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    ISSN 0181-0626

    BULLETINdu MUSÉUM NATIONAL

    d'HISTOIRE NATURELLEPUBLICATION TRIMESTRIELLE

    SECTION  A

    zoologiebiologie et écologie

    animales

    e

      SÉRIE T. 11 1989  1

      SupplémentJanvier-Mars 1989

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    BULLETIN  DU  MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE

    57,  rue  Cuvier, 75005 Paris

    Directeur  :  Professeur  E. R.  BRYGOO

    Section  A :  ZOOLOGIE

    Directeurs  : Pr E. R.  BRYGOO  et M.  VACHON.

    Rédactrice : P.  DUPÉRIER.

    Comité scientifique  : R. C.  ANDERSON  (Guelph),  M. L.  BAUCHOT  (Paris),

    J.  CARAYON  (Paris), A.  CHABAUD  (Paris), A. M.  CLARK  (London), Y. Coi-NEAU  (Paris),  B .  COLLETTE  (Washington),  J .  DAGET  (Paris), C.  DELAMARE

    DEBOUTTEVILLE  (Paris), J.  DORST  (Paris), C.  D U PU I S  (Paris), N.  HALLE

    (Paris), C.  H E I P  (Gent), R.  KILLICK-KENDRICK  (Ascot), Y.  LAISSUS  (Paris),

    R.  LAUR ENT  (Tucuman), C.  LÉVI  (Paris),  H .  W.  LEVI  (Cambridge, USA),

    C.  M O N N I O T  (Paris), G.  PASTEUR  (Montpellier), R.  PAULIAN  (Ste Foy-la-

    Grande), P.  PESSON  (Paris),  J .  VACELET  (Marseille), A,  WAREN  (Stockholm).

    P.   WHI TEHEAD  (London).

    Un Comité  de  rédaction examine tous  les  manuscrits reçus  et  nomme  desrapporteurs.

    Fondé  en 1895, le  Bulletin  du  Muséum d'Histoire naturelle  est devenu  à partir de 1907 : Bulletin  du  Muséum national d'Histoire naturelle.  Des  travaux originaux relatifs  aux diversesdisciplines scientifiques représentées  au  Muséum  y  sont publiés.  Il  s'agit essentiellementd'études  de  Systématique portant  sur les  collections conservées dans  ses  laboratoires, maisla revue  est  également ouverte, depuis  1970  surtout,  à des  articles portant  sur  d'autresaspects  de la  Science  :  biologie, écologie,  etc.

    La  l  r e  série  (années  1895 à 1928) comprend  un  tome par an (t. 1 à 34), divisé chacun  enfascicules regroupant divers articles.

    La  2e  série  (années  1929 à 1970) a la  même présentation  : un  tome  (t. 1 à 42), six  fascicules  par an.

    La  3e

      série  (années  1971 à 1978) est  également bimestrielle.  Le  Bulletin  est  alors diviséen cinq Sections  et les  articles paraissent  par  fascicules séparés (sauf pour l'année  1978où  ils ont été  regroupés  par  fascicules bimestriels). Durant  ces  années chaque fascicule  estnuméroté  à la  suite  (n o s  1 à 522),  ainsi  qu'à  l'intérieur  de  chaque Section, soit  :  Zoologie,n o s  1 à 356 ;  Sciences  de la  Terre,  n o s  1 à 70 ;  Botanique,  n o s  1 à 35 ;  Écologie générale,n o s  1 à 42 ;  Sciences physico-chimiques,  n o s  1 à 19.

    La  4e  série  débute avec l'année  1979. Le  Bulletin  est divisé  en  trois Sections  : A : Zoologie,  biologie  et  écologie animales  ; B :  Botanique, biologie  et  écologie végétales, phyto-chimie (fusionnée  à partir de 1981 avec  la revue  Adansonia)  ; C : Sciences de la  Terre, paléontologie, géologie, minéralogie.  La  revue  est  trimestrielle  ; les  articles sont regroupés  enquatre numéros  par an  pour chacune  des  Sections  ; un  tome annuel réunit  les  trois Sections.

    S'adresser  :

    — pour  les  échanges,  à la  Bibliothèque centrale  du  Muséum national d'Histoire naturelle,38,  rue Geoffroy Saint-Hilaire,  75005  Paris,  tél.  43-31-71-24  ;  43-31-95-60.

    — pour  les  abonnements  et  achats  au  numéro,  au  Service  de  vente  des  Publications  duMuséum,  38,  rue  Geoffroy Saint-Hilaire,  75005  Paris,  tél.  43-31-71-24  ;  43-31-95-60.C.C.P. Paris  9062-62.

    — pour tout  ce qui  concerne  la  rédaction,  au  Secrétariat  du  Bulletin,  57,  rue  Cuvier,75005  Paris,  tél. 40-79-34-38.

    Abonnements pour l'année  1989 (Prix h.t.)

    ABONNEMENT GÉNÉRAL  : 1575  F.SECTION  A :  Zoologie, biologie  et  écologie animales  : 900 F.SECTION  B :  Botanique,  Adansonia  : 420 F.SECTION  C :  Sciences  de la  Terre, paléontologie, géologie, minéralogie  : 420 F.

     Numéro d'inscription  à  la Commission paritaire  des  publications  et  agences de presse :  1403  AD

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     BULLETIN   DU   MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE

    4'   sér., 11, 1989,  section  A  (Zoologie, Biologie  et  Écologie animales),  n° 1,  supplément

    Les types de Teiidés (Reptiles, Sauriens)

    du Muséum national d'Histoire naturelle

    Catalogue critique

    par  Edouard  R .  BRYGOO

    Résumé.  — La collection du Muséum de Paris comprend les spécimens-types de quarante et une

    espèces ou sous-espèces de Teiidés. La nomenclature et la typification de ces taxons sont discutées ainsique celles de vingt-sept binômes dont le matériel-type a appartenu ou aurait pu appartenir aux collectionsnationales.

    Abstract.  — The collection of the Museum of Paris comprises type-specimens of forty one species orsub-species of Teiidae. The nomenclature and the typification are discussed for these taxa, together withthose of twenty seven binoma whose type-specimens belonged or may have belonged the nationalcollections.

    E. R.  BRYGOO,  Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphibiens), Muséum national d'Histoire naturelle,25,  rue Cuvier, 75231 Paris cedex 05.

    Ce catalogue présente soixante-neuf noms spécifiques ou subspécifiques de Teiidés. Vingt-huit correspondent à des espèces dont le matériel-type n'est pas actuellement représenté dansles collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris ; ils concernent soit des typesayant appartenu à ces collections mais non retrouvés à l'occasion du présent récolement, soitdes espèces décrites par des auteurs ayant appartenu à l'établissement ou dont les collecteursont déposé tout ou partie de leur matériel au Muséum et dont, de ce fait, on pourraits'attendre à trouver les types à Paris. Nous avons également jugé utile de signaler quelquesnomina nuda  créés par les auteurs avec, parfois, référence à du matériel signalé commeappartenant au Muséum de Paris.

    Quarante et un binômes de Teiidés sont actuellement représentés dans les collections pardu matériel-type, au moins par un paratype. Vingt-trois taxons, considérés comme actuellement valides, vingt espèces et trois sous-espèces, sont représentés ici par treize holotypes, unnéotype, sept syntypes (ou séries de syntypes), deux paratypes ; dix-huit, placés en synonymie,sont représentés par huit holotypes et dix syntypes (ou séries de).

    Le précédent catalogue, qui traitait des types de l'ensemble des Lézards conservés auMuséum de Paris, établi par Jean  G U I B É  en  1 9 5 4 ,  citait vingt-quatre noms d'espèces ou desous-espèces, du n°  2 9 0  au n°  3 1 3 ,  le n°  2 9 1  ayant été omis. La valeur de type n'a pas étéreconnue à l'une de ces séries.

    Aux vingt-deux séries-types valides signalées par  GUIB É ,  nous en ajoutons dix-neuf : dix-

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    sept  qui  n 'avaient  pas ,  alors,  été  identifiées comme telles,  un  paratype entré  en  collectiondepuis 1954 et un  néotype récemment désigné.

    Le type  le  plus ancien  est  celui  de  Lacertus dracoena  Lacépède,  1 7 8 8 ,  devenu  Dracaenaguianensis  Daudin,  1 8 0 2 .  Sur les  quinze binômes créés  par  D A U D I N  en  1 8 0 2 , et  attribuables

    aujourd'hui  à des  Teiidés, seules qu at re séries-types sont encor e représentées d an s  lescollections  de Paris ; pa r contre  on y  trouve dix-neuf des types  des vingt  et une  espèces décritesen 1 8 39 pa r  D U M ÉRIL  et   BIBRON.

    PRÉSENTATION

    Nous avons adopté sensiblement  la  même présentation  que pour  les précédents catalogues  de  types(BRYGOO,  1983; 1985; 1987; 1988).

    Les taxons sont classés  par  ordre alphabétique  des  noms d'espèces  et de  sous-espèces, tous genresconfondus,  à  l'intérieur  de la  famille.

    Après le nom  original complet, avec  sa  référence bibliographique, viennent  les renseignements  sur lematériel-type.  Les anciens numéros d'enregistrement,  et  éventuellement  de  rangement, sont indiqués entreparenthèses après  les numéros actuels. La  longueur totale actuelle du spécimen  est donnée en millimètres,avec, entre parenthèses, celle  de la  queue;  un  point d'interrogation indique  que la  queue n'est  pascomplète  ou  qu'elle  est  manifestement régénérée.  Le  numéro  du  bocal  de  rangement  du  spécimen  estindiqué  en  caractères italiques.

    Les citations qui suivent ces indications chiffrées concernant  les types sont habituellement extraites dela description originale. Pour éviter toute confusion,  les  initiales des noms des auteurs sont rappelées entreparenthèses.

     Abréviations : MHNP  =  Muséum d'Histoire naturelle de Paris, devenu, au début  du  siècle, Muséumnational d'Histoire naturelle;  MCZ =  Muséum  of   Comparative Zoology, Harvard.

    Lacerta ameiva  Daud in , 1802 ,  non  Linné, Hist.  na t .  Rept.,  An X,  3  :  9 8 - 1 0 5 .

    «  Le  lézard ameiva.  » «  ...l 'examen détaillé  que j ' a i  fait  d 'un  ameiva conservé dans  lemuséum d'histoire naturelle  de  Paris.  » «  L'ameiva  se  trouve dans l 'Amérique méridionale...  »(D.)

    Le spécimen observé  p a r  D A U D I N  doit être considéré comme perdu.  Il  n'est d'ailleurssignalé dans  les collections ni par les auteurs  de  l 'Erpétologie générale ni par C. et A.  DUMÉRILdans leur catalogue  ( 1 8 5 1 ) .

    D U M É R I L  et   B I B R O N  ( 1 8 3 9  :  1 2 6 - 1 2 8 )  placèrent le  Lacerta ameiva  de  D A U D I N  dans lasynonymie  de  Cnemidophorus murinus.  Ils  furent suivis  pa r  G R A Y  ( 1 8 4 5  : 2 1 ) et parBOULENGER  ( 1 8 8 5 :  3 6 1 ) . Pour  ce  dernier, toutefois,  la synonymie  ne serait  que partielle mais  ilne mentionne  pas  l 'autre espèce  en  cause.

    PETERS  et  D O N O S O -BA RROS  ( 1 9 7 0 : 9 5 ) ne le  citent plus dans  la  synonymie  de C. murinus  etHOOGMOED  ( 1 9 7 3  :  2 2 7 ) le  place dans celle  de  Ameiva  a.  ameiva.

    =  ?  Ameiva ameiva ameiva  (Linné,  1 7 5 8 ) .

    Agama angulata  Daud in , 1802 ,  non  Linné, Hist.  nat .  Rept.,  An X,  3  :  3 8 9 - 3 9 0 .

    « Rolander  a  fait connoître  à  Linnaeus cette petite espèce  de  saurien d'Amérique, dont  ontrouve  la  description dans  le Systema naturae,  sous  le no m de  lacerta angulata.  » « La  queue...

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     Auberi.  » « U n des i ndividus  de la collection don ne les dime nsio ns suivante s  : Longu eur totale0,260mil... Longueur  de la  queue 0,170...  ». «  Cette espèce  est t rès comm une  à  Cuba.  » (C.)

