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BEAUVAL NATURE À L'ACTION 1

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BEAUVALNATUREÀ L'ACTION

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FRANCEGYPAÈTEBARBU

FRANCEPÉLOBATE

BRUNFRANCE

AMPHIBIENSDE SOLOGNE

SÉNÉGALLAMANTIN D’AFRIQUE

ZIMBABWEGIRAFE

MAURITANIEPHOQUE MOINE

GABONCHIMPANZÉ

R. D. DUCONGO

BONOBO

GABONGORILLE DESPLAINES DE

L'OUEST

R. D. DUCONGOOKAPI

DJIBOUTIPROGRAMME

PICODESÉNÉGAL

PARC NATIONALDU NIOKOLO KOBA

AFRIQUE DU SUDCALAO TERRESTRE

MADAGASCARLÉMUR AUX

YEUX TURQUOISE

MADAGASCARLÉMURIENS

COLOMBIETAMARIN À

MAINS BLANCHES

MEXIQUEPOISSONTEQUILA

COLOMBIETAMARINPINCHÉ

BRÉSILTAPIR

TERRESTRE

BRÉSILTATOU GÉANT

BRÉSILOUISTITI

OREILLARD

ARGENTINECONDOR

DES ANDES

NÉPALPANDA ROUX

LAOSLANGUR DE DOUC

LAOSSAOLA

MALAISIEORANG-OUTAN &

ÉLÉPHANT DE BORNÉO

PHILIPPINESCACATOÈS DES

PHILIPPINES

INDONÉSIEDRAGON

DE KOMODO

INDONÉSIEGIBBONS AUSTRALIE

KOALA

PAPOUASIEKANGOUROUARBORICOLE

MALAISIECALAOS

KENYAGUÉPARD

MAROCMAGOTGUADELOUPE

LAMANTIN DESANTILLES

ARGENTINE :CONDOR

DES ANDES

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BRÉSIL :TAPIR TERRESTRE

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FRANCE : AMPHIBIENS DE

SOLOGNE

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PAPOUASIE :KANGOUROU ARBORICOLE

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MEXIQUE :POISSONTEQUILA

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AFRIQUE DUSUD : CALAO

TERRESTRE DE LEADBEATER

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NÉPAL :PANDA ROUX

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LAOS :SAOLA

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GUADELOUPE :LAMANTIN DES

ANTILLES

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MALAISIE :CALAOS

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE

DU CONGO :BONOBO

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GABON : CHIMPANZÉ

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GABON :GORILLE DES PLAINES DE

L'OUEST

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MALAISIE :ORANG-OUTAN

& ÉLÉPHANTDE BORNÉO

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INDONÉSIE :GIBBON

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COLOMBIE : TAMARIN À

MAINS BLANCHES

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BRÉSIL :TATOU GÉANT

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DJIBOUTI :PICODE

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PHILIPPINES :CACATOÈS DES

PHILIPPINES

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AUSTRALIE :KOALA

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SÉNÉGAL :PARC NATIONAL DU NIOKOLO

KOBA

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MADAGASCAR :VARI NOIR ET

BLANC, SIFAKA & LÉMUR DES BAMBOUS

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LAOS :LANGUR

DE DOUC

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FRANCE :GYPAÈTE BARBU

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INDONÉSIE :DRAGON DE KOMODO

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LA RECHERCHE

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PROGRAMMESDE RECHERCHE

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PARRAINEZUN ANIMAL

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DEVENEZMÉCÈNE

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BRÉSIL :OUISTITI

OREILLARD

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MAURITANIE :PHOQUE MOINE

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MADAGASCAR :LÉMUR AUX YEUX

TURQUOISE

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COLOMBIE : TAMARIN PINCHÉ

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ZIMBABWE :GIRAFE

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KENYA :GUÉPARD

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SÉNÉGAL :LAMANTIN D'AFRIQUE

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE

DU CONGO :OKAPI

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FRANCE :PÉLOBATE BRUN

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MAROC :MAGOT

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QUI SOMMES-NOUS ?

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QUI SOMMES-NOUS ?LE ZOOPARC DE BEAUVAL : UN ZOO MODERNE

Considéré comme l’un des 10 plus beaux zoos du monde, le ZooParc de Beauval est un zoo moderne. Depuis toujours, il s’investit activement dans la préservation de la biodiversité mondiale et la reproduction des espèces menacées. En accueillant près d’un million de visiteurs chaque année, Beauval reste un lieu privilégié de sensibilisation et d’éducation du public face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité.

Afin de mieux remplir son rôle dans la conservation et la protection des espèces dans leur milieu naturel, ainsi que dans le domaine de la recherche, le ZooParc de Beauval a fait évoluer son association ABCR (Association Beauval Conservation et Recherche) en créant, en 2013, l’association Beauval Nature pour la Conservation et la Recherche.

• Mettre en œuvre, développer et soutenir des actions de conservation in-situ pour la préservation de la biodiversité mondiale

• Sensibiliser les visiteurs du ZooParc de Beauval et le grand public en général à la nécessité de ces actions

• Développer des programmes de recherche scientifique contribuant à l’amélioration du bien-être des animaux.

L'ASSOCIATIONBEAUVAL NATURE :SES OBJECTIFS

BEAUVAL NATURE

500 000 €POUR UN BUDGET ANNUEL

DE PRÈS DE

SOUTIENT DE NOMBREUX

PROGRAMMESDE CONSERVATION

ET DE RECHERCHE

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ARGENTINE :CONDOR DES ANDES

Oiseau sacré, honoré par les communautés autochtones d’Amérique du Sud, le condor des Andes connaît aujourd’hui une diminution de

ses effectifs.

La chasse, l’empoisonnement de certains mammifères dont il mange les carcasses, ainsi que la compétition alimentaire avec d’autres vautours présents dans son aire de répartition menacent aujourd’hui

sa survie.

L’association Beauval Nature a décidé de soutenir la fondation BIOANDINA dans son projet de protection et de réintroduction du Condor des Andes. Ce programme consiste à encourager la reproduction ex-situ de l’espèce, créer un centre de secours pour recueillir et réhabiliter des individus sauvages et réintroduire des condors au sein de zones où ils ont disparu.

