basketnews 524

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L’HEBDO DU BASKETBALL JEUDI 4 NOVEMBRE 2010 - N° 524 BasketNews n°524 - jeudi 4 novembre 2010 DOM avion : 4,20 - BEL : 3,60 - Port.cont : 4,30 www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@c@o@a; M 03252 - 524 - F: 3,00 E É VREUX … C HOLET -V ILNIUS … T CHICAMBOUD … P OITIERS … G RIFFIN /W ALL … C OACH K… D ESROSES … N BA E UROPE Photos : Jean-François Mollière / IS, Pascal Allée / Hot Sports et Marc Serota/Getty Images MIAMI PAS AIMÉ ? PAS GRAVE ! DOSSIER JFL KOFFI, AKPOMEDAH, BOKOLO LE RETOUR DU FRANC FORT

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L'hebdo du basket

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Page 1: BasketNews 524

l’hebdo du basketball

JeudI 4 novembre 2010 - n° 524

basketnews n°524 - jeudi 4 novembre 2010 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 € www.basketnews.net3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@c@o@a;

M 03252 - 524 - F: 3,00 E

Évreux… Cholet-vilnius… tChiCamboud… Poitiers… Griffin/Wall… CoaCh K… desroses… nba euroPe…

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Pas Grave !

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le retour du FranC Fort

Page 2: BasketNews 524

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« Que ça fait du bien ! […] »Compte Twitter de l’ASVEL à 01h07 du matin samedi, soit quelques heures après la première victoire contre Nancy.

« Je suis un fan absolu de Koh Lanta. Un jour je ferais l’émission ! »Gauthier Darrigand sur le site de son nou-veau club les JSA Bordeaux, en N1.

« Ce n’est pas à moi de parler, mais je pense que nous avons tout ce qu’il nous faut ici… »Johan Petro, sur la venue de son ex-coéquipier Carmelo Anthony aux Nets de New Jersey sur le site du New York Post.http://www.nypost.com/p/sports/nets/petro_melo_can_wait_rRYi-3tuOFkt43Gtx6sHxoN

Ça faisait longtemps !Limoges-Pau oblige, la Pro A a fait la Une de L’Équipe Mag, le week-end dernier.

« Dress code » made in LNBÀ l’Astroballe, Matt Walsh arrive en conférence de presse d’après match avec une casquette blanche. Du côté du staff de l’ASVEL, on lui fait signe qu’il faut l’enlever mais il ne voit pas. Ça ne manque pas, Philippe Mailhabiau (superviseur de la LNB), s’adresse à lui et lui dit qu’il ne faut pas mettre de

casquette en conférence de presse.Walsh (qui ne l’enlève pas) répond : « Je le saurai pour la prochaine fois. Mais mes cheveux sont horribles là ! » (Il sort de la douche)Philippe Mailhabiau : « Il n’y a pas la télé, Monsieur Walsh »

Fantasy LeagueParticipez sur BasketNews.net.

Pro A Les vainqueurs de la 4e journée

Équipe Score

1 BJLIM LIMOGES CSP (BJLIM) 217,72 Bistrotaroro (Greg003) 215,83 Elite Breizh (MALOU) 200,04 kojakovitch (abohal emereau) 191,15 PAPOOSE (taiko) 187,8

Classement général1 LIMOGES 2011 (15041993) 685,72 bistrotaroro (Greg003) 681,73 Zepko (zepko) 677,4

Pro B Les vainqueurs de la 5e journée

Équipe Score

1 Ivivuk (tof49) 209,42 LA Paillade (MHSC 34) 199,23 plombières #14 (aaron) 196,54 lebronteam (jeanlebron) 192,45 Beaujoire BC (fabolous) 191,1

Classement général1 JDA TEAM (Dijonnais21) 867,62 Bad Boy Team (baddddboyyyy) 865,63 reuilly27 (ted27) 842,2

R omain, d’où est venu cette idée de blog basket sur un site comme Le Monde.fr ?

Déjà, la rédaction du Monde.fr est plus ouverte aux sports depuis les J.O. 2008. Ils avaient eu un bon retour sur le traite-ment de cet événement sur leur site et ont voulu s’ouvrir encore plus aux sports. À l’été 2009, j’ai proposé cet idée de blog basket pour suivre les qualifications puis le championnat d’Europe et Le Monde.fr a accepté. Je ne suis pas journaliste chez eux mais juste hébergé dans un système de blog d’auteur référencé au Monde.fr. En résumé, mon blog n’est pas mon activité principale mais bien une activité de pas-sionné car je suis tombé dans le basket depuis très longtemps, j’ai participé aux premières moutures du site Internet du PSG Racing par exemple en suivant les premiers pas de Tony Parker à Paris.

Depuis déjà un moment tu t’es lancé dans de petits montages vidéo façon highlight de NBA, mais version Pro A ?À la fin de la phase aller du championnat l’année dernière, j’ai voulu donner une façon

un peu plus « fun » de regarder la Pro A. Ceux qui me lisent ne sont générale-ment pas fan de basket, les résultats ne sont pas leur première préoccupation, donc des images c’est une bonne idée. Je récupère les images, je podcast les journaux régionaux de France 3, qui eux passent généralement des images des matches, et je fais un montage en musique. Parfois c’est compliqué car les sites ne sont pas toujours à jour et donc il me manque des images. Une fois que j’ai ces images, je coupe, je sélectionne, je mets quelques réactions des coaches, une musique et voilà deux heures après c’est fini.

Quelles sont les retombées d’un tel travail ?Pas très importantes. Le nombre de clics sur ce type de vidéo est très décevant,

mais je continue de la faire parce que je pense que c’est bien de le faire. Mais ma visibilité dépend aussi de la bonne volonté du Monde.fr qui reprend aussi ou non mes publications. Je suis en train de discuter avec eux de façon à ce qu’ils reprennent toutes les semaines cette vidéo de Pro A histoire d’augmenter la visibilité. Je n’ai

aucun contact avec la LNB sur ce genre d’initiative et je trouve dommage qu’il ne fasse aucun effort sur ce genre de concept, comme peux le faire la NBA, l’ACB, ou l’Euroleague.

As-tu d’autres bonnes idées ?J’en ai, oui. Je voulais me lancer pour le début de la saison, mais il va arriver, une sorte de zapping de la semaine basket, en NBA, Euroleague et Pro A. Pour l’instant c’est un peu compliqué car c’est délicat pour récupérer les vidéos. Mon autre idée, c’est de lancer un focus sur chaque équipe de Pro A avec l’aide du journaliste régional qui la suit et des photos. n

Propos recueillis par Thomas FÉLIX

* http://basket.blog.lemonde.fr/

TélévisionJeudi 4 novembre

13h00 Orange Sport Planète NBA14h00 ESPN NBA Wesneday15h00 Eurosport 2 Spartak – Galatasaray (EL F)16h30 Eurosport2 The Euroleague Basketball Show17h00 NASN Collège Basketball Special18h30 ESPN NBA Action18h45 Sport+ Cholet – Vilnius (EL)

Vendredi 5 novembre00h55 Orange Sport Chicago – New York 09h00 Sport+ Cholet – Vilnius (EL Rediff)09h05 Orange Sport NBA Action15h55 Orange Sport Chicago – New York (Rediff)20h00 ESPN NBA Friday20h30 Sport+ Paris Levallois – Le Mans

Samedi 6 novembre02h05 Canal+ Boston – Chicago 10h15 Orange Sport NBA Action10h45 Sport+ Paris Levallois – Le Mans (Rediff)11h00 Canal + Sport Boston – Chicago (Rediff)20h00 ESPN Classic DreanTeam 2 – Atlanta 9620h00 Sport+ Nancy – Roanne

Dimanche 7 novembre00h00 Orange Sport Charlotte – Orlando09h20 Orange Sport Charlotte – Orlando (Rediff)12h30 Sport+ Nancy – Roanne (Rediff)16h00 NASN NBA Tonight19h40 Orange Sport Shaq Vs Oscar de la Hoya (ép. 4)20h45 Sport New York – Philadelphie

Lundi 8 novembre12h45 Sport+ New York – Philadelphie (Rediff)

Mardi 9 novembre07h30 Orange Sport Dallas – Boston15h55 Orange Sport Dallas – Boston (Rediff)17h00 Eurosport 2 Eurodunk20h05 Orange Sport Planète NBA

Mercredi 10 novembre01h25 Orange Sport Miami Heat – Utah Jazz15h55 Orange Sport Miami Heat – Utah Jazz (Rediff)16h45 Sport+ FiBA World Basketball19h00 ESPN NBA Wesneday20h30 Eurosport 2 Rivas – Ekaterinbourg (EL F)20h45 Sport+ Malaga – Rome (EL)

Lu, vu et entendu

Médias

Passionné de basket, Romain Brunet est surtout l’homme qui se cache derrière le blog Au Rebond*. Depuis un peu plus d’un an, il collabore avec la rédaction du monde.fr pour faire vivre son blog et le basket sur la toile. Inventif et créatif, il propose depuis six mois de courtes vidéos d’action de Pro A résumant la dernière journée de championnat écoulée et fourmille d’autres idées.

« Les vidéos de Pro A, c’est deux heures de travail ! »

Page 3: BasketNews 524

Sondage

Vichy Pau- Lacq-Orthez

AutresPoitiers ASVEL Limoges

Magique, la feuille de match !Le statisticien du match Angers-Limoges en Coupe de France s’est fait plaisir. À sa manière. Xane d’Almeida est devenu « d’Almedia » ; Frédéric Weis Frédéric Weiss ; Zack Wright Zach Wright ; Travarus Bennett Travarus Benett ; et Cedrick Banks Cédric Banks. On a bien aimé aussi son « trop peu » en face de « spectateurs », et le nom de l’assistant-coach d’Angers : Charles Biotteau-Barkley.

03

OUIPar Fabien FRICONNET

Q uel pied ! Le 30 novembre, c’est le cœur joyeux que je vais me rendre à l’Astroballe, pour y voir jouer AI. Ses plus belles années sont derrière

lui mais Iverson est un joueur épatant, fascinant, un phé-nomène. Un mec sans doute particulier, un peu compliqué, mais diablement attachant. Arriver au sommet en passant par où il est passé (la prison, pour une injustice), avec la réputation que l’on s’est plu à lui faire, moi ça m’épate. Il s’en passe des choses derrière sa poitrine, où se niche un cœur gros comme ça, et dans ce regard profond, à la fois triste et intense comme celui d’un enfant.Il négocie le montant de ses (futures) amendes ? Eh ben quoi ? Au moins il annonce la couleur. Besiktas a voulu faire un coup, et n’avait de toutes façons pas de projet de développement, et c’est réussi ! Personne ne leur a mis un flingue sur la tempe et puis, vu le début de saison du club stambouliote, Iverson ne leur fera pas de mal. AI va remplir la salle, exciter les fans, faire du buzz. Tant mieux ! Et pour pas cher car quand on voit ce que sont prêts à dépenser certains clubs richissimes pour des seconds, voire des troisièmes couteaux NBA, ma foi, à 2 millions de dollars, Besiktas aurait eu tort de se priver.AI est un être et un joueur infiniment plus intelligent qu’on veut le faire croire. Alors, allez savoir, il est tellement spécial le petit AI que ça pourrait l’exciter de devenir le leader, autant sportif qu’émotionnel, d’une équipe historique d’un pays passionné et passionnant. Cela pourrait le tenter d’écrire une belle histoire, baroque ; une histoire de fusion.Que diable, un peu de romantisme, quoi ! Passons un peu plus de temps à aimer les gens pour leurs qualités, au lieu de le gâcher à les détester pour leurs défauts ! Et si ça foire, ça foire, c’est la vie ! n

NONPar Laurent SALLARD

C omment faire confiance à un joueur qui avant même d’avoir signé son contrat négocie le montant de ses futures amendes ? C’est, d’après

Yahoo! Sports, ce qu’a fait Allen Iverson. Lors des né-gociations pour sa venue au Besiktas Istanbul, l’ancien MVP NBA a insisté pour que soit insérée une clause dans son contrat afin de limiter le montant de chacune de ses éventuelles amendes à 1% de son salaire de 2 millions de dollars, soit 20.000 dollars. Il semble donc bien décidé à profiter des charmes de la vie stambouliote, quitte à nuire au rendement de son équipe.Si le Besiktas espère se faire de la pub, remplir sa salle et vendre des maillots, il entend également remporter au moins un titre. Or Iverson n’a plus joué depuis février dernier, et n’a pas montré la saison dernière qu’il était encore en mesure d’être décisif. Même avec sa nouvelle star, Besiktas, qui

compte déjà dans ses rangs Mire Chatman, Michal Ignerski ou encore le jeune Andrew Ogilvy, ne semble pas en mesure de pouvoir rivaliser avec Efes Pilsen (Rakocevic, Nachbar) et le Fenerbahçe (D. Lavrinovic, Ukic, Tomas, Preldzic) dans un championnat turc de plus en plus dense. Même constat en Eurocup où les adversaires de fort calibre ne manqueront pas (Kazan, Galatasaray, Berlin…).L’ancienne star des Sixers a par ailleurs indiqué en conférence de presse qu’il n’avait pas tiré un trait définitif sur la NBA, et je suis curieux de voir quelle serait sa réaction si une franchise lui faisait un appel du pied. Iverson a soif de revanche après avoir été snobé cet été par l’ensemble de la grande ligue. De plus, l’attentat à la bombe qui a frappé dimanche le centre d’Istanbul, et fait 32 blessés, pourrait avoir déjà douché son enthousiasme. Je ne parierai pas aujourd’hui sur le fait qu’Iverson aille au bout de ses deux ans de contrat avec Besiktas... n

Prises de position

Besiktas a-t-il bien fait d’engager Allen Iverson ?

Lu, vu et entendu(2 choix)

Sondage réalisé sur www.basketnews.net

(2.669 réponses, décompte arrêté mardi)

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11%8%

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Qui va descendre en Pro B ?

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04 sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])baSKetneWS eSt éDité par norac preSSe - 3 rue De l’atlaS - 75019 pariS

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / téléphone : 01-73-73-06-40 / fax : 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Frédéric GONELLA, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).

A COLLABORÉ À CE NUMEROYann CASSEVILLE.

Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS ([email protected]).MaquettiSte : Émilie CAILLAUD-HOUËL

ABONNEMENTS :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 ParisPatrick GOHET (01-42-60-36-35), [email protected]ïc BOQUIEN (06.87.75.64.23), [email protected]

IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan

RÉGLAGEÀ JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet) 04-88-15-12-41 ([email protected])

COMMISSION PARITAIRE :1110 K 80153 RCS : Paris B 432 886 349. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

06 DOSSIER SPÉCIAL JFL• Ils sont partout dans le top des catégories statistiques. Ils brillent chaque week-end. Ils sont parfois les leaders de leur équipe. Eux, ce sont les JFL, « Joueurs formés localement ». Des Français, en vérité. Sur huit pages, nous analysons leur réussite, dressons leur portrait robot, et nous intéressons au plus fort d’entre eux, Alain Koffi.

16 PRO B : ÉVREUX• Qui allait tenir le rythme de Dijon ? On pensait à Rouen mais c’est Évreux. Le point.

19 ÉCHOS FRANCE• Comment Nancy va-t-il vivre sans Ralph Mims et avec l’indemnité à verser à Cory Carr, mauvaise surprise de l’automne ?

20 ÉCHOS EUROPE• Quatre millions sur deux ans. Iverson a signé à Besiktas, plutôt mal en point en championnat. Si tout va bien, le 30 novembre, il sera à l’Astroballe. Miam !

21 CHOLET, C’EST CE SOIR !• Ce jeudi soir, Cholet joue tout ou partie de sa saison d’Euroleague. Les champions de France reçoivent le Lietuvos rytas Vilnius, autre équipe à 0 victoire. Les hommes de Kunter doivent gagner et, au vu de leur prestation face à Barcelone, il y a de l’espoir !

22 LA GAZETTE DE LA 4e JOURNÉE• Chalon gagne au Mans et s’empare, en compagnie d’un paquet de cinq autres équipes, du leadership de la Pro A. Le taulier, Steed Tchicamboud, nous raconte une équipe vraiment pas comme les autres... Septième défaite de suite pour Limoges contre Poitiers, la bête noire !... Premier succès pour l’ASVEL, qui respire mieux.

24 PORTRAITCoach K, un drôle de K• Un portrait de Mike Krzyzewski, l’homme qui refuse d’aller en NBA.

26 NBA : UNE PREMIÈRE SEMAINE GARNIE !• Blake Griffin, une vraie star en devenir ? John Wall est-il si fort ? Rajon Rondo est-il définitivement entré dans les livres d’histoire des Celtics ? Yao tiendra-t-il ? Les arbitres abusent-ils ? Qui sont les tops, qui sont les flops ? Jérémy Barbier, depuis Chicago, a suivi pour nous la première semaine de NBA. Copieux !

28 REPORTAGEMiami, on les a vus• Pascal Giberné était dans le New Jersey dimanche pour découvrir, de visu, cette équipe de Miami qui fascine autant qu’elle agace. Visite guidée d’une formation qui fait couler beaucoup d’encre.

30 ÉCHOS NBA• Alors que les négociations salariales promettent une bataille infernale, David Stern ressort des cartons le projet d’une « NBA Europe ». Crédible ?

31 SALUT ÇA VA, RAPHAËL DESROSES

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05édito

ENCAdRoNS LE CLASSEMENt

Par Fabien FRiCoNNEt

S i ce qui est rare est cher, alors le classement de Pro A tel qu’il est

aujourd’hui est cher. On peut l’enluminer et l’encadrer. Qu’y lit-on ? Qu’après quatre journées, il n’y a déjà plus d’invaincus et déjà plus « d’invainqueurs » ; l’ASVEL, Poitiers et Pau ayant défloré leur saison, les Verts aux dépends du dernier des « invincibles », Nancy. Ça n’a l’air de rien mais c’est du jamais vu, de mémoire et de grimoires.On a fouillé, et il faut bien vous avouer que l’on n’a pas réussi à remonter au-delà de la saison 1997-98, mais on ne retrouve pas trace d’une situation aussi baroque ; et a priori inédite en Europe cette année, en tous cas dans les ligues majeures. Depuis 1997, donc, et l’on est prêt à parier qu’il en a toujours été ainsi, au moins dans l’histoire de la ligue (1987), il s’est toujours trouver au moins une équipe émargeant à 4-0, et souvent une ou plusieurs à 0-4. L’an dernier, par exemple, Cholet n’avait pas mis genou à terre, tandis que

Strasbourg et Rouen étaient englués dans les boues du marais. Celle d’avant : Orléans et Le Mans à 4-0, Pau et Vichy à 0-4. Et ainsi de suite, jusqu’en 1997 où les Villeurbannais de Greg Beugnot étaient invaincus. Le paroxysme du déséquilibre a sans doute été atteint en 2002-03 lorsque trois invaincus (Pau, Le Mans et Dijon) naviguaient loin de Paris et Bourg.Alors quoi ? La conjoncture, c’est-à-dire un hasard du calen-drier, des états de forme et des blessures ? Peut-être. Après tout, cela n’est pas parce que quelque chose ne s’est jamais produit que cela ne se produira jamais. Mais enfin, quand même…

Faux petits ou faux gros ?Quelles explications peut-on trouver à une situation dont on ne sait si elle est positive, négative ou juste neutre ? Des petits moins petits que prévus ? Cela n’est pas une nouveauté mais doit être pondéré en prenant l’exemple de Limoges, qui doit sa seule victoire à un non-match de Pau (3e journée) puis qui, lui-même, a « offert » son unique succès à Poitiers. Et sa seule victoire à Vichy. Des vrais petits qui tapent des vrais gros, en a-t-on vus ? Pas tant que cela. Le Havre a battu Le Mans, Hyères-Toulon l’ASVEL et Chalon Le Mans. À considérer que Le Havre et Chalon soient des petits, ce qui reste à prouver, on constatera qu’il s’agit tout autant de belles sorties de route du MSB qui, par étrange, a perdu ses deux matches à domicile. Ce qui pousse plutôt à se demander si, par hasard, les gros ne seraient pas moins gros que prévus, qu’ils s’appellent MSB, Orléans, Roanne ou, bien sûr, l’ASVEL. Allez savoir. On peut tourner la

chose dans tous les sens… Vous suivez ? Pas nous.Bref, les circonstances sont telles, aujourd’hui que, disons l’ASVEL par exemple, est passée, en une soirée, d’équipe « à l’agonie » à équipe « à un match des As ». Ce qui devra nous inciter à la plus grande des prudences, au moins tant que les valeurs ne seront pas établies, si jamais elles sont un jour établies.Que peut nous proposer le week-end à venir ? Rien que l’on puisse prédire, pour les raisons sus-indiquées. Mais, pur jeu de l’esprit, on peut s’amuser à imaginer que, par la grâce d’une

concordance de résultats, on se retrouve avec quinze équipes « en un point » (3-2 ou 2-3) et le perdant de Orléans-Vichy seul dernier à 1-4. C’est improbable (il

faudrait notamment que l’ASVEL gagne à Cholet et Poitiers à Grav-elines) mais, après tout… n

L’ASVEL à l’agonie… à un match des As

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À l’image du MSB (ici Alex Acker), invaincu

à l’extérieur, mais qui a perdu deux fois

à domicile, la Pro A n’offre

aucune certitude cette saison.

À NoS LECtEURS• C’est désormais officiel, « Tomar Presse », société éditrice de BasketNews, Maxi-Basket et BAM, notamment, n’est plus, et devient « Norac Presse ». Nos bébés restent dans la famille puisque c’est notre imprimeur qui préside désormais aux destinées du groupe de presse. Nous allons continuer à faire notre maximum pour vous satisfaire ! Précision utile : que nos abonnés se rassurent, cela ne change rien pour eux.

PRO A : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P

1 Gravelines-Dk 4 3-1

- Le Havre 4 3-1

- Nancy 4 3-1

- Chalon 4 3-1

- Paris Levallois 4 3-1

- Cholet 4 3-1

7 Le Mans 4 2-2

- Roanne 4 2-2

- Strasbourg 4 2-2

- Hyères-Toulon 4 2-2

11 Limoges 4 1-3

- Orléans 4 1-3

- Poitiers 4 1-3

- ASVEL 4 1-3

- Vichy 4 1-3

- Pau-Lacq-Orthez 4 1-3

Page 6: BasketNews 524

06 Dossier

UNe PrioriTÉ DANs Le reCrUTeMeNTIssa et Jomby à Gravelines-Dunkerque, Jeanneau à Strasbourg, Pellin au Mans, Moussa Badiane à Nancy, Larrouquis et Brower à Vichy, Yango au Paris Levallois, Duport à Cholet, la liste est longue et

non exhaustive de ces joueurs formés localement qui ont tous un

point commun : ils ont signé dans leur nouveau club dès le mois de juin. « Il y avait une vraie volonté de signer des JFL tôt », acquiesce Jean-Denys Choulet, entraîneur d’une

Chorale qui a rapidement prolongé Amagou et Diabaté

et fait venir Braud, Tanghe et Mi-poka. « Après, c’est plus facile de trouver des Américains, une fois qu’on avait des JFL, on pouvait trouver le reste. » Avec cette nouvelle réglementation s’est en effet engagée une sorte de « course aux JFL », dans le but de satisfaire au plus vite cette obligation, une course « pas aussi violente » que Choulet l’avait imaginée, « parce que beaucoup d’équipes avaient ciblé ce qu’elles cherchaient. » Ainsi, les gros calibres, comme le BCM, visaient l’artillerie lourde (Issa), quand les plus petits budgets ont de suite cherché à prolonger leurs joueurs « maison », comme Poitiers (Costentin, Gomez, Devéhat, Guil-lard, etc.), ou à attirer des JFL en manque de reconnaissance, et surtout de temps de jeu, comme Vichy (Larrouquis, Brower, Jonathan Aka). Autre exemple, Chalon, qui avait fait du retour de l’ancien de la mai-son, Tchicamboud, une priorité, cherchait des joueurs d’expérience, comme JBAM, afin qu’ils soient de bonnes aides pour les jeunes pousses passées pros que sont Lang et Lauvergne. « Par rapport à notre poli-tique de formation et aux problématiques budgétaires, on voulait vraiment associer des joueurs confirmés à nos joueurs en devenir », confirme Greg Beugnot. Mais l’exemple le plus frappant est celui

Yannick Bokolo est étincelant avec le BCM en ce début de saison.

