collection jean-luc pipon «belles endormies» · 2019. 4. 5. · est aujourd’hui rare dans sa...

COLLECTION JEAN-LUC PIPON

« B E L L E S E N D O R M I E S »

SAMEDI 6 AVRIL 2019

LISIEUX ENCHÈRES - P.2

EXPOSITIONS PUBLIQUESVENDREDI 5 AVRIL 2019 de 10h à 12h et de 14h à 18h

SAMEDI 6 AVRIL 2019 de 9h30 à 12h

Liste sur interencheres.com/14003 et iPhone

SAMEDI 6 AVRIL A 14H30COLLECTION JEAN-LUC PIPON

AUTOMOBILES, VEHICULES MILITAIRES,

TRACTEURS & MOTOS

Hôtel des ventes 8, rue des Artisans - 14100 LISIEUX

Tél. 02 31 62 12 03 - Fax : 02 31 62 06 03 e-mail : [email protected]

www.lisieux-encheres.fr

BERNARD BRUNET Commissaire Priseur Habilité

& Stéphane PAVOT, Directeur du Département Automobiles de Collection de la Maison de Ventes OSENAT

+33 (0)1 80 81 90 10 │+33 (0)6 81 59 85 65 [email protected]

assisté de Loïc MASCHI +33 (0)6 70 62 64 18

TOUS LES LOTS DOIVENT ÊTRE RETIRÉS À LA CHARGE DE L’ACQUÉREUR SUR RENDEZ-VOUS, ENTRE LE 8 ET 13 AVRIL 2019.

A SAINT-GERMAIN DE LIVET : CHEMIN DU CENTRE, MANOIR DU BOULAY

Agrément 2002-310

LISIEUXENCHÈRES

LA COLLECTION JEAN-LUC PIPON, C’EST L’HISTOIRE

D’UN HOMME ET DE SA PASSION.

Jean-Luc Pipon s’était laissé pénétrer par

l’ambiance esthétique, mécanique et historique que procure les grandes

berlines, les voitures de sport, les véhicules militaires et les motos.

En effet cette collection est le reflet des

évènements qui ont marqué notre siècle.

Tous ces modèles qui seront dispersés dans

notre vente feront nous en sommes sûrs,

le bonheur des amateurs passionnés d’automobiles

comme l’était Jean-Luc Pipon.


N°21930

POMPE A ESSENCE BI-JAUGEUR SATAM

Type M04 numéro de série 18764

Un verre cassé, sans tuyau, restaurée aux couleurs SHELL

600/800e

N°1LOT DE PIECES AUTOMOBILES DIVERSES

Lot comprenant phares, enjoliveurs, accessoires en tous genres

300/400e

N°31920

MOTOPOMPE REMORQUABLE DE DION BOUTONET

1950 MOTOPOMPE PORTATIVE GUINARD

300/500e


N°41941

REMORQUE G-518 « BEN-HUR »Numéro de série 41120 CU

Remorque en tôle

200/600e

La remorque type G-518 généralement nommée Ben-Hur est une remorque en tôle ou en bois destinée à être tractée par les camions Dodge ou GMC de l’armée américaine. Produite de 1941 à 1945 en de nombreux exemplaires, la remorque « Ben-Hur »

est aujourd’hui rare dans sa configuration d’origine, en faisant un accessoire militaria très recherché. Cet exemplaire est en bon état général et dispose d’une roue de secours montée sur sa flèche.

N°61950

RUNABOUT DE COURSE EN TÔLE AVEC REMORQUEHors-bord de course sur lac datant des années 1950

En tôle, à restaurer Vendu avec sa remorque à restaurer

100/150e

N°71929

MOTEUR D’ENTRAINEMENT BERNARD R2

Numéro de série 85103 Puissance : 5CV à 1200 tr/min

Essence

150/200e

N°5BARGE EN BOIS W5

200/400e

Cette barge en bois probablement d’origine militaire est vendue avec trois vélos anciens et une paire de moteurs destinés à être montés hors-bords. Un bateau que l’on pourrait très bien imaginer attelé à une Jeep.


N°81976

YAMAHA 125 DT FCadre n°2575

Cylindrée 123 cm3 Carburateur Mikuni

A immatriculer en collection

500/800e

La Yamaha DT 125 F est apparue sur le marché début 1975 et y resta jusqu’en 1979. Avec elle est né un nouveau type de moto loisir : l’enduro. Son monocylindre 2 temps refroidi

par air délivrait 13.5 chevaux à 7000 tr/min. Sa vitesse de pointe avoisinait les 110 km/h. La DTF est la première évolution vers le Trail urbain des années 1980.

Le modèle présenté est à remettre en route, mais, conservé à l’abri, il se trouve en bon état général.


N°91976

YAMAHA TY 250 MODELE 516 EUROPENuméro de cadre 000803

Carte grise française

500/800e

En 1973, Yamaha sort sa première moto trial, une révolution à l’époque où seuls les Espagnols tiraient leur épingle du jeu dans cette discipline. Pourtant, cette Yamaha n’était pas un coup d’essai puisqu’elle s’est très vite révélée parmi les motos les plus efficaces en franchissement, notamment grâce à l’apport du champion Mick Andrews comme égérie ! Ainsi, elle s’imposa dès sa première

année en compétition dans plusieurs manches du championnat d’Europe de Trial, ainsi naquit une légende de la discipline. La TY 250 connut ainsi une longue carrière et fut reconduite en un certain

nombre de versions jusqu’en 1996.

L’exemplaire présenté est un modèle 516 européen dans un état stricte d’origine. Elle demande ainsi quelques soins esthétiques et mécaniques afin de lui redonner son look d’antan.

Elle pourrait aussi représenter une excellente base pour la création d’un café racer voire d’un scrambler.


N°10URAL SIDE CAR

2000/3000e

L’Ural est aujourd’hui la seule moto vendue comme side-car. Basée sur la BMW M72 copiée par les Russes avant la Seconde Guerre Mondiale, c’est une moto simple et fiable capable d’affronter, comme son nom l’indique

les montagnes de l’Oural.

Cet exemplaire est en très bon état puisqu’il n’affiche que 5 700 kilomètres au compteur. Elle fut ramenée de Russie pour la vente et par la route. Elle est donc en bon état de fonctionnement.


N°111942

HARLEY DAVIDSON WLACadre n°6040043

Moteur bicylindre en V à 4 temps de 750 cm3 A immatriculer en collection

5000/6000e

Fondée en 1903, mais officiellement créée en 1907, la firme Harley Davidson présente son premier bicylindre dès 1909. C’est en 1937 que La première WL sort de Milwaukee, c’est une 750 cc très réussie. La WL se voit équipée des demi-réservoirs et de la console centrale du Knucklehead. Mais après l’attaque du 7 décembre 1941 par les japonais de la base de Pearl Harbor, toutes les capacités de production de l’usine se tournent vers

l’effort de guerre. A part quelques modèles civils fabriqués en 1942, l’usine ne produira que des WLA en 1943 et 1944 pour les alliés. Son moteur à soupapes latérales « flathead » de 45 ci et sa boîte de vitesses à trois rapports auront trouvé une gloire plus que méritée sur le terrain

difficile de la guerre !

Le modèle présenté est fort d’un historique connu. En effet, elle migra sur le territoire européen pendant la Seconde Guerre Mondiale, avant qu’elle n’appartienne – selon son précédent propriétaire – « à un mécanicien qui travaillait en Allemagne sur une base de l’armée canadienne.

A la fermeture de la base il récupéra cette moto. Il installa un moteur neuf et une boîte de vitesses neuve qui ont parcouru à aujourd’hui l’équivalent de 3 000 km. » Cette moto n’a donc connu que trois propriétaires depuis la fin de la guerre, un chiffre particulièrement bas pour 73 années !

Elle se trouve aujourd’hui en bon état général bien qu’elle mérite quelques soins pour retrouver sa splendeur d’antan. Ses sacoches datent des années 1950, une sirène à galets y fut posée et de nombreux accessoires typiques des Harley Davidson l’équipent. A remettre en route, cette moto

avait néanmoins subi une importante révision mécanique, tant au niveau du moteur qu’au niveau des freins, avant d’être acquise par son dernier propriétaire. Symbole de l’Amérique, symbole de la firme de Milwaukee, il s’agit d’une belle opportunité d’acquérir l’un des deux roues les plus

mythiques de tous les temps.


