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SIG ® FORMATION Théorie des SIG, Mapinfo Professional, Google Earth Pro & Quantum GIS Formation SIG dispensée par le groupement

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SIG ® FORMATION Théorie des SIG, Mapinfo Professional,

Google Earth Pro & Quantum GIS

Formation SIG dispensée par le groupement

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Table des Matières

p. 4 Première partie : Théorie des SIG, rappels de définitions

p. 24 Deuxième partie : Mapinfo Professional v11.5

p. 141 Troisième partie : Google Earth Professional

p. 169 Quatrième partie : Quantum GIS v1.8 « Lisboa »

p. 226 Annexes

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PREMIÈRE PARTIE

Théorie des SIG

Rappels de Définitions

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OBJECTIFS

Découvrir la notion d’Information Géographique

La notion de Cartes (topographique, thématique)

Comprendre les projections

Les différents types de données

Les applications SIG

Comment organiser son travail

C O U R S

L’Information Géographique

L’information géographique désigne toute information sur des objets localisés à la surface de la terre.

Cette information a une double composante : une composante graphique et une composante

attributaire.

La composante Graphique

La composante graphique correspond à la forme d’un objet ainsi que sa localisation. Sa forme va être

de type polygone (communes, lac, zone environnementale,…), polyligne (tronçon de cours d’eau,

routes,…) ou bien ponctuel (station de mesures,…). Une fois que la forme de l’objet a été définie, il est

indispensable de connaître sa localisation. Cette localisation est définie par les coordonnées X, Y et Z

de l’objet.

Dans l’exemple ci-contre, les contours de la parcelle sont

représentés sous forme de polygone. Il aurait également été

possible de le représenter sous forme de polylignes ou bien

encore de ponctuel.

Le choix de la représentation graphique de l’objet dépend

donc du besoin ainsi que de l’échelle d’utilisation de cet

objet.

Polygone : défini par 3 nœuds minimum, chacun ayant une cordonnée X, Y (et Z).

Polyligne : défini par au moins 2 points, chacun ayant une cordonnée X, Y (et Z). Notion de sens de

numérisation

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Point : défini par un et un seul point ayant une coordonnée X, Y (et Z)

La composante Attributaire

Une fois la composante graphique définie, il est possible d’attacher une composante attributaire qui va

permettre de décrire l’objet. Ces informations attributaires sont définies à travers des champs qui

permettent de caractériser l’objet. Si on reprend l’exemple des contours du lac vu ci-dessus, les

informations attributaires peuvent être sa composition chimique, sa température, son origine,…

Les Cartes Une carte est un ensemble de données graphiques et attributaires, organisées en couches. Dans une

carte, on va par exemple avoir la couche « lac » qui contient l’ensemble des polygones représentant

les lacs. Ces objets graphiques sont associés à une table attributaire contenant l’ensemble des

informations attributaires de la couche.

Les Cartes Topographiques

Une carte topographique est une carte à échelle réduite représentant le relief déterminé par altimétrie

et les aménagements humains d'une région géographique de manière précise et détaillée sur un plan

horizontal.

Les Cartes Thématiques

La cartographie thématique fait partie de ce qu’on appelle plus généralement la représentation

cartographique. Elle permet la réalisation d’images graphiques particulières qui traduisent les relations

spatiales d’un ou plusieurs phénomènes, d’un ou plusieurs thèmes.

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Limites des cartes

Pour représenter les informations attributaires on est vite limité

La quantité d'information qu'elle peut recevoir est également limitée

La carte est un élément difficile d’emploi (beaucoup de papier, des échelles différentes, des

mises à jour pas évidentes, etc.)

Notions d’échelles

L’échelle d’une carte est le rapport entre la mesure papier et la mesure terrain. Dans la pratique,

lorsque l’on parle par exemple d’une échelle au 1/250 000ème cela correspond à :

1 cm sur la carte -> 250 000 cm dans la réalité soit 2 500 mètres

Si le rapport est important (1/100ème, 1/500ème, 1/1 000ème) on parle alors de grande échelle.

Si le rapport est faible, on parle alors de petite échelle.

Qu’est-ce qu’une projection ?

Forme de la terre : géoïde et ellipsoïde terrestre

Dans tout processus de cartographie de la surface terrestre, on doit tout d’abord se poser la question

de la forme de la terre. Le géomètre qui fait un plan sur une zone de superficie très restreinte peut se

contenter d'assimiler la terre à une surface plane tangente au centre de la surface concernée. Les

déformations engendrées sont négligeables. Le cartographe, lui, désire représenter un territoire plus

important et doit impérativement prendre en compte la forme réelle de la terre. La forme de la terre se

rapproche plutôt de celle d'un ellipsoïde de révolution, c'est-à-dire d'une sphère aplatie aux pôles

(hypothèse émise par Newton dès le 17ème siècle)

Chaque ellipsoïde est défini par ses caractéristiques géométriques

a = demi grand axe

b = demi petit axe

(a-b)/a = aplatissement

L'ellipsoïde est utilisé par les cartographes comme surface de référence.

C’est la première étape dans l’établissement des cartes : la terre, de forme irrégulière est assimilée à

une surface géométriquement bien définie. La terre n'ayant pas une forme régulière, plusieurs

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ellipsoïdes existent (une vingtaine) offrant différentes approximations, toutes adaptées à différents pays

du monde ou à différents usages

Définition plus précise de la forme réelle de la terre : le géoïde

En fait, la terre n'a pas une forme géométriquement régulière. Elle est constituée d'une alternance de

surfaces en eau (les océans), et de continents comportant des reliefs variables.

Les spécialistes de l'étude de la géométrie de la terre (les géodésiens) ont essayé de trouver une

surface de référence qui représente le mieux possible la forme de la terre. Ils ne souhaitent pas

représenter toutes les hétérogénéités de la terre (son relief). Ils ont donc cherché à déterminer le niveau

de base du relief, la surface sur laquelle était « posé le relief ».

On a ainsi défini une surface de forme irrégulière que l'on nomme le géoïde.

Le géoïde est ainsi caractérisé

par des creux et des bosses

pouvant atteindre 100 mètres

TOPLEX-POSEIDON

L’ellipsoïde international IAG-GRS 80 est la surface qui s'en rapproche le plus. L’utilisation de cet

ellipsoïde permet donc de représenter au mieux, globalement, la surface de la Terre. Cependant, il ne

donne pas la meilleure représentation locale.

Nécessité d’utiliser des systèmes géodésiques locaux

Niveau de base du relief

Surface topographique

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On détermine ainsi les coordonnées de points de repère sur le territoire à l'aide de mesures d'angles :

les points géodésiques. L'ensemble de ces points matérialisés sur le terrain (bornes géodésiques,

château d'eau, etc ...) forme un canevas géodésique qui couvre tout un pays, canevas auquel les

levés topographiques sont rattachés de façon homogène.

Comment passer d’un positionnement à la surface du Globe à la localisation sur une carte ?

Pour réaliser une carte, il est nécessaire de représenter le globe en plan. Le passage du globe au plan

ne peut se faire sans déformations. La projection d'un espace à 3 dimensions dans un repère plan à 2

dimensions, introduit inévitablement des déformations géométriques.

Essayez de mettre à plat une peau d'orange !

Le globe terrestre vu comme

un ballon que l'on dégonfle

pour le ramener à un plan

Une carte est une représentation simplifiée et plane en 2 dimensions (2D) de la surface terrestre qui se

trouve être en 3 dimensions (3D). Tout objet à la surface terrestre est susceptible d’être représenté

géographiquement sur une carte.

Les systèmes de coordonnées géographiques (globe terrestre) et planaire (carte) sont différents. Pour

passer de la Terre à sa représentation plane, la carte, on utilise un procédé nommé projection.

La conversion de positions géographiques d’une surface courbe en 3D (globe terrestre) à une surface

plane (carte) nécessite l’utilisation de modèle mathématique (géodésique) complexe appelée

projection cartographique.

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Une projection est un système de correspondance entre les points de la surface à représenter et les

points d’une surface plane, dite surface de projection. A chaque point de la surface à représenter doit

correspondre un point et un seul de la surface projetée.

Les projections peuvent être classées en fonction des déformations qu’elles engendrent (Une projection

ne pouvant conserver toutes les caractéristiques géométriques du terrain)

Selon les déformations qu'elles engendrent, on classe les projections en trois types

Les différents types de projections Les projections conformes conservent les angles.

Les angles mesurés sur le terrain sont identiques aux angles mesurés sur la carte. Par contre, les

distances ne sont pas conservées. Ces projections sont utilisées en géodésie et en topographie.

Exemples : projections de Mercator, projection Universelle Transverse Mercator, projection Lambert

conique conforme sont des projections conformes.

MERCATOR LAMBERT 93

Les projections équivalentes conservent les rapports de surface.

Par contre les angles et les distances ne sont pas conservés. Utile en cartographie statistique mais sans

intérêt pour les cartes topographiques. Exemples : projection de Bonne (ancienne carte de l'Etat-major

au 1/ 80000 ), projection de Peters.

MOLLWEIDE

Les projections aphylactiques (ou projections intermédiaires) conservent les rapports de surface.

Cet épithète a été donné au nombre infini de projections qui ne sont ni équivalentes ni conformes.

Exemple : projection de Robinson... Certaines d'entre elles sont caractérisées par l'orthogonalité des

méridiens et des parallèles et la conservation des longueurs le long des méridiens sur la carte résultante.

On parle alors de projections équidistantes

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Robinson

Les projections en Côte d’Ivoire Plusieurs systèmes de projections peuvent être utilisés pour couvrir le territoire de la Côte d’Ivoire.

Le système de projection propre à la Côte d’Ivoire est le système Cote d’Ivoire. Son code EPSG est le

4226. Il est déprécié et n’existe seulement via un alias des systèmes de projection Locodjo 1965 (4142) et

Abidjan 1987 (4143).

Ces systèmes de projection sont tous basés sur l’ellipsoïde Clark 1880, centré sur le méridien de

Greenwich.

Exemple pour Abidjan 1987 :

La Côte d’Ivoire peut également être couverte par le système Universal Transverse Mercator, en

particulier la zone UTM30N (UTM Zone Number =30 et UTM Zone Designator = N) définie par le code

EPSG 32630.

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Ces paramètres sont les suivants :

Enfin, vous pouvez avoir des données qui sont en WGS84. Il s’agit d’un système mondial basé sur

l’ellipsoïde WGS84. Son code EPSG est le 4326 et ces paramètres sont les suivants :

Modèles de données vecteur et raster

Il existe essentiellement deux modes de modélisation des objets du monde réel dans une base de

données géographiques: Le mode vecteur et le mode raster.

Le modèle VECTEUR Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupées sous la forme de coordonnées X, Y.

Les objets de type POINT sont dans ce cas représentés par un simple point.

Les objets LIGNE (routes, fleuves…) sont eux représentés par une succe ssion de coordonnées

X,Y.

Les objets POLYGONES (territoire géographique, parcelle…) sont, quant à eux, représentés par

une succession de coordonnées délimitant une surface fermée.

Le modèle vectoriel est particulièrement utilisé pour représenter des données discrètes.

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Les principaux formats de stockage (STANDARD)

Les fichiers vecteurs (ou couche) sont stockées dans différents format, principalement en fonction des

logiciels SIG utilisés. Le tableau ci-dessous présente les principaux formats standards susceptibles d’être

rencontrés :

Format Extension Fichier(s) associés Géométrie Logiciel

ESRI Shapefile .shp dbf, shx, prj (sbn, sbx,

shp.xml)

Unique ArcGIS

Mapinfo Tab .tab .map .dat, .ind .prj Multiple Mapinfo

Google Kml .kml .kmz Unique Tous

Il est également possible de stocker les informations vectorielles au sein de Systèmes de Gestion des

Bases de Données Relationnels (SGBDR).

Géodatabase ESRI (Access)

Géodatabase INTERGRAPH (Access)

Oracle Spatial

PostGIS (PostgreSQL)

Microsoft SQL Server

MyGIS (MySQL)

SQLite / SpatiaLite

Le modèle RASTER Le mode raster organise les données spatiales selon une matrice de cellules carrées (appelées aussi

pixels). Il s’adapte parfaitement à la représentation de données variables continues telles que la nature

d’un sol…etc.

Chacun de ces deux modèles de données dispose de ses avantages. Un SIG moderne se doit

d’exploiter simultanément ces deux types de représentation.

Les couches raster représentent les objets et les surfaces en assignant des valeurs numériques à chaque

cellule correspondant à leur localisation géographique. Par exemple, en mode raster, un polygone sera

décrit par les cellules qui correspondent au groupe de cellules couvertes par le polygone. Ces cellules

auront une valeur numérique permettant d’identifier le polygone (code d’occupation du sol, numéro

de département, identifiant de bassin versant, ...)

Image Noir & Blanc

Grille (altitudes, températures,...)

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Image couleur

Données satellitaires

Les formats de données raster sont remarquablement adaptés pour représenter les phénomènes

géographiques dont les variations sont continues dans l’espace, tels que l’altitude, les pentes, les

précipitations… Les données raster peuvent également être utilisées pour représenter des informations

moins traditionnelles telles que les densités de population, ou d’autres facteurs démographiques.

De plus, les grilles sont des représentations idéales pour réaliser des applications de modélisation

spatiale des phénomènes hydrologiques. Il est possible de combiner données vecteur et données

raster, afin d’obtenir de meilleurs résultats. Par exemple, des analyses d’aménagement du territoire

requièrent souvent de comparer des données d’altitude et de pente, avec le réseau routier et les

limites administratives afin d’évaluer la faisabilité d’implantation de nouvelles structures.

Le modèle RASTER et le format GRILLE Les modèles RASTER sont utiles pour stocker et analyser les données continues d’une zone. Chaque

cellule contient une valeur pouvant représenter une association dans une classe ou catégorie, une

mesure ou une valeur interprétée.

Les GRILLES représentent des données dérivées, souvent utilisées lors de l’analyse et de la modélisation.

Comme tous les rasters il s'agit d'une grille, c'est à dire d'une matrice de cellules (ou pixels)

disposées en lignes et en colonnes. Une GRILLE est codé en 32 bits ce qui permet d'avoir plus

de 4 milliards de possibilités de valeur pour chaque cellule alors qu'un codage 24 bits n'en offre

que 16 millions (exemple du tiff).

Les valeurs des cellules d'une GRILLE peuvent être des nombres entiers, on parle alors de "raster

entier (ou "integer") ou des nombre réels (= à virgule), c'est alors un "raster flottant (ou "float").

De très nombreuses opérations et analyses peuvent être réalisées sur un Grid ou entre plusieurs

Grids (comparaison, opérations algébriques, statistiques…) grâce à la calculatrice raster.

Les formats de GRILLE sont généralement utilisé pour représenter des informations qualitatives

via un codage (par exemple type d'occupation du sol) ou quantitatives continues (par

exemple l'altitude, on parle alors d'un Modèle Numérique de Terrain (MNT) de type raster ou

maillé).

A noter que bien qu'une grille ne sont pas un raster multibandes (comme le sont la plupart des images

tiff avec leurs trois canaux RVB), il est possible de créer une "pile de grilles" ou Stack qui se comporteront

comme un raster multibandes.

Les grilles peuvent être créées à partir d’échantillons de points tels que des données de précipitations,

ou selon une classification d’une image telle qu’une grille d’occupation du sol. Les grilles peuvent

également être créées en convertissant des données vectorielles.

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Données vectorielles

Données raster

Les grilles peuvent stocker des

valeurs continues pour une surface

en altitude par exemple.

Elles permettent également de

stocker des catégories, pour des

types de végétation par exemple.

Les grilles contenant des informations catégorielles peuvent stocker des attributs supplémentaires

concernant chaque catégorie. Par exemple, une grille de types de végétation peut stocker, pour

chaque catégorie, un code numérique, le nom du type de végétation, un niveau d’aptitude des sites

fauniques fréquentés par certaines espèces d’animaux sauvages, et un code de type général. Ainsi,

ces grilles diffèrent des données d’entités dont les attributs sont stockés pour chaque entité individuelle.

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Plus la cellule de la couche RASTER est petite, plus

la résolution et les détails de la carte sont élevés.

Cependant, étant donné que les cellules

constituent une grille régulière couvrant toute la

surface, la diminution de la taille de la cellule

pour stocker des données avec une résolution

supérieure augmente sensiblement le volume

total des données à stocker.

Notion de géoréférencement d’une image (attribuer des coordonnées projetées à

une image RASTER)

Principaux formats

Les principaux formats de fichiers rasters utilisés dans les SIG sont :

Les formats compressés :

JPG = jpg (fichier de calage : jpw)

GTIFF = tif (fichier de calage : tfw)

Les formats très compressés :

ECW = ecw (fichier de calage : ers)

Mr SID = sid (fichier de calage integré)

JPEG2000 = jp2 (fichier de calage integré)

Orthophotographies

On appelle orthophotographie ou plus communément orthophoto une image obtenue par traitement

d’un cliché aérien numérique ou argentique dont la géométrie a été redressée de sorte que chaque

point soit superposable à une carte plane qui lui correspond. En d'autres termes, une

orthophotographie semble être prise à la verticale de tous les points qu'elle figure, ces points étant

situés sur un terrain parfaitement plat. La majorité des photographies aériennes sont disponible

aujourd’hui en couleurs.

Des années 40 à nos jours, elles apportent une vision claire et agréable du paysage en tout point du

territoire.

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La précision des photographies varient de 50 cm à 15 voire 8 cm de résolution (taille du pixel de

l’image).

Les différentes étapes de la fabrication :

Prise des images :

La première étape de fabrication d'une orthophotographie est de collecter un ensemble de photos

couvrant un territoire. Ces photographies aériennes sont prises à partir d'une caméra montée sur un

avion spécialement équipé. Pour obtenir une image tridimensionnelle et pouvoir repérer les pentes,

chaque zone est prise depuis deux points de vue légèrement décalés en conservant la même altitude.

Ainsi, chaque photo recouvre 60 % de la précédente prise de vue selon 2 angles différents, ce qui

permet la prise en compte des déformations du relief. Un plan de vol très précis suivant des axes

parallèles et un respect de l'altitude sont donc essentiels pour assurer le recouvrement idéal.

Numérisation des images :

De nos jours cette étape perd de son importance du à l’utilisation de capteur numérique qui fournissent

directement les images sous formes de pixels.

Correction géométrique :

Pour corriger les erreurs de prise de vue, les photographies numériques subissent trois opérations.

Calculer leur orientation dans l’espace pour prendre en compte des déformations introduites par la

distorsion de l’appareil photo, l’inclinaison lors de la prise de vue, et lors de la numérisation

Calculer le relief grâce au Modèle numérique de terrain (MNT),

Ortho-rectifier les images pour corriger les erreurs inhérentes au relief.

Assemblage des images :

Toutes les photos sont regroupées puis assemblées selon une grille pour former un mosaïquage. Pour

assurer des raccords nets entre les différentes photos, les bords de feuille et les superpositions sont

gommées. On obtient alors un dallage dont les différents éléments se jouxtent sans superposition ni trou.

Images satellites et Télédétection

La télédétection est l'ensemble des connaissances et des techniques utilisées pour déterminer des

caractéristiques physiques et biologiques d'objets par des mesures effectuées à distance, sans contact

matériel avec ceux-ci.

Télé signifie "à distance" et détection veut dire "découvrir" ou "déceler".

L'année qui symbolise l'entrée de la télédétection dans l'ère moderne est l'année 1957 avec le

lancement de Spoutnik, premier satellite artificiel à être placé en orbite autour de la Terre. Aujourd'hui,

des dizaines de satellites d'observation de la Terre sont en orbite et fournissent en permanence des

milliers d'images pour des applications militaires, mais aussi de plus en plus pour des applications civiles.

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Le principe de base de la télédétection est

similaire à celui de la vision de l'homme. La

télédétection est le fruit de l'interaction entre

trois éléments fondamentaux :

une source d'énergie,

une cible

et un vecteur.

De cette interaction entre nos trois éléments

fondamentaux, nous récupérons un

rayonnement dit REM ou Rayonnement

électromagnétique.

Le REM est une énergie transportée dans

l'espace sous forme d'ondes ou de particules.

La lumière est la partie visible du REM, celle

que l'homme capte avec ses yeux.

Là où la photographie ne rend théoriquement que ce que l’œil humain peut « voir », l’image satellite va

déceler les informations contenus dans l’ensemble du spectre lumineux :

Les ultraviolets (rare),

Le visible,

Le proche-infrarouge

L'infrarouge moyen

L'infrarouge thermique,

L'infrarouge lointain

….et les hyperfréquences.

Exemple :

Vue du port de Baltimore, dans le Maryland

(USA). Les zones végétalisées sont codées en

rouge (activité chlorophyllienne mesurée par

le proche infrarouge), les zones portuaires en

cyan (fortes réflectances dans les canaux

rouge et vert) et les surfaces résidentielles

sont colorées en gris-bleu foncé.