Les de Pro A

J LF

Alain Koffi leader de Pro A à l’éval, trois Français top scoreur de leur équipe, des compatriotes qui pullulent en haut des divers classements statistiques, des performances remarquables et remarquées chaque semaine en championnat, les « Joueurs Formés Localement » ont le vent en poupe en ce début de saison. Analyse d’un phénomène en six points.

Par Yann CAsseViLLe et Florent de LAMBerTerie

PARTIE I

PoUQUoi soNT-iLs BoNs ?

3Trois JFL top-scoreurs de leur équipe : Bokolo, Koffi et Mendy

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Page 7: BasketNews 524

Dossier 07

de l’ASVEL, qui, avant même la fin des playoffs, dès le mois de mai, en avait terminé de sa chasse aux joueurs formés localement en accueillant en son sein des jeunes Français (Tillie, Westermann, retour de Jackson), sans oublier ceux qui étaient déjà présents (Lacombe, Fofana, et Heurtel qui a de nouveau été prêté). « Nous couvrons une des équa-tions du recrutement de ces prochaines années : l’obligation d’avoir cinq JFL dans un effectif de dix joueurs. Nous les avons déjà et pouvons maintenant construire notre cinq dit « majeur » indépendamment de cette contrainte des JFL », commentait Vincent Collet sur le site du club. « Sans aucune pression, dans un marché très ouvert, celui des Américains, et sans pour autant s’interdire de rajouter d’autres joueurs français de valeur internationale. » Voilà la démarche que beaucoup de clubs de Pro A ont eue cet été : faire le plein de JFL pour avoir l’esprit libéré et partir à une autre partie de chasse, plus ouverte et plus habituelle, celle des étrangers. Et si ces derniers ne convenaient pas, les JFL, eux, étaient déjà là, et bien là.

Des JoUeUrs sUr UNe DYNAMiQUeSi les JFL ont constitué la priorité dans les recrutements, tous n’ont pas changé de crémerie pour autant, loin de là. Entre les prolongations de contrats pour certains et les engagements pluriannuels déjà en cours pour d’autres, il n’est plus rare aujourd’hui de voir les joueurs s’engager dans un club pour une longue durée, autour d’un projet de long terme. « Quand on rentre dans un club qui veut évoluer sur plusieurs années, on peut attirer des joueurs qui ont des volontés de développe-ment individuel », juge Christian Monschau, l’entraîneur nordiste, qui a par ailleurs lui aussi prolongé son contrat avec le BCM jusqu’en 2013 et l’arrivée program-mée de la future grande salle à Dunkerque. « C’est peut-être pour ça que dans ces clubs-là, comme le nôtre, il y a des joueurs

français qui vont s’investir pour plusieurs années. Si on reste quatre ans dans un club, ce n’est plus un tremplin pour aller gagner plus d’argent ailleurs. »Une vision à long terme qui permet un

épanouissement de ces joueurs, désor-mais bien installés dans leur

clubs respectifs. D’ailleurs, les excellents débuts de

saison de Pape-Philippe Amagou et Solo Diabaté à Roanne ou encore de Cyril Akpomedah et Yan-

nick Bokolo à Gravelines ne sont en réalité que le

prolongement d’une très bonne dynamique entamée

l’an dernier, voire depuis deux ans dans le cas des Nordistes. « Son jeu s’est complétement modifié ces deux dernières saisons, sur le plan technique, tactique, avec un vrai rôle dans notre groupe », poursuit Christian Monschau au sujet de Yannick Bokolo, en progrès constant depuis son départ du Mans en 2008 où il sortait d’une très mauvaise saison. « D’ailleurs, il a commencé cette année à jouer en équipe de France comme il joue chez nous. » Une vague de confiance qui trouve son apogée en ce début de saison, où Bokolo n’est pas loin d’exploser tous les compteurs (15,0 pts, 5,8 rbds, 4,5 pds pour 20,3 d’éval sur les quatre premiers matches.) Le combo du BCM n’est pas un cas isolé. Citons par exemple Fabien Causeur, décisif sur les derniers playofs et pas loin d’être le meilleur Choletais en ce début de saison après son passage en bleu cet été, ou encore Andrew Albicy, en progrès la saison

dernière et totalement transcendé sur ce début de saison après,

la aussi, un été fructueux sous le maillot national. D’ailleurs, cette idée de dynamique ne concerne plus que les seuls Fran-çais et depuis peu, de plus

en plus d’étrangers, donc de non-JFL, s’engagent eux-

aussi pour une longue durée avec leurs clubs. Uche Nsonwu-

Amadi et Dylan Page à Roanne, J.P. Batista au Mans, Blake Schilb à Chalon… Une tendance qui se généralise et qui profite aux joueurs, dont les performances s’expliquent en partie par cette confiance nouvelle que leur accordent les clubs de Pro A.

UNe « BALANCe CoMMerCiALe » eN eXCÉDeNTLa nouvelle réglementation sur les JFL en est-elle la cause ? Difficile de trancher. Reste qu’indéniablement, l’exode des talents français vers l’étranger commence à s’estomper. Alors que chaque année, notre championnat de France n’arrivait pas à conserver les meilleurs fleurons de sa forma-tion, la rengaine ne fonctionne plus et c’est même le phénomène inverse qui se produit puisque l’intersaison fut marquée par une vague de retour en France bienvenue.Ainsi, Mamoutou Diarra a posé ses valises à Cholet, histoire d’enfin toucher son salaire en temps et en heure après une énième expérience en Grèce, où le respect du contrat relève de la science-fiction. À Orléans (Amara Sy), au Mans (Alain Koffi) ou encore au Havre (Yohann Sangaré), on est venu retrouver un vrai rôle suite à des rêves de gloire déchus dans des champion-

› › ›

Pas loin du titre de MVP la saison passée, Cyril Akpomedah confirme.

PARTIE I

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LE CLASSEMENT À L’ÉVAL

eT s’iL N’Y AVAiT QUe Des JFL ?Petit exercice mathématique : le classement de Pro A, à l’évaluation, en ne prenant en compte que les JFL*. Anecdotique et anodin ? À vous de juger…

Équipe Éval JFL

1 Gravelines-Dunkerque 57,4

2 Chalon 46,6

3 Le Mans 43,3

4 Poitiers 39,8

5 Pau-Lacq-Orthez 36,9

6 Cholet 35,7

- Roanne 35,7

8 ASVEL 35,4

9 Limoges 34,6

10 Paris Levallois 34,0

11 Le Havre 29,6

12 Orléans 27,0

13 Nancy 25,6

14 Strasbourg 24,4

15 Vichy 20,9

16 Hyères-Toulon 19,6

(*) Pour qu’un JFL soit comptabilisé, il faut qu’il ait pris part à la moitié au moins des matches de son équipe, avec cinq minutes en moyenne de temps de jeu au minimum.

7Les Français à plus de 12 points

(contre 2 la saison passée)

38Les JFL qui ont déjà fait un

match à 10 points ou plus

Page 8: BasketNews 524

08 Dossier

nats plus huppés. Ilian Evtimov (Chalon), Carl Ona Embo (Poitiers) et Kim Tillie (ASVEL) font pour leur part leurs grands débuts en Pro A après avoir décidé de quit-ter la France très tôt, sans toujours trouver la réussite escomptée au bout. Et la liste est non-exhaustive. Celle de ces exilés revenus au bercail est longue et, pour une fois, dépasse celle des départs vers l’étranger (Thomas Heurtel, Pape Sy, Ali Traoré, Kevin Séraphin et Ludovic Vaty, tou-jours sans contrat pour l’instant). De plus, elle concerne pour la plupart des joueurs qui ont brillé en Pro A par le passé, voire de véritables stars, à l’image d’Alain Koffi, MVP Français de 2009 ou Amara Sy, MVP de la

finale de Pro A la même année. Des talents bienvenus, dont l’impact se fait sentir en ce début de saison même si tous n’ont pas encore retrouvé leur standard passé.Ces retours de JFL sont d’autant plus visibles qu’ils succèdent souvent à des joueurs étrangers qui possédaient un rôle important l’an dernier. C’est le cas d’Alain Koffi qui remplace Marc Salyers (12,1 pts, 11,5 d’éval) au Mans, de Yohann Sangaré qui prend la suite de J.J. Miller (14,0 pts, 10,7 d’éval) au Havre ou encore d’Amara Sy, remplaçant de Justin Doellman (9,9 pts, 12,9 d’éval) à Orléans. D’ailleurs, cet exode

de talents étrangers est plus large que ces quelque cas. Dee

Spencer, Derrick Obasohan, J.K. Edwards, Anthony Roberson, Marcus Slaughter… De nombreux joueurs d’impact ont quitté la France cette

année, d’où des places à prendre que certains JFL se

sont appropriées en ce début de saison. Souvent avec talent, ce qui ne

gâche rien.

Des LeADers ATTeNDUs PAs eNCore AU NiVeAU« S’il y a un joueur qui m’impressionne vraiment depuis le début de la préparation, c’est Andrija Zizic. » Quand on l’interrogeait sur ses nouvelles recrues, l’entraîneur ad-joint de l’ASVEL, Pierre Tavano, ne tarissait pas d’éloge sur son pivot croate (cf Basket-News 517). Passé par le Barça ou encore le Panathinaikos, et rompu aux joutes de l’Euroleague, le centre de grand taille de la maison verte avait tout de la future sensa-tion. Sauf qu’après quatre matches, on ne peut pas dire que le Croate ait franchement cassé la baraque (6,5 pts, 2,8 rbds pour 5,3 d’éval en 22’). Résultat, on attendait Andrija Zizic et s’est finalement Kim Tillie qui est sorti de sa boîte, l’un des rares Villeurbannais à donner satisfaction depuis le début de la saison. L’exemple de Zizic n’est pas un cas isolé. Ils sont nombreux, en effet, ces basketteurs venus de l’étranger attendus comme des joueurs majeurs mais qui tardent à exploser. Et dans bien des cas, ce retard à l’allumage profite à des JFL. Ainsi, si Alex Acker commence tout juste à s’imposer au Mans, son rendement depuis son arivée, et notamment au tour préliminaire de l’Euroleague (5,5 pts à 25%), n’était clairement pas à la hauteur de son statut, à savoir le successeur de Dee Spencer. Un manque d’impact et de scoring qui peut expliquer en partie les moyennes invraisemblables d’Alain Koffi. Le cas de Bracey Wright au Paris Levallois est un peu similaire. Débarqué à quelques jours de la

reprise, en remplacement d’Olu Famutimi, jugé trop juste, l’Américain manquait de condition physique et malgré toute sa bonne volonté, il pêche encore en ce début de saison (6,5 pts). Une situation qui a conduit Jean-Marc Dupaz à responsabiliser davantage Andrew Albicy, qui le lui rend bien jusqu’à présent. À Chalon aussi Gregor Beugnot doit une fière chandelle à ses JFL. Car si Alade Aminu n’est pour le moment pas la terreur des raquettes espérée, Joffrey Lauvergne (7,0 pts, 5,0 rbds, 9,0 d’éval) et Michel Jean-Baptiste Adolphe (7,5 pts, 4,3 rbds, 10,8 d’éval) font le boulot et Chalon compte déjà trois victoires en quatre matches. Même le jeune Nicolas Lang a parfaitement suppléé Marquez Haynes en ouverture de la saison. Jean-Luc Monschau, quant à lui, n’a pas eu le choix. Après avoir perdu Ralph Mims pour au moins six mois et dans l’incapacité (temporaire) de recruter un pigiste, il a dû se résoudre à lancer véritablement Saidou N’Joya dans le grand bain. Malgré la défaite contre Villeurbanne ce week-end, le Camerounais s’en est d’ailleurs plutôt bien sorti (9 pts, 3 rbds, 7 pds en 29’). Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit l’adage. Visiblement, il fait celui de bon nombre de JFL jusqu’à présent.

Des ÉTrANGers siMPLes roTATioNsLors de la conférence de presse d’après-match, après la victoire de Chalon contre Vichy pour le compte de la première journée, Greg Beugnot avait prévenu : « Bryant (Smith) va être en forme d’ici un mois, et il apportera beaucoup sur les rotations. » Force est de constater que le coach de l’Élan a vu juste, puisque trois semaines plus tard, le week-end dernier au Mans, l’Américain ne s’est pas contenté de marquer 8 points en 20 minutes en sortie de banc, il a surtout, selon son entraîneur, changé le cours du match : « Le tournant c’est la rentrée de Bryant Smith dans le dernier quart-temps, c’est un sacrifice individuel d’un joueur pour annihiler la pièce maitresse d’en face, Acker, qui nous ramène dans le match. Il a donné ses vieilles jambes et son corps pour empêcher Acker de jouer. » Smith est l’une des illustrations du nouveau statut de certains joueurs non formés localement : finis les Américains forcément stars et obligés d’assurer leurs 20 points par match, certains arrivent en Pro A pour être avant tout une rotation. Un phénomène visible depuis plusieurs années (en 2007-08, Nancy est champion avec l’Américain D.J. Harrison qui ne joue que 9 minutes par match, l’an dernier Arvydas Eitutavicius avait pour premier rôle de faire souffler John Linehan), une tendance de

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Luca Vébobe refait honneur a son surnom, de « Rodman français », datant de ses années à Paris.

Les de Pro A

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10,3La moyenne au rebond de

Luca Vébobe en 22 minutes

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Dossier 09

plus en plus généralisée maintenant que chaque équipe a le droit d’avoir 5 non JFL dans son effectif, car aujourd’hui, très rares sont les clubs qui alignent un 5 majeur 100% non JFL.Ainsi, un Jeff Greer à Gravelines-Dunker-que, derrière l’impeccable Yannick Bokolo, n’est pas titulaire, mais sort du banc pour dynamiter une défense ; un Ryvon Covile au Mans est le relais parfait de J.P. Batista, tout comme Jamar Smith derrière Zach Moss à Orléans ou Nygel Wyatte derrière Marcellus Sommerville au Paris Levallois ; à Cholet, DeMarcus Nelson est une pièce importante, mais arrive souvent comme deuxième lame, après Vule Advalovic et Fabien Causeur.Cette volonté de signer des étrangers comme hommes de banc, de devoir, aux mis-sions spécifiques, est renforcée par l’aspect pécuniaire. « Maintenant qu’on peut avoir cinq Ricains, on peut prendre des Ricains à petit prix, qui seront des rotations. Parce qu’on peut trouver des joueurs américains à très, très petit prix, en tout cas beaucoup moins chers qu’un Français en rota-tion. Le meilleur rapport qualité/prix possible, il est plus en faveur des Américains que des Français », analyse Jean-Denys Choulet. « Par exemple cette année, j’ai Alex Dunn, l’année dernière j’avais Nick Lewis, ils sont beaucoup, beaucoup moins chers que ne l’était Mohamed Koné, que j’avais eu avant, et ils ont un autre rendement ! » De fait, des places de titulaire restent libres pour les JFL, et non-JFL ne signifie plus forcément « meilleur que les JFL ».

UN BesoiN De LÉGiTiMiTÉ« Il fallait provoquer quelque chose et pour le moment ça va dans le bon sens », se félicite Aymeric Jeanneau, le président du Syndicat National des Basketteurs (SNB). « On voit beaucoup de choses, tous les week-ends, il y a des JFL qui marchent bien. Les clubs font jouer des JFL et dès le début ça se ressent. » Après avoir exigé une refonte des quotas et une place plus importantes accordée aux joueurs formés localement dans les effectifs profession-nel, ces derniers prouvent pour le moment que la requête était fondée. Une satisfac-tion pour le camp des joueurs mais aussi une nécessité.Car devant les réticences de certains clubs et de certains coaches au moment des pre-mières discussions sur le sujet, les joueurs n’avaient pas d’autres choix que de justifier cette confiance nouvellement donnée. « C’est clair, ils doivent prouver », abonde Jean-François Reymond, le représentant

du SNB. « Les entraîneurs ont besoin de résultat, ils vont leur mettre la pression et c’est ce qu’on voulait, on ne se bat pas pour que les JFL deviennent des joueurs de complément. On veut des joueurs avec des responsabilités, qui puissent avoir le tir de la gagne. J’irai même plus loin, je pense qu’il faut que les coaches soient plus exigeants avec ces joueurs-là, qu’ils leur demandent plus, c’est comme ça qu’on leur fera confiance. C’est aux entraîneurs d’utiliser cette réforme à leur avantage. » Ces derniers ne manqueront pas d’y penser.Pour le moment, la réforme semble fonction-ner, comme l’attestent certains chiffres. Dix JFL culminent pour le moment à plus de dix points par match, ils n’étaient que six sur l’ensemble de la saison dernière. Un constat encourageant mais à prendre encore avec des pincettes. « Est-ce qu’on peut tout de suite parler de cause à effet ? C’est

encore tôt, il ne faut pas aller trop vite », tempère Aymeric Jeanneau. N’oublions pas que seulement quatre journées ont été jouées et que c’est sur la longueur que l’on pourra véritablement juger des effets du nouveau règlement. Mais le raisonnement peut aussi s’inverser. Si rien n’avait été fait, aurions-nous vu autant de JFL à pareille fête après seulement quatre journées ? « Il y a plusieurs générations de joueurs, beaucoup de 25, 26 ans, qui n’ont pas eu toutes les chances de s’exprimer jusqu’à présent », poursuit Aymeric Jeanneau. « Le meilleur exemple selon moi, c’est Kenny Grant », nous dit Jean-François Reymond. « Quand je suis allé à Nancy récemment, il est venu me voir et m’a dit merci. Qu’est-ce que tu veux espérer de mieux ? C’est l’exemple le plus typique du joueur qui n’aurait sans doute pas eu sa chance sans cette régle-mentation. » n

Andrew Albicy, devenu pièce essentielle du PL.

ET EN PRO B ?PeU D’iMPACTl L’an dernier encore, une équipe de Pro B pouvait aligner quatre étrangers (2 Américains et 2 non-Américains), à l’instar de Pau qui avait Gipson et Bauer, plus Maravic et Rimac. Avec le règlement des JFL, en Pro B, une équipe ne peut disposer désormais que de 3 joueurs non JFL. Dès lors, ceux-ci sont souvent les fers de lance de leur équipe, voire les 3 meilleurs marqueurs comme à Évreux (Reed, Watson, Davis), Lille (Barnette, Harris, Bradley), Nanterre (Daniels, Carter, Riley), Fos (Cum-mard, Gay, Hachad), Rouen (Siggers, Giles, Taylor), Bourg (Monds, James, Coleman) ou Châlons-Reims (Daniels, Wilson, Mullins). À l’inverse, la saison écoulée, un seul Français, Armand Charles à Brest, était le meilleur marqueur de son équipe, tandis qu’ils sont trois aujourd’hui : David Denave à Saint-Vallier, Mehdi Labeyrie au Portel et Aaron Cel à Nantes (où Taron Downey n’est pas comptabilisé, n’ayant dis-puté qu’un match).Mais d’une manière générale, la notion de JFL ne semble pas avoir révolutionné la Pro B. En 2009-10, 24 Français marquaient au moins 10 points par match et 32 étaient à au moins 10 d’éval, ils sont 23 et 25 aujourd’hui.Il faut dire que la Pro A, avec son obligation d’avoir 5 JFL par équipe, est venue puiser des joueurs formés localement dans l’antichambre, et, logiquement, les principaux fleurons de la Pro B ont tenté l’aventure un échelon plus haut, comme Moussa Badiane à Nancy, Houmounou et Vébobe à Cholet, Fein à Hyères-Toulon, Mipoka à Roanne, Jonathan Aka à Vichy, sans oublier les éléments de Pau et Limoges qui sont montés naturellement.

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24/25L’adresse aux lancers,

fameuse, d’Andrew Albicy

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10 Dossier

Combien mesure-t-il ?

1,96 mLe plus grand est évidemment le Limouge-aud Frédéric Weis (2,18 m), qui serait suivi par le Choletais Romain Duport (2,17 m) si celui-ci avait disputé plus d’un match. Le plus petit est le Manceau Marco Pellin et

son 1,70 m. « L’équipe JFL » la plus basse est Strasbourg (1,86 m), trois de ses quatre JFL n’atteignant pas les 1,90 m (Jeanneau, Essart et M’Baye). Le Paris Levallois, « rabaissé » par la paire Albicy-Ball (1,78 m chacun), est à 1,88 m. La plus grande est l’ASVEL, 2,01 m, grâce notamment aux 2,13 m de Bangaly Fofana et aux 2,10 m de Kim Tillie.

Quel est sa nationalité ?

FrançaisPas de surprise, évidemment. Un seul joueur JFL ne possède pas la nationalité française : le meneur-arrière suédois de Nancy, Kenny Grant. Mais il a grandi en France et doit son statut de JFL à sa formation dans notre pays. Le Burkinabé de Gravelines Fréjus Zerbo aurait dû être comptabilisé mais il n’a pas assez joué (8 minutes au total en 3 matches). Au passage, cela confirme bien que JFL = français. Toutefois, on notera que 25 JFL possèdent une double-nationalité. En effet, quatre sont également ivoiriens, quatre sont camerounais, trois sont maliens, trois sont américains, deux sont sénégalais et deux sont citoyens du Congo-Kinshasa. On notera qu’Ilian Evtimov est également bulgare, Nick Pope britannique et Kim Tillie néerlandais.

Quel poste joue-t-il ?

Plutôt à l’arrièreFort logiquement, les JFL sont répartis sur les cinq positions même si la tendance est plutôt à l’arrière : meneurs (21 joueurs), arrières (19), ailiers (11), ailiers-forts (16) et pivots (12).

Quel âge a-t-il ?

26 ansEn vérité, très légèrement en-dessous. Le plus jeune est le Pictavien Evan Fournier, qui a fêté ses 18 ans vendredi dernier (et qui a battu ses records de points et d’évaluation dès le lendemain contre Limoges). Le plus vieux est Laurent Sciarra, qui a célébré ses 37 ans en août. « L’équipe JFL » la plus jeune est l’ASVEL, avec 21 ans et demi, Mickaël Gelabale (27) étant le seul à dépasser les 22 ans. La plus vieille est Hyères-Toulon (30 ans de moyenne d’âge).

Dans quel pays est-il né ?

La FranceLe calcul ne vaut que pour les exceptions. Et l’on dénombre 15 JFL nés hors du terri-toire français, dont quatre au Cameroun et trois au Congo-Kinshasa. Pour l’anecdote, trois des cinq JFL de Nancy sont nés à l’étranger (Grant à Norrköping, N’Joya à Yaoundé et Samnick à Douala, également au Cameroun).