Au total, plus de 140 condors des Andes ont déjà rejoint le milieu naturel grâce à ce programme de conservation. Chaque relâcher de condor est accompagné de cérémonies religieuses, se déroulant sous les yeux de communautés andines qui se pressent en masse pour voir cet oiseau sacré rejoindre son milieu naturel.

Les premières naissances à l’état libre confirment le succès du programme. En parallèle, un suivi télémétrique de plus de 42 condors à travers la Cordillère des Andes a permis de collecter des données concernant la biologie des oiseaux, leurs déplacements et préférences d’habitat.

Des campagnes d’éducation dans les écoles rurales et les grandes villes sont mises en place afin de sensibiliser les populations locales à la protection de l'espèce emblématique qu'est le condor des Andes.

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DJIBOUTI : PICODEEn coopération avec l’association DECAN basée à Djibouti, le ZooParc de Beauval a initié sur place un ambitieux programme de conservation, de développement durable et d’éducation à la conservation. Nom de code… PICODE ou Programme Intégré de

COnservation pour le DEveloppement !

Tout a débuté avec l’opération "BACK TO AFRICA" ! Beauval a organisé le retour de plusieurs spécimens d’espèces autochtones qui avaient disparu de ce pays depuis longtemps ou y étaient devenus très rares. Ainsi, en 2009, un premier groupe d’animaux originaires de Beauval et d'autres zoos européens a été réimplanté sur le territoire

djiboutien, au sein du refuge DECAN :• 7 ânes de Somalie ; espèce classée "en danger critique d’extinction"

par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), disparue de Djibouti depuis 70 ans

• 2 zèbres de Grévy ; espèce disparue de Djibouti depuis 100 ans• 2 oryx Beisa ; espèce existante à Djibouti mais en très faible effectif.

D’autres animaux ont rejoint le refuge en 2015, venant ainsi renforcer les effectifs sur place :• 3 zèbres de Grévy du zoo de Port Lympne (Angleterre)• 2 mâles oryx Beisa des zoos de la Palmyre (France) et de Prague

(République Tchèque)• 2 femelles oryx Beisa du ZooParc de Beauval, en partenariat avec

le zoo de Montpellier (France).

Cette première opération ayant rencontré un grand succès et enthousiasmant le gouvernement djiboutien, Beauval a alors décidé de poursuivre ses actions à Djibouti, en intégrant la dimension essentielle des activités humaines. Nommé PICODE, ce programme vise le développement économique, culturel et social des populations locales et la conservation du riche patrimoine biologique de Djibouti.

Il s’agit d’une action pilote visant à restaurer le patrimoine faunistique et historique de la République de Djibouti pour en faire un levier de conservation et de restauration de la biodiversité du pays, au bénéfice premier de ses habitants.

Au sein du refuge DECAN, véritable sanctuaire de la vie sauvage s’étendant sur 30 hectares, un centre pédagogique, principalement financé par l’association Beauval Nature, a été construit. Il permet d’accueillir des écoles ainsi que des chercheurs locaux et internationaux, pour mener des projets de conservation sur la vie sauvage.

Un réseau d’éco-gardes a parallèlement été mis en place et deux aires protégées ont été inaugurées ; l’une à Djalelo pour les gazelles girafes, l’autre à Addaoua-Bouralé pour les antilopes Beira.

Le gouvernement de Djibouti a par la suite décidé d’attribuer au refuge DECAN la gestion de 600 hectares supplémentaires de terrain ainsi que la gestion de la réserve marine faisant face au refuge, pour en faire une aire protégée.

En 2012, à l’initiative de Beauval Nature, une réunion pour la conservation de la faune terrestre djboutienne a été organisée sur place. Cette réunion a regroupé les principales institutions et acteurs de la conservation tels que l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), le CBSG (Conservation Breeding Specialist Group), l’EAZA (Association Européenne des Zoos et Aquariums), le gouvernement djiboutien, les différentes associations de protection travaillant à Djibouti telles que DECAN et TER_RES ainsi que les associations et institutions locales impliquées dans la conservation de la biodiversité. Cette réunion visait à coordonner et intégrer les efforts de chacun, de façon à obtenir une reconnaissance et une validation des programmes en cours par les instances internationales liées à la conservation. Un plan d’action a été établi concernant certaines espèces phares de Djibouti, telles que le requin baleine ou l’âne de Somalie.

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PHILIPPINES : CACATOÈSDES PHILIPPINES

Le cacatoès des Philippines ne se rencontre que dans les forêts tropicales et mangroves de l’archipel de Palawan, aux Philippines.

Ces dernières décennies, ce cacatoès s’est trouvé au bord de l’extinction. En 1998, seule une vingtaine d’individus a été dénombrée à Rasa, petite île corallienne de la côte est de Palawan. Les raisons de ce déclin sont nombreuses : destruction de l'habitat naturel, notamment des arbres où l'oiseau nidifie et se nourrit, abattage des oiseaux considérés comme nuisibles par les agriculteurs, capture

pour le marché des animaux de compagnie, tempêtes tropicales...

Ce cacatoès très rare fait aujourd’hui partie des perroquets les plus menacés dans la nature !

Afin de protéger l’espèce et son habitat, le ZooParc de Beauval gère le Programme Européen d’Élevage (EEP) dédié au cacatoès des Philippines et soutient la Fondation Katala à travers l’association Beauval Nature.

Ce programme de conservation ne protège que 25 % de la population totale, mais les actions de la Fondation Katala ont permis de déclasser le cacatoès des Philippines du rang d’espèce "en danger critique d’extinction" et de le ranger dans celui d’espèce "en danger", selon les critères de l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la Nature).

De nombreuses actions ont déjà porté leurs fruits :• L’île de Rasa, où est enregistrée la plus grande densité de cacatoès,

a été classée comme réserve naturelle• Une grande campagne de reforestation de l’île a été organisée avec

l’aide des populations locales• De nombreux jeunes cacatoès en mal de ressources alimentaires

ont été recueillis et transférés sur une autre zone de l’île• Un réseau de gardiennage composé de braconniers repentis a été

organisé avec succès : la population locale d’oiseaux est passée de 20 à 200 individus. Ce réseau de gardes a été étendu aux îles avoisinantes, où des réserves municipales ont été créées.

En soutenant le "Polillo Islands Parrot Project", la Fondation Katala étend la protection du cacatoès des Philippines aux îles Polillo, où une surveillance des populations est mise en place. Grâce à des partenariats locaux, l’application des lois y est renforcée et des campagnes d’information sont menées.

