art's vice 4

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AsV SELECT ART BOOK, LIMITED EDITION FOR SELECTED PLACES Un tableau ne vit que par celui qui le regarde A painting lives only by the one who looks at it.. Pablo Picasso

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Edition limitée de prestige, Art's Vice explore l'art dans tous ses états. Un regard sélectif sur les dernières tendances du marché de l'art, les évènements à ne pas manquer, les stars de la création contemporaine et les artistes émergents.

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Page 1: Art's Vice 4

AsVSELECT ART BOOK, LIMITED EDITION FOR SELECTED PLACESUn tableau ne vit que par celui qui le regarde

A painting lives only by the one who looks at it.. Pablo Picasso

Page 2: Art's Vice 4

ART’S ViCE©33 Quai arloing 69009 [email protected]

ARTSViCE© éDiTé par les EDiTiONS ART’SViCE© Diffusé à paris, lyon, CourCHeVel, MegèVe, anneCy, sT Tropez, Cannes, niCe, genèVe, MonaCo ...

CONTACT PUBLiCATiON - REgiE PUBLiCiTAiRE / ABONNEMENTyves Markarian – Hervé léger – Benjamin [email protected]

DiRECTiON ARTiSTiqUEHervé léger – Marielle Vacheron

CONCEPTiON ARTiSTiqUE pierre - erick Durand www.durand-agency.comet Justine lacroix

LES ÉDITIONS arTS vIcE© NE SONT PaS rESPONSaBLES DES DOcUMENTS QUI LUI SONT SPONTaNEMENT aDrESSES. TOUTES LES PHOTOS DE cE MaGaZINE SONT “DrOITS rESErvES” DE LEUrS aUTEUrS. La rEDacTION N’EST PaS rESPONSaBLE DES DOcUMENTS QUI LUI SONT SPONTaNEMENT aDrESSES arT’S vIcE © cOPyrIGHT 2010 - TOUS DrOITS rÉSErvÉS TOUTES LES IMaGES PHOTOS DIffUSÉES SUr arT’SvIcE aPParTIENNENT à LEUrS aUTEUrS rESPEcTIfS

NUMErO ISSN & accrEDITaTION OjD PrESSE GraTUITE : ISSN : 2258-1766

iMPRESSiONIMPrIMErIE cHIraT - 42 540 ST jUST La PENDUE - N° 201206.0394

Art’s Vice © Copyright 2013 - Tous droits réservés

Photo Couverture :Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

Toutes les images photos diffusées sur Art’sVice appartiennent à leurs auteurs respectifs.

Page 3: Art's Vice 4

Pour un accès direct aux sites des artistes et nos partenaires.

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‘‘Un tableau ne vit que par celui qui le regarde’’

‘A painting lives only by the one who looks at it.‘‘

Pablo Picasso

éditorialBienvenue dans l’univers Art’s Vice,

Nous avons le plaisir de vous inviter dans notre monde de l’art contemporain : pein-tures, sculptures, photographies et médiums hors du commun… Art’s Vice explore l’art et vous propose un échantillon de la création actuelle.

Amateurs d’art, collectionneurs et curieux, découvrez l’actualité du marché de l’art et nos coups de cœur. A travers cette édition, nous vous présentons une sélection d’artistes internationaux, stars de la création contemporaine, mais aussi des artistes émergents ainsi que les évènements à ne pas manquer.

Retrouvez nous dès aujourd’hui sur notre site internet www.artsvice.com !

Welcome in the universe of Art’s Vice,

We have the pleasure to invite you in our world of the contemporary art: paintings, sculptures, photos and outstanding mediums … Art’s Vice investigates the art and pro-poses you a sample of the current creation.

Art lovers, collectors and curious, discover the current events of the market of the art and our knocks of heart. Through this edition, we present you a selection of international artists, stars of the contemporary creation, but also the emergent artists as well as the events not to be missed.

Find we from today on our www.artsvice.com web site!”

[Enjoy!] The “Art’s Vice Team”

Page 4: Art's Vice 4

PEiNtUrES

SCUlPtUrES& iNStallatioNS

- RALPH GOINGS P.40- JEREMY GEDDES P.50- ROBIN ELEY P.60- BY ! P.62- SIMON MONK P.66- ANDY DENZLEY P.72- CED VERNAY P.74- RICHARD ESTES P.80- PASCAL VILCOLLET P.84- PATRICIA ALES P.102- PABLO MORGANTI P.120- ALAN BERG P.134

- ALEXANDRE NICOLAS P.64

- JASON DECAIRE TAYLOR P.94

- SHAWN SMITH P.112

- JUAN P.118

- SEVERINE COLLET P.119

- PAUL SIBUET P.128

- DO HO SUH P.130

EXPoSitioNS- FIAC P.16

- EDWARD HOPPER P.18

- FRANCOIS PINAULT FOUNDATION P.22

- SOULAGES XXème SIECLE P.24

- ROY LICHSTENTEIN P.25

- WILLIAM KLEIN + DAIDO MORIYAMA P.26

- OTHONIEL & CRETEN P.28

- DALI P.30

- REGARDING WARHOL P.31

- SAATCHI GALLERY P.32

- HIRST VS PASQUA P.34

SoMMairE

Page 5: Art's Vice 4

PHotoGraPHiES

EXCEPtioNS

- ERIK JOHANSSON P.44

- GAVIN HAMMOND P.54

- LEO BESSE P.58

- BRUTUS ÖSTLING P.68

- NAVID BARATY P.76

- PHOEBE RUDOMINO P.92

- NICK BRANDT P.104

- QUENTIN BISCHOFF P.110

- ZANDER OLSEN P.116

- ALEXIS PESKINE P.52

- MARC WAGNER P.86

- ED FAIRBURN P.88

- RIUSUKE FUKAHORI P.90

- ANDRES AMADOR P.96

- SIMON BECK P.98

- DANIEL WURTZEL P.108

- CLAIRE MORGAN P.122

- SEUNG MO PARK P.126

- CAI GUO QUIANG P.136

artS dE ViVrE- YACHT CERRI 102- YACHT WALLY - HOTEL BULGARI BALI P.144- TOUR OHM P.146

GraPHiSME- P.138

Portrait BlaNCa li - P.100

art & dEFiSCaliSatioN - P.114

HoW MUCH ?- P.8

Page 6: Art's Vice 4

NOUS AIMONS CE QUE NOUS FAISONS

C’est au 5bis de la rue Joseph Quaranta au cœur du village de Saint Tropez que nous réunissons nos compétences et proposons notre savoir faire.

Professionnelles amoureuses de notre métier, nous travaillons pas-sionnément les propriétés que nous aimons avec les clients que nous apprécions et respectons. Séjours de luxe, séjours tout court, suivi de propriétés exceptionnelles, services de conciergerie, et beaucoup de communication, de rencontres, d’échanges et d’an-nées d’expérience à votre service. Nouvelles destinations, nou-veaux projets, ballades découvertes à partager avec nos clients…., nous préparons la prochaine saison avec nos partenaires.

« Une formule que nous nous efforçons d’affiner saison après saison »

Confiez nous votre séjour, notre particularité est de proposer un ser-vice global. Un savoir faire reconnu par nos clients au travers des nom-breux retours reçus.

Bienvenus à Villas Prestige et Services

D E S D E C O R S D E L E G E N D E A U X S E R V I C E S S U R - M E S U R E

W W W . V I L L A - P R E S T I G E - S E R V I C E . C O M

WE LOVE WHAT WE DO

You will find our expertise and know-how at 5bis rue Joseph Qua-ranta in the heart of Saint Tropez.As professionals who love our job, we enthusiastically work with clients and properties that we appre-ciate and respect.

Handling everything from luxury holidays to outstanding properties via concierge services, we offer our extensive experience through communication, contact and exchange.With new destinations, new projects, and discoveries with our clients, we are currently prepa-ring for the coming season with our partners.

Choose us for your holiday as we can provide an all-inclusive service. Our clients appreciate our know-how and frequently tell us they do.

Welcome to Villas Prestige et Services

Page 7: Art's Vice 4

NOUS AIMONS CE QUE NOUS FAISONS

C’est au 5bis de la rue Joseph Quaranta au cœur du village de Saint Tropez que nous réunissons nos compétences et proposons notre savoir faire.

Professionnelles amoureuses de notre métier, nous travaillons pas-sionnément les propriétés que nous aimons avec les clients que nous apprécions et respectons. Séjours de luxe, séjours tout court, suivi de propriétés exceptionnelles, services de conciergerie, et beaucoup de communication, de rencontres, d’échanges et d’an-nées d’expérience à votre service. Nouvelles destinations, nou-veaux projets, ballades découvertes à partager avec nos clients…., nous préparons la prochaine saison avec nos partenaires.

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Page 8: Art's Vice 4

HOW MUCH ?

CHOISIR D’INVESTIR dans

L’ArtL’art est pour certains un achat coup de cœur, il est en tout cas souvent présenté comme tel. Pour au-tant, d’autres le voient comme un investissement à long terme. C’est dans tous les cas une valeur sûre en ces temps de crise. Il est en effet possible de réali-ser de bonnes opérations financières en se tournant vers des œuvres vendues à partir de 20.000 € envi-ron. C’est à ce prix que les portes du marché inter-national s’ouvrent, notamment celles des grandes maisons de vente telles que Christie’s et Sotheby’s.Si votre budget est limité, préférez sélectionner les meilleures œuvres d’artistes peu connus mais qui exposent régulièrement. N’hésitez pas à arpenter les galeries d’art et prenez conseil auprès d’elles. Pour la revente, les spécialistes conseillent d’attendre au minimum 5 ans, idéalement 12 ans avant d’agir. C’est en effet à cette date que la plus-value réalisée sera exonérée d’impôt.Alors que le marché de l’art donnait des signes d’essoufflement au cours du premier semestre, des scores exceptionnels semblent indiquer que le très volatile segment du haut de gamme de l’art contem-porain est en pleine forme.

The art is for some an impulse buys, it is often pre-sented in any case as such. However, the others see it as a long-term investment. It is in every case a safe value in these times of crisis. It is indeed possible to realize good financial transactions by turning to works sold from approximately 20.000 €. It is at this prize that the doors of the international market open, in particular those of the big houses of sale such as Christie’s and Sotheby’s.

If your budget is limited, prefer to select the best works of little known artists but which exhibited re-gularly. Do not hesitate to measure art galleries and take advice with them. For the resale, the specialists advise to wait at least 5 years, ideally 12 years be-fore acting. It is indeed at this date that the realized capital increase in value will be tax-exempt.

While the market of the art gave signs of breathles-sness during the first half of the year, exceptional scores seem to indicate that very volatile segment down from range of the contemporary art is on form.

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ANDY WARHOL AND JEAN-MICHEL BASQUIAT (1928 - 1987 & 1960 - 1988)DOG - 1984Acrylique, encre, oilstick et huile sur toile203 x 269.5 cm ; 79 7/8 by 106 1/8 in

Estimation : 700 000 – 900 000 GBP

Vendu : 825 250 GBP frais compris soit 1 013 850 €

Maison de vente Sotheby’s London 12 octobre 2012 Contemporary Art Evening Auction

YVES KLEIN (1928 – 1962)RE 9-I - 1961Éponges naturelles et pigment bleu sec dans résine synthétique sur panneau40 x 34.9 cm ; 15 3/4 by 13 3/4 inSignées et datées 1961 au dos

Estimation: 2 000 000 – 3 000 000 GBP

Vendu : 3 737 250 GBP frais compris soit 4 588 339 €

Maison de vente Sotheby’s London 12 octobre 2012 Contemporary Art Evening Auction

GERHARD RICHTER (Né en 1932)ABSTRAKTES BILD - 1994Huile sur toile225 x 200 cm ; 88 1/2 by 78 3/4 inSignée, datée 1994 et numérotée 809-4 au dos

Estimation: 9 000 000 – 12 000 000 GBP

Vendu : 21 321 250 GBP frais compris soit 26 177 628 €

Maison de vente Sotheby’s London 12 octobre 2012 Contemporary Art Evening Auction

TONY CRAGG (Né en 1949)BENT OF MIND - 2003Bronze120 x 70 x 60 cm ; 47 1/4 by 27 1/2 by 23 5/8 inSigné et numéroté 3/6

Estimation : 70 000 – 90 000 GBP

Vendu : 229 250 GBP frais compris soit 281 451 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

BANKSY (Né en 1975)THINK TANK - 2003Acrylique et spraypaint sur acier155 x 134 cm ; 61 by 52 3/4 in

Estimation : 100 000 – 150 000 GBP

Vendu : 115 250 GBP frais compris soit 141 527 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

GIMHONGSOK (Né en 1964) LOVE- 2012Acier inoxydable168 x 160 x 70 cm ; 66 1/8 by 63 by 27 1/2 inEdition 3 sur 3

Estimation : 45 000 – 65 000 GBP

Vendu : 67 250 GBP frais compris soit 82 579 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

Page 10: Art's Vice 4

HOW MUCH ?

PIERO MANZONI (1933 – 1963)ACHROME - Execute circa 1962-63Boules de polystyrène peintes et kaolin sur toile60.3 x 60.3 cm ; 23 3/4 by 23 3/4 in

Estimation : 150 000 – 200 000 GBP

Vendu : 241 250 GBP frais compris soit 296 237 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

JEAN DUBUFFET (1901 – 1985)EFFIGIE INCERTAINE XSigné des initiales de l’artiste et daté 75 ; titre au dosVinyle sur papier fixé sur toile65 x 45 cm ; 25 5/8 by 17 3/4 in

Estimation : 35 000 – 45 000 GBP

Vendu : 79 250 GBP frais compris soit 97 293 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

JACQUES VILLEGLÉ (Né en 1926)LA PAROLE EST À VOUS - 1968Signée et datée 68; signée et datée 20 11 68 au dosCollage d’affiche déchirée mis sur toile100 x 72.7 cm ; 39 3/8 by 28 5/8 in

Estimation: 18,000 - 25,000 GBP

Vendu : 25 000 GBP frais compris soit 30 693 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

MARK ROTHKO (1903 – 1970)NO. 1 (ROYAL RED AND BLUE)Signée, titrée #1 et datée 1954 au dosHuile sur toire288.9 x 171.5 cm ; 113 3/4 x 67 1/2 in

Estimation : 35 000 000 – 50 000 000 $

Vendu : 75 122 500 $ frais compris soit 56 634 688 €

Maison de vente Sotheby’s New York 13 novembre 2012 Contemporary Art Evening Auction

ARMAN (1928 – 2005)MONOCHROME ACCUMULATION N°1513 - 1988Acrylique et tubes de peinture sur toile65 x 54 cm ; 25 5/8 by 21 1/4 in

Estimation : 10 000 – 15 000 GBP

Vendu : 21 250 GBP frais compris soit 26 100 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

LARI PITTMAN (Né en 1952)EXISTENTIAL AND NEEDY - 1990Acrylique et émail sur panneau d’acajou208 x 168 cm ; 81 7/8 by 66 1/8 in

Estimation : 20 000 – 30 000 GBP

Vendu : 97 250 GBP frais compris soit 119 346 €

Maison de vente Sotheby’s London 13 octobre 2012 Contemporary Art Day Auction

Page 11: Art's Vice 4

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JEAN PROUVE (1901-1984)RARE GUÉRIDON BAS.Métal, comblachien34 x 93 cm.Ateliers Jean Prouvé, 1945

Estimation : 18 000 - 22 000 €

Vendu : 26 000 €

Maison de vente Damien Leclere MarseilleSamedi 8 décembre 2012 Design

XAVIER FEALRARE ENSEMBLE COMPRENANT QUATRECHAUFFEUSES ET UNE TABLE BASSEAcier, cuirChauffeuses : 67 x 80 x 66 cmTable : 33 x 86 x 86 cm.Inox Industrie, circa 1970

Estimation : 18 000 - 22 000 €

Adjudication : 15 000 €

Maison de vente Damien Leclere MarseilleSamedi 8 décembre 2012 Design

LOUISE BOURGEOIS (1911-2010) SPIDER - 1995Signée des initiales ‘LB’ (au-dessous) Acier, pièce murale 47 x 155 x 102 cm ; 18½ x 61 x 40 in

Estimation : 1 000 000 – 1 500 000€

Vendu : 3 425 000 €

Maison de vente Christie’s Paris3 - 4 Décembre 2012 Art Contemporain

FRANÇOIS-XAVIER LALANNE (1927-2008) MOUTONS DE LAINE(troupeau de cinq moutons et neuf ottomans) Bronze et laine Mouton : 85 x 105 x 54 cm ; 33½ x 41 3/8 x 21¼ inOttoman : 55 x 85 x 54 cm ; 21 5/8 x 33½ x 21¼ in

Estimation : 700 000 – 900 000 €

Vendu : 1 745 000 €

Maison de vente Christie’s Paris3 - 4 Décembre 2012 Art Contemporain

PIERRE SOULAGES (NÉ EN 1919)PEINTURE 130 X 162 CM, 20 JUIN 1957Signée ‘Soulages’ (en bas à droite); datée ‘20 juin 57’ (au dos) Huile sur toile 130 x 162 cm ; 51¼ x 63¾ in

Estimation : 800 000 – 1 200 000 €

Vendu : 1 185 000 €

Maison de vente Christie’s Paris3 - 4 Décembre 2012 Art Contemporain

CHRISTIAN BOLTANSKI (NÉ EN 1944)MONUMENT ODESSA - 1990Sept photographies noir et blanc, une boîte à biscuits mé-tallique, cinquante ampoules et fils électriquesEnsemble : 268 x 109.2 cm ; 105½ x 43 in

Estimation : 20 000 - 30 000 €

Vendu : 28 600 €

Maison de vente Christie’s Paris3 - 4 Décembre 2012 Art Contemporain

Page 12: Art's Vice 4

HOW MUCH ?

EDWARD HOPPER (1882-1967) OCTOBER ON CAPE COD - 1946Signée ‘Edward Hopper’ en bas à droite Huile sur toile66.7 x 107.3 cm ; 26¼ x 42¼ in

Estimation : 8 000 000 – 12 000 000 $

Vendu : 9 602 500 $ soit 7 238 305 €

Maison de Vente Christie’s New York28 Novembre 2012 American Art

VIK MUNIZ (NÉ N 1961)MAPPA DEL MONDO, AFTER ALIGHIERO BOETTI (FROM PICTURES OF PIGMENT) - 2009Empreintes chromogenic montée sur aluminium179 x 242.5 cm ; 70½ x 95 3/8in.

Estimation : 20 000 – 30 000 GBP

Vendu : 28 750 GBP soit 35 276 €

Maison de Vente Christie’s Londres12 Octobre 2012 Post War and Contemporary Art Day Auction

NICK BRANDT (NÉ EN 1966)LION COUPLE - 2010Signée, datée et numérotée ‘2/15’ au stylo 100.8 x 125.6 cm ; 39½ x 49 1/8inEdition 2 / 15

Estimation : 10 000 – 15 000 GBP

Vendu : 23 750 GBP soit 29 140 €

Maison de vente Christie’s Londres 31 Octobre 2012 Photographs

PHILIPPE PASQUA (NE EN 1965) PORTRAIT, 2011Technique mixte sur papierSignée et datée en bas à droite140 x 110 cm

Estimation : 8 000 / 10 000 €

Adjudication : 10 296 €

Maison de Vente Cornette de Saint Cyr ParisLundi 17 décembre 2012 - Art Moderne et Contemporain

HELMUT NEWTON (1920-2004)X-RAY, FRENCH VOGUE, PARIS - 1994Gelatin silver printSignée, titrée, datée et numéroté ‘2/10’ 36.5 x 27.7 cm ; 14 3/8 x 11in

Estimation : 8 000 – 12 000 GBP

Vendu : 30 000 GBP soit 36 809 €

Maison de vente Christie’s Londres 31 Octobre 2012 Photographs

HENRI CARTIER-BRESSON (1908-2004)DERRIèRE LA GARE SAINT-LAZARE,PARIS - 1932Tirage argentique vers 1980 Signée à l’encre (en bas à droite dans la marge) 36 x 24 cm ; (14 1/8 x 9½ in.)

Estimation : 8 000 – 12 000 €

Vendu : 13 750 €

Maison de vente Chritie’s Paris16 - 17 Novembre 2012 Photographies

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PATEK PHILIPPEDIAMèTRE : 43 MM

Estimation : 8 000 000 – 12 000 000 HKD

Vendu : 10 516 000 HKD soit 1 025 000 €

Maison de vente Sotheby’s Hong Kong8 Octobre 2012 Important Watches

Page 14: Art's Vice 4

TABLEAUX ANCIENS & DU XIXE S. + TABLEAUX PROVENçAUX

+ ART MODERNE + DESIGN + ART NOUVEAU + ART DECO +

PHOTOGRAPHIES ANCIENNES & MODERNES + TABLEAUX

ORIENTALISTES + ART CONTEMPORAIN + ART D’AFRIQUE

+ ART D’ASIE + STREET ART + MOBILIER & OBJETS D’ART +

BIJOUX + VINS + DOCUMENTS ANCIENS + LIVRES ANCIENS

& MODERNES + AUTOGRAPHES + PHILATELIE + CARTES

POSTALES + NUMISMATIQUE + VOITURE DE COLLECTION...

www.leclere-mdv.com

En son fief de Monterey, en Californie, la maison de vente aux enchères, RM Auctions, a vendu le 17 août 2012 une Ford GT40 de 1968 (châssis P/1074) pour la modique somme de 11 millions de dollars, soit presque 9 millions d’euros! Cette GT40, première d’une série de trois châssis «lighweight» allégés, (dont deux existent encore) a couru sous les couleurs de l’équipe Gulf/Mirage. Elle est notamment passée entre les mains de Jacky Ickx ou encore de Mike Hailwood.

