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Hervé Bellenger/IS L’HEBDO DU BASKETBALL PAT MONTEL… MISTIE MIMS… ARBITRES VS FFBB, LA SUITE… LEBRON… PEKOVIC… RéGIS RACINEJEUDI 8 MARS 2012 - N° 594 BasketNews n°594 - jeudi 8 mars 2012 www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@j@e@k; M 03252 - 594 - F: 3,00 E UN EXCITé POUR SAUVER PAU LA PASSION DE PACO CHALON ET ROANNE DERBY EN QUART DE L’EUROCHALLENGE ! JEREMY LIN DERRIèRE LE BUZZ, QUEL JOUEUR ? DRAFT 2012 QUELLES CHANCES POUR LES FRANçAIS ? MICKAËL GELABALE REJOUE : « JE KIFFE MALGRé LA DOULEUR ! » INTERVIEW EXCLUSIVE

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L'hebdo du basket

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Page 1: BasketNews 594

Herv

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l’hebdo du basketball

Pat Montel… Mistie MiMs… arbitres vs FFbb, la suite… lebron… Pekovic… régis racine…

JeudI 8 mars 2012 - N° 594

basketNews n°594 - jeudi 8 mars 2012

www.basketnews.net

3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@j@e@k;M 03252 - 594 - F: 3,00 E

➤ uN excIté pour sauver pau la passIoN de paco➤ chaloN et roaNNederby eN quart de l’eurochalleNge !➤ Jeremy lINderrIère le buzz, quel Joueur ?➤ draft 2012quelles chaNces pour les fraNçaIs ?

mIckaËl gelabale reJoue :

« Je kIffe malgré la

douleur ! »INtervIeW exclusIve

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Pellin, tout p’tit « On s’est trompé sur ma taille ! » Marc-Antoine Pellin parle, sur sports.fr, de la campagne de communication de la LNB où il pose avec Alexis Ajinça. « Ils m’ont mis à 1,69 m alors que je fais 1,71 m ! Je leur ai dit mais apparemment ils n’avaient pas enregistré. Et c’est toujours comme ça, depuis mes 15 ans ils ne veulent pas me faire grandir ! »

Money, moneyL’Équipe Mag a publié le classement des 50 sportifs français qui ont gagné le plus de revenus

en 2011. On retrouve deux NBAers dans le Top 10, derrière Franck Ribéry, 1er à 11,4 millions d’euros : Tony Parker, (2e, 11,2 millions) et Boris Diaw (9e, 6,1 millions).

Parlez-vous le Sciarra ?Voilà ce qu’a tweeté Vincent Masingue après son match face au Mans : « Extrêmement frustré… Que 3 fautes en presque 20 minutes. Je deviens dauphin ou bien ? »

Lu, vu et entendu Par Yann CASSEVILLE

C ommenter des matches de basket vous manque ?Oui, complètement. J’ai commenté

pas mal de choses, notamment en athlé et en foot, mais je n’ai jamais retrouvé l’ambiance d’une salle de basket. Je suis toujours devant une équation impossible à résoudre : pourquoi nul n’est parvenu à retranscrire le basket à la télévision ? Si c’était juste nous, on pourrait dire « c’est France Télé » mais les autres non plus n’ont pas réussi !

Les responsabilités sont partagées ?Oui. On est un peu responsable mais on n’est pas les seuls. J’ai une grande admiration pour Jacques Monclar ; je l’ai découvert en 1992, il était consultant sur la Une. Je me disais : ce mec fait vivre les matches d’une façon incroyable. Et malgré son talent, le basket reste – c’est malheureux et je sais que ça déclenche des polémiques – un sport de niche !

Vous parliez de polémique, évoquer le basket sur votre blog a entraîné des réactions…(Il coupe) Très virulentes, oui. Même

insultantes. Mais c’est normal ! Les gens qui souffrent sont excessifs.

Ça vous incite à ne plus en parler ?Non. Je pense que ça va m’obliger à utiliser d’autres mots. J’ai été touché parce que moi, même si les gens me refusent ça, je me sens basket. Dans la famille basket, même en marge. Je suis fan, je ne rate pas un match.

Les critiques concernent également Stade 2.Aujourd’hui il n’y a plus une page de résul-tats que je présente sans basket. Je me fais fort de passer quelque chose même si c’est juste quelques secondes. J’ai entendu la souffrance de ces gens-là.

Les résultats… et c’est tout ?Voilà. Et la NBA. Hier on a eu un sujet sur Parker et Noah, après on fera Noah et Parker, et quand on aura fini on fera Parker et Noah et…

Un sujet sur la Pro A, c’est impossible ?Ce n’est plus à l’ordre du jour. On n’est pas seuls à la table de Stade 2, il y a des gens qui

ont plus d’arguments : football, rugby, vélo, tennis… Quand je parle de la chute du basket, des gens me disent : « nous on fait de l’escrime, du pentathlon moderne, du volley, ceci, cela, on nous a condamnés sans avoir une chance ! Vous, vous avez été exposés, nous non ! Alors ne vous plaignez pas les mecs ! » Il faut relativiser mais c’est difficile.

Pour France TV en général, Lionel Chamoulaud en particulier, l’interrogation qui revient est : aiment-ils le basket ? On peut dire « machin est bon ou pas » mais sur le fait d’aimer ça ne se discute même pas ! On a fait ce procès à Chamoulaud pour un mot malheureux sur Roanne. S’il y a un mec qui est basket c’est bien lui ! Il a été élevé dedans. Remettre en cause notre passion du basket est une belle connerie. Le truc, c’est que Montel, c’est pas le service des sports, c’est pas France TV dans les signatures de contrat, autrement il y aurait plus d’athlé, plus de basket. nPropos recueillis par Yann CASSEVILLE

*blog.france2.fr/patrick-montel-la-prolongation

Sur son blog* ou dans Stade 2, Patrick Montel parle parfois de basket… et essuie souvent des critiques. Il s’explique.

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Patrick Montel (France Télévisions)

« Moi, je me sens basket »

Autour du terrain

232X300 basketnews_TAILLE.pdf 1 13/02/12 16:37

MéDIAS

TélévisionJeudi 8 mars

02H15 Ma Chaîne Sport NBA Mag

02H30 Ma Chaîne Sport San Antonio – New York (NBA)

05H00 Ma Chaîne Sport Philadelphie – Boston (NBA, différé)

07H15 Ma Chaîne Sport San Antonio – New York (NBA, rediff.)

09H00 Ma Chaîne Sport Philadelphie – Boston (NBA, rediff.)

14H45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA

15H45 Ma Chaîne Sport Philadelphie – Boston (NBA, rediff.)

21H00 Ma Chaîne Sport San Antonio – New York (NBA, rediff.)

Vendredi 9 mars

02H05 Orange Sport Chicago – Orlando (NBA)

06H50 Orange Sport NBA Action

07H15 Orange Sport Chicago – Orlando (NBA, rediff.)

07H30 Ma Chaîne Sport Match de la semaine (NBA, rediff.)

13H15 Orange Sport Planète NBA

16H15 Ma Chaîne Sport Match de la semaine (NBA, rediff.)

18H55 Orange Sport Planète NBA

19H25 Sport+ Pau – Chalon (Pro A)

23h25 Orange Sport Chicago – Orlando (NBA, rediff.)

Samedi 10 mars

02H35 Canal+ San Antonio – L.A. Clippers (NBA)

09H15 Ma Chaîne Sport Match de la semaine (NBA, rediff.)

10H25 Sport+ Pau – Chalon (Pro A, rediff.)

14H00 Ma Chaîne Sport Minnesota – L.A. Lakers (NBA, différé)

18H10 Sport+ Orléans – Paris Levallois (Pro A)

Dimanche 11 mars

03H00 Ma Chaîne Sport Phoenix – Memphis (NBA)

07H00 Ma Chaîne Sport Phoenix – Memphis (NBA, rediff.)

09H50 Orange Sport Chicago – Utah (NBA)

10H40 Sport+ Orléans – Paris Levallois (Pro A, rediff.)

17H55 Sport+ Valencia – Real Madrid (ACB)

21H45 Sport+ L.A. Lakers – Boston (NBA)

Lundi 12 mars

09H00 Sport+ Valencia – Real Madrid (ACB, rediff.)

12H15 Ma Chaîne Sport Orlando – Indiana (NBA, différé)

12H45 Orange Sport NBA Action

17H45 Ma Chaîne Sport Orlando – Indiana (NBA, rediff.)

18H05 Orange Sport NBA Action

18H45 Sport+ L.A. Lakers – Boston (NBA, rediff.)

Mardi 13 mars

00H00 Canal+ Canal NBA

03H00 Orange Sport Chicago – New York (NBA)

07h10 Orange Sport Chicago – New York (NBA, rediff.)

08H15 Ma Chaîne Sport Orlando – Indiana (NBA, rediff.)

13H15 Orange Sport NBA Action

14H45 Sport+ Valencia – Real Madrid (ACB, rediff.)

16H10 Orange Sport Chicago – New York (NBA, rediff.)

18H30 Orange Sport Planète NBA

22H00 Sport+ Orléans – Paris Levallois (Pro A, rediff.)

Mercredi 14 mars

01H15 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Houston (NBA)

07H10 Orange Sport Memphis – L.A. Lakers (NBA, différé)

07H30 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Houston (NBA, rediff.)

15H15 Ma Chaîne Sport Oklahoma – Houston (NBA, rediff.)

16H10 Orange Sport Memphis – L.A. Lakers (NBA, rediff.)

18H00 Orange Sport Planète NBA

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Yes sir !Cette photo d’un passeport vient du Twitter de Byron Mullens. « Yes sir ! Je serai à Londres cet été ! », indique-t-il.Le garçon (2,13 m, 23 ans) est né dans l’Ohio mais pouvait obtenir la nationalité britannique grâce

à sa mère, d’origine anglaise. Aux Jeux, chez eux, avec le pivot des Bobcats associé à Ben Gordon, Luol Deng, Pops Mensah-Bonsu et Joel Freeland, les Anglais auront du répondant.

Lu, vu et entendu Par Yann CASSEVILLE

03

OUIPar Thomas BERJOAN

L es chiffres sont implacables. La réalité statistique froide et cruelle. Sur les 13 premiers matches du championnat, voici les stats de Taylor Rochestie :

20,5 points avec une réussite aux tirs hallucinante pour un meneur de 56,6% (33/64 à 3-pts), plus 6,8 passes, le tout pour 24,1 d’évaluation. Et surtout, 10 victoires en 13 matches pour son équipe.Depuis le 14 janvier et en incluant les As, ce qui représente les neuf derniers matches LNB de Taylor, il tourne nettement moins bien : 15,1 points à 42,6% aux tirs (17/44 à 3-pts), 6,0 passes pour 16,5 d’évaluation. Alors attention, c’est loin d’être mauvais, mais ce n’est plus du tout le rendement des débuts non plus. Surtout, car c’est à ça qu’on juge le rende-ment d’un joueur, l’équipe du Mans patine depuis le début des matches retours. 1 victoire en 5 matches seulement. Si on prend en compte depuis le 14 janvier, le MSB n’est qu’à 3 victoires sur ses 9 dernières apparitions en Pro A, As compris. Sur ces rencontres, l’Américain n’a dépassé qu’une seule fois la barre des 20 points, alors que c’était arrivé 6 fois sur 13 jusqu’alors. Plus grave encore que les chiffres, il n’est pas anodin de remarquer que Rochestie s’est troué au plus mauvais moment, au cours de la demi-finale des As (3 pts à 0/6 aux tirs, 1 passe et 2 d’éval’ en 28’), probablement le match le plus important du club depuis le début de la saison. Il est difficile de lui mettre sur le dos toutes les responsabilités des difficultés du Mans, mais le fait est que Rochestie, mal épaulé en raison de la blessure de Diot et sans doute plus ciblé par ses adversaires, ne plane plus en attaque sur le championnat. Vous remarquerez aussi que je n’ai même pas parlé de défense… n

NONPar Pascal LEGENDRE

P eut-on dire qu’un joueur, a fortiori un meneur au physique de M. Tout-le-Monde, qui est 2e marqueur (derrière Eric Chatfield), 2e passeur (derrière

Kareem Reid), 3e à la réussite à 3-pts (derrière Maël Lebrun et Eric Chatfield)… et surtout 1er à l’évaluation, qui ne perd pas tant de balles que ça vu le temps qu’il passe avec (2,25), qu’il est en surrégime, surcôté, à côté de ses baskets où je ne sais quoi ? Taylor Rochestie marche à l’adrénaline et ne baisse jamais la tête ; des matches il en a fait gagner au Mans dans le money time. C’est lui qui a déclenché la révolte contre Chalon permettant à son équipe de revenir spectaculairement à la hauteur des Bourguignons avant de céder sur un 3-pts de Nicolas Lang. Plusieurs fois on s’est dit que le MSB se serait fait manger tout cru s’il n’avait pas ce fait-tout à disposition, qui a rarement droit au repos du guerrier (près de 37’ de présence par match) de par l’absence sans fin d’Antoine Diot et la fragilité de Henri Kahudi.Sa régularité ? Rochestie n’a établi que deux évaluations à moins de 12, face à l’ASVEL et en demi-finale des As face à Gra-velines. Si Le Mans est globalement décevant cette saison, il faut en aller chercher les causes ailleurs. Quelle équipe supporterait sans gémir de ne pas compter, ou si peu, sur deux internationaux (Diot et Koffi) ? Quelle équipe ne serait pas tirée par le bas avec

un Américain soit-disant majeur (Acker) qui est à moins de 40% aux shoots (37,1%) et qui failli systématiquement dans le money time ? Taylor Rochestie est le meilleur meneur de Pro A depuis Keith Jennings, candidat à l’oscar de MVP au même titre que Blake Schilb. On ne lui voit qu’une faiblesse, majeure c’est vrai, qui l’empêche peut-être de voir plus haut en Europe : une tendance à multiplier les « opérations portes ouvertes » en défense. n

Taylor Rochestie était-il en surrégime lors des matches allers ?

Sondage

52%

2%3% 1%4%12%

26%

Qui sera élu MVP étranger

de Pro A ?Sondage réalisé sur www.basketnews.net.

1,479 réponses, décompte arrêté mardi.

EricChatfield (Paris Levallois)

AkinAkingbala

(Nancy)

TaylorRochestie

(Le Mans)

BlakeSchilb(Chalon)

LamontHamilton(Paris Levallois)

AutresRicardoGreer

(Strasbourg)

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04 sommaire

BasketNewsDirecteur De la publication : Gilbert CARON Directeur De la réDaction : Pascal LEGENDRE ([email protected]) réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected]) réDacteur en chef-aDjoint : Thomas BERJOAN ([email protected])

baSKetneWS eSt éDité par norac preSSe (capital : 25 000 euros)Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. téléphone : 02-43-39-16-21principaux aSSociéS : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor.

RÉDACTION DE PARIS3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / téléphone : 01-73-73-06-40 / fax : 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Jérémy BARBIER, Thomas BERJOAN, Yann CASSEVILLE, Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON.Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - [email protected])

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

ABONNEMENTS :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

Directeur marKeting et promotion Frédéric CARON

PUBLICITÉ Loïc BOQUIEN (01-73-73-06-48, 06-87-75-64-23, [email protected])

IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan

RÉGLAGEÀ JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), [email protected]

COMMISSION PARITAIRE :0114 K 80153 RCS : PARIS B 523 224 574. / ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

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06 MICKAËL GELABALE• De passage en France à l’occasion du match d’Eurocup ASVEL-Khimki, Mike Gelabale s’est confié à Claire Porcher. Sa longue blessure, Charleroi, Nancy, la Russie, l’équipe de France, tout y passe.

08 ÉCHOS EUROPE• À partir de mardi, Chalon et Roanne vont s’affronter en quart de finale de l’EuroChallenge. À la clé, un ticket pour le Final Four… En Euroleague, les affiches des quarts sont désormais connues. Avec deux belles surprises.

10 PACO LAULHÉ• Il est le troisième coach de l’Élan Béarnais cette saison. Paco Laulhé, l’enfant du pays, a pour mission de sauver le club en Pro A. Un homme au discours brut de décoffrage que vous fait découvrir Florent de Lamberterie.

15 LE CONFLIT ARBITRES / FFBB• En verra-t-on la fin ? Dix arbitres de haut niveau ont pris un avocat pour se défendre collectivement dans le conflit qui les oppose à la fédération.

17 LAMINE KANTE

21 MISTIE MIMS• C’est fort ! La MVP étrangère 2011 de la Ligue Féminine a rempilé pour trois saisons supplémentaires avec Challes-les-Eaux. Elle a expliqué pourquoi à Pascal Legendre.

22 LES FRENCHIES ET LA DRAFT 2012• Kévin Séraphin et Pape Sy sont les derniers Français à avoir été draftés. C’était en 2010. En juin prochain, un nouveau Frenchy franchira-t-il l’Atlantique ? Yann Casseville a analysé les chances des principaux espoirs tricolores. À commencer par Evan Fournier, Rudy Gobert, Andrew Albicy et Joffrey Lauvergne.

24 JEREMY LIN• On a beaucoup évoqué la hype autour de Jeremy Lin, son impact sur les Knicks. Il est temps de s’intéresser à sa valeur basket. Notre correspondant à New York, Pascal Giberné, a eu tout loisir de disséquer le jeu du phénomène.

26 NIKOLA PEKOVIC• Promu dans le cinq majeur des Wolves, le pivot monténégrin n’a pas laissé passer sa chance. Rick Adelman ne veut plus s’en passer. Nikola, c’est « Pek-tacular ! »

31 SALUT ÇA VA RÉGIS RACINE• Un coach viré en début de saison qui accepte de revenir aider son équipe comme joueur. Pas banal, non ?

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Pape Sy... Philippe Amagou... Orchies... Edwige Lawson... Nelcha & Fond... Satoransky

#41MARS 2012

www.basketnews.net3:HIKNME=\UZUU^:?k@a@o@b@a;M 03247 - 41 - F: 5,00 E

MAXI-BASKET N°41 – MARS 2012 DOM-TOM : 5,60 € BEL 5,40 € Port.cont : 5,20 €

IL Y A 20 ANS

MAGIC JOHNSONCE HÉROS

Équipe de France

Quels Bleus pour les J.O. ?

Reportage à la

Semaine des AsChalon voit grand

eN KiosQUe

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05édito

«   Entre deux mots, le journaliste sportif ne choisit jamais le moindre », observait Antoine Blondin, écrivain et journaliste, spécialiste au 

journal L’Équipe du Tour de France pendant les années 70-80. Blondin était connu pour ses chroniques de la grande boucle, aussi chevaleresques et épiques que le taux de substances non-autorisées présentes dans la pisse du coureur au maillot de la même couleur. Une petite autocritique ne fait jamais de mal. Il est évident que mes confrères et moi-même suivons volontiers les pentes faciles que nous offre la matière du sport de haut niveau. Les clichés guerriers : l’adversaire, le guerrier, le sniper, les armes, la conquête, le pilonnage en règle, le bombardement à trois-points, l’assassin silencieux, la mise à mort… Notre récit de la compétition emprunte facilement au vocabulaire de la guerre, un champ lexical du conflit romantique, valeureux et fantasmé.Mais nous ne sommes plus les seuls ! Si la profession-nalisation du sport a tendance à lisser les discours des protagonistes – la conférence de presse « moyenne » d’un après-match de foot de L1 est devenue à peu près aussi excitante qu’une tournée de soin en géronto-logie – la tendance est en train de s’inverser dans le basket professionnel. Très franchement, à quelques exceptions près, les coaches et joueurs du basket pro acceptent et jouent le jeu de bonne grâce, livrant des analyses et des ressentis souvent intéressants. Ainsi, malgré le limogeage de Jean-Denys Choulet qui nous offrait chaque saison quelques coups de sang pour réveiller tout le monde, il faut admettre qu’avec les arrivées au coaching de Laurent Sciarra et Jean-François « Paco » Laulhé, le nouvel entraîneur de l’Élan Béarnais (vous ne le connaissez pas ? Jetez-vous sur le portrait préparé par Florent de Lamberterie, page 10 !), on passe au niveau au-dessus ! 

Paco au niveau de LoloJe ne reviendrai pas sur les sorties de coach Sciarra à Vichy, déjà cultes et dont le buzz a largement dépassé les frontières de la discipline, si ce n’est pour porter à votre attention que Lolo est passé de la haine des 

dernières semaines à la déclaration d’amour après la victoire contre Bourg ! « Je les aime mes joueurs ! » Après l’envie de couilles, de requins et de tueurs de Sciarra, Paco nous a emmené la semaine dernière dans un autre univers. Quelque part entre Gladiator de Ridley Scott et 300 de Zack Snyder. Du péplum romain façon testostérone ! Du Ben Hur sous stéroïdes ! Son joueur idéal, c’est Georgi Jospeh. Un bloc. Loyal et féroce. Un allumé ! Il veut que le Palais des Sports retrouve des humeurs de Moutête! Il entend que les Péones réser-vent le même accueil à ses protégés qu’à des vaches landaises. Son pire cauchemar ? La morne plaine. Il préfère le chaos et la rupture à l’ennui et à l’assoupisse-

ment. Laulhé file la métaphore. Il annonce d’emblée qu’il veut du sang, espérant de ses troupes qu’elles feront le nécessaire pour que ce soit ceux d’en face qui souillent le sol. Ce qui est amusant, c’est que la rhétorique est conta-gieuse. Prenez Philippe Hervé. Un bon client, le coach d’Orléans, qui dit les choses, parfois de façon directe. 

Et bien là, dans cette atmosphère de combat au trident et au filet, lui aussi a été gagné par l’ambiance. « Je ne sais pas si j’arriverai à faire de ce groupe une équipe de tueurs », expliquait-il après la défaite face aux hommes de Paco. Jusqu’alors, Hervé parlait du manque de concentration de ses joueurs, des problèmes de dispersion… ça y est, il est contaminé ! Il a basculé du côté obscur. Maintenant, il veut des tueurs !

du tueur, on veut le mentalAu-delà du spectaculaire, de la volonté d’haranguer les troupes, qu’est-ce qui se cache derrière cette incitation au meurtre ? Le mental. L’esprit de compétition. Le retour aux instincts primaires, au cerveau reptilien. C’est eux ou c’est nous. La professionnalisation du sport a grandement contribué à la hausse du niveau de la pratique mais aussi à une baisse de la passion, de la fougue des premiers émois. Avant, on se battait pour l’honneur de son village, nous explique Paco, pour la fierté d’un maillot. Des choses qui ne se partagent pas. Si l’un repart avec, c’est que l’autre en est dépouillé. Aujourd’hui, au terme des deux matches, les deux équi-pes toucheront leur chèque quel que soit le résultat. Le sport pro implique plus de sérieux, plus de préparation, mais aussi plus de routine, plus de répétition. Et donc, dans ce quotidien, pour se dépasser, se sublimer, se mettre le ventre à terre, poser ses tripes et le reste sur le parquet, il ne reste que l’esprit de compétition. L’envie de gagner, contre tout le monde, tout le temps, quel que soit l’enjeu. Une caractéristique qui, pour les plus grands, vire au pathologique.Michael Jordan n’est pas un « gentil garçon », pour reprendre le terme de Laurent Sciarra. Ni sur le parquet ni dans la vraie vie. De l’autre côté, il est plus facile de vivre au quotidien avec un groupe de dauphins que de frayer au milieu des requins. Sauf que les trophées sont rarement ramassés par des bandes de boy-scouts. Même dans les groupes sympas, il y a toujours un ou deux prédateurs dans le lot, des forte-têtes, des méchants. Des tueurs ? Non. Mais des champions, oui. n

Quelque part entre Gladiator de Ridley Scott et 300 de Zack Snyder. du péplum romain façon testostérone !

« Paco » Laulhé, nouvel 

entraîneur palois.

tUEURS EN SéRiEPar thomas BERJoAN

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06 ENTRETIEN

MICKAËL GELABALE (KHIMKI MOSCOU)

« JE NE SUIS PLUS LE MÊME JOUEUR » Après sa blessure à la cheville contractée a l’Euro lituanien, un projet avorté à Charleroi et un passage réparateur à Nancy, il y a un mois, Mickaël Gelabale a enfin retrouvé le terrain avec le Khimki Moscou. Eurocup, équipe de France, Russie... L’international s’est livré pour BasketNews.