N°121953

DELAHAYE VLRNuméro de série 150008082


150/200e

Ensemble séparé d’un châssis motorisé et d’une caisse de Delahaye VLR. Le châssis a été restauré et apprêté avec l’ensemble moteur boite. Un certain nombre de pièces

semblent neuves. La caisse est à restaurer.

N°131951

DELAHAYE VLRDNuméro de série 05227


5000/7000e

Après la Seconde Guerre Mondiale, la France, son armée et son industrie étaient dans un bien triste état. Les Américains ont donc fourni la France en Jeep tandis que les rescapées de la guerre servaient encore. Seulement, la fierté nationale faisant foi, le gouvernement confie à Delahaye, la tâche de développer une nouvelle « Jeep ». Le projet Delta fut donc initié par les équipes de Delahaye et

fut testé dès 1949 par l’armée française. En 1951, le VLR (pour Véhicule Léger de Reconnaissance) rentrait en production et fut véhicule officiel de l’armée jusqu’en 1954 quand l’entreprise fit faillite et laissa la production de 4x4 militaires à Hotchkiss.

Cet exemplaire de 1951 est en bon état général. Restauré en 1987, il appartenait au Musée Automobile de la Sarthe. Acquis en 2007 par son dernier propriétaire, il reste à remettre en route et est vendu avec sa bâche

à réparer, son jerrican et quelques accessoires dont une pelle.


N°141959

WILLYS (HOTCHKISS) M201Numéro de série ITM0042007

Equipée de sa bâche, d’un treuil et d’un feu additionnel Restauré par Jeep Village en 2005

Carte grise de collection

6000/8000e

Après la guerre, en 1946, Hotchkiss s’associa à la Jeep-Overland Export Corporation afin d’en vendre les Jeep CJ sur le territoire français. Ce n’est qu’en 1952 que la licence est acquise par la firme de Saint Denis pour la production et la commercialisation des célèbres Jeep. En 1955, après

les échecs des Delahaye VLR et Peugeot VSP, Hotchkiss inaugure les chaînes de production de la M201, un modèle alors quasiment identique à la Willys MB de 1945. Destinée à l’armée civile et militaire, la « jeep » d’Hotchkiss évolua légèrement pendant sa carrière courant de 1955 à 1966,

adoptant même à partir de 1962, des moteurs diesel Indenor. Brillante, sa carrière militaire fut longue puisqu’elle ne fut réformée qu’en 2000 !

Cet exemplaire produit en 1958 et immatriculé en 1959 est donc une Hotchkiss M201, elle servit dans la région de Dakar au Sénégal avant d’être rapatriée en France, très certainement vers la fin des années 1990. Elle fut alors restaurée en 2005 par Jeep Village, pour un prix total de 15 776 €.

Depuis, la « jeep » ne semble n’avoir que peu roulé puisque son dernier contrôle technique date lui aussi de 2005 et ne laissait apparaître qu’un léger déséquilibre des freins arrière. Equipée d’un treuil à l’avant, de sa bâche et de divers accessoires, cette M201 ne demande qu’à servir à

nouveau, le travail de remise en route ne devrait pas être trop conséquent. Surtout, il s’agit là d’un pan d’histoire de l’armée française, un véhicule sur lequel de nombreux jeunes ont fait leurs armes durant leur service militaire des années 1950 aux années 1990 et qui rappellera des souvenirs

à beaucoup !belle opportunité d’acquérir l’un des deux roues les plus mythiques de tous les temps.


N°151944

JEEP WILLYS MBNuméro de série 300493

Ex collection Roudeix Carte grise française

6000/7000e

La Willys MB, plus connue sous son surnom de «Jeep», est un véhicule tout-terrain léger conçu en 1940 et sorti d’usine en 1941 sur un cahier des charges de l’armée américaine. La Willys MB est

presque identique à la Ford GPW et a été fabriquée de l’année 1941 jusqu’à l’année 1945. Elle est considérée comme un des

emblèmes de la Seconde Guerre mondiale.

Cet exemplaire pourvu du châssis numéro 300493 pourrait être daté de 1944. Il a appartenu à Alain Roudeix, grand collectionneur

de véhicules et objets militaires de 1984 à 2007 lorsque sa collection fut dispersée et que son dernier propriétaire en fit

l’acquisition. Il mérite de l’attention et quelques accessoires, mais il s’agit d’un véhicule mythique, connu de tous, qui ne demande

qu’à retourner sur les chemins des campagnes françaises !


N°16UAZ-469

Numéro de série MO350309 Sans carte grise

1500/2000e

Le UAZ-469 a été développé pour servir dans l’armée soviétique. En service depuis 1971, il fait appel au 2.5L de 75 chevaux du UAZ-452. Robuste et facile à réparer,

il est adapté à une utilisation militaire et est encore produit aujourd’hui, engagé dans les armées russe, ukrainienne, polonaise, mais aussi allemande et asiatique.

Cet exemplaire est dans son état d’origine et complet avec sa bâche et ses vitres latérales. Il est à remettre en route.


N°171967

CITROËN «MINI JEEP» MF (MARTINEZ FRERES)Châssis n° 1327676


3000/5000e

Fin 1967, les Frères Martinez basés au Plan de Grasse sur la Côte d’Azur présentent une petite Jeep basée sur la Citroën 2CV. Originale et astucieuse, cette petite voiture de loisirs s’inspire de l’icône de la libération pour son esthétisme, tout en adaptant un châssis de 2CV

raccourci pour ses nouvelles fonctions. Malgré son succès premier, la vie de la « Mini Jeep » fut avortée par la sortie de la Méhari dès 1968. Seuls 20 à 40 exemplaires sortirent des établissements Martinez, n’en persistant aujourd’hui qu’une dizaine. C’est donc une voiture rare, de

connaisseur, indispensable dans une collection non exhaustive de Citroën et qui plus est, amusante et attachante !

Cet exemplaire fut propriété du même passionné des chevrons de 1975 à 2012 lorsqu’il fut acquis par son dernier propriétaire. En bon état général, cette petite Jeep demande une remise en route mais son look militaire abritant sa mécanique Citroën surprendra partout où elle passera !

Avec sa peinture kaki, son pare-brise rabattable et sa capote en toile, cette Mini Jeep est une véritable 2CV à collectionner !


N°181980

CITROËN MEHARI 4X4N° de série: 00CE0017

L’une des premières Méhari 4x4 A immatriculer en collection

16000/20000e

Le lancement de la Méhari commença très mal ! La présentation a eu lieu à Deauville le 11 mai 1968. La France vivait quelques «évènements» qui ne sont pas passés inaperçus mais qui firent de ce lancement un non évènement. Hors il s’agissait d’une voiture de loisirs conçue pour les ballades en plein air. La structure de base est la plateforme de la Citroën Dyane qui elle-même descend de la 2cv. Disponible en 2 places on

pouvait choisir en option la banquette arrière pour la transformer en 4 places. La carrosserie est en plastique ABS. On peut la voir comme une interprétation moderne d’une «Jeep» à la française. En 1978, la méhari reçoit des freins avant à disques.

En mai 1979, Citroën présente la Méhari 4x4, avec la roue de secours sur le capot moteur et des freins à disques à l’arrière. Chère à l’achat, les ventes sont difficiles et la fabrication de la «4x4» s’arrête en 1983 après seulement environ 1300 exemplaires.

Ce fut l’une des rares 4x4 à 4 roues indépendantes à pouvoir franchir des pentes jusqu’à 60 %.

L’exemplaire proposé est l’un des premiers fabriqués puisqu’il porte le châssis 00CE0017 d’une série commençant au numéro 00CE0001 Il s’agit donc probablement de l’une des plus anciennes Méhari 4x4 subsistant aujourd’hui puisqu’immatriculé

le 7 mars 1980. En bon état général, il s’agit d’une version 4 places équipée d’un toit en ABS et de la roue de secours sur le capot. Avec environ 65 000 kilomètres au compteur, cet exemplaire réclame une remise en route pour crapahuter de nouveau sur les chemins

de campagne. Cette Méhari représente donc l’occasion d’accéder à l’une des versions les plus recherchées de la petite Citroën ! se part de tissus rayé beige. Sa mécanique est à remettre en route.


