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L’HEBDO DU BASKETBALL JEUDI 9 SEPTEMBRE 2010 - N° 516 BasketNews n°516 - jeudi 9 septembre 2010 DOM avion : 4,20 - BEL : 3,60 - Port.cont : 4,30 PAGE 10 DU BALAI LA GRÈCE L’ARROSEUR ARROSÉ Dans sa grande tradition, la Grèce a triché en perdant intentionnellement son dernier match de poule, afin de choisir son adversaire. Résultat : un plan qui tombe à l’eau (la faute aux Bleus), un huitième de finale contre une Espagne retrouvée et une élimination prématurée. Le boomerang en pleine face. Amara Sy (Orléans) PAGE 13 MACCABI TEL-AVIV L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE PAGE 17 PRO A : MATCHES AMICAUX À FOND LA FORME PAGE 20 NATIONALE 1 C’EST PARTI ! Présentation complète de la nouvelle saison. Les rosters des 18 équipes. www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?k@f@b@q@a; M 03252 - 516 - F: 3,00 E PAGE 04 MONDIAL, ADIEU LES BLEUS AUTOPSIE D’UN DÉLITEMENT 14 B OSTON 16 A UX B LEUES DE JOUER 17 A LEX A CKER AU MANS ? P AS MAL ! 22 S ACHA G IFFA 24 F EMME DE JOUEURS Jean-François Mollière / FFBB PSCHITT ! Balayés en huitième de finale du Mondial par la Turquie chez elle (77-95), les Bleus, qui n’atteignent pas les quarts de finale d’un tournoi international pour la première fois depuis 1997, ont perdu leur jeu et étalé leur fragilité mentale. Des défaillances individuelles, collectives et managériales. BasketNews livre son analyse, sans concession. Pascal Allée / Hot Sports

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L'hebdo du basket

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Page 1: BasketNews 516

l’hebdo du basketball

JeudI 9 septembre 2010 - N° 516

basketNews n°516 - jeudi 9 septembre 2010 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

paGe 10DU BALAI LA GRÈCEl’arroseur arrosÉDans sa grande tradition, la Grèce a triché en perdant intentionnellement son dernier match de poule, afin de choisir son adversaire. Résultat : un plan qui tombe à l’eau (la faute aux Bleus), un huitième de finale contre une Espagne retrouvée et une élimination prématurée. Le boomerang en pleine face.

Amara Sy (Orléans)

paGe 13MACCABI tEL-AVIVl’empIre CoNtre-attaQuepaGe 17PRO A : MAtCHES AMICAUX

À FoNd la Forme

paGe 20NAtIONALE 1C’est partI !Présentation complète de la nouvelle saison. Les rosters des 18 équipes.

www.basketnews.net

3:HIKNMF=WUXUU^:?k@f@b@q@a;M 03252 - 516 - F: 3,00 E

PAGE 04moNdIal, adIeu les bleusautopsIe d’uN dÉlItemeNt

14 Boston 16 Aux Bleues de jouer 17 Alex Acker Au mAns ? PAs mAl ! 22 sAchA GiffA 24 femme de joueurs

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psChItt !Balayés en huitième de finale du Mondial par la Turquie chez elle (77-95), les Bleus, qui n’atteignent pas les quarts de finale d’un tournoi international pour la première fois depuis 1997, ont perdu leur jeu et étalé leur fragilité mentale. Des défaillances individuelles, collectives et managériales. BasketNews livre son analyse, sans concession.

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02 médias

PRisEs dE POsiTiON

LE sONdaGE dE La sEmaiNE

OuiPar Thomas FéLiX

NONPar Pascal LEGENdRE

É videmment que je suis pour. Car poser la question d’un passage à 32 équipes au championnat du monde c’est montrer sa

réelle volonté de faire de ce grand rendez-vous un événement planétaire incontournable. C’est montrer également le réel impact de ce sport qu’est le basket dans le monde entier. On ne s’affiche pas ouverte-ment deuxième sport collectif mondial derrière « l’opium du peuple », le football, pour se retrouver à faire un championnat du monde à 12 équipes sur une semaine dans un petit coin de la planète, non ? Pour ça, on a déjà les Jeux Olympiques.Alors allons-y franchement, invitons le monde orange à faire la fête tous les quatre ans. Car plus d’équipes, cela ne veut pas dire plus de matches, il suffit de penser à une refonte des poules et des matches à élimination direct. Car plus d’équipes, cela veut dire plus d’exotisme et la Nouvelle-Zé-lande ne cesse de prouver que les petits méritent de se frotter aux gros plus souvent. Car plus d’équipes, cela veut dire que l’on pourra élargir le calendrier et prendre un peu plus son temps plutôt que d’avaler six matches en une semaine avec de gros craquages physiques, comme l’Allemagne, à ce Mondial.Enfin, il faut bien se dire que si l’on veut imposer à la NBA, une ligue qui organise un championnat à 30 équipes ce qui est unique, le chapardage de leurs meilleurs joueurs pour l’occasion et bien il faut se montrer monumental, incontournable. Et cela com-mence par monter un grand chapiteau à 32 tous les quatre ans pour bien que l’on nous voit.

A vez-vous envie de voir la Macédoine, la Pologne et la Bulgarie au championnat du monde ? Pas sûr. Et Taiwan et le Qatar ? Et le

Cameroun ? Encore moins. Et un troisième représent-ant de l’Océanie ? Là, ce serait carrément de la blague. Un peu d’exotisme, c’est très bien. Du brassage, c’est fondamental. Mais ajouter huit équipes au plateau actuel entraînerait une dilution qui aussitôt rendrait le breuvage sans saveur et même soporifique. Et pour-quoi pas inviter les 213 pays membres de la Fédération Internationale pendant qu’on y est ? Vingt-quatre, c’est ni trop ni pas assez – ce qui est le cas du tournoi olympique qui s’ajusterait à l’évolution de la valeur populaire du basket en passant de douze à seize. Même le foot – dont personne ne remettra en cause son universalité – s’en tient à vingt-quatre.J’aime bien la formule actuelle et si j’ai une réforme à proposer, ça serait d’alterner comme aux Jeux Olympique une journée de compétition avec une journée de repos. Ceci pour au moins deux raisons. 1- Reposer les corps et les esprits des compétit-eurs – lorsque l’Allemagne ramasse 35 points contre l’Australie, elle paye les deux prolongations jouées la veille contre la Serbie –, 2- Permettre aux médias et aux fans de jouir d’une victoire, de disséquer une défaite, alors que dans la précipitation actuelle, un quotidien fait dans la même page le compte-rendu d’un match et la présentation d’un autre. Je rappelle qu’il y a entre quatre et six jours d’intervalle entre deux rencontres de Coupe du monde de foot. Pas le même sport ? Êtes-vous bien sûr que l’organisme d’un basketteur soit prêt à supporter neuf matches en seize jours ? Moi pas. Donc, je plaide pour le statu quo quant au nombre d’équipes et l’allongement de la durée de la compétition.

Pour ou contre un passage du mondial à 32 équipes ?

48%

22%

3%4%

19%

2% 1%1%

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.361 réponses, décompte arrêté mardi)

LE mONdiaL À La TéLé

LEs PROGRammEs Jeudi 9 septembre

08h30 Rediff. 1/4 finale : Espagne – Serbie

12h30 Rediff. 1/4 finale : Turquie – Slovénie

17h00 Direct 1/4 finale : Russie – États-Unis

20h00 Direct 1/4 finale : Vq. LIT/CHN – Vq. ARG/BRA

Vendredi 10 septembre

11h30 Rediff. 1/4 finale : Russie – États-Unis

samedi 11 septembre

09h00 Rediff. 1/4 finale : Vq. ARG/BRA – Vq. LIT/CHN

18h00 Direct 1/2 finale : Vq. SRB/ESP – Vq. TUR/SLO

20h30 Direct 1/2 finale : Vq. USA/RUS – Vq. LTU/CHN / ARG/BRA

dimanche 12 septembre

19h00 Différé Match pour la 3e place

20h30 Direct Finale

Live-bloggingsuivez les matches

du mondial en direct sur basketnews.net

petites Annonces E-mail : [email protected] / Tél. : 01-73-73-06-40

Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Tomar Presse ou par carte bancaire) à :

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Quel est le joueur le plus important pour les Bleus dans le mondial ?

autresNicolas Batum

Mickaël Gelabale

Florent Piétrus

Boris diaw

Yannick Bokolo

Ali Traoré

Nando de Colo

Page 3: BasketNews 516

édito 03

A vez-vous vu « Groundhog Day » – traduction : « Le jour de la marmotte » – connu en France

sous le titre « Un jour sans fin » ? Une savoureuse comédie américaine, réalisée par Harold Ramis en 1993, et devenue, pour un large club d’initiés, un film de chevet, à voir et revoir dans toutes sortes de circonstances. Indémodable.L’histoire est assez simple. C’est celle du présentateur météo d’une chaîne locale américaine, interprété par Bill Murray. Phil Connors, c’est le nom du personnage, un être dévoré autant par son ambition dérisoire que par son cynisme désabusé, est contraint d’aller couvrir ce qu’on appelle dans le métier un « marronnier », à savoir une manifestation « de proximité » qui revi-ent tous les ans, « le jour de la marmotte ». Chaque année, le 2 février, à Punxsutaw-ney, une petite ville de Pennsylvanie, on tire une marmotte de son hibernation pour, dans un rituel fumeux, prédire le temps à venir. L’animal, suprême insulte pour Phil Connors, s’appelle, lui aussi, Phil. Bref, notre présentateur n’a qu’une hâte : que cette journée ringarde se termine, qu’il quitte ces bouseux. Sauf que, bloqué à Punxsutawney par le blizzard, il se réveille le lendemain pour se rendre compte que c’est le même jour qui recommence.Puis le lendemain… Et encore, et encore, et encore. Et quoi que fasse Phil lors de cette funeste journée, elle se répète et

se termine invariablement de la même manière : une nuit de plus dans cet « enfer quotidien ». Qu’il change d’approche ou de stratégie, qu’il fasse des efforts ou se renfrogne, qu’il jouisse de l’impunité que lui confère cette façon d’immortalité ou qu’il sombre dans la dépression jusqu’à se résoudre à l’échappatoire du suicide, rien à faire, le 2 février reste le 2 février. Et le pire dans tout cela, c’est que les autres personnages, eux, vivent la fameuse journée pour la première fois. Ceux qui ne le connaissent pas n’ont pas le temps d’apprendre à le connaître en 24h et toutes les avancées qu’il obtient se heurtent, tel Sisyphe devant son labeur éternellement vain, à la barre fatidique de minuit. Phil est toujours confronté aux mêmes démons, ses propres démons. Ses échecs le poussent à essayer plus fort ce qui ne fonctionne pas. Il est dans le déni.

Une fessée cul nuQu’elle se dribble sur le pied (quart de fi-nale de l’Euro 2001) puis perde le fil (match pour la 5e place, qualificatif pour le Mondial 2002) ; qu’elle craque alors qu’elle tient le match (demi-finale de l’Euro 2003) puis explose dans le vestiaire (match pour la 3e place, qualificatif pour les Jeux) ; qu’elle se fasse hara-kiri (demi-finale de l’Euro 2005) ; qu’elle se saborde aux lancers-francs (quart de finale de l’Euro 2007) puis dans tous les autres secteurs (matches de classement, qualificatifs pour les Jeux 2008) ; qu’elle succombe sous sa trouille (quart de finale de l’Euro 2009) ; qu’elle soit battue par plus fort ou moins fort qu’elle ; qu’elle trouve les ressources pour un exploit ou qu’elle se fasse à elle-même un croc-en-jambe ; que la chance entre en jeu ou pas ; qu’elle se perde dans de mauvais calculs ou au contraire renâcle à les faire ; que ses

entraîneurs soient en pointe ou lessivés ; l’équipe de France, invariablement, finit toujours par se réveiller, avec des cernes, à Punxsutawney, un 2 février. Et, inlass-ablement, reprend tout de zéro, avec un autre sélectionneur, d’autres joueurs, sans jamais que les leçons de la fois d’avant ne semblent avoir été retenues. Ça doit être ça « avoir la lose ». La « lose » en équipe nationale mais aussi la « lose » en clubs…Cette année ? Un exploit contre l’Espagne, un effort pour finir le match contre le Canada, un déraillement dans une gerbe d’étincelles contre la Lituanie, une parodie contre la Nouvelle-Zélande terminée par une faute qu’il ne fallait pas faire (celle de Batum) et une faute qu’il aurait fallu faire (pour éviter le trois-points d’Abercrombie). Avec ça, une petite dose de « c’est la faute à pas de chance » (trois paniers à trois-points avec la planche pour les Tall

Blacks !), un coach qui ne se sait pas se faire comprendre et/ou des joueurs qui ne veulent pas apprendre, des leaders qui l’ouvrent trop ou pas assez, une tentative de reprise en main par Gelabale, dont on soupçonne qu’il a ensuite été prié de se calmer dans ses déclarations médiatiques, des joueurs qui disparaissent de la photo au fur et à mesure, et un président de fédération qui, comme d’habitude, ne peut pas s’empêcher d’allumer son sélection-neur en pleine compétition. Et puis, bon, une fessée cul nu contre la Turquie mais ça, ma foi…Ce qu’il aurait fallu faire, ce qu’il faut faire, ce qu’il faudra faire ? Ça n’est pas nous qui avons les réponses. Les joueurs et les coaches les ont-ils ? Dans « Groundhog Day » – et c’est sans doute l’une des leçons d’un film qui ne cherche pas plus que cela à en donner – c’est quand Phil Connors arrête d’essayer d’être un autre qu’il se donne la chance d’être un autre. C’est quand il arrête de faire semblant que tout change. C’est quand il fait tabula rasa qu’il peut se construire. Et qu’il reçoit le plus beau des cadeaux, en bonus. Pour savoir quoi, vous n’avez qu’à voir le film… n

LE JoUR dE LA MARMottE

Par Fabien FRiCoNNEt

BasketNewsDirecteur De la publication : Pierre-Olivier MATIGOT ([email protected])Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])RédACtioN dE PARiS3 rue de l’Atlas, 75019 Paris (siège social)- Fax : 01-40-03-96-76JoURNALiStES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT et Laurent SALLARD.

RédACtioN AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York) et Frédéric GONELLA (San Francisco).

CoRRESPoNdANtS À L’étRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Bogdan PETROVIC (Serbie), Yannis PSARAKIS (Grèce), Eran SELA (Israël) et Stefano VALENTI (Italie).

oNt CoLLABoRé À CE NUMERoYann CASSEVILLE et Vincent BONNAY

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Ça doit être ça « avoir la lose »

• LEBRoN JAMES• MiAMi HEAt• LES tRANSFERtS 2010• PLAYGRoUNdS : SUMMER JAM !• QUi A tUé LoRENzEN WRiGHt• RUBRiQUES HABitUELLES

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« La victoire est brillante, l’échec est mat » Michel Colucci

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LES BLEUS, SORTIE DE ROUTE PREMATURÉE

LA FRANCE, NATION DE SECONDE ZONE ?

L’équipe de coach Collet n’a effectué qu’un demi-championnat du monde, renvoyée à la maison par la Turquie en huitième de finale, une semaine avant la finale. Après un début de compétition surprenant et prometteur, l’échec est rude. Et la manière aussi. Une campagne ratée de plus.

Par Thomas BERJOAN, à Istanbul

Que penser du résultat ?Un rECUL hisToriqUEL’objectif annoncé, qui est toujours resté le même après un début de compétition réussi, était les quarts de finale. « La première chose que l’on se fixe, c’est de sortir de la poule et finir dans les deux premiers », expliquait le 25 août Vincent Collet. « Vu notre effectif, une place en quarts de finale serait une satisfaction. » La prestation des Bleus est donc une déception.Alors ce n’est pas le huitième contre la Turquie qui nourrit les regrets. Il n’y a pas eu de match (77-95). Il s’agit même d’une des plus grosses défaite française depuis plus de 10 ans sur un match couperet d’une compétition interna-tionale. Si le score final est inférieur à celui de France-Espagne en quart de l’Euro 2009 (66-86), la physionomie du match est pire encore. Contre l’Espagne, la France avait effectué un rapproché, 66-77 à 4’55 de la fin du match, contre la Turquie, il y avait déjà 26 points d’écart à la 25e minute (34-60) et les Bleus ne sont jamais revenus à moins de 18 longueurs, le score final. Dix ans que la France n’avait pas encaissé plus de 90 points sur un match de tournoi inter-national majeur. C’était le 25 septembre 2000 aux Jeux de Sydney au premier tour contre les États-Unis (94-106). Pour

résumer, jamais depuis des lustres les Bleus n’avaient affiché une telle impuis-sance. Une image qui marque.

Une gamelleMais ce n’était pas un coup de mal-chance. Rien à voir avec l’Euro 2009 où, effectivement, la France avait gagné ses six premiers matches pour prendre l’ogre espagnol en quart. Cette année, l’équipe a creusé elle-même sa tombe. Consciencieusement. Au final, la France n’a pas disputé les quarts. Une première dans un tournoi international majeur depuis l’Euro 1997 (10e place). « C’est la première fois que je rentre à la maison plus tôt », reconnaissait d’ailleurs Boris Diaw, le capitaine. « Pour l’instant, je ne le vis pas très bien. »La contre-performance a quelque chose d’historique. Le basket français a essuyé ces dix dernières années pas mal de déceptions. Celle-là n’est pas la plus cruelle car les attentes autour de cette équipe étaient faibles, contrairement à ses devancières, mais il s’agit objective-ment du plus mauvais résultat (entre 9e et 16e) des Bleus depuis 1997, avec la 8e place de l’Euro 2007. « Tout n’est pas négatif », tempère Vincent Collet. « Mais à mon sens, on n’est pas tout à fait assez fort pour jouer dans cette cour-là. » Exact. Jusqu’à preuve du contraire, la France n’appartient plus à l’élite du basket mondial.

Une équipe mal foutue ?Trop dE CArEnCEsOn parlait la semaine dernière d’une équipe atypique. La connotation était alors positive. Parce que sur les trois premiers matches, les Bleus soudés par leurs fragilités avaient atteint un point de fusion d’une solidité supérieure. Un miracle de l’alchimie. « On a réussi à transcender nos limites par la motiva-tion et l’esprit de groupe mais c’est difficile de le faire dans la durée », fait remarquer coach Collet. « Au bout d’un moment, on est rattrapé par le niveau et puis à partir des matches couperets, le niveau monte toujours. Il y a des équipes qui ont la capacité à faire monter le leur et d’autres pour qui c’est plus difficile. Comme nous on était déjà à bloc au départ, c’était plus compliqué. »Dans la construction de l’équipe, deux points faibles ont plombé le parcours de cette équipe. Tout d’abord, un véritable déficit au poste de meneur. Sans Tony Parker, Antoine Diot – installé par Collet comme le numéro 2 théorique sur le poste – ni Rodrigue Beaubois, l’équipe a bricolé. « On a joué tout ce Mondial avec des « combos » et un bon apport du petit Andrew (Albicy). Ce sont des choses qu’on savait au début, il fallait faire avec. » Individuellement, De Colo et Bo-kolo n’ont pas à rougir, mais ils ont évolué

sans repère. Avec Parker, la mène était l’atout maître des Bleus. Cette année, le poste fut problématique. Pour comparer ce qui est comparable, les meneurs n’ont pas réussi à amener la sérénité et l’organisation qu’Aymeric Jeanneau avait apporté au groupe orphelin de Parker au Mondial 2006. Deuxième faiblesse, le poste de pivot. Sans Ronny Turiaf, le titulaire du poste, personne n’a repris le flambeau. Ni Traoré, ni Mahinmi (voir le bilan individuel des joueurs, p.7) n’ont apporté des garanties pour le haut niveau international. Bricolage à nouveau.

Pas de solution de rechangeSi on ne sait toujours pas à quel niveau pourrait évoluer le fantasme d’une équipe regroupant les meilleurs joueurs sélectionnables, ce Mondial aura permis de réaliser l’étroitesse du réservoir de joueurs de haut niveau dont dispose le sélectionneur. Par exemple, la longue liste des stars slovènes, serbes, améric-aines, russes, espagnoles qui manquent à leur sélection n’ont pas empêché ces équipes de bien figurer. Les solutions de repli existent. Pas en France. Enfin, dernier manque évident, la France n’a pas pu s’appuyer sur un leader of-fensif. Au moment de boucler ces lignes, Nicolas Batum (12,5 pts) était le plus faible meilleur marqueur de toutes les équipes du tournoi. Aucune certitude que les leaders offensifs produiraient

Boris Diaw fait la moue, les Bleus sortent bien tôt du Mondial turc.

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SPÉCIAL MONDIAL 2010

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à chaque rencontre. Diaw, Batum, De Colo, Traoré ont tous régulièrement déchiré par moment. « J’ai essayé de montrer du leadership », expliquait Nico Batum. « Et il y a des matches que j’ai foirés complètement. Peut-être que je me suis mis trop de pression. Mais c’est mon premier championnat du monde avec les A. L’an dernier, j’étais derrière, il y avait Tony, Ronny. Je regardais. »

Qu’est-ce qui a vraiment cloché ?EffondrEmEnT mEnTAL« Un désastre ». Vincent Collet n’a pas peur des mots au moment de qualifier le match perdu contre la Nouvelle-Zélande, qui envoie la France d’une potentielle 2e place du groupe D à la 4e place, celle qui mène droit à l’échafaud. « Les joueurs ont pensé qu’ils avaient à tout moment les moyens de reprendre les choses en main et ça leur a échappé », résume Patrick Beesley, directeur des Bleus. Les ressorts psychologiques qui expliquent le phénomène sont complexes. Un soupçon de complexe de supériorité, un doigt de confusion par rapport au match sabordé par la Grèce contre la Russie, une dose d’incertitude calculatrice dans l’esprit de certains sur l’intérêt de gagner ce match. Un cocktail explosif.Au cours du match, les esprits s’échauffent. Les Français se parlent beaucoup, et pas toujours bien. Boris Diaw est tendu, Batum a la tête des mauvais jours, Nando De Colo s’énerve. Sur le banc, Vincent Collet lui aussi montre de l’exaspération. À la fin, c’est la consterna-tion. Sur un enchaînement d’une naïveté et d’une maladresse sans nom, les Blacks parviennent à arracher aux Bleus les 12 points d’avance qui les précipitent dans l’abîme. L’équipe de France vient d’écrire un nouveau chapitre dans le grand livre de l’absurde et du pathétique. « On a fait n’importe quoi sur cette fin de match », reconnaît Alain Koffi.Les Bleus ont-ils mesuré à quel point la bévue est importante ? Le destin d’une équipe dans un Euro ou dans un Mondial se joue sur des détails. Il ne s’agit pas d’un championnat où tous les matches se valent et où une victoire compense une défaite. À cause de cette défaite, du score et de la manière, le Mondial bascule. C’est peut-être injuste, mais c’est la loi de ces compétitions. Le moindre relâchement est coupable. Tous les bénéfices de la victoire contre l’Espagne sont détruits. La brèche ouverte dans la coque du navire n’a jamais pu être bouchée. Une bévue irrémédiable.D’ailleurs, après le match, Mickaël Gelabale dit ce qu’il a sur le coeur : « Tout le monde n’a pas mouillé le maillot. » Le lendemain, au point presse, Vincent Collet désamorçait. « Les joueurs ont parlé à chaud, ce qu’il faut éviter de faire. Je ne sais pas si c’est vraiment un manque de motivation, en tout cas, ce n’est pas ce qu’on avait affiché jusque-là. » Collet a en partie raison. Les joueurs étaient sans doute animés de bonnes intentions. Mais n’ont pas eu les moyens de les exprimer. Fragilité, faiblesse, inexpérience peut-être mais pas seulement. Le lendemain, Gelabale précisait, à froid, sa pensée. « Le match de la Grèce a dégoûté certains

d’entre nous », lâche-t-il. « C’est pour ça qu’il y avait ce manque d’agressivité et de cohésion. C’était incroyable ce qu’on voyait, et je ne pensais pas qu’on reproduirait la même chose. Je n’ai pas de réponse. »Quand on lui demande alors si certains ont décidé d’inverser les consignes du coach et de perdre de moins de 11 points, il répond en assumant : « Sûrement. Sûre-ment. Je sais comment ça se passe, mais c’est mon expérience qui parle, il y a cinq ans, je n’aurais jamais dit ce que je suis en train de dire maintenant. »

Pas assez durs dans la têteQue ce soit Mike Gelabale, nature plutôt placide et réservée, qui tape du poing sur la table en dit long. On a coutume de dire qu’on ne gagne pas qu’avec des gentils garçons. Sur le terrain comme dans le vestiaire, ces Bleus ont sans doute manqué d’un ou deux voyous. Mentalement, personne n’a su tenir le gouvernail. Au premier grain un peu sérieux, le navire a chaviré. « Dans la difficulté, on a eu du mal à répondre », reconnaît Florent Piétrus. « Dans les gros matches, on a été un peu absents. » Si la Nouvelle-Zélande a constitué le cœur de la tempête, les intempéries ont commencé avant. « Depuis la Lituanie, la cohésion commence à se dégrader », expliquait Gelabale. « En première (mi-temps) contre la Nouvelle-Zélande, on est vraiment tombé dedans. » Sans jamais s’en relever.Au final, le groupe est-il resté soudé ? « Oui, il n’y a jamais eu de problème à ce niveau-là », annonce le capitaine Diaw. « Forcément, quand on perd un match, on est toujours déçu, mais ce sont des réactions ponctuelles. » « J’ai entendu parler d’une crise, il n’y en avait pas du tout », rajoute Ali, qui expliquait toutefois deux jours avant le match contre la Turquie que « il y a eu des mésententes, rien de grave, c’est au niveau du basket. Contre la Nouvelle-Zélande, chacun avait son idée sur ce qu’il fallait faire. On ne tirait pas dans le même sens. Il y a des égo qui peuvent être malmenés dans une équipe mais on vit bien, même s’il y a peut-être des petites tensions, minimes. »

Collet est-il en cause ?UnE pArT dE rEsponsABiLiTÉ« Le staff est peut-être trop gentil. » Le président de la FFBB Yvan Mainini, le lendemain de France-Nouvelle-Zélande, n’a pas attendu la fin de la compétition pour critiquer son entraîneur. Sur le fond, il a des motifs légitimes d’agacement. Contre la Nouvelle-Zélande, l’entraîneur des Bleus, et son staff, ont commis deux erreurs. La première consiste à ne plus disposer de temps-morts pour les deux dernières possessions du match. La deuxième, qui en découle, est de ne pas avoir demandé explicitement aux joueurs de faire faute.Pourtant, à -9, la France ne craignait qu’un trois-points. « Bien sûr qu’on se fait des re-proches parce qu’on n’a pas suffisamment insisté après les lancers-francs de Yannick pour faire faute. On en avait parlé sur le temps-mort (avant les lancers de Bokolo),

on se doute qu’ils vont faire faute, mais c’est après les lancers que tu peux prendre la décision. On a crié du bord qu’il ne fal-lait absolument pas de trois-points, mais ça va vite et on n’avait plus de temps-mort. C’était compliqué. » Au final, quand on interroge les joueurs, la consigne n’est pas passée. On connaît la suite.Ce manque de culture tactique, de lucidité et d’expérience dans la communication des consignes coûte cher. Et ce n’est pas un hasard. Contre le Canada, avec 3 points d’avance (66-63) à 18 secondes de la fin et balle aux adversaires, la France n’a pas fait faute. Koffi contre le tir de Brown, mais que se serait-il passé si le grand Alain avait fait faute et que Brown avait marqué quand même ? Ou s’il avait dégainé à trois-points ? Tactiquement, la France a joué à la roulette russe deux matches sur cinq en poule. Et s’est mis une balle dans la tête.Autre grief à l’encontre du sélectionneur, son exigence était-elle trop élevée sur les formes de jeu collectif mises en place ? Dans le cadre d’une sélection, avec im-pératif de rentabilité immédiat, temps de préparation très court, la France n’a-t-elle pas tenté de mettre en place un jeu trop ambitieux, avec trop de systèmes ? Les grandes nations de basket pratiquent un jeu plus simple, plus direct. Il existe des entrées de système certes, mais derrière, tout se joue en lecture de jeu, pick’n’roll, sorties de balles.