Dans quelle région est-il né ?

en ile-de-FranceSans surprise, le vivier francilien est toujours au top, avec 20 « ressortissants » sur 79 JFL, dont 8 pour la seule ville de Paris. En deuxième position, les départe-ments d’Outre-mer (qui sont également, administrativement parlant, des « région monodépartementales »), avec 7, puis la Provence-Alpes-Côte d’Azur (5) et la région Rhône-Alpes (4). À noter que sur les 22 régions de France métropolitaine, cinq ne sont pas représentées : Champagne-Ardenne, Corse, Franche-Comté, Limousin et Languedoc-Roussillon.

NordPas de Calais

Picardie

Lorraine

Alsace

Île de France

Champagne-Ardenne

Franche-Comté

Languedoc-Roussillon

Limousin

Corse

Midi-Pyrénées

Aquitaine

Auvergne

BourgogneCentre

Bretagne

Pays de la Loire

Basse-Normandie

Haute-Normandie

Poitou-Charentes

Rhône-Alpes

Provence-AlpesCôte d’Azur

Les de Pro A

J LF

PARTIE II

Moi, FrANÇAis, 26 ANs, 6 PoiNTs PAr MATCHDerrière le sigle JFL, se cachent 79 joueurs de Pro A répondant aux critères que nous avons arrêtés (avoir disputé au moins la moitié des matches de l’équipe et jouer en moyenne au moins cinq minutes). Ce JFL, qui est-il ? D’où vient-il ? De quel poids pèse-t-il ? La « vérité », le portrait robot, par les chiffres.

Par Fabien FriCoNNeT

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En bleu les trois principales régions de l’hexagone d’où proviennent les JFL. En orange, entre un et trois et en rouge aucun.

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Dossier 11

Combien d’années d’expérience LNB a-t-il ?

6 saisonsPar « expérience LNB », nous entendons saisons en Pro A ou Pro B (sans compter l’actuelle). Sur les 79 JFL, on ne compte que quatre « rookies » : Leo Westermann et Kim Tillie de l’ASVEL, Carl Ona Embo de Poitiers et Ilian Evtimov de Chalon.

À l’inverse, douze JFL atteignent ou dépassent les dix années LNB, de Vincent Masingue, Thierry Rupert et Laurent Sciarra (16 chacun) à Raphaël Desroses et Stephen Brun (10), en passant par Cyril Ak-pomedah et Max Zianveni (11), Wilfrid Aka et Claude Marquis (12), Steeve Essart (13), Aymeric Jeanneau (14) et Fred Moncade (15). « L’équipe JFL » la plus expérimentée est Hyères-Toulon (49 saisons !), et la moins expérimentée l’ASVEL (12 !). À noter que s’il venait à rejouer, Laurent Foirest, 17 saisons, coifferait tout le monde.

A-t-il été formé dans son club actuel ?

Non« Seulement » 26 des 79 JFL ont été formés dans le club pour lequel ils jouent cette saison (quitte à l’avoir quitté et y être reve-nu). Par « formé », on entend que le JFL y a passé au moins une saison dans les sections de jeunes (espoirs compris), ou qu’il était (est) en âge de le faire. Les « bons élèves » sont l’ASVEL et Pau (4/6) et les « mauvais » Roanne (0/5), Strasbourg et Vichy (0/4).

A-t-il joué à l’étranger ?

Plutôt non« Seulement » 30 JFL ont connu une expérience hors des frontières (en tant que « pro » ou en formation). Toutefois, au moins un joueur de chaque équipe est dans ce cas. Curiosité : les 5 JFL de Nancy ont évolué à l’étranger.

Quel est son temps de jeu ?

19 min./matchQuasiment 19 minutes. Le « recordman » est Yohann Sangaré, qui passe en moy-enne 33 minutes sur le parquet. L’équipe qui offre le plus de temps de jeu à ses JFL est Chalon (22 minutes par joueur en moyenne). À l’inverse, Hyères-Toulon n’en propose que 13 en moyenne.

Combien de points marque-t-il ?

6 par matchEn fait : 5,9. Le numéro 1 est Alain Koffi (16,0). Dix JFL atteignent ou dépassent les 10 points de moyenne : Koffi, Albicy, Bokolo, Amagou, Mendy, Akpomedah, Desroses, Gelabale, Samnick et Guillard. Gravelines est l’équipe la plus « dépendante » de ses JFL offensivement (42,1 points), Hyères-Toulon ferme la marche (16,8 points).

Quelle est son évaluation ?

7Pour être précis : 6,9. Ils sont 18 à atteindre ou dépasser la barre des 10 d’évaluation par match : Koffi, Bokolo, Albicy, Vébobe, Diabaté, Akpomedah, Guillard, Amagou, Moerman, Desroses, Tillie, Issa, Causeur, Tchicamboud, Jean-Baptiste Adolphe, Evtimov, Gelabale et Brun. Dans les pages précédentes, vous aurez trouvé le classement des équipes de Pro A à « l’évaluation JFL ».

PARTIE II

Moi, FrANÇAis, 26 ANs, 6 PoiNTs PAr MATCH

« Profiling »

Le candidat, c’est Larrouquis !Par certains critères, Antoine Mendy (Pau) et Guillaume Costentin (Poitiers) étaient plus ou moins proches du portrait robot du « JFL moyen ». Mais celui qui est le plus près, c’est Thomas Larrouquis, de Vichy. Le fiston d’Alain, ancien international, mesure 1,97 m, a 25 ans, peut jouer arrière ou ail-ier, est né dans un vaste bassin de population (Villeurbanne, Rhône-Alpes), affiche cinq saisons d’expérience (sans compter l’actuelle, donc), joue en moyenne 23 minutes, marque 9 points et atteint les 8 d’évaluation.

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12 Dossier

L a saison dernière, Alain Koffi a continué de suivre d’un œil attentif le parcours du MSB d’autant

qu’il avait régulièrement au téléphone Antoine Diot, un ami. En février, pour le compte du Last 16 de l’Eurocup, Alain est revenu à Antarès, sous le maillot de la Joventut Badalona, fut ovationné par toute l’assemblée, fit un match discret (3 pts et 5 rbds), mais les Catalans torpillèrent leurs hôtes, qui virent ainsi s’éloigner l’espoir d’une qualification, ce qui navra presque celui que l’on a surnommé « L’Araignée »

ou encore « AK 91 ». « C’était à la fois agréable, étrange, bizarre, dur, de revenir ici », dit-il avec recul. Plus encore que Nicolas Batum, Alain Koffi est un pur produit du SCM/MSB, sachant qu’il est arrivé au club en cadet, avec sa taille et son envergure comme seuls bagages, et qu’il en est parti avec, dans les bras, un oscar de MVP français 2009 de la Pro A. Quoi de plus naturel alors de revenir en mai suivre dans les tribunes les playoffs à Antarès ; son cœur n’a jamais cessé d’être tango.

S’il avait quitté la Sarthe, c’est bien qu’à 26 ans, il était définitivement mûr pour devenir un expat. Rappel : trois ans plutôt, le richissime Dynamo Moscou lui avait proposé un bon million d’euros de salaire sur deux ans et demi, soit sept à huit fois ses revenus, mais le MSB avait répondu « niet » à l’offre d’un transfert qui lui aurait rapporté de son côté au minimum 650.000 dollars. Ce club-là a toujours été sentimen-tal et Alain Koffi est bien l’un de ses fils. « Je voulais aller en Espagne mais, mal-heureusement, ça ne s’est pas passé dans

Les de Pro A

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PARTIE III

rAFALes De « AK »Alain Koffi, le MVP 2009, est revenu au Mans et s’impose d’entrée comme le joueur le plus complet du championnat.

Par Pascal LeGeNDre, au Mans

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Dossier 13

les meilleures conditions », rapporte Alain. « On n’arrivait pas à avoir de bons contacts et quand la proposition de Badalone est arrivée, j’ai sauté sur l’occasion même si on m’avait prévenu que ce n’était pas le meilleur club pour moi, compte tenu de la philosophie du coach. »

La faute d’un coachSito Alonso. Voici le nom du coupable. C’est le coach de la Joventut qui a plongé Alain dans l’incertitude. À Badalone, le Français était au milieu d’un roster long comme une plage de la Costa Brava et qui disposait de quatre (!) capitaines. Au bilan statistique, on découvre 12 joueurs à plus de 12 minutes de moyenne par match. Cela s’appelle l’égalité des chances. Avec trois big men à 2,08 m et davantage, et pas mal de jeunes Espagnols made in Joventut. « Un jour, tu es dans le cinq de départ, tu es bon, tu passes 20 minutes sur le terrain, tu marques 20 points et, un autre jour, sans savoir pourquoi, tu joues 5 minutes ou même pas du tout. Le coach avait son idée en tête et ne la partageait pas. Il ne te parlait pas, il ne définissait pas ton rôle. Tu ne savais pas ce que tu devais faire pour rester sur le terrain. »Alain s’était pourtant bien inséré dans le groupe qui comprenait notamment ses anciens équipiers au Mans Clay Tucker et Luka Bogdanovic. « On s’entendait bien, on faisait souvent des sorties ensemble. En fait, tout le monde était dans le doute et, à part Clay, personne n’a fait une grande saison. »Le trouble fut accentué par le fait qu’Alain, qui avait enchaîné l’été avec l’équipe de France, connut un coup de pompe en décembre. Sachant qu’en ACB, comme en NBA, il n’y a pas de trêve des confiseurs. « J’ai plongé et ça n’a pas du tout fonctionné avec le coach. Il n’a pas cherché à m’aider. »Conséquences : une 11e place en ACB pour la Joventut, une élimination du Last 16 de l’Eurocup et un coach licencié qui se fait remplacer par le mythique Pepu Hernandez qui n’a pas eu le temps de renverser la va-peur. Et puis 5,4 points et 4,0 rebonds pour le Français dans la ligue espagnole. Des chiffres quelconques mais bien dans la moyenne de ses équipiers si l’on exclut donc Clay Tucker, un fameux shooteur à trois-points.Même s’il se dit émerveillé par la profond-eur du banc du Barça, Alain estime ne pas avoir été englouti par le niveau de jeu de la plus forte ligue d’Europe. Une appréciation que partage son coach actuel, J.D. Jackson. « Si plutôt que d’avoir 11-12 joueurs, tu en avais pris 8 ou 9 en leur expliquant bien leur rôle à chacun, ils auraient eu une équipe

très efficace », analyse-t-il. « Là, cela a en-gendré beaucoup de frustration. N’empêche qu’Alain a été un solide rebondeur (le 2e de l’équipe) et a fait ce que l’on attendait de lui, c’est-à-dire défendre sur des postes 4-5, être dissuasif, avoir beaucoup d’impact physique sans pour autant avoir le ballon dans les mains. Un joueur de rôle comme quasiment tous ses coéquipiers. C’était bizarre. J’étais moi-même frustré car je sais qu’Alain a besoin d’un message de soutien. Ce n’est pas quelqu’un qui va dire : « je vais bouffer l’autre ! Je vais les forcer à me filer la balle. » Il est vraiment altruiste et aux ordres et si on ne lui demande pas de faire ci ou ça, il ne le fait pas. »

Deux ans de contratEst-ce l’Espagne qui ne voulait plus du MVP français ou l’inverse ? Alain, qui est désormais représenté par Peja Materic de Beobasket, confie avoir eu plusieurs touches mais dans des clubs non-qualifiés pour une Coupe d’Europe. « S’entraîner toute la semaine, ça ferait une saison trop longue. À mon âge, c’est indispensable de disputer deux matches. Je préférais revenir en France ou aller dans un autre pays pour jouer l’Euroleague ou l’Eurocup et continuer ma progression », explique-t-il. Alain a par ailleurs écarté des offres de clubs turcs qui avouaient que leur budget n’était pas fixe et qu’ils pouvaient évoluer en cours de route dans un sens ou dans un autre ! « Je

ne me voyais pas faire une saison galère. Si sportivement et financièrement, il y avait eu problème, j’aurais craqué. »Le staff du MSB a évidemment suivi à la trace le parcours de son « fiston ». La porte était forcément grande ouverte sachant que les possibilités mancelles n’étaient pas comparables aux revenus auxquels Alain pouvait aspirer en ACB. J.D. Jackson a ainsi mis en chantier son désormais fameux secteur intérieur en recrutant Ryvon Covile pour épauler J.P. Batista au poste 5, sans savoir qui serait la dernière pièce du puzzle. Alain était parallèlement en contact avec l’ASVEL de son ancien mentor Vincent Collet. À partir du mo-ment où le MSB lui a fait une proposition conforme à sa valeur du marché – elle est jugée exceptionnelle par le club et fut validée par le Conseil de Surveillance –, l’affaire était dans le sac. « J’ai donné priorité au coach qui m’a mis sur le devant

de la scène. » Un contrat de deux ans, avec quelques clauses lui permettant de retourner éventuellement à l’étranger à l’été prochain, était paraphé.

Blindé à l’intérieurTitulaires : J.P. Batista et Alain Koffi. Remplaçants : Ryvon Covile et Thierry Rupert. Du très lourd pour la Pro A. Avoir un Américain du calibre de l’ex-Orléanais comme back-up au pivot, c’est tout à fait

remarquable. « Quand il y en a un qui n’est pas bien ou qui fait des fautes, on ne sent pas la différence. Aussi on donne tout sur le terrain, on ne calcule pas. C’est un luxe d’avoir un Américain (Covilel) qui accepte ce rôle-là. Et, à mon sens, Thierry pourrait encore être dans le cinq de beaucoup d’équipes », estime Alain.Le discours est repris et étayé par le coach. « Je mets beaucoup d’exigence sur l’engagement, la course, la défense. En général, les grands qui doivent lutter sur le bloc, courir de bloc en bloc, sortir très large, être très agressif, ne peuvent pas tenir 30-35 minutes. Soit on n’en prend qu’un et il reste tranquillement dans la raquette et il ne défend pas, soit il faut

investir prioritairement dans deux grands très costauds ca-pables de jouer avec intensité, vitesse, et qui se relayent. »Pour J.D. Jackson, Alain Koffi valait a priori largement un Américain. Le gentil Alain s’est durci mentalement, en ACB et

aussi avec l’équipe nationale où il a fait son trou après des débuts très hésitants. Le MSB a fait le choix d’employer seule-

ment quatre « non-JFL ». Pari gagnant. « Si on n’avait pas d’Américains mais que des Français de cette qualité, on ne souffrirait pas du tout. » Euphémisme. Sur les quatre premiers matches, Alain Koffi est parti sur les bases d’un MVP toutes nationalités confondues puisqu’il fait la course en tête à l’évaluation de la Pro A. Et les stats ne reflètent pas entièrement toutes les facettes défensives du Manceau. Il y a deux semaines, Ricardo Greer est sorti

du terrain avec une évaluation négative (-2), la 4e fois seulement en 210 matches dans la ligue. « Ce n’est qu’un match et Ricardo n’était pas à 100% de sa forme, mais ce n’est pas la première fois qu’un joueur se retrouve en

difficulté face à Alain », juge J.D. Jackson. Alain Koffi se dit très motivé et réfute l’idée qu’un retour à la maison est un constat d’échec. « Mon retour en France, c’est un tremplin. » Pour repartir aussi sec en ACB ? Le fait de prendre deux ou trois fois par semaine des cours d’espagnol est-il un indice ? Pas si sûr. Alain veut surtout rejouer l’Euroleague, l’épreuve qui met tout le monde dans la lumière.Samedi dernier, AK s’est englué dans la défense chalonnaise et le MSB endormi a concédé sa deuxième défaite de rang à Antarès pour s’être trop reposé sur le brio d’Alex Acker. Il y a urgence de laver l’affront dès demain à Paris car les Manceaux ne veulent pas se contenter des accessits. « Il y a deux ans, on n’affichait pas autant nos objectifs », commente Alain. « Cette année, on veut au moins un titre et quand je dis un titre, c’est être champion de France. Pour donc jouer l’Euroleague l’année prochaine. Avec l’équipe que l’on a, ce serait une déception de ne pas y arriver. » Chacun est prévenu. Alain Koffi n’est pas un fanfaron comme son prédécesseur au même poste, un certain Marc Salyers. n

« Avec l’équipe que l’on a, ce serait une déception de ne pas

être champion de France »

« il est vraiment altruiste et aux ordres et si on ne lui demande pas

de faire ci ou ça, il ne le fait pas »J.D. Jackson

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14 CHIFFRES

PRO A4e journée

Vendredi 29 octobre

*ASVEL bat Nancy 80-73*Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 77-72

Samedi 30 octobre

Gravelines-Dk bat *Orléans 62-59Chalon bat *Le Mans 71-65Cholet bat *Vichy 74-56Paris Levallois bat *Roanne 80-75*Le Havre bat Hyères-Toulon 89-73*Poitiers bat Limoges 73-65

Prochaine journée

5e journéeVendredi 5 novembre

Paris Levallois – Le Mans, 20h30 sur Sport+

Samedi 6 novembre

Nancy – Roanne, 20h en direct sur Sport+Limoges – Le HavreChalon – StrasbourgOrléans – VichyHyères-Toulon – Pau-Lacq-OrthezCholet – ASVEL

Mardi 9 novembre

Gravelines-Dk – Poitiers

Boxes-scores29/10 *Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 77-72Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Bennett* 39 8-15 3-5 6-8 4 3 2 - 2 25S.Rimac 25 4-10 2-4 2-2 - 4 1 - 3 12T.Bryant* 22 4-7 - 4-6 8 - 1 1 1 12A.Mendy* 29 4-9 1-3 2-4 4 1 2 - 3 11M.Bauer* 25 4-5 1-2 1-2 5 2 2 - 1 10L.Sciarra* 36 2-6 1-4 - 1 8 3 - 7 5G.Joseph 23 1-3 - - 5 1 2 1 1 2T.Ford 1 - - - 1 - - - 1 -Total - 27-55 8-18 15-22 28 19 13 2 19 77Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsR.Greer* 33 10-15 2-5 7-10 12 - 3 - 6 29P.Pasco* 33 6-9 - 1-2 2 - 2 - - 13J.Hawkins* 25 4-10 0-1 1-4 8 - - - 1 9A.M’Baye 18 2-5 0-1 3-4 1 1 4 - 3 7J.McCord 21 3-7 0-1 - 3 - 1 - 3 6A.Digbeu* 30 1-6 1-4 2-4 4 1 2 - - 5A.Jeanneau* 23 1-4 0-3 1-2 1 4 4 - 3 3S.Essart 17 0-1 0-1 0-2 1 4 - - 3 -Total - 27-57 3-16 15-28 32 10 16 - 19 72

29/10 *ASVEL bat Nancy 80-73ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Jefferson* 31 11-19 - 4-9 11 1 2 2 - 26M.Gelabale* 36 8-11 2-2 5-5 2 4 - 2 4 23A.Zizic 24 4-7 - - 2 1 1 - 1 8M.Walsh* 34 2-9 1-4 2-3 6 7 3 1 7 7C.Hammonds* 30 3-4 1-2 - 8 7 2 - 3 7B.Fofana* 16 3-4 - - 2 3 1 2 1 6K.Tillie 8 1-3 - - - 1 - - - 2N.Bogavac 11 0-2 0-2 1-2 3 1 1 - 1 1E.Jackson 6 - - - 1 - - - - -L.Westermann 4 - - - 1 1 - - 1 -Total - 32-59 4-10 12-19 36 26 10 7 18 80Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Darden* 40 7-18 1-5 1-2 7 - 3 - 3 16A.Akingbala* 27 7-8 - 2-3 7 - 1 2 4 16V.Samnick 22 5-9 1-2 1-2 4 - 1 - 1 12J.Linehan* 39 3-16 1-6 4-4 3 5 1 - - 11S.N’Joya 29 3-7 0-1 3-3 3 7 2 - 5 9S.Brun* 18 2-4 1-3 - 3 - 1 - 1 5M.Badiane 13 1-3 - - 1 - - - 2 2K.Grant* 12 0-3 0-1 2-2 1 2 - - 1 2Total - 28-68 4-18 13-16 29 14 9 2 17 73

30/10 *Le Havre bat Hyères-Toulon 89-73Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.King* 35 11-16 2-4 - 3 11 - - 3 24J.Cox* 30 7-11 1-3 2-3 2 4 1 - 4 17J.Jones* 30 7-11 0-1 1-3 10 1 3 2 - 15N.Pope 21 5-12 3-6 - 2 - 1 1 1 13W.Wilkinson* 26 4-9 2-5 1-1 6 2 - - - 11O.Camara 16 1-1 - 1-4 6 - - 1 - 3G.Pitard 7 1-1 - 1-2 - 2 - - 1 3F.Paschal 7 1-2 1-1 - - - - 1 - 3Y.Sangare* 26 0-3 0-2 - 4 5 1 1 2 -B.Sousa 1 - - - - - - - - -A.Boivin 1 - - - - - - - - -Total - 37-66 9-22 6-13 33 25 6 6 11 89Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Krupalija* 39 6-11 3-6 1-2 10 5 1 - 4 16R.Hughes* 28 7-13 - 2-2 5 1 1 - 3 16T.Washam* 28 6-11 0-1 2-2 4 2 1 - 1 14S.Fein 24 4-11 4-7 - 2 3 - - 1 12N.Boungou Colo* 22 2-5 - 2-3 5 1 3 1 - 6L.Legname 20 2-5 0-3 - 1 3 2 - - 4V.Masingue 14 1-4 - 1-2 5 - - - 1 3K.Houston* 25 0-8 0-3 2-2 2 2 - - 4 2Total - 28-68 7-20 10-13 34 17 8 1 14 73

30/10 Chalon bat *Le Mans 71-65Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Acker* 37 10-20 3-9 1-1 4 5 1 - 3 24J.Batista* 25 4-6 - 3-4 2 1 - - 2 11A.Diot* 23 3-8 0-2 3-3 3 3 2 - 2 9R.Covile 15 4-8 - 1-2 4 1 - - 1 9A.Koffi* 32 3-6 - 1-3 3 - 3 1 1 7B.Dewar* 32 1-7 1-7 - 4 1 - - 2 3M.Pellin 27 0-3 0-1 2-4 4 6 2 - 3 2T.Rupert 7 0-1 - - 1 - 1 - 1 -H.Kahudi 2 - - - - - - - - -Total - 25-59 4-19 11-17 25 17 9 1 15 65Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Haynes* 28 8-13 3-8 3-5 2 1 4 - 2 22B.Schilb* 33 6-11 0-2 1-2 4 4 2 - 2 13B.Smith 20 1-3 1-2 5-6 1 - - - 2 8J.Lauvergne 13 3-6 0-1 1-2 2 - - 1 1 7I.Evtimov* 29 2-5 2-5 - 8 2 1 - 2 6A.Aminu* 20 3-5 - - 3 1 - - 1 6M.Jean-Baptiste Adolphe 18 2-2 - 2-2 6 1 - - 2 6S.Tchicamboud* 33 1-6 0-2 1-4 1 2 1 - 2 3N.Lang 6 - - - - 1 - - 1 -Total - 26-51 6-20 13-21 27 12 8 1 15 71