N°191985

RENAULT 4 SINPARNuméro de série 3 984 497

Rare version 4X4

4000/5000e

Il n’est nul besoin de présenter la Renault 4, la 4L ou la Trelle comme en fut son surnom. Elle qui fut, avec la Citroën 2CV, icône de l’automobile populaire à la française, elle qui emmena tant de familles en vacances à travers nos campagnes ! Pourtant, l’une de ses déclinaisons reste

méconnue de beaucoup. Outre la Parisienne, la Savane, la Jogging ou tout simplement la F4 fourgonnette, il existait aussi une Renault 4 équipée de quatre roues motrices : la Sinpar. A l’origine, Sinpar est connue pour ses voiturettes à moteurs De Dion produites dans les années 1907 à 1914, Léon Demeester et Dominique Lamberjack construisaient eux aussi des voitures de course et en vendaient sous licence Sinpar, puis en 1914, juste

avant de disparaître, Sinpar absorba Demeester & Lamberjack. C’est pourquoi, en 1946, lorsque Léon Demester créa son entreprise spécialisée dans la fabrication de treuils, de boîtes de transfert et en modifications de camions en 4x4, 6x4 ou 6x6, le nom de Sinpar fut repris. L’un des

premiers clients de la firme était alors Saviem, c’est pourquoi ses qualités furent appréciées dans la transformation en petites séries de Renault grand public : Renault Goélette, Renault 4, Renault Rodéo, Renault 6 ou Renault 12. Sinpar devint l’équivalent pour Renault de Dangel

pour Peugeot.

Les qualités de la Renault 4 Sinpar ne sont pas à prouver puisqu’en 1979 et 1980, les célèbres frères Marreau prirent part au Paris Dakar au volant d’un spécimen, se classant d’abord 5e, puis 3e l’année suivante ! Cet exemplaire est ainsi une Renault 4 Sinpar de la dernière génération. Elle faisait

partie du Musée « Aubyland » spécialisé dans les véhicules militaires et pompiers, avant que son dernier propriétaire n’en fasse l’acquisition en 2007. Bien que la carrosserie ait subi les affres du temps, l’habitacle fut conservé en bon état. Sa mécanique est à remettre en route mais il s’agit

d’une belle opportunité d’acquérir l’une des versions les plus rares de la mythique Renault 4 !


N°201967

RENAULT R4Numéro de série 5537511 Carte grise de collection

900/1200e

La Renault 4 fut longtemps concurrente de la Citroën 2 CV, entrée dans l’histoire grâce à son succès populaire, elle fut révolutionnaire à sa sortie en 1961, pas pour sa traction avant – solution qu’elle inaugurait chez Renault – mais pour son

haillon arrière et la place qu’elle offrait à son bord. Bon marché, fiable, confortable et facile à conduire, elle était la voiture idéale pour toutes les familles à la recherche d’une voiture pratique !

C’est ainsi que nombreux sont les enfants des années 1960 aux années 1980 à avoir voyagé à l’arrière d’une « Trelle » car la petite Renault fut un véritable succès pour la firme au losange qui, jusqu’en 1992 en a vendu plus de huit millions

d’exemplaires ! C’est à ce jour, la deuxième voiture française la plus vendue de tous les temps, juste derrière la Peugeot 206 !

Cet exemplaire de première génération reconnaissable par sa calandre en forme de moustache nécessite de l’attention. Bordeaux à l’origine, elle a été repeinte en gris. Son moteur est à remettre en route tandis qu’à bord prend place

un volant assorti d’un pommeau en bakélite orange.


N°211962

AUTO UNION MUNGA (TYPE F 91 44)Numéro de série 3038014762

Projet de restauration Carte grise française

200/400e

Dans le monde des véhicules militaires, certains modèles sont bien plus connus que d’autres… Tout le monde se souvient de la Willys ou du Dodge WC, les érudits connaissent les Volkswagen Kübelwagen, Type 82 ou Schwimmwagen, mais bien peu de gens connaissent l’existence de la Munga ! Cette dernière fut produite par DKW / Auto-Union à Ingolstadt entre 1956 et 1968 à 46 700 exemplaires. Ce Mehrzwecl-Universal-

Geländewagen mit Allradantrieb (comprendre « véhicule tout-terrain multi-usage universel à quatre roues motrices ») était un véhicule d’intervention léger, parachutable équipé d’un petit moteur 3 cylindres deux temps de 981 cm3 développant 44 chevaux. Le Munga, nommé à l’origine M-Wagen, obtint un contrat d’exclusivité pour la dotation de l’armée allemande, devant produire 20 000 exemplaires à partir de 1956.

Cet exemplaire de 1962 est une version 4 places de la Munga fabriquée par Auto-Union. Il s’agit donc d’un projet de restauration intéressant, puisque sa carrosserie semble plutôt bien conservée même si plusieurs panneaux ont été réparés, elle possède son pare-brise et une bâche mais de nombreuses pièces restent à rassembler pour remettre cette petite Jeep aux quatre anneaux sur la route. En effet, le moteur n’est pas présent, de même que la calandre. Néanmoins, il s’agit d’une alternative intéressante à la Méhari pour un véhicule de plage atypique !voiture intéressante,

l’une des premières Moke, soit, l’une des plus recherchées, notamment pour son look épuré et ses petites roues 10’’ à enjoliveurs chromés.


N°221942

DODGE WC62 6X6Numéro de série 82040200

Genre : Transport de troupes 6x6. Carrosserie plateau bâché Moteur 6 cylindres de 3 780 cm3 à soupapes latérales

93 chevaux à 3200 tr/mn Boîte de vitesses à 4 rapports + MA

Boîte de transfert à 2 rapports PV : 4 380 kg ; PTC : 5 200 kg

Dimensions 5,70m x 1,92m Carte grise française

5000/7000e

Vedettes de la seconde guerre mondiale, les véhicules américains ont marqué l’Histoire internationale de l’automobile. Les Dodge 4x4 ou 6x6 ont fait preuve de solidité, car, à l’instar de tous les autres véhicules américains (Willys, GMC,…), ils sont rentrés, dès 1945, en dotation dans l’armée française pour plusieurs décennies. Ils ont été régulièrement reconstruits au cours de leur vie par les spécialistes de l’Armée et font partie de ces véhicules militaires qui n’ont pas usurpé leur réputation de véhicules indestructibles. Tous les composants sont surdimensionnés et sont conçus

pour résister à un usage intensif.

Le modèle présenté est en état correct. Il a fait partie de la collection Roudeix et fut acquis par son dernier propriétaire en 2007. L’arrière est composé d’un plateau type utilitaire pouvant transporter hommes ou matériel. Il possède une bâche recouvrant le cockpit, le pare-brise est

rabattable et surtout, c’est un véhicule des plus efficaces en tout terrain avec ses six roues motrices. Un véhicule qui s’apprécie pare-brise rabattu, toiles démontées, à crapahuter sur les chemins boueux ! Ces Dodge sont inimitables et jouissent d’un véritable capital sympathie !


N°231952

PEUGEOT 203Numéro de série 725676

Ex collection Dubec Toit ouvrant, intérieur cuir, calandre dents de requin

Historique connu Carte grise française

2000/3000e

Au sortir de la guerre, l’industrie automobile française est proche de la ruine. Au contraire de nombreux autres constructeurs, Peugeot décide de ne pas relancer la production d’un modèle d’avant-guerre légèrement modernisé mais met au point un tout nouveau modèle : la 203. Toutes

carrosseries confondues, la 203 sera produite à près de 700 000 exemplaires de 1948 à 1960, un succès permis par ses nombreuses qualités. En effet, la 203 était disponible en berline, cabriolet, coupé, break, fourgonnette et camionnette, offrant ainsi une large gamme de choix aux clients

potentiels, mais surtout, elle était très moderne à sa sortie, pouvant atteindre 120 km/h tout en ne consommant que 8L aux 100 kilomètres en moyenne !

Cet exemplaire mérite de l’attention. En effet, cette voiture n’aurait eu que quatre propriétaires dans sa vie. Elle fut mise en circulation en 1952 dans le département de la Seine-Maritime. Son premier propriétaire la revendit en 1985 au sein du même département. Ce dernier la revendit

en 2006 à Michel Dubec, propriétaire du Château de Betteville, aussi Musée Automobile La Belle Epoque de Pont l’Evêque. Ce n’est qu’en 2007, à la fermeture du musée, que son dernier propriétaire en fit l’acquisition. La voiture était alors dans un état proche du neuf. Malheureusement le stockage de ces dernières années a altéré la beauté de cette Sochalienne. Pourtant, elle est équipée du toit ouvrant, de la calandre « dents de

requin » ainsi que d’un intérieur cuir. Elle demande quelques soins, mais il s’agit d’un modèle très intéressant à l’historique limpide !