Star de ciné

Cette GT40 est surtout célèbre pour sa participation au film «Le Mans» avec Steve McQueen. En effet, après avoir couru deux ans sur tous les circuits à travers le monde, elle fut cédée en 1970 à Solar Productions, pour le tournage du film. Après une âpre bataille entre les acheteurs potentiels, elle a finalement battu le record pour une voiture américaine vendue aux enchères.

In his fief of Monterey, in California, the auction sales house, RM Auctions, sold August 17, 2012, a 1968 Ford GT40 (chassis P/1074) for the modest amount of $11 millions, or almost 9 million Euros! This GT40, first of a series of three lightweight chassis (two of them still exist) ran under the colours of the Gulf/Mirage team. It has noticeably been in the hands of Jacky Ickx or even Mike Hailwood.

Movie Star

This GT40 is mostly famous for its appearance in the movie “Le Mans” with Steve McQueen. Indeed, after running around racetracks around the world for two years, it was given to Solar Productions in 1970 for the shooting of a movie. After a strong battle between the potential buyers, it finally beat the record for an American car sold for auction.

11 millions de dollars

HOW MUCH ?

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BIJOUX + VINS + DOCUMENTS ANCIENS + LIVRES ANCIENS

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FIAC 2012

BILAN FIAC 2012

La 39e édition de la FIAC s’est déroulée du 18 au 21 octobre au Grand Palais et hors les murs 182 galeries, 25 pays représentés, 116 galeries étrangères et 66 galeries françaises.

La FIAC 2012 affiche une vitalité sans précédent.Le public au rendez-vous : à la fermeture dimanche 21 octobre, la FIAC a comptabilisé 70 644 entrées en 5 jours soit une hausse de 3,7% par rapport à l’édition précédente.Comme l’an passé, collectionneurs et professionnels, français et étrangers, étaient par-ticulièrement nombreux à la journée d’inauguration de la FIAC : 15 352 entrées ont été comptabilisées lors de la journée d’inauguration au Grand Palais le mercredi 17 octobre.

Parmi les pièces exceptionnelles dans la nef :Damien Hirst chez White Cube, Francesco Vezzoli et Mircea Cantor chez Yvon Lambert, Xavier Veilhan, Murakami et Wim Delvoye à la galerie Perrotin, Cindy Sherman chez Metro Pictures et Skarstedt, Frank Stella, Fontana et Roy Lichtenstein chez Gagosian Gallery, Andy Warhol chez Skarstedt, Gilles Barbier chez Vallois, Jean-Michel Basquiat et Gerhard Richter chez Van de Weghe… Et du côté des modernes… Picasso, Calder, Salvador Dali, Miró et Dubuffet chez Helly Nahmad, Fabienne Verdier, Giacometti et Viera da Silva chez Jeanne Bucher / Jaeger Bu-cher, entre autres…

À l’unanimité, les galeristes ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis de cette édition 2012 dont ils saluent la grande qualité de présentation.« La FIAC a désormais retrouvé son statut de foire internationale prestigieuse ».Rendez-vous en 2013 !La 40e édition de la FIAC se déroulera du 24 au 27 octobre 2013.

BILAN FIAC 2012

FIAC’s 39th edition took place Oct. 18-21 at the Grand Palais and hors les Murs. 182 galleries, 25 countries represented, 116 foreign galleries and 66 French galleries.

FIAC 2012 showcases an unprecedented vitality.The public showed up: at closing Sunday Oct. 21, FIAC had accounted 70,644 entrees in 5 days, or a 3,7% increase from last year’s event.Like last year, a large number of collectors and professionals, French and foreign, attended the opening: 15,352 entrees were accounted on this day at the Grand Palais, Wednesday Oct. 17.

Among the exceptional pieces in the nef: Damien Hirst at White Cube, Francesco Vezzoli and Mircea Cantor at Yvon Lambert, Xavier Veilhan, Murakami and Wim Delvoye at the Perrotin gallery, Cindy Shermand at Metro Pictures and Skarstedt, Frank Stella, Fontana and Roy Linchtenstein at the Gagosian Gal-lery, Andy Warhol at Skarstedt, Gilles Barbier at Vallois, Jean-Michel Basquiat and Gerhard Richter at Van de Weghe…As far as moderns are concerned… Picasso, Calder, Salvador Dalì, Mirò and Dubuffet at Helly Nahmad, Fabienne Verdier, Giacometti and Viera da Silva at Jeanne Bucher / Jaeger Buche, among others…

Uninamously, gallery owners expressed their satisfaction towards this 2012 edition, of which they salute the high quality of presentation.“FIAC has now found its status of prestigious international fair.”See you in 2013!FIAC’s 40th edition will take place Oct. 24-27, 2013.

www.fiac.com

1. Kaws, COMPANION (ORIGINAL FAKE), 2011Fibre de verre peinte / Fiberglass and rubberized paintPhoto: Dimitris Skliris - Courtesy Galerie PerrotinRepresenté(e) par : Galerie Perrotin

2.Robin Rhode, DRAGON, 2011Robin RhodeRepresenté(e) par : Tucci Russo

3. Robin Rhode, ZIG ZAG , 2011Robin RhodeRepresenté(e) par : Tucci Russo

4. Robert Longo, Untitled (Ace), 2012Charcoal on mounted papercourtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris-SalzburgRepresenté(e) par : Thaddaeus Ropac

Vue Générale du Grand Palais

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EVENEMENT

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Edward Hopper

Les peintures d’Edward Hopper (1882-1967) ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire le fabuleux nom d’Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures ont historiquement donné lieu aux interprétations les plus contradictoires. Romantique, réaliste, symboliste, et même formaliste, Hopper aura été enrôlé tour à tour sous toutes les bannières. C’est cette complexité, signe de la richesse de cette œuvre que s’efforce d’éclairer l’exposition du Grand Palais. Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties ; la première partie consacrée aux années de formation (de 1900 à 1924), rapproche les œuvres de Hopper de celles de ses contemporains, notamment de celles découvertes à Paris, qui ont pu l’inspirer. La seconde partie de l’exposition est vouée à l’art de la maturité, des premières peintures emblématiques de son style personnel - House by the Railroad - (1925), à ses œuvres ultimes (Two Comedians -1966).

L’année 1924 marque un tournant dans la vie, dans l’œuvre de Hopper. L’exposition, au musée de Brooklyn, de ses aquarelles des résidences néo-victoriennes de Glouces-ter, leur présentation à la galerie de Franck Rehn, lui valent une reconnaissance, un succès commercial qui vont lui permettre de se consacrer exclusivement à son art. Les aquarelles de Hopper ouvrent le second grand chapitre de l’exposition, qui présente les tableaux emblématiques du style, de l’iconographie du peintre américain. Un parcours chronologique permet de mesurer la continuité de son inspiration, le travail d’approfondissement de ses sujets de prédilection : les architectures qu’il dote d’une identité quasi « psychologique » (House by the Railroad, 1925, MoMA), les personnages solitaires abîmés dans leurs pensées (Morning Sun, 1952, Columbus Museum of Art), le monde du spectacle (Two on the Aisle, 1927, Toledo Museum of Art), les images de la ville moderne (Nighthawks, 1942, The Art Institute of Chicago).

Le réalisme apparent des peintures de Hopper, le processus mental et abstrait qui prévaut à leur élaboration, destinent ces œuvres aux revendications les plus contra-dictoires. Cette complexité de l’œuvre de Hopper la place au croisement des deux définitions historiques de la modernité américaine : celle issue de l’Ashcan School qui revendique le principe baudelairien d’une modernité liée au sujet, celle issue des leçons de l’Armory Show qui, en 1913, révèle au public américain le formalisme des avant-gardes européennes (cubisme et cubo futurisme). Dans les années cinquante, l’étrangeté « surréelle », la dimension « métaphysique » de sa peinture vaut à Hopper d’être rapproché de De Chirico. Au même moment, dans les colonnes de la revue Reality, le peintre s’associe aux artistes du réalisme américain pour dénoncer l’art abstrait qui, selon eux, submerge collections et musées.

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Edward Hopper

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EXPOSITION

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1. Nighthawks 1942 Huile sur toile, 84,1 x 152,4 cm Chicago, The Art Institute of Chicago, Friends of American Art Collection © The Art Institute of Chicago

2.Gas 1940 Huile sur toile, 66,7 x 102,2 cm New York, The Museum of Modern Art Mrs. Simon Guggenheim Fund, 1943 © 2012. Digital image, The Museum of Modern Art, New-York/Scala, Florence

3. Ground Swell 1939 Huile sur toile, 92,7 x 127,6 cm Washington D.C., Corcoran Gallery of Art, Museum Purchase, William A. Clark Fund © Corcoran Gallery of Art, Washington, DC

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Edward Hopper

Paintings by Edward Hopper (1882-1967) have the deceptive simplicity of myths, a sort of picture-book obviousness. Each one is a concentrate of the hypothetical knowledge and dreams conjured up by the fabulous name of America. Whether they express deep poignancy or explore figments of the imagination, these paintings have been interpreted in the most contradictory ways. A romantic, realist, symbolist and even formalist, Hopper has been enrolled under every possible banner. The exhibition at the Grand Palais seeks to shed light on this complexity, which is an indication of the richness of Hopper’s oeuvre.It is divided chronologically into two main parts: the first section covers Hopper’s formative years (1900-1924), comparing his work with that of his contemporaries and art he saw in Paris, which may have influenced him. The second section looks at the art of his mature years, from the first paintings emblematic of his personal style - House by the Railroad - (1925), to his last works (Two Comedians -1966).

1924 was a turning point in Hopper’s life and career. The exhibition of his watercolours of neo-Victorian houses in Gloucester, in the Brooklyn Museum and then in Franck Rehn’s gallery, brought him recognition and commercial success which enabled him to work full time on his art (he had previously sold only one painting, at the Armory Show in 1913).Hopper’s watercolours open the second major section of the exhibition, which shows the American artist’s emblematic paintings and iconography. The chronological presen-tation permits visitors to appreciate the continuity of his inspiration, the way he explored his favourite subjects: houses infused with a near “psychological” identity (House by the Railroad, 1925, MoMA), solitary figures sunk in thought (Morning Sun, 1952, Columbus Museum of Art), the world of the theatre (Two on the Aisle, 1927, Toledo Museum of Art), images of the modern city (Nighthawks, 1942, The Art Institute of Chicago).

The apparent realism of Hopper’s paintings, the abstract mental process that prevails in their construction, destined these works to the most contradictory claims. The com-plexity of Hopper’s oeuvre puts it at the intersection of the two historical definitions of American modernity: one derived from the Ashcan School which claimed the Baudelai-rian principle of modernity linked to the subject, and the other taken from the lessons of the Armory Show which, in 1913, revealed the formalism of European avant-gardes (cubism and cubist futurism) to the American public. In the fifties, the surreal strangeness, and “metaphysical” dimension of Hopper’s painting led to comparisons with De Chirico. At the same time, in the columns of the magazine Reality, the painter joined American realist artists in denouncing abstract art, which, in their view, was submerging collections and museums.

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EXPOSITION

www.grandpalais.fr

4. People in the Sun 1960 Huile sur toile, 102,6 x 153,4 cm Smithsonian American Art Museum, Gift of S.C. Johnson & Son, Inc. © 2011 Photo Smithsonian American Art Museum / Art resource / Scala Florence

5.Conference at Night 1949 Huile sur toile, 71,75 x 102,4 cm Wichita Art Museum, Roland P. Murdock Collection © Wichita art museum, wichita, Kansas

6. The City 1927 Huile sur toile, 71,1 x 91,4 cm Tucson, The University of Arizona Museum of Art Gift of C. Leonard Pfeiffer © University of Arizona Museum of Art

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EXPOSITIONSFRANCOIS PINAULT FOUNDATION

Plateforme privilégiée de la scène artistique, Venise est aussi, par la force de son histoire, le lieu par excellence du voyage, de la découverte, de l’échange, de la diversité. Depuis 5 ans, elle offre à l’ambition généreuse et visionnaire du projet culturel de François Pinault un cadre sans équivalent.

L’exposition « Le Monde vous appartient », au Palazzo Grassi, invite le public à explorer les univers d’artistes d’origines diverses et propose une réflexion sur le rythme vertigineux des bouleversements du monde moderne nourris par le nomadisme, le cosmopolitisme et le métissage. S’inspirant de la démarche prospective de François Pinault, l’exposition tend à ouvrir le champ des connaissances possibles pour offrir une lecture originale de la société contemporaine. Les 40 artistes présentés défendent tous des positions singulières sur les chambardements du monde, les crispations qui en découlent et les espoirs qu’ils portent. Chaque artiste est présenté dans un espace dédié et cependant ouvert aux autres grâce aux passages et aux perspectives propres au lieu.

Punta della Dogana présente l’exposition : Éloge du doute, dont François Pinault a aussi confié le commissariat à Caroline Bourgeois. L’exposition rassemble des pièces historiques de l’art contemporain ainsi que des productions nouvelles, autour de l’idée du trouble, de la remise en question des certitudes sur l’identité, sur le rapport à l’espace de l’intime et de l’œuvre.De la vingtaine d’artistes présentés dans Éloge du doute, près de la moitié n’ont encore jamais été montrés dans les précédentes expositions de la Collection François Pinault.

Prestigious platform of the art scene, Venise is also, due to its history, the city of travel, dis-covery, exchange and diversity. For five years, the city has been offering a matchless setting for Francois Pinault’s cultural project and its generous and visionary ambition.

The exhibit “ The World is Yours”, at the Palazzo Grassi, invites the public to explore the universe of artists from different backgrounds and offers a reflexion on the vertiginous rhythm of the modern world’s turmoil nourished by the nomadism, the cosmopolitism and the miscegenation. Inspired from the prospective measures of Francois Pinault, the exhibit tends to open the range of possible knowledge to offer an original lecture of the contemporary society. The 40 artists showcased all defend singular positions on the world’s upheavals, the tensions coming from it and the hopes they bring. Each artist is presented in a dedicated space, although open to others thanks to the paths and other perspectives proper to this place.

Punta della Dogana presents the exhibit: Praise of the doubt, and Francois Pinault also consigned the commissionership to Caroline Bourgeois. The exhibit brings together his-toric pieces of contemporary art as well as new productions, around the idea of trouble, the questioning of certainties on identity, the relation to personal space and the artwork.

From around twenty artists showcased in Praise of the doubt, close to half of them have never had their work displayed in Francois Pinault’s Collection’s exhibits.

1. Farhad MoshiriLife is Beautiful, 2009Courtesy Galerie Emmanuel PerrotinPhoto: Guillaume Ziccarelli

2. Farhad MoshiriLife is Beautiful, 2009 (détail)Courtesy Galerie Emmanuel PerrotinPhoto: Guillaume Ziccarelli

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François Pinault Foundation

www.palazzograssi.it/fr

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20121120_ferrari240x270.pdf 1 20/11/12 17:07

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SOULAGES XXIe SIÈCLE EXPOSITION

L’exposition Soulages XXIe siècle, présentée au musée des Beaux-Arts de Lyon puis à l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, propose un ensemble d’œuvres récentes dont certaines encore inédites.Conçue en étroite collaboration avec l’artiste, l’exposition montre les possibilités de « l’outrenoir », terme que Pierre Soulages invente pour décrire l’envahissement de la toile par la couleur noire, reflétant la lumière selon les états de surface de la matière picturale. Si l’on a souvent mis en valeur ce tournant dans son œuvre, l’exposition dévoile celui moins connu produit au début du XXIe siècle, où l’artiste développe des peintures ouvertes aux expérimentations les plus variées : présence de blanc, juxtaposition de surfaces lisses et de surfaces en relief, collage...En écho à l’exposition, une série de sept peintures de l’artiste, déjà montrée à Lyon, est présentée à l’entrée des salles des collections d’art moderne. Enfin, clôturant le parcours, trois œuvres nouvellement acquises par le musée avec le concours exceptionnel d’un mécénat d’entreprises et de particuliers sont mises en regard de toiles prêtées pour l’occa-sion par des collectionneurs privés. Ces deux présentations satellites illustrent différentes étapes de la recherche picturale de Pierre Soulages et proposent de comprendre, rétros-pectivement, son travail actuel.

The exhibit Soulages XXIe Siècle, showcased at the Musée des Beaux-Arts of Lyon and then at the Académie de France in Rome – Villa Medicis, offers a variety of recent artwork, some of which are shown for the first time.Created through a tight collaboration with the artist, the exhibit shows the possibilities of “l’outrenoir”, term that Pierre Soulages invented to describe the encroachment of the canvas with the colour black, reflecting the light according the state of the pictorial material’s surface. If this turning point was often highlighted, the exhibit unveils the less known aspect produced at the beginning of the XXIe century, where the artist developed paintings open to more varied experiments: the use of white, the juxtaposition of smooth surfaces and surfaces with dimensions, the use of collages…Echoing the exhibit, a series of seven paintings of artists already showcased in Lyon is exposed at the entrance of the modern art collections rooms. Finally, closing the exhibit, three pieces newly acquired by the museum with the exceptional contest of sponsorship of businesses and individual are showcased through pieces lent for the occasion by private collectors. These two satellites presentations illustrate the different steps of the pictorial research of Pierre Soulages and offers to understant, retrospectively, his current work.

exposition du 12 octobre 2012 au 28 janvier 2013Musée des Beaux-Arts de Lyon

1. Pierre Soulages, Peinture 181 x 405 cm, 12 Avril 2012. Acrylique sur toile.Coll part ©Adagp 2012. Photo V. Cunillère

2. Pierre Soulages dans son atelier à Sète © Adagp 2012.Photo V. Cunillère

www.mba-lyon.fr

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ROY LICHTENSTEIN EXPOSITION

“Lichtenstein: Une Rétrospective” au Tate Modern est une rétrospective grande échelle de cette artiste. Coor-ganisé par The Art Institute of Chicago et le Tate Modern, elle présente 125 de ses peintures et sculptures les plus définitives et réévaluera son héritage durable. Connu pour ses oeuvres basées sur des bande-dessinées et des images de publicité, colorées, l’exposition présente des peintures clés comme “Look Mickey” 1961, empruntée au National Gallery Art, Washington et sa série monumentale “Artist’s Studio” 1973-1974.

“Lichtenstein: A Retrospective” at Tate Modern is the first full-scale re-trospective of this artist. Co-organised by The Art Institute of Chicago and Tate Modern, it brings together 125 of his most definitive paintings and sculptures and will reassess his endu-ring legacy. Renowned for his works based on comic strips and advertising imagery, coloured with his signature hand-painted Benday dots, the exhi-bition showcases key paintings such as “Look Mickey” 1961 lent from the National Gallery Art, Washington and his monumental “Artist’s Studio” series of 1973–4.

lichtenstein: Une retrospective – Tate modern21 Février- 27 Mai 2013

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1. Roy Lichtenstein, Whaam! 1963 Tate. © Estate of Roy Lichtenstein/DACS 2012

2. Roy Lichtenstein, Oh, Jeff…I Love You, Too…But… 1964 Collection Simonyi © Estate of Roy Lichtenstein/DACS 2012

www.tate.org.uk

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WILLIAM KLEIN + DAIDO MORIYAMA

“William Klein + Daido Moriyama” est la première exposition à examiner le lien entre le travail de William Klein (1928), un des photographes et réalisateurs les plus importants du 20ème siècle, et celui de Daido Moriyama (1938), le photographe le plus célébré à émerger du Japanese Provoke mouvement. Prenant comme thème central les villes de New-York et Tokyo, “William Klein + Daido Moriyama” explore les représentations de la vie urbaine moderne des deux artistes. L’exposition est constituée de deux rétrospectives côte à côte, présentant un ensemble de plus de 300 oeuvres, incluant des trirages vintages, des feuilles d’informations, des photos de films, des installations photographiques et des matériaux d’archives. La juxtaposition de ces artistes démontre l’affinité visuelle entre leur style de photographie pressant, flou et grainé, mais aussi leur désir partagé de communi-quer la vie de la rue et les manifestations politiques, anti-guerre des étudiants contre les effets de la globalisation et de la dépravation urbaine. Comme dans les pages du maga-zine Provoke, dans lequel Moriyama et ses contemporains étaient présentés, l’exposition incluera des photos de mode du travail de Klein avec Vogue et des installations relatives à ses films satiriques Mister Freedom et Who Are You Polly Maggoo?

“William Klein + Daido Moriyama” is the first exhibition to examine the relationship between the work of William Klein (b.1928), one of the twentieth century’s most impor-tant photographers and film-makers, and that of Daido Moriyama (b.1938), the most cele-brated photographer to emerge from the Japanese Provoke movement. Taking as its cen-tral theme the cities of New York and Tokyo, “William Klein + Daido Moriyama” explores both artists’ celebrated depictions of modern urban life.The exhibition is formed of two retrospectives side by side, bringing together over 300 works, including vintage prints, contact sheets, film stills, photographic installations and archival material. The juxtaposition of these artists not only demonstrates the visual affi-nity between their urgent, blurred and grainy style of photography, but also their shared desire to convey street life and political protest, from anti-war demonstrations and student protests to the effects of globalisation and urban deprivation. As well the issues of Pro-voke magazine in which Moriyama and his contemporaries showcased their work, the exhibition will include fashion photography from Klein’s work with Vogue and installations relating to his satirical films Mister Freedom and Who Are You Polly Maggoo?