30/10 Gravelines-Dk bat *Orléans 62-59Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Bell* 28 6-16 3-9 - 5 4 1 2 3 15A.Curti 24 4-10 2-4 0-1 2 3 1 - 1 10J.Smith 23 3-7 2-2 - 11 1 2 - 1 8A.Sy* 32 3-10 1-4 - 7 - - 1 1 7A.Moerman* 27 2-6 0-3 2-2 8 1 1 1 - 6Z.Moss* 13 2-3 - 1-2 3 - 1 1 - 5M.Ndoye 20 1-4 0-3 1-4 2 1 - - 1 3M.Lebrun 13 1-4 1-1 - 2 2 1 - - 3J.Reynolds* 20 1-6 0-2 - 3 2 - - 4 2Total - 23-66 9-28 4-9 43 14 7 5 11 59Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Johnson 19 5-9 1-4 2-2 1 1 - - - 13B.Woodside* 32 3-11 0-2 5-8 4 3 - - 2 11C.Owens 17 4-9 0-2 3-4 5 - - - 1 11Y.Bokolo* 32 3-8 0-1 3-4 6 1 4 - 3 9C.Akpomedah* 33 3-9 1-4 0-2 11 - - - 3 7M.Fraser 21 3-7 - - 7 - - - 1 6J.Greer 19 1-4 1-3 - 2 1 - - - 3R.Jomby* 18 1-3 0-1 0-1 3 1 3 - 1 2D.Issa* 9 0-1 - - 4 1 - - 1 -Total - 23-61 3-17 13-21 43 8 7 - 12 62

30/10 Paris Levallois bat *Roanne 80-75Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Rivers* 35 7-20 1-10 2-2 7 4 3 - 2 17P.Amagou* 29 5-10 2-6 2-4 4 1 1 - 4 14S.Diabate* 29 4-10 0-2 5-6 7 4 1 - 3 13L.Bogdanovic* 30 4-12 2-7 1-2 10 1 - - 2 11U.Nsonwu-Amadi* 29 3-5 - 3-4 5 4 - - 1 9A.Dunn 13 2-5 0-1 - 6 - - 1 - 4A.Tanghe 8 2-3 - - 1 - 1 - - 4P.Braud 13 1-3 1-2 - - - - - - 3A.Gordon 9 0-1 0-1 - 2 1 - - 2 -J.Mipoka 5 - - - - - - - - -Total - 28-69 6-29 13-18 42 15 6 1 14 75

Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Hamilton* 23 5-8 1-2 6-8 6 1 - - 2 17A.Albicy* 27 4-6 1-2 7-8 1 2 2 - 2 16M.Sommerville* 34 4-12 3-5 - 6 3 1 3 2 11D.Noel* 38 3-9 2-5 2-2 7 3 1 2 2 10B.Wright* 26 4-6 1-2 - 1 3 1 - 3 9J.Ball 23 3-8 2-3 1-2 4 3 3 - - 9N.Wyatte 11 1-2 - 2-2 2 - 1 - 1 4G.Yango 12 1-4 - - 1 1 - - - 2W.Aka 6 1-2 0-1 - 1 - - - - 2Total - 26-57 10-20 18-22 29 16 9 5 12 80

30/10 Cholet bat *Vichy 74-56Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Shuler* 34 6-17 1-4 1-2 1 3 - - 1 14T.Larrouquis 26 5-10 1-3 - 3 1 2 - 1 11C.Sumpter* 26 2-7 0-1 6-7 5 1 2 - - 10F.Elegar* 34 3-7 - 2-4 9 2 1 2 - 8E.Brower* 28 2-8 0-1 2-2 5 2 - - 2 6K.Reid* 32 1-7 0-1 1-2 1 3 1 - 4 3J.Aka 12 1-3 - 1-2 2 - 1 - 2 3A.Eito 8 0-1 0-1 1-4 1 2 2 - - 1Total - 20-60 2-11 14-23 27 14 9 2 10 56Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Mejia* 29 8-15 1-3 4-6 1 3 - - 2 21D.Nelson 20 5-8 1-2 4-4 3 1 3 - 2 15A.Robinson* 23 4-6 1-2 - 4 1 - - 1 9L.Vebobe 23 4-5 - 0-2 17 4 2 - 3 8R.Falker 20 4-6 - - 7 - 1 - 1 8V.Avdalovic* 22 2-8 1-5 - - 1 - - 1 5F.Causeur* 34 2-6 0-3 0-1 2 4 2 - 1 4C.Marquis* 12 1-2 - 0-2 6 - - - 1 2C.Leonard 10 1-4 0-1 - 3 1 - - 2 2M.Diarra 5 0-2 0-2 - - 1 1 - - -M.Houmounou 2 0-2 - - - 1 - - - -Total - 31-64 4-18 8-15 43 17 9 - 14 74

30/10 *Poitiers bat Limoges 73-65Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Younger* 29 5-11 0-1 6-8 9 5 1 - - 16R.Wright* 24 4-9 3-8 1-2 1 1 1 - 4 12P.Guillard 24 4-7 1-2 1-2 8 1 1 1 1 10P.Badiane* 20 5-8 - - 3 2 - - - 10T.Gunn* 28 3-8 1-2 2-2 2 5 1 - 2 9E.Fournier 16 3-7 0-2 - 2 - 1 - - 6C.Ona Embo* 28 2-4 0-1 - 2 3 - - 1 4C.Gomez 12 2-3 0-1 - 4 1 - - 1 4G.Costentin 12 0-1 0-1 2-2 1 3 1 - 1 2Y.Devehat 7 - - - - - - - 2 -Total - 28-58 5-18 12-16 32 21 6 1 12 73Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsZ.Wright* 32 5-15 0-3 8-10 4 3 - 1 4 18C.Massie* 32 6-11 0-1 2-3 12 4 - - 1 14R.Desroses* 31 5-10 1-4 - 2 1 1 - 3 11A.Salmon 12 3-5 1-3 - 2 - - - 1 7R.Guinn* 22 1-2 1-1 2-2 2 - 1 - - 5X.D’Almeida 20 2-5 0-3 - 1 3 2 - 1 4C.Banks 18 1-6 0-3 - 1 2 - - - 2K.Souchu* 15 0-3 0-2 2-2 2 - 1 - 1 2T.Bennett 5 0-1 0-1 2-2 1 - - - - 2F.Weis 13 - - 0-4 4 - - - 1 -Total - 23-58 3-21 16-23 31 13 5 1 12 65

PRO B5e journée

Vendredi 29 octobre

Nantes bat *Aix-Maurienne 81-75*Évreux bat Rouen 66-61*Lille bat Boulogne 75-65*Bourg bat Clermont 80-70*Fos bat Charleville 81-65

Samedi 30 octobre

Dijon bat *Le Portel 66-62*Boulazac bat Châlons-Reims 67-54*Nanterre bat Quimper 96-86*Saint-Vallier bat Antibes 92-85

Prochaine journée

6e journéeVendredi 5 novembre

Antibes – ÉvreuxLe Portel – FosClermont – NanterreNantes- Lille

Samedi 6 novembre

Charleville – BoulazacChâlons-Reims – Saint-VallierRouen – BourgQuimper – Aix-MaurienneDijon – Boulogne

Boxes-scores29/10 *Lille bat Boulogne 75-65Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Harris* 35 7-16 1-1 4-6 12 3 2 - 1 19S.Barnette* 29 6-12 0-1 6-8 7 1 3 1 4 18K.Bradley* 29 4-6 3-5 2-4 1 1 - - 2 13B.Gillet 22 3-9 3-9 - - 3 1 - - 9O.Gouez 10 2-5 - 2-4 3 - - - - 6R.Chery* 26 1-5 0-3 1-2 4 1 2 - 2 3R.Malet 11 1-2 1-2 - - 1 2 - 1 3N.Taccoen* 32 1-6 - - 7 2 - 2 2 2A.Defoe 3 - - 1-4 1 - 1 - 1 1M.Sy 3 - - 1-2 2 - - - - 1Total - 25-61 8-21 17-30 37 12 11 3 13 75Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Milbourne* 33 8-16 - 4-5 7 3 - - 3 20T.Stanley* 35 4-12 3-8 4-5 4 1 2 - 3 15L.Kante* 21 4-8 2-4 - 3 - - - 2 10D.Monroe* 30 3-6 - - 12 3 1 - 4 6M.N’Diaye 16 2-7 1-4 - 4 - - - 1 5E.Plateau 26 1-9 1-6 - - 1 2 - 1 3K.Patiejunas* 21 1-3 0-1 1-2 2 3 1 - 4 3F.Raposo 16 1-1 - 0-2 4 - - - 1 2K.Mondesir 2 - - 1-2 1 - - - - 1Total - 24-62 7-23 10-16 37 11 6 - 19 65

29/10 *Bourg bat Clermont 80-70Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Bitee* 32 4-9 1-3 7-8 3 2 1 - 1 16J.James* 25 6-11 - 1-1 6 - 1 1 1 13A.Tsagarakis* 24 5-8 2-4 - 6 4 - - - 12D.Coleman* 36 5-12 1-3 - 10 4 - 2 - 11C.Koma 24 3-6 1-2 4-5 6 1 2 - 2 11K.Corre* 21 3-7 0-1 3-4 3 3 - - 3 9C.Ferchaud 23 3-7 0-3 2-2 2 2 1 1 1 8J.Delhomme 12 - - - - 1 - - - -O.Da Silveira 3 - - - - - - - 2 -Total - 29-60 5-16 17-20 36 17 5 4 10 80Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Bouldin* 34 5-11 3-6 7-9 5 1 - 1 - 20O.Bassett* 38 7-13 0-2 3-4 8 2 1 - 2 17S.Cisse* 26 4-10 1-1 0-2 5 - - - 3 9M.Guichard 19 3-7 1-3 2-4 - 2 2 - 3 9R.Wilson 14 4-7 1-3 0-1 5 2 - - - 9P.Beye 21 2-5 0-1 - 3 2 - - 2 4A.N’Diaye* 13 0-1 - 2-2 1 - - - 1 2X.Delarue* 14 0-3 0-1 0-2 2 3 - - 1 -K.Ouattara 13 - - - 2 1 - - - -M.Drame 8 0-3 0-1 - 2 - - - 1 -Total - 25-60 6-18 14-24 33 13 3 1 13 70

29/10 *Évreux bat Rouen 66-61Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Davis* 34 7-11 0-2 5-7 4 1 4 1 1 19S.Traore* 38 4-10 - 5-8 13 1 - 1 4 13L.Chelle 22 4-7 3-6 - 4 - 1 - 1 11P.Da Silva* 36 2-11 1-5 3-4 5 9 1 - 2 8C.Watson* 24 2-6 1-3 1-2 4 3 - - 2 6D.Reed* 23 3-8 0-2 - 1 2 - - - 6T.Maizeroi 19 1-3 1-3 - 4 1 1 - 1 3K.Dahak 4 - - - - - - - - -Total - 23-56 6-21 14-21 35 17 7 2 11 66Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Thioune* 36 5-13 3-6 2-2 5 2 1 - 2 15D.Williams* 34 4-12 1-3 3-3 5 2 1 - - 12J.Siggers* 29 2-12 1-5 5-5 4 3 - - 2 10D.Giles* 29 5-8 0-1 - 11 - - 3 4 10R.Taylor* 34 2-9 1-6 4-4 2 3 - - 2 9P.Poupet 21 1-8 0-5 1-2 - 2 - - 4 3W.Soliman 17 1-4 - - 9 - 1 - - 2Total - 20-66 6-26 15-16 36 12 3 3 14 61

29/10 *Fos bat Charleville 81-65Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Atamna 27 6-13 3-7 - 2 2 3 - - 15S.Gay* 35 6-14 0-1 1-3 10 2 2 3 1 13M.Hachad* 27 5-12 0-2 2-4 9 3 - - 2 12L.Cummard* 26 3-8 2-7 2-2 4 - 3 - 3 10C.Humbert* 27 4-9 0-1 - 5 1 2 - - 8B.Cisse 13 3-5 0-1 2-2 - 2 - - 1 8Z.Bah* 26 3-7 0-1 - 2 3 2 - 1 6L.Labeyrie 12 3-4 - 0-1 2 - - - - 6M.Dia 6 1-4 0-1 - 2 1 1 - 1 2A.Hamza 1 - - 1-2 - - - - - 1Total - 34-76 5-21 8-14 36 14 13 3 9 81Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Doyne* 24 6-12 1-5 8-9 4 - 3 - 2 21K.Morlende* 39 4-8 0-4 6-7 5 1 - - 6 14C.Rouse* 20 4-9 0-1 - 7 - - - 4 8J.McClark* 36 3-8 0-2 0-2 10 3 - - 7 6Y.Zachee 18 3-5 - 0-2 5 - 1 - 3 6D.Jean-Joseph 18 1-1 1-1 - 1 - - - 1 3D.Kaba* 16 1-3 1-1 - 2 1 - - - 3N.Boundy 15 1-4 0-1 - 3 2 - - - 2G.Florimont 14 1-3 0-1 0-1 3 - - 2 2 2Total - 24-53 3-16 14-21 40 7 4 2 25 65

29/10 Nantes bat *Aix-Maurienne 81-75Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Sonko* 39 8-17 0-3 6-8 6 1 5 - 3 22S.Darnauzan* 32 5-10 1-5 7-9 3 6 5 - 2 18D.Sneed* 36 7-13 - 3-6 14 - 2 4 6 17J.Ekanga-Ehawa* 30 2-9 1-3 4-5 1 1 1 - 5 9E.Joldersma 20 2-3 1-2 - 1 - 1 - - 5T.Yvrande* 25 1-2 - - 3 - 3 - - 2M.Traoré 8 1-2 - - - - - - - 2C.Matthews 8 0-2 - - - - 2 - 2 -J.Hoyaux 1 0-1 - - - - - - - -E.Andre 1 - - - - - - - - -Total - 26-59 3-13 20-28 28 8 19 4 18 75Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Cel* 27 10-13 1-1 3-3 8 3 3 - 4 24K.Barber* 35 8-13 - 3-4 6 4 - 3 2 19T.Downey* 39 5-12 2-4 1-2 5 7 2 - 9 13N.Gayon 24 3-9 1-6 5-6 1 4 3 - - 12D.Gonzalvez* 34 4-5 2-2 - 2 1 2 - 3 10O.Bardet* 21 1-2 1-2 0-2 3 - - - 3 3F.Sahraoui 17 0-1 0-1 - 2 3 - - 3 -R.Racon 3 0-1 - - - 1 - - - -Total - 31-56 7-16 12-17 27 23 10 3 24 81

30/10 Dijon bat *Le Portel 66-62Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Labeyrie* 34 7-12 1-3 3-4 4 1 3 - 1 18E.Choquet* 34 6-10 2-3 - 2 8 1 - 1 14G.Leburgue* 14 3-6 2-4 - 1 - 2 - - 8T.Williams* 31 2-6 2-5 - 3 3 - - 1 6C.Davis* 30 2-11 - 2-4 6 2 1 - 2 6J.Ludon 17 3-7 0-1 - 2 - - 3 2 6M.Campbell 15 2-5 - - 5 2 - - 3 4I.Sy 13 0-2 0-2 - 1 1 - - - -F.N’Kembe 12 0-1 0-1 - 3 - - - - -Total - 25-60 7-19 5-8 27 17 7 3 10 62Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Mendy* 32 7-11 2-5 4-6 13 1 1 - 1 20D.Melody* 34 4-9 3-5 3-4 2 2 - - - 14E.Craven* 29 3-7 0-1 7-8 4 4 2 - 3 13E.Bing* 33 3-6 - - 14 1 - 1 4 6B.Monclar 14 3-6 0-1 - 2 - - - - 6S.Dia 8 1-4 1-3 - - - - - - 3J.Leloup* 32 1-8 0-6 - 6 2 1 - 3 2A.Christophe 11 1-3 0-1 - - 3 1 - - 2J.Tornato 7 - - - - - - - 1 -Total - 23-54 6-22 14-18 41 13 5 1 12 66

30/10 *Saint-Vallier bat Antibes 92-85Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Bronchard* 32 8-9 1-2 0-2 5 2 2 - 1 17D.Denave* 28 6-9 2-4 3-4 6 5 1 1 4 17K.Shiloh* 34 7-12 1-1 1-2 6 5 3 - 4 16B.Vounang* 34 5-12 - 2-4 4 1 4 1 4 12M.Tensorer* 31 4-8 1-3 2-2 7 - 3 - 3 11Y.Holland 14 3-6 1-2 3-6 5 1 - - 2 10K.Bichard 19 1-6 1-5 3-4 2 3 2 - 1 6F.Tortosa 8 1-1 1-1 - - - - - 1 3Total - 35-63 8-18 14-24 35 17 15 2 20 92Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Ingram* 36 8-15 5-11 4-4 3 3 4 2 - 25L.Sambe 25 7-13 2-7 3-3 1 - 2 - 4 19D.Ramseyer 33 5-8 - 2-6 10 2 3 1 3 12S.Ho You Fat* 23 3-7 1-4 2-2 4 - 1 1 2 9M.Bojovic* 22 2-9 1-5 4-6 2 1 2 - 5 9L.Bengaber* 25 2-7 1-4 1-2 3 4 1 1 - 6S.Massot* 24 1-4 1-2 - 4 - 1 1 3 3M.Courby 12 1-2 - - 1 1 1 - - 2Total - 29-65 11-33 16-23 28 11 15 6 17 85

30/10 *Nanterre bat Quimper 96-86Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Daniels 35 13-20 1-4 7-15 10 3 1 1 3 34X.Corosine* 35 8-15 4-8 2-2 - 1 3 - 1 22M.Riley* 31 3-5 0-1 5-6 7 2 3 1 2 11N.Carter* 32 3-8 1-2 3-4 8 1 1 1 2 10M.Judith 16 3-5 1-3 - - - 2 - 1 7L.Akono* 32 1-9 0-5 4-4 5 4 2 - 3 6J.Passave-Ducteil* 21 1-1 - 4-6 7 1 - - 1 6G.Pons 21 0-4 0-3 - 1 4 1 - - -J.Nzeulie 2 - - - 1 - - - 1 -Total - 32-67 7-26 25-37 39 16 13 3 14 96Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Runkaukas* 35 12-22 1-11 4-4 3 1 1 - 7 29A.Rigaux* 40 6-11 2-3 4-4 3 5 1 - 3 18M.Jefferson* 17 5-6 - 2-3 3 - - - 3 12A.Toto N’Koté* 29 3-5 0-1 1-3 6 3 - - 3 7J.Volcy* 37 2-7 0-3 2-6 6 4 1 - 2 6G.Lessort 23 3-5 - - 3 1 - - 1 6J.Bernage 18 2-3 1-1 - 3 2 2 - 2 5F.Thibedore 15 1-3 0-1 1-3 5 1 1 - 1 3W.Molas 11 0-1 - - 2 - - - 1 -Total - 34-63 4-20 14-23 34 17 6 - 23 86

30/10 *Boulazac bat Châlons-Reims 67-54Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Gradit* 30 7-14 2-8 3-5 3 2 3 - 3 19A.McKenzie* 30 6-10 - 2-3 5 1 2 - 4 14F.Adjiwanou 24 4-6 - 2-4 8 1 - - 4 10Y.Gaillou 20 2-4 - 3-3 1 1 2 - - 7M.Badiane* 20 3-5 - 1-2 9 2 - 2 1 7T.Dubiez* 30 1-3 1-3 1-2 2 2 1 - - 4C.McIntosh* 35 0-8 0-3 2-2 3 5 - - 3 2D.Diarra 6 1-1 - - - - - - 1 2A.Kerckhof 5 - - 2-2 1 2 1 - - 2Total - 24-51 3-14 16-23 32 16 9 2 16 67Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Wilson* 28 6-13 2-5 2-3 3 - 2 - 4 16C.Daniels* 37 3-9 - 4-6 11 1 3 2 5 10J.Bestron 14 3-9 2-5 - 1 - - - 2 8B.Mullins* 31 3-6 1-2 - 2 2 1 - - 7G.Radonjic* 29 2-8 1-3 1-1 4 1 2 - - 6N.Diakite* 24 1-3 - 1-2 4 - 1 1 - 3B.Mangin 12 1-2 - - 2 3 - - 1 2G.Chathuant 10 1-5 0-4 - 2 1 2 - 2 2K.Joss Rauze 10 - - - - - - - - -H.Jalce 5 0-1 - - - - - - 1 -Total - 20-56 6-19 8-12 29 8 11 3 15 54

PRO A : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Gravelines-Dk 4 3-1 2-0 1-1 76,0 59,3 +16,7 3 v. 3-1- Le Havre 4 3-1 1-1 2-0 74,8 64,3 +10,5 2 v. 3-1- Nancy 4 3-1 2-0 1-1 75,8 71,0 +4,8 1 d. 3-1- Chalon 4 3-1 1-1 2-0 73,3 70,3 +3,0 1 v. 3-1- Paris Levallois 4 3-1 1-1 2-0 74,3 73,5 +0,8 1 v. 3-1- Cholet 4 3-1 2-0 1-1 72,5 65,5 +7,0 2 v. 3-17 Le Mans 4 2-2 0-2 2-0 71,8 64,0 +7,8 1 d. 2-2- Roanne 4 2-2 1-1 1-1 81,3 75,8 +5,5 1 d. 2-2- Strasbourg 4 2-2 1-1 1-1 71,5 73,3 -1,8 2 d. 2-2- Hyères-Toulon 4 2-2 2-0 0-2 72,8 79,3 -6,5 1 d. 2-2

11 Limoges 4 1-3 1-1 0-2 71,0 71,8 -0,8 1 d. 1-3- Orléans 4 1-3 0-2 1-1 67,5 71,0 -3,5 3 d. 1-3- Poitiers 4 1-3 1-1 0-2 67,3 71,0 -3,7 1 v. 1-3- ASVEL 4 1-3 1-1 0-2 70,3 78,5 -8,2 1 v. 1-3- Vichy 4 1-3 1-1 0-2 61,3 73,0 -11,7 2 d. 1-3- Pau-Lacq-Orthez 4 1-3 1-1 0-2 64,8 84,5 -19,7 1 v. 1-3

PRO B : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Dijon 5 5-0 2-0 3-0 74,6 58,2 +16,4 5 v. 5-02 Évreux 5 5-0 3-0 2-0 83,4 74,6 +8,8 5 v. 5-03 Nanterre 5 4-1 3-0 1-1 83,0 72,6 +10,4 3 v. 4-1- Saint-Vallier 5 4-1 3-0 1-1 84,4 79,0 +5,4 1 v. 4-1- Lille 5 4-1 2-0 2-1 70,8 68,2 +2,6 1 v. 4-16 Boulazac 5 3-2 3-0 0-2 75,4 68,4 +7,0 1 v. 3-2- Fos 5 3-2 3-0 0-2 79,6 73,4 +6,2 1 v. 3-2- Antibes 5 3-2 2-0 1-2 78,4 78,4 0,0 1 d. 3-2- Rouen 5 3-2 2-0 1-2 74,0 75,6 -1,6 1 d. 3-2

11 Bourg 5 2-3 2-1 0-2 77,2 76,8 +0,4 1 v. 2-3- Boulogne 5 2-3 2-0 1-3 77,0 77,6 -0,6 1 d. 2-3- Châlons-Reims 5 2-3 2-1 0-2 67,8 74,6 -6,8 1 d. 2-3

13 Le Portel 5 1-4 1-2 0-2 75,4 74,8 +0,6 2 d. 1-4- Quimper 5 1-4 1-1 0-3 77,2 81,0 -3,8 1 d. 1-4- Clermont 5 1-4 1-1 0-3 75,2 83,6 -8,4 3 d. 1-4- Charleville-Mz 5 1-4 1-2 0-2 66,6 77,4 -10,8 1 d. 1-4- Nantes 5 1-4 0-2 1-2 67,2 82,0 -14,8 1 v. 1-4

18 Aix-Maurienne 5 0-5 0-2 0-3 72,6 83,6 -11,0 5 d. 0-5

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CHIFFRES 15

ESPOIRS4e journée*Pau-Lacq-Orthez bat Strasbourg 92-73Nancy bat *ASVEL 78-73Paris Levallois bat *Roanne 84-43Limoges bat *Poitiers 74-65*Le Havre bat Hyères-Toulon 75-59*Le Mans bat Chalon 80-68Gravelines-Dk bat *Orléans 74-71Cholet bat *Vichy 76-64Classement : 1- Nancy (4-0), 2- Gravelines-Dk, Cholet, Pau-Lacq-Orthez, Paris Levallois (3-1), 6- Le Mans, Le Havre, Chalon, Roanne, Hyères-Toulon, Limoges (2-2), 12- ASVEL, Strasbourg, Orléans, Poitiers (1-3), 16- Vichy (0-4).