« Trop robotisés »Au final, l’attaque française a beaucoup peiné. « On était trop robotisés », notait Ali Traoré. « On en oublie de jouer. Il nous manquait des armes offensives, on voulait trop bien faire sur les systèmes mais il faut regarder le cercle de temps en temps. » Contre la Turquie, la France a passé plus de temps à réfléchir à la façon d’attaquer la zone de Tanjevic qu’à l’agresser. Même chose sur la « match up » des Lituaniens. Cette mécanique rouillée, ce manque de spontanéité, emmènent la France au troisième plus mauvais total de balles perdues (16,2) de la compétition, devant l’Iran et le Liban, mais derrière la Jordanie, la Tunisie, la Chine, la Côte d’Ivoire ou l’Angola. Pour un nombre de passes décisives plus banal (15,7, 9e). Un défaut que l’on retrouvait par exemple à l’ASVEL en 2009-10. La question sous-jacente : Collet disposait-il de joueurs suffisamment forts sur les fon-damentaux offensifs pour mettre en place un jeu direct qui aurait libéré ses gars ?Deuxième point tactique. Alors que toutes les meilleures équipes (USA, Espagne, Turquie, Lituanie pour ne citer qu’elles) ont recours à la défense de zone, au moins en alternance avec l’individuelle, la France n’a jamais proposé cette défense. Enfin, si une fois, contre la Turquie après 23 minutes de jeu. Le score venait de passer à 31-53. Même si la défense individuelle de la France est sa meilleure arme, les équipes finissent par s’habituer en cours du match à la pression des Bleus. C’est pourquoi le Team USA, qui se pose pourtant là en terme d’individuelle pressante, utilise la zone sur séquences. Les changements sont perturbants et avec ses ailiers très longs, la France aurait sans doute eu une carte à jouer.

Enfin, dernier motif d’interrogation sur le coach et son staff, la fameuse réunion d’équipe entre la Nouvelle-Zélande et le huitième de finale. Au départ, et lors du point presse du vendredi, les joueurs par-laient d’une réunion entre eux. Gelabale est allé parler à Flo Piétrus et lui a fait part du besoin que Boris Diaw le capit-aine réunisse les joueurs. « Normalement on doit se parler, je ne sais pas si c’est ce

En haut, Vincent Collet abattu après

l’effondrement contre la Nouvelle-Zélande

qui oblige les Bleus à disputer un huitième impossible face à la

Turquie (ci-dessus, Koffi barré

par Ilyasova).➜➜➜

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soir (vendredi) ou demain, mais je pense que ce serait mieux demain, histoire qu’on ait une journée de tranquille, là on a eu l’avion, on n’a pas beaucoup dormi, tout le monde sera un peu exaspéré », nous expliquait Mike vendredi dernier. « Faut pas qu’on parle une heure non plus, à se prendre la tête. 10-15 minutes et c’est réglé. » Ali Traoré était alors sur la même longueur d’onde. « Ça peut nous booster ou alors nous tuer, on verra bien. Dans ces cas-là il faut tout se dire, vider son sac, ne pas avoir peur de heurter un peu la sensibilité du voisin. »Le lendemain matin au point presse du samedi, interrogé sur la réunion des joueurs, Vincent Collet coupe la parole à notre confrère. Interception. La question était sensible. « Non, je ne crois pas. Non, à mon sens, il y avait une réunion demandée par le staff, par moi-même, à laquelle les joueurs ont assisté. Ce n’est pas tout à fait pareil. » Alors il est pos-sible que le staff avait également prévu de réunir le groupe après la Nouvelle-Zélande, sans en informer la presse en amont comme l’ont fait les joueurs, mais le timing et l’empressement à s’attribuer l’initiative de la chose le lendemain laissaient penser à une récupération. Une reprise en main. Peur de l’autogestion ? Pour répondre aux accusations de « gen-tillesse » du président la vieille ?

Est-ce qu’il y a du positif ?L’EspAgnE, gELABALE, L’AdrEssELa victoire contre l’Espagne restera un magnifique accomplissement. Car Ricky, Rudy et compagnie n’avaient pas envie de perdre ce match. Surprise, l’Espagne, sans doute, prise à foid oui, sûre de son fait, sans doute. Mais elle ne voulait pas perdre. Au cours de cette partie,

la défense, l’état d’esprit et le niveau d’intensité des Bleus furent exemplaires. Et définissent l’identité et le chemin à suivre pour cette équipe. Les 15 premières minutes contre la Lituanie furent du même tonneau. Le challenge pour les Bleus n’est donc pas d’être performant ou d’avoir la possibilité d’être au niveau mais bien la capacité à être constant.Sur le plan individuel (voir le bilan joueur par joueur p.7), le retour de Mickaël Gela-bale en sélection est une réussite. Mike a réussi le tour de force d’être meilleur avec les Bleus qu’avec Cholet en Pro A au cours de la saison. Un signe qu’il a désormais totalement retrouvé son niveau de jeu et qu’il continue de grimper. Une bonne nouvelle. Enfin, le jeune Andrew Albicy n’a pas confirmé sur la longueur de la com-pétition comme avait pu le faire Antoine Diot à l’Euro 2009, mais sa capacité à exister dans un match de très haut niveau contre l’Espagne est forcément une bonne nouvelle pour le basket français.

4e nation à 3-pointsAu niveau collectif, deux satisfactions. La première n’est pas une nouveauté. La France a proposé une formidable défense sur demi-terrain. Quand elle était en place et ses joueurs mobilisés, l’individuelle des Bleus a posé d’énormes problèmes à tous ses adversaires, y com-pris la Turquie au début du match. Ce qui a tué la défense française (si on laisse de côté le match de la Nouvelle-Zélande), ce furent les pertes de balles intempes-tives qui amenaient un grand nombre de paniers faciles, sur contre-attaque ou sur transition, quand le bloc souhaité par Vincent Collet n’était pas en place. Mais que ce soit la défense sur le pick’n’roll, les rotations, le rebond, la capacité à contenir les intérieurs adverses, la France a fait du très bon travail.L’autre motif de satisfaction, plus original,

c’est l’adresse. Aux lancers-francs, la France, au moment de notre bouclage, était 4e du Mondial avec un très bon 73,6% dans l’exercice. À l’exception d’Ali Traoré (voir stats p.7), les Français ont été très bons sur la ligne, notam-ment les intérieurs. Un signe d’autant plus encourageant qu’il ne s’agit pas d’un phénomène isolé. À trois-points, la France pointait également à la 4e place du Mondial. 37,8% de réussite sur un volume de tir non négligeable (7,5 réussis sur 19,8 tentatives). Une raison de plus pour regretter toute les balles perdues.

Et demain alors ?Un rêvE sAns fin« Si on continue comme ça (en défense), si on ajoute des pièces maîtresses, avec les gros joueurs qu’on a, si on reste soudés, avec de la rigueur en attaque, on peut être champions d’Europe l’année prochaine (…) On en reparlera dans un an à Vilnius, avec une médaille jaune autour du cou. » Nicolas Batum est très optimiste. Il y a également beaucoup de « si » dans sa déclaration. Impossible aujourd’hui de spéculer sur la physionomie de l’équipe de demain. Turiaf ne vient pas alors qu’il est en pleine forme, Mike Piétrus devait se faire opérer, il n’en est rien, Parker sera free agent l’été prochain, Noah n’a pas joué cette année contrairement à ce qu’il avait dit l’année dernière… Tout ça sans parler des blessures potentielles. « Les Jeux Olympiques restent l’objectif », avance Vincent Collet. Ce qui signifie au moins une demi-finale à l’Euro pour une qualification directe, et un bon classe-ment (6e ou 7e) pour participer au tournoi pré-olympique. « Ce qui me désole, c’est que si on avait été en quart de finale, on aurait eu des matches supplémentaires et pour cette jeune génération, elle a besoin

de jouer ce type de matches. On va les suivre et espérer surtout qu’ils progressent d’ici l’année prochaine et puis il ne faut pas oublier que les cadres vont revenir, il le faut absolument. On sait que notre équipe peut être beaucoup plus forte encore que celle de cette année. »

Une équipe jeune ? Vraiment ?Quand on voit la maîtrise affichée par certaines équipes dont une grande majorité de l’effectif évolue ensemble depuis plu-sieurs années – Espagne, Turquie – on se demande si la France atteindra un jour ce niveau collectif. « On manque de continuité, chaque année on a un nouveau groupe, des mecs qui viennent, des mecs qui ne viennent pas, c’est compliqué », reconnaît Ali Traoré. « C’est frustrant. On ne se con-naît pas tant que ça (sourire), ça ne va pas venir comme ça par magie, qu’on va trouver des supers passes. » « Au premier jour de la préparation, il y avait quand même 8 joueurs qui étaient là l’année dernière », tempère coach Collet. « On sentait bien qu’on n’est pas reparti de 0. L’année pro-chaine, ce sera pareil. Ceux qui je l’espère vont revenir étaient là l’an passé, donc on va à nouveau capitaliser. Donc clairement, j’espère qu’on va monter. »À la fin de leur Mondial, les Français parlaient beaucoup de la jeunesse de cette équipe. Comme une évidence. Si l’excuse vaut pour Batum (22 ans), Albicy bien sûr (20 ans, mais sera-t-il là en 2011 ?), et dans une moindre mesure pour De Colo (23), Mahinmi (24 ans) et Traoré (25 ans), l’équipe n’était pas non plus très jeune, sachant que Piétrus, Diaw, Gelabale et Koffi ont joué beau-coup de minutes. Au contraire, l’Euro 2011 sonnera le glas de la génération championne d’Europe juniors en 1998, les Parker, Diaw, Piétrus et Turiaf. Pour l’instant, un rêve sans fin. n

Malgré l’échec, Nicolas Batum est optimiste pour l’Euro 2011.

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Quelques bonnes choses, mais sur la longueur du tournoi, rien de véritablement enthousiasmant.

Par Thomas BERJOAN, à Istanbul

Mickaël Gelabale****RETOUR AU PREMIER PLAN

• Il a été le meilleur Bleu. Statistiquement, il s’agit de sa meilleure campagne, une belle surprise car sa saison à Cholet (10,4 pts) ne lais-

sait pas forcément présager un tel niveau de performance.

En sortie de banc, il amené sa sobriété en attaque, sa justesse, son tir extérieur, son abattage au rebond et sa défense. Sans lui, la France n’aurait pas battu l’Espagne. Seul bémol, de taille, il est passé à côté du huitième de finale (aucun panier en 24’). En revanche, Mike ne sera jamais qu’un finisseur/défenseur de luxe, jamais un leader/créateur. Dans les vestiaires, il semble avoir pris de l’importance.

Nicolas Batum***ENCORE VERT

• A soufflé le chaud et le froid. Il manque de constance pour prétendre être un cadre d’une équipe internationale de premier plan. Il n’a pas

su porter son équipe dans les moments chauds. Contre la

Turquie, il a été transparent en première mi-temps (1 pt). Il a sombré contre la Nouvelle Zélande et n’a pas su réagir contre la Lituanie (9 pts au premier quart, 3 au 2e, puis 1 pt seulement en 2e mi-temps). Trop dépendant de son adresse extérieure pour rentrer dans le rythme, alors qu’il a tous les outils pour agresser le cercle et développer un volume de jeu plus dense : rebonds offensifs, contres et interceptions. Dans l’attitude, il a parfois tendance à se renfrogner au lieu de relever la tête.

Boris Diaw**EN BAISSE

• Le Bobcat reste le seul intérieur capable de shooter à trois-points, d’éclairer le jeu et de défendre. De plus, il a été plus leader et vocal que

jamais, assumant son rôle de capitaine. En revanche, le

naufrage contre la Nouvelle-Zélande indique qu’il n’a pas su mettre en garde la jeune troupe. Surtout, il n’était pas dans une condition physique qui lui aurait permis d’aider les Bleus autant qu’il aurait fallu. Un air qui tourne au refrain lassant. En attaque, il était à court de jus, peu tranchant et en souffrance à la finition. Il n’a jamais dépassé les 10 points sur un match, à l’exception de la Turquie mais 14 de ses 21 points ont été mar-qués alors que la France était déjà très largement larguée 60-36. Et s’il se présentait au prochain rassemblement dans une condition correcte ?

Nando De Colo**PAS UN MENEUR

• Il n’a pas su devenir le meneur-patron de cette équipe. Trop de balles perdues, pas assez de sureté sur la remontée du ballon et, surtout, De Colo

a peiné à trouver l’équilibre entre la mise en place de

l’équipe et son point fort, l’agressivité offensive. En gros, les Bleus n’ont bénéficié ni de l’un, ni de l’autre. À son crédit, après un départ catastrophique, il a su remonter la pente, utilisé sur les deux postes. Son futur en Bleu, dans l’optique du retour des meneurs de métier, se situe à l’arrière, shooteur et scoreur, un profil qui fait défaut.

Yannick Bokolo**IMPECCABLE

• Difficile de lui reprocher quoi que ce soit, ce qui fixe la limite de ce qu’on peut attendre de lui, mais sa prestation l’honore. Il a

bouché les trous à la mène, parfois avec aplomb. Distribu-

teur contre l’Espagne (5 passes en 10 minutes), scoreur contre la Nouvelle Zélande (13 pts), défenseur modèle, il est le seul à n’avoir ja-mais baissé en intensité. Grâce à son état d’esprit et ses progrès à trois-points, son profil devient intéressant, même dans l’optique d’une sélection idéale qui regrouperait tous les meilleurs.

Alain Koffi**BON SOLDAT

• Au début du Mondial, une très bonne surprise. Solide en défense, plus dur, l’intérieur a brillé par son réalisme en attaque à la finition (28 pts à 10/12 sur les deux premiers

matches), opportuniste, bien placé et solide au rebond. Et puis,

ensuite, avec le délitement du collectif, Koffi a coulé avec l’équipage, incapable d’impulser quoi que ce soit. Complet, il lui manque un vrai point fort, une certitude incontournable, pour exister à ce niveau.

Andrew Albicy**UN ÉCLAIR SANS LENDEMAIN

• Quels débuts ! Contre l’Espagne, il a crevé l’écran. La mène française peinait contre la pression, alors il a enlevé son survêt’ pour faire

voler en éclats cet oppressant dispositif, apportant même des

points (13 en 26’). Ensuite, il a été utilisé avec parcimonie, sans démériter mais sans briller. Il a mis un pied dans la porte et on va suivre ses prochains pas avec attention.

Florent Piétrus*MALADROIT

• On peut lui trouver des excuses. Blessé, stressé de ne pas avoir de club, malgré tout, son Mondial reste bien moyen. Au niveau défensif, le grand frère de Mike est

d’un grand secours, capable de défendre sur quatre postes avec

une intensité et un état d’esprit exemplaires. En revanche, il a été moins dominateur dans les airs que par le passé, au rebond offensif et au contre. Surtout, ses productions en attaque baissent (9,7 pts en 2006, 8,9 en 2007, 8,0 en 2008, 6,5 en 2009 et 4,5 en 2010), ce qui semble le frustrer.

Ali Traoré*ARTISTE FRAGILE• Il était attendu, intronisé dans

le cinq, il a déçu. Très rapide-ment, il s’est frustré puis enfermé dans une bouderie néfaste. En défense, il a com-

blé par les fautes son manque de dureté et de métier, mais ces

sanctions ne lui ont jamais permis de s’installer dans son rythme. En manque de sensation, avançant des excuses mystères, Ali le magicien n’a rien débloqué. Ce Mondial a révélé une terrible fragilité mentale. Déjà trop petit pour le poste à haut niveau, Ali ne peut se permettre une autre faiblesse pour être performant.

Ian Mahinmi*DISPARU• Il a très bien commencé. Actif

contre l’Espagne, impression-nant au rebond, efficace en défense, puis dominateur contre le Liban, le Maverick a ensuite totalement disparu.

Mentalement, surtout. Trop vite handicapé par les fautes, déconcentré

au rebond, inutile en attaque (1 tir tenté sur les 3 der-niers matches), il a traversé la fin du Mondial comme un fantôme. Ian reste encore un projet.

Edwin JacksonTROP JUSTE

• Edwin n’a eu qu’une seule fois, vraiment, sa chance, contre la Lituanie. Vincent Collet l’a lancé dès le 2e quart pour essayer d’allumer de loin sur la zone, mais il

n’a pas su la saisir. Un airball puis un autre tir ouvert à 6,25 m

raté. Pour l’instant, Jackson n’a pas le niveau international. Trop tendre en défense, pas assez d’intensité globale ni de variété dans le registre of-fensif. Dommage, car il a le physique pour tout ça.

Fabien CauseurPOUR APPRENDRE

• Plus petit temps de jeu, le Choletais n’a eu droit qu’à des minutes sans enjeu. Il a touché au très haut niveau. Quel impact sur sa saison à

venir ?

Le barème : ***** Très bon, **** Bon, *** Correct, ** Insuffisant, * Décevant

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FRANCE : LE BILAN JOUEUR PAR JOUEUR

PAs DE lEADER

• STATISTIqUES CUMULÉES Joueur MJ Min % tirs 3-pts LF Rb Pd Int Ct Bp Pts

Nicolas Batum 6 29 42,9 9-28 18-25 3,3 2,2 1,3 0,8 2,8 12,5

Mickaël Gelabale 6 27 57,5 10-18 11-12 4,0 2,0 0,5 0,5 1,5 11,2

Nando De Colo 6 22 48,6 9-21 8-8 1,8 2,2 0,8 0,0 1,8 8,8

Boris Diaw 6 30 39,2 7-22 4-7 5,7 3,7 1,3 0,5 2,5 8,5

Alain Koffi 6 19 57,1 0-0 19-25 4,3 0,3 0,3 0,3 1,2 8,5

Ali Traoré 6 13 45,2 0-0 4-11 1,5 0,3 0,2 0,0 1,5 5,3

Yannick Bokolo 6 17 34,8 4-13 7-12 0,5 2,3 0,8 0,3 1,2 4,5

Ian Mahinmi 6 13 64,3 0-0 9-10 3,2 0,3 0,7 0,5 1,0 4,5

Florent Piétrus 4 22 28,6 0-2 10-10 4,8 1,5 0,5 0,0 1,0 4,5

Andrew Albicy 6 10 41,7 4-7 5-7 1,0 1,0 0,5 0,2 0,8 3,2

Fabien Causeur 3 4 33,3 1-3 0-2 0,7 0,3 0,0 0,0 0,0 1,0

Edwin Jackson 6 4 28,6 1-5 0-0 0,2 0,2 0,2 0,0 0,0 0,8

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FRANCE BAT CANADA 68-63

DES NERFS D’ACIER

LITUANIE BAT FRANCE 69-55

LE TROU NOIR

I l est là, tranquillement en train de remettre son short. Il serait dans sa salle de

bain, Mike Gelabale, la scène serait la même. Pourtant, la salle entière d’Izmir, qui a pris fait et cause pour le Canada, le siffle copieusement. La France mène alors 64-63 et il reste 18 secondes à jouer. « J’ai entendu le public siffler mais je me suis vraiment concentré », nous explique-t-il. « Et puis c’est l’arbitre qui m’a demandé de remettre mon maillot dans mon short et la ficelle s’est emmêlée donc j’ai pris tout mon temps ! » Derrière, il enquille les deux et la France se dirige vers la victoire. Imperturbable. « À deux minutes de la fin, je leur ai dit que c’est le caractère qui allait faire la différence », lâche Collet. C’est la leçon du match. Cette équipe a des nerfs.Car encore une fois, les Bleus ont mal commencé. 3 points dans les 5 premières minutes seulement.

Contre l’Espagne, c’était 5. Pas de rythme, pas de fluidité, ges-tion approximative, mise en place robotique. La défense tient bien, fort heureusement. « On s’est fait peur, la zone nous a un peu cassés », analysait Gelabale. Le combat s’installe, physique, dur. « L’intensité était moindre par rapport aux autres jours mais on s’y est mis. Le groupe est jeune. On manque parfois d’un peu de maturité et c’est ce qui s’est passé. Mais je suis content on aurait pu se désunir et perdre. »Mieux que ça, on décèle chez Collet un certain masochisme. « Je suis content qu’on ait souffert dans le dernier quart-temps. J’ai senti à nouveau de la rage chez les joueurs, de la soli-darité et c’est avec ça qu’on va avancer. Quand on est tranquille, on ne fait peur à personne. » Le plaisir dans la douleur, éthique

de barbare sanguinaire ? Coach Vincent va-t-il pour la suite lâcher la plaquette pour le fouet ?En tout cas, les injonctions pour que Nicolas Batum se fâche ont payé. C’est lui qui a porté l’équipe, soutenu par la défense du groupe, l’activité de Diaw, en aiguilleur sur la zone, et un Koffi de plus en plus performant. Fina-lement, Collet essaye d’instiller dans l’esprit de ses joueurs un sentiment d’urgence. « On est au début d’une aventure qui a bien commencé. Mais on n’a pas le temps d’en profiter. J’ai l’impression qu’après les deux premières victoires, certains se sont dit qu’ils avaient le temps. Même si on est jeune et que pour certains il y en aura d’autres, il faut croquer la pomme pendant qu’elle est là. » La Canada, c’est croqué. À ce moment-là, le ver n’est pas encore dans le fruit. n

L’ŒIL DU COACH

ADVERSE« UNE BATAILLE »« La France a livré un match excellent. Ça a été une ba-taille tout le long. Ça s’est joué à la fin. Ils ont réussi quelques actions, on n’a pas su le faire. On a tenté de brouiller les cartes, car c’est une équipe qui peut attaquer de bien des façons, on a fait de la zone, de l’individuelle, des choses différentes. Mais ils ont du talent, d’excellents joueurs. Ils ont trouvé la parade. C’est ce que font les bonnes équipes. »Leo Rautins, coach du Canada

BASKET FICTION

LA FRANCE AURAIT PERDU SI :

• Elle n’avait pas inter-cepté beaucoup (10) et fait fructifier ce capital (17 pts marqués à partir des balles perdues cana-diennes) dans un match très fermé• Elle n’avait pas redressé le tir aux lancers-francs dans le dernier quart (6/15 au bout de 30 min-utes, 14/23 à la fin, soit 8/8 dans le dernier quart)• Si Levon Kendall n’était pas resté muet dans le dernier quart (15 pts à 7/8 après 30 minutes, 15 pts à 7/11 à la fin), sorti du match à cause de ses fautes

LE CHIFFRE

5Le nombre de rebonds offensifs pris par Boris Diaw. Le Bobcat a réussi à imposer son physique sous le panier canadien pour récupérer des possessions ultra précieuses.

LE TOURNANT DU MATCH

DIAW N’Y CROYAIT PASl « De tous ceux que j’ai pris depuis le début, c’est vraiment celui dont je ne pensais pas qu’il allait rentrer ! » Boris Diaw sourit en lâchant cette phrase. La France revient de loin. Il reste un peu moins de deux minutes à jouer dans la partie, elle est menée 59-60. Interception de De Colo qui relance sur Gelabale. Après un énorme marché non sifflé, le Français balance la gonfle à Diaw à l’opposé. Depuis le début de la compétition, Bobo est à 0/8 derrière la ligne à trois-points. Il balance quand même et ça rentre ! 62-60 pour la France. Gelabale scelle ensuite le match aux lancers, mais ce panier change tout.

Avec un bon Boris Diaw la France obtient sa qualification face au Canada.

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LE BLEU DU JOUR

BATUm mODE AGRESSIFl Sur cette campagne, encore un Bleu qui bat son record de points en sélection ! Avec 24 unités (8/14 aux tirs, 7 rbds, 6 fautes provo-quées et 3 ints), Batman a dépassé son précédent record, établi l’an-née dernière en prolongation en Italie (20 pts) pour la qualification à l’Euro. En deuxième mi-temps, il a pris le jeu à son compte, scorant 17 points, pointant avec adresse à trois-points, et surtout, ce que son coach lui demande et que son physique lui commande de faire, il a été agressif vers le panier. « J’ai pu m’adapter à ce qu’a proposé le Canada. J’ai essayé de prendre le match à mon compte en deuxième mi-temps. J’essaye de garder la tête froide. J’ai vu toute l’année Brandon Roy à Portland et quand je vois en fin de match la lucidité et le sang froid qu’il a, j’apprends beaucoup de ces mecs-là. Je copie son jeu. J’ai un bon prof ! »

LE BLEU DU JOUR

TRAORé EN PLEIN DOUTEl Depuis le début du tournoi, Ali est frustré. Il est pénalisé par les fautes (18 en 4 matches), il ne retrouve pas le rayonnement offensif qui était le sien au tournoi de Villeurbanne. Avec les victoires, il a gardé le sourire, mais après la Lituanie, il a sorti une poignée d’orties et s’est flagellé en place publique. « Franchement, je n’ai aucune excuse. J’avoue que je suis en plein doute. Je suis en train de perdre mon basket malheureusement. Je n’y arrive vraiment pas, que ce soit en entraînement ou en match, ça ne vient pas. J’ai peur de me prendre des fautes. Quand j’ai la balle en main, j’ai peur aussi de faire une connerie. Il y a un autre petit problème dont je ne peux pas parler malheureusement parce que ce serait interprété comme une excuse. »Depuis le début de la compétition, Ali se plaint du manque de touché qu’il éprouve avec les ballons neufs, sortis du sac. Est-ce le problème ou cela concerne-t-il quelque chose de plus profond ? « Je vais bosser dessus pour essayer de revenir le plus vite pos-sible, parce qu’on a besoin de moi et je veux aider cette équipe », poursuit-il. « Je dois être sévère avec moi-même parce que je ne peux pas me permettre d’être comme ça. » Vincent Collet dés-amorce quant à lui le drame. « Le match du Liban lui a fait du mal, donc il faut qu’il rebondisse. Ali est quelqu’un de fragile, il a besoin que les choses aillent dans son sens, donc quand il sent que ça lui échappe un peu… mais c’est Ali, c’est pas ça le plus important. » Si ce genre de défense se représente, ça pourrait le devenir.

