus n° 1), premier groupe du genre dans unétablissement canadien à sécurité maximale est enplein essort. Un comité d'orientation de détenus et un sur-veillant des ateliers, Jim O'Sullivan, ont respectivementorganisé et coordonné le travail, à «l'extérieur», de 75détenus. Ces derniers ont à leur actif 1,200 journées detravail.

Ces hommes, qui ont obtenu des emplois régulierscomme électriciens, charpentiers, imprimeurs et ouvriersdu bâtiment dans l'industrie où les services du gouver-nement local, retournent au pénitencier après le travail. lissont tous inscrits au Bureau local de main-d'oeuvre. Maisil arrive qu'un employeur fasse une offre d'emploidirectement.

La formation professionnelle est assurée aux membresqui acquièrent ainsi une expérience précieuse. Aussi, àleur sortie de prison, certains sont-ils en mesure de setrouver un emploi très rapidement; d'autres adhèrent à unsyndicat ou bénéficient de l'assurance-chômage à laquelleils ont versé leurs cotisations en tant qu'ouvriers, membresdu «Con-Force-One».

Lorsque des détenus participant au programme com-mettent des infractions légères, le comité d'orientation,composé d e l 0 détenus, propose une sanction qui consis-te, généralement, à retirer le permis de travail au coupablependant quelques mois. Il serait vain de protester: leComité des détenus passe pour un juge loyal.

Les avantages de ce programme ne sont pas unilatéraux.Les employeurs bénéficient d'une nouvelle source demain-d'oeuvre; les détenus, quant à eux, auront un péculeen main à leur sortie de prison.

Il serait prématuré de chercher à savoir dans quellemesure les voeux de la directive se sont réalisés. Le tauxde récidive a-t-il diminué? Les relations sont-ellesaméliorées? La vérification est malaisée puisque, jusqu'àmaintenant, on n'a libéré que quelques participants. Dansune lettre au Comité d'orientation, un ex-détenu a relatéses expériences sur le plan professionnel et a décrit lesavantages du programme:

"Les économies amassées grâce au programme m'ontpermis de louer un appartment dans un bon quartier,d'acheter des vêtements et d'autres objets utiles ce quifacilita de beaucoup ma réinsertion dans la société."Cethomme, employé maintenant de façon permanente, aconservé l'emploie qu'il avait avant sa libération.

Les détenus et le personnel des pénitenciers reconnais-sent qu'à la faveur du programme, leurs relations se sontgrandement améliorées. n

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191 library corner Book Review Pardon My Therapy is an account of the institution of social work through its evolution and today. Author Frank Anderson uses humorous, dialectic skepticism to pro-pagate his criticism of the over-professionalism of schooled' social workers who form a clique in the field. He insinuates that perhaps the job is best done by people, usually non-professionals free of a diploma stamped BSW or MSW, who have a natural feeling and communicative skill for actually helping others. The field of social work has become cumbersome and inefficient, with its files of research papers and case histories, and rolls of red tape, he contends. Perhaps the real purpose of social work, helping people help themselves, has been pushed aside for the sake of established professionalism (on the part of the client as well as the counsellor). Mr. Anderson's solution to the whole 'befuddled cult' is a human approach, involving respect for other people, that would build people up rather than tear them down. It should be noted that the sexist touch throughout the book, notably expressed in the illustrations, can be acknowledged as nothing short of ridiculous; this does not, however, invalidate the basic theme conceming social work. Frontiers Unlimited, Calgary, pp. 56