William Klein + Daido moriyamaTate Modern 10 Octobre 2012 – 20 Janvier 2013

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EXPOSITION

1.William Klein, Bikini, Moscow, 1959 © William Klein

2. William Klein, Candy Store, New York, 1955 © William Klein

3. William Klein, Piazza di Spagna, Rome 1960 © William Klein

4. Daido Moriyama, TOKYO, 2011 Courtesy Daido Moriyama Photo Foundation © Daido Moriyama

www.tate.org.uk

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OTHONIEL & CRETEN

exposition «eugène delacroix. des fleurs en hiver. othoniel, Creten»Musée Delacroix du 12 décembre 2012 au 18 mars 2013

À l’occasion de la rénovation du jardin du musée national Eugène-Delacroix, l’expo-sition rassemble pour la première fois, sous le titre paradoxal « Des fleurs en hiver », les principaux tableaux de fleurs de Delacroix et ses plus belles aquarelles, venus de musées français et étrangers. Cette présentation sera accompagnée d’œuvres de deux artistes contemporains, Jean-Michel Othoniel et Johan Creten, illustrant la perma-nence de l’inspiration florale, au XIXe comme au XXIe siècle, chez des créateurs aux parcours pleinement inscrits dans leur temps.L’exposition propose donc un parallèle, un dialogue avec les œuvres de deux créa-teurs de notre siècle, Jean-Michel Othoniel, qui a notamment conçu le Kiosque des Noctambules à l’entrée du métro Palais-Royal et Johan Creten, sculpteur dont les créations récentes pour la manufacture de Sèvres ont été remarquées. Ces artistes contemporains qui placent les fleurs au cœur de leur inspiration ont répondu par des créations pour la plupart inédites à cette invitation. De verre, de bronze, de porce-laine et de papier, elles ne sont en rien des transcriptions d’après Delacroix mais elles illustrent l’éternelle source d’inspiration qu’offre la nature aux artistes.

« Les Nœuds de Babel » propose 4 grandes sculptures inspirées des anneaux borro-méens de Lacan ainsi que des Precious Stonewall de différents formats, produits en Inde, à Firozabad. Les oeuvres murales Precious Stonewall sont extraites de l’oeuvre monumentale éponyme qui avait été montrée lors de la rétrospective «My Way» au Centre Pompidou et au Brooklyn Museum. Elles évoquent à la fois les piles de briques visibles sur les routes en Inde et les autels innombrables recouverts de bijoux, colliers de fleurs, offrandes.« The Vivisector » présente 4 sculptures monumentales en grès, anthropomorphes et énigmatiques, silencieuses et ambivalentes. Elles côtoient une femme grotesque, un jeune homme, des oiseaux mais aussi des pièces murales abstraites recouvertes de fleurs et des voiles de «Fortuna».

www.perrotin.com

For the occasion of the renovation of the garden of the national museum Eugène-De-lacroix, the exhibit brings together for the first time, under the paradoxal title “Win-ter flowers”, the princiaapl paintings of flowers of Delacroix and his most beautiful watercolors, from French and foreign museums. This presentation will be accompanied by artwork from two contemporary artists, Jean-Michel Othoniel and Johan Creten, illustrating the permanence of the floral inspiration, in the XIXth century like in the XXIth century, from creators with paths fully inscribed in their time.The exhibit offers then a parallel, a dialogue with the pieces of two creators of our time, Jean-Michel Othoniel, who conceived the Kiosque de Noctambules at the en-trance of the metro Palais-Royal, and Johan Creten, sculptor whose recent creation for the manufacture of Sèvres were noticed. These contemporary artists placing flowers at the center of their inspiration answered with creations for the most part new to this invitation. Made of glass, bronze, china and paper, they are in nothing transcription of Delacroix, but they illustrate the eternal source of inspiration that nature has to offer.

“Les Noeuds de Babel” offers 4 bug sculptures inspired by Borromean rings of Lacan will be shown, as well as Precious Stonewall of different sizes produced in India, in Fi-rozabad. The mural artwork Precious Stonewall are excerpt from the monumental art piece eponymous that was shown during the retrospective “My Way” at the Centre Pompidou and at the Brooklyn Museum evoking the piles of bricks visible on the roads of India and also the numerous altars covered in jewellery, flower necklaces, offerings.“The Vivisector” offer 4 monumental sculpture in sandstone, anthropomorphist and enigmatic, quiet and ambivalent. They present a grotesque woman, a young man, birds but also mural abstract pieces covered in flowers and veils of “Fortuna”.

www.musee-delacroix.fr

1. Johan CRETEN«Wallflowers I, Cris Cross» 2012Grès émaillé, lustres mat et brillantGlazed stoneware, mat and shiny luster99 x 75 x 25 cm / 39 x 29 1/2 x 9 3/4 inches© Adagp, Paris 2012Courtesy Galerie Perrotin, Hong Kong & Paris

2. Jean-Michel OTHONIEL«Precious Stonewall» 2012Verre, inox / Glass, stainless steel91 x 77 x 22 cm / 35 3/4 x 30 1/4 x 8 3/4 inchesPhoto : Guillaume Ziccarelli© Adagp, Paris 2012Courtesy Galerie Perrotin, Hong Kong & Paris

3. Jean-Michel Othoniel«Noeud miroir, bleu» 2012Verre miroité, inox / Mirrored glass, inox130 x 150 x 75 cm / 51 1/8 x 59 x 29 1/2 inchessimulation Othoniel studio© Adagp, Paris 2012Courtesy Galerie Perrotin, Hong Kong & Paris

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la Galerie Perrotin à Paris organise parallèlement des expositions de Jean-mi-chel othoniel « les noeuds de Babel » et Johan Creten « The Vivisector », du 12 janvier au 23 février 2013, réunissant des œuvres réalisées pour l’occasion.

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EXPOSITION

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EXPOSITIONDALI

Le Centre Pompidou rend hommage à l’un des créateurs les plus complexes et prolifiques du XXème siècle : Salvador Dalí.

Dalí est à la fois l’une des figures magistrales de l’histoire de l’art moderne et l’une des plus populaires. Il est aussi l’un des artistes les plus controversés, souvent dénoncé pour son cabotinage, son goût de l’argent (on le surnomma « Avida Dollars ») et ses prises de position politiques provocatrices. Plus de deux cents œuvres (peintures, sculptures, dessins…) sont présentées dans un parcours conçu en sections chrono-thématiques : le dialogue entre l’œil et le cerveau du peintre et du spectateur ; Dalí, pionnier de la perfor-mance, auteur d’ œuvres éphémères, manipulateur des médias considérant l’art comme un fait global de communication ; l’interrogation de la figure de l’artiste face à la tradition. Dalí « promène » constamment le spectateur entre deux infinis, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.La rétrospective retrace l’ensemble de l’œuvre et éclaire le personnage de Dalí à travers un choix exceptionnel d’ œuvres majeures grâce à une collaboration très étroite nouée avec le Museo.Nacional Reina Sofía de Madrid, qui présentera l’exposition du 23 avril au 2 septembre 2013, et une participation conjointe de la Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, et du Dalí Museum,Saint Petersburg, Floride.

The Centre Pompidou is paying tribute to one of the most complex and prolific creators of the 20th century: Salvador Dalì.

Dalì is a major figure of modern art history, as well as one of the most popular. He is also a very controversial artist, often criticized for his acting, his interest for money (His nickname was “Avida Dollars”) and his provoking politic stands. More than two hundred pieces (paintings, sculptures, drawings…) are showcased in a chrono-thematic section course: the dialogue between the eye and the mind of the painter and spectator; Dalì, pioneer of the performance, author of ephemeral pieces, manipulator of the media considering art as a global fact of communication; the questioning of the artist figure against tradition. Dalì is constantly “walking” the spectator between two infinites, from the small infinite to the grand infinite.

The retrospective recounts the combined work and enlightens us on Dalì’s character through an exceptional choice of major pieces thanks to a collaboration with the Museo Nacional Reina Sodìa de Madrid, that will present the exhibit April 23-Sept. 2, 2013, and a joint participation of the Fundaciò Gala-Salvador Dalì, Figueres, and the Dalì Museum of Saint Petersburg, Florida.

Centre Pompidou, Paris21 novembre 2012 - 25 mars 2013

1. SALVADOR DALÍAurore, midi, après-midi et crépuscule, 1979Huile sur contreplaqué - 122 x 244 cmFundació Gala-Salvador Dalí, Figueres© Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dalí /Adagp Paris 2012

2. BRASSAÏDalí et Gala dans son appartement de Paris, 1932Droits d’image de Gala et Salvador Dalí réservés.Fundació Gala-Salvador Dalí, Figueres, 2012

www.centrepompidou.fr

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BLANCHE NOIREPhotographie - Art Contemporain

Prise de vues et création de catalogues sur mesure pour collections privées

Reproduction photographique d’oeuvres

Photographie d’expositions, d’espaces de vente

Reportage photographique d’événements, soirées, cocktails, vernissages

Documentation d’artiste

06 63 46 21 05www.blancheetnoire.fr

[email protected]

Projet photographique spécialisé dans l’art contempo-rain, Blanche et Noire réalise des prestations adaptées aux collectionneurs, galeristes, artistes.

Jules Roeser / Blanche + Noire

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EXPOSITIONRegarding Warhol

Pendant des décennies, les critiques ont observé que l’influence d’Andy Warhold est dominante dans l’art contemporain, mais jusqu’à maintenant, aucune exposition n’avait exploré sa vraie nature ou ampleur. Regarding Warhol: 60 artistes, 50 ans au Metropo-litan Museum of Art est la première exposition majeure à faire cela à travers environ 45 oeuvres de Warhol aux côté de 100 oeuvres de 60 autres artistes. Cette présentation innovative, structurée en cinq sections thématiques, juxtapose des exemples et les princi-pales peintures, sculptures et films de Warhol avec ceux d’autres artistes qui réinterprètent, répondent, ou réagissent à ses oeuvres révolutionnaires. L’exposition montre le dialogue et la conversation entre oeuvres d’art et artistes à travers les générations.

For decades, critics have observed that Andy Warhol’s influence is dominant in contempo-rary art, but as of yet no exhibition has explored its full nature or extent.Regarding Warhol: Sixty Artists, Fifty Years at The Metropolitan Museum of Art is the first major exhibition to do so through approximately 45 works by Warhol alongside 100 works by some 60 other artists. This innovative presentation, structured in five thematic sections, juxtaposes prime examples of Warhol’s paintings, sculpture, and films with those by other artists who in key ways reinterpret, respond, or react to his groundbreaking work. The exhibition shows the dialogue and conversation between works of art and artists across generations.

The metropolitan museum of art, new YorkSeptember 18—December 31, 2012

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1.Andy Warhol (American, 1928–1987) Self-Portrait1967 Acrylic and silkscreen on canvas 72 x 72 in. (182.9 x 182.9 cm) Detroit Institute of Arts, Founders Society Purchase, Friends of ModernArt Fund© 2012 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Artists Rights Society (ARS), New York

2.Andy Warhol (American, 1928–1987) Green Coca-Cola Bottles 1962 Silkscreen, acrylic, and graphite on canvas 82 3/8 x 57 in. (209.2 x 144.8 cm) Whitney Museum of American Art, New York Purchase, with funds from the Friends of the Whitney Museum of American Art © 2012 The Andy Warhol Foundation for the Visual Arts, Inc. / Artists Rights Society (ARS), New York

www.metmuseum.org

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EXPOSITIONSAATCHI GALLERY

Cette large exposition présente 18 artistes travaillant de différentes manières à travers la peinture, la photographie, la sculpture et l’ installation. La plupart des artistes dans l’exposition, laquelle emprunte son titre à un discours délivré par Joseph Staline en 1935, sont jeunes et émergeants, et ont rarement présenté leurs oeuvres devant un public inter-national. Les artistes de cette exposition ont absorbé les complexités de la vie en Russie et ont créé une grande variété d’oeuvres en réponse...

This large survey show features 18 artists working in diverse ways across the mediums of painting, photography, sculpture and installation. Most of the artists in the exhibition, which takes its title from a speech delivered by Joseph Stalin in 1935, are young and emer-ging, and have rarely shown their work internationally. The artists in this exhibition have absorbed the complexities of life in Russia and created a wide variety of works in response.

GaieTY is THe mosT oUTsTandinG FeaTUre oF THe soVieT Union: arT From rUssia21 NOVEMBER 2012 – 5 MAY 2013

La Saatchi Gallery a pour but de fournir des forums innovatifs pour l’art contemporain, présentant des oeuvres de jeunes artistes largement inconnus, ou d’artistes internatio-naux dont les oeuvres ont été rarement ou jamais exposées en Angleterre. Beaucoup d’artistes présentés à la Saatchi Gallery sont inconnus lors de leur première exposition, pas seulement du public mais aussi du monde de l’art. Certains se voient offrir par la suite des expositions par des galeries et des musées internationaux. A cet effet, la galerie opère aussi comme tremplin pour les jeunes artistes qui veulent lancer leur carrière.

The Saatchi Gallery aims to provide an innovative forum for contemporary art, presenting work by largely unseen young artists or by international artists whose work has been rarely or never exhibited in the UK. Many artists showing at The Saatchi Gallery are unknown when first exhibited, not only to the general public but also to the commercial art world. Many of these artists are subsequently offered shows by galleries and museums interna-tionally. In this effect, the gallery also operates as a springboard for young artists to launch their careers.

www.saatchi-gallery.co.uk

1.Damien Hirst, The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living 1991 Tiger shark, glass, steel and formaldehyde solution 213 x 518 x 213 cm © Damien Hirst, 1991Image copyright of the Saatchi Gallery, London

2.Richard Wilson20:501987Used sump oil, steelDimensions variable © Richard Wilson, 1987Image copyright of the Saatchi Gallery, London

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Damien Hirst vs.Philippe Pasqua “Skull”

Galerie laurent stroukExposition du vendredi 7 décembre 2012 – Jeudi 23 janvier 2013

La Galerie Laurent Strouk réunit deux artistes majeurs de l’art contemporain, Damien Hirst et Philippe Pasqua, autour du thème de la vanité.Chacun d’eux, par des peintures, sculptures, dessins récents et inédits, livre une interprétation puissante et personnelle de ce sujet. Damien Hirst, dans la couleur et dans la projection ; Philippe Pasqua, dans la noirceur et dans l’expressionnisme d’une peinture toute en épaisseur.La vanité, est un thème récurrent qui ponctue l’œuvre de ces deux artistes et leur donne, ici, l’occasion de montrer une image contemporaine de ce sujet étudié depuis l’Antiquité.Damien Hirst, depuis les années 80, traite du rapport entre l’Art, la vie, la maladie et la mort. Dans son œuvre, le crâne peut prendre la forme d’une sculpture couverte de diamants (For the Love of God) ou être le sujet d’une peinture en noir et blanc (Hydrochloric Acid). Mais Hirst choisit aussi de faire du crâne la représentation de la fugacité de la vie. Les «spin skulls paintings» pourraient évoquer le Big Bang avec leurs explosions de couleurs. Le crâne se disloquant au centre de la toile représente la Vie et la Mort Ces œuvres portent un message: si la mort est certaine et éternelle, elle peut être aussi magnifique.Philippe Pasqua, quant à lui, collectionne, depuis les années 90, les crânes humains. Il les recouvre de feuilles d’or ou d’argent et de papillons naturalisés. Ses vanités aux papillons peuvent être aussi fondues en bronze et recouvertes de différentes patines ou encore sculptées dans de monumentaux blocs de marbre de Carrare. Elles servent, enfin, de sujet pour la réalisation de tech-niques mixtes, mélange de dessins et de peinture sur papier. A l’occasion de cette exposition, Philippe Pasqua a peint pour la première fois des vanités sur toile.

The Laurent Strouk Gallery is reuniting two major artists of contemporary art, Damien Hirst and Philippe Pasqua, around the theme of vanity.Each of them, through recent and original paintings, sculptures and drawings, offer a powerful and personal interpretation of the subject. Damien Hirst, through colour and projection; Philippe Pasque, with the darkness and expres-sionism of thick painting.Vanity is a recurring theme punctuating the work of these two artists, giving them, here, the occasion to showcase a contemporary image of this subject that has been studied since the Antiquity.Damien Hirst has been working on the link between art, life, sickness and death since the 1980s. In his work, the skull can take the form of a diamond-covered sculpture (For the Love of God) or be the subject of a painting in black and white (Hydrochloric Acid). But Hirst also chooses to make the skull a representation of the transience of life. The “spin skulls paintings” could suggest the Big Bang with their explosions of colours. The dislocating skull in the center of the canvas represents life and death. His work carries a message: if death is assured and everlasting, it can also be beautiful.

On the other hand, Philippe Pasqua has been collecting human skulls since the 1990s. He covers them up with gold or silver leaves and naturalized butterflies. His butterfly vanities can also be melted in bronze and covered with different patinas or even sculpted in monumental blocks of Carrare marble. They are then used as a subject for the realization of combined techniques, a mix of drawings and paintings on paper. For this exhibit, Philippe Pasqua painted vanities on canvas for the first time.

www.laurentstrouk.com

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EXPOSITION

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Damien Hirst vs.Philippe Pasqua “Skull”

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EXPOSITION

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EXPOSITIONDamien Hirst vs.Philippe Pasqua “Skull”

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1. Damien HIRST Beautiful amaethon death drive paintingHousehold gloss paint on canvas213,3 x 213,3 cm - 2012

2. Observation55 x 122 cmAcrylic and ink on canvas

3. Philippe PASQUA VanitéAcrylique et encre sur toile20 x 200 cm – 2012

4. Philippe PASQUA Vanité aux papillonsBronze argenté Fondeur Bocquel - 8 ex25 x 48 x 48 cm – 2011

5. Philippe PASQUA Vanité - Photographie marouflée sur toile235 x 148 cm - ex 1/1 –2012

6. Damien HIRST For the Love of God, LaughSilkscreen print with glazes and diamond dust1004 x 750 mm - Edition 116 /250 Sig-ned – 2007

7. Philippe PASQUA Vanité - Huile sur toile250 x 220 cm – 2012

8. Damien HIRST Beautiful mars cathexis paintingHousehold gloss paint on canvas213,3 x 213,3 cm - 2012

9. Philippe PASQUA Vanité - Huile sur toile250 x 220 cm2012

10. Philippe PASQUAVanité - Huile sur toile 250 x 220 cm2012

11. Damien HIRST Beautiful apocatequil narcissism paintingHousehold gloss paint on canvas213,3 x 213,3 cm - 2012

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Lamborghini LyonConcessionnaire Officiel

Passion Automobiles Prestige2, Chemin des Cuers69 570 DardillyTél: 04 72 29 12 21www.lamgorghini-lyon.fr

Lionel Laffont Tél: 07 62 58 38 25Mail : [email protected]

Lamborghini MulhouseConcessionnaire Officiel

Passion Automobiles PrestigeAvenue Pierre Pflimlin68 390 SausheimTél: 03 89 31 43 12www.lamborghini-mulhouse.fr

Jean-François Casazza Tél: 06 86 75 88 01Mail : [email protected]

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RALPH GOINGS

En 1972 lors de ses expositions à la Documenta de Kassel, Ralph Goings était connu pour ses reproductions de camions. De même que les motos de Blackwell, les flippers de Bell, les automobiles de Bechttle, les boutiques d’Eddy ou les visages de Close, ils étaient devenus des icônes de l’hyperréalisme.Au milieu des années 80, Goings abandonne ce sujet au profit d’intérieurs de restaurants ou de cafés. L’apparition de personnages se fait naturellement.Ceux-ci restent cependant des figures anonymes. A ce même moment, il représente les accessoires communs de cet environnement : sucriers, verres d’eau, bouteilles de ket-chup…, alternant des toiles de grands formats et des nature-mortes de plus petites dimensions.

In 1972, durings his exhibits at Kessel’s Documenta, Ralph Goings was known for his reproductions of trucks. Just like Blackwell’s motorcycles, Bell’s flippers, Bechttle’s cars, Eddy’s stores or Close’s faces, they had became icons of hyperrealism.

In the mid 1980s, Goings gave up this subject to move onto the interior of restaurants or cafes. The apparition of characters came naturally, although they represented anonymous figures. At the same time, he represents common accessories of those environments: su-gar, glasses of water, ketchup bottles… altering full size canvas and still life on a smaller scale.

HYPerrealismDonut ©Ralph Goings

http://ralphlgoings.com

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PEINTURE

Coffe Machine ( desert strom) ©Ralph Goings

Quartet ©Ralph Goings

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RALPH GOINGS

Double Ketchup ©Ralph Goings

Ice Water Diner ©Ralph Goings

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PEINTURE

stil life with spoons ©Ralph Goings

Tom’s Diner ©Ralph Goings

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ERIK JOHANSSON

ERIK JoHansson

http://erikjohanssonphoto.com

Erik Johansson est un photographe et retoucheur originaire de Suède basé à Ber-lin, Allemagne. Il travaille sur des projets personnels mais aussi commissionnés, et parfois créé des illusions de rue. Il ne capture pas des moments, il capture des idées. Pour lui la photographie est juste une façon de collectionner du matériel pour réaliser les idées dans sa tête. Il trouve de l’inspiration dans les choses de la vie qui l’entoure, et dans tout ce qu’il voit. Bien qu’une photo puisse consister de centaines de couches, il veut toujours donner l’impression qu’elle aurait pu être capturée. Chaque nouveau projet est un nouveau challenge et son but est de les rendre aussi réaliste que possible.