Propos recueillis par Claire PORCHER

O n t’a vu contre l’ASVEL (le 28 février, gagné par Khimki 83 à 79), ça doit faire du bien de retrouver

les parquets après quatre mois d’inactivité ?C’est clair, ça fait du bien. Aujourd’hui (le lendemain du match) je sens mes jambes un peu lourdes. Ce sont des sensations que je n’ai pas eues depuis quelques mois. Heureusement, je kiffe quand même, malgré la douleur.

Justement, un petit point sur ta forme physique. Tu as repris depuis un mois, comment ça va ?J’ai repris les entraînements avec opposition vers le 20 janvier. Les matches, fin janvier. Ma cheville, ça va, mais sur certains matches, j’ai plus de sensa-

tions que sur d’autres. Je suis encore en manque de temps de jeu, c’est assez dur.

Contre l’ASVEL, tu as pu bénéficier de plus de temps de jeu (8 pts à 4/11, 5 rbds et 4 pds en 35’), comment te sentais-tu ?À des moments du match bien, et d’autres non. Je ne suis pas satisfait du tout de mon match. C’est peut-être la pression parce que je jouais l’ASVEL. (Il a joué à Villeurbanne en 2010-11, ndlr) J’ai loupé plein de petits trucs que je ne rate pas normalement. Il me manque du rythme et j’espère que cela va reve-nir. C’est la première fois que je joue autant depuis quatre mois donc j’espère que le prochain match, ça ira déjà un peu mieux.

La récupération de ta blessure à la cheville a été plus longue que prévu…J’étais censé avoir une entorse et finalement j’avais un ligament à moitié rompu. Je ne m’attendais pas à ça. Ça a pris plus de temps mais j’ai fait ce qu’il fallait pour que cela se rétablisse bien. Je suis loin d’être au niveau de l’année dernière, je ne suis plus le même joueur. Ça prend du temps. Quatre mois sans toucher le ballon, tout le temps à voir les kinés pour ma cheville… Ça m’a permis de passer du temps avec ma copine ! C’est le côté positif. Mais c’est clair, le basket m’a manqué.

Après ta grave blessure au genou en 2008 (Mike était alors aux Seattle Sonics), ça a dû te rappeler de mauvais souvenirs ?Cette fois-là, ce n’était pas 4 mois, c’était trois fois plus longtemps ! Quand les docteurs m’ont dit qu’il fallait opérer ma cheville, là c’est sûr, ça m’a rappelé des souvenirs et j’ai flippé un peu. Ce n’était pas le bon moment, malheureusement c’est arrivé. Mais je me plains pas, pour le moment, j’ai ce qui compte : la santé et de pouvoir jouer au basket.

Mis à part contre l’ASVEL, ton temps de jeu est pour le moment limité (11 min en moyenne en championnat russe et en VTB League). Difficile de reprendre du rythme dans ces conditions ?Je ne vais pas dire que je le prends bien. Mais je sais que je ne suis pas complètement remis, tout à fait à 100%. Je travaille en plus des entraînements pour renforcer ma cheville et augmenter mon temps de jeu. Contre l’ASVEL, le coach a voulu reposer quelques joueurs. Pour moi, c’était une opportunité de jouer plus pour retrouver un peu de sensations. Et ça tombait bien, c’était contre l’ASVEL !

Ça fait bizarre de revenir à l’Astroballe ?Oui. C’est une salle que j’aime bien, une des plus belles en France. Même les joueurs m’ont dit que ce n’était pas comme les salles en Russie, que l’on sentait bien l’atmosphère du basket.

Comme à l’aller, tu as pu juger la progression des jeunes de l’ASVEL…J’ai vu qu’ils avaient bien repris l’équipe en main, vrai-ment progressé en maturité. Je pense qu’avec l’équipe que l’on avait l’année dernière, s’ils avaient déjà eu ce temps de jeu et cette maturité, on aurait pu faire quelque chose de mieux.

On sait que tu es très lié avec Léo Westermann. Quel regard tu portes sur lui ?Sur Skype, je parle assez souvent avec lui. J’ai été vrai-

« Si je suis dans la liste de l’EdF, je ferais tout pour y rester »

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07ENTRETIEN

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MICKAËL GELABALE (KHIMKI MOSCOU)

« JE NE SUIS PLUS LE MÊME JOUEUR » ment impressionné. Mais je connaissais ses qualités. Je lui disais depuis l’année dernière : n’aie pas peur de shooter, joue ton jeu. Je savais qu’il pouvait le faire. Je n’en ai jamais douté sauf que quand t’es un deuxième meneur derrière un Américain qui ne t’apprend pas vraiment comment jouer et ne te montre pas l’exemple, c’est un peu plus dur. C’est rare de nos jours, d’avoir un jeune qui arrive à comprendre le jeu comme lui. En plus, je pense qu’il peut jouer sur les trois postes extérieurs. À lui de diversifier son jeu pour être plus ouvert.

Pour revenir à toi, penses-tu que ta blessure peut te porter préjudice pour une participation pour les Jeux avec les Bleus ?Ça ne m’inquiète pas. Tout le monde peut gagner sa place, ma place n’est pas acquise. J’attends déjà la présélection. Je sais que si mon nom est dans la liste, je ferais tout pour y rester. Je me donnerais à fond. Le coach (Vincent Collet) me connaît mieux que le coach d’ici donc il me fera un peu plus confiance. Quand tu as la confiance du coach, t’es plus à l’aise sur le terrain. En 2009, je n’avais joué que 6 matches en D-League (Los Angeles D-Fenders) et il m’avait appelé. Moi j’avais refusé en lui disant que je n’étais pas prêt. Là, j’aurai joué de janvier à mai. Ensuite, en attendant le rassemblement, je vais me préparer physiquement. La situation sera différente.

Cette équipe de France est de plus en plus riche. Est-ce-que tu crains la concurrence cette année ?Pas du tout. Je ne suis plus un jeune joueur, je vais avoir 29 ans. Je sais que les prochains J.O. sont dans 4 ans, donc qu’il faudra tout donner pour pouvoir déjà partir pour cette campagne. Et tu peux bien tourner en club mais arriver en équipe de France, c’est différent. Toutes les portes sont ouvertes. Franchement, je ne vais pas me prendre la tête là-dessus dès maintenant. On verra le jour J.

Lorsque tu as décidé de partir de Charleroi sans contrat, ça t’a inquiété ?Pas vraiment. Je venais de faire une saison pleine et l’Euro. Les gens savaient ce que je pouvais faire sur un terrain. Ce qui m’a fait un peu plus peur, c’est ma blessure. Parce que deux ou trois agents m’ont appelé en me disant qu’ils avaient entendu dans toute l’Europe que ma carrière était finie. Ça, ça m’a fait flipper. Je me suis mis au boulot pour prouver à tout le monde que ma carrière n’était pas finie.

Mais derrière tu es d’abord recalé de la visite médicale à Moscou…Je savais que je pouvais rejouer. Si je suis parti à Khimki au mois de décembre pour faire la visite médicale, c’est parce que les kinés et préparateurs que j’ai vus à Nancy m’ont dit que c’était bon.

En France, tu as reçu plusieurs offres dont Nancy. Pourquoi les avoir refusées ?Déjà je suis parti à Charleroi parce que je voulais voir autre chose. J’aime bien changer d’équipe, de pays. J’avais eu l’opportunité donc j’y suis allé. Je voulais la meilleure proposition pour moi et je savais que Nancy n’allait pas aller plus loin en Euroleague. Et que Khimki avait de bonnes chances d’aller loin en Eurocup. Le choix a été vite fait pour moi.

Comment se passe la vie en Russie ?Il y a des trucs sympas ! Après, si tu veux aller marcher dans la ville, c’est déjà un peu plus chaud, parce qu’il fait vraiment froid ! Alors je suis chez moi, je

ne fais pas grand-chose. Je m’en sors quand même ! De changer de pays, ça me fait un max d’expérience. Je sais que quand je rentrerai en France, je n’irai plus vivre dans un

autre pays. Alors j’aurai tout ça pour acquis.

La France te manque ?(Sans hésitation) Beaucoup. Un peu moins que la Guade-loupe mais oui !

À quoi ressemble le club moscovite ?Quand je suis arrivé dans les vestiaires, je ne m’attendais pas à ça. C’est à peu près comme les États-Unis au niveau des vestiaires. Les installations sont biens, il y a tout ce qu’il faut : sauna, jacuzzi… Dès que

tu es malade, le docteur te donne 15 comprimés à la seconde (rires) ! C’est vraiment un club profession-nel, qui veut avancer et jouer au haut niveau.

Avec cette année l’Eurocup comme objectif ?C’est clair ! Ils organisent le Final 4. Ils aimeraient bien qu’on aille jusqu’en finale. En jouant à la maison, on a de fortes chances de remporter le match.

Quels sont tes objectifs personnels pour 2012 ?Gagner le maximum de temps de jeu et arriver à trouver ma place avec Khimki. Montrer que, même si j’ai été blessé, j’ai gardé mon niveau. Ensuite, gagner l’Eurocup et avoir une médaille avec l’équipe de France aux J.O. Il faut absolument que l’on ait une médaille. Si j’y vais, ce sera la première fois, comme pour Tony (Parker), Boris (Diaw), Florent (Pietrus)… Ces joueurs-là, ils commencent à se faire vieux, donc ils ont envie de bien faire : il ne faut pas finir à la 4e place.

La NBA, tu y penses encore ?Avec les blessures que j’ai eues… Ça reste dans un coin de ma tête mais je me dis que le principal, c’est d’être sur un terrain et de ne pas être à la maison à se soigner. Ça a toujours été un rêve de gamin. Même quand je ne jouerai plus, j’en rêverai toujours… n

« J’ai été vraiment impressionné par Léo Westermann »

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EUROCHALLENGE : DES FRANÇAIS AU FINAL FOUR ?

ROANNE DÉFIE CHALON Comment en est-on arrivé là ?• Les résultats de ses concurrents dévoilés juste avant le dernier match de qualification, Greg Beugnot a brassé son effectif sans se soucier du résultat (-20 à Alost) ni de la crainte de perdre la tête d’un groupe où tout le monde termine dos à dos (3-3). Dans le sillage d’un Blake Schilb impeccable comme en Pro A (16,5 pts à 57,0% et 4,8 pds), on re-trouve tous les habitués : Aminu produit bien (13,1 pts et 6,0 rbds) en peu de temps (24 mi-nutes), Delaney est partout (13,0 pts, 3,4 rbds et 3,6 pds), Evtimov caresse les courbes des lignes (10,9 pts, 49,8% derrière l’arc) pendant que Tchicamboud pianote sobrement. Rien de bien différent qu’en Pro A, si ce n’est la plus grande activité des jeunes ou une défense un poil moins tenue (78,1 contre 73,3). La Chorale, plus laborieuse, s’est faufilée par un trou de souris au Top 8 (3-3) après la perte de ses deux dernières rencontres en prolongations (-2 à Oldenburg puis Ventspils). Les Roannais reviennent de loin même si, sur le terrain continental, les meilleurs scoreurs de la compétition (82,9 pts) semblent encore glisser sur la dynamique de leurs débuts (7v-1d sur les 8 premiers matches). John Holland, 4e scoreur du tournoi, est saignant

depuis un bon mois (20,2 pts à 56%) mais l’inconstance de la ligne arrière inquiète en prévision des multiples options chalonnaises. Duel de musclés prévu sous le cercle entre Uche et JBAM.

Qui a la meilleure dynamique ?• La question se pose à peine tant les deux clubs ont connu un cheminement différent. Vainqueur des As à Roanne où la Chorale s’est noyée, les Bourguignons n’ont perdu qu’un match en Pro A depuis le 1er janvier (8 victoires). Le collectif est de plus en plus indépendant offensivement du seul Blake Schilb et malgré quelques ratés (-2 à Bonn, -9 à Szolnoki), l’As 2012 sait comment gagner les matches les plus importants. Roanne, pour sa part, n’a toujours pas trouvé son patron et peine à l’extérieur (1-10 en Pro A, 3-3 en EuroChallenge). Le remplacement d’Andre Barrett par Rashad Wright n’est pas loin d’être un échec cuisant, la Chorale affichant un bilan de 1 victoire pour 3 défaites en Europe avec son nouveau point guard. Pour entretenir la confiance, Philippe Braud et compagnie peuvent arguer que sur la scène euro-

péenne, le bilan global de l’Élan (9-5), face à des rivaux moins bien côtés, n’est pas plus impressionnant que le leur (8-4).

4 duels en 10 jours ?• Le 27 décembre, le premier round entre les deux formations tournait vite à l’avan-tage de l’Élan (+16 à la pause), première équipe à venir s’imposer à Vacheresse en Pro A cette saison (76-69). Chalon-nais le plus en vue, Steed Tchicamboud avait expressément sorti Andre Barrett de la rencontre (5 fautes en 14 minutes) quand Malcolm Delaney (17 unités) et Jo Lauvergne (10 points, 7 rebonds) passaient la deuxième couche. Opposés mardi puis jeudi prochain, les deux clubs se retrouve-ront pour une belle éventuelle au Colisée le mardi 20 mars… quatre jours avant de remettre le couvert en Pro A, toujours sur les bords de Saône. « C’est ce qui est peut-être le plus embêtant, la possibilité de jouer quatre fois le même adversaire en dix jours », confiait Greg Beugnot au Journal de Saône-et-Loire. Chalon peut se lancer confiant, son bilan à domicile toutes compé-titions confondues (15-2) ne laisse augurer rien de bon pour les visiteurs.

Pourquoi ils veulent passer ?• Pas vraiment très exotique pour les clubs et leurs supporters, l’affiche « bleu blanc rouge » évite aux protagonistes un déplacement fatigant donc malvenu à ce stade de la saison. L’assurance de voir au moins un représentant tricolore dans le dernier carré d’une compétition européenne n’est pas non plus à snober. En cas de qualification, le parcours de Chalon pourrait attirer l’attention médiatique sur une compétition jusqu’alors peu suivie. Pour Roanne, une demi-finale représenterait tout simplement une grande bouffée d’oxygène et une façon de mieux digérer les évènements embarrassants de l’après-Jean-Denys Choulet. Une opportunité difficilement envisageable après les As. n

Jérémy BARBIER

Les quarts de finale(13, 15 et 20 mars)

Chalon – Roanne

Ventspils – Szolnoki

Artland Dragons – Besiktas Istanbul

Fuenlabrada – Triumph L. Moscou

Derniers représentants tricolores en coupes d’Europe, l’Élan et la Chorale s’affrontent au meilleur des trois matches dès mardi pour une place au Final Four. Chalon, à qui tout sourit actuellement, part logiquement favori.

Schilb (Chalon) et Nsonwu (Roanne) face à face en quarts.

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ÉCHOs EUROPE 09

Les Basques de Bilbao chipent la place du Real en quart de finale.

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À l’échelle de la compétition, l’évènement est un petit séisme. Madrid, quatrième du Final Four 2011, ne verra pas les quarts de finale

pour la première fois depuis 2009. Les errements du Real dans le groupe F ont directement profité à Bilbao, vainqueur de son sésame au forceps à Malaga (59-55) sans inspiration (39,1%) si ce n’est un ultime coup de griffe bienvenu de Raul Lopez. « Compte-tenu du fait que c’est notre première année en Euroleague, ce que nous avons accompli aujourd’hui est énorme », savourait Fotios Katsikaris, entraîneur comblé. Les Basques ont maintenant rendez-vous avec le CSKA, épouvantail à nouveau imperturbable depuis un mois et son unique petit travers de la saison. Seul invaincu de ce Top 16 2012 (+7,6 pts en moyenne), le Barça réservera sans aucun doute un petit traitement de faveur à Kazan qui, malgré trois défaites pour conclure sa deuxième phase (-5 au Pana lors de l’ultime journée), découvre les quarts de finale avec nul autre objectif que jouer sans cogiter.

Un remake Pana-Maccabi« Notre qualification est évidemment un accomplis-sement mais nous ne voulons pas nous arrêter ici », promet coach Evgeny Pashutin. Déjà opposés en

phase de poule, les Catalans n’avaient fait qu’une bouchée des « rookies » à Kazan (93-65) avant d’enfoncer le clou devant leurs fans (63-50). Au regard du tableau final, l’affiche Sienne-Olympiakos est à même d’entretenir davantage le suspens. « Je ne crois pas que nous sommes les underdogs », pré-venait Dusan Ivkovic après la qualification acquise aux dépens de Galatasaray (88-81). « L’Olympiakos a l’habitude des grands objectifs et nous devons respecter et protéger cette tradition. » Entre le Pana et le Maccabi, finalistes 2011, il s’agira bien plus qu’une question de tradition. Défait de huit points contre les Grecs en mai 2011 (78-70), le club nation se déplacera à Athènes dès le mardi 20 mars pour le premier acte d’une revanche qui sent déjà la poudre. n

Jérémy BARBIER

Les quarts de finale(Du 21/03 au 5/04 au meilleur des 5 matches)

CSKA Moscou – Bizkaia Bilbao

Panathinaikos Athènes – Maccabi Tel-Aviv

Montepaschi Siena – Olympiakos Le Pirée

FC Regal Barcelona – Unics Kazan

TOP 16 EUROLEAGUE : LES PLAYOFFS DÉVOILÉS

BIENVENUE À KAZAN ET BILBAO !Petits bizuts en Euroleague cette saison, Basques et Russes s’essaieront pour la première fois aux playoffs du gotha européen. En ballotage jusqu’à la dernière journée, le Real a déjà pris la porte.

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10 PORTRAIT

UN COACH ÉLECTROCHOC POUR SAUVER L’ÉLAN

PACO LE FURIEUXPour tenter de sauver le club en Pro A, les dirigeants de Pau-Lacq-Orthez ont choisi de confier les rênes de l’équipe à Paco Laulhé, enfant du pays mais néophyte à ce niveau. Il est le troisième coach cette saison. Un pari difficile mais les premiers signes laissent penser qu’il pourrait s’avérer payant.

Par Florent de LAMBERTERIE

«  Se réfugier derrière le fait qu’on joue des gros, ce serait une catastrophe. Si les mecs n’ont toujours pas trouvé les ressources de

combat contre Orléans, ne vous faites pas d’illusions sur la suite. » L’avertissement datait de vendredi matin, soit un peu plus de 24 heures avant que Pau n’accueille Orléans. L’OLB pointait alors à la 3e place du classement et surfait sur une série de dix victoires sur ses douze derniers matches en Pro A. Un adversaire dangereux pour des Palois largués qui venaient juste de prendre 25 points dans la figure la semaine précédente à Nancy. Mais, pour Paco Laulhé, l’heure n’était plus au constat chiffré. Juste avant sa première sortie à domicile, le nouvel homme fort de l’Élan exhortait d’ailleurs son public à transformer le Palais des Sports en « Rome Antique », à huer, conspuer et vilipender ses gladiateurs si ceux-ci refusaient de se battre.La vindicte populaire n’aura finalement pas eu lieu. Bien que sérieusement bousculés en début de match (15-27 après 9 minutes de jeu), les mirmillons ont brandi leurs glaives et ont remporté leur premier succès de la saison contre une équipe de tête (83-78), tout en offrant une pre-mière victoire pour Laulhé en tant que coach pro. Un poste que, il y a quelques semaines à peine, Paco n’aurait jamais imaginé occuper. « C’était un rêve », reconnaît sans mal le nouvel entraîneur. « Vous pouvez chercher dans le book des entraîneurs de Pro A, où est-ce qu’on trouve un petit pinpin de l’arrière ? Il n’y en a pas. Donc quand le train passe, s’arrête à la gare et que la porte s’ouvre, c’est comme Harry Potter, il vaut mieux monter dedans. »

Pare-soleil et soupe du villageNovice en Pro A, Paco Laulhé connaît, en revanche, l’Élan comme sa poche. « J’ai l’impression de le con-naître depuis toujours », admet Didier Gadou, le direx du club. « Paco a grandi au sein de l’Élan Béarnais. » Né à Orthez en 1969, Jean-François Laulhé – surnommé Paco depuis ses années collège après que sa profes-

seur d’espagnol lui ait donné ce diminutif – a découvert l’Élan dès son plus jeune âge, à l’époque où le club était encore basé à Orthez. « J’étais à la Moutête dans les pantalons de mon père que Gadou n’avait pas encore signé au club », rappelle-t-il. « À l’époque où c’était la mode, j’avais mon pare-soleil aux couleurs de l’Élan sur le pare-brise. L’Élan, c’est viscéral chez moi. » L’homme n’a cependant pas les qualités nécessaires pour faire du basket son métier en tant que joueur. « Je me suis péniblement assis en bout de banc de Nationale 3 à Amou, juste à côté d’Orthez. C’était les Gaulois, je suis nourri à ce style. On mange la soupe du village et on défend le clocher. »Par la suite entraîneur à Serres-Gaston, dans les Landes, puis conseiller technique régional, il pose un premier pied au sein de l’Élan peu après que Claude Bergeaud n’en devienne le coach. En 1997, Paco se voit confier la direction d’un centre de formation à Biarritz, une sorte de filiale régionale pour alimenter le centre de formation palois. L’actuel nancéien Kenny Grant passera par la structure, de même que Moses Mubarak, aujourd’hui à Denain, en Pro B. L’expérience 

durera quatre ans, jusqu’en 2001. « Claude Bergeaud souhaitait gonfler le staff du centre de formation et m’a appelé pour prendre les cadets à Pau et être as-sistant de Laurent

Vila avec les espoirs », se remémore Laulhé comme si c’était hier. « Si je pouvais vous remontrer la lettre de motivation envoyée à Pierre Seillant à l’époque… En 87, je suis venu sous la neige avec les chaînes voir Kaunas, alors qu’on n’avait pas le droit de rouler. Pau-Orthez, c’était un truc… Pour moi c’était énorme. Je mettais un pied de façon effective à l’Élan. » 

Le taureau dans l’arèneAu sein de la maison, Paco va gravir les échelons de la formation paloise tout en étoffant son bagage technique au plus haut niveau. « C’est un fantastique formateur », juge Bergeaud. « Il fait partie de ces gens capables de gérer l’autorité en même temps que la proximité, alors que beaucoup confondent les deux. Pa

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« En 87, je suis venu sous la neige avec les chaînes voir Kaunas, alors qu’on n’avait

pas le droit de rouler. Pau-Orthez, c’était un truc… »

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11PORTRAIT

UN COACH ÉLECTROCHOC POUR SAUVER L’ÉLAN

PACO LE FURIEUXEn plus, lui il a beaucoup de charisme, dans le verbe, dans l’attitude. C’est un Landais habitué à la culture du basket local, avec les vertus de combat, d’identité, ce sont des choses qui sont en lui. Mais après, il a beaucoup bossé sur le basket de haut niveau et même de très haut niveau puisqu’il a été nourri à l’Euroleague. Il était à l’entraînement, il a côtoyé les coaches, le basket de haut niveau, il le maîtrise parfaitement. »Nommé assistant de Laurent Mopsus en 2008-09, puis de Didier Dobbels, c’est encore lui qui épaule Laurent Vila lorsque ce dernier prend la succession de Dobbels, en novembre. Jusqu’au 22 février dernier où, déçu par le comportement de l’équipe et avançant des raisons personnelles, Laurent Vila démissionne de son poste. Une décision qui pousse le club à nom-mer Paco Laulhé entraîneur de l’Élan. « Il y a eu zéro hésitation », assure Didier Gadou. « Paco n’est pas un inconnu. Il l’est peut-être dans le grand milieu basket mais c’est quelqu’un qui travaille depuis 14 ans au club, qui est assistant depuis longtemps et qui connaît parfaitement ce groupe parce qu’il était là avec Didier Dobbels dès le début. » Un groupe qui déçoit, et qui lutte toujours à l’heure actuelle pour son maintien dans l’élite avec Poitiers et le Havre, les trois équipes étant à égalité au classement juste devant la lanterne rouge, Hyères-Toulon. Sans doute pas le meilleur des contextes pour faire ses grands débuts d’autant que les deux premiers entraîneurs n’ont jamais réussi à trouver la bonne carburation. Et les exemples récents du Paris Levallois en 2008 et de Dijon en 2010 ont tendance à démontrer qu’une équipe qui « use » trois entraîneurs en une seule saison est souvent synonyme de reléga-tion. « Voir le club s’abîmer comme je l’ai vu s’abîmer depuis 2007, ça m’agace », tranche le coach rookie. « J’ai beaucoup gratté du pied par terre comme un tau-reau qui attend son entrée dans l’arène et aujourd’hui on m’a ouvert la porte. Donc évidemment, les premiers qui sont tombés sur moi ont pris toute l’énergie. »