Kathy Sibley Information Services, Ottawa

note: In his wisdom, Frank Anderson, author of Pardon My Therapy, explains his reason for writing a booklet that stabs at his own profession, while excusing his own attitudes. The foreword is his way of releasing himself from criticism: "The ambition of every writer in the field of Social Work is to produce a volume which will be acclaimed by his col-

leagues. However, l'have always been over-awed by the intelligence, knowledge and wisdom of my fellow pro-

fessionals and thus I have no such lofty intention. I am

writing this little booklet for those of us whose 1.0.'s do not

soar into the high 90's. I therefore absolve from cul pability

all my former professors at the School of Social Work

in Toronto and those staff members of the School of Social

Welfare in Calgary who are still speaking to me." •

un coin de bibliothèque Recension de livres

Pardon My Therapy relate l'implantation du service social au cours des différentes phases de son évolution jusqu'à aujourd'hui. L'auteur, Frank Anderson, fait preuve d'un scepticisme dialectique plein d'humour dans sa cri-tique du professionnalisme à outrance qui caractérise un groupe de travailleurs sociaux «bien endoctrinés». Il laisse entendre que les meilleurs travailleurs sociaux sont peut-être les non-professionnels, ceux qui le plus souvent ne possèdent pas de baccalauréat ou de maîtrise en service social, mais qui ont une disposition naturelle à aider les autres et possèdent des aptitudes spéciales à communiquer avec les gens. Le service social, avec ses classeurs remplis de rapports de recherches et de dossiers, et toute la paperasserie d'administration, n'est plus qu'un lourd appareil inefficace, affirme-t-il. Le but véritable du service social, aider les gens à se tirer d'affaire par eux-mêmes, a peut-être même été écarté au nom d'un professionnalisme bien établi (de la part du client comme de celle du con-seiller). La solution de rechange qu'offre M. Anderson au «culte de la confusion» consiste à envisager le service social sous un angle humain, qui comporterait le respect de la personne et l'élèverait plutôt que de l'abaisser. Frontiers Unlimited, Calgary, pp. 56.

Kathy Sibley Service d'information, Ottawa

note: L'auteur de «Pardon My Therapy», dans sa sagesse, explique pourquoi il a écrit une brochure qui attaque sa profession avec tant de virulance, et il défend sa position. Il prend soin, dans l'avant-propos, de se mettre à rabri des critiques: «L'espoir de tous ceux qui écrivent sur le service social est de voir leur livre acclamé par leurs collègues. Mais comme l'intelligence, la science et la sagesse de mes collègues m'en ont toujours bien imposé, je ne nourris pas d'aussi grandes ambitions. Je destine cette brochure à ceux d'entre nous dont le quotient intel-lectuel n'atteint pas 100. Je dégage donc de toute respon-sabilité mes anciens professeurs de l'Ecole de service social de Toronto et personnel enseignant de l'Ecole de service social de Calgary qui m'adressent encore la parole.» A

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you osked?

Question

have read the magazine discussion, and found it interesting. I wonder if it could be expanded. I know very little of federal institutions other than the one in which I work, and ask if each institution could write its activities and resources, such as, vocational and education training, and groups, and their involvement in the institution's over-all program, for publication in discussion. This would provide information on what is happening in each insti-tution, and helpful comparisions made.

Answer An excellent suggestion. The editors of discussion invite all correspondents in the regions to send in a list of acti-vities as asked for in this question. By adding an explana-tion or description of activities, other institutions can see how programs and groups work. If there is repense to this request, the information will be published, as space permits, in each issue of the magazine.

questions gecues

Question

J'ai lu la publication discussion et l'ai trouvée intéres-sante. Ne pourriez-vous pas en étendre la portée? Je sais très peu de choses des établissements fédéraux autres que celui où je travaille. Chaque établissement ne pourrait-il pas nous parler, dans discussion, de ses secteurs d'activité et de ses initiatives, nous décrire, par exemple, les cours de formation générale ou professionnelle qu'il offre, les différents groupements et leur rôle dans le programme d'ensemble de l'établissement?

Réponse

Excellente proposition. L'équipe de rédaction de discus. sion invite ses correspondants à lui envoyer des préci-sions sur le programme de leur établissement comme le suggère le lecteur. Les réponses seront publiées dans chaque numéro, selon l'espace disponible.

editor's note: What happened to that question you wanted to ask—that one about how you fit into a new program, or querying policy change? You meant to ask manage-ment, but didn't know how? Well, here is your chance. Write your question briefly, give your name and location and send to your area correspondent. In each issue of discussion up to three questions will be answered.

note du rédacteur: Qu'est-il advenu de la question que vous vouliez poser, celle qui avait trait à votre rôle dans un nouveau programme ou à vos doutes relativement à des changements apportés aux lignes de conduite établies? Formulez votre question sous une forme brève en mention-nant votre nom et votre lieu de travail, et faites-la parvenir au correspondant de votre région. On pourra répondre à trois questions dans chaque numéro de discussion. Posez vos questions et les personnes à qui elles s'adres-sent s'efforceront d'y répondre.