NATIONALE 19e journée*Souffelweyersheim bat Saint-Étienne 82-81Angers bat *Liévin 86-67*Saint-Quentin bat Blois 98-81*Le Puy bat Denek Bat 88-83*GET Vosges bat Saint-Chamond 84-77Challans bat *Roche 76-74*Bordeaux bat Brest 87-69*Denain bat Centre Fédéral 88-72Orchies bat *Sorgues 70-69Classement : 1- Denain (9-0), 2- Bordeaux (7-2), 3- Saint-Quentin (6-3), 4- Blois, GET Vosges, Saint-Etienne, Brest, Saint-Chamond, Angers, Challans, Sorgues (5-4), 12- Souffelweyersheim, Orchies (4-5), 14- Le Puy, Denek Bat, Roche (3-6), 17- Liévin (2-7), 18- Centre Fédéral (0-9).

LIGA ACB5e journée*Alicante bat Real Madrid 78-67*Gran Canaria bat Manresa 69-49*Saragosse bat Séville 82-78*Bilbao bat Malaga 89-71*Grenade bat Estudiantes 77-74*Vitoria bat Fuenlabrada 90-81*Barcelone bat Menorca 84-44*Saint-Sébastien bat Valladolid 75-64*Badalone bat Valence 86-83Classement : 1- Barcelone, Vitoria, Badalone, Saint-Sébastien, Real Madrid (4-1), 6- Bilbao, Fuenlabrada, Valladolid, Gran Canaria, Saragosse, Malaga (3-2), 12- Séville, Menorca (2-3), 14- Valence, Grenade, Alicante (1-4), 17- Estudiantes Madrid, Manresa (0-5).

LEGA3e journée*Varèse bat Sienne 87-86Milan bat *Biella 81-72Pesaro bat *Caserte 91-89*Bologne bat Avellino 73-66*Montegranaro bat Trévise 79-72Cantu bat *Rome 78-66

Sassari bat *Teramo 79-77Crémone bat *Brindisi 71-64Classement : 1- Milan (3-0), 2- Varèse, Bologne, Sienne, Montegranaro, Biella, Cantu, Pesaro, Sassari (2-1), 10- Rome, Trévise, Crémone, Avellino, Brindisi (1-2), 15- Caserte, Teramo (0-4).

EUROLEAGUEGROUPE A2e journéeVitoria bat *Gdynia 80-73*Partizan Belgrade bat Khimki 72-68*Maccabi Tel-Aviv bat Kaunas 86-703e journée

Joués le mercredi 3 novembre

Khimki Moscou – VitoriaKaunas – Gdynia

Jeudi 4 novembre

Partizan Belgrade – Maccabi Tel-AvivClassement : 1- Vitoria (2-0), 2- Khimki Moscou, Maccabi Tel-Aviv, Kaunas, Partizan (1-1), 6- Gdynia (0-2).

GROUPE B2e journée*Bamberg bat Olympiakos 73-61Rome bat *Charleroi 64-55*Real Madrid bat Malaga 68-563e journée

Joués le mercredi 3 novembre

Olympiakos – MalagaBamberg – Charleroi

Jeudi 4 novembre

Rome – Real MadridClassement : 1- Rome (2-0), 2- Olympiakos, Malaga, Real Madrid, Bamberg (1-1), 6- Charleroi (0-2).

GROUPE C2e journéeSienne bat *Lietuvos rytas 79-75Barcelone bat *Cholet 84-77Fenerbahçe bat *Cibona Zagreb 73-683e journée

Joué le mercredi 3 novembre

Sienne – Cibona ZagrebJeudi 4 novembre

Cholet – Lietuvos rytasBarcelone – FenerbahçeClassement : 1- Sienne, Fenerbahçe, Barcelone (2-0), 4- Cibona Zagreb, Lietuvos rytas, Cholet (0-2).

GROUPE D2e journée*Efes Pilsen bat Valence 79-63*Panathinaikos bat CSKA 74-60Olimpija Ljubljana bat *Milan 76-723e journée

Joués le mercredi 3 novembre

Efes Pilsen – MilanValence – CSKA MoscouOlimpija Ljubljana – Panathinaikos

Classement : 1- Panathinaikos, Olimpija Ljubljana (2-0), 3- Efes Pilsen, Milan, Valence (1-1), 5- CSKA Moscou, Valence (0-2).

FémininesLFB

4e journée*Hainaut bat Toulouse 74-47Bourges bat *Mondeville 77-53*Lattes-Montpellier bat Arras 58-47*Charleville bat Aix 70-56Tarbes bat *Calais 77-67*Challes bat Basket Landes 69-50Nantes-Rezé bat *Villeneuve d’Ascq 60-55Classement : 1- Bourges (4-0), 2- Nantes-Rezé, Tarbes (3-0), 4- Basket Landes (3-1), 5- Aix, Challes (2-1), 7- Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq (2-2), 9- Hainaut, Arras (1-2), 11- Charleville, Mondeville (1-3), 13- Toulouse (0-4), 14- Calais (0-4).

L28e journée*Dunkerque bat Rennes 70-65Limoges bat *Pau-Lacq-Orthez 57-55Roche bat *Perpignan 80-68*Pleyber Christ bat Angers 63-51Lyon bat *Armentières 55-51Reims bat *Voiron 82-64*Strasbourg bat Centre Fédéral 65-56Nice bat *Aplemont 57-50Classement : 1- Lyon, Reims (8-0), 3- Roche (7-1), 4- Limoges (6-2), 5- Voiron, Dunkerque, Pleyber Christ, Nice, Angers (4-4), 10- Rennes, Strasbourg, Armentières (3-5), 13- Perpignan, Centre Fédéral (2-6), 15- Pau-Lacq-Orthez, Aplemont (1-7).

EUROLEAGUEGROUPE A1ère journée*Mondeville bat Cracovie 76-65*Pecs bat Riga 66-60*Tarente bat Kosice 74-592e journée

Joués le mercredi 3 novembre

Kosice – MondevilleCracovie – PecsRiga – Tarente

GROUPE B1ère journéeEkaterinbourg bat *Gospic 87-73Sopron bat *Gdynia 82-67Fenerbahçe bat *Madrid 91-822e journée

Joués le mercredi 3 novembre

Sopron – MadridFenerbahçe – Gospic

Jeudi 4 novembre

Gdynia – Ekaterinbourg

GROUPE C1ère journéeSalamanque bat *Prague 66-65*Kaunas bat Spartak Moscou 81-79*Galatasaray bat Tarbes 84-682e journée

Joués le mercredi 3 novembre

Spartak Moscou – GalatasarayTarbes – PragueSalamanque – Kaunas

GROUPE D1ère journéeValence bat *Orenbourg 76-68*Bourges bat Gorzow 57-50*Schio bat Brno 89-442e journée

Joué le mardi 2 novembre

Valence – BourgesJoués le mercredi 3 novembre

Brno – OrenbourgGorzow – Schio

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Page 16: BasketNews 524

16 échos FRANcE

D es deux clubs normands, on n’attendait pas celui-là en haut de la hiérarchie. Après cinq journées, c’est bien l’ALM

Évreux qui caracole en tête du classement, tandis que le SPO Rouen piétine (3v-2d). La semaine dernière, les voisins se sont joués deux fois en quatre jours. Rouen a gagné le 1/32e de finale de coupe de France (78-71 après prolongation). Vendredi, Évreux a pris sa revanche en championnat (66-61). La quatrième victoire de cinq points ou moins pour les Ébroïciens. Les matches serrés, « cela fait un an et demi qu’on les gagne », dit Rémy Valin. « Cela veut dire aussi qu’on n’a pas de marge de manœuvre sur les autres équipes. Le jour où on arrête de faire les efforts à l’entraînement…»L’entraîneur de l’ALM ne fanfaronne pas. Consi-dérant les tuiles survenues pendant la pré-saison, ce bilan est miraculeux. En septembre, Mory Cor-rea se donne une sévère entorse de la cheville, Benoît Toffin une entorse du genou. Nils Gouacide arrive en tant que pigiste. Il se rompt le tendon d’Achille dès son premier match de préparation ! À une semaine du début du championnat, Évreux n’a plus de poste 5. Rémy Valin va faire appel à deux anciens de la maison, Teddy Maizeroi, l’enfant du pays, et Sambou Traoré. Un poste 3 et

un poste 4, pour combler les brèches dessous.L’ALM la joue « small ball » – aucun joueur à plus d’1,98 m – et son jeu up-tempo fonc-tionne ! Cinq victoires, deuxième attaque de Pro B (83,4 pts), deuxième évaluation. « On veut vraiment courir cette année et essayer de produire du jeu », explique le coach. « Sur les postes extérieurs, je savais qu’il y avait

plus de talent que l’année dernière. Même si on est encore très loin de bien jouer au basket sur demi-terrain, on arrive déjà à exploiter notre vitesse sur le jeu rapide ainsi qu’en défense. » L’équipe est première aux passes décisives avec 20,2 assists, la moitié pour le seul Philippe Da Silva (10,2 !). Le meilleur passeur 2009-10 a l’avantage d’être entouré de forts finisseurs.

Trois bonnes pioches UsÀ commencer par les trois US recrutés à l’intersaison. Calvin Watson « un scoreur dans l’âme, qui n’a rien forcé contre Rouen », Drake Reed « gros scoreur (31 points à Clermont),

joueur hyper intense, dur au mal, qui a besoin de rentrer un peu plus dans le jeu européen », et enfin Daviin Davis, arrière aussi atypique que son prénom, physique lambda « mais une détente incroyable, un sens de l’anticipation terrible, un joueur hyper propre (65,9% aux tirs !) qui fait tous les petits gestes qui font la différence pour gagner des matches. »

Watson, Reed et Davis, 47,2 points et 49,0 d’évaluation au cumul, n’ont pas eu le même rayonnement face à Rouen. Qu’importe, l’ALM a défendu le plomb. 61 points encaissés à 30%. « On a été

énormes et très solidaires, on n’a rien lâché », apprécie Philippe Da Silva sur le site de l’ALM. Reconfiguré à la hâte, Évreux a trouvé une cohérence. Équilibre éphémère puisque le club n’aura pas les moyens financiers de conserver ses pigistes lorsque ses deux pivots feront leur retour. S’il joue sportivement dans la cour des grands et remplit régulièrement la salle Jean Fourré (3.500 spectateurs vendredi dernier pour une capacité de 3.400 !), le club figure dans le ventre mou des budgets. Cette réalité peut finir par peser sur la longueur du championnat. Et comme le rappelle Rémy Valin, « la vérité, c’est sur une saison ». n

Antoine LEssARD

Le Franco-Portuguais Philippe Da Silva, fait merveille avec Évreux (10,2 pds de moy).

L’ALM la joue « small ball » , aucun joueur à plus d’1,98 m !

PRO B : ÉVREUX CO-LEADER

LA MADELEINE AU ToPAprès cinq journées, l’ALM Évreux est la seule équipe à suivre le rythme imposé par la JDA Dijon (5v-0d). La performance est à souligner après les tuiles survenues en pré-saison.

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EN BREFsoRGUEs, c’EsT DU BéToNLe HTV s’est imposé difficilement à Sorgues (88-87) en Coupe de France sur un terrain en béton. Alain Weisz n’a pas apprécié du tout ces conditions de jeu. Il l’a confié à Var Matin : « Oui, je suis en

colère. Faire jouer des pros, habitués au parquet, sur du béton c’est une hérésie. On n’a pas le droit d’autoriser ce genre de choses. Leurs articulations en prennent un sale coup sur ce revêtement. Ce n’est pas un hasard si j’avais économisé Hughes. Je ne voulais pas hypothéquer trois matches de championnat pour un tour de Coupe. »

GoRDoN A chAUD AUX FEssEsAponévrosite plantaire ou pas, Alex Gordon est clairement sur la sellette à la Chorale. C’est ce qu’a indiqué Jean-Denys Choulet dans Le Progrès : « Son

agent est bien moins patient que moi, il trouve que c’est inadmissible ce qu’il fait en match (…) Ce n’est pas possible après avoir tourné à plus de 20 points en Turquie il y a deux ans, et même à 10 l’an dernier. Ou alors rien ne lui convient. Il a deux ou trois semaines. »

A.L.

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Page 19: BasketNews 524

échos FRANcE 19

L ’histoire de Cory Carr (2 matches au SLUC en 2002-2003), c’est celle

du cadavre dans le placard. Le président Fra reconnaissait dans les colonnes de L’Équipe le week-end dernier « avoir budgétisé en partie seulement le cas Carr et devoir en tirer des leçons. » Problème, ce cadavre a vraiment mal choisi son moment pour ressurgir. Le SLUC, par l’intermédiaire de son président, ne cache pas que les finances du club sont fragiles, surtout depuis « un manque à gagner de 500.000 euros avec le vol de l’Euroleague. » Pour palier la blessure de Ralph Mims (ligaments croisés),

Jean-Luc Monschau disposait originellement de 170.000 euros d’enveloppe pour un pigiste médical et il a bien failli ne plus rien lui rester.

Une souscriptionEn effet, mis à la porte après un contrôle d’alcoolémie positif, Cory Carr s’est vu attribué 111.745 euros par la Cour d’Appel de Reims pour licenciement abusif. JLM, jamais avare d’un bon mot, a donc annoncé par l’intermédiaire d’un communiqué que « le remplaçant de Ralph Mims c’est Cory Carr ! » Pour autant, tout est loin d’être noir en Lorraine. Pour plusieurs raisons.

Déjà, cette affaire a certes mis au jour des finances plus que serrées mais a aussi permis à Christian Fra de constater une certaine solidarité. Quelques partenaires historiques du club ont proposé de mettre la main à la poche et la présidente des supporters nancé-iens a rencontré son président avec l’idée de lancer une grande souscription. Ensuite, sportive-ment, le SLUC s’est remis en selle avec la signature de Willie Deane (1,86 m, 30 ans), un combo US expérimenté et percutant qui a un CV européen fourni (Grèce, Russie, Bulgarie, Turquie, Italie, Lituanie, Pologne). Il va faire du bien ! n

Thomas FéLIX

La blessure de Ralph Mims, une première défaite contre l’ASVEL et un vieux souvenir qui refait surface. Nancy a connu une semaine agitée. Mais le duo Christian Fra – Jean-Luc Monschau s’est serré les coudes et le SLUC a signé Willie Deane.

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COUPE DE FRANCE

cINQ sURPRIsEs ET DEs AFFIchEsLes 32e de finale de Coupe de France ont eu lieu le 26 octobre dernier. Si la Pro A a tenu son rang, les représentants de Pro B ont déjà perdu cinq des leurs, tombés sur des pensionnaires de N1 très vaillants.

Au fond du trou en championnat, Nantes n’a pas réussi à se rassurer en coupe de France. Un petit tour et puis s’en va, battu par Challans et Juwann James auteur d’une grosse perf avec 28 pts (à 12/17), 10 rbds, 4 ints, 2 pds et 7 fprs pour un joli 34 d’éval. Autres surprises, Denek qui bat Boulazac avec 31 pts du fameux Larry Blair, ou encore GET Vosges qui remonte 18 points à Lille pour s’imposer au finish. Le 18 janvier prochain, se dérouleront les 16e de finale, avec quelques affiches alléchantes comme Pau-Villeurbanne ou Dijon-Poitiers.

T.F.

32e de finale Mardi 26 octobre 2010

Hyères-Toulon (Pro A) bat *Sorgues (NM1) 88-87

Saint-Vallier (Pro B) bat *Saint-Étienne (NM1) 90-72

Antibes (Pro B) bat *Roche la Molière (NM1) 86-54

Fos (Pro B) bat *Avignon-Le Pontet (NM2) 109-68

Aix-Maurienne (Pro B) bat *Saint-Chamond (NM1) 76-74

Clermont (Pro B) bat *Bordeaux (NM1) 67-65

Limoges (Pro A) bat *Angers (NM1) 66-48

*Challans (NM1) bat Nantes (Pro B) 81-74

Pau-Lacq-Orthez (Pro A) bat *Le Puy (NM1) 81-49

*Denek Bat (NM1) bat Boulazac (Pro B) 85-72

Nanterre (Pro B) bat *Brest (NM1) 93-52

Le Havre (Pro A) bat *Denain (NM1) 96-68

Quimper (Pro B) bat *Saint-Quentin (NM1) 86-76

Boulogne (Pro B) bat *Blois (NM1) 101-92

*Orchies (NM1) bat Le Portel (Pro B) 90-79

*Rouen (Pro B) bat Évreux (Pro B) 78-71 a.p.

Chalon (Pro A) bat *Gries-Oberhoffen (NM2) 94-73

*Liévin (NM1) bat Châlons-Reims (Pro B) 68-67

Dijon (Pro B) bat *Kaysersberg (NM2) 66-61

*GET Vosges (NM1) bat Lille (Pro B) 74-71

*Bourg (Pro B) bat Charleville-Mézières (Pro B) 75-55

16e de finale Mardi 18 janvier 2011

Saint-Vallier (Pro B) – Hyères-Toulon (Pro A)

Antibes (Pro B) – Fos (Pro B)

Aix-Maurienne (Pro B) – Clermont (Pro B)

Limoges (Pro A) – Roanne (Pro A)

Challans (NM1) – Gravelines-Dunkerque (Pro A)

Pau-Lacq-Orthez (Pro A) – ASVEL (Pro A)

Denek Bat (NM1) – Vichy (Pro A)

Nanterre (Pro B) – Paris Levallois (Pro A)

Quimper (Pro B) – Le Havre (Pro A)

Boulogne (Pro B) – Orléans (Pro A)

Orchies (NM1) – Le Mans (Pro A)

Rouen (Pro B) – Nancy (Pro A)

Chalon (Pro A) – Vainqueur Souffel.(NM1) / Strasbourg (Pro A)

Liévin (NM1) – Cholet (Pro A)

Dijon (Pro B) – Poitiers (Pro A)

GET Vosges (NM1) – Bourg (Pro B)

Willie Deane arrive à Nancy, qu’il avait affronté en Eurocup avec Turow la saison dernière.

Page 20: BasketNews 524

20 échos EURoPE

EN BREFsIENNE BATTULa Montepaschi a concédé son premier revers de la saison, battue 86-87 à Varèse lors de la troisième journée de la Lega. C’est un lancer de Ronald Slay qui a donné la victoire sur le fil au club entraîné par Carlo Recalcati, l’ancien coach de Sienne et de la Squadra Azzurra. Malgré 16 points d’Ali Traoré, Rome est tombé à domicile 66-78 face à Cantu. Milan occupe désormais seul la tête du classement grâce à sa victoire 81-72 à Biella, mais devra faire sans Oleksiy Pecherov pour les six prochaines semaines.

FIN DE LA GRÈVE EN GRÈcELa deuxième journée de l’ESAKE s’est tenue sans perturbation le week-end dernier. Les basketteurs grecs ont en effet décidé dans le courant de la semaine dernière de mettre un terme à la grève, bien qu’ils n’aient pas obtenu gain de cause. Le PSAK, syndicat des joueurs grecs, s’est disloqué suite aux démissions des joueurs du Panathinaikos et de l’Olympiakos, qui ont plié sous les pressions de leur club et ont disputé la première journée de championnat. Lazaros Papadopoulos, président du syndicat, a à son tour quitté ses fonctions. Il a même présenté ses excuses aux dirigeants et aux fans du PAOK Salonique, avant de réintégrer l’équipe. Une issue surprenante pour un conflit qui n’aura au final pas fait bouger les choses. Le PSAK – ou ce qu’il en reste – et la ligue ont toutefois indiqué qu’ils travailleraient main dans la main pour tenter de régler le problème de la précarité de certains joueurs grecs.

L.s.

IVERSON À BESIKTAS

c’EsT FAIT !Les dirigeants du Besiktas Istanbul et Allen Iverson ont donné vendredi une conférence de presse à New York après que le joueur eut signé un contrat de 4 millions de dollars sur deux ans en faveur du club turc.

D rôle d’ambiance en fin de semaine dernière au deuxième étage de l’hôtel St. Regis,

sur la presqu’île de Manhattan. Sur fond de musique traditionnelle turque, le propriétaire du Besiktas, Yildirim Demiroren, y a officialisé la signature pour deux ans d’un Allen Iverson un peu déstabilisé par ce nouveau décor, bien loin des conférences de presse aseptisées de la NBA. Il a toutefois esquissé un sourire au moment de poser devant les photographes avec dans les mains une très large réplique de son nouveau maillot blanc et noir, floqué de son traditionnel numéro 3.

Iverson : « Un nouveau départ pour moi »« Je voulais montrer à tout le monde que je pouvais toujours jouer à haut niveau, et j’ai pensé que Besiktas était le meilleur club pour le faire », a expliqué Iverson. « Jouer en NBA a été quelque chose de

formidable pour moi, j’y ai gagné beaucoup d’argent, assez pour prendre soin de ma famille jusqu’à la fin de nos vies. Et qui sait si je ne rejouerai pas un jour en NBA ? Mes bonnes performances en Turquie pourraient convaincre une équipe NBA dans le futur, on verra. Mais maintenant, j’ai hâte de rejoindre mes coéquipiers et de les aider à gagner des matches. Je prends cela comme un nouveau départ pour moi, et je remercie tout le monde de me donner l’opportunité de relancer ma carrière (…) Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé jouer à l’étranger. Mais la volonté des Turcs de me faire venir ne m’a pas lais-sé le choix de faire autre chose qu’accepter leur offre. » Iverson devait prendre la direc-tion d’Istanbul ces jours-ci, mais ne devrait pas débuter sous ses nouvelles couleurs avant la semaine prochaine. Il devrait jouer le 30 novembre prochain à l’Astroballe face à l’ASVEL. n

Laurent sALLARD

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LIGA ACBhEURTEL FAIT ToMBER LE REALl Première défaite de la saison en Liga ACB pour le Real. Les Madrilènes sont tombés dans un traquenard à Alicante, qui l’a emporté 78-67. Absent en début de saison à cause d’une grosse entorse de la cheville, Thomas Heurtel avait souffert lors de son retour (3 pts à 1/8 aux tirs pour -8 d’éval), mais a depuis réglé la mire pour inscrire 16 points à 5/12, en plus de 5 rebonds et 4 passes, face au Real. Celui-ci est du coup rejoint au classement par quatre autres forma-tions. Y figure Barcelone, qui après une défaite la semaine dernière face à Saragosse, et un succès difficile en Euro-league à Cholet, a puni Menorca 84-44 avec 16 points de Juanca Navarro. Vitoria fait aussi partie du lot grâce à son succès 90-81 sur Fuenlabrada grâce aux 23 points de Mirza Teletovic, et aux 6 points et 13 passes de Marcelinho Huer-tas. Badalone et Saint-Sébastien, vainqueurs respectifs de Valence et Valladolid, complètent le groupe de tête.