« Ils m’auront pris sur la gueule avant »Conscient qu’une nouvelle descente en Pro B plon-gerait son club de cœur dans l’abîme, Paco l’a joué à la dure. Sa voix éraillée trahit les nombreux coups de gueule poussés depuis son arrivée. Et Laulhé ne 

se ménage pas contre ceux qui ne respectent pas les valeurs de son Élan à lui. « Dans le vestiaire, on n’écoutait pas du rap avec les deux Gadou et Fau-thoux. On tenait les joueurs, on tenait les moeurs, le coach avait des relais avec les locaux, on avait tout en main. Mais le fait est que la voilure a changé et tu mets l’argent sur cinq, six mecs au lieu de mettre sur huit ou neuf. Mais si tu fais un casting à six et

que tu te fais une Star Academy avec quatre tocards au milieu, tu ne vas pas faire de l’audience ! C’est ce qui nous est arrivé, on a un casting qui est loupé, c’est une évidence. Aujourd’hui, les joueurs arrivent au club, ils prennent vite conscience qu’ils sont indispensables et quand en plus il n’y a pas grand monde pour les contrarier, ils font les bosses. Moi, je vais m’efforcer de montrer à ces mecs que ça ne peut pas durer, on ne peut pas monter au club-house bouffer des toasts avec le sourire quand on a pris 20 points. Moi, ils m’auront pris

sur la gueule avant et on s’entraînera trois fois par jour si besoin. Je sais que je vais péter des mecs si j’en arrive là mais on aura au moins essayé et on aura fait passer le message. Les matches, on va les gagner dans le dur, le labeur, l’affrontement. »Empreints d’un fort accent du Sud-Ouest, les mots sont durs mais semblent avoir touché juste. Contre Orléans, c’est une équipe dominatrice sous les panneaux (43 rebonds à 32) et agressive dans les duels (25 fautes commises) qui l’a emporté autour d’un trio US à nouveau mobilisé (58 points pour Elonu/Gipson/Ray). De bon augure avant d’affronter successivement Poitiers et Le Havre, les deux concurrents directs pour le maintien. Le prob-able tournant de la saison même si Paco ne veut pas brader le match de demain à domicile contre le leader, Chalon. « On ne peut pas attendre les matches clés pour décider de s’y mettre », vocifère-t-il. « C’est pas acceptable ! Ici, on a fait tomber des gros, les Kaunas, Tel-Aviv, Real Madrid. Avec des moyens limités mais on avait une cohésion de malade ! Si tu n’as pas le fond de jeu, t’as au moins le combat. Et si tu n’obtiens pas le combat, c’est fini, c’est qu’il n’y a plus rien à faire. » n

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« Je sais que je vais péter des mecs si j’en arrive là

mais on aura fait passer le message »

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12PRO AGazette 20e journée

LE HAVRE 91 – NANCY 61, PAU 83 – ORLÉANS 78, POITIERS 71 – ROANNE 67

MÊME PAS MORTS !

P aco Laulhé avait lancé un appel au peuple béarnais, trop gentil d’après lui avec son équipe : « Il faut que 

ce soit Rome ! » Les Peones n’ont pas eu besoin de montrer les crocs. Après une entame difficile face à Orléans (15-27 à la 9e minute), leurs protégés ont su réagir pour renverser le match et ne plus jamais le lâcher (83-78), derrière les excellentes partitions de Teddy Gipson, Junior Elonu et Allan Ray. « Paco se donne à fond et nous transmet son enthousiasme afin d’évacuer le doute », a commenté Elonu. Les Palois ont beaucoup de talent, ce n’est pas une nouveauté. Samedi soir, ils ont su répondre dans l’intensité face à un client ré-férencé du championnat. Georgi Joseph s’est montré beau perdant vis-à-vis de son ancienne équipe. « Ces gars se connaissent très bien et avec la grinta de Paco, je suis sûr qu’ils vont surfer sur cette dynamique dans leur quête du maintien. » Les prochaines semaines seront décisives. Après la réception de Chalon, l’Élan

se frottera coup sur coup à Poitiers, au Havre, à Nanterre et à Roanne.

Le PB retrouve sa défenseUne Chorale battue aux Arènes de Poitiers (71-67) au terme d’un âpre combat. 25 fautes de part et d’autre. Pas brillants en attaque, les hommes de Ruddy Nelhomme ont eu le mérite de ne rien lâcher en défense. À l’image de Pape Badiane, sorti vainqueur de son duel de pivots face à Uche (11pts-5rbds-12 d’éval pour lui, 4 pts-6rbds-3 d’éval pour Uche, sa plus mauvaise copie de la saison). Le maintien, très mal engagé à la mi-janvier, est dans les cordes du PB 86 après cette quatrième victoire en six journées. « Depuis notre victoire à Pau (85-84 le 21 janvier), on se sent mentalement un peu mieux », a souligné Pape Badiane dans La Nouvelle République, pendant que Ruddy Nelhomme a exhorté à jouer « chaque match à domicile comme si c’était une finale (Pau, Le Mans, Paris, l’ASVEL et Nancy) » tout en essayant « d’accrocher un succès à l’extérieur pour nous donner un joker. »

Les rotations havraisesUn joker, le STB en a ramassé un en corrigeant un « gros » à domicile, le SLUC Nancy. Cette victoire permet aux Havrais de rester au contact de Pau et Poitiers après 4 défaites consécutives. Décevantes il y a 15 jours contre Nanterre, les deux nouvelles recrues, Karim Souchu (19 pts) et Alan Wiggins (14 pts), ont beaucoup scoré. Cette longueur de banc, inédite, permet au STB de maintenir une bonne intensité dans la durée. « Nous avons attaqué comme il fallait et nous avons joué de la même manière pendant quarante minutes », a salué Jean-Manuel Sousa. Si elles ne changent rien à la situation en bas de tableau, ces trois victoires conjuguées mettent un coup de pression sur Nanterre et Strasbourg, qui se jouaient mercredi (hors bouclage). Gare au perdant. Les sans grades ne pointent qu’à deux victoires. Chaud les fesses ! n

Antoine LESSARD

BASKET ET CHIFFRES

3Il ne mesure que 2,01 m. Sa dé-tente verticale n’est pas la plus impressionnante du cham-pionnat. Cela ne l’empêche pas d’être le meilleur contreur du championnat (1,55 block par match). À l’Astroballe, Randal Falker s’est illustré en allant cueillir un lay-up de Léo Wes-termann dans la dernière mi-nute. Une action décisive.

9La dernière fois que Nancy a ramassé une doudoune d’au moins 30 points en saison ré-gulière c’était le 11 janvier 2003 à Gentilly, une défaite de 34 points contre Pau (61-95). Plus de 9 ans ! Jean-Luc Monschau n’était pas encore aux com-mandes du SLUC.

14Le PL a dépassé la barre des 80 points pour la 14e fois de la saison. Après 6’50’’ de jeu, la meilleure attaque du cham-pionnat avait déjà passé 25 points à la défense mancelle. Des maniaques !

19,0Le pourcentage d’adresse de Charles Kahudi sur les deux derniers matches. 1/10 contre Chalon puis 3/11 contre le PL, pour deux défaites du MSB. L’ailier international a signé coup sur coup ses deux plus basses évaluations de la sai-son avec 1 et 4.

20Depuis le week-end dernier, Lamont Hamilton a abandonné son fauteuil de meilleur rebon-deur du championnat à Junior Elonu. Brillant contre Orléans (17 points et 20 rebonds !), le Palois l’a proprement laissé sur place (8,6 contre 8,3). Elonu était déjà en double-double à la mi-temps (13-10) !

85Le HTV a encaissé « seule-ment » 85 points face au BCM. « Seulement » ? Oui, dans la mesure où les Varois (96,3 pts encaissés en moyenne) n’avaient jamais fait aussi bien cette saison.

A.L.

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À la lutte pour le maintien, Le Havre, Pau et Poitiers sont loin d’être résignés. Les trois mal classés ont gagné à domicile le week-end dernier.

La Havre (Pope), Poitiers (Badiane) et Pau (Gipson) : le bas de tableau sonne la révolte !

Page 13: BasketNews 594

13PRO A

CHALON 84 – DIJON 77

LE TOP 10 DE BLAKE

LE HAVRE 91 – NANCY 61

LA CLAQUE !-30. Sous l’ère Monschau (depuis la saison 2004-05), c’est du jamais vu. À Nancy, ça va mal...

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S i la NBA a Griffin, la Pro A a Schilb. Le week-end dernier, l’ailier de Chalon a été magnifique pour apporter la victoire à son équipe lors du

derby bourguignon. On en a profité pour aller chercher les 10 meilleures performances LNB de Schilb en trois saisons à Chalon. Du lourd. Un détail qui n’en est pas

un : jamais Chalon n’a perdu quand son leader a sorti un match de mammouth. Dernière observation : il semblerait que Schilb ait parfaitement saisi le concept de derby : 3 de ces 10 performances ont eu lieu contre Dijon, dont deux cette saison ! n

Thomas BERJOAN

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N ancy avait déjà failli lourdement face à Chalon pendant la Semaine des As (-40). En deux semaines, l’addition est salée, malgré une petite douceur contre Pau (97-72) entre

les deux pilules amères. Si coach JLM avait expliqué à Roanne qu’il « se foutait du score » et qu’il « était content d’avoir pu faire jouer les jeunes », samedi dernier, aucun espoir sur le terrain et une récidive difficile à expliquer. « Il y a eu une faillite inhabituelle que je ne peux pas expliquer, un écart violent incompréhensible », a-t-il explique dans Le Républicain Lorrain. « Le choix du vainqueur s’est fait par l’adresse. » La dextérité générale de Nancy (32% aux tirs dont 2/24 à 3-pts et même 59% aux lancers) a été en effet faiblissime. Loin des standards habituels du SLUC (48%, 39% à 3-pts).

« Ni mort, ni démissionnaire »Si côté terrain, ça coince, côté coulisses, le président a remis les points sur les i. Mercredi dernier, Christian Fra a tenu à faire taire les rumeurs nées pendant la Semaine des As où il était absent « pour raisons de santé » : « Je ne suis ni mort, ni démissionnaire », a-t-il confié à L’Est Républicain. « Je voudrais simplement savoir pourquoi et dans quel but, une personne étrangère au club […] ait décidé d’entrer en contact avec Jean-Denys Choulet. Un coach que je respecte, qui aime Nancy et qui veut bosser. C’est louable. Remonté aujourd’hui comme une pendule, croyez-moi, j’irai jusqu’au bout de mon mandat (fin de la saison 2012-13). » Confirmant aussi que sa « mission est liée à celle de Jean-Luc (Monschau). » En attendant, la dynamique du SLUC reste inquiétante mais Nancy est pourtant 4e et pourrait rapidement rattraper ce faux-pas, le premier de la saison contre un mal-classé. En effet, le mois de mars est plutôt clément : Nanterre (11e), déplacement à Strasbourg (12e), Hyères-Toulon (16e) et déplacement Cholet (9e). Le calme avant d’affronter, à Gravelines et contre Chalon, les prétendants à un trône qui leur appartient toujours. n

Claire PORCHER

Match Score Saison Min Tirs 3-pts LF Rb Pd Int Ct Bp Pts Év.

Chalon bat HTV 91-80 2009-10 31 12/18 3/6 4/5 10 9 0 1 4 21 40

Chalon bat Paris 91-75 2009-10 34 10/15 2/4 0/0 11 8 2 2 0 22 39

Chalon bat Orléans 94-62 2011-12 31 7/11 3/4 9/9 6 8 2 0 3 26 35

Chalon bat *Dijon 83-76 2009-10 40 9/13 4/7 3/3 6 4 2 1 2 25 32

Chalon bat Nancy (As) 106-66 2011-12 22 9/11 4/6 2/2 5 3 2 0 1 24 31

Chalon bat Le Havre 99-76 2009-10 34 6/9 4/7 6/8 5 8 2 0 2 22 30

Chalon bat ASVEL 83-82 2010-11 26 9/14 3/3 2/2 6 6 0 0 1 23 29

Chalon bat Dijon 84-77 2011-12 33 8/12 1/1 8/8 6 4 1 0 3 25 29

Chalon bat *ASVEL 86-77 2010-11 33 10/16 2/4 3/3 4 8 0 0 2 25 29

Chalon bat *Dijon 77-75 2011-12 37 8/13 1/4 4/4 8 6 1 0 3 21 28

Le SLUC de Jean-Luc Monschau a coulé au Havre.

Page 14: BasketNews 594

14 échos FRANcE

E n gros, la Pro A, c’est simple. Il y a 7 équipes (Paris, Gravelines, Chalon, Orléans, Le Mans, Nancy et Roanne) qui gagnent tout

ou presque à la maison. Et puis il y a 7 équipes (Dijon, Strasbourg, Le Havre, Hyères-Toulon, Pau, Poitiers et Roanne) qui perdent tout ou presque à l’extérieur. Voilà qui devrait considérablement faciliter le travail des pronostiqueurs. En tout cas, s’il y a pour l’instant une certitude absolue dans ce championnat, c’est que Paris gagne à Paris. 11 matches et autant de succès. Gravelines carbure à la même vitesse. Ces deux équipes peuvent-elles rejoindre Le Mans en 2004-05 (17v-0d), la seule équipe sur les 10 dernières saisons de Pro A à avoir terminé une campagne invaincue à domicile ?

La marge du BcM se réduitUn petit coup d’œil au calendrier apprend que le PL n’a encore reçu ni Chalon, ni Gravelines ni Cholet. Soit les trois formations les plus performantes à l’extérieur. Pas forcément facile à digérer mais la confiance accumulée jusque-là peut jouer un rôle positif. Pour Gravelines, à qui il reste plus de matches, parmi les équipes dangereuses sur la route, Nancy n’est pas encore venu mais surtout, Chalon se déplace dans le Nord pour la dernière journée. Il n’est pas impossible que la saison parfaite à domicile se joue

lors de l’ultime journée. Jusqu’à présent, sur le plan des chiffres, les 9 victoires de l’équipe de Christian Monschau à domicile sont les plus impressionnantes : +21,1 points en moyenne contre +7,6 seulement pour Paris. Mais la marge du BCM semble se réduire (+6,

+8 et +4 sur les 3 derniers matches à Sportica) alors que Paris a l’habitude des rencon-tres serrées (2 seulement de plus de 10 points).Sur les 10 dernières saisons, le meilleur bilan à domicile est un indicateur plus fiable pour l’identité du champion que le meilleur bilan de la saison régulière. En effet,

4 fois, l’équipe la plus performante à domicile s’est imposée au final (Pau en 2003 et en 2004, Roanne en 2007 et l’ASVEL en 2009), contre trois fois seulement pour le premier de la phase régulière (Pau en 2003, ASVEL en 2009 et Cholet en 2010), qui a été deux fois également meilleur bilan à domicile (Pau en 2003 et ASVEL en 2009). n

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sur les 10 dernières saisons, une seule équipe a réussi à rester invaincue à domicile. Le Mans en 2004-05.

classement à domicile1 Paris Levallois 11-02 Gravelines-Dunkerque 9-03 Chalon 10-14 Orléans 9-15 Le Mans 8-2- Nancy 8-2- Roanne 8-28 Dijon 7-3- Strasbourg 7-3

10 ASVEL 6-411 Nanterrre 5-412 Le Havre 5-5- Pau-Lacq-Orthez 5-5- Poitiers 5-5

15 Cholet 3-616 Hyères-Toulon 1-9

classement à l’extérieur1 Chalon 7-22 Gravelines-Dunkerque 8-33 Cholet 6-54 Nancy 5-55 Le Mans 4-6- ASVEL 4-6- Orléans 4-68 Paris Levallois 3-69 Nanterre 3-710 Dijon 2-811 Strasbourg 1-812 Hyères-Toulon 1-9- Le Havre 1-9- Pau-Lacq-Orthez 1-9- Poitiers 1-9- Roanne 1-9

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FORTERESSES

PARIs IMPRENABLE !Le PL a tenu de haute lutte son invincibilité à domicile contre Le Mans. Il s’agit d’ailleurs avec Gravelines de la dernière équipe encore invaincue chez elle. Qu’est-ce que ça veut dire ?

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échos FRANcE 15

CONFLIT ARBITRES/FFBB

ToUJoURs PAs RéGLéDix arbitres de haut niveau ont pris un avocat pour se défendre collectivement dans le conflit qui les oppose à la fédération.

S ’estimant injustement sanctionnés, dix arbitres réputés ont recours depuis le début de l’année aux

services d’un avocat pour défendre leurs intérêts. Il s’agit de Joseph Bissang, Stéphane Gueu, Gilles Bretagne, Thomas Kerisit, Carlos Mateus, David Chambon, Arian Greva, Anibal Castano, Frédéric Laplace et Rémy Perier. Leur avocat, Jim Michel-Gabriel, est lui-même basketteur et conseil notamment de Kévin Séraphin. Il a envoyé une mise en demeure à la fédération le 10 janvier, rappelant que les arbitres avaient mis fin à leur mouvement de grève le 15 octobre (voir BN n°574) par souci d’apaisement mais que dans sa convention de prestation de service, la FFBB a notamment imposé aux arbitres une renonciation au droit à être désigné – or les « rebelles » n’avaient toujours pas été convoqués – une interdiction de porter un quelconque jugement sur la politique fédérale, et une baisse de rémunération, de 600 à 525 euros pour les rencontres de Pro A, de 425 à 375 euros pour la Pro B. « Il y a eu un préjudice moral car la fédéra-tion a fait appel à des arbitres qui ne sont pas nationaux, ce qui a amené les clubs à faire des reproches collectifs sur l’arbitrage, la parfaite illustration étant l’agression qui a eu lieu lors de la Semaine des As (Emmanuel Brochot sur Eddie Viator) », précise Maître Michel-Gabriel. « Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt en disant que l’on renouvelle tout le classement des arbitres en faisant monter des jeunes. Il y a aussi une expérience de terrain que les jeunes n’ont pas et ils font forcément des erreurs. Et un préjudice financier. Ces arbitres-là ont donné beaucoup au basket en terme de disponibilité, et il ne s’agit pas pour eux d’un complément de revenus mais de revenus. De plus MM. Bissang et Chambon, les porte-drapeaux de l’arbitrage français, ne sont toujours pas inclus dans les compétitions européennes. »

La fermeté de la FFBBMaître Michel-Gabriel a mis en demeure la FFBB de dédommager ses clients des préjudices financiers et moraux, de fournir une explication motivée et détaillée des méthodes utilisées pour réaliser les classements d’arbitres communiqués le 15 décembre, de réhabiliter le classement officiel validé

à la fin de la saison 2010/11, et de désigner MM. Bissang, Bretagne et Castano, toujours au chômage technique.Une réunion s’est déroulée entre les deux parties le 24 janvier, mais les avancées ont été jugées insuffisantes pour les dix arbitres et leur avocat a renvoyé une seconde mise en demeure précisant « qu’une fin de non recevoir concernant (les) demandes d’indemnisation n’est pas envisageable pour l’ensemble de mes clients. » Ce à quoi le président de la fédération, Jean-Pierre Siutat, a répondu que « nous pourrions légitimement estimer pour notre part que le comporte-ment inapproprié de vos clients est constitutif d’une faute ayant causé un préjudice à la FFBB. »Si une conciliation est toujours possible, le conflit pourrait se régler devant le Tribunal Administratif ou le Conseil des prud’hommes. n

Pascal LEGENDRE

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16 échos FRANcE

APRES LA VISITE DU SÉLECTIONNEUR AUX ÉTATS-UNIS…

coLLET VEUT TURIAFDe retour des États-Unis où il s’est entretenu avec une poignée de Bleus, Vincent Collet a réaffirmé sa confiance envers le grand absent de l’Euro 2011.

« Ma position par rapport à lui n’a pas changé. » Sur le chemin du retour cette semaine après plus

de deux mois d’inactivité, Ronny Turiaf reste plus que jamais dans les petits papiers olympiques de Vincent Collet. Si le sélectionneur n’a pu s’entretenir de visu avec le Martiniquais lors de son road trip, ce dernier a en revanche échangé directement avec Patrick Beesley, directeur des équipes de France. « Il a le feu vert médical et plus du tout de souci avec sa main qui est complètement consolidée... », a expliqué ce dernier. « Il sait qu’il est en retard et qu’il va devoir tout faire pour montrer à Vincent qu’il est prêt. »À trois mois du premier rassemblement d’un groupe élargi, l’expérience interna-tionale du Wizard et son profil semblent encore lui garantir une place de choix dans la peinture tricolore. « J’espère

forcément qu’il puisse jouer un peu et qu’il se remette dans la course parce que je compte sur lui », confirme le coach. Restera simplement à apprécier à sa juste valeur la condition physique d’un intérieur qui, depuis la fin de l’exercice 2010-2011, a été limité à seulement quatre matches amicaux avec les Bleus, six à l’ASVEL et quatre en NBA. « Il reste un peu de temps et vu la cadence NBA, cela peut lui per-mettre de jouer une trentaine de matches. On fera alors le point mais en l’état actuel des choses, Ronny sera du premier stage qui commencera à l’INSEP le 10 juin. » Contrairement à l’année dernière, Collet ne donnera pas ses 12 en amont du rassem-blement. On peut donc ainsi penser que les derniers sièges de la sélection seront distribués par rapport à ce que les joueurs montreront alors. En pratique, cela avait déjà été le cas l’été dernier avec Kévin

Séraphin qui s’était imposé. La concurrence au poste de pivot, avec Ali Traoré, Ian Mahinmi, Turiaf et Séraphin devrait faire rage derrière Noah, indiscutable titulaire.

Un fauteuil pour trois ?Parce qu’il possède une palette technique unique à son poste et que son exil russe est pour l’instant une réussite, Ali Traoré a toutes les cartes en main pour retrouver sa place en sélection. « Le rôle qu’il a eu l’an passé était important », rappelle Collet. « Il a un profil différent de nos autres intérieurs et une qualité offensive que nos autres pivots n’ont pas. Ce n’est pas un sésame que je suis en train de lui donner mais lorsqu’on a beaucoup parlé de Kévin ou Ian en début de saison, pour moi, cela n’éliminait pas de facto Ali Traoré. » D’autant qu’à écouter le sélection-neur, le manque de responsabilités des autres candidats reste problématique. « Ce qu’a fait

Ian Mahinmi en début de saison avec Dallas était remarquable. Il exploitait très bien ses minutes, malheureusement, cela s’est beaucoup réduit. En ce qui concerne Kevin Séraphin, surtout après son très bon passage à Vitoria, on pouvait espérer un peu plus. C’est un peu gênant même si on connaît les joueurs. Kevin Séraphin ne va pas être moins bien que l’année dernière. » Pour l’instant beaucoup de questions donc. Les réponses viendront plus tard. n

Jérémy BARBIER

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17Pro B

LAMINE KANTE (DENAIN)

LAMINE 2.0Après avoir suivi une trajectoire curieuse depuis deux ans, Lamine Kante (2,00 m, 25 ans) se remet en selle à Denain, où il pointe à la 2e place des scoreurs français de Pro B.

Par Antoine LESSArD

O n ne vous servira pas le sempiternel « saison de la maturité ».