Erik Johansson is a full time photographer and retoucher from Sweden based in Berlin, Germany. He works on both personal- and commissioned projects and sometimes he creates street illusions. He doesn’t capture moments, he captures ideas. To him photography is just a way to collect material to realize the ideas in his mind. He gets inspired by things around him in the daily life and all kinds of things he sees. Although one photo can consist hundreds of layers he always wants it to look like it could have been captured. Every new project is a new challenge and his goal is to realize them as realistic as possible.

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PHOTOGRAPHIE

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ERIK JOHANSSON

1. Arms break, vases don’t© Erik Johansson

2. Vertical Turn© Erik Johansson

3. Go your own road© Erik Johansson

4. Snow Cover© Erik Johansson

5. Common sense crossing© Erik Johansson

6. Cut & Fold © Erik Johansson

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PHOTOGRAPHIE

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PHOTOGRAPHIEERIK JOHANSSON

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JEREMY GEDDES

JEREMY Geddes

www.jeremygeddesart.com

Jeremy Geddes est né en 1974 à Wellington, Nouvelle-Zélande. Il est actuelle-ment basé à Melbourne, Australie.Ses peintures sont enduites de détails méticuleux, un procédé ardu qui combine une observation scrupuleuse, un travail de pinceau fin et des couches delicates de vernis. Le travail de Geddes génère une tension entre des environnements artificiels en flux et la fragilité du corps vivant.Beaucoup de ses oeuvres représente des formes suspendus dans des paysages urbains désolés ou des environnements fractures qui tombent en morceaux. Ces oeuvres complexes sont contrastées par une série de cinq peintures intitulés Misèrere ( “Ayez pitié” en Italien), chacun représente un sujet unique isolé dans un plan noir solide – alternant des oiseaux et l’Apollo Command Service Module tombant. Cette série est accompagnée de quatre peintures avec des silhouettes humaines solitaires, intitulés Misère. Bien qu’il y ait des motifs récurrents dans ses peintures, Geddes préfère laisser le sujet ouvert à l’ interprétation plutôt que d’attacher une narration spécifique à son travail, ainsi il permet aux spectateurs de connecter des éléments différents dans une structure qui résonne avec eux personnellement.

Jeremy Geddes was born in 1974 in Wellington, New Zealand. He is currently based in Melbourne, Australia. His paintings rendered in meticulous detail, an arduous process that combines scrupulous observation, fine brushwork and delicate layers of glaze. Geddes’ work generates a tension between man-made environments in flux and the fra-gility of living bodies. Many of the works depict figures suspended in desolate urban landscapes or fractured environments that are in the process of falling apart. These complex works are contrasted by a series of five paintings titled Misèrere (Italian for have mercy), each features a single subject isolated in a solid black plane—alterna-ting birds and a failing Apollo Command Service Module. This series is accom-panied by four paintings with solitary human figures, titled Misère (French for poverty or destitution).Although there are recurring motifs in the paintings, Geddes prefers to leave his subject matter open to interpretation rather than attach a specific narrative to his work, thus allowing individual viewers to connect disparate elements into a structure that resonates with them personally.

Acedia Oil on panel 60.96 x 114.3 cm © Jeremy Geddes

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PEINTURE

Miserere 6 Oil on Board 44 x 44 cm © Jeremy Geddes

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ALEXIS PESKISNE

Alexis Peskine

www.alexispeskine.com

A la définition que chacun peut faire de lui-même il faudrait toujours ajouter celle que vous attribue la société, souvent bien différente. Enfant de l’immigration, Alexis Peskine pointe du doigt l’absurdité du racisme, de l’islamophobie, du nationalisme et de l’anti-sémitisme_ toutes choses injustes et hypocrites_ en conceptualisant les icônes sym-boliques et en les réutilisant dans des constructions et des mélanges inattendus. Des juxtapositions surprenantes qui interpellent et interrogent sur les problèmes rencontrés par les populations marginalisées, pas seulement en France mais dans le monde entier.

Puisant son inspiration de la publicité, l’art graphique, le cinéma, les clips musicaux, l’art africain, la mode, les pochettes de disques, les affiches contestataires, les jouets, l’art populaire et les objets traditionnels de toutes origines Peskine propose une réflexion sur la question identitaire du peuple noir. Revendiquant ses différentes facettes cultu-relles, il se veut à la fois défenseur de la culture française et américaine. Néanmoins, il se pose en porte-parole de la culture « Noire » avant tout à travers une technique qui reste inédite utilisant du bois laqué, de la glycero, des clous et des feuille d’or pour composer des scènes poignantes de réalisme.

With the definition that everyone has of them, there should also be the one that society gives you, often very different. Immigration child, Alexis Peskine points fingers at the absurdity of racism, Islam phobia, nationalism and anti-Semitism – everything unfair and hypocrite- by conceptualising the symbolic icons and reusing them in constructions and unexpected mix. Surprising juxtaposition that brings questions on the problems met by the marginalized populations, not only in France but everywhere else in the world.

He finds his inspiration in advertising, graphic art, movies, music videos, African art, fashion, album covers, protest posters, toys, popular art and traditional objects of every origin. Peskines offers a reflexion on the identity issues of the black population. Clai-ming his different cultural sides, he is defender of French and American culture. Never-theless, he presents himself as spokesperson of the “black” culture first, through a technique that stays unseen, using lacquered wood, glycerol, nails and gold leaves to compose scenes full of realism.

www.galeriezidoun.com

La ville des Lumières, 2010 Feuille d’or, clous et glycéro sur bois latté 77 x 122 cm Crédits photo : courtesy of Alexis Peskine and Zidoun Gallery

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EXCEPTION

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Xesiste, 2010 153 x 153 cm Clous, glycéro et venis archival sur bois latté Crédits photo : courtesy of Alexis Peskine and Zidoun Gallery

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GAVIN HAMMOND

GAVIN Hammond

www.gavinhammond.com

Gavin Hammond est le producteur de musique et de film pour le pop groupe de film noir «Sweet Tooth», un chanteur/auteur-compositeur, et le producteur/mixeur de diffé-rents artistes d’Angleterre, Espagne, Etats-Unis, Canada et Australie. Il a commencé à prendre des photos en voyageant dans le monde en tant que musicien et il a créé une bande originale pour un voyageur.Gavin Hammond prend des photos en noir et blanc (pellicule) et utilise un Lomo LC-A+, pour qu’il puisse se concentrer sur le cadrage, l’image et l’humeur, plutôt que des tactiques digitales. Il n’utilise jamais photoshop ou ne recadre ses photos et a pour but de créer un travail distinct intemporel.

La série London in Puddles.Gavin Hammond a pris l’idée stéréotypée qu’il pleut toujours en Angleterre, et il en a fait un projet photo. Il a capturé les principaux monuments de Londres reflétés dans des flaques d’eau et des trottoirs mouillés – et a réussi à faire des millions de londo-niens des touristes de leur propre ville.Il a pris ces photos pour un de ses projets de musique, Sweet Tooth, et une des chan-sons aura comme titre “London in Puddles” (disponible l’année prochaine). On peut le trouver sur Wargram en France. L’artiste produit des clips vidéos de la série flaques pour aller avec la chanson similaire sur son premier single, “Everybody Wants to Be in Love”.La série London in Puddles vient d’une malchance: “Je suis tombé sur ma première image de flaques par accident. Mon vélo avait été volé donc je marchais dans la ville près de la Southbank… Et là! Une magnifique réflection d’une des gondoles a émergé d’une flaque, comme une vision d’un autre monde, la vue d’un univers parallèle.”

Gavin Hammond is the music and film producer for film noir pop group Sweet Tooth, a singer/songwriter in his own right, and the producer/mixer of various artists from the UK, Spain, USA, Canada and Australia. He began taking photos when travelling the world as a musician and now captures the world as if he were creating the soundtrack for a traveller.Gavin Hammond shoots in black and white (film) and predominantly uses a Lomo LC-A+, so he can concentrate on framing, lighting and mood, rather than digital tricks. He never Photoshops or crops his images and aims to create a distinctively timeless work.

London in Puddles seriesGavin Hammond has taken the stereotypical idea that it is always raining in Britain, and turned it into a photographic art project. He has captured London’s landmarks reflected in puddles and wet pavements – and successfully made a tourist out of millions of Londoners.He took these shots for one of his music projects, Sweet Tooth, and that the album will have a song called London In Puddles on it (available next year). He has tracks out on Wagram in France already. The artist is producing a video clip of the puddles series to go with the song similar to his first single, “Everybody Wants To Be In Love”.London in Puddles series come from the idea following some bad luck: «I stumbled upon my first puddles image by accident. My bicycle had been stolen so I was walking into town along the Southbank... And lo! A beautiful reflection of one of the gondolas emerged from a puddle, like a vision from another world, a view of a parallel universe.”

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PHOTOGRAPHIE

1. London In Puddles, a lady at the Tube in a puddle - like a vision from Mary Poppins this old woman appeared at West-minster Underground. © Gavin Hammond

2. London In Puddles, Big Ben in a puddle - the ubiquitous clock at parliament square appears as if from a dream.© Gavin Hammond

3. London In Puddles, St Paul’s Cathedral in a puddle - photo-graphed in the water the Council used to wash away the Occupy London protesters.© Gavin Hammond

4. London In Puddles, Centrepoint in a puddle - looking like a giant waffle this building is good enough to eat! © Gavin Hammond

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PHOTOGRAPHIEGAVIN HAMMOND

London In Puddles, a Covent Garden busker in a puddle - this tightrope walker is mid-performance at the famous markets. © Gavin Hammond

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Modèle présenté : MINI Cooper D Countryman ALL4 112 ch avec options (clignotants blancs et jantes en alliage léger 18» design « Turbo Fan ») et accessoires au prixtotal hors pose des accessoires de 30 672 €. Consommations en cycle mixte : 4,9l/100 km. CO2 : 129 g/km. Gamme MINI Countryman, selon motorisations en cycle mixte de 4,4 à 7,7 l/100 km. CO2 de 115 à 180 g/km.* Le 4 roues motrices par MINI.

MINISTORE 6ème AvenueLyon Centre et Lyon Sud - 04 78 78 39 39www.ministore-6avenue.fr

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Leo Besse

Léo Besse

http://leob.fr

Les photos «graffbodypaint»– puisque c’est bien de photos qu’il s’agit, et non de peinture – mélange l’art éphémère du graff’ avec l’autre, pétrifiant, de la photographie. Il paraît évident tout d’abord que trois des grandes règles de l’imagerie classique se retrouvent dans chacune des pièces, prises indépendamment les unes des autres, et sautant aux yeux : la Couleur, le Corps et l’Objet, ce dernier étant pour sa part repré-senté dans son acception la plus moderne, voire futuriste : indifférencié, multiple, repro-ductible à l’infini, et finalement entourant l’être humain comme l’aurait fait dans les images d’un autre temps une nature dense et luxuriante. Le mouvement, en premier lieu, ne manque pas de faire impression : contrairement à ce que l’on pourrait croire à première vue, oubliant le procédé photographique devant le fauvisme de l’illusion picturale, les sujets ne sont pas fixes, les scènes ne sont pas posées : les corps sont en mouvement, les objets se projettent autant que les regards, les muscles se tendent, les chutes sont latentes et manifestes. C’est bien la photo-graphie qui arrête le mouvement et non l’inverse, et s’il fallait retenir quelque de ces quelques traits rapidement esquissés, c’est que c’est bien d’un être humain en vie que l’on fait le portrait.En second lieu, la technique même de bodypainting associée au dessin de graffiti en toile de fond ne manque pas de provoquer chez l’observateur un certain nombre de perturbations liées au problème de la perspective et qui est encore nettement accentué par la finalité photographique de l’œuvre, tant nous sommes habitués à traiter en ces termes l’information qui nous vient depuis l’intérieur d’une image.

The “graffbodypaint” photographies mix the ephemeral art of graff” with the other one, terrifying, of photography.Il seems obvious first of all that three of the major rules of classic image are present in each of these pieces, shot independently, and striking to the eye: Color, Body, Object. The latter being represented in its most modern sense, almost futuristic: undifferen-tiated, multiple, infinitely reproducible, and finally surrounding the human being like images of another time would have done through a nature dense and luxurious.The motion, first, doesn’t miss to make an impression: contrary to what might be believed at first glance, forgetting the photographic process in front of the fauvism of pictorial illusion, the subjects are not fixed, the scenes are not posed: the bodies are in movement, he objects projects as much as the eyes, the muscles contracts themselves, the falls are latent and evident. It is indeed photography that stops the movement and not the other way around, and if we had to remember some of these lines rapidly sketched, its that it is the portrait of a human being that is being made.

Secondly, the technique of bodypainting associated to the drawing of graffiti in the background doesn’t miss to provoke in the spectator a certain number of perturbations linked to the problem of perspective that is still mainly accentuated by the photogra-phic finality of the work, as we are used treat in these terms the information coming from the inside of the image

© Leo Besse

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PHOTOGRAPHIE

© Leo Besse

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ROBIN ELEY

Robin eley

www.robineley.com

Robin Eley n’est pas un photographe, mais un peintre hyper-réaliste. Armé d’un simple pinceau, il peut créer des oeuvres d’une qualité photo qui attirent l’attention immédiatement.Né à Londres, élévé en Australie et instruit aux États-Unis, Robin Eley est un homme des trois continents. Mais plus impressionnant que l’histoire de sa vie et le voyage, ses œuvres hyper-réalistes sont étonnantes. La plupart des sujets dépeints dans ses peintures à l’huile à grande échelle sont nus et enveloppés dans une feuille en plastique. Il transcrit chaque détail minuscule de leurs corps et les reflets innombrables de leurs couvertures translucides.

Robin Eley is not a photograph, but a hyper-realistic painting. Armed with a simple paintbrush he’s able to create photo-quality works of art that draw attention instantly.Born in London, raised in Australia and educated in the United States, Robin Eley is a man of three continents. But more impressive than his life’s story and journey are his amazing hyper-realistic works. Most of the subjects depicted in his large-scale oil paintings are naked and wrapped in plastic foil, with each tiny detail of their bodies and countless reflection of their translucent covers expertly depicted by the artist.

1. A Salutary BreezeOil on Belgian linen830mm x 1540mm© Robin ELEY

2. The PoetOil on Belgian linen830mm x 550mm© Robin ELEY

3. DissonanceOil on Belgian linen310mm x 310mm© Robin ELEY

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PEINTURE

3. DissonanceOil on Belgian linen310mm x 310mm© Robin ELEY

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PEINTUREBY !

BY !

http://tableaux-by.comtel : 06 86 72 47 64

Benjamin Dupuy s’inspire de l’Art Urbain, pour réaliser des tableaux abstraits, des installations et des sculptures afin de provoquer réflexions et émotions : deux notions clefs dans le travail de l’artiste. Les superpositions et les éclats de peinture, les phrases chocs, les traits «maladroitement» alignés participent à l’expression d’un thème récurrent dans le travail de l’artiste : l’expérience de la vie, de notre vie. Son style possède une originalité graphique de par l’impression de relief et des messages subliminaux qu’il incorpore à ses peintures. Cet artiste au style aty-pique apporte une note humaniste à son œuvre, ce qui lui donne une dimension philosophique. Outre le style «street art» new-yorkais, qui influence sa peinture, BY! se dé-marque des autres artistes contemporains par une impression de relief, ainsi que par des références qui lui sont propres : la couronne, le glaive, les lignes hachurées, les phrases, les mots.Son art est un mélange de couleurs vives et de noir, omniprésent, qui reflète joie de vivre, espoir et un véritable optimisme, à l’image de sa personnalité.Cette démarche permet à BY! d’exposer à Paris, Cannes, Genève et Lyon. A suivre...

Benjmain Dupuy gets his inspiration from the Urban Art, to realize his abstract paintings, installations and sculptures in order to provoke reflexion and emotion: two key notions in the artist’s work. The superposition and the shine of paint, the shocking words, the “clumsy” lines participate to the expression of a recurring theme in the artist’s work: the experience of life, of our life.

His style possesses a graphic originality through the impression of dimension and the subliminal messages he puts in his paintings. This artist has an atypical style and puts a human note to his work, which gives him a philosophical dimension.

Other than the New-York street art, influencing his paintings, BY! stands out from the other contemporary artists with his impression of dimension, as well as references of his own: the crown, the sword, the hatched lines, the phrases, the words. His art his a mix of bright colours and black, ubiquitous, reflecting a joy of life, hope and a true optimism reflecting his personality.These steps allows BY! to be exposed in Paris, Cannes, Genève and Lyon. To be continued…

1. Sans titre 100 x 100 cm,

2. Monarchy - 130 x 100 cm, Acrylique, feutre, posca, vernis

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Alexandre Nicolas

http://adgalerie.com

Alexandre Nicolas a une fascination pour le modelage des matières brutes.Ces expériences le conduisent à rechercher de nouvelles matières, jusqu’à la découverte du cristal de synthèse. Il va dès lors multiplier les tests et les audaces sur ce sujet capricieux. Cette matière permet de créer une sorte de suspension du temps. Elle est d’une transparence parfaite et d’une solidité exceptionnelle, qui représente un vrai défi technologique et qui peut fixer les choses dans l’instant.Alexandre Nicolas travaille sur ses icônes personnelles et super héros qui sont pour lui une transcription moderne de la mythologie.Le fœtus, flottant dans la résine et en même temps totalement emprisonné par la technologie, est livré à notre regard critique en nous convoquant comme le miroir de notre société de consommation. Alexandre Nicolas nous présente les fœtus des super héros de notre enfance, et nous invite à rêver ensemble à la prise en main de notre propre destin en particulier et à celui d’une humanité toute entière en devenir.

Alexandre Nicolas has a fascination for the modelling raw materials. His expe-riences drove him to research new material, until he discovered synthetics crystal. He then multiplied his tests and audacity on this capricious subject. This material allows to create a sort of suspension in time. It is perfectly see through and exceptionally solid, which represents a real technologic challenge and can fix things in the instant. Alexandre Nicolas works on his personal icons and super heroes who are a trans-cription of modern mythology to him.The foetus, floating in resin and at the same time totally imprisoned by techno-logy, is delivered to our critical eyes convoking us as the mirror of our consumer oriented society. Alexandre Nicolas presents us the foetus of our childhood super heroes, and invites us to dream together of taking charge of our own destiny in particular of the whole humanity.

1. Mariofoetus,33x23x23 cmCourtesy : ad galerie

2. Jokerfoetus33x23x23 cmCourtesy : ad galerie

3. Astrofoetus33x23x23 cmCourtesy : ad galerie

Alexandre nicolas1. 2.

AD Galerie 40 allée Giacometti 34000 MONTPELLIERTél : 06 61 55 67 55 //// Mail : [email protected]

Tél : 06 86 72 47 64

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SCULPTURE

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Simon Monk

www.simonmonk.com

‘ L’identité Secrète ‘ est une série de peintures où chaque représentation est un modèle en plastique de super- héros célèbre contenu dans un sac. Les super-héros sont des icônes de pouvoir masculin et de la symbolique renvoyée par les magazines de bandes dessinées et des aventures de film. Ici, ces figures mythiques ont une autre vie, devenant des objets du grand public situés dans un contexte commercial et domestique. Placés dans le sac et accrochés dans un espace intérieur, ils deviennent des objets récemment achetés, privés de leur pouvoir qu’ils exerçaient dans leurs récits, et de leur énergie dynamique.

Chaque Super-héros a une identité secrète, c’est un personnage civil pouvant mener une vie normale temporairement, sans pressions super héroïques. Si la transparence des sacs ne dissimule pas les super-héros dans ces peintures, les sacs sont là pour obscurcir les personnages. De cette façon ils sont doublement masqués ; le sac dissimule le super-héros qui dissimule à son tour leur alter ego. On peut voir ces observations comme grossièrement analogues à la situation du peintre. Les fantaisies visuelles qui remplissent la tête d’un peintre doivent inévitablement être réduites à une image, privées de beaucoup de leur super-puissance.

‘Secret Identity’ is a serie of paintings, each representing a plastic model of a famous superheroe contained in a clear polythene carrier bag. Superheroes are icons of male power and potency whose comic book and film adventures see them engaged in epic battles across the universe, yet these mythic figures have another life as consumer objects to be found in commercial and domestic contexts. Placed in carrier bags and hung on a hook in a domestic space they become recently purchased objects, robbed of the enormous power they wield in their narratives, their dynamic energy stymied.

Every Superhero has a secret identity, a civilian persona where they may lead a normal life temporarily free of superheroic pressures. When seen in reality the transparency of the carrier bags reveals clearly the superheroes within, yet in the paintings the light reflecting off the bags serves instead to obscure the characters. In this way they are doubly masked; the bag conceals the superhero that in turn conceals their alter ego. These observations may be seen as rou-ghly analogous to the situation of the painter. The visual fantasies which fill a painter’s head must inevitably be reduced to an image, robbed of much of their superpower. Similarly the multifariousness of an individual’s persona is conden-sed in the studio to that of the artist: a secret identity in itself.