L'eau, parce qu'elle absorbe le

rayonnement infrarouge, apparaît en noir

profond, avec quelques nuances dues à la

turbidité.

Autres Il existe d’autres types de Raster comme les MNT (Modèle Numérique de Terrain) qui sont est une

représentation de la topographie (altimétrie et/ou bathymétrie) d’une zone terrestre. La plupart des

MNT utilisent un maillage régulier (carré, rectangulaire, hexagonal, triangulaire).

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D’autres types de raster existent, tels que les MNE (Modèle Numérique d’Elévation), les Grilles,…

Les Autres types de données

Base de données

Il est important de pouvoir, au sein d’un SIG, ajouter des informations n’ayant pas de composantes

attributaires. Pour cela, il est possible de « coupler » les données présentes dans une couche

d’information géographique avec des fichiers (ou SGBDR) contenant des informations pertinentes pour

l’analyse SIG. Cela est rendu possible par les processus de jointure qui permettent de joindre des

données externes aux données SIG.

Les principaux « couplages » vont être réalisés sur des tableurs (odt, xls, dbf) ou bien des base

de données (PostgreSQL, Mysql, MDB, Oracle,…).

Les Webservices

Par définition, Un service est un programme informatique permettant la communication et l'échange

de données entre applications et systèmes hétérogènes dans des environnements distribués. Il s'agit

donc d'un ensemble de fonctionnalités exposées sur internet ou sur un intranet, par et pour des

applications ou machines, sans intervention humaine, et en temps réel.

Dans l’utilisation des SIG, les principaux Webservices utilisés sont :

Web Map Service (WMS)

Définit par l’Open Spatial Consortium (OGC), le WMS permet de produire des cartes de données

géoréférencées à partir de différents serveurs de données. Cela permet de mettre en place un réseau

de serveurs cartographiques à partir desquels des clients peuvent construire des cartes interactives.

Le service WMS retourne une image visualisable (JPEG, PNG, GIF, SVG) sur l’écran de l’ordinateur client.

Web Feature Service (WFS)

Egalement développé par l’OGC, le WFS permet, au moyen d'une URL formatée, d'interroger

des serveurs cartographiques afin de manipuler des objets géographiques (lignes, points polygones...)

de type vectoriel. La spécification WFS définit 5 opérations pour envoyer des requêtes au serveur et

obtenir des informations :

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GetCapabilities : permet de connaître les capacités du serveur (quelles opérations sont supportées et

quels objets sont fournis).

DescribeFeatureType : permet de retourner la structure de chaque entité susceptible d’être fournie par

le serveur.

GetFeature : permet de livrer des objets (géométrie et/ou attributs) en GML (Geography

Markup Language).

LockFeature : permet de bloquer des objets lors d'une transaction.

Transaction : permet de modifier l'objet (création, mise à jour, effacer).

En mode basique, le WFS implémente seulement la possibilité de lire les objets (GetCapabilities,

DescribeFeatureType et GetFeature). Toutes modifications est alors impossible. Par opposition le mode

dit avec transactions (WFS-T) implémente les opérations de transaction et permet donc la modification

des objets vectoriels.

Les Systèmes d’Information Géographique (S.I.G)

Les systèmes d’information géographique sont des outils pour manipuler l’information géographique. Ils

sont capables de gérer aussi bien la composante graphique que la composante attributaire. De plus, ils

permettent d’intégrer un nombre important de données (raster, vecteur, points GPS,…).

Leur apparition date des années 1960/1970 lorsque les thématiciens éprouvent de manipuler

l’information géographique sous forme numérique.

Dix ans plus tard on assiste à la création des premières données. Apparition des cadastres numérique

(Paris, Bordeaux) ainsi qu’à la gestation du premier logiciel SIG qui est ArcInfo.

En 1980/1990, l’IGN lance ses grandes bases de données et c’est l’apparition de SPOT-1 qui va

transmettre des images satellites. Le domaine d’activité se structure avec la création du CNIG en 1985.

Mais c’est à partir des années 1990 que les SIG démarrent avec la création de la MST Carto à Orléans

ou encore des formations de techniciens à Toulouse (services géographiques). C’est à cette époque

qu’apparaissent les SIG bureautiques (Mapinfo Arcview, Geoconcept).

Ils permettent d’acquérir des données, de les gérer, les manipuler et de les restituer.

Acquisition des données

Numérisation

La numérisation de données se fait sur une table à numériser ou sur l’écran d’un ordinateur à partir d’un

plan géoréférencé.

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Scannage

Il est possible de réaliser des rasters en

scannant des plans, des cartes papier, des

photographies aériennes. Une fois scanné, il

est nécessaire de géoréférencer l’image.

Acquisition sur le terrain

Il est parfois nécessaire de réaliser des acquisitions sur le terrain via des GPS. Il existe différents GPS. Des

GPS « grand public » (type Garmin) et des GPS différentiels de haute précision. Ces derniers GPS

permettent également d’enregistrer des données attributaires.

Une fois les relevés réalisés, il faut importer les points et leurs attributs dans le logiciel SIG sous la forme de

couches vectorielles.

Importation de données vecteurs et rasters

Il est possible d’utiliser des données créées par d’autres personnes. Les différents producteurs de

données sont décrits après. Lorsque l’on utilise des données provenant de producteurs, il est

indispensable de connaître le format et le système de projection utilisé. Ces renseignements sont écrits

dans les métadonnées.

Les métadonnées sont des renseignements permettant de qualifier la donnée en remplissant un certain

nombre de champs descriptifs.

Géocodage

Le géocodage est le fait de créer des points à partir d’un fichier contenant un champ X et Y.

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Le géocodage peut être réalisé à partir de coordonnées GPS ou bien de coordonnées projetées.

La Gestion des données

La gestion des données passe par : leur catalogage, leur sauvegarde, leur mise à jour, leur archivage.

Cataloguer les données

Lorsque l’on manipule un nombre important de données, il est nécessaire de réaliser un catalogue de

données. Ce catalogue de données doit permettre de :

Recenser et répertorier les données

Décrire les métadonnées

Spécifier les modalités de diffusion

Les Métadonnées

Les métadonnées suivent la norme ISO 19115 qui précise un minimum de 9 critères de qualité :

généalogie (historique) : source, technique et processus de production

datation : date de création/mise à jour

actualité : validité à la date de l’échange

précision planimétrique de localisation

précision altimétrique de localisation

précision métrique (précision de mesure de l’objet décrit (hauteur d’un bâtiment, largeur d’une

voie)

précision sémantique : fiabilité des attributs

exhaustivité : précision de la totalité des objets d’un type donné

cohérence logique : compatibilité entre nature, attributs, relations et localisation des objets

(une rivière ne peut pas s’écouler à contre-pente, une maison ne peut être au milieu d’une

voie…)

Il existe des outils de gestion des métadonnées tels que Géosource ou bien MDWeb. Ces outils

permettent de remplir les fiches de métadonnée mais disposent également d’outils de recherche

avancées.

Protéger et stocker les données

Il est primordial de protéger et de sauvegarder les données. Pour cela, il est nécessaire d’organiser leur

stockage, de définir les administrateurs ayant tous les droits sur les données ainsi que les rôles des

différents utilisateurs.

Il est également nécessaire de réaliser des routines de sauvegardes de ces données (supports externes,

stockage en ligne,…).

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Mettre à jour les données

Il est important de définir les utilisateurs qui vont réaliser la mise à jour des données. Il faut également

définir le rythme de mise à jour des données (journalière, hebdomadaire,…).

Lors de la mise à jour des données, il est indispensable de vérifier leur intégrité (nombre d’objets

graphiques équivalent au nombre d’entrées dans la base).

Archiver les données

Il existe 2 moments durant lesquels un archivage des données est nécessaire :

En fin de projet : choisir ce que l’on garde, organiser l’archive, renseigner l’archive

Lorsque l’on souhaite garder définitivement un état à une date donnée.

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DEUXIÈME PARTIE

Logiciel SIG « propriétaire »

Mapinfo Professional v11.5

Introduction (3 jours)

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Mapinfo

Professional v11.5

1

Présentation du logiciel

Mapinfo Professional

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OBJECTIFS

Présentation de MapInfo Professional 10.5

Interface

Organisation interne et structuration des données

Les tables

Les documents

Les couches

C O U R S

MapInfo Professional v11.5 est un logiciel bureautique de Système d’Information Géographique (SIG)

qui permet de gérer l’information géographique, de créer, traiter et manipuler cette information et à la

cartographier de différentes manières. Il peut aussi bien être fourni en version mono poste que multi

utilisateurs accessible par réseau. Attention, Mapinfo 9 ne peut pas être installé dans le même

répertoire qu’une version antérieure. La dernière version de MapInfo 11.5 fonctionne sur les systèmes

d’exploitation Windows® XP, 2000, NT et 98. Les fonctionnalités de MapInfo Professional 11.5 peuvent

être complétées grâce à un ensemble d'outils :

ENCOM Engage ®

ENGAGE est une extension de MapInfo Professional

ajoutant un grand nombre de fonctionnalité (contrôle de

topologie, mise en page avancée, structuration avancée

des table Mapinfo, Géoréférencement / calage d'image

de niveau 2 et 3 (rubbershiting)...).

ENCOM Engage 3D et 3D pro ®

ENGAGE 3D est également une extension de MapInfo

Professional ajoutant aux fonctionnalités d'Engage la

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troisième dimension à vos données SIG. (...).

ENCOM Discover ®

Extension de MapInfo Professional ajoutant des

fonctionnalités liées à la Géologie, hydrologie, forages (...).

ENCOM Discover Mobile ®

Couplé à un GPS, MapInfo mobile vous permet de mettre

à jour les données sur le terrain (...).

ChronoMap®

Logiciel d'accessibilité routière permet d'effectuer des études de proximités, de déterminer es zones de

chalandises. ChronoMap dessine des zones de chalandise isochrones (à 5, 10, 15 min. par ex.) pour

déterminer une zone de chalandise potentielle ou un territoire d'intervention. Produit de la société «

MAGELLAN »

OptiSecto® et OptiTypo®

Ils répondent aux attentes des directions commerciales et marketing des grands groupes et PME ayant

des besoins de plus en plus pointus en termes d'analyses statistiques et cartographiques.

Pour OptiSecto® :

de définir des secteurs commerciaux équilibrés en adéquation avec les objectifs commerciaux

et les potentiels clients,

de créer des zones de distribution homogènes tout en tenant compte de paramètres

géographiques, de données d'entreprises et de données externes.

Pour OptiTypo® :

d'enrichir l'analyse des données par des typologies et des Analyses factorielles

Ils sont distribués par la société GEOBS décisionnel, Groupe Articque

Géocodeur Universel®

Géocodage d'adresses à la rue. Géocodeur Universel® permet de traiter de gros volumes d'adresses

puisqu'il peut cartographier votre fichier d'adresses à raison de 500.000 enregistrements par heure.

Les Boîtes à Outils : le complément idéal

de MapInfo

MapBasic® est le langage de programmation qui permet de personnaliser une application

MapInfo. Par exemple, étendre ses fonctionnalités cartographiques, automatiser des traitements

répétitifs ou intégrer MapInfo dans d’autres applicatifs. MapBasic contient des procédures permettant,

en quelques lignes de code, d’intégrer la dimension géographique dans vos applications en y

exploitant des cartes et des fonctions cartographiques. Les programmes MapBasic sont facilement

intégrables dans des développements réalisés dans d’autres langages tels que Visual basic, Delphi,

C++, PowerBuilder... Ce logiciel n’existe qu’en langue anglaise.

MapInfo MapX™ est l’ActiveX cartographique des développeurs d’applications

MapInfo spécifiques.

MapXtreme® pour développer des solutions en environnements Intranet ou Internet, est une

solution cartographique "100% Pure Java. ". Portable sur toutes les plate-formes (Unix ou Windows).

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MapXtend®, MapX Mobile. Des composants cartographiques spécifiquement étudiés pour

développer des solutions mobiles (assistant personnel de type Palm).

Webographie : pour plus de renseignements consultez les sites Internet

Le site Mapinfo de 2D3D.GIS : http://mapinfo.formationsig.com

Le site de la société PITNEY BOWES, distributeur de Mapinfo en France :

http://www.mapinfo.com

Le forum GEOREZO (rubrique logiciel > Mapinfo) :

http://georezo.net/forum/viewforum.php?id=2

Le forum SIG (rubrique logiciel SIG – Mapinfo) : http://www.forumsig.org/

Interface du logiciel

1. La barre de MENUS PRINCIPAL, c'est à partir de ces menus que la majorité des fonctionnalités de

MAPINFO sont accessibles

2. Les barres d’outils (fixes ou flottantes).

3. La BARRE D’ETAT (accessible quand la fenêtre carte est en plein écran) qui permet la description de

l’élément, de la fonction, du bouton….sélectionné à partir des Menus ou des Boutons de MAPINFO

et de changer les type de zooms et les couches modifiables. Elle contient :

Le CURSEUR DE COORDONNEES / ZOOM ou ECHELLE DE LA CARTE

1

3

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6

7

2

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Le module de SELECTION DE LA COUCHE MODIFIABLE

4. La fenêtre CARTE où sont représentées les données spatiales

5. La fenêtre DONNEES permet de visualiser les attributs des données géographiques

6. La fenêtre LEGENDE ou est définie la symbologie des données géographiques, des textes et

étiquettes

7. Le CONTROLE DES COUCHES fixe permet de gérer la visualisation et l’apparence de la fenêtre carte

active.

Organisation interne et structuration des données Avant tout, il est important de bien organiser ses dossiers afin de facilement retrouver ses données, son

travail ainsi que le résultat des différentes opérations réalisées. Par convention, l’ensemble des dossiers,

fichiers et autres ne comporteront que des noms en minuscule, sans espace (utilisez des _) ni accent ou

tous autres caractères spéciaux. Pour cela, nous avons créé dans votre dossier de formation 3 sous-

dossiers :

BASE : dossier contenant les fichiers de référence des

données

TRAVAIL : il contiendra les couches issues de vos

opérations avec QGIS

RESULTAT : il stockera le projet finalisé, les couches SIG

validées ainsi que les rendus / livrables / mise en pages

Que range-t-on dans ces dossiers ?

BASES

On range tous les fichiers d’origine, ces fichiers ne doivent pas être modifiés ou altérés

ou détruits par mégarde : il faut donc les ranger dans un endroit où ils seront en

sécurité et où l’on saura les retrouver rapidement. Vous en possédez souvent une copie

sur un disque dur réseau, un backup sur un NAS, Cloud, une clé USB, CD ou DVD.

TRAVAIL

On range tous les fichiers SIG et de « bases de données ». Ils sont au format Excel,

Access, (Dbase, Texte, CSV). Ils correspondent souvent à une extraction d’une base de

données.

RESULTAT

On range les fichiers issus du travail réalisé. Cela permettra de les retrouver lorsque l’on

voudra les utiliser lors d’une session ultérieure, sans avoir à chercher au milieu des

fichiers de travail…base de données, RESULTAT de travail, mise en pages, etc.

Remarque

Attention, parfois vous ne pouvez rien stocker dans certains lecteurs réseaux. Ils correspondent au

serveur et vous n’avez sans doute pas les droits d’écriture. Vous devez stoker vos données sur les disques

locaux de votre ordinateur, c'est-à-dire (C, D…etc.) ou sur les disques réseaux sur lesquels vous avez des

droits.

Les tables Mapinfo

MapInfo structure les informations sous forme de tables. Ces fichiers peuvent se trouver sous deux

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formes :

Graphique (dessin) et attributaires (données)

Attributaire seul

Une table est un ensemble de fichiers qui sont manipulés ensemble par le logiciel. Par le menu «Ouvrir

une table » , le logiciel lance un processus qui va ouvrir chacun des fichiers constituant la table, vérifier

la cohérence de l’ensemble et afficher les données graphiques de la table dans une fenêtre. Si l’on

prend l’exemple de la table « ile-et-villaine », les informations communales gérées par MapInfo vont être

constituées d’un certain nombre de fichiers.

L’ensemble de ces fichiers constitue la TABLE.

Exemple : ZONE_VEGETATION

ZONE_VEGETATION.tab

Il s’agit d’un fichier texte qui décrit la structure de la table. C’est un petit fichier en terme de taille. Le

numéro qui suit le mot !version indique la version la plus ancienne de MapInfo capable d’ouvrir cette

table. Par exemple 300 signifie MapInfo v3.0.

La définition de la table indique qu’elle se compose de 3 colonnes ou « Fields ». Vous avez ensuite ligne

par ligne les noms de colonne et la description de leur type.

ZONE_VEGETATION.dat

Bases de données associées à la table. Ce

fichier contient les données attributaires de la

table. Sa taille est donc proportionnelle au

nombre d’enregistrements dans la table et à la

taille. (DAT stockage d’infos format binaire –

indispensable). Les données attributaires sont

formées de lignes et de colonnes.

Chaque ligne contient des informations

concernant une caractéristique géographique

particulière, un événement…etc.

Chaque colonne contient un type particulier

d'informations sur les données de la table.

ZONE_VEGETATION.map

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Fichier des objets cartographiques ou géométriques (format binaire – facultatif – toutes les tables

ne sont pas forcément graphiques)

ZONE_VEGETATION.id

Fichier de liens enregistrements données/objets graphiques carte. Il fait correspondre les parties

alphanumérique et géométrique des « objets », liaison vers les .MAP – facultatif, sauf en cas de

présence d’un fichier MAP.

ZONE_VEGETATION.ind

Fichier d’index sur une colonne. Il peut y avoir plusieurs colonnes indexées par table. (Format

binaire – facultatif)

Les documents Mapinfo Un DOCUMENT Mapinfo est un fichier lié à une session de travail qui correspond à votre espace de

travail ou WORKSPACE. Ce fichier d’extension (.wor) sauvegarde les actions essentielles réalisées avec

vos tables dans Mapinfo.

Un document Mapinfo contient les informations suivantes :

La liste et le chemin d’accès des tables utilisées ;

La disposition des fenêtres sur l’écran ainsi que leur taille ;

La projection et les unités ;

La liste des colonnes temporaires à recréer ainsi que les colonnes jointes ;

La définition des analyses réalisées ;

La définition des graphiques générés ;

Les mises en page ;

Les sectorisations.

Il en va de même que pour le document et les tables MapInfo, la structure des documents implique

une gestion rigoureuse des fichiers et parfois même de la machine qui a servi à les créer (les problèmes

rencontrés lors de l’échange ou du déplacement de fichiers).

Ne jamais oublier que le fichier WOR ne se suffit pas à lui-même et doit toujours être accompagné des

tables auxquelles il fait référence. En effet, le fichier WOR ne contient pas les informations graphiques et

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attributaires en elles-mêmes, Le WOR va enregistrer toutes les opérations effectuées sous forme de liste

de macros.

Créer un workspace (.WOR), c’est enregistrer un état de son travail de manière à pouvoir le retrouver

aisément en l’état. Une session de travail peut naturellement avoir un ou plusieurs états en fonction des

besoins.

Pour réaliser un document WOR, appliquer la procédure suivante :

Menu fichier > Enregistre Document sous…

choisir l’emplacement (disque dur, disque réseau…) de votre session de travail qui prendra

l’extension .wor.

Les couches Mapinfo

Une carte dans MapInfo se compose généralement de plusieurs couches superposées (par exemple,

une couche de données sur les rues se superposera à une couche des limites de communes).

Lorsqu'une table s'affiche dans une fenêtre Carte, elle occupe une couche dans cette fenêtre.

ATTENTION : Chaque couche de carte correspond à une table ouverte.

La réciproque est fausse !!!!

Une table ouverte n’apparaît pas forcément dans une fenêtre carte, donc la couche d’objets relative

à cette table n’est pas obligatoirement utilisée dans une fenêtre carte.

Il existe également une couche dessin qui peut contenir des objets cartographiques représentant soit :

les objets dessinés d’une future couche qui sera générée en utilisant le travail effectué dans

cette couche dessin.

des annotations provisoires (par exemple du texte)

Les objets dans Mapinfo

Chaque couche est constituée d’un ou plusieurs OBJETS. Chaque objet est relié à un enregistrement

(ou ligne). Les Objets sont de différents types : polygones, polylignes, points, (plus rarement utilisé

« textes »).