N°241966

PEUGEOT 404 CabrioletNuméro de série 4598451


10000/15000e

Le cabriolet, c’est une vieille tradition chez Peugeot, qui fut longtemps le seul constructeur français à offrir ce choix à sa fidèle clientèle. Cette Peugeot 404 cabriolet succède au presque confidentiel cabriolet 403 (devenu célèbre grâce à l’inspecteur Colombo!). Elle veut marquer le

renouveau stylistique et technique de la marque de Sochaux, entrepris avec le lancement de la berline 404. Pininfarina, le célèbre styliste de Turin, qui débute une collaboration étroite avec Peugeot, dévoile d’abord un élégant cabriolet 404 au Salon de Paris 1961. Présentant un air de famille

évident avec la berline (notamment au niveau de la calandre), le cabriolet ne possède pourtant aucun élément commun avec celle-ci. Joliment présent et doté d’une ligne très homogène, il offre quatre «vraies» places et un confort que les roadsters britanniques ne sauraient égaler. Discret, le cabriolet vise une clientèle précise. Mais également plutôt aisée, car son prix de vente frise le double de celui de la berline. Réalisé entièrement

dans les ateliers Pininfarina, il entre en production à la fin de l’année 1961. Les premiers exemplaires, livrés en avril de l’année suivante, rencontrent un accueil plutôt flatteur de la part des amateurs. Quelques mois plus tard, le coupé est présenté au Salon de Paris. Toujours traité par Pininfarina,

qui utilise largement la base du cabriolet, il s’adresse à une clientèle avant tout avide de discrétion. Très sobre et plutôt racé, il se distingue par une ligne tendue, qui rappelle une certaine Ferrari 250 GT (dessinée par Pinifarina). Figurant parmi les plus belles voitures françaises de grande série

des années soixante, la 404 cabriolet bénéficie aujourd’hui d’un joli succès auprès des collectionneurs.

Le modèle présenté est un cabriolet d’origine, n’ayant probablement jamais été restauré. Nécessitant quelques soins à la fois esthétiques et mécaniques, c’est une voiture qui roulait très bien en 2008 avant d’être remisée. Elle fut avant cela, propriété du même amateur pendant 21 ans.

Il s’agit d’une version injection très recherchée aujourd’hui, une voiture très élégante, confortable, fiable et suffisamment puissante pour les routes d’aujourd’hui, l’un des plus célèbres cabriolets à la française, le tout, saupoudré d’un brin d’Italie !


N°251976

LANCIA FULVIA 1.3 SChâssis n° 77852


5000/6000e

La Fulvia succède à l’Appia et apparaît comme la Lancia la plus célèbre et la plus réussie de la période inaugurée par la reprise de la marque par Carlo Pesenti. Avec ce dernier est arrivé au sein de la direction technique l’ingénieur Antonio Fessia. C’est lui le concepteur de la Flavia, première traction avant italienne, et de la Fulvia qui en dérive. Trois modèles sont au programme, une berline et deux coupés. Le coupé usine est considéré comme un produit spécifique, sa forte personnalité en fait une voiture à part comme le sera par la suite la Delta Intégrale. Petite soeur de la Flavia,

qui a marqué en 1960 la conversion de la firme à cette nouvelle architecture, la Fulvia reprend maints éléments techniques à son aînée: faux châssis, suspension avant et freins à disques sur les quatre roues. Le moteur est un quatre cylindres en V à l’angle très fermé (13°) assez proche de celui de l’Appia et tout à fait dans la tradition Lancia. Le développement de la voiture se poursuit avec un nouveau moteur V4 à la course allongée, dont la cylindrée demeure du même ordre (1 231 cm3) et la puissance identique. Le coupé fut présenté au printemps 1965 et sa ligne très réussie permit à la voiture de connaître une brillante carrière de dix ans sans prendre de rides. De nombreux coupés se sont illustrés en compétition remportant

d’innombrables succès.

Le modèle présenté est une Lancia Fulvia 3 qui fut livrée le 28 avril 1976 à Monsieur Paul Carrière par les établissements Chardonnet. La voiture a été conservée dans la famille jusqu’en 1999, avant de changer de main en 2012 lors de l’achat par son dernier propriétaire. Sa carrosserie nécessite quelques soins est sa mécanique est à remettre en route, son habitacle fut bien conservé et se présente en bon état global tandis que le très beau

tableau de bord à l’Italienne s’habille d’un superbe volant Nardi.


N°261965

AUSTIN MINI MOKENuméro de série 70487


10000/12000e

La Mini Moke est née à la suite de la demande de l’armée britannique de disposer d’un véhicule militaire léger, parachutable, comparable à la fameuse Jeep américaine de la Seconde Guerre Mondiale. Mais les petites roues et la faible garde au sol ont rendu son utilisation impropre en tout

terrain par l’armée. En 1963, le constructeur britannique en développe une version conçue comme un véhicule utilitaire pour le marché civil. Ses caractéristiques permettent un prix attractif et un faible besoin d’entretien. La Mini Moke fut utilisée par de nombreuses célébrités, Brigitte Bardot

choisit notamment cette voiture pour sortir ses chiens autour de la Madrague à Saint-Tropez. Le cinéma s’en saisissait à son tour puisque c’est à son bord que Louis de Funès chasse Fantomas. Elle apparaît aussi dans la série télévisée Le Prisonnier et dans certains épisodes de James Bond.

Cet exemplaire est en bon état général, la carrosserie semble particulièrement saine, la mécanique à redémarrer présente très bien, elle a certainement été refaite récemment. Le peu de sellerie présente à bord ne présente pas de déchirures ou autres affres du temps, sa couleur beige assortie à la capote s’accorde très bien avec le bleu de la carrosserie. Il s’agit d’une voiture intéressante, l’une des premières Moke, soit, l’une des

plus recherchées, notamment pour son look épuré et ses petites roues 10’’ à enjoliveurs chromés.


N°271990

AUSTIN METRO SPORTNuméro de série SAXXFHNM2BD892301


500/800e

Lancée par Austin en 1980, la Metro était destinée à coiffer la gamme Mini par une petite citadine à hayon, discrète, moderne et bien finie, capable de concurrencer les Ford Fiesta, Renault 5 et Volkswagen Golf. La recette fut simple : reprendre un certain nombre d’éléments mécaniques de la

Mini et de les adapter dans une carrosserie plus moderne. Ainsi, la Metro reprend la mécanique de la puce britannique avec des moteurs d’1L et d’1.3L. Le succès fut au rendez-vous et la Metro se diversifia en versions plus luxueuses ou plus sportives, adoptant même un Turbo

sur les versions les plus poussées.

L’exemplaire proposé est une Metro Sport, une version qui ne fut proposée que durant l’année 1990. Elle adopta alors un look rallye, avec des jantes blanches, des adhésifs caractéristiques, un becquet encadrant la lunette, des pare-chocs ton carrosserie et divers éléments spécifiques.

Côté mécanique, c’est le 1275 cm3 de 70 chevaux qui meut la petite Anglaise, accolé à une boîte quatre vitesses. Cet exemplaire est à remettre en route et nécessite quelques soins au niveau de sa carrosserie. En effet, elle a reçu un léger choc côté passager. Néanmoins, son habitacle est en

bon état général et le compteur affiche à peine plus de 50 000 kilomètres.


N°281962

LINCOLN CONTINENTALNuméro de série 2Y82424798

Moteur V8 7 000 cm3 environ Boîte automatique Direction assistée

Carrosserie berline 6 places A immatriculer en collection

5000/6000e

En 1961, Lincoln lance son nouveau modèle : la Continental. Son extraordinaire design dû à Elwood Engel est simple et dépouillé et donne un nouveau ton. Cette voiture de très grand luxe se décline en deux versions 4 portes : une berline et une décapotable. Finis les grands ailerons et la

démesure de 1959, finis les débordements de chromes, la nouvelle Lincoln fait place à l’élégance discrète et au luxe sans ostentation. D’une qualité certaine, c’est la première voiture américaine livrée avec une garantie de deux ans. La Continental possède au moins deux records du monde de

l’époque puisqu’il s’agissait de la voiture de série la plus lourde et aussi de celle possédant le plus gros moteur, un 7 litres. Accessoirement, c’était aussi l’américaine la plus chère ! Elle reste aujourd’hui dans la postérité grâce à son utilisation par le défunt J.F. Kennedy.