N’empêche qu’il y a un peu de cela. Depuis qu’il a posé ses valises à Denain, Lamine Kante a beaucoup évolué, s’est restructuré. Dans sa tête et sur le terrain. C’était devenu une nécessité, tant depuis quelques saisons, cet ailier bourré de talent donnait l’impression de passer à côté de sa carrière. En 2010, le garçon disputait les playoffs de Pro A avec Poitiers. « À Poitiers, on ne me faisait pas jouer (14 minutes) alors que j’avais l’impression que je pouvais. J’avais envie de montrer. J’ai été trop gourmand, ça m’a pris la tête et j’ai claqué la porte. » Lamine voulait plus de respon-sabilités. Il en a trouvé, mais en Pro B, à Boulogne-sur-Mer. Pour une saison tout juste correcte eu égard ses capacités. L’été dernier, Lamine se voit offrir un contrat de deux ans avec Châlons-Reims mais se rétracte à la dernière minute. Attiré par un retour hypothétique en Pro A, il se retrouve le bec dans l’eau. Denain-Voltaire le récupère début août « sur le bord de la route, avec des pancartes dans le dos », raconte Marc Silvert, sans s’étendre sur la nature des dites pancartes. « Je connaissais la valeur du joueur mais si je n’avais écouté que les gens de l’extérieur, je ne l’aurais pas pris. » Silvert ne regrette pas d’avoir tenté ce pari. Après une période d’adaptation – « Je me suis mis une pression parce qu’il fallait absolument que je me révèle cette année » –, Lamine prend peu à peu confiance, enchaîne les bons matches. Puis les cartons. 28 pts-9 rbds-33 d’éval contre Bourg. 27 pts-5 rbds-5 int-31 d’éval à Nantes. Sa dernière copie, 18 points contre Limoges ce week-end (90-85), est dans la droite ligne de sa moyenne en 2012 : 18,0 pts à 53,0%, 3,9 rbds, 16,1 d’éval sur les 9 dernières journées. « Mahamadou », de son deuxième prénom, montre enfin son vrai visage. « Je suis plus mature baskettement parlant. 

Je vois des choses que je n’aurais jamais pu voir il y a 2 ans. »

« Un furieux ! »À la base de cette évolution, davantage de rigueur au quotidien et une prise de conscience défensive. « Il n’est jamais aussi bon en attaque  que le jour où il se met au diapason en défense », souligne son coach. Entendez par là que Lamine, l’attaquant, avait une fâcheuse tendance à avoir les pieds lourds de l’autre côté du terrain. Et pourtant, « en terme de qualité ath-létique, attention, c’est un furieux ! S’il veut se mettre 

sur la peau d’un mec, il le tue. » Il aura fallu quelques années à Lamine pour comprendre que la défense permet de trouver le rythme en attaque. « Je ne pense plus à rien, je joue relâché. Et comme j’ai l’habitude de jouer beaucoup au flair, à l’instinct, cela me réussit. J’ai l’impression que je peux marquer 30 ou 35 points à tous les matches. Je me sens bien. » Et son équipe avec lui, qui n’a pas abandonné son rêve de playoffs. Plus jeune, l’ex-international junior (promotion 2005 avec Pellin, Curti, Batum, Ajinça, Moerman, Mbaye…) rêvait d’Euroleague, de NBA. « Pendant un moment », explique-t-il, « j’ai eu l’impression que j’avais beau être le meilleur sur le terrain, d’autres joueurs étaient choisis depuis le début pour être tout en haut. Je ne réfléchissais pas, je pensais que ça allait venir trop facilement. Aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est trop tard. » C’est peut-être pour cela que Marc Silvert a remarqué chez son joueur un manque d’ambition, voire à certains moments, d’orgueil. « Ce sont des choses qu’il doit continuer à stimuler dans son esprit. Je lui dit sou-vent : il faut que tu penses à toi mon garçon ! » n

SES MEILLEUrS STATS EN CArrIÈrEClub Ligue Min %Tirs Rb Pds Pts Éval.Poitiers’08 Pro B 11 44,4 1,6 0,6 4,5 4,3Poitiers’09 Pro B 24 43,7 3,3 1,6 9,3 8,3Poitiers’10 Pro A 14 41,0 2,0 0,6 5,8 4,7Boulogne’11 Pro B 24 47,9 2,8 1,0 10,6 9,4Denain’12 Pro B 28 47,2 3,4 1,4 14,4 12,3

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« Il fallait absolument que je me révèle cette année. »

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PRO A20e journée

Vendredi 2 mars

Cholet bat *Lyon-Villeurbanne 71-67*Chalon bat Dijon 84-77

Samedi 3 mars

*Paris Levallois bat Le Mans 85-78Gravelines-Dk bat *Hyères-Toulon 85-60*Le Havre bat Nancy 91-61*Pau-Lacq-Orthez bat Orléans 83-78*Poitiers bat Roanne 71-67

Joué le mercredi 7 mars

*Nanterre – Strasbourg

Prochaine journée

21e journéeVendredi 9 mars

Dijon – PoitiersPau-Lacq-Orthez – Chalon, à 19h30 en direct sur Sport+

Samedi 10 mars

Cholet – Hyères-ToulonLe Mans – Le HavreNancy – NanterreOrléans – Paris Levallois, à 18h15 en direct sur Sport+Roanne – StrasbourgGravelines-Dunkerque – ASVEL

Boxes-scores2/3 Cholet bat *ASVEL 71-67ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Thompson* 33 7-12 1-4 - 7 2 - - 1 15K.Tillie* 30 7-16 - 1-4 7 4 2 - - 15P.Lacombe 22 3-5 2-3 2-2 - 1 4 - 2 10D.Haritopoulos* 31 4-7 - 1-1 5 3 - - 2 9E.Jackson* 28 2-8 1-5 - 1 1 1 1 2 5L.Jean-Charles 11 2-2 1-1 - 2 - - - - 5P.Goss* 21 2-8 0-1 - 2 3 - - 1 4L.Westermann 20 1-6 0-3 2-2 2 - 1 - 3 4B.Fofana 4 0-2 - - 1 - - 2 - -Total 200 28-66 5-17 6-9 27 14 8 3 11 67Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsF.Causeur* 32 5-6 1-1 6-6 3 6 3 - 3 17P.Christopher 22 5-9 2-3 - 1 - 2 - - 12C.Ona Embo 22 4-6 3-5 - - 2 - - 1 11W.Gradit* 30 4-7 1-2 - 1 - 3 1 2 9R.Dozier 23 4-7 - - 7 3 1 1 1 8D.Nelson* 15 2-5 1-1 1-2 2 - 1 - 2 6R.Falker 32 2-4 - - 8 2 - 3 4 4L.Vebobe* 18 1-3 - - 3 2 - - 1 2R.Gobert* 6 1-1 - - - - - - 1 2Total 200 28-48 8-12 7-8 25 15 10 5 15 71

2/3 *Chalon bat Dijon 84-77Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Schilb* 33 8-12 1-1 8-8 6 4 - 1 3 25A.Aminu* 24 7-8 - 2-2 5 2 - - 1 16M.Jean-Baptiste Adolphe 16 3-6 - 6-8 5 - 1 3 2 12I.Evtimov* 15 3-5 2-4 2-2 - - - - 1 10J.Lauvergne 24 4-9 0-3 1-1 8 - 2 1 4 9M.Delaney* 31 2-9 0-2 1-2 6 2 1 - 2 5S.Tchicamboud* 30 0-4 0-3 3-4 - 8 - - - 3N.Lang 21 1-2 0-1 - 2 1 - - - 2J.Aboudou 6 1-1 - - - 1 - - - 2Total 200 29-56 3-14 23-27 32 18 4 5 13 84Dijon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Harris* 29 11-13 1-1 1-2 4 3 1 1 - 24D.Melody* 39 3-9 2-6 4-5 3 6 2 - - 12S.Marshall* 26 4-10 2-4 2-4 4 2 2 1 3 12J.Leloup 24 3-7 1-4 4-4 2 - - - 4 11T.Rupert 29 0-4 - 7-10 7 - 1 2 1 7B.Dixon* 28 2-10 1-5 - 2 10 1 - 3 5Z.Moss* 16 1-7 - - 4 - - - - 2A.Christophe 7 1-1 - - - 2 - - - 2E.Mendy 2 1-1 - - - - - - - 2Total 200 26-62 7-20 18-25 26 23 7 4 11 77

3/3 *Paris Levallois bat Le Mans 85-78Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsE.Chatfield* 37 8-13 3-5 1-3 4 8 - - 5 20Ja.Williams* 35 5-13 1-2 4-4 8 3 2 1 3 15T.Meacham* 33 5-12 4-7 1-2 5 5 - - - 15D.Noel* 27 3-8 2-6 3-3 6 2 2 1 1 11L.Hamilton* 23 4-11 0-1 1-2 4 3 1 2 2 9V.Masingue 18 4-4 - - 3 2 - - - 8M.Morandais 16 2-2 2-2 - 2 - - - - 6G.Oniangue 4 0-2 0-1 1-2 1 - - - - 1P.Da Silva 7 - - - 3 2 - - 1 -Total 200 31-65 12-24 11-16 36 25 5 4 12 85Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Acker 33 7-14 4-7 - 2 4 2 - 4 18T.Rochestie* 33 5-12 3-5 - 3 8 - - 2 13J.P.Batista* 20 4-9 - 3-4 4 - - 1 - 11C.Kahudi* 39 3-11 1-7 3-4 2 2 - - 1 10A.Koffi 14 4-7 - 2-3 5 - - - - 10M.Sommerville* 30 3-7 0-1 2-2 6 3 3 - 1 8T.Bryant 16 3-3 - 2-2 2 1 1 - - 8H.Kahudi 8 - - - 2 1 - - - -M.Kouguere* 7 - - - - - - - - -Total 200 29-63 8-20 12-15 26 19 6 1 8 78

3/3 Gravelines-Dk bat *Hyères-Toulon 85-60Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsP.Morlende* 30 4-11 2-4 3-3 1 - 2 1 4 13T.Terrell* 34 5-12 2-4 - 8 1 - - - 12M.Faye* 34 2-8 0-2 5-5 3 1 - - 3 9L.Labeyrie* 34 4-8 - - 7 2 2 3 2 8K.Reid* 34 3-5 1-1 1-1 2 10 - - 4 8S.Cisse 7 2-4 - 1-2 1 - - - - 5A.Julien 7 1-2 - 2-2 1 - 1 - - 4F.Ateba 8 0-1 0-1 1-2 3 - - - 2 1R.Roberts 7 0-1 - - 2 - - - 1 -D.Diallo 5 0-1 - - 1 - - - 1 -Total 200 21-53 5-12 13-15 29 14 5 4 17 60Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsY.Bokolo* 25 5-8 3-4 - 5 4 - - 2 13J.Reynolds 26 4-10 3-8 1-1 2 6 1 - 2 12J.Johnson 21 4-9 4-9 - 3 2 - - - 12D.Issa* 22 3-5 - 4-7 5 1 1 1 - 10A.Albicy* 19 3-6 1-2 1-4 2 2 3 - 3 8J.K. Edwards 18 4-6 - - 6 5 2 - - 8L.Vaty 8 3-4 - 2-2 4 - - - 1 8C.Akpomedah* 30 3-7 0-3 - 8 - - 1 - 6R.Jomby* 13 1-8 0-5 1-2 2 4 2 - - 3P.Sy 13 1-4 1-3 - 2 3 - - 1 3A.Loum 3 1-2 0-1 - 2 - - - 1 2V.Bigote 2 0-2 0-2 - - - - - - -Total 200 32-71 12-37 9-16 41 27 9 2 10 85

3/3 *Le Havre bat Nancy 91-61Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsK.Souchu 26 7-13 2-7 3-4 3 - 1 - 2 19N.Pope* 34 4-7 2-3 6-8 8 3 - - 1 16B.Boddicker* 26 4-9 4-8 2-4 5 2 - 1 - 14A.Wiggins 16 5-10 0-1 4-4 3 - 1 - 1 14N.Wise* 20 5-6 0-1 - 3 4 3 - 1 10J.Cox* 35 4-10 1-4 0-4 5 11 1 1 - 9G.Jenkins* 20 3-4 - 1-5 7 - 1 - 5 7O.Camara 16 1-2 - - 5 2 - 1 1 2G.Pitard 5 0-2 0-1 - 1 - - - - -F.Paschal 2 - - - - - - - - -Total 200 33-63 9-25 16-29 40 22 7 3 11 91Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Moerman* 23 7-14 0-5 0-1 7 - - - 1 14A.Akingbala* 16 4-11 - 1-4 7 2 - - 2 9P.Amagou 29 2-8 1-5 3-4 5 2 - - 1 8V.Samnick 13 4-6 - - 2 1 - - 2 8J.Shuler* 33 1-11 0-6 4-5 8 1 1 - 1 6J.Linehan* 20 1-2 1-1 2-2 - 3 2 - 3 5R.Kurz 20 1-5 0-1 2-2 6 - - - 1 4A.Sylla 13 2-5 - 0-2 3 - - - - 4B.King* 20 1-4 0-3 - 1 3 - - 4 2K.Grant 13 0-5 0-3 1-2 1 1 1 - 1 1Total 200 23-71 2-24 13-22 40 13 4 - 16 61

3/3 *Pau-Lacq-Orthez bat Orléans 83-78Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Ray 27 7-13 5-8 4-4 2 2 - - 1 23T.Gipson* 35 8-17 1-1 1-2 4 4 - - 2 18C.Elonu* 39 6-9 - 5-9 20 - 1 4 5 17M.Maravic* 34 2-5 0-1 3-4 5 3 - - 2 7A.Mendy* 18 3-7 0-1 1-2 6 - - - 2 7S.Rimac* 23 2-4 0-1 2-2 2 5 1 - 2 6J.Morency 9 1-1 - 1-1 1 - - - 2 3M.Var 5 1-1 - - 2 - - - - 2R.Lesca 9 0-1 - - 1 2 1 - - -R.Hillotte 1 - - - - - - - - -Total 200 30-58 6-12 17-24 43 16 3 4 16 83Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Greene 30 5-10 2-6 9-10 6 - - - 1 21C.Banks* 33 5-16 2-10 7-7 2 2 2 - 1 19M.Pellin* 25 5-8 1-2 - 3 5 5 - 1 11G.Joseph* 20 4-10 - 2-2 6 - 1 - 2 10A.Sy* 33 3-9 0-1 - 4 - 1 1 2 6Y.Sangare 23 0-4 0-2 4-4 4 - - - 1 4D.Monds 14 1-6 - 2-4 5 1 - - 1 4M.N’Doye* 14 1-3 1-3 - 2 - - - - 3M.Lebrun 5 0-3 0-2 - - - - - 1 -Y.Solle 3 - - - - - - - - -Total 200 24-69 6-26 24-27 32 8 9 1 10 78

3/3 *Poitiers bat Roanne 71-67Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.Grant* 27 6-10 1-3 5-6 3 4 - - 1 18E.Fournier 26 6-12 2-6 2-3 4 2 1 1 1 16P.Badiane* 37 5-8 - 1-4 5 2 - - - 11P.Guillard* 26 4-9 1-4 - 5 1 1 - 2 9J.J. Miller* 28 2-7 1-4 1-2 - 3 3 1 3 6A.Dobbins* 27 2-5 1-2 1-1 3 3 1 - 1 6K.Younger 16 1-5 0-1 1-3 4 2 - - 1 3R.Wright 9 1-4 0-2 - 2 - - - - 2J.Aka 3 - - - - - 1 - - -C.Gomez 1 - - - - - - - - -Total 200 27-60 6-22 11-19 26 17 7 2 9 71Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Holland* 27 6-12 2-4 4-6 2 1 2 - 2 18R.Wright* 31 5-8 1-3 1-3 1 3 - - - 12T.Larrouquis 15 2-2 2-2 4-8 1 - - - 1 10D.Page* 32 3-4 0-1 - 6 - - - 5 6S.Diabate 26 3-5 0-2 - 3 5 1 - 3 6U.Nsonwu-Amadi* 30 1-4 - 2-6 6 1 - - 1 4M.Mokongo 9 2-4 - - - 1 - - 2 4P.Braud* 12 1-2 1-2 - 1 - - - - 3A.Tanghe 8 1-2 1-1 - - - - - - 3R.Jackson 10 - - 1-2 2 1 1 - 1 1Total 200 24-43 7-15 12-25 22 12 4 - 15 67

PRO B24e journée

Vendredi 2 mars

*Denain bat Limoges 90-85*Fos-sur-Mer bat Antibes 70-64Aix-Maurienne bat *Le Portel 89-75Lille bat *Nantes 73-65

Samedi 3 mars

Boulogne-sur-Mer bat *Boulazac 83-75Châlons-Reims bat *Rouen 83-77*Saint-Vallier bat Bordeaux 84-78*Quimper bat Évreux 77-74*Vichy bat Bourg-en-Bresse 77-70

Prochaine journée

25e journéeVendredi 9 mars

Antibes – DenainBordeaux – Le PortelBourg-en-Bresse – Fos-sur-MerAix-Maurienne – Nantes

Samedi 10 mars

Boulogne-sur-Mer – Châlons-ReimsLimoges – LilleRouen – ÉvreuxSaint-Vallier – BoulazacVichy – Quimpere

Boxes-scores2/3 *Denain bat Limoges 90-85Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsN.Rohnert* 34 9-12 2-4 2-2 4 5 2 - 2 22L.Kante* 31 7-16 2-7 2-4 3 4 2 - 1 18R.Rossiter* 36 4-12 - 5-6 6 3 2 1 - 13J.James* 36 6-9 - - 9 4 2 - 4 12X.Gaillou 31 4-7 2-4 1-2 2 4 1 - 5 11A.Aboubakar Zaki* 12 4-4 - 0-1 - - 1 1 - 8R.Brocheray 20 2-5 0-1 2-2 7 2 1 - 1 6Total 200 36-65 6-16 12-17 31 22 11 2 13 90Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Traore* 24 9-10 - 3-5 5 3 - - 3 21C.Massie* 36 8-9 - 3-4 13 1 1 - 4 19R.Desroses* 31 6-13 1-7 2-3 3 4 - - 1 15K.McAlarney* 24 3-8 1-5 3-3 2 2 - - 4 10J.Gomis* 24 4-10 0-5 - 2 1 - - 4 8J.Mipoka 14 3-6 1-4 - 2 1 - - - 7A.Curti 20 1-3 1-2 - - 1 - - - 3F.Zerbo 10 1-1 - - - - - 1 - 2N.Boungou Colo 10 0-3 - - - - - - 2 -J.Hoyaux 7 0-2 0-2 - 2 1 - - 1 -Total 200 35-65 4-25 11-15 29 14 1 1 19 85

2/3 *Fos bat Antibes 70-64Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsS.Gay* 31 7-10 1-1 1-4 5 2 2 2 2 16R.Roby 23 3-9 2-3 5-6 6 1 1 1 2 13B.Clark* 35 4-10 3-8 1-2 3 4 1 - 5 12M.Dia* 24 4-6 1-1 - 2 - - - 3 9K.Atamna* 31 2-5 2-4 - 8 7 1 - 3 6S.Giffa 16 3-4 0-1 - 4 1 2 - 1 6E.Choquet* 28 2-10 1-2 - 3 3 2 - 1 5C.Cavallo 12 1-4 1-3 - 1 1 1 - - 3Total 200 26-58 11-23 7-12 32 19 10 3 17 70Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsT.Huffman 29 4-8 1-3 2-2 3 4 2 - 4 11M.Courby 26 4-6 0-1 3-4 2 - - - 1 11L.Bengaber* 22 5-11 0-3 1-2 4 1 - - 1 11M.Badiane* 30 3-9 - 4-6 6 1 1 3 2 10B.Monclar* 28 3-5 1-2 3-3 5 1 2 - 1 10F.Prenom* 16 3-6 - - 4 1 - - 3 6S.Essart* 22 1-6 1-6 - 2 1 1 - 1 3J.Allen 27 1-6 0-1 - 5 1 2 - 5 2Total 200 24-57 3-16 13-17 31 10 8 3 18 64

2/3 Aix-Maurienne bat *Le Portel 89-75Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Davis* 34 9-15 3-6 2-2 7 4 - - 2 23R.Taylor* 31 5-8 1-3 - 4 11 3 1 3 11J.Ludon* 19 3-7 2-5 - 3 - 2 1 1 8G.Leburgue 17 4-5 0-1 - 2 - - 1 - 8I.Sy* 20 3-5 1-3 - 4 - 1 - - 7M.Labeyrie 15 2-10 1-2 2-4 2 1 - - - 7N.Wyatte* 29 3-7 - - 4 - - 1 1 6M.N’Diaye 16 2-9 0-2 1-3 2 - 1 - 1 5B.Mangin 19 0-3 0-1 - 4 3 - - 2 -Total 200 31-69 8-23 5-9 32 19 7 4 10 75Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsW.Brown* 36 8-18 1-1 6-6 5 1 2 - 1 23B.Osby* 30 6-11 - 4-6 17 1 1 2 1 16D.Tucker 21 4-10 2-6 2-2 3 - - - 1 12J.Ekanga-Ehawa* 28 3-9 3-7 - 6 2 1 - 2 9S.Darnauzan* 20 3-4 2-3 - 2 3 - - 1 8G.Clerc 16 2-3 1-2 - 1 2 - - 1 5T.Yvrande 11 2-2 - 1-1 2 - - - - 5M.Traoré 10 2-2 - 1-2 4 1 1 - - 5M.Houmounou* 24 2-4 - - 2 1 1 - - 4A.Gomis 4 0-1 0-1 2-2 - - - - 1 2Total 200 32-64 9-20 16-19 42 11 6 2 8 89

2/3 Lille bat *Nantes 73-65Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Fields* 36 5-12 0-4 4-4 9 4 1 1 - 14D.Fergerson* 32 4-12 2-6 2-2 4 3 1 - 2 12M.Badiane* 20 4-6 - - 3 1 - - - 8N.Gayon* 28 2-6 1-2 2-3 4 1 3 - 2 7M.Drame 13 2-6 - 3-4 3 - 1 - 1 7K.Idomenee 11 3-5 0-1 1-2 2 - 2 - 2 7A.Charles* 26 3-7 0-2 - 6 - 3 - 3 6J.Douillet 19 1-5 - - 1 - 1 - 1 2K.Morlende 15 1-2 0-1 - 1 - - - 2 2Total 200 25-61 3-16 12-15 33 9 12 1 13 65Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsB.Gillet* 31 3-6 3-5 10-10 1 1 1 - 1 19S.Bradford* 34 7-13 - 3-4 6 3 - - 1 17S.Smith* 25 6-12 0-2 - 9 1 1 1 2 12M.Tensorer 17 3-5 2-4 - 3 - 1 - - 8A.Rigaux 18 3-5 0-1 - 3 1 1 - 3 6J.Sauret* 22 2-6 0-1 - 3 1 2 - 3 4M.Camara 9 1-4 1-3 - 1 - - - - 3C.Marshall* 23 0-7 0-2 2-2 8 4 1 - 2 2N.Taccoen 19 1-3 - - 4 - - 1 2 2J.M’Bida 2 - - - - - - - - -Total 200 26-61 6-18 15-16 38 11 7 2 14 73

3/3 Boulogne bat *Boulazac 83-75Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsD.Monroe* 33 5-10 - 10-12 15 2 1 - 5 20R.Ayers* 30 4-6 2-4 2-2 1 1 1 - - 12T.Dubiez 27 4-10 3-7 1-2 2 3 2 - 1 12A.McKenzie* 26 3-10 0-1 4-7 10 1 1 1 2 10S.N’Joya 27 1-5 1-3 5-10 6 4 1 - 4 8F.Adjiwanou 18 3-7 - - - 1 - - 1 6Y.Gaillou* 18 0-2 - 4-6 - 1 1 - 2 4A.Kerckhof* 13 1-1 1-1 - 1 1 - - 4 3I.Soumahoro 5 0-2 0-1 - - 1 - - - -M.Cheriet 3 0-1 0-1 - 1 - - - - -Total 200 21-54 7-18 26-39 36 15 7 1 19 75Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsZ.Bah 19 5-10 2-4 3-4 1 2 1 - - 15C.Rouse 22 6-10 1-2 1-2 13 - - - 2 14J.Rousselle* 24 2-8 0-3 9-13 4 5 2 - 2 13T.Stanley* 35 3-8 3-8 - 2 1 1 - 2 9J.Mathis 20 2-8 1-2 4-8 6 1 - - - 9F.Raposo* 32 4-10 - - 8 3 1 1 3 8P.Le Pellec 20 4-9 0-2 - 5 2 - - 1 8J.Leria* 22 3-6 1-1 - 4 - - - 1 7R.Gregoire* 6 0-3 0-2 0-2 1 - 1 - 2 -Total 200 29-72 8-24 17-29 44 14 6 1 13 83