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ilettefelett Editor, Tarpaper: From the editors of discussion, staff magazine of the Canacfian Penitentiary Service, to the edti-tors otTarpaper, inmate magazine of Matsqui Institution, British Columbia: thank you for the reference to discus-sion in your April/May 1973 issue. Sorrytodisappoint you, but, as is the custom with most editors, we do bum the midnightoil getting out the issue. We like to thinkthe best creative results are produced-when most mortals sleep.

Editor: As we have not contributed articles for the magazine, discussion, comments from this institution may not be in order. But, staff comments have been: wouldn't a mimeographed type of magazine serve the same pur-pose. Comment from the living unit staff after reading the question andanswer in You Asked? is- a minimum security setting needs the same division of security and living unit group as does other institutions. May we take this opportunity to congratulate the people involved in this worthwhile contribution to the field. Keep upthe goodwork. We hope to become involved in submitting articles.

W. A. Hall Director, Agassiz Correctional Camp Agassiz, B.C.

A l'équipe de rédaction de Tarpaper: de la part des rédacteurs de discussion, aux rédacteurs de ta publication des détenus de l'Institution de Matsqui, (C.-B.), merci d'avoir fait mention de discussion dans votre numéro d'avril-mai 1973. Nous regrettons devous décevoir, mais, comme la plupart des rédacteurs, nous travaillons aussi jusqu'au petit matin à la préparation de notre numéro. Nous aimons penser que les efforts les plus créateurs se font...quant la plupart des mortels dorment.

Au rédacteur: Nous n'avons pas encore envoyé d'articles; il se peut donc que nos commentaires ne soient pas tout à fait opportuns. Voilà à quoi ceux-ci se résument: un magasine polycopié ne ferait-il pas aussi bien l'affaire? Le personnel de l'Unité résidentielle a ainsi commenté la question et ta réponse parues dans votre rubrique «Questions reçues»: La même distinction entre agents de sécurité et agents des unités résidentielles s'impose aussi bien pour les établissements à sécurité minimale que ,pour les autres pénitenciers. Et félicitations!... Vous •

pouvez compter sur notre contribution future.

W. A. Hall Le directeur du Camp de correction d'Agassiz Agassiz (C.-B.)

préci-lime le dans

Editor: As a staff member at this school, I am responsible for the level 4 (grade XII) sociology, and level 5 (grade XIII) family courses. I have been most fortunate to have borrowed a copy of discussion Vol. 1 No. 1. Having now read it from cover to cover, my comment is excellent! The topic of rehabilitation has come up in both my courses for the past three years they have been offered. Would it be possible to receive a copy of discussion each quarter as it is published? It would greatly assist me in my work with my students here.

• Melville R. Flynn Social Science Area Centre Wellington District High School Fergus, Ontario

Au rédacteur: Membre du personnel enseignant de cette école, j'y donne des cours de sociologie (12e année) et des cours sur la famille (13e année). J'ai eu la chance d'emprunter votre premier numéro de discussion. Je rai lu d'un bout à l'autre et j'en conclus qu'il est excellent! Il a été question de redressement moral dans les deux séries de cours que j'ai donnés depuis trois ans. Pourrais- je recevoir discussion chaque trimestre? Cela m'aiderait considérablement dans mon travail.

Melville R. Flynn Secteur des sciences sociales Centre Wellington District High School Fergus, Ontario

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Editor: Thank you for sending me the first issue of discussion. It's well done and I would judge its content to be not only appropriate but interesting. I believe you are

off to an excellent start, especially in respect to content, which is a good balance between scientific and staff

subjects. Congratulations!