Points Objet ponctuel (site, magasin, client, …)

Polylignes Objet linéaire (réseau routier, hydro, …)

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Polygones Objet surfacique (territoire communal, départemental,

régional, zone de chalandise, …)

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Mapinfo

Professional 11.5

2

Prise en main de

Mapinfo Professional

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OBJECTIFS

Ouvrir / Enregistrer / Fermer un document Mapinfo (.wor)

Créer un nouveau document et ouvrir une table Mapinfo

Naviguer dans les différentes fenêtres, les menus et les barres d’outils

Naviguer dans les fenêtres CARTE et DONNEES

Afficher les coordonnées

Mesurer une distance

Afficher le système de coordonnées d’une table Mapinfo

Se familiariser avec l’interaction entre la géométrie et les attributs d’une table

Mapinfo

Créer une nouvelle table à partir d’une sélection

E X E R C I C E

Ouvrir / enregistrer / fermer un document mapinfo (.wor)

Lancer Mapinfo

Menu Démarrer > Programmes > Mapinfo > Mapinfo Professionnal

Choisir l’option « Ouvrir un Document » et cliquez sur le bouton ouvrir. Sélectionnez le document

«RGE.wor » dans la liste en pointant le répertoire par défaut des documents workspace Mapinfo.

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Un document Mapinfo peut également être ouvert depuis l’explorateur Windows en

double-cliquant sur le fichier (.wor)

Fermer la fenêtre cartographique « Département » et la fenêtre de données « département données ».

Agrandissez la fenêtre cartographique « Charente». Enregistrer le document Mapinfo sous le nom

« france2.wor » dans le répertoire par défaut des documents Mapinfo.

Menu Fichier > Enregistrer le Document sous

Fermez le Document

Menu Fichier > tout fermer

Créer un nouveau document Wor et ouvrir une table

Vous vous retrouvez dans un nouveau Document Mapinfo vide non enregistré. Seuls apparaissent la

barre de menu et deux menus flottants nommés «Général» et «Dessin». MapInfo bénéficie d’un menu

contextuel (clic-droit dans la barre grisée en haut). Toutes les options ne sont pas toutes nécessairement

accessibles en permanence, mais certaines options peuvent être grisées -donc pas activables- en

fonction du contexte comme par exemple le type de fenêtre active. Vous allez maintenant lui ajouter

la table « département » qui se trouve dans le répertoire par défaut des données vecteur

X:\...\donnees_vecteur\Carte de France\

Menu Fichier > Ouvrir

Pointez le répertoire par le chemin décrit ci-dessus

1. Fichier de type : choisir TAB

2. Visualisation : Automatique

3. Nom du fichier : cliquez sur

« COMMUNE.tab » dans la liste des

tables

4. Cliquer sur Ouvrir

Vous pouvez ouvrir simultanément plusieurs

tables à partir de cette boite de dialogue. Il

vous sufit de les sélectionner en enfoncant les

touches SHIFT ou CTRL selon que vous voulez

sélectionner plusieurs tables consécutives ou des

tables disjointes. Le menu déroulant visualisation

vous permet de définir plusieurs options

d’ouverture.

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On constate qu’une nouvelle fenêtre Carte nommée «departement carte » s’affiche dans la fenêtre

MapInfo. Cet affichage correspond à l’utilisation des informations contenues dans le fichier

« departement.map ». Une fois la carte à l’écran, agrandissez la carte pour qu’elle occupe tout l’écran

(symbole en haut à droite de la fenêtre). Visionnez la couche géographique de « département » au

complet :

Menu Carte > Afficher toute la couche ou effectuez un Clic droit dans la fenêtre carte et

choisissez le même menu

Sélectionnez « departement »

Cliquer sur OK

Enregistrez votre document Mapinfo :

Menu Fichier > Enregistrer Document sous

Pointez le répertoire par défaut des workspace « X:\ …\Workspaces »

Nommez-le « RGE2.wor »

Les différentes fenêtres, menu et barres d’outils

VOIR FICHE TECHNIQUE / barres d’outils

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Page 39

Pour identifier la barre d’outils nommée « Général », faire apparaître le menu contextuel

(clic-droit de la souris) attaché à la barre des tâches (zone grise où se trouvent les barres

d’outils). Décocher « Général » (la barre d’outils nommée « Général » disparaît) et la

cocher à nouveau (la barre d’outils nommée « Général » réapparaît).

NAVIGUER DANS LES FENETRES CARTE et

DONNEES Naviguer dans la fenêtre carte grâce aux boutons

de la barre d’outils « Général ». Utilisez les différents

outils de la barre d’outils « Général » pour faire un

zoom cadré sur le département de la Charente

AFFICHAGE DES COORDONNÉES Affichez les coordonnées de la position du

curseur et cherchez les coordonnées

approximatives de la ville de Rochefort :

Menu Carte > Option > Position curseur

Vous avez la possibilité de retrouver la même fonction en sélectionnant une des options dans la barre

d’Etat en bas à gauche de la fenêtre Mapinfo (Voir Fiche technique INTERFACE MAPINFO)

Coordonnée X : ________________________

Coordonnée Y : ________________________

Changer le zoom de la carte pour obtenir une distance entre les bords de la carte de 100 km et centrez

la carte du la ville de La Rochelle :

Menu Carte > Zoom

Attention, il est possible que les unités de la carte soit en miles (mi). Pour avoir des kilomètres, vous devez

modifier les paramètres dans le Menu Carte > Options.

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Mesure de distance Quelle distance y-a-t-il entre le nord et le sud de la France ?

Affichez l’ensemble de la couche « departement » dans la fenêtre carte.

Utilisez le bouton « distance » de la barre d’outils GENERAL

Cliquez sur le point départ et double-cliquez pour terminer votre distance

Afficher le système de coordonnées d’une table Pour connaître dans quel référentiel une couche est enregistrée, effectuez les opérations suivantes :

Menu Table > Gestion Tables > Modifier Structure.

Sélectionnez la table « departement »

Cliquer sur OK deux fois

Mapinfo intègre les caractéristiques du Lambert 93 dans le fichier Mapinfow.prj situé dans le répertoire

par défaut de l’installation du logiciel :

C:\Program Files\MapInfo\Professional

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Comment modifier la projection ou le référentiel cartographique d’une table Mapinfo ?

Pour changer le référentiel d’une table, il faut l’enregistrer sous un autre nom :

Menu Fichier > Enregistrer table sous

Choisir un nouveau nom et choisir la nouvelle projection grâce au bouton « Projection.. »

Choisir une projection, c’est définir d’abord une catégorie, et ensuite une projection à partir des

données contenues dans le fichier Mapinfow.prj.

Comment MapInfo travaille t-il avec des tables dans différents systèmes de projection ?

MapInfo est capable de travailler avec des tables créées dans différents systèmes de projections. Par

contre, lors d’une session de travail donnée, c’est le système de projection de la première table ouverte

qui va être le système courant de MapInfo. Les tables suivantes sont alors converties de manière

transparente pour l’utilisateur lors de l’ouverture. La conversion à l’ouverture de table très lourdement

chargée en objets graphiques peut être très pénalisante en temps. Il est préférable de travailler sur des

tables homogènes en matière de système de projection.

Rappel : Le système Lambert Carto est similaire au système Lambert Zone ; sauf que

l’origine des Y des Lambert Carto est «précédée» du numéro de zone Lambert. Ainsi en

Lambert II Zone l’origine des X est 600000 et des Y 200000 alors qu’en Lambert II Carto nous

obtiendrons 600000 pour les X et 2200000 pour les Y.

Interaction entre la géométrie et les attributs d’une table Affichez à l’écran de nouveau l’ensemble de la couche « COMMUNE » et consultez les données

attributaires dans la fenêtre carte (c'est-à-dire d’afficher les données associées à la couche

graphique). Activez pour cela l’icône « information » de la barre d’outils « Général ». Trouver la

population de Grenoble ?

Population : ________________________

Pour visualiser l’information attributaire correspondante à « COMMUNE.map » il faut ouvrir une nouvelle

fenêtre dédiée à l’affichage des attributs. Une telle fenêtre s’appelle une fenêtre Donnée dans

MapInfo. On y accède par :

Menu Fenêtre > Données ou la touche de fonction « F2 »

Organiser la fenêtre cartographique et la fenêtre de données en mosaïque verticale.

Menu Fenêtre > mosaïque

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La fenêtre active a un bandeau coloré. Une seule des deux fenêtres est active à la fois. Le type de

fenêtre sélectionnée à une incidence sur les boutons activables dans les menus flottants.

Sélectionner un objet graphique le plus simplement consiste à utiliser le bouton « Sélection » du menu «

Général ». Ce même outil permet de sélectionner un niveau attributaire en cliquant sur la case blanche

à gauche de la fenêtre «Données». Il est possible d’utiliser des boutons plus généraux, mais uniquement

sur la géométrie : Sélections par rectangle, par distance, par polygone ou par forme libre (voir Fiche

Technique Barre d’outils)

Sélectionnez la ville de Saint-Martin-d’Uriage dans la carte et voir les attributs dans la fenêtre de

données (rectangle à gauche en surbrillance dans la fenêtre de données).

Cliquez, dans la fenêtre Données, sur le rectangle à gauche de la ville de Meylan.

Lors d’une sélection attributaire, Il est parfois difficile de retrouver dans la carte une donnée

sélectionnée dans le tableau des attributs ou inversement. Pour cela, Zoomer sur le sud-est de la carte

et dans la table attributaire, sélectionnez la ville de Grenoble. A ce moment là, vous ne percevez pas

l’entité graphique dans la fenêtre carte. Pour faciliter l’affichage de Grenoble, il faut activer une

option :

Menu Sélection > Rechercher Sélection > Dans toutes les fenêtres

ou bien activez la fenêtre carte et effectuez un clic-droit avec la souris et choisissez le menu

contextuel « Rechercher sélection »

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Remarque : pour annuler une sélection graphique attributaire, deux solutions s’offrent à

vous :

1. Menu Sélection > tout désélectionner

2. Utiliser le bouton « tout désélectionner » de la barre d’outil « Général »

Créer une nouvelle table à partir d’une sélection Le but de l’exercice est d’enregistre un extrait d’une table.

Avec l’outil « Sélection », Cliquez sur la commune de Vaulnaveys-le-Haut

Affichez uniquement cette commune ans une nouvelle fenêtre carte

Menu Fenêtre > Carte

Choisir « Selection » ou

Query

Cliquez sur la flèche de « passage à droite » pour l’inclure dans la fenêtre carte

Cliquez sur OK

Une nouvelle fenêtre carte nommée « Query1 » c'est-à-

dire requête 1 apparaît.

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Page 44

Menu Fichier > Enregistrer table sous

Choisir Query 1

Pointez le répertoire « ...\ travail » et nommer votre nouvelle table « com_38529.tab »

Ouvrir l’explorateur WINDOWS et notez le nombre et les noms des fichiers créés par la procédure.

Dans Mapinfo, fermez la table temporaire « Query1 »

Menu Fichier > fermer

Choisissez Query 1

Ouvrir dans une nouvelle fenêtre cartographique le département de la Charente

Menu Fichier > ouvrir

Pointez le répertoire « X:\...\Donnees_vecteur\carte_de_france

Sélectionnez « com_38529.tab »

Dans l’option de visualisation, choisissez « Affichez une nouvelle fenêtre carte »

Affichez la carte et les données attributaires de la commune en Mosaïque:

Menu Fenêtre > Données

Sélectionnez « com_38529 »

Menu Fenêtre > Mosaïque

La transformation de la sélection

graphique ou QUERY ou REQUETE du

département 35 en tant que TABLE

Mapinfo enregistre à la fois la forme

géométrique dan le fichier (.map) et

les données attributaires dans le

(.dat)

Enregistrez et fermez votre Document Mapinfo

Menu Fichier > Enregistrer document

Menu Fichier > Quitter

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Page 45

Mapinfo

Professional 11.5

3

Manipulations « standard »

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OBJECTIFS

Le contrôle des couches d’information et des légendes

La couche DESSIN

Etiquette (afficher des attributs dans la carte)

Créer une légende

Analyse thématique (Fonctions simples)

Etiquette (afficher les attributs dans la carte)

La mise en Page (Insérer un titre, une flèche Nord, une Echelle, des Sources)

E X E R C I C E

Lancer Mapinfo Professional et ouvrez dans une nouvelle fenêtre cartographique les tables COMMUNE,

CHEF_LIEU, ZONE_VEGETATION, ROUTE_PRIMAIRE, ROUTE_SECONDAIRE, TRONÇON_COURS_EAU et

SURFACE_ACTIVITE à partir du répertoire des données vecteur (cherchez un peu !).

Enregistrez votre document Mapinfo sous le nom « RGE4.wor » dans le répertoire par défaut des

Workspace.

Le contrôle des couches d’information et des légendes

Afficher l’ensemble des couches dans la fenêtre cartographique.

Menu Carte > Afficher toutes la couche

Faire un Zoom + sur la commune d’Eybens

Affichez le contrôle des couches :

Menu Carte > Contrôle des couches

ou bien

utilisez le bouton dans la barre

d’outil «GENERAL »

ou bien

effectuez un clic-droit dans la

fenêtre cartographique > menu

contextuel

MapInfo essaie de gérer au mieux

l’affichage des couches en fonction de leur

géométrie. C’est le système du mille-feuille.

L’organisation des tables dans le contrôle

des couches doit s’effectuer de manière

empirique de la façon suivante :

Couche DESSIN (ne bouge jamais).

Couches d’objets de type TEXTE

Couches vectorielles de type POINT

Couches vectorielles de type LIGNE

Couches vectorielles de type

POLYGONE

Couches Raster (Images aériennes,

images satellites, scan)

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Page 47

Pourquoi ?

En fait si vous intervertissez une couche POINT et une couche POLYGONE, il est fort

probable que les points disparaissent car ils se retrouveront cachés derrière les polygones.

C O U R S

Le contrôle des couches permet de gérer la visualisation des tables MapInfo. Le centre de la fenêtre est

occupé par une série de colonnes de cases à cocher ou à décocher. En tête de chaque colonne une

icône permet aux utilisateurs de choisir les options suivantes :

1. VISIBLE : la couche est affichée ou pas dans la fenêtre carte (cocher / décocher)

2. MODIFIABLE : la couche peut être modifiée (une seule couche peut être modifiée à la fois)

3. SELECTABLE : les objets de la couche peuvent être sélectionnés

4. ETIQUETABLE AUTOMATIQUE : ses objets peuvent être étiquetés

Le haut du contrôle des couches inclus de nouveaux boutons / fonctionnalités

1. AJOUTER une couche déjà ouverte dans MapInfo

2. ENLEVER une couche du contrôle des couches donc de la carte (attention elle est toujours ouverte

dans MapInfo, vous pouvez la rappeler à tous moments). Pour la fermer définitivement, menu Fichier >

fermez table.

3. MONTER une couche dans l’arborescence du contrôle des couches

4. DESCENDRE une couche dans l’arborescence du contrôle des couches

1 3 4 2 5 6 7

1

3 4 2

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L’opération s’applique à la couche sélectionnée en gris. On peut également cliquer sur une couche et

la déplacer en la tirant avec la souris (Drag & Drop) dans la liste des couches.

5. OUVERTURE DES PROPRIETES D’UNE COUCHE une fois celle-ci sélectionnée dans le contrôle des

couches. Cette boite de dialogue vous permet de modifier l’affichage du vecteur, les échelles de

zoom, l’affichage et les règles des étiquettes.

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Réorganisez les couches de façon à obtenir la meilleure disposition possible entre les tables. Changer

ensuite l’apparence des couches COMMUNE, CHEF_LIEU et ZONE_VEGETATION

Sélectionnez une couche dans le contrôle des couches

Cliquez sur le bouton « OUVERTURE DES PROPRIETES D’UNE COUCHE » ou accéder-y par le clic-

droit de la souris

Nota : les Symboles sont stockés sous forme de police de caractère. On peut donc changer de police

de caractère, en définir le corps et bien sûr préciser la couleur.

SEUILS DE ZOOM : il est possible de préciser un niveau de zoom qui permettra de contrôler l’affichage

d’une couche en fonction du niveau de zoom. Les autres cases à cocher permettent d’avoir des

informations sur le sens de numérisation des arcs, la position des points intermédiaires et la position du

centroïde des objets polygonaux.

Cochez la case « Modifier le style »

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Page 49

Veuillez modifier les couches de la façon suivante :

COMMUNE (Aucune trame, Contour ligne continue, pixel 2)

CHEF_LIEU (Rectangle noir, taille 10)

ZONE_VEGETATION (Trame arbres, couleur vert foncé, contour ligne continue en vert foncé)

C O U R S

La couche dessin

La couche DESSIN est utilisée comme couche de personnalisation de la carte. Il y a systématiquement

une couche dessin dans la carte. Vous devez la rendre MODIFIABLE dans le contrôle des couches pour

pouvoir l’utiliser. Son contenu est enregistré dans le document Mapinfo en cours (.WOR). Vous pouvez

placer sur cette couche n’importe quel type d’objet à partir des outils de la barre d’outils DESSIN

(Points, lignes ou polygones).

Vous pouvez convertir la couche dessin en TABLE Mapinfo pour la réutiliser dans un autre document

(.WOR):

Menu Carte > Enregistre la couche dessin

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Etiquette (afficher des attributs dans la carte)

4

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Page 50

A partir du moment où la case ETIQUETAGE est cochée, une étiquette va apparaître sur la carte pour

chaque entité graphique concernant la couche sélectionnée en gris dans le contrôle des couches. Si

une couche doit supporter plusieurs étiquettes, il faudra la faire apparaître plusieurs fois dans le

gestionnaire de couche.

Pour cela et comme nous l’avons vu plus haut, il n’est pas utile de l’ouvrir de nouveau mais simplement

de « l’Ajouter » autant de fois que nécessaire dans le contrôle des couches.

Cochez la case étiquetage de la couche CHEF_LIEU

Faites apparaître les propriétés de la couche

Vous allez alors définir quel

attribut va être affiché et les

paramètres d’affichage de cet

attribut.

Ce menu permet de sélectionner

le champ de la table utilisé par

l’étiquette par la liste déroulante

de « Etiqueter avec : »

Etiqueter avec « NOM»

Cliquez sur OK

C O U R S

Le sous-menu « Position » précise le secteur où les étiquettes vont s’écrire par rapport au centroïde de

l’objet. C’est le point lui même pour un ponctuel, le barycentre pour une polyligne et un point à

l’intérieur de la zone pour un polygone.

Enfin le sous menu style permet de gérer la sémiologie de l’écriture.

REGLES D’ETIQUETAGE : les autres options servent à définir la possibilité de dupliquer un attribut en

étiquette, d’autoriser ou non le chevauchement…etc

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Il est notamment intéressant de

décocher l’option « autoriser la

duplication » pour les tronçons de voirie

qui portent tous le même « Nom de rue ».

Dans ce cas seul le premier tronçon

rencontré sera étiqueté. «

« Permettre le chevauchement » autorise

MapInfo à afficher des étiquettes qui se

chevauchent. Cette option implique de

reprendre manuellement le

positionnement par défaut des

étiquettes pour rendre un aspect lisible à

l’ensemble.

Sinon la première étiquette trouvée

empêche la seconde de s’afficher sans

qu’il y ait possibilité d’inverser la priorité.

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Etiquettes sur les COMMUNE.

Le but de cette partie d’exercice est de créer des étiquettes qui comporteront 2 lignes, la première

avec le NOM de la commune et sur la seconde la population de celui-ci.

Exemple :

Ouvrir le contrôle des couches

Cochez la case étiquetage de la couche COMMUNE

Ouvrez la boite de dialogue des propriétés de la couche COMMUNE

Dans la liste déroulante de « Etiqueter avec » choisissez EXPRESSION (une boite de dialogue

apparait et vous permet d’écrire une expression, c'est-à-dire une requête ou une question à

laquelle Mapinfo va renvoyer une réponse.

Dans la liste déroulante « Colonnes », choisissez NOM (il correspond au champ de la table

COMMUNE ou se trouvent enregistrés les noms de chaque ville)

Dans la liste déroulante « Opérateurs », choisissez le +

Dans la liste des déroulantes des « Fonctions », choisissez la fonction « Chr$ », et entrez le chiffre

13 au clavier entre les parenthèses de la fonction (dans Mapinfo, la fonction Chr$(13) renvoie

automatiquement à la ligne, comme la touche ENTREE du clavier de votre ordinateur).

Dans la liste déroulante « Opérateurs », choisissez le +

Entrez au clavier le texte suivant « Population : » (avec les guillemets)

Dans la liste déroulante « Opérateurs », choisissez le +

Dans la liste déroulante « Colonnes », choisissez POPUL (il correspond au champ de la table

COMMUNE où se trouve enregistrée la population de chaque ville)

Commune X

Population : 10000

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Page 52

Cliquez sur OK 2 fois

Créer une légende Mapinfo ne gère pas automatiquement la fenêtre LEGENDE lorsqu’une table est ouverte ou ajoutée

dans la fenêtre carte. Il faut en créer une et la rafraichir chaque fois que nécessaire. Vous allez créer

une légende pour chaque table du contrôle des couches. Une commande spécifique existe pour faire

apparaître une légende paramétrable décrivant toutes les informations disponibles sur la carte.