Simon monk

‘Steve Rogers’ (2011) oil & alkyd on wood 60x50cm© Simon Monk

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PEINTURE

‘Clark Kent’ (2011) oil & alkyd on wood 60x50cm ‘Peter Parker’ (2011) oil & alkyd on wood 60x50cm

‘Dr. Donald Blake’ (2011) oil & alkyd on wood 60x50cm ‘Dr. Bruce Banner’ (2011) oil & alkyd on wood 60x50cm

© Simon Monk

© Simon Monk

© Simon Monk

© Simon Monk

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BRUTUS ÖSTLING

www.brutusostling.se

Brutus Östling est un éditeur de livres et photographe spécialisé dans la photo-graphie d’oiseaux. Membre de PhotoNatura, il a contribué à des articles photos autours du monde. Son sens unique de la composition, de la lumière, et la per-sonnalité des oiseaux font de lui un unique photographe d’oiseaux. Brutus est né le 21 Décembre 1958 à Bromma, Suède mais a grandi à Stockholm. Il est un photographe de la vie sauvage reconnu. Beaucoup de ses livres sont édi-tés, dont certains sont des bestsellers en Suède, incluant “Dalmatians and other Pelicans”, “The Kingdom of the Eagle”, “Penguins”, “Life on the Wing”. Brutus a aussi été nominé comme Photographe de la Nature de l’année en 2006. Ses photographies lui ont valu plusieurs récompenses et honneurs.

Brutus Östling is a book publisher and a photographer specializing in bird pho-tography. A member of PhotoNatura, he has contributed photo features around the world. His unique sense of composition, light, and the bird’s personality make him a unique bird photographerBrutus was born on 21 December 1958 in Bromma, Sweden but grew up in Stoc-kholm. He is a renowned Wildlife Photographer. Many of his books published, of which some are bestsellers in Sweden, these titles include “Dalmatians and other Pelicans”, “The Kingdom of the Eagle”, “Penguins”, “Life on the Wing“. Brutus was also nominated as Nature Photographer of the Year 2006. His pho-tography has earned him many other awards and honors …

Brutus Östling

© Brutus Östling

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PHOTOGRAPHIE

© Brutus Östling

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PHOTOGRAPHIEBRUTUS ÖSTLING

© Brutus Östling

© Brutus Östling

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Andy Denzley

Le mouvement et la déformation sont la marque des peintures d’Andy Denzler. Dans ses photos qui ressemblent à la “neige” d’une télé noir et blanc des années 60, il teste les limites et possibilités de l’abstraction et du photoréalisme. C’est comme si l’artiste avait pressé le bouton avance rapide ou pause d’une machine vidéo, pour que la réalité s’arrête pour un moment. Il accélère et ralenti les couleurs. Ce qui reste est le moment déformé – peint classiquement, huile sur toile – qui, après une plus proche observation apparait abstrait, tandis qu’il parait réel à distance. Il a développé cette technique sophistiquée pendant des années : Ainsi, la masse de peinture est mélange dans des couleurs mixtes dans un processus de déformation et les endroits émergeant définisse l’image. Des endroits singuliers restent intouchés. Ils restructurent l’endroit de l’image et créé un deuxième plan d’image.La source d’inspiration de Denzler est les nouveaux médias, ainsi que ses propres films et photos. Au centre de son travail est la figure humaine. Dans sa série récente, l’artiste explore un sujet très actuel : la relation entre l’homme et la nature au 21ème siècle. En ce moment, deux expositions présentent les derniers travaux d’Andy Denzler: Interieur/exterieur à la Galerie Michael Schultz à Berlin (jusqu’au 2 Février 2013), ainsi que Shifting Landscaptes à Kunsthalle Dresden (jusqu’au 28 Février 2013).Ses oeuvres se trouvent dans plusieurs collections, au Museum of Modern Art, Mos-cou, à la Maison Blanche, à Washington DC, et au White Cube Mordern Collections à Londres.

Motion & Distortion are the trademark of Andy Denzler’s paintings. In his pictures, which bear a resemblance to the “snow” of a black-and-white 1960s’ TV, he tests the boundaries and possibilities of abstraction and photorealism. It seems as if the artist has pressed the fast-forward or pause button on a video machine, so that reality comes to a halt for a moment. He speeds up and slows down the colors. What remains is the distorted moment—classically painted, oil on canvas—which, upon closer observation appears abstract, but from a distance, looks real.He has developed his sophisticated technique for years : Thus, the mass of paint matter is blended into mixed hues during the process of distortion and the emerging areas define the image. Single areas remain untouched. They restructure the image area and create a second image plane.Denzler’s inspiration sources are new media, as well as his own films and photos. At the center of his work is the human figure. In his recent series, the artist explores a very present topic: the relationship between man and nature in the 21st century.Currently, two exhibitions feature Andy Denzler’s latest works: Interior / Exterior at Galerie Michael Schultz in Berlin (through February 2nd, 2013), as well as Shifting Landscapes at Kunsthalle Dresden (through February 28th, 2013)His works are in several collections, among them the Museum of Modern Art, Mos-cow; the White House in Washington, DC, and the White Cube Modern Collections in London.

Andy denzlerBetween the abstract and photorealist painting

2.1.

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73

PEINTURE

www.andydenzler.com

1. Body & Faces Study 4, 2010Oil on cardboard46.7 x 36.7 cmPrivate Collection

2. Floating Stones, 2010Oil on canvas140 x 120 cm

3. Touch, 2012Oil on canvas120 x 140 cm

3.

Page 74: Art's Vice 4

PEINTURECED VERNAY

Après Rio de Janeiro, Brasilia, Sao Paulo, Buenos Aires, Megève, Aix-en-Provence ou encore Lyon, Ced VERNAY expose aujourd’hui chez Isabelle Poli Galerie à Saint-Etienne et à la Galerie Agnès b. à Marseille.Ce mordu du pixel et des portraits présente HOMO DIGITALIS, l’Homme Digital, un travail à la fois étonnant, minutieux et esthétisant où l’artiste entend surprendre et nous questionner sur la place de l’Homme dans la société moderne.

Formé dans la célèbre école de dessins d’animation, Emile Cohl à Lyon, puis au Nor-thwest Community Collège aux Etats-Unis, Ced VERNAY vient de passer plus de 10 ans au Brésil et s’est récemment installé dans la Capitale Européenne de la Culture pour faire son retour en France.

Ses portraits de célébrités sont réalisés grâce à une patience infinie et une technique aiguisée où chaque confetti est découpé à l’emporte-pièce dans des magazines, puis déposé à la pince à épiler pour composer le portrait. Tout un symbole pour illustrer le côté éphémère du star-system.Dans sa peinture, qu’elle soit numérique ou acrylique, il s’approprie la photographie en créant à la main chaque pixel. Un procédé de reconstruction de l’image impressionnant tant par sa force que par son réalisme. En deux mots, du pixel par le rendu, mais de la peinture ou du collage par la technique… ou quand l’homme fait un pied de nez à la machine.

Son travail nous transporte dans un univers qui nécessite de se rapprocher et de s’éloi-gner de l’œuvre, pour mieux en appréhender les différentes échelles et où le spectateur arrivera peut-être aussi à se perdre pour son plus grand plaisir...

After Rio de Janeiro, Brasilia, Sao Paulo, Buenos Aires, Megève, Aix-en-Provence or even Lyon, Ced Vernay will showcase today at Isabelle Poli Galerie in Saint-Etienne and the the Agnès b. Galerie in Marseille.This fan of pixels and of portraits presents HOMO DIGITALIS, l’Homme Digital, a surpri-sing, thorough and aesthetic work where the artist surprises and questions us on the place of Man in modern society.

Formed in a famous animated drawing school, Emile Cohl in Lyon, then at Northwest Community College in the United States, Ced Vernay just spent over 10 years in Brazil and recently moved to the European capital of culture to make his comeback in France.His portraits of celebrities are realized thanks to an infinite patience and sophisticated technique where each confetti is cut up from magazines, then placed with a pair of tweezers to compose the portrait. A symbol to illustrate the ephemeral side of the star-system.

In his painting, whether it’s numeric or acrylic, he makes the photograph his own by creating each pixel by hand. A process of reconstruction of the image that is impressive through its strength and realism. In other words, pixels through the outcome, but pain-ting or collage through the technique… Or when mankind snubs machines.His work transports us in a universe where we need to get closer and further from the piece, to better apprehend the different scales and where the spectator will maybe get to lose themselves in pure contentment.

HOMO diGiTalis

www.cedvernay.com

Agent : Catherine VERNAY Représenté par :FranceIsabelle Poli Galerie: www.isabellepoligalerie.comYou Art Different: www.you-art-different.com

Représenté par :SingapourGalerie Vue Privée: www.vueprivee.com

© Ced Vernay © Ced Vernay

Page 75: Art's Vice 4

Représenté par :SingapourGalerie Vue Privée: www.vueprivee.com

Méribel Les 3 valléesMéribel se positionne clairement comme une destination de sports d’hiver haut de gamme.

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Navid BARATY

www.navidbaraty.com

Né et élevé dans la zone rurale d’Ohio, le photographe Navid Baraty a une passion artistique qui l’a mené à travailler comme ingénieur avant de devenir photographe à San Francisco puis à New-York City. Il s’ est passionné pour la photographie à raison de son habilité universelle à engager nos sens et à dire une histoire. Navid veut que son travail trace le portrait exact de la condition humaine.Le travail de Navid a reçu plusieurs récompenses, a été publié et exposé dans le monde entier. Son travail a aussi été utilisé dans les installations de grande échelle.Clients et publications incluent National Geographic, CNN, BMW, The Huffington Post, Daily Mail (UK), CBS New York, WNYC, New York Daily News, San Francisco Chronicle…

Ici, Navid Baraty a pris des clichés en hauteur des intersections de New York City et Tokyo et nous donne une vue incroyable de deux des villes iconiques au monde.

Born and raised in rural Ohio, photographer Navid Baraty’s artistic passion led him from his unfulfilling days of working as an engineer to becoming a pho-tographer in San Francisco and then New York City. He became obsessed with photography because of its universal ability to engage our senses and tell a story. Navid wants his work to accurately portray the human condition.

Navid’s work has won numerous awards and has appeared in publications and exhibitions worldwide. His work has also been used in a large-scale installation.Clients and publications include National Geographic, CNN, BMW, The Huffing-ton Post, Daily Mail (UK), CBS New York, WNYC, New York Daily News, San Fran-cisco Chronicle…

Here, Navid Baraty has taken high shots of New York City and Tokyo intersections and gives us amazing bird eye views of two of the busiest and iconic cities in the world.

Navid Baraty

https://twitter.com/navidj

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

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PHOTOGRAPHIE

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

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Navid BARATY

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

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PHOTOGRAPHIE

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

Serie Intersection NYC / Tokyo © Navid Baraty

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RICHARD ESTES

www.marlboroughgallery.com

Richard Estes est un des fondateurs du mouvement Photorealism et son travail est plus souvent caractérisé par des images complexes et détaillées du milieu urbain.

Né à Kewanee, l’Illinois, la famille Estes s’est déplacée à Chicago, où il a étudié plus tard à l’École de l’Institut D’art de Chicago. A la fin de son diplôme en 1956, il s’est rendu à New York et a travaillé pendant les dix années suivantes comme graphiste. Pendant cette période, Estes peint dans son temps libre et ne se co-onsacrera entièrement à sa carrière d’artiste peintre qu’ à partir de 1966.Très tôt dans sa carrière, Estes a été préoccupé par les matériaux de l’environ-nement qu’il construit. Il a commencé à peindre des devantures et des bâti-ments avec des grandes fenêtres, prêtant toujours une attention particulière aux reflets détaillés des surfaces polies diverses. Ces peintures ont été basées sur des photographies en couleur qu’il prenait, s’attachant aux reflets changeants selon l’éclairage et le moment de la journée. Les paysages urbains et les vues géométriques fortes des architectures sont le plus souvent associés au travail d’Estes. Il a dépeint les scènes de Chicago, Paris, Venise, San Fransisco, Prague, Barcelone, Londres et Florence. Cependant, New York a toujours constitué son inspiration la plus grande.

Richard Estes is one of the founders of the photo-realism movement and his work is most often characterised by crisply executed and intricately detailed images of the urban environment.

Born in Kewanee, Illinois, the Estes family moved to Chicago, where he later studied at The School of the Art Institute of Chicago. After finishing his degree in 1956, he moved to New York City and worked for the next ten years as a graphic artist. During this period, Estes painted in his spare time and by 1966 he was able to devote himself entirely to his career as a fine artist.From very early in his career, Estes was preoccupied with the materials of the built environment. He began to paint storefronts and buildings with large plate glass windows, always paying careful attention to the detailed reflections of the various polished surfaces. The paintings were based on the colour photographs he would take which captured the many layered, translucent nature of the reflec-tions, which change depending on the lighting and the time of day. Cityscapes and strong geometric views of architecture are most often associated with Estes’ work and he has depicted scenes of Chicago, Paris, Venice, San Fransisco, Prague, Barcelona, London, and Florence. However, New York has always been his grea-test inspiration.

Richard estes

1.

Page 81: Art's Vice 4

81

PEINTURE

1.Times Square, 2004Oil on canvash: 37 x w: 64 in / h: 93.98 x w: 162.56 cmCourtesy : Richard Estes & Marlborough Gallery, New-York

2. Central Savings, 1975Oil on canvash: 36 x w: 48 in / h: 91.44 x w: 121.92 cmProvenance : Nelson Atkins Museum of Art, Gift of Friends of ArtCourtesy : Richard Estes & Marlborough Gallery, New-York

3. Tkts Line, 2005Oil on canvash: 38 x w: 61 in / h: 96.52 x w: 154.94 cmCourtesy : Richard Estes & Marlborough Gallery, New-York

2.

3.

Page 82: Art's Vice 4

R É A L I S A T I O N S

W W W . A R R I V E T Z . C O M

M O B I L I E R E T A M É N A G E M E N T SC O N T E M P O R A I N S2 4 , R U E J A R E N T E 6 9 0 0 2 L Y O NT E L : 0 4 7 2 4 1 1 7 7 7 - FA X : 0 4 7 2 4 1 1 7 7 0

MOBILIER CONTEMPORAIN

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V I L L A T A S S I N L A D E M I - L U N E

V I L L A S T C Y R A U M O N T - D ’ O R

Page 83: Art's Vice 4

R É A L I S A T I O N S

W W W . A R R I V E T Z . C O M

M O B I L I E R E T A M É N A G E M E N T SC O N T E M P O R A I N S2 4 , R U E J A R E N T E 6 9 0 0 2 L Y O NT E L : 0 4 7 2 4 1 1 7 7 7 - FA X : 0 4 7 2 4 1 1 7 7 0

MOBILIER CONTEMPORAIN

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Page 84: Art's Vice 4

PASCAL VILCOLLET

www.pascalvilcollet.com

Pascal Vilcollet est un passionné. Depuis tout petit, ce peintre, vivant et travaillant au-jourd’hui à Paris, souhaitait dessiner. À l’âge de 16 ans, son plan de carrière était déjà minutieusement élaboré : BEP impression en deux ans, puis BT dessinateur maquettiste en trois ans et pour finir un diplôme de concepteur graphique à l’EPSAA. L’artiste a tra-vaillé pour la presse et l’édition jeunesse (Fleurus, Kaléidoscope, Milan) ou encore pour la publicité en tant que story-boarder et roughman.Ses peintures où évoluent techniques mixtes – acryliques, gouaches et crayons de cou-leurs -, mélanges de clairs obscurs et contrastes hautement colorés, sont créées sous im-pulsion et promptitude, permettant à l’artiste d’être au plus proche de son idée première de représentation. Loin de vouloir être rattaché aux peintres hyperréalistes ou purement figuratifs, Pascal Vilcollet cherche avant tout à évoluer dans la frontière difficilement palpable du mélange des genres, de la coalition entre réalité et abstraction. Dans la série « Visages », sa peinture fait l’apologie de la liberté et de la sincérité par sa grande part brute et instinctive et rend hommage aux artistes célèbres tels que Caravage, Pablo Picasso ou plus contemporains comme Lucian Freud et Takashi Murakami. Dans les séries « Chiens » ou « Filles du calvaire », le sujet peint est comme fragmenté, dénaturé par la couleur et la vivacité de la performance, lui apportant une identité autre et une certaine expression, une lueur de vie dans le regard ou le dynamisme du corps en action.Le visage est la principale obsession de Pascal Vilcollet pour son immédiateté de repré-sentation, sa force d’expression ou sa haute valeur connotative. Se libérant des pièges de l’imitation, du semblant et du simulacre, l’artiste donne à voir dans ses œuvres l’illusion de la ressemblance, le mirage du réel et la confusion des apparences par une technique bien spécifique, répondant parfaitement aux dires de Paul-Jean Toulet : « Il importe en peinture, que le portrait ressemble au modèle, mais non pas le modèle au portrait ».

Pascal Vilcollet is a passionate. Since he was a kid, this painter, living and working today in Paris, wanted to draw. At the age of 16, his career plan was already planned: BEP Impression in two years, then BT drawing and model making in three years et to finish, a degree of graphic design at EPSAA. The artist worked for the press and the youth edition (Fleurus, Kaléidoscope, Milan) or even for advertising as story-boarder and roughman.In his paintings, mixed techniques have evolved – acrylic, gouache, crayons- mix the obscure light and highly colored contrasts, are created through impulsion and prompti-tude, allowing the artist to be closer to his idea of first representation. Far from wanting to be attached to other hyperrealistic painters, Pascal Vilcollet firstly looks into evolving in the boarder hardly touchable of the mix of genres, the coalition between reality and abstraction.

In his series “faces”, his painting makes the apologia of freedom et sincerity through raw and instinctive part, making a tribute to famous artists such as Caravage, Pablo Picasso or more contemporary like Lucian Freud and Takashi Murkami. In his series “Chiens” ou “Filles du calvaire”, the subject painted is like fragmented, denaturalized by the colour and the vivacity of the performance, giving it another identity, and a certain expression, a glimpse of life in the eye or the dynamism of the body in action. The face is the major ob-session of Pascal Vilcollet pour his immediate representation, his strength of expression or his high value connotative. Freeing himself from imitation traps, the artist gives in his work the illusion of resemblance, the mirage of realitu and the confusion of appearances by a specific technique, answering perfectly to the sayings of Paul-Jean Toulet: “It matters in painting, that the portraits ressembles the model, but not the model the portrait.”

Pascal VilcolletChien 3 format 220 x 190 cm© Pascal Vilcollet

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PEINTURE

© Pascal Vilcollet Allen 150 x 150 cm © Pascal Vilcollet Hendrix format 160 x 160 cm © Pascal Vilcollet Murakami 160 x 160 cm

© Pascal Vilcollet Picasso format 160 x 160 cm © Pascal Vilcollet Jagger 160 x 160 cm © Pascal Vilcollet Jolie 160 x 160 cm

© Pascal Vilcollet Staff 160 x 160 cm © Pascal Vilcollet Andy format 200 x 160 cm © Pascal Vilcollet Chien Blanc 160 x 160 cm

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MARK WAGNER

www.smokeinmydreams.com

Mark Wagner est né dans le Midwest rural, cadet de treize enfants. Depuis qu’il a quitté le bac à sable à l’âge de 14 ans, il a continué sa carrière créative dans le domaine de l’écriture, du collage, et de la conception de livre. Il est le co-fondateur de The Brooklyn Artists Alliance, et a édité des livres sous le nom de Bird Brain Press et X-ing Books.

Le travail de Wagner est collectionné par une douzaine d’institutions dont le Museum of Modern Art, le Walker Art Center, la Library of Congress et la Smithsonian Institution. Il a été exposé au Metropolitan Museum, au Getty Research Institute et au Brooklyn Museum.

Le billet d’un dollar est le morceau de papier le plus omniprésent aux Etats-Unis. “Col-lage” pose la question : Qu’est-ce qu’il pourrait être d’autre? C’est un matériel mûr : dessin en entaille imprimé sur du stock de lin robuste, couvert de filigranes décoratifs et imprégné dans le symbolisme et le concept. La lame et la glue le transforment – repro-duisant des effets de tapisserie, peinture, gravure, mosaïque, et ordinateur – s’efforçant à créer quelque chose de bizarre, beau, ou incroyable… L’étranger dans le familier.

Mark Wagner was born quietly in the rural Midwest at the tail end of thirteen children. Since leaving the sandbox at the age of fourteen, he has continued his creative career in the fields of writing, collage, and bookmaking. He is co-founder of The Booklyn Artists Alliance, and has published books under the name Bird Brain Press and X-ing Books.

Wagner’s work is collected by dozens of institutions including the Museum of Modern Art, The Walker Art Center, the Library of Congress, and the Smithsonian Institution. It has shown at The Metropolitan Museum, The Getty Research Institute, and The Brooklyn Museum.

The one dollar bill is the most ubiquitous piece of paper in America. Collage asks the question: what might be done to make it something else? It is a ripe material: intaglio printed on sturdy linen stock, covered in decorative filigree, and steeped in symbolism and concept. Blade and glue transform it-reproducing the effects of tapestries, paints, engravings, mosaics, and computers—striving for something bizarre, beautiful, or unbe-lievable... the foreign in the familiar.

