chillmag

48
CHILLMAG

Upload: steffen-christen

Post on 24-Mar-2016

224 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Voici le travail de maturité de Steffen Christen: Un magazine traitant des aspects esthétiques du skateboard. Merci à Thanks et Tranzport pour leur collaboration.

TRANSCRIPT

Page 1: Chillmag

CHILLMAG

Page 2: Chillmag

Chill out . . . Les aspects esthétiques du skate. Par Steffen Christen

Page 3: Chillmag

Chill out . . . Les aspects esthétiques du skate. Par Steffen Christen

Page 4: Chillmag

ditoE

En été comme en hiver le skate prend place dans la rue. C’est le lieu de rendez-vous de la vidéo et des photos, l’endroit que les skateurs essayent d’appri-voiser. Le skate est un milieu qui représente un sport pour certains, un loisir pour d’autres ou encore un art tout simplement. D’autres personnes voient ça comme quelque chose qui se place ailleurs que dans ces catégories mais elles ne savent pas trop où. L’essentiel c’est que tous ces aspects sont réu-nis à un certain moment, et l’aspect qu’on peut bien développer à travers des photos, c’est l’esthétisme.

Un art pas comme les autres

Bien que la rue soit très représentative du skate, il existe également des skateparks où cette discipline peut prendre place. C’est un lieu réservé à l’entraînement et au plaisir pour les skateurs mais beaucoup moins dédié à la photo et aux vidéos, cela a une conno-tation assez mauvaise entre planchistes et l’image est moins jolie. Excepté pour les skateurs de courbe qui ne peuvent que pratiquer dans ces lieux. Ainsi la rampe se trouve être totalement différente de la rue.

Page 5: Chillmag

Il y a beaucoup de manières différentes de prendre des photos dans le skate. Lorsqu’on prend la photo d’une fi-gure plutôt impressionnante et moins technique on utilise souvent un fisheye, c’est-à-dire un grand angle. Le fisheye permet de rendre la figure encore plus impressionnante et d’avoir une vue plus étendue sur le trick. Pour prendre la photo il faut se mettre assez près du skateur puisque l’angle de l’objectif est très grand.

Si on souhaite avoir une vue d’ensemble, une photo avec un paysage par exemple, un photographe utilisera plutôt un objec-tif normal. Le skate est souvent associé à des images naturelles, cela donne une image d’ambiance à une photo ou bien dans une vidéo. Comme par exemple un skateur devant un couché de soleil.

LA PHOTO

Nabil Slimani, Frontside Kickflip.

Photo: Mathieu Poncet

Page 6: Chillmag

La rafale est idéale pour bien voir chaque détails de la figure, on l’utilise souvent lorsque le trick est compliqué ou lorsqu’on ne le perçoit pas bien sur une seule photo. Nabil Slimani, 23 ans, est un skateur d’Annecy, il vient à Genève de temps à autre. Il rentre un joli hardflip au-dessus d’une barrière. La rafale a été prise au fisheye car c’est une figure impressionnante et d’une grande ampleur.

Page 7: Chillmag

Hardflip.

Page 8: Chillmag

La photo en noir et blanc donne un aspect plus artistique, on utilise souvent ce genre de photo pour la rue, car c’est ce qui fait justement ressortir cet aspect rue du skateboard, la naissance du skate dans la rue.

Page 9: Chillmag

Photo: Fabien Scotti

Page 10: Chillmag

La Rampe

Drop in.Saint-julien-en-genevois

Page 11: Chillmag

YOURI ORTELLI19 ANS, GENÈVE

Qu’est-ce qui t’as donné envie de faire de la rampe ?C’est l’idée de pouvoir aller vite et haut, et en fait je n’arrivais pas à faire de ollie(saut) depuis le sol alors que sur des courbes j’arrivais à décoller. Aussi, la première fois que j’ai vu du skate, c’etait dans «Tony Hawk’s pro skater» (jeux vidéo) , les mecs allaient super haut et ça m’a donné envie de faire pareil.

