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The catalogue of the 7th International Biennial of Photography and Visual Arts in Liège - 2010

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Page 1: Catalogue_BIP2010

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LIEGE + AACHEN / EUPEN / HASSELT / HEERLEN / SITTARD

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[OUT OF]

CONTROL/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

7th INTERNATIONAL BIENNIAL OF PHOTOGRAPHY AND VISUAL ARTS

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SOMMAIRE // InhOud // InhAlt

/ 09 / INTRODUCTION // INleIDINg // eINfühRUNg/0�� / The lImITs Of CONTROl

liège

/ 0�� / les INDOmPTÉs/ 068 / le ThÉÂTRe De l’AUTORITÉ/ 098 / l’ÉQUIlIBRe eT l’ACCIDeNT/ ��� / OUT Of CONTROl, BeRlIN/ ��8 / OUT Of TIme/ ��8 / BIPIswATChINgyOU !/ �60 / UlTRA RÉel/ �70 / The ChAse

eurégio meuse-rhin

/ �7� / ... Im eNTsCheIDeNDeN AUgeNBlICK/ �76 / ANDReAs fOgARAsI/ �78 / sARAh VANAgT/ �80 / flUOResCeNT ADOlesCeNT/ �8� / DesIgN By PeRfORmANCe

/ �8� / INDex/ �90 / BIP2010/ �9� / RemeRCIemeNTs // DANK

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geert gOiRiS Blast #6, 2001

Courtesy Galerie Catherine Bastide (Bruxelles) et Galerie Art:Concept (Paris)

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INTRODUCTION //

(OUT OF) CONTROL est la thématique choisie pour BIP2010 – 7ème Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège.

Le parcours auquel nous vous invitons traverse les multi-ples déclinaisons de ce thème et passe par sept expositions principales à Liège, dont trois bénéficient de commissariats spécifiques : Bipiswatchingyou ! par le collectif OST dans le cadre du travail avec les publics; OUT OF CONTROL – BERLIN par Félix Hoffmann et Dr. Matthias Harder dans le cadre des échanges avec Berlin et l’Allemagne, pays hôte d’honneur de BIP2010; OUT OF TIME présenté en co-commissariat avec Dominique Mathieu et Emmanuel d’Autreppe de l’Espace d’art contemporain Les Brasseurs – L’Annexe.

Cinq autres expositions en Eurégio Meuse-Rhin (IKOB à Eupen, Museum Het Domein à Sittard, Ludwig Forum für Internationale Kunst à Aachen, SCHUNCK* à Heerlen et Z33 à Hasselt) proposent également leur vision propre de cette thématique, au travers de motifs, d’objets et de choix artisti-ques qui recoupent et complètent les nôtres.

à travers (OUT OF) CONTROL, nous avons voulu explorer la tension entre les diverses formes de contrôle qui régissent nos vies et la perte ou l’absence de contrôle, comme consé-quence, inertie ou résistance à celles-ci, en accordant une place particulière aux nouvelles formes de regard que cette tension induit.

Plus que jamais, comme l’avaient entrevu des philosophes tels Michel Foucault et plus tard, Gilles Deleuze, nous vi-vons aujourd’hui dans une société de contrôle. Le discours sécuritaire nous amène à être pris, souvent à notre insu, dans un ensemble de dispositifs de surveillance qui passe des caméras installées au coin de nos rues aux écoutes té-léphoniques. Le souci de rentabilité, de profit et d’efficacité du système marchand, induit également toute une série de procédures qui génèrent à de gigantesques banques de données dans lesquelles nos choix de vie et nos décisions de consommateurs sont classés, conservés et échangés pour «mieux nous servir»… L’hygiénisme ambiant et le dis-cours scientifique se relayent également pour nous mettre en garde contre tous les excès et les abus que nous pour-rions infliger à notre corps, martelant des mots d’ordre («ne fumez pas», «ne buvez pas», «faites du sport», «mangez sainement»,…) qui, dans leur répétition et leur systéma-tisme, relèvent parfois plus du discours liberticide que d’un processus de conscientisation de la préciosité de la vie.

Dans cet évitement perpétuel du danger, quelle place don-ner alors aux dysfonctionnements, légers ou important, qui parsèment notre quotidien ? Aux accidents, bienvenus ou malheureux ? à la marginalité sous toutes ses formes ? Aux hasards et autres impondérables ? à la folie, douce ou furieu-se ? Aux excès que l’on s’autorise en dépit du raisonnable ? Au chaos et au désordre ?

Au sein de cet ensemble de préoccupations liées au contrôle et à la perte de contrôle, le regard possède une place parti-culière. L’invention de prothèses et d’appareillages multiples ont rythmé l’histoire de la vision : système perspectiviste, camera obscura, photographie puis cinéma, télévision et vidéo, applications numériques… L’évolution de ces proces-sus semble avoir peu à peu dématérialisé l’objet du regard, l’avoir éloigné de son « référent », disjoignant le rapport in-tersubjectif entre le regardeur et ce qu’il voit. Cette évolution où le modèle du « voir sans être vu » (qui définit autant le voyeurisme que la surveillance) est de plus en plus prégnant, s’accompagne d’une visée panoptique, d’une tension vers le voir mieux, voir plus, voir plus loin… qui nous donne l’illu-sion de contrôler un monde qui serait nettoyé de ses zones d’ombre. Dans le même temps, comme en parallèle, ces évo-lutions technologiques ont à chaque fois déployé le champ de la vision sur d’autres territoires. Elles n’ont pas seulement repoussé les limites du visible mais l’ont amené aussi ailleurs. Chaque nouveau médium a permis l’exploration de zones inédites et a eu des répercussions sur la manière d’envisager la représentation. Si l’invention de la photographie a ainsi propulsé la peinture vers d’autres modes de représentation, notamment l’abstraction, qu’en est-il aujourd’hui ? Quelles ouvertures différentes sur la vision permettent ces « nouvel-les technologies », ces « nouveaux média » qui se succèdent dans le paysage à un rythme effréné ?

L’une des hypothèses de BIP2010 est que, contre toute at-tente, la question de l’invisible, dans ses multiples aspects, s’infiltre dans le contrôle et revient là où on l’attendait le moins… Tapi dans le voile mystérieux de la subjectivité et dans l’insaisissable moment du déséquilibre, indélogeable dans la tache aveugle du puissant œil machinique et dans l’introuvable temps, caché dans le secret du virtuel en tous points ressemblant au réel, l’invisible oppose encore sa résis-tance aux machines à voir.

lucien BARel, Directeur

Anne-françoise lesUIsse,

Directrice artistique

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INLEIDING //(OUT OF) CONTROL is het thema van BIP2010 – 7de Internatio-nale Biënnale van Fotografie en Visuele Kunsten van Luik.

Het parcours waarop wij u uitnodigen, doorloopt de vers-chillende variaties op dit thema en gaat langs zeven hoofdten-toonstellingen in Luik, waarvan er drie eigen curatoren hebben (Bipiswatchingyou!, het collectif OST, in het kader van het werk met het publiek; OUT Of CONTROl – BeRlIN, Félix Hoffmann en Dr. Matthias Harder, in het kader van de uitwisselingen met Berlijn en Duitsland, eregastland van BIP2010; OUT Of TIme, georganiseerd in co-curatorschap met Dominique Mathieu en Emmanuel d’Autreppe van de Espace d’art contemporain Les Brasseurs – L’Annexe).

Vijf andere tentoonstellingen in de Euregio Maas-Rijn (het IKOB in Eupen, het Museum Het Domein in Sittard, het Ludwig Forum für Internationale Kunst in Aken, het SCHUNCK* in Heerlen en het Z33 in Hasselt) stellen ook hun eigen visie op dit thema voor, via kunstonderwerpen, -voorwerpen en -keuzen die overeens-temmen met de onze en ze aanvullen.

Door de keuze van (OUT OF) CONTROL, hebben wij de span-ning willen onderzoeken tussen de diverse controlevormen die ons leven beheersen, en het verlies of de afwezigheid van die controle, als gevolg daarvan, apathie of weerstand daartegen, met bijzondere belangstelling voor de nieuwe vormen van kij-ken die deze spanning teweegbrengt.

We leven vandaag de dag meer dan ooit in een controlemaats-chappij. Dat voorspelden ons al o.m. de filosofen Michel Fou-cault en Gilles Deleuze. Dit beveiligingsproces zorgt ervoor dat we, vaak zonder ons medeweten, door eindeloze bewakings-toestellen worden opgenomen, en dit gaat van camera’s op de hoek van de straat tot het afluisteren van telefoongesprekken. Onze maatschappij stelt rentabiliteit, winst en efficiëntie prio-ritair, waardoor een hele reeks procedures in het leven zijn ge-roepen (de elektronische klantenkaart die aankopen archiveert, de informatica die via ‘cookies’ privégegevens vastlegt, enz.) die leiden tot gigantische databanken waarin onze levenskeuzes en consumptiebeslissingen worden bewaard en uitgewisseld om ‘ons beter te dienen’… Daarenboven wisselen de heersende gezondheidsvoorschriften en het wetenschappelijke discours elkaar af om ons te beschermen tegen alle excessen en misbrui-ken die we ons lichaam kunnen toebrengen, door te hameren op ‘bemoeienissen’ (‘rook niet’, ‘drink niet’, ‘doe aan sport’, ‘eet gezond’,…) die, door hun herhaling en systematiek, soms meer onze vrijheid aan banden leggen, dan ons doen beseffen hoe kostbaar ons leven wel is.

Welke plaats moet er dan in dat onophoudelijke keuzeproces over risico’s worden gegeven aan de disfuncties, gering of groot, waarmee we dagelijks worden geconfronteerd? Aan de voorvallen van het dagelijkse leven, welgekomen of ongeluk-kig? Aan de marginaliteit in al haar vormen? Aan het toeval en andere ongrijpbare factoren? Aan de waanzin, zacht of hevig? Aan de excessen die we ons ondanks alles veroorloven? Aan de chaos en de wanorde?

Binnen dit geheel van bezorgdheden die verband houden met controle en controleverlies, neemt de blik een bijzondere plaats in. De uitvinding van kunstmatige voorwerpen en diverse appa-ratuur hebben een bepaald ritme gegeven aan de evolutie van het zien: perspectivistisch systeem, camera obscura, fotografie, gevolgd door cinema, televisie en video, digitale toepassingen,… De evolutie van die processen lijken het voorwerp van de blik beetje bij beetje ireëler gemaakt te hebben, het te hebben verwi-jderd van zijn ‘referent’, de intersubjectieve verhouding tussen de waarnemer en wat hij ziet, van elkaar te hebben gescheiden. Die evolutie waar het model van het ‘kijken zonder gezien te worden’, waaronder zowel het voyeurisme als de bewaking be-horen, is almaar pregnanter, gaat gepaard met een verborgen doel, met een spanning om het beter, meer, verder, … te zien …, wat ons de illusie geeft dat we een wereld controleren die van haar schaduwzones zou zijn gezuiverd. Tegelijkertijd, en als al-ternatief, hebben die technologische ontwikkelingen telkenmale het gezichtsveld op andere domeinen ontplooid. Ze hebben niet alleen de grenzen van het zichtbare afgewezen, maar dat ook elders heen gebracht. Elk nieuw medium heeft ons volkomen nieuwe zones doen ontdekken en heeft zijn weerslag gehad op de wijze waarop we de voorstelling bekijken. Als de uitvinding van de fotografie de schilderkunst aldus tot andere voorstel-lingsvormen heeft voortbewogen, met name de abstractie, waar staan we dan vandaag? Welke verschillende mogelijkhe-den van zien ontstaan er dankzij die ‘nieuwe technologieën’, die ‘nieuwe media’, die elkaar in een dol ritme opvolgen?

Een van de hypothesen van de BIP2010 is dat, tegen alle ve-rwachtingen in, de vraag van het onzichtbare, in zijn diverse aspecten, doordringt in de controle en opduikt waar men het minst verwacht… Verscholen in de mysterieuze sluier van de subjectiviteit en het ongrijpbare moment van het onevenwicht, onverwijderbaar in de blinde vlek van het machtige mechanis-che oog en in de zeldzame tijd, verborgen in het geheim van het virtuele dat in alle opzichten gelijkt op het reële, gaat het onzichtbare nog steeds in tegen de te ontdekken machines.

Lucien Barel, Directeur

Anne-Françoise Lesuisse,

Directrice artistique

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EINFüHRUNG //(OUT OF) CONTROL lautet das Motto, das für die BIP2010 – 7. Internationale Biennale für Fotografie und visuelle Künste in Lüttich gewählt wurde.

Der Spaziergang, auf den wir Sie gerne einladen möchten, führt vorbei an zahlreichen Interpretationen dieses Themas sowie an sieben Hauptausstellungen, die Sie in Lüttich besuchen können. Drei von diesen Ausstellungen werden von Gastkuratoren or-ganisiert: Bipiswatchingyou ! von Collectif O.S.T. im Rahmen der Arbeit mit der Öffentlichkeit, OUT Of CONTROl – BeRlIN von Felix Hoffmann und Dr. Matthias Harder im Rahmen des Austauschs mit Berlin und Deutschland, Ehrengastland der BIP2010, sowie OUT Of TIme von Dominique Mathieu und Emmanuel d’Autreppe von Espace d’art contemporain Les Bras-seurs – L’Annexe.

Daneben schlagen fünf weitere Ausstellungen in der Euregio Maas-Rhein (IKOB in Eupen, das Museum Het Domein in Sit-tard, das Ludwig Forum für Internationale Kunst in Aachen, das SCHUNCK* in Heerlen sowie das Z33 in Hasselt) ihre Sichtweise zu diesem Thema vor, wobei sie uns Motive, Gegenstände und künstlerische Ideen bieten, die sich mit den unsrigen entweder decken oder sie ergänzen.

Mit (OUT OF) CONTROL wollten wir die Spannung zwischen verschiedenen Formen von Kontrolle, die unser Leben regeln, und der Abwesenheit von Kontrolle – durch passiven und ak-tiven Widerstand gegen diese Kontrollformen - erkunden. Ein besonderer Platz soll neuen Ausdrucksformen eingeräumt wer-den, die diese Spannung aufzeigen.

Im Sinne der Erkenntnisse von Michel Foucault und später Gilles Deleuze leben wir heute mehr als je zuvor in einer Kontrollgesell-schaft. Der Sicherheitsdiskurs hat zur Folge, dass wir, oft ohne unser Wissen, von vielerlei Beobachtungs- und Überwachungs- apparaturen erfasst werden, die von an der Straßenecke in- stallierten Kameras bis zur Telefonabhörung reichen. Im Hinblick auf Rentabilität, Profit und Effektivität des Wirtschaftssystems werden außerdem eine ganze Reihe von Verfahren heraufbe- schwört, wie zum Beispiel die Einkäufe archivierende elektroni- sche Kundenkarte oder die Erfassung von Privatdaten durch die «Cookies» der Informatik etc.. Diese Vorgehensweisen führen zu gigantischen Datenbanken, in denen unsere Lebensent-schlüsse und -entscheidungen als Verbraucher «in unserem Interesse» eingeordnet, aufbewahrt und ausgetauscht werden. Auch warnen uns der allgegenwärtige Hygienewahn gestützt von den neuesten wissenschaftlichen Erkenntnissen mit häm-mernden Losungen vor jeglichem Exzess und Missbrauch, den wir unserem Körper zufügen könnten («Rauchen Sie nicht», Trinken Sie nicht», «Machen Sie Sport», «Essen Sie gesund», …). In ihrer Wiederholung und Systematik scheinen diese Slo-gans manchmal vielmehr einen freiheitsraubenden Diskurs zu verfolgen als den Wert des Lebens zu befürworten.

Welchen Platz soll man also in dieser Vermeidung immer-währenden der Gefahr kleinen und großen Funktionsstörungen einräumen, die in unserem Alltag vorkommen? Den täglichen Unfällen - ob gerngesehen oder unglücklich? Der Abweichung unter all ihren Formen? Dem Zufall und anderen Imponderabi-lien? Dem leichten oder wütenden Wahnsinn? Der Zügellosig-keit, die man sich trotz der Vernunft zugesteht? Dem Chaos und der Unordnung?

Bei all diesen Fragen und Anliegen, die mit Kontrolle und Kon-trollverlust in Zusammenhang stehen, nimmt das Auge einen ganz besonderen Platz ein. Die Erfindung zahlreicher Prothe-sen und Geräte hat die Geschichte des Betrachtens beeinflusst: perspektivisches System, Camera obscura, Fotografie und danach Kino, Fernsehen, Video und digitale Anwendungen … Durch die Entwicklung dieser Prozesse scheint der Gegenstand vor den Augen des Betrachters nach und nach seine physische Substanz verloren zu haben. Er hat sich von seinem „Referen-ten“ entfernt, wobei die intersubjektive Beziehung zwischen dem Seher und dem Gesehenen immer mehr an Halt verliert. Diese Entwicklung, bei der das Modell „sehen, ohne gesehen zu werden“ (das sowohl den Voyeurismus als auch die Überwa-chung definiert) immer stärker in Erscheinung tritt, geht mit einem panoptischen Blick einher, mit dem Bestreben, immer besser, immer mehr und immer weiter zu sehen … wodurch wir der Illusion verfallen, eine Welt kontrollieren zu können, die jeglicher Schatten beraubt wurde. Gleichzeitig haben diese technologischen Veränderungen jedes Mal auch das Blick-feld auf andere Gebiete ausgeweitet. Sie haben nicht nur die Grenzen des Sichtbaren verschoben, sondern den Blick auch an ganz neue Orte geführt. Mit jedem neuen Medium konn-ten neue Räume erforscht werden. Jedes neue Medium hat die Art und Weise, wie wir die Dinge betrachten, verändert. Wenn die Erfindung der Fotografie der Malerei die Tür zu anderen Darstellungsarten geöffnet hat (insbesondere die Abstraktion), wie sieht es dann heute aus? Welche neuen Türen öffnen diese „neuen Technologien“, diese „neuen Medien“, die in Schwindel erregendem Rhythmus aufeinander folgen, unserem Blick?

Eine der Hypothesen von BIP2010 ist, dass wider Erwarten die Frage nach dem Unsichtbaren mit ihren vielfältigen Aspekten in die Kontrolle eindringt und dort wieder zum Vorschein kommt, wo man es am wenigsten erwartet hätte … Verborgen hinter dem geheimnisvollen Schleier der Subjektivität und im ungreif-baren Moment des Ungleichgewichts, unbeweglich im blinden Fleck des mächtigen maschinengesteuerten Auges und in der unfindbaren Zeit, versteckt im Geheimnis des Virtuellen, das in jedweder Hinsicht dem Reellen zu ähneln scheint, setzt das Unsichtbare den sehenden Maschinen noch seinen Widerstand entgegen.

Lucien Barel, Directeur

Anne-Françoise Lesuisse,

Directrice artistique

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THE LImITS OF CONTROL //

Il semblerait d’abord que partout la surveillance s’installe, et avec elle des techniques toujours nouvelles, destinées à modeler ou à moduler l’existence sociale et individuelle. La « modulation universelle » dont parlait Deleuze 1 ne s’est-elle pas développée, parallèlement, dans des registres aussi variés que les dispositifs policiers (« sécurisation »), la médicalisation (fondée sur la prévention et le « suivi ») ou encore la transmission du savoir (« formation perma-nente ») — nous faisant ainsi basculer dans des sociétés de contrôle ? Une inquiétude plane, car nous ne savons pas encore quelle est la nature de ce nouveau pouvoir à double face, à la fois omniprésent et inoffensif, ni ce qu’il fait de notre liberté. Mais savons-nous seulement ce qu’est le contrôle ? La notion de contrôle n’est pas univoque ; nous discernons au moins trois sens distincts, qui tous impli-quent l’idée de norme.

En un premier sens, le contrôle est une opération ponctuelle consistant à vérifier la bonne adéquation à une norme : norme institutionnelle ou juridique, norme de production ou d’utilisation, norme de vérité ou de correction. Pareille opération suppose un regard double, celui du producteur d’objets ou de comportements, et celui du vérificateur — qui est toujours situé en position seconde, qui vient tou-jours après ce qu’il contrôle : contrôle de la qualité d’un objet produit ou d’une connaissance acquise, contrôle de la validité d’un calcul ou d’un titre quelconque (titre de transport, droit d’entrée, pièce d’identité). En ce sens — celui d’un contrôle ponctuel, ou discontinu, et second —, il semble que le contrôle soit essentiellement répressif, qu’il fonctionne comme un crible, qui laisse passer certains produits, individus ou modes de comportements, et en arrête d’autres : le produit qui satisfait au contrôle de quali-té peut continuer son chemin dans la chaîne de production, l’élève qui réussit l’examen peut poursuivre son parcours scolaire, etc.

En un deuxième sens, le contrôle reste vérification suppo-sant un double regard, mais cesse d’être ponctuel et se-cond : il se fait continu et en quelque sorte contemporain à l’acte ou au processus en cours. Ainsi la caméra de sur-veillance dans un magasin est-elle censée contrôler le geste de vol au moment même où il s’esquisse, et non après son accomplissement. Cette deuxième acception du contrôle nous fait passer d’une fonction répressive à une fonction explicitement productive : on n’attend désormais plus du contrôle qu’il sanctionne après-coup la bonne adéquation à une norme — dans l’exemple du magasin, l’adéquation à la norme morale-juridique du citoyen honnête — mais qu’il produise cette adéquation par sa présence même, par son opération continue. Nous sachant épiés en permanence par des caméras (qui ne sont désormais plus cachées, mais souvent expressément signalées à l’attention des individus qu’elles contrôlent), nous sommes censés moduler nos comportements en conséquence.

C’est dans cette deuxième acception de la notion de contrôle comme contrôle producteur, à la fois continu et contempo-rain de ce qu’il contrôle, que s’enracine la réflexion contem-poraine sur les sociétés de contrôle. Ce qui définirait ce type de société ne serait rien d’autre que l’exercice d’un contrôle permanent et « à l’air libre », s’effectuant même en dehors des grands milieux d’enfermement (école, caserne, usine, hôpital, prison) qui rythmaient la vie des sociétés « discipli-naires ». Couplé au contrôle répressif (qui sanctionne l’adé-quation à des normes), le contrôle producteur (qui induit des conduites de sujétion à ces normes) établirait le règne d’un pouvoir diffus et virtuellement sans limites, dans le-quel, tendanciellement, tout acte ou toute forme d’exis-tence pourrait faire l’objet d’une normalisation.