L’exemplaire présenté est un modèle 1962. Chaque année, le nouveau modèle présente des différences, en l’occurrence entre une 61 et une 62 c’est principalement la calandre qui change. C’est aussi la plus courte des Continental qui eurent droit à deux allongements successifs entre 1961

et 1967. La banquette avant est à commande électrique tout comme les quatre vitres qui par ailleurs, adoptent une légère teinte.

Cet exemplaire n’a jamais été restauré et roulait parfaitement lors de son acquisition par son dernier propriétaire en 2011. Aujourd’hui, elle nécessite divers soins esthétiques et mécaniques pour retrouver son élégance d’antan. En outre, cet exemplaire est probablement d’origine

européenne, voire française, en témoigne son compteur en gradué en km/h.Cet exemplaire de 1970 est équipé du quatre cylindres en V de 1300 cm3, c’est une voiture en état d’origine, ayant appartenu à la collection du Musée Automobile de la Sarthe avant son acquisition par son dernier propriétaire en 2007. Dans une configuration rare de bleu nuit et de beige, elle nécessite aujourd’hui quelques travaux de carrosserie, mais son habitacle fut préservé des assauts des années et se présente en bon état général. Sa mécanique est à remettre en route mais il s’agit d’une belle

opportunité d’acquérir une voiture signée du Z de Zagato !


N°291970

LANCIA FULVIA SPORT 1.3 S ZAGATONuméro de série 818361002232


12000/15000e

La Fulvia est sans doute le modèle Lancia qui affiche la plus belle vitalité, grâce à ses innombrables versions et à l’interminable série de succès sportifs qu’elle revendique. Avec ses 340.000 unités, c’est aussi la voiture la plus produite au cours des 65 premières années d’existence de la

marque. Présentée au printemps 1963, elle a utilisé de nombreux composants de sa soeur aînée, la précédente Flavia. Comme pour les modèles précédents, les Flavia et Flaminia, Lancia confia au carrossier Zagato la charge de réaliser la version Fulvia Sport. Dessinée par Ercole Spada la

nouvelle «Lancia Fulvia Sport Zagato» a comme toujours pour ces versions, une ligne exceptionnellement aérodynamique et très personnelle qui est vraiment étonnante. Il y avait depuis 1965 une Fulvia coupé 1600 HF qui avait beaucoup de succès mais Lancia souhaitait quelque chose de

différent. Ercole Spada a alors dessiné cette voiture dont le dessin est si loin des traits cubiques de la berline que la parenté est très difficile à établir.

Cet exemplaire de 1970 est équipé du quatre cylindres en V de 1300 cm3, c’est une voiture en état d’origine, ayant appartenu à la collection du Musée Automobile de la Sarthe avant son acquisition par son dernier propriétaire en 2007. Dans une configuration rare de bleu nuit et de beige,

elle nécessite aujourd’hui quelques travaux de carrosserie, mais son habitacle fut préservé des assauts des années et se présente en bon état général. Sa mécanique est à remettre en route mais il s’agit d’une belle opportunité d’acquérir une voiture signée du Z de Zagato !


N°301949

CADILLAC SERIES 61 SEDANETTENuméro de série 496137697


10000/15000e

La Cadillac, ce marqueur de réussite comme les Etats-Unis savent si bien les créer, celle qui était considérée comme la récompense d’un travail d’une vie, du succès d’un homme, celle qui se place en symbole de l’American Dream…

Car oui, « un jour, j’aurais une Cadillac » était phrase récurrente chez les Américains ambitieux. Cadillac était la firme du superlatif, du luxe d’Outre Atlantique, l’équivalent de la Rolls-Royce chez les Anglais, elles étaient imposantes, modernes

et tape à l’oeil et comme Harley-Davidson pour les motos, elles étaient ce qui se faisait de mieux dans l’Amérique du XXème siècle.

La Series 61, est, en 1948, l’une des premières Cadillac à inaugurer l’après Seconde Guerre Mondiale. Elle utilise ainsi une nouvelle plateforme C-Body conçue par Général Motors, et y attribue un design très moderne, inspiré des avions militaires et notamment du Lockheed P-38. Le résultat est un coupé élancé, très élégant tout en restant typiquement américain par

son imposante calandre surmontée de l’emblème Cadillac souligné d’un V pour V8. C’est donc un 8 cylindres en V qui équipe la bête, un 341 Cubic-Inch à soupapes en tête développant 160 chevaux, le tout, disponible en boîte manuelle

ou automatique.

Cet exemplaire de 1949 est équipé de la boîte automatique à 3 rapports dite Hydra-Matic. Sa carrosserie peinte aux couleurs de la Cadillac #3 ayant couru au 24 Heures du Mans 1950 est globalement saine. Elle est équipée d’un rare toit

ouvrant et son intérieur se part de tissus rayé beige. Sa mécanique est à remettre en route.


N°311924

FORD MODEL T – « DEPOT HACK »Numéro de série 909.732

Moteur numéro 10.757.392 Rare version « bus d’hôtel » à carrosserie bois


8000/10000e

La Ford modèle T n’est pas une simple voiture comme les autres, c’est un mythe sur 4 roues. Fabriquée pendant près de vingt ans (1908/1927) elle a mis l’Amérique sur roues. C’est la première automobile à avoir été fabriquée à une très grande échelle : plus de 15.000.000 d’exemplaires virent le jour. Simple, robuste, fiable, passant partout, elle a rendu d’immenses services pendant les vingt ans qui ont suivi l’arrêt de sa fabrication comme en témoigne le dernier moteur fabriqué sorti des usines Ford le 4 août 1941 ! Le plus étonnant est que sur cette période bien des détails ont été modifiés ou améliorés mais dans son ensemble la voiture n’a quasiment pas évolué. C’est dire la justesse de sa conception. Mythique et inoubliable, elle fait partie des 100 voitures les plus importantes du monde (selon un sondage international sur les voitures du XXème siècle), et parmi ces 100 voitures elle occupe la seule place qui lui revienne vraiment de droit : la première !

Parmi les Ford T, il y a les carrosseries usines bien connues (Torpédo, Roadster, Berline, Fourgon...) et les carrosseries spéciales. Parmi ces dernières, il y a ce que les américains appellent les « Depot Hack » autrement dit c’est le type de véhicule qui servait à ramener les clients des hôtels à la gare et inversement. En France, ces véhicules sont appelés bus d’hôtel. C’est l’un de ces très rares et authentiques « Depot Hack » que l’on présente ici. Fort d’un historique connu, cet exemplaire a appartenu au même propriétaire, de 1955 aux années 1990. Celui-ci la restaura dans les années 1960 et participa au rallye Paris Nice en 1969 sous le numéro 3. Il la céda à un collectionneur qui la conserva pendant près de quinze ans avant de la mettre en vente aux enchères à Fontainebleau. C’est donc en 2009 que son dernier propriétaire en fit l’acquisition.

Construite à partir d’un châssis nu, la carrosserie en bois est joliment assemblée et est prévue pour le transport de 8 à 9 personnes avec ses 3 banquettes. C’est une construction de qualité, avec son pavillon toujours recouvert de sa toile sans doute d’origine. Elle se trouve en bel état de présentation avec une sellerie refaite en 1996 tandis que les vernis sont en bon état de conservation. C’est non seulement une version très amusante et très conviviale, mais elle est surtout très sympathique et ne recueille que des suffrages positifs partout où elle se trouve !

De plus, en enlevant les banquettes arrière on se retrouve avec un utilitaire capable de faire le travail d’une bête de somme ! En 1924, 43.980 châssis nus ont été livrés avec démarreur et roues démontables sur un total de 1.720.795 voitures, ce qui ne représente que 2.54 % de la production. Sachant que tous les châssis n’ont pas reçu une carrosserie de « Depot Hack «, il est facile de conclure que l’on est en présence d’un monument dans l’histoire de la plus incroyable des voitures du monde. Il n’y a pas beaucoup de « Depot Hack », la plupart des survivants authentiques « bus d’hôtel » se trouvent aujourd’hui dans des musées.