    Le dédicataire était  D o n Pedro  A U BER  d u  jardin botanique  de La  Havane.La présence  du  matériel-type dans  les collections  de Paris  est  signalée  pa r  D U MÉRIL  et

    BIBRON  (1839  :  111-114)  : « il en est plusieurs don t nou s somm es redevables  à la générosité deM. Ramon  de la  Sagra.  », pa r C. et A.  D U MÉRIL  (1851  :  113)  : « Cuba  : M . Ramo n  de laSagra,  Ad., âge moyen  et j . âge. Types  de Cocteau.  »,  enfin  pa r  G U I B É  (1954  : 58 , n° 290).

    La validité  du  binôme, admise d'emblée,  n' a pa s été  discutée  :  G R A Y  (1845  : 20) ,BOULENGER  (1885 : 358),  BARBOUR  (191 4 : 309),  BARBOUR  et  N O BLE  (1915 : 427 ),  S C H W A R T Z  et

    THOMAS  (1975 : 50),  S C H W A R T Z  et  HENDERSON  (1985 : 78).

    S CH W A RTZ  (1970)  a  remis  en cause  la valeur  de  syntypes des spécimens  de le collection deParis ;  il  remarque qu ' aucun  des spécimens  n' a les dimension s données  pa r  COCTEAU  : 260(170) mm .  Il  estime que les deux spécimens qu'il  a examinés ( M H N P 1788 et 2647) pr ovie nnen tprobablement  de  l'île  des Pins explorée  pa r A. H. LANIER,  consul  de  France  à La  Trinité(Cuba)  et correspondant  de DE L A SAGRA,  et envisage l'hypot hèse q u'ils  ne fassent  pas partie

    de ceux qu'a examinés  COCTEAU  pour  sa description,  ce qu i lui permet  de prop oser p our terratypica restricta  de la  sous-espèce nominale  les  environs  de La  Havane.  Il  ajoute toutefois,page 51  : « If, in the future,  the status  of  the suppos ed syntypes  can somehow  be  establishedwithout doubt,  and  they  (or some  of  them) are considered  to have originated  on the southernportion  of   the Isla de Pinos, a  nomenclatorial shift alone will be required. The no rthe rn coastalpopulation  in Ha ba na Province will require  a  new name, and the name  I  have proposed  in thepresent paper  for the southe rn Isla  de Pinos pop ulation  (marcida)  will bec ome  A.a.  auberi  ».

    S CH WA RTZ  et   THOMAS  (1975 : 50), puis  S C H W A R T Z  et   HENDERSON  (1985 : 78) ad me tt en t

    l 'espèce comme valide;  les  premi ers citent  les  qua tre syntypes.

    = Ameiva auberi  Cocteau, 1838.

    Neusticurus bicarinatus  (Linné, 1758)  in  D U MÉRIL  et  BIBRON,  1839, Erpét. génér.,  5  :  64-67;atlas  pl. 49.

    MHNP 4181 (2194),  272 (16 3)m m; Amérique méridionale, Caye nne ?;  Te  122/1.

    «  Le neusticure  à  deux carènes. » « La queue,  est également surm ontée  de deu x crête squi demeurent bien distinctement divisées jusqu'à leur dernière extrémité. » « Les  deux seulsexemplaires  de  cette espèce,  qui existent da ns n otr e collection,  s'y  trouve nt indiqués com meprovenant  de l 'Amérique méridionale ; mais n ous  ne savon s pas préci sément  de quelle c ontr ée.

    Il  se pou rr ait fort bien qu'ils eussent  été envoyés  de Cay enn e ; c'est m ême leur origine  la  plusprobable.  » « No us n'hési tons pas  à  considérer cette espèce comme celle  à  laquelle appartientréellement  le Lacerta bicarinata  de Linné.  » (D.B.)  Les auteurs indiquent pour longueur totale274 mm.

    Ni  le catalogue  de C. et A. D U M É R I L  (1851)  ni celui  de  G U I B É  (1954)  ne  font état  de cematériel, cependant  l 'un des deux spécimens subsiste  en  collection.

    Pour cette espèce  D U M É R I L  et BIBRON  créèrent  le genre  Neusticurus  (du grec  « neustikos  »propre  à nager  et « oura  » queue ) don t elle devenai t espèce-type par mon oty pie .  G R A Y  (1845  :25) transféra l'espèce dans  un genre  Custa  mais  BOULENGER  (1885  : 381) réhabilit a  Neusticurus.

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    Le binôme est encore aujourd'hui admis. Après comparaison de l 'holotype de   L IN N É  et duspécimen de Paris,  U Z Z E L L  (1966 :  2 8 1 )  confirme qu'ils appartiennent bien à la même espèce etajou te : « Th e desc ript ion an d figure given by Dumér il a nd Bib ron a re excellent ».

    Heteropus bifasciatus  A. Dumér il, 1851, Cat . Mé th . Rep t. : 182.

    Holotype par monotypie : MHNP 3038 (3006), 131 (78)mm; Madeleine; Justin   G O U D O T ;Te 261.

    « Hétérope deux bandes. » « Vallée de la Madeleine (Nouvelle Grenade) : M. J. Goudot.Type . U niq ue. » (D.) Lo ng ueu r totale : 133 mm .

    C'est à tort que  BOCOURT  (1881 : 455) écrit : « Le Mu sé um p oss ède deux indi vidu s typesde cette espèce provenant de la Nouvelle-Grenade. L'un a été recueilli dans la vallée de la

    Magdeleine par M. Goudot; l 'autre a été rapporté de Sainte Marthe par M. Fontanier. Cesont les types décrits par Auguste Duméril ».Or, une annotation manuscrite du catalogue spécifie bien que le spécimen de

    M.  FONTANIER  fils [MHNP 3039 (3007), 49 (14?)mm,  Te 261/1]  est entré en collections aprèspublication de la description originale. Il n'est pas possible de savoir si les figures de   BOCOURT(XXII F, fig. 4 et 4a et b), qui ne se réfèrent qu'au type de la Nouvelle Grenade, sans précision,ont été effectuées d'après l'holotype ou sur le second spécimen.

    C O P E  (1862 : 182) plaça l'espèce dans un nouveau genre   Tretioscincus,  do nt elle devenai tl'espèce-type, ce qui fut accepté par  BOULENGER  (1885 : 425).

    L'espèce, redécrite par  W E R N E R  (1900 : 268), est actuellement admise :   G U I B É  (1954 :62, n° 313), PETER S et DO NO SO -B AR RO S (1970 : 262).

    = Tretioscincus bifasciatus bisfasciatus  (A. Dum ér il , 1851).

    Prionodactylus bolivianus  Werner, 1899,  Zool. Anz.,  22  : 481.

    Pa rat ype ? : M H N P 1900.4 (2482), 121 (5 9? ) mm ; Chaco brésilien;  W E R N E R ;  Te 221.

    Le spécimen a été obtenu par échange avec le Musée de Vienne en 1900.   G U I B É  (1954 : 62,n° 310) consid ère qu'i l  s'agit  d'un paratype. La constitution de la série-type n'étant pasprécisée ceci est possible mais peut dificilement être affirmé.   G U I B É  admettait qu'il s'agissait

    d'une espèce valide mais du genre  Euspondylus,  PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 236) en fontune sous-espèce de  Prionodactylus manicatus  (O' Shau ghne ssy, 1881).

    = Prionodactylus manicatus bolivianus  (Werner, 1899).

    Euspondylus brevifrontalis  Boulenger, 1903,  Ann. Mag. nat. Hist.,  (7),  7  : 430-432.

    M H N P 1903.272 (2583 alpha), 100 (3 7? )m m; Cat ata , 3 00 0m ait., Venezuela; acheté en1903 de W. F. H. ROSEN BER G;  Te 222.

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    G U I B É  fait de ce spécimen un paratype (1954 : 61, n° 311) avec une dimension erronée :85 mm. Il  s'agit  manifestement d'une erreur puisque la série-type est parfaitement définie dansla descri ption origina le : « A female specimen from Ri o Albireggas, Venezuela , at an altit udeof about 11,500 feet, and two males from Escorial, 10,000 feet, collected by Sr. Briceno. » (B.)

    Ameiva caelestis  d'Orbigny et Bibron, 1837, Voyage dans l'Amérique méridionale, Rept.,pl .  5, fig. 6 à 9.

    Holotype par monotypie : MHNP 2639 (2201), 318 (193)mm;  Te 102;  du Chili par  G A Y .(Également holotype de  Aporomera ornata  Du mé ri l et Bib ron , 1837, et de  Ameiva oculatad'Orbigny et Bibron, 1847.)

    La date de publication de la planche validant le binôme a été établie par   SHERBORN  etGR IF FI N (1934 : 131).

    Se référant à cette planche,  D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 : 76) placent l'espèce dans lasynonymie de leur  Aporomera ornata.  Ils ajo ute nt (page 78) : « C'es t par une erre ur qui n ou sest personnelle que M. d'Orbigny se trouve avoir fait représenter l'Aporomère orné, dans lapartie erpétologique de son grand ouvrage sur l'Amérique; car en remettant à ce savantvoyageur, pour être publiés les Reptiles dont il a enrichi notre établissement, nous y avions

     joint par mégarde notre unique exe mpl aire de l 'Aporomère orné, lequ el , ains i que nous l 'avonsdit plus haut, provenait d'un envoi adressé du Chili au Muséum, par M. Gay. »

    D ' O R B I G N Y  publiant (1847 : 9) le texte correspondant, signale que sur la planche 5 lesnoms  caelestis  et  oculata  on t été inversés ; ma is selon les lois de la nome nc la tu re les bin ôme s de1837,  valab les pu isq ue figurés, on t l'anté rio rit é et ainsi  oculata  d'Orbigny et Bibron, 1847, estsynonyme de  caelestis  d'Orbigny et Bibron, 1837.

    G U I B É  (1954) ne signale p as ce typ e. C EI et  LESCURE  (1985è : 461) ont p ro po sé lasuppression de trois des noms de  D ' O RBIG N Y  et  BIBRON  :  A. caelestis,  1837;  A. caelestis,  1847; A.  oculata,  1847.

    PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 88) ne relèvent pas les contradictions entre la planche etle texte de  D ' O RBIG N Y  et  BIBRON  et mentionnent  A. oculata  d'O rbi gny et Bibr on, 1847, avecpour terra typica Valparaiso, Chili, qu'ils placent dans la synonymie de  Callopistes m.maculatus  Grav enho rst, 1838.

    CE I  et  LESCURE  (1985a : 451) ont m on tr é que cette espèce devait prend re le no m sui vant :

    = Callopistes palluma  (Molina, 1782).

    Ameiva caelestis  d'Orbigny et Bibron, 1847,  non  1837, Voyag e dan s l'Am ériq ue mér idionale, Rept.,  5  : 9.

    Syntype : MHNP 2656 (2774), 224 (113?)mm, Buenos Ayres,   D ' O R B I G N Y ;  Te 112.(Également holotype de  Ameiva oculata  d'Orbigny et Bibron, 1837,  non  1847, et syntype de Acrantus viridis  Duméril et Bibron, 1839,  non  Merrem.)

    « Sa longueur est de 30 centimètres »; « Nous avons rencontré cette espèce dans lesprovinces de Corrientes, des Missions et dans le Grand Chaco, république Argentine. » (O.B.)

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    Les auteurs signalent l'erreur intervenue dans  la  légende  de la  planche  V de  leur ouvrage(publiée  en  1837), où les noms  de caelestis  et d'oculata  on t été  intervertis.  Ce  qu'ils écrivent  en1847  se  rapporte donc  au  moins  p r o par te  à  VA.  oculata  d 'Orbigny  et  Bibron,  1837, seul  nomvalide.

    CEI  et  LESCURE  (19856  : 461) ont  étudié  ce  complexe problème  de  nomenclature  etdemandé  la  suppression  du  binôme  de 1847 qui  selon  eux  englobait  en   out re  des  individusappartenant  à  deux espèces  :

    =  p .p .  Teins oculatus  (d 'Orbigny  et  Bibron, 1837).=  p .p .  Teius teyou  (Daudin, 1802).