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NOUvELLE-zéLANDE BAT FRANCE 82-70

CAUCHEmAR ABSOLU

Par Thomas BERJOAN, à Izmir

L’ŒIL DU COACH

ADVERSE« ON A PRIS UN RISQUE »« Au début du 2e quart, on a joué plus dur, plus serré, on les a sortis de leurs zones de confort, de leurs angles fa-voris. On a beaucoup changé sur les écrans, on s’est battu. Car à 5 contre 5, les Français défendaient très bien, ils ont fait un boulot incroyable en première mi-temps pour arrêter Linas Kleiza. Notre tentative en match up a très bien fonctionné. Cela les a ralentis, ils sont sortis de leur rythme, on a pris un risque en les laissant shooter de loin et ça a marché. Après, ils ont perdu confiance. »Kestutis Kemzura, coach de la Lituanie

BASKET FICTION

LA FRANCE AURAIT gAgNé SI :

• Le repli défensif n’avait pas explosé au 3e quart• Elle avait su garder une douzaine de points d’avance à la mi-temps• Elle avait pu placer plus de contre-attaques (5 pts seulement sur jeu rapide)• Elle avait sur contenir Jonas Maciulis (19 pts), la deuxième menace of-fensive de la Lituanie

LE CHIFFRE

1/14La réussite aux tirs pour les remplaçants Bleus, d’habitude si performants. Albicy (1/4), Koffi (0/4), Bokolo (0/4), Jack-son (0/2), Mahinmi et Causeur (aucun tir) n’ont été d’aucun secours aux cadres.

LE TOURNANT DU MATCH

mAUDITE « mATCH UP » !l « Les Lituaniens nous ont sorti une zone match up qu’on n’a jamais été capables d’attaquer correctement », admet Vincent Col-let. « Ça a renversé le match. » « Match up zone » ? Qu’est-ce donc que cette kryptonite qui, à partir du 2e quart, a totalement affaibli les joueurs français qui surfaient alors sur le match comme des Supermen ? Une défense combinée entre la zone et l’individuelle. Le placement sur le terrain ressemble à une zone car les grands restent dessous et les petits à l’extérieur, mais l’agressivité sur le ballon est celle d’une individuelle et chaque défenseur a la charge de prendre un attaquant. Il s’agit d’une tactique complexe à mettre en place qui demande une concentration et des fondamentaux parfaits. Objectif ? Provoquer la confusion. « Sur homme à homme et zone, tu sais clairement où sont les solutions, sur la match up, il faut plus de métier », reconnaît Collet. Pari gagné.

L’ŒIL DU COACHADVERSE« TOUT LE MONDE CALCULE »

« Le dernier jour du premier tour est toujours délicat. Tout le monde commence à calculer pour voir ce qui est le mieux, gagner, perdre, perdre par tel écart. C’était un match difficile à jouer pour les deux équipes. On a joué avec l’esprit des Tall Blacks. Moins grand, on a presque été meilleur que la France au rebond, une très bonne équipe, bien coachée. La pression n’était pas sur nous mais sur eux. C’était notre avantage. »Nenad Vucinic, coach de la Nouvelle Zélande

BASKET FICTIONLA FRANCE AURAIT gAgNé SI :• Elle n’avait pas regardé le match Grèce-Russie dans les vestiaires• Elle avait su tenir les shooteurs Blacks (14/32 à 3-pts)

LE CHIFFRE

5Le nombre de points marqués au 2e quart par les Bleus. Une misère. Un coup de mou terrible.

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C e match entre directement au panthéon des histoires terribles du

basket français. Il y a eu la demi-finale contre la Grèce en 2005, la défaite contre le Liban en 2006, le crash après le quart de finale à l’Euro 2007, la campagne de qualification baroque sous Michel Gomez en 2008, le malentendu sur le France-Grèce de l’Euro 2009 et ses conséquences sur la défaite en quart contre l’Espagne… Les Bleus ont trouvé autre chose en 2010. Dégoûtés par le comportement de la Grèce qui a perdu sciemment contre la Russie, les Bleus n’y étaient pas. Pourtant, les consignes étaient claires. Collet voulait gagner. Les joueurs le voulaient-ils tous ? « Tout le monde n’a pas mouillé le maillot », accuse Mickaël Gelabale.Sur le terrain, la tension entre certains cadres, Diaw, De Colo,

Piétrus était palpable. Les ex-plications de texte nombreuses. Mais l’intensité, dans les jambes, n’y était pas. Les Bleus ont-ils pris de haut les Blacks ? Voulaient-ils tout donner pour finalement jouer la Grèce en 8e ? Toujours est-il que leur laxisme a mis en confiance une équipe néo-zélandaise où jouent notamment quatre semi-profes-sionnels, qui n’attendait que ça. Au final, le résultat comptable est terrible. La France termine 4e du groupe, alors qu’à peine 24 heures avant, elle avait la pre-mière place bien en main contre la Lituanie. Sur la manière, le constat est encore plus terrible. Le groupe a souffert, Ali Traoré ne cache pas sa frustration et sa peine, des dissensions ap-paraissent dans le groupe et le coaching staff a vraiment raté la gestion de la fin de match (voir par ailleurs).

Bref, la France, après des débuts prometteurs, s’est plongée dans un gouffre avec une rapidité qui déconcerte toujours. « C’est une désillusion totale », admettait Vincent Collet. « Tout le monde n’a pas compris la difficulté de ce match. On est retombés dans des travers presque inimaginables dans les dernières possessions. On pensait pendant trois matches avoir franchi… et je pense qu’on l’avait franchi, mais on est retombés. J’espère qu’on va trouver des ressources, surtout des ressources de solidarité parce qu’on n’en a pas toujours affiché ce soir. » n

Nico Batum a fait une grosse gaffe dans la dernière minute. les Bleus plongent.

SPéCIAL mONDIAL 2010

LE BLEU DU JOUR

BOKOLO S’EST BATTUl Difficile de reprocher quoi que ce soit à Yannick. Dans la tour-mente, il termine même meilleur marqueur des Bleus (13 pts à 4/9), lui le col bleu, le défenseur. Un signe que l’attaque ne tournait pas rond. Bokolo est allé chercher ce qu’il a pu. Ça n’a pas suffi. « On était endormi », explique-t-il. « On a essayé de se réveiller, mais ils avaient déjà la confiance, c’est difficile de bousculer une équipe qui a la confiance. On a fait une grosse erreur, on s’est mis dans de beaux draps. » Pour lui, la performance de l’équipe de France ne s’explique pas par une perte de jeu. « C’est l’agressivité et l’état d’esprit. Parce que le jeu n’a jamais été extraordinaire. Ce n’est pas l’âge non plus, on est tous conscient et responsable. »

LE TOURNANT DU MATCH

UNE SImPLE FAUTEl 46 secondes à jouer, 74-66 pour la Nouvelle-Zélande, Vincent Collet prend un temps-mort pour passer au plan B. La victoire n’est plus jouable, donc la France décide de jouer l’écart. En perdant de 11 points ou moins, elle conserve la 3e place du groupe. Mais le scénario catastrophe est déjà en place. 20 secondes et quelques lancers de part et d’autre plus tard, Penney marque à trois-points avec la faute de Batum et le lancer bonus. Il reste 20 secondes à jouer, +11 Nouvelle-Zélande. Collet grille alors son dernier temps-mort. Erreur. Les Blacks, qui veulent dépasser les 11 points, envoient alors directement Bokolo sur la ligne pour se donner une ultime chance. Yannick met les deux. +9. Et là, de façon complètement incompréhensible, les Bleus ne font pas la faute. Quatre joueurs en ont pourtant l’occasion, pendant 11 secondes effectives de jeu. Hallucinant ! Au pire, les Blacks marquaient les deux et le score repassait à +11. La consigne du coach était : « ne pas prendre un trois-points ». Trop abstrait. Le dernier temps-mort français déjà trop loin. Le banc français aurait dû gesticuler et hurler jusqu’à ce qu’un joueur comprenne. La suite ? Abercrombie marque à trois-points évidemment. La France termine 4e du groupe.

T out avait commencé comme dans un rêve. Le premier quart fut un

petit bijou. En sautant à la gorge de Lituaniens complètement dépassés par l’impact athlétique, on a cru que la France allait reservir la performance du quart de finale de l’Euro 2005 où elle avait découpé les Baltes en rondelles (32-16 à la mi-temps). Avec un score de 14-29 avec 4’50 jouer dans le 2e quart, la France 2010 était dans les clous. La partition livrée en défense – intensité sur les pick’n’roll, rotations parfaitement en place, pression étouffante – était admirable et l’adresse (5/6 à 3-pts dans le premier quart mais 7/20 au final) sublime. Les regards s’échangeaient en tribune de presse. Injouables, ces Bleus-là. Et puis… le trou noir.5 tirs ratés et 3 balles perdues à la suite. Pendant ce temps, les Lituaniens sonnent la révolte. 10-0 pour revenir juste avant la mi-temps. Rageant parce que les Français ont vraiment eu les ballons pour écarter le danger. En-suite, la dynamique est inversée, la défense « match up » (voir par ailleurs) des Baltes boulonnée et la France déboutée. Les posses-sions s’enchaînent et la Lituanie revient, passe devant et s’envole. 60-43 à la 33e, soit un 46-14 encaissé en un peu moins de 20 minutes. Kleiza, capot à la pause, claque 15 points en 2e période. L’attaque de la France est désas-treuse. « C’était super compliqué de jouer à l’intérieur », nous confie Ian Mahinmi qui n’a pas pu placer un tir en 14 minutes ! « Dès que tu avais la balle, tout le monde était autour de toi. Ils te coupaient bien les lignes de passe en même temps. »Dans ce vortex sans lumière, les Bleus ont beaucoup perdu. La pre-mière place du groupe, des jours de repos avant le huitième de finale, du temps pour l’adducteur de Flo Piétrus. Surtout, ils se sont découverts une faiblesse tactique, agravée par un coup de mou, mental, physique. Surtout, il n’y a pas eu de rebond derrière. n

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ESPAGNE – GRèCE 80-72

L’ARROSEUR ARROSÉT el est pris qui croyait prendre. À qui perd gagne. Ou le contraire. Les Grecs

avaient cru pouvoir être filous jusqu’au bout en se laissant perdre lors de leur dernier match de poule contre la Russie, tablant sur une victoire

française contre la Nouvelle-Zélande, afin d’éviter l’Espagne en huitièmes de finale. Raté. La France, on le sait, s’est égarée contre les Kiwis, laissant filer la deuxième place de leur groupe au profit de l’Espagne. Dommage…À l’arrivée, la Grèce a tout perdu à ce jeu de dupes, déjà pratiqué lors de l’Euro 2009, au détriment des Français déjà, qui s’en consoleront peut-être. Le coach lituanien Jonas Kazlauskas, assurément en grande partie responsable de ce choix tactique, peut cette fois-ci s’en mordre les doigts. En conférence de presse d’après match, il affichait un visage fermé au possible. Il expliquait, laconique, la défaite par « les joueurs malades, les lancers-francs laissés en route et l’incapacité à attaquer la zone espagnole. » Certes.La Grèce et l’Espagne ont produit un jeu remarquable, « à l’européenne » aurait-on envie de dire, une intensité estampillée Euroligue pour le moins. La sélection grecque a craqué sous les coups de boutoir d’un Juan Carlos Navarro auteur de 21 points (à 70%) dont 10 dans le dernier quart-temps, fatal aux Hellènes. Mais la différence évidente d’implication des Grecs entre ce match et la rencontre face aux Russes deux jours auparavant était criante. Plusieurs voix se sont élevées contre ce genre de comportement calculateur, allant à l’encontre de l’esprit sportif.

Diamantidis arrête !À Ankara, Boscia Tanjevic, le bouillant coach bosniaque de la sélection turque, s’en est directement pris à l’intérieur grec Yannis Bourousis dès après le match contre la Russie, lui reprochant cette pantomime. Interrogé à ce sujet après le match contre les Grecs, Marc Gasol ne se mouillait pas trop : « C’est leur choix de faire comme ça… Moi, je pense juste que tout match doit être joué à fond. »La question a même été évoquée en plus haut lieu, soit avec Patrick Bauer-mann, le secrétaire général de la FIBA. « Personnellement, et ça n’engage que moi », répondait Bauermann, « je pense qu’on doit jouer avant tout pour gagner, c’est la base du sport. Si on ne joue pas pour gagner, c’est qu’on ne respecte pas son adversaire, et ça ne sert plus à rien de faire du sport. Après, sur une compétition comme un Mondial, à moins de commencer tout de suite avec des matches à élimination directe, on ne peut pas contrôler ce genre de comporte-ment à la fin des matches de poule. C’est regrettable, mais je pense que c’est le moins mauvais système. »À quand des tirages au sort pour les huitièmes de finale, avec des têtes de séri-es ? En attendant, la Grèce a perdu plus qu’un match, avec cette défaite contre l’Espagne. En plus d’une élimination décevante dès ce stade de la compétition, sans match de classement donc, Dimitris Diamantidis, précieux arrière et cadre de cette génération dorée championne d’Europe en Serbie en 2005, a annoncé dès la défaite sa retraite internationale. De là à dire qu’il y a un lien direct avec la stratégie lors du match contre la Russie, le joueur semblant fort mécontent sur le terrain lors de cette rencontre, il n’y a qu’un pas. n

• PAS DE POLITIQUE À ABDI IPEKÇIOn est dans le garbage time dans le dernier match du groupe B entre la Tunisie et le Team USA. Derrière un des panneaux, quatre ou cinq T-Shirts bleus déploient une banderole où un message est écrit en turc, visiblement rien à voir avec des encouragements à l’une ou l’autre équipe. À la fois applaudis et sifflés par le public, ces activistes seront évacués manu militari par le service de sécurité de la salle. On apprendra qu’il s’agissait là d’un syndicat étudiant qui ap-pelait à voter non au référendum prévu la semaine prochaine, référendum à l’initiative du parti au pouvoir l’AKP visant à modifier la constitution.

• CENSURE EN ZONE MIXTELes joueurs iraniens avaient pour interdiction formelle de donner des interviewes à la BBC et à Voice of America, les médias honnis par le régime de Mahmoud Ahmadinejad. (source Le Monde)

• RETRAITE DE DIAMANTIDISImmédiatement après la défaite grecque, Dimitris Diaman-tidis, élément clé de la génération gagnante, annonçait sa retraite internationale. « J’ai fait un beau parcours en équipe nationale, mais ce chemin a une fin. Je m’arrête là », a déclaré en zone mixte le joueur du Panathinaikos. Un coup dur pour le basket hellène, qui risque aussi de ne plus revoir Theo Papaloukas, déjà absent du Mondial, sous la tunique nationale.

• LE MONDIAL, CETTE GRANDE BOUCLEIntéressante comparaison que celle faite par Mike Krzyzews-ki à l’issue du dernier match de poule de son équipe contre la Tunisie. Le coach du Team USA déclarait en conférence de presse d’après-match que « le Mondial, c’est comme le Tour de France, sauf que pour gagner à l’arrivée, il faut remporter toutes les étapes. » Pas faux.

• RECORDS DE DIFFUSION ET D’AUDIENCE183, c’est le nombre de pays diffusant le championnat du monde turc, contre 132 lors de l’édition nippone en 2006. La FIBA table sur plus d’un milliard de téléspectateurs pour les 80 matches proposés durant les deux semaines de compétition.

• BLATT, ÉMU ET TRISTEInterrogé après le huitième de finale gagné contre la Nou-velle-Zélande, le coach américain de la sélection russe se disait « ému mais aussi triste » avant le quart de finale se pro-filant face à sa patrie. « Je me souviens encore de la finale des Jeux de 1972, à pleurer avec mes amis après le panier de Belov. Et là, je me retrouve 40 ans plus tard de l’autre côté de la barrière. C’est comme ça », concluait le technicien dans un sourire fataliste.

• LE 3X3, DISCIPLINE OLYMPIQUE EN 2020 ?C’est un des gros projets annoncé par la FIBA, en marge de l’élection d’Yvan Mainini. Le basket sur demi-terrain opposant deux équipes de trois joueurs doit ainsi devenir une pratique officielle dans les prochaines années. « C’est une évolution du basket que nous devons encourager et mener », a rappelé Mai-nini en conférence de presse. Le 3x3 a déjà été testé lors des premiers Jeux Olympiques de la jeunesse, tenus à Singapour entre le 14 et le 26 août, et y a remporté un franc succès. De là à en faire une discipline olympique dans 10 ans, il y a un pas. En France, la basket compte environ 450.000 licenciés, mais on estime à 400.000 le nombre de pratiquants du street-ball.

• RAMADANLes joueurs musulmans pratiquants participant au Mondial (iraniens, jordaniens, tunisiens mais aussi turcs) n’étaient pas tenus de respecter le jeûne du ramadan. Une dérogation est accordée aux sportifs de haut niveau, la pratique du jeûne devenant dangereuse dans le cas de leur activité sportive.

EN DIRECT D’ISTANBUL

• MAININI PRÉSIDENT DE LA FIBALe président de la fédération française de basket (depuis 1992), Yvan Mainini est devenu le week-end dernier le 11e président de la FIBA. Élu pour quatre ans, il succède à l’Aus-tralien Bob Elphinston, à la tête du basket mondial depuis

2006. « Je ne veux pas me battre pour m’imposer », a annoncé Mainini. « Je veux que l’on construise quelque chose, à plusieurs. Il faut travailler ensemble. » Le Français a plaidé pour une FIBA plus forte, « pour avoir les meilleurs joueurs au prochain championnat du monde. »

• SPIKE LEE EN TRIBUNEEn attendant la reprise des Knicks au Madison Square Garden, le réalisateur américain Spike Lee a fait le déplacement au Sinan Erdem Dome, pour voir le huitième de finale du Team USA contre l’Angola. Il a même pris le temps de petit-déjeuner avec les joueurs de Coach K dimanche matin, selon le site officiel de la FIBA. « Il faut rappeler au monde entier où le basket a été inventé », a déclaré Spike Lee, toujours selon fiba.com. « Mais j’ai vu jouer la Dream Team à Barcelone et ça restera toujours le top du top. »

Spike Lee et Chauncey Billups à Istanbul.

Sortie ratée pour Diamantidis.

SPÉCIAL MONDIAL 2010

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LEURS ADIEUXIls ont été éliminés dès la phase de poule. On les écoute une dernière fois.

GROUPE A

ALLEMAGNE« Je suis juste contrarié de ne pas pouvoir aller à Istanbul pour voir cette belle ville. »Dirk Bauermann, le coach allemand, philosophe après l’éli-mination de son équipe malgré une dernière victoire contre la Jordanie.

JORDANIE« Que l’Argentine soit devant ou derrière vous durant le match, à la fin, c’est toujours pareil, elle finit par gagner. »Mario Palma, le coach jordanien après une quatrième défaite, rédhibitoire, face aux Argentins.

GROUPE B

TUNISIE« On s’est bien amusé, on a bien joué au basket, on a été physique et on se souhaite bonne chance pour le prochain championnat du monde. »Amine Rzig, l’intérieur tunisien, s’auto-encourageant en confé-rence de presse après le dernier match de la Tunisie dans le Mondial contre les USA.

IRAN« On partait de loin mais je suis sûr que si nos deux meil-leurs joueurs avaient été présents, on aurait pu finir plus haut. »Veselin Matic, le coach serbe des Iraniens, optimiste après le dernier match de son équipe, perdu contre la Slovénie.

GROUPE C

CÔTE D’IVOIRE« Être coach, c’est le meilleur métier du monde. C’est dur que ça se finisse comme ça, mais c’est le basket. Je me souviendrai de ces dernières secondes toute ma vie. »Randoald Dessarzin après la victoire contre Porto Rico, la seule de leur Mondial mais la première de leur histoire à ce stade de compétition. Les Ivoiriens ont manqué la qualification pour les huitièmes de finale pour deux points au point-average avec la Chine à cause d’un tir à trois-points au buzzer des Porto-Ricains.

PORTO RICO« On a été mous. »Rude constat conjoint que celui d’Angel Daniel Vassallo et Omar Gonzalez après la défaite lors du dernier match, contre la Côte d’Ivoire.

GROUPE D

CANADA« Le problème n’est pas la défense de quelqu’un en particulier, c’est tout le monde en général. On fait avec ce qu’on peut, et la balle ne circule pas de la même manière, les shoots pris ne sont pas les mêmes. La vérité, c’est juste qu’on est juste pas assez bons pour compenser, point barre. »Leo Rautins, dans les colonnes du Toronto Star, à propos de l’absence de son meneur de fils Andy à la mène, après la quatrième défaite d’affilée du Canada, lors du dernier match de poule contre l’Espagne.

LIBAN« Je suis déçu qu’on n’accède pas au tour suivant et surtout que l’on n’aille pas à Istanbul. »Tab Baldwin, un autre coach déçu après l’élimination de son équipe, de ne pas découvrir Byzance.

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Par Raphaël LEPELLETIER, à Istanbul

SERBIE – CROATIE 73-72

LA « BELLE » DÉFAITE CROATEl Les Croates pouvaient-ils nourrir des re-grets au soir de cette défaite contre le voisin serbe ? On est presque tenté de répondre que non, tant ce match accroché ressemble à un petit exploit, vu le niveau de jeu affiché par les hommes de Josip Vrankovic lors des matches de poule. Mise à part une honorable défaite contre les Slovènes (91 à 84), la Croatie s’était en effet qualifiée pour les huitièmes de finale au bénéfice de deux victoires face à de modestes sélections ira-nienne et tunisienne. « On voulait montrer un autre visage que lors de notre dernier match contre le Brésil (défaite 92 à 74) », expliquait Vrankovic. « On s’est battus pour ça et on a surtout joué à notre niveau. »Il aura fallu, comme à l’accoutumée, un excellent Marko Popovic (21 points, 5 rebonds, 5 passes) pour emmener un match, jusque là installé dans un faux rythme, à un moneytime haletant. Mais une grossière erreur de marquage sur une remise en jeu suite à un temps-mort serbe et une faute à 1 seconde du terme coûteront le match aux Croates. Pour les jeunes Serbes du vieux Ivkovic, c’est l’Espagne qui se profile en quart.

SLOVÉNIE – AUSTRALIE 87-58

L’AUSTRALIE DOIT GRANDIRl Les mots du capitaine australien Matt Nielsen, digne et lucide dans la défaite, suffisent à expliquer la déroute subie par les Boomers face à la Slovénie : « On manque de vécu de ce genre de matches. Il faut absolument que l’on joue plus souvent contre des équipes européennes si l’ont veut être compétitifs à long terme. »Avec 29 points dans la musette en huitième de finale du championnat du monde, l’Australie n’a même pas fait illusion. Le pays possède de nombreux atouts, un minimum de culture basket et le réservoir d’athlètes, pour exister au niveau international, on l’a vu contre la France. Mais face à une équipe charpentée pour l’Euroleague comme la Slovénie, c’est trop juste.Incapables de mettre la balle à l’intérieur, étouffés et en panne d’adresse, à l’image des big men David Andersen (8 points à 28%) et Aleks Maric (0 points, 0/4 aux tirs en 10 minutes), les Australiens ont couru après le match, après un 0-12 initial, subissant la classe du jeu slovène au mieux de son adresse (16/33 à 3 points !). « Je suis déçu de finir cette cam-pagne sur cette note-là. Je ne veux pas qu’on retienne cette image de mon équipe, ce serait injuste vu le travaille accompli », implorait le coach des Boomers, Brett Brown. « On est conscient qu’on ne fait pas encore partie du gratin mondial. Maintenant, il faut regarder devant ce qu’il nous reste à faire pour être à Londres en 2012. » Au travail.

ÉTATS-UNIS – ANGOLA 121-66

TROP FORTS, TOUT SIMPLEMENTl « Je pense qu’on a fait un bon match quand même. On aurait peut-être pu faire mieux… mais je suis fier de mes joueurs. » Avec 55 points de débours (plus gros écart de la compétition) au coup de sifflet final pour son équipe, le coach portugais de l’Angola, Luis Magalhaes, était indulgent avec ses joueurs. Face aux athlètes américains, sérieux et intenses au possible, pas même coupables d’un petit relâchement, les Angolais étaient résignés. « On savait que ça allait être dur », commentait Carlos Almeida le capitaine des

multi-champions d’Afrique. « On s’est quand même battus. »Mais impossible d’arrêter le rouleau compresseur américain, déjà dix points devant dès le premier quart-temps, avec un 12-2 initial. À l’ar-rivée, les statistiques parlent d’elles-mêmes. 18/38 à trois-points (5/7 pour Billups et 5/6 pour Gordon), 48 rebonds (dont 21 offensifs) à 23, n’en jetez plus. L’Angola, porté par le seul Joaquim Gomes, irrépro-chable avec 21 points (à 75%), était tout simplement trop faible pour rivaliser avec des NBAers. Mais les Gazelles Noires peuvent déjà se satisfaire, avec une équipe entièrement composée de joueurs évoluant dans le championnat national, à l’instar du Team USA d’ailleurs, d’avoir accédé, comme en 2006, à ce niveau de la compétition.

RUSSIE – NELLE-ZÉLANDE 78-56

LES TALL BLACKS PAS ASSEZ TALLl On avait envie d’y croire. Ces Tall Blacks au jeu inhabituel et sédui-sant à ce niveau de compétition nous avaient chipé, à nous Français, cette place en huitièmes de finale face à la Russie. On espérait qu’ils parviennent à créer l’exploit face à cette jeune armée rouge. Oui mais. La taille des intérieurs russes a eu raison de l’atypisme kiwi.Au fil d’un match auquel les Néo-Zélandais se seront accrochés un peu plus de deux quart-temps, les centimètres dans la peinture, à commencer par ceux du bestial Mozgov (2,15 m, 16 points et 7 rebonds lundi soir) ou encore d’un Andrei Vorontsevich impeccable (2,07 m, 18 points et 11 rebonds), ont fini par peser lourd. Au final, 41 rebonds à 25, dont 13 offensifs pour les Russes.

Cameron s’excuseLe petit intérieur, mythique et cubique, Pero Cameron déplorait d’ailleurs sa prestation, en conférence de presse d’après-match, annonçant à l’occasion sa retraite internationale : « Je suis déçu. Je n’ai pas apporté ce que j’aurais dû. C’est dommage pour ce groupe, on était capable de mieux faire. »Car une fois le shooteur fou Kirk Penney (21 points à 5/13 en 27 mi-nutes, 8 fautes provoquées, 10/12 aux lancers-francs) cloué sur le banc par les fautes, à l’instar de l’indispensable Vukona (seulement 2 points et 5 rebonds en 16 minutes), la sélection néo-zélandaise n’avait plus la même force de frappe. Pas question de se cacher derrière l’excuse de l’arbitrage pour le coach kiwi, Nenad Vucinic. Comme les Austra-liens, il déplorait surtout « le manque de matches contre des équipes européennes dans l’année. C’est la prochaine étape pour que le basket néo-zélandais grandisse. » « C’est évident que le poids des fautes a joué un rôle important », reconnaissait quant à lui David Blatt. « Mais mes joueurs ont surtout très bien défendu, et c’est ce qu’ils font depuis le début du tournoi. » Les gamins russes auront fort à faire en quart de finale face aux athlètes américains.