BATAILLE GAGNÉE À NARRADébut 2013, Beauval Nature relayait une pétition s’opposant à la construction d’une usine à charbon sur l’île de Narra, principal habitat du cacatoès des Philippines. Parallèlement à cette mobilisation, la volonté et la ténacité du Maire de Narra ont permis de délocaliser l’édifice et de sauver l’habitat des cacatoès.

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MALAISIE : ORANG-OUTAN & ÉLÉPHANT DE BORNÉO

Avec 54 000 orangs-outans à Bornéo et seulement 7 000 sur l'île de Sumatra, l'espèce a vu ses effectifs diminuer de 85 % depuis 1900.

Menacés par la réduction et la fragmentation de leur habitat (exploitation du bois, plantations de palmiers pour la production d'huile de palme) et par le trafic illégal de jeunes animaux, les orangs-

outans pourraient disparaître dans les 10 prochaines années.

Depuis plus de 10 ans, l'association HUTAN a suivi de nombreux orangs-outans et développé un projet pilote d’éco-tourisme avec les populations locales. Première victoire : la zone d'étude de l’association a été reconnue "réserve de faune sauvage" ! Des villageois sont formés pour accueillir les touristes chez eux et les emmener observer des orangs-outans sauvages en forêt. Source d’emplois pour les habitants de la région, ce projet pilote les incite à gérer eux-mêmes leur patrimoine naturel.

De plus, les équipes d’HUTAN cherchent à comprendre l’impact des plantations de palmiers à huile sur la vie des orangs-outans et à identifier par quels moyens il est possible de rendre compatible la vie de ces animaux avec la production industrielle.

De récentes études ont démontré que les orangs-outans sont capables de recoloniser des forêts réhabilitées après leur destruction. De plus, la présence d’orangs-outans a été mise en évidence au sein d’îlots forestiers isolés par les plantations de palmiers mais aussi au sein même de ces cultures. De fait, les orangs-outans sont amenés à consommer les jeunes pousses de palmiers à huile ainsi que leurs fruits, provoquant des conflits avec les producteurs.

Parallèlement à ses actions de sauvegarde dédiées aux orangs-outans, HUTAN a initié un travail de conservation des éléphants de Bornéo, axé en particulier sur les conflits hommes-éléphants. Une coopération étroite avec les communautés villageoises reste indispensable pour sensibiliser à la préservation de la faune et de la flore locales.

Elle devient d’autant plus vitale lorsqu’il s’agit de gérer les conflits hommes/éléphants. Pour parer la destruction des cultures par les éléphants, HUTAN a formé des assistants qui installent des clôtures et patrouillent aux abords des champs, évitant ainsi l'abattage d'éléphants.

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AUSTRALIE : KOALAAu début du XXème siècle, le commerce de sa fourrure mène le koala au bord de l’extinction. Protégé depuis 1930, il ne fait plus partie des espèces menacées, mais son avenir est à nouveau incertain à cause des incendies et de la destruction des forêts d’eucalyptus en

Australie, au profit de l’urbanisation et de l’agriculture.

Avec le soutien de Beauval Nature, le Zoo de San Diego (États-Unis) a développé un programme de conservation et de recherche sur les koalas. Ce programme étudie les comportements des koalas dans la nature ainsi qu’en parc zoologique, leur répartition dans le milieu naturel et le développement de certaines maladies (dysplasies,

rétrovirus, maladies métaboliques des os…).

BRÉSIL : TAPIR TERRESTRELa survie des tapirs au Brésil est aujourd’hui menacée par la chasse, la transmission de maladies par le bétail, la dégradation de l’environnement par l’industrialisation et les orpailleurs entraînant la déforestation et la pollution des eaux, les collisions avec les voitures et une reproduction très lente (en moyenne, une femelle donne naissance à un petit tous les deux ans). Aussi l'espèce est-elle inscrite dans un Programme Européen d’Élevage (EEP).

Beauval Nature soutient un programme de conservation des tapirs terrestres au Pantanal, qui a pour ambition d’étudier la distribution de l’espèce dans cette région et la possibilité de créer une zone protégée, ainsi que d’évaluer l’état de santé des tapirs. Beauval Nature a financé l'achat de colliers émetteurs permettant ainsi de suivre plusieurs individus dans la nature.

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INDONÉSIE : GIBBONEn Indonésie, les forêts sont détruites à un rythme alarmant par l’extraction de bois exotique et, surtout, par la production d’huile de palme. Les jeunes gibbons sont par ailleurs régulièrement capturés

pour devenir des animaux de compagnie.

Beauval Nature soutient l’association Kalaweit qui recueille les gibbons détenus illégalement et tente de les réadapter à la vie sauvage. Ce soutien financier a pour objectif la création de 3 nouveaux espaces de vie pour les gibbons, au Centre de Conservation de Kalaweit. Il contribue également à l'achat de 200 hectares de terrain supplémentaires permettant d’étendre la réserve de Supayang, qui abrite une faune très riche dont font partie les gibbons, les tigres de

Sumatra, les pangolins ou encore les ours malais.

COLOMBIE : TAMARINÀ MAINS BLANCHES

Le tamarin à mains blanches ne vit qu’en Colombie, dans des zones où de nombreuses activités humaines se sont développées et où l’espèce fait l’objet d’un trafic à grande échelle.

Beauval Nature coordonne un programme de conservation dédié à cette espèce. Les protocoles européens d’élevage des callithricidés ont été distribués aux parcs zoologiques et aux centres de sauvetage colombiens dans le cadre d'un programme de formation de soigneurs, biologistes et vétérinaires, ce dans le but d'augmenter les effectifs de l’espèce au sein de ces institutions et de créer un programme d'élevage dans les zoos colombiens. Des études de terrain ont été réalisées afin de dessiner une carte de distribution de l’espèce dans toute la Colombie. Des programmes d’éducation ont été développés avec les populations locales, ainsi que des campagnes de sensibilisation contre le commerce d’animaux sauvages. La création d’une aire protégée pour le tamarin à mains blanches est en cours via l’achat de terrains privés.

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BRÉSIL : TATOU GÉANTCes 25 dernières années, le tatou géant a vu ses effectifs diminuer de 30 %, principalement à cause de la chasse, de la destruction de son habitat, des incendies, du trafic illégal et des collisions avec les voitures. À cela s’ajoute une densité démographique peu élevée et un

faible taux de reproduction.

