Direction artistique et graphisme : PRZT. Photographie : A. Delattre, H. Lermechin, Nag, J. Salle, T. Marchand. Tous droits réservés (c) Big Apple Spirit. Reproduction interdite, sauf autorisation

préalable du propriétaire.

An Amazing Streetwear Big Apple Spirit ™ est une marque fondée en 2010. Comme son nom l’indique, la griffe s’inspire de la culture et des paysages new-yorkais, et plus particulièrement de l’histoire du mouvement hip hop, né il y a quatre décennies dans le Bronx. Au départ spécialisée dans les t-shirts, Big Apple décline désormais divers produits et accessoires, le plus souvent en édition limitée.

La marque se veut l’écho des valeurs originelles du hip hop, « Peace, Love, Unity and Having fun » et cherche à développer des produits en adéquation avec ces principes. Ayant fait le choix d’une indépendance totale, Big Apple Spirit refuse en outre les réseaux de distribution traditionnels et privilégie la vente en ligne sur son E-shop, inauguré en 2012.

Une stratégie qui vise à privilégier une clientèle de connaisseurs, d’un cercle de « happy few » amateur de hip hop et avide de produits rares.

BIG APPLE SPIRIT Directeur de la publication : J. Vernet

SIRET : 53293624200017 Courriel : contact@bigapplespirit.fr - Site : www.bigapplespirit.fr

Formé aux Beaux Arts et en Fac d’Arts, Amuir a acquis des techniques classiques qu’il réutilise dans

sa pratique du graffiti. Artiste polyvalent, il peint sur divers supports, et est également breaker et rappeur (il a d’ailleurs sorti un EP début 2014).

Neveu de Kiser, du crew parisien TBA, Amuir est actif dans le hip hop depuis presque quinze ans

maintenant. Quand il graffe, ses lettrages épousent

des lignes « wildstyle » funky et hautes en couleurs.

Accessoiriste de métier, la première rencontre de Gunter avec le graffiti a lieu à l’école d’arts

graphiques de Tournai, en Belgique. Il y fait ses armes puis rentre en France, où il fait de nouvelles

rencontres (Xkuz, Qero, Ocuz…) Le style de Gunter évolue dès lors au fil des projets qu’il entreprend. Il

réalise à présent des décorations murales au sein desquelles il impose sa griffe, le lettrage et la

composition restant ses terrains de jeu favoris.

XKUZ, AKA MONSIEUR PROPRE ______________________________________________________

(mais avec des cheveux) ______________________________________________________

Découvrant le graffiti dans les années 90, Xkuz débute dans le milieu aux côtés son ami Dope. Au gré des années, ses productions évoluent, son style s’affine, devient de plus en plus singulier. Durant la dernière décennie, il a enchaîné les fresques collectives et participé à de nombreux événements nationaux et internationaux. Son style, épuré et reconnaissable entre mille, résulte d’un travail mêlant étude typographique et stylisation de personnages. Retour sur une collaboration qui dure depuis plus d’un an.

Xkuz, ton histoire avec le graffiti, ça a commencé comment ? J’ai toujours aimé dessiner, depuis tout petit. J’ai commencé par reproduire des personnages de bd, de jeux vidéos, puis vers 13 ans je me suis à taguer les murs et les tables de mon collège. En 1998, je me suis attaqué à la rue, et j’ai lâché mes premiers flops vers 2000-2001.J’ai évolué vers des lettrages plus techniques à partir de 2003, époque où je me suis investi plus sérieusement dans le graff. Mon temps était alors réparti entre l’école et les peintures. Des terrains de jeux de prédilection ? A l’époque, ce sont surtout les voies ferrées, les nationales et autoroutes, et bien sûr, les terrains vagues, avec mon acolyte Ower. Comment a évolué ton travail ces dix dernières années ? En 2005 je suis entré en «prépa multimédia» dans une petite école à Paris, ce qui m’a amené à poursuivre mes études dans le graphisme et le webdesign. Dans le même temps, après quelques rappels à la loi et plusieurs amendes, j’ai décidé d’arrêter de peindre n’importe où et de me concentrer sur le développement de mon style, particulièrement dans des friches industrielles. Après plusieurs stages en imprimerie et studio de création, je me suis mis à mon compte en 2008. Aujourd’hui mes activités sont diversifiées. Je réalise des décorations, des supports de communication et on fait appel à mes services pour des ateliers d’initiations dans les établissements scolaires. Parallèlement, j’expose mes travaux dans des galeries et je réalise des performances live. Bien sûr, je continue également, dès que possible, à peindre dans des entrepôts et des usines désaffectées. Enfin depuis quelques mois, je me suis mis à la sérigraphie.

Un vrai touche-à-tout donc. Et tes inspirations ? Mes toutes premières inspirations viennent du graffiti pur et dur, particulièrement du crew «Hashgang» (Mag, Nef, Sleez etc.) qui peignait le long des routes et des voies ferrées en banlieue nord de Paris, vers la fin des années 90. J’aimais bien le travail du crew MPV (Vices, Dixe, Ace) également. J’ai ensuite découvert les SMA (Sion et Smo) que j’ai particulièrement appréciés. Aujourd’hui je puise principalement mes inspirations dans le milieu du graphisme et de la publicité ainsi que de quelques graffeurs dont j’apprécie le travail, comme Grems, Shane, les Dmv, the Weird, ou Etam crew. Quelques mots sur ta collaboration avec Big Apple ? Etant passionné de Hip-Hop, je ne peux qu’apprécier les valeurs que défend cette marque. Au delà de ça j’apprécie beaucoup le fondateur de la marque, et je pense que notre collaboration s’est faite pour se tirer l’un et l’autre vers le haut. Il me permet de diffuser mon travail, et moi je lui permets d’avoir un regard différent sur la création graphique et sur le Hip hop en général, et ainsi de varier les styles de visuels qu’il propose. Quels sont tes projets à venir ? J’ai toujours plein de projets en tête. En ce moment je prépare une exposition de mes travaux personnels à l’espace Matisse, une galerie d’exposition d’artistes contemporains située à Creil. L’évènement se déroulera en novembre 2015. Autrement, je vais continuer à continuer de peindre un maximum dans des friches industrielles et expérimenter l’univers de l’impression en 3D. Découvrez l’univers coloré d’Xkuz sur son site

personnel : xkuz.net

Graffeur depuis 97, Qero s’inspire du monde de l’illustration et du tatouage, discipline qu’il

pratique également. Ses préférences vont

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