Hors de nos délais de bouclage, la Lituanie affrontait la Chine à 17h mardi dernier tandis que l’Argentine était opposée au Brésil à 20h.

SPÉCIAL MONDIAL 2010

HUITIèMES DE FINALE

Marko Popopic (Croatie) énorme face à la Serbie de Milan Macvan. En vain...

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Page 12: BasketNews 516

12 chiffres mondial 2010

Groupe AKayseri (Kadir Has Arena)

1/9 Serbie bat Australie 94-79Serbie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Teodosic* 25 6-13 5-12 2-2 3 3 2 - 3 19N.Velickovic* 24 6-13 1-5 5-7 9 - 1 - 2 18N.Krstic 23 4-9 - 6-6 10 - - - 2 14M.Keselj 20 4-6 3-5 - - - 3 1 1 11D.Savanovic 19 4-7 2-5 - 5 2 - - 2 10A.Rasic 29 3-6 2-4 - 2 2 2 - - 8N.Bjelica* 20 1-3 1-2 4-4 5 1 - - - 7S.Markovic 13 1-1 - 3-4 - 1 - - 3 5K.Perovic* 13 1-3 - - 2 - - - - 2M.Tepic* 12 0-5 0-2 - 4 2 - - 2 -M.Macvan 2 - - - - - - - 1 -Total - 30-66 14-35 20-23 43 11 8 1 16 94Australie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Newley 25 5-9 0-2 3-6 4 1 - - - 13P.Mills* 28 3-12 1-4 5-7 4 6 - - 3 12M.Nielsen* 22 4-5 1-1 1-1 2 - 2 2 3 10A.Maric 19 5-7 - 0-1 3 2 - - 3 10M.Worthington 15 3-5 2-3 1-2 3 1 1 - - 9A.Gibson* 19 3-7 2-5 0-1 - - 1 - 3 8D.Andersen* 24 3-6 1-2 - 7 - 1 - 1 7J.Ingles* 30 2-9 1-5 1-2 2 4 3 - 2 6D.Barlow 17 - - 4-4 2 2 1 - - 4D.Martin 1 - - - - - - - - -Total - 28-60 8-22 15-24 29 16 9 2 15 79

1/9 Angola bat Allemagne 92-88Allemagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Jagla* 36 8-17 7-12 0-2 6 3 1 1 4 23H.Schaffartzik 33 5-15 5-12 3-4 7 4 - - 5 18T.Ohlbrecht 27 6-9 1-2 4-5 4 1 - 1 1 17P.Schwethelm 23 4-5 3-4 1-1 1 1 2 - - 12L.Staiger 15 3-4 2-3 - 1 - - - - 8S.Hamann* 30 3-4 0-1 1-1 4 5 - - 3 7T.Pleiß* 15 1-3 - - 4 - 1 1 2 2D.Greene* 24 0-7 0-4 1-2 2 1 - - 1 1R.Benzing 11 0-2 0-2 - 1 2 - - 2 -C.McNaughton 6 - - - 2 - 1 - 2 -E.Harris* 6 - - - 1 - - - - -Total - 30-66 18-40 10-15 37 17 5 3 21 88Angola Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsO.Cipriano* 34 11-16 4-6 4-5 5 - 3 - 4 30J.Gomes* 38 6-13 1-4 3-7 14 1 2 1 2 16M.Lutonda* 27 3-4 2-2 5-6 1 2 1 - 1 13E.Mingas* 24 5-13 0-5 - 3 - - - 2 10F.Ambrosio 29 3-7 2-4 1-4 7 1 1 - - 9C.Morais* 31 4-12 0-4 - 2 3 2 - 4 8C.Almeida 34 1-6 1-5 3-4 7 3 1 - 1 6L.Paulo 6 0-2 - - 2 - 1 - - -D.Bonifacio 2 - - - - - - - 1 -Total - 33-73 10-30 16-26 44 10 11 1 15 92

1/9 Argentine bat Jordanie 88-79Argentine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Scola* 38 13-18 - 4-5 13 2 1 - 3 30C.Delfino* 38 6-17 4-12 2-4 1 5 2 - 1 18P.Quinteros 21 3-6 3-6 2-2 1 3 1 - 1 11L.Gutierrez 18 3-7 3-7 - - 1 - - 2 9P.Prigioni* 34 1-5 0-3 4-4 3 9 3 - 2 6R.Gonzalez* 14 3-5 - - 7 1 - 2 1 6L.Cequeira 13 2-3 - - 4 - - - - 4J.Gutierrez 10 2-5 - - 3 - - - - 4H.Jasen* 10 0-1 0-1 - - 1 1 - - -F.Kammerichs 4 - - - 2 - - - - -Total - 33-67 10-29 12-15 35 22 8 2 10 88Jordanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Wright* 35 8-13 3-4 3-3 1 1 1 - 4 22A.Adais* 29 8-13 4-7 0-1 8 1 1 - 1 20Z.Abbaas* 32 6-7 2-2 3-6 10 1 4 1 3 17M.Alawadi 25 3-7 0-2 4-4 2 1 - - - 10O.Daghles* 35 3-11 0-4 2-2 1 4 1 - 4 8E.Soobzokov* 22 1-3 0-2 - 2 1 - - - 2Z.Al-Khas 18 0-1 0-1 - 5 - - - - -W.Al-Sous 3 0-1 0-1 - - - - - - -A.Zaghab 2 0-1 - - 1 - - - - -Total - 29-57 9-23 12-16 31 9 7 1 13 79

2/9 Australie bat Angola 76-55Angola Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsV.Jeronimo* 24 3-9 1-1 2-3 4 1 - - 2 9M.Lutonda* 15 3-6 1-2 2-2 1 - 1 - 1 9J.Gomes* 30 3-5 2-3 0-2 5 1 2 - 5 8L.Paulo 19 3-4 1-1 - 2 - 3 - 2 7H.Mbunga 10 2-2 - 3-4 3 1 - - 1 7C.Morais* 23 2-6 0-4 2-2 2 2 2 - 3 6F.Ambrosio 14 2-4 0-2 1-3 1 - - 1 - 5R.Fortes 20 0-8 0-4 2-2 1 - 1 - - 2E.Mingas* 18 1-3 0-2 - 5 - - - 4 2D.Bonifacio 14 0-1 - - - 3 1 - 1 -C.Almeida 13 0-3 0-3 - 2 - - - - -Total - 19-51 5-22 12-18 29 8 10 1 20 55Australie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Mills* 20 4-9 1-5 2-2 3 3 - - 3 11M.Nielsen* 25 3-8 0-3 3-4 7 6 1 1 - 9J.Ingles* 24 3-6 2-5 - 5 3 4 - 3 8M.Worthington 23 2-7 0-4 4-4 4 - 1 - 3 8D.Barlow 20 3-6 0-1 2-2 1 - 1 - - 8B.Newley 19 3-5 1-2 1-1 7 2 - - 1 8A.Gibson* 19 2-5 2-5 - 1 2 1 - - 6A.Maric* 19 2-5 - 2-3 4 - - - 2 6D.Martin 16 2-3 2-3 - 2 1 2 1 - 6A.Baynes 5 1-2 1-1 1-2 3 - - - 1 4S.Markovic 10 0-3 - 2-2 1 - - - 4 2Total - 25-59 9-29 17-20 40 17 10 2 18 76

2/9 Serbie bat Argentine 84-82Argentine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Scola* 36 12-19 - 8-11 7 2 1 2 1 32C.Delfino* 40 5-15 2-6 1-1 7 1 4 1 2 13P.Prigioni* 35 5-10 3-5 0-2 3 9 5 - 2 13P.Quinteros 14 2-3 2-2 4-5 1 - - - 1 10H.Jasen* 19 3-8 1-2 1-2 4 2 - - - 8L.Gutierrez 15 1-4 1-4 1-2 1 - - - - 4L.Cequeira 8 1-1 - - - - 1 - 1 2R.Gonzalez* 23 0-3 - - 5 - 2 - 3 -J.Gutierrez 6 - - - 1 - - - - -F.Kammerichs 5 - - - - - - - - -Total - 29-63 9-19 15-23 32 14 13 3 12 82Serbie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Savanovic 22 8-14 2-5 1-1 5 2 2 - - 19N.Krstic 26 6-10 - 6-10 8 3 1 - 1 18M.Teodosic* 28 7-13 2-7 - 4 4 3 - 3 16A.Rasic* 28 2-5 2-4 4-4 1 - - - 4 10N.Velickovic* 19 3-10 1-4 - 6 3 - 2 1 7S.Markovic 12 2-2 1-1 1-2 3 1 - - 2 6M.Keselj 9 2-4 1-2 1-1 2 - - - 1 6K.Perovic* 13 1-3 - - 5 - - - - 2I.Paunic 19 0-3 0-1 - 3 1 - - 1 -N.Bjelica* 14 0-2 0-2 - 2 - - - 1 -M.Tepic 10 0-1 - - - - - - 1 -Total - 31-67 9-26 13-18 43 14 6 2 15 84

2/9 Allemagne bat Jordanie 91-73Jordanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsO.Daghles* 39 7-13 4-4 4-5 2 6 - - 4 22R.Wright* 35 4-15 2-9 4-6 2 6 2 - 2 14E.Soobzokov 27 4-7 4-7 - 3 - - - - 12Z.Al-Khas 26 4-10 3-9 1-2 9 - 1 - - 12Z.Abbaas* 32 4-6 0-1 2-2 6 - 1 2 3 10M.Hussein 1 1-1 1-1 - - - - - - 3A.Adais* 21 0-4 0-3 - 5 1 - - 2 -M.Alawadi* 7 0-1 - - - - - - 1 -A.Zaghab 6 0-1 - - - - - - - -W.Al-Sous 4 0-1 0-1 - - - - - - -M.Hadrab 2 - - - - - - - 1 -F.Alnajjar 1 - - - - 1 - - - -Total - 24-59 14-35 11-15 28 14 4 2 13 73Allemagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Pleiß* 25 7-12 - 9-10 9 - 2 1 1 23L.Staiger 21 5-9 3-6 3-3 2 - - - 2 16J.Jagla* 17 4-6 1-2 5-6 2 3 - - 1 14C.McNaughton 12 5-6 - 2-2 3 - - - 1 12T.Ohlbrecht 21 3-5 1-2 - 10 3 - 1 1 7E.Harris 19 3-3 - 1-1 2 1 - 1 2 7R.Benzing* 14 1-5 1-2 2-2 1 - - - - 5S.Hamann* 18 2-3 - - - 4 1 - - 4P.Schwethelm 19 1-4 1-3 - - - - - - 3H.Schaffartzik 15 0-2 0-2 - 2 2 - - 1 -D.Greene* 13 0-1 0-1 - 2 2 - - 1 -P.Günther 7 0-1 - - 1 - - - - -Total - 31-57 7-18 22-24 36 15 3 3 10 91

Classement

1 Serbie 4 1

2 Argentine 4 1

3 Australie 3 2

4 Angola 2 3

5 Allemagne 2 3

6 Jordanie 0 5

Groupe CAnkara (Ankara Arena)

31/8 Russie bat Côte d’Ivoire 72-66Russie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Mozgov 21 8-10 - 3-5 5 - - 1 1 19S.Kaun* 19 5-10 - 3-4 6 - - - 3 13V.Fridzon* 19 2-6 1-4 4-4 - 3 - - 2 9A.Vorontsevich 24 3-7 2-4 - 5 1 - - 1 8S.Monya* 23 2-4 2-3 - 5 4 - - 4 6D.Khvostov 23 2-4 2-4 - 6 1 - - 2 6S.Bykov* 26 1-5 0-2 3-5 5 3 - - 5 5A.Ponkrashov* 20 2-6 0-2 - 2 3 - - 1 4E.Voronov 15 - - 2-2 3 1 1 - 1 2E.Kolesnikov 10 0-1 0-1 - 3 - - 1 - -Total - 25-53 7-20 15-20 41 16 1 2 22 72Côte d’Ivoire Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Kone* 27 4-11 0-1 8-11 3 - 2 - 2 16H.Lamizana* 29 5-12 0-3 4-5 8 - - 1 - 14E.Landry* 25 4-7 2-4 4-5 2 1 - - 2 14S.Diabaté* 38 5-12 0-3 - 5 3 7 - 2 10S.Konaté 18 3-6 0-1 - 4 1 - 1 2 6B.Assie 12 2-7 0-1 - 2 - - - 2 4C.Abouo 8 1-2 - - - - - - 1 2P.Amagou* 26 0-1 0-1 - 1 3 3 - - -J.Kale 10 0-1 - - - - 1 - - -I.N’Diaye 5 - - - 1 - 1 - - -E.Tape 2 0-2 - - 1 - - - 1 -Total - 24-61 2-14 16-21 29 8 14 2 12 66

31/8 Porto-Rico bat Chine 84-76Porto-Rico Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Vassallo 29 9-14 1-4 3-3 4 3 - - 3 22J.Barea* 34 5-11 1-4 2-4 4 9 2 - 2 13C.Lee* 34 5-11 1-6 2-2 7 1 1 2 1 13N.Peavy 29 5-12 1-2 2-3 6 2 - - 1 13R.Balkman 34 4-7 - 2-3 13 1 1 - 1 10P.Ramos* 8 2-3 - 2-4 2 - - - 3 6D.Huertas 10 2-5 1-2 - 1 - 1 - - 5G.Diaz 6 1-2 0-1 - - 1 - - 1 2R.Sanchez* 9 0-2 0-1 - - - - - 1 -F.Rivera 7 0-2 0-1 - 1 2 - - - -D.Santiago 1 - - - - - - - - -Total - 33-69 5-21 13-19 44 19 5 2 13 84Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Yi* 37 9-19 1-4 5-6 7 1 - - 3 24Z.Wang* 19 6-8 2-2 3-4 4 1 1 1 2 17Y.Sun* 33 3-8 3-7 3-4 2 5 3 3 1 12W.Liu* 37 5-10 1-4 - 2 3 1 - 2 11S.Wang* 30 2-9 1-6 0-2 6 2 - - 1 5J.Ding 15 1-2 - 2-2 - 1 - - - 4P.Zhou 18 1-3 1-2 - 3 - 1 - 1 3S.Yu 5 0-1 0-1 - - - - - - -W.Su 4 - - - - - - - - -L.Jin 2 - - - - - - - - -Total - 27-60 9-26 13-18 26 13 6 4 10 76

31/8 Turquie bat Grèce 76-65Grèce Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsI.Bourousis* 27 5-13 3-8 2-2 7 1 - - 1 15S.Schortsanitis 13 3-6 - 3-7 2 - 1 - 4 9D.Diamantidis* 32 2-6 2-5 2-2 3 3 3 - 2 8A.Fotsis 27 2-6 1-4 2-2 5 1 - 1 - 7N.Calathes 16 2-5 0-3 2-2 1 4 - - - 6K.Kaimakoglou 9 2-3 2-2 - 1 - - - - 6V.Spanoulis* 29 2-6 1-5 0-2 1 3 2 - 2 5S.Perperoglou 15 2-4 0-1 - 3 - - - - 4N.Zisis* 19 1-5 1-5 - 3 3 1 - - 3K.Tsartsaris* 13 1-1 - - 3 1 1 - - 2Total - 22-55 10-33 11-17 31 16 8 1 10 65Turquie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Ilyasova* 31 9-14 6-6 2-2 5 - 1 1 - 26Ö.Aşık* 17 5-6 - 2-6 6 - 1 2 2 12S.Erden 15 3-3 - 4-5 2 1 - - 2 10H.Türkoşlu* 33 2-12 2-8 2-2 6 3 2 - 1 8K.Tunçeri* 26 2-9 1-5 2-2 3 4 1 - 1 7Ö.Onan* 20 2-4 2-4 - - 2 - - 3 6E.Arslan 16 2-3 1-1 - 1 4 - - 2 5O.Savas 12 1-2 - - - 1 - - - 2K.Gönlüm 24 0-1 - 0-2 8 1 - 1 - -S.Güler 6 0-2 0-1 - 1 1 - - - -Total - 26-56 12-25 12-19 37 17 5 4 11 76

1/9 Russie bat Chine 89_80Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsY.Sun* 33 6-12 3-5 4-5 3 - 3 - 2 19S.Wang* 29 4-9 3-6 5-5 2 - - - 1 16J.Yi 35 6-12 - 2-5 9 1 1 - 5 14Z.Wang* 21 6-10 1-2 1-2 4 - - - 1 14W.Liu* 35 1-5 0-1 3-3 5 2 1 - 3 5S.Yu 4 2-2 1-1 - 1 - - - 1 5P.Zhou 13 - - 3-5 2 1 - - 4 3J.Ding 19 1-1 - - 1 - - 1 1 2A.Guo 9 0-1 - 2-2 1 2 - - 1 2L.Jin 3 0-1 - - - - - - - -Total - 26-53 8-15 20-27 33 6 5 1 19 80Russie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Monya* 32 5-7 5-7 2-2 3 6 2 1 2 17S.Kaun* 26 6-11 - 4-6 14 - 1 1 - 16A.Ponkrashov 30 5-14 2-4 3-4 1 5 - - 3 15S.Bykov* 32 4-9 0-2 3-4 4 5 1 - 5 11E.Voronov 30 5-8 0-1 1-1 3 1 2 - - 11T.Mozgov 14 3-5 - 2-2 2 - 1 2 - 8A.Vorontsevich* 19 3-8 1-3 - 2 - 1 - 1 7D.Khvostov 12 0-2 0-1 2-2 - - - - 1 2V.Fridzon* 5 0-2 - 2-2 1 - 1 - 1 2Total - 31-66 8-18 19-23 33 17 9 4 13 89

1/9 Grèce bat Côte d’Ivoire 97-60Côte d’Ivoire Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Assie 22 4-6 - 3-6 7 - 1 1 1 11E.Landry* 25 3-9 3-5 0-1 2 - - - 3 9H.Lamizana* 21 3-5 1-2 2-4 4 - - 4 1 9J.Kale 19 2-5 0-1 4-6 5 - 1 - - 8I.N’Diaye 10 2-5 - 2-2 1 1 - - 1 6M.Kone* 18 2-5 0-1 1-2 5 1 3 - 3 5S.Diabaté* 34 1-8 0-4 2-2 2 6 1 - 2 4C.Abouo 13 1-6 1-2 1-2 1 - - - 1 4S.Konaté* 21 1-4 - 0-2 2 1 - - 3 2E.Tape 15 1-7 0-3 - 4 1 - 2 - 2P.Amagou 2 - - - - - - - - -Total - 20-60 5-18 15-27 34 10 6 7 17 60Grèce Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Calathes 25 7-10 0-2 1-1 7 8 2 - 1 15G.Printezis 16 5-8 1-3 1-1 2 - 1 - - 12K.Tsartsaris* 11 4-7 - 4-4 5 - - - - 12V.Spanoulis* 21 3-5 2-3 2-2 2 3 1 - 2 10S.Schortsanitis 20 3-4 - 4-8 4 - 2 - 2 10I.Bourousis* 16 3-9 2-6 1-1 7 1 2 - 1 9K.Kaimakoglou 12 3-4 2-2 - 2 1 - - - 8A.Fotsis 13 2-6 2-4 - 6 1 1 1 1 6D.Diamantidis* 18 2-3 1-2 - 3 5 2 - 1 5N.Zisis* 20 1-7 0-2 2-2 2 3 - - 3 4I.Vougioukas 9 1-2 - 2-2 3 - - 1 - 4S.Perperoglou 19 1-4 0-1 - 1 4 1 - - 2Total - 35-69 10-25 17-21 45 26 12 2 11 97

1/9 Turquie bat Porto-Rico 79-77Turquie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsH.Türkoşlu* 26 6-11 4-6 - 2 5 - - - 16E.Ilyasova* 35 5-15 2-8 1-2 13 - 1 - 1 13Ö.Onan* 34 5-11 2-7 - 1 2 2 - - 12S.Erden 19 2-5 - 6-7 6 - - 1 - 10K.Gönlüm 19 2-4 0-2 5-7 3 3 1 - 1 9E.Arslan 16 2-4 0-2 1-2 - 3 - - 1 5K.Tunçeri* 24 1-7 1-4 1-2 3 5 - - 1 4Ö.Aşık* 14 1-2 - 2-8 3 1 - 1 1 4O.Savas 7 1-3 1-1 - 1 - - - 1 3C.Akyol 6 1-1 1-1 - 1 - - - 1 3Total - 26-63 11-31 16-28 37 19 4 2 7 79Porto-Rico Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Vassallo* 31 7-15 5-11 - 5 3 1 1 2 19P.Ramos* 30 6-10 - 3-4 12 1 - - 1 15C.Lee* 25 4-8 3-6 - 2 - 1 2 - 11N.Peavy 23 4-10 1-1 - 3 4 - - 2 9J.Barea* 20 3-7 1-4 0-1 4 3 1 - 4 7R.Sanchez* 13 2-4 2-3 - - 2 - - 1 6R.Balkman 12 2-3 - 2-2 5 - - 2 - 6F.Rivera 20 0-4 0-4 2-2 3 8 - - - 2D.Santiago 9 - - 2-2 3 - - - 2 2G.Diaz 9 0-1 - - 1 - - - - -D.Huertas 8 - - - 1 1 - - - -Total - 28-62 12-29 9-11 40 22 3 5 13 77

2/9 Côte d’Ivoire bat Porto-Rico 88-79Porto-Rico Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Barea* 29 5-17 1-5 8-8 2 7 1 - 2 19D.Huertas 29 6-9 3-5 3-3 8 2 1 1 1 18N.Peavy 26 6-10 1-2 1-2 3 2 1 - 2 14A.Vassallo* 26 3-11 1-7 4-5 8 - - - 1 11R.Balkman 19 3-5 - 1-2 10 1 1 - 1 7D.Santiago 15 3-4 - 0-1 2 2 - 1 2 6G.Diaz 8 1-1 - - 2 1 - - 1 2R.Sanchez* 8 0-3 0-3 2-2 1 - - - 1 2F.Rivera 14 0-2 0-1 0-2 - 1 1 - 1 -C.Lee* 14 0-3 0-2 - - - - - 1 -P.Ramos* 12 - - - 1 - - - 1 -Total - 27-65 6-25 19-25 43 16 5 2 15 79Côte d’Ivoire Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Abouo 27 5-11 2-6 7-9 3 - 2 - - 19H.Lamizana* 32 5-9 3-3 4-4 5 - 1 5 4 17M.Kone* 23 7-10 1-2 2-2 10 1 2 - 1 17S.Konaté* 29 4-8 2-3 1-1 - 1 1 - - 11E.Landry* 25 4-11 2-8 0-2 3 2 3 - 1 10S.Diabaté* 38 3-9 1-5 1-2 6 8 - - 4 8B.Assie 13 1-5 1-2 - 3 2 - - - 3J.Kale 10 1-4 1-1 - - - - - - 3E.Tape 3 - - - - - - - - -Total - 30-67 13-30 15-20 35 14 9 5 10 88

2/9 Russie bat Grèce 73-69Grèce Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Schortsanitis 22 6-13 - 4-7 9 - 1 - 3 16N.Zisis* 31 5-7 - 1-3 - 2 1 - 1 11V.Spanoulis* 26 3-6 2-5 - - 2 2 - 2 8D.Diamantidis* 26 3-6 2-5 - 1 - - 1 2 8K.Kaimakoglou 11 2-4 1-2 2-2 3 - - - - 7I.Bourousis* 15 2-8 1-4 - 3 - 1 - - 5G.Printezis 17 2-7 0-4 - 4 1 1 - 1 4S.Perperoglou 16 2-4 0-1 - 4 - 2 - 1 4K.Tsartsaris* 22 1-6 - 1-2 5 2 1 - 1 3N.Calathes 14 1-4 0-1 1-2 3 2 1 1 2 3Total - 27-65 6-22 9-16 37 9 10 2 13 69Russie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Mozgov 19 8-12 0-1 2-2 4 - 1 1 - 18A.Vorontsevich* 23 4-5 2-3 - 5 1 1 - - 10E.Voronov 31 4-6 - 1-2 6 1 - 1 - 9V.Fridzon* 22 3-9 2-6 - 3 5 - 1 1 8S.Kaun* 17 3-3 - 2-3 2 1 1 1 2 8S.Monya* 17 1-3 0-2 4-4 2 1 1 2 - 6A.Zhukanenko 13 3-5 - - - - - 2 1 6A.Ponkrashov 24 2-7 0-3 - 1 6 2 - 1 4S.Bykov* 18 2-3 0-1 - 5 2 2 - 4 4D.Khvostov 10 - - - - 2 1 - 2 -E.Kolesnikov 6 0-4 0-3 - 1 1 - - 2 -Total - 30-57 4-19 9-11 31 20 9 8 14 73

2/9 Turquie bat Chine 87-40Turquie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsO.Savas* 28 9-12 2-2 0-2 4 2 - 1 2 20S.Erden 27 9-11 - 0-1 12 3 - 3 3 18Ö.Aşık* 25 8-12 - 1-5 13 2 - 2 2 17S.Güler* 31 3-7 1-4 2-3 3 7 8 - 4 9B.Ermiş 25 3-6 1-3 2-2 2 4 2 1 3 9C.Akyol* 37 2-8 2-7 - 4 1 2 1 1 6H.Türkoşlu* 10 1-2 1-2 2-4 3 2 1 - - 5E.Arslan 18 1-4 1-4 - 1 1 - - 1 3Total - 36-62 8-22 7-17 44 22 13 8 17 87Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsY.Sun 24 6-12 3-6 - 4 2 2 1 5 15S.Yu* 34 3-9 3-7 - 1 2 3 - 2 9W.Su* 33 2-10 - 0-1 9 - - - 3 4P.Zhou* 26 2-9 0-3 - 3 1 - - 5 4J.Ding 24 2-11 0-5 - 8 2 - - 2 4Z.Zhang* 21 2-4 - - 2 1 1 3 2 4L.Jin 21 0-5 0-4 - - - - - - -A.Guo* 14 0-2 - - 1 1 - - 3 -S.Wang 3 0-1 0-1 - - - - - - -Total - 17-63 6-26 0-1 33 9 6 4 24 40

Classement

1 Turquie 5 0

2 Russie 4 1

3 Grèce 3 2

4 Chine 1 4

5 Porto Rico 1 4

6 Côte d’Ivoire 1 4

Groupe DIzmir (Halkapinar Spor Salonu)