Beauval Nature soutient un programme de conservation basé au Brésil qui a pour ambition d’étudier la biologie de l'espèce (reproduction, communication, alimentation…), sa distribution (domaine vital, utilisation de l'habitat, ressources alimentaires disponibles…) et d’évaluer son état de santé. Plusieurs missions sur le terrain ont déjà permis de collecter des données physiques et biologiques, mais également d’équiper des individus de colliers radio-émetteurs permettant de suivre les déplacements des animaux. Des appareils photographiques à détecteur de mouvements ont été mis en place à proximité de terriers fréquentés par les tatous afin d'étudier leur structure sociale. Beauval Nature a financé l'achat d'un quad pour faciliter les déplacements des équipes de terrain dans l'immense

zone marécageuse du Pantanal, difficile d'accès.

FRANCE : AMPHIBIENSDE SOLOGNE

L’introduction d’espèces exotiques envahissantes, entraînant la destruction de la faune locale, est considérée comme l’une des plus grandes menaces pour la santé écologique et économique de la planète. Originaire des États-Unis, la grenouille taureau a initialement été introduite en Gironde, en 1968, puis en Sologne. Particulièrement vorace et possédant un cycle de reproduction rapide, elle a bouleversé les écosystèmes français en proliférant aux dépens d'espèces locales d’amphibiens.

Beauval Nature participe à un programme d’étude et d’éradication de la grenouille taureau en Sologne. Veille environnementale, prospection, destruction de pontes, vidanges d’étangs, information du public ont d’ores et déjà conduit à une nette diminution des populations de grenouilles taureaux en Sologne.

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GABON : CHIMPANZÉLe Gabon a fait face à une diminution de 50 % des effectifs de chimpanzés ces 20 dernières années, la population actuelle étant aujourd’hui estimée à 40 000 individus. La chasse illégale, qui alimente le commerce de viande de brousse et le marché d’animaux de laboratoire ou d’agrément, la destruction de l'habitat naturel et les épidémies mortelles comme le virus EBOLA sont responsables de

ce déclin.

Beauval Nature a décidé de soutenir l’Institut Jane Goodall dans sa démarche de sensibilisation des populations locales. Ce projet a pour objectifs de sensibiliser les populations à l’importance du chimpanzé dans le maintien des forêts et, par conséquent, à la conservation de toutes les autres espèces qui y vivent, de susciter chez chacun l’envie de protéger l'espèce et son environnement, de sensibiliser les populations à l’hygiène et la santé, ainsi qu'aux conséquences sanitaires liées à la vie à proximité des chimpanzés et aux lois qui

protègent ces animaux.

GABON : GORILLE DES PLAINES DE L'OUEST

En 20 ans, les populations de gorilles des plaines occidentales ont perdu 50 % de leurs effectifs. En cause : le braconnage pour la viande de brousse, la vente d’orphelins sur le marché des animaux de compagnie, la dégradation et la fragmentation de l'habitat naturel au profit des industries forestières (exploitation du teck) et minières (extraction du coltan)…

Beauval Nature soutient la Fondation Aspinall qui a pour objectif la réintroduction et le suivi en forêt de gorilles des plaines saisis par les autorités ou nés dans des parcs zoologiques européens. Plusieurs individus ont déjà été relâchés dans la nature. Les premières naissances à l’état libre apportent un grand espoir pour le futur de l'espèce.

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MEXIQUE : POISSON TEQUILAConnu pour la richesse de ses poissons d’eau douce, le Mexique central subit une dégradation accélérée de ses cours d’eau, notamment à cause de la pollution agricole via l’utilisation de pesticides, conduisant à l’extinction de nombreuses espèces de poissons. Créé en 1998 au Mexique, le Fish Ark Project a permis l’élevage en captivité de multiples espèces de poissons d’eau douce

hautement menacées ou éteintes in-situ.

Depuis 2011, un programme de reproduction centré sur le poisson tequila (Zoogoneticus tequila) a été mis en place dans deux grands étangs artificiels, où les individus sont maintenus dans des conditions de semi-captivité et suivent un programme de réadaptation au milieu naturel. Près de 17 ans après le lancement du Fish Ark Project, la phase de réintroduction dans la nature peut commencer ! L'objectif est de réintroduire le poisson tequila dans le fleuve mexicain Rio Teuchitlan. Une étude du milieu va donc être conduite afin de déterminer si une

réintroduction est possible sur ce site aquatique.

PAPOUASIE :KANGOUROU ARBORICOLE

Les forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont détruites à un rythme alarmant par les cultures et l’exploitation minière et forestière, mettant en péril la survie du kangourou arboricole, espèce endémique.

Soutenu par Beauval Nature, ce programme est mené en collaboration avec des propriétaires terriens indigènes, afin de trouver des moyens alternatifs de subsistance. Une aire protégée communautaire située dans la péninsule d’Huon a été officiellement reconnue en 2009. En parallèle, des études de densité et de distribution des populations, ainsi que des observations sur l’utilisation de l’environnement naturel par les kangourous arboricoles sont en cours.

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GUADELOUPE :LAMANTIN DES ANTILLES

Le lamantin des Antilles ne serait plus représenté que par 5000 individus. En Guadeloupe, il a disparu au début du XXème siècle, du

fait d’une chasse intensive.

En 2002, un projet de réintroduction du lamantin des Antilles dans le Parc National de la Guadeloupe a été initié. Suite au travail d’un groupe d’experts scientifiques, le choix de la provenance des animaux s’est porté en faveur de lamantins élevés en parc zoologique ou hébergés dans des centres de réhabilitation, imposant une période d’apprentissage de la vie sauvage. Beauval Nature a financé la construction d'un centre d'acclimatation et de pré-relacher que

plusieurs animaux sont appelés à rejoindre.

MALAISIE : CALAOSÀ Bornéo, la région de la rivière Kinabatangan abrite une faune extraordinaire, dont font partie plusieurs espèces de calaos : calao casqué, calao rhinocéros, calao charbonnier, calao pie malais… Ces oiseaux sont dépendants des grands arbres, dont les creux formés dans les troncs leur permettent d’installer leurs nids. Malheureusement, la conversion des forêts en palmeraies, en faveur de la production d’huile de palme, diminue les sites de nidification disponibles pour les calaos.