Mais nous ne comprendrons peut-être pas tout à fait le contrôle si nous ne lui accordons pas encore un troisième sens. Le contrôle, c’est aussi la maîtrise — au premier chef la maîtrise de soi, le « self-control ». Ce dernier est d’abord une capacité des sujets que les contrôles présupposent. Car pour fonctionner, les dispositifs de contrôle — qu’ils soient ponc-

1 G. DELEUZE, « Post-scriptum sur les sociétés de contrôle » (1990), dans Pour-parlers, Minuit, 2003, p. 246. Ce texte constitue la principale source de la théo-rie de la « société de contrôle » caractéristique de la « constitution politique du présent » selon M. HARDT et A. NEGRI (Empire, Exils, 2000). C’est à l’écrivain W. BURROUGHS que Deleuze attribue la paternité du concept de Contrôle, en-tendu comme le nom du « nouveau monstre » succédant aux disciplines dans les sociétés de l’après-guerre (Pourparlers, op. cit., p. 241). On consultera à ce sujet les deux articles de F. CLAISSE, « William S. Burroughs, du cut-up au simulacre – la réalité aux confins du contrôle » (Réseaux, 94-95-96, pp. 151-174), et « Les “Sociétés de Contrôle” de Burroughs à Negri » (http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/5921).

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tuels-seconds, continus-contemporains, ou les deux à la fois — exigent des sujets capables de se maîtriser ; ils tablent sur la capacité subjective de s’assujettir à des normes, de les intérioriser ; ils doivent même produire ou consolider cette capacité, pour le meilleur et pour le pire. Les contrôles ont donc besoin du concours des sujets, auxquels ils délèguent les pouvoirs de (se) transformer, d(e s)’adapter, de (se) ren-dre conforme à des normes.

Ce « self-control », cette maîtrise de soi, est cependant précaire, toujours à la merci d’un raté ou d’un dérapage, d’une perte de contrôle. Sans doute pourrions-nous trouver là l’explication de l’insistance et de l’extension actuelle des dispositifs de contrôle — comme si ceux-ci étaient destinés à produire chez les sujets un contrôle de soi permanent, par un travail sans reste ou sans faille. Mais plus intéressant est sans doute le paradoxe de cette relation complexe entre les contrôles et le contrôle de soi : le raté, le dérapage, la perte de contrôle, est à la fois l’ennemi des contrôles et ce sans quoi les dispositifs de contrôle n’auraient aucun sens 2. C’est que l’énigme du pouvoir propre aux contrôles n’est peut-être rien d’autre que celle des normes.

Ce n’est pas seulement le contrôle continu qui, provoquant par sa simple présence la conformité à une norme, possède une dimension productive ; c’est avant tout la norme elle-même. Une norme ne se borne en effet pas à interdire ou à réprimer un acte ou un comportement préexistant : elle le modèle, et lui permet tout d’abord d’exister. Les normes exercent indéniablement une contrainte sur les sujets, mais elles sont aussi des vecteurs de construction de soi à partir de possibilités d’existence inédites. L’enfant qui — en s’as-sujettissant à une série de normes sociales touchant à son corps même — apprend la « propreté », les « bonnes » ma-nières à table, la « bonne » façon de parler ou de se tenir, se soumet à une contrainte tout en investissant de nouvelles manières d’être, augmentant par là sa puissance d’agir ou sa liberté.

Ce dernier exemple est-il cependant exportable à l’en-semble des normes sociales ? À ceux qui s’inquiètent des dangers d’une machine de Contrôle normalisatrice et liber-ticide, nous répondrons que la condition de la liberté ré-side sans doute dans ce fait que la norme n’existe pas. si la norme n’existe pas, c’est d’abord au sens où l’on ne trouve jamais, dans un champ social donné, de contenu univoque et parfaitement déterminé pour telle ou telle norme sin-gulière : le contenu de la norme du bon père, de la belle femme ou du bon intellectuel, n’est pas donné d’avance, mais actualisé par le sujet à partir de pratiques sociales

ou d’éléments matériels (rituels de la vie familiale ou pro-fessionnelle, magazines, films, publicités, objets d’usage, codes de lois…) fonctionnant comme autant de supports virtuels de ce contenu normatif. C’est pourquoi un sujet, en s’assujettissant à une norme, ne sait jamais avec certitude quelle est la bonne manière de s’y conformer 3 .

Si la norme n’existe pas, c’est aussi parce qu’aucune une norme ne se trouve à l’état isolé, mais toujours impliquée dans une multiplicité qui ne se laisse jamais complète-ment ordonner en système clos. De sorte que les multiples normes (vitales, sociales, juridiques, économiques) sont toujours potentiellement en conflit au sein d’une situation concrète, sans qu’il existe de « norme des normes » capable d’arbitrer définitivement le litige. Dans une situation don-née, on peut par exemple être à la fois femme, chercheuse, mère de famille, sœur, bourgeoise, fumeuse et social-dé-mocrate / homme, universitaire, mari, frère, issu de la classe moyenne, mangeur de pommes et apolitique : de part et d’autre, un ensemble de coordonnées supposant chacune des normes propres qui peuvent ne pas coïncider ou s’har-moniser.

D’ailleurs, même les modalités d’assujettissement aux normes sont variables, prenant parfois l’allure de véritables stratégies de la maîtrise de soi : ruse du sujet qui se consti-tue autant de masques et se soustrait aux vérifications d’identité que nous impose le jeu social ; ironie du sujet dont le geste « cite » plus qu’il n’adopte le comportement normé correspondant, soulignant par là son caractère ar-bitraire et contingent. Ces stratégies ne sont elles-mêmes possibles que par la duplicité qu’instaure tout assujettisse-ment : pour s’imposer, la norme exige d’abord un dédou-blement du sujet, qui doit éprouver en lui-même son écart à la norme, dans une distance qui est à la fois la condition de la soumission aux normes, et celle de leur éventuelle subversion.

D’où nous pourrions dire : tout assujettissement aux normes suppose une marge de manœuvre, non pas au sens d’in-terstices sans normes, mais au sens où, les normes n’étant jamais données sous les espèces d’un système transcendant,

2 « Tous les systèmes de contrôle s’efforcent de rendre le contrôle aussi étroit que possible, mais, en même temps, s’ils y parviennent complètement, il n’y a plus rien à contrôler. […] Le contrôle devient une proposition dépourvue de sens lorsqu’il n’y a plus d’opposition. » (W. BURROUGHS, Essais II, Bourgois, 1984, p. 130, cité par F. CLAISSE, « William S. Burroughs, du cut-up au simulacre – la réalité aux confins du contrôle », art. cit., p. 173.)3 L’inquiétude de l’Homme mû par le désir de normalité a été analysée par G. LE BLANC dans Les Maladies de l’homme normal (Vrin, 2007).

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clos et parfaitement cohérent, elles ne se forment et ne s’agencent que dans les actes par lesquels des sujets s’y sou-mettent 4 . La maîtrise ou le contrôle de soi est donc à la fois le relais et la limite du pouvoir des normes. Si elle existe, la société de contrôle elle-même — qui met tant d’énergie à normaliser les vies et les comportements, les choses et les processus — est une vaste machine toujours prête à se détraquer ; comme le disaient Deleuze et Guattari de la ma-chine capitaliste, elle est structurellement « incapable de fournir un code qui couvre l’ensemble du champ social 5 ».

De sorte qu’une réponse à la question, à la fois éthique et politique, de savoir ce qu’il advient de notre liberté dans les « sociétés de contrôle » ne peut tenir dans l’alternative du contrôle et de la perte de contrôle. Il n’y a pas à choi-sir entre la soumission et le refus, entre la conformité et la transgression, ni même entre les normes majoritaires et les normes minoritaires : les plus durs impératifs peuvent trouver asile dans les minorités, et les plus grands dangers rôdent auprès des sujets border-line — qui d’ailleurs choi-sissent très rarement leur trajectoire.

Pourquoi, nous direz-vous, tant de philosophes, d’artistes et d’écrivains accordent-ils alors une telle importance aux expériences-limites (alcool de Fitzgerald, drogues dures de Burroughs, schizophrénie d’Artaud) ? Ne s’agit-il pas de cher-cher des lignes de fuite ? Mais les lignes de fuite ne sont pas données comme des voies de sauvetage conduisant à l’air libre : tout l’enjeu est, non de les suivre, mais de les tracer. Ce frayage est tout autre chose qu’une simple soustraction aux contrôles : c’est une expérimentation qui ne va pas sans maîtrise, sans « la curieuse modestie des hommes de ligne, la prudence de l’expérimentateur 6 ». L’expérience-limite n’a pas à fournir un modèle de transgression, mais illus-tre les puissances — faire voir la contingence des normes, ouvrir de nouvelles possibilités d’existence — et les dangers de la ligne de fuite — qui peut toujours devenir ligne de mort, ou organiser de nouvelles normalisations, plus dures que les précédentes.

L’enjeu n’est donc ni d’en finir avec les contrôles, ni d’ac-quiescer à ce qui est. Toute vie s’assujettit à des normes — à commencer par la vie organique tout court (ainsi, chez l’homme ou l’animal, l’adoption d’un certain rythme cardiaque « normal », la nécessité d’une certaine quantité de sommeil, d’oxygène, ou de nourriture évalués comme « normaux »). Mais tous les assujettissements ne se valent pas. Non qu’il y ait des normes a priori meilleures ou pré-férables à d’autres (l’eau pure ou l’alcool, l’ascèse ou la dé-bauche, l’ordre ou le chaos, selon les distributions binaires

habituelles), mais bien qu’il y a, selon les cas, des modalités différentes de composer avec les normes, corrélées à des puissances plus ou moins grandes d’agir, c’est-à-dire à des degrés de liberté.

À la question du critère d’évaluation des situations d’assujet-tissement à des normes, nous ferions volontiers la réponse suivante : c’est peut-être du point de vue de la vie qu’il conviendrait d’évaluer les situations d’assujettissement. La vie doit être pensée depuis l’opposition constitutive entre la maladie et la santé. On dira « pathologiques » les normes de vie qui ne tolèrent plus la variation — ne plus pouvoir vivre avec moins d’oxygène que la quantité considérée comme normale, ne plus pouvoir vivre avec un cœur qui bat plus lentement, ou au contraire plus rapidement, ne plus être capable de dormir moins longtemps ou de manger moins —, les normes de vie qui ne peuvent donc plus se dé-passer en normes nouvelles, qui ont perdu leur potentiel de métamorphose. De ce point de vue, perdre la santé, c’est être contraint de vivre dans un monde rétréci, où les pos-sibilités de renouvellement et de déplacement des limites se font de plus en plus rares ; inversement, être en bonne santé, c’est posséder la capacité de mettre à l’épreuve, dans des situations inédites ou imprévues, ses normes de vie ou ses limites propres 7.

Nous ne disons pas que les normes vitales ou biologiques doivent prévaloir en dernière instance sur les normes socia-les, nous demandons seulement s’il est possible de transfé-rer de l’un à l’autre domaine le critère de la santé comme capacité d’éprouver et de déplacer les limites. Affirmer qu’il n’y a pas d’existence hors normes n’est pas une ma-nière de rappeler le sujet, individuel ou collectif, aux limites « naturelles » et aux normes prétendument intangibles par lesquelles il « tiendrait debout ». C’est une tentative, à por-tée éthique et politique, de nous rendre sensibles aux puis-sances propres du sujet normé, plutôt qu’aux séductions équivoques de la « machine de Contrôle ».

4 Nous renvoyons sur ce point à P. mACheRey, De Canguilhem à Foucault, la force des normes, La Fabrique, 2009, notamment pp. 9-10 et 90-92. Le refus d’ « hypostasier les normes » constitue l’un des postulats du travail de S. LEGRAND, Les Normes chez Foucault, P.U.F., 2007, par ex. pp. 11-12.

5 G. DELEUZE, F. GUATTARI, L’Anti-Œdipe, Minuit, 1972, p. 41.

6 G. DELEUZE, Cl. PARNET, Dialogues, Champs – Flammarion, 1996, p. 167.

7 Sur tous ces points, cf. G. CANGUILHEM, Le Normal et le Pathologique (P.U.F., 1966) et G. LE BLANC, Canguilhem et les normes (P.U.F., 1998).

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À la logique paranoïaque de la dénonciation du Contrôle universel, nous opposerions volontiers la ruse, l’ironie et la duplicité qui savent faire un usage stratégique et créatif de la pluralité conflictuelle des normes et de leur contin-gence. Cette liberté ne va pas, nous l’avons évoqué, sans une certaine prudence, sans une certaine maîtrise de soi, en somme sans un certain contrôle. De sorte que si, comme le préconisait Baudelaire, il faut être toujours ivre — de vin, de poésie ou de vertu, à votre guise —, ce n’est pas tant pour abolir ou oublier toute contrainte que pour œuvrer, patiemment, à en éprouver et à en déplacer la limite.

florence CAeymAex & Julien PIERON (FNRS/Université de Liège)

Florence CAeYMAeX est chercheur qualifié du F.R.S.-FNRS à l’Université de Liège et co-directrice de l’Unité de recher-ches en philosophie politique et philosophie critique des normes. Elle est l’auteur de Sartre, Merleau-Ponty, Bergson (Olms, 2005).

Julien Pieron est chargé de recherches du F.R.S.-FNRS et maître de conférences en philosophie à l’Université de Liège. Il est l’auteur de Pour une lecture systématique de Heidegger (Ousia, 2010).

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THE LImITS OF CONTROL //Wordt ons leven gecontroleerd? Overal lijkt er wel bewaking te heersen, en, daarmee gepaard gaande, de allernieuwste technologieën, die ons sociale en individuele bestaan moe-ten vormen of aanpassen. Heeft de ’universele aanpassing’, waarover Deleuze 1 sprak, zich niet gelijktijdig uitgebreid in de meest diverse registers, zoals de politieapparaten (‘be-veiliging’), de medicalisering (gebaseerd op de preventie en de ‘opvolging’), of nog de kennisoverdracht (‘permanente vorming’), waardoor we overgaan naar controlemaatschap-pijen? Er hangt ons een onrust boven het hoofd, want we kennen de aard nog niet van deze nieuwe macht met een kee-rzijde, zowel alomtegenwoordig als onagressief, noch wat die met onze vrijheid aanvangt. Maar weten we wel wat controle inhoudt? Het begrip controle is niet eenduidig. We onders-cheiden hier ten minste drie verschillende betekenissen, die alle het idee van norm inhouden.

In een eerste betekenis is de controle een gerichte operatie om de goede afstemming op een norm te verifiëren. Dat kan gaan om een institutionele of juridische norm, een productie- of gebruiksnorm, een waarheids- of correctienorm. Dergelijke oefening vergt een dubbele kijk, zowel die van producent van voorwerpen of gedragingen, als die van controleur, die altijd op de tweede plaats komt, die altijd komt na wat het contro-leert. Het kan hier gaan om de controle van de kwaliteit van een vervaardigd voorwerp of een verworven kennis, of de controle van de waarde van een berekening of een of ander bewijs, zoals een vervoerbewijs, ingangsticket of identiteits-kaart. In die betekenis, met name die van een gerichte contro-le, of onderbroken, en secundair, lijkt het dat de controle in hoofdzaak repressief is, dat ze functioneert als een zeef, die bepaalde producten, individuen of gedragswijzen doorlaat, en er andere tegenhoudt. Zo kan het product dat voldoet aan de kwaliteitscontrole, de productieketen verder doorlopen, en kan de leerling die voor zijn examen slaagt, doorgaan met zijn schooltraject, enz.

In een tweede betekenis blijft de controle verifiëren, waarbij een dubbele kijk wordt verondersteld, maar is ze niet meer ge-richt en komt ze niet meer op de tweede plaats: ze komt onon-derbroken voor en treedt in zekere mate gelijktijdig op met

de aan de gang zijnde handeling of het proces. Zo moet een bewakingscamera in een winkel de daad van het stelen op het moment zelf van de feiten controleren, en niet na afloop er-van. Die tweede betekenis van de controle brengt ons van een repressieve functie naar een uitdrukkelijk productieve functie. We verwachten immers voortaan niet meer van de controle dat ze na de feiten de goede afstemming op een norm sanc-tioneert. In het voorbeeld van de winkel zou dit refereren aan de afstemming op de moreeljuridische norm van de eerlijke burger. Wel verwachten we van de controle dat ze die afstem-ming creëert door haar aanwezigheid zelf, door haar aanhou-dende werking. Wij weten dat wij voortdurend in de gaten worden gehouden door camera’s. Die zijn immers niet meer verborgen, want de individuen die het voorwerp uitmaken van die controle, worden er vaak uitdrukkelijk op gewezen. Bijge-volg worden we geacht om ons gedrag dienovereenkomstig aan te passen.

Het is in die tweede betekenis van het begrip controle, als pro-ducerende controle, tegelijk ononderbroken en gelijklopend met wat ze controleert, waarin de hedendaagse gedachte over de controlemaatschappijen wortelt. Dit maatschappi-jtype is in feite niets anders dan de uitoefening van een per-manente controle ‘in de open lucht’, die zelfs tot stand komt buiten de grote ‘opsluitingwerelden’ (school, kazerne, fabriek, ziekenhuis, gevangenis) die het leven van de ‘gedisciplineerde’ maatschappijen in de maat brachten. Als men dit koppelt aan de repressieve controle, die de afstemming op de normen sanctioneert, zou de producerende controle, die onderwer-pinggedrag aan die normen met zich meebrengt, de heers-chappij van een onduidelijke en virtueel onbegrensde macht oprichten, waarin elke handeling of bestaansvorm met een bepaalde tendens het voorwerp van een normalisering zou-den kunnen uitmaken.

Maar misschien kunnen wij de controle niet volledig begrijpen, zonder er een derde betekenis aan toe te kennen. De controle is immers ook de beheersing, in de allereerste plaats de zelfbe-

1 G. DELEUZE, ‘Naschrift over de controlemaatschappijen’ (1990), in Pourparlers, Minuit, 2003, p. 246. Deze tekst vormt de belangrijkste bron van de theorie van de ‘controlemaatschappij’, kenmerkend voor de ‘huidige politieke inrichting’, volgens M. HARDT en A. NEGRI (Empire, Exils, 2000). Volgens Deleuze is de auteur W. BURROUGHS de geestelijke vader van het concept Controle, beschouwd als de naam van het ‘nieuwe monster’, volgend op de disciplines van de naoorlogse maats-chappijen (Pourparlers, op. cit., p. 241). Daarover kan men twee artikelen van F. CLAIS-SE raadplegen, ‘William S. Burroughs, du cut-up au simulacre – la réalité aux confins du contrôle’ (Réseaux, 94-95-96, 2002, pp. 151-174), en ‘Les « Sociétés de Contrôle » de Burroughs à Negri’ (http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/5921).2 ‘Alle controlesystemen proberen de controle zo nauw mogelijk te maken, maar, aan de andere kant, als ze daarin perfect slagen, blijft er niets meer over om te controle-ren. […] De controle wordt een betekenisloze uitspraak als er geen weerstand meer bestaat.’ (W. BURROUGHS, Essais II, Bourgois, 1984, p. 130, geciteerd door F. CLAISSE, ‘William S. Burroughs, du cut-up au simulacre – la réalité aux confins du contrôle’, art. cit., p. 173.)

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heersing, de ‘self-control’. Die laatste is allereerst een vermo-gen van de subjecten die de controles vooronderstellen. Om te kunnen functioneren vereisen de controle-instrumenten, of ze nu gericht-secundair, of ononderbroken-gelijktijdig, of beide tegelijk zijn, immers subjecten die zich kunnen beheer-sen. Ze rekenen op het subjectieve vermogen om zich aan de normen te kunnen onderwerpen, om ze te verinnerlijken. Ze moeten dat vermogen zelfs creëren of verstevigen, voor zowel goede als kwade tijden. De controles hebben dus een strijd nodig tussen de subjecten, aan wie ze het gezag overdragen om (zich) te veranderen, (zich) aan te passen, (zich) af te stem-men op normen.

Die ‘self-control’, die zelfbeheersing, is echter onzeker. Ze is altijd onderhevig aan een mislukking of iets dat uit de hand loopt, van een controleverlies. Ongetwijfeld zouden we daar de verklaring kunnen vinden van de opdringerigheid en de aan de gang zijnde uitbreiding van de controle-instrumenten. Alsof die bestemd waren om bij de subjecten een permanente zelfcontrole te verwekken, door een onophoudelijk of vlek-keloos werk. Maar wat interessanter is, en ongetwijfeld de paradox van deze complexe relatie tussen de controles en de zelfcontrole, is de mislukking, dat wat uit de hand loopt, het controleverlies, omdat die zowel de vijand van de controles vormt, als onmisbaar is, want zonder zouden de controle-instrumenten geen enkele zin hebben 2 . Het raadsel van de macht eigen aan de controles is immers misschien niets an-ders dan die van de normen.

Het is niet enkel de ononderbroken controle die, door haar loutere aanwezigheid de gelijkvormigheid aan een norm te veroorzaken, een productieve dimensie bezit. Het is boven al-les de norm zélf. Want een norm neemt geen genoegen om een handeling of een voorafbestaand gedrag te verbieden of af te wijzen. Ze geeft die vorm, en laat die toe om in de eerste plaats te bestaan. De normen oefenen ongetwijfeld een onderwerpende rol uit op de subjecten, maar ze zijn ook de overbrengers van zelfontwikkeling vanuit volkomen nieuwe bestaansmogelijkheden. Het kind dat, door zich te onderwer-pen aan een reeks sociale normen die betrekking hebben op zijn lichaam zelf, de ‘properheid’ aanleert, alsook de ‘goede’ tafelmanieren en de ‘juiste’ manier van spreken of zich te gedragen, onderwerpt zich, terwijl het zich ook nieuwe bes-taanswijzen toe-eigent, waardoor het ziin kracht om te han-delen of zijn vrijheid verhoogt.

Kan het voorbeeld van het kind echter ook uitgebreid worden naar alle sociale normen? Aan hen die zich ongerust maken over de gevaren van een normaliserende Controlemachine die de vrijheid doodt, antwoorden we dat de voorwaarde van de vrijheid ongetwijfeld ligt in het feit dat de norm niet bestaat.