3/3 Châlons-Reims bat *Rouen 83-77Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Siggers* 29 7-11 1-3 9-9 4 1 1 - 2 24A.Dunn* 29 5-6 - 7-7 10 1 1 1 2 17P.Poupet* 33 3-11 2-7 2-2 - 4 1 - 2 10S.Dia* 24 4-10 2-4 - 4 - - 1 1 10T.Maizeroi 15 3-5 2-4 - 3 1 - - 1 8K.Patiejunas* 32 0-2 0-2 3-4 9 3 2 - 6 3C.Bronchard 12 1-3 - 1-2 7 - - - 2 3L.Chelle 26 0-11 0-8 2-2 2 - 3 - - 2Total 200 23-59 7-28 24-26 39 10 8 2 16 77Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Daniels* 24 7-12 - 4-5 11 1 2 1 1 18R.Mels* 34 4-15 2-9 5-6 1 - 2 - 4 15B.Mullins* 34 4-12 1-4 5-5 4 3 3 - - 14E.Plateau 25 3-7 3-5 4-6 5 2 2 - - 13N.Carter 24 5-9 0-1 1-1 4 - 1 - 3 11K.Corre* 28 3-6 - 1-4 9 4 1 - 3 7G.Chathuant 22 2-9 1-7 - 4 1 2 - 2 5K.Joss Rauze* 6 0-1 0-1 - - - 1 - - -P.Beye 3 - - - 1 - - - 1 -Total 200 28-71 7-27 20-27 39 11 14 1 14 83

3/3 *Saint-Vallier bat Bordeaux 84-78Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsL.Prowell* 31 6-13 2-3 4-4 8 - - 2 1 18S.Barrett 22 5-11 0-1 5-6 1 1 - - 1 15D.Denave* 33 4-7 2-4 2-2 6 7 1 - 1 12K.Shiloh* 33 4-10 1-3 2-4 7 4 4 - 2 11F.Tortosa* 15 4-6 2-3 - 1 1 - - 2 10H.Disy 26 2-6 1-2 3-4 4 1 2 1 1 8M.Toti 17 3-5 0-2 1-2 1 2 2 - 2 7Y.Zonnet* 23 1-4 0-1 1-2 3 - 1 - - 3Total 200 29-62 8-19 18-24 31 16 10 3 10 84Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Dunn* 30 7-17 1-5 4-4 3 5 1 - 2 19K.Cunningham* 28 7-12 0-1 5-5 4 1 1 - - 19G.Darrigand* 30 4-9 3-5 2-2 - 2 - - 3 13J.Ford* 31 6-11 - 0-1 5 - 1 2 3 12M.Doubal 18 3-8 2-7 2-2 - 1 - - 2 10S.Driss* 34 1-2 0-1 0-2 10 7 1 - 2 2B.Elisabeth-Mesnager 15 1-2 - - 2 1 1 - 1 2J.Nzeulie 8 0-2 0-2 1-2 6 - - - 1 1M.Diaw 6 - - - 1 - - - 1 -Total 200 29-63 6-21 14-18 31 17 5 2 15 78

3/3 *Quimper bat Évreux 77-74Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsA.McCoy 28 6-9 1-4 6-8 - 2 - - 1 19A.Salmon 29 5-8 4-7 3-3 5 2 - - 1 17N.Roche* 34 6-13 - 1-2 4 1 1 2 3 13P.Paelay* 36 4-12 3-6 - 7 4 2 1 4 11A.Mendy* 22 2-6 2-5 - 2 3 1 1 4 6B.Doumbe* 20 1-1 1-1 3-4 2 2 - - 1 6W.Molas 12 1-3 - 1-2 1 - 1 - 1 3G.Lessort* 19 1-3 - - 7 - 1 - 4 2Total 200 26-55 11-23 14-19 28 14 6 4 19 77Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJ.Wood* 40 8-10 - 4-7 16 3 1 - 1 20D.Reed* 39 4-13 1-5 5-7 6 2 1 - 3 14L.Konaté 35 4-12 0-4 5-6 1 1 2 - 2 13A.Rowland* 38 5-12 2-8 - 5 5 3 - 1 12G.Florimont 11 4-6 - - 4 - - 1 3 8S.Ho You Fat 8 2-6 0-1 - 2 - - - - 4G.Pons* 25 1-4 1-4 - - 4 - - 2 3M.Correa* 4 - - - - - 1 - - -Total 200 28-63 4-22 14-20 34 15 8 1 12 74

3/3 *Vichy bat Bourg 77-70Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsM.Guichard* 33 6-11 2-7 7-10 2 6 - - 2 21W.Aka 26 6-10 5-8 2-4 3 1 - 1 1 19D.Coleman* 25 4-8 0-2 5-5 6 - 1 1 - 13A.Eito* 40 5-13 1-8 - 3 5 4 1 1 11M.Jefferson 21 3-5 - 2-5 2 1 - 5 4 8N.Faye* 21 1-6 1-2 - 7 1 - 1 1 3O.Ikuesan 4 1-2 0-1 - - - 1 - - 2S.Dondon* 30 0-2 - - 11 - 2 - 1 -Total 200 26-57 9-28 16-24 34 14 8 9 10 77Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsC.Ferchaud* 28 6-11 4-5 2-2 4 3 2 - 2 18A.Tsagarakis 19 4-8 4-7 2-2 3 - - - 3 14J.Cornley* 30 4-12 1-2 1-2 5 1 - - 4 10R.Chery 22 3-7 0-1 3-3 2 - 1 - - 9D.Copeland* 27 3-8 1-3 - 2 6 - - 1 7C.Koma 18 2-5 - 2-3 5 1 1 - 2 6O.Barro* 29 2-5 - - 3 - 1 - 3 4J.Delhomme 14 1-3 - - 1 1 - - - 2J.Sanchez* 10 0-1 0-1 - - - - - 1 -O.Da Silveira 3 0-1 - - 4 - - - - -Total 200 25-61 10-19 10-12 29 12 5 - 16 70

ESPOIRS20e journée*ASVEL bat Cholet 76-70*Chalon bat Dijon 100-62*Hyères-Toulon bat Gravelines-Dk 87-85Le Mans bat *Paris Levallois 74-60*Poitiers bat Roanne 72-65Nancy bat *Le Havre 97-94*Pau-Lacq-Orthez bat Orléans 74-62Strasbourg bat *Nanterre 87-79Classement : 1- Nancy (17-3), 2- Le Mans (16-4), 3- Gravelines-Dunkerque, Hyères-Toulon (14-6), 5- ASVEL (13-7), 6- Strasbourg (12-8), 7- Pau-Lacq-Orthez (11-9), 8- Poitiers (9-11), 9- Chalon (8-11), 10- Roanne, Le Havre, Cholet, Paris Levallois (8-12), 14- Orléans (7-12), 15- Dijon (4-16), 16- Nanterre (2-18).

NATIONALE 124e journée*Liévin bat Chartres 61-54*Saint-Quentin bat Clermont 78-73

PRO B : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Boulazac 24 19-5 11-2 8-3 78,3 74,9 +3,4 1 v. 3-2- Limoges 24 19-5 11-0 8-5 83,4 74,1 +9,3 1 d. 4-13 Châlons-Reims 24 17-7 11-1 6-6 76,2 70,2 +6,0 2 v. 4-14 Fos-sur-Mer 24 16-8 11-1 5-7 80,6 74,9 +5,7 1 v. 3-25 Aix-Maurienne 24 15-9 10-2 5-7 84,4 77,5 +6,9 2 v. 4-16 Lille 24 13-11 7-5 6-6 76,5 74,8 +1,7 1 v. 2-37 Boulogne-sur-Mer 24 12-12 8-4 4-8 80,8 83,4 -2,6 1 v. 2-3- Bordeaux 24 12-12 9-3 3-9 73,7 75,3 -1,6 1 d. 1-49 Saint-Vallier 24 11-13 7-5 4-8 81,8 81,8 0,0 1 v. 1-4- Bourg-en-Bresse 24 11-13 9-3 2-10 81,9 80,5 +1,4 3 d. 2-3- Nantes 24 11-13 7-6 4-7 75,1 76,7 -1,6 2 d. 2-3

12 Le Portel 24 10-14 6-6 4-8 79,1 83,5 -4,4 1 d. 3-2- Denain 24 10-14 6-6 4-8 81,4 84,9 -3,5 2 v. 2-3- Évreux 24 10-14 7-5 3-9 75,9 78,8 -2,9 2 d. 2-3- Antibes 24 10-14 5-6 5-8 74,8 75,5 -0,7 1 d. 2-3

16 Rouen 24 9-15 5-7 4-8 80,9 82,7 -1,8 1 d. 3-217 Quimper 24 6-18 5-7 1-11 69,2 77,3 -8,1 1 v. 2-318 Vichy 24 5-19 5-7 0-12 70,0 77,1 -7,1 1 v. 2-3

PRO A : CLASSEMENTÉquipe MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

1 Chalon 20 17-3 10-1 7-2 81,9 73,5 +8,4 5 v. 5-0- Gravelines-Dk 20 17-3 9-0 8-3 79,2 65,7 +13,5 2 v. 4-13 Paris Levallois 20 14-6 11-0 3-6 83,7 81,0 +2,7 1 v. 4-14 Nancy 20 13-7 8-2 5-5 80,9 76,7 +4,2 1 d. 2-3- Orléans 20 13-7 9-1 4-6 76,0 72,1 +3,9 1 d. 3-26 Le Mans 20 12-8 8-2 4-6 83,1 81,4 +1,7 2 d. 1-47 ASVEL 20 10-10 6-4 4-6 76,8 75,7 +1,1 2 d. 3-28 Roanne 20 9-11 8-2 1-9 75,7 77,3 -1,6 1 d. 2-3- Cholet 20 9-11 3-6 6-5 78,3 77,3 +1,0 1 v. 2-3- Dijon 20 9-11 7-3 2-8 69,8 70,4 -0,6 1 d. 2-3

11 Nanterre 19 8-11 5-4 3-7 80,6 81,1 -0,5 2 v. 4-1- Strasbourg 19 8-11 7-3 1-8 76,2 74,8 +1,4 1 v. 2-3

13 Pau-Lacq-Orthez 20 6-14 5-5 1-9 75,7 85,7 -10,0 1 v. 2-3- Poitiers 20 6-14 5-5 1-9 72,9 77,4 -4,5 1 v. 3-2- Le Havre 20 6-14 5-5 1-9 76,9 77,9 -1,0 1 v. 1-4

16 Hyères-Toulon 20 2-18 1-9 1-9 76,5 96,3 -19,8 12 d. 0-5

18 CHIFFRESCHIFFRES

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PETITES ANNONCES [email protected]

Tél. : 02.43.39.16.21Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à :NORAC PRESSE-PETITES ANNONCES 75 BLD MARIE & ALExANDRE OyON

B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEx 1

1 SEMAINE (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 €3 SEMAINES (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

Classement : 1- Ventspils* (4-2), 2- Roanne*, Oldenbourg (3-3), 4- Leiden (2-4).

Groupe J*Szolnok bat Bonn 96-94*Alost bat Chalon 84-64Classement : 1- Chalon*, Szolnok*, Bonn, Alost (3-3).

Quarts de finaleChalon – RoanneVentspils – SzolnokArtland Dragons – BesiktasFuenlabrada – Triumph Lyubertsy

ESPAGNELIGA ENDESA22e journéeBadalone bat *Fuenlabrada 72-55Vitoria bat *Valencia 68-63*Saragosse bat Malaga 76-59*Séville bat Murcie 76-60*Valladolid bat Alicante 69-57*Saint-Sébastien bat Estudiantes 103-81Real Madrid bat *Obradoiro 83-69Manresa bat *Gran Canaria 77-63Barcelone bat *Bilbao 72-65Classement : 1- Barcelone (19-3), 2- Real Madrid (18-4), 3- Vitoria (16-9), 4- Malaga, Alicante (13-9), 6- Saint-Sébastien, Saragosse (12-10), 8- Bilbao, Séville, Valencia, Manresa (11-11), 12- Fuenlabrada (10-12), 13- Badalone (9-13), 14- Gran Canaria (8-14), 15- Obradoiro (7-15), 16- Murcie, Estudiantes Madrid (6-16), 18- Valladolid (5-17).

ITALIELEGA22e journéeVenise bat *Teramo 78-68*Crémone bat Rome 87-71Montegranaro bat *Biella 73-63Cantu bat *Avellino 72-63*Varèse bat Bologne 86-63Caserte bat *Pesaro 81-75*Trévise bat Casale Monferrato 66-63*Sienne bat Milan 77-68Classement : 1- Sienne (16-6), 2- Venise (13-7), 3- Cantu, Sassari (13-8), 5- Milan, Bologne (13-9), 7- Varèse, Avellino (12-10), 9- Pesaro (11-9), 10- Caserte (10-11), 11- Biella, Rome (10-12), 13- Trévise (9-12), 14- Montegranaro (8-12), 15- Crémone, Teramo (7-15), 17- Casale Monferrato (5-17).

FémininesLFB

22e journée*Saint-Amand bat Arras 71-68*Lattes-Montpellier bat Charleville 79-47*Challes bat Basket Landes 66-63*Tarbes bat Nice 88-81Villeneuve d’Ascq bat *Nantes-Rezé 73-67Bourges bat *Aix-en-Provence 75-45*Lyon bat Mondeville 75-74Classement : 1- Bourges (18-4), 2- Lattes-Montpellier (17-4), 3- Challes (17-5), 4- Mondeville (13-9), 5- Villeneuve d’Ascq (11-10), 6-

Basket Landes, Saint-Amand (11-11), 8- Charleville, Nantes-Rezé (10-12), 10- Arras (9-13), 11- Aix-en-Provence, Lyon (6-16), 13- Nice (4-18), 14- Tarbes (12-10, -8 pts).

LF220e journée*Perpignan bat Centre Fédéral 66-54*Léon-Trégor bat Dunkerque 93-73*Calais bat Roche 75-63*Toulouse bat Armentières 77-56*Limoges bat Laveyron 81-69*Reims bat Graffenstaden 80-73*Aplemont bat Voiron 66-60Classement : 1- Perpignan (18-2), 2- Toulouse (16-4), 3- Calais (15-5), 4- Laveyron, Armentières (11-9), 6- Voiron (10-10), 7- Roche (12-8, -2 pts), 8- Dunkerque (9-11), 9- Graffenstaden, Limoges (7-13), 11- Reims, Aplemont (6-14), 13- Léon-Trégor (8-12, -2 pts), 14- Centre Fédéral (4-16).

EUROLEAGUE2e TOUR

Sparta&K élimine Orenbourg : 2-1*Sparta&K Moscou bat Orenbourg 93-79*Orenbourg bat Sparta&K Moscou 87-75*Sparta&K Moscou bat Orenbourg 82-67Rivas Madrid élimine Bourges : 2-1*Rivas Madrid bat Bourges 65-59*Bourges bat Rivas Madrid 68-60*Rivas Madrid bat Bourges 64-56

*Cognac bat Challans 90-86*Montbrison bat Le Puy 87-71*Orchies bat Roche/Saint-Étienne 98-69*Charleville bat Souffel’ 70-60*Angers bat Rueil 78-72*Blois bat Centre Fédéral 84-51Classement : 1- Saint-Quentin (18-5), 2- Charleville (18-6), 3- Orchies (17-7), 4- Souffelweyersheim, Cognac (16-8), 6- Blois, Roche/Saint-Étienne (15-9), 8- Sorgues (14-10), 9- Liévin, Challans (13-11), 11- Brest (12-12), 12- Angers (11-13), 13- Chartres (10-14), 14- Rueil (9-15), 15- Clermont (8-16), 16- Montbrison, Le Puy (4-20), 18- Centre Fédéral (2-21).

EUROLEAGUETOP 166e et dernière journéeGroupe ECSKA Moscou bat *Anadolu Efes 82-65*Olympiakos bat Galatasaray 88-81Classement : 1- CSKA* (5-1), 2- Olympiakos*, Galatasaray (3-3), 4- Anadolu Efes (1-5).

Groupe FBilbao bat *Malaga 59-55Madrid bat *Sienne 102-90Classement : 1- Sienne*, Bilbao*, Madrid (4-2), 4- Malaga (0-6).

Groupe GPanathinaikos bat *Kazan 68-63*Milan bat Fenerbahçe 85-72Classement : 1- Panathinaikos (4-2), 2- Kazan, Milan (3-3), 4- Fenerbahçe (2-4).

Groupe HCantu bat *Kaunas 77-71*Barcelone bat Tel-Aviv 70-67Classement : 1- Barcelone (6-0), 2- Tel-Aviv, Cantu (3-3), 4- Kaunas (0-6).

Quarts de finaleCSKA Moscou – BilbaoSienne – OlympiakosPanathinaikos – Maccabi Tel-AvivBarcelone – Kazan

EUROCUPLAST 166e et dernière journéeGroupe INymburk bat *Gravelines-Dk 91-61Valencia bat *VEF Riga 82-71Classement : 1- Valencia* (6-0), 2- Nymburk*, VEF Riga (3-3), 4- Gravelines-Dk (0-6).

Groupe JDonetsk bat *Aris Salonique 77-66Khimki Moscou bat *ASVEL 83-79Classement : 1- Donetsk*, Khimki Moscou* (5-1), 3- ASVEL, Aris Salonique (1-5).

Quarts de finaleValencia – BuducnostDonetsk – Lietuvos rytasSpartak Saint-Pétersbourg – NymburkLokomotiv Kuban – Khimki Moscou

EUROCHALLENGELAST 166e et dernière journéeGroupe I*Ventspils bat Roanne 94-92*Leiden bat Oldenbourg 76-71

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SportsAssociationVacances

19CHIFFRES

NBA : CLASSEMENTSCONFÉRENCE EST

Équipes MJ V-D % Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 10 der.

1 Chicago 39 31-8 79,5 14-2 17-6 97,7 88,3 +9,4 6 v. 8-22 Miami 37 28-9 75,7 15-2 13-7 103,1 94,4 +8,7 2 d. 8-23 Indiana 35 23-12 65,7 11-4 12-8 95,9 91,9 +4,0 6 v. 6-44 Philadelphia 38 22-16 57,9 14-8 8-8 94,2 87,2 +6,9 1 d. 3-75 Orlando 38 24-14 63,2 13-7 11-7 94,1 91,5 +2,6 1 v. 7-36 Atlanta 37 22-15 59,5 12-6 10-9 93,3 91,5 +1,8 2 v. 4-67 Boston 36 19-17 52,8 14-8 5-9 90,9 89,4 +1,5 4 v. 5-58 New York 37 18-19 48,6 11-9 7-10 96,3 94,9 +1,5 1 d. 6-49 Milwaukee 37 14-23 37,8 8-8 6-15 95,3 98,0 -2,7 3 d. 2-810 Cleveland 35 13-22 37,1 8-11 5-11 93,7 98,2 -4,4 5 d. 3-711 Toronto 37 12-25 32,4 6-12 6-13 89,4 93,5 -4,2 1 v. 4-612 Detroit 38 12-26 31,6 9-11 3-15 89,1 95,9 -6,9 1 d. 4-613 New Jersey 38 12-26 31,6 3-13 9-13 92,9 99,3 -6,4 1 v. 4-614 Washington 36 8-28 22,2 5-14 3-14 92,9 101,3 -8,3 1 v. 3-715 Charlotte 35 4-31 11,4 2-13 2-18 86,7 101,2 -15 5 d. 1-9

CONFÉRENCE OUESTÉquipes MJ V-D % Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 10 der.

1 Oklahoma City 37 29-8 78,4 15-1 14-7 102,1 96,2 +5,9 1 d. 8-22 San Antonio 37 25-12 67,6 14-3 11-9 98,9 95,1 +3,9 1 d. 7-33 L.A. Clippers 35 22-13 62,9 12-5 10-8 97,8 95,6 +2,2 1 v. 5-54 L.A. Lakers 37 23-14 62,2 17-2 6-12 94,0 91,4 +2,6 3 v. 8-25 Memphis 37 22-15 59,5 15-5 7-10 93,9 91,9 +2,0 4 v. 8-26 Dallas 38 22-16 57,9 14-7 8-9 94,2 91,3 +2,9 1 v. 5-57 Houston 38 21-17 55,3 15-6 6-11 97,2 96,6 +0,6 3 d. 5-58 Denver 38 21-17 55,3 10-8 11-9 103,7 101,0 +2,7 3 v. 5-59 Minnesota 38 19-19 50,0 10-10 9-9 97,4 96,5 +0,9 1 v. 6-410 Portland 37 18-19 48,6 13-7 5-12 98,5 94,5 +4,0 3 d. 3-711 Utah 36 17-19 47,2 14-6 3-13 96,4 97,5 -1,1 1 d. 3-712 Phoenix 37 17-20 45,9 10-9 7-11 94,5 96,3 -1,7 3 v. 5-513 Golden State 34 14-20 41,2 9-9 5-11 97,0 99,8 -2,8 2 d. 4-614 Sacramento 37 12-25 32,4 8-6 4-19 94,8 102,3 -7,5 3 d. 2-815 New Orleans 37 9-28 24,3 4-16 5-12 88,4 93,6 -5,3 1 d. 5-5