Deux soigneurs du ZooParc de Beauval se sont rendus en Malaisie afin de participer à la fabrication et l'installation de nids artificiels permettant aux calaos de se reproduire malgré l’absence de grands arbres dans certaines zones. Des programmes pédagogiques pour la conservation de ces oiseaux sont menés avec les communautés locales.

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : BONOBO

Le bonobo a été décimé par la chasse, le commerce de viande de brousse et la perte de son habitat face à une pression humaine

croissante et à une utilisation anarchique de la forêt.

Beauval Nature soutient l’association les Amis des Bonobos du Congo (ABC) qui recueille de jeunes bonobos au sein de son sanctuaire LOLA YA BONOBO, dont les mères ont été victimes de braconnage. Après un séjour au centre de sauvegarde, les bonobos sont réintroduits au sein de zones protégées. Pour produire un effet durable, les réintroductions sont suivies d’actions de sensibilisation communautaire et d’éducation. La mise en place de patrouilles anti-braconnage et des micro-projets socio-économiques favorisent par

ailleurs le développement des populations locales.

AFRIQUE DU SUD : CALAO TERRESTRE DE LEADBEATER

Le calao terrestre de Leadbeater est aujourd’hui menacé par la destruction de son habitat et de ses sites de nidification. La chasse, les collisions avec les lignes électriques, le commerce illégal, les empoisonnements, un faible taux de reproduction et l’emploi du calao dans la médecine traditionnelle d’Afrique du Sud précipitent par ailleurs son déclin.

Beauval Nature soutient un projet de conservation du calao de Leadbeater à Mabula, qui étudie les populations de calaos en Afrique du Sud. De nombreux jeunes mourant de faim, suite à une diminution des ressources alimentaires, sont régulièrement recueillis par les membres de l’équipe locale, élevés à la main, puis relâchés au sein de zones protégées. De même, l’équipe installe des nids artificiels, espérant ainsi encourager la reproduction des calaos. Le projet envisage la possibilité de réintroduire des individus élevés dans des parcs zoologiques au sein de zones où l’espèce s’est éteinte.

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NÉPAL : PANDA ROUXAbritant 25 % de la population mondiale de pandas roux, la région népalaise de Panchthar-Ilam-Taplejung (PIT) représente une zone prioritaire pour la conservation de l’espèce. Le panda roux est menacé par l’expansion de l’agriculture et la dégradation de son habitat, due

notamment aux feux forestiers.

Soutenu par les participants du Programme Européen d’Élevage (EEP) des pandas roux, le Red Panda Network a élaboré un projet de conservation communautaire dans le cadre duquel 42 gardes forestiers népalais issus des communautés locales se sont engagés. Outre un travail de recensement et de suivi des populations de pandas roux, ces derniers organisent une lutte permanente contre les feux de forêt. En 2014, 30 parcs zoologiques européens, dont le ZooParc de Beauval via son association Beauval Nature, ont accepté de contribuer financièrement à ce programme de conservation, ce

qui a permis le recrutement de 4 gardes forestiers supplémentaires.

LAOS : SAOLALe saola est classé "en danger critique d'extinction" par l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Bien que l’espèce souffre de la dégradation de son habitat, due à l’exploitation forestière et à l’agriculture, la principale menace pesant sur le saola reste la chasse au collet. Bien qu’il ne soit pas directement visé, il est pris dans ces pièges à la place d’autres mammifères.

Beauval Nature soutient un programme de conservation de l’espèce mené au Laos, axé sur un suivi des activités de chasse et le développement de méthodes de surveillance des populations de saolas, l'évaluation de la taille et de la distribution de ces populations, la mise en place de zones protégées, la sensibilisation des habitants à la protection du saola, l'augmentation du nombre de patrouilles anti-braconniers, ou encore la création de centres de reproduction au Laos et au Vietnam permettant d'assurer la pérennité de l'espèce.

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MAROC : MAGOTClassée espèce "en danger" par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), le magot est menacé par la perte de son habitat, due à l’exploitation forestière intensive, le défrichement des terres pour l’agriculture et le surpâturage. À cela s’ajoute une persécution de la part des populations locales autour du commerce illégal pour le marché des Nouveaux Animaux de Compagnie ou des séances photographiques monnayées avec les touristes, plus de 300 jeunes magots étant capturés chaque année dans la nature puis

vendus.

Beauval Nature soutient un programme de conservation de l’espèce qui étudie la relation entre les populations pastorales marocaines et les magots, la coexistence entre les hommes et ces primates restant délicate. Les actions de sensibilisation menées sur place ont permis de faire évoluer les mentalités, des bergers étant aujourd’hui chargés de localiser et de suivre des populations de magots. La construction d’un centre de conservation et d’éducation est par ailleurs en cours.

SÉNÉGAL : PARC NATIONAL DU NIOKOLO KOBA

Le Parc National du Niokolo Koba, au Sénégal, abrite une faune d’une grande richesse : lions, guépards, éléphants, hippopotames, élands de Derby... Malheureusement, chaque année lors de la saison sèche, 1 500 feux de brousse sont recensés dans ce parc et aux alentours, conséquences des activités humaines telles que la mauvaise maîtrise des feux domestiques ou l'allumage de feux par les chasseurs pour faire sortir le gibier des forêts.

Dans le but de protéger le Parc National du Niokolo Koba, Beauval Nature s’est engagée auprès de l’association Océanium qui œuvre au renforcement des capacités d’intervention sur les zones les plus sensibles du parc par l’acquisition de réservoirs-pompes mobiles. En parallèle, Océanium souhaite mobiliser les villageois dans la lutte contre les feux de brousse, en leur apportant notamment une formation et des moyens matériels, ainsi qu’en créant un réseau de surveillance à travers le pays.

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SÉNÉGAL :LAMANTIN D'AFRIQUE

La survie du lamantin africain est menacée par la chasse traditionnelle et la destruction de son habitat naturel, due à l’ensablement et à l’aménagement agricole des plaines inondables, à la pollution, à la construction de barrages pour l’irrigation ainsi qu’au déboisement

des mangroves.