Als de norm niet bestaat, refereert dat in de eerste plaats aan de betekenis dat we in een bepaald sociaal domein nooit een eensluidende en perfect vastgelegde betekenis voor de een of andere specifieke norm zouden tegenkomen. Zo staat de strekking van de norm van de goede huisvader, de goede huis-moeder of de goede intellectueel niet op voorhand vast, maar wordt die bijgewerkt door het subject vanuit sociale gewoon-ten of materiële gegevens, zoals gewoonten uit het privé- of professionele leven, tijdschriften, films, reclameadvertenties, gebruiksvoorwerpen, wetboeken, die als evenvele virtuele hulpmiddelen voor die normatieve betekenis functioneren. Daarom weet een subject, door zich te onderwerpen aan een norm, nooit met zekerheid wat de juiste manier is om zich daaraan aan te passen 3 .

Als de norm niet bestaat, ligt dat ook aan het feit dat geen enkele norm geïsoleerd bestaat. Een norm is immers altijd betrokken bij een veelheid die zich nooit volledig laat beve-len binnen een gesloten systeem. Zodat de diverse normen (levens-, sociale, juridische, economische) zich altijd binnen een concrete situatie in conflict kunnen treden, zonder dat er ‘de norm van alle normen’ bestaat, om het geschil definitief op te lossen. In een bepaalde situatie kan men bij voorbeeld zowel vrouw, onderzoekster, huismoeder, zus, rookster als so-ciaaldemocraat zijn, of zowel man, filosoof, echtgenoot, broer, simpele van geest als apolititiek; van weerskanten een geheel van persoonlijke gegevens, waarvan elk gegeven op zich eigen normen inhoudt die niet mogen samenvallen of niet bij elkaar mogen passen.

Overigens, zelfs de regels om zich te onderwerpen aan de nor-men zijn variabel, en lijken soms echte strategieën van zelfbe-heersing: de sluwheid van het subject dat zich zoveel maskers opzet en zich onttrekt aan de identiteitscontroleurs die het sociale spel ons oplegt; de ironie van het subject waarvan de manier van doen meer ‘zegt’ dan dat het zich het overeen-komstige genormaliseerde gedrag aanneemt, waardoor het zijn willekeurige en alledaagse karakter benadrukt. Die stra-tegieën zijn zelf enkel mogelijk door de dubbele rol die elke onderwerping invoert. Om zich te doen gelden vergt de norm immers op de eerste plaats een gespletenheid van het subject,

3 De onrust van de mens bewogen door het ‘normaal-zijnsverlangen’ werd gea-nalyseerd door G. LE BLANC in Les maladies de l’homme normal (Vrin, 2007).4 Wij verwijzen in dit verband naar P. MACHEREY, De Canguilhem à Foucault, la force des normes, La Fabrique, 2009, meer bepaald pp. 9-10 en 90-92. De wei-gering om ‘hypostasen te maken van de normen’ vormt een van de werkpostu-laten van s. legRAND, Les normes chez Foucault, P.U.F., 2007, bv. pp. 11-12.5 G. DELEUZE, F. GUATTARI, L’anti-Œdipe, Minuit, 1972, p. 41.6 G. DELEUZE, CL. PARNET, Dialogues, Champs – Flammarion, 1996, p. 167. 7 Over al die punten, cf. G. CANGUILHEM, Le normal et le pathologique (P.U.F., 1966) en G. LE BLANC, Canguilhem et les normes (P.U.F., 1998).

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dat in zichzelf zijn verwijdering van de norm moet ervaren, in een afstand die tegelijk de voorwaarde van de onderwerping aan de normen vormt, als hun mogelijke ondermijning.

Daaruit kunnen we afleiden dat elke onderwerping aan de normen een manoeuvremarge inhoudt, niet in de betekenis van tussenruimtes zonder normen, maar in de betekenis dat de normen, omdat ze nooit worden opgelegd in de vorm van een bovenzintuiglijk, gesloten en perfect coherent systeem, zich enkel vormen en worden geordend in de handelingen waaraan de subjecten zich onderwerpen 4 . Bijgevolg is de zel-fbeheersing of -controle tegelijk de aflossing en de beperking van de macht van de normen. Als ze al bestaat, is de contro-lemaatschappij zelf, die zoveel energie steekt om het leven en het gedrag, de dingen en de procedures te normaliseren, een veelzijdige machine die altijd klaar is om stuk te gaan. Zoals Deleuze en Guattari de kapitalistische machine beschreven, die is structureel ‘niet in staat om een code te leveren die het hele sociale domein behelst 5 ’.

Bijgevolg houdt een antwoord op de zowel ethische als poli-tieke vraag om te achterhalen wat er van onze vrijheid in de controlemaatschappijen terechtkomt, geen steek in het alter-natief van de controle en het verlies van controle. Men kan immers niet kiezen tussen de onderwerping en de weigering, tussen de gelijkvormigheid en de overtreding, zelfs niet tussen de hoofdnormen en de secundaire normen. De zwaarste beve-len kunnen immers een onderdak vinden bij de minderheden, en de grootste gevaren waren rond bij de border-line subjec-ten, die trouwens heel zelden hun traject uitkiezen.

U zult zich dan afvragen waarom er dan zovele filosofen, kuns-tenaars en schrijvers zijn die zoveel belang hechten aan de ervaringen-beperkingen (de alcohol van Fitzgerald, harddrugs van Burroughs, schizofrenie van Artaud)? Gaat het er niet om om vluchtlijnen te zoeken? Maar die vluchtlijnen worden u niet aangereikt zoals nooduitgangen die leiden naar de openlucht. De hele uitdaging bestaat er nu net niet uit om die te volgen, maar om die op te sporen. Die opsporing is totaal iets anders dan een eenvoudige onttrekking aan de controles. Het gaat immers om een experiment dat beheersing vergt, zonder ‘de vreemde bescheidenheid van de lijnrechter, de voorzichtigheid van de experimenteerder 6’. De ervaring-beperking moet geen overtredingsmodel opleveren, maar toont de machten, dit wil zeggen de contingentie van de normen tonen en nieuwe bes-taansmogelijkheden openen, en de gevaren van de vluchtlijn, die altijd een doodlijn kan worden, of nieuwe normaliseringen opzetten, strenger dan de vorige.

De uitdaging bestaat er dus niet uit om komaf te maken met de controles, noch om te aanvaarden wat bestaat. Elk leven

onderwerpt zich aan normen, te beginnen met het organische leven op zich. Zo is dat bij voorbeeld bij de mens of het dier, de aanneming van een bepaald ‘normaal’ hartritme, of de nood-zaak van een bepaalde hoeveelheid slaap, zuurstof of voeding die beschouwd worden als ‘normaal’. Maar alle onderwerpin-gen wegen niet tegen elkaar op. Er zijn ook geen normen die a priori beter of verkieslijker zijn boven andere. Denk maar aan zuiver water of alcohol, de ascese of de losbandigheid, de orde of de chaos, volgens de gewone binaire verdelingen. Maar er bestaan wel, naargelang de gevallen, verschillende regels om de normen samen te stellen, die verband houden met min of meer grote krachten om te handelen, met andere woorden met vrijheidsniveaus.

Op de vraag wat het evaluatiecriterium is voor onderwer-pingssituaties aan normen, luidt ons antwoord duidelijk als volgt: misschien zouden de onderwerpingssituaties moeten worden geëvalueerd vanuit het leven. Het leven moet worden beschouwd vanuit de essentiële tegenstelling tussen ziekte en gezondheid. Wij noemen levensnormen ‘pathologisch’, als die geen verandering meer kunnen verdragen, zoals niet meer kunnen leven met minder zuurstof dan de standaardhoeveel-heid, niet meer kunnen leven met een hart dat trager of juist sneller klopt, of niet meer minder lang kunnen slapen of min-der kunnen eten. De levensnormen die bijgevolg geen nieuwe normen meer kunnen worden, die hun metamorfosevermogen hebben verloren. Vanuit dat standpunt betekent zijn gezond-heid verliezen, verplicht zijn te leven in een bekrompen wereld, waar de mogelijkheden tot vernieuwing en verlegging van de grenzen almaar minder voorkomen. Omgekeerd betekent in goede gezondheid verkeren, over het vermogen beschikken om zijn eigen levensnormen of beperkingen in ongewone of onvoorziene situaties op de proef te stellen7 .

Wij willen niet beweren niet dat de levens- of biologische nor-men in laatste instantie voorrang moeten krijgen op de sociale normen. Wij vragen enkel of het mogelijk is om het gezond-heidscriterium van het ene naar het andere domein over te brengen als blijk van het vermogen om zijn grenzen te ervaren en te verleggen. Beweren dat er buiten de normen geen bes-taan is, is geen goede manier om het individuele of collectieve subject te herinneren aan de ‘natuurlijke’ grenzen en de zoge-naamde onreikbare normen waardoor hij ‘zou overleven’. Het is een poging, met ethische en politieke draagwijdte, om open te staan voor de eigen krachten van het genormaliseerde sub-ject, in plaats dan voor de dubbelzinnige verleidingen van de ‘Controlemachine’.

Tegenover de paranoïde logica van de afwijzing van de uni-versele Controle, zouden wij graag de sluwheid, de ironie en de dubbele rol plaatsen, die een strategisch en creatief ge-

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bruik kunnen maken van de botsende verscheidenheid van de normen en hun contingentie. Zoals vermeld, functioneert die vrijheid niet zonder een zekere voorzichtigheid, zonder een zekere zelfbeheersing, kortom, zonder een zekere controle. Zodat, om met de lofzang van Baudelaire te eindigen, als men altijd dronken moet zijn — De vin, de poésie ou de vertu, à vo-tre guise (Door wijn, poëzie of deugd, zoals u wilt)—, dat niet zozeer is om alle controle te vernietigen of te vergeten, maar eerder om de grenzen ervan te ervaren en te verleggen.

Florence CAEYMAEX & Julien PIERON (FNRS/Université de Liège)

Florence CAEYMAEX is onderzoeker F.R.S.-FNRS op het Uni-versiteit van Luik en co-directeur van de sectie Politieke Filo-sofie en Kritische Filosofie van de normen. Ze is de auteur van Sartre, Merleau-Ponty, Bergson (Olms, 2005).

Julien PIERON is onderzoeker F.R.S.-FNRS en docent Filosofie op het Universiteit van Luik. Hij is de auteur van Pour une lec-ture systématique de Heidegger (Ousia, 2010).

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THE LImITS OF CONTROL //Wird unser Leben kontrolliert? Es scheint, als werde der Mensch heute allerorts überwacht, und dies mit immer mo-derneren Techniken, die unser soziales und individuelles Da-sein formen (modellieren) und umformen (modulieren) sol-len. Hat sich die „universelle Modulation“, von der Deleuze 1 sprach, nicht gleichzeitig in so unterschiedlichen Bereichen wie Polizei („Sicherung“), Medizin (Prävention und „Behand-lung“) oder auch Wissenstransfer („Weiterbildung“) entwik-kelt — wodurch wir unweigerlich in Kontrollgesellschaften gestoßen werden? Uns umgibt eine gewisse Unruhe, denn wir wissen noch nichts über diese neue, zweischneidige Macht, die zugleich allgegenwärtig und unbedenklich ist, und wir wis-sen auch nicht, wie sie unsere Freiheit beeinflussen wird. Aber wissen wir eigentlich, was Kontrolle ist? Der Begriff Kontrolle ist nicht eindeutig definiert. Wir unterscheiden zwischen min-destens drei Bedeutungen, die alle auf einen weiteren Begriff zurückgreifen: die Norm.

Zum einen kann die Kontrolle ein punktueller Vorgang (Erei-gnis) sein, der darin besteht, die Einhaltung einer Norm zu überprüfen. Dabei kann es sich beispielsweise um eine in-stitutionelle Norm oder eine Rechtsnorm, um eine Produk-tionsnorm oder eine Verwendungsnorm oder auch um eine Wahrheitsnorm bzw. eine Korrekturnorm handeln. Ein solcher Vorgang erfordert mindestens zwei Beteiligte: den Urheber ei-nes Gegenstands oder eines Verhaltens sowie den Prüfer – der stets nachgeschaltet ist und immer erst nach Vollendung des zu kontrollierenden Gegenstands bzw. Verhaltens in Erschei-nung tritt. Was wird kontrolliert? Die Qualität eines erzeugten Produkts oder eines erworbenen Wissens, die Stichhaltigkeit einer Berechnung oder die Gültigkeit eines Dokuments (Fahr-schein, Eintrittskarte, Ausweis). Wenn wir uns auf diese Defini-tion stützen – ein punktuelles, sporadisches und nachgeschal-tetes Ereignis – dann betrachten wir die Kontrolle als einen hauptsächlich selektiven Vorgang, bei dem, wie bei einem Sieb, bestimmte Produkte, Personen oder Verhaltensweisen „durchgelassen“ und andere aufgehalten werden: Das Pro-dukt, das den Qualitätskontrollen gerecht wird, kann seinen Weg in der Produktionskette fortsetzen, der Schüler, der die Prüfung besteht, wird versetzt usw.

Zum anderen kann es sich bei der Kontrolle um einen Über-prüfungsprozess handeln, der, wie im ersten Fall, zwar zwei Beteiligte verlangt, jedoch weder punktuell noch nachgeschal-tet ist. Die Kontrolle wird hierbei kontinuierlich und sozusagen zeitgleich mit dem laufenden Ereignis oder Prozess durchge-führt. So soll eine Überwachungskamera in einem Geschäft einen möglichen Diebstahl direkt filmen und nicht erst in Ak-tion treten, wenn der Diebstahl schon geschehen ist. Bei dieser Betrachtung des Begriffs Kontrolle ist nicht mehr von einem selektiven Vorgang, sondern von einem explizit produktiven Vorgang die Rede. Ziel der Kontrolle ist es nicht mehr, die Ein-haltung einer Norm im Nachhinein zu beurteilen, sondern die Einhaltung einer Norm durch ihre kontinuierliche Präsenz zu gewährleisten – in unserem Geschäftsbeispiel die Einhaltung einer moralisch-rechtlichen Norm des ehrlichen Bürgers. Da wir wissen, dass wir permanent von Kameras überwacht wer-den (die im Übrigen nicht mehr irgendwo verborgen installiert sind, sondern auf die die zu Überwachenden oftmals ausdrük-lich hingewiesen werden), sehen wir uns gezwungen, unser Verhalten dementsprechend anzupassen.

Diese zweite Betrachtung des Begriffs Kontrolle als produkti-ver Vorgang, der sowohl kontinuierlich als auch zeitgleich mit dem zu kontrollierenden Ereignis stattfindet, bildet die Grund-lage der modernen Überlegungen, die sich mit den Kontroll-gesellschaften befassen. Was diese Art von Gesellschaft aus-zeichnen würde, wäre nicht anderes als die Ausübung einer ständigen Kontrolle in der Öffentlichkeit, die selbst außerhalb der großen, „geschlossenen“ Einrichtungen (Schule, Kaserne, Fabrik, Krankenhaus, Gefängnis) vorgenommen würde, wel-che das Leben der „disziplinarischen“ Gesellschaften lenken. Gekoppelt mit der selektiven Kontrolle (welche die Einhaltung von Normen bestätigt oder die Nichteinhaltung sanktioniert) würde die produktive Kontrolle (durch die Verhaltensweisen diesen Normen unterworfen werden) zur Herrschaft einer un-bestimmten und praktisch unbeschränkten Macht führen, bei der tendenziell jede Handlung und jede Form des Daseins zum Gegenstand einer Normung werden könnte.

1 G. DELEUZE, „Postskriptum über die Kontrollgesellschaften“ (1990), in Unterhandlun-gen, Suhrkamp, 1993, S. 254ff. Dieser Text stellt die Hauptquelle der Theorie der „Kon-trollgesellschaft“, eine Charakteristik der „politischen Verfasstheit der Gegenwart“ nach M. HARDT und A. NEGRI (Empire – die neue Weltordnung, Campus Fachbuch, 2002), dar. Es ist der Schriftsteller W. BURROUGHS, den Deleuze als Urheber der Kon-trolle im Sinne eines „neuen Monsters“ bezeichnet, das auf die Disziplinen in den Nachkriegsgesellschaften folgt (Unterhandlungen, op. cit.). Hier wird Rückgriff genom-men auf zwei Artikel von F. CLAISSE: „William S. Burroughs, du cut-up au simulacre – la réalité aux confins du contrôle“ (Réseaux, 94-95-96, 2002, S. 151ff) sowie „Les ‚So-ciétés de Contrôle’ de Burroughs à Negri“ (http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/5921).2 Alle Kontrollsysteme sind darum bemüht, eine möglichst umfassende Kontrolle auszuüben. Wenn ihnen das jedoch vollständig gelingt, gibt es nichts mehr, was kon-trolliert werden muss. […] Die Kontrolle verliert ihren Sinn, wenn es keinen Wider-stand mehr gibt.“ (freie Übersetzung des Übersetzers nach dem von F. CLAISSE im Werk „William S. Burroughs, du cut-up au simulacre – la réalité aux confins du contrôle“, Art. cit., S. 173, verwendeten Zitat aus W. BURROUGHS, Essais II, Bourgois, 1984, S. 130)

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Aber wir werden den Inhalt des Begriffs Kontrolle vielleicht nicht ganz verstehen, wenn wir ihr nicht noch eine dritte Be-deutung beimessen. Kontrolle ist auch Beherrschung – in er-ster Linie die Beherrschung des Ichs, die Selbstkontrolle. Diese Selbstkontrolle ist eine menschliche Fähigkeit und gleichzeitig eine Voraussetzung für Kontrollen. Denn um funktionieren zu können, benötigen die Kontrollinstrumente – gleich ob punk-tuell-nachgeschaltet, kontinuierlich-zeitgleich oder beides zu-gleich – Menschen, die in der Lage sind, sich in der Gewalt zu haben. Sie setzen auf die subjektive Fähigkeit, sich Normen zu unterwerfen und diese Normen zu verinnerlichen. Sie müssen diese Fähigkeit sogar hervorrufen oder festigen – auf Gedeih und Verderb. Kontrollen sind demnach auf die Hilfe der Men-schen angewiesen, denen sie die Befugnis übertragen, (sich) zu verändern, (sich) anzugleichen und (sich) an die Normen anzupassen.

Diese „Selbstkontrolle“, diese Selbstbeherrschung ist jedoch eine heikle Angelegenheit, da stets die Gefahr eines Scheiterns oder eines Abdriftens gegeben ist, die Gefahr, die Kontrolle zu verlieren. Wahrscheinlich könnten wir hier die Erklärung für die Beharrlichkeit und die derzeitige Verbreitung der Kontroll- instrumente finden – als ob diese dazu gedacht seien, die Menschen mit einer ständigen Selbstkontrolle zu belegen, unermüdlich und unerbittlich. Jedoch interessanter ist wahr-scheinlich das Paradoxe an dieser komplexen Beziehung zwischen Kontrolle und Selbstkontrolle: das Scheitern, das Ab-driften, der Kontrollverlust. Sie sind einerseits die Feinde der Kontrolle, doch würden die Kontrollinstrumente andererseits ohne diese Feinde keinen Sinn machen 2. Das Geheimnis der Macht, welche die Kontrollen ausüben, ist vielleicht nichts an-deres als das Geheimnis der Normen.

Nicht nur die kontinuierliche Kontrolle (die durch ihre alleinige Präsenz die Einhaltung einer Norm gewährleistet) besitzt eine produktive Dimension, sondern vor allem die Norm selbst. Eine Norm beschränkt sich nicht nur darauf, eine Handlung oder ein Verhalten zu unterbinden oder zu bestrafen. Eine Norm modelliert eine Handlung bzw. ein Verhalten und ver-leiht ihr bzw. ihm eine Daseinsberechtigung. Normen unter-werfen Menschen zweifelsohne einem Zwang, aber sie sind auch Vektoren für die Entwicklung des Menschen auf Grund-lage neuer Existenzmöglichkeiten. Das Kind wird einer Reihe sozialer Normen unterworfen, die sich auf seine Persönlichkeit auswirken. Es erfährt, was „Hygiene“ bedeutet, ihm werden „die richtigen Tischmanieren“ beigebracht, es lernt, wie es zu sprechen hat und dass es sich aufrecht halten muss. Es unterwirft sich einem Zwang, erwirbt aber gleichzeitig neue Verhaltensweisen und stärkt somit seine Handlungspotenzial bzw. seine Freiheit.

Kann das oben genannte Kind-Beispiel jedoch auf alle sozialen Normen übertragen werden? Denen, die sich angesichts der Gefahren einer Normen vorgebenden und freiheitszerstören-den Kontrollmaschinerie beunruhigt zeigen, sei gesagt, dass die Voraussetzung für die Freiheit wahrscheinlich darin be- steht, dass DIE Norm nicht existiert. Wenn wir sagen, dass eine Norm nicht existiert, dann zunächst in dem Sinne, dass man in einem gegebenen sozialen Feld niemals einen eindeutigen Inhalt oder eine feststehende Definition für eine bestimmte, einzelne Norm findet: Der Inhalt der Norm des guten Familien-vaters, der schönen Frau oder des perfekten Verstandesmen- schen ist nicht von vornherein festgelegt. Es ist der Mensch, der einer solchen Norm Inhalt verleiht, wobei er sich auf soziale Praktiken oder materielle Elemente stützt (Gewohnheiten in der Familie oder am Arbeitsplatz, Zeitschriften, Filme, Wer-bungen, Gebrauchsgegenstände, Vorschriften, …), die alle dazu dienen können, eine Norm mit Inhalt zu füllen. Aus die-sem Grund weiß ein Mensch, der sich einer Norm unterordnet, niemals mit Gewissheit, wie er sich am besten dieser Norm anpassen soll3 .

Wenn es DIE Norm nicht gibt, dann liegt das auch daran, dass keine Norm getrennt betrachtet werden kann. Eine Norm ist stets Teil eines vielfältigen Gebildes, das sich niemals ganz in ein geschlossenes System einordnen lässt. Sodass die Gefahr besteht, dass die zahlreichen (existenziellen, sozialen, rechtli-chen, wirtschaftlichen) Normen in einer konkreten Situation immer in einen Konflikt geraten können, ohne dass es eine „Norm der Normen“ gibt, die diesen Konflikt ein für alle Mal schlichten könnte. In einer bestimmten Situation kann man beispielsweise zugleich Frau, Wissenschaftlerin, Mutter, Schwester, Raucherin und Sozialdemokratin oder auch Mann, Philosoph, Gatte, Apfelesser und unpolitisch sein. Die Frau und der Mann verkörpern dabei zahlreiche Eigenschaften, wobei jede Eigenschaft eigene Normen voraussetzt, die nicht gleich-zeitig umgesetzt werden oder miteinander harmonisieren können.