    Lacertus chalcides  Lacépède,  1788, non  Linné, Hist.  na t .  Qua dr. ovip., synopsis metho dica2  : 455; 2 :  174-178,  pl. IX, fig. 2,  édit. in-12;  2 :  443-446,  pl. 32,  édit. in-4°.

    « Mais  il y a, au Cabinet  du Roi , un  lézard  qui ressemble  au  seps  pa r Palongement  de soncorps,  la  petitesse  de ses  pattes,  le  nombre  de ses  doigts,  et qui est  cepe ndant d 'une espècedifférente  de celle du  seps ainsi  que nous allons  le prouver.  Ce lézard  n ' a vraisemblablement  étéconnu d'aucun  des Naturalistes m odernes  qui ont  écrit  sur le Chalcide  : c'est  en  quelque sorteune espèce nouvelle  que  nous présentons,  et à  laquelle nous appliquons  ce nom de  Chalcide,qui  n'a été  donné  par M.  Linné  et les  Naturalistes modernes  qu 'à une  variété  du  seps  ».« No tr e Chalcide,  le  seul  que  nous nommerons ainsi, diffère  du  seps...  ». « Le  corps  del'individu conservé  au  Cabinet  du Ro i, a  deux pouces  six  lignes  de  longueur ;  il est  plus courtque  la  queue,  et  entouré  de  quarante-huit anneaux.  » (L.)

    L'holotype,  qui a  donc appartenu  aux  collections  d u  Muséum  de  Paris, semble perdu,quan t  à la  planche  32 de  l'édition in-4°, elle  a été utilisée  par  nombre d 'auteurs.  BONNATERRE

    (1789  : 67) en fit son  Chalcides flavescens,  SCHNEIDER  (1802 : 209) so n  Chamaesaura cophias  :« Exemp lum, quo d pr imus Cep ede descripsit  et  pinxit  in ta b. 32... »,  tandis  que  D A U D IN(1802  : 367) la  citera  à  propos  de son  Chalcides tridactylus.

    Le  nom  créé  pa r  LACÉPÈDE,  homonyme postérieur  de  Lacerta chalcides  Linné,  1758, esttombé dans l'oubli.

    Cf.  l 'article  sur  Chalcides tridactylus.

    = Bachia flavescens  (Bonnaterre, 1789).

    Ameiva cineracea  Barbour  et  Noble,  1915,  Bull.  Mus.  comp. Zool. Harv.,  49  (6) : 45 3-

    455.

    Paratype  :  M H N P 9902,  228  (94? )mm ; Grand  Ile  près  de  Petit Bourg, G uad elo upe ;G.  K .  N O BLE,  24.VIII.1914;  Te 48.

    Paratype  (ex MCZ  10576) obtenu  pa r  échange avec  le Muséum  of   Comparative Zoologyen  1965. La   série-type comprenait  un  holotype (mâle adulte  M C Z  10577)  et  trois paratypesadultes  (un  mâle  et  deux femelles,  M C Z  10575-10577).

    L'espèce est admise comme valide par  S C H W A R T Z  et   T H O M A S  (1975 : 57) et par  S C H W A R T Zet  HENDERSON  (1985 : 78).

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    FIG.  1. — Aspect général et détails de la tête du syntype  M H N P  2837 de  Chalcides cuvieri  Duméril et Bibron, 1839.

    Les auteurs  de  l 'Erpétologie générale  ne se  considéraient  pas  comme  les  auteurs  du nom

    car  ils  citent expressément  F ITZIN G ER  comme auteur  de  cuvieri  dans  le  genre  Brachypus  etW A G L E R  pour  en  avoir fait  un  Chalcis.  Le  binôme  ne  leur  est  at tribué  que par  BU RT  et   BURT( 1 9 3 3  : 7 5) . Ces  auteurs écrivent  «  type locality,  not  given  », ce qui est  inexact pour  lesspécimens  de   DUM ÉRIL  et  BIBRON.

    G R A Y ( 1 8 4 5  :  5 7 ) , lui,  conservait  le  binôme formé  par  F ITZIN G ER  :  Brachypus cuvieri. Brachypus  étant préoccupé,   BO U LEN G ER (1885  :  4 1 6 )  transféra l'espèce dans  un  nouveau genreScolecosaurus.  Pour  V A N ZO LIN I (1961  :  2 0 4 )  elle appartient  au  genre  Bachia,  ce  qu'admettentPETERS  et  DONOSO-BARROS  ( 1 9 7 0 : 8 0 ) .

    = Bachia cuvieri  (Fitzinger,  1 8 2 6 ) .

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    Chalcides Dorbignyi  Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér.,  5  : 462-463.

    Holot ype par monoty pie : M H N P 2841 (2601), 82 (1 6? )m m, 49 VP S; Santa Cruz , Ch ili;D'ORBIGNY;  Te 253.

    « Le Chalcide de Dorbigny. » « Le seul individu que nous possédions vient de Santa Cruzdu Chili. Il a été rapporté par M. d'Orbigny. »  (D.B.)  Lon gue ur totale : 80 mm .

    La présence du type dans les collections est confirmée par C. et A.   D U MÉRIL  (1851 : 146) :« Santa Cruz (Chili), M. d'Orbigny, Type » et par  G U I B É  (1954 : 62, n° 309).

    F ITZIN G ER  (1843 : 20) en fit l'espèce-type de son nouveau sous-genre  Cophias  (préoccupépar  Cophias  Merrem),  G R A Y  (1845 : 58) conserva l'espèce mais la transféra dans son nouveaugenre  Bachia  do nt elle devenai t espèce-type par mono typ ie.  BOULENGER  (1885 : 419) utilisa legenre  Cophias  mais  G RIF F IN  (1917 : 312) a rétabli l'espèce dans le genre  Bachia.  VANZOLINI

    FIG.  2 . —  Aspect général  et  détails  de la  tête  de  l'holotype  M H N P  2841  de  Chalcides dorbignyi  Duméril  et  Bibron,1839.

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    (1961 : 198) corrigea la terra typica en « Santa Cruz de la Sierra, Bolivia ».  DONOSO-BARROS(1960 : 41-42) ava it déjà relevé qu 'u ne confu sion de no ms de localité s était pro ba bl e, l'espèce,non récoltée au Chili, étant par contre abondante dans la région de Santa Cruz de Bolivie.

    = Bachia dorbignyi  (Du méril et Bib ron , 1839).

    Pantodactylus d'Orbignyi  Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér.,  5  : 431-434.

    Holot ype par mon otypi e : M H N P 1445 (2582), 71 (31 ? ) m m ; Buenos Ay res ;  D ' O R B I G N Y ;Te 162.

    « Le pantodactyle de d'Orbigny. » « L'individu d'après lequel nous venons de décrire cetteespèce faisait partie d'une collection adressée de Buenos-Ayres au Muséum d'Histoire naturellepar M. D'Orbigny. » (D.B.)

    L'espèce est dédiée à Alcides  DESSALINES D 'ORBIGNY,  1802 (Cou éron , Loire-A tlantique)-1857 (Pierrefitte, Seine), naturaliste, qui prospecta l'Amérique du Sud entre 1826 et 1833 avantd'être professeur au Muséum d'Histoire naturelle de Paris.

    La présence du type dans les collections est signalée par C. et A.  D U MÉRIL  (1851 : 145) :« Buenos-Ayres : M. d'Orbigny. — Unique » et par   G U I B É  (1954 : 61, n° 308).

    L'espèce est espèce-type, par monotypie, du genre  Pantodactylus  Dum éri l et Bibr on, 1839.Du grec « panta », tout, et « dactylos », doigt (doigts entiers).G R A Y  (1845 : 60) plaça l'espèce dans la synonymie de  Lepisoma scincoides  Spix, tandi s que

    BOULENGER  (1885 : 388) restaura le genre  Pantodactylus  mais en me tt ant l'espèce dan s lasynonymie de  P. schreibersii,  ce qui est adm is encor e auj our d'h ui  (PETERS  et   DONOSO-BARROS,1970 : 217).

    = Pantodactylus schreibersii  (Wi egm ann , 1834).

    Lacertus Dracoena  Lacépède, 1788,  non  Linné, Hist. nat. Quadr. ovip., in-8°, 1 : 27, 295-305,  pl. I X;  2  : 448. In-4°, 1 : 243-250, pl. XVI, 622.

    Holo type par mono typie : M H N P 8385 (2191), Cayenne , M.  DE  L A BORDE,  940 (400)mm;Te 11.

    Le spécimen est également type de  Dracoena guianensis  Da ud in , 1802 et de  Thorictesdracoena  Dum ér il et Bib ron , 1839. Cf. l'articl e sur  D. guianensis.« La Dragonne ». « C'est principalement dans l'Amérique méridionale que l'on rencontre

    la Dragonne; il y a au Cabinet du Roi, un individu de cette espèce, qui a été envoyé deCayenne par M. de La Borde, et d'après lequel nous avons fait la description que l'on vient delire ». (L.) Lo ng ue ur tot ale : 2 pieds , 5 pou ces, 4 lignes.

    Du latin « Dracoena », dragon femelle.Le binôme latin n'apparaît, dans l'édition in-8°, qu'au niveau de la table alphabétique

    (p.  27 ,  Dracoena)  et du Synopsis met hod ica (p. 448,  Dracaend).  L'existence d'u ne éditionsimultanée in-4° explique certaines divergences de références. Ce binôme latin de  LACÉPÈDE  ne

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    Le  nom spécifique  es t  formé  du  grec  «  edra  »,  anus,  et «  acantha  »,  épine.Le binôme  est considér é co mm e valide  par  BOULENGER  (1885 :  349) qui lui donn e pou r

    aire géographique l 'Equateur  et le nord Pérou.  BU RT  et  BU RT  (1933 : 52)  relèvent aussi  que lalocalité-type, Mexico,  est un e erreur proba ble  et don nen t pou r aire  de répartitio n l 'Equate ur.

    L'espèce n'est  pas  reconnue comme appartenant  à la faune  du Mexique  par SMITH  et  TAYLOR(1950), tandis  que  PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 21) consi dère nt l'espèce com me valideavec pour domaine  la  zone côtière  de  l 'Equateur  et du  Pérou.

    G U IBÉ  (1954 : 59, n° 297).

    Ameiva Edwardsii  Bocourt ,  1873, Annls  Sci. nat.  Zool.,  5 e  série,  17  (17) : 1-2.

    Lectotype  (GUIBÉ,  1954) :  M H N P 5480 (1875.128, 2245c),  233  (17 3) mm ; Pansos,Guatemala ;  Soc. économique;  Te 36.

    « Cette belle espèce,  que  nous dédions  à M. le professeur Milne Ed war ds, habite  les  forêtsdu versant oriental  du Guate ma la ; elle est t rès co mmun e  à  Isabal  et à  Santa-Maria  de Pansos ,près  du rio  Polochic. » (B.)

    L'auteur n ' indique  pas la composit ion  de la  série-type mais  il  avait devant  lui  plusieursexemplaires puisqu'il donne  la  longueur totale  du «  plus grand exemplaire  »,  soit 350 mm. Lespécimen  en collection  ne peut do nc être consid éré com me l'ho lotype ainsi  qu e l'a  fait  GUIBÉ(1954  : 60, n° 298) qui, de  plus, utilise  une  orthog raphe incorrecte  (« edwarsi  »)  avec  unedimension, 350mm,  qui ne  correspond  pa s à  celle  du  spécimen;  il en a  fait  le  lectotype.

    Dès l'année suivante  BOCOURT  (1874 : 260) place lui-même A.  edwardsii  dans  la  synonymiede  A.  festivus  (Lichten stein, 1856), mais avec  des références inexactes con cer nan t  sa  propreespèce : 1863, t. 17, art . 16. Cet te syn ony mie est accep tée pa r  BOULENGER  (1885 : 347).  STUART

    (1943  : 21)  réhabilite  le taxo n avec rang  de sous-espèce;  ce qui  semble avoir  été adm is depuis.Cf.  PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 22).

    = Ameiva festiva edwardsii  (Bocourt, 1873).

    FIG.  3 . —  Aspect général  du  syntype  M H N P  5 4 8 0  d' Ameiva edwarsii  Bocourt, 18 73 .

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    FIG.  4. — Détails de Pécaillure céphalique du syntype  M H N P  5480  d'Ameiva edwardsii  Bocourt, 1873.

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    Lacerta erythrocephala  Daudin, 1802, Hist.  nat .  Rept.,  3  :  122-124.