N°321965

MERCEDES-BENZ 300 SE COUPE W112Numéro de série 11202112008360

Boîte automatique Carte grise française

15000/20000e

La Mercedes-Benz W112 est née du mariage entre la mécanique de la 300 Adenauer et de l’ensemble châssis/caisse de la W111,

œuvre de Paul Bracq. Ainsi, la W112 disponible en berline, coupé et cabriolet s’équipait du six cylindres 3.0L de 160 chevaux de la berline Adenauer, celui-ci l’emmenant jusqu’à près de 180 km/h ! Luxueuse et suréquipée, la W112 proposait en série la boîte automatique, la

direction assistée, la radio, la suspension pneumatique et de nombreux éléments chromés. L’élégant coupé W112 était en son temps, l’une

des voitures les plus chères du monde. Finalement, seuls 9875 exemplaires de Mercedes-Benz W112 furent fabriqués, parmi lesquels nous comptons 2419 coupés. Il s’agit donc d’une voiture rare, élitiste aujourd’hui de plus en plus recherchée en collection puisqu’elle est capable des prestations d’une voiture moderne liées au physique

et au charme d’une belle ancienne.

Cette 300 SE Coupé est une troisième main, acquise en 2008 en très bon état par son dernier propriétaire. Malheureusement les dix

dernières années ont altéré sa splendeur et le beau coupé demande aujourd’hui quelques soins afin de revenir sur la route. Pourtant,

la carrosserie ne semble pas avoir tant souffert puisqu’elle est globalement saine. L’habitacle demande une réfection de ses boiseries tandis que le moteur est à remettre en route et les trains roulants sont à réviser. Néanmoins, il s’agit d’une belle base de travail pour ce qui s’agit d’un des plus élégants coupés sans montant des années 1960,

dans une configuration de gris foncé et de cuir marron des plus classieuses.


N°331930

ROLLS ROYCE PHANTOM II GANGLOFFVoiture exposée au Salon de Genève 1930

Châssis n° 43 XJ Moteur n° JW 85

Berline avec séparation par Gangloff Moteur 6 cyl. en ligne de 7 668 cm3

Puissance : 120 CV à 3 000 tr/mn Distribution par soupapes en tête Alimentation par un carburateur

Boîte de vitesses à 4 rapports et MA Embrayage par simple disque à sec

Suspensions avant et arrière par ressorts semi-elliptiques Freins sur les 4 roues par tambour à commande mécanique

Roues fils en 7.00 x 21. Empattement 3 810 mm.


20000/40000e

Parmi les Rolls Royce d’avant-guerre le modèle Phantom II a une place à part, elle représente en effet l’aboutissement de la lignée des Grandes 6 cylindres. Cette famille a commencé par les Silver Ghost dès 1906. Leur succès s’est étalé sur près de 20 ans, remplacées par les Phantom I de 1925 à 1929. Avec le lancement de la Phantom II c’est résolument une nouvelle et moderne Rolls Royce qui apparaît : boîte de vitesse accolée au moteur, ressort arrière semi-elliptiques, nouvel essieu avant, échappement opposé à l’admission… les différences sont fort nombreuses et importantes. La Phantom II est surtout considérée comme le meilleur modèle de la marque parmi les « avant-guerre ». 2 longueurs de châssis étaient disponibles, normal (3 810 mm) ou Continental (3 658 mm). Produite à une période où les canons esthétiques évoluaient chaque année, la Rolls Royce Phantom II a notamment été équipée de roues dont les dimensions diminuaient régulièrement ce qui changeait énormément l’aspect visuel de la voiture : 1929 :7.00x21, 1930 : 7.00x20, 1933 7.00x19, 1935 sur option 7.00x17 ! Le succès commercial remporté par le modèle de 1929 (à son remplacement en 1936 par la Phantom III, moteur V12) fut très important, puisque près de 1400 exemplaires furent fabriqués (avec le châssis normal).


La voiture présentée porte le numéro 43 XJ et est sortie des usines Rolls Royce le 29-11-1929, elle appartient donc à la première série. Le châssis, équipé du moteur numéro JW 85, est ensuite envoyé chez Gangloff à Genève en Suisse. Ce merveilleux carrossier exécutera une très élégante berline avec séparation chauffeur pour son premier propriétaire, M. F. Conil (fabricant de bateaux). Rien ne valant les commentaires de l’époque, nous reproduisons in-extenso le texte paru dans l’excellente revue l’Auto-Carrosserie consacrée au Salon de l’Auto de Genève 1930 : « Peu de firmes ont connu un essor comparable à celui de la Société Anonyme Gangloff. Trois succursales : Berne, Zürich et Colmar, complètent maintenant les belles usines de Genève. Une pareille progression est la preuve tangible d’une vitalité et d’une prospérité exceptionnelles. Toujours en tête du progrès, la Carrosserie Gangloff s’est attachée à la réalisation impeccable de la voiture découvrable particulièrement appréciée en Suisse. Son type ville et tourisme a conquis le marché et les acheteurs. […] La grande conduite intérieure sur châssis Rolls Royce type Phantom II figurait sur le stand personnel Gangloff et attirait les visiteurs par sa ligne impeccable de voiture de grand luxe. Sa sobre couleur noire, se heurtait violemment au-dessus de capot et d’auvent en aluminium poli. Moulure chromée coupant à hauteur de ceinture la caisse munie de 4 portes se verrouillant sur le pied intermédiaire. Les roues de secours verticalement disposées à l’arrière peuvent laisser place à une malle à bagages reposant sur la plate-forme. Formés de deux banquettes doubles, les sièges sont garnis de drap gris noisette, deux petits strapontins mobiles se logent au repos dans la cheminée avec cantine centrale assortie aux frises de portes en noyer et loupe de noyer. »

La voiture est entièrement d’origine et n’a jamais subi la moindre restauration. Elle n’a jamais été touchée sinon par les douanes françaises et cela avant 1950. En effet la voiture porte toujours son numéro parisien d’immatriculation d’avant-guerre. Il manque les garnitures intérieures des 4 portes, les coussins avant et arrière ainsi que le dossier arrière. Tous ces éléments ont été démontés et saisis par les douanes alors que la voiture servait à un trafic d’or. Cette Rolls Royce resta entre les mêmes mains pendant plus de 40 ans avant d’être acquise en 2006 par son actuel propriétaire. Stockée dans une grange, elle a été conservée dans son état d’origine bien que les affres du temps firent leur oeuvre. Les assises avant et arrière sont en drap, ce qui est peu courant sur une voiture équipée de la séparation chauffeur, la garniture avant étant habituellement en cuir. Le premier propriétaire souhaitait certainement conduire sa voiture de temps à autre ! Il n’y a pas de roues de secours dans les ailes avant, la position arrière rend la ligne plus svelte et plus sportive. En l’occurrence, sur cette voiture, il est prévu 2 roues de secours sans malle ou une malle de voyage et une roue de secours. Cette Phantom II porte sur sa plaque Gangloff le numéro de carrosserie 2693. Il n’y a eu que 2 Phantom II habillées par Gangloff, celui-ci est le plus prestigieux, ayant été modèle d’exposition au Salon de Genève. Cette carrosserie possède un équilibre classique très réussi, c’est vraiment une très belle et très élégante berline !


N°341961

BENTLEY S2Numéro de série B172LCU


20000/25000e

Dévoilée en 1955 en même temps que sa soeur jumelle, la Rolls-Royce Silver Cloud I, la Bentley S1 devait être le summum du luxe à l’anglaise. D’une conception particulièrement moderne, elle embarquait une suspension indépendante à l’avant, et réglable électriquement à l’arrière !

Ses passagers pouvaient ainsi voyager loin, et vite, dans le luxe le plus grand, grâce à un moteur 6 cylindres de 4.9L. Lancée en 1959, la Bentley S2 remplace la S1 au catalogue, si l’architecture générale n’évolue que peu, conservant le dessin et les solutions techniques de sa devancière,

elle inaugure surtout le nouveau moteur Rolls Royce / Bentley V8 6,2 L.

Cet exemplaire immatriculé pour la première fois le 17 janvier 1961 est en bel état général. Cette limousine fut acquise par son dernier propriétaire en 2006. Intégralement grise à cette date il en fit repeindre la partie haute de la caisse et les flancs du capot en noir souligné d’un liseré bleu, le

résultat est d’une grande élégance et s’assortit parfaitement à la sellerie en cuir beige de la voiture. Il s’agit, et c’est rare, d’une conduite à gauche avec compteur en kilomètres par heure. Equipée d’une boîte automatique, cette Bentley est sans doute l’une des plus belles berlines du début

des années 1960, moderne, élégante, confortable et puissante, automobile royale par excellence, c’est la parfaite représentante du flegme britannique !