3 Die Sorge des vom Wunsch nach Normalität getriebenen Menschen wird von G. LE BLANC in seinem Werk Les maladies de l’homme normal (Vrin, 2007) analysiert.4 Wir verweisen diesbezüglich auf P. MACHEREY, De Canguilhem à Foucault, la force des normes, La Fabrique, 2009, insbesondere S. 9f und 90ff. Die Weige-rung, „Normen zu hypostasieren“, stellt eines der Postulate in der Arbeit von S. legRAND, Les normes chez Foucault, P.U.F., 2007, z.B. S. 11f, dar.5 G. DELEUZE, F. GUATTARI, Anti-Ödipus, Suhrkamp, 1974 (im Original : L’anti-Œdipe, Minuit, 1972, S. 41).6 G. DELEUZE, CL. PARNET, Dialoge, Suhrkamp, 1980 (im Original: Dialogues, Champs – Flammarion, 1996, S. 167).7 Zu allen diesen Aspekten siehe auch G. CANGUILHEM, Das Normale und das Pa-thologische (Hanser, 1974) sowie G. LE BLANC, Canguilhem et les normes (P.U.F., 1998).

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Im Übrigen bestehen auch keine festen Modalitäten für eine Unterwerfung unter die bestehenden Normen. Manchmal gleichen sie wahrhaftigen Selbstbeherrschungsstrategien: wie die list des Menschen, der sich zahlreiche Masken auf-setzt und sich der Überprüfungen seiner Identität, die uns das soziale Spiel auferlegt, entzieht; oder die Ironie des Men-schen, dessen Geste oder Mimik das entsprechende normierte Verhalten „zitiert“ anstatt es zu übernehmen, wodurch sein willkürlicher und zufälliger Charakter hervorgehoben wird. Diese Strategien sind nur durch das doppelte Spiel möglich, das jede Unterwerfung mit sich bringt: Eine Durchsetzung der Norm verlangt zunächst eine Zweiteilung des Menschen, der seine Abweichung von der Norm verspüren muss, und dies mit einem Abstand, der eine Voraussetzung für die Unterwerfung unter die Normen und gleichzeitig eine Voraussetzung für de-ren eventuellen Umsturz ist.

Von daher könnten wir sagen: Jede Unterwerfung unter die Normen setzt einen Handlungsspielraum voraus, jedoch nicht im Sinne normloser Zwischenräume, sondern in dem Sinne, dass Normen niemals ein transzendentes, geschlossenes und völlig kohärentes System bilden und nur durch die Unterwer-fung des Menschen4 entstehen und sich zusammenfügen. Die Selbstbeherrschung bzw. die Selbstkontrolle ist somit zugleich der Vermittler und das Limit der Macht der Normen. Wenn sie wirklich existiert, dann ist die Kontrollgesellschaft selbst – die so viel Energie aufwendet, um das Leben und Verhalten der Menschen, Gegenstände und Prozesse zu normen – eine rie-sige Maschinerie, die jeden Augenblick kaputt gehen könnte, vergleichbar mit der kapitalistischen Maschinerie von Deleuze und Guattari, von der sie sagen, sie sei strukturell „nicht in der Lage, einen Kodex zu liefern, der das gesamte soziale Feld ab-deckt5 .

Sodass eine Antwort auf die sowohl ethische als auch poli-tische Frage, was in den Kontrollgesellschaften aus unserer Freiheit wird, nicht in der Alternative zwischen Kontrolle und Kontrollverlust zu finden ist. Es besteht keine Wahlmöglichkeit zwischen Unterwerfung und Weigerung, zwischen Einhaltung und Übertretung, und noch nicht einmal zwischen Mehrheits- und Minderheitsnormen: Die stärksten Zwänge können bei Minderheiten Zuflucht finden, von den größten Gefahren sind Borderline-Menschen umgeben – die im Übrigen ihren Weg sehr selten selbst wählen.

Warum – werden Sie uns fragen – messen so viele Philosophen, Künstler und Schriftsteller Grenzerfahrungen so große Bedeu-tung bei (Alkohol bei Fitzgerald, harte Drogen bei Burroughs, Schizophrenie bei Artaud)? Geht es nicht darum, Fluchtwege zu finden? Aber diese Fluchtwege sind keine Wege, auf denen man sich ins Freie retten kann: Die Herausforderung liegt nicht

darin, diesen Wegen zu folgen, sondern sie vorzuzeichnen. Und dieses Vorzeichnen ist etwas ganz anderes als nur eine einfache Entziehung der Kontrollen. Es ist ein Experiment, das Beherrschung erfordert, die seltsame Bescheidenheit der Vor-zeichner und die Vorsicht des Experimentators6 . Die Grenzer-fahrung soll kein Modell für eine Übertretung liefern, sondern das Potenzial – das Aufzeigen der Zufälligkeit der Normen sowie das Eröffnen neuer Existenzmöglichkeiten – und die Ge-fahren der Fluchtwege – die stets in die Sackgasse führen kön-nen oder neue Normungsprozesse mit Normen organisieren, die noch strenger sind als die vorherigen – hervorheben.Ziel ist somit weder die Beseitigung der Kontrollen noch die Akzeptanz des Status Quos. Jedes Leben unterwirft sich Nor-men. Dazu brauchen wir nur einmal das organische Leben zu betrachten (der „normale“ Herzrhythmus eines Menschen oder eines Tiers, die Notwendigkeit, eine bestimmte Anzahl Stunden zu schlafen, Sauerstoff einzuatmen oder Nahrung zu sich zu nehmen, die als „normal“ betrachtet wird). Aber nicht alle Unterwerfungen haben den gleichen Wert. Es gibt zwar keine Normen, die a priori besser sind als andere oder anderen vorzuziehen sind (reines Wasser oder Alkohol, Enthaltsamkeit oder Exzesse, Ordnung oder Chaos, gemäß den gängigen binären Distributionen), jedoch bestehen je nach Fall verschie-dene Modalitäten, um mit Normen zurechtzukommen, die mit mehr oder weniger großen Handlungsmöglichkeiten, das heißt mit einem bestimmten Freiheitsgrad, verbunden sind.

Auf die Frage nach dem Kriterium zur Bewertung der Situatio-nen, bei denen sich Normen unterworfen wird, können wir die folgende Antwort geben: Diese Situationen sollten vielleicht aus der Sicht des Lebens bewertet werden. Das Leben muss aus dem Blickwinkel des konstitutiven Gegensatzes zwischen Krankheit und Gesundheit betrachtet werden. „Pathologisch“ könnten die Lebensnormen bezeichnet werden, die keine Ver-änderungen zulassen – wenn man nicht mehr mit einer gerin-geren Sauerstoffmenge leben kann als die, die als normal an-gesehen wird, wenn man nicht mehr mit einem Herzen leben kann, das langsamer oder schneller schlägt, wenn man nicht mehr in der Lage ist, weniger zu schlafen oder weniger zu es-sen. Es handelt sich somit um Lebensnormen, die sich nicht mehr selbst übertreffen können, um zu neuen Normen zu wer-den, um Normen, die ihr Metamorphosepotenzial verloren haben. Von diesem Standpunkt aus betrachtet bedeutet der Verlust der Gesundheit, gezwungen zu sein, in einer begrenz-ten Welt zu leben, in der die Möglichkeiten der Erneuerung und zur Verschiebung der Grenzen immer seltener werden. Dagegen bedeutet ‚gesund sein’, über die Fähigkeit zu ver-fügen, in neuen oder unvorhergesehenen Situationen seine Lebensnormen oder seine eigenen Grenzen auf die Probe zu stellen7 .

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Wir sagen nicht, dass die Lebensnormen oder biologischen Normen sich in letzter Instanz gegen die sozialen Normen durchsetzen müssen, wir fragen nur, ob es möglich ist, das Kriterium der Gesundheit als Fähigkeit, Grenzen zu erproben und zu verschieben, von einem Bereich auf einen anderen zu übertragen. Zu behaupten, es gebe kein Dasein außerhalb der Normen, ist kein Weg, um den Menschen, individuell oder kollektiv, an die „natürlichen“ Grenzen und an die ange-blich unantastbaren Normen, die ihm „das Aufrechtstehen“ ermöglichen, zu erinnern. Es ist ein Versuch – mit ethischer und politischer Reichweite –, unsere Aufmerksamkeit auf die Potenziale des genormten Menschen und nicht auf die zwei-felhaften Verführungskünste der „Kontrollmaschinerie“ zu ziehen.

Der paranoischen Logik der Denunzierung der universellen Kontrolle würden wir die List, die Ironie und das doppelte Spiel gegenüberstellen, die die konfliktuelle Pluralität der Normen und ihrer Zufälligkeit strategisch und kreativ zu nutzen wis-sen. Diese Freiheit, das haben wir bereits erwähnt, ist ohne eine gewisse Vorsicht, ohne eine gewisse Selbstbeherrschung, kurzum, ohne eine gewisse Kontrolle nicht möglich. Wie Bau-delaire schon sagte: Wenn man immer betrunken sein muss – je nach Belieben vom Wein, von der Poesie oder von den Tugenden – dann nicht so sehr, um jedwede Kontrolle abzu-schaffen oder zu vergessen, sondern um die Grenzen dieser Kontrolle zu erproben und zu verschieben.

Florence CAEYMAEX & Julien PIERON (FNRS/Université de Liège)

Florence CAEYMAEX ist Forscherin des F.R.S.-FNRS an der Universität Liège und Kodirektorin der Fachbereiche politische Philosophie und normenkritische Philosophie. Sie ist Autorin von Sartre, Merleau-Ponty, Bergson (Olms, 2005).

Julien PIERON ist Forschungsbeauftragter des F.R.S.-FNRS und Philosophiedozent an der Universität Liège. Er ist Autor von Pour une lecture systématique de Heidegger (Ousia, 2010).

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LESINDOmPTÉS

Roger BALLENlaure BeRTINlisa BRICeClément COgITOReThibault CORDONNIEROlivier CUllmANflavio CURyfrançois De CONINCKmelissa DesmeTmichel fRANçOIsAurélie GARONAgnès GEOFFRAYgeert gOIRIsgert JOChemsJessika LARANJOJouko lehTOlAChantal mAesMichel MAZZONIwesley meURIsshahryar NAshATNew CATAlOgUe Nathalie NOëlClaudia PASSERIMartin SCHOELLERSMOKE CollectiveEd TEMPLETONKoen Theyslaure VAsCONIAnke VAN IERSELPatrick VAN ROYCatherine VeRNeTJoyce VlAmINg

liège | MAMAC + CDe

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roger BALLen Cat catcher, 1998

Selenium toned fiber prints 40x40cm Courtesy Galerie Xavier Hufkens (Bruxelles) and Roger Ballen

Jouko LehtoLA Volkswagen, 2003, from the series Finnish View-Fragments of Our Time

C-Print / diasec 180 x 223cm. Courtesy Gallery TaiK (Berlin)

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Entre notre sauvagerie, nos pulsions, notre inconscient, d’une part et nos peurs, les statistiques, le temps qui passe, l’éducation, les lois de la science et des hommes, d’autre part, nous voici tenant à bout de bras nos contradictions au sein de la grande communauté humaine. Intimité mys-térieuse et image publique s’étreignent et se déchirent pour assembler cette identité où les bizarreries et autres débordements secrets côtoient les interdits et les limites sociales.

La photographie de portrait trouve ici un magnifique terri-toire de diversité et d’expérimentations. Tenue par le cadre bien qu’excessive, l’image de l’autre ne laisse pas d’échap-patoire au regard. Mais la représentation de l’altérité passe aussi par l’imaginaire, par la projection sur le vide, l’inani-mé, le son. Les vidéos et installations présentées creusent l’absence tandis que la photographie la déborde.

Nous sommes des solitaires grégaires, des intrus qui cher-chons à être démasqués par nos semblables, des hommes et des femmes en flottaison dans le grand bain du social et de notre monde intérieur.

Entrez, entrez, Mesdames et Messieurs !

Af lesuisse

LES INDOmPTÉS

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DE ONGECONTROLEERDEN

Naast onze wreedheid, onze driften, ons onderbewustzijn, enerzijds, en onze angsten, de statistieken, de tijd die voor-bijgaat, de opvoeding, de wetten van de wetenschap en de mens, anderzijds, hebben we finaal toch nog onze tegens-trijdigheden binnen de grote maatschappij in handen. De mysterieuze intimiteit en het publieke beeld omhelzen en verscheuren elkaar om die identiteit samen te houden waar de grilligheden en andere geheime uitbarstingen grenzen aan de maatschappelijke taboes en beperkingen.

De portretfotografie vindt hier een prachtig terrein van di-versiteit en experimenten. Hoewel het beeld van de andere wordt vastgehouden door het buitengewone kader, laat het de blik niet afwenden. Maar de uitbeelding van het an-ders-zijn doorloopt ook het denkbeeldige, de projectie op het lege, het zielloze, het geluid. De voorgestelde video’s en installaties hollen de afwezigheid uit, terwijl de fotografie ervan overvloeit.

Wij zijn eenzaten met een kuddegeest, indringers die op zoek zijn om te worden ontmaskerd door onze naasten, mannen en vrouwen die drijven in het grote bad van de maatschappij en ons innerlijke leven.

Dames en heren, treedt binnen, treedt binnen !

AF Lesuisse

DIE UNGEzäHmTEN

Zwischen unserer Rohheit, unseren Trieben und unserem Un-bewussten einerseits und unseren Ängsten, den Statistiken, der voranschreitenden Zeit, der Bildung und der Gesetze der Wissenschaft und der Menschen andererseits legen wir in dieser großen Gemeinschaft der Menschen unsere Wider- sprüche an den Tag. Mysteriöse Vertraulichkeiten und öffent- liche Bilder umarmen und zerreißen sich, um diese Identität zusammenzuhalten, bei der Merkwürdigkeiten und andere geheime Ausschweifungen Seite an Seite mit Verboten und sozialen Grenzen zu finden sind.

Die Portraitfotografie findet hier einen ausgezeichneten Nährboden für Vielfalt und Experimente. Das Bild, das von einem Rahmen gehalten wird, aber dennoch exzessiv ist, lässt dem Blick keine Ausweichmöglichkeit. Aber die Dar- stellung der Andersheit verläuft auch über das Imaginäre, die Projektion auf die Leere, auf das Leblose, auf den Ton. Videos und präsentierte Kunstwerke vertiefen das Nicht-Vorhandensein, während die Fotografie es zum Überlaufen bringt.

Wir sind Einzelgänger in einer Herde, Eindringlinge, die von Unsergleichen entlarvt werden möchten, Männer und Frauen, die in diesem großen Bad, in dem Gesellschaft und Individualismus nebeneinander existieren, treiben.

Treten Sie ein, meine Damen und Herren, treten Sie ein !

AF Lesuisse

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new cAtALoguePreppy Girl with BB Gun No. 3, 2005 Courtesy Kaune, Sudendorf Gallery (Cologne)

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Anke vAn ierseL from the series Complete Me, 2004-2007

Jessika LArAnJoL’Inopiné, video, 16’30’’, 2005from the video cycle Les Indigents

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ed temPLeton, Deanna, Central California, 2005, c-print, framed

ed temPLeton, Jim, Huntington Beach, 1995, c-print, framed

new cAtALogueBig Ten Co-Ed with Ski Mask No. 5, 2005

Courtesy Kaune, Sudendorf Gallery (Cologne)

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michel FrAnçOiS Autoportrait contre nature, 2001, video

Distribution ARGOS (Bruxelles)

Patrick vAn roy Inès/Vincent/Jonathan/Alex, from the series Warning, 2009

Courtesy Antonio Nardone (Bruxelles)

Collective SMOke 56m², 2009, photographic installation (wallpaper)

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laure vAsconifrom the series Canal, 1984, C-Print / diasec 110x150cm Courtesy Label Expositions (Paris)

Catherine vernet Silence 1, 2008, lambda print 80x120 cmCourtesy Galerie NKA (Bruxelles)

koen theysLast Man Walking, 2007, three channels video installationDistribution ARGOS (Bruxelles)

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laure BertinUntitled, from the series Windows – Berlin, 2008

C-Print 42x54cm

clément cogitoreScènes de chasse, 2009-2010

video installation and watchtower,

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Agnès geOFFRAY Night 3, 2005, lambda print on aluminium, 20x30cm

gert Jochemsfrom the series Ydill, 2006

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Claudia PASSeRiKësst-Iech, 2005, 30 B&w silver print, 9x13 cm each

thibault corDonnier Ne regardez pas, 2010, multimedia installation

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Olivier cuLmAnnEssaouira, MAROC, 2004, from the series Télé-spectateurs.Dessin animé japonais diffusé par la chaîne marocaine 2M sur la télévision de Ilyass El Mahfoudi.Fine art paper print, 62,2x62,2cm, framed. Courtesy Tendance Floue

Olivier cuLmAnnErnakulamm, Kerala, INDE, 2005, from the series Télé-spectateurs.Dessin Aravindan et Raji Nair regardant les informations sur la chaîne Asia Net..Fine art paper print, 62,2x62,2cm, framed. Courtesy Tendance Floue

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lisa BRiCe Make your home your Castle (detail), Scurvy , 1995

Stitched pillow cases and metal table 55 x 100 cm, depth 65 cm

nathalie noëL from the series Les Boules, 2007

C-print on forex 18x22 cm

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martin schoeLLer Christine Roth from the series Female Bodybuilders, 2004

Digital C-Print, 182,88x226,06cm. Courtesy Martin Schoeller

/ 55 / Melissa Desmet Autoportrait 3, 2009

Inkjet print framed, 60x80cm

/ 54 / Joyce vLAming Cellblock #08, 2006

Isolation Cell, Penitentiary Institution De Schans (Bijlmerbajes) , AmsterdamC-print on aluminium, 80x120cm

/ 52-53 / wesley MeuRiS Cage for Polar Fox, 2006

Wood, tiles, glass and lighting, 265 x 510 x 210 cm Courtesy Annie Gentils Gallery (Antwerp)

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Aurélie gAron On dirait un bruit qui est là, qui permet de respirer…, 2009multimedia installationCourtesy Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains

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Shahryar nAshAt The Regulating Line, 2005Digital Video, 3’40’’. Courtesy Shahryar Nashat

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François De coninck En avoir cure II, 2004 Extract from a triptych, digital prints on aluminium, 29x24 cm each

Chantal MAeSTake a look from the inside : lecture poétique : Christian Dotremont, 2004, Video, DVCAM transfered on DVD, 4/3, color, sound

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Michel mAZZoni from the series zones, 2007, C-Print 30x40cm on aluminium

Flavio CuRYPAISAGEM/ LANDSCHAFT, 2009

multimedia interactive installationSound design : Pierre Gufflet

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Jouko LehtoLA A Dog on Red Background, 2004

from the series Finnish View-Fragments of Our Time, C-Print on aluminium 150x184cm.

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LE THÉÂTREDEL’AUTORITÉ

A BOMB 1945/62Alphonse BeRTIllONNico BICKCÂBLE 88Nicolas ClÉmeNTAnne DAemsLucinda DEVLINharun fAROCKIPieter geeNeNClaudio HILSJürgen KlAUKeAnge LECCIAJacques LIZèNePhilippe mesTeAnne mIChAUxOlivier mIRgUeTSimon NORFOLKTrevor PAgleNmathieu PeRNOTWillem POPELIERPaul seAwRIghTKatja STUKEels VANDeN meeRsChmarc wIlweRT

Liège | hAngAr B9

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Philippe meste L’Attaque du port de guerre de Toulon, 1993

filmed performance, video. courtesy Aeroplastics contemporary (Bruxelles)

uS Army USS Agerholm in fornt of Swordfish, Operation Dominic, Christmas Island

May 11, 1962, vintage c-print (presentation print), 38,3 (50,8) x 49 (61) cmFrom the exhibition A BOMB 1945/62 • Beauty of Destruction II

Courtesy Galerie Daniel Blau (Munich)

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LE THÉÂTRE DE L’AUTORITÉ

Alors que la science repousse sans cesse les limites du visible jusqu’à nous offrir les formes de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, alors que les satellites jouent à l’œil de Dieu et remplacent les cartes de géographie par des routes et des vallées pixellisées, alors que nos allées et venues à l’air libre sont surveillées par des caméras et que la médiatisation généralisée des affaires du monde étale au vu de chacun des vies dites « privées », le regard, sans s’en rendre compte, se charge de prothèses.

Par l’intermédiaire des écrans qui nous entourent, nous avons en effet accès aujourd’hui à quantité d’informations visuelles que nous consommons le plus souvent sans les véri-fier, en oubliant qu’il s’agit toujours d’images médiées, d’ima-ges choisies et diffusées et non d’une rencontre directe entre notre œil et ce qu’il découvre en parcourant le monde. Le phénomène, ce qui apparaît, est aujourd’hui pour la majorité d’entre nous, du visuel de deuxième main, obscurément or-chestré par un pouvoir médiatique, politique ou scientifique.

Par l’intermédiaire des moyens de la surveillance policière, militaire et même privée, nous sommes également l’objet des yeux borgnes de l’autorité, poursuivis par un regard ano-nyme et secret à travers les rues, sans autre possibilité que de se laisser voir, passivement, sans moyen (sans envie ?) de se cacher. Exhibitionnistes contre notre gré, nous subissons la présence de ces yeux noirs et mécaniques du contrôle sans possibilité de retourner son regard au voyeur qui veille.

Mais que voit-on au juste lorsqu’on affronte cette autorité du visible d’aujourd’hui ? Qu’on le pousse dans ses retran-chements et ses contradictions ou, au contraire, qu’on se réapproprie sur ses objets un autre regard ? C’est la question posée par les images présentées dans cette exposition. Par les moyens mêmes de cette vision mécanique, par la photo et la vidéo, elles viennent brouiller notre accès au visible et dévoilent l’abstraction de ce qui se voudrait lisible.