Mark Wagner© Mark Wagner Very Expensive Push Broom

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COLLAGE

© Mark Wagner Obama

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ED FAIRBURN

www.edfairburn.com

L’artiste Ed Fairburn utilise le patchwork chaotique des routes, des trains et autres éléments imprimés sur des cartes comme support pour ses portraits à grande échelle. Presque comme un sculpteur taillant dans la roche, Fairburn uti-lise de l’encre ou un crayon à papier pour faire apparaître des portraits parmi les caractéristiques topographiques de la carte.Il cherche dans les plans des occasions de synchroniser les deux, trouvant des ressemblances entre les traits de visage et les lignes des cartes.

The Artist Ed Fairburn uses chaotic patchwork of roads, trains and other printed elements on map as a support for his large-scale portraits. Almost like a sculptor cutting into stone, Fairburn uses ink or a pencil to make the portraits appear among the characteristics of the map’s topography. He looks in the maps for an opportunity to mix both, looking for resemblances between the features of the face and the lines on the map.

Ed Fairburn

© Ed Fairburn © Ed Fairburn

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DESSIN

www.edfairburn.com

© Ed Fairburn

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RIUSUKE FUKAHORI

http://goldfishing.info

Ne vous laissez pas avoir par ces images, il s’agit bien d’une peinture, ou pour être plus précis, il s’agit de plu-sieurs couches peintes dans une résine transparente.L’homme derrière cette prouesse s’appelle Riusuke Fukahori. Il est passé maître dans l’art de peindre des poissons à tel point qu’il en devient presque impossible de voir la différence entre un vrai poisson et un poisson d’une de ses œuvres.

Riusuke pose sa peinture couche par couche, en pei-gnant chaque image et en la recouvrant directement d’une couche de résine transparente. C’est en répétant ce procédé de nombreuse fois qu’il parvient à créer cet effet pour nous offrir des œuvres en trois dimensions de toute beauté et étonnantes de vérité.

Don’t be fooled by these images, it is only a painting, to be more precise, it is several coats of paint in see through resin.

The man behind this amazing work is called Riusuke Fukahori. He has become master of the art of painting fish to the point of making it impossible to see the dif-ference between a real fish and one of his work’s fish. Riusuke lays his paint layer by layer, painting each image covering it directly by a coat of see through re-sin. It is by repeating this process numerous times that he achieves the effect to give us 3D art of beauty and astonishing truth.

Riusuke Fukahori

© Riusuke Fukahori© Riusuke Fukahori© Riusuke Fukahori

© Riusuke Fukahori

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EXCEPTION

© Riusuke Fukahori

© Riusuke Fukahori

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PHOTOGRAPHIEPhoebe RUDOMINO

http://phoeberudomino.com

Phoebe Rudomino est une photographe aquatique basée à « the Underwater Stage » aux Studios Pinewood, où se tient la seule activité de la sorte dans le monde. Elle se spécialise dans des images fixes sous-marines pour des longs métrages, la TV et la publicité. Cette photographie a été prise pendant le tournage d’une publicité et fait partie de ‘Water on the Lens’, une exposition de photo-graphies sous-marines prises à Pinewood, et qui a eu lieu à Londres en 2009.

Phoebe Rudomino is a commercial diver and unde-rwater photographer based at the Underwater Stage at Pinewood Studios, the only facility of its kind in the world. She specializes in behind-the-scenes underwater stills and video for feature films, TV and commercials. This photograph was taken during a shoot for a commercial and was part of ‘Water on the Lens’, an exhibition of un-derwater set photographs taken at Pinewood which took place at County Hall on London’s Southbank in 2009.

Phoebe rudomino

Phoebe RudominoStill from Johnson & Johnson’s ‘Imagine’Total Hydration body wash TV commercial, HomeCorp.2006C-print164.34 x 110 cm© Phoebe Rudomino, 2006Image courtesy of the Saatchi Gallery, London

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Groupe Mignola

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JASON DECAIRES TAYLOR

www.jasondecairestaylor.com

Jason deCaires Taylor est un eco-sculpter reconnu internationalement qui créé des sculpture vivante sous l’eau, offrant au spectateurs de mysterieuses ren-contres ephémères et des lueurs fugaces d’un autre monde où l’art et la vie se développent de l’effet de la nature sur les efforts de l’homme. Son installation permanente à un site spécifique est conçue pour agir comme récifs artificiels, attirant le corail, augmentant la biomasse marine et l’agrégation d’espèces de poisson, et divertissant en meme temps cruciallement les touristes de ces récifs fragiles et naturels, ainsi fournissant de l’espace pour la réjuvenisation naturelle. Sujet à la metamorphose abstraite de l’environnement sous l’eau, ses oeuvres symbolisent la symbiose frappante entre l’homme et la nature, equilibrant les messages d’espoir et de perte.

Depuis 2006, il a créé et fondé deux musée sous eau de grande échelle, un sur l’île de Grenada au West Indies, qui a par la suite été documenté comme “Mer-veille du Monde” par le National Geographic, et une collection monumentale de plus de 412 pièces au Mexique appelée MUSA (Museo Subaquàtico de Arte), maintenant listé par Forbes comme l’une des destinations de voyages les plus uniques au monde.

Jason deCaires Taylor is an internationally acclaimed eco-sculptor who creates underwater living sculptures, offering viewers mysterious, ephemeral encounters and fleeting glimmers of another world where art and life develop from the effects of nature on the efforts of man. His site-specific, permanent installations are designed to act as artificial reefs, attracting corals, increasing marine biomass and aggregating fish species, while crucially diverting tourists away from fragile natural reefs and thus providing space for natural rejuvenation. Subject to the abstract metamorphosis of the underwater environment, his works symbolize a striking symbiosis between man and nature, balancing messages of hope and loss.Since 2006 he has created and founded two large scale underwater Museums, one on the island of Grenada in the West Indies, which has subsequently been documented as a “Wonder of the World” by National Geographic and a mo-numental collection of over 412 pieces in Mexico called MUSA (Museo Suba-quático de Arte),now listed by Forbes as one of the world’s most unique travel destinations.

Jason decaires Taylor

1.© Jason deCaires Taylor

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SCULPTURE

1.Charlie Brown 2. The CollectorMUSA Collection 2009Depth 9mCancun, Mexico

3. InertiaMUSA Collection 2011Depth 4mPunta Nizuc, Mexico

4. VicissitudesGrenada Collection 2007Depth 5mMoliniere, Grenada

5.The Silent Evolution (50+ figures)MUSA Collection 2012Depth 8mManchones Reef, Mexico.

2. 5.

4.

3.

© Jason deCaires Taylor © Jason deCaires Taylor

© Jason deCaires Taylor

© Jason deCaires Taylor

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ANDRES AMADOR

www.andresamadorarts.com

L’exploreur et l’artiste de paysage base dans la region de San Francisco, Andres Amador, créé des incroyables dessins de sable à grande échelle en utilisant seu-lement un rateau et l’aide de quelques volontaires.

“Mon rêve est de faire mon travail dans des lieux autour du monde et d’amener plus de gens dans cet acte créatif avec moi,” dit l’artiste.

C’est incroyable le nombre d’heure passées à créer quelque chose de si large mais si éphémère comme ces dessins de plages. Armador donne aussi des cours de dessins de plages, et selon son site internet, l’artiste et ses élèves ont besoin seulement de deux heures pour faire leur travail avant que la marée ne revienne.

San Francisco-area based landscape artist and explorer Andres Amador creates incredible large-scale sand drawings using only a rake and some help from volunteers.

“My dream is to do my artwork in locations around the world and to bring more people into the creative act with me,” says the artist.

It’s amazing how many hours are spent creating something so large yet absolu-tely impermanent as these beach drawings. Amador is also doing beach painting workshops, and according to his website the artist and his pupils have only 2 hours to do their thing before the tide returns.

Playa Painting

© Andres Amador © Andres Amador

© Andres Amador © Andres Amador

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LAND’ART

© Andres Amador

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LAND’ARTSIMON BECK

http://www.facebook.com/snowart8848

L’artiste Simon Beck doit vraiment aimer le temps froid! Près des lacs gelés de Savoie, en France, il passe des jours laborieux à travers la neige en raquettes, créant des motifs sensationaux d’art de neige. Travaillaant 5 à 9heures par jour, chaque pièce finale est typiquement de la taille de trois stade de foot! Les formes géométriques, un assortiment de motifs et formes mathématiques qui crééent des designs incroyables, parfois en 3 dimensions quand elles sont vues de plus haut. La durée de vie de ces formes géométriques magniques depend complètement du temps. Beck le dessine et les dessine alors que la nouvelle neige tombe, par-fois étant incapable de finir une oeuvre à cause de la significante accumulation de la nuit.

Artist Simon Beck must really love the cold weather! Along the frozen lakes of Savoie, France, he spends days plodding through the snow in raquettes (snows-hoes), creating these sensational patterns of snow art. Working for 5-9 hours a day, each final piece is typically the size of three soccer fields! The geometric forms range in mathematical patterns and shapes that create stunning, some-times 3D, designs when viewed from higher levels.How long these magnificent geometric forms survive is completely dependent on the weather. Beck designs and redesigns the patterns as new snow falls, sometimes unable to finish a piece due to significant overnight accumulations.

SNOW arT

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6 mars 2011 ■ 8h30 ■ La Loze - Courchevel ■ Photo Christian Arnal

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Talentueuse touche-à-tout, la curiosité toujours en éveil, Blanca Li est à la fois danseuse, chorégraphe, metteur en scène, comédienne et réalisatrice. Originaire de Grenade, elle puise son inspiration dans ses racines andalouses tout en explorant un large éventail de formes d’expression corporelle, de la danse classique au hip hop en passant par le flamenco. De l’Espagne à la France, New York ou Berlin, Blanca Li signe un parcours personnel très singulier.Blanca Li est Officier de l’Ordre des Arts et Lettres (2007) et Chevalier de l’Ordre national du Mérite (2004).

En Espagne, elle s’est vue décerner en 2009 la «Médaille d’or des Beaux-Arts», remise par le Roi à une vingtaine de personnalités éminentes de la culture et des arts, et a reçu en 2004 le «Prix Manuel de Falla» en reconnaissance de sa contribu-tion à la chorégraphie contemporaine et de sa trajectoire professionnelle.Blanca Li a créé en 1993 sa Compagnie de danse contemporaine à Paris « Calentito », inscrivant depuis treize pièces chorégraphiques à son répertoire.Elle renouvelle ses sources d’inspirations à chaque création, recrutant souvent une équipe de création et d’interprètes spécifiquement pensée pour chacun des spec-tacles. Sa compagnie fêtera ses vingt ans tout au long de l’année 2013.Son spectacle «ELEKTRO KIF» sera en représentation à la CIGALE du 6 au 28 Avril 2013.

Elle prépare également en ce moment un nouveau spectacle intitulé «ROBOT !», qui sera présenté pendant la Fête de la Danse (deuxième édition au Grand Palais en 2013).

Talented touch-a-while, her curiosity always there, Blanca Li is a dancer, choreogra-pher, stage director, comedian a director. Originally from Grenade, she looks for ins-piration n the Andalusian roots always exploring a large variety of forms of corporal expression, from classical dance to hip hop and flamenco. From Spain to France, New York or Berlin, Blanca Li signs a personal path very singular.Blanci Li is Officier dans l’Ordre des Arts et Lettres (2007) and Chevalier de l’Ordre du mérite (2004).

In Spain, she was awarded in 2009 the “Gold Medal of Fine Arts”, given by the king to around twenty rising personalities in the industry of culture and arts, and received in 2004 the “Manuel de Falla Price” in appreciation of her contribution to the contemporary choreography and her professional achievements.Blanca Li created in 1993 her own dance company in Paris, “Calentino”, creating since then 13 choreographic pieces to her work.She renews her source of inspiration at each creation, often recruiting a creation and interprets team specifically for each of her shows. Her company will celebrate its 20 years all throughout 2013.

Her show “ELEKTRO KIF” will be presented at la CIGALE April 6-28, 2013. She is also working on a new show called “ROBOT !”, that will be shown during the Fête de la Danse (Second edition at the Grand Palais in 2013)

www.blancali.com

Si vous étiez un... ARTISTEBlanca Li

Si vous étiez un... TABLEAUUne œuvre de Jérôme Bosch

Si vous étiez un... STYLE ARTISTIQUESurréalisme

Si vous étiez une... GAMME DE COULEURToutes les couleurs chaudes

Si vous étiez un... VICELa gourmandise

BLANCA LI PORTRAIT

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PEINTUREPATRICIA ALES

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« Patricia Alès peint la nature « en gros plan », les fleurs et les légumes et les plantes secrètes, comme elle les voit et telle qu’elle les cultive, c’est-à-dire avec amour.Son amour est débordant et ses fleurs immenses. Elles débordent même la sur-face du tableau, à la manière des œuvres de Georgia O’Keffe. Sans doute, parce qu’elle vit « au ras du sol » et contemple.Les fleurs éclatent dans leurs couleurs et leur exactitude. Il y a un zeste d’hyper-réalisme dans le style de Patricia Alès, comme si les fleurs étaient un modèle si sérieux pour elle, qu’elle les reproduise fidèlement et infiniment.C’est justement de cette vision presque trop précise du réel que se dégage toute une poésie. La poésie de la naïveté, celle qui nous invite à aller butiner à la source de la beauté colorée.Il y a aussi dans cette créativité forte et singulière une folie innocente qui s’exprime par l’accumulation d’une déclinaison sans fin. Patricia Alès est dans une quête incessante d’elle-même en reproduisant toujours son gigantesque bouquet aux variétés multiples. Et l’on sent dans cette frénésie de fleurs et de légumes aux tons chatoyants une générosité qui cache peut-être quelques bles-sures de la vie. Elle sait nous promener, à la fois dans l’univers d’un réalisme presque scientifique et dans celui d’un art brut, teinté de générosité et de curio-sité.Le grand jardin recomposé de Patricia Alès est celui de l’Eden par sa pureté et par sa reproduction à l’infini. Comme tous les jardins de cœur, il donne le meilleur de lui-même. »Georges Buisson

Patricia Alès paints nature in a close-up, flowers and vegetables and secret plants, as she sees them when she gardens with much love.Her love is overwhelming and her flowers huge. They even come out of the sur-face of the painting, like in a Georgia O’Keffe painting. Probably because she lives “close to the ground” and contemplates.

The flowers burst of colours and exactitude. There is a touch of hyperrealism in Patricia Alès’ style, as if the flowers were a model so serious to her that she painted them loyally and infinitely. That is from this vision almost too precise of reality that poetry comes out. The poetry of naivety, the one that invites us to forage at the source of the coloured beauty.

There is also a crazy innocence in this strong and singular creativity that ex-presses itself with the accumulation of a never-ending decline. Patricia Alès is in a eternal quest of herself by always reproducing her gigantic bouquets of multiple varieties. And you can feel in this frenzy of flowers and vegetables’ shimmering tone, a generosity that might hide some scars of life. She knows how to take us on a walk in the universe of realism, almost scientific, but also the universe of raw art, tainted of generosity and curiosity.

The bird garden recomposed by Patricia Alès is the one of Eden, with its purity and infinite reproduction. Like every garden of the heart, it gives its best.

G.B.

Patricia ales

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NICK BRANDT

La photo de Nick Brandt d’un éléphant buvant, dans tous ses détails, la réserve silencieuse de cette créature, sa peau et ses défenses d’ivoire poussiéreuses et abîmées. Chaque ride individuelle, chaque contour, chaque glaçure douce est imprimé dans le papier, le résultat d’une patience. Dans son immensurable admi-ration pour ces animaux, il s’est dédié à photographier leur majesté. C’est en 1996 qu’il a trouver sa voie. Brandt réalisait un clip vidéo , lors d’un voyage en Tanzanie où il est devenu enchanté par la faune et flore du pays. Il a commencé à prendre des photos en 2001, et en 2003, il a décidé d’abandonner sa carrière à succès dans la réalisation afin de se dédier à plein temps à prendre des photos d’ animaux africains. Mais Brandt n’est pas un photographe de nature sauvage. Au contraire, il fait des portraits. Ses portraits emphatique des animaux défiant l’approche stéréotypical de leurs représentation.D’après Brandt, “A long terme, je ne suis pas intéressé par la création de travail documentaire.Le réchauffement planétaire, la hausse de l’empiétement humain, la défores-tation, le braconnage et une politique instable menacent le future de l’habitat naturel de la population animalière d’Afrique. Pour Brandt, ces animaux sont bien plus que des sujets de photographie. Ce sont les derniers de leur genre. En vérité, le but de son travail est de préserver la prospérité de ces créatures. C’est pourquoi, en Septembre 2012, Brandt a établit la Big Life Foundation, une organisation à but non lucrative dédiée à la conservation de la vie sauvage et de l’écosystème de l’Afrique.

Nick Brandt’s photograph of an elephant drinking captures, in all its detail, the quiet reserve of this creature, its weathered skin and ivory tusks dusty and worn. Each individual wrinkle, each contour, its gentle gaze, is imbedded into the paper, the result of patience and tripping the shutter at just the right moment. In his im-measurable admiration for these animals, he has dedicated himself to depicting their majesty. It was in 1996, that he found his current calling. Brandt was direc-ting a music video, which required him to travel to Tanzania where he became enchanted with the country’s flora and fauna. He began photographing in 2001 and, in 2003; he decided to abandon his successful directing career completely in order to dedicate himself full-time to photographing African animals.

However Brandt is not a wildlife photographer. On the contrary, he is a portraitist. His empathetic portraits of animals challenge the stereotypical approaches to their depiction. According to Brandt, “Ultimately, I am not interested in creating work that is documentary.

Global warming, increased human encroachment, poaching, deforestation, and political instability threaten the future of the natural habitat of Africa’s animal population. For Brandt, these animals are far more than the subjects of his ca-mera. They are the last of their kind. In truth the driving spirit behind his work is to preserve these creatures for posterity. This is why, in September 2010, Brandt established the Big Life Foundation, a non-profit organization dedicated to the conservation of Africa’s wildlife and ecosystems.

Nick Brandt

www.nickbrandt.com

1. 2.© Nick Brandt © Nick Brandt

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PHOTOGRAPHIE

3.© Nick Brandt

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NICK BRANDT

1.Rhino on LakeNakuru, 2007

2. Elephant Mother & Baby Holding LegSerengeti, 2002

3. Cheetah in treeMaasai mara, 2003

4. Cheetah & Cubs lying on rocksSerengeti 2007

4. 5./6./7.

5.Two giraffes attling in sunMaasai mara, 2006

6. Elephant with exploding dustAmboseli, 2004

7. Lion Before Storm- Sitting ProfileMas Mara, 2006

8. Elephant drinkingAmboseli, 2007

© Nick Brandt © Nick Brandt

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PHOTOGRAPHIE

8.© Nick Brandt

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SCULPTUREDaniel WURTZEL

Le travail de Daniel Wurtzel est une tentative pour transformer quelque chose d’ordinaire en quelque chose d’extraordinaire, de combler le domaine concep-tuel du monde matériel. Son point d’entrée dans l’art a été d’utiliser des maté-riaux de façons à distiller et à représenter des aspects divers de leurs propriétés physiques inhérentes, dévoilant une beauté inattendue d’une manière jamais vu auparavant.Il est intéressé dans la création d’art expérimental, interactif et changeant constamment, comme regarder un feu. Bien que son travail soit surtout poé-tique dans la conception, il a une tendance scientifique, devant résoudre des problèmes techniques difficiles dans les sculptures.Dans son travail le plus récent, Daniel Wurtzel est intéressé dans la découverte ou l’imposition d’ordre dans les systèmes chaotiques de débit d’air. Les sculp-tures de la série Air sont de la taille d’une pièce et incluent des matériaux légers comme des plumes d’oiseaux, des pétales de roses, des boules de polystyrène, du tissu, des ballons, des bulles de savon, de la brume, du feu ou des détritus ordinaires de la rue qui sont coincés, et volent constamment en colonnes ou voltige dans l’air ouvert. L’oeuvre de la série Air est poétique, largement due à son utilisation de matériaux simples. Lancé en mouvement par quelque chose d’invisible, les propriétés aérodynamique de ces matériaux sont révélés d’une façon qui peut être observes continuellement.

Daniel Wurtzel’s work is an attempt to transform ordinary matter into something extraordinary, to bridge the conceptual realm to the material world. His point of entry into art making has been to use materials in ways that distill and re-present various aspects of their inherent physical properties, revealing an unexpected beauty in a previously un-seen way.He is interested in creating art that is experiential, interactive and constantly changing, much like watching a fire. Though mostly poetic in conception, his work has a strong scientific bent, and resolving technically difficult problems in sculpture.In his most recent work, Daniel Wurtzel is interested in finding or imposing order in chaotic airflow systems. The Air series of sculptures are room-sized installa-tions involves lightweight materials such as bird feathers, flower petals, Styro-foam peanuts, fabric, balloons, soap bubbles, fog, fire or ordinary litter from the street that are trapped, and continuously fly in columns or vortices of open air. Work from the Air series is spare and poetic, largely due of its use of humble materials. Propelled into motion by something that is invisible, the aerodynamic properties of these materials are revealed in a way that can be continuously observed.

Daniel Wurtzel

www.danielwurtzel.com

1.© Daniel Wurtzel © Daniel Wurtzel

© Daniel Wurtzel 2.

3.

1. Pas de deux

2. Magic-Carpet

3. Magic-Carpet

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QUENTIN BISCHOFF

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Le light painting consiste à créer des effets de lumière grâce à un long temps d’exposition, les effets sont obtenus sans retouches hormis ajustement des niveaux et recadrage.