L.s.

EUROLEAGUEBAMBERG sE PAIE LEs REDs

Q ui l’eut cru ? Après son

solide succès de la première journée face au Real Madrid, l’Olympiakos s’est laissé surprendre mercredi dernier à Bamberg (61-73). Maladroits, les Reds n’ont pu arrêter le feu follet Brian Roberts (ci-contre), sorti du banc pour leur coller 23 points, 5 rebonds et 2 passes. « Nous

n’avons pas joué intelligemment », a sobrement commenté Dusan Ivkovic, le coach du Pirée.L’autre grosse surprise de ce début de saison est le bon par-cours de l’Olimpija Ljubljana, vainqueur de ses deux premiers matches avant d’accueillir ce jeudi soir le Panathinaikos. Après avoir battu Efes Pilsen en ouverture, les Slovènes se sont imposés la semaine passée à Milan (76-72), tombeur du CSKA Moscou lors de la première journée. Un succès redev-able à Goran Jagodnik et Saso Ozbolt, tous deux auteurs de 19 points, le premier ayant été désigné MVP du mois d’octobre par l’Euroleague. Dans ce même groupe D, le CSKA est en revanche en grande difficulté, ayant concédé la semaine passée un deuxième revers sur le parquet du Panathinaikos (60-74). D’autant plus inquiétant que les Moscovites devront se passer durant trois mois de Sasha Kaun, opéré du genou, et de Ramunas Siskauskas, touché au dos, pour au moins quatre semaines. Viktor Khryapa est pour sa part toujours sur le flanc. n

L.s.

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Page 21: BasketNews 524

euroleague 21

Les deux claques à Gravelines et Sienne Moins 36 à Sportica, moins 32 en Toscane. Pour ses deux premières sorties officielles, le champion de France a fourni deux prestations très insuffisantes. Et pour tout dire inquiétantes. CB a ensuite relevé la tête en championnat (+8 contre Orléans, +18 à Vichy) et accroché sérieusement les champions d’Europe en titre barcelonais à la Meilleraie (77-84). Entre ces deux périodes, les Choletais n’ont pas changé leur façon de jouer. Mais Erman Kunter a cerné un point essentiel.« Le problème était un peu psychologique. À Gravelines et à Sienne, on a joué pour ne pas perdre. Contre Barcelone, on a joué pour gagner. Il y a une grosse différence. Il y a un peu aussi la pres-sion du champion de France. On a essayé de défendre notre statut. Mais ça doit être le contraire. Ce n’est pas comme un château que tu dois essayer de défendre. Il faut rester conquérant. Toujours jouer pour gagner. »

Les problèmes sur le poste de meneurCholet souffre jusque-là d’un déficit important au poste 1. Pas seulement dans l’impact défensif, domaine où excellait John Linehan, mais également dans la création. Vule Avdalovic n’a pas encore trouvé ses marques (5,5 d’évaluation en Euroleague en 25’, 3,5 d’éval en Pro A en 22’). Problématique pour Cholet qui avait fait de ce meneur serbe très expérimenté la pierre angulaire de son recrutement. Ses 12 points en 17 minutes face au Barça ont rassuré Kunter.« On a changé deux joueurs importants, aux postes 1 et 2. On a besoin d’un peu plus d’automatismes. Vule et DeMarcus (Nel-

son) sont encore en train de chercher leurs repères. L’adaptation de Vule est un peu difficile mais on n’attend pas de lui qu’il fasse des évaluations à 20-25. Les joueurs yougoslaves sont sur le terrain pour gagner, quelle que soit leur performance. Ce sont des joueurs qu’on n’a pas l’habitude de voir en France. »

Diarra et Marquis pas à leur niveauLes deux ex internationaux n’ont pas un rendement conforme à leur statut. Mam’ n’est pas encore le joker extérieur attendu (5/20 aux tirs sur ses cinq premiers matches). Marquis évolue sur courant al-ternatif. Le pivot n’a sorti qu’un seul match

de bonne tenue : 12 points, 5 rebonds et 17 d’éval contre Orléans. La présence du Guyanais, seul point de fixation dans la raquette, est

indispensable en Euroleague.« On a senti en préparation qu’on avait besoin de plus de tir extérieur, c’est pour cela qu’on a recruté Mamoutou Diarra. Il a besoin d’un déclic et il nous apportera 8-10 points à un bon pourcentage. Je l’attends un peu plus tôt que janvier. Il trouve les tirs ouverts mais il ne met pas dedans, je ne suis pas inquiet. (…) Claude nous apporte déjà, avec Randal. Il nous a apporté beau-coup de dureté. Pour l’instant, il a un peu moins de temps de jeu que les autres mais on obtient ce qu’on attend de Claude. Le seul souci, c’est pour l’instant que Romain (Duport) n’est pas prêt physiquement. »

L’adversaire : Lietuvos rytasLe double champion en titre de Lituanie a débuté l’Euroleague par deux défaites : 86-69 à Fenerbahçe Ülker, et 75-79 contre Sienne. Comme prévu, il jouera un mini-

championnat à trois avec Cholet et le Cibona Zagreb, également à 0v-2d, pour décrocher la quatrième place du groupe. Les Lituaniens sont les mieux armés pour y parvenir. « J’ai regardé plusieurs fois leur match contre Sienne. Ils ne sont pas loin (de la Montepaschi). Vilnius a ajouté des joueurs. Il y a de la taille (2,06 m pour Bajramovic, 2,07 m pour Bjelica, 2,10 m pour Valanci-unas, le très fort prospect de 18 ans), un peu plus de fixation que l’année dernière avec El Amin. Je connais bien l’Australien Brad Newley qui jouait en Turquie l’année

dernière. Gecevicius n’est pas consistant mais c’est un très bon joueur (14,2 pts en Euroleague en 2010). Et puis au poste 4, l’international lituanien Jomantas est très puissant. Ce sera difficile mais c’est le match de la qualification. Il faut qu’on gagne absolument. (…) Même en cas de défaite, il y a toujours de l’espoir. L’année dernière, le Cibona a bien commencé par 0v-4d pour finir au Top 16. À trois victoires, on peut passer. Mais bien sûr qu’en gagnant contre Vilnius et la semaine prochaine au Cibona, on aurait beaucoup d’avantage. » n

« on a besoin d’un peu plus 

d’automatismes »erman Kunter

Cholet va avoir besoin d’un Mamoutou

Diarra au top pour vaincre absolument Le Lietuvos rytas de

Khalid El Amin.

La courte défaite face au Barça a rassuré les Choletais quant à leur compétitivité en Euroleague. Maintenant, il faut gagner contre Lietuvos rytas, un adversaire direct, avec le Cibona, dans la course au Top 16. Erman Kunter analyse les points chauds avant ce match capital.

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Journée

A lors comme ça, Chalon leader ?Eh ben oui ! Avec deux victoires à l’extérieur. Après, on sait que la

défaite contre Roanne, c’est une erreur de jeu-nesse, de gestion. On en est conscient. On sait pourquoi on gagne, on sait pourquoi on perd.

L’accident, c’est la défaite à domicile contre Roanne ou la victoire au Mans ?(Il réfléchit) On va dire la défaite contre Roanne. On mène de 12 dans le troisième quart-temps mais Joffrey Lauvergne fait des erreurs de jeunesse, et puis il y a une mauvaise gestion du meneur, c’est-à-dire moi, qui joue trop le pick-and-roll… On était dans l’euphorie et on perd. Au Mans, on a rectifié le tir, on a joué dans les systèmes et pas seulement dans la première intention.

Surpris ?Je vais dire la vérité : non. Vu comme on a travaillé cet été, vu l’alchimie, l’envie, je

savais qu’on allait être un des poils à gratter du début de saison. Après, je ne peux pas dire ce qui va se passer. Si personne ne prend la grosse tête, on peut faire quelque chose.

Pourquoi et comment elle fonctionne votre équipe ?Alors 1- un groupe qui travaille vraiment bien, tout le monde se donne à fond et ça se res-sent sur le terrain. 2- En préparation, dans les tournois, on perdait les matches et le coach nous dit : il y a un truc qui va pas. Moi je dis : ben ouais, tout le monde parle sur la gueule de tout le monde, ça ne peut pas continuer. Donc on fait une réunion et là, ça part ! Tout le monde dit à chacun des autres joueurs ce qui ne lui plaît pas et tout le monde le prend bien. À partir de là, tout roule. Au premier match, Marquez Haynes n’est pas bon mais d’autres joueurs mettent le nez à la fenêtre. Le match

d’après, c’est Blake qui n’est pas dedans mais on gagne car d’autres se libèrent. Au Mans, je ne suis pas dedans du tout mais Marquez sort un match, Blake aussi, et on gagne. Chez nous, il y a des role players et ils savent ce qu’ils doivent faire. Des mecs comme JBAM et Ilian, c’est que du bonheur des gens comme ça ! On leur dit : les gars, Koffi il est en double-double, il prend beaucoup de rebonds… Bilan : Ilian ne s’est pas occupé du rebond mais il faisait le box-out, il est resté sur Koffi

à fond, et il nous a aidé à gagner. Pareil pour JBAM, toujours à fond. Jouer avec des gars comme ça… Tu es obligé de te mettre au diapason. Pareil pour moi, je suis plus là pour faire le meneur-scoreur comme j’ai fait dans ma carrière, je suis là pour gagner des

matches, et tant pis si je marque que deux points, comme samedi. J’ai pas ressenti ça dans tous les clubs où je suis passé.

Où ?Deux fois. À Châlons et à Cholet. Quand tu vois Marquez Haynes, il est en attaque mais c’est aussi un tueur en défenseur. Tu es obligé de suivre ! De toutes façons, si t’es pas dedans en défense, le coach te sort. T’as la pression en attaque et en défense et ça change tout.

Vous avez fait une réunion de crise entre joueurs… avant la crise, c’est ça ?Beugnot, c’est pas un peintre ! Il a senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Que les joueurs qui devaient être majeurs n’avaient pas les ballons quand il faut, ou qu’ils étaient obligé de croquer parce qu’il n’y avait pas les écrans, parce que tout le monde voulait jouer pour sa gueule et montrer « je suis là ». Donc oui, réunion.

Vous avez systématiquement gagné tous les 3e et 4e quart-temps, sauf le dernier contre Roanne…On a fait une préparation physique énorme ! J’ai jamais connu ça. On est parti en stage, on rentrait de l’entraînement et on dormait, puis on repartait à l’entraînement. En amical, on se mangeait des taules mais Greg disait : « c’est le stage ». Et là, quand les autres équipes chutent, nous on est à fond. Tous les joueurs qui sont passés par Chalon regrettent ce club. Tu ne peux que te sentir bien ici. C’est pas une grosse ville mais il faut savoir si tu veux jouer au basket ou faire la bringue. Marquez m’a dit tout à l’heure (ndlr : lundi) : « Si je ne vais pas en NBA, je veux rester là, je me sens trop bien ici ! J’aime le coach, la ville, l’équipe » Ça veut dire quelque chose, quand même ! C’est aussi un peu mon rôle de mettre la bonne assise dans ce groupe-là, et je suis assez fier d’avoir réussi.

Votre calendrier : réceptions de Strasbourg puis Hyères-Toulon, déplacement à Paris et réception de Limoges. Ça donne des idées mais, en même temps, c’est dangereux de se projeter…On sait qu’on joue des équipes de notre zone mais, en même temps, il faut voir

match après match, et il ne faut pas se mentir : on n’est pas la meilleure équipe du champion-nat offensivement parlant. Mais bon, je ne vais pas te dire qu’on

n’en parle pas entre nous. On commence à parler objectif Semaine des As. On a envie de se battre pour ce club-là. Strasbourg, on va leur rentrer dedans. n

Propos recueillis par Fabien FRICONNet

Excellente défense (70,3 points à 39,5%), gros mental, parfait amalgame entre jeunes (y compris américains) et vétérans, un physique blindé, un coach à fond... Et une franche engueulade avant le début de la saison ! Tout va bien à Chalon, qui vient de s’imposer à Antarès (71-65). Steed Tchicamboud, co-capitaine et taulier de vestiaire, nous ouvre les portes.

CHALON CO-LEADER

tCHICaMBOUD : « StRaSBOURG, ON Va LeUR ReNtReR DeDaNS ! »

« Beugnot, c’est pas un peintre ! »

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C ’était le 18 novembre 2006. Ça se passait à Beaublanc. Le gunner lituanien du CSP, Andrius

Ragauskas, avait enfilé 17 points et Olivier Gouez, dans une bonne soirée, avait tenu la raquette comme un chef (9 points, 14 rebonds et 6 contres !). C’était de la Pro B, Limoges avait battu Poitiers 74 à 60. Et, vous savez quoi ? Ça n’est plus arrivé depuis.En effet, depuis quatre ans déjà, le CSP échoue à se défaire de son encombrant « voisin » – 120 kilomètres quand même, et les deux villes ne sont pas dans la même région administrative, mais enfin... Sept défaites de rang, en comptant celle de samedi dernier. Ou sept succès consécutifs, si l’on prend le phénomène par l’autre bout.

6-0 pour Younger !Le retour en 2006-07 : 79-77 pour les Pictaviens. La suivante : 96-81 puis 56-55 à Beaublanc. La suivante : 79-76 puis 78-72

à Limoges. Sans oublier le coquet 67-54 en finale des playoffs 2008-09, à Bercy. Il n’y a que la saison dernière que le PB n’a pas ennuyé le CSP, et pour cause, les joueurs de Vienne étaient déjà montés en Pro A.Lors du dernier succès du CSP sur Poitiers, on trouvait déjà, dans les rangs des blancs et bleus, messieurs Gomez, Devehat, Costentin et Guillard, ce qui est une bonne partie de l’explication. Un mental, un groupe, un « historique », ça se transmet. En parlant de ça, on notera que l’intérieur américain Kenny Younger a joué les six derniers matches entre les deux équipes – il est donc invaincu contre Limoges ! – et que, si l’on met à part ses 4 points en finale à Bercy, il tourne à 21,8 points contre le CSP. Samedi : 16 points, 9 rebonds et 5 passes pour lui.Le prochain clash ? Le 19 février. On en frémit d’avance… n

Fabien FRICONNet.

POITIERS 73 – LIMOGES 65

DaMNeD, eNCORe RatÉ !Si Poitiers-CSP n’est pas vraiment un derby, cela commence à devenir un classique. Et il tourne toujours dans le même sens

DU BaSketet des chiffres

3Les défaites consécutives d’Orléans. Vainqueur à Limoges en ouverture, les joueurs du Loiret ont ensuite cédé contre Nancy, à Cholet et contre Gravelines (sacré calendrier, ceci dit) en marquant en moyenne 63,6 points à 36,4%.

7Dispendieux Laurent Sciarra ? Ça lui arrive. Contre la SIG, il a perdu 7 balles ! Mais Pau a gagné. Idem, 7 balles perdues pour la nouvelle recrue de l’ASVEL Matt Walsh. Mais, là aussi, son équipe a gagné !

14L’évaluation cumulée, le week-end dernier, par John Linehan, Kevin Houston, J.R. Reynolds, Ben Woodside, Kareem Reid et Zack Wright. Dont 10 pour le seul Wright. Leur point commun ? Être américain et avoir débuté le match au poste de meneur. Ces gens-là ne sont pourtant pas des poids légers de la division mais, que voulez-vous, ça n’a pas voulu (13/63 aux tirs). Le 0/8 aux shoots (-6 d’évaluation) de Houston a été assez laid. Heureusement que Cliff Hammonds (20 d’éval) et Marquez Haynes (20) ont sauvé la corporation, quoique ce dernier est plus un combo qu’autre chose.

31Le différentiel d’évaluation pour Ricardo Greer d’une semaine à l’autre : -1 contre Le Mans puis 30 contre Pau-Lacq-Orthez (29 points et 12 rebonds). Dans les deux cas, Strasbourg a perdu. Allez comprendre…

35L’évaluation de Mickaël Gelabale depuis deux matches, c’est-à-dire depuis qu’A.D. Vassallo a été mis à pied. Avant cela ? Six en deux matches. Pour Gelabale, c’est évident, il y a un « avant » et un « après » Vassallo.

64Le nombre de tirs tentés par K.C. Rivers, l’ailier-shooteur de Roanne, depuis le début du championnat. Soit 16 par match pour l’Américain. Il est le tireur le plus gourmand de Pro A. Son bilan : 28 réussites. À trois-points, ça bombarde aussi : 12/36.

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ASVEL 80 – NANCY 73Ce QU’ILS eN ONt DItPremière victoire pour l’ASVEL, première défaite pour Nancy. Lyon-Villeurbanne a globalement maîtrisé, avec un gros apport de son nouvel ailier Matt Walsh mais Nancy, même privé de Ralph Mims et plombé par des soucis extra-sportifs (voir page 19), a tenu, sauf dans le troisième quart-temps (16-25). Jean-Luc Monschau a été beau joueur mais, avec le sourire, a fait référence à un édito paru sur le site de l’ASVEL et qui s’interrogeait sur le « manque » de coups de sifflet en faveur des verts. Florilège.

Jean-Luc Monschau :« On ne perd qu’un seul quart-temps mais on mange un peu dans le troisième. »« C’est un match où rien ne se passe 

bien, tout se goupille mal, alors qu’on a l’impression d’être tout près. »« Dans les matches précédents, je n’avais pas vu Gelabale jouer comme ça. »« L’un ou l’autre de nos espoirs vont bientôt faire des apparitions sur le terrain. »« Il faut que je songe aussi à faire des éditos sur le site du club. »

Vincent Collet :« Le point le plus important, c’était l’intensité. Même si ça n’est pas vis-ible statistiquement, c’était une victoire d’équipe. »

« Walsh nous donne du liant dans le jeu. C’est sans commune mesure avec les matches précédents. Il était en petite forme mais il se défonce, c’est un compétiteur. »« Ce qu’on a fait avec Bangaly, on aura l’occasion de le faire avec d’autres, au fil du temps, à condition de gagner des matches. »

Stephen Brun :« On essaye de rester loin de ça, de rester concentrés sur le terrain. »

Matt Walsh :« Le coach m’a dit d’être patient. Cette équipe avait des soucis avec les tirs trop rapides. On a une bonne relation, le coach et moi. »

F.F.

Kenny Younger, la bête noire du CSP.

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T rente ans. Trois décennies déjà qu’il s’est installé sur le banc des Blue Devils. En 1980, Jimmy Carter

est président des États-Unis, la Guerre Froide fait rage contre « l’empire du mal » soviétique, et Mike Krzyzewski, ancien élève de l’académie militaire de West Point, est un jeune entraîneur de 33 ans sans références, au nom imprononçable. « Krzyzewski, ce n’est pas une orthographe ! », ironise le journal étudiant de Duke lorsque le nouveau coach est intronisé.Trente ans plus tard, l’ironie a laissé place à l’adulation sur le campus de Durham. Les élèves basketteurs de Duke usent désormais leurs sneakers sur le « Coach K court », le terrain du mythique Cameron Indoor Stadi-um. Le parc situé à l’extérieur de la salle, où les étudiants ont pris l’habitude de planter la tente avant les grands rendez-vous, est surnommé « Krzyzewskiville ». L’intéressé, quant à lui, jouit depuis 2001 d’un contrat à vie avec l’université.Une sorte de culte de la personnalité qui a pris une nouvelle ampleur ces derniers mois, avec le quatrième titre universitaire de la fac, acquis en avril face à Butler, puis la victoire du Team USA au Mondial turc en septembre. Et cette ferveur n’est pas près de retomber. Avec 868 victoires NCAA au compteur (dont 795 avec Duke), Coach K se classe aujourd’hui au quatrième rang de l’histoire du college basketball. Cette saison, il dépassera forcément Adolph Rupp, la légende de Ken-tucky (876 succès) puis Dean Smith, l’icône de North Carolina (879). Ne restera plus alors devant lui que Bobby Knight, son mentor, l’ancien entraîneur au polo rouge d’Indiana et Texas Tech, retiré en 2008 peu après avoir décroché sa 902e victoire universitaire. Un record que Krzyzewski peut battre cette année si ces gamins réalisent une saison parfaite, mais qui tombera plus probablement l’année prochaine.Cette course à la postérité est déjà l’une des histoires de la campagne universitaire

qui s’ouvre la semaine prochaine. Elle ne va cesser d’alimenter la chronique dans les mois à venir. « Même si nous n’étions pas présents pour toutes ces victoires, nous sentons vrai-ment que nous apportons notre contribution et c’est très spécial », observe Kyle Singler, l’ailier vedette de l’équipe, élu meilleur joueur du dernier Final Four. « Je suis très excité de prendre part à cette quête », ajoute l’arrière titulaire Nolan Smith. « Quand j’ai choisi de venir à Duke, je savais que je rejoignais un programme où Coach K avait laissé son empreinte. Même lors d’une saison dite difficile, il continue à motiver et à faire gagner son équipe. Le secret, c’est lui. Il coache dur pour nous, et je suis heureux de pouvoir lui retourner la faveur ».

98% de succès avec team USaLe respect qu’inspire Coach K a clairement pris une dimension supplémentaire ces deux dernières années après ses résultats éclatants sur la scène internationale. Lorsqu’il accepte le poste de sélectionneur d’un Team USA en plein désarroi, en octobre 2005, Krzyzewski relève le défi le plus péril-leux de sa carrière. Eleveur de champions en NCAA, mais privé d’expérience NBA, dont il a toujours refusé les avances, il met alors une bonne partie de sa réputation en jeu. Les doutes sur sa capacité à redorer le blason de l’ancienne Dream Team existent. Saura-t-il imposer son autorité à des stars

millionnaires comme il le fait avec de jeunes universitaires ? Avec des plages de prépara-tion réduites au minimum, pourra-t-il faire émerger un collectif gagnant ? Le premier grand rendez-vous, le Mondial 2006, ne lève pas toutes les interrogations. Surpris par la Grèce en demi-finale, les Américains quittent le Japon avec une médaille de bronze au goût amer. Et coach K n’est pas exempt de tout reproche, ses com-

mentaires au sujet du « numéro 4 » hellène (Theo Papaloukas), dont il ignore royalement l’identité, suscitant les sourires en coin. Avec le recul, une bonne leçon, sans doute salu-taire dans le processus de reconstruction.Car depuis, ses boys n’ont plus perdu la moindre rencontre internationale, et depuis sa prise de fonction, Krzyzewski affiche un pourcentage de victoires proche de la perfec-tion (49-1, soit 98,0%). En 2008, lors des Jeux de Pékin, sa « Redeem Team » piétine litté-ralement la planète orange pour reconquérir l’or olympique. Seul l’Espagne, en finale, oppose une résistance brave, mais insuf-fisante. Ce résultat, toutefois, est plutôt mis au crédit des superstars NBA – Kobe, LeBron, Wade, Carmelo, Dwight Howard – qu’à celui

de l’entraîneur, tellement gâté en talents que son rôle est forcément déprécié. Coach K a certes fait du bon boulot,

mais avec une telle armada, d’autres tech-niciens auraient fait aussi bien, entend-on. Cette perception a définitivement changé cet été lors du Mondial turc. Forcé de réinventer sa sélection suite au forfait de tous les médaillés de Pékin, Krzyzewski n’a pas bricolé une équipe par défaut. Sans point de fixation intérieur, il a fait émerger une identité collective forte, fondée en premier lieu sur une pression

« À Duke, un culte de la personnalité »

FICHE D’IDENTITÉ• Mike Krzyzewski• Né le 17 février 1947 à Chicago (Illinois)• Carrière entraîneur NCAA : Indiana (assistant, 1974-75), Army (1975-80), Duke (depuis 1980).• Carrière internationale : assistant Team USA (1979, 1984, 1992), head coach (1990, depuis 2005). • Palmarès : médaille d’or olympique (2008), champion du Monde (2010), médaille de bronze au Mondial 1990, 4 titres NCAA (1991, 92, 2001, 2010), 11 Final Fours.• Distinctions : Hall of Fame (2001), Naismith College Coach of the Year (1989, 92, 99), élu « Meilleur coach d’Amérique » tous sports confondus par Time Magazine et CNN en 2001.