Le tout du monde reste hors de portée…

Af lesuisse

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HET THEATER vAN HET GESAG

Terwijl de wetenschap onophoudelijk de grenzen van het zichtbare verlegt, totdat de vormen van het oneindig kleine en het oneindig grote zichtbaar worden, terwijl de satellie-ten zich wanen voor het oog van God en de geografische kaarten vervangen door wegen en valleien met pixels, terwijl al onze bewegingen in de open lucht door camera’s worden bewaakt en terwijl de universele mediatisering zogenaamde ‘privélevens’ voor iedereen openbaar maakt, houdt de blik, zonder dat we het beseffen, zich bezig met surrogaten.

Via de alomtegenwoordige schermen hebben we vandaag inderdaad toegang tot een waaier aan visuele informatie die we het vaakst blindweg aanvaarden, zonder de juistheid ervan te controleren. We vergeten maar al te vaak dat het nog altijd over gemediatiseerde, geselecteerde en uitgezon-den beelden gaat, en niet over een rechtstreekse confron-tatie tussen ons oog en wat het in de wereld ontdekt. Dat fenomeen is vandaag voor de meerderheid onder ons een tweedehands beeldscherm, vaag bedekt en gestuurd door een gezagsorgaan uit de media, de politiek of de wetenschap.

Door de politie-, militaire en zelfs privébewaking vormen we ook het doelwit van ogen die blind zijn voor het gezag, en die op straat worden achternagezeten door een anonieme en geheime blik, zonder enige andere uitweg dan zich te la-ten zien, passief, zonder de mogelijkheid (of zin?) om zich te verbergen. Zonder ons goedvinden zijn wij exhibitionis-ten geworden en ondergaan we de aanwezigheid van die zwarte en machinale controlerende ogen, zonder onze blik van de wakende voyeur te kunnen afwenden.

Maar wat zien we precies als we dit huidige gezag van het zichtbare trotseren? Dat we die met al zijn tegenstri-jdigheden in het nauw drijven, of, integendeel, dat we die voorwerpen anders gaan bekijken? Dat is de vraag die in deze tentoonstelling via de voorgestelde beelden wordt gesteld. De mogelijkheden zelf van die machinale visie, de foto en de video, schudden onze toegang tot het zichtbare door elkaar en onthullen de abstractie van wat leesbaar zou willen zijn.

Het voornaamste in de wereld blijft buiten ons bereik.

AF Lesuisse

THEATER DER AUTORITäT

Während die Wissenschaft unaufhörlich die Grenzen des Sichtbaren verschiebt, bis uns die Formen des unen-dlich Kleinen und des unendlich Großen geboten werden, während die Satelliten als Auge Gottes agieren und die geografischen Karten durch pixelisierte Straßen und Täler ersetzen, während unser Kommen und Gehen auf offener Straße durch Kameras überwacht wird und die so genann-ten „Privat“leben durch die allgemeine, sich auf alle Ange-legenheiten der Welt erstreckende Mediatisierung zu öf-fentlichem Gut werden, werden, ohne dass wir uns dessen bewusst sind, dem Blick Prothesen verabreicht.

Mithilfe der Bildschirme, die uns umgeben, haben wir heu-te Zugang zu zahlreichen visuellen Informationen, die wir meist verkonsumieren, ohne sie zu überprüfen, wobei wir vergessen, dass es sich immer um mediatisierte Bilder han-delt, um Bilder, die ausgewählt und verbreitet wurden, und nicht um eine direkte Konfrontation unseres Auges mit den Dingen, die es entdeckt, wenn es durch die Welt reist. Das Phänomen, das, was daraus hervorgeht, ist heute für die meisten von uns ein visuelles Erlebnis aus zweiter Hand, das von einer Medienmacht oder einer politischen bzw. wissen-schaftlichen Macht verzerrt und gelenkt wird.

Durch die Instrumente der polizeilichen, militärischen und selbst privaten Überwachung sind auch wir Zielobjekt der einäugigen Augen einer Autorität geworden, die uns mit ei-nem anonymen und geheimen Blick verfolgt, wenn wir durch die Straßen gehen, ohne dass wir eine andere Möglichkeit hätten, als uns (passiv) sehen zu lassen, und ohne dass wir die Möglichkeit (oder Lust) hätten, uns zu verstecken. Wir sind Exhibitionisten wider Willen und müssen die Omniprä-senz dieser schwarzen, mechanischen Kontrollaugen hinneh- men, ohne dass es uns möglich wäre, dem Voyeur, der uns beobachtet, in die Augen zu schauen.

Aber was sieht man genau, wenn man dieser Autorität des Sichtbaren heute gegenübertritt ? Wenn man es in die Enge treibt und mit seinen Widersprüchen konfrontiert, oder wenn man, ganz im Gegenteil, die Zielobjekte aus einem anderen Blickwinkel betrachtet? Das sind die Fragen, die durch die Bilder dieser Ausstellung aufgeworfen werden. Durch die Mittel selbst dieser mechanischen Beobachtung, durch Fotos und Videos, trüben sie unseren Zugang zum Sichtbaren und enthüllen die Abstraktion dessen, was ei-gentlich lesbar sein soll.

Die gesamte Welt bleibt unerreichbar …

AF LesuisseJacques LiZèneTentative de dressage d’une caméra suivi d’une Tentative d’échapper à la surveillance d’une caméra, 1971 B&W, Sound, 2’, portapack Sony transfered on DVD. Ed Yellow Now - Courtesy galerie Nadja Vilenne (Liège)

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Ange leCCiAArrangement Stasi, 1990, installation

(c) VG Bild-Kunst, Bonn, foto: Hanns Joosten, Berlin

simon norFoLkCEA, Installation of the new Tera10 supercomputer, 2006

from the series The Supercomputers: I’m sorry Dave, I’m afraid I can’t do thatDiasec/Dibond, 117 x147.5 cm, Courtesy McBride Fine Art (Antwerp)

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Anne DAeMS Miami women, some cars, some husbands, 2008

slideshow of 53 slides Courtesy galerie Nadja Vilenne (Liège)

nicolas cLément Arnaud et Nitro. from the series Sécurité partagée, Luxembourg 2007

C-print 100x120 cm, framed Courtesy Centre d’art Nei Licht (Dudelange)

/ 77 / Antonio muntADAsworking and research document for the canceled project Câble88 initiated by Le Cirque Divers asbl (Liège, 1988)

/ 76 / katja stukeToronto 2005, from the series CCTV, Pigment print unframed 60x45 cm London 2006, from the series CCTV/Suits, Pigment print framed 80x60 cm

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Olivier mirguet from the series Supervision L.A., 2007 Projecteur de recherche d’un hélicoptère de la Police, Los Angeles. C-Print 40x60 cm, framed

Pieter geenenNocturne (Lampedusa - Fort Europa), 2006 28’, video 4:3, silent, B&W, infrared camera, miniDV. distribution : ARgOs (Bruxelles)

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Mathieu Pernot Giovani, Avignon, from the series Les Hurleurs, 2001Lambda print, 103,5 x 83,50cm. Courtesy Galerie VU (Paris)

nico BiCkUntitled (single cell) ref.#1934, from the series P.I. (2006-2009) C-Print, 60x75cm. Courtesy Nico Bick

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Alphonse BertiLLon Tableau synoptique des formes d’oreilles, photographic board, 22x17cm

Courtesy Musée des collections historiques de la Préfecture de Police de Paris

willem POPelieR Rejected Identities - 4 of the 39 ID, 2009

Photo’s of which 20 were rejected by the government, ID Photo’s

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lucinda DevLinElectric Chair, Greensville Correctional Facility, Jarratt, Virginia from the series The Omega Suites, 1991 C-print framed 74 x 74 cm (100 x 100 cm). Courtesy Galerie m Bochum (Bochum)

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Claudio hiLsClose Quarters Battle Range, mother with child and gunman on fall-when-hit-targets from the séries Red Land – Blue Land, 2000

harun FAROCkiImmersion, 2009Two channels video installation, color, sound, 20’, loop

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els vAnDen meerschMilitary Landscape, 2006Installation, 400x275x100 cm - cement, mercury, iron, tube light, plexiglas

Marc wiLwertZero Sun 2, 2008 Inkjet print on dibond 100x150 cm

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Jürgen klAukeKulturkoffer, 1990, 180x240 cm

Courtesy Hans Mayer Düsseldorf

Anne michAuX, The Sea, 2008 (extract)

Photography + sound

trevor PAgLenDetachment 3, Air Force Flight Test Center #2, Groom Lake, NV / Distance ~26 miles, 2008

Courtesy Galerie Thomas Zander (Cologne) and Altman-Siegel Gallery (San Francisco)

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Paul seAwrightValley, Afghanistan, 2002 from the series HiddenC-print on aluminium 127x152,4cm, framedCourtesy Kerlin Gallery (Dublin)

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L’ÉQUILIBREETL’ACCIDENT

Bas Jan ADeRNathan BAKeRJulien BeRThIeRAnna et Bernhard BLUMEBrice BOURDeTAnthony gOICOleAEdouard LEVÉAchim LIPPOTHThomas MAILAENDERlucie mAlOUCorinne mARIAUDmessIeURs DelmOTTeAlexandre PÉRIgOTTilman PESCHELAndrew SAVULICHRoman SIGNER Antoine VANOVeRsChelDesophie wheTTNAll

Liège | mAw - sALLe st-georges

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Bas Jan ADeR still from Broken Fall (geometric), 1971

B&W, mute, 1’49’’ Courtesy Museum Boijmans Van Beuningen (Rotterdam)

tilman PescheL Crashtest, from the series Revolution, 2004

C-Print, wooden frame, 90x72 cm. Courtesy Galerie Kunstagenten (Berlin)

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L’ÉQUILIBREET L’ACCIDENT

Pour avancer par la marche, l’homme se met en état d’équi-libre sur un pied, provoque un déséquilibre vers l’avant, gère la dynamique de déséquilibre en avançant l’autre pied et en le posant sur le sol pour ensuite rétablir un état d’équilibre partiel dans une autre position que la précédente. Il a alors le choix de répéter cet exercice ou de préférer se maintenir en équilibre, suivant son choix il restera statique ou avancera.

Et on ajoutera que certains optent plus simplement pour la chute…

Ceux qui choisissent de tomber, de jouer à l’accident et de faire intervenir l’aléatoire chatouillent volontairement l’équi-libre de tout un système et vont chercher le hoquet burles-que et dramatique qui ébranle le corps social et nous rap-pelle notre belle qualité de mortel.

Il y en a d’autres, à l’inverse, qui vont jusqu’au bout du point d’équilibre, jusqu’au bout de la prévisibilité, du contrôle et de la protection. Poussées à l’extrême, ces pratiques révèlent la face inverse d’un objectif identique : le ridicule et vain calcul pour échapper à la mort, pointée du doigt ici encore.

L’art consommé de la performance n’est évidemment pas loin. Que l’image soit fixe ou en mouvement, que l’instal-lation bouge ou soit immobile, les travaux présentés fein-tent le vivant, parent le coup et en rendent un, symbolique cette fois, qui témoignent à la fois de la fragilité de l’image et de sa puissance d’animation, de sa capacité à mobiliser, à mettre la pensée en mouvement par le péril ou par le contrôle du corps.

Que celui qui n’a jamais chuté jette la première peau de banane…

Af lesuisse

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HET EvENwICHT

EN HET ONGELUk

Als iemand al wandelend wenst vooruit te gaan, brengt hij zich in evenwicht op één voet, brengt zich in een voorwaart-se onevenwichtspositie, lost vervolgens de dynamica van dat verstoorde evenwicht op door met zijn andere voet vooruit te gaan en die op de grond te zetten, om uitein-delijk opnieuw het evenwicht gedeeltelijk te herstellen in een andere positie dan de voorgaande. Aan hem dan de keuze om die oefening te herhalen of liever zijn evenwicht te behouden. Hij zal dus zelf kiezen of hij zal blijven stilstaan of vooruitgaan.

En er kan aan worden toegevoegd dat sommigen zonder meer opteren voor de val…

Zij die daarvoor kiezen, voor het ongeluk en het toeval, prikkelen het evenwicht opzettelijk met een heel systeem en gaan de burleske en dramatische toer op, die de maats-chappij ondermijnt en ons eraan herinnert dat we gewone stervelingen zijn.

Anderen gaan daarentegen tot het uiterste evenwichtspunt, tot de grens van de voorzienbaarheid, controle en bescher-ming. Als dat tot het uiterste wordt gedreven, treedt de kee-rzijde van een identieke doelstelling op: de belachelijke en ijdele inschatting om aan de dood te ontsnappen, hier nog met de vinger gewezen.

De volmaakte kunst van de performance ligt uiteraard om de hoek. Of het beeld nu stilstaat of in beweging is, of de installatie nu beweegt of immobiel is, de voorgestelde wer-ken steken de draak met het levende, voorkomen de slag, en geven er een terug die, ditmaal symbolisch, tegelijk getuigt van de kwetsbaarheid van het beeld en zijn animerende kracht, van zijn vermogen om de gedachte in gang te zetten, door het gevaar of de lichaamscontrole op te roepen.

Dat hij die nooit afgegaan is, de eerste bananenschil laat vallen…

AF Lesuisse

GLEICHGEwICHT

UND UNFALL

Der Mensch bewegt sich fort, indem er sich auf einem Bein stehend ins Gleichgewicht bringt, ein nach vorne gerichtetes Ungleichgewicht erzeugt und die Dynamik dieses Ungleichgewichts kontrolliert, indem er den an-deren Fuß nach vorne führt, ihn auf den Boden setzt und an anderer Stelle wieder ein teilweises Gleichgewicht herstellt. Danach kann er diesen Vorgang wiederholen oder in diesem Gleichgewicht verharren. Von dieser Ent-scheidung hängt es ab, ob er sich fortbewegt oder nicht.

Es sei hinzuzufügen, dass einige sich lieber hinfallen lassen …

Diejenigen, die beschließen zu fallen, einen Unfall vorzu-täuschen und den Zufall mit ins Spiel zu bringen, bringen bewusst das Gleichgewicht eines ganzen Systems ins Wan-ken. Sie suchen den burlesken und dramatischen Schluckauf, der das soziale Gefüge erschüttert und uns daran erinnert, dass wir alle sterblich sind.

Im Gegensatz dazu gibt es diejenigen, die das ideale Gleich-gewicht suchen und nach perfekter Vorhersehbarkeit, Kontrolle und perfektem Schutz trachten. Dieses Bestreben, das bis aufs Äußerste ausgereizt wird, zeigt die andere Seite eines identischen Ziels : die lächerlichen und vergeblichen Überlegungen, die angestellt werden, um dem Tod zu entge-hen, auf den hier noch immer mit dem Finger gezeigt wird.

Die hohe Performance-Kunst ist hiervon natürlich nicht weit entfernt. Gleich, ob das Bild statisch ist oder nicht, ob das aufgestellte Kunstwerk sich bewegt oder nicht, so täuschen die dargebotenen Arbeiten etwas Lebendiges vor. Sie weichen einem Schlag aus und – dieses Mal sym-bolisch - versetzen einen Schlag, der zugleich die Zerbre-chlichkeit des Bildes und seine Antriebskraft zeigt, seine Fähigkeit zu mobilisieren und, sei es aufgrund einer Gefahr oder der Kontrolle des Körpers, Gedanken in Bewegung zu setzen.

Wer noch nie gefallen ist, werfe die erste Bananenschale …

AF Lesuisse

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Brice BourDetPassage, from the series Inclinaisons à 45°, 2006 Courtesy Collection publique départementale d’Art contemporain de la Seine-Saint-Denis

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Anna & Bernhard BluMe Atomium from the series Trans-Skulptur, 2009Five photographic works 259x172 cm© A & B Blume / VG Bildkunst (Bonn)

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Anthony gOiCOleA Tickle, 2003, three channel video installation Courtesy Postmasters Gallery (New-York)

tilman PescheLfrom the series a2 + b2 = c2 C-Prints/ wooden frame, 50x50 cm

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Julien Berthier Revolution Light, 2004 chandelier and motor, variable dimensions, edition 3/3 + 1 AP, collection Galerie GP & N Vallois, Paris. Courtesy Galerie GP & N Vallois (Paris)

Roman signer 56 Kleine Helikopter, 2008, videoCourtesy Roman Signer / Hauser & Wirth (Zurich)

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Julien Berthier Everything’s gonna be alright, 2004

chromogenic print, 75 X 113 cm, edition 3/3 + 1 AP, collection privée Courtesy galerie gP & N Vallois, Paris

Corinne MARiAuD, Untitled from the series Désordre, 2008,

Fine Art Baryté print, 60x90 cm. Courtesy l’artiste présenté par Photo Europa.

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messieurs DeLmotteDouble Mirror Face, 2008, photography, 100 X 175 cm (taken during the shooting of the video The Mental Reason vol.2). Courtesy Messieurs Delmotte (photo : Jérôme Mayer)

nathan BAkeRMedicine, 2006, from the series Rupture, Part One, 152x188 cm, edition of 2 + 1 AP. Courtesy Nathan Baker and Kaune, Sudendorf Gallery (Cologne)

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edouard levéUntitled, from the series Rugby, N° 1/5, 2003 color photography, lambda print on aluminium, 70 x 70 cm, signed and numbered Courtesy Succession Edouard Levé and galerie Loevenbruck (Paris)

edouard levéUntitled, from the series Pornographie, N° 5/5, 2002 color photography, lambda print on aluminium, 70 x 70 cm, signed and numbered Courtesy Succession Edouard Levé and galerie Loevenbruck (Paris)

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Andrew sAvuLich Citizen’s arrest of alleged pickpocket, New YorkCourtesy Musée de la photographie à Charleroi

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Alexandre Périgot still from Kill Kill Choregraphie, 1996, video, color, sound, 4’ in loopCourtesy Fonds national d’art contemporain (Putteaux)

Antoine vAnoverscheLDeUntitled from Champ de bataille, 2009 duratrans on light box

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Achim LiPPoth L’Homme-Machine # 16, 2001

40x50 cm, digital c-print / lambda / matte. Courtesy Achim Lippoth

Sophie whettnALLstills from Shadow Boxing, 2004, video projection with stereo sound2’ 11’’ in loop, edition of 5 + 2 AP. Courtesy Sophie Whettnall

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thomas mAiLAenDerfrom the series Acrobatic Squad, 2004

C-Print + mapple wood frame, 73x115 cm

Achim LiPPothTogether # 08, 2004, 78x100 cm, digital c-print / lambda / matte. Courtesy Achim Lippoth

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OUT OF CONTROL-BERLINCommissaires : Dr. Matthias Harder & Felix Hoffmann

Viktoria BINSCHTOKThorsten BRINKmANNUlrich geBeRTSimon meNNeRRicarda ROGGANSebastian STUMPFFrank ThIel Tobias ZIELONY

Liège | Le grAnD curtius

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tobias ZieLonyPark, a.d.S, 2005, from the series Big Sexyland

68x100 cm. Courtesy Tobias Zielony

viktoria BinschtokBody#12, from the series Suspicious Minds, 2009

digital c-print, 82X62cm. Courtesy KLEMM’S (Berlin) and Viktoria Binschtok

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OUT OF CONTROL - BERLIN

Contrôle des corps, des objets, des espaces, des images des média et perte de contrôle - les photographes alle-mands sélectionnés renvoient aux différentes utilisations de la photographie dans l’art contemporain. Un croisement d’images statiques et en mouvement témoigne de l’intensi-té avec laquelle la jeune génération d’artistes réfléchit aussi aux questions suscitées par les médias.

Viktoria Binschtok prend pour cible le personnel de sécu-rité tenu, lors des manifestations publiques, de remarquer tout comportement étrange des auditeurs. Pour sa série « Suspicious Minds », elle examine des photos de presse et se les approprie pour son travail. Binschtok isole quelques personnages de l’ensemble et crée grâce au transfert de contexte une composition entièrement nouvelle.

Dans son projet multimédia « Portraits of a Serialsammler », Thorsten Brinkmann se glisse dans des costumes absurdes humoristiques toujours différents. Des articles grotesques provenant de collections de vieux vêtements composent avec celui qui les porte une mise en scène théâtrale, qui – comme ici sous forme d’installation – devient à son tour partiellement objet d’exposition.

Dans la série de photos petit format « Sie und Wir », Ulrich Gebert a photographié sous différents angles de vue, à l’aide de moyens apparemment journalistiques, un commando d’intervention spéciale en exercice. Les maisons sont facti-ces, leur intérieur chaotique barricadé est présenté dans un deuxième groupe d’œuvres intitulé « Bloody Mess ».

Simon Menner nous met face à des gros plans d’armes et d’appareils domestiques ayant servi à commettre des meurtres. L’atmosphère choquante qui s’instaure une fois que l’on connaît le dessous de l’histoire est calculée ; de-vant l’œil surgit soudain un déroulement plausible de crime auquel se superposent des scènes de romans ou de films policiers.

La série « Garage » de Ricarda Roggan réunit des voitures accidentées entreposées dans un espace sombre et com-plètement empoussiérées, certaines recouvertes d’une bâche. Les voitures ayant échappé au contrôle paraissent retrouvées par hasard, mais sont entièrement mises en scène, et devenues par le biais du concept artistique, un objet parfaitement contrôlé.

Les travaux vidéo de Sebastian Stumpf sont destinés aux différents lieux d’exposition où l’artiste se filme lui-même. Ce court-métrage est ensuite projeté en boucle au même endroit, et la performance ainsi répétée à l’infini. Les limites des espaces et des images sont autant remises en question que l’expérience spatiale conditionnée et les conventions visuelles immuables.

Dans son importante série de photos de caméras de sur-veillance à Berlin, Frank Thiel s’intéresse à la surveillance permanente et pratiquement invisible de certaines zones situées à proximité de bâtiments méritant (prétendument) protection. La folie de contrôle s’est émancipée et revêt des traits qui font davantage songer à George Orwell qu’à une volonté de garantir notre sécurité.

Pour sa série « Big Sexyland », Tobias Zielony a pour la pre-mière fois travaillé avec une pellicule infrarouge pour ap-procher des hommes jeunes qui gagnent leur vie en marge de la société en se prostituant et en vendant de la drogue. Il met ainsi sous nos yeux précisément ces « angles morts » de la société qui se soustraient ordinairement au contrôle.

M Harder & F Hoffmann

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OUT OF CONTROL - BERLIN

Controle van de lichamen, voorwerpen, ruimtes en beelden van de media en controleverlies - de geselecteerde Duitse fotografen benutten de diverse toepassingen van het me-dium fotografie binnen de hedendaagse kunst. Uit de vers-trengeling van stilstaande en bewegende beelden blijkt de intensiteit waarmee de jonge generatie kunstenaars ook na-denkt over de vragen in het leven geroepen door de media.