Soutenue par Beauval Nature, l’association Océanium s’est engagée dans une opération de sauvetage des lamantins piégés dans les eaux du fleuve Sénégal. En effet, ce fleuve connaît périodiquement d’importantes crues, conduisant les lamantins à remonter très loin dans les bras de ce dernier, jusqu’à y rester prisonniers lors de la décrue. Afin d’assurer la surveillance du fleuve, Océanium a mis en place un réseau de sentinelles. Ces dernières ont pour mission de sensibiliser les populations locales à la préservation des lamantins et de leur habitat. Elles alertent par ailleurs les équipes d’Océanium lorsque des animaux sont piégés et qu’il est nécessaire de les localiser

pour les transférer dans une autre zone du fleuve.

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO : OKAPI

Dernier grand mammifère découvert au début du XXème siècle, l’okapi ne survit plus que dans les forêts équatoriales du nord-ouest de la République Démocratique du Congo.

Beauval Nature soutient la Fondation Gilmann qui tente de sauvegarder les okapis et leur habitat. En juin 2012, la réserve d’Epulu, haut lieu de protection de cette espèce où Beauval Nature s’investit depuis plusieurs années, a été attaquée par des rebelles, causant d’importantes pertes humaines et animales. Une récolte de fonds a été organisée au ZooParc de Beauval afin de reconstruire le site et d’aider les villageois. Aujourd’hui, la sécurité au sein de la réserve est renforcée et la reconstruction se poursuit.

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FRANCE : PÉLOBATE BRUNClassé "en danger critique d’extinction" sur la liste rouge des espèces d’amphibiens de la Région Centre, le pélobate brun a vu ses effectifs diminuer rapidement ces dernières années, notamment à cause de l’assèchement des zones humides, la pollution et l’introduction

d’espèces exotiques invasives.

En région Centre, seule une petite population isolée subsistait encore dans le département de l’Indre. Mais la découverte récente d’une population importante dans le Loiret, en secteur ligérien (bords de Loire), laisse penser que d’autres peuvent exister dans des départements voisins, comme le Loir-et-Cher. L’enjeu principal en Loir-et-Cher est d’identifier les secteurs favorables à l’installation de l’espèce pour pouvoir ensuite la préserver. Un premier travail cartographique permettra d’identifier les zones propices, puis une phase de terrain viendra confirmer l’absence ou la présence de l'espèce dans le Loir-et-Cher. En parallèle, une étude génétique des différentes populations de pélobates bruns est en cours, en partie

financée par Beauval Nature.

MADAGASCAR : VARI NOIR ET BLANC, SIFAKA ETLÉMUR DES BAMBOUS

Située à l’est de Madagascar, la forêt Andriantantely est l’une des rares parcelles de forêt tropicale subsistant à Madagascar. Cette dernière abrite de nombreuses espèces de lémuriens classées "en danger critique d’extinction" par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Malheureusement, de lourdes menaces pèsent sur elle et sur les espèces qui y vivent, telles que la chasse et la déforestation, favorisée par la culture sur brûlis et l’exploitation illégale du bois.

Beauval Nature soutien la Fondation Aspinall qui œuvre pour la sauvegarde de cette forêt et de diverses espèces de lémuriens. Une fondation communautaire pour la conservation à long terme de la forêt et des lémuriens a été créée, en partenariat avec des associations locales et le Ministère de l’Environnement malgache.

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COLOMBIE :TAMARIN PINCHÉ

Les tamarins pinchés font partie des 25 espèces de primates les plus menacées au monde. Présents seulement au niveau d’une petite zone de Colombie, ils sont menacés par la perte de leur habitat et leur capture, en grand nombre par le passé, pour le commerce des animaux de compagnie et pour la recherche. Il ne subsisterait que 6000 individus dans la nature, 98 % de l'habitat des tamarins

pinchés étant déjà détruits.

Soutenue par Beauval Nature, Proyecto Titi est une ONG colombienne qui œuvre pour la sauvegarde de l'espèce, en étudiant son comportement et son écologie en milieu naturel, en protégeant et en restaurant son habitat, y compris à travers l’achat de terrains, et en soutenant les communautés locales dans leur développement socio-économique. Le Cotton-Top Tamarin Conservation Club (CTTCC) a été créé dans le but de donner la possibilité à toutes les institutions hébergeant des tamarins pinchés de devenir des acteurs essentiels de la conservation de l’espèce dans la nature, en finançant

les activités de Proyecto Titi.

ZIMBABWE : GIRAFEEn Afrique, les populations de girafes sont en déclin. Croissance de la population humaine, développement agricole qui en découle et chasse illégale menacent leur survie.

Soutenu par Beauval Nature, le projet de la Giraffe Conservation Fundation vise à collecter des échantillons ADN pour définir les sous-espèces de girafes présentes en Afrique ainsi que leur statut taxonomique, évaluer le nombre de girafes dans leurs aires de répartition respectives afin de déterminer leur statut sur la Liste Rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et apporter une formation technique au personnel de terrain chargé de la gestion de la faune locale.

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KENYA : GUÉPARDLe nombre de guépards dans la nature est en nette diminution, notamment dans la Réserve Nationale du Masai Mara, située au sud-ouest du Kenya. L’un des principaux facteurs de cette diminution reste les attaques des portées de guépards par d'autres espèces, telles que

les lions ou les hyènes.

Beauval Nature apporte son soutien à un programme de conservation des guépards initié dans la Réserve Nationale du Masai Mara. Ce dernier vise, en premier lieu, à établir un réseau de surveillance composé de volontaires masaï et destiné à limiter les contacts entre les jeunes guépards et leurs prédateurs, jusqu’à ce que ceux-ci soient âgés de 4 mois minimum et capables de fuir. Des programmes éducatifs menés en étroite collaboration avec des instituteurs sont dispensés aux jeunes élèves. Volet essentiel du projet, un travail de sensibilisation à destination des populations riveraines de la réserve

est amorcé.

LAOS : LANGUR DE DOUCEspèce classée "en voie de disparition" sur la Liste Rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), le langur de Douc est fortement menacé dans toute son aire de répartition en raison de la perte de son habitat, en particulier au Vietnam, où les populations sont fragmentées, voire localement éteintes. La chasse et les besoins de la médecine traditionnelle interviennent également dans la diminution de ses effectifs.