Page 20: BasketNews 594

20 CHIFFRES

1- FC BARCELONA (6-0)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsErazem Lorbek 16 25 92-159 57,9 19-43 72,7 4,8 1,4 0,6 0,6 0,3 14,2Juan Carlos Navarro 12 24 50-126 39,7 20-67 84,8 1,3 3,3 1,1 1,8 - 12,3Chuck Eidson 14 23 46-103 44,7 17-44 78,6 3,9 2,8 1,4 1,6 0,1 9,4Pete Mickeal 16 23 56-124 45,2 11-21 83,9 4,1 0,8 0,9 1,1 - 9,3Marcelinho Huertas 16 23 50-93 53,8 20-42 85,0 2,1 4,3 1,1 2,0 - 8,6Boniface Ndong 16 15 31-67 46,3 - 75,9 3,5 0,3 0,4 0,6 1,0 5,3Kosta Perovic 16 13 30-54 55,6 - 76,9 3,3 0,3 0,3 0,4 1,0 5,0Joe Ingles 16 14 29-70 41,4 7-32 73,3 2,0 1,5 0,6 1,0 0,1 4,8Fran Vazquez 16 14 32-49 65,3 0-2 60,0 2,9 0,3 0,4 0,3 1,3 4,6C.J. Wallace 15 13 17-56 30,4 10-33 71,4 2,3 0,4 0,5 0,7 0,1 3,6Victor Sada 16 16 20-49 40,8 5-18 50,0 2,4 1,3 0,4 0,9 0,1 2,9Xavier Rabaseda 16 6 7-22 31,8 4-13 0,0 0,9 0,4 0,1 0,5 0,1 1,1Josep Perez 4 2 0-2 0,0 0-1 - - - - 0,3 - -Total 16 - 460-974 47,2 113-316 76,0 35,4 15,9 7,3 10,9 4,0 76,42- CSKA MOSCOU (5-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsNenad Krstic 16 24 84-136 61,7 - 78,8 6,3 0,7 0,6 1,0 0,4 14,7Andrei Kirilenko 11 29 42-76 55,3 11-25 83,3 7,0 2,8 1,8 1,5 2,3 12,7Alexey Shved 15 23 60-122 49,2 26-52 84,6 2,3 3,8 0,7 1,7 0,3 11,2Milos Teodosic 16 26 54-117 46,2 28-73 84,4 2,1 4,9 0,6 2,3 - 10,2Viktor Khryapa 14 21 40-82 48,8 16-35 83,3 4,1 3,4 0,7 2,1 0,6 8,6Ramunas Siskauskas 15 23 44-94 46,8 21-47 60,0 2,5 1,2 0,7 1,1 0,1 7,7Jamont Gordon 15 19 42-91 46,2 12-35 80,0 1,8 2,1 0,9 1,7 0,3 7,2Andrey Vorontsevich 14 18 39-73 53,4 14-36 55,6 3,0 1,0 0,4 0,6 0,4 6,9Darjus Lavrinovic 11 15 19-47 40,4 6-19 93,8 3,3 0,6 0,6 0,7 0,4 5,4Sasha Kaun 15 12 30-41 73,2 - 51,9 2,2 0,1 0,3 0,7 0,3 4,9Nikita Kurbanov 6 9 9-16 56,3 1-1 100,0 2,3 0,2 1,0 0,5 0,2 3,8Sammy Mejia 11 6 13-23 56,5 2-5 100,0 0,8 0,5 0,4 0,5 - 2,7Anton Ponkrashov 15 5 12-20 60,0 2-6 57,1 0,5 0,5 0,1 0,2 0,1 2,0Eugeny Voronov 10 6 4-11 36,4 0-4 75,0 0,2 0,8 0,2 0,2 - 1,1Dmitry Sokolov 6 2 2-3 66,6 - 50,0 0,8 - - 0,3 - 0,8Total 16 - 494-952 51,9 139-338 78,0 34,3 19,9 7,1 13,6 4,2 86,23- MONTEPASCHI SIENA (4-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsBo McCalebb 13 27 83-126 65,9 14-24 86,8 2,3 2,8 1,5 1,8 - 17,4Rimantas Kaukenas 6 25 29-50 58,0 9-14 100,0 2,2 2,5 1,2 1,7 - 14,5David Andersen 16 25 63-155 40,6 8-30 71,7 5,9 0,9 0,4 1,6 0,5 10,4Ksistof Lavrinovic 11 20 34-78 43,6 14-29 69,6 3,9 1,4 0,6 1,4 0,4 10,4Igor Rakocevic 15 20 46-119 38,7 10-38 77,6 2,0 1,6 0,3 1,7 0,1 9,3David Moss 16 23 55-112 49,1 19-41 89,5 2,5 1,3 0,9 0,5 0,1 9,1Bootsy Thornton 8 18 20-44 45,5 4-13 81,8 2,5 1,1 0,6 0,8 - 6,6Tomas Ress 16 15 29-55 52,7 18-36 100,0 2,2 0,4 0,4 0,6 0,6 5,1Pietro Aradori 16 10 23-51 45,1 5-15 81,3 2,1 0,6 0,1 0,3 - 4,8Nikos Zisis 16 19 21-60 35,0 5-19 77,3 1,8 2,8 0,4 0,4 - 4,0Shaun Stonerook 16 21 13-34 38,2 7-22 76,2 3,8 1,4 0,8 1,1 0,5 3,1Marco Carraretto 16 8 17-39 43,6 8-22 - 0,6 0,1 0,1 0,2 - 2,6Andrea Michelori 13 4 5-11 45,5 - 71,4 1,0 0,2 0,2 0,5 - 1,2Luca Lechthaler 8 3 0-1 - - 75,0 1,3 0,1 - 0,3 0,1 0,8DaJuan Summers* 1 18 2-4 50,0 - - 1,0 - - 1,0 - 4,0Total 16 - 440-939 46,9 121-303 79,7 32,1 14,0 5,8 10,8 2,1 79,54- PANATHINAIKOS ATHÈNES (4-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsDimitris Diamantidis 16 30 50-108 46,3 33-72 93,8 3,3 4,9 1,5 2,4 0,4 10,2Mike Batiste 16 20 61-127 48,0 1-2 83,7 5,1 0,6 0,6 1,3 0,2 9,9Romain Sato 16 29 52-120 43,3 15-42 70,0 6,1 1,2 0,9 0,8 0,5 9,2Steven Smith 15 16 42-99 42,4 16-38 82,8 2,8 0,6 0,4 0,9 0,1 8,3Ian Vougioukas 16 13 45-81 55,6 - 61,1 2,7 0,5 0,3 0,8 0,7 7,7Kostas Kaimakoglou 16 23 43-99 43,4 21-51 83,3 4,2 1,2 1,1 0,8 0,3 7,6Nick Calathes 16 22 46-91 50,5 7-26 50,0 2,3 2,6 1,3 1,3 0,1 7,4David Logan 16 15 43-97 44,3 12-35 64,3 1,0 0,9 1,0 0,7 0,2 6,7Sarunas Jasikevicius 16 13 34-71 47,9 6-23 80,0 1,1 2,0 0,5 1,5 - 5,1Kostas Tsartsaris 10 15 17-41 41,5 2-15 100,0 3,0 0,4 0,4 0,7 0,1 4,9Aleks Maric 16 6 19/30 63,3 - 76,9 1,9 0,1 0,4 0,5 0,1 3,0Stratos Perperoglou 6 10 4-18 22,2 2-6 75,0 0,5 0,7 0,3 0,8 - 2,2Alexandros Kyritsis 11 2 4-6 66,7 2-2 - 0,3 0,2 0,2 0,1 - 0,9Pat Calathes 6 2 2-4 50,0 - - 0,5 0,3 - - - 0,7Total 16 - 462-992 46,6 117-312 73,9 35,3 15,4 8,4 12,4 2,4 79,45- BIzKAIA BILBAO (4-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsMarko Banic 16 27 90-142 63,4 1-5 78,9 4,3 0,8 0,4 1,6 0,1 14,1Alex Mumbru 16 28 63-153 41,2 22-71 75,0 4,3 2,6 0,8 2,4 0,1 11,1Kostas Vasiliadis 16 22 51-117 43,6 30-75 85,1 1,8 0,8 0,7 1,5 0,1 10,8Aaron Jackson 16 25 51-114 44,7 8-32 83,3 2,6 3,4 0,8 1,8 - 8,1D’Or Fischer 15 24 49-76 64,5 2-4 74,1 6,2 1,7 0,3 1,5 1,4 8,0Janis Blums 14 15 26-60 43,3 20-43 70,6 1,0 0,9 0,5 1,0 0,1 6,0Raul Lopez 15 12 19-59 32,2 9-34 93,3 1,0 1,7 0,4 0,7 - 5,0Roger Grimau 16 15 31-72 43,1 5-18 100,0 2,3 0,9 0,5 1,3 0,1 4,9Axel Hervelle 14 15 28-54 51,9 2-8 71,4 3,4 1,1 0,7 1,1 0,4 4,5Dimitrios Mavroeidis 15 13 22-42 52,4 - 76,9 3,8 0,6 0,4 0,6 0,5 4,3Josh Fisher 16 9 9-23 39,1 2-11 - 0,7 0,8 0,4 0,6 0,1 1,3Tomas Hampl 13 1 1-3 33,3 - - - - - - - 0,2Damir Krupalija 2 3 - - - - 0,5 - - 1,5 - -Oliver Stevic 2 2 - - - - - - - 0,5 - -Total 16 - 440-915 48,1 101-301 80,8 33,4 14,8 5,7 14,4 2,6 75,8

6- REAL MADRID (4-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJaycee Carroll 16 22 79-157 50,3 37-72 86,5 2,6 0,8 0,1 1,1 0,2 14,2Nikola Mirotic 16 23 63-120 52,5 18-41 91,8 4,5 0,9 0,8 1,3 0,4 12,5Felipe Reyes 16 19 44-94 46,8 - 79,3 6,3 0,6 0,6 0,8 0,2 8,4Kyle Singler 8 23 25-54 46,3 5-13 62,5 4,3 0,8 0,4 1,5 0,4 8,1Martynas Pocius 14 15 34-84 40,5 8-32 90,3 1,6 0,9 0,2 1,0 0,1 7,4Sergio Llull 16 22 41-96 42,7 13-44 71,9 1,5 3,2 0,6 1,4 - 7,4Sergio Rodriguez 16 20 40-81 49,4 15-32 82,1 1,5 5,4 0,8 2,3 - 7,4Ante Tomic 16 14 44-81 54,3 - 65,0 3,5 0,6 0,1 0,8 0,6 6,3Carlos Suarez 16 18 27-65 41,5 9-37 84,6 2,6 1,3 0,9 0,8 0,2 4,6Mirza Begic 16 13 30-55 54,5 - 64,3 4,4 0,4 0,1 0,9 1,6 4,3Novica Velickovic 9 9 12-29 41,4 3-10 25,0 1,4 1,2 0,6 0,3 0,1 3,2Jorge Sanz 16 1 4-5 80,0 3-3 - - - - - - 0,7Rudy Fernandez* 8 25 30-78 38,5 15-47 89,5 3,1 2,3 1,3 1,5 0,1 11,5Serge Ibaka* 6 15 12-21 57,1 - 81,8 4,7 - 0,5 0,7 2,0 5,5Total 16 - 485-1020 47,5 126-331 80,2 37,8 15,9 5,3 12,6 4,3 85,97- UNICS KAzAN (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsHenry Domercant 16 32 78-171 45,6 43-84 82,7 3,9 1,4 0,6 2,3 0,1 16,3Terrell Lyday 15 22 62-135 45,9 14-43 87,2 2,0 2,5 1,0 1,8 0,2 11,9Vladimir Veremeenko 14 24 47-89 52,8 0-1 70,5 6,1 0,7 0,7 1,6 1,0 8,9Lynn Greer 16 20 38-94 40,4 11-31 84,8 2,3 2,3 1,1 1,9 - 7,9Mike Wilkinson 15 29 38-110 34,5 21-61 50,0 5,1 0,6 0,6 0,8 0,5 6,7Kelly McCarty 15 22 30-78 38,5 9-28 82,1 3,5 0,6 0,8 0,5 0,9 6,1Nathan Jawai 12 12 23-47 48,9 - 63,6 3,6 0,3 0,3 2,6 0,5 5,6Petr Samoylenko 16 22 27-53 50,9 10-31 80,0 2,0 3,1 0,8 1,4 - 4,5Aleksey Savrasenko 16 16 32-52 61,5 - 33,3 2,9 0,8 0,4 0,8 0,6 4,3Bostjan Nachbar 5 11 4-12 33,3 1-4 50,0 1,6 0,4 0,2 0,4 - 2,0Petr Gubanov 16 5 5-11 45,5 0-4 75,0 0,6 0,1 0,2 0,3 - 0,8Zakhar Pashutin 16 4 5-13 38,5 2-5 - 0,6 0,2 0,2 0,2 0,1 0,8Dmitry Golovin 10 1 3-6 50,0 1-2 - - - - - - 0,7Igor Zamanskiy 8 1 - - - - - - - 0,1 - -Total 16 - 392-871 45,0 112-294 76,3 33,6 12,4 6,4 14,0 3,5 70,98- MACCABI TEL-AVIV (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsKeith Langford 15 22 56-109 51,4 10-26 66,7 2,6 1,9 0,5 1,3 0,3 10,0Sofoklis Schortsanitis 16 17 57-100 57,0 - 63,9 3,5 1,0 0,6 2,5 0,4 9,6Richard Hendrix 16 20 56-100 56,0 1-1 81,4 5,6 0,6 0,8 0,9 1,3 9,3Lior Eliyahu 15 20 62-111 55,9 1-1 68,4 3,5 0,9 0,3 1,2 0,1 9,2David Bluthenthal 16 22 50-114 43,9 21-57 100,0 2,3 0,4 0,7 0,9 - 8,7Devin Smith 16 25 41-106 38,7 15-52 91,7 3,8 0,8 0,8 0,8 0,5 6,8Demond Mallet 6 18 13-29 44,8 7-16 70,0 1,2 0,8 0,3 1,0 0,2 6,7Yogev Ohayon 16 19 21-61 34,4 3-13 72,7 3,3 2,6 1,3 1,3 - 4,3Guy Pnini 14 14 18-51 35,3 11-34 83,3 1,6 1,1 0,3 0,6 0,1 3,7Theodoros Papaloukas 16 10 18-40 45,0 2-5 73,9 1,3 1,6 0,4 1,2 - 3,4Tal Burstein 16 9 11-26 42,3 3-13 83,3 1,4 0,6 0,4 0,2 0,1 2,2Shawn James 12 6 9-21 42,8 - 70,0 1,6 0,2 0,2 0,6 0,7 2,1Jonathan Scheyer 10 3 2-5 40,0 2-4 - 0,1 - 0,1 0,1 - 0,6Jordan Farmar* 7 31 37-74 50,0 7-17 78,3 4,7 4,1 1,4 3,1 - 14,1Total 16 - 451-947 47,6 83-239 74,4 35,0 13,5 6,7 13,1 3,3 76,19- BENNET CANTU (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsGiorgi Shermadini 16 22 53-94 56,4 - 84,1 5,5 0,8 0,5 1,1 0,6 10,9Vladimir Micov 14 29 51-125 40,8 13-33 85,7 4,1 3,2 1,1 2,1 0,4 10,4Doron Perkins 2 26 7-19 36,8 2-7 66,7 7,5 5,5 1,0 2,5 - 10,0Gianluca Basile 15 22 43-102 42,2 34-79 83,3 1,9 3,1 0,1 1,7 - 10,0Manuchar Markoishvili 16 21 54-131 41,2 20-52 100,0 2,7 1,6 0,9 1,0 0,1 9,1Maarten Leunen 16 29 47-130 36,2 24-73 57,9 4,7 2,2 0,9 0,9 0,1 8,1Marko Scekic 5 16 16-24 66,7 1-3 77,8 1,2 1,2 0,2 1,0 0,2 8,0Nicolas Mazzarino 16 20 31-78 39,7 17-52 83,3 1,0 1,4 0,3 0,8 - 6,2Denis Marconato 16 15 43-76 56,6 - 77,8 3,4 0,4 - 0,9 0,8 5,8Andrea Cinciarini 16 25 30-79 38,0 8-23 71,4 2,6 2,3 0,4 1,3 0,1 5,2Nico Gianella 5 17 9-24 37,5 1-7 75,0 1,4 1,0 0,4 0,8 - 4,4Greg Brunner 6 14 11-25 44,0 1-3 28,6 2,5 0,5 0,2 0,5 0,3 4,2David Lighty 7 6 5-13 38,5 1-5 75,0 0,6 0,3 0,3 0,1 - 2,0Benjamin Ortner 9 3 1-10 10,0 - 50,0 0,9 0,1 0,3 0,3 0,1 0,3Total 16 - 401-930 43,1 122-337 79,7 31,4 16,2 4,7 11,5 2,2 71,510- OLIMPIA MILANO (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsMalik Hairston 12 24 63-117 53,8 12-25 76,3 3,1 1,5 0,1 1,8 0,4 13,9Ernest Bremer 3 29 12-28 42,9 8-19 - 3,0 2,3 1,0 1,3 - 10,7Yannis Bourousis 15 22 55-118 46,6 3-17 68,8 6,4 0,5 0,7 1,5 0,7 9,0Antonis Fotsis 16 24 50-106 47,2 21-58 73,7 4,9 0,9 0,6 0,8 0,4 8,4Omar Cook 16 30 34-96 35,4 21-57 70,0 2,4 5,7 1,0 1,4 - 7,3Stefano Mancinelli 15 22 39-85 45,9 4-23 52,9 2,3 1,2 0,5 1,1 0,1 6,1Alessandro Gentile 7 17 12-42 28,6 4-15 100,0 1,9 1,1 0,1 1,7 0,3 4,6Richard Mason Rocca 16 11 27-49 55,1 - 38,5 3,3 0,3 0,1 0,7 - 4,0Leon Radosevic 16 8 17-33 51,5 - 83,3 1,1 0,3 0,2 0,5 0,3 3,1Nicolo Melli 16 6 18-32 56,3 3-9 50,0 1,3 0,1 0,3 0,3 0,1 2,6Ariel Filloy 12 2 5-8 62,5 4-4 - 0,3 0,1 - 0,2 - 1,2Jacopo Giachetti 16 9 5-30 16,7 3-15 50,0 0,4 0,9 - 0,4 - 0,9Jeffrey Viggiano 7 4 3-7 42,9 0-4 - 0,3 0,1 0,1 0,1 0,1 0,9Danilo Gallinari* 7 28 26-64 40,6 8-30 75,3 4,4 1,1 0,7 1,7 0,4 16,4Drew Nicholas* 14 26 36-119 30,3 22-74 62,5 2,6 1,7 0,5 1,9 0,2 7,4Total 16 - 402-934 43,0 113-350 68,7 32,5 14,0 4,4 11,8 2,4 69,8

11- OLYMPIAKOS LE PIRéE (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsVassilis Spanoulis 15 31 82-160 51,3 24-59 83,0 1,8 4,1 0,9 3,9 0,1 18,1Georgios Printezis 15 21 57-107 53,3 11-36 88,9 3,8 1,0 0,3 0,7 0,4 9,9Kyle Hines 16 19 58-107 54,2 - 57,7 4,4 1,3 0,3 1,7 1,1 9,8Pero Antic 16 19 38-108 35,2 15-53 77,5 4,4 0,8 0,5 1,1 0,4 7,6Martynas Gecevicius 15 18 28-66 42,4 18-42 84,6 1,5 0,8 0,4 1,2 - 7,1Kostas Sloukas 10 14 18-35 51,4 6-13 100,0 1,3 1,7 0,6 1,0 0,1 5,8Kostas Papanikolaou 16 20 33-72 45,8 6-28 66,7 3,4 0,6 0,6 0,4 0,3 5,1Lazaros Papadopoulos 10 17 24-45 53,3 - 20,0 3,6 2,6 0,3 1,6 0,5 5,1Acie Law 6 14 9-20 45,0 2-6 83,3 0,7 1,0 0,5 0,7 - 4,2Marko Keselj 10 11 12-27 44,4 6-19 - 1,5 0,2 0,5 0,3 - 3,0Michalis Pelekanos 11 12 11-35 31,4 5-19 80,0 1,8 0,3 0,5 0,4 0,2 2,8Dimitrios Katsivelis 7 16 7-19 36,8 2-7 100,0 1,0 1,0 0,6 1,4 0,1 2,4Andreas Glyniadakis 14 5 10-21 47,6 - 93,3 0,8 0,1 0,2 0,6 - 2,4Evangelos Mantzaris 12 12 5-19 26,3 3-11 37,5 1,5 0,8 0,6 0,2 - 1,3Joey Dorsey* 6 19 15-24 62,5 0-1 53,3 5,7 1,0 1,2 2,0 1,5 6,3Kalin Lucas* 9 18 19-49 38,8 6-13 83,3 1,6 1,0 0,8 1,2 - 5,4Matt Howard* 4 5 0-5 0,0 0-4 100,0 - - - - - 0,5Total 16 - 426-919 46,4 104-311 74,3 32,7 13,6 6,1 14,2 3,3 77,412- GALATASARAY ISTANBUL (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsLuksa Andric 16 20 71-120 59,2 - 55,6 4,3 0,6 0,8 1,8 0,3 10,8Jaka Lakovic 16 26 42-106 39,6 26-72 81,8 1,9 2,7 0,3 1,8 0,1 9,7Jamon Lucas 16 26 62-138 44,9 7-23 69,2 4,1 3,2 1,8 1,4 0,4 9,3Joshua Shipp 15 28 52-110 47,3 11-35 88,0 4,4 1,3 1,2 1,1 0,4 9,1Preston Shumpert 16 20 38-113 33,6 17-57 77,8 2,6 0,9 0,3 1,1 0,1 6,7Furkan Aldemir 15 17 34-61 55,7 - 79,5 4,8 0,5 0,7 1,1 0,4 6,6Ender Arslan 16 18 27-63 42,9 14-39 66,7 0,9 2,6 0,4 1,5 - 4,5Tutku Açik 10 13 14-33 42,4 5-17 75,0 1,0 1,9 0,7 1,7 0,1 3,6Cevher Ozer 16 10 21-53 39,6 7-32 100,0 1,4 0,4 0,3 0,4 0,1 3,3Sertac Sanli 3 5 3-5 60,0 - - 0,3 - - 0,7 - 2,0Huseyin Koksal 8 15 5-21 23,8 3-11 33,3 1,3 0,4 0,8 0,9 - 1,8Boris Savovic 5 14 3-18 16,7 1-7 50,0 3,2 0,4 - 0,6 0,4 1,6Haluk Yildirim 9 5 4-11 36,4 2-9 - 0,8 0,3 0,4 0,2 0,1 1,1Caner Topaloglu 12 5 2-12 16,7 1-4 75,0 0,6 0,5 0,3 0,1 0,1 0,7Zaza Pachulia* 4 15 7-18 38,9 - 60,0 4,5 0,5 0,5 2,3 0,3 6,5Darius Songaila* 10 15 30-66 45,5 - 71,4 2,8 0,4 0,4 1,3 - 6,5Total 16 - 415-948 43,8 94-306 72,3 33,6 14,4 7,2 14,3 2,1 69,813- FENERBAHCE-üLKER ISTANBUL (2-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsBojan Bogdanovic 16 24 62-134 46,3 23-56 81,3 2,2 0,7 0,4 1,3 0,2 13,0Roko Leni Ukic 15 28 63-157 40,1 12-41 72,5 2,8 2,1 0,6 2,1 - 11,1Omer Onan 12 24 33-77 42,9 9-28 84,8 1,3 0,5 0,7 0,8 - 8,6Curtis Jerrells 14 21 41-98 41,8 10-35 84,8 1,9 1,7 0,7 1,4 0,3 8,6Oguz Savas 16 17 49-81 60,5 - 89,3 3,4 0,9 0,3 0,8 0,2 7,7James Gist 16 25 45-94 47,9 9-28 76,9 4,5 0,9 1,3 1,6 0,9 7,4Emir Preldzic 16 22 31-100 31,0 9-36 75,0 3,3 3,1 0,6 1,7 0,1 6,7Gasper Vidmar 16 12 27-47 57,4 0-1 44,4 2,4 0,1 0,4 0,9 0,1 3,9Marko Tomas 6 17 7-25 28,0 4-14 75,0 1,7 0,3 0,8 0,5 - 3,5Kaya Peker 16 13 24-49 49,0 - 57,1 2,9 0,4 0,7 0,9 0,6 3,5Mirsad Turkcan 6 14 6-19 31,6 1-5 100,0 8,0 0,8 0,3 1,0 - 2,8Engin Atsur 15 6 8-21 38,1 5-15 50,0 0,5 0,7 0,1 0,3 - 1,5Thabo Sefolosha* 7 27 27-51 52,9 7-14 63,3 6,0 0,9 2,1 1,7 0,4 11,4Total 16 - 423-953 44,4 89-273 76,1 34,8 11,3 6,8 13,3 2,4 75,314- ANADOLU EFES ISTANBUL(1-5)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsSasha Vujacic 16 29 72-177 40,7 27-80 86,4 3,3 1,7 1,1 1,4 0,2 13,9Dusko Savanovic 16 27 49-132 37,1 20-58 82,4 5,6 1,1 0,8 1,4 0,4 10,0Stanko Barac 16 19 65-114 57,0 0-1 61,2 3,7 0,3 0,4 1,9 0,9 10,0Oliver Lafayette 6 23 18-43 41,9 5-16 91,7 3,2 2,8 1,5 1,5 - 8,7Tarence Kinsey 9 25 30-72 41,7 5-18 69,2 3,8 1,1 1,6 1,3 0,4 8,2Esteban Batista 16 16 35-69 50,7 - 55,0 4,3 0,6 0,6 1,3 0,2 5,1Cenk Akyol 16 15 23-67 34,3 16-43 65,0 2,0 0,5 0,6 0,3 0,1 4,7Ermal Kuqo 11 8 20-31 64,5 1-2 54,5 0,8 0,2 - 1,2 - 4,3Kerem Tunceri 16 23 27-92 29,3 10-40 50,0 1,1 4,2 1,0 2,1 0,1 4,1Sinan Guler 16 19 28-65 43,1 7-30 66,7 2,0 1,4 0,6 0,9 0,1 4,1Vlado Ilievski 10 17 8-30 26,7 2-14 90,0 1,5 2,6 0,8 1,0 - 2,7Osman Sirin 13 1 1-3 33,3 0-1 - 0,1 - - 0,2 - 0,2Dogus Balbay 16 2 1-4 25,0 - 0,0 0,1 0,4 0,1 0,4 - 0,1Kerem Gonlum 2 9 0-2 - - - 2,0 - 0,5 0,5 0,5 -Ersan Ilyasova* 8 21 27-56 48,2 6-17 59,3 5,5 0,9 1,5 1,0 1,5 9,5Total 16 - 404-957 42,2 99-320 72,0 32,8 14,1 7,9 13,4 2,9 69,315- zALGIRIS KAUNAS (0-6)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsSonny Weems 15 30 90-190 47,4 18-50 68,6 5,0 1,3 0,9 2,9 0,2 15,5Marko Popovic 14 22 44-109 40,4 29-75 90,6 2,1 2,1 0,4 1,6 - 12,5Paulius Jankunas 16 23 46-103 44,7 8-24 72,7 5,6 0,8 0,8 1,2 0,3 7,8Mantas Kalnietis 16 22 49-120 40,8 10-45 63,6 2,5 3,7 0,6 2,2 0,1 7,6Milovan Rakovic 16 16 48-92 52,2 - 56,7 2,6 0,4 0,6 0,9 0,3 7,1Robertas Javtokas 16 23 46-94 48,9 0-1 42,1 5,2 0,5 0,2 1,6 0,7 6,3Dainius Salenga 6 25 14-34 41,2 6-16 100,0 2,2 1,5 0,7 0,7 0,2 6,0DeJuan Collins 13 14 23-54 42,6 10-27 95,2 1,2 1,4 0,1 1,0 - 5,8Tomas Delininkaitis 16 11 27-58 46,6 14-30 68,2 0,8 0,9 0,4 0,9 - 5,2Mindaugas Kuzminskas 14 7 10-18 55,6 1-7 70,6 1,1 0,1 0,1 0,5 - 2,4Tadas Klimavicius 16 15 14-47 29,8 4-17 33,3 3,2 0,6 0,1 0,5 0,4 2,2Vytenis Lipkevicius 14 7 4-12 33,3 1-3 100,0 1,1 0,4 0,4 0,1 - 0,7Povilas Butkevicius 3 3 0-1 - - 0,0 0,3 - 0,3 - - -Ty Lawson* 7 21 18-42 42,9 3-8 61,9 3,0 1,6 0,9 1,0 - 7,4Reeves Nelson* 1 5 0-2 - - - 2,0 - - 1,0 - -Total 16 - 433-976 44,4 104-303 70,7 35,0 12,8 4,9 13,9 2,0 74,516- UNICAJA MALAGA (0-6)Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Pd In Co Bp PtsJoel Freeland 14 26 75-147 51,0 4-16 66,7 6,8 0,6 0,2 2,3 0,1 12,6Luka Zoric 16 24 73-139 52,5 - 68,3 6,1 0,8 0,5 1,1 0,9 11,7Gerald Fitch 15 21 51-138 37,0 11-49 66,7 2,9 1,5 1,1 1,3 0,3 9,4Tremmell Darden 10 26 30-70 42,9 5-15 78,3 3,5 0,8 0,3 1,1 0,9 8,3Kristaps Valters 13 20 31-89 34,8 19-59 72,2 1,8 3,1 0,8 2,1 0,1 8,2Earl Rowland 14 23 41-98 41,8 6-17 80,0 2,1 2,9 0,9 1,4 0,1 7,4Hrvoje Peric 16 20 46-89 51,7 1-14 71,0 3,8 1,5 0,5 1,1 0,4 7,2Jorge Garbajosa 15 19 30-85 35,3 13-48 100,0 2,7 0,8 0,9 0,7 0,2 5,8Berni Rodriguez 16 20 26-74 35,1 12-44 81,0 1,7 1,9 0,4 1,2 0,1 5,1Nedzad Sinanovic 16 9 16-33 48,5 1-1 84,6 1,9 0,1 0,3 0,9 0,4 2,8Augusto Cesar Lima 9 8 7-17 41,2 - 60,0 1,9 0,2 0,2 0,7 0,4 2,2Saul Blanco 10 6 8-18 44,4 2-8 100,0 0,6 0,2 0,1 0,2 - 2,0Mark Payne 10 8 6-11 54,5 0-1 85,7 1,0 0,3 0,3 0,6 - 1,8Alejandro Abrines 9 8 5-23 21,7 2-15 75,0 0,8 0,3 0,2 0,4 0,2 1,7Total 16 - 445-1031 43,2 76-287 73,4 36,9 13,1 5,7 13,5 3,4 74,9