    « Le lézard  à  tête rouge.  » « On tro uve, selon  De Badier, d ans  l'île  Saint Christophe, l'unedes Antilles,  une  espèce  de  saurien...  » « L'animal  que De  Badier  a  observé,  et  dont  il acommuniqué  la  description  au  professeur Lacépède... D'ap rès  les  recherches  que j' ai faitesdans l 'ouvrage  de Séba,  je crois pouvo ir re garder  ce lézard  à  tête rouge comme très semblablepar  sa forme  à  celui que  cet auteur  a  figuré (tome  I,  pl. CXI, fig. 1, 2) sous  le nom  de lézard deRi o  de  Janeiro.  » (D.) La  longueur totale  est de 1 pied,  1 pouce  et 11 lignes.

    Pour  CUVIER  (1829  : 29, note)  D A U D I N  se serait trom pé  et « sa  tête rouge, Séb.,  I, XCI,  1,2,  est un  lézard vert ordinaire.  Il a  probablement  été induit  en erreur  pa r les enluminures  deSéba  ». C'était  ne pas tenir co mpt e  de l 'origine gé ographiq ue  de l 'animal  à la base du  nom créépar  D A U D I N ,  les  Antilles.

    Ce binôme valide, que  C UVIE R  ne  citait pas sous  sa forme latine,  es t resté longtemps oublié

    ou  ignoré  ; il n'est  cité ni par D U M É R I L  et   B I B R O N  (1839),  ni pa r  G R A Y  (1845) ni pa r  BOULENGER(1885).  Il fut  réhabilité  par  G A R M A N  (1887  : 9) qu i plaç a l'espèce dan s  le genre  Ameiva  puisutilisé  par  BARBOUR  (1914 : 313),  BARBOUR  et  NOBLE  (191 5 : 445- 447),   S CH WA RTZ  et   THOMAS

    (1975 : 58),  S CH WA RTZ  et   HENDERSON  (1985 : 78).

    = Ameiva erythrocephala  (Da udi n, 1802).

    Chalcides Flavescens  Bonnaterre,  1789, Erpétologie  in  Tableau encyclopédique  et  méthodique  des  trois règnes  de la  nature  : 67, pl . 12, fig. 4.

    «  Le Chalcide... L'indi vidu  sur lequel  a été faite cette descrip tion ,  et  qu'on conserve  au

    Cabinet  du  Roi,  a  deux pouces  six lignes  de longueur...  On ne sait point quel pays  il  habite.M.  le C. de la  Cepède, Hist.  des  quad . ovip. 443. » (B.)

    LACÉPÈDE  (1788 :  443-446,  pl. 32)  n'utilise  pas de  binôme latin,  pas  plus dan s  ladescription que dans  la  table alphabétique  ou dans  le  Synopsis latin ; il  désigne l'animal  par leseul  no m de  Chalcides.

    Trois  ans après,  LATREILLE  (1802  :  185-186) utilisa  le  binôme créé  pa r  BONNATERRE,  ils'agissait toujours  du  même spécimen  : « Le  Chalcide jaunâtre,  Chalcides  flavescens.L,Q  cit.Lacépède nomme  ce  reptile  le chalcide.  Il  paraît qu' aucu n Naturaliste n'avo it parlé  de  cetteespèce avant  lui : l'individu qu'il  a décrit,  et que  l 'on conserve  au Musé um d'Histoire naturelle

    de Paris,  a  deux pouces  six lignes  de longue ur. Cett e espèce diffère...  On  ignore quelle  est lapatrie  de ce  reptile. » (L.)

    L'holotype,  par monotypie,  qui appar tenai t aux collections  du Muséum  de  Paris, doit êtreconsidéré comme perdu.

    D U M É R I L  et  BIBRON  (1839  :  459) attribuaient  la  paternité  du  binôme  à  LATREILLE,  maisG R A Y  (1845  : 58) rectifia  et fut  suivi  pa r les  aute urs ultérieurs  :  BOULENGER  (1885  : 418),PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 80).

    = Chalcides flavescens  Bonnaterre, 1789.

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    Ecpleopus Gaudichaudii  Duméril  et  Bibron,  1839,  Erpé t. génér.,  5  :  436-438.

    Holotype  pa r  monotypie  :  MHNP 7047 (2983),  48  (6 ?) mm ; Brési l ;  G A U D I C H A U D ;  Te212.

    « L'ecpléope  de  Gaudichaud.  » «  Cette espèce  est  originaire  du  Brésil,  d ' où  elle  a étérapportée  à  notre Musée  par M.  Gaudichaud,  à qui  nous l'avons dédiée.  »  (D.B.) Longueurtot ale 120 mm.

    Espèce dédiée  à  Charles  G A U D I C H A U D  (Angoulême 4.IX.1789-Paris 26.1.1854), pharmacien  de  marine  et  botaniste.

    La présence  du  type dans  les  collections  est  signalée  par C. et A.  D U MÉRIL  (1851  : 145) :« Brésil  : M .  Gaudic haud, Type  » et par  G U I B É  (1954 : 6 1, n° 367).

    L'espèce  es t  espèce-type,  pa r  monotypie,  du  genre  Ecpleopus  Duméril  et  Bibron.

    G R A Y  (1845  : 60)  transféra l'espèce dans  le genre  Cercosaura  mais  BOULENGER  (1885  : 401)restaura  le  binôme original  qui est  actuellement généralement admis  (PETERS  et   D O N O S O -BARROS,  1970 : 113).

    Lacerta graphica  Daudin,  1802,  Hist.  nat .  Rept.,  An X,  3  :  112-116.

    «  J 'ai  cherché, dans  la collection  du  muséum d'histoire naturelle, parmi  les reptiles  qui ontappartenu  à  Séba, ceux qui ont pu  servir  à  faire  ses dessins  (pl. LXXXV)  et je  suis parvenu  à yreconnoitre deux espèces distinctes  de  vrais lézards...  » « Le  premier lézard,  . . .me  paroît

    pouvoir être appelé graphique,  à  cause  des  points  et des  diverses lettres irrégulières, noiresqu'on voit dessus  son  corps.  » « Le  lézard graphique, nommé  par  Séba  lézard tachetéd'Amérique...  » « La  longueur  du corps  est de  cinq pouces,  et celle de la queue  est de six. » (D .)

    Pour  CUVIER  (1829 : 29, note)  : «  VAm.  graphica  de  Daud. ,  Séb ., I,  LXXXV,  2, 4 est lemonitor piqueté  ».

    D U MÉRIL  et   BIBRON  (1839 :  100-107) placent l'espèce  de  D A U D I N  dans  la  synonymie  de Ameiva vulgaris,  G R A Y  (1845 : 18) puis  BOULENGER  (1885 : 352)  dans celle  de A.  surinamensis.Elle  es t  actuellement connue  (PETERS e t  D O N O S O -BA RROS  (1970  : 19)) comme  Ameiva  a.  ameiva.

    La présence  de  l 'holotype dans  les collections  de Paris  es t  encore mentionnée  pa r  DUMÉRILet  BIBRON,  par  contre  le  catalogue  de 1851 ne  signale  pas de  spécimen  qui  puisse  lu i  êtrerapporté .  Il  reste représenté  par la  figure  2 de la  planche LXXXV  de  SÉBA.

    = Ameiva ameiva ameiva  (Linné, 1758).

    Cnemidophorus sexlineatus  var.  grahami  Bocourt ,  1878, Missi on scient. M exiq ue,  3 e  partie,Rept.  : 277, pl. X X C , flg. 8.

    Holotype  par  monotypie  :  M H N P 4290 (2267),  278  (188)mm, mâle;  Te 98/1 (Te 82);Californie;  HALLOWELL.

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    i i  l  c m

    FIG.  5. — Aspect général et détails de la tête de l'holotype  M H N P 70 4 7  d'Ecpleopus gaudichaudii Duméril et Bibron,1839.

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    « Elle est représentée dans les collections du Muséum par un bel exemplaire mâle... un seulspécimen provenant de Californie, donné par l'Académie de Philadelphie sous le nom deCnemidophorus undulatus.  » (B.) Lon gue ur totale 292 (200) mm .

    BOULENGER  (1885 : 368), qui ne cite pas le  Cnemidophorus grahamii  Baird et Gi ra rd , 1852,

    semble attribuer le nom à  BOCOURT,  alors que celui-ci cite explicitement les auteurs de  grahamiiet place ce taxon dans la variété  tessellatus  du C.  sexlineatus.  M O C Q U A R D  (1899 : 315) redonnerang d'espèce à  grahamii.  Pour  B U R T  (1931 : 147), C.  grahami  est syno nym e de  C. tessellatus(Say, 1823) au même titre que  C. tigris  Baird et Girard, 1852. En 1946, H. M.  SMITH  traite  C.grahami  et  C. tesselatus  co mm e deu x espèces vali des, ma is en 1949, avec  BU RG ER,  il revient surla nomenclature du groupe, place  C. grahami  da ns la syno nymie de C.  tesselatus  (Say, 1823) etréhabilite  C. tigris  Baird et Girard, 1852, pour désigner ce que lui-même et d'autres auteursconsidéraient jusque-là comme des  C. tesselatus.  SMITH  et   BU RG ER  reconnaissent denombreuses sous-espèces à C.  tigris.  C'est selon toute vraisemblance à l'une d'ellesqu'appartient le spécimen étudié par  BOCOURT  et que  G U I B É  (1954) ne signale pas.

    = Cnemidophorus tigris  Baird et Girard, 1852.

    Dracoena guianensis  Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X,  2  : 423-429, pl. XXVIII.

    Holot ype pa r monot ypie : M H N P 8385 (2191), 940 (4 00 )m m; C aye nne ; M . DE L ABO RD E;  Te 11.

    « La dragonne de la Guiane »... « Je regarde donc comme vrai type de la dragone unsaurien qui a été envoyé, il y a quelques années, de Cayenne au muséum d'histoire naturelle de

    Paris par Delaborde, et que le savant professeur Lacépède a décrit et figuré dans son ouvragesur les qua dru pèd es ovi pare s. » (D. )La planche qui est censée représenter cet animal n'en donne qu'une fort mauvaise idée, en

    particulier parce que les carènes des écailles y sont représentées comme de véritables épines.D A U D I N ,  après  LACÉPÈDE,  don nai t u ne l ongu eur tota le de 2 pieds, 5 pouc es, 4 lignes, soitenviro n 790 mm . C'est cette mêm e dime nsio n de 790 mm que l'on retr ouve chez  D U MÉRIL  etBIBRON  lorsqu'ils décrivent ce même spécimen (1839 : 59) sous le nom de   Thorictes dracoena.Mais si l'on additionne les longueurs qu'ils donnent eux-mêmes pour les différentes parties,tête 90, cou 60, tr onc 220 et que ue 570 on obt ient un tota l différent, 940 mm , qui co rr es po ndbien aux dimensions du spécimen en collection.

    Sa présence dans les collections est signalée par C. et A.   D U MÉRIL  (1851 : 112) et par

    G U I B É  (1954 : 60, n° 400), celui-ci do nn an t la dim ens ion er ron ée de 790 mm . Il  s'agit  d'unspécimen monté en médiocre état de conservation.

    Du fait, sans doute, de la médiocre fidélité du dessin de  SÉBA,  les interprétations desynonymie varièrent et  CUVIER  (1829 : 27, note) écrivait : « Toute comparaison faite, j'ai lieude croire maintenant que la fig. de Séba I, pl CI, f. 1, dont Lin. a fait son Lacerta dracaena,mais qui est très différente de la Dragonne de Lacép., est le M. bengalensis. L'original de Sébaest au Muséum ».

    VANZOLINI  et  VALENCIA  (1966 : 8) ont donné un historique détaillé des auteurs qui, avantet après  D A U D I N ,  utilisèrent ce spécimen.

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    H O O G M O E D  et  L E S C U R E  (1975  : 166) on t  discuté  de  l 'origine  du  matériel auquel  B U R T  etB U R T  (1933 : 61) attribua ient, a ppa re mme nt sans justification, pou r terra typica  la  rivière deSaint-François  au  Brésil.