Est-ce que la rampe est vraiment différente du street? Complètement oui, c’est même une autre mentalité et je dirais même presque que ce n’est pas le même sport. D’après moi, il y a plus de possibilités dans le street. Au niveau de la rampe tout est bien défini puisqu’on en fait dans des skateparks.

Ça ne te dérange pas de ne jamais pratiquer dans la rue?Pas du tout, la sensation n’est pas la même, mon plaisir je le trouve vraiment dans les airs.

Pour toi, quels sont les aspects esthétiques dans la rampe?C’est surtout l’aisance du rider, la hauteur qu’il prend et la propreté du trick. Lorsqu’un skateur monte bien haut dans les airs, ça devient tout de suite plus impressionnant car on voit mieux la difficulté et c’est ce qui rend la figure esthétique.

Page 12: Chillmag

Il y a deux grandes catégories bien différentes dans le skate: La rampe et le street. Pour le street, il s’agit du skate dans la rue, on fait des figures au sol , sur des bancs, des barres, sur tout ce qu’on peut trouver dans la rue. Ensuite au niveau de la rampe, ça se passe dans les skateparks, ça regroupe toutes le courbes et les plans inclinés, donc forcément ça devient plus limité. Youri, qui se trouve à droite skate maintenant depuis 9 ans et il à préféré choisir la rampe plutôt que le street.

Page 13: Chillmag

Ollie Transfer 8888888888

Page 14: Chillmag

Ollie Transfert.

«…On voit mieux la difficulté et c’est ce qui rend la figure esthétique…»

Page 15: Chillmag

VALERIAN ESCHER21 ANS, GENÈVE

Qu’est-ce que tu préfères dans la rampe?Les sensations, la vitesse, je trouve qu’en rampe tu réussis tes tricks plus souvent. Quand tu plaques un trick en rampe, après tu le fais presque à tous les coups. Ce que j’aime aussi, c’est qu’on tombe moins souvent, on se fait moins mal qu’en street, et la planche résiste mieux.

Qu’est-ce que tu as envie de montrer quand tu fais de la rampe?Ce qui rend un tricks joli, c’est surtout sa fluidité, si on regarde, la rampe c’est de la courbe et par conséquent ça doit être le plus fluide possible. Ensuite il y a aussi l’amplitude, plus l’amplitude est grande, plus le trick rend bien. Lorsqu’un skateur part dans les airs au-dessus de la rampe, ça devient tout de suite plus impressionnant. En-fin j’essaye de faire paraître mes figures faciles, c’est ça qui montre qu’on maîtrise telle ou telle figure. L’ampli-tude, la vitesse, la fluidité ce sont tous des critères d’esthétisme en rampe, qui rendent un tricks joli ou pas.

Non pas tellement, c’est très rare. Cependant à l’origine les premiers skateurs ridaient dans des piscines vides et creuses pour reproduire les sensations du surf sur le béton, c’est ainsi que la courbe est née. De nos jours les archi-tectes reproduisent des formes de piscine dans les skateparks, qu’on appelle «Bowl », et cela amène plus de créati-vité et de fun pour les skateurs de courbe car on a même, par exemple des piscines reliés et donc un bowl plus grand.

Est-ce qu’on trouve beaucoup de rampes dans la rue?

Frontside Wallride.

Page 16: Chillmag

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8Frontside Wallride.

Dans la courbe on retrouve également un aspect surf qu’on ne voit pas dans le street. Le skate à l’origine provient des surfeurs, ils voulaient reproduire les sensations du surf sur terre.Valérian exécute un parfait frontside Wallride, il skate depuis environ 8 ans et lui aussi il préfère skater de la courbe.

Page 17: Chillmag

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

88

88

88

88

8

Valérian sort d’un bowl en «Tucknee», il s’agit d’une figure où le rider prend sa planche et plie ses jambes vers l’arrière. Le « Transfert» signifie justement ce passage d’une rampe à une autre, c’est quelque chose de très apprécié et difficile dans le monde du skate.

Tucknee Transfert.