N°351977

BERLIET 500 KEChâssis n°HUE 10

Carte grise française Porteur 4 x 4

Cabine avancée Carrosserie : CCFM

PV 3560 kg PTC 7 000 kg

Longueur : 5,90 m Largeur 2,20 m

Moteur Ford à essence 6 cylindres en V de 3 litres Boîte de vitesses à 4 rapports Ex Musée « Aubyland »

3000/4000e

Ce CCFM (camion-citerne feux de forêts moyens) est équipé d’une citerne et d’une motopompe portative Berliet. L’équipement a été monté par Camiva. La transformation de ce porteur est l’oeuvre du spécialiste parisien

Sinpar. Entièrement reconditionné par Neufoca en 1991, ce véhicule difficile à trouver bien que n’ayant peu servi demande quelques soins, notamment un pare-brise neuf. Il sera vendu avec un lot de jerricans.


N°361946

FORD 9 NNuméro de série 206678

Moteur essence Puissance fiscale 24 cv

1 place assise Carte grise française

300/600e

Le Ford 9 N fut mis en production en 1939, il était alors, l’un des meilleurs tracteurs de son temps pour son rapport qualité/prix. Léger et suffisamment puissant, il profitait en plus de l’attelage trois points développé par Ferguson. Le 9 N est devenu mythique par son succès

il mit les agriculteurs sur roues, comme la Ford T auparavant pour les citadins. Au total, 750 000 9N ont été construits, sachant qu’en 2001, une estimation fut faite que près de la moitié de ceux-ci était encore en usage !

Cet exemplaire a été restauré. Peint entièrement en gris, il nécessite tout de même quelques finitions pour une très belle présentation, ainsi qu’une remise en route.

N°37FORD 9 N AGRICOLE

Ensemble châssis moteur à restaurer, un capot accompagne le tout

150/200e


N°381969

Citroën U23Numéro de série 6002650

Porteur 4x2 équipé d’une benne basculante PV 2 300 kg – PTC 3 500 kg

Moteur essence 4 cylindres en ligne Véhicule à restaurer

300/400e


N°391962

SAURER TYPE 3CTIDANuméro de série 85778

Genre : Benne ; PTV : 6 200 kg ; PTAC : 11 500 kg Puissance administrative : 21 cv

Diesel 4 places assises

Carte grise française Vendu avec un porte-tuyaux de pompier

500/600e


N°401957

SAVIEM TL10Moteur Latil n°297421 type H14, diesel à injection directe, 4 cylindres, 5.585L

Genre : Tracteur Agricole 4 roues motrices et directrices

P.V. environ 3000 kg Puissance limitée à 65 cv à 1500 tr/min

Boîte de vitesses à double démultiplicateur

600/800e


N°411968

UNIMOG TYPE 406 ANuméro de série 40612110006905

Moteur diesel Carrosserie BENNE

19cv PTC : 5 500 kg ; PV : 4 470 kg


600/800e

Ce camion Unimog Type 406 A de 1968 équipé d’un bras hydraulique et de vérins de stabilité est un projet de restauration. Son capot manque à l’appel mais il possède encore son carnet

d’entretien et son catalogue de pièces détachés d’époque. De 1986 à 2000, il a appartenu à une société spécialisée dans la fabrication d’éléments

en béton pour la construction.


N°421957

CITROËN 23/50Numéro de série 6303158

Porteur 4x2 – PV 1 770 kg – PTC 5 000 kg Moteur 4 cylindres 1 911 cm3 développant 50 chevaux à 3 800 tr/mn

Boite de vitesses 4 rapports + MA Longueur 5,58 m ; Largeur 1 ,95 m

150/200e

Ce châssis-cabine se trouve aujourd’hui dans la configuration première du catalogue, c’est-à-dire sans carrosserie. Il est à restaurer et se présente dans la rare configuration de cabine semi-avancée « carrosserie de Levallois »,

les portes s’ouvrent ainsi en « suicide ».


N°431948

RENAULT 3041Numéro de série 1275150


200/300e

Le Renault 3041 est un tracteur diesel produit entre 1948 et 1949.

Cet exemplaire est à restaurer. On y joint un godet.


N°441957

MASSEY-FERGUSON FF30DSNuméro de série 53237

Diesel Carte grise française

100/200e

Ce tracteur Massey-Ferguson immatriculé pour la première fois en 1957 est à restauré. Complet en grande partie, il est équipé d’une faux latérale.d’un café racer voire d’un scrambler.

N°451958

MASSEY-FERGUSON FF30DSNuméro de série 60944

Diesel Carte grise française

100/200e

Ce tracteur Massey-Ferguson FF30DS surnommé « ventre rouge » en raison de son châssis peint en rouge a été immatriculé le 31/03/1958. Il est à restauré. Son capot est absent.


N°461951

ENSEMBLE CHÂSSIS-MOTEUR-TREUIL LATIL H 14TL 10Numéro de série 36559 Treuil de marque PAN

Quatre roues motrices et directrices Carte grise française

300/400e

CONDITIONS ET INFORMATIONS DESTINÉES PRINCIPALEMENT AUX ACHETEURSLa vente est soumise à la législation française et aux conditions imprimées dans ce catalogue. Il est important que vous lisiez attentivement les pages qui suivent. Les pages qui suivent donnent également des informations utiles sur la manière d’acheter aux enchères. Notre équipe se tient à votre disposition pour vous renseigner et vous assister.

COMMISSION ACHETEURLes acquéreurs paieront par lot, en sus des enchères : 23.40 % T.T.C. pour les ventes volontaires

TVARemboursement de la TVA en cas d’exportation en dehors de l’Union Européenne.Toute TVA facturée sera remboursée aux personnes non résidentes de l’Union Européenne à condition qu’elles en fassent la demande écrite au service comptable dans un délai de 3 mois après la vente, et sur présentation de l’exemplaire 3 du document douanier d’exportation (DAU) sur lequel Lisieux Enchères devra figurer comme expéditeur et l’acheteur comme destinataire. L’exportation doit intervenir dans les délais légaux et un maximum de 3 mois à compter de la date de la vente.

1. AVANT LA VENTECaractère indicatif des estimations. Les estimations faites avant la vente sont fournies à titre indicatif. Toute offre dans la fourchette de l’estimation basse et de l’estimation haute a des chances raisonnables de succès. Nous vous conseillons toutefois de nous consulter avant la vente car les estimations peuvent faire l’objet de modifications.

L’ÉTAT DES LOTSNous sommes à votre disposition pour vous fournir un rapport détaillé sur l’état des lots. Tous les biens sont vendus tels quels dans l’état où ils se trouvent au moment de la vente avec leurs imperfections ou défauts. Aucune réclamation ne sera possible relativement aux restaurations. Il est de la responsabilité des futurs enchérisseurs d’examiner chaque lot avant la vente et de compter sur leur propre jugement aux fins de vérifier si chaque lot correspond à sa description. Dans le cadre de l’exposition d’avant-vente, tout acheteur potentiel aura la possibilité d’inspecter préalablement à la vente chaque objet proposé à la vente afin de prendre connaissance de l’ensemble de ses caractéristiques, de sa taille ainsi que de ses éventuelles réparations ou restaurations.

2. LES ENCHÈRESLes enchères peuvent être portées en personne ou par téléphone ou par l’intermédiaire d’un tiers (les ordres étant dans ce dernier cas transmis par écrit). Les enchères seront conduites en euros.

COMMENT ENCHÉRIR EN PERSONNEPour enchérir en personne dans la salle, il est recommandé de se faire enregistrer et obtenir une raquette numérotée avant que la vente aux enchères ne commence. Vous devrez présenter une pièce d’identité et des références bancaires. La raquette est utilisée pour indiquer vos enchères à la personne habilitée à diriger la vente pendant la vente. Si vous voulez devenir l’acheteur d’un lot, assurez-vous que votre raquette est bien visible de la personne habilitée à diriger la vente et que c’est bien votre numéro qui est cité. S’il y a le moindre doute quant au prix ou quant à l’acheteur, attirez immédiatement l’attention de la personne habilitée à diriger la vente. Tous les lots vendus seront facturés au nom et à l’adresse figurant sur le bordereau d’enregistrement de la raquette, aucune modification ne pourra être faite. En cas de perte de votre raquette, merci d’en informer immédiatement l’un des clercs de la vente. A la fin de chaque session de vente, vous voudrez bien restituer votre raquette au guichet des enregistrements.