    G R A Y  (1845 : 25) transf éra l'espèce dans  son genre Ada  dont elle devenait,  par  monotypie,

    l'espèce-type, mais  BOULENGER  (1885 : 338) la  réintégra dans  le  genre  Dracaena  où  elle estencore aujourd 'hui  (PETERS  et   D O N O S O - B A R R O S ,  1970 : 111).

    L'espèce  est également,  par  monotypie, espèce-type  des genres  Dracoena  Daudin,  1802,  etThorictis  Wagler, 1830.

    Dicrodon guttulatum  Duméril  et  Bibron,  1839,  Erpé t. génér.,  5  :  138-140.

    Holotype  pa r  monotypie  :  M H N P  1116 (2271),  431  (306)mm; Pérou ;  EYDOUX  etSOULEYET;  Te 321.

    «  Le  Dicrodonte  à  gouttelettes.  » « Dos olivâtre , semé  de  gouttelettes bla nchâtr es.  »« L'unique exemplaire...  que  renferme notre musée national,  y a é té  généreusement déposé  parM. Eydoux,  qui l'a  recueilli  au  Pérou...  »  (D.B.) Longueur totale 450 mm .

    D U MÉRIL  et  BIBRON  se réfèrent  à un manuscrit  de  EYDOUX  mais, rien dans  la  descriptionne pouvant être attribué avec certitude  à cet auteur,  il ne peut être retenu com me  le créateur d unom.  EYDOUX  était chirurgien major  à  bord  de la  corvette  « L a  Bonite ».

    La présence  du  spécimen dans  les collections  de Paris  est signalée  pa r C. et A.  DUMÉRIL(1851  :  117) : « Pérou  :  M M .  Eydoux  et  Souleyet. Type-Unique.  » et par  G U I B É  (1954 : 6 1,n° 306).

    L'espèce  est espèce-type,  pa r monotypie,  du genre  Dicrodon  Duméril  et  Bibron,  1839.  Le

    binôme  a été   accepté d'emblée  ( G R A Y ,  1845 : 23 ;  BOULENGER,  1885 : 377) ; il est  encore utiliséaujourd 'hui  (PETERS  et  DONOSO-BARROS,  1970 : 107).

    Lacerta gutturosa  Daudin,  1802,  Hist.  na t .  Rept.,  An X, 3  :  119-122.

    «  Le lézard vert  à  points rouges,  ou le  goitreux d'Amérique.  » « Il  porte sous  la  mâchoireinférieure  un long goitre penda nt sous  le cou , creux  en dedans,  et qu'il enfle prodi gieu seme ntlorsqu'il  est a t taqué.  Sa  belle tête  est couverte  de gra nde s écailles colorées  d 'un vert  de mer ,avec  des  points rouges.  » « J'a i observé, dans  la collection  du Mus éum d'hi stoire naturelle d eParis,  un individu assez bien conservé,  et parfaite ment semblable  à ceux figurés d an s l'o uvr age

    de Seba.  » « Sa  longueur  est d' un pied trois p ouc es ;  il a six pouces depuis  le  bout  du nez ju squ 'à l 'anus.  » (D .)

    Les figures  que signale  D A U D I N  on t  pour référence  : « Thes.  tom. I I , pl.  CIII , fig. 3 et 4 ».A leur sujet,  SÉBA  précisait  : « On l'a  apporté  de S.  Iago  du  Chili près  du  fleuve Maixo,  àCadix  d' où il  nous  est  ensuite parvenu  »,  puis pour  la  figure  3 il  indiquait  : «  Lacertastrumosa, Americana ;  mas . », et pour  la  figure  4 : « Prior is Lace rta foemella  ». Il  n'emploienulle part  le nom de « gutturosa  »  dont  le  crédite  D A U D IN .

    CUVIER  écrivait (1829  : 29, note), à propos  de  D A U D I N  : « Son Goitreux,  Séb., II, CIII ,  3, 4ne diffère  pas du  litterata  ».  Pour  D U M É R I L  et  B I B R O N  (1839  :  107),  ce  lézard  de  D A U D I N  « a,

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    quoi qu'il  en  dise,  été  établi plutôt d'apr ès  les deux figures qu' il cite  de  l 'ouvrage  de  Séba,  qued'après  un échantillon  de la collection  du  Muséum,  où il  n'existe aucun Améiva coloré  de  cettemanière  ».

    On peut admettre qu'un holotype  a  existé mais qu'il avait déjà disparu lors de la  rédactionde l'Erpétologie générale.  Ses aut eur s placen t l'espèce  de  D A U D I N  dans  la  synonymie  de  Ameivavulgaris;  G R A Y  (1845 : 18)  puis  BOULENGER  (1885 : 352)  dans celle  de  A.  surinamensis.  PourPETERS  et   DONOSO-B AR R OS  (1970 : 25), l'espèce,  non mentionnée dans  la  revue  du  genre  Ameivapar  BARBOUR  et   N O B L E  (1915),  es t  incertae sedis.

    =  ?  Ameiva ameiva  (Linné,  1758)  subsp.

    Lacertus Hexagonus  Lacépède,  1788,  Hist.  nat .  Quadr. Ovip.,  2,  Synopsis methodica  :4 5 0 ;  2 :  37-38 édit. in-12;  1 : 327  édit. in-4°.

    «  M.  Linné  a  fait connoître  ce  lézard,  qui  habite  en  Amérique.  Ce qui  forme  un descaractères distinctifs  de  l 'Hexagone, c'est  que sa  queue, plus longue  de  moitié  que le  corps,  estcomprimée  de  manière  à  présenter  six  côtés  et six  arêtes vives  ». «  Nou s n'avons  pas vu celézard,  ... ». (L.)

    Le binôme  de  LACÉPÈDE  est un  synonyme postérieur  de  Lacerta angulata  Linné, sansmatériel-type  lui  appartenant  en  propre.  D'ai l leurs ,  dans  la  table alphabé tique donné epage  622 du  tome  I de  l 'édition in-4° n'apparaît  que «  Lacerta Angulata,  L.  Hexagone  ».

    Le  n o m  proposé  pa r  LACÉPÈDE,  bien qu'utilisé  pa r  LATREILLE  (1802 :  32-33,  Stelliohexagonus),  a été  négligé  par la  plupart  des  auteurs comme  D U M É R I L  et  BIBRON  (1839),  GR AY(1845),  BOULENGER  (1885).  Il  figure cependant dans  la  synonymie  de  Alopoglossus angulatus

    donnée par  HOOGMOED  (1973 : 216).= Alopoglossus angulatus  (Li nné , 1758).

    Tupinambis lacertinus  Daudin,  1802,  Hist.  nat .  Rept.,  An X,  3  :  85-87.

    Holotype  par  monotypie  :  M H N P 8372 (2189),  57 8  ( 328 )m m ;  Te 131.

    «  Le  Tupinambis lézardet.  » «  C'est  à  cause  de ces  caractères  que j ' appel le  ce  saurientupinambis lézardet;  ce qui  indique qu'il tient également  des  tupinambis  et des  lézards  »...«  J 'ai  t rouvé  un  individu  de  cette espèce dans  la  galerie  du  muséum d'histoire naturelle  deParis.  »  D A U D I N  ne  don ne aucu ne indication  sur  l 'origine géographique  du  spécimen-type  nisu r  ses  dimensions.

    D U M É R I L  et  B I B R O N  (1839 : 46-50) identifiè rent à l'espèce de   D A U D I N  le  Crocodilurusamazonicus  Spix do nt  ils gardèrent  le genre. Aprè s leur description ,  ils  signalaient  : « Les  deuxseuls exemplaires  que possèdent  le Musé um d'histoire naturelle proviennent  de ce dernie r pays(La Guyane)  ».  Mais  ils n ' indiquaient  pas si l'un des deux corres pondai t  au  type  de  D A U D I N .Ultérieurement,  C. et A.  D U M É R I L  (1851 : 111) ne  citent même plus  la  présence, dans  lescollections,  de  spécimens provenant  de la  Guyane.

    Cependant, dans  un  registre établi  c. 1864 on  trouve signalé,  au n° 2189, un  spécimen avec

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    les indicatio ns su ivantes : « Cay enn e, mo nt é (collection d 'étu de) ». Le type de mo nt ag ecorrespond à celui des autres spécimens étudiés par   D A U D I N  et nous estimons légitime deconsidérer ce spécimen comme l'holotype.  G U I B É  (1954) ne le signale pas.  B U R T  et   B U R T  (1933 :60) indi quen t : « type locality, S out h A mer ica n Isla nds » sans préciser l'origine de cette

    donnée qui ne peut être considérée, au mieux, que comme une terra typica emendata, reprised'ailleurs  par PETERS et DON OSO -B ARR OS (1970 : 102).

    Le binôme,  Crocodilurus lacertinus,  accepté par  G R A Y  (1845 : 25) et par  BOULENGER(1885 : 380), n'a pas été remis en question.

    = Crocodilurus lacertinus  (Daudin, 1802).

    Cnemidophorus lacertoides  Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér.,  5  : 134-136.

    Holo type par mono typi e : M H N P 1707 (2263), 186 (1 12 )m m; Mon te vid eo ;  D ' O R B I G N Y ;

    Te 87/3.

    «Le Cnémidophore lacertoïde. » « Cette espèce a été trouvée à Montevideo parM. d'Or bign y. » (D.B. ) Lo ngu eur totale 190 mm .

    Le catalogue de C. et A.  D U MÉRIL  signale la présence du type dans les collections (1851 :116) : « Monte-Video, M. d'Orbigny. Type. », celui de   G U I B É  (1954) l'omet.  M A S L I N  et  SECOY(1986 : 25) le citent.

    Le binôme, admis d'emblée  [ G R A Y  (1845 : 22, « lacertinoides »),   BOULENGER  (1885 :  373)],a été remis en cause par  B U R T  (1931 : 21) qui transférait l'espèce dans le genre  Ameiva.  MaisPETERS  et  D O N O S O -BA RRO S  (1970 : 93) repr en nent le bi nô me or igina l. Ils son t suivis pa r CE I(1986 : 289).

    Ameiva lateristriga  Cuvier, 1829,  non  Spix, Le Règne animal, 2 e  éd.,  2  : 29, note.

    « Am. lateristriga,  Cuv ., Séb. , I, X C, 7. » (C.)

    La référence à une figure de  SÉBA  permet de considérer le binôme comme valide, mais  SPIX(1825 : 22, tab. XXIV fig.) avait déjà décrit un   Tejus lateristriga  que ne cite pa s  CUVIER.

    D U M É R I L  et  BIBRON  (1839 : 101) citent le binôme de  CUVIER  dans la synonymie  $ Ameivavulgaris;  F ITZIN G ER  (1843 : 20), en fait, par désignation originale, l'espèce-type de son genreScelocnemis  ; ce bin ôme est pa r contr e ignoré de  G R A Y  (1845 : 18) et de  BOULENGER  (1885 :

    352) qui ne citent que l'espèce de  SPIX.= Ameiva ameiva ameiva  (Linné, 1758).

    Lacerta lemniscata  Daudin, 1802,  non  Linné, Hist. nat. Rept., An X,  3  : 175-182, pl. 26,

    fig.  1.

    « Le Léza rd ga lo nné ou ru ba nn é. » « Le vra i lézar d gal onn é, est très facile àrec onna ître , ... ; avec neuf lignes longitu dinales blanc hes, do nt celle du milieu fourchue dessus

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    le  cou. » « On  peut voir  au musé um deux individus app art ena nt  à  cette espèce,  et qui on t étéapportés  de la  Mart in ique.  »  ( D . ) Longueur totale  6 pouces  11 lignes.

    Il habite  «  seulement dans  les parties méridionales  de l 'Amérique , surto ut dans  la  Guianeet dans  les  îles Antilles  ».  ( D . )

    D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 :  128-131) décrivant leur  Cnemidophorus lemniscatus  se  réfèrentà  la description  de D A U D I N ,  mais  le  seul spécimen qu'ils citent  de la Mart in ique  en a ét é  envoyépar  PLÉE  et ne peut donc avoir été vu par   D A U D I N  (sur  PLÉE,  cf. article  Ameiva  Plei).  Le

    matériel-type  es t  ainsi réduit  à la  planche  de la  descrip tion originale.L'espèce  est  admise, dans  le  genre  Cnemidophorus,  par  G R A Y  (1845 : 21)  puis  par

    BOULENGER  (1885 : 363), ces au te urs en cré dite nt  D A U D I N .  Plus récemment,  PETERS  et  DONOSO-

    BARROS  (1970 : 93) ont réactivé  le binôme  de L IN N É,  Lacerta lemniscata,  qui  avait d'ailleurs étécité  par  D A U D I N ,  ainsi  que pa r  LACÉPÈDE  (1788, Synopsis  : 451) sous  la  forme  Lacertuslemniscatus.