Page 18: Chillmag

En rampe la plupart des tricks dans les airs sont des «grabs», c’est-à-dire des figures où le skateur tient sa planche. Cela donne un certain style et permet de déplacer sa planche dans les airs. C’est une autre façon de donner du style à son trick. Le nom de ces figures est assez spécial, celle-ci est un «Melon».

Melon.

«…L’amplitude, la vitesse, la fluidité ce sont tous des critères d’esthétisme en rampe…»

Page 19: Chillmag

«…L’amplitude, la vitesse, la fluidité ce sont tous des critères d’esthétisme en rampe…»

Airwalk to fakie.

Page 20: Chillmag

Le Street

Petite introduction au Street...«Le street» ou tout simplement la rue signifie le skate dans ce milieu particulier, c’est-à-dire en de-hors du skatepark. Dans la rue les figures se font au sol, sur des curbs, sur des barres, ou sur des gaps. «Curb» est mot anglais il signifie bord de trottoir, il s’agit bien de cela mais souvent à une hau-teur plus élevée comme un banc par exemple. «Gap» signifie écart, c’est lorsqu’un skateur saute d’un endroit à un autre avec un obstacle comme des marches ou encore un trou par exemple.

Steffen Christen, Backside Kickflip180.

Page 21: Chillmag

Steffen Christen, Backside 180.

Le voyage de maturité 2012 des bio-chimistes est à destination de Stockholm, Steffen âgé de 19 ans n’hé-site pas à prendre sa planche. Sur place, après une courte visite du palais royal nous nous arrêtons sur quelques marches bien placées où le rider passe un joli backside 180 avec une vue imprenable. Ce qu’il y a de beau dans la rue, c’est justement ces jolis paysages qu’on ne retrouve pas forcément dans les skateparks.

Page 22: Chillmag

Ah, Stockholm, «la capitale de la Scandinavie» , lorsqu’un tou-riste arrive dans cette ville, il cher-chera à visiter les endroits recon-nus cependant lorsqu’un skateur se trouve dans une ville étrangère sa vision des choses est bien différente.

En visitant une ville, un skateur va entre-voir toutes les possibilités d’exercer son art: Il voit des escaliers, tout de suite le rider va regarder la hauteur des marches et celle de la barre qui se trouve sur ces marches, si quelque chose est faisable, quel serait le trick à faire... Un skateur se pose tout un tas de questions de ce genre, la rue est vraiment un endroit de créativité et de possibilités pour le skate. D’ailleurs certains spots sont connus dans le monde. Comme par exemple à Bar-celone, une ville très convoitée par les skateurs car les spots y sont abondants.

Ollie .

Page 23: Chillmag

Ollie .

En fin d’après-midi vers 16h30 la nuit nous surprend déjà mais nous continuons à chercher de jolis spots, en quelques minutes nous arrivons devant une sorte de sculpture juste à côté de notre hôtel. Après quelques essais, nous sortons l’appareil photo et Steffen rentre ce petit Wallride to fakie qui donne une image de nuit éclairée ma-gnifique. «Wallride» signifie rouler sur une surface verticale et le «to fakie» indique que le skateur repart en arrière.

Wallride to fakie.

Page 24: Chillmag

Alors Romain, qu’est-ce qui te plaît dans le Flat? C’est quelque chose de très pure en fait, tu peux toujours t’améliorer et ce qu’il y a de bien c’est que tu peux en faire partout, il n’y a pas besoin de Park, juste d’un peu de béton.

Selon toi, qu’est-ce qui rend un trick(ou figure) esthétique?

ROMAIN GROBETY18 ans, Genève

Le Flat

Tout dépend du style du skateur, s’il a l’air à l’aise quand il lance sa figure ou bien lorsqu’il pop bien, c’est-à-dire lorsque la planche monte bien haut. Après il existe 50 manières différentes de faire un trick, ce qui compte c’est de le faire le mieux possible avec son propre style .

Qu’est-ce que tu ressent quand tu plaques ton trick?Le skate donne une sensation qu’on retrouve presque nul part ailleurs, on ressent de la légèreté, du bonheur, on ne pense plus qu’a cet instant précis et unique.