MANDAT À UN TIERS ENCHÉRISSEURSi vous enchérissez dans la vente. vous le faites à titre personnel et nous pouvons vous tenir pour le seul responsable de cette enchère, à moins de nous avoir préalablement avertis que vous enchérissiez au nom et pour le compte d’une tierce personne en nous fournissant un mandat régulier que nous aurons enregistré.

ORDRES D’ACHATSi vous ne pouvez pas assister à la vente aux enchères, nous serons heureux d’exécuter des ordres d’achat donnés par écrit à votre nom. Vous trouverez un formulaire d’ordre d’achat à la fin de ce catalogue. Ce service est gratuit et confidentiel. Les lots sont achetés au meilleur prix, en respectant les autres enchères et le prix de réserve. Dans le cas d’ordres identiques, le premier arrivé aura la préférence, indiquez toujours une “ limite à ne pas dépasser ”. Les offres illimitées et “ d’achat à tout prix ” ne seront pas acceptées. Les ordres d’achat doivent être donnés en euro.Les ordres écrits peuvent être : - envoyés par e-mail à [email protected] - envoyés par télécopie au numéro suivant : 00 33 (0)2 31 62 06 03 - remis au personnel sur place - envoyés par la poste aux bureaux de la Société Lisieux EnchèresVous pouvez également donner des ordres d’achat par téléphone. Ils doivent être confirmés avant la vente par lettre, par fax ou par e-mail (voir ci-dessus). Dans le souci d’assurer un service satisfaisant aux enchérisseurs, il vous est demandé de vous assurer que nous avons bien reçu vos ordres d’achat par écrit ou vos confirmations écrites d’ordres d’achat données par téléphone au moins 24 heures avant la vente.

ENCHÉRIR PAR TÉLÉPHONESi vous ne pouvez être présent à la vente aux enchères, vous pouvez enchérir directement par téléphone. Étant donné que le nombre de lignes téléphoniques est limité, il est nécessaire de prendre des dispositions 24 heures au moins avant la vente pour obtenir ce service dans la mesure des disponibilités techniques. Nous vous recommandons également d’indiquer un ordre d’achat de sécurité que nous pourrons exécuter en votre nom au cas où nous serions dans l’impossibilité de vous joindre par téléphone. Des membres du personnel sont à votre disposition pour enchérir par téléphone pour votre compte en anglais.

3. LA VENTECONDITIONS DE VENTEComme indiqué ci-dessus, la vente aux enchères est régie par les règles figurant dans ce catalogue. Quiconque a l’intention d’enchérir doit lire attentivement ces conditions. Elles peuvent être modifiées par affichage dans la salle des ventes ou par des annonces faites par la personne habilitée à diriger la vente. Accès aux lots pendant la vente : Par mesure de sécurité, l’accès aux lots pendant la vente sera interdit.

DÉROULEMENT DE LA VENTELa personne habilitée à diriger la vente commencera et poursuivra les enchères au niveau qu’elle juge approprié et peut enchérir de manière successive ou enchérir en réponse à d’autres enchères, et ce au nom et pour le compte du vendeur, à concurrence du prix de réserve.

4. APRÈS LA VENTEPAIEMENTLe paiement doit être effectué immédiatement après la vente. Le paiement peut être effectué :- Par chèque en euro ; - En espèces en euro dans les limites suivantes : - 1 000 € pour les commerçants - 1 000 € pour les particuliers français - 15 000 € pour les particuliers n’ayant pas leur domicile fiscal en France, sur présentation d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile - Par carte de crédit - Par virement en euro sur le compte : N’oubliez pas d’indiquer votre nom et le numéro de votre bordereau d’adjudication sur le formulaire de virement.

ENLÈVEMENT DES ACHATS - FRAIS DE STOCKAGELes achats ne pourront être enlevés qu’après leur paiement, sur présentation de l’autorisation de délivrance du service comptable de Lisieux Enchères. Des frais de stockage seront facturés par Lisieux Enchères aux acheteurs n’ayant pas retiré leurs achats 15 jours après la vente, à raison de :• 10 € par jour par lot

EXPORTATION DES BIENS CULTURELSDes certificats d’exportation pourront être nécessaires pour certains achats et, dans certains cas, une autorisation douanière pourra également être requise. L’Etat français a faculté de refuser d’accorder un certificat d’exportation au cas où le lot est réputé être un trésor national. Lisieux Enchères n’assume aucune responsabilité du fait des décisions administratives de refus de certificat d’exportation pouvant être prises. Sont présentées ci-dessous, de manière non-exhaustive, les catégories d’oeuvres ou objets d’art accompagnés de leurs seuils de valeur respectifs au-dessus desquels un Certificat pour un bien culturel (dit «Passeport») peut être requis pour que le lot puisse sortir du territoire français. Le seuil indiqué entre parenthèses est celui requis pour une demande de sortie du territoire Européen, dans le cas où ce dernier diffère du premier seuil.- Peintures et tableaux en tous matériaux sur tous supports, ayant plus de 50 ans d’âge 150.000 €- Meubles et objets d’ameublement, tapis, tapisseries, horlogerie, ayant plus de 50 ans d’âge 50.000 €- Aquarelles, gouaches et pastels ayant plus de 50 ans d’âge 30.000 €- Sculptures originales ou productions de l’art statuaire originales, et copies produites par le même procédé que l’original ayant plus de 50 ans d’âge 50.000 €- Livres de plus de 100 ans d’âge 50.000 €- Véhicules de plus de 75 ans d’âge 50.000 €- Estampes, gravures, sérigraphies et lithographies originales et affiches originales ayant plus de 50 ans d’âge 15.000 €- Photographies, films et négatifs ayant plus de 50 ans d’âge 15.000 €- Cartes géographiques imprimées ayant plus de 100 ans d’âge 15.000 €- Incunables et manuscrits, y compris cartes et partitions (UE: quelle que soit la valeur) 1.500 €- Objets archéologiques de plus de 100 ans d’âge provenant directement de fouilles- Objets archéologiques de plus de 100 ans d’âge ne provenant pas directement de fouilles 1.500 €- Eléments faisant partie intégrante de monuments artistiques, historiques ou religieux (ayant plus de 100 ans d’âge)- Archives de plus de 50 ans d’âge (UE quelle soit la valeur) 300 € Pour ces catégories, la demande de certificat ne dépend pas de la valeur de l’objet, mais de sa nature.

DROIT DE PRÉEMPTIONL’Etat peut exercer sur toute vente publique d’oeuvre d’art un droit de préemption sur les biens proposés à la vente, par déclaration du ministre chargé de la Culture aussitôt prononcée l’adjudication de l’objet mis en vente. L’Etat dispose d’un délai de 15 (quinze) jours à compter de la vente publique pour confirmer l’exercice de son droit de préemption. En cas de confirmation, l’Etat se subroge à l’adjudicataire.

INDICATIONS DU CATALOGUELes indications portées sur le catalogue sont établies par la Société Lisieux Enchères avec la diligence requise pour une société de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques, sous réserve des rectifications affichées dans la salle de vente avant l’ouverture de la vacation ou de celles annoncées par la personne habilitée à diriger la vente en début de vacation et portées sur le procès-verbal de la vente. Les indications seront établies compte tenu des informations données par le vendeur, des connaissances scientifiques, techniques et artistiques et de l’opinion généralement admise des experts et des spécialistes, existantes à la date à laquelle les dites indications sont établies.Les informations recueillies sur les formulaires d’enregistrement sont obligatoires pour participer à la vente puis pour la prise en compte et la gestion de l’adjudication. Vous pouvez connaître et faire rectifier les données vous concernant, ou vous opposer pour motif légitime à leur traitement ultérieur, en adressant une demande écrite accompagnée d’une copie de votre pièce d’identité à l’opérateur de vente par courrier ou par email. L’opérateur de vente volontaire est adhérent au Registre central de prévention des impayés des Commissaires priseurs auprès duquel les incidents de paiement sont susceptibles d’inscription. Les droits d’accès, de rectification et d’opposition pour motif légitime sont à exercer par le débiteur concerné auprès du Symev 15 rue Freycinet 75016 Paris.

CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE


collection jean-luc pipon «belles endormies» · 2019. 4. 5. · est aujourd’hui rare dans sa...

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