En deux ans, il a tout raflé : médaille d’or olympique, titre NCAA, puis championnat du Monde en septembre en Turquie. Et il ne va pas s’arrêter là. En course pour s’approprier le record de victoires dans l’histoire de la NCAA, Mike Krzyzewski (63 ans) n’a pas fini d’écrire sa légende.

par Frédéric GoNELLa

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défensive d’enfer, puis sur les exploits d’un extraterrestre – Kevin Durant – en attaque. « Je pense que c’est la meilleure équipe défensive que j’ai eue, car elle avait vraiment besoin de défendre pour gagner. Aux Jeux Olympiques, nous avons été très bons en défense, mais nous pouvions aussi battre nos adversaires grâce à notre puissance de feu en attaque. Cette année, l’équipe n’était pas forcément supérieure aux autres offensivement ». 

il a dit non les NetsPourtant, aucun adversaire n’a réussi à la faire chuter (9-0). Et c’est sans fanfaronner que cette « B Team » a donc remis la main sur un titre de champion du monde qui échappait aux Etats-Unis depuis 1994. Un formidable succès pour Durant, le MVP, et Coach K, le stratège et architecte de la renaissance américaine. Sous sa houlette, le Team USA a brillamment reconstruit son image et sa crédibilité, sur le terrain et en dehors. « Notre pays essaie de montrer un grand respect à l’égard du Mondial, ce qui n’était peut-être pas le cas par le passé. Gagner signifie donc beaucoup. Avec Jerry Colangelo, nous avons essayé d’instaurer une culture qui com-prenne le basket international, qui l’étudie, le respecte, l’apprécie. Jerry m’a donné l’opportunité de travailler avec un super staff 

et j’ai essayé de coacher une équipe qui représente correctement notre pays sur la scène internationale ». Une réussite sur toute la ligne. Aujourd’hui, Coach K n’a plus rien à prouver.La prochaine grande échéance interna-tionale, très probablement la dernière le concernant, se situe désormais à l’horizon 2012 avec les Jeux de Londres, jusqu’auxquels il a accepté de poursuivre. Mais d’ici là, Krzyzewski va prioritairement se consacrer à Duke, gardant comme il l’a toujours fait un regard distancié sur le grand cirque NBA. Depuis une vingtaine d’années, la grande ligue lui fait régulière-ment des appels du pied, plus ou moins appuyés. Mais il a toujours décliné.Dans les années 1990, il refuse ainsi des offres en provenance de Boston puis Port-land. En 2004, après le retrait temporaire de Phil Jackson, les Lakers lui font un pont d’or, mais il demeure inflexible. En avril dernier enfin, les Nets sont revenus à la charge, mettant sur la table un salaire annuel estimé entre 12 et 15 millions de dollars, ce qui aurait fait de lui le coach le mieux rémunéré de la grande ligue. Il a rap-idement dit niet au nouveau proprio russe

de New Jersey, Mikhail Prokho-rov. « Je n’ai pas été directe-ment contacté », précisait-il. « Mais 

quoiqu’il soit, je ne serais pas intéressé par ce job. Je serais flatté que l’on me propose un tel boulot, mais c’est tout. Je n’ai pas changé d’avis. De toute façon, je ne pense pas qu’il y ait une meilleure opportunité possible que celle que m’avaient faite les Lakers. » Désireux de terminer sa carrière à Duke, Coach K ne franchira donc jamais le pas. Il n’en nourrit aucun regret.

Favori de la saison NCaaPlus que tout autre, il est en effet aujourd’hui l’incarnation du basket universitaire. Un personnage que l’on adore, à Duke, et que l’on adore détester partout ailleurs. Cette nouvelle campagne ne va pas échapper à la règle. Champions en titre, les Blue Devils abordent en effet la saison avec l’étiquette de favoris. Après un petit passage à vide à la fin des années 2000, sans Final Four entre 2004 et 2010, le programme a repris du poil de la bête.Malgré le départ de trois titulaires à l’intersaison – l’arrière top scoreur Jon Scheyer (18,2 pts), les intérieurs Lance

Thomas et Brian Zoubek – l’effectif possède toujours le potentiel pour viser les sommets. MOP du dernier Final Four, l’ailier Kyle Singler a choisi de repousser d’un an son entrée en NBA pour tenter le doublé. L’arrière senior Nolan Smith, troisième menace offensive la saison passée derrière Scheyer et Singler (17,4 pts), a également rempilé, et sera épaulé par deux prospects de premier ordre. Le freshman Kyrie Irving (1,88m) est considéré comme le meilleur meneur de sa génération, un « lottery pick » quasi assuré dès la Draft de juin. L’autre nouveau venu s’appelle Seth Curry (1,85 m). Après une entrée fracassante en NCAA il y a deux ans dans la petite fac de Liberty, le petit frère de Stephen (Warriors) avait choisi de changer de fac, et n’avait donc pu jouer la saison dernière en vertu du statut de « redshirt ». Son retour à la compétition est très attendu.La faiblesse de l’ensemble vient peut-être du jeu intérieur, moins imposant que l’an dernier. Mais cela n’a pas empêché les journalistes et les coaches de placer Duke en tête de leur Top 25 de présaison respectifs. « Nous avons l’habitude d’avoir une cible dans le dos », prévient Krzyzewski. « Notre équipe compte dix bons joueurs, ce que nous n’avions pas la saison passée. Nous avons plus de talent et de profondeur d’effectif. » La légende continue… n

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26 évènement

LE CHIFFRE

24

Le nombre de caviars distribués par Rajon Rondo au milieu de la défense des Knicks. Nate Robinson excepté, tous les Celtics ont profité des passes millimétrées du point guard omnipotent (10 points et 10 rebonds également). « Il a impli-qué tout le monde », sou-riait Paul Pierce. « C’était beau à voir. » Depuis 1959 et le record établi par Bob Cousy (28), jamais un meneur de Beantown n’avait autant régalé ses partenaires. « Cela signi-fie beaucoup, mais je vais essayer de le rattraper », promet déjà le généreux donateur. Notons au passage que 24 passes, ce sont 19 de plus que celles compilées le même soir par le Magic sur le parquet de Miami (5). Il s’agit bien dans ce cas d’un nouveau record de franchise.

J.B.

I l est arrivé en retard, mais l’attente valait la peine. Devant les caméras de la télé nationale, Blake Griffin a laissé

exploser un an de frustration dans la raquette des Blazers : 20 points, 14 rebonds et deux dunks rageurs pour les highlights de la nuit. Spectacle et efficacité, le Clipper est bien le phénomène espéré (16,8 points et 10,3 rebonds après 4 matches). « Ce gars est déjà un monstre », savoure Chris Kaman. « Il représentera un match-up difficile pour n’importe qui. Qui d’autre est aussi fort, aussi puissant et aussi rapide ? »L’ailier-fort n’est pas seulement un athlète surdimensionné. Plutôt à l’aise avec son tir au poste, Griffin appartient à la race des big men distributeurs (4 passes contre les Blazers). En revanche, face à des raquettes plus puissantes au sol, son jeu aérien perd pour l’instant de son efficacité (14 points à 4/15 face aux Mavs). Comme il l’avait fait

avec Derrick Rose à Chicago, Vinny Del Negro protège donc au maximum sa pépite des attentes démesurées. « C’est un jeune garçon et il a beaucoup à apprendre. Tout le monde aime comparer les rookies, mais laissons Blake Griffin être Blake Griffin.»

Wall sous pressionÀ Washington, Flip Saunders encourage lui l’engouement qui accompagne l’entrée en scène de son meneur. Non content de

comparer John Wall à LeBron James ou Kevin Durant, le coach lui offre publiquement les pleins pouvoirs. « Il a l’opportunité de redéfinir le prototype du meneur en NBA. En tant que point guard et leader, tout ce qu’il fait aidera l’équipe. »À l’inverse de Griffin, le n°1 2010 a connu

une première sortie compliquée. Dans un match soporifique car vite plié par le Magic (112-83), jamais le point guard n’a pu trouver ou insuffler le bon rythme (14 points à 6/19). Simple retard à l’allumage, puisque 48h plus tard, Wall se démultipliait devant les Hawks (28 points, 9 passes, 5 rebonds). Seule la défaite noircissait (encore) le tableau. « Je ne vais pas faire un super match tous les soirs », assurait le débutant. « J’espère que les gens comprennent cela. » Déjà sous pression, le

jeune patron va également bientôt devoir gérer une cohabitation délicate avec Gilbert Arenas.En Californie, Baron Davis est –

honteusement – hors de forme, or sans vrai général, Del Negro aura du mal à bâtir un collectif solide autour de sa nouvelle star. À la fin de la saison, le rookie de l’année sera jugé sur sa capacité à gagner. À l’heure d’écrire ces lignes, ni Blake Griffin (0-4), ni John Wall (0-2) ne l’avaient encore fait. n

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Semaine

L’Amérique du basket a suivi de très près les premières foulées des deux derniers n°1 de la Draft. Individuellement, Griffin (LA Clippers) et Wall (Washington) ont passé avec succès leur examen de passage.

Par Jérémy BARBIeR, à Chicago

BLAKE GRIFFIN VS JOHN WALL

Le DUeL DeS n°1 eSt LAnCé

Cohabiter avec Gilbert Arenas

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Ils cartonnentLuís Scola (27,3 points et 14,0 rebonds) se démène pour offrir aux Rockets leur première victoire de la saison… Kevin Durant est déjà favori pour le titre de meilleur marqueur de la ligue (29,3 unités)… Attention, Monta Ellis a des ambitions similaires (27,0 points)… Les Lakers déroulent (3-0), Pau Gasol est déjà injouable (25,3 points, 10,3 rebonds et 5,0 passes)… En attendant le retour de Carlos Boozer, Derrick Rose doit beaucoup marquer pour garder ses Bulls en vie (27,7 points, 8,7 passes). Joakim Noah l’aide du mieux possible (14,3 points et 15,3 rebonds)… Roy Hibbert supervise toutes les opérations à Indiana (18,3 points, 10,0 rebonds, 4,7 passes et 2,6 blocks)… De retour dans le cinq de dé-part du Jazz, Paul Millsap abat un boulot monstre (21,3 points, 12,3 rebonds)… Attendu de pied ferme au Garden, Stou-demire s’est fait voler la vedette par un surprenant Wilson Chandler (21,0 points, 10,0 rebonds, 3,0 contres).

Ils étonnentSi Glen Davis continue sur cette lancée (14,3 points, 5,3 rebonds), les Celtics n’auront vraiment aucun problème dans la peinture cette année… Et si Mike Beasley (14,7 points, 7,3 rebonds) commençait enfin à jouer au basket chez les Wolves ?... Au pain sec et à l’eau la saison dernière, Daniel Gibson retrouve des couleurs (15,0 points, 6,0 passes)… Carlos Delfino a le poignet qui le démange (16,7 points, 47,0% derrière la ligne)… Aujourd’hui à Golden State, Dorell Wright (19,0 points) est le seul joueur à ne pas regretter son départ de Miami… À Sacramento, DeMarcus Cousins a fait une entrée remarquée en NBA (13,3 points, 7,3 rebonds)… Douzième homme des Celtics la saison dernière, Shelden Williams est subitement devenu une machine à rebonds aux Nuggets (7,3 points et 12,3 prises).

Ils déçoiventSans LeBron, Antawn Jamison déprime (6,3 points et 2,3 rebonds)… Il paraît que Tracy McGrady (0,7 point en 12 minutes) a signé aux Pistons cet été… Malgré un nouveau coach et le deuxième choix de la Draft, les Sixers ne font pas les malins (3 défaites)… Alerte enlèvement : Ersan Ilyasova a disparu de la rotation des Bucks (8 minutes de jeu)… Obligé de cé-der sa place de starter à Tyson Chandler, Brendan Haywood n’y met pas du sien (1,0 point et 3,5 rebonds en 20 minutes)… Peja Stojakovic (10 minutes) n’est visiblement pas dans les petits papiers de Monty Williams… C’est officiel, Hasheem Thabeet n’a toujours pas au niveau (0,3 point et 2,0 rebonds en 13 minutes)…Josh Childress fait pour l’instant un retour très discret (3,3 points en 17 minutes).

J.B.

(*) Statistiques arrêtées mardi dernier

HOUSTON RETROUVE YAO…

24 mInUteS CHROnO

Le BAROmètRe*

Son come-back était attendu, mais pour l’instant, l’utilisation très encadrée du Chinois perturbe la stratégie des Rockets.

H ouston n’est plus à quelques semaines près. Obligés de composer sans leur franchise

player pendant quinze mois, les Rockets souhaitent relancer progressivement le géant, quitte pour cela à sacrifier quelques victoires en début d’exercice. Yao jouera 24 minutes par match, pas une seconde de plus. « Les médecins me disent combien de temps il doit joueur, j’essaye de composer avec cela », explique un Rick Adelman déjà agacé par cette restriction. « C’est plus difficile à gérer pour le coach que pour moi », admet volontiers son pivot.Contre les Lakers, le Chinois a facilité le job de son entraîneur en commettant – volontairement ? – sa sixième faute après exactement 23’21 minutes de jeu à son compteur. Seul bémol, le match incertain (-1 pour Houston) entrait alors dans le money time (6’30 à jouer). Malgré l’envie irrésistible de profiter pleinement des cen-timètres de sa grande muraille, Adelman devra à l’avenir se résoudre à négocier quelques fins de matches sans son meilleur joueur. « Comme il ne joue que 24 minutes par match, il ne sera probablement pas la première option », estime ainsi George Karl. « Peut-être la troisième option, un rôle de ce genre. »

erick Dampier en renfortAu lendemain de la défaite face aux champions en titre (112-110), Ming n’était d’ailleurs pas en tenue pour affronter la cavalerie des Warriors (défaite 128-132). Hors de question pour l’instant d’enchaîner deux matches en 24 heures. Dans ces conditions, Rick Adelman peine à définir une hiérar-chie et, surtout, un style de jeu bien précis. « C’est une équipe qui court très bien », constatait George Karl après la victoire des siens à Houston le week-end dernier (14 points, 6 rebonds en 22’33 pour Yao). « Ils essayent d’utiliser leur vitesse à chaque possession. Le factor Yao ralentit un peu tout cela. »Destinés à galoper dans le sillage du

duo Martin/Brooks, les Texans peinent à al-terner le tempo au gré des allées et venues du big man sur le parquet. Lors de trois possessions sur quatre, Yao ne voit ainsi même pas la couleur de la gonfle. « Nos gars doivent s’habituer à lui et essayer de le chercher le plus possible afin de voir

quelle sorte de présence il peut nous apporter », réclame Adelman. Mais tant que ses minutes seront

plafonnées, Yao ne pourra être consi-déré autrement que comme un joker. La dernière saison sans playoffs prouve que les Rockets ont besoin de plus. L’arrivée improvisée d’Erick Dampier pourra-t-elle faire illusion ? n

Jérémy BARBIeR

« Il ne sera pas la première option »George Karl

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28 reportage

«  Vous attendiez-vous à être aussitôt bons en défense ? » Alors qu’il enfilait ses chaussures, dimanche dernier

dans le vestiaire du Prudential center, LeBron James a lancé un regard amusé en direction du journaliste venant de poser la question. « Vous pensiez que l’on allait juste se soucier de scorer des points ? », a-t-il demandé, moqueur. « Dès le début du training-camp, nous avons travaillé notre défense. Cela doit devenir notre marque de fabrique. Comme vous pouvez le voir, notre attaque n’est pas encore parfaitement réglée. Mais c’est normal en début de saison, la défense est toujours en avance sur l’attaque. Car l’attaque implique une certaine alchimie, une camaraderie de joueurs qui se connaissent sur le bout des 

doigts, là nous découvrons encore nos points forts et nos points faibles. En défense, tout est histoire de communication et d’effort. On peut rattraper une erreur juste en se parlant et en jouant dur. »Miami défend. Et c’est une surprise. Depuis la « Décision », au moment d’analyser le

potentiel du Big Three floridien, tous les experts se sont pâmés devant la nouvelle puissance de feu du Heat. Mais à aucun moment la défense n’a eu droit à la parole. Curieux oubli. Après quatre matches,

Miami possédait le meilleur pare-feu de « l’Association », avec une moyenne de 80,75 points concédés pour 93,50 marqués. Agressifs, constamment en alerte, les hommes de coach Spoelstra pratiquent une défense haute étouffante, en imposant une formidable pression sur les shooteurs et les

meneurs, tout en affichant une superbe synchronisa-tion sur les aides.Le tempo défensif est imprimé par James. Hyper actif, il est capable de venir en aide sur un

pivot puis de bondir l’instant suivant sur un artilleur prêt à déclencher une parabole derrière la ligne à trois-points. Un électron libre défensif de 2,03 m pour 115 kilos (le poids de Karl Malone) parfaitement suppléé

Ils pratiquent une défense haute étouffante, une formidable

pression sur les arrières

Rien ne leur sera pardonné, le Heat est attendu au tournant,

mais peu importe : Miami vise le titre.

De gauche à droite : Carlos Arroyo, LeBron

James, Chris Bosh, Joel Anthony et Dwyane Wade.

Après une entame poussive contre Boston, le Heat est monté en pression pour dévoiler une terrifiante puissance de feu, offensive et défensive. Les critiques ne se sont pas tues, mais ça pourrait finir par venir.

par pascal gIBerNÉ, à Newark

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par Chris Bosh et Dwyane Wade. À l’instar de Paul Pierce et Ray Allen en 2007-08, Wade et Bosh surprennent en dévoilant des aptitudes défensives insoupçonnées. L’impression visuelle est d’autant plus terrifiante en considérant l’énorme marge de progression de cette hydre défensive. « On veut établir une intensité en défense », expliquait le technicien de Miami Eric Spoel-stra dimanche dernier. « Nous devons rester concentrés sur les pick-and-roll, sur les rota-tions, les types doivent sacrifier leur corps pour aider à bloquer non seulement leur joueur mais aussi celui de leur coéquipier. »

Howard coincéLa démonstration contre Orlando, bloqué à 70 points vendredi dernier, a marqué les esprits. Le Magic avait infligé des punitions

de 25 points en moyenne à tous ses adver-saires en pré-saison puis avait entamé le championnat en démolissant Washington de 29 points. Bref, un sacré client. Le Heat a opéré en deux temps.Fort intelligemment, en première mi-temps, Miami a totalement annihilé le jeu à trois-points des troupes de Stan Van Gundy (4 sur 24), puis les a forcées à prendre des tirs à mi-distance, tout en choisissant de laisser Dwight Howard s’ébattre dans la raquette avec 19 points. Puis après avoir ébranlé la confiance des shooteurs du Magic, en seconde mi-temps, ils ont fait des prises à deux constantes sur Howard, qui a vu son nouveau jeu offensif estampillé Olajuwon se déliter complètement. Les contre-attaques se sont enchaînées pour le Heat, qui a terminé la rencontre en roue libre. Au final une victoire de 26 points pour Miami malgré un pourcentage de réussite aux tirs de… 40%. Hallucinant ? Oui. Inquiétant pour l’ensemble de la NBA ? Dito.« Quand ils ont annoncé qu’ils allaient jouer ensemble, j’ai hurlé : Et merde ! », expliquait à BasketNews le scout des Charlotte Bobcats, et ancien joueur, LaSalle Thompson. « Je ne suis pas surpris de les voir déjà bien jouer. Cela va marcher car ils sont extrêmement talentueux et LeBron est un joueur collectif. Et là, il est entouré de Bosh et de Wade, ils vont apprendre à régler leurs automatismes et je ne serais pas surpris de les voir remporter une soixantaine de matches. »

Le Heat et son trio All-Star ont vécu une première semaine de championnat 2010-11 pour le moins agitée. Depuis qu’ils ont décidé d’associer leurs talents, LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh n’ont pas été épargnés par les critiques. Joueur le plus populaire en juin dernier, LeBron James a vu sa cote chuter après sa « Décision » d’annoncer son départ à Miami en direct sur la chaîne ESPN. Depuis, James est le premier récipiendaire du fiel déversé par les médias US et par les fans. Les joueurs, eux, sont partagés. Sous couvert d’anonymat, certains affirment que le racisme (vrai-ment ?) est l’un des raisons pour laquelle LeBron a été si violemment critiqué. « Cela n’a pas plu de voir un joueur noir changer les règles du jeu », a dit l’un d’entre eux.La plupart des joueurs que nous avons inter-

rogés ont compris les raisons de James : « Le sentiment général, c’était qu’il en avait marre de toujours faire une bonne saison et de ne pas y arriver à la fin. Mais c’était dom-mage de le voir aller chercher l’aide au lieu de voir l’aide venir à lui. Comme Kobe avec Gasol. » D’autres avouent avoir été motivés par le cirque médiatique autour de Miami. « Tout le monde a trouvé cela bizarre au sein des joueurs », nous expliquait dernièrement Joakim Noah. « Imagine un peu : j’étais en train de regarder la demi-finale de la coupe du monde et à la mi-temps on nous a fait tout un cinéma avec la décision ?! Aux États-Unis, c’était un phénomène cette 

histoire. La façon dont LeBron a fait les cho-ses n’a pas été très classe. Après, il a pris sa décision et voilà il fait ce qu’il veut c’est un grand garçon. Là, tout le monde veut les taper. Quand tu allumes la télé et que tu vois les trois avec la fumée qui sort comme si c’était du catch, ouais cela te donne envie de travailler c’est clair. (Il rit) La réalité c’est qu’ils vont être très, très, forts. »

pas assez perso !Constamment sous le feu des projecteurs dès l’entame du training-camp, les trois pistoleros de Miami ont tout d’abord paru gênés par l’attention qu’ils généraient – 500 journalistes ont fait le déplacement à Boston pour le premier match du Heat. Il suffisait pour cela de voir le regard fuyant de Chris Bosh en train de donner une interview à la chaîne TNT à quelques minutes du coup d’envoi contre les Celtics. Monosyllabique, Bosh a fini par totalement se fermer, la gorge nouée. À l’instar de Bosh, les joueurs du Heat sont apparus tendus lors de leur première représentation contre les Celtics.Dans un TD Garden surchauffé, fleurant bon les playoffs, Miami a tout d’abord paru dépassé par les évènements, accusant un retard de 19 points dans le second quart-temps. Pas en rythme, Dwyane Wade forçait son jeu. Un LeBron James trop collectif arrosait les tribunes avec ses ballons perdus. Et Chris Bosh, paralysé, subissait la passion de Kevin Garnett. Mais, tout doucement, les choses se sont mises en place et le Heat a montré un bien meilleur visage en seconde mi-temps, se permettant de faire quelques frayeurs aux aficionados des Celtics avant de logiquement s’incliner 88-80. « Nous savons tous que Rome n’a pas été construite en un jour », a expliqué James ce soir-là. « Donc cela va prendre du temps et nous en sommes conscients. »