Sponsors: Thanks, Pulp 68

Petite introduction au Flat…Lorsqu’on parle de Flat, on parle de toutes les figures qui s’exercent au sol ou à plat d’où le mot anglais « Flat ». Il existe de nombreuses figures dans le skate, la plus basique est le «ollie», il s’agit tout simplement d’un saut avec la planche. Voici Romain, jeune skateur qui pratique cette discipline depuis 7 ans.

«…Ce qu’il y a de bien c’est que tu peux en faire partout…»

Page 25: Chillmag

Ollie .

Ce ollie est «tweaké», le rider place ces jambes en avant de manière à ce que la planche bascule en avant, c’est une façon de donner plus de style au trick.

On peut également faire tourner la planche de manière horizontale, elle tourne à 180 degrés mais le skateur lui ne tourne pas. Encore une fois, Romain s’applique à donner le plus de style à la figure, il fait pencher la planche de nouveau vers le bas mais cette fois il laisse également son pied arrière derrière la planche, il le replacera au moment de la réception. En fait ce sont tous ces petits détails qui font la différence entre un trick beau à voir et un autre, le fait de le faire différem-ment des autres skateurs et avec le plus de style possible.

Pop shove-it.

Page 26: Chillmag

Voici un autre trick très connu dans le milieu du skate: le kickflip. La planche s’envole et fait une vrille sur le côté, le skateur gratte la planche avec son pied avant pour donner ce mouvement. On voit à quel point il faut être précis, surtout lors de la réception. Un autre critère qui rend l’image jolie c’est la manière dont l’avant de la planche penche vers le bas, juste avant que le rider «catch»(attrape) la planche avec ses pieds. La planche monte très haut ce qui renforce encore l’aspect esthétique. Tous ces critères de perfection sont voulus, ce n’est pas par hasard que la planche prend cette allure et c’est là qu’on voit la précision de ce geste.

Page 27: Chillmag

«…On ne pense plus qu’a cet instant précis et unique.…»

Kickflip.

Page 28: Chillmag

Le Curb

Petite introduction au Curb…Le curb, c’est un bloc, comme un trottoir ou un banc, qui se trouve à une certaine hauteur et qui est skatable. Lorsque je dis skatable, je veux dire qu’on peut soit le slider soit le grinder. Slider vient de l’anglais «to slide» qui signifie glis-ser, dans le monde du skate, on utilise ce mot lorsque le skateur glisse sur sa planche. Tous les noms de figures pro-viennent de l’anglais et «Grinder» signifie moudre dans le sens que c’est les axes du skate qui vont frotter l’arrête du curb.

Célian Cordt-Moller crooked grind.Photo: Fabien Scotti

Page 29: Chillmag

Célian Cordt-Moller crooked grind.Photo: Fabien Scotti

David ou «Dax», le surnom qu’on lui donne communément exécute un parfait switch backside crooked grind, l’hauteur de ce curb rend le trick difficile. Dax positionne ses pieds de façon à «poper»(Donner une impulsion) le trick pour ressortir, cela rend l’image jolie. Ce qui ressort le plus, c’est l’originalité du spot, cela montre que tout est ridable, comme cette sculpture par exemple. Les skateurs voient vraiment les choses différemment: en voyant cette sculpture n’importe quel skateur va aller voir ce qui est possible de faire et si ça glisse. Le «switch» signifie qu’il a inversé son pied avant avec son pied arrière, autrement dit il va dans le sens contraire à celui qu’il a l’habitude de prendre.

David Goldsworthy switch crooked grind.Photo: Fabien Scotti

Page 30: Chillmag
Page 31: Chillmag

ANDREA CRISPINI17 ans, GenèveAndrea est quelqu’un qui aime vraiment rider dans la rue, filmer, plaquer des tricks. La dernière fois que je l’ai croi-sé, il m’a proposé d’aller filmer sur un spot à Genève, j’ai accepté et la session s’est bien passée. Presque tous les mois, il sort des vidéos qu’il nomment RLS (Ride la Street). Lorsque le skate est apparut, il n’y avait pas de skateparks, aujourd’hui il y en a mais ça ne nous empêche pas de rider dans la rue. C’est vraiment l’origine du skate qu’on retrouve et ça rend la chose tellement belle. A Bel-Air sur Genève, des travaux ont été faits, cela donne un spot parfait où An-drea rentre un joli frontside lipslide. Il saute au dessus du curb (bloc) pour atterrir au milieu de sa planche et slider.