31/8 Nouvelle-Zélande bat Liban 108-76Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Penney* 30 10-19 6-10 - 1 2 1 - 1 26T.Abercrombie* 30 9-17 2-5 3-4 7 1 - - 1 23P.Jones 20 5-10 2-6 1-3 1 4 1 - 1 13L.Tait* 28 5-6 - 2-2 - 1 3 - - 12M.Vukona* 18 3-5 - 5-5 7 4 2 1 1 11C.Bradshaw* 26 4-8 1-2 1-2 6 3 1 - 1 10C.Frank 17 3-3 - 2-2 3 3 1 - 1 8P.Cameron 14 1-1 - 1-2 - 4 - - 1 3B.Anthony 1 - - 2-2 - - - - - 2M.Fitchett 12 0-1 0-1 - - 1 1 - 1 -A.Pledger 3 - - 0-2 - 1 - - - -J.Kench 1 - - - - - 1 - - -Total - 40-70 11-24 17-24 29 24 11 1 8 108Liban Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsF.El Khatib* 32 5-10 0-2 8-9 7 1 - 1 3 18J.Abdelnour 25 4-8 1-2 3-4 - 1 - - 1 12R.Fahed* 17 3-5 2-3 4-4 1 - 1 - 3 12J.Vroman* 20 4-7 - 2-6 6 2 - - 3 10E.Rustom* 23 3-5 1-1 1-1 1 1 - - 2 8M.Freije* 32 1-7 0-4 2-2 2 - 1 - 1 4A.Mahmoud 26 1-3 1-2 1-2 2 4 3 - 3 4A.Kanaan 14 1-1 - 1-2 2 - - - 2 3G.Reda 3 1-1 1-1 - - 1 - 1 2 3A.Fakhreddine 6 1-2 - - 3 - 1 - - 2E.Stephan 2 - - - - - - - - -Total - 24-49 6-15 22-30 24 10 6 2 21 76

31/8 Porto-Rico bat Chine 84-76Porto-Rico Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Vassallo 29 9-14 1-4 3-3 4 3 - - 3 22J.Barea* 34 5-11 1-4 2-4 4 9 2 - 2 13C.Lee* 34 5-11 1-6 2-2 7 1 1 2 1 13N.Peavy 29 5-12 1-2 2-3 6 2 - - 1 13R.Balkman 34 4-7 - 2-3 13 1 1 - 1 10P.Ramos* 8 2-3 - 2-4 2 - - - 3 6D.Huertas 10 2-5 1-2 - 1 - 1 - - 5G.Diaz 6 1-2 0-1 - - 1 - - 1 2R.Sanchez* 9 0-2 0-1 - - - - - 1 -F.Rivera 7 0-2 0-1 - 1 2 - - - -D.Santiago 1 - - - - - - - - -Total - 33-69 5-21 13-19 44 19 5 2 13 84Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Yi* 37 9-19 1-4 5-6 7 1 - - 3 24Z.Wang* 19 6-8 2-2 3-4 4 1 1 1 2 17Y.Sun* 33 3-8 3-7 3-4 2 5 3 3 1 12W.Liu* 37 5-10 1-4 - 2 3 1 - 2 11S.Wang* 30 2-9 1-6 0-2 6 2 - - 1 5J.Ding 15 1-2 - 2-2 - 1 - - - 4P.Zhou 18 1-3 1-2 - 3 - 1 - 1 3S.Yu 5 0-1 0-1 - - - - - - -W.Su 4 - - - - - - - - -L.Jin 2 - - - - - - - - -Total - 27-60 9-26 13-18 26 13 6 4 10 76

31/8 Lituanie bat Espagne 76-73Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Gasol* 30 7-12 - 4-8 8 2 1 4 4 18J.Navarro* 28 5-12 2-5 6-8 3 1 2 - - 18R.Fernandez* 29 4-7 1-4 4-4 9 2 1 - 3 13J.Garbajosa* 28 4-7 3-5 - 3 3 - - - 11A.Mumbru 11 2-3 0-1 - 1 1 - - - 4R.Rubio* 28 1-7 0-1 1-1 2 2 - - 2 3R.Lopez 12 1-2 1-2 - - 2 2 - 2 3S.Llull 8 1-3 1-3 - 1 - - - - 3F.Reyes 12 0-2 - - 1 - 1 1 1 -F.Vazquez 10 0-1 - 0-2 1 - - - 1 -F.San Emeterio 4 0-1 0-1 - - - - - - -Total - 25-57 8-22 15-23 31 13 7 5 13 73Lituanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Kleiza* 33 7-14 1-4 2-4 8 1 1 - 3 17J.Maciulis 19 4-5 0-1 5-6 4 1 4 - 1 13M.Pocius 19 5-6 2-2 1-2 3 - - - 3 13M.Kalnietis* 30 4-12 2-7 2-2 4 5 1 - 1 12S.Jasaitis* 18 2-9 1-3 - 4 - - - - 5R.Javtokas* 23 1-4 - 2-4 8 1 - - 1 4T.Delininkaitis 21 1-4 0-2 2-2 3 1 1 - 1 4P.Jankunas 16 1-2 1-2 - 2 1 - - - 3M.Andriuskevicius 5 1-2 - 1-2 2 - - - 1 3M.Gecevicius* 14 1-4 0-1 - - - - - - 2T.Klimavicius 3 0-2 - - - - 1 - - -Total - 27-64 7-22 15-22 40 10 8 - 11 76

Groupe BIstanbul (Abdi Ipekci Spor Salonu)

1/9 Croatie bat Tunisie 84-64Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Bogdanovic 31 8-14 3-8 - 1 3 1 - 2 19M.Popovic 21 6-10 4-8 - 4 5 1 - 1 16A.Tomic* 17 7-11 - 1-1 9 - - 1 - 15L.Andric 18 5-5 - - 3 1 - 1 1 10M.Tomas* 18 3-5 0-1 2-2 1 2 1 - 1 8M.Banic* 26 3-6 - - 4 - - - 2 6Z.Planinic 24 2-4 1-3 - 2 5 1 - 4 5K.Loncar 16 2-4 1-1 - 3 3 - - - 5D.Kus* 16 0-3 0-1 - - 4 1 - - -R.Stipcevic 9 0-2 0-2 - 1 - - - - -R.Ukic* 4 - - - - - - - 1 -Total - 36-64 9-24 3-3 30 23 5 2 12 84Tunisie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Ben Romdhane 22 6-9 1-1 10-15 2 1 2 - 1 23N.Dhifallah* 25 3-5 1-3 1-1 1 1 1 - 2 8S.Mejri* 27 2-6 - 3-4 5 1 - 2 2 7A.Rzig* 21 2-7 0-3 2-2 4 1 - - - 6M.Kechrid* 22 2-6 1-3 - 4 1 - - 1 5R.Slimane* 22 1-6 0-3 2-2 6 - - - 3 4N.Knioua 25 1-4 1-3 - 3 4 2 - - 3M.Hadidane 11 1-4 0-2 1-2 1 1 - - 2 3H.Braa 9 1-4 - 1-3 - - - 1 1 3M.Ghyaza 9 1-2 - - 2 1 2 - - 2A.Maoua 7 0-1 0-1 - 1 - - - - -Total - 20-54 4-19 20-29 33 11 7 3 14 64

1/9 États-Unis bat Iran 88-51Iran Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsH.Haddadi* 34 7-22 0-5 5-7 5 - - - 3 19A.Kazemi* 37 5-8 1-3 3-5 5 - 5 - 3 14M.Kamrani* 28 1-6 1-4 4-6 - 1 2 - 6 7S.Veisi 28 2-5 1-4 2-2 4 1 - - 1 7J.Davari* 32 0-5 0-3 2-2 2 1 2 - 5 2A.Davoudi 20 0-2 0-1 1-2 2 2 1 - 4 1M.Nabipour* 7 0-1 0-1 1-2 1 - - - - 1A.Kardoust 8 0-2 - - 4 - - - 2 -M.Hassanzadeh 3 - - - 2 - - - - -S.Davarpanah 3 0-1 - - - - - - - -Total - 15-52 3-21 18-26 31 5 10 - 25 51États-Unis Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Love 11 6-8 1-2 - 6 1 1 - 1 13K.Durant* 20 5-7 1-2 1-1 5 2 2 - 2 12D.Rose* 21 5-6 - 1-2 2 1 2 - 2 11D.Granger 15 4-6 1-2 1-1 1 3 - - - 10R.Gay 19 3-6 2-4 1-2 3 2 1 2 2 9E.Gordon 21 3-7 1-2 1-1 1 - 1 - 1 8T.Chandler 13 3-3 - 1-2 7 1 - - 1 7C.Billups* 18 2-7 0-2 1-2 1 2 2 - 2 5R.Westbrook 17 2-6 - - 1 2 2 - 2 4S.Curry 17 2-5 0-2 - 4 5 1 - 2 4A.Iguodala* 12 1-1 1-1 - 3 - 1 - 1 3L.Odom* 16 1-2 - - 3 - - - - 2Total - 37-64 7-17 7-11 39 19 13 2 17 88

1/9 Slovénie bat Brésil 80-77Brésil Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Machado 17 5-10 4-8 6-7 1 1 3 - 1 20T.Splitter 33 8-13 - 3-8 4 1 2 - 1 19L.Barbosa 36 6-18 0-3 - 3 1 3 - 4 12A.Garcia 22 3-5 0-2 3-3 1 3 2 - - 9M.Huertas 32 2-5 1-2 3-4 1 10 - - 1 8G.Giovannoni 14 2-4 1-2 - 3 - - - - 5A.Varejao 23 2-3 - 0-1 4 - 1 - - 4M.Vinicius 16 0-2 - - 3 - - - - -N.Dos Santos 7 0-1 - - 2 1 - - - -Total - 28-61 6-17 15-23 23 17 11 - 7 77Slovénie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Lakovic 36 7-13 6-11 - 3 3 2 - 2 20P.Brezec 25 7-8 - 2-2 3 - - - - 16B.Nachbar 24 6-10 2-5 1-2 4 2 - - 2 15G.Dragic 31 3-7 0-3 4-6 2 - - - 4 10S.Becirovic 33 1-4 0-3 4-4 9 4 1 - 3 6G.Vidmar 14 3-5 - - 2 - - - 1 6U.Slokar 26 1-3 - 3-4 6 1 - - 2 5M.Zupan 12 1-1 - - 1 1 - - 1 2Total - 29-51 8-22 14-18 35 11 3 - 16 80

2/9 États-Unis bat Tunisie 92-57États-Unis Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Gordon 25 7-10 4-7 3-3 2 1 3 - - 21R.Westbrook 25 6-9 0-1 2-2 1 2 - 1 1 14K.Durant* 18 5-9 1-3 3-3 4 2 - 1 2 14S.Curry 15 5-8 3-5 - 3 2 - - 2 13C.Billups* 15 2-4 1-3 2-2 2 - 2 - - 7D.Granger 16 2-8 1-3 - 3 2 1 - 1 5D.Rose* 21 2-6 0-1 - - 1 1 - 2 4A.Iguodala* 15 2-3 0-1 - 6 - - - 1 4T.Chandler 15 2-4 - - 5 2 - 2 - 4K.Love 10 2-4 0-1 - 5 1 1 - 1 4R.Gay 10 1-3 0-1 - 2 2 1 1 - 2L.Odom* 15 0-1 - - 2 - - 1 - -Total - 36-69 10-26 10-10 39 15 9 6 10 92Tunisie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Kechrid* 32 5-12 5-11 - 5 - 1 - 2 15M.Ben Romdhane 26 4-7 - 3-4 8 - 3 - 2 11R.Slimane* 22 3-10 1-3 2-2 5 1 1 1 2 9A.Rzig* 16 3-7 - 3-4 3 1 - - 2 9M.Hadidane 15 2-10 1-5 0-2 4 1 - - - 5A.Maoua 5 2-4 1-3 - 1 - - - 2 5M.Ghyaza 10 1-2 - - 1 1 - - - 2N.Dhifallah* 27 0-9 0-5 1-2 2 2 1 - 1 1S.Mejri* 26 0-7 0-1 - 8 - - 1 3 -N.Knioua 15 0-2 - - 2 - 1 - - -M.Laghnej 3 - - - - 1 1 - - -H.Braa 3 0-2 - - 1 - - - - -Total - 20-72 8-28 9-14 46 7 8 2 16 57

2/9 Slovénie bat Iran 65-60Slovénie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsG.Dragic* 26 7-10 2-4 2-2 6 2 1 - 2 18M.Zupan* 28 6-12 1-6 2-2 5 2 2 - - 15B.Nachbar* 28 4-9 1-2 1-4 5 - 1 2 - 10S.Becirovic 24 4-8 1-3 1-1 2 3 1 - 4 10J.Lakovic* 21 2-7 0-4 - 1 2 3 - 2 4G.Vidmar 14 1-3 - 2-4 2 2 1 - - 4J.Klobucar 16 1-2 0-1 - - - 2 - 2 2P.Brezec* 15 1-2 - - 2 - - - - 2G.Jagodnik 17 0-5 0-2 - 4 - 1 - 1 -H.Rizvic 11 0-2 - - 2 - 1 1 1 -Total - 26-60 5-22 8-13 33 11 13 3 12 65Iran Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsH.Haddadi* 34 7-18 1-4 - 7 2 1 2 3 15A.Kazemi* 27 5-11 1-2 2-3 14 - 3 - 2 13A.Kardoust 18 3-5 - 3-4 7 1 - - 1 9J.Davari* 38 3-7 1-3 - 2 4 1 - 4 7S.Davarpanah 12 2-4 1-2 2-2 1 2 - - 1 7M.Kamrani* 26 2-6 1-4 - 1 2 2 - 4 5M.Nabipour* 14 1-2 0-1 - - - - - - 2M.Hassanzadeh 5 - - 2-2 - - - - - 2A.Davoudi 25 0-2 0-1 - - 1 1 - - -I.Zandi 1 - - - - - - - - -Total - 23-55 5-17 9-11 36 12 8 2 18 60

2/9 Brésil bat Croatie 92-74Brésil Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Machado 19 4-5 4-5 6-7 3 - - 1 1 18L.Barbosa* 27 6-10 0-2 5-5 4 - - - 1 17A.Garcia* 29 4-9 2-5 5-9 3 2 1 1 1 15G.Giovannoni 12 4-5 2-2 2-2 1 - - 1 1 12M.Huertas* 29 2-3 1-1 2-2 2 6 1 - 2 7M.Becker 18 3-5 1-2 - 2 1 - 1 - 7T.Splitter* 16 1-4 0-1 4-4 4 4 - 1 3 6J.Batista 10 3-4 - - 3 1 - - 1 6A.Varejao* 24 1-4 - - 12 - - - 1 2M.Vinicius 5 1-3 0-1 - 1 - 1 - - 2N.Dos Santos 11 0-1 - - - 2 - - - -Total - 29-53 10-19 24-29 39 16 3 5 12 92Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Popovic 17 6-8 2-4 1-2 4 - 1 - - 15K.Loncar 19 4-13 0-1 4-4 6 - - - 1 12L.Andric* 29 3-6 0-2 5-7 2 - 2 - 1 11B.Bogdanovic* 26 3-7 2-5 2-4 6 1 - - - 10M.Tomas* 29 3-8 3-6 - 3 3 2 1 1 9R.Ukic* 29 2-8 0-4 - - 2 2 - 1 4M.Banic 19 2-9 - - 3 1 - - - 4D.Kus 16 0-2 0-1 4-4 - 1 - - - 4Z.Planinic 6 1-1 - 1-2 - 1 - - 1 3A.Tomic* 11 1-5 - - 1 - - - 1 2Total - 25-67 7-23 17-23 28 9 7 1 7 74

Classement

1 États-Unis 5 0

2 Slovénie 4 1

3 Brésil 3 2

4 Croatie 2 3

5 Iran 1 4

6 Tunisie 0 5

1/9 Nouvelle-Zélande bat Canada 71-61Canada Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Shepherd 21 3-11 0-4 9-13 3 - 1 - 2 15J.Anthony* 31 6-9 - 1-2 6 1 1 2 - 13D.Brown* 25 5-12 2-2 - 2 2 - - - 12K.Olynyk 22 3-6 0-1 - 4 1 1 - 2 6J.Anderson* 29 2-10 0-2 1-2 - 2 1 - 3 5A.Doornekamp* 18 1-4 0-2 2-2 2 - 1 - - 4L.Kendall* 23 0-4 - 2-6 7 4 1 1 2 2R.Bell 11 1-1 - - 2 - 2 - - 2R.Sacre 7 1-2 - - 3 - - - - 2J.Bucknor 9 0-1 0-1 - - - - - 1 -O.Famutimi 4 - - - 1 - - - 1 -Total - 22-60 2-12 15-25 32 10 8 3 11 61Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Penney* 25 6-14 3-8 3-6 2 1 1 - 5 18C.Frank 21 4-5 2-2 4-4 4 2 1 - 2 14P.Jones 21 4-11 1-7 2-2 4 2 - - 3 11T.Abercrombie* 29 1-4 1-2 4-4 10 1 - - 3 7L.Tait* 27 1-4 0-2 3-4 5 3 2 - 1 5P.Cameron 21 2-5 1-1 - 4 2 - - - 5C.Bradshaw* 22 1-4 0-3 2-2 2 - 1 1 1 4M.Vukona* 21 2-4 - - 6 2 - - 2 4M.Fitchett 13 1-3 1-3 - 1 - - - - 3Total - 22-54 9-28 18-22 41 13 5 1 18 71

1/9 Espagne bat Liban 91-57Liban Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Vroman* 24 9-14 - 4-8 9 2 1 - 3 22F.El Khatib* 32 3-7 1-2 3-6 4 - - - 3 10R.Fahed* 27 3-11 1-7 - 1 1 1 - - 7E.Rustom* 23 3-5 1-1 0-1 1 - 2 - 5 7A.Mahmoud 16 2-5 1-1 0-1 1 - 3 - 1 5A.Kanaan 26 1-4 1-3 - 6 - 1 1 - 3A.Fakhreddine 9 1-6 1-2 - 4 - - - - 3J.Abdelnour 22 0-4 0-3 - 1 2 1 - 3 -M.Freije* 13 0-3 0-1 - 1 - - - 2 -G.Reda 6 0-1 0-1 - - - - - - -E.Stephan 3 0-1 0-1 - - - - - 1 -Total - 22-61 6-22 7-16 32 5 9 1 20 57Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Gasol* 24 10-14 - 5-9 8 1 1 1 - 25F.Vazquez 16 7-7 - 1-1 8 1 1 1 1 15A.Mumbru 18 2-7 1-5 4-4 4 4 2 - - 9F.Reyes 16 2-6 0-1 4-4 9 1 2 - 3 8J.Garbajosa* 18 3-5 1-3 - 1 1 - - 3 7R.Fernandez* 13 2-4 1-3 2-2 7 2 3 - 2 7S.Llull 19 2-5 1-4 1-2 3 1 1 - 2 6V.Claver 6 3-3 - 0-1 1 1 - - - 6J.Navarro* 19 1-6 1-5 2-4 - 4 - - 1 5F.San Emeterio 14 1-2 1-2 - 1 2 - - 1 3R.Rubio* 26 0-6 0-2 - 3 7 2 - - -R.Lopez 11 0-1 0-1 - 1 4 - - 2 -Total - 33-66 6-26 19-27 46 29 12 2 15 91

1/9 Lituanie bat France 69-55Lituanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Maciulis* 31 6-11 1-5 6-6 2 2 3 - 6 19L.Kleiza* 26 5-11 0-2 5-6 3 3 1 - 1 15M.Kalnietis* 24 2-3 1-2 4-4 4 2 - 1 1 9M.Pocius* 18 3-4 2-3 - 2 1 - - 2 8R.Seibutis 26 2-3 2-3 - 1 2 - - 3 6T.Klimavicius 22 2-5 - 1-2 4 - 1 1 2 5T.Delininkaitis 16 1-1 1-1 - 2 2 - - 1 3P.Jankunas 21 1-5 0-1 - 4 1 3 3 1 2R.Javtokas* 11 1-3 - 0-1 5 - - - 1 2M.Gecevicius 5 0-3 0-2 - - - - - 1 -Total - 23-49 7-19 16-19 32 13 8 5 19 69France Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Batum* 28 3-11 2-6 5-7 1 3 2 1 3 13M.Gelabale 29 3-7 2-5 2-2 4 2 - - 3 10B.Diaw* 27 4-7 1-3 - 6 - 4 - 2 9N.De Colo* 26 4-5 1-2 - 3 2 - - 2 9A.Traore* 17 3-8 - 0-2 2 1 1 - 1 6A.Albicy 9 1-4 1-1 - - 1 - - 1 3A.Koffi 20 0-4 - 2-2 5 - 1 - 3 2I.Mahinmi 14 - - 2-2 1 1 1 1 1 2Y.Bokolo* 18 0-4 0-1 1-2 2 1 - - 1 1E.Jackson 8 0-2 0-2 - - - 1 - - -F.Causeur 4 - - 0-2 - - - - - -Total - 18-52 7-20 12-19 29 11 10 2 18 55

2/9 Espagne bat Canada 89-67Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Fernandez* 23 5-8 4-7 5-6 5 1 2 1 2 19F.Vazquez 16 9-9 - 1-2 5 - 1 4 - 19J.Garbajosa* 17 2-6 1-4 4-4 1 - - - 1 9R.Rubio* 25 2-6 1-4 3-3 6 8 - 1 1 8A.Mumbru 20 3-6 0-2 2-2 5 2 - - 2 8F.Reyes 18 4-10 - - 9 2 - - 1 8F.San Emeterio 15 3-5 0-1 - 4 3 - - 2 6V.Claver 8 2-3 1-1 0-2 1 - - - 2 5M.Gasol* 20 2-5 - - 9 - - 3 4 4S.Llull* 29 1-4 1-4 - 1 5 - - 1 3R.Lopez 9 0-1 0-1 - 1 1 - - 1 -Total - 33-63 8-24 15-19 49 22 3 9 17 89Canada Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Olynyk 22 3-7 1-3 7-9 4 - - - 1 14J.Shepherd 23 3-15 2-6 4-6 1 1 1 - 1 12J.Anderson* 22 3-8 1-3 1-2 2 2 - - 1 8R.Sacre 14 3-6 - 2-2 3 - 1 - 1 8L.Kendall* 24 2-6 1-3 2-2 5 - 2 - 1 7J.Bucknor 12 2-3 2-2 1-2 2 1 1 - - 7R.Bell 18 1-2 1-1 2-2 - 1 1 - - 5J.Anthony* 26 2-6 - - 6 - 3 1 2 4A.Doornekamp* 22 1-6 0-1 - 3 2 - - 1 2D.Brown* 17 0-6 0-1 - 2 - - - 1 -Total - 20-65 8-20 19-25 28 7 9 1 9 67

2/9 Lituanie bat Liban 84-66Liban Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Fahed* 28 7-16 5-10 - 2 4 1 - 2 19J.Vroman* 33 5-13 1-4 4-10 4 2 4 1 3 15A.Fakhreddine 16 5-5 - 1-2 4 - - - - 11J.Abdelnour 23 2-6 0-1 4-5 6 - - - 3 8F.El Khatib* 29 2-9 0-2 2-2 2 3 1 - 5 6A.Mahmoud 25 2-8 1-6 - - 2 3 - - 5E.Rustom* 25 0-1 - 2-2 6 5 - - 1 2A.Kanaan* 22 0-1 - - 4 1 - - 1 -Total - 23-59 7-23 13-21 31 17 9 1 16 66Lituanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Seibutis* 29 6-9 2-3 3-5 1 3 2 - 1 17M.Gecevicius 25 6-15 4-11 - 4 2 - - - 16T.Delininkaitis 22 4-7 3-4 - 1 4 - - 3 11L.Kleiza* 16 3-6 - 4-4 5 - - - 1 10T.Klimavicius* 22 4-5 - 1-2 7 2 1 1 3 9M.Kalnietis* 18 3-7 0-3 1-1 1 1 1 1 3 7M.Andriuskevicius 21 2-3 - - 7 1 1 1 2 4M.Pocius 9 2-2 - - - 2 - - 2 4P.Jankunas 21 1-1 - 1-2 6 1 - 1 1 3J.Maciulis* 18 1-7 1-4 - 2 2 1 1 - 3Total - 32-62 10-25 10-14 38 18 6 5 16 84

2/9 Nouvelle-Zélande bat France 82-70Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Penney* 33 6-15 4-9 9-12 2 3 1 - 3 25M.Vukona* 33 6-7 2-2 1-1 6 5 1 - 3 15L.Tait* 32 3-6 2-4 - 3 3 - - 1 8P.Cameron* 21 3-6 2-5 - 2 6 - - 1 8T.Abercrombie* 21 2-8 2-4 1-2 3 - 2 1 - 7C.Frank 16 3-5 1-2 - 5 - - - 1 7P.Jones 19 2-8 0-3 1-1 2 - 1 - 1 5C.Bradshaw 18 1-3 0-1 2-4 2 - - - 1 4M.Fitchett 8 1-2 1-2 - - - - - - 3Total - 27-60 14-32 14-20 31 17 5 1 12 82France Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsY.Bokolo 23 4-9 2-5 3-4 1 - - 1 2 13M.Gelabale 28 5-7 2-2 - 5 3 - 1 - 12N.De Colo* 31 3-8 2-5 2-2 4 4 1 - 1 10B.Diaw* 27 3-11 0-2 3-4 6 - - 1 2 9A.Koffi 19 2-3 - 5-8 2 - - - 1 9F.Pietrus* 27 1-4 - 6-6 8 1 1 - - 8N.Batum* 29 2-8 0-3 2-3 5 3 - 1 4 6A.Traore 6 1-2 - 1-2 - - - - 2 3E.Jackson 5 - - - - - - - - -I.Mahinmi* 4 0-1 - - 2 - - - 2 -A.Albicy 1 - - - - - - - - -Total - 21-53 6-17 22-29 33 11 2 4 14 70

Classement

1 Lituanie 5 0

2 Espagne 3 2

3 Nelle-Zélande 3 2

4 France 3 2

5 Liban 1 4

6 Canada 0 5

pHASe FINALeIstanbul (Sinan Erden Dom)

huitièmes de finale3/9 Serbie bat Croatie 73-72Serbie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Krstic* 23 5-10 0-1 6-8 3 1 1 - 1 16A.Rasic* 28 4-6 1-2 6-7 1 3 2 - 2 15K.Perovic 15 4-5 - 2-2 3 - - - 2 10M.Macvan 14 3-5 1-1 1-2 1 - - - 1 8N.Velickovic* 18 3-4 - 1-4 2 - - - 1 7M.Keselj 14 2-4 1-2 - 3 - - - - 5M.Teodosic* 26 1-6 1-5 - 2 2 4 - 4 3N.Bjelica* 8 1-1 1-1 - 1 - 1 - - 3M.Tepic 19 0-5 0-1 2-2 7 4 - - 1 2S.Markovic 14 1-2 0-1 - 3 2 1 - - 2I.Paunic 11 1-3 0-1 - - - - - - 2D.Savanovic 10 0-2 - - 1 2 - - - -Total - 25-53 5-15 18-25 29 14 9 - 12 73Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Popovic 28 5-12 3-9 8-10 5 5 2 1 2 21R.Ukic* 33 5-10 0-3 1-1 4 4 1 - 3 11M.Banic* 34 3-6 - 4-4 7 1 1 1 1 10B.Bogdanovic* 28 3-6 1-4 2-2 3 1 1 - 1 9K.Loncar 17 4-7 1-2 - 2 - - - - 9M.Tomas* 35 3-12 0-5 - 6 1 1 - 1 6A.Tomic* 23 3-8 - - 8 - 1 1 5 6D.Kus 3 0-1 0-1 - - - - - - -Total - 26-62 5-24 15-17 36 12 7 3 13 72