Menu Carte > Créer legende

ETAPE 1 sur 3 : Le menu suivant apparaît permettant de sélectionner les couches qui apparaîtront en

légende. Par défaut toutes les couches du Gestionnaire de couches apparaissent. On peut, à ce

niveau, organiser l’ordre d’apparition des couches dans la légende.

Cet ordre peut être différent de celui des couches dans le gestionnaire de couches.

ETAPE 2 sur 3 : Ce menu permet de gérer les libellés de la légende ainsi que les styles des libellés. Pour

réaliser la légende cliquer sur «Terminer» ou bien passer à l’étape 3 ci-dessous.

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Page 53

Onglet Propriétés de la Légende

Titre de la fenêtre : LEGENDE

Onglet Paramètres généraux des cadres de

Légende :

TITRE : ne rien mettre

Libellés : mettre le cigle # qui représente

le NOM de la table

Décochez BORDURES

Cliquez sur suivant

ETAPE 3 sur 3

Quand une fenêtre Légende est active, un nouveau MENU apparaît dans la liste des menus de

MapInfo à partir duquel il est possible de modifier la légende courante (passage de mode vertical à

portrait…etc.). Vous avez la possibilité de modifier les entrées de légende individuellement (titres et

sous-titres, polices de caractères…etc.)

clic-droit sur une entrée de légende > propriété

Modifiez chaque entrée de légende pour obtenir ce résultat :

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Lorque vous effectuez une modification, elle n’est pas forcément prise en compte automatiquement

dans la fenêtre légende, il faut parfois « rafraichir » celle-ci afin que les modifications soient prises en

compte.

Menu Legende > rafraichir ou clic-droit dans la légende > Rafraichir

C O U R S

L’analyse thématique (FONCTIONS simples) Créer une analyse thématique dans Mapinfo, c’est donner du sens à une représentation

cartographique. Pour que la représentation thématique soit réussie, il convient donc de maîtriser les

règles de cartographies thématiques. Nous ne les aborderons pas ici.

Les grands types de cartographie thématique sont :

La cartographie par symboles proportionnels (ex : population des villes par cercles

proportionnels)

La cartographie par valeurs individuelles (ex : Occupation du sol par parcelles)

La cartographie par plages de valeurs (ex : densité de population par ilot INSEE)

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Vous allez réaliser une analyse thématique sur les communes de l’agglomération de Grenoble et

représenter la population de ces communes par plage de valeur :

Ouvrez le contrôle des couches et rendez « visible » uniquement la couche COMMUNE.

Décochez également l’ensemble de couches « étiquetables »

Ouvrez en mosaïque les fenêtres CARTE et DONNEES de la couche COMMUNE

Notez la distribution de la population des communes – champ POPUL.

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Quelle classification pourriez-vous faire de la population?

Cliquez sur la fenêtre carte

Menu Carte > Analyse thématique

ETAPE 1 sur 3

A gauche de la fenêtre se trouve une série

de boutons permettant de sélectionner le

type d’analyse à effectuer.

Pour chaque type un certain nombre

d’analyses standards sont proposées (en

noir et blanc, en couleur, pour les objets

ponctuels, linéaires ou surfaciques…etc.)

Il est possible de choisir une analyse

proposée et ensuite de l’adapter à ses

besoins propres.

Votre analyse thématique représente des

classes de valeurs (population) par des

polygones ou Régions (communes).

ETAPE 2 sur 3

Dans la liste déroulante TABLE,

sélectionnez COMMUNE

Dans la liste déroulante VARIABLE,

sélectionnez POPUL

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Page 56

ETAPE 3 sur 3

Dans votre exercice, il est toujours possible de

modifier les classes en cliquant sur le bouton

Classes et les styles en cliquant sur le bouton Styles

et la légende de l’analyse en cliquant sur le

bouton Légende.

Vous avez la possibilité d’enregistrer un modèle

d’analyse thématique. Celui-ci apparaîtra dans

les choix ultérieurs d’analyses thématiques du

même type.

Cliquez sur OK

Résultat :

Que se passe t-il dans le contrôle des couches

L’analyse thématique apparaît comme une ligne supplémentaire dans le gestionnaire de couches.

A partir du contrôle des couches vous aurez la possibilité de changer certains paramètres de l’analyse

et retrouvant l’étape 3 sur 3.

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Page 57

Il vous suffit de double-cliquer dessus..

Cette analyse fait également apparaître une nouvelle fenêtre

Légende.

BRAVO, vous avez réalisé une magnifique analyse thématique !!!!

Malheureusement…elle est fausse, vous comprendrez pourquoi dans les

prochains chapitres. Vous pouvez donc la supprimer.

Pour supprimer cette analyse thématique, sélectionnez-la dans le contrôle des couches et cliquer sur le

bouton supprimer

Nous verrons dans une prochaine partie les analyses thématiques en détail.

C O U R S

La mise en page simple sans « template » Avant d’ouvrir la fenêtre de mise en page, il est important d‘effectuer quelques vérifications. Fermez

toutes les fenêtres que vous ne voulez pas imprimer (comme souvent les fenêtres DONNEES). Regardez

votre fenêtre CARTE et déterminez si elle est plutôt en orientation PORTRAIT ou PAYSAGE, en fonction

de quoi vous changerez la configuration de l’impression.

Menu Fichier > Configuration > imprimante

Dans le contrôle des couches, décochez la visibilité de l’analyse thématique sur les communes, et

rendez visibles toutes les autres couches et les étiquettes des communes et des chefs-lieux. Vérifiez

l’organisation des couches et faites un zoom cadré sur la commune de Grenoble dans la carte. Quand

on travaille dans la fenêtre Mise en page, on change de référentiel. On passe du système de projection

à la feuille de papier. Dans ce cas l’unité de travail devient le centimètre.

IMPORTANT

LA MISE EN PAGE DOIT IMPERATIVEMENT COMPORTER

Un TITRE

La fenêtre CARTE

Une LEGENDE

Une orientation (FLECHE NORD)

Une ECHELLE

Une DATE

Des SOURCES (d’où viennent les données, qui à conçu la carte,

quel service…)

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R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Menu Fenêtre > mise en page

Cliquer sur OK

Insérer un TITRE Insérer un titre à votre carte avec l’outil texte de la barre d’outils. Vous pouvez modifier les textes à tout

moment en double-cliquant sur l’objet texte avec l’outil sélection

Insérer une FLECHE NORD

Menu Outil > Gestionnaire d’outil

Cochez la case FLECHE NORD ou

North Arrows

Dans le menu OUTILS, une nouvelle fonction

apparait et permet de définir et d’insérer une

flèche nord dans la fenêtre CARTE ou la

fenêtre MISE EN PAGE.

De plus un nouveau BOUTON apparaît dans la

barre d’outils DESSIN.

Définissez le style de votre Flèche Nord et

placez-la dans votre mise en page.

Insérer une ECHELLE dans la fenêtre CARTE

Nous vous conseillons de gérer votre échelle (type / position) à partir de la fenêtre CARTE. La

gestion de l’échelle dans Mapinfo n’était pas simple. Elle a été améliorée de façon

substantielle. Elle se gère désormais dans la fenêtre carte par un bloc d’échelles qui

contient :

Une échelle graphique + une échelle

numérique (en option)

Dans la barre d’outils « général », cliquez sur le bouton « créer une barre d’échelle »

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Page 59

Définissez la position de votre bloc

d’échelle ou spécifiez une position

personnalisée

Cliquez sur suivant

Définissez les dimensions, le style et le

fond de votre échelle graphique

Cochez l’option info-bulle d’échelle

numérique pour la faire apparaitre dans

le bloc d’échelle

Cliquez sur Terminer

Vous pouvez à tout moment modifier ou

supprimer le bloc d’échelle dans la fenêtre

carte en effectuant un clic-droit sur le

cartouche

(OPTION PAS SIMPLE) : Insérer une ECHELLE dans la fenêtre MISE ENPAGE

Menu Outil > Gestionnaire d’outil

Cochez la case ECHELLE ou ScaleBar

Dans le menu OUTILS, une nouvelle fonction apparait et permet de définir et d’insérer une échelle dans

la carte ou la mise en page. De plus un nouveau BOUTON apparaît dans la barre d’outils MapBasic.

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Page 60

La barre d’échelle est alors dessinée dans la couche DESSIN. En ouvrant le contrôle des couches, vous

remarquerez que la couche DESSIN se trouve SELECTABLE. Attention tout de même si vous voulez

déplacer cette échelle. Mapinfo est loin d’être un logiciel très intuitif pour cette fonction car chaque

objet de la légende (bâtons, textes…etc.) est individuel – que la barre d’échelle soit créée dans la

fenêtre CARTE ou la MISE EN PAGE. Si vous souhaitez donc modifier ou déplacer l’ensemble de

l’échelle, vous devez d’abord sélectionner l’ensemble des objets avec l’outil de sélection par

rectangle.

PRATIQUE NON !!! Bref, c’est le BAZAR …

Donc faites attention à cette partie de votre travail dans Mapinfo. Le plus simple est je pense de placer

l’échelle dans la fenêtre CARTE.

Insérer des SOURCES dans votre MISE EN PAGE. Insérer les SOURCES à votre carte avec l’outil texte de la barre d’outils. Elles doivent se trouver en bas à

gauche ou à droite (dans une police de caractère petite). Vous pouvez modifier à tout moment les

textes en double-cliquant sur l’objet texte avec l’outil sélection

Enregistrez votre document RGE4.wor en écrasant le précédent et fermez le document.

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Page 61

Mapinfo

Professional v11.5

4

Travailler et exploiter les

données raster / les

couches logiques raster

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Page 62

OBJECTIFS

Des données pour votre SIG

De quelles données ai-je besoin ?

Rappel rapide sur les différents types de données.

Modèles de données vecteurs et raster

Ouvrir une image raster

La gestion des images Raster dans Mapinfo

Les couches logiques RASTER

E X E R C I C E

Ouvrir une image raster

Une image RASTER (numérisée) est une image électronique constituée de lignes

formées de points minuscules appelés pixels. Si vous possédez un scanneur et un

logiciel de numérisation, vous pouvez créer une telle image en numérisant, par

exemple, une carte imprimée. Une fois l'image de la carte enregistrée dans un

fichier, vous pourrez l'utiliser dans MapInfo. Il existe de nombreux formats de fichier

pouvant contenir des images raster. MapInfo peut lire les formats JPEG, GIF, TIFF, PCX,

BMP, TGA (Targa) et BIL (images créées par le satellite SPOT).

Lancez Mapinfo.

Ouvrir un nouveau document de travail WORKSPACE et enregistrez-le sous le nom

« GRENOBLE_raster.wor » dans le répertoire par défaut de vos exercices :

« ...\ travail ».

Intégrez les dalles des photographies aériennes

«X:\...\base\raster ».

C O U R S

Les données sont une orthophotographie de la base de données de l’IGN BDORTHO (pixel terrain de 50

cm) qui ont donné naissance aux données topographiques de l’IGN nommées BDTOPO à l’échelle du

1 / 25000. Leur format image est TIFF World (fichier *.tif accompagné d’un fichier de géoréférencement

*.tfw et d’un fichier Mapinfo *.TAB).

D’autres fichiers sont également présents :

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Page 63

Pour une même image, 6 fichiers sont présents. Ici ces images sont géoréférencées en Lambert 2

étendu (L2E). Le fichier de géoréférencement .TFW associé au TIF, ouvert avec le bloc note de Windows

par exemple, contient les informations suivantes :

Quand au fichier .TAB associé, il regroupe également les informations listées dans le .TFW mais aussi les

coordonnées des 4 coins de l’image.

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Menu Fichier > Ouvrir

Dans la liste déroulante fichier de type, choisir Mapinfo TAB

MapInfo crée automatiquement un fichier (.TAB) à l’ouverture d’une image raster.

Ce fichier contiendra un éventuel géoréférencement de l’image ouverte. Les deux

formats les plus couramment utilisés sont le TIF et le JPEG. Le TIF est à utiliser pour des

images dont le nombre de couleurs est inférieur à 256 (IGN Scan 25, 50,100). Au delà

le format standard est le JPEG (Orthophoto). Les fichiers TIF livrés par l’IGN ne sont pas

compressés. N'hésitez pas à compresser le TIF en LZW surtout si vos données sont

stockées sur un réseau. Pour les photos, compressez-les en JPE. De nouveaux formats

sont apparus qui utilisent de nouveaux algorithmes de compressions, notamment les

formats ECW, JPEG 2000.

1. Taille du pixel « X » sur le terrain en mètres : 0,50 m

2. Paramètre de rotation en X

3. Paramètre de rotation en Y

4. Taille du pixel « Y » sur le terrain en mètres : 0,50 m

5. Coordonnées X du pixel HAUT GAUCHE de l’image

6. Coordonnées Y du pixel HAUT GAUCHE de l’image

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Page 64

Au lieu de sélectionner le type « image RASTER », sélectionnez le type .TAB pour ouvrir l’image. L’image

étant déjà géoréférencée (présence du fichier de géoréférencement TFW), il n’est pas utile de pointer

sur le fichier image TIFF et de caler l’image. Avec la touche SHIFT du clavier enfoncé, sélectionnez

l’ensemble des photographies aériennes, c'est-à-dire :

«X:\...\base\raster\orthophoto ».

0915_64581

0915_6455

0918_6458

0918_6455

Sous la liste déroulante

visualisation, sélectionnez « Afficher

une nouvelle fenêtre carte »

Cliquez sur ouvrir

Affichez l’ensemble de la couche dans la

fenêtre carte (Clic-droit > afficher toute la

couche).

Résultat, votre fenêtre CARTE est Blanche,

aucune donnée n’apparaît.

En fait un seuil de zoom a été

automatiquement appliqué pour chaque

image.

Enlever un seuil de zoom

Sélectionnez avec la touche SHIFT

l’ensemble de couches RASTER dans

le contrôle des couches.

Clic-droit > propriétés de la couche

Décocher la case « utiliser les seuils

de zoom »

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Page 65

Effectuer la même manipulation en ouvrant « dans une nouvelle fenêtre carte » l’ensemble des dalles

de la base de données routière Open Street Map se trouvant :

«X:\...\base\raster\Open_street_map ».

Afficher les deux fenêtres carte en mosaïque.

Les couches logiques dans Mapinfo Utilisez ou créez une couche logique pour traiter un groupe de tables de base comme si elles n'en

formaient qu'une. Une couche logique vous permet de modifier les attributs d'affichage, d'appliquer ou

de modifier l'étiquetage ou d'utiliser la boîte de dialogue Contrôle des Couches pour tout un groupe de

tables à la fois. Vous pouvez aussi récupérer des informations à l'aide de l'outil Informations, et

sélectionner ou parcourir toute table de base de la couche.

Une table de base peut être toute table MapInfo Professional standard. Les couches de grille ne

peuvent pas devenir logiques.

Pour créer votre propre couche logique, lancez le Gestionnaire de tables logiques.

Dans le menu Outils, cliquez sur Gestionnaire d'outils.

Cochez la case Chargé en regard de l'outil Gestionnaire de tables logiques.

Cliquez sur OK.

Le gestionnaire de tables logiques est ajouté au menu Outils.

Créez une couche logique pour les images IGN BDORTHO

Pointez d’abord sur la fenêtre « carte » contenant les photographies aériennes

Dans le menu Outils > Gestionnaire de tables logiques > Nouvelle table logique

Pointez sur le dossier de stockage des images

Nommez votre nouvelle couche sous le nom « ORTHO_GR.TAB »

Cliquer sur Enregistrer

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Page 66

A partir du contrôle des couches Ajoutez dans votre fenêtre carte la nouvelle couches logique

« ORTHO35_CL.TAB »

Ensuite, fermez toutes les tables des photographies aériennes initiales.

Fichier > Fermer Table

Les images de la BD ORTHO sont désormais groupées dans une seule couche plus facile à utiliser et à

gérer.

Gestion des styles

La gestion des styles des images raster

Mapinfo vous donne la possibilité de gérer l’affichage, la transparence et l’ajustement des images

raster par l’intermédiaire du contrôle des couches.

Vous devez paramétrer les couches RASTER dans cet ordre :

ORTHO_GR

OPEN STREET MAP EST_GRENOBLE

OPEN STREET MAP GRENOBLE

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Page 67

Le bouton MODIFIER STYLE

A l'aide de cette boîte de dialogue, vous pouvez régler le contraste et la luminosité d'une image et

afficher une image couleur en diverses nuances de gris. La boîte de dialogue ne modifie pas le fichier

d'images raster. Il modifie simplement son mode d'affichage. Chaque table d'images raster comprend

deux fichiers : un fichier d'images raster (ex. : photo.tif) et un fichier table (ex. : photo.tab). Lorsque vous

modifiez les paramètres d'affichage de l'image, MapInfo sauvegarde les nouveaux paramètres dans le

fichier table (.tab). MapInfo ne modifie pas le fichier d'images raster (.tif).

Lorsque vous modifiez les options d'affichage et cliquez sur OK, MapInfo sauvegarde immédiatement

les nouveaux paramètres d'affichage. Il n'est pas nécessaire de passer par Fichier > Enregistrer Table.

Contraste

Utilisez la barre de défilement Contraste

pour régler le contraste de l'image. Le

réglage par défaut du contraste est de

50%.

Luminosité

Utilisez la barre de défilement

Luminosité pour régler la luminosité de

l'image. Le réglage par défaut de la

luminosité est de 50%.

Translucidité

Utilisez la barre de défilement

Translucidité pour régler la Translucidité

de l’image. La translucidité peut être

définie entre 0 et 100%. Un réglage à

0% rend l’image complètement

opaque (on ne peut pas voir au

travers). Un réglage à 100% rend

l’image complètement transparente

(ou complètement invisible).

Attention : lorsque vous modifiez ces paramètres par le contrôle des couches, puis le bouton « Modifier

style » vous devez enregistrer un document pour conserver ces modifications.

Par le Menu Table > raster > Affiner Affichage de l’Image

La boîte de dialogue ne modifie pas le fichier d'images raster. Il modifie simplement son mode

d'affichage. Chaque table d'images raster comprend deux fichiers : un fichier d'images raster (ex. :

photo.fif) et un fichier table (ex. : photo.tab).

Lorsque vous modifiez les paramètres d'affichage de l'image par ce menu, MapInfo sauvegarde

automatiquement les nouveaux paramètres dans le fichier table (.tab). MapInfo ne modifie pas le

fichier d'images raster (.tif).

Appliquez une translucidité de 50% à une dalle raster, changez sa position dans le contrôle des

couches en la plaçant au dessus des données vecteur.

Que remarquez-vous ?

La gestion des seuils de zoom des images raster Mapinfo vous donne la possibilité de gérer l’affichage, la transparence et l’ajustement des images

raster par l’intermédiaire du contrôle des couches.

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Ajouter la couche « OSM_ GRENOBLE.tab » qui se trouve dans «X:\...\ base\raster\open_street_map».

Dans le contrôle des couches, vous allez paramétrer les couches RASTER dans cet ordre de manière

que

La couche OSM_ GRENOBLE.tab soit visible de 8 à 20 km d’échelle

La couche EST_GRENOBLE soit visible de 4 à 8 km d’échelle

o Appliquez une translucidité de 0% à la couche EST_GRENOBLE.

La couche ORTHO_GR soit visible de 1 à 8 km d’échelle

Effectuer des Zoom + et – de manière à vous

positionner dans les différents seuils de zoom en

vérifiant dans la barre d’état en bas à droite) la

valeur des seuils (en km).

Les RASTER apparaissent selon les valeurs définies

dans le contrôle des couches

Enregistrez et fermez le document « raster.wor ».

Vous pouvez définir dans les préférences de MapInfo un seuil de zoom automatique pour les Raster :

Menu > Options > Préférences > Fenêtre Carte

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Mapinfo

Professional v11.5

5

Structure de tables

import de données externes

jointure entre deux tables

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OBJECTIFS

Analyse et modification de la structure d'une table par ajout de nouveaux champs

Import de données externes EXCEL (.xls)

Jointure entre 2 tables attributaires.

Renseignement des nouveaux champs par requête

C O U R S

Procédure de modification d’une table Les tables Mapinfo comportent des données (visibles dans la fenêtre DONNEES) et éventuellement une

partie graphique (objets géographiques visibles dans la fenêtre CARTE).

Il vous est possible d'enrichir le contenu de vos tables en créant de l'information supplémentaire ou bien

en important d’autres informations en provenance de bases externes (Excel, Access, DBF, TXT…).

L'enrichissement de vos tables implique une modification de leur structure. Cette modification peut être

temporaire ou définitive comme nous allons le traiter maintenant.

E X E R C I C E

Lancez MapInfo et ouvrez la TABLE «COMMUNE.tab»

Enregistrez votre document MapInfo sous le nom «jointure.wor».

Modification de la structure d'une table pour l'ajout des

données Exercice : calcul de la densité de population des communes d’Isère

Menu Table > Gestion des Tables > Modifier structure.