Frontside Lipslide.

Page 32: Chillmag

Romain Grobéty: fs smith, fs flip out Photo: Fabien Scotti

Page 33: Chillmag

Romain Grobéty: fs smith, fs flip out Photo: Fabien Scotti

Page 34: Chillmag

Tu skates depuis combien de temps? Je skate depuis mes 13 ans, ça va bientôt faire 6 ans.

Qu’est-ce qui te plaît dans le street?Ce que j’aime dans le street, c’est que à chaque coin de rue il y a quelque chose de nouveau. Il y aura toujours un nouveau challenge. De plus le street c’est la base du skate, c’est son lieu d’origine.

Selon toi, le skate donne une image plus jolie en street ou en skatepark?Je trouve qu’ au skatepark on s’entraîne pour que nos tricks deviennent parfait, et dès qu’ils le sont, on va «streeter» (dans la rue) pour les filmer. Je pense donc que les deux sont assez proches cependant rien n’est comparable à un gros kickflip par-dessus des marches, c’est magnifique.

Le Gap

LUCA ROSS OSTINELLI18 ans, Genève

Nollie.

Page 35: Chillmag

Backside Kickflip 180.

«…. Rien n’est comparable à un gros kickflip par-dessus des marches, c’est magnifique…»

Backside kickflip: il s’agit d’un kickflip mais avec une rotation d’un demi-tour. Il effectue cette figure par-dessus un trottoir, il «gap» ce trottoir.

Page 36: Chillmag

Petite introduction a la barre...Il y a différents types de barres que l’on peut rider, une barre à plat, en descente ou encore en montée. Ce spot, on le nomme «la barre du Lac» entre skateurs car elle se situe au bord de lac léman, elle est parfaite pour être rider en des-cente: la prise d’élan est bonne, la barre est ni trop courte, ni trop longue. Dans ce type de barre, le risque est assez élevé et selon ce qu’on essaie, ça devient vite difficile mais une fois que ça rentre, l’image donne quelque chose de très bien.

La Barre

Page 37: Chillmag

Frontside boardslide.

Lorsqu’on arrive sur un tel spot, il faut d’abord se chauffer un peu sinon c’est la chute assurée, ainsi on com-mence par des figures sûres et sans trop de risques. Pour commencer le skateur rentre un frontside boards-lide, il faut tout de même oser se lancer sur un rail de cette envergure, le boardslide est une figure où le rider slide (glisse) sur la barre au milieu de sa planche et le frontside indique le sens. Le backside boardslide est la figure la plus basique sur une barre, en frontside on se trouve dos à la réception ce qui accentue la difficulté et l’esthétisme.

Page 38: Chillmag

Les Weelings

Petite introduction aux weelings...Les weelings sont synonymes d’équilibre et d’agilité, il s’agit de toutes les figures se pratiquant sur seulement deux roues, celles de l’avant ou de l’arrière. Il y en a certains qui arrivent même à en faire sur une roue, mais c’est moins com-mun. Généralement on s’amuse à faire des weelings sur toutes les plate formes qu’on peut trouver, c’est quelque chose qui demande moins d’effort que du gap par exemple, en fait c’est vraiment bien lorsqu’on est pas très chaud.

Page 39: Chillmag

Les weelings donnent à voir l’équilibre et cela montre en-core une autre façon de skater un spot, souvent les wee-lings et les slides ou grinds peuvent se faire sur le même spot.

Manuel.

Manuel.

Page 40: Chillmag

Qui est le gérant principal du shop?

Depuis combien de temps le magasin existe-t-il?

Est-ce qu’il y aurait une différence si vous vendiez des planches sans graphisme? Lesquelles?

Est-ce qu’il y a des articles de skate plus à la mode que d’autres?

Romain Loosli28 ans, Genève

Romain Loosli.