3/9 Espagne bat Grèce 80-72Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Navarro* 25 7-10 2-5 6-6 1 1 1 - 3 22R.Fernandez* 29 4-7 2-3 4-5 2 - 1 - 1 14S.Llull 15 4-8 1-4 - - 2 - - - 9R.Rubio* 27 2-8 0-2 2-2 2 6 1 - 1 6F.Reyes 19 3-6 0-1 0-2 10 1 - - 1 6F.Vazquez 16 3-5 - 0-2 7 - 2 1 - 6J.Garbajosa* 21 2-2 1-1 0-2 1 - - - 1 5R.Lopez 13 2-3 1-1 - 1 3 - - 1 5M.Gasol* 24 2-5 - - 2 1 2 2 1 4A.Mumbru 11 1-1 1-1 - 2 - - - 1 3Total - 30-55 8-18 12-19 29 14 7 3 10 80Grèce Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Diamantidis* 38 6-8 3-5 1-4 4 2 2 2 2 16N.Zisis* 35 8-15 0-3 - 4 1 - - 2 16S.Schortsanitis* 26 5-8 - 3-6 4 1 1 1 4 13V.Spanoulis* 36 5-10 1-5 1-2 2 3 - - 4 12A.Fotsis* 32 4-9 3-6 1-2 7 - 2 - - 12I.Bourousis 18 1-3 0-1 - 4 - - - 1 2N.Calathes 3 0-1 - 1-2 - - 1 - - 1S.Perperoglou 8 0-3 0-3 - - 1 - - - -K.Tsartsaris 4 - - - - 1 - - - -Total - 29-57 7-23 7-16 31 10 6 3 13 72

4/9 Turquie bat France 95-77Turquie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsH.Türkoşlu* 25 6-10 4-7 4-4 4 3 - 1 - 20S.Güler 18 8-10 1-3 - - 3 - - 1 17Ö.Aşık* 17 4-4 - 2-2 5 1 - - - 10E.Ilyasova* 28 2-7 1-3 4-6 5 - 1 - - 9O.Savas 15 3-3 - 3-6 2 1 - - 3 9E.Arslan 13 3-4 2-2 1-2 - - 2 - 2 9Ö.Onan* 20 3-8 0-1 1-3 1 2 2 - 2 7S.Erden 18 2-3 - 1-1 2 1 - - 2 5C.Akyol 10 2-3 1-2 - - 1 1 - - 5K.Gönlüm 17 1-1 - - 2 1 - - - 2B.Ermiş 2 1-1 - 0-1 - - - - - 2K.Tunçeri* 17 0-1 0-1 - 1 3 3 - 1 -Total - 35-55 9-19 16-25 25 16 9 1 12 95France Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Diaw* 39 8-14 5-8 - 5 4 2 1 4 21N.De Colo* 24 5-8 3-5 2-2 3 1 - - 4 15N.Batum* 27 4-7 2-4 1-2 1 1 1 - 2 11F.Pietrus* 24 2-5 0-1 2-2 1 4 - - 2 6A.Koffi 18 1-3 - 3-4 3 1 1 - 1 5A.Traore* 13 2-4 - - 4 - - - 1 4Y.Bokolo 12 1-3 0-2 2-2 - 3 - - 1 4M.Gelabale 24 0-2 0-1 3-4 1 3 - - 1 3A.Albicy 9 1-2 1-2 - 2 1 - - - 3F.Causeur 2 1-1 1-1 - 1 1 - - - 3I.Mahinmi 7 - - 2-2 2 1 - - 1 2E.Jackson 2 0-1 - - 1 - - - - -Total - 25-50 12-24 15-18 27 20 4 1 17 77

4/9 Slovénie bat Australie 87-58Slovénie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Lakovic* 28 6-12 5-11 2-4 1 1 1 - 1 19P.Brezec* 18 5-7 - 2-3 4 - 1 - 1 12G.Dragic* 28 3-7 2-4 2-2 4 8 2 - 2 10S.Becirovic 21 2-7 2-4 2-2 4 3 1 - 1 8M.Zupan* 20 2-5 2-4 2-2 4 1 1 - - 8U.Slokar 13 3-3 2-2 - 2 - - - 1 8B.Nachbar* 21 3-7 1-3 - 3 1 2 1 1 7G.Jagodnik 8 2-3 1-2 - 2 1 - - - 5H.Rizvic 11 2-2 - - 5 1 - 2 1 4S.Udrih 16 1-4 1-2 - - 2 - - 4 3G.Vidmar 12 1-2 - - 4 - - 1 2 2J.Klobucar 5 0-1 0-1 1-2 1 - - - - 1Total - 30-60 16-33 11-15 39 18 8 4 14 87Australie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Ingles* 34 4-9 0-2 5-6 2 1 2 - 3 13P.Mills* 31 6-16 1-7 - 1 3 - - 2 13M.Nielsen* 29 3-11 0-3 6-7 8 - 2 1 1 12D.Andersen* 21 2-7 1-3 3-4 5 - 1 - - 8B.Newley 22 1-4 0-1 1-2 5 - - 2 1 3M.Worthington 18 0-3 0-2 2-2 - - - - 1 2D.Barlow 13 1-2 - - - 1 - - - 2D.Martin 3 - - 2-2 - - - - 1 2A.Baynes 2 1-1 - - - - 1 - - 2A.Maric 10 0-4 - 1-2 4 - - 1 2 1A.Gibson* 17 0-1 0-1 - 2 - - - 1 -Total - 18-58 2-19 20-25 32 5 6 4 13 58

5/9 États-Unis bat Angola 121-66États-Unis Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Billups 19 5-7 5-7 4-4 2 4 - - - 19E.Gordon 21 6-7 5-6 - - - - - - 17K.Durant 19 7-14 2-6 1-1 5 1 - - - 17R.Gay 17 6-10 0-2 5-6 4 2 3 - - 17D.Rose 21 3-5 3-4 - 1 6 - 2 - 9L.Odom 16 3-5 1-1 2-2 8 - - 1 1 9K.Love 15 2-4 1-1 3-3 6 1 - - - 8A.Iguodala 15 3-6 0-1 0-2 7 4 1 - - 6S.Curry 17 2-6 1-5 - - 3 2 - 3 5D.Granger 13 2-7 0-4 1-2 1 2 - 1 - 5T.Chandler 13 1-2 - 3-4 7 1 1 - - 5R.Westbrook 14 1-5 0-1 2-2 2 6 3 - 1 4Total - 41-78 18-38 21-26 48 30 10 4 5 121Angola Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Gomes 28 9-12 2-4 1-2 4 1 - 1 2 21F.Ambrosio 28 5-8 1-3 1-1 7 1 - - 1 12R.Fortes 25 4-7 3-6 - 1 2 - 1 - 11M.Lutonda 17 1-3 - 6-6 1 1 - - 1 8C.Morais 33 1-10 0-5 3-4 3 4 - - 3 5H.Mbunga 12 2-2 - 0-2 2 - - - - 4C.Almeida 24 1-6 1-6 - 1 - - - 1 3E.Mingas 12 1-5 0-1 - 1 - - - 1 2V.Jeronimo 15 0-3 0-2 - 2 2 - - 1 -D.Bonifacio 4 0-1 - - - 1 - - 2 -L.Paulo 3 - - - - - - - 1 -Total - 24-57 7-27 11-15 23 12 - 2 15 66

5/9 Russie bat Nlle-Zélande 78-56Russie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Vorontsevich 26 7-8 3-3 1-2 11 1 2 2 2 18T.Mozgov 21 6-9 - 4-6 7 - 1 - 3 16V.Fridzon 25 4-10 2-5 2-2 1 - 2 - - 12A.Ponkrashov 28 4-14 1-7 - 2 7 - - 1 9S.Monya 34 1-6 1-4 5-5 6 - - 2 1 8S.Kaun 19 3-3 - 0-2 5 - - 1 3 6S.Bykov 22 2-5 1-3 - 1 1 - - 2 5D.Khvostov 19 2-3 0-1 - 3 3 - - 1 4E.Voronov 7 0-1 0-1 - - 1 2 - - -E.Kolesnikov 1 - - - - - - - - -Total - 29-59 8-24 12-17 41 13 7 5 14 78Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Penney 28 5-13 1-6 10-12 3 2 1 - 3 21T.Abercrombie 32 5-9 1-3 2-3 4 - 1 - 2 13P.Jones 25 2-9 1-5 2-2 1 1 - - 1 7M.Fitchett 15 1-3 1-3 3-4 - - - - - 6P.Cameron 21 1-5 1-5 1-2 - 1 - - 2 4C.Bradshaw 23 0-2 0-1 2-2 3 1 - - - 2M.Vukona 16 1-1 - - 5 2 1 1 2 2L.Tait 25 0-5 0-1 1-2 1 1 1 - 1 1C.Frank 16 0-1 - - 4 2 1 - 2 -Total - 15-48 5-24 21-27 25 10 5 1 15 56

restent à jouerMardi 7 septembre

Lituanie – Chine 17h00Argentine – Brésil 20h00

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échos eUroPe 13

L e suicide de l’ancien homme à tout faire, Moni Fanan, embringué dans une histoire de dettes et de

placements foireux, impliquant y compris des anciens joueurs du club ; la défaite en finale de son championnat, à la maison, contre le modeste club galiléen de Gilboa ; l’élimination par le Partizan Belgrade en quart de finale de l’Euroleague, malgré l’avantage du terrain… Le Maccabi a vécu une sale saison 2009-10. Et le coach, l’emblématique Pini Gershon, a perdu la main, à mesure que ses simagrées ne faisaient plus effet. Alors il a été décidé que l’on allait procéder à une révolution pour… revenir aux fondamentaux.David Blatt est de retour. À 51 ans, le brillant entraîneur israélo-américain n’en finit plus de marcher sur ses propres traces. Assistant de Gershon au Maccabi entre 1999 et 2001 – un peu plus qu’un assistant, en vérité –, il lui a succédé entre 2001 et 2003, avant de redevenir son « assistant » en 2003-04. Et aujourd’hui, donc, de lui succéder à nouveau. Son précédent passage n’avait pas été mauvais du tout (deux ligues nationales, deux coupes et une apparition au Final Four) mais, après les années de gloire, Tel-Aviv attendait trop de son équipe chérie. Entre temps, Blatt a donné un essor considérable à sa carrière au Dynamo Saint-Pétersbourg (vainqueur de la FIBA EuroCup), à la Benetton Trévise à qui il a offert son dernier titre de Lega (2006), à Efes Pilsen, au Dynamo Moscou et à l’Aris Salonique l’an dernier. Sans oublier, évidem-ment, le titre européen de la Russie en 2007. Il a annoncé, durant le Mondial, qu’il aban-donnait les rênes de la sélection russe.

looking for nate huffmanAvec Blatt, le jeu sera carré. Efficace, dur, solide mais aussi inspiré. C’est en tous cas la recette attendue pour stabiliser le Maccabi. Pour cela, le ménage a été fait dans l’effectif. Adieu à Andrew Wisniewski, Alan Ander-son, Stéphane Lasme, D’Or Fischer, Maciej Lampe, Raviv Limonad et Gal Mekel. Et bi-envenus aux nouveaux, qui vont redonner sa traditionnelle couleur américano-israélienne au Maccabi.La nouvelle qui fait frissonner le peuple jaune, bien sûr, c’est le retour de l’enfant chéri, le talentueux ailier-fort Lior Eliyahu. Il a signé pour cinq saisons ! En majesté en 2008-09 en Euroleague (14,0 points et 6,5 rebonds), il est allé chercher fortune à Vitoria la saison dernière. Il n’y a pas trouvé le plai-sir et la plénitude (8,4 points et 3,4 rebonds

en Euroleague) mais un titre de champion d’Espagne et l’envie de revenir au pays. Il n’y a pas perdu son basket non plus : 22 points et 9 rebonds contre le Cibona, lors du Top 16.Dans la raquette, il ne sera pas seul. David Bluthenthal y est encore… quoique dans son cas, il n’y fait que passer, le temps de ressortir pour tirer à trois-points. Le nouveau, au poste 4, c’est Richard Hendrix, un power assez complet qui, après avoir couru le rêve NBA et avoir atterri en D-League, a livré une saison de qualité avec Grenade en Espagne (13,1 points et 6,9 rebonds, 6e d’ACB à l’évaluation), une équipe qui a fini à une intéressante 10e place (15v, 19d). Arrive aussi une énigme de sept pieds de haut, le grand blanc Jeff Foote, qui marquait un peu, prenait des rebonds et administrait des contres avec l’université de Cornell la saison passée. Veut-on croire à la venue d’un nouveau Nate Huffman au Maccabi ?

Blatt surveillera Baby shaqPlus bas, mais plus épais, la grosse signature est aussi celle du Baby Shaq Schortsanitis. Sur sa valeur seule, il peut changer le cours d’un match. Mais, pour sa première vraie expérience à l’étranger, en tant que « pro » confirmé (il a passé une année à Cantu en

2003-04), comment va-t-il gérer ses états d’âme et les oscillations de l’aiguille de sa balance ? On est porté à croire que David Blatt est le coach de la situation pour lui. Plus que Gershon ne l’aurait été, en tous cas.À l’extérieur, c’est pas mal non plus. Le poste d’organisateur est confié à l’Américain Jeremy Pargo, le frère de son frère, qui a pour particularité d’être un très bon joueur mais aussi d’avoir été le tourmenteur du Maccabi l’an dernier puisqu’il était le playmaker de la surprenante et vivace équipe de Gilboa. Derrière lui, le vieux Derrick Sharp, toujours prêt à planter le trois-points qui fait mal au bon moment, et Doron Perkins, joueur bourré de qualités mais parfois bordélique à souhait. Blatt sera sur son dos et lui lâchera aussi la bride en poste 2.Sur les ailes, le Maccabi va-t-il ajouter un nom ? Pour le moment, c’est assez solide sans être génial, sauf à ce que l’énigmatique Mikhail Torrance, dont la couleur de peau ne colle pas avec le prénom, soit la révélation de l’année. L’an dernier, cet excellent pas-seur a livré une saison nickel avec Alabama (15,6 points et 5,1 assists). Chuck Eidson, on connaît, c’est fort. Tal Burstein est un joueur épatant. Quant à Guy Pnini, il a su haussé son niveau de jeu pour sa première saison au Maccabi.Bref, on a compris, le Maccabi ne sera pas bon à prendre. On souhaite pourtant au Mans ou à l’ASVEL de s’y frotter car cela signifi-erait que l’un des trois clubs français (avec Roanne) serait sorti du tour préliminaire, Le Mans et l’ASVEL visant la place de « quali-fié B » qui les reverserait dans la poule A, celle de Tel-Aviv mais aussi de Gdynia, de Vitoria, du Partizan et du Zalgiris. Un groupe taillé pour le Maccabi. n

ELIYAHU, BLATT, L’AMBITION

le maccaBi « reloaded »Battu l’an dernier en finale de son championnat par la petite équipe de Gilboa, le Maccabi a fait une mini-révolution d’Ancien régime. Attention, cette équipe-là sera très dangereuse.

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le brillant david Blatt n’en finit plus de marcher sur ses

propres traces

Après Goran Jagodnik, voilà que le big man croate Damir Markota (2,10 m, 24 ans) pose ses sacs à Ljubljana. Il a été mis à l’essai par Jurij Zdovc, qui en a été pleinement satisfait. « Il a un talent

indéniable », a déclaré ce brave Jure… Lleida a signé non seulement Corey Brewer (pas celui de la NBA, celui du Karsiyaka Izmir), Guillem Rubio (donc pas Ricky) mais aussi notre Alhaji Mohammed national…

L’Aris Salonique entend mettre la main sur l’international slovène Samo Udrih et l’ancien international serbe Zoran Erceg. Udrih avait fini la saison au Cibona et Erceg avait fait du chiffre à Panionios.

l’effecTifJoueur Taille Âge Nat. Pos.Jeremy Pargo 1,88 24 USA 1Derrick Sharp 1,83 38 USA/ISR 1Doron Perkins 1,89 27 USA 1/2Chuck Eidson 2,02 29 USA 2/3Mikhail Torrance 1,96 21 USA 2/3Tal Burstein 1,98 30 ISR 2/3Guy Pnini 2,01 27 ISR 3Elishay Kadir 2,02 22 FRA/ISR 3Lior Eliyahu 2,07 25 ISR 4David Bluthenthal 2,01 30 USA/ISR 4Richard Hendrix 2,03 23 USA 4/5Sofoklis Schortsanitis 2,06 25 GRE 5Jeff Foote 2,11 22 USA 5Yaniv Green 2,06 30 ISR 5Coach : David Blatt

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l’eUro À 24… dÈs 2011l Dans la famille « ces instances dirigeantes qui changent les règles en cours de jeu », je voudrais la FIBA Europe. Oh, quelle chance ! Famille ! Eh oui, l’émanation européenne de la fédéra-tion internationale a décidé, sur proposition de la Lituanie, orga-nisatrice de l’Euro 2011, que le passage du championnat d’Europe de 16 à 24 équipes, prévu pour l’Euro 2013, serait effectif dès l’an prochain. « Au Mondial, neuf des dix Européens ont passé le premier tour », justifie Nar Zanolin, le secrétaire général. La FIBA Europe a attendu la fin des qualifs pour l’annoncer, les rendant donc, a posteriori, caduques. On aura tout vu.

Par fabien friconneT

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14 ÉCHOS NBA

POLÉMIQUE

LA BOULETTE DE JORDAN JUNIOR

BOSTON BLINDE SON BANC

DELONTE WEST RENTRE AU BERCAIL !Dans l’ombre médiatique du Heat et ses « Three Amigos », les Celtics ont patiemment redessiné leur effectif cet été. L’arrivée de l’imprévisible mais talentueux Delonte West confirme un recrutement cohérent.

S haquille et Jermaine O’Neal, Von Wafer mais également un prometteur duo de rookies (Semih Erden, Luke Harangody), les Celtics

n’en finissent plus d’injecter du sang frais à leur roster. Dernière bonne pioche en date : Delonte West. Échangé à Minnesota mais rapidement coupé par les Wolves cet été, l’arrière retrouve ainsi le club de ses débuts.Drafté par les Celtics en 2004, il avait servi de mon-naie d’échange lors du trade qui amena Ray Allen à Boston trois ans plus tard. « Il a été pour moi l’un des gars les plus difficiles à échanger », se souvient Danny Ainge. « Même si nous connaissons les pro-blèmes et les challenges auxquels il doit faire face, nous pensons qu’il est aujourd’hui dans une meilleure situation que le jour où il nous a quitté. Il n’était pas parfait mais nous avons toujours aimé le joueur. »Quid de l’homme ? Malgré son abattage précieux dans les rangs des Cavs ces dernières saisons, West a souvent attiré l’attention par ses égarements en dehors du terrain. Bipolaire, dépressif chronique, il vient d’ailleurs d’être condamné par la justice dans le cadre d’une affaire de port d’arme illégal. Parce qu’il sera suspendu pour les dix premiers matches de la saison, Boston n’a pour le moment offert qu’un contrat non-garanti à l’arrière et, a priori, seul un comporte-ment irréprochable au training camp validera son nouveau bail.

Un collectif en danger ?« Ce n’est qu’une précaution », jure Danny Ainge. « Il connaît le roster et il a des familiarités

avec les joueurs. Paul (Pierce) et Rajon (Rondo) adoraient jouer avec Delonte. » Son engagement définitif comblerait en tout cas un réel besoin dans le Massachusetts. Rotation éventuelle derrière le duo Rondo/Robinson à la mène, West apporterait surtout son joli fouetté à l’arrière (37,3% der-rière la ligne en carrière), un secteur où Ray Allen manquait souvent de soutien lors de ses mauvaises soirées.Malgré la perte de Rasheed Wallace et les départs de précieux remplaçants (Tony Allen, Michael

Finley, Shelden Williams), l’effectif des Celtics apparaît potentiellement plus dangereux qu’en juin dernier. Reste main-

tenant à satisfaire toutes les nouvelles recrues. Shaq acceptera-t-il un rôle de remplaçant ? West sera-t-il aussi bien dans sa tête que dans ses baskets ? « Je pense que nous les obtenons au bon moment », répond Doc Rivers. « Ils ne viennent pas pour être des stars. Ils viennent pour être des role players capables de nous aider à gagner un championnat. Ils feront la différence. »Le coach n’est toutefois pas innocent, il sait qu’il devra plus que jamais composer avec un vestiaire riche en fortes personnalités. Sans compter que, sur le parquet, l’expérience des nouveaux venus ne dispensera pas les récents finalistes de quelques ajustements collectifs. « L’alchimie est une chose délicate », admet Rivers. « Je vous le garantis, je vais garder un œil sur cela. Je ne sais pas encore si nous pourrons tout faire marcher. Mais cela va être intéressant, c’est certain. » n

l On connaissait l’amour de Michael Jordan pour Las Vegas et ses tables de jeux. Visiblement, son fils Marcus apprécie tout autant cer-tains délices de la cité du vice. La semaine dernière, sur son compte Twitter, le cadet de « Sa Majesté » regrettait ses dollars évaporés lors d’une soirée dans un célèbre nightclub de la ville. « La nuit dernière était stupide. 35.000 dollars au Haze… Certainement quelque chose comme 50.000 dans toute la journée… Mince ! Je vais retourner à la piscine aujourd’hui. Je dois me relaxer. »L’histoire aurait pu en rester là, seulement voilà, Marcus Jordan n’a pas encore l’âge légal pour profiter des affres de la vie nocturne aux États-Unis. Quelques jours avant que les facs du pays ne reprennent l’entraînement, le « tweet » posté par le sophomore d’UCF a donc fait toussoter les dirigeants du basket universitaire. En attendant de savoir si la NCAA envisage de punir l’étudiant « hors la loi », la fac de Central Florida refuse fermement de commenter l’incident.Seul son plus célèbre coéquipier a essayé de minimiser ce léger manque de discernement. « Certaines choses arrivent et il réalise désormais qu’il est temps de se concentrer sur le basket », estime Jeffrey, son frère aîné. « C’était une erreur », se justifie pour sa part Marcus. « Ma famille et mes amis savent quel type de personne je suis. Je dois simplement être plus prudent avec mes prochains tweets. » À cause de ce message personnel posté sur le réseau so-cial, les responsables de la boîte de nuit en question sont aujourd’hui sous investigation judiciaire. Pas certain que Marcus Jordan y soit à nouveau le bienvenu.

EN BREFBOOZER VOIT GRANDLa recrue phare des Bulls n’y va pas par quatre chemins, seul le titre doit être ambitionné par sa nouvelle équipe cette saison. « Un objectif moindre que celui-ci serait nous sous-estimer et nous placer en dessous de ce que nous pouvons accomplir. Avec ma présence,

D.Rose à la mène, Joakim en charge au milieu et un Luol Deng très complet à l’aile, je pense que nous avons une équipe capable de rivaliser contre n’importe qui. » À condition néanmoins de trouver l’alchimie collective dès l’ouverture de la saison. La franchise de l’Illinois a en effet accueilli dans ses rangs sept nouveaux joueurs cet été.

GEORGE KARL DE RETOURSon cancer étant en rémission, le coach des Nuggets a obtenu le feu vert des médecins pour retrouver son banc dès l’ouverture de la saison. « C’est officiel », se réjouit-il. « Je ne sais pas si les docteurs apprécient l’intensité et le stress d’une saison NBA, mais ils

veulent vous voir retrouver votre routine. Je suis enthousiaste. » À tel point que le coach espère déjà calmer les velléités de départ de Carmelo Anthony. « Je pense que nous allons trouver une solution avec Melo et cela sera positif pour l’organisation des Nuggets. »

Delonte West rejoint Rajon Rondo aux Celtics.

UN frENChIE DE PLUS

SY EST UN HAWKl Atlanta et le STB ont finalement trouvé un accord pour le transfert de Pape Sy en Georgie. Pour le rookie, le plus dur commence. Drafté en 53e position en juin dernier, le meneur devra s’illustrer dès le training camp s’il veut chiper quelques minutes au duo Bibby/Teague. À un mois de la reprise, les Hawks ont également renforcé leur peinture en attirant Etan Thomas. Free agent, le vétéran n’est apparu qu’à 23 reprises sous le maillot du Thunder la saison dernière (3,3 points et 2,8 rebonds).

Par Jérémy BARBIERBr

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« Paul et Rajon adoraient jouer avec Delonte »

Danny Ainge

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15REPORTAGE

M ercredi soir, pour leur premier rendez-vous de la semaine, c’est une bande de gamins

un peu perdus que l’on retrouve dans un gymnase d’Hawthorne, au sud de Los Angeles. Des jeunes lycéens, rassemblés par ESPN, qui ont droit à un comité d’accueil pas franchement de seconde zone : Brandon Jennings, John Wall et Tyreke Evans notamment sont là, en shorts et baskets, prêts à passer aux choses sérieuses.Comme mise en jambe, les high-schoolers, à qui ils restent au moins une année de lycée, ont droit à un match d’entraînement contre ces trois stars NBA, plus DeMar DeRozan (Toronto), Bobby Brown (ex-Clippers) et Jay Williams, l’ancien meneur des Bulls et des Nets. Bref, du lourd. Pourtant, les gamins ne semblent pas plus impressionnés que ça. Sous l’œil de nombreux connaisseurs, médias et scouts, l’équipe de l’Elite 24 se défend comme elle peut.Maîtrise du dribble, qualités athlétiques, vitesse de démarrage, voilà clairement les principaux atouts de ces 24 joueurs, loin d’être ridicules face aux NBAers.

« C’était difficile, ils sont plus rapides, plus physiques que nous », explique DeAndre Daniels, 17 ans, 2,05 m pour à peine 85 kg, sorte de Kevin Durant en devenir. « Et puis ils ont tous leurs petits tours ! Mais je m’inquiète pas, on en arrivera là un jour nous aussi. » « C’était sympa, on a joué tout terrain, bien sûr on n’a jamais

perdu… Mais il fallait donner une bonne leçon à tous ces gamins ! » Les mots sont de Brandon Jennings, assistant coach honorifique cette année, participant de l’Elite 24 en 2006.