Cette technique permet par le jeu de la déformation de traduire un univers per-sonnel fantasmagorique. Les formes se superposent et se croisent, des appari-tions hallucinés se mêlent aux jeux de lumières. Les lois physiques et le réel se distordent laissant libre court à l’imagination de chacun. Chaque situation habite un lieu et glisse hors du temps.

L’utilisation de cette technique d’expression permet à l’artiste de supporter le réel désolé en apportant des compensations magiques. C’est un moment de solitude, le libérant des contraintes habituelles pour aller plus loin dans sa conception.

The light painting consist of the creation of light plays thanks to a long-term ex-position, the effects are obtained without any touch-ups apart from the framing.

This technique allows, from the distortion game, to translate a personal phantas-magorical universe. The shapes superimpose and cross, hallucinations come into the game of light. The laws of physics and reality are distorted, leaving it to the imagination of everyone. Each situation inhabits a place and slides out of time.

The use of this expressive technique allows the artist to support the desolate reality by bringing magical compensations. It is a time of solitude, freeing it from habitual restraints to go further in its conception.

Quentin BischoffLightpainting

Série « Un autre Monde » © Quentin Bischoff

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PHOTOGRAPHIE

Série « Un autre Monde » © Quentin Bischoff

Série « Un autre Monde » © Quentin Bischoff Série « Un autre Monde » © Quentin Bischoff

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SHAWN SMITH

http://shawnsmithart.com

L’artiste Shawn Smith créé ses représentations d’animaux en utilisant des restes de bois et du balsa qu’il travaille avec le plus grand soin. Ses sculptures étranges représentent des animaux et des objets naturels sous forme pixélisée, leur forme générale naît de l’effet rendu par une multitude de points de couleur juxtaposés, technique emprunté à la représentation numérique. Il trouve ses modèles sur internet et les représente ensuite en 3 dimensions. Son travail de construction se fait (pixel par pixel (ou point par point). Par ce processus de pixellisation, la forme se dégage, même si , au passage, des points qu’il juge superflus, sont éliminés.

The artist Shawn Smith creates his representation of animals by using wood and balsa leftovers that he works on with amazing care. His strange sculptures represent animals and natural objects in pixel form, their general shape comes from the effects of the numerous colour dots juxtaposed, technique borrowed from the numeric representation. He finds his models on the Internet and then represents them in 3D. His work of construction is done pixel by pixel (or dot by dot) in order to understand what role each pixel has in the object. Through this process of pixilation, the shape comes out, even though some superficial dots are deleted.

Shawn smith© Shawn Smith

© Shawn Smith

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SCULPTURE

© Shawn Smith

© Shawn Smith

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La menace de taxation des œuvres d’art a fait beaucoup de bruit jusqu’à la veille de l’ouverture de la 39ème édition de la FIAC, à Paris (18-21 octobre), agitant le monde institutionnel, les pro-fessionnels du marché de l’art et les collectionneurs privés. L’amendement prévoyait d’intégrer les œuvres d’art d’une valeur supérieure à 50 000 euros dans l’assiette de l’impôt sur la fortune : il est retombé aux oubliettes… jusqu’à l’année prochaine !

Autre pilier de la défiscalisation dans l’art, le « mécénat d’entreprise » qui favorise l’acquisition d’œuvres originales d’artistes vivants, n’a pas tremblé sur ses fondations. Même si depuis sa création en 1987, l’enveloppe de défiscalisation s’est vue restreindre sous le coup des lois successives de 2003 et 2005.

Comment ça marche ?

Aujourd’hui, une entreprise qui investit dans l’art contemporain peut déduire 60% du montant de son acquisition, dans la limite de cinq pour mille de son chiffre d’affaires et ce par fractions égales pendant cinq ans (article 238 AB du Code général des Impôts).

Sont concernées les entreprises relevant de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), des bénéfices non commerciaux (BNC) ou des bénéfices agricoles (BA), de même les professions libérales qui ont opté pour une déclaration au réel de leurs revenus.La contrepartie de cet avantage fiscal consiste en l’obligation d’expo-ser l’oeuvre acquise d’une manière permanente cinq ans durant, dans un lieu accessible au public, aux salariés et aux clients de l’entreprise, à l’exclusion des bureaux.

Et pour aller plus loin ?

L’œuvre doit être enregistrée en immobilisation. Une réserve correspondant aux déductions effectuées créée au passif du bilan est réintégrable aux bénéfices imposables si l’œuvre cesse d’être exposée ou est cédée avant l’échéance des cinq ans. Dans le cas de cession, les excédents éventuels sur le prix d’acquisition seront assujettis au régime des plus-values professionnelles et bénéficieront pour les cessions au-delà de deux ans de la TVA à taux réduit.

Enfin, la décision de pratiquer cette déduction fiscale relève de la gestion de l’entreprise et n’est subordonnée à aucune autorisation préalable de l’administration.

The threat of taxation of works of art made a lot of noise until the day before the opening of the 39th edition of the FIAC, in Paris (in October 18-21st), shaking the institutional world, the professionals of the market of the art and the private collectors. The amendment planned to integrate the works of art of a value superior to 50 000 euro in the wealth tax base: it fell again to dungeon until the next year!

Other pillar of the tax exemption in the art, the «corporate sponsorship» which favors the acquisition of original works of alive artists, did not tremble on its foundations. Even if since its creation in 1987, the envelope of tax exemption saw restricting under the blow of the succes-sive laws of 2003 and 2005.

How does it work?

Today, a company which invests in the contemporary art can deduct 60 % of the amount of its acquisition, within the limits of five for one thou-sand of its sales and it by equal fractions during five years (article 238 AB of the general Code of the Taxes).

Companies recovering from the corporate tax, from the income tax in the category of the industrial and commercial profits (BALL-POINT), from not commercial profits ( BNC) or from agricultural profits (BA), also liberal professions are concerned which opted for a statement in the reality of their income.The compensation of this tax benefit consists of the obligation to exhibit the acquired work in a permanent way for five years, in an open to the public place, to the employees and to the customers of the company, with the exception of offices.

And to go farther?

The work must be registered in fixed asset. A reserve corresponding to the made deductions created in the liabilities of the balance assessment is re-integrable in the taxable profits if the work stops being exhibited or is given up before the term of five years. In the case of transfer, the possible surpluses on the purchase price will be subjected to the diet of the professional capital gains and will benefit for the transfers beyond two years of the VAT at reduced rate.

Finally, the decision to practice this tax deduction recovers from the management of the com-pany and is subordinated to no prior authorization of the administration.

www.galeriecomtesses.comGalerie Comtesses 39, rue Auguste Comte69002 Lyon

L’ART DANS L’ENTREPRISE - COMMENT DÉFISCALISER AVEC L’ART CONTEMPORAIN ?

L’Artet la Défiscalisation

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ZANDER OLSEN

Zander Olsen est un artiste et photographe gallois qui sait jouer avec la nature et les perspectives. Dans sa série « Tree, Line », Zander construit méticuleusement chaque cliché sans avoir recours à la post-pro-duction. Sur chacune des photos présentées, seules des bandes blanches entourent le tronc des arbres à certains endroits, suivant la ligne d’horizon du paysage situé en arrière-plan.Le photographe donne ainsi l’impression d’avoir retouché son image, avec un outil numérique, mais c’est seulement l’adéquation parfaite entre la forme, le fond et la perspective qui rendent ces photos presque surréalistes.

Zander Olsen is a Welsh artist and photographer who knows how to play with nature and perspectives. In his series “Tree, Line”, Zander meticulously builds every cliché without the need of post-production. On every photo presented, only the white stripes surround the trunk of the tree at some places, following the line of the horizon of the landscape located in the background. The photographer then gives the impression of having retouched his picture with some numeric tool, but it only is the perfect adequacy between form, content and perspective making these pictures almost surrealists.

Tree line

www.zanderolsen.com

© Zander Olsen© Zander Olsen

© Zander Olsen

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PHOTOGRAPHIE

© Zander Olsen

© Zander Olsen

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SCULPTUREJUAN

Juan, artiste peintre et sculpteur né à Béziers en 1964, nous livre avec le King Player une œuvre ronde et un doux clin d’œil à la jeunesse et au sport. L’impo-sante sculpture, mélange de bronze et d’inox, représente un joueur figé dans son mouvement. Allégorie du sport en tant que jeu, celui qui dépasse les frontières et les continents, la massive sculpture se dresse comme un phare. Le King Player semble appeler chacun au rassemblement au travers du sport, quasi-religion de notre société. La simplicité et la pureté des lignes nous invitent à méditer sur le jeu ainsi que sur sa récompense.

Juan, painter and sculptor born in Béziers in 1964, presents us the King Player, a round and soft artwork referring to youth and sports. The imposing sculpture mixing bronze and stainless steel represents a player frozen in his motion. Alle-gory of sport as a game, this goes beyond borders and continents, the massive sculpture stands out like a lighthouse. The King Player seems to call everyone to gather through sports, in an almost religion-like society. The simplicity and purity of the lines invite us to meditate on the game as well as its award.

King Player

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SCULPTURESEVERINE COLLET

www.severinesculpture.com

Séverine Collet, artiste parisienne, sculpte depuis 1999.Passionnée par le modelage, son travail mêle avec subtilité amusement, poésie et sentiments féminins.Après des premiers pas dans des ateliers libres, elle intègre l’atelier “Paul Flury” à Montreuil. Ici pas de barrière, pas d’interdit... dans cet univers de création, chaque idée trouve sa forme, sa matière et prend vie. Désormais, Séverine Collet compose dans son nouvel atelier proche de Megève.Volontaire, sans l’ombre d’un découragement, le travail de Séverine reflète un besoin intense de communication. Ses œuvres sont à prendre comme un langage qui se laisse facilement apprivoiser.

Severine Collet, Parisian artist, has been sculpting since 1999.With a passion for modelling, her work mixes with subtlety amusement, poetry and feminine feelings.After her first step in a free workshop, she goes to the “Paul Flury” workshop in Montreuil. Here, no barriers, no bans… in this universe of creation, every idea finds its shape, its material and comes to life. From now on, Severine Collet creates in her new workshop close to Megève.Voluntarily, without the glimpse of discouragement, Séverine’s work reflects an in-tense need to communicate. Her work is to be looked at like a language to tame.

Atelier : 221, route de Sallanches74920 ComblouxTÉL. 06 60 64 76 [email protected]

Représenté par :Galerie sur Pilotis - www.galeriesurpilotis.comGalerie Caplain Matignon - www.galeriecaplain-matignon.com

Retrouvez les œuvres de Séverine Collet cet hiver dans les restaurants La Sauvageonne et Flocons de Sel à Megève.

L’ours Bleu, bronze patiné, fonderie Deroyaume, 34x32xht20 cm. © Séverine Collet

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PEINTUREPablo Morganti

www.estades.com

Né à Toulon en 1980, Pablo Morganti, s’inspire des villes et des pays, de l’énergie et de l’ambiance qui en émane pour créer des œuvres de manière spontanée. Son enfance et son adolescence tourmentées ont conduit cet artiste varois hors des sentiers battus et ont exacerbé ses émotions. Il peint sur de très grands formats comme s’il avait besoin d’espace et de res-piration. Un pays, une ville le touche ? Il s’y arrête, déploie sa toile achetée au rouleau et peint dans la rue ce qu’il ressent, ce qu’il pressent du monde qui l’entoure. Espagne, Italie, Paris, Provence ...Partout où il pose son sac, une seule obsession : peindre sans idée préconçue, dans la liberté la plus totale, dans l’unique but de prendre du plaisir .On peut presque parler de «nomadisme artistique «: J’ai pris un sac dans lequel j’ai mis couleurs et pinceaux et je suis parti sur les routes...» C’est en renonçant au confort que cet artiste épris de liberté trouve son inspi-ration. On l’a compris, Pablo a un imaginaire sans limite, sa conception de l’art, son parcours font de lui un artiste à part qui aime explorer de nouveaux horizons en laissant la porte ouverte à la spontanéité et à toutes les nuances de la palette.

Born in Toulon in 1980, Pablo Morganti finds inspiration in cities and countries, the energy and the atmosphere there help him create in a spontaneous way. His tormented childhood and teenage years led this artist away from the beaten tracks and exacerbated his emotions. He paints on very large spaces as if he needed space to breath. A country, a city touches him? He stops there, takes out his canvas bought in rolls and paints in the street what he feels, and senses about the world around him.Spain, Italy, Paris, Provence… Everywhere he puts down his bag, one obsession : paints without preconceived ideas, in total freedom, in the only goal to enjoy it. We can almost talk about “artistic nomads” : I took a bag where I put colours and brushes and I got on the road…”It’s by giving up the comfort that this artist enamoured with liberty finds his inspirations.Pablo has an endless imaginary, his conception of art, his path make him an artist that stands out, who likes to explore new horizons by leaving the door open to spontaneity and every other hue on his palette.

Pablo morganti© Pablo Morganti

Représenté par :Galerie Michel Estades

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CLAIRE MORGAN

www.claire-morgan.co.uk

Claire Morgan, artiste irlandaise de 32 ans, révélée en 2008, ne cesse d’étonner, à chaque nouvelle exposi-tion, avec ses installations tout en apesanteur. A la galerie Karsten Greve, elle présente «Quietus» - la mort ou ce qui la cause -, une série de sculptures, dessins et toiles. Au cœur de ses suspensions aériennes, des oiseaux empaillés se nichent dans de magnifiques cages, tissées en fil de nylon et lestées par de petits plombs de pêche. Ses œuvres réalisées avec minutie demandent une grande attention, pour en saisir toute la complexité. La plasticienne questionne la vie et la mort dans chacune d’elles.

L’art de Claire Morgan est chose mathématique. «Je dessine mes sculptures, je calcule tout, combien de fils sont nécessaires pour le volume désiré. Certaines pièces sont trop grandes pour être déployées dans mon atelier. Je dois anticiper. Une fois l’œuvre réalisée, je ne peux rien changer. Tout est posé à plat, un peu comme un cerf-volant. Je le déroule et la sculpture prend corps d’un coup. Si quelque chose cloche, je dois tout recommencer.»

Claire Morgan, 32-years old Irish artist, revealed in 2008, doesn’t cease to amaze, with every new exhibit, with her weightlessness installations. At the Karsten Greve Gallery, she presents “Quiteus” – death or what causes it-, a series of sculptures, drawings and canvas. At the center of these air suspensions, embalmed birds nest in the beautiful cages, weaved with nylon thread and ballasted by small fishing weights. Her work realised with thoroughness asks for a great attention to detail, to cease all of its complexity. The visual artist questions life and death in each of her pieces.

Claire Morgan’s art is like mathematics. “I draw my sculptures, I calculate everything, how many threads I need for the volume I want. Some pieces are too big to be built in my workshop. I need to anticipate. Once the piece is done, I can’t change anything. Everything is laid down like a kite. I unroll it and the sculpture takes life all of a sudden. If something is wrong, I need to start all over again.”

Claire morgan

Représentée par :Galerie Karsten Greve

© Claire Morgan courtesy galerie karsten greve

© Claire Morgan courtesy galerie karsten greve

4.

4.

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INSTALLATION

© Claire Morgan courtesy galerie karsten greve

© Claire Morgan courtesy galerie karsten greve

1. Down Time, 2010Taxidermy jackdaw, strawberries, blue-bottles, fruit flies, lead, nylon, acrylicDimensions variable.

2. Terminal, 2012Torn polythene, a taxidermy herring gull (juvenile), nylon, lead, acrylic250 x 99 x 99 cm

3. Here is The End of All Things, 2011Thistle seeds, bluebottles, a taxidermy barn owl, nylon, lead, acrylicFour parts, each measuring 240 x 150 x 150 cm

4. Gone to Seed, 2011Thistle seeds, a taxidermy carrion crow, nylon, lead, acrylic300 x 240 x 180 cm

4.

4.

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APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE EN FRANCE

Un seul interlocuteur, toutes les solutions 302 ROUTE D’ALIX - 69380 CHATILLON D’AZERGUES - TEL. +33 (0)6 08 56 88 85

PARTENAIRES

Apte à faire rêver les volumes et les propriétaires, Réhome maîtrise les codes de l’aménagement, fort d’une imagination sans limite. Lionel Lévy, à l’origine de ce concept, défie les espaces et peint des uni-vers à part. Il propose véritablement la solution clefs en main pour l’habitat ; un florilège d’idées innovantes, ces créations mêlent avec force l’élégan-ce, la finition et le sur-mesure.

Grâce à la diversité de ses compé-tences techniques, RéHome est habilité à intervenir dans des contextes les plus divers : particuliers, professions libérales, entreprises, industriels, bou-tiques, restaurants, salons de coiffure…

Réhome, désormais en collaboration avec le talentueux graphiste Benjamin Chalvin, proposent des projections 3D de leurs créations avec un réalisme exceptionnel. Ainsi, vous n’avez aucune surprise lors de la découverte de votre nouveau cadre de vie ! Promesse de l’harmonie de votre logis…

En synergie avec son équipe, Réhome met son expérience, son imagination au service de vos intérieurs et ex-térieurs. Gestion des projets de leur naissance à leur réalisation, soulignés par une grande réactivité et le respect des devis… partout en France et même au-delà des frontières.

Imagination sans limite,solutions sur mesure.

Bienvenue dans l’univers RéHome, l’assurance d’une réelle sérénité avec un seul et même interlocuteur !

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PARTENAIRES

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Seung Mo Park

www.seungmopark.com/

Les artistes coréens sont réputés pour leur patience et leur inventivité à pro-duire des œuvres monumentales avec des matériaux improbables. Seung Mo Park n’échappe pas à cette tradition. C’est grâce à plusieurs couches de grillages successifs ou fils de fer et des entailles à la pince coupante que l’artiste, pho-tographe, sculpteur, couturier arrive à créer des portraits d’une impressionnante précision. Des formes organiques émergent soudain de cette trame métallique, métaphore de notre enveloppe corporelle que Park tente de percer afin d’en révéler la beauté intérieure. Sublime!

Korean artists are known for their patience and inventiveness to produce monu-mental works with unexpected materials. Seung Mo Park is one of them. It is thanks to his several layers of successive mesh or wire and his notches that the artist, photographer, sculptor, tailor manages to create portraits of an impressing precision. Organic forms emerge of this metallic wet, metaphor of our body that Park tends to pierce in order to reveal its inner beauty. Amazing.

Seung mo Park Série “Maya”, 2011.© Seung Mo Park

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Installation

Série “Maya”, 2011.© Seung Mo Park

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INSTALLATIONPAUL SIBUET

www.paulsibuet.com

Inspiré et guidé par ses formations de design et de peinture, Paul Sibuet est un artiste plasticien de 26 ans qui structure couleurs, formes et matières.

A travers ses créations, nous retenons un style naturaliste figeant un instant ou mieux, un mouvement : des créations aux étonnants détails et nous voilà invités à voyager au fil de nos émotions.

Tantôt amusés, sereins, séduits… tantôt troublés, submergés, remués... Les perspectives offertes par les toiles et les installations de l’artiste sont fortes de contrastes chromatiques et symboliques. L’objet est véritablement au cœur de son travail.

Paul Sibuet voit son travail accueilli, encouragé par la critique et récompensé déjà à de multiples reprises. Un jeune talent à découvrir...

Inspired and guided by his trainings of design and paint, Paul Sibuet is 26-year-old visual artist who structures colors, forms and materials.

He uses painting and drawing to explore the complex relationship between art, life and death. He is at his best capturing a moment, or even better, movement.His artwork with amazing detail, invites us to discover his work with our fee-lings. From calm serenity to passionate vanity, we found the paintings to be very moving. The perspectives offer strong chromatic and symbolic contrasts.

Paul Sibuet sees his work welcomed, encouraged by the criticism and rewarded already many times. A young talent to be discovered.

Contact : [email protected]

Paul sibuet© Paul Sibuet © Paul Sibuet

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DO HO SUH

www.lehmannmaupin.com

Artiste coréen né à Séoul en 1962, Do-Ho Suh s’est illustré par son sens de l’installation. Défiant les contraintes de la matérialité et de la spatialité, il a su transcender ses domaines de formation, la peinture et la sculpture, pour se déga-ger un champ expressif personnel. La relation entre groupe et individu constitue un élément essentiel de l’œuvre de Do-Ho Suh qui sans la figer ne peut s’empêcher de la placer en miroir. Sou-veraineté ou domination, solidarité et endoctrinement, socle ou piédestal. Une mise en lumière de la dualité, voir la diversité, des essences, des notions, de nos productions, de telle sorte que chaque pièce renvoie à nos certitudes ou leur contraire. La masse peut s’avérer esclave ou révolutionnaire, constructive ou destructrice, en mouvement ou en régression. Et cette même masse porte ou subit, révèle ou étouffe, force l’anonymat ou prolonge une volonté. Un point de vue n’affirmant que la variété des possibles.Résidant entre Séoul, Londres et New York, Do-Ho Suh a su tirer profit de son nomadisme pour universaliser ses créations en les abstrayant de toute contrainte géographique ou culturelle. Une qualité qui lui a ouvert les portes de galeries internationales ou de musées prestigieux sur chaque continent, du Guggenheim nord-américain au Mori Art Museum de Tokyo.