J. D. Donoghue Director, Public Relations and Information Department of Energy, Mines and Resources Ottawa

Au rédacteur: Je vous remercie de m'avoir fait parvenir le premier numéro de discussion. La revue est bien conçue et son contenu intéressant Vous avez pris un excellent départ en réalisant un équilibre entre les articles d'intérêt scientifique et ceux qui ont trait au personnel. Félicitations!

J. D. Donoghue Le Directeur des relations publiques et de l'information Ministère de l'Energie, des mines et ressources Ottawa

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Editor: We would like to order one copy of discussion, Volume 1, No. 1, March 1973. Congratulations on this fine new venture.

Grace A. d'Arcy Supervisor of Library Services Department of Education Winnipeg

Au rédacteur: Nous aimerions passer commande pour un exemplaire de discussion (Volume 1, N° 1, mars 1973). Toutes nos félicitations!

Grace A. d'Arcy La responsable des Services de bibliothèque Faculté de pédagogie Winnipeg, Manitoba

Editor: We were most interested to see the first issue of discussion which came in to national office this week. Our nursing consultants and editors are most interested in the health facilities and health services provided by the Canadian Penitentiary Service. We look forward to future issues of discussion.

Margaret L. Parkin Librarian, Canadian Nurses Association Ottawa

Au rédacteur: Le premier numéro de discussion est arrivé cette semaine à notre siège social et il nous a vivement intéressé. Les conditions d'hygiène et les services médi-caux du Service canadien des pénitenciers intéressent au plus haut point nos chargées de recherches et nos rédacteurs.

Margaret L. Parkin La bibliothécaire de l'Association des infirmières canadiennes, Ottawa

Editor: I have read with pleasure the first issue of your new publication discussion.

On occasions such as this I usually send a congratulatory letter with my best wishes. I would like, however, to go further, beyond the usual observations on the material presented.

What really appeals to me in discussion is the "idea" of the publication. Also, the title well reflects the kind of adventure you are looking for: a discussion.

I think far too many staff publications contain nothing but gossip or dull topics. Their survival depends only on the exchange of views. I am convinced the format adopted for discussion (philosophical articles, news, questions and answers), will easily give rise to a dialogue.

I hope, therefore, that discussion through the magazine becomes animated, and that the publication will be for C.P.S. employees a source of continuai information, and a platform that encourages positive participation.

As my pastor would say "it is the grace that I wish for you!"

Jean Caron Acting Director, Information Regional Economic Expansion

Au rédacteur: C'est avec plaisir que j'ai parcouru la première édition de votre nouvelle revue discussion.

Ordinairement, le genre de lettre que j'écris en ce moment se limite à des félicitations d'ordre général et à des voeux enthousiastes de succès.

J'aimerais, pour ma part, aller un peu plus loin; dépasser le commentaire banal sur la présentation graphique.

Ce qui m'a réellement frappé, c'est «l'idée» de la publica-tion. D'ailleurs le titre reflète bien le genre d'aventure dans laquelle vous désirez vous engager: la discussion.

Je crois que beaucouptrop de revues du genre n'exploi-tent que le potin ou encore l'article fade. La survie de telles revues repose, d'après moi, uniquement sur le principe de l'échange de vues. Etje suis convaincu que le format que vous avez adopté (articles «philosophiques», nou-velles, questions et réponses) se prête bien au dialogue.

Je souhaite donc que la «discussion» s'anime, que votre revue devienne pour vos employés à la fois une source de renseignements pertinents et une tribune qui favorisera une participation positive de leur part.

Comme dirait mon curé, c'est la grâce que je vous souhaite!

Jean Caron Le Directeur intérimaire de l'information Expansion économique régionale

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You probably know the game "pass-it-on", where asentence is whispered from person-to-person, and repeat-ed aloud at the end of the line. The end result is oftenconfusion. Here is an example of what can happen to amemo after it has passed verbally along the various chan-nels of responsibility in a penal institution.