stats cumulées (tOP 16)

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21ENTRETIEN

MISTIE MIMS (CHALLES BASKET)

« J’ADORE LA FRANCE »

Mistie Mims, la MVP étrangère 2011 de la LFB, actuelle n°1 aux points et à l’évaluation, a choisi de prolonger son contrat avec Challes pour trois ans. En l’écoutant on se rend vite compte que le business n’est pas sa première préoccupation.

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE

T u as signé pour trois saisons à Challes, donc presque jusqu’à la fin de ta carrière ?

Trois ans, c’est bon pour moi à mon âge (28 ans) comme stratégie pour la dernière partie de ma carrière de basketteuse. J’ai un plan pour faire la préparation au Brevet d’État à Grenoble avec Rachid (Méziane), notre assistant, pour devenir entraîneur et j’ai besoin de trois ans pour ça. Sur un plan économique c’est mieux d’avoir la stabilité. Et j’adore la France !

En résumé, tu restes à Challes pour le club, le coach, tes coéquipières, les Alpes ?(Rires) En premier le club. Je ne connais pas d’autres clubs comme Challes où tu peux allier en même temps le business et la vie en famille. Dans d’autres situations, si je joue mal deux matches de suite j’aurais beaucoup de problèmes, « Mistie, qu’est-ce qui ne va pas ? » Pour moi c’est trop de pression et je n’aime pas cette sensation. À Challes je n’ai pas de pression et je joue très bien sans me prendre la tête. La ville est très petite mais l’endroit est très joli, très calme, c’est à 2h30 de train de Paris, 45 mn en voiture de Lyon, Genève, Grenoble. J’aime voy-

ager durant les jours libres, aller à Paris, sur la Côte d’Azur. Une autre raison, c’est que j’aime la culture française. Aux États-Unis, l’objectif numéro 1, c’est le travail et la famille en deuxième. En France, c’est l’inverse.

Ton but dans la vie n’est pas comme beaucoup d’Américains de te faire un maximum de dollars ?Je ne pense pas comme ça. Les gens ici travail-lent pour vivre, subsister, et recherchent la joie de vivre, la vie en famille, les amis. J’aime en France quand je me retrouve à dîner pendant deux heures. Tout le monde parle ensemble et tu apprends de chacun, « qu’est-ce qui se passe dans ta vie ? » Aux États-Unis, on mange en face de la télé ! L’Histoire française est très riche, j’aime la culture et je préfèrerais rester en France à la fin de ma carrière, si c’est possible.

Sportivement tu n’avais pas envie de jouer dans un grand club européen pour voir ce dont tu es capable ?Pour moi ce n’est pas d’une grande importance. Jouer beaucoup de matches en EuroLeague, c’est

très dur pour mon corps. Aussi, j’aime passer du temps en famille et le basket prend beaucoup de temps, d’énergie, et un grand club exigerait beau-coup de choses de moi, beaucoup de pression. Je fais ce travail parce que j’adore le basket, pas pour l’argent, j’ai d’autres objectifs après le basket. I love basketball but it’s not who I am.

Vous étiez un moment en tête du championnat et vous avez baissé un peu de pied, c’est le manque de rotation ?Oui, quatre joueuses se sont blessées ou étaient malades, nous ne sommes plus que cinq joueuses professionnelles, c’est dur mais je pense que nous avons le caractère pour persévérer. Nous n’avons plus besoin que d’une victoire pour être dans le Final 4, c’est l’objectif (l’interview a eu lieu avant la victoire du week-end dernier sur Basket Landes). Après nous pourrons retrouver la santé et nous concentrer sur les playoffs.

Tu as été élue MVP étrangère en 2011. Tu espères faire le doublé ?Ça serait sympa de recevoir le trophée une deuxième fois mais ça n’a pas une grande importance. C’est un titre individuel, pas pour l’équipe. Je fais une bonne saison mais c’est le cas pour d’autres joueuses comme Amisha Carter (St Amand), Olayinka Sanni (Villeneuve), Pauline Akonga (Arras)… Si ça vient c’est super, si ce n’est pas le cas, c’est OK aussi.

Est-ce que tu vas inciter ton mari O’Neal a joué en France (il a fait une courte pige à Fos l’an dernier) ?Oui, c’est mon rêve ! Il joue au Japon, c’est trop loin, trop dur pour notre première année de mariage. Il va chercher un travail en France… Bourg-en-Bresse… Aix-Maurienne (rires).

Quel est son niveau, la Pro B ?Oui la Pro B et après une saison ou deux la Pro A, il a le talent pour ça. C’est un 3-4 de 2,08 m.

Cet été tu vas rejouer en WNBA ?Oui aux Connecticut Sun, l’équipe de Sandrine Gruda, mais je ne sais pas si elle sera là. Je jouais auparavant à Chicago, j’étais restricted free agent et Connecticut m’a offert deux saisons de contrat garanti. Après ces deux dernières saisons, j’en aurai fini avec la WNBA. Jouer toute l’année sans repos, c’est trop dur, wouf, je ne sais pas comment les au-tres filles y arrivent. Je voudrais être libre l’été pour être avec ma famille, voyager avec mon mari. n

« Je préfèrerais rester en France à la fin de ma carrière. »

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22 analyse

Q uinze ans que ça dure. Depuis 1997 et la sélection de Tariq Abdul-Wahad, la France n’a pas connu deux Drafts consécutives

sans placer un tricolore. Pour que la série se poursuive, nul n’ayant succédé à Kévin Séraphin et Pape Sy, draftés en 2010, il faudrait qu’un Français soit appelé en juin. Possible ? « Oui, il y a de bonnes chances », estime l’agent Bouna Ndiaye. « De grandes chances. » Il s’occupe des deux jeunes apparaissant comme les plus à même pour enfiler la casquette d’une franchise NBA lors de la grand-messe annuelle : Evan Fournier et Rudy Gobert, actuellement listés sur différentes mock drafts (voir par ailleurs).

Fournier : candidat quasi-déclaréÀ Levallois, à Poitiers face à Hyères-Toulon et à Chalon, entre le 14 janvier et le 4 février, des scouts NBA étaient présents à trois matches sur quatre du PB86 pour observer Fournier. Sur ces trois rencon-tres l’arrière a tourné à 20,7 points. Il intéresse « quasiment toutes les franchises », atteste son agent. « Personne ne l’écarte. C’est un gamin mature, qui sent le basket, un énorme travail-leur. » Le nom de Fournier revient régulièrement dans les prévisions de Draft entre la 20e et 30e place. « C’est une possibilité, je serais plus prudent en disant entre la 20e et la 40e place. C’est une quasi-certitude. Evan, c’est 18 points par match depuis janvier environ. S’il n’a pas de pépin physique, je pense qu’il inscrira son nom », analyse Ndiaye. L’échéance étant encore lointaine – les joueurs ont jusqu’à fin avril pour déposer leur nom –, le chemin à prendre n’a pas été choisi. « Il n’y a pas de stratégie définie. L’idée est de voir où on va pouvoir l’exposer. S’il retourne au Hoop Summit, s’il va au camp de Trévise, s’il fera des workouts… On aura une idée plus précise vers avril. » Pour son agent, Fournier, qui, né en 1992, sera encore éligible plusieurs années (les derniers cette saison sont les garçons nés en 1990), est prêt à franchir l’Atlantique. « J’estime que oui. Mis à part l’aspect du corps, où je pense qu’il doit évoluer pour pouvoir défendre en NBA, il est prêt. Sur l’aspect basket, le travail, il est prêt. »

Gobert : ndiaye tacle CholetLe nom de Rudy Gobert apparaît régulière-ment au deuxième tour dans les prévisions. « Il fait 2,15 m, il court, il a des mains, il prend les rebonds, bien sûr que des gens le suivent », commente Ndiaye. Un nouveau produit du centre de formation choletais drafté, après les Mickaël Gelabale, Nando De Colo et autres Rodrigue Beau-bois ? Plusieurs observateurs nous ont confié que cette possibilité était grande. Toutefois, égale-ment né en 1992, le pivot pourrait passer son tour et ne pas s’inscrire. La raison : un manque d’exposition. Et Bouna Ndiaye de monter au créneau : « Rudy ne joue pas à Cholet. Quelle frustration de voir un tel potentiel ne pas jouer ! Tu

peux le marquer ! C’est fou de voir un gamin de 2,15 m, équilibré, qui aime jouer dans la raquette – il n’y a pas beaucoup d’équivalent en Europe, et même aux États-Unis – qui est sur le banc, il ne joue pas ! » Cette saison, parfois dans le cinq majeur, Gobert passe en moyenne 11 minutes sur le parquet (3,2 points à 87,5%, 2,9 rebonds et 1,1 contre pour 6,5 d’évaluation). Le week-end dernier,

Kévin Séraphin et Pape Sy sont les derniers Français à avoir été draftés, en 2010. En juin prochain, un nouveau Frenchy franchira-t-il l’Atlantique ? Basketnews analyse, au cas par cas, les chances des principaux espoirs tricolores.

Par yann CasseVIlle

titulaire dans la victoire à l’Astroballe, il a joué six minutes. « Il n’y a aucune

cohérence », reprend Ndiaye au sujet de l’utilisation de son protégé. « Il ne joue pas donc il n’évolue pas. Il n’a pas été invité au

Hoop Summit – ce qui est fou – parce que les mecs n’arrivent pas à le voir jouer ! Après on se plaint qu’on n’a pas de grand, on dit que les jeunes partent tôt… » Partant de ce constat, avant de parler de NBA, Ndiaye fixe une règle : « jouer d’abord et on verra après. Il n’y a pas de stratégie de Draft actuellement.

C’est un objectif mais il ne faut pas se presser. Il faut d’abord qu’il joue. On le mettra en NBA quand il sera prêt, ça ne sert à rien d’y aller avant. »

albicy : la dernière chanceÀ l’inverse de Fournier et Gobert, Andrew Albicy n’a plus le choix. Né en 1990, la Draft 2012 est sa dernière occasion de serrer la main de David Stern ou son bras droit Adam Silver. « Il y a moins de hype autour de lui que les meneurs qui ont deux ans de moins », indique son agent Ayité Ajavon. Le principal désavantage d’Albicy est le même depuis ses premiers pas de basketteur : sa petite taille (1,78 m). Le joueur du BCM a-t-il une chance de se distinguer à un poste où les Américains forment des dragsters à la pelle ? « Ceux qui sortent

d’université n’ont pas cette expérience du haut niveau. C’est

DRAFT NBA 2012

QUelles sOnT les CHanCes FRanÇaIses ?

Hervé Bellenger/IS Pascal Allée/Hot SportsJean-François Mollière

« Fournier intéresse quasiment toutes 

les franchises »

De gauche à droite, Evan

Fournier, Rudy Gobert

et Andrew Albicy : les trois

Français les plus cités

pour la Draft 2012.

Page 23: BasketNews 594

23analyse

ce que les scouts apprécient chez Andrew, parfois il joue comme un joueur de 30 ans. Il sait diriger une équipe. Il est un leader. Il y a des franchises

qui sont vraiment intéressées », répond Ajavon. Son représentant assure que

son Last 16 d’Eurocup en demi-teinte (8,0 points à 42,5%), où son équipe a terminé fanny, ne barre pas la route. « En première phase il avait été bon. Au Last 16 ça a été compliqué pour toute l’équipe. Et il a fait un match à

Valence (18 points à 7/11) très intéressant, j’ai eu

pas mal de retours de personnes en Espagne, de scouts qui étaient

au match. » Une Draft passera forcé-

ment pas des performances remarquées lors de workouts et/ou

un retour au camp de Trévise. « L’année dernière, ses workouts s’étaient vraiment bien passés, notamment celui à Min-nesota. Il y avait 27 équipes NBA présentes, il avait fait plusieurs entretiens. » En cas d’échec, Ayité Ajavon se dit « pas très inquiet » pour que son joueur puisse rebondir en Europe ; l’année passée, le clan Albicy avait un temps reçu une proposition du Maccabi Tel-Aviv.

les autres : lauvergne, sylla…

Derrière le trio Fournier-Gobert-Albicy, Joffrey Lauvergne, par sa taille

(2,10 m), ses qualités athlétiques, sa capacité à alterner en Pro A du poste 4 au poste 5, dispose d’un profil qui attise les convoitises. Après avoir retiré son nom

l’année dernière, il ne devrait toutefois pas s’inscrire cette année et, né en 1991, atten-

dre un an de plus. « L’année dernière, la Draft était plus accessible car pas mal d’Américains

susceptibles de se présenter en avance sont res-tés en NCAA à cause du lock-out qui s’annonçait. À l’inverse la prochaine s’annonce comme la plus relevée des dix dernières années », analyse en

préambule son agent, Wassim Boutanos. « Il y a aussi le fait que si on l’inscrit une deuxième fois il ne pourra pas retirer son nom. On en a discuté très récemment et sauf gros changement il y a assez

peu de chances que Joffrey inscrive son nom. » Une chance sur deux ? « Peut-être une sur dix. En plus l’année prochaine correspond également à l’issue de son engagement avec Chalon donc il sera libre de choisir parmi différentes opportunités : une reconduction à Chalon, un club en Europe, pourquoi pas la NBA. » Abdel Kader Sylla, né en 1990, est lui dans le même cas qu’Andrew Albicy : tout ou rien. D’autres pourraient intéresser des franchises NBA, à l’instar de Maël Lebrun (1991, participant au Hoop Summit 2010), Louis Labeyrie (1992) ou encore Jordan Abou-dou (91), tous deux scoutés récemment. Improbable pour ceux-là ? « Il y a dans une Draft des choses qui confinent parfois à l’irrationnel », sourit Boutanos. L’exemple de Pape Sy (5,2 points au Havre avant sa Draft) en est révélateur. Taper dans l’œil d’un scout lors d’un workout peut ouvrir la porte. « Il suffit d’une personne », répète Ndiaye. « La Draft du second tour, parfois, n’a pas de sens. » Les principaux intéres-sés, les joueurs, espèrent tous faire partie des 60 appelés. Sylla évoque ainsi un « objectif » ; un mot employé par Andrew Albicy (BasketNews 590) et Evan Fournier (Maxi-Basket 39). « Qui ne rêve pas de jouer en NBA ? », questionne Sylla. Parfois le rêve fait touner la tête. Gregor Beugnot peut témoigner, lui qui a vu Joffrey Lauvergne se perdre dans ses pensées : « Ce sont des gamins donc il n’ont aucun recul. Ils écoutent tout le monde, quand on parle d’eux, ils sont contents. Quand ça les envahit, ça les perturbe, ça les fait cogiter. L’année dernière quand Joffrey montait dans les prévisions il était content donc est arrivé un moment où je lui ai dit : dé-branche Internet, ça te sort du jeu. Il a été tellement envahi, il ne savait plus du tout où il était. Depuis décembre il a réussi à faire abstraction et il est nettement mieux.» Boutanos confirme : « il regarde maintenant l’Euroleague avec la même envie. » Que les candidats discutent quelques instants avec Alexis Ajinça ou Pape Sy pour s’en persuader : la Draft n’est pas une finalité. n

« Gobert ne joue pas à Cholet, quelle 

frustration ! »

DRAFT NBA 2012

QUelles sOnT les CHanCes FRanÇaIses ?

Jean-François Mollière

PRÉVISIONSFOURnIeR aU 1er TOUR ?Voici quelques-unes des prévisions des sites américains, les fameuses « mock drafts ». Le nom d’Evan Fournier revient régulièrement, celui de Rudy Gobert aussi, plus souvent au deuxième tour voire en 2013.

Site Prévisions

Hoopsworld.com Evan Fournier 23 ; Rudy Gobert 29e

DraftSite.com Rudy Gobert 30e ; Evan Fournier 37e

DraftExpress.com Evan Fournier 20e

MyNBADraft.com Evan Fournier 37e

NBADraft.net -

HoopsHype.com -

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24 SCOUTINg

JEREMY LIN (NEW YORK)

L’ÉNIgME DERRIÈRE LA HYPEJeremy Lin est-il une comète ou un joueur amené à avoir une belle carrière NBA ? Après les premières fulgurances du meneur du bout du bout du bout du banc des Knicks début février, toute l’Association s’est demandée si le natif de Palo Alto en Californie allait pouvoir continuer sur sa lancée. Méconnu des services de scouting, Lin a pu frayer en eaux libres pendant quelques matches. Inévitablement le filet s’est resserré. Les défenses se sont adaptées. Imperturbable, Lin a continué de passer entre les mailles avant de chuter durement contre Miami puis contre Boston... Que faut-il en penser ?

Par Pascal gIBERNÉ, à New York

Quel est donc le potentiel réel de Lin ? Son explo-sion est-elle le fruit d’une saison un peu bizarre où le manque de préparation et l’à-peu-près permet l’impossible ? Ou est-il un meneur d’avenir ? La seconde partie de la saison permettra sans doute de révéler la vraie nature du meneur des Knicks. En

discutant avec des scouts de la ligue, des coaches et des joueurs, si l’incertitude demeure, il en res-sort une impression positive sur l’avenir du numéro 17.

Ses points fortsIl excelle dans le jeu en pick and roll qu’il utilise encore et encore et encore. Patient, Lin arrive à

choisir le moment parfait pour se servir de l’écran. Ensuite, son option numéro un est d’attaquer ou de distiller une passe lobée « Harvard to Stanford », c’est-à-dire pour son collègue Landry Fields, qui a étudié à Stanford alors que Lin est allé à Harvard, deux universités réputées, ou pour Tyson Chan-dler. « Il est tellement patient qu’il arrive à vous

« Je suis une cible désormais mais ce n’est pas un

problème car notre équipe est équilibrée »

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L es images font mal à voir. La défense de Rajon Rondo agressive ne laisse aucun répit à Lin et le joueur des Knicks, rudoyé, ne

bénéficie pas de la compassion des arbitres. Quand il arrive à se défaire de l’emprise de Rondo grâce à un pick and roll, la raquette des Celtics lui interdit toute circulation vers le cercle. Telle une auto-tamponneuse, Lin valdingue de droite à gauche, déjoue et enchaîne les pertes de balles. Pris a défaut par la défense de Boston pendant l’ensemble de la rencontre, Lin est au moins arrivé à briller dans le money time. Avant de s’effondrer en prolongation (1/7 aux tirs). « Je suis une cible désormais mais ce n’est pas un problème car notre équipe est équilibrée », a précisé Lin en début de semaine. « Cela va me prendre du temps, ce n’est que mon 14e match donc j’apprends encore énormément. J’absorbe les informations. Ils ont bien contrôlé la raquette, ils m’ont obligé à prendre des tirs difficiles, mais j’aurais tout de même dû réussir plus de tirs aujourd’hui. »Mais c’était la deuxième fois en moins de deux semaines que le meneur des Knicks a affiché ses

limites. Contre Miami le 23 février, l’ancienne star d’Harvard a été ridiculisée par la défense hyper agres-sive et physique de LeBron James, Mario Chalmers, voire même Norris Cole. Par instant, Lin, sans doute éreinté, n’arrivait pas à franchir la ligne médiane voire à aligner quatre dribbles consécutifs. Ce soir-là, le meneur des Knicks a donné l’impression d’être comme un poisson hors de l’eau. Hors de son élémént. 1/11 aux tirs, 8 balles perdues. Les chiffres parlaient d’eux-mêmes. L’excuse de l’apprentissage accéléré souvent invoqué par D’Antoni et Lin ne va plus tenir bien longtemps. Le joueur de 23 ans capable de scorer 38 points contre les Lakers et de ridiculiser la défense de Shaw Marion et des Dallas Mavericks va devoir assumer son nouveau statut de meneur titulaire à part entière. Tout comme les jeunots Kyrie Irving (19 ans), Ricky Rubio (21 ans), John Wall (20 ans) ou Norris Cole (23 ans).