Le lendemain, le Heat a remporté une victoire poussive contre Philadelphie, avant de dyna-miter Orlando puis de tourner à plein régime contre les Nets. En quatre matches disputés en six jours à peine, le Heat était apparu des plus vulnérables face à la surpuissance de Boston, avant de dévoiler son véritable visage face à Orlando, puis sa maîtrise contre les Nets. Miami est loin d’être un produit fini. En symbiose en défense, les coéquipiers de LeBron James se cherchent encore dans une attaque pour l’heure simplifiée à l’extrême par Spoelstra.LeBron James avait ainsi déjà compilé 25 pertes de balles en 4 rencontres (pour

une production de 20,5 pts, 5,8 rbds, 6,2 passes). « On demande aux joueurs de jouer à l’instinct, de sentir le jeu et de ne pas tenter de scorer à tour de rôle afin de contenter tout le monde », expliquait

Spoelstra, dimanche dernier avant la victoire de ses hommes sur les Nets. « Notre attaque est très simple pour l’instant, on donne du mouvement à la balle, on fait tourner. Chaque match sera différent. On veut que Chris, LeBron et Dwyane restent eux-mêmes. Mais surtout notre défense doit nous permettre de lancer des contre-attaques rapides. Il faudra attendre 20 matches pour connaître l’identité de cette équipe. » « Nous sommes trop collectifs en-core et cela ne nous permet pas de rentrer dans le rythme du match », renchérissait James. « Je dois devenir plus perso et tenter d’attaquer le cercle à chaque fois. »Les premières partitions du Heat ont permis de voir l’accent mis sur le jeu en pénétra-tion et sur le jeu rapide afin de favoriser les dispositions naturelles de LeBron, Wade et Bosh dans l’attaque du panier. Avec les shooteurs James Jones, Eddie House et Zydrunas Ilgauskas (en superbe forme phy-sique) en périphérie, les défenses ne savent alors plus où donner de la tête. En prati-quant un jeu très simple, en deux minutes le Heat peut inscrire quatre tirs à trois-points d’affilée tout en ne concédant aucun panier. « Tout le monde sait que Dwyane et LeBron sont quasiment impossibles à arrêter sur jeu rapide », expliquait Jones, qui tourne à 10,3 points à 48,8% dont 52,0% à trois-points. « Ils arrivent ainsi à créer des positions de tirs ouverts pour moi et pour Eddie House. »La saison vient à peine de débuter et il serait prématuré de faire des projections sur l’avenir. Mais en quatre rencontres à peine, un Miami encore brut de décoffrage a dévoilé toute l’immensité de ses capacités. « Nous avons d’énormes attentes », soulig-nait LeBron James. « Mais nous savons que nous devons encore continuer de nous améliorer. » C’est bien là ce qui fait peur à l’ensemble de la ligue… n

« La façon dont LeBron a fait les choses n’a pas été très classe »

Joakim Noah

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30 échos NBA

D es équipes européennes en NBA, c’est le

fantasme du grand gourou, David Stern, depuis déjà bien longtemps. Mais cette fois, l’idée semble prendre de l’ampleur. « C’est un sujet particulier puisqu’il y a 10 ans je disais déjà « Oh, c’est inévitable, ça arrivera dans 10 ans. » Et maintenant, je suis à nouveau devant vous, et je vous dis :« c’est inévitable, ça arrivera dans dix ans », déclarait Stern vendredi dernier. « Mais cette fois il y a une vraie volonté d’implanter des franchises en Europe. Et dans à peu près 10 ans, vous m’enverrez une carte postale ! »Concrétement, l’idée serait de créer une division pro-pre à l’Europe, et d’y fonder cinq nouvelles franchises, sans précision sur les potentielles villes d’accueil envisagées. Et pour régler le problème des distances, chaque équipe américaine viendrait jouer tous ses matches « européens » lors d’un seul road trip. « Je pense que le Heat viendra jouer un soir à Boston. Puis l’équipe partira à Paris, passera quelques jours sur les Champs-Elysées à se relaxer et faire du shopping. Et ensuite ils iront jouer les cinq équipes. Quand ils auront terminé, il les rejoueront à nouveau. Enfin ils pourront rentrer à la maison, après un road trip sympa 

en Europe, et ils en auront fini avec leurs obligations européennes. »

changer de sujet ?Seul point de doute, le timing de l’annonce. En pleine négo-ciation avec l’association des joueurs pour le renouvellement du CBA (« Collective Bargain-ing Agreement », le contrat qui régit tous les accords entre joueurs, propriétaires et ligue), David Stern crie sur tous les

toits que les franchises doivent absolument se serrer la ceinture. Difficile donc, dans ce contexte, de justifier une expansion vers l’Europe aux coûts astronomiques. Raison de plus, pour ses détracteurs, de penser qu’il ne s’agit là que d’un effet d’annonce pour détourner l’attention des médias, focalisés sur l’ombre d’un probable lock-out l’été prochain. Réponse dans dix ans, donc. n

FUTUR

LA NBA EN EURoPE, DU séRIEUX ?David Stern a remis ça. Une division NBA en Europe dans dix ans. Ce qu’il disait déjà il y a dix ans. C’est commode, ça permet de parler d’autre chose que des sujets qui fâchent.

Par Rémi REVERchoN, à Los Angeles

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TP DE NoUVEAU LE MIEUX PAYél Alors que plus personne ne s’y attendait, Tony Parker et les Spurs ont signé une extension de contrat pour le meneur frenchy. À l’issue de cette nouvelle saison, TP rentrera donc dans un nouveau deal portant sur quatre ans, jusqu’à la saison 2014-15, pour un total de 50 millions de dollars. Soit 12,5 millions par an en moyenne. Soit un poil plus que le nouveau contrat de Joakim Noah, qui lui rap-portera 12 millions par an (mais sur six ans). « Ça ne m’aurait pas dérangé de laisser passer cette saison et de devenir free agent l’été prochain », expliquait Parker. « Mais la première option pour ma femme et moi a toujours été de rester à San Antonio. » Dans le même domaine, les Blazers ont levé l’option sur la quatrième année du contrat rookie de Nicolas Batum. Sans surprise, celui-ci est donc lié avec Portland jusqu’à la fin de la saison 2011-12.

R.R.

FEUILLETON CARMELO ANTHONY

éPIsoDE 40, sAIsoN 12l La saga Carmelo Anthony continue de donner du boulot aux journalistes américains. Si la star est toujours officiellement chez les Nuggets, Melo a tout de même lâché, cette semaine, un très joli : « je garde mes options ouvertes. » De quoi faire repartir les rumeurs de plus belle. Et comme d’habitude, il s’est senti obligé de rectifier le tir le lendemain : « Je crois que les gens l’ont mal pris car je ne leur donne rien, aucune information », se justifiait-il. « Quand je dis que je garde mes options ouvertes, c’est tout ce que je veux dire, rien de plus. » Une interprétation trop poussée selon lui donc… À quand le baromètre : Melo et son départ ?

R.R.

CELTICSc’EsT BEAU L’AMoUR

l Vendredi dernier, lors d’un trois-contre-trois de routine à l’entraînement, certains Celtics n’y sont pas allés de main morte. Ainsi, alors que Delonte West (ci-dessus) défendait a priori trop férocement sur Von Wafer (ci-dessous), ce dernier l’a mal pris. Et au moment de rentrer aux vestiaires, ce poète de Delonte West est alors retourné au charbon, et a envoyé une bonne vieille droite à Wafer. Bref, bagarre de vestiaire,

coup de gueule de Doc Rivers, et menace de renvoi pour West. Mais rien de grave, deux jours plus tard tout allait bien : « Il n’y a rien de mal à un peu de compétition si c’est pour le bien de l’équipe », racontait tranquille-ment Delonte West. « On en a discuté, on s’est excusé, et on en a même rigolé ! » Tout est donc de nouveau rose à Boston.

R.R.

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Salut ! Ça va ?

oublié mes baskets pour aller à un match à Fos-sur-Mer, et c’est le président des Eagles qui m’a amené mes chaussures. Même le coach n’était pas au courant.

le meilleur meneur de jeu avec lequel tu aies joué durant ta carrière, celui qui te mettait dans les meilleures conditions ?Kareem Reid, je crois, lorsque j’étais à Bourg. C’est vraiment le meneur comme on l’entend. Il passe avant de penser à marquer.

l’adversaire le plus coriace ?(Il réfléchit longuement) Il y a qui comme joueur rapide qui crosse beaucoup ?

Je ne sais pas, Dee Spencer…L’année dernière en Coupe de France, il n’avait pas été aussi fort que je l’imaginais.

un joueur qui tu n’as pas pu arrê-ter, qui t’aurait mis 30 points…Je n’ai pas pris 30 points dans la gueule encore. Souvent parce que j’étais déjà sur le banc.

Je te laisse réfléchir… Raphaël Desroses, ça pète comme nom. Ça doit marcher avec les filles ?Pas quand tu es marié. Mais ça fait romantique, c’est vrai.

Plus que R.t. Guinn…(Il rigole) Certains l’appellent parfois « lesbienne » mais il n’a pas

encore compris pourquoi. Je vais lui expliquer, tiens.

Qui est le plus grand séducteur dans cette équipe ?(Il hésite) On n’est pas une équipe de grands séducteurs. Je vais dire Fred Weis, ça le fera rigoler.

Est-ce que tu as un surnom ?« Rose-des », Desroses à l’envers. C’est Philippe Urie qui m’a donné ce surnom en espoir à Poissy. À chaque fois qu’il m’engueulait, il me lançait « Rose-des » ! C’est resté, tous mes potes de cette génération m’ont toujours appelé comme ça.

Merci…Attends, on n’a pas trouvé mon

adversaire le plus coriace. Je n’avais pas joué contre lui, mais Bill Edwards de l’ASVEL m’avait beaucoup impressionné. J’étais trop jeune, mais lui aurait été dur à défendre, il shoote, il sait tout faire. (Il rappelle plusieurs minutes plus tard) En fait c’est mon coéquipier Cedrick Banks.

tu dis ça pour lui faire plaisir ?Non, c’était quand je jouais à Besançon, je revenais de six mois de blessure, et lui était à Orléans. Sur la même action, j’avais dû tomber deux fois en essayant de le suivre entre les écrans. Même à l’entraînement, il est très dur à défendre. n

(*) Les Phénix et les Eagles sont les deux principaux groupes de supporters du CSP.

S alut Raphaël ! Ça va ?Ça va. Je sors du

resto, j’ai le ventre bien rempli. Ça va toujours quand tu sors du restaurant.

On va jouer à un petit jeu, tu me dis ce que tu préfères. la NBa ou l’Euroleague ?Pour être précis, je dirais playoffs NBA. La saison régulière n’est pas toujours très sympa, mais quand les playoffs arrivent, il y a du niveau.

Kobe Bryant ou leBron James ?Kobe ! J’aime LeBron. Mais j’ai toujours été fan de Kobe, même avant qu’il soit très connu.

la région parisienne, dont tu es originaire, ou le limousin ?La région parisienne. Même si ici c’est mieux que ce que je pensais. Mais quand on est parisien, on aime Paris.

Celle-là est un peu vache. les Phénix ou les Eagles (*) ?(Il se marre) Je vais avoir des problèmes. Les Eagles sont plus nombreux, j’aurai moins de problèmes. On va dire… Tu me mets dans la merde…

C’était un peu le but…Les Eagles, et je vais te dire pourquoi maintenant parce que c’était il y a plus d’un an. J’avais

Propos recueillis par laurent SallaRD

« DESROSES, Ça FaIt  

ROMaNtIQuE, C’ESt vRaI »

LE GUIDE DE LA SAISON 2010-2011

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COUV OKbis.QXP_Mise en page 1 16/09/10 13:07 Page1

SAISON2010-2011 GUIDE UNIQUE DE 176 PAGES

EN VENTE CHEZ VOTRE

MARCHAND DE JOURNAUX !

INDISPENSABLE !

15

Damir KRUPALIJA #

2,05 m. Né le 13/06/79.

Poste 4-5. Bosniaque.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 : Dijon

Tony WASHAM #

1,98 m. Né le 07/01/82.

Poste 3. Américain.

Saison en LNB : 0.

Club 2009-10 :

Elitzur Maccabi Netanya (ISR)

Kevin HOUSTON #

1,79 m. Né le 21/06/85.

Poste 1. Américain.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 : Rouen

Jonte FLOWERS #

1,96 m. Né le 12/04/85.

Poste 2. Américain.

Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 : Vichy

Rick HUGHES #

2,04 m. Né le 22/08/73.

Poste 5. Américain.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Apoel Nicosia (CHY)

photos : Bellenger/IS/FFBB

Le5

Majeur

Alain WEISZ

Né le 29/05/53.

Saison en LNB : 11.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

COACH :

14

HYÈRES-TOULON

Adresse : Palais des Sports de Toulon 420

avenue Amiral Aube – 83000 Toulon

Tel : 04 94 15 15 94

Fax : 04 94 15 15 95

Site Internet :

www.htv-basket.com

E-mail :[email protected]

Salle : Palais des Sports de Toulon (4500 places)

et Espace 3000 à Hyères (2200 places)

Président : Philippe Aubry

General Manager : Francis Beaux

Coach :Alain Weisz

Assistant coach :

Miguel Calero

Hyères Toulon Var Basket

photos : Bellenger/IS/FFBB

SIGNE LE

LIVRE D’OR...

Laurent LEGNAME #9

1,85 m. Né le 13/08/77.

Poste 1-2. Français.

Saison en LNB : 14.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Vincent MASINGUE #13

2,04 m. Né le 31/01/76.

Poste 5. Français.

Saison en LNB : 16.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Shaun FEIN #

1,91 m. Né le 13/07/78.

Poste 2-3. Américain.

Saison en LNB : 9.

Club 2009-10 :

Fos (Pro B)

Nobel BOUNGOU COLO #10

2,02 m. Né le26/04/88.

Poste 2. Franco-congolais.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Paccelis MORLENDE #

1,89 m. Né le 19/04/81.

Poste 1-2. Français.

Saison en LNB : 7.

Club 2009-10 :

Kevin Houston (Rouen),

Paccelis Morlende (-),

Shaun Fein (Fos, Pro B),

Jonte Flowers (Vichy),

Tony Washam (Elitzur Maccabi

Netanya, ISR),

Damir Krupalija (Dijon),

Rick Hughes (Apoel Nicosia, CHY)

Hrovje Perincic (Zadar, CRO),

Florent Tortosa (Saint Vallier, Pro B),

Derrick Obasohan (Trabzonspor,

TUR), Pierre Pierce (Aris, GRE),

Mouhamed Sene (Charleroi, BEL),

Curtis Millage (Khimik, UKR),

Thomas Terrell

Entrées :

Départs :

p08a39_ProA-OK.QXP_LFB 16/09/10 13:15 Page1440

CalendrierSAISON 2010-2011

1re JOURNÉE : 9 OCTOBRE 2010

CHALON - VICHY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

CHOLET - PAU-LACQ-ORTHEZ . . . . . . . . -

HYÈRES-TOULON - POITIERS. . . . . . . . . -

LE MANS - LE HAVRE . . . . . . . . . . . . . . . -

LIMOGES - ORLÉANS . . . . . . . . . . . . . . . -

NANCY - GRAVELINES-DUNKERQUE . . . -

PARIS LEVALLOIS - ASVEL. . . . . . . . . . . -

STRASBOURG - ROANNE . . . . . . . . . . . . -

Classement V D DIFF. PTS

1 _____________________________________

2 _____________________________________

3 _____________________________________

4 _____________________________________

5 _____________________________________

6 _____________________________________

7 _____________________________________

8 _____________________________________

Classement V D DIFF. PTS

19 ____________________________________

10 ____________________________________

11 ____________________________________

12 ____________________________________

13 ____________________________________

14 ____________________________________

15 ____________________________________

16 ____________________________________

2e JOURNÉE : 16 OCTOBRE 2010

ASVEL - STRASBOURG. . . . . . . . . . . . . . -

GRAVELINES-DUNKERQUE - CHOLET . . -

LE HAVRE - CHALON. . . . . . . . . . . . . . . . -

ORLÉANS - NANCY . . . . . . . . . . . . . . . . . -

PAU-LACQ-ORTHEZ - LE MANS . . . . . . . -

POITIERS - PARIS LEVALLOIS . . . . . . . . -

ROANNE - HYÈRES-TOULON . . . . . . . . . -

VICHY - LIMOGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

Classement V D DIFF. PTS

1 _____________________________________

2 _____________________________________

3 _____________________________________

4 _____________________________________

5 _____________________________________

6 _____________________________________

7 _____________________________________

8 _____________________________________

Classement V D DIFF. PTS

19 ____________________________________

10 ____________________________________

11 ____________________________________

12 ____________________________________

13 ____________________________________

14 ____________________________________

15 ____________________________________

16 ____________________________________

p40-54 Calendrier_LFB 16/09/10 13:11 Page40

71

NANTERRE

Adresse : 14 avenue du Maréchal Joffre

92000 Nanterre

Tel : 01.47.24.31.85

Fax : 01.47.24.64.58

Site Internet :

www.jsfnanterre.com

E-mail :

[email protected]

Salle : Palais des Sports

(1500 places)

Président : Jean Donnadieu

Général Manager : Pascal Donnadieu

Coach :

Pascal Donnadieu

Assistant coach :

Franck Le Goff

Jeunesse Sportive des Fontenelles de Nanterre

Le 5 Majeur

Marc JUDITH #5

1,93 m. Né le 19/01/87.

Poste 2. Français.

Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 :

Nanterre

Loïc AKONO #6

1,76 m. Né le 01/06/87.

Poste 1. Français.

Saison en LNB : 6.

Club 2009-10 :

Nanterre

Antoine GOMIS #7

2,05 m. Né le 02/04/89.

Poste 4. Français.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Nanterre

Johan PASSAVE DUCTEIL #13

2,00 m. Né le 13/07/85.

Poste 5. Français.

Saison en LNB : 7.

Club 2009-10 :

Limoges

Alexis DESEPRINGALLE #12

1,92 m. Né le 31/01/91.

Poste 2. Français.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

NanterreWills DANIELS #15

2,03 m. Né le 21/04/86.

Poste 3-4. Américain.

Saison en LNB : 0.

Club 2009-10 :

Bakersfield (NBDL)

Nate CARTER #4

1,99 m. Né le 27/11/83.

Poste 5. Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Nanterre

Mykal RILEY #10

1,98 m. Né le 14/07/85.

Poste 3. Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 :

Nanterre

Guillaume PONS #8

1,98 m. Né le 13/11/79.

Poste 2-3. Saison en LNB : 10.

Club 2009-10 :

Nanterre

Xavier COROSINE #9

1,83 m. Né le 12/03/85.

Poste 1-2. Saison en LNB : 8.

Club 2009-10 :

Nanterre

Johann Passave Ducteil

(Limoges),

Will Daniels

(Bakersfield, NBDL)

Entrées :Zeb Cope (arrêt),

Malick Badiane (Boulazac),

Jonathan Tornato (Dijon),

Evan Fournier (Poitiers, Pro A)

Départs :

p58A75-ProB_LFB 16/09/10 13:16 Page71

107

BOURGES

Adresse :

6 rue du Pré Doulet – 18000 Bourges

Tél : 02.48.70.13.29

Fax : 02.48.70.53.37

Site Internet :

www.bourgesbasket.com

E-mail : [email protected]

Salle :Palais des Sports du Prado (3100 places)

Président :

Pierre Fosset

Coach :Pierre Vincent

Assistant Coach :

Hervé Bouty

Bourges Basket

Anaël LARDY

1,70 m. Née le 24/10/84.

Poste 1. Française.

Saison en LFB : 5.

Club en 2009 : Bourges

Paoline SALAGNAC

1,76 m. Née le 13/03/84.

Poste 2. Française.

Saison en LFB : 7.

Club en 2009 : Bourges

Jennifer DIGBEU

1,90 m. Née le 14/04/87.

Poste 3-4. Française.

Saison en LFB : 5.

Club en 2009 : Bourges

Ilona BURGROVA

1,96 m. Née le 15/03/84.

Poste 5. Tchèque.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 : Bourges

Margaux GAILLOU-LOKO

1,82 m. Née le 12/04/93.

Poste 3. Française.

Saison en LFB : 0.

Club en 2009 : Bourges

SIGNE LE

LIVRE D’OR...

Catherine JOENS

1,80 m. Née le 12/02/82.

Poste 2. Américaine.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 :

Rivas Ecopolis (ESP)

Le 5 Majeur

Endéné MIYEM

1,88 m. Née le 15/05/88.

Poste 4. Française.

Saison en LFB : 4.

Club en 2009 : Bourges

Emmeline NDONGUE

1,90 m. Née le 25/04/83.

Poste 5. Française.

Saison en LFB : 10.

Club en 2009 : Bourges

Maja MILJKOVIC

1,75 m. Née le 11/04/88.

Poste 1. Serbe.

Saison en LFB : 0.

Club en 2009 : Sopron

(HON)

Styliani KALTSIDOU

1,88 m. Née le 12/01/83.

Poste 3. Grecque.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 : Bourges

photos : Bellenger/IS/FFBB

P107_Bourges.QXP_LFB 16/09/10 13:11 Page107

BULLS

Derrick ROSE#1

1,91 m. Né le 04/10/1988.

Poste 1. Américain.

Saisons NBA : 2.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Omer ASIK#3

2,13 m. Né le 04/07/1986.

Poste 5. Turc.

Saisons NBA : 0.

Club 2009-10 :

Fenerbahçe (Turquie).

Carlos BOOZER#5

2,06 m. Né le 20/11/1981.

Poste 4. Américain.

Saisons NBA : 8.

Club 2009-10 :

Utah Jazz.

Keith BOGANS#6

1,96 m. Né le 12/05/1980.

Poste 2-3. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

San Antonio Spurs.

Luol DENG#9

2,06 m. Né le 16/04/1985.

Poste 3. Britannique.

Saisons NBA : 6.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Jannero PARGO#2

1,85 m. Né le 22/10/1979.

Poste 2. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Kyle KORVER#26

2,01 m. Né le 17/03/1981.

Poste 2-3. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

Utah Jazz.

Ronnie BREWER#11

2,01. Né le 20/03/1985.

Poste 3. Américain.

Saisons NBA : 4.

Club 2009-10 :

Memphis Grizzlies.

Joakim NOAH#13

2,11 m. Né le 25/02/1985.

Poste 5. Français.

Saisons NBA : 3.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Taj GIBSON#22

2,06 m. Né le 24/06/1985.

Poste 4. Américain.

Saisons NBA : 1.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

C.J. WATSON#32

1,88 m. Né le 17/04/1984.

Poste 1. Américain.

Saisons NBA : 3.

Club 2009-10 :

Golden State Warriors.

Ronald MURRAY#

1,91 m. Né le 29/07/1979.

Poste 1-2. Américain.

Saisons NBA : 8.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

135

Adresse :United Center, 1901 West Madison Street,

Chicago, Ilinois, 60612, USA

Site Internet :

www.chicagobulls.com

Salle :United Center (21.711 places)

Président : Jerry Reinsdorf

General Manager :

Gar Forman

Coach : Tom Thibodeau

CHICAGO BULLS

photos : D.R.

P132a161NBA Complet.QXP_LFB 16/09/10 13:13 Page135

4,90Seulement

● PRO A ● PRO B

● NM1 ● LFB ● NBA

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RAPHAËL

DESROSES (LIMOGES)

Page 32: BasketNews 524