Sélectionnez la table à modifier

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ATTENTION : La table que nous utilisons pour notre exemple est une table contenant des objets

géographiques (limites communales). Il ne faut jamais décocher « Table graphique » sous peine de

perdre l'intégralité des objets géographiques de notre carte.

Afin d'effectuer le calcul de densité de population, nous avons besoin de récupérer la surface de nos

objets et nous avons besoin d'une colonne « densité » qui stockera le résultat de notre calcul.

C O U R S : a s p e c t s

t e c h n i q u e s i m p o r t a n t s

Typologie des champs de données Lorsque vous ajoutez des champs à une table, il vous faudra spécifier le type de données amené à

être stocké dans ce champ.

Une liste déroulante indique le type de champ.

Les principaux types suivants sont disponibles :

Caractère : Stocke jusqu'à 254 caractères alphanumériques. Il est impossible d'exécuter des

opérations arithmétiques sur des nombres dans un tel champ. Utilisez ce type de champ pour

les codes postaux et les codes de zone, sinon les zéros d'en-tête seront ignorés.

Entier : Stocke les nombres entiers (nombres sans partie décimale) compris entre – 2 milliards et

+ 2 milliards.

Entier court : Stocke les nombres entiers compris entre - 32 768 and + 32 768.

Flottant : Stocke les nombres décimaux à virgule flottante.

Date : Ces champs peuvent contenir une date dans le format JJ/MM/AAAA. L'année

(facultative) peut être spécifiée avec deux ou quatre chiffres. Utilisez des barres obliques ou

des tirets pour séparer les éléments d'une date. Les exemples suivants sont des dates correctes :

23/01/91, 5-6-1989, 10/07.

Logique : Ces champs contiennent uniquement des informations logiques (vrai/faux ou

oui/non), stockées sous la forme T pour vrai/oui et F pour faux/non. Les champs de type

Décimal, Entier, Entier Courts et Flottant ne peuvent contenir que des symboles numériques.

Ces champs n'acceptent que les chiffres, le signe moins, ainsi que le symbole décimal dans le

cas des nombres décimaux ou à virgule flottante.

Une fois l’ensemble des CHAMPS définis et les type choisis, cliquez sur le bouton OK pour valider

et ENREGISTRER VOS MODIFICATIONS !.

Les modifications de la structure d'une table sont automatiquement sauvegardées lorsque vous validez

en cliquant sur OK. La validation des modifications entraîne le retrait de la couche correspondante de

l'écran. Vous devrez afficher à nouveau la ou les (carte et données) fenêtre(s) correspondant à la

table que vous avez modifié.

Si vous supprimez un champ d'une table, cela affectera l'ensemble des documents utilisant cette table.

Soyez vigilants pour ne pas perdre un champ contenant des données utilisées dans d'autres documents

ou analyses thématiques.

De même la structure d'une table peut être complètement modifiée. Les noms des champs peuvent

être changés, le type des champs modifié. Ceci implique que certaines modifications de type feront

disparaître de l'information. Il convient donc d'être très attentif aux choix de modifications de structure.

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R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Ajout des deux champs à la table COMMUNE:

Cliquez sur « Ajouter champ »

Un champ supplémentaire apparaît en

fin de liste de la boite. Par défaut ce

champ se nomme « champn » son type

est « caractère ».

Modifiez le nom du champ en

choisissant un nom approprié et un type

de champ adapté aux futures données.

Dans notre cas, les deux nouveaux champs

créés « SURFACE_KM2 » et « DENSITE » seront des

champs de type Entier.

À présent que nos champs sont créés, il nous faut les renseigner.

Pour le calcul de la surface

Menu Table > Mettre à jour colonne

Le calcul de la superficie se fait en saisissant

une expression. L'expression utilise une

fonction « Area »

La fonction « Area » permet de mettre mon champ surface à jour en calculant la surface des objets

géographiques de ma fenêtre Carte. Cette fonction est paramétrable dans ses unités de calcul. Ici le

calcul se fera en kilomètres (km) carrés (en anglais square, abrégé sq sous MapInfo).

Validez votre expression en cliquant sur OK (je peux vérifier ma syntaxe en cliquant sur Vérifier,

s'il y a une erreur elle ne sera pas corrigée mais simplement indiquée par MapInfo).

Validez la mise à jour que vous souhaitez effectuer en cliquant sur Ok mais auparavant prenez soin de

vérifier sur quelle colonne de votre table va porter votre mise à jour, dans notre cas, la colonne

« SURFACE_KM2 ».

La table Données s'affiche, vérifier le contenu de la colonne SURFACE_KM2 .

Pour le calcul de la densité

La méthode est identique à la précédente car on utilise là aussi la fonction de Mise à jour colonne.

La seule différence réside dans la composition de l'expression.

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Dans cette boite de dialogue, il faudra sélectionner les colonnes contenant les données utilisées dans le

calcul.

Validez par OK

Là encore pensez à vérifier que la colonne à

mettre à jour est la bonne, ici « DENSITE ».

Validez en cliquant sur OK.

Vous DEVEZ vérifier le résultat dans votre Fenêtre Données.

Si votre résultat est juste, enregistrez vos modifications :

Menu Fichier > Enregistrer Table

Si votre résultat est faux, annulez les modifications :

Menu Fichier > Annuler Changements

Attention : le fait d’annuler les modifications dans une table revient au dernier ENREGISTREMENT

EFFECTUÉ.

Ouverture de données externes (attributaires) Les données proviennent de diverses sources. Fréquemment, les données que vous voulez afficher sur la

carte ne sont pas directement stockées avec les données géographiques. Par exemple, vous pouvez

obtenir des données auprès d'autres services de votre organisme, les acheter ou les télécharger sur

Internet. Si ces informations sont stockées dans des fichiers type Excel (.xls) ou une base de données

dBase (dbf), INFO etc., vous pouvez les associer aux entités géographiques et les afficher sur la carte.

Vous allez importer des données externes au format DBASE du fichier «jointure.dbf» qui se trouvent dans

le dossier « donnees »

Sous MapInfo, pour utiliser des données au format Excel, DBase ou Access, pour les plus courants, il est

nécessaire de les considérer comme des tables. Il suffit donc de les ouvrir comme des tables et à ce

moment là, dans le choix du type, choisir le format approprié:

Pour le format DBase (*.dbf), il suffit de choisir dans la liste proposée.

Pour le format Access (*.mdb), il suffit de sélectionner la table de votre choix dans la base de données

choisie.

Pour le format Excel (*.xls),…

Menu Fichier > Ouvrir table

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Pointez le répertoire « X:\...\base\donnees »

Fichier de type: dBASE DBF (*.dbf)

Sélectionnez le fichier «jointure.dbf»

Cliquez sur OK

MapInfo a automatiquement créé un fichier « TAB » «jointure.tab» dans le même répertoire que le

fichier DBF. Il mémorise la procédure d’ouverture avec les noms de champs et types de champs

sélectionnés lors de l’ouverture.

Vous devrez ensuite (pour réutiliser ce même fichier DBF dans un autre document MapInfo (.wor), choisir

directement ce fichier *.tab.

Même si le fichier *.tab a été créé, ne supprimez pas pour autant le fichier Excel, DBase ou ACCESS

d’origine.

Pour vérifier, vous pouvez éditer le

« «jointure.TAB » dans un éditeur de texte :

Ouvrez l’explorateur WINDOWS et éditez avec

le Bloc-notes le fichier «jointure.tab».

Une nouvelle fenêtre de DONNEES intitulée « jointure Données» s’est ouverte dans MapInfo. La colonne

Code_insee est le champ qui va permettre la jointure entre cette table et la table «COMMUNE»

contenant les objets géographiques communaux.

Si cette table n’est pas ouverte, ouvrez-la.

Jointure de tables

La fonction de jointure vous permet d'assembler deux tables. Dans ce but, vous devez spécifier la

méthode à utiliser pour associer les enregistrements dans les deux tables. Par exemple ici, vous désirez

transférer dans la table «COMMUNE.tab» les valeurs contenues dans la table «jointure.tab». Il peut le

faire à partir d'un champ descriptif commun ou à partir d'une zone géographique/graphique

commune.

Dans ce cas, le champ commun est le code INSEE de la commune comme décrit ci-dessous :

Champ CODE_INSEE de la table COMMUNE

Champ Code_insee de la table jointure

MapInfo met en correspondance les entrées de ces deux champs de manière que les informations

contenues dans le champ CODE_INSEE de la table «COMMUNE.tab» coïncident avec les

enregistrements contenant la même entrée dans le champ Code_insee de la table «jointure.tab».

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Méthode pour mettre à jour une colonne dans la table avec les valeurs d’un autre

champ

Cette méthode est valable pour les données :

qui ne varient pas souvent,

dont vous avez besoin régulièrement.

Vous souhaitez récupérer les valeurs contenues dans les champs « Pourcen_ho » et « Pourcen_fe » de la

table jointure.tab. Pour cela, vous allez procéder à la mise à jour de la table COMMUNE.

Créez votre (vos) nouvelle(s) colonne(s) dans la structure de la table :

Ajoutez le champ « POURCEN_HO » et le champ « POURCEN_FE » (cf. début du chapitre…)

Par ailleurs, il faut que les noms des champs ainsi que leurs types soient identiques. Pour cela, utilisez le

gestionnaire des tables (Menu Table > Gestion des Tables > Modifier structure). Changez le nom du

champ « Code_insee » de la table jointure.tab en « CODE_INSEE » et son type : Entier. Dans la table

COMMUNE.tab, changer le type « Caractère » en « Entier ».

Renseignez vos colonnes :

Menu Table > mettre à jour colonne

Choisissez la table à mettre à jour : ici la table COMMUNE

Utilisez la colonne « CODE_INSEE » de la table jointure.tab pour la jointure.

On vérifie les critères de jointure en cliquant sur le bouton «Jointure».

MapInfo ne reconnaît pas automatiquement les champs identiques pour effectuer la jointure ; il

fait une proposition en fonction de la structure des champs, mais vous devez toujours vérifier !!

La colonne à mettre à jour est «POURCEN_HO»

Calculer : choisissez «Valeur»

Choisissez la colonne « Pourcen_ho» pour récupérer les données en question.

Validez en cliquant sur OK

Vérifiez que la colonne « POURCEN_HO» s'est ajoutée dans la table «COMMUNE.tab»

Faites de même pour « POURCEN_FE »

Enregistrez vos modifications (ou annulez les changements avant de recommencer en cas

d’erreur !!!)

Méthode pour ajouter une colonne temporaire avec uniquement les valeurs d’un

autre champ

Cette méthode permet de ne pas modifier la structure de votre table !!!

Cette méthode est valable pour les données :

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qui varient souvent,

dont vous n’avez pas besoin régulièrement,

que vous souhaitez tester…

Pour des besoins d’analyse, vous souhaitez récupérer uniquement les valeurs contenues dans le champ

« ¨Pourcen_ho» de la table jointure.tab.

Pour cela, vous allez procéder à la mise à jour de la table COMMUNE.

Menu Table > mettre à jour colonne

Choisir la table à mettre à jour, ici la table COMMUNE

Utilisez la colonne de la table jointure.tab pour la jointure.

On vérifie les critères de jointure en cliquant sur le bouton «Jointure».

MapInfo ne reconnaît pas automatiquement les champs identiques pour effectuer la jointure ; il

fait une proposition en fonction de la structure des champs, mais vous devez toujours vérifier !!

Ici les champs sont identiques : CODE_INSEE et CODE_INSEE.

La colonne à mettre à jour est «un ajout de

colonne temporaire»

Calculer : choisissez «Valeur»

Choisir la colonne « Pourcen_ho » pour

récupérer les données en question.

Valider en cliquant sur OK

La colonne « Pourcen_ho_2 »s'est ajoutée

dans la nouvelle fenêtre données

«COMMUNE»

Comment se débarrasser de cette colonne ?

La colonne « Pourcen_ho_2 » ajoutée est temporaire et disparaîtra à la fermeture de la table.

Comment conserver cette colonne ?

Dans un document (*.WOR). C’est le document que vous enregistrerez qui va mémoriser le « LIEN »

effectué entre vos 2 tables.

Cette mise à jour est « dynamique » ; i.e. que si vous modifiez vos données dans le fichier d’origine DBF,

ces modifications seront répercutées dans votre table MapInfo, et donc éventuellement sur votre carte

(étiquettes, carte thématique) à l’ouverture de votre document.

Il est possible de vérifier le bon fonctionnement de cette opération en réalisant une carte thématique

qui va recréer le territoire des différentes communautés de communes du territoire.

Méthode pour récupérer l’ensemble des champs d’une table

Attention, cette méthode crée une troisième table à partir des 2 premières ; cette troisième table sera

uniquement constituée des enregistrements COMMUNS aux 2 tables !!!

Cette méthode est une technique avancée, conseillée aux utilisateurs (trices) expérimenté(e)s !!!

Ouvrez en mosaïque les deux fenêtres de données des tables COMMUNE.tab et jointure.tab

Pour effectuer une jointure, vous devez créer une requête SQL (voir Fiche technique SQL):

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Menu Sélection > Sélection SQL

COLONNES, gardez le sigle «*». Il

signifie que vous souhaitez conserver

l’ensemble des champs.

TABLES, utilisez le menu déroulant situé

sur la droite pour choisir vos tables.

ATTENTION à la sélection de votre première table (c’est elle qui recevra en jointure les champs de la

deuxième table). Ici sélectionnez en premier COMMUNE et en second jointure.

Automatiquement, MapInfo inscrit dans l’onglet CRITERES la relation possible entre les deux tables.

Vérifiez TOUJOURS cette relation de jointure, et le cas échéant, écrivez avec les listes déroulantes

« COLONNES » et « OPÉRATEURS » :

«COMMUNE.CODE_INSEE = jointure.CODE_INSEE» signifie bien que les codes INSEE des communes dans

les 2 tables coïncident.

Dans l’onglet RESULTAT DANS TABLE, indiquez le nom de votre nouvelle table «commune_isere»

Cochez la case «Afficher les données résultat»

Cliquez sur Vérifier

Cliquez sur OK

Une nouvelle fenêtre de données nommée «commune_isere Données» s’ouvre. Vérifiez que les

informations sont bien ajoutées.

Pour conserver cette nouvelle table :

Menu Fichier > Enregistrer table sous…

Pensez à rouvrir votre nouvelle table….

Vous avez donc créé une table qui possède tous les champs des 2 tables originales, ainsi que les

enregistrements communs à ces 2 tables originales.

Fermez les tables et quittez MapInfo.

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Mapinfo

Professional v11.5

6

Numérisation, travailler

sur les objets. Création

d’un SIG signalisation

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OBJECTIFS

Travailler sur des données VECTEUR

Procédure de création et modification de tables

Numérisation

Mise à jour automatique des données alphanumérique

Analyse spatiale

Travailler avec des données vecteur L’objectif de cet exercice est de maîtriser les bases du travail d’acquisition de données par

numérisation à l’écran de votre ordinateur à partir d’un support de type raster (Image).

C O U R S

Procédure de création et/ou de modification d’une table Les tables MapInfo comportent des données (affichées dans la fenêtre DONNEES) et éventuellement

une partie graphique (cartographiée).

Une création de structure de table doit être précédée d’une étape de réflexion sur la modélisation

pertinente du phénomène à intégrer dans le SIG. Cette étape conditionnera en bien des occasions

une utilisation rationnelle et aisée du Système d’Information (SI).

La commande Nouvelle Table vous permet de définir ces éléments. Pour créer une nouvelle table, vous

devrez :

Spécifier le mode d'affichage de la nouvelle table,

Spécifier la structure de la table,

Spécifier si la table est cartographiable, et dans ce cas, choisir une projection,

Spécifier un nom et un emplacement pour la nouvelle table.

Fichier > Nouvelle Table.

Choisissez d’ouvrir une fenêtre CARTE et / ou

DONNEES

Cliquez sur le bouton « Créer »

Vous accéder à la boite de dialogue de modification de la structure d’une TABLE MapInfo.

Vous retrouvez cette boite de dialogue lorsque vous souhaitez visualiser la projection d’une table

par Menu Table > Gestion des tables > Modifier Structure afin d’ajouter, de supprimer, de renommer ou

de reclasser des champs, d’ajouter et de supprimer des index.

Vous pouvez également rendre votre table cartographiable ou annuler son géocodage.

Définissez la projection de la nouvelle TABLE en cliquant sur le bouton Projection. Choisissez la

projection Lambert-93 dans la catégorie « Système Français RGF93 – Méridien de Greenwich

(Borne France) »

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Page 80

Cliquez sur OK

Cliquez sur le Bouton Ajouter Champ et définissez la typologie de celui-ci.

Typologie des champs de données

Une liste déroulante indique le type de champ. Les types suivants sont disponibles :

Caractère : Stocke jusqu'à 254 caractères alphanumériques. Il est impossible d'exécuter des

opérations arithmétiques sur des nombres dans un tel champ. Utilisez ce type de champ pour

les codes postaux et les codes de zone, sinon les zéros d'en-tête seront ignorés.

Entier : Stocke les nombres entiers (nombres sans partie décimale) compris entre – 2 milliards et

+ 2 milliards.

Entier court : Stocke les nombres entiers compris entre - 32 768 and + 32 768.

Flottant : Stocke les nombres décimaux à virgule flottante.

Date : Ces champs peuvent contenir une date dans le format JJ/MM/AAAA. L'année

(facultative) peut être spécifiée avec deux ou quatre chiffres. Utilisez des barres obliques ou

des tirets pour séparer les éléments d'une date. Les exemples suivants sont des dates correctes :

23/01/91, 5-6-1989, 10/07.

Logique : Ces champs contiennent uniquement des informations logiques (vrai/faux ou

oui/non), stockées sous la forme T pour vrai/oui et F pour faux/non. Les champs de type

Décimal, Entier, Entier Courts et Flottant ne peuvent contenir que des symboles numériques.

Ces champs n'acceptent que les chiffres, le signe moins, ainsi que le symbole décimal dans le

cas des nombres décimaux ou à virgule flottante.

Une fois l’ensemble des CHAMPS définis et les types choisis, cliquez sur le bouton Créer et enregistrez

votre nouvelle table dans le répertoire approprié.

Comment créer des objets dans une couche : dessiner,

digitaliser, numériser ?

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Page 81

Pour travailler dans une couche, i.e. créer, déplacer,

modifier ou supprimer des objets, celle-ci doit être

« Modifiable ».

Cela se fait par l’intermédiaire du « crayon » que vous

cochez/décochez dans le Contrôle des Couches.

Pour activer ou désactiver le mode « modifiable », vous pouvez aussi utiliser la barre d’état…

CREER UN OBJET

La barre d’outils « Dessins » vous permet de créer des objets Symboles, Polylignes, Polygones et Textes.

Vous pouvez choisir le style de vos objets par le menu

« Affichage/styles de… »

Ou encore en cliquant sur l’un de ces icones :

Placez-vous ensuite simplement sur votre fenêtre carte, et créez votre objet. A chaque fois que vous

cliquez, vous créez un « NŒUD ». Un symbole se résume donc à un seul nœud, tandis que les objets

polygones ou Polylignes sont constitués de plusieurs segments de droites. Chaque extrémité de ces

segments est donc repérée par des « nœuds ».

Les touches utiles pour dessiner ces objets :

« double-clique » sur le dernier nœud termine l’objet. MapInfo referme automatiquement un

polygone en reliant le nœud initial et le nœud final.

« Retour Arrière » permet d’effacer le dernier nœud.

« Shift » permet de former des lignes horizontales ou verticales ou des diagonales à 45°.

« Ctrl» permet de tracer des lignes perpendiculaires.

L’outil « Distance » de la barre « Général » activé permet d’afficher la distance entre deux

nœuds ainsi que la longueur totale du parcours.

LE TRACE « MAINS LIBRES » Nous venons de voir qu’il faut cliquer pour créer chaque nœud. Le mode « Autonode » permet de

dessiner à main levée sans se soucier de cliquer pour créer des nœuds : ceux-ci sont créés

automatiquement.

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Page 82

La touche « N » du clavier active le mode

« Autonode ».

Le paramétrage de la « fréquence » de création de

nœuds se fait dans par le menu « Options/Préférences

/ Fenêtre Carte… »

DEPLACER UN OBJET

1. Sélectionner l’objet à déplacer avec la flèche de Sélection de la barre d’outils « Général ».

2. Sans relâcher le bouton de la souris, effectuer le déplacement puis relacher pour fixer l’objet.

Remarque

“Ctrl + Flèche” pour un déplacement pixel par pixel ou “Ctrl + Shift +

Flèche” pour un déplacement accéléré. Le déplacement s’effectue dans la

direction horizontale ou verticale.

FAIRE PIVOTER UN OBJET

Lorsqu’un objet est sélectionné, il est entouré de quatre poignées de Sélection et d’un cinquième point

en dessous du coin inférieur droit.