Les scouts noircissent des carnetsAprès deux jours d’entraînement, et un concours de dunks sans véritable étincelle, ces 24 stars en puissance se retrouvent pour l’événement attendu, le match du sa-medi. Direction l’historique playground de Venice Beach, pour une rencontre diffusée

en direct sur ESPN U, une déclinaison sur le câble de l’immense chaîne de sport. Aux commentaires : Bobbito Garcia, légende des terrains new-yorkais. L’occasion de s’intéresser à une bande de gamins dont seulement six se sont officiellement engagés dans une université pour l’été 2011. Soit encore 18 talents à séduire pour

les scouts de fac…Parmi ces talents, tous les types de basketteurs possibles. De Dajuan Coleman (voir par ailleurs), pivot lourd comme il en sort de moins en moins, à Austin Rivers (voir par

ailleurs), arrière shooteur d’ores et déjà starifié, l’Elite 24 propose un véritable marché aux joueurs. Si le match en lui-même ressemble plus à un clinic qu’à une vraie rencontre, l’intérêt reste dans la découverte.On retiendra par exemple le nom de Nick Johnson, meneur aux qualités de jump tout simplement hors du commun, venu de la Findlay Prep, dans le Nevada. Ou encore celui de Myck Kabongo, meneur chien de garde, au dribble déjà bien sûr malgré son jeune âge, d’ailleurs élu co-MVP du match. Une fois le match terminé – peu importe que la sélection Ouest se soit imposée au finish –, chacun est donc reparti dans sa direction. Nombreux sont ceux qui ont marqué des points, devant les recruteurs des plus grandes facs du pays. Et dans le lot, une certitude : les Drafts NBA 2012 et 2013 devraient voir défiler une bonne partie de ces gamins. n

ELITE 24 À LOS ANGELES

GENERATION NBA 2012

Ils sont 24, ont 16 ou 17 ans et sont bourrés de talent. Les meilleurs lycéens de tous le pays étaient réunis le week-end dernier à L.A. avec un but : impressionner les recruteurs. Et vu leurs prestations, l’avenir est prometteur. Bienvenu dans le « Elite 24 » !

Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles

« Il fallait leur donner une bonne leçon »

Brandon JenningsDAJUAN COLEMANBABY BABY SHAQ ?

l Alors que la tendance est aux Dwight Howard, Roy Hibbert ou Hasheem Tha-beet, voilà venu un prospect d’une autre époque : un pivot lourd, véritable cinq, capable d’imposer ses kilos dans une raquette. Parmi les plus jeunes de l’Elite 24 (il lui reste encore deux ans de lycée !), Dajuan Coleman ne mesure que 2,06 m mais pèse déjà 130 kilos. « Ça représente beaucoup pour moi de disputer un tel match », explique « the next big thing ». « Vous savez, tous les joueurs qui sont là travaillent toute l’année pour venir se mon-trer ici. Donc il faut savoir en profiter. »Venu d’un petit lycée dans l’état de New York, Coleman détruit tout ce qui bouge dans sa classe d’âge. En demi-finale de son tournoi d’État, il signe une performance

à 23 points et 31 rebonds. Dur pour les autres pivots lycéens, qui doivent lui rendre en moyenne une quarantaine de kilos… Seul point d’interrogation pour son avenir : sa taille. Relativement petit pour jouer pivot en NBA, mais limité techniquement pour se décaler en ailier-fort, les scouts pensent aujourd’hui que sa puissance devrait lui suffire pour s’imposer à ce niveau. La fac voisine de Syracuse lui ferait déjà les yeux doux pour dans deux ans.

AUSTIN RIVERSFILS DE, MAIS PAS SEULEMENT

l Pendant toute la semaine, il n’y en a eu que pour lui. Austin Rivers par-ci, Austin Rivers par-là. Austin Rivers n’est pourtant qu’un gamin de 17 ans, 1,92 m, meneur de jeu du lycée de Winter Park en Floride. Oui mais voilà, Austin a un avantage au départ : celui d’être le fils de « Doc », coach des Boston Celtics. « Il y a encore quelques an-nées, tout le monde me connaissait parce que je suis son fils », nous avoue le meneur, qui doit passer encore un an au lycée avant de partir vers la fac. « Mais je crois que j’ai réussi un bon boulot à m’écarter de son ombre. Maintenant les gens me

considèrent comme un vrai joueur, pour mon propre nom. »Il faut dire que le petit Rivers à du talent plein les mains. Des qualités de scoring innées, une sureté de dribble impressionnante (son cross sur John Wall a alimen-té tous les sites basket ces derniers jours), un shoot déjà intéressant, et surtout un mental a priori costaud, l’arsenal est complet. Et les éloges tombent : « Austin Rivers m’a vraiment impressionné », raconte John Wall, numéro un de la dernière Draft. « C’est un arrière rapide, qui peut shooter et pousser la contre-attaque. » « Austin a beaucoup de talent, son avenir est très prometteur », explique même Brandon Jennings. Toujours pas décidé quant à son avenir, Rivers annonce juste avoir une liste de choix : « Florida, North Carolina, Duke, Kansas et Kentucky sont dans ma short list pour la fac », avoue-t-il. Bref, du très, très lourd.

Les quatre co-MVP du Elite 24 (de gauche à droite) : Austin Rivers, James McAdoo, Myck Kabongo et Kyle Wiltjer.

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L e week-end dernier, les Bleues ont démontré leur compétitivité en bousculant la Biélorussie et

en débordant l’Espagne dans le dernier quart-temps (20-7). La rentrée pour ce match de Sandrine Gruda a fait un bien fou alors qu’il faut souligner que la toute fraîche naturalisée Sancho Lyttle n’était pas (encore) au centre de l’équipe espagnole. En revanche, les filles de Pierre Vincent ont cédé face à la Grèce, qu’elles avaient éliminé d’un rien en quart de finale de l’Euro 2009 (51-49) et qu’elles retrouveront au premier tour du Mondial, le 24 septembre à Ostrava.En attendant, les Françaises se voient offrir de l’exotisme aux tournois de Villeneuve d’Ascq puis de Picardie la semaine pro-chaine. La néo-Mondevillaise Yacine Sene a quitté le groupe, réduit à 14. Les deux dernières têtes tomberont samedi soir.

Tu sais que votre dernière défaite remontait au 3 septembre 2008 (contre la Slovaquie, 55-63), soit deux ans jour pour jour avant celle-ci contre la Grèce. En quelque sorte, vous aviez perdu l’habitude de perdre ?Je n’étais pas là contre la Slovaquie… Mais cette défaite n’est pas choquante. Ce n’est pas parce qu’on est championnes d’Europe, que l’on n’a pas perdu depuis deux ans qu’il faut s’alarmer. Ce n’est pas plus mal pour nous remettre les idées en place. Ça sera comme ça au championnat du monde, aucune équipe ne sera facile à battre.

Ce sont des résultats contradictoires. L’Espagne a pulvérisé la Grèce, a eu du mal contre la Biélorussie, a été battue par la France. Que faut-il en conclure ?Il y a des équipes contre lesquelles on s’adapte mieux. Et d’autres où c’est plus difficile car leur jeu est atypique et cor-respond moins à notre profil. On est censé être plus fortes que les Grecques, qui sont plus petites, et pourtant on n’a pas réussi à s’imposer à l’intérieur (NDLR : Sandrine Gruda n’a joué que le 3e match contre l’Espagne). Le coach nous a donné des consignes que l’on n’a pas su très bien re-specter, notamment en ce qui concerne leur meilleure joueuse, Evina Maltsi, que l’on n’a pas su tenir. L’Espagne, on la connaît, elle joue de la même façon depuis un certain moment. C’est un jeu davantage porté sur l’attaque, moins sur la défense, on a su composer avec ça.

Lors des deux prochains tournois, vous allez jouer des équipes des continents américain et asiatique. Ce sont des styles de jeu que vous connaissez moins bien ?J’ai dû jouer contre le Japon, je ne sais plus en quelle année, à moins que je confonde avec la Corée. Ça fait longtemps ! (NDLR : En fait, Emilie a porté pour la première fois le maillot bleu en août 2002 contre le Japon.) C’est une équipe très disciplinée qui court de tous les côtés. Ce sera un autre challenge. C’est comme ça que l’on avance, en jouant des pays différents.

C’est spécial pour toi de jouer à domicile ?Ça fait je ne sais pas combien d’années

que je suis à Villeneuve d’Ascq, je suis un peu chez moi ici. Je sais qu’il y aura les Z’hurlants, les supporters, sans doute mon coach, Abdou Ndiaye, les gens du club. Ça va me faire super plaisir. C’est un plus, mais une fois sur le terrain, je fais abstraction du contexte. n

Les résultats2 septembre : France b. Biélorussie 76-553 septembre : Grèce b. France 70-584 septembre : France b. Espagne 65-59

Tournoi de Villeneuve d’Ascq9 septembre : France-Canada10 septembre : France-Biélorussie11 septembre : France-Japon

échos FRANcE Par Pascal LEGENDRE

MONDIAL FéMININ J-14 : éMILIE GOMIS

« ÇA REMET LEs IDéEs EN PLAcE »Cela faisait deux ans que l’équipe de France féminine était invaincue. Série terminée. La faute à la Grèce. Émilie Gomis y voit une leçon profitable.

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U n peu moins de trois mois après l’apothéose de Bercy, les champions ont retrouvé le terrain

le week-end dernier, dans l’Aveyron, dans le cadre d’un tournoi à quatre équipes, où figuraient également les deux promus, Limoges et Pau, et l’équipe suisse de Fribourg. Malgré l’absence de Fabien Causeur, retenu avec les Bleus, et de Samy Mejia, légère-ment blessé à la cheville, les champions ont repris les affaires là où ils les avaient laissées. En demi-finale, l’Élan Béarnais a d’abord été maté avec autorité, 74 à 60, un succès marqué par une belle répartition du scoring (7 joueurs entre 7 et 10 points). En finale, Limoges a ensuite opposé une résis-tance bien plus opiniâtre, mais les Maugeois ont trouvé les ressources pour s’échapper en prolongation, signant un 11-3 définitif dans les cinq minutes supplémentaires (80-72 au final). « Après trois semaines de prépara-tion physique intensive, un peu dure pour les joueurs, il était important de retrouver le terrain, de faire du 5 contre 5 », explique Erman Kunter. « 50% de notre effectif a été renouvelé donc c’était l’occasion d’intégrer les nouveaux ».Pour ce premier galop d’essai, les recrues ont répondu présent. Contre le CSP, le meneur Vule Avdalovic a terminé meilleur marqueur de l’équipe avec 15 points, agrémentés de 7 passes. Le jeune arrière DeMarcus Nelson a ajouté 12 points. « Il s’est facilement intégré dans le groupe, c‘est positif », estime le coach. Belle prestation aussi de Luca Vebobe, qui a frôlé le double-double (9 pts et 9 rbds). « Il nous apporte ce qu’on attend. Il s’en sort bien. Il va monter en régime ».

orléans vainqueur à VannesPleinement intégré à l’effectif cette saison, le prometteur Christophe Léonard a égale-ment profité de l’occasion pour mettre le nez à la fenêtre, cumulant 10 points (4/6) et 7 rebonds en finale. « Contre Pau, c’était son premier match, et il a été un peu moyen, mais là, contre Limoges, il a montré de belles choses, c’est bien ».Seul joueur en retrait, le géant Romain Duport, qui suit un programme de préparation spécifique (piste, gainage, proprioception) et n’a été utilisé qu’avec parcimonie à Rodez. Avec le retour de Causeur en début de semaine, CB affiche donc désormais complet, et va poursuivre sa montée en puissance ce week-end au tournoi de Sablé, où s’étalonneront également Le Mans, Grav-elines et Poitiers, une « opposition un peu plus forte qu’à Rodez », estime le coach.vainqueur de la Coupe de France, Orléans a également lancé sa campagne de manière victorieuse lors du tournoi de Vannes. Tombeurs de Quimper en demi, les hommes de Philippe Hervé ont ensuite pris le dessus

sur une autre formation de Pro B, la coriace JSF Nanterre (91-86 après deux prolonga-tions). Les Franciliens avaient déjà crée une petite sensation en demi en écartant Le Mans, il est vrai amputé de ses trois internationaux (Bokolo, Koffi et Batista), de son pivot Ryvon Covile (cheville), et d’Alex Acker, pas encore débarqué des États-Unis. Par ailleurs, deux autres tournois d’envergure se sont déroulés le week-end dernier. À Vittel, Nancy s’est incliné en finale face aux Belges de Charleroi (85-77), malgré les 20 points de Grant et les 17 de Darden, plutôt saignant depuis le début de la prépa. À Vichy, enfin, Hyères-Toulon s’est largement imposé en finale face à la JAV (75-53), privée pour l’occasion de Reid et Sumpter. L’ancien arrière vi-chyssois Jonte Flowers (22 pts et…12 steals en 2 matches) a été élu MVP du tournoi. n

PRO A : PRéSAISON

choLET sUR sA LANcéE Pour ses deux premières sorties amicales de la saison, CB a dominé Pau puis Limoges au tournoi de Rodez. Avec le retour de Fabien Causeur, les champions sont désormais au complet.

EN BREFAcKER AU MsBLe Mans a bouclé son recrutement avec style en engageant l’arrière US Alex Acker (1,95 m, 27 ans), en provenance de l’Olimpia Milano. Drafté au second tour par les Pistons en

2005, cet ancien étudiant de Pepperdine n’a jamais réussi à percer en NBA, mais s’est forgé une solide expérience européenne, à l’Olympiakos (14,3 pts en Euroleague en 2006-07), au Barça (2007-08) et donc à Milan, où il a toutefois vécu un exercice assez délicat (8,8 pts en Euroleague). « Je suis persuadé qu’il arrive au Mans motivé et prêt à gagner », a déclaré J.D. Jackson sur le site du club. « De tous les bons joueurs supervisés, Alex est celui qui m’a semblé le plus apte à chausser les baskets laissées vacantes par Spencer ».

MSB 2010-2011Meneurs : Antoine Diot, Marco Pellin, Henri Kahudi.Extérieurs : Alex Acker, Ben Dewar, Charles Lombahé-Kahudi.Intérieurs : J.P. Batista, Ryvon Covile, Alain Koffi, Thierry Rupert.

LE BcM AU coMPLETL’équipe nordiste a terminé son marché en signant le vétéran US Chris Owens (2,04 m, 31 ans), qui débarque de Panellinios Athènes. Vieux routier du circuit européen, ce pivot massif de 113 kilos a usé ses baskets en Italie (Trapani en LegaDue), en Espagne (Granada), en Allemagne (Berlin), en Turquie (Galatasaray) et en Ukraine. Suite à la faillite de Donetsk, pour qui il évoluait depuis 2008, Owens a pris la direction de la Grèce en cours de saison passée, disputant notamment la demi-finale de l’Eurocup. Il produisait 5,4 points et 3,5 rebonds en ESAKE.

BCM 2010-2011Meneurs : Ben Woodside, Jonathan Rousselle.Extérieurs : Yannick Bokolo, Rudy Jomby, Juby Johnson, Jeff Greer.Intérieurs : Chris Owens, Cyril Akpomedah, Dounia Issa, Fréjus Zerbo.

EN BREFsTB : ZIANVENI IN, sY oUTPape Sy évoluera bien à Atlanta la saison prochaine. Joël Ras, le président du STB, a confirmé avoir trouvé un accord avec la franchise NBA, mais n’a pas souhaité communiquer les modalités d’indemnisation. Selon L’Est Républicain, le STB aurait approché l’arrière américain John Cox (ex-Nancy) pour le suppléer. En attendant, c’est Maxime Zianveni qui a débarqué aux Docks Océane, en provenance de Chalon (6,9 points et 4,9 rbds). « Air Max » a effectué ses débuts sous son nouveau maillot le week-end dernier au tournoi de Vichy, passant notamment 22 points et 10 rebonds à la JAV.

LE HAVRE 2010-11Meneurs : Dominic Waters, Gédéon Pitard.Extérieurs : Bernard King, Nick Pope, non-JFL.Intérieurs : Joseph Jones, Maxime Zianveni, Wes Wilkinson, Ousmane Camara, Fabien Paschal.

VATY DE REToUR À oRLéANs ?Victime d’une rupture d’un ligament de la cheville, lésion détectée lors de la visite médicale passée à Granada où il devait signer, Ludovic Vaty, actuellement sans club, devrait bientôt connaître la durée de son indisponibilité.

« Soit on opte pour l’opération, qui pourrait l’éloigner des parquets pendant quatre à cinq mois, soit on se dirige vers des injections, dans cette hypothèse la durée de son absence ne serait que deux mois », a détaillé Olivier Mazet, son agent, à la République du Centre. Le représentant du joueur a en outre indiqué avoir eu « des discussions avec les dirigeants orléanais » au sujet d’une éventuelle réintégration de l’intérieur international. Déjà au complet, le club ne serait toutefois pas très chaud.

Orléans avec J.R. Reynolds, en forme au tournoi de Vannes.

PRésAIsoN : LEs RésULTATs Date Match Score Top scoreur (*)

01/09 Nancy b. Dijon (Pro B) 89-67 Darden (18)

02/09 Gravelines-Dunkerque b. Rouen (Pro B) 77-66 Akpo. & Woodside (16)

03/09 Nancy b. Anvers (BEL) 98-63 Darden (23)

03/09 Charleroi (BEL) b. Strasbourg 81-57 Prowell (15)

03/09 Dijon (Pro B) b. ASVEL 70-60 Jefferson (14)

04/09 Roanne b. Dijon (Pro B) 70-61 Page (24)

04/09 Gravelines-Dunkerque b. Mons (BEL) 81-73 J. Greer (16)

04/09 Cholet b. Pau-Lacq-Orthez 74-60 Maravic (13)

04/09 Limoges b. Fribourg (SUI) 84-74 Massie (14)

04/09 Orléans b. Quimper (Pro B) 69-51 Reynolds (15)

04/09 Nanterre (Pro B) b. Le Mans 73-71 C.L. Kahudi (20)

04/09 Strasbourg b. Anvers (BEL) 81-54 Hawkins (19)

04/09 Charleroi (BEL) b. Nancy 85-77 Grant (20)

04/09 Hyères-Toulon b. Clermont 78-67 Washam (15)

04/09 Vichy b. Le Havre 79-66 Elegar (17)

05/09 Pau-Lacq-Orthez – Fribourg (SUI) 72-72 (a.p.) Joseph (16)

05/09 Cholet b. Limoges 80-72 (a.p.) Massie (16)

05/09 Quimper (Pro B) b. Le Mans 73-69 Rupert (20)

05/09 Orléans b. Nanterre (Pro B) 91-86 (a.2p.) Sy (15)

05/09 Le Havre b. Clermont (Pro B) 76-49 Wilkinson (23)

05/09 Hyères-Toulon b. Vichy 75-53 Fein (14) (*) Lors des rencontres entre équipes de Pro A et de Pro B, ou étrangères, nous avons indi-qué le top scoreur de l’équipe de Pro A.

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P as encore sorti de la bouche de métro que déjà la musique – hip hop de préférence – est perceptible. Dehors, place au visuel.

Le « adidas NBA 5 United » n’est pas qu’un tournoi, il est un événement basket. Tout est organisé pour coller à l’image de la NBA. En plus, le soleil est de la partie en cet après-midi dominical. 1er stand, le concours à 3-pts, avec Foot Locker. 3 racks de 5 ballons – le dernier vaut double – et 40 secondes. Un défi, et des différences de niveau amusantes. À ce joueur qui réalisera un score de 14 (sur 18) succèdera peu après Leslie, qui

nous promettra après-coup qu’elle ferait mieux la prochaine fois. Avec une seule réussite (bonifiée !), on veut bien la croire. Le concours de dunks, avec Hannspree, a eu lieu sur le grand terrain, mais tout au long des deux jours, nombreux sont ceux qui ont squatté le stand prévu à cet effet. Deux dunks ont retenu notre attention : l’un par-dessus trois personnes, l’autre avec un bras devant les yeux. On trouve du stand à foison : EA SPORTS, où chacun a pu tester avant leur sortie NBA Elite 11 et NBA Jam ; mettre le maximum de lancers en 30 secondes ; élar-gir sa garde-robe avec adidas, qui avait aussi exposé les baskets de Dwight Howard, taille 53…

Jamison chambreLe cœur de l’événement est le tournoi. Plus de 400 joueurs (60 équipes de 6 minimum, et 15 équipes en attente) ont participé, tous ont reçu un maillot

floqué du nom d’une franchise NBA. Les vainqueurs « All-Star » ont eu la tenue complète, des baskets à la casquette. Sans oublier des places pour New York-Minnesota à Bercy le 6 octobre, qu’il était aussi possible de gagner dans les différents concours.Arrive 16h, et Antawn Jamison débarque. Le public reste sage, mais est massif autour du terrain ; d’ailleurs, la tribune est pleine. Le double All-Star NBA choisit dans la foule ses coéquipiers, tout comme l’infatigable Jamil.Il passe la 1e mi-temps sur le banc. Il joue ensuite 3 minutes, le temps de toucher un seul ballon et de voir son équipe s’imposer 23-20. « Ils ont eu un bon coach » s’amusera la NBAer, qui ne se privera pas de vanner Jamil, mais aussi Alexandre, l’un des vaincus : « Je n’ai pas pu tirer sur la dernière action donc il m’a chambré. On a un peu parlé, il est bien sympa. » Pendant deux jours, l’Hôtel de Ville a été rythmé par les dribbles, une musique bien agréable. n

18 échos FRANcE

ADIDAS NBA 5 UNITED

PARIs À LA MoDE AMéRIcAINEPar Yann cAssEVILLE

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Pour qui n’était pas prévenu, la surprise était de taille à voir la place de l’Hôtel de Ville de Paris, le week-end dernier, complètement relookée. Le « adidas NBA 5 United » comme si vous y étiez.

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DÉCOUVREZ NOTRENOUVEAU PARRAIN :

NICOLASBATUM

Comme moi en 2002 et 2003,qualifie ton équipe et retrouve moi

aux finales à St Jean de Monts

L’Hôtel de Ville de Paris pris d’assaut par la NBA, à droite le stand BasketNews.

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C’EST DÉJÀ REPARTI EN N1

LES DIX CHOSES À SAVOIRLe week-end dernier a donné le coup d’envoi de la première journée de la Nationale 1. En attendant de savoir qui succèdera à Reims et Boulogne pour la montée en Pro B, BasketNews vous propose un éclairage sur la troisième division en dix leçons.

Par Florent de LAMBERTERIE

1 47 cm d’écartAvec 1,97 m sous la toise en moyenne, les Alsaciens de

Souffelweyersheim sont officiellement les plus grands joueurs de N1. Ils sont talonnés de très près par le Centre Fédéral et Orchies, tous deux à moins d’un centimètre des promus bas-rhinois. Bordeaux en revanche est la plus petite équipe avec une moyenne d’1,91 m, juste derrière Roche-la-Molière et Brest qui affichent un centimètre de plus. Avec ses 2,20 m, le pivot de l’INSEP Vincent Pourchot constitue le point culminant de la division et même du basket français dans son ensemble. À l’inverse, le meneur d’Angers Tony Ramphort et son 1,73 m est le plus petit joueur du championnat. Entre les deux, 47 cm de différence tout de même.

2 25 ans de moyenne d’âgeAvec une moyenne d’âge de 25

ans, la N1 est un championnat relativement jeune. Sans grande surprise, le Centre Fédéral est la formation la plus verte du

championnat avec 17 ans de moyenne d’âge, suivi de Brest qui oscille autour des 24 ans. Équipe la plus grande par la taille, la formation alsacienne de Souffel’ domine également le championnat dans ce domaine avec un âge moyen de 29 ans. Avec 40 ans tout rond, l’Angevin Deron Hayes est le doyen de la division tandis que Damien Inglis, de l’INSEP, est le plus jeune du championnat du haut de ses 15 ans.

3 Peu de longévitéAvec un turnover de six équipes par an (deux montées,

quatre descentes) et un champion-nat qui ne comptait encore que seize équipes il y a sept ans, pas facile de perdurer en Nationale 1. Le cas du Centre Fédéral – statutairement engagé en N1, indépendamment de ses résultats – mis à part, trois équipes se distinguent parmi les 17 restantes. Présents depuis la saison 2004-05, Liévin et Challans connaissent la maison et font figure d’anciens. Mais c’est bien Saint-Chamond qui affiche la plus belle série en cours avec huit saisons con-

sécutives dans la division, neuf à l’issue de l’exercice 2010-11. Une longévité à relativiser quand on sait que certaines équipes dépassent la vingtaine d’années en Pro A comme en Pro B.

4 Un promu sur deux se maintientRoche-la-Molière, Orchies,

Souffelweyersheim et Sorgues. Quatre promus de Nationale 2 qui tentent cette saison leur chance à l’échelon supérieur. Combien seront encore là l’année pro-chaine ? Si l’on se réfère aux statistiques, deux d’entre eux devraient se maintenir puisque en effet, sur les cinq dernières saisons, 10 des 19 promus sont directe-ment redescendus en N2 à l’issue de leur baptême du feu, à l’image de l’Étoile d’Or d’Angers et de Cognac l’année dernière. Le Puy (2e au classement final) et Denain (4e) en revanche s’étaient bien acclimatés à la division. Les résultats encourageants de la première journée (victoire pour Orchies, Sorgues et Souffel’) laissent à penser que les promus version 2010-11 ont des arguments.

5 Deux régions pharesDouze régions françaises sont représentées en N1 mais deux

d’entre elles se taillent la part du lion. Avec trois représentants chacun, le Nord-Pas-de-Calais et le Rhône-Alpes représentent à eux deux un tiers du championnat, devant les Pays de la Loire et l’Aquitaine (deux équipes). Si au Nord, les deux départements sont à l’honneur (Denain et Orchies dans le Nord, Liévin pour le Pas-de-Calais), la Région Rhône-Alpes se singularise puisque malgré ses huit départements, les trois pensionnaires sont tous localisés dans la Loire (Roche-la-Molière, Saint-Chamond et Saint-Étienne). Une curiosité qui promet de bien beaux derbys ligériens cette saison.

6 Que vaut le Centre Fédéral ?Habitués à la queue de classe-

ment presque tous les ans, le Centre Fédéral n’a pas dérogé à la règle l’année dernière malgré un bilan global (3 vic-toires, 31 défaites) meilleur que l’exercice 2007-08 (1v, 33d) terrible pour les jeunes

NATIONALE 11ére journée

Joué le 3 septembre 2010*Denain bat Liévin 75-65

Joués le 4 septembre 2010Angers bat *Saint-Chamond 71-69*Brest bat Bayonne-Urcuit 82-81Le Puy bat *Saint-Quentin 89-80Sorgues bat *Bordeaux 76-71*GET Vosges bat Roche-la-Molière 73-62*Souffelweyersheim bat Challans 77-68Orchies bat *Centre Fédéral 67-53*Blois bat Saint-Étienne 72-68

Prochaine journée10 septembre 2010

*Liévin – Bordeaux*Saint-Étienne – Le Puy

11 septembre 2010*Blois – Brest*Bayonne-Urcuit – Centre Fédéral*Roche-la-Molière – Denain*Angers – Souffelweyersheim*Orchies – Saint-Chamond*Challans – GET Vosges*Sorgues – Saint-Quentin

Un gros renfort pour Bordeaux en la personne de John Ford qui arrive de Limoges. Mathieu Boutry (Challans) un habitué de cette division. Gary Staelens et Brest vont essayer de remonter au plus vite.