INSTITUTIONAL COMMUNICATION

Memo from Director to Deputy Director

At approximately 2000 hrs on Friday, Hailey's Comet willbe visible in the area, an event which occurs once every75 years. Have all interested inmates assemble in theyard in white `T shirts and I will address them and try toexplain this rare phenomenon. In the event of rain wewill not be able to see anything, so have all inmatesassemble in the theatre and I will show films of it.

Memo from Deputy Director to Assistant DeputyDirector

By order of the Director at 2000 hrs on Friday "Hailey'sComet" will appear N E of the yard area. If it rains, fall outthe inmates in `shirts then proceed with movement to thetheatre where the rare phenomenon will take place,something which occurs only once every 75 years.

Assistant Deputy Director to Chief Keeper

By order of the Director, in'T' shirts at 2000 hrs on Fridaythe phenomenal "Hailey's Comet" will appear in thetheatre. In case of rain in the yard area, the Director willgive another order, something which occurs once every 75years.

CX 3 to officer i/c cell blocks

Tomorrow at 2000 hrs the Director will appear in thetheatre with "Hailey's Comet", something which happensevery75 years. If it rains the Director will order the Cometinto the yard area.

Officer I/c cell blocks to Inmate

When it rains tomorrow at 2000 hrs the phenomenal 75year old officer Hailey accompanied by the Director willdrive his Comet through the yard and into the theatre in his'T shirt.

editor's note: There are probably many anecdot s andamusing happenings within the Canadian PengentiaryService that merit sharing with staff throughout theregions. Here is your chance to "hear what the otherfellow said." Send contributions to area correspondents.

Vous le connaissez peut-être le jeu «de bouche à oreille»:une personne murmure quelques mots à son voisin,celui-ci à la personne à ses côtés et ainsi de suite. Voiciles transformations que peut subir une note de servicetransmise oralement dans une institution.

LA COMMUNICATION

Note de service du directeur au directeur adjoint

Vers 20h vendredi, on pourra apercevoir la comète deHailey, ce qui n'arrive que tous les 75 ans. Demandez auxdétenus de se rassembler dans la cour en «T-shirts»blancs; j'essaierai de leur expliquer ce rare phénomène. Siàcause de la pluie, la visibilité était mauvaise, demandezaux détenus de se réunir dans la salle de cinéma.

Note de service du directeur adjoint au sous-directeuradjoint

Sur l'ordre du directeur, la comète de Hailey apparaitra aunord-est de la cour, à 20h vendredi. S'il hleut, groupez lesdétenus qui portent un «T-shirt» et dirigez-vous vers lasalle de cinéma, ce qui n'arrive que tous les 75 ans.

Sous-directeur adjoint au gardien en chef

Sur l'ordre du directeur, la phénoménale comète deHailey apparaîtra dans la salle de cinéma en «T-shirt», à20h vendredi. S'il pleuvait dans la cour, le directeurdonnera une nouvelle directive, ce qui n'arrive que tous les75 ans.

Le CX 3 au préposé aux cellules

Demain à 20h, le directeur apparaîtra dans la salle decinéma accompagné de la comète de Hailey, ce quin'arrive que tous les 75 ans; s'il pleuvait, le directeurdemandera à la comète d'apparaître dans la cour.

Le préposé aux cellules aux détenus

Quand il pleuvra demain à 20h, le phénoménal agentHailey, âgé de 75 ans, accompagné du directeur et vêtude son «T-shirt», conduira sa Comète dans la cour et dansla salle de cinéma.

note du rédacteur: discussion aimerait partager avecles membres du personnel de toutes les régions lesanecdotes et faits amusants qui se produisent dans leService canadien.des pénitenciers. Voici pour vousl'occasion de «savoir ce qu'a dit l'autre». Envoyez vosarticles à votre correspondant.

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Canada PostesPost CanadaWu:+^ o.- p.* o-av?

Third Troisièmeclass classeK1A OP9

Ottawa

If undelivered return to:

Information ServicesCanadian Penitentiary Service340 Laurier Avenue WestOttawa, Ontario K1A OP9Litho Canada

Si non réclamé, retourner à:

Service de l'informationService Canadiendes Pénitenciers340 ouest, avenue LaurierOttawa, Ontario K1A OP9