Soutenu par Beauval Nature, le projet Anoulak étudie l’écologie alimentaire, la nutrition et la digestion chez cette espèce sensible, afin d’améliorer la gestion ex-situ de ses populations et ainsi permettre la création de programmes d’élevage en captivité. La présence permanente d’une unité de recherche et de patrouilles de rangers a été instaurée dans la zone d'étude, au Laos. La mise en place d’un centre permettant de dispenser des formations, archiver les données collectées sur le terrain et stocker des équipements est en cours.

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BRÉSIL :OUISTITI OREILLARD

La destruction de la forêt brésilienne où évolue le ouistiti oreillard menace sa survie. De plus, l’introduction dans son aire de répartition d’autres espèces de ouistitis, tels que le ouistiti à toupets blancs ou le ouistiti à pinceaux noirs, ordinairement présents dans des zones de distribution différentes, augmente la compétition pour les ressources

alimentaires disponibles et conduit à un phénomène d’hybridation.

Le projet de conservation soutenu par Beauval Nature vise à effectuer un recensement des populations de ouistitis oreillards afin d’estimer leur densité au sein de la Réserve Biologique de Tinguá, haut lieu défini pour leur protection. En parallèle, une étude est menée sur les ouistitis à toupets blancs et à pinceaux noirs. À long terme, ce travail permettra de définir les outils nécessaires à la gestion des espèces invasives, favorisant ainsi la mise en œuvre d’une action dirigée vers un programme de réintroduction et/ou de supplémentation de la population de ouistitis oreillards, à l’aide d’animaux élevés en

captivité.

MAURITANIE :PHOQUE MOINE

Présent autrefois le long des côtes, le phoque moine de Méditerranée a aujourd’hui disparu du patrimoine naturel français. Subsistant principalement sur les côtes grecques et turques, ainsi qu’aux abords de l’île portugaise de Madère, le phoque moine est également présent au niveau de la Péninsule du Cap Blanc, en Mauritanie, où 300 individus sont dénombrés. Un effectif représentant la plus grande colonie de cette espèce.

Soutenue par Beauval Nature, la Fondation Marineland s’implique dans un projet de conservation du phoque moine visant la mise en place de patrouilles de surveillance contre les braconniers ainsi que le suivi des animaux afin d’améliorer les connaissances sur la biologie et l’écologie de l’espèce, ainsi que sur l’évolution de sa population, les naissances et les déplacements des individus. Afin de créer une cohabitation pacifique entre les hommes et les animaux, l’équipe de terrain s’emploie à améliorer les conditions de travail précaires des pêcheurs, via l’organisation de formations, l’installation d’un marché aux poissons, la réparation de postes de secours portuaires et l’acquisition d’équipements neufs pour les bateaux.

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MADAGASCAR :LÉMUR AUX

YEUX TURQUOISESi les lémuriens restent des figures emblématiques de la faune de Madagascar, la régression du couvert forestier et la fragmentation de leurs habitats représentent une réelle menace pour la biodiversité

malgache.

Beauval Nature soutient l’AEECL (Association Européenne pour l'Étude et la Conservation des Lémuriens) qui a pour objectif de favoriser la sauvegarde des lémuriens par le biais de la recherche scientifique, la reproduction en parc zoologique et la protection de l'habitat naturel. Cette association travaille notamment à la protection du lémur aux yeux turquoise et au classement de son habitat en zone protégée. Un projet de construction d’un centre de reproduction in-

situ est en cours.

FRANCE : GYPAÈTE BARBULa diminution des ressources alimentaires, la dégradation des habitats et les empoisonnements à répétition ont entraîné une diminution des populations de gypaètes barbus en Europe. Pourchassée et persécutée en raison de sa mauvaise réputation, l’espèce s’est éteinte dans certaines régions françaises, comme dans les Alpes, où le dernier spécimen vivant a été abattu en 1913.

Dès les années 80, la Vulture Conservation Foundation (VCF), aujourd’hui soutenue par Beauval Nature, a initié un projet de réintroduction des gypaètes barbus dans les Alpes. En 1997, première victoire : un couple de gypaètes issu d’une réintroduction a élevé un poussin à l’état sauvage ! 60 autres naissances ont eu lieu depuis et, aujourd’hui, plus de 140 vautours planent à nouveau au-dessus des Alpes.

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INDONÉSIE :DRAGON DE KOMODO

Sur l’île de Flores, le dragon de Komodo est aujourd’hui principalement observé au sein des aires protégées de Wae Wuul et Wolo Tado. La protection de la réserve de Wae Wuul reste d’une importance primordiale pour contenir l’expansion humaine et protéger l’habitat

naturel des dragons de Komodo subsistant sur cette île.

Depuis 2009, et grâce au soutien financier des membres de l’EAZA participant au Programme Européen d’Élevage (EEP) de cette espèce, un recensement annuel des dragons de Komodo a été amorcé, en collaboration avec les autorités indonésiennes. Cela a permis d’évaluer la densité de la population et son évolution dans la

réserve de Wae Wuul.

2009

180 000 €2010

214 000 €2011

235 000 €2012

302 000 €2013

357 000 €2014

383 000 €2015

500 000 €2016

550 000 €prévus

UN BUDGET EN AUGMENTATION CHAQUE ANNÉE

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LA RECHERCHELa recherche reste l'une des priorités de Beauval ; c’est pourquoi en 2016, Beauval Nature se voit impliquée dans une trentaine de projets de recherche dont certains sont gérés directement par l’association. Ces projets se regroupent en 8 grands thèmes (anatomo-pathologie/pathologie clinique, anatomie-physiologie, éthologie, génétique, microbiologie, nutrition, pharmacologie-immunologie et reproduction) et sont tous réalisés en partenariat avec des institutions nationales (écoles vétérinaires, INRA, CNRS, universités, Muséum National d’Histoire Naturelle...) et internationales (IZW, San Diego Zoo, Zoo Atlanta...). Parmi ces projets, figurent la gestion d'une banque de semence d’éléphant d’Afrique, ainsi que l'étude de l'anatomie cardiaque des pandas géants, de la génétique des sous-espèces de cacatoès microglosses, des interactions entre éléphants asiatiques domestiques et sauvages, du rôle des rétrovirus endogènes dans la reproduction des mammifères, de l'expression faciale et de la communication chez les cacatoès, de la nutrition des ours bruns sauvages...

PARMI NOS PARTENAIRES...