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ANGERSNom Taille AdN Pos. Nat.Tony Ramphort 1,73 1982 1 FRASébastien Cherasse 1,83 1984 1-2 FRA Martin Moreau 1,85 1990 1-2 FRAÉtienne De Casabianca 1,88 1993 2 FRAOlivier Sulpice 1,92 1977 2 FRAThibaut Lonzieme 1,95 1989 3 FRADeron Hayes 1,96 1970 3-4 FRA/USAJean-Victor Traoré 2,04 1985 4 FRA/BUROumarou Baradji 2,02 1989 4-5 FRADamien Griffin 2,03 1980 5 USAVincent Mendy 2,04 1983 5 FRA/SENCoach : Jacky Périgois

BLOISNom Taille AdN Pos. Nat.Jordan Arlin 1,81 1989 1 FRAPierre Brochard 1,85 1980 1 FRAErwan Delourme 1,83 1991 1 FRAZakalihaou Alao 1,87 1981 2 FRAWilliams Kai 1,97 1988 2-3 GBREdouard Girard 1,90 1992 3 FRABenjamin Recoura 1,98 1984 3 FRAJohan Blot 1,98 1975 4 FRANavid Niktash 2,02 1991 4 FRAChris Grimm 2,07 1984 5 USAOlivier Kolb 2,06 1987 5 FRACoach : Nicolas Faure

BORDEAUXNom Taille AdN Pos. Nat.Robin Caillaut 1,83 1991 1 FRAGauthier Darrigand 1,84 1982 1 FRAAhmed Fellah 1,80 1981 1 FRA/ALGLaurent Perrin 1,78 1991 1 FRASami Driss 1,92 1982 2 FRAMartin Diaw 1,97 1978 2-3 FRAMiloud Doubal 1,90 1981 2-3 FRA/ALGAlioune M’Boup 1,90 1983 3 FRAMamoudou Sy 1,96 1985 3 FRARomain Dardaine 2,00 1988 3-4 FRAAurélien Caille 2,00 1988 4 FRAJohn Ford 2,05 1978 5 USACoach : Alexandre Palfroy

BRESTNom Taille AdN Pos. Nat.Johan Rathieuville 1,75 1985 1 FRAJean-Yves Zahoui 1,78 1988 1 FRAGary Staelens 1,89 1984 1-2 FRAJulien Blanchot 1,94 1985 2-3 FRAThibault Delon 1,93 1990 2-3 FRABassa Doumbe 1,88 1991 3 FRAJulien Doreau 2,00 1983 3-4 FRAPridotkas Vaidotas 2,00 1986 3-4 LTURafaël Lopez 2,04 1986 4-5 FRADavid Palmer 2,05 1986 4-5 USACoach : Freddy Masse

CENTRE FéDéRALNom Taille AdN Pos. Nat.Ulysse Adjagba 1,85 1993 1 FRABenjamin John 1,86 1993 1 FRACharly Maraux 1,85 1994 1 FRABoris Dallo 1,91 1994 1-2 FRAAnthony Racine 1,88 1994 1-2 FRAHugo Invernizzi 1,96 1993 2 FRAWilliam Howard 2,00 1993 3 FRADamien Inglis 1,96 1995 3 FRAJean-François Basileu 1,97 1994 4 FRALivio Jean-Charles 2,02 1993 4 FRAAlexandre Chassang 1,99 1994 4-5 FRAMouhammadou Jaiteh 2,01 1994 4-5 FRAYannis Morin 2,06 1993 5 FRAVincent Pourchot 2,20 1992 5 FRACoach : Jacques Commères

CHALLANSNom Taille AdN Pos. Nat.Régis Boissie 1,82 1978 1 FRACorentin Sauzeau 1,82 1991 1 FRAGermayne Forbes 1,85 1980 2 GBREmmanuel Augusta 1,85 1989 2-3 FRAJulien Geay 1,93 1985 2-3 FRAFabien Hérard 1,97 1980 3-4 FRAGiovanni Jocky 1,91 1993 4 FRAKen Othris 2,00 1988 4 FRABenjamin Boutry 1,98 1980 4-5 FRAJuwann James 1,98 1987 4-5 USAMathieu Boutry 2,01 1978 5 FRAÉmeric Templier 2,05 1988 5 FRACoach : Emmanuel Body

DENAINNom Taille AdN Pos. Nat.Julien Sauret 1,84 1981 1 FRAGuévin Toto 1,83 1987 1 FRAFrédéric Minet 1,87 1981 1-2 FRAAntoine Belkessa 1,87 1988 2 FRAAntoine Hersin 1,92 1987 3 FRAJernej Mihalic 2,03 1985 3 SLODesmond Quincy-Jones 2,01 1985 3 FRAAmadou Gacko 2,03 1981 4 FRABoakaï Lalugba 2,00 1981 4 USARenaud Brocheray 2,02 1980 5 FRAAlexis Bruyere 2,03 1989 5 FRACoach : Marc Silvert

DENEK BAYONNE URCUITNom Taille AdN Pos. Nat.Willy Berquier 1,78 1987 1 FRAFabien Calvez 1,85 1984 1 FRALarry Blair 1,84 1984 2 USALahaou Konate 1,96 1991 2 FRAMickaël Benhammed 1,90 1991 3 FRACédric Mansaré 1,96 1985 3 FRASylvain Baykam 1,94 1982 4 FRABoris Elisabeth-Mesnager 1,97 1983 4 FRACalvin Clemmons 2,03 1981 5 PORBenjamin Rey 2,08 1979 5 FRACoach : Chris Singleton

GET VOSGESNom Taille AdN Pos. Nat.Ronald Galette 1,92 1985 1 FRAJames Wade 1,75 1975 1 FRA/USAMaxime Nelaton 1,85 1986 1-2 FRAMartial Gotagni 1,92 1979 2 FRAA’nsi Lema 1,98 1984 3-4 FRADanny Strong 1,98 1975 3-4 FRA/USAYohann Jacques 2,05 1990 4-5 FRATahirou Sani 2,02 1985 4-5 FRAZach Gourde 2,05 1980 5 USACoach : Laurent Mathis

LE PUYNom Taille AdN Pos. Nat.Julien Cortey 1,75 1980 1 FRAElliot Hatcher 1,83 1971 1 USAWaly Gueye 1,92 1989 1-2 FRAPierre-Thomas Gauthier 1,92 1993 2-3 FRADamien Pistre 1,90 1983 2-3 FRAFlorent Gitenait 1,95 1989 3 FRAGuillaume Sene 1,96 1986 3-4 FRASteeve Soliman 1,96 1988 3-4 FRACyril Guillarme 2,06 1984 4 FRASreten Cabarkapa 2,03 1984 4-5 MNEMichel Ipouck 2,00 1986 5 FRACoach : Olivier Hirsch

LIéVINNom Taille AdN Pos. Nat.Jérôme Dessart 1,86 1984 1 FRAVincent Lehut 1,86 1987 1 FRAArnaud Salon 1,81 1991 1 FRAGaëtan Clerc 1,88 1991 2 FRASimon Cretaux 1,90 1989 3 FRAMohamed Hachi 1,96 1990 3 FRAAude Pierre-Joseph 1,93 1979 3 FRAAntwon Hoard 1,99 1972 4 FRA/USAMaxime Picque 2,03 1991 4 FRAHugues Jannel 2,08 1985 5 FRADerrick Russel 2,05 1982 5 USACoach : Laurent Mopsus

ORCHIESNom Taille AdN Pos. Nat.Emilien Barbry 1,88 1983 1 FRATerence Jonathan Parker 1,87 1984 1 FRAEmmanuel Soeria-Ouamba 1,88 1982 2 FRAJoffrey Verbeke 1,96 1987 2 FRALoïc Aboulikam 1,98 1989 3 FRAGaétan Plateau 1,98 1983 3 FRADavid Cilly 1,96 1981 4 FRAMaxime Smagge 2,00 1981 4 FRAAlexandre Atinkpahoun 2,02 1979 5 FRAEmmanuel Hinfray 2,05 1976 5 FRAGabriel Kennedy 2,05 1981 5 USACoach : Pascal Delaliaux

ROCHE-LA-MOLIÈRENom Taille AdN Pos. Nat.Christopher Audouard 1,79 1989 1 FRARomain Brunon 1,80 1988 1 FRAGrégory Lance 1,80 1991 1 FRABateko Francisco 1,91 1984 2 FRAStéphane Néri 1,87 1985 2 FRAWayne Morris 1,98 1977 3 USAIbou Diallo 2,00 1986 4 FRAHarry Disy 1,99 1984 4 FRARandy Kisema 2,01 1990 4 FRATony Lewis 2,04 1986 5 FRAFranck Monpounga 2,00 1978 5 FRACoach : Sylvain Olagnon

SAINT-CHAMONDNom Taille AdN Pos. Nat.Romain Tillon 1,80 1982 1 FRAMickäel Bole 1,90 1977 1-2 FRAJean-Paul Landu Bongo 1,88 1985 1-2 FRARomain Jacon 1,97 1991 2-3 FRARégis Aubray 1,98 1982 3 FRAJonathan Beugnot 2,00 1983 4 FRAAlain Laroche 1,96 1983 4-5 USAJean-Stéphane Rinna 2,05 1983 4-5 FRAKendrick Zondervan 2,06 1985 5 NEDCoach : Alain Thinet

SAINT-éTIENNENom Taille AdN Pos. Nat.Benjamin Thomas 1,80 1982 1 FRAXavier Gaillou 1,92 1989 1-2 FRARida El Amrani 1,87 1986 2 FRAGenete Scotty 1,88 1993 2 FRAPierre Chaverondier 1,93 1991 3 FRAJean-Philippe Tailleman 1,98 1978 3 FRARodérich Pegon 1,98 1977 3-4 FRADjordje Petrovic 2,04 1984 4 SRBSebastian Hermenier 2,00 1982 4-5 FRA/USALavar Simmons 2,02 1983 5 BAHCoach : Yann Jolivet

SAINT-QUENTINNom Taille AdN Pos. Nat.Antoine Covello 1,85 1991 1 FRAAlexis Rambur 1,94 1983 1 FRAOlivier Romain 1,80 1988 1 FRAMoustafa Diallo 1,87 1980 2 FRAKeonta Howell 1,95 1985 3 USADejan Sencanski 1,97 1984 3 SRBJason Bach 2,00 1987 4 FRAGilles Sylvain 2,04 1982 4 FRAJulien Lesieu 2,02 1983 5 FRARolland N’Kembe 2,00 1983 5 FRACoach : Arnaud Ricoux

SORGUESNom Taille AdN Pos. Nat.Arnauld Thinon 1,78 1987 1 FRAYassine Bassine 1,98 1984 1-2 FRAFernando Cardenas 1,83 1985 1-2 FRANicolas Fraganti 1,80 1992 2 FRAFrançois Pehoua 1,98 1983 2-3 CAFChristophe Dos Santos 1,98 1986 3 FRAVincent Ateba 1,94 1985 3-4 FRAXavier Pasut 2,03 1984 4 FRADawn Obadina 2,03 1977 5 FRASlobodan Ocokoljic 2,04 1980 5 SRBCoach : Stéphane Dao

SOUFFELWEYERSHEIMNom Taille AdN Pos. Nat.Jérémy Tschamber 1,90 1984 1 FRADavid Weber 1,92 1989 1 FRARomain Appel 1,94 1980 2-3 FRAFrédédric Broliron 1,93 1979 2-3 FRAMouhamadou M’Bodji 1,93 1981 2-3 FRAAlexandre N’Kembe 1,97 1979 2-3 FRAJacques Alingue 2,03 1988 4 FRAAbdramane Camara 1,98 1978 4 FRA/CIVSébastien Kancel 2,05 1980 5 FRATony Traineau 2,04 1979 5 FRACoach : Stéphane Éberlin

pousses de l’INSEP. Si l’excellent parcours de 2007 semble difficile à rééditer (12e de N1, 13v, 21d), on suivra avec attention les progrès de Vincent Pourchot, Livio Jean-Charles ou Hugo Invernizzi, tous proches de la sortie du Centre Fédéral. Attention également au jeune Ulysse Adjagba (1,85 m, 17 ans) qui a impressionné tous les observateurs présents au dernier camp de Tony Parker et à qui beaucoup prédisent un très bel avenir.

7 26 étrangersSi l’on met de côté les dé-tenteurs de double passeport,

ils sont 26 étrangers à arpenter cette saison les parquets de la troisième divi-sion française. Comme à l’accoutumé, les Américains sont à l’honneur (14 au total) suivis des Serbes (3) et des Britanniques (2). Notons au passage que deux équipes n’ont pas recours à la main d’œuvre étrangère. Il s’agit, bien entendu, du Centre Fédéral et, plus surprenant, de Souffelweyersheim, qui affiche un roster 100% français pour le moment.

8 Du mouvement sur les bancsSix nouveaux coaches ont

débuté ce championnat à la tête d’une nouvelle formation. À Bordeaux, Alex-andre Palfroy, assistant de Tommy Davis l’an dernier, a pris les choses en main après la descente. Alain Thinet rebondit à Saint-Chamond et Freddy Masse à Brest. Entraîneur du GET Vosges l’an passé, Olivier Hirsch assure désormais la succession de Jean-Michel Sénégal au Puy et c’est Laurent Mathis, un ancien de la maison, qui a pris sa place dans les Vosges. Enfin, Yann Jolivet, après de longues années de bons et loyaux services avec Andrézieux, s’est déplacé de quelques kilomètres en pre-nant les commandes à Saint-Étienne.

9 Un scoreur de feuAvec 25,7 points par match l’an dernier, l’Américain Larry Blair

était le top scoreur de la division, loin devant son dauphin, le Stéphanois Andre Harris (18,4). Craint et redouté, le joueur de Bayonne-Urcuit faisait d’ailleurs bien mieux que ses homologues de Pro A et Pro B puisque ni Derrick Obasohan (19,8 pts) ni Chris Davis (18,2) ne dépassait la vingtaine de points marqués. Resté à Bayonne cette saison, Blair semble disposé à récidiver puisqu’avec 27 points passés à Brest, il vient de signer le record de la première journée.

10 Des noms bien connusSi la N1 est moins

médiatisée, et donc moins connue, que ses devancières Pro A et Pro B, on y retrouve néanmoins quelques noms familiers. Sou-vent en fin de carrière, d’anciennes gloires de l’élite évoluent aujourd’hui en N1, tels Danny Strong à GET Vosges ou Deron Hayes à Angers. D’autres à l’instar du trio bordelais John Ford/Gauthier Darrigand/Ahmed Fellah officiait encore en Pro A il y a à peine deux ans. Quant au néo-Brestois David Palmer, son nom vous dit sans doute quelque chose mais il n’a pourtant rien à voir avec le célèbre président des États-Unis de la série 24 heures chrono… n

NATIONALE 1LES ROSTERS 2010-11

éVéNEMENT

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22 Décalé

Salut Sacha, ça va?Bah écoute oui ça va ! Vacances en famille et repos. Là je reviens tout juste de Nanterre où je me suis entraîné, histoire de garder la forme.

D’après le site Eurobasket.com, tu pourrais signer en Iran, peux-tu nous en dire plus ?Pour l’instant rien n’est fait. Ce sont des bruits de couloirs, on fait cette interview aujourd’hui mais demain on peut parler de l’Allemagne, de la Belgique… ou ailleurs. Mon agent cherche et nous regardons toutes les offres. On parle de l’Iran mais c’est plus large que ça en fait. Je pense que d’ici une semaine les choses devraient avoir bien avancé.

De la choucroute au farsi (nom local du persan, langue majoritaire en Iran) n’est-ce pas un peu radical ? Moi je suis musulman alors la choucroute, de toute façon, j’en mangeais pas ! (Rires) Et le farsi… je le parle pas du tout mais bon c’est ça aussi l’aventure. Je pense que ce sont des choix de vie et puis c’est le genre de chose qu’on ne

fait pas à 37, 38 ans. Si je dois réaliser ce projet c’est maintenant, tant que j’ai encore des jambes.

la vie sur place et le contexte politique ne sont-ils pas des obstacles à ta décision ? Tu t’es renseigné sur ça justement ? Par Makan Dioumassi (l’international français a joué en Iran au Saba Battery) ou clothilde Reiss …(Rires) Aujourd’hui, je pense que l’on peut s’inquiéter partout tu sais ! Alors là bas où ailleurs… Mais pour moi, la raison principale c’est que j’ai envie de voir du pays ! Comme j’ai dit, pas forcément l’Iran, mais je veux pouvoir découvrir autre chose. C’est aussi bien un projet « humain » qu’un projet « basket ». Mais quoi qu’il en

soit, ma famille restera en Alsace. Les enfants sont à l’école donc je ne peux pas me permettre de les faire déménager pour six mois ou même un an.

Et le niveau de jeu en Superleague iranienne?Bien sûr, je me suis renseigné. J’en ai parlé avec plusieurs personnes, entre autre Julius Nwosu et Derrick

Obasohan. Ce sont des pays où le sport monte et d’après ce que l’on m’a dit le championnat ressemble à une petite Pro B ou Nationale 1, avec de bons « p’tits Ricains ». Ça joue au

basket ! L’Iran, le Qatar, tous ces

pays attirent de plus en plus de joueurs alors pourquoi pas moi.

Bon sinon, j’imagine

que tu suis le Mondial, qu’as-tu

pensé du parcours de l’équipe de France ?

Forcément je suis le Mondial et j’ai même eu les gars au téléphone ! Tu sais, quand tu supportes l’équipe un jour, ou mieux que tu en portes le maillot, tu la supportes toute ta vie ! On a vu une belle équipe qui reste en construction avec un mélange de deux générations. Ils nous ont quand même fait vibrer avec la victoire face à l’Espagne et le Canada mais après les Turcs, chez eux, étaient juste trop forts. Il faut les jouer ces matches-là pour comprendre ce que c’est ! En plus ils jouent ensemble depuis un bon moment, moi je les ai joués et l’équipe a gardé la même base. Avec le retour des cadres on peut vraiment faire quelque chose aux J.O. et je pense qu’ils seront là. Ils ne peuvent pas manquer un tel rendez-vous..

Maintenant que les Français sont éliminés… tu supportes les Russes ? (Sacha est né en Russie)Non même pas ! Je suis toujours pour la France, mais maintenant, et bien que le meilleur gagne. l

SaluT ! Ça va ? Propos recueillis par vincent BONNaY

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M algré son titre un peu aguicheur, le livre de Marie Pons ne vous livrera que des généralités sur la vie à

l’horizontale des basketteurs professionnels. On n’y rencontre pas au détour d’une page une collègue de la sulfureuse Zahia qui a acquis récemment une célébrité mondiale grâce à ses parties de jambes en l’air tarifées avec d’illustres footballeurs. D’ailleurs, en 94 pages, Marie ne cite pas de noms de joueurs – Tony Parker, Joakim Noah et Jacques Monclar n’appartiennent qu’à un lointain décor –, y compris celui de son mari, ni de clubs. Par pudeur. « Si j’avais cité ceux des personnes dont je dis du bien, il aurait fallu que je le fasse aussi quand j’en dis du mal et je ne voulais pas. Je me suis dit aussi que comme ça, on ne saura pas vraiment qui est Marie Pons », nous précise l’auteur.Sauf que la « femme de… » a été vite démasquée. Il s’agit de Mme Guillaume Pons dont le mari trentenaire, en LNB depuis six saisons, exerce actuellement à la JSF Nanterre. Marie est prof de maths, originaire de l’Aveyron – ça s’entend toujours à sa voix –, précisément de Rignac, et basketteuse. D’ailleurs, c’est lorsque Guillaume est devenu coach intérimaire de son équipe qu’elle en est tombée amoureuse. Il lui a fallu laisser glisser sans s’offusquer les remarques de son entourage qui estimait qu’un sportif, c’est forcément infidèle, goujat et macho. C’est elle qui le dit. Et bien.Car Marie a du style, fluide, pétillant, un incontest-able sens de l’observation – pour ça, les femmes sont toujours redoutables, n’est-ce pas ? –, et la capacité à manier l’autodérision. Au fil des pages, on se rend compte qu’elle connaît à bloc son sujet. Il faut préciser que son frère, Jérémie Roumégous, est footballeur pro à la Berrichonne de Châteauroux et qu’avec son mariage avec Guillaume, elle a hérité en bonus d’un premier beau-frère Ol-ivier, qui était coach de Quimper il n’y a pas si longtemps, et d’un second, Thomas, qui joue en Nationale 3. Ça forge une culture sportive.Marie a dû suivre son mari alors qu’elle était encore étudiante en licence et, depuis, elle occupe des postes dans l’enseignement forcément en qualité d’intérimaire puisqu’un basketteur pro est par essence un SDF. Heureuse-ment, Guillaume ne court pas le cacheton et il s’est sédentarisé cinq saisons pleines à Saint-Étienne.« Au pire, me disais-je, retour chez Papa et Maman si ça ne marchait pas », écrit-elle. « La vie est pleine de risques, non ? Inutile de vous préciser que mes parents m’attendent encore… »

Rupture de stockRésumons : en mars 2009, Marie s’est retrouvée sans job et elle a commencé à rédiger. Sur le sujet qu’elle connaît le mieux, son mari. Et son univers.

C’était a priori uniquement pour se faire plaisir, et offrir un présent original et exclusif à Noël sous le sapin à ses proches. Guillaume et ses parents ont lu le manuscrit et, emballés, l’ont incité à l’envoyer à des maisons d’édition. « C’était plus pour rigoler, je pensais que jamais ça ne marcherait. » Les meil-leures idées sont souvent les plus folles.Justement, qu’en pense-t-il, le mari de Marie ? « J’ai trouvé ça super sympa, facile à lire, j’ai aimé le côté un peu décalé et il n’y a que des vérités ! », assure-t-il. « Elle ne m’a pas spécialement posé de questions pour écrire ce livre. Ça fait un moment que l’on est ensemble et on communique bien. Elle a joué au basket et j’aime bien avoir son avis après les matches, avoir un œil différent de celui du coach et du staff. » Lu à ce propos le commentaire de Marie : « Il ne faut pas trop se mêler de la carrière de nos hommes, pas poser de questions sur le basket – mais on parle de quoi alors ? – surveiller notre langage – sinon, nos hommes le font à notre place ! – ne ja-mais critiquer devant témoin, pas même un joueur dont votre homme se plaint en perma-nence à la maison, éviter de se faire remarquer aux matches et ailleurs, et surtout : faire comme si on ne connaissait rien au basket. »Marie Pons dans le rôle de la potiche ? Méfiez-vous des brunes, comme des blondes. Et Guillaume, pas peur de se faire chambrer par les révélations – un grand mot, plutôt les analyses toutes en nuances – de sa compagne ? « Pas une seconde. Je ne vois pas un truc dans le livre où ça pourrait me tomber dessus. Et puis, j’ai 30 ans, j’ai passé l’âge de me faire déstabiliser par une réflexion sur un terrain. »

Donc, après trois mois d’écriture, Marie a envoyé en juin 2009 son manuscrit à l’aveuglette, en dénichant dix maisons d’éditions sur Internet. La moitié lui ont répondu par la négative, et deux se sont montrées intéressées. Le temps de signer un contrat avec les Editions Baudelaire basées sur Lyon, de relire et de corriger les épreuves, de définir une couverture avec un graphiste, et le livre était en librairie un an plus tard. C’est – à notre connaissance – le deuxième ouvrage de ce type après celui de Lynn Dancy – la femme de Ken, ex-Limougeaud – qui était sorti chez Lacour, en 1997, « Pourquoi moi ? » . Différence d’importance : le ton

était grave puisque l’Américaine évoquait notam-ment l’enfant trisomique du couple.Le livre de Marie Pons a été tiré à 500 exemplaires et, malgré une promotion naissante et artisanale, il s’est retrouvé très vite en rupture de stock. Il a été réimprimé. « Il n’est pas dans beaucoup de librairies, jamais en vitrine sinon dans mon village, là où on habite et dans une librairie que je connais à Saint-Étienne. Mais il est sur le site de la FNAC, d’Amazon et on peut le commander dans n’importe quelle librairie. » Les premiers retours ont été bons et sur une page Facebook créée pour l’occasion, d’autres « femmes de » ont déjà

exprimé qu’elles se reconnaissent dans le portrait que Marie Pons dresse de leur mini corporation.Que faut-il encore savoir ? Que Marie dit beaucoup de bien de l’agent de Guillaume, Franck Aulagnier, devenu un ami, qu’elle sait fort bien que l’anonymat relatif dans lequel vit son mari en Pro B n’est pas comparable avec la popularité d’un basketteur à Limoges ou à Roanne, et a fortiori d’un footballeur – elle a échangé plein de fois avec sa belle-sœur, Ann-Ennis, l’épouse de Jérémie, qui a connu la folie nîmoise.

« Ma belle-sœur a toujours eu du mal à s’intégrer alors que moi, dans chaque équipe, y compris à Nanterre, il y a tou-jours eu des femmes de joueurs avec qui je me suis bien entendue. Au foot, elles se trouvent plus importantes, elles sont en général fières de l’être, ça se sent, ça se voit. Il y a plus de tromperies ! Le stéréotype est souvent vrai. Même si ma 

belle-sœur est tout l’inverse de ça. »Marie précise aussi dans son livre que Guillaume a révélé un mental d’acier lorsqu’il s’est pété, il y a quatre ans, les ligaments croisés du genou gauche. Elle ne pouvait pas savoir alors que, lors de la 3e journée de la saison dernière, le droit allait subir le même sort. Guillaume revient en piste à la rentrée. Le club envisage d’inviter Marie à faire une séance de dédicaces de son livre juste après le match. n

« Les dessous d’une femme de basketteur » 

par Marie Pons. Editions Baudelaire. 11 euros.

Dans « Les dessous d’une femme de basketteur », Marie Pons évoque l’univers de son mari Guillaume, joueur de Nanterre en Pro B. Avec retenue et subtilité.

Par Pascal LEGENDRE

« Il y a donc ces fameuses filles – dans chaque club – qui tournent discrètement autour

des joueurs. Par chance, mon homme est français et blanc – dommage pour lui ! – car je ne sais pas ce qu’elles ont toutes avec les Américains, et s’ils sont noirs, c’est l’extase. »

« Et n’ayez surtout pas envie, Mesdames, d’un câlin la veille

d’un match, c’est mauvais pour l’influx nerveux, paraît-il. »

D.R.

UN LIVRE AUTOUR DE GUILLAUME PONS

MOI, MARIE, FEMME DE BASKETTEUR