Représenté par Lehmann Maupin Gallery

Korean artist born in Seoul in 1962, Do-Ho Suh illustrated himself through in sense of installation. Defying the restraints of materiality and spatiality, he lear-ned to transcend his area of expertise, painting and sculpting, to form an expres-sive personal field.The relation between group and individuals is an essential element to Do-Ho Suh’s work, which without freezing it, can not help but put it in a mirror. Sove-reignty or domination, solidarity and indoctrination. An enlightenment of duality, even diversity, the essences, notions, of our productions, in a way that each piece takes us back to our certitudes or their opposites. The mass can end up being slaved or revolutionary, constructive or destructive, n motion or in regression. And this same mass carries or undergoes, reveals or chokes, forces anonymity or holds on to will. A point of view that only affirms the variety of possibilities.

Living between Seoul, London and New-York, Do-Ho Suh managed to take profit out of his nomadic lifestyle to universalize his creation by abstaining them of any constraint geographic or cultural. A quality that opened him the doors to inter-national galleries or prestigious museums on every continent, from the North American Guggenheim to the Mori Art Museum in Tokyo.

DO HO sUH

© Do Ho Suh © Do Ho Suh1. 2.

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INSTALLATION

© Do Ho Suh 3.

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DO HO SUH

© Do Ho Suh

© Do Ho Suh © Do Ho Suh

1.Reflection, 2004 Nylon and stainless steel tubeDimensions variable

2. Reflection, 2004 Nylon and stainless steel tubeDimensions variable

3. Cause & Effect, 2007 Acrylic and stainless steel and aluminum frame 142.875 x 400 x 460 inches 362.9 x 1016 x 1168.4 cm

4. Cause & Effect, 2007 Acrylic and stainless steel and aluminum frame 142.875 x 400 x 460 inches 362.9 x 1016 x 1168.4 cm

5.

5.Staircase-V, 2008Polyester and stainless steel tubes Staircase 108 x 261 x 76 cm overall dimensions site specific

6. Karma, 2010 Brushed stainless steel and stone base 146.85 x 54.72 inches 373 x 139 cm

7. Karma, 2010 Brushed stainless steel and stone base 146.85 x 54.72 inches 373 x 139 cm

4.

6.

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INSTALLATION

© Do Ho Suh 7.

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CollageAlan Berg

www.alanberg.fr

A l’âge de 14 ans, il s’initie à l’huile en faisant des copies de tableaux célèbres, puis rapidement, il découvre la photographie et la magie du labo « bricolé » dans une alcôve chez ses parents, permettant le développement de ses photos avec la cuve Paterson et la création avec l’agrandisseur Durst. Plus tard, dès le début de l’informatique il devient un … «accro». Puis un jour est arrivé ce merveilleux logiciel qu’est Photoshop Pro. Le mélange de tous ces hobbys l’a tout naturellement amené à son travail d’aujourd’hui, qui consiste à composer d’abord une toile sur l’écran à partir de ses photos réalisées depuis plus de 40 ans de pérégrinations aux USA et plus particulièrement à N.Y. Ces photos sont retravaillées sur PC, redimensionnées, triturées, tronquées, truquées, puis colorées ou décolorées. Ensuite, il cherche dans sa collection de vieux magazines, journaux, affiches ou flyers des années 50/60, des éléments qui pourraient s’intégrer dans le tableau en cours. Il utilise ensuite la technique de la digigraphie, puis du collage complétés par un travail de peinture acrylique et autres ... mixtures. Il adore rajouter ici et là dans certaines toiles, des personnages de bandes des-sinées. Son thème de prédilection : New York, ou mieux, … Big Apple ... avec ses Yel-lows Cabs, ses enseignes illuminant la ville de haut en bas, Broadway et ses affiches géantes faisant la réclame des Comédies musicales, Times Square et son « brouhaha », la fumée crachée par la rue, le bruit des klaxons, et toute cette agitation bruyante.

Contact : [email protected]

At the age of 14, he initiates himself to oil by making copies of famous paintings, then rapidly, he discovers photography and the magic “tinkered” lab in n alcove at his parents, allowing the development of his pictures with the tank Paterson and the creation with the enlarger Durst. Later, at the beginning of computers, he becomes… an “addict”. Then one day came this amazing software called Photoshop Pro. The mix of all his hobbies led him to his present work, which consist of first composing a canvas on the screen from pictures realized for 40 years of peregrinations in the USA and mostly in N.Y.

These pictures are worked on on computer, resized, cropped, triturated, then colored and decolored. Then, he looks in his collection of old magazines, news-papers, posters or flyers from the 1950s and 1960s, for elements that could be integrated in his painting. He then uses the technique of digigraphie, then collage completed by a work of acrylic painting and other mixtures.

He loves to add comic strips characters here and there on certain paintings. His predilection theme : New-York, or better… the Big Apple and its giant billboards of musicals, Time Square and its “shebang”, the smoke spit into the street, the sounds of honks, and all this loud agitation.

Alan Berg© Alan Berg Lunettes N&B

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CAI GUO QIANG

www.caiguoqiang.com

Cai Guo-Qiang grandit pendant la révolution culturelle chinoise avant de séjour-ner dix ans au Japon et de s’installer à New York en 1995. Formé au Shanghai Drama Institute de 1981 à 1985, l’artiste explore tout d’abord les propriétés de la poudre à canon dans ses dessins, ainsi que dans le cadre d’installations in situ et de mises en scène extérieures à base d’explosifs. Bien vite, il fonde son art sur un ensemble de symboles et de traditions, alliant les dragons aux distributeurs automatiques, les automobiles en explosion aux loups volants. Ce plasticien éclectique entrelace également des thèmes aussi divers que la cosmo-logie taoïste ou les méthodes révolutionnaires maoïstes. Lion d’or de la Biennale de Venise en 1999, Cai Guo-Qiang enrichit en outre son travail de collaboration avec des scientifiques, des médecins, des maîtres feng shui, des concepteurs, des architectes, des chorégraphes, des cinéastes et des compositeurs. C’est sans doute pourquoi son œuvre est aussi souvent mis à l’honneur sur la scène artis-tique internationale.

Cai Guo-Qiang grew up during the cultural revolution in China before living in Japan for 10 years and then moving to New-York in 1995. Formed at the Shan-ghai Drama Institute from 1981 to 1985, the artist first explored the properties of gunpowder in his drawings, as well as the setting of the installation of situ and the outdoor settings of explosives. Rapidly, he melts his art on a mix of symbols and traditions, with dragons and vending machines, exploding cars with wolves at the wheel. This eclectic artist also mixes themes as divers as Taoist cosmology and revolutionary Maoist methods. Golden Lion of the Venise Biennale in 1999, Cai Guo-Qiang extends his work with collaborations with scientists, doctors, feng shui masters, designers, architects, choreographs, moviemakers and compositors. It is without a doubt the reason why his work is so often puts to the front on the international art scene.

Cai Guo Qjang

© cai guo qiangHead On, 2009Dimensions variable99 life-sized replicas of wolves and glass wall. Wolves: gauze, resin, and painted hideDeutsche Bank Collection

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INSTALLATION

© cai guo qiang

© cai guo qiang

© cai guo qiang

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AFFICHES MINIMALISTES

Blade Runner Indiana-Jones Jaws

Rocky saw Sex and the City Star Wars

Usual Suspect

Le minimalisme, c’est faire de l’art avec le moins d’éléments possible. En reprenant le principe de l’architecte allemand Mies Van Der Rohe «Less is more», des graphistes se sont amusés à réinterpréter à leur manière des affiches de films, avec très peu d’éléments - bien souvent en un unique symbole. Le résultat : des références intelligentes à des scènes mythiques, des personnages cultes, dans un style sobre et très épuré.Découvrez ici des affiches retravaillées pour ne conserver que le symbole conceptuel de chaque film, pour un effet minimaliste graphiquement impressionnant.

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GRAPHISME

Il était une fois dans l’ouest

King Kong 1933 Le Seigneur des Anneaux Misery Reservoir Dogs

Wall Street Dexter Orange mécanique

The minimalism, it is to make some art with least elements possible. By resuming the principle of the German architect Crumbs Van Der Rohe «Less is more», graphic designers enjoied reinterpreting in their way of the posters of movies, with very few elements - very often a only symbol. The result : intelligent references to mythical stages, cult characters, in a sober and very uncluttered style.Discover here posters worked again to keep only the abstract symbol of every movie, for a minimalist effect diagrammatically impressive.

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CERRI 102’

www.rodriguezgroup.com

Ce yacht de 31 mètres combine la vitesse exaltante et un style de vie luxueux pour une performance à tout niveau.Résultat d’une collaboration excellente entre Cerri-Gruppo Baglietto et Rodri-guez Group, il y a plusieurs projets de développements actuellement. Rodriguez Group sera le distributeur mondial exclusif de ces vaisseaux de luxes, incluant le moteur spectaculaire yacht Cerri 102’. Superyacht Cerri 102’ est un magnifique vaisseau, appartenant à la catégorie des yachts rapides sportfly.Le yacht de luxe Cerri 102’ se pare d’élégance et de confort pour 8 personnes dans 4 cabines. Il y a aussi un espace pour coucher l’équipage dans 5 cabines.

Le Superyacht Cerri 102’ est exécuté par les moteurs MTU 16VM94 x 2600HP. Ils peuvent propulser le vaisseau à une vitesse impressionnante de 37 noeuds et une vitesse de croisière de 32 noeuds.

This 31m yacht combines exhilarating speed and luxurious lifesyle for perfor-mance on every level.As a result of an excellent partnership between Cerri-Gruppo Baglietto and Rodriguez Group, there are several projects currently under development. Rodri-guez Group will be a worldwide exclusive distributor of these luxury vessels, including the spectacular motor yacht Cerri 102’. Superyacht Cerri 102’ is a beautiful, composite vessel, belonging to the range of fast sportfly yachts.Luxury yacht Cerri 102’ boasts elegant and comfortable accommodation for up to 8 guests in 4 cabins. There is also space to sleep the vessel’s impeccable crew in 5 crew cabins.Superyacht Cerri 102’ is run by twin MTU 16VM94 x 2600HP engines. These can propel her to achieve an impressive top speed of 37 knots and a cruising speed of 32 knots.

Cerri 102’

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YACHT

LONGUEUR : 31,10m

LARGEUR : 7,25m

TIRANT D’EAU A PLEINE CHARGE : 1,80m

CAPACITE FUEL : 10 000L

CABINES INVITES : 4

NOMBRE INVITES : 8

NOMBRE EQUIPAGE : 5

MOTEURS : 2 x MTU 16VM94 x 2600HP

TRANSMISSION : ZF Searex 160S

VITESSE MAXIMALE : Approx. 37 Nds/ Kts

VITESSE DE CROISIERE : Approx 32 Nds/ Kts

CAPACITE EAU : 2 000L

POIDS A VIDE : 82T

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YACHTWALLY 50 BETTER PLACE

www.wally.com

Peu de marque dans l’industrie du superyacht produise des voiliers aussi inno-vants et reconnaissables que Wally, le leader des yachts de grande puissance. Wally est situé à Monaco depuis 1994.Design contemporain, élégant et mince, Wally a pour but de lever la barre et de placer le standard plus haut. C’est le cas avec le tout nouveau 50 Better Place, la plus récente de la flotte Wally en collaboration avec Tripp Design et Wetzels Brown Partners pour l’extérieur et le design intérieur. A 50 mètres LOA, le 50 Better Place est la plus grande coque en fibre carbone et donc, a été le premier à être récompensé par la RINA Green Star classification.

Few brands in the superyacht industry produce such recognizable and innovative vessels as Wally, leading name for innovative sail and power yachts, hailing from Monaco since 1994. Always sleek, slender and boasting a contemporary design, a Wally superyacht aims at raising the bar and setting a higher standard. As is the case with brand new Better Place, the most recent addition to the Wally fleet, which was completely developed and produced in-house, in cooperation with Tripp Design and Wetzels Brown Partners for exterior and interior design respec-tively. At 50 metres LOA, Better Place is the world’s largest carbon fibre sloop and as such, she was the first to be rewarded the RINA Green Star classification.

Wally 50 Better Place

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Laurent GUILLAUD-LOZANNEArchitecte D.P.L.G.

22 , rou te de L imones t 69450 Sa in t Cy r au Mont d ’OrTél : 06 32 63 45 60 ////// Mail : [email protected]

Des bonshommes, des arbres – et des maisons. Déjà les automatismes des enfants, quand ils dessinent pour la première fois, sont des indicateurs de la signification de la maison dans notre sys-tème de valeur.

Des arguments rationnels seuls ne suffisent pas à expliquer le mythe de la maison individuelle. Malgré les éternelles critiques des écologistes ou des urbanistes, la maison entourées de son jardin, demeure la forme d’habitat préférée – le rêve de tout maître d’ou-vrage.

La maison individuelle représente le toit protecteur, le désir d’espace privé, de propriété d’une parcelle de terre. El le est aussi l’expression d’un statut symbolique et de la liberté personnelle et individuelle.

Alors, le concepteur peut s’occuper lu i -même de tous les détai ls , du soubassement jusqu’au toit. Il donne la possibilité, comme aucun autre grand

projet, d’expérimenter, de modifier les conceptions spatiales courantes, de tester des méthodes de construc-tion. Mais le thème est aussi intéressant parce que chaque architecte peut se mettre dans la peau de l’utilisateur puisqu’il pratique lui-même l’acte d’ha-biter, de sa propre expérience – une évidence que l’on ne retrouve pas dans tous les programmes.

Les particularités de chaque projet sont naturellement aussi diverses que les différentes données du terrain, du programme et du budget ; que les nom-breuses personnes qui participent aux projets, avec leur besoins et leurs préférences, et dépendant aussi d’une bonne part de chance. C’est bien ain-si – f inalement sa propre maison individuelle donne au maître d’ouvrage l’opportunité de réaliser son rêve en matière de logement.

Votre future maison doit absolument avoir deux qualités: elle doit être indivi-duelle... mais aussi unique !

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BULGARI RESORT BALI

www.bulgarihotels.com

Le complexe Bulgari Resort s’érige dans l’une des destinations les plus excep-tionnelles au monde, symbole de l’exotisme tropical d’Asie. Il apporte à la beauté fascinante de paradis vierges les caractéristiques d’un design haut de gamme et recherché, fruit de la rencontre entre des formes balinaises et une conception du style à l’italienne. La qualité des services, propre à Bulgari, la situation idyllique à plus de 150 mètres au-dessus du niveau de la mer et la vue séduisante sur l’Océan indien introduisent à la perfection le deuxième établissement hôtelier de luxe de Bulgari Hotels & Resorts.

Complex Bulgari Resort sets up himself in one of the most exceptional desti-nations to the world, the symbol of the tropical exoticism of Asia. it brings to the fascinating beauty of virgin paradises the characteristics of a high-end and popular design, a fruit of the meeting between Balinese forms and conception of the Italian-style style. The quality of the services, appropriate for Bulgari, the idyllic situation in more than 150 meters over the sea level and the attractive view on Indian Ocean intro-duce in the perfection the second hotel luxury establishment of Bulgari Hotels and Resorts.

BULGARI resorT Bali

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HOTEL

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Maison InsoliteLa Tour Branda Ohm

www.jameslawcybertecture.com

La tour Bandra Ohm est un projet de «Cybertecture» par James Law, sorte d’ar-chitecture d’anticipation faisant la part belle aux plans futuristes et aux nouvelles technologies. La tour d’habitation résidentielle destinée à sortir de terre en Inde, à Bandra, banlieue de Mumbai, propose des balcons dotés... d’une piscine ! Avec ces balcons-piscines, les résidents peuvent donc profiter, tout au long de l’année, d’une piscine privée. Le design de cette tour conceptuelle de 140 mètres d’altitude et environ 30 étages est allé puiser son inspiration dans les gouttes qui, en tombant, ride la surface lisse et calme de l’eau. Sa forme spectaculaire est empruntée à l’alphabet grec. Représentation abstraite de l’oméga/»Ohm» (Ω), littéralement «grand O», la tour symbolise inévitablement, avec ses balcons-piscines, l’eau !

The Tour Brandra Ohm is a Cybertecture project by James Law, a sort of archi-tecture of anticipation advantaging the futuristic plans and new technologies. The residential tower aimed to come out of the earth in Inde, in Bandra, suburb of Mumbai, offers balconies with… swimming pools. With these balcony-swim-ming pools, the residents can then enjoy, all throughout the year, a private pool. The design of this conceptual tower of 140 meters high and about 30 stories found its inspiration in the raindrops which when it falls, wrinkles the smooth and calm surface of the water. Its spectacular form is borrowed from the Greek alphabet. Abstract representation of the Omega/ “Ohm”, literally “big O”, the tower symbolizes, with its balcony-pools, water!

La Tour Branda ohm

© James Law Cybertecture © James Law Cybertecture

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Art’s Vice Magazine a le plaisir de vous annoncer sa toute première collaboration avec la galerie Guilhem située à Megève (74).

En effet notre passion commune pour l’art contemporain s’inscrivant dans un parcours fait d’exigence, d’en-gagement et de savoir-faire nous a naturellement amené à nous associer à ce lieu incontournable.

Depuis plusieurs années Valérie Saudan, la directrice artistique de la galerie Guilhem s’applique à explorer le monde de la création en présentant des artistes connus ou en devenir qui s’affranchissent du poids des

références obligées en réhabilitant le plaisir de l’art pour l’art, sans « débridage » sans limite de l’imaginaire, porteur d ‘espoir et de renouveau.

Pour cette saison d’hiver 2012/2013 la galerie Guilhem et Art’s vice propose quatre expositions ainsi que des évènements récurrents et thématiques autour de l’art :

• Du 21 décembre 2012 au 8 janvier 2013 exposition collective,Photographies, peintures, sculptures, street art.

Vernissage le 28 décembre 2012.• Du 9 janvier 2013 au 31 janvier 2013 : « L’art indien d’hier et d’aujourd’hui ».

• Du 1er février 2013 au 15 février 2013 : Exposition collective.

• Du 16 février 2013 au 31 mars :Exposition Combas.

CONTACT

115 rue Charles Feige74120 - Megève

France

Valérie SAUDAN :06 03 31 31 13

[email protected]

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LES ARTISTES

Alan Berg • Bôôl • BY ! • Caroline Baup • Ced Vernay • Crash • Djoroukhian • Fabien Rodella • Gérard Schlosser • Jean Jacques Bernard • Jonone • Karl Lagasse • Lisa Rosnay • Marcos Martin • Nick Meek •

Peter Klasen • Sun 7 • Valérie de Sairigne • (...)

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www.bugatti.com

09.08.1173 : Construction de la Tour de Pise - 15.01.1200 : Création de l’Université de Paris - 12.10.1492 : Christophe Colomb découvre l’Amérique - 02.05.1519 : Mort de Léonardo da Vinci - 13.05.1610 : Richelieu invente le couteau de table - 22.02.1630 : Première « Pop-corn party » - 30.05.1631 : Sortie du premier journal français - 13.06.1643 : Les débuts de « L’illustre Théâtre » de Molière - 18.03.1662 : Premier transport en commun - 11.09.1669 : Le volcan Etna se réveille - 11.12.1719 : Première observation d’une aurore boréale - 25.12.1741 : Invention des degrés celsius - 09.05.1754 : Première caricature politique - 01.01.1777 : Parution du premier quotidien en France - 14.07.1789 : Prise de la Bastille - 27.11.1834 : Brevet du moteur électrique - 19.09.1851 : Premier numéro du New York Times - 28.12.1868 : Brevet du chewing-gum - 01.10.1869 : Vienne invente la carte postale - 18.03.1876 : Première conversation téléphonique - 29.01.1886 : Brevet de la première automo-bile - 04.09.1888 : Lancement de la marque Kodac - 22.03.1895 : Présentation du premier film des Frères Lumières - 25.05.1896 : Ouverture des premiers J.O mo-dernes - 21.04.1904 : Création de la FIFA - 20.11.1906 : Naissance de Rolls Royce - 14.04.1912 : Naufrage du Titanic - 30.11.1913 : Première apparition de Charlie Chaplin - 24.12.1921 : Première émission radiophonique en France - 04.11.1922 : Découverte du tombeau de Toutankhamon - 22.04.1924 : Invention du roller - 27.01.1926 : Première démonstration de la télévision - 20.09.1928 : Première sortie pour « Mickey Mouse » - 01.01.1938 : Création de la SNCF - 02.12.1942 : Pre-mière pile atomique - 19.06.1948 : Colombia sort le 33 tours - 05.07.1954 : Elvis enregistre son premier tube - 17.07.1955 : Ouverture de Disneyland - 04.10.1957 : Lancement de Spoutnik - 11.09.1961 : Création de wwf - 11.10.1963 : Mort d’Edith Piaf - 26.10.1965 : La Reine d’Angleterre décore les Beatles - 21.07.1969 : Premier pas sur la lune - 04.01.1972 : Lancement de l’émission « des chiffres et des lettres » - 18.07.1972 : Invention de la messagerie électronique - 30.11.1974 : Découverte de Lucy - 19.05.1976 : Premier tirage du loto - 23.04.1977 : Invention du code barre - 11.12.1997 : Signature du protocole de Kyoto - 12.10.1999 : 6 milliards d’habi-tants sur terre - 01.01.2000 : Présupposé bug informatique - 17.11.2002 : Création de l’UMP - 19.08.2004 : Entrée en bourse de Google - 29.06.2007 : L’i.phone sort aux États Unis - 04.11.2008 : Élection du premier président noir aux États Unis - 21.12.2012 : Fin du monde...

22.12.2012 : Naissance du site Art’s Vice : www.artsvice.com

www.artsvice.com

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www.bugatti.com

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