Pour faire pivoter un objet, il faut cliquer sur le cinquième point et le déplacer en maintenant le clic de

la souris. « Shift » permet d’effectuer une rotation de 45 degrés.

Avec le menu « Objet/Déplacement… », il est possible de spécifier une direction et une distance pour

déplacer ou copier un objet sélectionné à un endroit précis.

Avec le menu « Objet/Pivoter…», il est possible de spécifier l’angle de rotation et indiquer

éventuellement un nouveau point de pivot pour faire pivoter un objet sélectionné.

REDIMENSIONNER UN OBJET Lorsqu’un objet est sélectionné, il est entouré de quatre poignées de Sélection.

Pour agrandir ou réduire un objet il suffit de sélectionner l’une des ces poignées de Sélection et de la

déplacer.

Si la touche « Shift » du clavier est maintenue enfoncée, l’objet est redimensionné en conservant ses

proportions d’origine.

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Page 83

Modifier le style par défaut d’un objet :

Méthode 1

Double-cliquer sur l’objet à l’aide de l’outil Sélection.

Cliquer sur le bouton « Style »

Méthode 2

Sélectionner 1 ou plusieurs objets

« Options/Styles… » ou les outils « Styles » de la barre d’outils

« Dessins ».

MODIFIER LA FORME D’UN OBJET Les objets polygones ou Polylignes sont constitués de « nœuds », qui peuvent être déplacés, supprimés

ou ajoutés.

Sélectionner l’objet à modifier.

Sélectionner le mode « Nœud » avec l’outil « Modifier Objet » (barre d’outils dessin).

Objet sélectionné dans une couche modifiable Objet modifiable

Avec la flèche de Sélection de la barre d’outils Général, vous pouvez :

déplacer un nœud : cliquez dessus pour le sélectionner, puis déplacez-le.

supprimer un nœud : cliquez dessus pour le sélectionner, puis « Suppr ».

ajouter un nœud avec l’outil « Ajouter Nœud » de la barre d’outils Dessin. Votre curseur se

transforme en une petite croix.

Ajouter un nœud

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Page 84

LE MODE « FUSION » : ACCROCHEZ LES NŒUDS DE VOS OBJETS !

Lorsque vous dessinez des objets limitrophes (parcelles), vous devez utiliser le mode FUSION.

Appuyez sur la touche « F » pour passer en mode « Fusion » : un cercle apparaît au bout de votre

curseur.

L’affichage « FUS » apparaît alors sur la barre d’état.

A l’approche d’un nœud, un réticule apparaît pour indiquer

qu’il y aura « accrochage » ou « fusion ».

TRACE AUTOMATIQUE

Appuyer sur la touche « T » du clavier pour passer en mode « AUTOTRACE ».

L’affichage « AUTOTRACE» apparaît alors sur la barre d’état.

Lorsque vous travaillez en mode « AUTOTRACE », MapInfo Professional vous permet d’épouser

parfaitement le contour d’un polygone ou d’une Polylignes.

Ceci vous évite de redessiner un contour nœud par nœud.

Ancrer le premier nœud.

Déplacer le pointeur de la souris sur le dernier nœud.

Maintenir la touche « Shift » appuyée.

Cliquer pour constituer le contour puis terminer l’objet.

Remarques

Le contour en cours de tracé est représenté par un trait gris. Utilisez le mode

« AUTOTRACE » combiné avec le mode « FUSION ». Entre deux nœuds d’un objet

polygone, la touche « Shift » permet d’épouser le chemin le plus court (en nombre de

nœuds) et la touche « Ctrl » permet d’épouser le chemin le plus long.

Limite du tracé automatique à un objet :

Le tracé automatique permet d’épouser un contour entre deux nœuds d’un MÊME objet.

Ainsi, si le polygone tracé doit épouser un contour issu de deux polygones différents, vous êtes obligé

d’ancrer un nœud à l’intersection des deux polygones.

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Page 85

E X E R C I C E S

Numérisation Ouvrir le fond raster de la BD ORTHO « 0916_6458.TAB » et la table « limite_numerisation.tab » et zoomez

de manière à vous centrer sur le cadre de numérisation.

Vous devez créer plusieurs nouvelles TABLES

MapInfo et numériser les entités dans le

cadre limite.

Vous allez manipuler des objets à trous,

assembler des entités…etc. Par la suite, vous

mettrez à jour certains champs (comme la

surface ou la longueur) automatiquement.

1. Créer une nouvelle table « PANNEAUX »

Projection : Lambert 93

Champs : ID (type : Entier court)

Champs : TYPE (type : caractère,

largeur : 50)

Champs : URL (type, caractère,

largeur : 100)

3. Créer une nouvelle table « RAIL_SECURITE »

Projection : Lambert 93

Champs : ID (type : Entier court) ;

Champs : TYPE (type : caractère, largeur : 50) ;

Champs : LONGUEUR (Type : Flottant)

4. Créer une nouvelle table « MARQUAGE_SOL »

Projection : Lambert 93

Champs : ID (type : Entier court) ;

Champs : TYPE (type : caractère, largeur : 50) ;

Champs : LONGUEUR (Type : Flottant)

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5. Créer une nouvelle table « BASSIN »

Projection : Lambert 93

Champs : ID (type : Entier court) ;

Champs : NOM (type : caractère, largeur : 50)

Champs : SURFACE (Type : Flottant)

Champs : URL (type, caractère, largeur : 100)

Une fois les structures de toutes les tables définies, ajoutez les dans le contrôle des couches, puis

organisez l’ordre des couches.

Si vous commencez par numériser les

routes, vous devez rendre la couche

modifiable avant toute numérisation.

Mettez en mosaïque ou en cascade selon votre convenance les fenêtres CARTE et la

fenêtre DONNEES de la table modifiable, de manière à créer les entités graphiques

d’un coté et de remplir les enregistrements de l’autre en même temps.

Définissez ensuite le style de l’entité que vous désirez numériser grâce au bouton « styles symboles »,

« styles lignes » ou « styles polygones » de la barre d’outil DESSIN (Voir Fiche technique).

Commencez la numérisation de vos entités.

Effectuez des va-et-vient entre la fenêtre CARTE et DONNEES pour créer le graphique et les attributs en

même temps. Remplissez tous les champs attributaires dont les URL qui vont vous servir de HOT-LINKS.

Ne pas remplir les champs « LONGUEUR, SURFACE ET PERIMETRE ».

Mise à jour automatique des données alphanumériques

Vous allez mettre à jour les CHAMPS « Longueur », « Surface » et « Périmètre » des tables Mapinfo

nouvellement créées à partir d’une expression ou une fonction particulière :

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La fonction Perimeter(obj, "km") permet de récupérer l’information sur le périmètre des

polygones . (Attention à bien vérifier que les unités dans la fonction PERIMETER sont bien KM

pour « kilomètres » et non pas en MI pour « Miles ». Si c’est le cas, changer manuellement les

unités dans la boite de dialogue)

o Menu TABLE > Mettre à jour colonne

o Choisir la table et le champ à mettre à jour

o Cliquez sur le bouton Expression

La fonction Area(obj, "sq km") permet de récupérer l’information sur la surface des

polygones. (Attention a bien vérifier que les unités dans la fonction AREA sont bien KM pour

« kilomètres et non pas en MI pour « Miles. Si c’est le cas, changer manuellement les unités)

o Menu TABLE > Mettre à jour colonne

o Choisir la table et le champ à mettre à jour

o Cliquez sur le bouton Expression

La fonction ObjectLen(obj, "km") permet de récupérer l’information sur le Longueur des

polylignes. (Attention à bien vérifier que les unités dans la fonction OBJECTLEN sont bien KM

pour « kilomètres » et non pas en MI pour « Miles. Si c’est le cas, changer manuellement les

unités dans la boite de dialogue)

o Menu TABLE > Mettre à jour colonne

o Choisir la table et le champ à mettre à jour

o Cliquez sur le bouton Expression

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Représentation d’un SIG signalisation Pour cet exercice, nous nous sommes basés sur les signaux routiers de la sécurité routière.

Dans le dossier « panneaux », vous trouverez un ensemble de pictogrammes et idéogrammes routiers

au format GIF qui vous seront utiles pour représenter symboliquement vos données notamment

ponctuelles.

Analyses thématiques par symboles personnalises

Une des problématiques d’un SIG SIGNALISATION est de pouvoir représenter les données dans de

bonnes conditions, à des échelles différentes. Pour alimenter vos réflexions, nous allons tester 2

procédures différentes.

PROCEDURE 1

Appliquons une analyse thématique par valeurs individuelles et personnalisés pour chaque

panneau.

Après avoir numériser quelques panneaux de signalisation en indiquant par exemple de nom de fichier

du panneau dans le champ TYPE de la table attributaire.

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Ex : Panneau STOP > TYPE :

AB4

Créer une analyse thématique sur la couche Panneau :

Valeur individuelle

Points par défaut

Champ : TYPE

Modifiez les styles pour chaque valeur individuelle en cliquant sur le bouton STYLE :

Choisir comme type de police : symbole personnalisés

Cliquer sur le bouton AJOUTER en allant chercher l’image du panneau souhaité au format

Image (.GIF)

Cliquer sur Ouvrir, Mapinfo vous signale que votre symbole personnalisé a bien été ajouté à la

bibliothèque

Choisissez votre symbole

Appliquer une taille de symbole de 36

Cliquez sur OK plusieurs fois pour valider l’analyse thématique

Aller chercher pour chaque type de symbole l’mage du panneau correspondant.

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Page 90

Que se passe t-il si vous changez l’échelle de votre carte ?

1 cm = 500m

1 cm = 1 km

1cm = 2 km

…etc.

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PROCEDURE 2

Appliquons une virtualisation de la représentation photographique (idéogramme, logo types,

etc.) par une thématique de valeurs individuelles classique associée à des Hot-links.

Que se passe-t-il si vous

changez l’échelle de

votre carte ?

1 cm = 500m

1 cm = 1 km

1cm = 2 km

…etc.

Enregistrez votre

document

« signalisation.wor » et

fermez-le.

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Mapinfo

Professional v11.5

8

Cartes thématiques

mise en page avancée

export

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OBJECTIFS

Sémiologie graphique et cartographie

Créer / Modifier / Supprimer une carte thématique

Découvrir les différents types de cartes thématiques

Réaliser une mise en page

Exporter vos cartes

C O U R S

Sémiologie graphique et cartographie

Carte en symboles proportionnels La première règle de la représentation cartographique statistique consiste à représenter :

Des séries quantitatives (population dénombrée par exemple) en symboles proportionnels ;

Des séries de variables relatives (densité par exemple) en plages de valeurs ou de couleurs.

Cette règle est dictée par un principe simple : l’œil humain est toujours attiré d’abord par les surfaces.

Les aplats de couleur pâle sur une grande surface seront généralement lus avant un aplat de couleur

vive mais de plus petite surface.

Il est donc indispensable (dans le cas de variables quantitatives), de rendre la représentation

indépendante de la taille du territoire cartographié.

Dans le cas des symboles dont la surface varie en fonction de la valeur, la perception visuelle des

masses les plus importantes est plus immédiate.

Les problèmes des distributions étendues

L’un des écueils de la cartographie statistique en symboles proportionnels réside dans l’étendue de la

distribution souvent constatée où il est fréquent de rencontrer des valeurs extrêmes que se soit dans les

valeurs très faibles ou très fortes (population communales sur des petites communes rurales et une

agglomération de taille nationale). Les valeurs dites extrêmes « tirent » souvent la représentation en

nécessitant des symboles de grande taille qui masquent souvent les informations avoisinantes.

Plusieurs solutions existent :

Solution 1 : transformer la distribution en appliquant une méthode logarithmique afin de rétrécir

l’étendue de la distribution.

Solution 2 : supprimer les valeurs extrêmes du calcul de la proportionnalité afin de permettre

une progression visible sur le reste de la distribution. Sur la carte, on choisit de ne pas

représenter les valeurs extrêmes par des symboles proportionnels. Attention à ne pas oublier de

signaler cette astuce dans la légende.

Carte en plage de valeurs La représentation en plages de valeurs est recommandée dans 3 cas :

Variables traduisant une typologie (type de sol)

Variables avec effet de surface du territoire (densité de population)

Variables relatives (exprimées en taux).

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Page 94

Dès lors, vous devez passer par un découpage en « classes de valeurs » pour lequel le respect d’un

certain nombre de règles permet d’optimiser le résultat.

1. Faire appel au résumé statistique (Minimum, maximum, somme, moyenne et écart-type par ex)

2. Connaître la distribution des valeurs

3. Déterminer le nombre de classes à appliquer.

a. Classes d’égale étendue (bornes régulières à partir des classes extrêmes)

b. Egal effectifs ou Quantiles (retient des effectifs égaux dans chaque classe)

c. Moyenne et Ecart-Type (Le principe consiste à créer une classe centrale autour de la

moyenne, puis de part et d’autre de cette classe de créer d’autres classes dont

l’amplitude est une fraction d’écart-type).

Nota : Utiliser le blanc sur la carte et dans la légende n’est pas logique, car visuellement, l’absence de

signe transcrit soit l’absence du phénomène (valeur nulle), soit des lacunes dans les données dont

dispose le cartographe (ex : valeur non connue).

Note :

Depuis la version 9.5 de MapInfo, la notion d’ « Analyse thématique » a été remplacée par la notion

de « Carte thématique ».

Par convention, nous utiliserons dans ce cours régulièrement le terme d’ « analyse » lorsqu’il reste

approprié et qu’il ne fait pas appel à un menu du logiciel.

Par ailleurs, depuis la version 9.5, le menu contextuel (clic droit) dans une fenêtre carte ne permet plus

de créer ni de modifier une carte thématique.

Type de

variable

Nombre

de

classes

Type de visuel Message à

passer

Exemple

Qualitativ

e

Dépend

du

nombre

d’entités

à

représent

er

Couleurs

différentes

Différenciati

on

Dépend

du

nombre

d’entités

à

représent

er

Motifs différents :

(hachures/

points)

Différenciati

on

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Page 95

E X E R C I C E

Créer / Modifier / Supprimer une CARTE thématique Les cartes thématiques permettent de représenter une donnée ou le résultat d’un calcul sur une carte.

Représentation de la densité de population communale

Évolution d’une valeur sur plusieurs années

etc.

On dispose de 7 types de cartes thématiques; le choix se fait en fonction des éléments à analyser et du

message que la carte doit faire passer. Les données relatives (densité, taux de pénétration,…) sont

généralement représentées sous forme de classes de couleurs, alors que des données absolues

(population, nombre de clients,…) le sont à l’aide de symboles proportionnels.

Lancez MapInfo

Ouvrez la table « COMMUNE.tab » (X:\ …vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF)

dans une nouvelle fenêtre carte.

Carte thématique par classes

Représenter la densité de population pour les communes situées à l’Est de Clermont Ferrand

Menu Carte > Carte Thématique lorsque la fenêtre Carte qui contient la couche COMMUNE est

active.

Quantitati

ve

5

maximu

m

Dégradé d’une

couleur

(camaïeu)

Hiérarchie

6

maximu

m

Motif

identique

Variation

de

l’écarte

ment du

motif

(hachuré

dans

l’exempl

e).

Hiérarchie

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Page 96

Cliquez sur l’icône « Classes » et sélectionnez le modèle « Classes de polygones par défaut ».

Cliquez sur le bouton Suivant

NOTE :

Pour chaque type de carte, une liste de modèles disponibles s’affiche dans la liste « Nom de modèle ».

Le champ « Aperçu » affiche la légende associée au modèle sélectionné.

Pour supprimer un modèle : sélectionner son nom et presser la touche « Suppr » du clavier.

Pour renommer un modèle : double-cliquez sur son nom et tapez un nouveau nom.

Sélectionnez la table et le champ sur lequel doit être effectuée la carte thématique

Dans notre exemple, nous allons recalculer directement la densité dans l’analyse

thématique. Ainsi, nous utiliserons une « expression » qui nous permet de calculer des valeurs à partir

d’informations déjà présentes dans la table :

Cliquez sur le bouton « Suivant > »

à deux reprises.

Dans la fenêtre de saisie de l’expression,

indiquez la formule de calcul pour la densité.

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Page 97

MapInfo Professional propose une carte

thématique par défaut.

Enregistrer sous :

Permet d’enregistrer la carte thématique

comme un modèle.

Charger :

Permet, lors de la modification d’une analyse,

de lui appliquer un autre modèle, et

notamment ceux que vous vous êtes créés.

Cliquez sur le bouton « Classes... » et modifiez la méthode de répartition.

Méthode :

Permet de sélectionner une technique de calcul

automatique ou manuelle de définition des bornes

inférieures et supérieures des classes de valeur.

Avec une méthode Intervalles manuels, il n’est pas

obligatoire de respecter la liaison entre les classes.

Nb de Classes :

Si MapInfo propose entre 2 et 16 classes, rappelez-vous qu’

au delà de 5 classes, l’analyse commence à être difficile à

interpréter.

Cliquez sur le bouton « Calculer », pour que MapInfo mette à jour les classes en fonction de vos

indications.

Validez cette fenêtre et cliquez sur le bouton « Styles... ».

C O U R S

Remarque sur le style des classes (les couleurs de classes

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Page 98

Remarque : Les enregistrements de la table

qui ne peuvent pas être placés dans l’une

ou l’autre des classes seront

automatiquement positionnés dans la

classe « Autres ».

Propagation :

MapInfo réalise une propagation automatique des

coloris. Il suffit donc de changer la première (teinte

foncée) et/ou la dernière classe (teinte pâle) pour

obtenir un dégradé efficace.

Vous pouvez bien entendu changer vous même les

coloris intermédiares (propagation “aucune” sera alors

coché).

Modifiez la couleur de la classe supérieure

Idem pour la classe inférieure

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

Validez cette fenêtre et cliquez sur le bouton « Légende... » pour paramétrer le contenu de la légende.

Teinte foncée

Teinte pâle

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Page 99

La légende peut contenir

aussi bien des valeurs que

du texte.

Pour qu’une classe soit

ignorée, décochez

« Afficher cette Classe ».

Pour ne pas afficher le

nombre d’enregistrements

dans chaque classe,

décochez « Compter les

enregistrements ».

Exemple de légende

contenant du texte.

Permet d’afficher le

nombre de communes par

classe

Une fois les paramètres de la carte thématique validés, MapInfo Professional la génère

automatiquement sous la forme d’une couche sur la fenêtre active.

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Page 100

NOTE :

La légende peut-être affichée dans une nouvelle fenêtre légende ou ajoutée dans une fenêtre

légende existante associée à la fenêtre carte (cf. Généralités - Créer une Légende Cartographique).

La fenêtre « classique » de légendes de cartes est toujours disponible et peut être affichée ou retirée en

sélectionnant « Affichage/Afficher Légende » « Affichage/Cacher Légende ». Cette fenêtre est unique

et est intitulée « Légende ».

Modifier une carte thématique

1. Sélectionnez « Carte/Modifier Carte Thématique... » ou double-cliquez sur le texte de la légende de

la carte thématique.

2. Depuis le contrôle des couches, sélectionnez la carte thématique à modifier puis cliquez sur le

bouton « Analyse ».

Remarque :

Comme pour n’importe quelle couche

l’analyse peut être rendue visible ou non

grâce à l’option « Visible ».

Si vous rendez une couche d’objets non

visible, MapInfo vous laisse le choix de

visibilité pour les cartes thématiques qui lui

sont associées.

Supprimer une carte thématique

Sélectionnez le contrôle des couches.

Sélectionnez la couche thématique à retirer et cliquez sur le bouton « Enlever ».

Validez le contrôle des couches.

Si le document n’a pas été sauvegardé, MapInfo Professional demande s’il doit l’être avant de

supprimer définitivement la carte thématique.

Cliquez sur le bouton SAUVER

Sauvegardez votre Document sous le nom « densite_communale.wor »

et enregistrez-le dans le dossier approprié.

Sauver... :

Enregistre le document avec la carte thématique

avant de la supprimer.

Ignorer :

Efface la carte thématique sans enregistrer le

document.

Annuler :

Interrompt l’opération.

Fermez les tables MapInfo

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Page 101

Cumul d’analyses Sur une carte de points ou de polylignes, il est possible de cumuler deux analyses en utilisant la couleur

pour une variable et la taille pour la deuxième variable.

Sur la carte des communes de l’Est de Grenoble, on veut représenter la répartition de la population par

rapport au équipement public de l’enseignement.

Les données sont contenues dans la colonne « EQUIPEMENT_SCOLAIRE » et « POPULATION » du fichier

CHEF_LIEU.

1. Ouvrez les fichiers CHEF_LIEU.tab et COMMUNE.tab (X:\

…\vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF).

Effectuez une analyse par classe sur la variable « population » à partir du modèle « Classes de points par

défaut ».