La société existe depuis 1981.

Je ne pense pas qui il y aurait beaucoup de différence a vendre des planches sans graphique, si ce n’est le prix. Je pense que les personnes aiment se payer une planche qui leur plaît.

Oui il y a des marques ou articles qui se démarquent pendant un certain temps, par exemple Independant qui était très prisé il y a quelques années.

Page 41: Chillmag

Tranzport se trouve au 79 Rue des Eaux-Vives, c’est un magasin spécialisé dans le domaine du skate et du snowboard.

Page 42: Chillmag

MATHIEU PONCET23 ans, GenèveQuand la marque a-t-elle été créée?Thanks a été créé début 2010.

Qui est le gérant de cette marque?Il y a deux gérants, Mathieu Poncet et Greg Artisi.

Quels articles fabriquez-vous?Nous fabriquons principalement des boards, mais aussi quelques articles dérivés, comme des t-shirts bien sûr, des sweats, des bonnets, des casquettes, et on s’amuse aussi à faire quelques gadgets, comme des briquets que nous avons fait derniè-rement. Il y a encore plein d’autres choses que nous aimerions faire, comme des chemises, des pantalons, mais on fera tout ça quand on aura plus de moyens!

Page 43: Chillmag

Où est-ce que vous fabriquez vos articles?France, Allemagne, Chine.

Quel est le thème de vos graphismes?Notre image de marque est d’être une marque Suisse. Nous essayons donc de toujours avoir une petite touche suisse dans nos designs, mais le défi est de ne pas tomber dans le kitsch. Nous travaillons maintenant depuis quelques temps avec le même artiste, Michel FR, qui à chaque fois nous surprend avec des beaux dessins bien colorés!

Est-ce que tu penses que le graphisme d’un skate est important? Pourquoi?Je dirais qu’en temps que skateur ce n’est pas si important, car ce qui importe c’est plus le shape, la taille et la qualité de la board. Mais pour moi cela compte quand même, car cela fait partie de ce qui va donner un style à la marque (à cela s’ajoute le team de skate, les vidéos, etc.)

Page 44: Chillmag

Samy KerkeniPhoto: Mathieu Pocet.

Page 45: Chillmag

Le Milieu du skate: La vision de Greg Artisi, 29 ans

15 ans de skate dans les jambes

Le skate est un milieu très compliqué, avec beaucoup de normes, il est difficile pour un nouveau venu de s’intégrer. La mode influence tout, le regard extérieur est très important chez les skateurs et il faut respecter pleins de règles. Lorsque tu es dans ce monde, tu reconnais tout de suite si quelqu’un en fait partie ou non. Il n’y a pas que les vêtements, dans le skate aussi tu dois faire tes preuves sinon les autres s’en foutent, et cela est valable tout le temps. Par exemple si tu lances des figures de fou et que tu te fais remarquer pendant 10 ans et que juste après tu ne fais plus rien, plus aucunes figures, tout le monde t’oublie.Je pense que le skate est un sport ingrat car tu t’entraînes, tu t’entraînes et dès que t’arrêtes un peu, tu oublies tout. De plus c’est un sport qui demande beaucoup d’entraînement, physiquement et mentalement c’est dure.

Photo: Mathieu Poncet.

Photo: Mathieu Pocet.

Page 46: Chillmag

La Chute

Bien tranquille derrière l’objectif, on n’hésite pas à encourager : «Aller vas-y, celui-ci c’est le bon!!!», on a tous envie de voir le trick rentrer autant que celui qui s’y oeuvre. Les personnes extérieures au milieu ont tendance à trouver les figures faciles, à force de ne voir que des réussites à la télé ou dans les revues. La réalité est tout autre: Il y a une grande difficulté et plusieurs heures d’entraînement der-rière cela, les quelques chutes qu’on peut apercevoir, comme celle-ci témoigne du risque et de la difficulté des figures. Mais en fin de compte, lorsqu’on plaque un trick, plus ça à l’air facile plus le skateur à l’air à l’aise, et ainsi l’image est belle.

Page 47: Chillmag
Page 48: Chillmag