Viktoria Binschtok richt zich tot het bewakingspersoneel dat, tijdens openbare evenementen, elk vreemd gedrag van het publiek moet opsporen. Voor haar serie ‘Suspicious Minds’ heeft ze persfoto’s onderzocht en zich toegeëigend voor haar werk. Binschtok isoleert enkele personages uit het geheel en creëert een geheel nieuwe samenstelling door die personages uit hun context te lichten.

In zijn multimediaproject ‘Portraits of a Serialsammler’ kruipt Thorsten Brinkmann in almaar verschillende absurde humoristische kostuums. Potsierlijke voorwerpen uit oude klerenverzamelingen vormen samen met de drager ervan een theatrale enscenering, die, zoals hier in de vorm van een installatie, op haar beurt gedeeltelijk tentoongesteld voorwerp wordt.

Voor de serie van kleinbeeldfoto’s ‘Sie und Wir’ heeft Ulrich Gebert een speciale dienende interventiemacht gefotogra-feerd, en dit vanuit verschillende gezichtshoeken en met bli-jkbaar journalistieke middelen. De huizen zijn nagemaakt, hun chaotische dichtgetimmerde interieur wordt in een tweede groep van werken met als titel ‘Bloody Mess’ ten-toongesteld.

Simon Menner confronteert ons met grote close-ups van wapens en huishoudtoestellen die gediend hebben om moorden te plegen. De aanstootgevende sfeer die ontstaat zodra men de achtergrond van het verhaal kent, is welo-verwogen. We zien plotseling beelden van een geloofwaar-dige afwikkeling van een misdaad, waarboven zich scènes uit politieromans of -films elkaar opvolgen.

De serie ‘Garage’ van Ricarda Roggan verzamelt veronge-lukte auto’s die in een duistere en geheel bestofte ruimte zijn opgeslagen. Sommige zijn overdekt met een zeil. De auto’s die aan de controle zijn ontsnapt, lijken toevallig te zijn teruggevonden, maar zijn volledig geënsceneerd, en zijn via de artistieke voorstelling een perfect gecontroleerd voorwerp geworden.

Het videowerk van Sebastian Stumpf is bestemd voor de verschillende tentoonstellingsruimtes waar de kunstenaar zichzelf filmt. Deze kortfilm wordt vervolgens in lusvorm op dezelfde plaats afgedraaid, en zo wordt de performance tot in het oneindige herhaald. De grenzen van de ruimtes en beelden worden evenveel in vraag gesteld als het ruimte-lijke voorwaardelijke experiment en de onveranderlijke vi-suele normen.

In zijn belangrijke fotoserie rond bewakingscamera’s in Berlijn legt Frank Thiel zich toe op de permanente en haast onzichtbare bewaking van bepaalde zones die zich dicht bij gebouwen bevinden die (zogenaamd) bescherming nodig hebben. De controleobsessie is een eigen leven beginnen te leiden en neemt trekken aan die eerder doen denken aan George Orwell dan aan een verlangen om onze veiligheid te verzekeren.

Voor zijn serie ‘Big Sexyland’ heeft Tobias Zielony voor de eerste maal gewerkt met een infraroodfilm waarbij hij jon-ge mannen benadert die hun kost verdienen aan de rand van de maatschappij door zich te prostitueren en drugs te verkopen. Zo maakt hij ons attent op net die ‘dode hoeken’ van de maatschappij die zich doorgaans aan de controle onttrekken.

M Harder & F Hoffmann

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OUT OF CONTROL - BERLIN

Kontrolle über Körper, Gegenstände, Räume, mediale Bilder und ihr Verlust - die ausgewählten deutschen Photographen verweisen auf den unterschiedlichen Einsatz des Mediums Photographie in der zeitgenössischen Kunst. Eine Vers-chränkung von statischem und bewegtem Bild verdeutlicht, wie intensiv sich die junge Künstlergeneration auch mit me-dialen Fragestellungen auseinandersetzt.

Viktoria Binschtok nimmt Personenschützer ins Visier, die auf öffentlichen Veranstaltungen jegliches auffällige Ve-rhalten bei den Zuhörern bemerken müssen. Sie hat für ihre Serie „Suspicious Minds“ Pressebildmaterial gesichtet und sich für das eigene Werk angeeignet. Binschtok separiert ei-nige Figuren aus dem Gesamtzusammenhang und erschafft in der Kontextverschiebung etwas völlig Neues.

In seinem multimedial angelegten Projekt „Portraits of a Se-rialsammler“ schlüpft Thorsten Brinkmann in immer neue, absurd-humoristische Kostüme. Skurrile Dinge aus Altklei-dersammlungen bevölkern mit dem Träger die bühnenhafte Szenerie, die – wie hier als Installation – teilweise auch selbst zum Ausstellungsgegenstand wird.

Für die kleinformatige Bildsequenz „Sie und Wir“ photo-graphierte Ulrich Gebert aus unterschiedlichen Blickwin-keln mit scheinbar journalistischen Mitteln die Übung eines deutschen Polizei-Sondereinsatzkommandos. Die Häuser sind bloße Attrappen, ihr chaotisches, verbarrikadiertes Inneres wird in einer zweiten Werkgruppe mit dem Titel „Bloody Mess“ gezeigt.

Simon Menner konfrontiert uns mit nahansichtigen Aufna-hmen von Waffen und Haushaltsgeräten, mit denen Mens-chen ermordet wurden. Die schockierende Wirkung, die sich einstellt, wenn wir um den Hintergrund wissen, ist kalkuliert; in der Rezeption entsteht vor dem inneren Auge plötzlich ein möglicher Tathergang, der von Szenen aus Kriminalroma-nen oder -filmen überlagert wird.

Ricarda Roggans Bildserie „Garage“ vereint Unfallautos, die in einem dunklen Raum abgestellt und komplett verstaubt sind, manche sind mit Planen verhüllt. Die außer Kontrolle geratenen Autos erscheinen schlicht vorgefunden, sind je-doch vollends inszeniert und durch die künstlerische Idee zu einem durchweg kontrollierten Gegenstand geworden. Sebastian Stumpfs Videoarbeiten entstehen für die jewei-ligen Ausstellungsräume, in denen sich der Künstler selbst filmt. Dieser Kurzfilm wird dann am gleichen Ort als Loop projiziert und die Performance insofern unendlich wieder-holt. Die Grenzen von Räumen und Bildern werden ebenso hinterfragt wie konditioniertes Raumerleben und feste Seh-konventionen.

In der groß angelegten Bildserie von Überwachungskame-ras in Berlin untersucht Frank Thiel die ständige wie nahezu unsichtbare Überwachung bestimmter Areale in der Nähe von (vermeintlich) schützenswerten Gebäuden. Der Kontroll- wahn hat sich selbst inzwischen verselbständigt und nimmt Züge an, die eher an George Orwell erinnern als unser aller Sicherheit zu gewährleisten.

Für seine Sequenz „Big Sexyland“ arbeitete Tobias Zielony erstmals mit einem Infrarotfilm, um sich jungen Männern anzunähern, die am Rande der Gesellschaft ihren Lebensun-terhalt durch Liebesdienste und Drogenhandel verdienen. Er führt uns dabei genau jene gesellschaftlich „toten Winkel“ vor Augen, die sich gemeinhin einer Kontrolle entziehen.

M Harder & F Hoffmann

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sebastian stumPF, from the series Marcher à l’envers, 2006

12 35mm colour slides, projection, loop Courtesy Sebastian Stumpf

Frank thieL,untitled (City TV [Berlin] #104/12), 1997-99 210x140 cm, chromogenic print face mounted to plexiglass Courtesy Frank Thiel and Gallery Krinzinger (Vienna) © SABAM

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thorsten BrinkmAnnMonte Del Snow, 2007mixed media, 5 Ed. / 2 a.p. / 170x128 cmCourtesy KUNSTAGENTEN (Berlin)

thorsten BrinkmAnnKarl Schrank von Gaul, 2008mixed media, 5 Ed. / 2 a.p. / 170x120 cmCourtesy KUNSTAGENTEN (Berlin)

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Ricarda roggAnGarage 9, 2008 150x184 cm, edition of 3, private collection Courtesy Galerie EIGEN + ART (Leipzig/ Berlin)©SABAM Belgium 2009

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Simon mennerRevolver, from the series Murder Weapons, 2009 photography in wooden frame with passe-partout, 30x40 cm (framed) Courtesy Simon Menner

ulrich geBertfrom the series Sie & Wir, 2005/2006 c-print, 15x18 cm (framed), edition of 3+1 AP Courtesy by KLEMM’S (Berlin) and Ulrich Gebert

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OUT OF TImECo-commissaires : Dominique Mathieu & Emmanuel d’Autreppe

laura BAUDOUxDominique CASTRONOVO & Bernard SECONDINIAnne De gelAsmarine DRICOTfrançois gOffINNicolas KOZAKISJérôme MAYERPol PIeRARTMatthew PILLSBURYlaurie POlsONPierrick sORINKatja STUKEsarah VAN mARCKe

Liège | Les BrAsseurs + L’AnneXe

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Pierrick sorinRéveils

Super 8 film transfered on DVD, color, sound, 5’Distribution Heure Exquise ! (Mons-en-Baroeul)

François goFFinFeux d’artifice

from the series Les Choses simples, 2005-2008

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OUT OF TImE

Le Temps, ce grand surveillant général et silencieux, ce dénominateur commun à tous les hommes qui malgré la technologie, l’évolution de nos connaissances, le progrès scientifique continue à fuir inexorablement. Le « grand horloger » évoqué par Voltaire est au centre de cette ex-position, « l’ennemi vigilant et funeste », cher à Baudelaire, décliné par le biais de photographies, d’installations vidéo et de films qui s’emploient tous à cerner cette problémati-que cruciale qui régit l’existence de chacun d’entre nous. Le temps : sujet inépuisable décortiqué par les philosophes, sublimé par les poètes, transformé par les plasticiens, épousé par les vidéastes, ou saisi par les photographes… Ce temps qui est le même pour tous, et qui pourtant s’écoule si différemment pour l’adolescent ou le vieillard, pour une personne qui travaille ou une autre sans emploi, pour un Occidental, un Africain, un Esquimau, un Amérin-dien. Si différemment pour l’amoureux transi qui guette son rendez-vous, pour l’historien qui scrute les replis du grand ruban, pour l’astrophysicien qui épie les galaxies…

Le temps échappe, malgré nos ambitions, à tout contrôle. On peut tenter de l’apprivoiser, essayer de se réconcilier avec lui, rêver de le retourner comme un gant, prendre le risque de le suspendre, le théoriser et le dessiner en des formes géométriques… Perçu au fil même de nos propres vies individuelles, d’attentes en déceptions, de bonheurs en traversées du désert, il aura en tout cas ressemblé à tout sauf à un long fleuve tranquille, au cours immuable et ré-gulier ; il aura même demandé à l’écrivain l’œuvre de toute une vie pour – paraît-il – se laisser retrouver… Par ailleurs, le temps est bien souvent le matériau même sur lequel tra-vaillent les artistes, et son contrôle, l’un des enjeux majeurs de leur technique, de leur savoir-faire – ou de leur savoir-défaire.

le xIxe siècle a réglé ses comptes avec l’espace, dit Chris Marker dans Sans soleil (1983), et l’enjeu du XXe siècle (qui, sur ce plan au moins, se prolonge probablement dans le XXIe…) aura été, selon le cinéaste, la cohabitation des temps. S’il ne s’agit pas, à travers l’exposition (Out of) Time, d’explorer l’infinité des différences entre ces temps subjectifs, culturels, singuliers, il s’agit pour le moins de ten-ter d’approcher le principe même, la vertigineuse fluidité, le fascinant écoulement, l’impalpable sculpture.

D Mathieu & E d’Autreppe

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OUT OF TImE De tijd, die belangrijke universele en stille bewaker, die ge-mene deler, die ondanks de technologie, de ontwikkeling van onze kennis en de wetenschappelijke vooruitgang, on-verbiddelijk blijft voorbijvliegen. De ‘grote klokkenmaker’, zoals Voltaire de tijd schetste, vormt dus het middelpunt van deze tentoonstelling, ‘de waakzame en sombere vijand’, zo dierbaar voor Baudelaire, afgewezen in foto’s, video- en filminstallaties, door iedereen gebruikt om die beslissende problematiek af te bakenen die ons aller bestaan beheerst. De tijd: onuitputbaar thema, doorgrond door de filosofen, opgehemeld door de dichters, verwerkt door de beeldende kunstenaars, aanbeden door de videokunstenaars, of nog, vastgelegd door de fotografen… De tijd die voor ieder van ons hetzelfde is, en die nochtans zo verschillend verloopt voor de adolescent dan voor de grijsaard, voor iemand die werkt dan voor een werkloze, voor een westerling, dan voor een Afrikaan, Eskimo of indiaan. Zo verschillend voor de schuchtere aanbidder die ongeduldig uitkijkt naar zijn afspraakje, voor de historicus die de geheimen doorgrondt, voor de astrofysicus die de melkwegstelsels nauwlettend in de gaten houdt…

Ondanks onze pogingen ontsnapt de tijd aan elke controle. We kunnen proberen om hem te temmen, ons met hem te verzoenen, ervan te dromen om hem van mening te doen veranderen, het risico te nemen om hem op te schorten, hem te theoretiseren en te tekenen in geometrische vor-men… De tijd wordt waargenomen in het verloop zelf van ons eigen individuele leven, van verwachtingen tot ontgoo-chelingen, van gelukkige momenten tot kruistochten. Hij zal in ieder geval op alles behalve een lange, rustige stroom hebben geleken, met een onbeweeglijk en regelmatig de-biet. Hij zal een zekere auteur zelfs zijn hele levenswerk hebben gevergd om zich vervolgens schijnbaar te laten te-rugvinden… De tijd vormt trouwens heel vaak het materiaal zelf waarmee de kunstenaars werken, en zijn controle, een van de hoofduitdagingen van hun techniek, van hun al dan niet bedrevenheid.

De negentiende eeuw heeft afgerekend met de ruimte, al-dus Chris Marker in sunless (1983), en de uitdaging van de twintigste eeuw (die zich, op dat gebied althans, waarschi-jnlijk zal voortzetten in de 21ste eeuw), is volgens de cineast het samenleven van de tijden. Draait het in de tentoons-telling (Out of) Time al niet om het oneindig aantal vers-chillen tussen die subjectieve, culturele, bijzondere tijden te onderzoeken, dan gaat het zeker om de benadering van het principe zelf, de duizelingwekkende verstrengeling, het fascinerende verloop van die grote beeldhouwer, van die onvermoeibare… ’brasseur’!

D Mathieu & E d’Autreppe

OUT OF TImE Die Zeit, dieser bedeutende, allumfassende und doch stum-me Hüter, dieser für alle Menschen gemeinsame Nenner, der den Technologien, der Entwicklung unserer Kenntnisse und dem wissenschaftlichen Fortschritt trotzt, tritt auch weiter-hin unerbittlich die Flucht nach vorne an. Der „große Uhr-macher“ Voltaires wird im Mittelpunkt dieser Ausstellung stehen, „der wachsam schlimme Feind“ Baudelaires, der durch Fotografien, Videos und Filme festgehalten werden soll, welche sich alle bemühen, diese wichtige Problematik zu fassen, die die Existenz jedes Einzelnen von uns leitet. Die Zeit: ein unerschöpfliches Thema, das von Philosophen zer-- pflückt, von Dichtern vergeistigt, von bildenden Künstlern ver- körpert, von Videasten übernommen oder von Fotografen fixiert wird … Diese Zeit ist für alle gleich, aber dennoch ver-geht sie für einen Jugendlichen anders als für einen Greis, für einen Arbeiter anders als für einen Arbeitslosen, für ei-nen Europäer anders als für einen Afrikaner, Eskimo oder Indianer. So anders für einen schüchternen Liebhaber, der sehnsüchtig auf sein nächstes Rendez-vous wartet, für den Historiker, der die Geheimnisse der Vergangenheit erforscht, für einen Astrophysiker, der die Galaxien beobachtet …

Die Zeit entzieht sich trotz unserer Bestrebungen jedweder Kontrolle. Man kann versuchen, sie zu zähmen, versuchen, sich mit ihr gutzustellen, davon träumen, sie wie einen Handschuh umzudrehen, die Gefahr eingehen, sie anzuhal-ten, sie mit Theorien belegen oder sie mit geometrischen Formen darstellen … Wir haben die Zeit im Laufe unseres Lebens mit allen seinen Erwartungen, Enttäuschungen, Glücksmomenten und Momenten der Verzweiflung kennen gelernt und wissen aus Erfahrung, dass sie allem gleicht, nur keinem langen, ruhigen Fluss, der im gleichen regelmäßigen Rhythmus vor sich hin fließt. Sie fordert vom Schriftsteller sein Lebenswerk, um – so scheint es – sich wiederfinden zu lassen … Im Übrigen ist die Zeit häufig das Material selbst, mit dem die Künstler arbeiten, und die Kontrolle eine der größten Herausforderungen ihrer Technik, ihres Wissens – oder ihrer Analysefähigkeit.

Das 19. Jahrhundert hat seine Rechnung mit dem Raum beglichen, sagt Chris Marker in seinem Werk Ohne sonne (1983). Die Herausforderung des 20. Jahrhunderts (die sich zumindest in dieser Hinsicht wahrscheinlich bis ins 21. Jahr- hundert erstreckt …) wird dem Cineasten zufolge im Zu-sammenleben der Zeiten bestanden haben. Wenn es in der Ausstellung (Out of) Time weniger darum geht, die Unbe-grenztheit der Unterschiede zwischen diesen subjektiven, kulturellen, einzigartigen Zeiten zu erforschen, so geht es doch zumindest um den Versuch, das Prinzip selbst näher zu bringen, die Schwindel erregende Flüssigkeit, die faszi-nierende Ergiebigkeit des Schaffens dieses großartigen Bild-hauers, dieses unermüdlichen Jongleurs!

D Mathieu & E d’Autreppe

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Matthew PillSBuRY Nate, Matthew and Ella at the Pink Cove (Thursday May 29th 2008, 9:11-9:22pm) Pigment Ink Print, framedCourtesy Gallery Bonni Benrubi (New York)

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nicolas kOzAkiS Athos 11.09, 2009

Digital B&W print, 100x100 cm

Sarah vAn mArcke Untitled (Foreign Affairs), 2009

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Dominique cAstronovo & Bernard seconDiniDe moins en moins de sens, de plus en plus de panneaux

Jérôme MAYeR01:21:36:11, 2010

two channels video installation 356x200 cm, color, sound

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laura BAuDOuX from the series Le Regard d’Alzheimer, 2009

inkjet B&W print 29,7x42 cm

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Anne De gelASHôtesse de l’air, 2001, from the series Carnets, digital print, 30x30 cm

Anne De gelASAbi, 2006, from the series Carnets, digital print, 30x30 cm

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Dominique cAstronovo & Bernard seconDinisans titre

katja stukeAthens 1, from the series Supernatural, 2004 C-Print 86x106 cm, framed

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Pol PierArtPetite mort, grande vie, 2008Gelatin silver print, 13x17cm

Marine DricotSans titre, from the series Horloge interne, 2007-2009

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laurie PoLsonFrancis, Directeur funèbre, Florenville, février 2009C-print on dibond 40x40 cm

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BIPISwATCHINGyOU !

Liège | Ancienne égLise st-AnDré

L’exposition Bipiswatchingyou ! présente les résultats d’un travail public d’interventions créatives proposé par le col-lectif OST (Oiseaux Sans Tête).

Cette exposition fait l’objet d’un numéro spécial de la revue Blair, édité à part de ce catalogue.

De tentoonstelling Bipiswatchingyou ! stelt de resultaten ten-toon van een publiek project dat bestaat uit creatieve bijdra-gen, voorgesteld door de werkgroep OST (collectif Oiseaux Sans Tête). Aan deze tentoonstelling wordt een speciale uitgave van het tijdschrift Blair gewijd, dat afzonderlijk van deze catalogus wordt verkocht.

Die Ausstellung Bipiswatchingyou ! stellt die kreativen Beiträge und Ergebnisse der vom Kollektiv OST organisierten Öffentlichkeitsarbeit vor. Dieser Ausstellung ist eine Sonderausgabe der Zeitschrift Blair gewidmet, die neben diesem Katalog verkauft wird.

ost collective = Deborah robbiano, Julie guiches, vincen Beeckman, raphaël carette, michaël clémeur, Benoît Lo-rent, Jean-François roversi, nicolas clément, Bram goots, Maya van leemput.

Les associations et écoles qui ont participé à cette aventure sont : De volgende verenigingen en scholen hebben aan dit avontuur deelgenomen :Die Verbände und Schulen, die an diesem Abenteuer teilgenommen haben sind :

le Plan Fédéral des Grandes Villes, la Coordination Sainte-Walburge, l’asbl Sainte-Walburge, l’asbl Re-vers, Latitude Junior, Le Jardin des Enfants, Espace Différences, le Terrain d’aventure du Peri, Présence et Action culturelles (Régionale de Liège), le Centre culturel Ourthe et Meuse, Eclat de Rire, le Service in-tergénérationnel de la Ville de Liège, le CRF du Club André Baillon, la Maison de Jeunes La Bicoque, l’asbl Alliage, le CEC Atelier Graffiti, Article 23, Article 27, l’École supérieure d’Action sociale , l’Académie royale des Beaux Arts, le CPAS DE Liège, le CPAS de Ferrières

ainsi que de nombreuses autres personnes rencon-trées par hasard lors des interventions… en nog vele andere mensen die men toevallig heeft ont-moet in de loop van het project.sowie zahlreiche andere Personen, die durch Zufall da-zugestoßen sind …

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ULTRA RÉEL

Béatrice BALCOUJean-Michel CRAPANZANOJeroen hOllANDeRPascal mOUgINAlexandra VERHAESTKoen wAsTIJN

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Liège | Les chirouX + gALerie wégimont - churchiLL

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Jeroen hoLLAnDerUntitled, from the series Plans Art, 2009, felt-tip pen, paper, 21x29,7 cm

Courtesy Jeroen Hollander

koen wAstiJnTraffic of Traffic, 2009

neon, aluminium, 140 X 195 X 30cm (photo : Mathias Nouel)

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ULTRA RÉEL

Quand les dimensions solides du réel sont reproduites sur un mode seulement vraisemblable, quand l’espace et le temps sont recréés ailleurs, quand le corps se disjoint du décor qui l’entoure pour en rejoindre un autre, quand le manifeste repose sur des modélisations, quand le fantasme se met à exister dans une image éventuelle, les repères qui fondent notre rapport à la réalité ne s’effacent pas mais s’en vont ailleurs…

Dans un univers pas si éloigné de celui d’Alice au Pays des Merveilles, tout juste à la frontière du tangible et du latent, nous sommes confrontés à la massive et indéniable exis-tence du virtuel.