    Ameiva lineolata  Duméril  et  Bibron,  1839,  Erpé t. génér.,  5  :  119-122.

    Holotype  pa r monotypie  : M H N P 2644 (2246),  182 (130 )mm ; Saint Domin gue;  BA LLY ;Te  37.

    « L'ameiva linéolé.  » «  Neuf raies parallèles,  d 'un blanc  pur ,  bien nettement marquées  àune égale distance  les  unes  des  autres parcoure nt  le  dessus  du  corps dans  le  sens  de salongueur...  On  voit quelque s lignes blanc hes se rpenter  sur le  dessus  du  bras,  et des  linéolesentremêlées  de  petites taches de la  même couleur former  un  dessin vermiculiforme  sur la  face

    supérieure  des pattes  de  derrière.  » « N o u s  ne  poss édon s qu' un seul individu, nou s l'avo nsdéposé dans  la collection  du Muséum, c omme  un cadeau  qui nous  a été fait  pa r M. le  docteurBally  qui  l 'avait r appo rté  de  Saint Domingue.  »  (D.B.) Lo ngu eur to tale 186 mm .

    La présence  du  type dans  les  collections  est signalée  pa r le catalogue  de C . et A.  DUMÉRIL(1851  :  116) : « Hait ï  : M. le  docteur Bally. Type. Uniq ue.  », par  G U I B É  (1954 : 59, n°  292,« Bailly ») et par  S C H W A R T Z  et  THOMAS  (1975 : 59).

    BOCOURT  (1874,  pl . X X A fig. 5) a  représenté  le  dessus  de la  tête  du  type.L'espèce, admise  pa r  G R A Y  (1845  : 20), ne  semble  pas  avoir  été  remise  en  question  :

    S CH WA RTZ  et  THOMAS  ( l .c) .  COCHRAN  (1941 : 267) lui rec onna issa it deux sous-espè ces.

    = Cnemidophorus lemniscatus  (Li nné , 1758).

    FIG.  6. —  Aspect général  de  l'holotype MHNP  2 6 4 4  d' Ameiva lineolata  Duméril  et  Bibron, 1839.

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    Lacerta litterata  Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X, 3 :   106-111.

    « Le lézard vert à traits noirs d'Allemagne. » « Il est d'un beau vert bleuâtre un peu foncé,

    et ent ièr eme nt vari é en-dessu s et sur les flancs de petit s traits no irs , no mb re ux et irréguli ers ;ces taches ou traits noirs sont disposés en travers sur des bandes un peu larges, ocellées çà et làde petites taches blanches, arrondies, seulement sur les flancs. » « Le lézard dont il   s'agit  ici aenviron un pied et demi de longueur totale, et la queue occupe elle seule près des deux tiers decette longueur. » « L'animal qui m'a servi à faire cette description fait partie de ma collectiond'hist oire n ature lle. » (D.)

    L'holotype, qui a appartenu aux collections de Paris (cf.  D A U D I N  1802 : 10), do it êt reconsidéré comme perdu.

    CUVIER  (1829 : 29, note) écrivait : « Je ne sais par quelle confusion de synonymie, Daudina placé  YAm. litterata  en Allema gne ; il est d'A mé ri que com me tous les autr es ».

    D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 : 100-107) relèvent l'erreur d'avoir donné à ce lézardl'Allemagne pour patrie et placent l'espèce de  D A U D I N  dans la synonymie de  Ameiva vulgaris,G R A Y  (1845 : 18) puis  BOULENGER  (1885 : 352) dans celle de  A. surinanensis.  Pour  PETERS  etDONOSO-BARROS  (1970 : 25), l'espèce, non mentionnée dans la revue du genre  Ameiva  parBARBOUR  et  N O BLE  (1915), est  incertae sedis.

    Pour  HOOGMOED  (1973 : 227), il s'agirait d'un synonyme de la sous-espèce nominative.

    = ? Ameiva ameiva  (Linné, 1758) subsp.

    Proctoporus lividus  Thominot, 1889,  Bull. Soc. philomath. Paris,  8 e  sér., 1 (1) : 25-27.

    Syntypes : M H N P 5812 (2586mu), 127 (6 5? )m m et 5812 A, 96 (5 7) mm ; Eq ua te ur ;G E R R A R D ;  Te 302.

    « Teinte générale plombée. » (T.)L'auteur ne donne ni l'origine du matériel ni la composition de la série-type mais il précise

    les dimen sions « des d eux sujets » : 130 (70) et 97 (59) mm.Pour  G U I B É  (1954 : 62, n° 312) l'origine du matériel serait inconnue, alors que registre et

    fichiers donnent localité et récolteur. Pour le même auteur, qui suit ici   BU RT  et  BU RT  (1933 :73),  il s'agirait d'un sy nony me de  Proctoporus oculatus.  Par contre,  PETERS  et   DONOSO-BARROS(1970 : 240) placent l'espèce dans la synonymie de  P. unicolor.

    = Proctoporus unicolor   (Gray, 1858).

    Gymnophthalmus Liitkenii  Bocourt, 1881, Miss, scient. Mexique..., Zool., 3 e  partie : 474-476.

    Holot ype pa r monotyp ie : M H N P 5614 (3103), 85 (5 0) mm ; Ste Lucie (Antilles);M. BONNECOURT;  Te 273.

    « ...un seul spécimen, recueilli à Ste Lucie par M. Bonnecourt. »Longueur : 83 (52)mm.La pré sence du spécimen d ans les collections est signalée dan s le cat alog ue de C . et

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    A.  D U M É R I L ( 1 8 5 1  :  1 9 1 )  sous  le nom de  Gymnophtalmus quadrilineatus.  G U I B É ( 1 9 5 4  : 60,n°  3 0 1 ) ,  S CH WA RTZ  et  THOMAS  ( 1 9 7 5  : 12 3) .

    L'espèce  es t  admise  pa r  BOULENGER  ( 1 8 8 5 :  4 2 9 ) , G A R M A N  ( 1 8 8 7 :  1 2 ) . Ce  dernier,considérant  qu e l'on ne récolte  à  Sainte-Lucie  que G. pleii,  écrit  : « the locality  for the type of

    the other species  (G.  lutkenii)  was  undou bted ly incorrect  ».Pour  S C H W A R T Z  et  THOMAS  (I.e.),  il  s'agit d'u ne sous-espèce  de  G.  pleii.

    = Gymnophtalmus luetkenii pleii  Bocourt , 1 8 8 1 .

    Tupinambis maculatus  Daudin, 18 02 , Hist .  nat .  Rept.,  An. X , 3  :  4 8 - 5 0 .

    « Le Tupinambis  à  taches vertes. » « Je l'ai trouvé dans  la collection  du musé um d'histoirenaturelle  de  Paris. » « Je ne  sais da ns quel pa ys hab ite  le  tupinambis  à  taches vertes.  » (D.)Longueur totale  1 pied,  3 pouces,  8  lignes.

    C U V I E R ( 1 8 2 9  : 2 8 ,  note) mentionne cette espèce mais avec une restriction  : « si ce n'est pa sune simple variété  de  Sauvegarde  ».

    Le matériel-type  n' a pas été  ret rouvé;  il  peut être considéré comm e per du.  Le  binômen'apparaît ni dans  DUMÉRIL  et  BIBRON  ( 1 8 3 9 )  ni dans  G R A Y  ( 1 8 4 5 )  ni dans  BOULENGER  ( 1 8 8 5 )  ;

    il n'est  pas non  plus cité  par les auteur s moder nes aya nt traité  du  genre,  PETERS  et  D O N O S O -B A R R O S ( 1 9 7 0  :  2 7 2 ) ou  P R E S C H ( 1 9 7 3  :  7 4 0 ) . Il  s'agit donc  d 'un  nomen oblitum.

    =  ?  Tupinambis teguixin  (Linné,  1 7 5 8 ) .

    Ameiva major Duméril  et  Bibron, 1 8 3 9 , Erpét. génér.,  5  :  1 1 7 - 1 1 9 ;  atlas  pl. II I.

    Lectotype  (BASKIN  et  WILLIAMS,  1 9 6 6 : 1 7 5 ) : MH N P 1 4 9 1 ( 2 2 4 4 ) ,  4 3 7  ( 2 5 9 ? ) m m ;

    Trin i t é ;  L 'HERMINIER;  Te 39/2.

    Paralectotype  :  M H N P  8 3 5 7  ( 2 2 4 5 ) ,  5 0 6  ( 3 0 9 ) m m ;  C a y e n n e ;  M I L I U S ;  Te 39.Un troisième syntype [MHNP  1 8 5 5 ( 2 2 4 3 ) ;  Cayenne;  M I L I U S ;  Te 39/1] a été donné  en

    février  1 9 6 5  au Dr E.  W I L L I A M S .

    «  Le gran d ameiva.  » « C'est  à M. le ba ro n Mil ius, ... que n ous de vons  la connaissance  decette nouvelle espèce d'Ameivas, dont  il  nous  a  envoyé  de  Cay enn e plusieurs b eau xéchantillons ; nous  en possédons  un aut re  qui faisait p arti e  d 'un envoi adressé  de La Trinité auMuséum,  par M. L'Herminier.  »  (D.B.) Longu eur to tale  :  5 3 2  mm.

    La planche 52 de l'Atlas pré sente ense mble  et détails  (a à d) du  Grand Ameiva.  Le binômelatin n'est utilisé  ni sur la  planche  ni  dan s l 'explication mét hodi que  ( 1 8 5 4 ) ,  où il est  précisé(p .  3 2 ) : « Cette planche n'est  pas  citée dans  le  texte.  »

    La présence  des  syntypes dan s  les  collections  est  signalée dans  le  catalogue  de C. etA.  D U M É R I L ( 1 8 5 1  :  1 1 3 )  : « Cayenne  : Milius,  ad. et âge moyen,  et île de la Triniré (Antilles)  :M. Lherminier, adulte, Types.  » e t  dans celui  de  G U I B É ( 1 9 5 4  :  5 9 , n°  2 9 3 ) ;  celui-ci toutefois,omet  le  M H N P  8 3 5 7 .

    C'est  par erreur  que  W I L L I A M S  (in  B A S K I N  et   W I L L I A M S ,  1 9 6 6  :  1 6 4 )  admet ta i t  l 'existence dequatre types  de A.  major,  rat tachant  à la  série-type  le spécimen do nt  B O C O U R T  fit en  1 8 7 4  le

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    PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 271)  signalent cette espèce com me type  du  genreSalvator   Duméril  et  Bibron,  1839, ce qui en  fait correspond  à une désig nation d'espèce -type.

    =  p .p .  Tupinambis teguixin  (Linné, 1758).

    =  p .p .  Tupinambis nigropunctatus  Spix,  1825.

    Monitor Meriani  Blainville,  1816, Bull.  Soc.  philomath. Paris  : 111, n. 5.

    « Dans  ce  sous-ordre (Saurien)  j ' a i distingué quelques n ouvea ux genres,  et  entre autrescelui  du  Monitor   intermédiaire  aux Tupinambis  et aux  Dragones ,  et  dont voici  les  caractèresprincipaux  :  . . .Esp.  : 1° Mer ian i ;  2° Brasiliensis;  3° Macu la tus ;  4° Variegatus ;  5° Peronii.  »(B.)

    Il  n'y a  aucune description  des espèces  ni référence  à un  matériel-type ; le binôme  Monitormeriani  doit donc être considéré com me  un  nomen nudum.  D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 : 86) le

    citent dans  la  synonymie  de  Salvator merianae  et  CE I (1986 : 296)  dans celle  de  Tupinambisteguixin.

    = Tupinambis teguixin teguixin  (Linné, 1758).

    Gymnophtalmus Merremii  Duméril  et  Bibron,  1839,  Erpét . génér.,  5  :  820-823.