Menu Carte > Carte Thématique

Cliquez sur l’icône « Classes » et sélectionnez le modèle « Classes de points par défaut ».

Cliquez sur le bouton Suivant

Choisissez la table CHEF_LIEU et la variable POPULATION

Cliquez sur Suivant

Cliquez sur Styles à l’étape 3

2. Dans la définition des styles, cliquez sur le bouton « Options... » et cochez le bouton « Taille », dans le

cadre « Appliquer à ».

3. Validez en cliquant sur OK

Seule la taille des symboles va varier.

Cliquez sur OK pour valider la carte thématique et visualisez le résultat dans la fenêtre CARTE (Ci-

dessus).

5. Effectuez une nouvelle analyse thématique par classe en choisissant la même table, mais en

sélectionnant la colonne « ÉQUIPEMENT_SCOLAIRE »

6. Cliquez sur le bouton « style »

7. Sélectionnez la case à cocher « Couleur » dans la définition des styles

8. Validez en cliquant sur OK.

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Page 102

Seules les couleurs des symboles vont varier.

Cliquez sur OK pour valider la carte thématique et visualisez le résultat dans la fenêtre CARTE (Ci-

dessus).

9. Effectuez une nouvelle carte thématique par « Valeurs Individuelles de points par défaut» sur la

variable « NATURE »

10. Décochez dans la définition des styles « utiliser la couleur »

11. Validez en cliquant sur OK

Seul le style des symboles va varier.

Sauvegardez votre Document sous le nom « cumul_analyse_isere.wor » et enregistrez-le dans le

dossier approprié.

Fermez les tables.

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Page 103

Le point d’inflexion dans une carte thématique par classe

Il permet de travailler sur la notion de seuil (par exemple une moyenne) et ainsi de représenter les

valeurs en dessus et au dessous du seuil (principe de la météorologie).

Sur la carte des communes, on veut faire ressortir celles qui ont une densité de population très forte ou

très faible par rapport à la moyenne (1564 hab. au km²).

Ouvrez le document MapInfo nommé « densite_communale.wor » (vous l’avez crée précédemment !)

Modifiez la carte thématique :

Clic-droit dans la fenêtre carte > modifier analyse thématique

Cliquez sur le bouton LEGENDE

Cliquez sur le bouton « titre et libellés par défaut » et cliquez sur OK

Cliquez sur le bouton CLASSES

Définissez une répartition automatique à 5 classes et cliquez sur le bouton CALCULER puis

valider par OK

Cliquez sur le bouton STYLES

Modifiez la couleur de la classe la plus élevée avec une valeur de type « Bleu foncé ».

Modifiez la couleur de la classe la plus faible avec une valeur de type « Rouge vif ».

Sélectionnez dans la liste déroulante « INFLEXION » la valeur correspondant au seuil (ici la classe

2).

Modifiez la couleur de l’inflexion avec une valeur de couleur « Blanc »

Cliquez sur l’option « couleur » dans la partie « APPLIQUER A »

Vérifiez bien que « couleur » est sélectionnée

dans la partie PROPAGATION.

Le point d’inflexion est positionné au-dessus

de la deuxième classe.

Sauvegardez votre Document sous le nom « densité avec inflexion.wor » et enregistrez-le dans

le dossier approprié.

Fermez toutes les tables.

Carte thématique par symboles proportionnels

Positionne pour chaque enregistrement un symbole dont la taille sera proportionnelle à la

valeur contenue dans la colonne analysée.

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Page 104

Représentation de la population des communes de l’Est de Grenoble.

On travaille avec la table des communes « COMMUNE», qui contient les données à analyser.

Ouvrez le fichier COMMUNE.tab (X:\ …\ vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF).

1. Sélectionnez « Carte/Carte Thématique... »

2. Choisissez le type « Symboles », sélectionnez le

modèle « Symboles par défaut »,

puis cliquez sur le bouton « Suivant > »

3. Sélectionnez la table et le champ à analyser et

cliquez sur le bouton « Suivant ».

Permet de ne pas représenter les valeurs nulles ou

non renseignées

4. MapInfo Professional propose les attributs par

défaut de cette analyse.

5. Cliquez sur le bouton « Paramètres... », pour

modifier le style de symbole utilisé.

6. Cliquez sur le symbole pour en changer.

Remarque :

Par défaut, la taille du symbole choisi s’appliquera à la

valeur maximale de la colonne analysée mais il est

possible de modifier cette valeur.

Il est possible d’afficher un symbole différent pour les

valeurs négatives (par exemple pour une évolution de

population exprimée en effectif):

On peut aussi modifier la présentation des

données en choisissant une méthode de

transformation

7. La modification de la légende s’effectue comme précédemment

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Page 105

8. Validez en cliquant sur OK

Il s’agit ici de la même carte que

précédemment, seule la

transformation (linéaire) a été

modifiée…

Sauvegardez votre Document sous le nom « pop_isere.wor » et enregistrez-le dans le dossier

approprié.

Fermez les tables.

Carte thématique par histogrammes ou par secteurs C’est une analyse par symboles proportionnels, où le symbole est un histogramme, un secteur ou un

hémicycle. Chacun de ces symboles permet de représenter la comparaison entre différentes valeurs.

Secteurs

Représentation avec une

transformation

« racine carrée ».

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Page 106

Appelé également Camembert, il présente les données sous la forme d’un camembert dont les

différentes tranches ou sections sont mises en valeur par des couleurs ou des motifs différents. Ce type

de diagramme ne peut montrer qu’un seul groupe de données (par exemple, le pourcentage de

ventes pour un seul inventaire).

Sur la carte des communes de l’Est de Grenoble, on veut comparer la population masculine et la

population féminine.

Ouvrez le fichier « COMMUNE.tab » (X:\ …\ BDTOPO_X356_TAB_L93\H_ADMINISTRATIF)

1. Sélectionnez « Carte/Analyse

Thématique... » puis le type d’analyse

SECTEUR / Secteur par défaut

2. Après avoir cliqué sur le bouton « Suivant », sélectionnez la table et les champs à analyser.

Les boutons « Monter » et

« Descendre » permettent de

modifier l’ordre des champs.

3. Cliquez sur le bouton « Suivant ».

4. MapInfo Professional propose une analyse prédéfinie par défaut que vous modifiez à l’aide des

boutons « styles… » et Légende… »

Le bouton « Styles... » permet de paramétrer le symbole.

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Page 107

L’option « Gradué » : la taille des

hémicycles sera proportionnelle à la

somme des valeurs analysées.

On retrouve la notion de

transformation.

6. Modifiez la légende et validez.

L’analyse par histogramme est identique à celle par secteur, mais les différentes variables sont

présentées sur un histogramme.

Histogrammes à barres multiples

Barres Un diagramme en barres permet l'affichage ou la comparaison de plusieurs jeux de données.

Les deux types de diagrammes en barres les plus utiles sont l'histogramme et le diagramme en barres

empilées.

Histogramme

Un histogramme affiche les données sous forme d'une série de barres verticales. Ce type de

diagramme est bien adapté à la présentation de données concernant plusieurs groupes différents

pendant une durée spécifique de temps.

Par exemple, les chiffres de vente de l’année passée pour le Morbihan, les côtes d'Armor et le Finistère).

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Page 108

Diagramme en barres empilées

Un diagramme en barres empilées affiche les données sous forme d'une série de barres verticales.

Chaque type de données, portant une couleur différente, se trouve empilée dans une seule colonne

(affichant par exemple trois couleurs représentant les ventes pour les années 1997, 1998 et 1999).

Sélectionnez « Carte/Analyse Thématique... » puis le type d’analyse BARRES / Barres par défaut

Même principes que vus précédemment avec les secteurs

Cliquez sur le bouton OPTION et choisissez l’option « Transformation linéaire »

Cliquez sur OK

Sauvegardez votre document sous le nom « sex_ratio.wor » et enregistrez-le dans le dossier

approprié.

Carte thématique par histogrammes sur une sélection

Certaines cartes deviennent vite illisibles, il vaut alors mieux travailler sur une sélection. On ne s’intéresse

désormais qu’aux communes de plus de 10 000 habitants.

Il est donc nécessaire de faire une sélection

Menu Sélection > Sélection

Table « COMMUNE »

Critère : POPUL > 10000

Faire une analyse thématique sur la

table résultant de la requête qui se

nomme QUERY 1

Appliquer les mêmes paramètres

que précédemment

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Page 109

La présentation est beaucoup plus claire.

Sauvegardez votre document sous le nom « sex_ratio_pop_10000.wor » et enregistrez-le dans le

dossier approprié.

Fermez les tables.

Carte thématique par densité de points

Remplir d’un nuage de points les polygones en fonction de la valeur du champ analysé.

Représenter la population de chaque commune.

Ouvrez le fichier « COMMUNE.tab »

1. Sélectionnez Carte/Analyse Thématique... »

puis Sélectionnez le type « Densité Points » et

le modèle « Points rouges »

3. Cliquez sur le bouton « Suivant > » et

sélectionnez la table et le champ à analyser

4. Modifiez les paramètres de la carte thématique.

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Page 110

Pour que le rendu soit lisible, on peut

modifier la forme, la taille et la couleur des

points.

Testez le paramètre que vous souhaitez. Le

résultat ci-dessous correspond à un point

pour 100 habitants

5. Modifiez les titres / sous-titre de la légende et validez en cliquant sur OK.

Sauvegardez votre document sous le nom « densite_point.wor » et enregistrez-le dans le dossier

approprié.

Fermez les tables.

Carte thématique par valeurs individuelles Associe une couleur en fonction de chaque valeur de la colonne à analyser. Cette analyse permet de

réaliser des cartes de territoires, de secteurs, de type de terrain, etc.

Remarque :

Cette analyse est la seule qui peut être utilisée sur des données alphanumériques (de type TEXTE)

Sur la carte des zones d’activité

Ouvrez le fichier « SURFACE_ACTIVITE.tab » (X:\ …\ vecteur\BDTOPO_X356_TAB_L93\I_ZONE_ACTIVITE)

1. Sélectionnez « Carte/Analyse Thématique... ».

2. Choisissez le type « Val. Individ. ».

3. Sélectionnez le modèle « Régions ValIndivi Qualité Pastel ».

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4. Après avoir cliqué sur le bouton « Suivant > », sélectionnez la table et le champ sur lequel doit porter

l’analyse.

5. Cliquez sur le bouton « Suivant > » et modifiez les styles ainsi que la légende.

4. Validez par ok

Remarque :

Il est possible de réorganiser l’ordre de votre légende thématique, ainsi que de définir une présentation

sur plusieurs colonnes :

Par exemple, plutôt que de garder les catégories des zones d’activité, on travaille dans la légende

avec le nom des personnes affectées à chaque service de la communauté de communes. Il faut alors

remplacer dans la légende les catégories par des noms.

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Cliquez sur « Carte / Modifier Analyse

Thématique », puis sur « Légende… » et saisissez

les noms de vos équipes.

Cliquez sur « Carte / Modifier Analysee Thématique »,

puis sur « Personnalisé/ Ordre » et modifiez l’ordre de

votre légende

Afin d’obtenir une légende encore plus claire, on

peut, par exemple, créer autant de colonnes que

d’équipes sur le terrain.

…et demandez une taille des pavés adéquate.

Remarque : Il est possible d’enregistrer vos modèles d’analyses :

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Page 113

Cliquez sur « Carte / Modifier Analyse Thématique »,

puis sur « Enregistrer sous… » dans le cadre « Modèle »

Nommez ce modèle « Equipe septembre 2011 ».

Ce modèle est enregistré dans le répertoire des

modèles d’analyses thématique de MapInfo

« THMTMPLT » que vous retrouvez dans OPTION >

Préférences > Répertoires.

Vous retrouverez ce modèle

d’analyse dans la liste des

modèles de cartes thématiques

par valeurs individuelles.

On peut par ailleurs récupérer la

légende ainsi que les valeurs de

la première analyse.

Sauvegardez votre document sous le nom « carte_equipes_2011.wor » et enregistrez-le dans le

dossier approprié.

Fermez les tables.

Seuil de zoom et carte thématique Plusieurs cartes thématiques peuvent être superposées, l’ordre conseillé est le suivant :

1. Symboles proportionnels

2. Histogrammes / Secteurs / Hémicycles

3. Densité de points

4. Valeurs individuelles

5. Classes de couleurs

Pour des documents complexes, l’affichage pour un seuil de zoom donné permet de ne pas avoir à

multiplier les documents. Par exemple, sur un fond de carte des communes, on souhaite représenter la

population par commune.

Ouvrez le document « RGE4.wor » situé dans le répertoire « workspaces ». (X:\ …\resultat\)

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Page 114

Réalisez une carte thématique par valeurs individuelles sur les routes secondaires (champs NATURE).

Appliquez un style pour chaque catégorie (bretelle : couleur = rouge, pixel = 3 ; Route à 2 chaussées

gris, 3 ; …).

Vous vous apercevez que selon votre niveau de zoom, l’analyse devient visuellement « polluante » ; afin

de remédier à cet inconvénient, utilisez les seuils de zoom.

Dans le Contrôle des couches, faites un clic droit sur

l’analyse « valeurs indiv. Avec NATURE »

Cliquez sur « Propriétés de la couche…»

La carte thématique réalisée sur la couche est

visible pour un niveau de zoom compris entre 0 et

2,5 km.

Remarque :

La légende ne s’affiche que lorsque la carte

thématique est visible.

Zoom à 2 km

Zoom à 5 km

(rendez la couche ROUTE_SECONDAIRE non

visible)

Sauvegardez votre document sous un nouveau nom « analyse_reseau_routier.wor » et

enregistrez-le dans le dossier approprié.

Mise en page avancée

C O U R S

La mise en page est la disposition sur un espace imprimable virtuel des éléments du document que l’on

désire imprimer. Il peut y avoir plusieurs Mises en Page différentes dans un même document, les mêmes

éléments n’étant pas forcément imprimés d’une mise en page à l’autre avec les mêmes

caractéristiques (échelle…), plusieurs Mises en Pages pouvant utiliser la même imprimante avec des

configurations différentes (taille de papier, orientation…).

Un menu « Mise en Page » est ajouté lorsqu’une fenêtre « Mise en page » est active, ce menu permet

d’accéder aux outils de zoom et d’alignement des objets.

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Page 115

Les modèles de mise en page

MapInfo met à vote disposition toute une série de mises en pages au format (.wor). Ces mises en pages

(template files) se trouvent dans le dossier :

C:\Documents and Settings\VOTRE_NOM\Application

Data\MapInfo\MapInfo\Professional1000\LayoutTemplate\Template

Si vous n’avez pas accès à ces répertoires, vérifiez :

Que vous êtes en « Administrateur » sur votre machine

Que tous les fichiers sont visibles sur votre machine :

Ouvrez l’explorateur Windows

Menu Outils > Options des dossiers

Onglet « Affichage »

Cochez

Les modèles de mise en page qui sont listés ci-

contre au format (.wor) se trouvent expliqués

dans la table attributaire de la table MapInfo

« template.tab » se trouvant dans le même

dossier et décrite ci-dessous.

Le champ « TemplateFile » reprend la liste des

(.wor).

Le champ « Description » décrit les modèles.

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Page 116

E X E R C I C E

Comment appliquer un modèle de mise en page Lorsque vous souhaitez créer une mise en page dans MapInfo à partir d’un modèle prédéfini :

Cliquez sur le bandeau d’une fenêtre CARTE pour la rendre active

Menu Carte > Créer une mise en page à partir d’un modèle

Choisissez le modèle « Carte standard A4 portrait »

Cliquez sur suivant

Sélectionnez éventuellement la légende de la fenêtre carte

Cliquez sur OK

Cette mise en page nécessite maintenant que

soient ajoutés ou modifiés :

Un titre

Une flèche nord

Une barre d’Échelle

Les sources et copyright

La légende (ajout d’un titre général,

modification des sous-titres)

Ajout de commentaires si besoin.

RAPPEL : LA MISE EN PAGE DOIT IMPERATIVEMENT COMPORTER

Un TITRE

Au moins un cadre d’une fenêtre CARTE

Une LEGENDE

Une orientation (FLECHE NORD)

Une ECHELLE

Une DATE et des SOURCES (d’où viennent les données, quel service à conçu la carte, un

contact…)

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Placez les Titre(s), Note(s) de bas de pages, Commentaire(s) etc. à l’aide de l’outil «Créer Texte de la barre d’outils «Dessin».

Réglez leurs attributs à l’aide de «Affichage/ Style de Texte » avant de les créer, ou après

coup, en les ayant sélectionnés.

IMPORTANT :

Un cadre «Carte» d’une mise en page est dépendant de la fenêtre carte dont il est issu. Ainsi, si vous

effectuez une nouvelle analyse, si vous superposez une nouvelle couche, si vous positionnez des

étiquettes, si vous changez les proportions de la fenêtre ou si vous effectuez un zoom, MapInfo

appliquera automatiquement ces changements à la mise en page.

Le paramétrage de la mise en page

Menu Mise en page >

Options

Dimensions de la mise en

page :

En choisissant 2 pages en

Largeur, sur cette

imprimante A4, l’espace

imprimable sera proche de

l’espace disponible pour

une page A3.

Les limites d’impression de

chaque page seront

symbolisées par des

pointillés.

Afficher le contenu des

cadres :

Rafraîchit en

permanence la

prévisualisation de

l’impression.

Ne met à jour la

prévisualisation que

lorsque la mise en page

est la fenêtre active.

Ceci permet de gagner

du temps lors des

changements

intervenant dans les

fenêtres du document.

Les cadres de la mise en

page sont symbolisés en

permanence par un

rectangle coloré en

fonction du type de

fenêtre qu’ils

contiennent.

Les paramétrages de l’imprimante Une fenêtre Mise en page est active, nous allons maintenant la configurer selon nos besoins. Les

paramètres réglés seront propres à cette fenêtre, et à elle uniquement.

Menu Fichier > Configuration de l’impression

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Page 118

1 - Choix de l’imprimante :

2 - Choix de la taille du papier

3 –Choix de l’orientation (portrait/Paysage)

ENREGISTRER LE DOCUMENT

La mise en page n’est qu’une fenêtre, elle s’enregistre dans le «.Wor» au même titre que les autres

fenêtres.

Suppression du cadre autour de la carte

Sélectionnez les cadres et choisissez

« Menu Option/Style Polygones...

/Ctrl+F8 » et retirez le contour.

Alignement d’objets

Sélectionnez deux objets (maintenir la touche « Shift » appuyée)

Sélectionnez « Menu Mise en Page/Aligner Objets... » et définir le mode d’alignement.

Remarque :

L’option «En respectant la mise en page» : les objets sélectionnés seront alignés par rapport à la page.

L’option «En respectant la sélection» : les objets sélectionnés seront alignés les uns par rapport aux

autres.

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Page 119

DUPLIQUER UNE FENETRE On veut réaliser une copie de la carte avec un zoom sur une partie.

Activez la fenêtre carte et sélectionnez le menu «Carte/Dupliquer la vue»

Modifiez le niveau de zoom, la forme et le titre de l’une des deux fenêtres.

Pochoir On veut isoler une zone dans la fenêtre zoomée.

Ouvrez le contrôle des couches et rendez « modifiable » la couche Dessin

Dessinez un polygone ou une ellipse avec l’outil adéquat, et rendez le transparent

Sélectionnez le polygone

Activez « Menu Carte/Définir Pochoir» ou l’icône . de la barre d’outils « général »

Remarque :

On ne peut définir qu’un seul pochoir par fenêtre. Pour désactiver le pochoir «Carte/Désactiver

Pochoir » ou l’icône de la barre d’outils « général ». Un pochoir est un « masque » : si vous

cliquez à l’emplacement d’un ilot hors zone, cet ilot sera sélectionné :

- Le pochoir ne peut être créé qu‘à partir de la sélection d’un objet surfacique unique.

- L’objet surfacique sélectionné peut être un objet d’une des tables des couches, ou un dessin dans la

couche dessin.

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Page 120

Imprimer la mise en page

1. Activez la fenêtre de mise en page à imprimer

2. Sélectionnez « Fichier/Imprimer... /Ctrl+P »

Export (emf, jpeg, mif/mid) Vous pouvez exporter la fenêtre CARTE et/ ou la fenêtre Mise en page vers un format RASTER Image :

Menu Fichier > Enregistrer Fenêtre sous…

Quelques formats d’export

Le TIFF (.tif). Tag Image File Format qui permet une compression (LZW)

Le JPEG (.JPG). Joint Photographic Expert Group est un format compressé mais où la

compression est paramétrable.

JPG 2000 (JPEG File Interchange Format). Nouveau format qui permet une compression /

décompression de meilleure qualité.

Le GIF (.GIF). Format créé spécialement pour Internet avec un maximum de 256 couleurs, il est

non adapté aux photos.

Le Bitmap (. bmp). C’est un format non compressible et qui est de mauvaise qualité.