Où sommes-nous posés dans cet entre-deux ? Quel est notre statut en son miroir ? Quel contrôle avons-nous de ces espaces intermédiaires et exponentiels ? Comment la force humaine de recréation qui fait exister un monde à côté du monde peut-elle nous échapper ? La réalité augmente-t-elle pour de vrai ?

Af lesuisse

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ULTRA RÉEL

Als de solide aspecten van het reële worden omgezet in een modus die enkel geloofwaardig is, als de ruimte en de tijd elders worden herschapen, als het lichaam zich afsplitst van de zich omringende omgeving om een ander lichaam te vervoegen, als de werkelijkheid berust op modelvormingen, als de waanvoorstelling tot leven begint te komen in een mogelijk beeld, vervagen onze aanknopingspunten met de werkelijkheid niet, maar gaan ze ergens anders heen…

In een wereld die niet zo ver verwijderd is van Alice in Won-derland, net op de grens van het tastbare en het verbor-gene, worden wij geconfronteerd met het massale en on-betwistbare bestaan van het virtuele.

Waar situeren wij ons in die middenpositie ? Wat is onze status in zijn spiegel ? Welke controle hebben wij over die tussenliggende en exponentiële ruimtes ? Hoe kan de men-selijke ontspanningskracht, die een wereld naast de wereld laat bestaan, ontsnappen? Verhoogt de werkelijkheid echt ?

AF Lesuisse

ULTRA RÉEL

Wenn die soliden Dimensionen des Wirklichen auf das nur Wahrscheinliche reproduziert werden, wenn Raum und Zeit anderswo neu geschaffen werden, wenn der Körper sich von seinem Hintergrund löst, um sich mit einem anderen Hinter-grund zu verbinden, wenn das Offensichtliche nur auf der Entwicklung von Modellen beruht, wenn eine Wunschvor-stellung in einem eventuellen Bild Wirklichkeit wird, werden die Bausteine unserer Beziehung mit der Realität nicht aus-gelöscht, sondern an einen anderen Ort übertragen…

In einer Welt, die von der Welt von Alice im Wunderland gar nicht so weit entfernt liegt, genau auf der Grenze zwischen dem Greifbaren und dem Latenten, sind wir mit der massi-ven und unleugbaren Existenz des Virtuellen konfrontiert.

Aber wo stehen wir in diesem Zwischenraum ? Welcher Sta-tus wird uns in seinem Spiegelbild verliehen ? Welche Kon-trolle haben wir über diese exponentiellen Zwischenräume? Wie kann die menschliche Schaffenskraft, die neben der ei-nen Welt eine weitere entstehen lässt, entkommen ? Wird die Realität wirklich reeller ?

AF Lesuisse

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Béatrice BAlCOuStill from W!!, 2010, animated film

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Jean-Michel crAPAnZAno from the series Invisible Empire, 2008

lambda print. Courtesy Jean-Michel Crapanzano

Pascal mougin Barra, #35, 2008

lambda print / Diasec, 45x45cm. Courtesy Pascal Mougin

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Alexandra verhAeststill from Diorama, 2009

multimedia interactive installation

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THE CHASE

liège | PlACe De l’YSeR

collectif_fact The Chase, installation (photo : Gilles Dewalque)

Conçue par le collectif_fact (CH), l’installation The Chase est un spectaculaire arrêt sur image d’une course-poursuite hollywoodienne qui se termine par la prise des truands au prix d’un empilement burlesque des voitures de police...

De installatie The Chase is ontworpen door het artiestencollectief_fact (CH); het is een stopbeeld van eenspectaculaire, hollywoodachtige achtervolgingsrit die eindigt met de vangst van de gangsters, ten koste van een burleske opstapeling van politieauto’s.

Die Installation The Chase wurde von collectif_fact (CH) realisiert. Sie stellt das spektakuläre Bild einer an Hollywood erinnernden Verfol-gungsjagd dar, die mit der Festnahme der Ganoven und dem burles-ken Übereinanderstapeln der Polizeiautos endet …

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... Im ENTSCHEIDENDEN

AUGENBLICk //D’INSTANT DECISIF // OP BESLISSENDE OGENBLIkCommissaire : Francis Feidler, directeur de l’IKOB | www.ikob.be

geneviève BIweR / Thomas BReNNeR / willi FILZ / Christian ROOseN / Alice smeeTs

L’exposition s’articule autour de l’instantané et de la pho-tographie mise en scène, avec pour thème de fond les mé-canismes de contrôle entre chaos et folie de l’ordre : (out of) Control.

« Il n’y a rien en ce monde qui n’ait d’instant décisif. » Tel est le credo d’Henri Cartier-Bresson (1908-2004), le vieux maî-tre de la photographie moderne et du photojournalisme international.

Cartier-Bresson a également été surnommé « l’œil du 20ème siècle ». Son essai L’instant décisif, paru en 1952, a été érigé en manifeste par une génération entière de photojournalistes. Fixer l’essentiel d’une situation signifiait pour le maître français de la photographie, «reconnaître en une fraction de seconde un fait et l’organisation rigoureuse de formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait ».

Voilà qui s’applique aux photographies des artistes sélec-tionnés pour cette exposition.

eurégio | ikoB museum Für Zeitgenössische kunst euPen

Alice Smeets, jeune photographe belge, a été en 2009 le gagnant le plus jeune dans l’histoire du concours photo in-ternational UNICEF-Photo.

thomas Brenner est un des représentants majeurs de la photographie mise en scène en Allemagne. Ses œuvres mi-ses en scène sont des récits qui rompent de façon surréa-liste avec notre réalité, et dans lesquels les hommes évo-luent dans des mondes imaginaires relevant d’un système supérieur invisible.

willi Filz met en scène des portraits de personnes, où l’homme semble s’affirmer en sa qualité d’individu dans le contexte d’une situation sociale, géographique et politique, où il ne peut échapper aux mécanismes de contrôle d’un ordre social.

christian roosen : « Je photographie, parce que je ne sais pas écrire. Photographier est pour moi une nécessité com-me respirer. »

geneviève Biwer revient dans ses travaux à ce qu’il convient d’appeler la photo-photo. Tous ses acquis de la période des superpositions, ce savoir de l’image «double» est bien là, à tout moment, sans le détour du dédoublement par les moyens techniques, de façon immédiate: le monde EST double, en permanence et de fait.

F Feidler

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Tentoonstelling rond de momentopname en de gere-gisseerde fotografie, met als hoofdthema de controleme-chanismen tussen de chaos en de waanzin van de orde : (out of) Control.

‘Niets op deze wereld heeft geen beslissend moment.’ Zo luidt het credo van Henri Cartier-Bresson (1908-2004), de oude meester van de moderne fotografie en de internatio-nale persfotografie.

Cartier-Bresson werd ook ‘het oog van de 20ste eeuw’ ge-noemd. Zijn essay Het beslissende moment verscheen in 1952 en werd als manifest opgesteld door een volledige generatie persfotografen. In dat boek beschreef de Franse meesterfotograaf dat het essentiële van een situatie vast-leggen erin bestond om ‘in een fractie van een seconde een gebeurtenis te erkennen, en de vormen juist te orde-nen, die visueel werden waargenomen en die dit feit ui-tdrukken en voorstellen’.

Dat is van toepassing op de fotografen Alice Smeets, Christian Roosen, Thomas Brenner, Willi Filz en Geneviève Biwer.

Alice Smeets, jonge belgische fotograaf werd in 2009 de jongste winnaares van de internationale wedstrijd UNICEF-Photo.

Thomas Brenner is een van de belangrijkste vertegenwoor-digers van de geregisseerde fotografie in Duitsland. Zijn geregisseerde werken zijn verhalen die op surrealistische wijze breken met onze werkelijkheid, en waarin de mensen evolueren in een denkbeeldige wereld die deel uitmaakt van een onzichtbaar superieur systeem.

Willi Filz regisseert portretten van personen, waarin de mens zich in zijn hoedanigheid van individu lijkt te be-vestigen via een geregisseerd platform van persoonlijke voorstelling, maar waarin hij niet kan ontsnappen aan de sociale controlemechanismen.

Christian Roosen : «Ik fotografeert daar ik niet kan schri-jven. Fotograferen is voor mij een nood evenals ademen.»

Geneviève Biwer komt in haar werken terug naar een klas-sieke manier van fotograferen. Al die aangeleerde technici van de «Période des superpositions» is er wel aanwezig maar zonder de technieken van de splitsing te gebruiken. De wereld is tweeledig.

F Feidler

Die Ausstellung dreht sich um die Momentaufnahme und die inszenierte Fotografie mit dem thematischen Hinter-grund von Kontrollmechanismen zwischen Chaos und Ord-nungswahnsinn : (out of) Control.

„Es gibt nichts in der Welt, das nicht einen entscheidenden Augenblick hätte.“So lautet das Credo von Henri Cartier-Bresson (1908-2004), der Altmeister der modernen Fotografie und des internationalen Bildjournalismus.

Cartier-Bresson wurde auch als „das Auge des 20. Jahr-hunderts“ betitelt. Sein 1952 erschienenen Aufsatz „L’in-stant décisif“ wurde zum Manifest für eine ganze Genera-tion von Bildjournalisten. Das Wesentliche einer Situation festzuhalten bedeutete für den französischen Meisterfoto-grafen, „im Bruchteil einer Sekunde gleichzeitig die Bedeu-tung eines Ereignisses und dessen formalen Aufbau erfas-sen, durch den es erst seinen Ausdruck erhält“.

Dies gilt für die Fotografen Alice Smeets, Christian Roosen, Thomas Brenner, Willi Filz und Geneviève Biwer.

Alice Smeets, junge belgische Fotografin, war 2009 die jüngste Gewinnerin der Geschichte des internationalen Fo-towettbewerbs UNICEF-Photo.

Thomas Brenner ist einer der wichtigen Vertreter der Ins-zenierten Fotografie in Deutschland. Seine inszenierten Werke sind Erzählungen, die auf surreale Weise mit un-serer Wirklichkeit brechen, in denen die Menschen sich in Scheinwelten bewegen, die einem übergeordneten und nicht sichtbaren System unterstehen.

Willi Filz inszeniert Portraits von Einzelpersonen, wo das Individuum Mensch im Raster einer inszenierten Plattform sich individuell mittels einer persönlichen Vorstellung zu behaupten scheint, den Kontrollmechanismen einer Gesel-lschaftsordnung aber nicht entfliehen kann.

Christian Roosen : «Ich fotografiere, weil ich nicht schrei-ben kann. Fotografieren ist für mich wie Atmen eine Not-wendigkeit.»

Geneviève Biwer kommt in ihren Arbeiten auf das zurück, was man die «ursprüngliche» Fotografie nennen könnte. Alle Errungenschaften aus der Zeit der Superpositionen, dieses «Doppel»- Bildwissen ist durchaus und jederzeit vor-handen. Es gibt keinen unmittelbaren Umweg über techni-sche Hilfsmittel : Die Welt IST doppelt, dauernd und de facto.

F Feidler

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Christian roosen from the series Figarös © Christian Roosen – Sofam

Alice smeets from the series Growing up in HaïtiCourtesy Alice Smeets

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ANDREAS FOGARASI //Commissaire : Anna Sophia Schultz, Ludwig Forum, Aachen | www.ludwigforum.de

Andreas Fogarasi réfléchit, en utilisant des médias très dif-férents, aux stratégies d’esthétisation et d’économisation des espaces urbains. Ses travaux explorent et dérangent les structures de conscientisation et de construction de l’his-toire, et enregistrent les limites entre architecture, objet exposé et présentoir muséal.Pour l’exposition individuelle au Ludwig Forum, Andreas Fo-garasi a produit entre autres une vidéo ayant pour cadre et objet le Folkemuseum, un musée à ciel ouvert à Oslo. L’ins-tallation muséographique d’habitations et de lieux de travail authentiques de différentes époques et le reflet de la vie quotidienne attirent le regard. Il a également créé pour l’ex-position une installation spatiale composée de dix cloisons en marbre amovibles à deux battants, qui, réparties aléatoi-rement dans l’espace d’exposition, lui confèrent une qualité dynamique. Portant une série de photos, elles sont tout à la fois présentoir, objet sculptural et moyen architectonique d’une autre interprétation spatiale. À l’occasion de l’exposition, Andreas Fogarasi réalise un supplément pour la revue dérive – Zeitschrift für Stadtfors-chung. Simple parcours photographique rassemblant trois séries d’œuvres, il ouvre le dialogue avec les discours théori-ques du numéro ayant pour thème central « Reconstruction et déconstruction ». La revue est vendue au Ludwig Forum.

AS Schultz

Via erg verschillende media denkt Andreas Fogarasi na over de strategieën van het (over)accentueren van het esthetische en het spaarzaam omgaan met de stedelijke ruimtes. Zijn werken onderzoeken en verstoren de bewustmakings- en opbouws-tructuren van de geschiedenis, en nemen de grenzen waar tus-sen architectuur, tentoongesteld voorwerp en museumvitrine. Voor de individuele tentoonstelling in het Ludwig Forum heeft Andreas Fogarasi onder meer een video gemaakt, met als ka-der en onderwerp het Folkemuseum, een openluchtmuseum in Oslo. De museumkundige installatie van authentieke wo-ningen en werkplaatsen uit verschillende tijdsperken en de weergave van het dagelijkse leven trekken de aandacht. Voor de tentoonstelling heeft hij ook een ruimtelijke installatie on-

Andreas Fogarasi setzt sich in sehr unterschiedlichen Medien mit Strategien der Ästhetisierung und Ökonomisierung in städtischen Räumen auseinander. Seine Arbeiten erforschen und irritieren Strukturen der Wahrnehmung und Konstruktion von Geschichte und bespielen den Grenzbereich von Architek-tur, Exponat und musealem Display.Für die Einzelausstellung im Ludwig Forum produzierte Andreas Fogarasi unter anderem ein Video, das das Folke-museum, ein Freilichtmuseum in Oslo, zum Schauplatz und Gegenstand hat. Die museale Inszenierung originaler Wohn- und Funktionsbauten aus unterschiedlichen Zeiträumen und ihre Brechung im alltäglichen Betrieb rücken in den Blick. Ebenfalls für die Ausstellung entstanden ist eine Raumin-stallation bestehend aus zehn zweiflügligen Stellwänden aus Marmor, die frei im Ausstellungsraum verteilt sind und ihm eine dynamische Qualität vermitteln. Als Träger einer Fotose-rie sind sie Display, skulpturales Objekt und architektonisches Mittel einer räumlichen Umdeutung zugleich. Anlässlich der Ausstellung gestaltet Andreas Fogarasi eine Beilage für dérive – Zeitschrift für Stadtforschung. Als reine Bildstrecke, die drei Werkserien versammelt, tritt sie in Dialog mit den theoretischen Diskursen der Ausgabe zum Schwer- punktthema ‚Rekonstruktion und Dekonstruktion’. Die Zeit-schrift wird im Ludwig Forum zum Verkauf angeboten.

AS Schultz

eurégio | LuDwig Forum Für internAtionALe kunst, AAchen

tworpen die bestaat uit tien losse dubbele tussenwanden in marmer. Ze staan vrij verspreid in de tentoonstellingsruimte, en leveren die aldus een dynamische kwaliteit. Als wand voor een fotoserie dienen ze tegelijk als vitrine, beeldhouwwerk en ar-chitectonisch middel van een andere ruimtelijke interpretatie. Naar aanleiding van de tentoonstelling maakt Andreas Fo-garasi een bijlage voor het tijdschrift dérive – Zeitschrift für Stadtforschung. Als eenvoudige fotogalerij, die drie seriën van zijn oeuvre verzamelt, opent hij de dialoog met de theore-tische uiteenzettingen van het nummer met als hoofdthema ’Reconstructie en Deconstructie’. Het tijdschrift wordt in het Ludwig Forum verkocht.

AS Schultz

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Andreas FOgARASi1939-1943, 1944-1970, 2008. Courtesy Andreas Fogarasi

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SARAH vANAGT //POCkET CINEmACommissaire : Roel Arkesteijn | www.hetdomein.nl

sarah vAnAgtOlifant. Courtesy Sarah Vanagt

eurégio | museum het Domein, sittArD

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La jeune réalisatrice et artiste flamande Sarah Vanagt (née à Bruges en 1976) a, durant sa courte carrière artistique, acquis sa renommée avec des films documentaires, des installations vidéo et des photos poétiques et émouvantes.

L’œuvre existentielle de Vanagt erre quelque part entre le berceau et la tombe. Dans ses premiers travaux, elle braquait essentiellement sa caméra sur une Afrique postcoloniale dé-chirée par la violence guerrière. Le documentaire Begin Be-gan Begun (2004) se déroule ainsi dans la région frontalière du Congo et du Rwanda. Nous y voyons un instituteur de village débattre devant une classe de la façon dont commé-morer le génocide qui y a été perpétré dix ans plus tôt, alors que l’évènement est scrupuleusement évité dans les livres d’histoire dont il doit se servir. Dans Les Mouchoirs de Kabila (2005), tourné dans cette même région frontalière, Vanagt suit les enfants dans les ruines de Goma, ensevelie sous la lave. Ils jouent aux gardes-frontière, enterrent des poupées déglinguées, lisent à haute voix le journal. Par le jeu et à tra-vers leur imagination, les enfants essaient d’accéder à la réa-lité quotidienne dans laquelle ils vivent. Une réalité dominée par le souvenir des atrocités de la guerre civile. Par la simpli-cité et la pudeur avec laquelle ils sont mis en image, les sujets émouvants de Vanagt gagnent encore en profondeur.

L’exposition présentée au Museum Het Domein rassemble diverses œuvres anciennes et récentes de Vanagt, dont une série de cibachromes récents représentant des cimetières. Pocket Cinema constitue la première exposition solo de Vanagt dans un musée.

De jonge Vlaamse filmmaker en kunstenares Sarah Vanagt (Brugge, 1976) verwierf in haar korte artis-tieke carrière tot nu toe faam met poëtische, ontroe-rende documentaire-films, video-installaties en foto’s.

Vanagts existentiële werk houdt zich ergens op tussen de wieg en het graf. In haar eerste werken richtte zij haar camera veelal op een postkoloniaal, door oorlogsgeweld verscheurd Afrika. Zo speelt de documentaire Begin Began Begun (2004) zich af in de grensstreek van Congo en Rwan-do. Wij zien een dorpsonderwijzer ten overstaan van een schoolklas worstelen, hoe om te gaan met de herdenking van de genocide die zich er tien jaar tevoren afspeelde. De volkerenmoord wordt angstvallig vermeden in de geschie-denisboekjes waarmee hij zich moet bedienen. In les mou-choirs de Kabila (2005), geschoten in hetzelfde grensgebied, volgt Vanagt de kinderen tussen de ruïnes van het door lava overstroomde Goma. Zij spelen grenswacht, begraven ge-

In ihrer bislang noch kurzen künstlerischen Karriere hat sich die junge flämische Filmemacherin und Künstlerin Sarah Van- agt (Brügge, 1976) durch ihre poetischen und ergreifenden Dokumentarfilme, Videoinstallationen und Fotos bereits einen Namen gemacht.

Vanagts existenzielle Werke siedeln sich irgendwo zwischen Wiege und Grab an. In ihren ersten Werken richtete sie ihre Kamera häufig auf ein postkoloniales, durch Kriege zerris-senes Afrika. So spielt der Dokumentarfilm Begin Began Begun (2004) im Grenzgebiet von Ruanda und dem Kongo. Wir sehen einen Dorflehrer, der nicht weiß, wie er seiner Schulklasse die Geschehnisse des Völkermordes näher brin-gen soll, ein Völkermord, der sich zehn Jahre zuvor in dieser Region abgespielt hatte und nun in den Geschichtsbüchern, die er im Unterricht verwenden muss, aus Angst totge-schwiegen wird. In Les Mouchoirs de Kabila (2005), der im selben Grenzgebiet entstand, filmt Vanagt in den Ruinen der durch einen Lavastrom zerstörten Stadt Goma Kinder, wie sie Grenzschutzsoldaten spielen, zerfetzte Puppen begra-ben und die Nachrichten verlesen. Durch diese Spiele und mithilfe ihrer Fantasie versuchen die Kinder, der täglichen Realität, in der sie leben und die durch die Erinnerungen an die Schrecken des Bürgerkrieges dominiert wird, Herr zu werden. Durch die Schlichtheit und Enthaltsamkeit, mit denen diese Kinder mit der Kamera festgehalten werden, gewinnen Vanagts bewegende Aufnahmen noch an Tiefe.

Die Ausstellung im Museum Het Domein zeigt verschie-dene ältere und neuere Werke der Künstlerin, darunter eine Reihe von Cibachrom-Werken jüngeren Datums, bei denen Friedhöfe im Mittelpunkt des Interesses stehen. Mit Pocket Cinema stellt Vanagt erstmalig alleine aus.

R Arkesteijn

havende poppen, lezen het nieuws voor. In het spel en via hun verbeelding proberen de kinderen door te dringen tot de dagelijkse realiteit waarin zij leven. Een realiteit die be-heerst wordt door de herinnering aan de verschrikkingen van de burgeroorlog. Door de eenvoud en ingetogenheid waarmee zij in beeld gebracht worden, winnen Vanagts bewogen onderwerpen nog aan diepte.

De tentoonstelling in Museum Het Domein brengt vers-chillende oudere en recente werken van Vanagt samen, waaronder een serie recente cibachrooms die begraafplaat-sen tonen. Pocket Cinema vormt Vanagts eerste museum-solo.