    Le binôme latin  es t at tribué  par les auteurs  de  l 'Erpétologie générale,  qui  seront repris  parG R A Y  (1845 : 63), puis par  B O U L E N G E R  (1885 : 427), à  C O C T E A U  (Études sur les Scincoïdes,V e  livraison). Mais, sauf erreur,  cet  auteur  n 'a pas  employé  la  forme latine  qui  seule

    permettrait  de valider  le no m, pas  plus dans  le texte  que dans  la  légende de la planche  qu i y estadjointe.«  Ce qui me  confirme dans cette opinion  que la  figure  et la  description  du  Lacerta

    Ceilonica minor lemniseata  de Séba  se rapportent  à  cette espèce, c'est  qu e le Mus éum d'Histoir enaturelle  de  Paris possède,  je  crois, l'individu  qui  précisément  a  servi  à  Séba.  Le  bocal danslequel était contenu l'échantillon dont  j e  veux parler portait  en  effet, avant  les  derniersrangements  de la  collection,  des  numéros d 'or dre analogues  à  ceux  de la  collection  duStahouder,  qui comme  l 'on  sait renfermait  les originaux  de Séba,  et a  passé  en  vertu  de  traitéspolitiques  au  Muséum  de  Par i s ;  et  l 'individu  a la  teinte brune marron  que la  plupart  desreptiles  de la  collection batave  ont  prise  pa r  leur long séjour dans l'alcool affaibli.  » (C.)

    Ce spécimen n'est  pas  cité parmi ceux  qui on t été  examinés  pa r  D U MÉRIL  et  BIBRON,  et ilne figure  pas sur le  catalogue  de C. et A.  D U MÉRIL  (1851 : 191); on  doit donc  le  considérercomme perdu.

    Pour  COCTEAU,  l'espèce qu'il étudiait était celle  que  L IN N É  désignait  en 1758  comme Lacerta lineata  et en  1766 comme  Lacerta quadrilineata  ; c'est d'ai lleu rs  ce  dernier binôme latinque  l 'on  retrouve  sur la  pl an ch e figurant  le Gymnophta lme  de  MERREM.  Cette synonymie  n'apas  été  remise  en  cause.

    = Gymnophtalmus quadrilineatus  (Li nné , 1766).

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    Tupinambis monitor  Daudin, 1802, Hist. nat. Rept., An X,  3  : 20-35.

    « Le Tup in am bis p ro pr em en t dit ou Sauve gard e ». Lon gue ur tot ale : 1 pied 9 pouce s9 lignes « Dimens ion s de l'individu que j' ai décrit, et qui fait partie de ma collection d'histo irenaturelle ». (D.)

    On trouve dans  CUVIER  (1817 : 23 et note) une explication de l'origine des deuxcomposants du binôme. Tupinambis serait le nom d'un peuple indien d'Amérique du Sud,confondu par  SÉBA  avec celui du reptile et monitor, en latin « celui qui avertit » du fait d'unecroyance selon laquelle ce lézard avertissait le voyageur de la présence de crocodiles.

    L'espèce est espèce-type du genre  Tupinambis  Da udi n par désignation originale puisquel'auteur, bien que décrivant plusieurs espèces dans ce genre, précise que le   monitor   est leTupinambis proprement dit et non par désignation subséquente de   BU RT  et  B U R T  (1933)comme l'écrivait  PRESCH  (1973 : 740). Elle est aussi espèce-type du genre  Exypnestes  Kaup,

    1826.D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 : 85) placèrent l'espèce dans la synonymie de leur  Salvator

    merianae.  Ils ne signalent pas à ce pr op os de spécimen qui aurait pu app art eni r à  D A U D I N ,  pasplu s qu e C . et A.  D U MÉRIL  (1851 : 113). Le type doit donc être considéré comme perdu.

    G R A Y  (1845 : 16) fit de cette espèce un synonyme de  Teius teguexin  puis  BOULENGER(1885 : 335-336) de  Tupinambis teguixin,  ce qui est encor e adm is auj our d'h ui  (PETERS  etDONOSO-BARROS,  1970 : 272) .

    = Tupinambis teguixin teguixin  (Linné, 1758).

    Lacerta monitor  Latreille, 1802,  in  Sonnini et Latreille, Hist. nat. Rept., 1 : 220-224,fig.  1,  pl. II.

    Le binôme latin créé par  LATREILLE  ne se retrouve que dans le titre de l'article qu'ilconsacre au Lézard Tupinambis et dans la table des matières   (4  : 405). La légende de la figurene porte que le nom français. Il n'y a pas de référence à une série-type, mais figure etdescription valident le binôme.

    D A U D I N  (1802 : 20-35), à propos de  Tupinambis monitor,  ne cite pa s  LATREILLE  et n'utilisepas le binôme  Lacerta monitor;  pa r con tre , celui-ci app ara ît en not e, page 36, à pr opo s deTupinambis elegans  : « ... regar dés, par erre ur com me syno nyme s du vrai  Lacerta monitor,  ou

    du tupinambis proprement dit ».Le binôme est encore cité par  D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 : 86) qui placent l'espèce dans lasynonymie de leur  Salvator merianae.  N' ay an t été repris ni par  G R A Y  (1845), ni parBOULENGER  (1885), ni par  PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970), il doit être considéré commenomen oblitum.

    = Tupinambis teguixin  (Linné, 1758)ou= Tupinambis nigropunctatus  Spix, 1825.

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    Aporomera ocellata Guichenot,  1848,  in  G ay ,  Historia...  de  Chile, Zoologia,  2  :  61-62.

    « Estamos inciertos  si  debemos considerar como  una  especie verdaderemente distinta  ocomo  un jovencillo  de la A.  ornata  la  figura  de un  Lacerciano... Longitud deste  el  hocico hastala punta  de la  cola,  9  pulg.  » (G.)

    Aucune indication  ni sur la  composit ion  ni sur la  localisation  de la  série-type.  La

    description  de  G U ICH EN O T  est  suivie d'une note  de  G A Y : «  Este precioso Reptil  se  encuentraen  la s  immediaciones  de Santiago  à lo  largo  de las tapias  de los potreros,  y se acerca mas à laciudad  que la  A.  ornata  ».

    L'espèce n'est  pas citée  pa r C. et A.  D U MÉRIL  (1851  :  112). Pour  BOULENGER  (1885  : 375),ce binôme était synonyme  de  Callopistes maculatus  Gravenhors t ,  1838, ce  qu'admettaientencore  DONOSO-BARROS  (1960 : 43) et  PETERS  et   DONOSO-BARROS  (1970 : 188). Depuis,  CEI  et

    LESCURE  (1985a  : 451) ont  établi  que  C.  maculatus  était lui-mê me syn ony me d'u ne espèceantérieure.

    = Callopistes palluma  (Molina, 1782).

    Chalcides monodactylus Daudin,  1802, Hist.  nat .  Rept.,  An X,  4  :  370-371.

    Holotype  pa r monotypie ?  :  MHNP 2839 (2599),  114 (48 ?) m m ; Te 251 ;  origine inconnue.

    «  Le  Chalcide quadrupède monodactyle.  » « Les qu atr e pieds son t minces écailleux, longsde deux lignes  au  plus, placés  sur les côtés  du  corps,  et  n'ont qu'un seul doigt sans ongles.  »« C'est dan s  la  collection  d u  Muséum d'histoire naturelle  de  Paris  que j ' a i  t rouvé  cesaurien...  » (D.)  Longueur totale  6  pouces  3  lignes environ,  pas d ' indication  sur  l 'origine  duspécimen.

    Si  l 'on  tient compte  de  l 'amputation accidentelle partielle  de la  queue,  les  dimensions  duspécimen  en  collection correspondent  à  celles données  p a r  D A U D IN .

    D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839  : 459), qui  plaçaient cette espèce,  en  même temps  que  Chalcidestridactylus  Daudin , dans  la  synonymie  de C.  cophias  Merrem,  ne  mentionnen t qu' unexemplaire  en  collection, envoyé  de la Guyane  par M.   BA N O N .  P a r contre, dans  le catalogue  deC.  et A.  D U MÉRIL  (1851  :  146),  on  trouve cités,  à  côté  d u  spécimen  de  BA N O N ,  deux individusd'origine inconnue.  L ' un  d'eux subsiste encore aujou rd'hu i  et  rien  ne  s 'oppose  à ce   qu'ils'agisse  du  spécimen étudié  p a r  D A U D IN . G U IBÉ  (1954) n'aborde  pas  cette ques tion.

    Pour  G R A Y  (1845 : 58)  l'espèce  est  synonyme  de  Chalcides flavescens  Bonnaterre  et  pourBOULENGER  (188 5 : 418) de  Cophias flavescens.

    VANZOLINI  (1961 : 195), pour  qui  l'espèce  de  D A U D I N  était synonyme  de  Chamaesauracophias  Schneider, 1801, pro pos a  le b inôme  Bachia cophias.  PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970  :80),  admettant d 'une part  que Ch.  cophias  était synonyme strict  de  Chalcides flavescens  et deCh.  tridactylus  et  d 'autre part  que le nom de  SCHNEIDER  n 'étai t  pa s  utilisable, propo sère nt

     Bachia monodactylus,  ajoutant  : «  this nam e  is  used without évaluation  by us as to itsappropriateness  ».  Ultérieurement,  HOOGMOED  (1973 : 255), aya nt établi  que  Chamaesaura

    cophias  n 'étai t  pas synonyme  de  Chalcides flavescens,  rétablit  le nom proposé  p a r  VANZOLINI.= Bachia cophias  (Schneider, 1801).

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    Ameiva oculata  d'Orbigny et Bibron, 1837, Voyage dans l'Amérique méridionale, Reptiles,pl .  5, fig. 1 à 5.

    Holotype par monotypie : 2656 (2774), 224 (113) mm ; Buenos Ayres ;  D ' O RBIG N Y  ;  Te 112.(Également syntype de  Acrantus viridis  Duméril et Bibron, 1839  non  Merrem, et de  Ameivacaelestis  d'Orbigny et Bibron, 1847  non  1837.)

    La date de publication de la planche validant le binôme a été établie par   SHERBORN  etGR IF FI N (1934 : 131).

    Se référant à cette planche,  D U MÉRIL  et  BIBRON  (1839 : 143) placent l'espèce dans lasynonymie de leur  Acrantus viridis  Wagl er . Mai s ils sig nal ent ( pag e 145) : « La figure del'Acrante vert publiée par M. d'Orbigny dans son grand ouvrage sur l'Amérique est fautive, ence que l'artiste a représenté chez cette espèce un doigt de plus qu'elle n'en a réellement aux

    pattes de derrière, c'est-à-dire cinq au lieu de quatre. »D ' O R B I G N Y  (1847 : 9), publiant le texte correspondant, signale que sur la planche 5 les

    noms de  oculata  et de  caelestis  ont été inversés ; mai s, selon les lois de la nom enc lat ure , lesbinômes de 1837, valables puisque figurés, ont l'antériorité et ainsi  caelestis  d'Orbigny etBibron, 1847, est un synonyme de  oculata  d'Orbigny et Bibron, 1837.

    CE I  et  LESCURE  (19856 : 461) ont p rop osé la suppres sion des trois nom s de  D ' O RBIG N Y  etBIBRON  : A. caelestis,  1837;  A. caelestis,  1847;  A. oculata,  1847. Ils on t inclus l'espèce dan s legenre  Teius.

    L'exis tence de l'h olo typ e en collection est signalée pa r C . et A.  D U MÉRIL  (1851 : 117)parmi les spécimens représentant  Acrantus viridis;  G U I B É  (1954) ne le mentionne pas.

    PETERS  et  DONOSO-BARROS  (1970 : 260) citent «  Ameiva » coelestis  « Bibr on in d'O rbi gny »en n'indiquant que la planche, avec la date de 1847, dans la synonymie de   Teius teyou teyou.CEI  (1986 : 287-288).

    = Teius oculatus  (d' Orb igny et Bibr on, 1837).

    Ameiva oculata  d'Orbigny et Bibron, 1847  non  1837, Voyag e dan s l'Am ériq ue méri diona le,Rept., 5 : 9.

    Syntype : M H N P 2639 (2201), 318 (1 93 )m m;  Te 102;  du Chili par  G A Y .  (Également

    holotype de  Ameiva caelestis  d'Orbigny et Bibron, 1837,  non  1847, et de  Aporomera ornataDuméril et Bibron, 1839.)