ANATOMIE-

PHYSIOLOGIE

MICROBIOLOGIE NUTRITIONPHARMACOLOGIE

-IMMUNOLOGIE

REPRODUCTION

ANATOMO-PATHOLOGIE

-PATHOLOGIE

CLINIQUE

ÉTHOLOGIE GÉNÉTIQUE

LES 8 GRANDS THÈMES DESPROGRAMMES DE RECHERCHE

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1ÈRE BANQUE MONDIALEDE SEMENCE D’ÉLÉPHANTS

ÉTUDE DES EXPRESSIONS FACIALESCHEZ LES PSITTACIFORMES :UNE FENÊTRE SUR LESÉMOTIONS ANIMALES ?

ÉTUDE DE L’INFLUENCE HUMAINESUR LE RÉGIME ALIMENTAIRE DEL’OURS BRUN : UN EXEMPLE FINNO-RUSSE

CONSERVATION DE L’ÉLÉPHANT D’ASIE PAR L’ÉTUDEDES INTERACTIONS ENTRE POPULATIONS SAUVAGES ET SEMI-CAPTIVES : UNE APPROCHE INTÉGRÉE DES DIMENSIONS DÉMOGRAPHIQUES, GÉNÉTIQUES, ÉCONOMIQUES ET SOCIOCULTURELLES

La première et seule banque mondiale de semence d’éléphants a un rôle primordial dans la conservation ex-situ puisqu’elle permet des inséminations artificielles tout en favorisant la diversité génétique. Pour rappel, le ZooParc de Beauval et Beauval Nature ont été à l’initiative d’une expédition de collecte de semence d’éléphants sauvages en Afrique du Sud. Le sperme d’une quinzaine de mâles a été prélevé afin d’être stocké à Beauval dans des cuves à -180°C et d’être redistribué à des parcs zoologiques internationaux, où la population d’éléphants vieillit et la fécondité baisse.

Ce projet connaît un succès grandissant puisque, depuis son lancement, deux bébés conçus par insémination artificielle sont déjà nés (au Zoo de Vienne en 2013 et au West Midland Safari Park en 2014) et plusieurs femelles sont gestantes.

Ce projet vise à étudier l'utilisation d'expressions faciales chez les Psittaciformes. Inexplorées chez l'Oiseau, les expressions faciales sont pourtant reconnues comme un moyen fonctionnel de communiquer une motivation ou un état émotionnel interne aux autres membres du groupe social (hommes, primates). Le projet vise à caractériser le répertoire d'expressions chez un ensemble d'espèces, déterminer le contexte dans lequel chacune de ces expressions est exprimée et valoriser les connaissances des soigneurs en observant la communication inter-espèces.

Ces connaissances novatrices contribueront à répondre à une question sociétale majeure portant sur la reconnaissance de l'animal comme "être sensible" et apporteront de nouveaux outils pour évaluer le bien-être animal.

Ce projet a pour but d’étudier le régime alimentaire des ours bruns à l’aide de techniques d’ADN environnementales. L’Ours brun, qui est un animal omnivore et très opportuniste, représente une espèce à fort enjeux de conservation du point de vue de sa cohabitation avec l’Homme.

L’étude se déroule à la frontière entre la Finlande et la République de Carélie. Deux zones ont été sélectionnées : l'une qui regroupe un site sauvage et un site d’affût touristique côté finlandais, l'autre qui regroupe un site sauvage et une pisciculture côté russe, où des excréments ont été récoltés. Ces échantillons vont permettre de déterminer le régime alimentaire des ours bruns dans chacune des zones et de mieux cerner le fonctionnement des interactions entre l’homme et l’animal ainsi que leurs enjeux afin de préconiser des mesures de gestion adaptées.

Les acteurs de la conservation sont en demande de compréhension des processus et des dynamiques qui conditionnent la viabilité des espèces menacées. Pourtant, les difficultés sont nombreuses pour que les résultats académiques issus des sciences de la conservation soient utilisables et utilisés par ces gestionnaires de la conservation et implémentés au travers de mesures concrètes. Cela est d’autant plus vrai que les problèmes de conservation deviennent de plus en plus complexes : d’une discipline focalisée sur des espèces à préserver ou restaurer, la biologie de la conservation s’intéresse désormais à des questions impliquant des communautés et des écosystèmes, dans lesquels les activités humaines grandissantes jouent un rôle prépondérant avec, par exemple, les conflits entre hommes et animaux. Cette thèse se focalisera sur le cas de l’éléphant d’Asie comme un exemple brûlant et complexe de conservation. La viabilité de cette espèce est en effet pilotée par des facteurs multiples (pression économique liée à l’exploitation de l’espèce pour le tourisme et le transport du bois, rôle culturel de l’animal dans les sociétés asiatiques, interactions entre populations d’éléphants sauvages et domestiques, démographie intrinsèque de l’espèce etc.).

4 PROGRAMMES DE RECHERCHE À LA UNE

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TOUS ENSEMBLE,CONTRIBUONS À SAUVEGARDER

LA PLANÈTE !

PARRAINEZ UN ANIMAL DEVENEZ MÉCÈNEDevenir Parrain, c’est établir un lien fort avec son animal préféré tout en finançant les programmes de conservation soutenus par l’association Beauval Nature. L’argent versé est intégralement attribué à l’association et investi dans l’un des nombreux programmes de sauvegarde des espèces qu’elle soutient à travers le monde. Vos dons sont déductibles à hauteur de 66 % des impôts.

Votre parrainage est valable 1 an et renouvelable. Durant cette année, vous recevez des informations sur les espèces animales hébergées à Beauval et leur conservation en milieu naturel.

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AGISSONS ENSEMBLELe financement de tous ces projets est assuré grâce aux contributions directes du ZooParc de Beauval et de dons d’autres institutions zoologiques, d’entreprises et de particuliers, sans lesquels l’association ne pourrait pas autant agir pour la biodiversité de la planète.

SAUVEUR20 €

soit

6.80 €après réduction

fiscale

BIENFAITEUR80 €

soit

27.20 €après réduction

fiscale

MÉCÈNE350 €

soit

119 €après réduction

fiscale

PHILANTROPE1000 €

soit

340 €après réduction

fiscale

PROTECTEUR150 €

soit

51 €après réduction

fiscale

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ASSOCIATION BEAUVAL NATURE POUR LA CONSERVATION

ET LA RECHERCHEc/o ZooParc de Beauval

41 110 Saint Aignan sur Cher

02 54 75 74 [email protected]

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