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FLUORESCENT ADOLESCENT //Commissaires : Stijn Huijts, Lene Ter Haar, Cynthia Jordens | www.glaspaleis.nl

Brody CONDON / Isoje ChOU / Ugnius gelgUDA / K8 HARDY / Elza JO / Julia NIeBURg

/ Ahmet POlAT / Magali ReUs / Kamen sTOyANOV

Cette présentation de photographies contemporaines s’articule autour de l’approche expérimentale et ludique de la génération montante, qui repousse en permanence ses frontières et par conséquent inévitablement celles de son environnement. Il va sans dire que cela provoque ré-gulièrement des collisions et crée de nouvelles situations, parfois étranges. Rire et danger sont parfois étonnamment et étroitement liés. Avec l’imprudence et le courage de l’in-nocence, on s’interroge sans cesse sur les risques encore acceptables. Accompagnés, naturellement, de hauts et de bas nombreux. Seule solution pour limiter les préjudices : une gestion des risques pertinente; planifier d’avance pour avoir moins à réfléchir ensuite, et pouvoir entièrement s’employer à panser ses plaies, nourrir ses rêves ou fêter ses succès.

S Huijts

Een hedendaagse fotografietentoonstelling over de experi-mentele en speelse benadering van de opkomende genera-tie die permanent haar grenzen, en bijgevolg die van haar omgeving, verlegt. Het spreekt voor zich dat dit regelmatig aanvaringen veroorzaakt en nieuwe, soms vreemde, situaties oplevert. De lach en het gevaar zijn vaak verbazingwekkend nauw met elkaar verweven. Door de onvoorzichtigheid en de moed van de onschuld vraagt men zich continu af of de risico’s nog aanvaardbaar zijn. Uiteraard vergezeld van me-nig hoogte- en laagtepunt. Enige oplossing om de schade te beperken: een relevante behandeling van de risico’s; op voo-rhand plannen om achteraf minder te moeten nadenken, en zich volledig te kunnen inzetten om zijn wonden te helen, zijn dromen te koesteren of zijn succes te vieren.

S Huijts

Im Mittelpunkt dieser Präsentation zeitgenössischer Foto-grafien steht der spielerische, experimentelle Ansatz der heranwachsenden Generation, die ihre Grenzen – und somit zwangsläufig auch die Grenzen derjenigen, die sie umgeben – erweitert. Es liegt auf der Hand, dass ein solches Verhal-ten regelmäßig zu Konfrontationen und zu neuen, manchmal auch skurrilen Situationen führt. Spaß und Gefahr liegen da-bei manchmal überraschend eng zusammen. Unbesonnen und mit dem Mut eines Unwissenden geht es stets um die Frage, inwieweit ein Risiko eingegangen werden kann. Na-turgemäß erhält man auf diese Frage nur eine Antwort, wenn man häufig genug gefallen und wieder aufgestanden ist. Um dabei den Schaden zu begrenzen, ist ein angemessenes Ri-sikomanagement erforderlich: Wer vorher richtig kalkuliert, muss hinterher weniger Überlegungen anstellen und kann sich voll darauf konzentrieren, seine Wunden zu lecken, seine Träume zu nähren und seine Erfolge auszukosten.

S Huijts

kamen stoyAnov from the series Hello Lenin, 2003 c-print, 40x30 cm. Courtesy Kamen Stoyanov

eurégio | schunck*, heerLen

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DESIGN By PERFORmANCECommissaire : Jan Boelen | www.z33.be

On constate dans le monde du design un brouillage des frontières entre l’art et le design expérimental. Avec « De-sign by Performance », l’attention porte sur la tendance aux performances dans le design contemporain. L’accent n’est pas mis sur la présentation de produits terminés mais sur le processus de production lui-même, sur les objets dont la réalisation est un processus continu, influencé ou mo-delé par l’environnement, par la situation particulière dans laquelle ils se trouvent, ou par le visiteur. Processus et performances sont une composante essentielle de cette nouvelle exposition, à laquelle ils confèrent un caractère imprévisible et spontané, transformant un simple « espace d’exposition » en un espace d’évènements, d’interventions et d’actions émanant de designers, d’artistes et du public.

In de designwereld vervaagt de grens tussen kunst en expe-rimentele design almaar meer. In ‘Design by performance’ gaat de aandacht uit naar de tendensen naar performan-ces binnen het hedendaagse design. De nadruk ligt niet op de voorstelling van de afgewerkte producten, maar op het productieproces zelf, de voorwerpen waarvan de verwezen-lijking een continu proces is, beïnvloed of gevormd door de omgeving, door de specifieke situatie waarin men zich be-vindt, of door de bezoeker. Processen en performances vor-men het centrale thema van deze nieuwe tentoonstelling. Ze geven de tentoonstelling iets onvoorspelbaars en spon-taans en vormen een eenvoudige ‘tentoonstellingsruimte’ om tot een evenementen-, interventie- en activiteitenrui-mte met plaats voor designers, kunstenaars én bezoekers.

In der Designwelt verschwimmen die Grenzen zwischen Kunst und experimentellem Design immer mehr. Mit der Ausstel-lung ‚Design by Performance’ will die Aufmerksamkeit auf die zunehmenden performativen Tendenzen im zeitgenössischen Design gelenkt werden. Der Schwerpunkt liegt dabei nicht auf der Darbietung fertig gestellter Werke, sondern auf dem Produktionsprozess selbst, auf Objekten, deren Realisierung ein kontinuierlicher Prozess ist, der durch die Umgebung, die spezifischen Situationen, in denen sie sich befinden, oder durch die Betrachter beeinflusst bzw. gestaltet wird. Prozesse und Performance stellen hier wichtige Bestandteile dar, die der Ausstellung einen unvorhersehbaren und spontanen Charakter verleihen und den reinen Ausstellungsraum durch Designer, Künstler und Publikum in einen Raum für Events, Interventionen und Aktionen verwandeln.

stuDio gLitheroPanta Rei. Courtesy Nilufar Gallery (photo : Amendolagine Barracchia)

eurégio | Z33, hAsseLt

Atelier Nl / maarten BAAs / Pieke BeRgmANs / David BOweN / Oscar DIAZ / Charles & Ray eAmes

/ eDhV / fRONT / Martino gAmPeR / Simon heIJDeNs / laurent lIefOOghe / Lawrence mAlsTAf

/ Bruno mUNARI / Studio glITheRO / Studio lIBeRTINy / TJeP / UNfOlD

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* For information on the artists presented in the Euregio, please consult the website of each exhibition place.

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INDEX - EXHIBITIONS LIèGE * //

A BomB 1945/62 - Beauty of Destruction a series of press photographs of atomic explosions from Collection Galerie Daniel Blau, Munichwww.danielblau.de

Bas Jan ADeR 1942 in Winschoten (NL),disappeared at sea in 1975. www.basjanader.com

roger BALLen 1950 in New York,lives in Johannesburg (ZA).www.rogerballen.com

nathan BAker 1979 in Grand Rapids, Michigan,lives in Chicago.www.nathanbaker.org

Béatrice BAlCOu1976 in Tréguier (FR),lives in Brussels.www.beatricebalcou.com

laura BAuDOuX1989 in Charleroi (BE),lives in Liège.www.laurabaudoux.com

Julien Berthier1975 in Besançon (FR),lives in Aubervilliers (FR).www.julienberthier.com

Alphonse BertiLLon1853 in Paris,†1914 in Paris.Documents from the Collection of Musée de la Préfecture de Police, Paris

Laure Bertin 1974 in Nîmes (FR),lives in Berlin.www.laurebertin.com

nico Bick1964 in Arnhem (NL),lives in Amsterdam.www.nicobick.nl viktoria Binschtok 1972 in Moscow, lives in Berlin.www.klemms-berlin.com

Anna & Bernhard BluMeAnna Blume : 1937 in Bork/Westfalen (DE), Bernhard Johannes Blume : 1937 in Dortmund (DE), both live in Cologne.

Brice BourDet1979 in Avignon (FR),lives in Berlin.bourdet.brice.free.fr

lisa BRiCe1968 in Cape Town (ZA),lives in London.

thorsten BrinkmAnn,1971 in Herne (DE),lives in Hamburg.www.kunstagenten.com

CABle 88A selection of projects by international artists conceived in the context of Câble 88.Le Cirque Divers – asbl D’une Certaine Gaieté, Liègewww.certaine-gaiete.org

Dominique cAstronovo & Bernard seconDinilive in Liège.

nicolas cLement1976 in Belgium,lives between Brussels and Berlin.www.nicolasclement.org

clément cogitore1983 in Colmar (FR),lives in Strasbourg.www.web.me.com/ccogitore

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collectif_factComposed of Annelore Schneider (1979), Swan Thommen, (1979) et Claude Piguet (1977), live in Geneva.www.collectif-fact.ch

thibault corDonnier1986 in Namur (BE),lives in Brussels.

Jean-michel crAPAnZAno1973 in France,lives in Kerkrade (NL).jmcrapanzano.jimdo.com

olivier cuLmAnn1970 in France,lives in Paris.www.tendancefloue.net

Flavio CuRY1973 in São Paulo,lives in Paris.www.flaviocury.net

Anne DAeMS1966 in Lier (BE),lives in Antwerp and New York.www.nadjavilenne.com

François De coninck1969 in Kinshasa,lives in Antwerp.www.francoisdeconinck.be

Anne De gelAS1966 in Brussels,lives in Brussels.

melissa Desmet1986 in Gosselies (BE),lives in Charleroi.www.photomeli.canalblog.com

Lucinda DevLin 1947 in Ann Arbor, Michigan,lives in Indianapolis, Indiana.www.galerie-m-bochum.de

marine Dricot1988 in Liège,lives in Liège.www.myspace.com/bilou1616

harun FArocki 1944 in Nový Jicin (CZ),lives in Berlin.www.farocki-film.de

michel FrAncois 1956 in Sint-Truiden (B),lives in Brussels.www.argosarts.org

Aurélie gAron1976 in Chambéry (FR),lives in lille.

ulrich geBert1976 in Munich, lives in London and Berlin.www.klemms-berlin.com

Pieter geenen1979 in Hasselt (BE),lives in Brussels.www.silenceisgolden.be

Agnès geOFFRAY1973 in Saint-Chamond (FR),lives in Brussels.www.agnesgeoffray.com

François goFFin1979 in Roua (BE),lives in Ochain (BE).www.francoisgoffin.com

Anthony gOiCOleA1971 in Atlanta, Georgia,lives in New York.www.anthonygoicolea.com

geert gOiRiS1971 in Bornem (BE),lives in Antwerp. www.geertgoiris.info

claudio hiLs1962 in Mengen (DE),lives in Mengen.www.claudio-hils.com

Jeroen hoLLAnDer1976 in Antwerp,lives in Brussels.www.jeroenhollander.eu

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gert Jochems1969 in Brecht (BE),lives in Antwerp.www.agencevu.com

Jürgen klAuke1943 in Kliding/Cochem an der Mosel (DE),lives in Cologne.www.juergen-klauke.com

nicolas koZAkis1967 in Liège, lives in Brussels.www.rossicontemporary.be

Jessika LArAnJo 1975 in Malo les Bains (FR),lives in Dunkerque.www.laplateforme1.com

Ange leCCiA1952 in Minerviu (FR-Corsica),lives in Paris.www.galerie-anselm-dreher.com

Jouko LehtoLA 1963 in Helsinki (FI),lives in Helsinki.www.joukolehtola.com

edouard leve1965 in Neuilly-sur-Seine (FR), † 2007 in Paris.www.loevenbruck.com

Achim LiPPoth1968 in Ilshofen (DE),lives in Cologne.www.lippoth.com

Jacques LiZene1946 in Ougrée (BE), lives in Liège.www.nadjavilenne.com

Chantal MAeS 1965 in Watermael-Boitsfort (BE),lives in Brussels.

thomas mAiLAenDer1979 in Marseille,lives in Paris and Marseille.www.thomasmailaender.com

lucie MAlOu1965 in Hampstead (GB),lives in Brussels.www.luciemalou.be

Corinne MARiAuD1964 in Paris,lives in Paris.www.photo-europa.org

Jérôme MAYeR1967 in Paris,lives in Liège.www.jeromemayer.com

michel mAZZoni1966 in Villerupt (FR), lives in Brussels and Nancy.www.michelmazzoni.com

simon menner,1978 in Emmendingen (DE),lives in Berlin.www.simonmenner.com

messieurs DeLmotte1967 in Liège,lives in Liège.www.argosarts.org

Philippe meste1966 in Rennes (FR), lives in Paris.www.aeroplastics.net

wesley meuris1977 in Lier (BE), lives in Mortsel (BE).www.wesleymeuris.be

Anne michAuX1971 in Ettelbruck (LU), lives in Berlin.www.annemichaux.net

olivier mirguet1972 in Epinal (FR),lives in Los Angeles.www.agencevu.com/photographers

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Pascal mougin1965, Berlfort (FR),lives in Paris and Tours. www.pascalmougin.com

shahryar nAshAt1975 in Teheran,lives in Berlin.www.shahryarnashat.com

new cAtALogueFounded and directed by luke BAtten 1968 in Santa Maria, California,lives in Chicago.and Jonathan SADleR1965 in Sacramento, California,lives in Chicago.www.newcatalogue.net

nathalie noeL1979, in Verviers (BE),lives in Liège.

simon norFoLk 1963 in Lagos (NG),lives in East Sussex (GB).www.simonnorfolk.com

ost collectiveSince 2002, based in Belgium and France.Deborah Robbiano, Julie Guiches, Vincen Beeckman, Raphaël Carette, Michaël Clémeur, Benoît Lorent, Jean-François Roversi, Nicolas Clément, Bram Goots, Maya Van Leemput.www.ostcollective.org

trevor PAgLen1974 in Washington D.C.,lives in Oakland, California and New York.www.paglen.com

Claudia PASSeRi1977 in Luxemburg,lives in Luxemburg.www.claudiapasseri.net

tilman PescheL1976 in Fribourg-en-Brisgau (DE),lives in Cologne.www.tilmanpeschel.de

Alexandre Perigot 1959 in Paris,lives in Paris and Bastia (FR-Corsica).

mathieu Pernot 1970 in Fréjus (FR),lives in Paris and Barcelona.www.mathieupernot.com

Pol PierArt 1955 in Liège,lives in Liège.www.galeriecerami.be

matthew PiLLsBury1973 in Neuilly-sur-Seine (FR),lives in New York.www.bonnibenrubi.com

Laurie PoLson1984 in Bergisch Gladbach (DE),lives in Brussels.

willem PoPeLier1982 in Eindhoven (NL),lives in Utrecht (NL). www.willempopelier.nl

ricarda roggAn1972 in Dresden (DE),lives in Leipzig.www.eigen-art.com

Andrew sAvuLich1949,lives in New York.

Paul seAwright1965 in Belfast, lives in Newport (GB).www.paulseawright.info

martin schoeLLer1968 in Munich, lives in New York.www.martinschoeller.com

roman signer1938 in Appenzell (CH),lives in St. Gallen (CH).www.romansigner.ch

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collectif smokeCreated in 2007 and composed of photographers of diffe-rent nationalities : Roger Guaus (ES); Laetitia Donval (FR); Maki (FR); Idalina Pedrosa (PT); Monia Montali (IT); Jukka Onnela (FI) and François Bodeux (BE).www.smokecollective.org

Pierrick sorin1960 in Nantes (FR),lives in Nantes.www.pierricksorin.com

katja stuke1968 in Telgte/Westfalen (DE),lives in Düsseldorf.www.katjastuke.de

sebastian stumPF1980 in Würzburg (DE),lives in Leipzig.www.galeriekleindienst.de

ed temPLeton1972 in Orange County, California,lives in Huntington Beach, California.www.toymachine.com

koen theys1963 in Brussels,lives in Brussels.www.koentheys.org

Frank thieL1966 in Kleinmachnow (DE),lives in Berlin.www.skny.com

els vAnDen meersch 1970 in Ninove (BE),lives in Antwerp.www.elsvandenmeersch.be

Anke vAn ierseL1980 in Udenhout (NL),lives in Tilburg (NL).www.ankevaniersel.nl

sarah vAn mArcke1984 in Ghent (BE),lives in Antwerp.www.outlandish-photo.be

Antoine vAnoverscheLDe1984 in Saint-Omer (FR),lives in Brussels.vanoverscheldeantoine.blogspot.com

Patrick vAn roy 1972 in Ixelles (B),lives in Brussels.www.patrickvanroy.be

Laure vAsconi1965,lives in Paris.www.laurevasconi.revue.com

Alexandra verhAest1985 in Roeselare (BE), lives in Amsterdam.www.alexandraverhaest.be

catherine vernet1963 in Geneva,lives in Paris.www.catherinevernet.com

Joyce vLAming1981, in The Netherlands,lives in Utrecht (NL).www.joycevlaming.com

koen wAstiJn1963 in Wevelgem,lives in Brussels.www.aisikl.net/koen

sophie whettnALL1973 in Brussels,lives in Brussels.www.sophiewhettnall.com

marc wiLwert1976 in Luxemburg,lives in Luxemburg.www.shoot.lu

tobias ZieLony1973 in Wuppertal (DE),lives in Berlin.www.kow-berlin.com

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BIP2010 //

Direction généralelucien BarelDirection artistiqueAnne-françoise lesuissecoordination généraleAnja Buecherl / Gilles Dewalqueeveline massart / Marc Wendelski

graphisme et mise en pageKarin Simon / Marc Wendelski

Avec l’aide précieuse de :Luigi Baldassi / Bertrand Closset / Christophe Fourré / Jean-Marc Gourget / Hadj / Catherine Janssen / Georges Lesuisse / Daphnée Loumagne / Pol Emmanuel Marchal / Bénédicte Merland / Tof / flore Venin / Alice Umulisa / Thierry Vanroy / Jonathan Vidouse / Myriam Robeyns / David Trost / ainsi que tous les autres...

Commissaires associés : Felix Hoffmann / Dr. Matthias Harder / Dominique Mathieu / Emmanuel d’Autreppe / Roel Arkesteijn / Anna Sophia Schultz / lene ter haar / Cynthia Jordens / Stijn Huijts / Jan Boelen / Francis Feidler

BiP2010 est une organisation du Centre culturel de liège - les Chiroux8, Place des CarmesB-4000 Liègewww.chiroux.be

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REmERCIEmENTS // DANk //Le conseil d’administration du centre culturel - Les chiroux et son Président Pierre stassart remercient :

madame Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des Chances de la Communauté française

de Belgique,

monsieur Jean-Pierre Hupkens, Échevin de la culture de la Ville de Liège,

monsieur Paul-Émile Mottard, député provincial ayant en charge la Culture pour la Province de Liège,

la Communauté française Wallonie-Bruxelles et en particulier la Direction Générale de la Culture et de la Communication,

les Services des Arts plastiques et des Centres culturels ainsi que Wallonie-Bruxelles International,

le programme Interreg Eurégio Meuse-Rhin et la Commission européenne,

le Service Culture de la Province de Liège,

la Ville de Liège et en particulier :

l’équipe du Musée de l’Art Wallon et sa conservatrice Mme Françoise Dumont,

l’équipe du Musée d’Art moderne et d’Art contemporain et sa conservatrice Mme Françoise Safin,

l’équipe du Grand Curtius et son conservateur en chef M. Constantin Chariot,

l’équipe du Cabinet des Estampes et des Dessins et sa conservatrice Mme Régine Rémon,

les Offices du Tourisme de la Province de Liège et de la Ville de Liège,

la Délégation Wallonie-Bruxelles à Berlin et en particulier le Dr Stephan Foerster,

l’équipe du Centre d’Art contemporain Les Brasseurs / L’annexe et sa directrice Mme Dominique Mathieu,

l’équipe de Ikob Museum für Zeitgenössische Kunst à Eupen et son directeur M. Francis Feidler,

l’équipe du Z33 à Hasselt et son directeur M. Jan Boelen,

l’équipe de SCHUNCK* à Heerlen et son directeur M. Stijn Huijts,

l’équipe du Ludwig Forum für Internationale Kunst, Aachen et sa directrice Mme Dr. Brigitte Franzen,

l’équipe de Museum Het Domein à Sittard et son directeur M. Peter Fransman,

D’une Certaine Gaieté asbl et son directeur M. Michel Antaki,

l’équipe du Théâtre de la Place et son directeur M. Serge Rangoni,

l’École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège et son directeur M. Eric Van den Berg ainsi que son sous-directeur M. Philippe Pirlot.

L’equipe de BiP2010 remercie chaleureusement tous les artistes et les collectionneurs pour leur précieuse collaboration ainsi que :

Felix Hoffmann du C/O Berlin / Dr. Matthias Harder de la Helmut Newton Stiftung Berlin / L’équipe technique du Manège

de la caserne Fonck / Emmanuel d’Autreppe et Alain Janssens / Le Musée de la Photographie à Charleroi / Le Département

de la Seine - Saint-Denis / Le Centre d’art Nei Licht / Le Noorderlicht Photofestival / La Galerie Bonni Benrubi / le fresnoy,

Studio national des Arts contemporains / Le Musée de la Préfecture de Police de Paris / Argos Center for Art & Media / Le Museum

Boijmans Van Beuningen / Heure Exquise ! / Le Fonds National d’Art contemporain – Putteau / La Galerie Vu et sa directrice

artistique Gilou Le Gruiec / La Galerie Kaune, Sudendorf / la galerie Daniel Blau / La Galerie Xavier Hufkens / la galerie michael

Wiesehöfer / la galerie Vallois / La Galerie Kunstagenten / La Galerie Krinzinger / Tendance Floue / La Galerie Nadja Vilenne

/ La Galerie m-Bochum / Klemm’s – Berlin / galerie Art : Concept / Galerie Catherine Bastide / La Galerie Anselm Dreher

/ la galerie TaiK / La Galerie Loevenbruck / Photo europa / Aeroplastics Contemporary / La Galerie Annie Gentils / la galerie

McBride Fine Art / La Galerie Thomas Zander / La Galerie Eigen+Art / la galerie Kerlin / la galerie hauser & wirth / la galerie

Kleindienst / la galerie sean Kelly / La Galerie Antonio Nardone / Label Expositions / la galerie NKA / Postmasters Gallery

/ Les assurances Léon EECKMAN / M. Lhermitte et la Société NUCERA / Jean-Pierre Jungling et la Société JUNGLING / Le laboratoire

Studio B / La Roue Libre / L’Hôtel de la Couronne / M. René Paulus et la Centrale des Produits chimiques.

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Achevé d’imprimeren février 2010

sur les presses deRaymond Vervinckt à Liège

D/2010/7088/1