    « Cette espèce habite les coteaux buissonneux des environs de Valparaiso, au Chili, où elleest assez commune et a les mêmes mœurs que notre lézard vert d'Europe. »(O.B.)

    Les auteurs signalent l'erreur intervenue dans la légende de la planche V de leur ouvrage(publiée en 1837), où les noms  caelestis  et  oculata  on t été inte rver tis. Ce qu'i ls écriv ent en 1847se rapporte donc au moins  pro parte  à  VA. caelestis  d' Orbi gn y et Bib ron , 1837, seul no mvalide.

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    Ameiva Plei  Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér.,  5  : 114-116.

    Syntypes : M H N P 4163 (2240), 273 (1 46 ?) mm ; Ma rt ini que ;  P L É E ;  Te 41.  MHNP 2648(2238),  130 (75)mm; Mart in ique;  P L É E ;  Te 41/1.  M H N P 1784 (2239), 250 (1 62 ?) mm ; Saint-D o m i n g u e ;  R I C O R D ;  Te 33.

    CEI  et  LESCURE  ont d em an dé (198 5è : 461) la supp res sio n du bi nô me de 1847 et établ i(1985a : 451) sa synonymie avec :

    = Callopistes palluma  (Molina, 1782).

    Aporomera ornata  Duméril et Bibron, 1839, Erpét. génér.,  5  : 76-78.

    Hol oty pe pa r mon oty pie : M H N P 2639 (2201), 318 (193) m m ;  Te 102;  du Chili par  G A Y .(Également holotype de  Ameiva caelestis  d'O rbi gny et Bibr on, 1837, et syntype de  Ameivaoculata  d'Orbigny et Bibron, 1847.)

    « L'Ap or om èr e o rn é habit e le Chili ; c'est une décou verte do nt la science est redevable àM. Gay, botaniste distingué, de qui le Muséum d'histoire naturelle a reçu le seul échantillonque nou s ayo ns enc ore vu. » (D.B.) L ong ueu r totale 296 mm . Que ue 180 mm .

    Les auteurs expliquent ensuite comment, à la suite d'une erreur, ils ont confié leur uniqueexemplaire à  D ' O RBIG N Y  que celui-ci a représenté sous le nom de  Ameiva coelestis  « Rept.tab.  5, fig. 6 ».

    Une autre erreur devait encore compliquer la nomenclature car sur cette planche, publiéeen 1837, les noms de deux espèces ont été inversés, ce qui ne fut relevé par les auteurs que dixans plus tard. Cf.  Ameiva caelestis.

    Alors que la description originale précise, à deux reprises, qu'elle repose sur un spécimenunique, le Muséum de Paris possède trois individus donnés comme provenant des récoltes deG A Y  au Chili , spécimens signalés pa r C. et A.  D U MÉRIL  (1851 : 112).

    Les deux au tre s spécimens s ont le M H N P 2638 (2199) (142 (74) mm ,  Te  102/1,  juvénile)

    dont  G U I B É  (1954 : 61 , n° 305) faisait l 'ho lot ype , avec un e dimens ion err oné e (290 mm ) et leMHNP 2639A (2201) (327 (181 ?)mm,  Te 102)  à queue régénérée.  CE I  et  LESCURE  (1985a : 451)ont relevé que seul le MHNP 2639 pouvait être l'holotype car il correspond étroitement aussibien à la description qu'à la figure proposée. Cette double vérification permet de ne pas tenircom pte de la disc orda nce qui existe entr e les dime nsion s donné es avec la descri ption originaleet celles relevées sur le spécimen.

    Pour  G R A Y  (1845 : 17),  A. ornata  tomb ait naturellement dans la synonymie de  Callopistescelestis  (d' Or big ny) ; il don na it la mê me référence de figure que  D U MÉRIL  et  BIBRON.  PourBOULENGER  (1885 : 375),  A. ornata  était synonyme de  Callopistes maculatus  Gravenhorst ,1838,  mais CE I et  LESCURE  (1985a : 451) ont depui s, dém ont ré que cette dernière espècetombait, elle, dans la synonymie de  Callopistes palluma.

    = Callopistes palluma  (Molina, 1782).

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    « Ameiva de Plée. » « Cette espèce ne nous est connue que par trois échantillons, qui nousont été envoyés : le grand et le petit de la Martinique, par M. Plée ; celui de moyenne grandeurde Saint Domin gue , par M . Alexand re Ri cord. »  (D.B.)  Lon gu eur totale 372 m m

    Auguste  PLÉE OU  Pley (1787-1825, La Martinique), voyageur naturaliste ayant collecté à la

    Martinique, à la Guadeloupe, Porto Rico et sur la côte de Colombie. La plus grande partie deses récoltes parvint au Muséum après sa mort, en 1826.

    La présence des types dans les collections est confirmée par C. et A.   D U MÉRIL  (1851 :113) : « Ma rti niq ue : Plée, ad. et j . âge. Haït i. M. Ricor d, âge mo yen , Types ».

    G U I B É  (1954 : 59, n° 294) les signale encore mais attribue au spécimen de Saint-Domingueune dimension de 350mm ce qui ne correspond pas aux données relevées; il utilise de plus uneorthographe fautive : pleei.  S C H W A R T Z  et  THOMAS  (1975 : 61) citent les trois syntypes, utilisentla graphie incorrecte mais considèrent l'espèce comme valide, ce que confirment   S C H W A R T Z  etHENDERSON  (1985 : 79).

    G R A Y  (1845 : 19) admettait la validité du binôme tandis que  BOULENGER  (1885 : 354 et353) y reconnai ssait deux espèces : d'u ne pa rt  Ameiva plei (pleei)  et d'autre part,  A.chrysolaema  Co pe po ur le spécimen de Haït i.  C O P E  (1862 : 65) a d'ailleurs décrit un  Ameiva

     plei  différent de celui de  D U MÉRIL  et  BIBRON,  devenu  Ameiva exul  (Cope, 1862). L'espèce  A. plei  est admise par  BARBOUR  (1914 : 313)  (pleei)  puis par  BARBOUR  et  N O BLE  (1915 : 445-447)(pleei)  mais ceux-ci restreignent son aire géographique aux îles de St-Martin et St-Bartholomée. Selon eux,  PLÉE  aurait pu obtenir ses spécimens de ces îles et non de laMartinique. Par ailleurs, ils écrivent, à propos du MCZ 4357 : « An old specimen, and notimprobably one of the types of the species, doubtless received from the Paris Museum, whencecam e all the early mate rial in the M. C. Z. labeled « Ma rt ini qu e » ».

    Il ne peut évidemment  s'agir  d'un syntype, la série-type étant parfaitement définie et aucomplet à Paris.  CO CH RA N  (1941 : 279) confirma la position de  BOULENGER  : « Two of the

    three specimens of   Ameiva plei  described by Duméril and Bibron came from Puerto Rico ; theother one came from « St. Domingue » and was collected by Alexandre Ricord. This specimenI believe to be a true  chrysolaema,  in am uc h as the figure of it by Bo co ur t show s the smallinte rpa riet al an d the large r adjacent scales ».

    = p.p.  Ameiva plei  Duméril et Bibron, 1839.= p.p.  Ameiva chrysolaema  Co pe , 1868.

    Gymnophthalmus Pleii  Boc ourt , 1881, Miss, scient. Mexique. .., Zool. , 3 e  partie : 473-474,

    pl .  XXII H, fig. 3 et 3a et b.

    Syntypes : M H N P 1409 (3105), 77 (3 4? )m m et 1409 A, 94 ( 4 5? ) m m ;  Te 274.  M H N P3094 (3106), 132 (80)mm;  Te  274)1.  To us les trois de la Ma rti niq ue par   PLÉE.  (Égalementsyntypes  pro parte  de  Gymnophtalmus quadrilineatus  sensu Dum ér il et Bib ron , 1839.)

    « Le muséum possède trois individus du  Gymnophthalmus Pleii,  recueillis à la Martiniquepar le voyageur Plée... regardés à tort par Duméril et Bibron comme des représentants duGymnophthalmus quadrilineatus.  » (B.)  BOCOURT  d onn e po ur di mens ions 129 (81) mm .

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    G U I B É  (1954 : 60, n° 302) ,  S C H W A R T Z  et  THOMAS  (1975 : 123) confirment  la  présence  desspécimens  en collection  et  modifient,  à  tort ,  le nom en pleei;  la  forme  es t plus correc te maisl 'émendation n'est  pas  licite.  B O U L E N G E R  (1885 : 429),   G A R M A N  (18 87 : 12),  B A R B O U R  (1914 :317),  S C H W A R T Z  et   THOMAS  (Le) ,  S C H W A R T Z  et  HENDERSON  (1985 : 80) ad me tt en t la vali dité

    du binôme.= Gymnophthalmus pleii  Bocourt , 1881.

    Gymnophthalmus quadrilineatus  Duméril  et  Bibron,  1839, non  Linné, Erpét. génér.,  5 :820-823.

    Syntypes  : M H N P 3093 (3102),  81 ( 4 5 )mm;  Te 272;  Brésil; coll.  SÉBA.  M H N P  1409, Te274,  et  M H N P 3094,  Te 274/1  (également syntypes  de  Gymnophthalmus pleii).

    « Cette espèce  se  t rouve  au  Brésil  et à la  Martinique, nous possédons  des  individusprovenant  de ces  deux pays.  »  (D.B.)La présence  de ces spécimens  en collection  est confirmée  pa r C. et A.  D U MÉRIL  dans leur

    catalogue  (1851 : 191).  Elle  est  omise  pa r  G U I B É  (1954).L'origine  du  M H N P 3093  se  trouvait mentionn ée  sur le  bocal contenant  le  spécimen.Le binôme n'est  pas  cité  par  G R A Y  (1845), tandis  que  BOULENGER  (1885 : 427, 428)

    reconnaît  sa  structure composite.

    =  p .p . Gymnophthalmus lineatus  (Linné, 1766).=  p .p . Gymnophthalmus pleii  Bocourt , 1881.

    Lacerta quinquelineata  Daudin,  1802,  Hist.  nat.  Rept.,  An X,  3  :  243-246.

    « Le Lézard  à  cinq raies.  » « C'est  à mo n ami le professeur Cuvier  que je  suis redevable dela connoissance  de ce  lézard vraiment extraordinaire, dont  il m ' a  communiqué  la description etun  bon  dessin;  il en a  observé  un  individu adulte  et  trois jeunes dans  la  collection  deM. Leconte,  à  Caen.  » « Je ne  sais  pas au  just e da ns quelle part ie  de la  terre habite cettesingulière espèce  de saurien ; cepend ant  je la crois  de la Jamaïque.. .  » (par rapp roch eme nt avecune description  et un e  figure  de  SLOANE).  (D.)

    CUVIER  écrivait plus tard  (1829 : 29, note),  à  propos  de  cette espèce  : « Le Lac.  5-lineata,me paraît  un L.  caeruleocephala  dont  une partie  de la  queu e cassée avait repoussé avec  de

    petites écailles, comme cela arrive toujours après  cet  accident.  »Le spécimen  n 'a , semble-t-il, jam ais app art enu  aux collections  de Paris.  Le bin ôme n'estcité  ni par  D U M É R I L  et   B I B R O N  (1839),  ni par  G R A Y  (1845),  ni par  B O U L E N G E R  (1885).  Il  doitdonc être considéré comme  nomen oblitum.

    Chalcides Schlegeli  Duméril  et  Bibron,  1839,  Erpét. génér.,  5  :  457-459.

    «  Le Chalcide  de Schlegel.  » « Cet individu fait par tie  de la  collection erpétologique  duMusée  de  Leyde.  »  (D.B.) Provenan ce supposée Calcut ta, longueur totale  : 20 mm.

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    C. et A.  D U MÉRIL  (1851 : 146) signalent que l'espèce n'est pas représentée dans lescollections de Paris.

    G R A Y  ( 1845 : 57) place l'espèce da ns la sy non ymi e de  Microdactylias gracilis  et  BOULENGER(1885 : 418) d an s celle de  Cophias tridactylus.  BRONGERSMA  (1946 : 237-241) exa min a,

    redécr ivit et figura l'h olo typ e : « 1 ex., Ç, ?, type , « Ca lcutt a », do n. T schud i, M us . Leide