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25SCOUTINg

endormir », observe un scout. « Son accélération finale est redoutable, il accélère en deux voire trois temps. Son dribble est étonnant, il va s’arrêter, accélérer, changer de direction, de rythme, et boom il passe son défenseur. » Loin d’être une brindille, Lin du haut de son 1,91 m et de ses 91 kilo n’hésite pas à aller affronter les intérieurs adverses, disposant d’une exceptionnelle maîtrise de son corps. Flexible, il se contorsionne dans des positions impossibles pour conclure des doubles pas spectaculaires. « Il utilise le euro step (double pas décalé) à la perfection », explique un scout. « Et possède un excellent Q.I. basket, cela lui donne une grande liberté dans cette attaque où le jeu n’est pas structuré. » Une sorte du métissage du style de Nash et d’Iverson. « Il n’a peur de rien », souligne un autre scout. « Il donne de l’énergie à ses Knicks qui étaient léthargiques et prévisibles avant son arrivée. L’équipe est plus collective. Tout le monde se sent impliqué ». Si le cercle est bien protégé, Lin se repose sur un petit turn around jump shot à mi-distance pour enrouler son adversaire, s’élever à une hauteur respectable et décocher son tir en toute sécurité. « Il a confiance en lui comme un Kobe Bryant, c’est sa plus grande force et son équipe a confiance en lui », nous confie Jrue Holliday le meneur des Sixers. « Il est intelligent, il connaît le jeu et joue son jeu. Il n’essaye pas de faire autre chose. Le meilleur de lui ressort grâce à cette confiance. » Lin n’a peur de rien, ni de personne. Contre Toronto, il demande à avoir le tir de la gagne et inscrit un trois-points sur la tête de Calderon. Si le match se joue sur un tir et malgré le retour de Carmelo Anthony sur le parquet, Lin n’hésitera pas à tenter sa chance s’il a le feu vert.L’apport de Lin dans le jeu en transition des Knicks est indéniable. Tous ses coéquipiers partent en sprint sur les lignes extérieures, conscients d’avoir une opportunité de scorer. Alley oop en direction de Chandler, Fields ou Smith, passe avec rebond pour un double pas ou un dunk de J.R. Smith ou Shump-ert, passe à trois pour Steve Novak, l’arsenal de Lin est riche. Il utilise d’ailleurs souvent ses coéquipiers comme des leurres sur jeu rapide pour mieux at-taquer le cercle ou décocher un tir à deux-points en première intention. « Il a un énorme impact sur le jeu offensif des Knicks », conclut un scout. « C’est le jour et la nuit par rapport au début de saison. »

Ses points faiblesIl commet beaucoup de pertes de balles. Sa main gauche est suspecte. Comme l’a démontré le match contre le Heat, ll n’aime pas du tout être oppressé sur sa montée de balle et peut perdre ses moyens. « Je le dirigerais sur sa main faible et surtout, je serais agressif sur sa montée de balle pour ne pas le laisser s’organiser », revient chez les quatre meneurs interrogés (Jrue Holliday, Derrick Rose, Tony Parker et Chris Paul) quant à la tactique défensive à em-ployer pour le ralentir.Sa défense laisse à désirer.Tout comme Mario Chalm-ers et Norris Cole lors de la débâcle à South Beach, Rondo a pris un malin plaisir à lui rentrer dedans dimanche dernier et, très vite, Lin a été gêné par

des fautes. Dernièrement, les équipes s’attachent à mettre en place une multitude d’écrans pour protéger leurs meneurs mais surtout pour secouer Lin et tester son endurance. Toronto, Miami, Boston et New Orleans se sont régalés dans cet exercice.

Alors, comment défendre sur Lin ? « Il faut le trapper durement en haut du pick and roll », souligne un scout. « Pour le faire sortir de sa zone de confort. Faire des prises à deux très haut avant la ligne à trois-points pour le forcer à arrêter son dribble et l’obliger de faire une passe sur le côté. Il est toujours dangereux de faire une prise à

deux aussi haut mais avec Lin ne pas le faire est encore plus dangereux car le gamin est redoutable dans le jeu en pick and roll avec son excellente lecture de jeu. » De l’avis de tous, le moyen le plus efficace pour éteindre Lin est de lui enlever le ballon des mains, afin de forcer les autres Knicks à prendre leurs responsabilités dans l’organisation de l’attaque. Un exercice dans lequel ils ont démontré leurs difficultés avant l’arrivée de Lin. « Le problème avec la trappe c’est que ce n’est pas facile à ap-pliquer. Cela se travaille à l’entraînement et les équipes n’ont pas eu le temps de travailler avec le calendrier intense cette saison. Cela devrait changer

dans les semaines à venir cela dit car les équipes vont avoir plus de jours de repos. »La défense de zone de plus en plus acceptée par les équipes de l’Association n’est plus considérée comme un aveu de faiblesse. Et reste le meilleur moyen de gêner le jeu en pick and roll de D’Antoni. « C’est une alternative à considérer pour stopper Lin et donc les Knicks », affirme un scout. « Car en dehors de Steve Novak et J.R. Smith, les Knicks n’ont pas de bons shooteurs à trois-points. Lin peut marquer à trois-points mais pas de façon consistante. Pourquoi alors ne pas le forcer à tenter sa chance de loin ? » Auteur d’une respectable réussite de 46,6% dans le tir de champs, Lin shoote seulement à 32,6% derrière l’arc.

Va-t-il confirmer ?Meneur encore en formation, Lin va devoir évoluer au fur et à mesure que les défenses vont s’adapter à son jeu et tenter de le faire déjouer. La seconde partie de championnat avec des affronte-ments dans les jours à venir contre les défenses de San Antonio, Philadelphia, Chicago et Indiana va permettre d’en savoir plus sur le potentiel du bonhomme. Mais sur ce qu’il a déjà montré, les évaluations et les prédictions des scouts sont dans l’ensemble posi-tives. « S’il arrive à maintenir son style de jeu sur la fin de saison, et continue de travailler comme il le fait actuellement, il peut devenir l’un des meilleurs meneurs de la ligue », nous certifie un scout. « Je n’ai aucun doute là-dessus. Le gamin est doué. » nEl

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Meneur encore en formation, Lin va devoir évoluer au fur et à mesure que les défenses vont s’adapter à son jeu

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26 PORTRAIT

NIKOLA PEKOVIC CARTONNE

C’EST “PEK-TACULAR”!Promu dans le cinq majeur des Wolves après un début de saison sur liste d’attente, Nikola Pekovic (2,11 m, 26 ans) n’a pas laissé passer sa chance. Rick Adelman ne veut déjà plus s’en passer.

Par Jérémy BARBIER

U ne opportunité à saisir tient parfois à peu de choses. Celle de Nikola Pekovic restera liée à un mauvais rhume attrapé par Darko Milicic

fin janvier. Le Serbe jusqu’alors starter, son collègue monténégrin rongeait son frein (13 minutes en moyenne après 9 matches) au retour d’un intérim réussi à Belgrade. Promis logiquement à plus de minutes qu’en 2011, « Pek » aura dû attendre qu’un virus vienne clouer son coéquipier au lit pour profiter d’un momentum et s’imposer comme le bon joueur au bon moment dans la raquette des Wolves. « Si on regarde Jeremy Lin et Pek, on voit qu’en restant prêt, une opportunité se présente toujours et qu’on peut ensuite décrocher le job », théorise Rick Adelman.Promu dans le cinq contre San Antonio le 27 janvier, celui que l’on pensait alors starter par intérim donnait la migraine (14 points, 10 rebonds) à Tim Duncan en le tenant à un petit 2/12 aux shoots, le troisième plus mauvais pourcentage du Big Fundamentals en 15 ans de carrière ! « Génial, génial, génial », s’époumonait Kevin Love après la performance. « Il ne sait pas jouer autrement qu’avec dureté et nous sommes heureux d’avoir le bloc de l’Est de notre côté. » « C’est amusant de le voir jouer », appréciait simplement Rick Adelman. Entre l’ancienne vedette de l’Euroleague et ce coach adorateur de big man plus techniques qu’athlétiques

– Divac, Scola, Miller – le courant ne pouvait que passer. « Il connaît ses qualités et il joue avec », ap-précie l’ancien coach des Kings. « Il n’essaie pas de faire de superflu. Nous savons qu’il va poser de bons écrans pour notre attaque, qu’il jouera en post-up et qu’il sera précieux au niveau des rebonds offensifs. Je crois qu’il a surpris beaucoup de gars avec son agressivité. »

Deuxième scoreur des Wolves !La capacité du pivot à scorer vite et sans fioriture a encore plus étonné les cellules scouting des adver-saires. Crédité de plusieurs double-double costauds dès ses premières titularisations – 27 points et 11 rebonds contre les Nets, 23 points et 10 rebonds face aux Kings ou 21 et 11 devant les Bob-cats – l’Européen livrait sa plus belle bataille contre Houston (30 points à 13/20, 12 rebonds, 3 interceptions et 3 contres), l’ancienne franchise de son actuel entraîneur. « Beaucoup de gens n’ont pas fait attention mais il fait ça à tout le monde en ce moment », souriait Adelman.La poussée de croissance de l’intérieur fut d’ailleurs si rapide qu’au moment de désigner des remplaçants pour subvenir aux absences de quelques invités du Rookie Game d’Orlando, David Stern et les décideurs

de la ligue oublièrent le sophomore. « C’est une honte qu’ils n’aient pas pensé à lui », s’énervait le coach des Wolves. « Pek constitue une part importante dans ce que nous faisons pour le moment. » Surprise de la première moitié de saison à l’Ouest, l’équipe de Kevin Love a su intégrer l’ancien back-up dans le cinq sans perdre son rythme de croisière (10v-7d avec Pekovic comme starter). Plus important, comme Rubio avant lui cette saison, le Monténégrin permet aux jeunes loups de développer un basket plus équilibré et, surtout, une meilleure complémentarité dans le secteur intérieur.« Nous avons été capables de réaliser beaucoup plus de choses avec lui et Kevin », analyse sans ambage coach Adelman. « Ils se facilitent mutuellement les choses. Nous finissons mieux près du cercle et cela a été la grande différence pour nous ces derniers temps. Le gars qui défend sur Pek ne peut pas le laisser car il sera puni. » Ce qui n’était pas le cas avec Milicic, défenseur majeur mais menace inoffensive dans un registre d’attaque autre que celui de ramasse-miettes (4,6 tirs en 18 minutes). Pekovic, fort au sol et travailleur dos au cercle, fort, physiquement dense et épais au possible, est au contraire devenu une option

déjà prioritaire (11,0 tirs/match en moyenne) et sécurisante pour le reste du collectif. « Le jeu est désormais très amusant pour moi ici », jure celui qui vient de boucler son mois

référence en NBA (16,3 pts à 56,4% et 9,7 rbds). « J’ai joué en Europe donc en arrivant, j’ai eu besoin de temps pour m’adapter et c’est particulièrement diffi-cile pour les big guys. En un mois, tout a changé dans le bon sens. » Même guéri de ses maux, Darko Milicic n’est pas prêt de revoir sa place de titulaire… n

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28 LA GAZETTE DE LA NBA

«  J’ai simplement essayé de faire la bonne action », expliquait LeBron suite à la défaite du Heat contre le Jazz (98-99) vendredi

dernier. Mené d’un point à quatre secondes du buzzer, il a préféré passer la gonfle à Udonis Haslem qui, complètement ouvert, a manqué la cible. Une semaine plus tôt lors du All-Star Game, il avait fait le même coup, sauf que sa passe hasardeuse avait terminé sa course dans les mains de Blake Griffin, son adversaire. Sa décision face au Jazz a évidemment provoqué une nouvelle vague de critiques à son égard. Mais LeBron a tenu à montrer qu’il est devenu hermétique à ses détracteurs, prêt à assumer ses erreurs, conformément à ce qu’il explique depuis le début de la saison. « J’en ai mal à l’estomac. Je voulais vraiment la victoire ce soir », a-t-il écrit sur son compte Twitter. « Un stop, un rebond, un shoot, une passe, un contre, qu’importe. J’ai encore échoué de peu. »

Une question de choixLe soir même, LeBron James était pourtant nommé MVP du mois de février dans la Conférence Est (24,6 pts, 7,8 rbds, 6,5 pds). Pour ouvrir le mois de mars, il a cumulé en deux matchs 73 points (à 63% aux

shoots), 21 rebonds, 12 passes décisives, 5 contres, 4 interceptions et aucune balle perdue. Face au Jazz, avant de refuser le shoot décisif, il réalise un dernier quart-temps fantastique (17 pts) au cours duquel le commentateur local d’Utah a lâché, impuissant : « Il n’est pas de notre planète. » Défait contre les Lakers dimanche dernier, il a pourtant compilé 25 points, 13 rebonds, 7 passes, 3 interceptions et 2 contres. Autant de chiffres et de qualificatifs qui ne font pas le poids face à son inaptitude chronique à prendre la décision gagnante en fin de match. S’il a clairement choisi la mauvaise option dans le money time du All-Star Game, sa passe à Udonis Haslem face au Jazz semblait plutôt sensée, tant l’intérieur était ouvert : « Il m’a fait confiance pour rentrer ce shoot, et je ne l’ai pas mis, c’est tout. Tout était parfait », confirme l’ancien intérieur de Chalon. En réalité, LeBron a encore montré que sa concep-tion du jeu, moins individualiste que la plupart des superstars de la ligue, est décidément susceptible de lui jouer des tours. En NBA, on attend des stars qu’elles prennent leurs responsabilités. « J’ai toujours joué comme ça », assure-t-il. Un jour, sûrement, cela paiera. Ce jour-là, il aura raison. Mais pas avant. n

Gaétan SCHERRER

LeBron James a vécu une semaine folle. Des performances remarquables mais des fins de matches toujours mal gérées. Huit jours symptomatiques d’un joueur hors-norme mais à propos de qui il y a toujours à redire.

MAISON BLANCHE

OBAMA PRO-BULLS• Le journaliste sportif Bill Simmons, « The Sports Guy », a récemment eu le privilège d’interviewer Barack Obama pour parler basket avec le Président des États-Unis. On a appris qu’Obama paye lui-même un compte NBA League Pass sur son iPad, qu’il regarde souvent des matchs du soir sur ESPN pendant qu’il lit ses briefings, et qu’il croit plus que jamais à une victoire finale des Bulls. Il explique aussi avoir été le seul homme politique à avoir soutenu Michael Jordan lorsqu’il était candidat au Sénat et certifie avoir réussi un crossover sur Chris Paul lors d’un match organisé à l’occasion de son 49e anni-versaire (ce que Paul n’a jamais voulu reconnaître !). Surtout, Obama assure qu’il connaissait Jeremy Lin bien avant tout le monde : « Arne Duncan, mon Secrétaire à l’Éducation, était capitaine de l’équipe d’Harvard. En jouant avec lui un jour, il m’a parlé de ce terrible arrière qu’ils possédaient, Jeremy Lin. Ça fait longtemps que je le suis. » Avant d’ajouter : « Mais bon, on a aussi un meneur de jeu plutôt doué aux Bulls. » G.S.

DES CHIFFRES MONSTRUEUX !

• Dimanche face aux Knicks, Rajon Rondo (18 pts, 17 rbds et 20 pds) a mis fin aux rumeurs de transfert en devenant le premier joueur à réaliser un triple-double à 17 unités depuis Magic Johnson en 1989 (24 pts, 17 rbds et 17 pds). Autre statistique étonnante : 15 des 17 triple-doubles effectués par le meneur des Celtics ont été réalisés lors de matches diffusés sur une chaîne nationale…Le même soir, Deron Williams réussissait la plus grosse performance offensive de la saison (la 11e sur la dernière décennie) en plantant 57 points face aux Bobcats, son record en carrière. Le dernier meneur de jeu à avoir scoré autant était Gilbert Arenas (60 pts en 2006)…

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« JORDAN N’A PAS FAIT DU BON BOULOT »

INSOLITELA FIN DE CLIPPER DARRELL ?• C’est une affaire qui a pris une ampleur étonnante dans les médias sportifs américains. Darrell Bailey n’a pas manqué un match des Clippers depuis 11 ans, se faisant connaître sous le pseudo-nyme « Clipper Darrell ». Fan extravagant, toujours habillé aux couleurs du clubs et fidèle pendant les longues saisons de galère, les Clippers lui fournissent même des places gratuites depuis deux ans. Mais la semaine dernière, un communiqué officiel a fait savoir que la franchise ne voulait plus entendre parler de « Clipper Darrell », contraint de reprendre son nom d’usage. La raison de cette étrange décision ? Darrell Bailey souhaitait profiter de sa notoriété pour monter un petit business lucratif. En gros, être payé pour supporter les Clippers, qui se sont empressés de lui rappeler qu’il n’était en rien un employé du club. L’intéressé assure ne pas vouloir se faire de l’argent sur le dos de la franchise et s’est dit « dévasté » par la décision de la franchise qu’il supporte tant. Il a immédiate-ment reçu le soutien de Chris Paul, Blake Griffin et DeAndre Jordan. Mark Cuban l’opportuniste s’est même déjà dévoué pour attirer le célèbre supporter à Dallas…

G.S.

C opropriétaire des Bobcats depuis 2006, Michael

Jordan ne fait pas autant l’unanimité en tant que dirigeant NBA que lorsqu’il était joueur. Son ami Charles Barkley, jamais dans la demi-mesure, a fait savoir le fond de sa pensée, peignant le portrait d’un proprio maladroit et égoïste. « J’aime Michael, mais il n’a pas fait du bon boulot. […] Lorsque vous êtes célèbre, votre entourage est rarement en désaccord avec vous, ils veulent leur chèque. Du coup, ils ne vous contredisent jamais. Michael n’a pas engagé suffisamment de personnes qui vont le contredire. » Résultat, les joueurs de Charlotte ont perdu 30 de leurs 34 rencontres cette saison, faisant des Bobcats la pire équipe de la ligue. La faute à Jordan ? Pas seulement, évidemment, mais ses choix douteux n’y sont pas étrangers. Il y a dix ans déjà, alors président des opérations basket des Wizards, il était à l’origine de la sélection de la

déception Kwame Brown, premier choix de la Draft 2001. En 2006, pour la première Draft de Jordan à la tête des Bobcats, Charles Barkley se souvient : « Je lui ai dit : Michael, je pense que tu devrais prendre Brandon Roy. Et il m’a répondu : Adam Morrison nous plaît. Je lui ai dit : Adam Morrison ne sait pas jouer. As-tu proposé Morrison et tes collègues ont approuvé ou ce sont eux qui l’ont proposé en premier ?. Que veux-tu dire par là ?, 

m’a alors demandé Jordan. Et j’ai répliqué : Michael, personne ne veut te contredire. Tu es une personnalité si puissante que personne, et notamment tes laquais, comme je les appelle, ne va être en désaccord avec toi. Adam Morrison est un gamin sympa. Mais il ne peut pas jouer en NBA. » Les Bobcats l’ont finalement sélectionné, devant Brandon Roy, Rudy Gay et Rajon Rondo. Mais au fait, Sir Charles cherche un job aux Bobcats ou quoi ? n

Gaétan SCHERRER

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JEUDI 13 OCTOBRE 2011 - N° 573

BasketNews n°573 - jeudi 13 octobre 2011

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S alut Régis, ça va ?

Écoute, ça va. Si c’est en rapport avec ma presta-

tion sur le match de mon retour (contre Liévin le 24 février, une victoire), tout va bien, je ne suis pas encore pété ! Un peu de courba-tures depuis 2-3 jours mais ça va se remettre en place.

Peux-tu revenir sur les circonstances de

ton come-back* ?

J’avais décidé de faire une belle fin en 2006. C’était le bon moment. Ce retour est dû à la situation du club, qui était dans un état d’urgence. Après 6 ans d’arrêt ça ne m’amuse pas de rentrer dans le Guinness des records. Je crois que c’est chose faite. Sous l’ère moderne, je crois que c’est du jamais vu.

Le dernier exemple à peu près

comparable, c’est Hervé Dubuisson qui

avait rejoué quelques matches à 41 ans

lui aussi…

(Il coupe) Avec moi en plus ! C’était à Montpellier (en 98-99). Je suis un petit peu coutumier du fait (rires). Je lui ai laissé un message. Je lui ai simplement dit : « je t’ai battu ».

Cela fait quoi de retrouver une ambiance

de vestiaire comme joueur ?

C’est un peu délicat. J’en fais abstrac-tion mais ce n’est pas simple. Cela fait encore plus bizarre aux joueurs que j’ai recrutés. L’assistant que j’avais recruté est aujourd’hui mon coach (Guillaume Vizade, 30 ans). C’est surprise sur

SaLut ! Ça va ?

Clermontois. C’était hors de question, par rapport à mon fils. Lui mettre autant d’émotions là-dedans, ce n’est pas possible.

arrives-tu à rester à ta place de joueur ?

Oui, on s’est concerté avec Guillaume. J’ai assez de recul pour jouer tout en étant dans un rôle de guide. Mon tra-vail le plus important se fait en amont sur la semaine, pour apporter mon expérience et les aider à retrouver un certain calme dans le jeu.

J’ai entendu que tu avais joué pour

l’équipe 2 du Stade ?

J’ai la chance d’avoir une petite intégrité physique. Pour tout te dire, j’ai commencé par courir et jouer avec la départementale 2. Je me suis dit que j’allais en faire un peu le week-end. Après, on m’a demandé si je pouvais rendre un ou deux services avec la Régionale 1. J’ai dit pourquoi pas. L’équipe ambitionne de monter en Nationale 3. Et voilà où je me retrouve aujourd’hui.

Propos recueillis par antoine LESSaRD

prise, la roue de la fortune ! C’est un petit peu pour cela que ça a fait le tour au niveau national. J’ai eu aussi un petit coup de fil du Moscato Show. Ils m’ont dit que c’était incroyable.

Ça l’est pour le moins...

Oui et ça ne m’a pas amusé. Il ne faut pas jouer au con, surtout avec des gens qui ont été les moteurs et les garants de plein de choses. Les choses ont été faites maladroitement. Je suis déçu. Après cela, beaucoup de per-sonnes auraient laissé tomber le truc, mais mon subconscient m’a dit de ne pas le faire. Ce qui me sort des tripes, c’est de me dire que je peux être dans le vrai.

À une semaine près, tu aurais pu croiser

ton fils anthony (18 ans, CFBB).

On m’a demandé de prendre le short le plus rapidement possible. Alors qu’il y avait un Centre Fédéral – Stade

À la Semaine des as, tu as demandé

conseil à quelques anciens…

J’étais beaucoup avec Freddy Hufna-gel, Christophe Evano, des gars d’une autre époque. Cela m’a fait du bien d’être avec des gens qui ont un autre recul, un autre regard par rapport au haut niveau.

Sur combien de victoires tablez-vous pour

le maintien ?

Tous les matches se jouent. C’est ce que j’ai envie d’amener à ce groupe. Ce n’est plus le moment de faire des situations comptables. Je n’ai jamais été dans le calcul par rapport à ma carrière, mais plus par rapport à des objectifs. À ce jour, j’ai un objectif de 11 matches, et puis voilà, les comp-teurs s’arrêtent. n

*Racine a passé 11 ans au Stade Clermontois en tant que joueur (2001-06), assistant coach (2006-08) et enfin coach depuis 2008. Cette saison, il a été écarté après une seule journée, début octobre, avant d’être rappellé 4 mois tard, cette fois comme joueur.

Régis

RaCINE(CLERMONT)

« C’est surprise sur prise, la roue de la fortune ! »

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