WMF Windows Metafile

EMF Windows Enhanced Metafile

GIF Graphic Interchange Format

PNG Portable Network Graphics Format

TIF Tagged Image File Format

PSD Photoshop 3.0

Exporter une fenêtre carte vers Google Earth

Activez l’outil GOOGLE EARTH dans le gestionnaire d’outil :

Menu Outils > Gestionnaires d’outils

Un nouveau bouton apparaît dans la

barre d’outils MAPBASIC :

Sélectionnez la fenêtre carte que vous souhaitez exporter

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Cliquez sur le bouton EXPORT vers GE

Choisissez le dossier de destination de votre export.

Donnez un nom

Vous pouvez spécifier un fichier au format .TXT qui reprenne

un Copyright.

Laissez cochée la case « envoyer vers Google Earth »

Cliquez sur OK

L’outil va enregistrer 3 fichiers dans votre dossier de destination

Un fichier GOOGLE EARTH d’extension .KML qui reprend la configuration de votre carte

(coordonnées)

Un fichier image au format JPEG correspondant à votre fenêtre CARTE

Un fichier image au format JPEG correspondant à votre LEGENDE

Google Earth se lance et se place directement sur Grenoble, en Isère avec votre carte en plein écran.

Cette carte est au format image JPEG visibles dans la table des matières sur la partie gauche de l’outil.

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Page 122

Mapinfo

Professional v11.5

9

Analyse spatiale et

manipulation d’objets

création de cartes de zone et

de territoire (zone tampon et

intersection)

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Page 123

OBJECTIFS

Création et habillage d’une CARTE de zone (tampon)

Intersection spatiale entre plusieurs tables

Analyse spatiale du phénomène

Création d’une table de territoires par FUSION

Création de table par AJOUT

Import de données au format ESRI ShapeFile (SHP)

PROJET : UN RAZ DE L’ISERE EN 2013…

Au cours de l'histoire, l'Isère a connu de nombreuses crues, comme par exemple celles de

1859, de 1948 ou de 1968, dont les inondations ont provoqué d'importants dommages

humains et matériels.

Il faut donc un outil capable d’appréhender l’étendue de l’inondation ainsi que ses conséquences : les

zones tampons. On va donc créer une zone de 200 mètres autour du fleuve « l’Isère », représentant la

zone inondable par fortes crues.

Les zones tampons sont un type d'analyse de proximité dans laquelle les zones d'une distance

déterminée sont générées autour d'objets cartographiques sélectionnés. Ils sont définis par l'utilisateur

ou peuvent être générés pour un ensemble d'objets à partir des valeurs attribuées à ces objets. Les

zones tampon obtenues forment des objets polygones qui représentent la zone située dans la distance

spécifiée autour de l'objet. Utilisation (Opérations de croisements d’objets, mise en œuvre des fonctions

de découpage).

VOIR FICHE TECHNIQUE ANALYSE SPATIALE

E X E R C I C E

Ouvrez le document « inondation.wor » et zoomez sur le nord de Saint-Martin d’Hères. (X:\

…\resultat\workspaces)

Enlevez les étiquettes des communes :

Menu Carte / Contrôle des couches

Sélectionnez la couche concernée

Décochez « étiquetage automatique »

Création de carte de zone 1. Créez autour de l’Isère une zone inondable de 200 m.

Pour cela, vous allez créer une zone tampon dans la couche DESSIN de MapInfo :

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Page 124

Rendez la couche dessin « Modifiable » (les tampons seront dessinés dans la couche

modifiable) et vérifiez que la couche isere.TAB est la première couche cliquable (au besoin,

décochez les couches situées au dessus plutôt que de les déplacer…)

Sélectionnez le ou les objets sur lesquels les tampons vont être dessinés (toutes les lignes de la

couche isere.TAB)

Sans perdre la sélection, vérifiez que la carte sur laquelle vous travaillez est active

Menu Objet > Tampon

Validez en cliquant sur OK

Votre zone inondable est maintenant créée, mais il faut changer son style par défaut

Double cliquez sur le nouvel objet

Cliquez sur le bouton « style »

Rayon de la zone

tampon : distance entre

les objets sélectionnés et

la bordure du tampon

Ce rayon peut se trouver

dans un champ de la

table et varier en

fonction des objets

Calcul sphérique :tient

compte de la

rotondité de la Terre

Un seul objet sera créé

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Page 125

Choisissez une trame « F2 »

Validez en cliquant sur OK

Votre zone inondable est visible sur la carte.

Si votre zone créée est fausse, effacez votre objet

Menu carte/effacer couche dessin

Pour conserver votre objet dans une table, vous avez la possibilité d’enregistrer la couche dessin

Menu carte > enregistrer couche dessin

Choisissez « Nouveau » puis « Sauver »

Choisissez un répertoire de destination et nommez votre future table « Zone_Inondable.tab»

Votre table est créée et placée automatiquement dans le haut du contrôle des couches. Celle-ci

contient un seul enregistrement vide, avec un champ « Id » (pour « Identifiant »). Faites apparaître le

tableau de données.

Menu Fenêtre > données

Saisissez « 1 » dans le champ « Id »

Enregistrez les modifications dans votre table

Vous disposez maintenant d’une table « Zone_Inondable » avec laquelle vous pouvez travailler. Il est

possible de répondre maintenant à certaines questions :

Sélectionnez une trame

avec un poncif

Décochez le « fond »

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Page 126

Combien de bâtiments sont concernés par cette hypothèse d’inondation ?

Combien d’écoles ?

Combien d’enfants et de personnels à déplacer ?

Combien de bâtiments sont concernés par cette hypothèse d’inondation ?

Menu Table > Mettre à jour Colonne

Sélectionnez les tables qui contiennent les données pertinentes

Choisissez le type de jointure qui convient : ici, il n’y a aucun champ commun entre les 2 tables, seule la

géographie permet une jointure

L’opérateur géographique est « intersecte »

Cliquez sur OK

Ajoutez une colonne temporaire

On souhaite avoir le nombre de bâtiments

impactés, donc une fonction d’agrégation

est nécessaire

Laissez « Afficher le tableau de données »

Validez en cliquant sur OK

Le résultat que vous obtenez, 210 bâtiments, correspond au comptage des bâtiments touchés par la

Zone Inondable.

Combien d’écoles ?

Le raisonnement est le même que précédemment avec la couche PAI_SCIENCE_ENSEIGNEMENT.

Combien d’enfants et de personnels à déplacer ?

Ici, la formule à « Calculer » diffère :

Choisissez la somme: « Sum »

Dans la colonne jointe, cliquez sur : « Expression »

Saisissez la formule qui convient : NB_ELEVE + NB_PERSONNEL

Le résultat que vous obtenez, 690 personnes, correspond à la somme des élèves et du personnel à

déplacer pour les établissements scolaires touchés par la Zone Inondable.

Enregistrez le document dans « analyse_spatiale.wor »

Fermez toutes les tables

Création de carte de territoire Nous souhaitons maintenant créer la carte des communes qui correspondent aux divisions cadastrales.

Nous utilisons pour cela les divisions cadastrales de cinq villes de l’Est de Grenoble.

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Page 127

Ouvrez la table « DIVCAD_EST.tab » (X:\ …\vecteur\BDPAR38_AV_L93)

Pour obtenir la carte des communes, nous allons effectuer une fusion des divisions cadastrales sur la

colonne « CODE_COM» (code Insee sans les deux premiers chiffres 38).

La fusion des objets d’une table ne doit jamais s’effectuer dans la table elle même. Dans notre

exemple, il y aurait alors confusion entre les enregistrements des codes communes et des codes

arrondissement et l’intégrité topologique ne serait pas respectée (un même territoire terrestre serait

représenté par plusieurs enregistrements).

Il est donc nécessaire de créer une nouvelle table, qui recevra le résultat de la fusion. Cette table des

communes est créée au moment de la fusion.

Menu Table > Fusionner des objets depuis une colonne

Choisissez la table DIV_CAD, puis la colonne

« CODE_COM»

Permet de visualiser les données des nouveaux

enregistrements à l’issue de la fusion.

Permet d’intégrer à la fenêtre active la

nouvelle table carte (ajout dans le contrôle

des couches).

Permet de définir la structure de la nouvelle

table, en utilisant la table des divisions

cadastrales

Pour la structure de la table des données

associée à la nouvelle carte, on ne garde

que les champs suivants :

Validez en cliquant sur Créer

Enregistrez votre nouvelle table avec le nom « Comm_ZInond »

Cliquez sur le bouton « Enregistrer » et indiquez comment agréger les données.

L’AGREGATION DES DONNEES, permet de récupérer ou de fusionner les données des communes pour

renseigner les enregistrements de la nouvelle table des communes de la zone inondable.

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Page 128

Récupération de la valeur des trois

derniers chiffres du code Insee de la

colonne «CODE_COM» des communes.

On agrège les données numériques avec

la « somme ». Dans notre cas, aucune

donnée numérique, comme par exemple

la population, ne nécessite une

agrégation.

Validez en cliquant sur OK

Une fois la fusion terminée, la nouvelle carte est affichée dans la fenêtre « carte » courante et les

enregistrements apparaissent dans la fenêtre « données ».

REMARQUE

Les objets de la nouvelle table ont les mêmes

attributs que les objets dont ils sont issus

(Couleurs d’intérieur et de ligne, Trames et

Styles).

Ici, ils cachent donc les divisions cadastrales.

La couche ajoutée dans la fenêtre carte est

automatiquement «modifiable».

Pour modifier les attributs de style des objets de la nouvelle table :

Vérifiez que la carte est active

Sélectionnez toutes les communes crées (5) si elles ne le sont pas

Menu Option > Style de Polygones

Dans la partie « intérieur », choisissez la

trame « neutre »

choisissez une couleur de contour vive

Une épaisseur de ligne de 2 pixels

Validez en cliquant sur OK

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Page 129

Enregistrez la table

Décochez l’option couche modifiable dans le contrôle des couches

Enregistrez un document « communes_de_grenoble_est.wor »

Remarque : depuis la version 9.51, il est possible de rendre transparents les objets vectoriels qui

constituent une couche.

Menu Carte > contrôle des couches

Sélectionnez la couche à rendre

transparente

Clic-droit > propriétés de la couche

Déplacez le curseur de la « Translucidité »

Attention : cette modification n’est valable que pour la fenêtre carte active.

Fermez vos tables

Création de table par assemblage (procédure) La création de table par assemblage se distingue de la méthode précédente simplement par le fait

qu’il n’y a pas de colonne commune aux enregistrements. Il faut donc procéder ainsi :

Sélectionnez les entités géographiques à assembler

Rendez votre couche modifiable

Menu Objets> Assembler

Vérifiez le résultat

Faites une copie de votre table

Annulez les modifications effectuées sur la table originale : Menu Fichier > Annuler

Changements

Création de table par ajout

Importer un fichier Shape Il s’agit maintenant de rajouter pour des besoins d’analyse les divisions cadastrales de la ville de Venon.

Nous disposons des divisions cadastrales des 5 communes à l’Est de Grenoble au format MapInfo : la

table DIVCAD_EST.tab

(X\... \vecteur\BDPAR38_AV_L93)

La mairie de Venon nous fourni les divisions cadastrales de sa commune au format ESRI ShapeFile

(.Shp) :

la table DIV_CAD_VENON_region.Shp (X\... \ vecteur\BDPAR38_AV_L93)

Pour importer une table au format ESRI ShapeFile, nous utilisons ici « Traducteur Universel », outil fourni

avec MapInfo.

Menu Outil > Traducteur Universel > Traducteur Universel

Sélectionnez le format source ESRI Shape dans la liste déroulante

Sélectionnez la table Shape « DIV_CAD_VENON_region.shp » située dans le répertoire

« données Shp »

Sélectionnez le format de destination MapInfo TAB dans la liste déroulante

Sélectionnez le répertoire de destination « travail/grenoble »

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Page 130

Laisser cette option par défaut permet de

récupérer le système de projection de la

table MapInfo.

Validez en cliquant sur OK

Validez en cliquant sur OK

Fermez le « Traducteur Universel » en cliquant sur Annuler

Ouvrez la table MapInfo « DIV_CAD_VENON_region.tab »

Affichez toute la couche (Ctrl+K)

Ouvrez le tableau de données (touche F2) : vous avez une table avec 10 enregistrements.

Remarque :

Il est possible d’ouvrir directement ce même fichier (procédure évidemment différente d’un import)

Par Fichier > Ouvrir >… Type Shp

Vous testerez cette méthode et comparerez avec la méthode précédente !

Ajouter des enregistrements à une table Il s’agit maintenant de constituer une table unique des divisions cadastrales de la commune de Venon

et de celles des six communes limitrophes que l’on appellera « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab »

Ouvrez la table « DIVCAD_EST.tab »

Celle-ci s’affiche directement dans votre carte, et vous constaterez dans le contrôle des couches que 2

couches sont nécessaires pour avoir une vision globale des divisions cadastrales. Nous allons donc créer

la table « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab » par « Ajout ».

Faites une copie de la table « DIVCAD_EST.tab » que vous appelez « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab » :

Fichier > enregistrer table sous

Cette table contient donc 83 enregistrements pour le moment

Ouvrez cette table « DIV_CAD_VENON_region» qui comporte 10 enregistrements

Fermez la table « DIVCAD_EST.tab »

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Page 131

Menu table > Ajouter

Cliquez sur OK

Vérifiez que votre table contient 93 enregistrements (Menu Fenêtre > Données et visualisez dans

la barre d’état)

Enregistrez les modifications dans votre table « div_cad_Agglo_Grenoble.Tab »

Fermez la table « DIV_CAD_VENON_region.tab »

Enregistrez un document « Agglomération_de_grenoble.wor »

Fermez vos tables.

Page 132: Contenu Formation v2

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Mapinfo

Professional v11.5

10

Gestion des

attributs

requêtes et

sélections SQL

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Page 133

OBJECTIFS

Consultation des attributs

Requête et sélection SQL dans MapInfo

E X E R C I C E

Lancer Mapinfo et ouvrir la TABLE «departement.tab» du répertoire Carte de France qui se trouve dans

le répertoire des données vecteur par défaut. Enregistrer votre document Mapinfo sous le nom

«requete.wor».

Les tables «villes.tab» et «fleuves.tab» seront également utilisées dans ces exercices.

REQUETE ET SELECTION SQL DANS MAPINFO

C O U R S

On utilise indifféremment le terme de sélection ou de requête dans Mapinfo. Cela désigne la même

chose. Dans MapInfo il est souvent fait référence à la sélection, ce terme est affiché dans les listes des

tables (Données, Analyse thématique, Fermer table, Enregistrer la table sous…etc.) à chaque fois qu’un

ou plusieurs enregistrements sont sélectionnés (manuellement à la souris ou automatiquement avec un

requête).

Ce terme fait référence aux objets sélectionnés. Il est donc possible de les manipuler comme une

table.

Partant de ce constat, vous pouvez faire une analyse seulement sur la sélection, enregistrer une

sélection ou afficher les données des seuls enregistrements sélectionnés. A l’issu d’une de ces

manipulations, MapInfo utilisera pour identifier cette liste le terme de QUERY «n».

Bien se rappeler que la sélection ou requête ou query est un extrait d’une table. Si la table est modifiée

la sélection sera modifiée et si la sélection est modifiée la table sera aussi modifiée.

La sélection manuelle, à la souris en cliquant des objets sur la carte ou dans le tableau, ne peut pas

être enregistrée dans le document :

1. Les sélections effectuées à partir du Menu Sélection ou Sélection SQL sont automatiquement

enregistrées dans le document et donc exécutées à chaque ouverture. Vous pouvez nettoyer

le document en fermant les sélections en trop en utilisant le Menu « Fichier > Fermer Table »

2. Dans les boîtes de dialogue Sélection ou Sélection SQL deux boutons ont été ajoutés. Ils

permettent de sauver le modèle de la sélection et de le rouvrir ultérieurement. Le modèle est

en fait la syntaxe que vous avez saisie dans la boîte de dialogue. La syntaxe peut être fausse ou

incomplète, la sélection ne fonctionnera pas mais le modèle sera sauvé. MapInfo crée alors sur

le disque un fichier (.qry) (fichier txt).

3. A partir du menu Fichier il est possible d’Enregistrer une Requête. Ce menu n’est actif qu’à partir

du moment où vous avez effectué au moins une sélection. Il vous permet de créer une table

dynamique. A chaque ouverture de cette table la sélection est ré-exécutée et mise à jour si

besoin. Toutes modifications des tables utilisées dans la requête, entraînent une modification de

la table sélection et toutes modifications de la table sélection entraînent, elles aussi, une

modification des tables sources. Physiquement sur le disque MapInfo crée un fichier avec

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Page 134

l’extension .tab et un autre (.qry) qui contient la syntaxe de la requête. Ce fichier (.qry) peut

être utilisé comme modèle dans la boîte de sélection.

I. DEFINITION

SQL : Structured Query Language (langage de recherche

structuré)

Il s'agit d'un langage déclaratif dont la syntaxe est très simple (comme beaucoup de langages de ce

type) ce qui permet de se concentrer sur le problème à résoudre. Le langage SQL permet, entre autre,

de retrouver des informations stockées dans une base de données.

II. LA SYNTAXE DU SQL

La commande SELECT constitue, à elle seule, le langage permettant d'interroger une base de données

u une fenêtre de données. Elle permet :

de sélectionner certaines colonnes d'une table : c'est l'opération de projection

de sélectionner certaines lignes d'une table en fonction de leur contenu : c'est l'opération de

restriction

de combiner des informations venant de plusieurs tables : opération de jointure

de combiner entre elles ces différentes opérations.III.

III. LES DIFFERENTES OPERATIONS DU LANGAGE SQL

III.1. Opération de projection (SELECT / FROM) ou sélection de colonnes

Une interrogation, on parle plutôt de requête, est une combinaison d'opérations portant sur des ables

(relations) et dont le résultat est lui-même une table dont l'existence est éphémère (le temps de la

requête). La commande SELECT la plus simple a la syntaxe suivante

SELECT *

FROM nom table ;

Dans laquelle :

* signifie que toutes les colonnes de la table sont sélectionnées.

nom table : est le nom de la table sur laquelle porte la sélection.

Par défaut toutes les lignes sont sélectionnées. On peut limiter la sélection à certaines colonnes, en

indiquant une liste de noms de colonnes à la place de l'astérisque.

III.2 Opération de sélection de lignes (WHERE) ou restrictions.

SELECT …

FROM …

WHERE

La clause WHERE s’utilise de façon conjointe avec une opération de projection. Elle permet de spécifier

quelles sont les lignes à sélectionner. Elle est suivie d'un prédicat qui sera évalué pour chaque ligne de

la table. Les lignes pour lesquelles le prédicat est vrai seront sélectionnées. La syntaxe est la suivante

SELECT *

FROM nom table

WHERE Prédicat;

Un prédicat n'est ni plus ni moins que la façon dont on exprime une propriété. Les prédicats, qu'ils soient

simples ou composés, sont constitués à partir d'expressions que l'on compare entre elles.

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Page 135

IV. LE LANGAGE SQL ET MAPINFO

Généralités

Une requête est une opération d’interrogation réalisée sur une partie d’une base de données. MapInfo

simplifie le recours aux requêtes SQL) en proposant des interfaces graphiques assez commode pour

interroger la base de données géographiques. Une requête SQL produit une table qui va contenir la ou

les réponses à la question posée.

Il est donc possible de chaîner les requêtes SQL entre elles.

On utilise indifféremment le terme de sélection ou de requête dans Mapinfo. Cela désigne la même

chose. Il est souvent fait référence à la sélection, ce terme est affiché dans les listes des tables :

Données ;

Analyse thématique ;

Fermer table ;

Enregistrer la table sous...etc.

A chaque fois qu'un ou plusieurs enregistrements sont sélectionnés (manuellement à la souris ou

automatiquement avec une requête). Ces termes font référence aux objets sélectionnés. Il est donc

possible de les manipuler comme une table. Vous pouvez faire une analyse seulement sur la sélection,

enregistrer une sélection ou afficher les données de seulement les enregistrements sélectionnés. A

l'issu d'une de ces manipulations, MapInfo utilisera pour identifier cette liste le terme de Query.

Remarque : une sélection est un extrait d'une table. Si la table est modifiée la sélection sera

modifiée et si la sélection est modifiée la table sera aussi modifiée.

Les fichiers décrits lors d’une phase de création et/ou de sélection.

La sélection manuelle, à la souris en cliquant des objets sur la carte ou dans le tableau, ne peut pas

être enregistrée dans le document. Par contre, depuis la version 4.5 de Mapinfo, trois fonctionnalités

ont été ajoutées.

1. Les sélections effectuées à partir du menu Sélection ou Sélection SQL sont automatiquement

enregistrées dans le document et donc exécutées à chaque ouverture. Vous pouvez

nettoyer le document en fermant les sélections en trop (Menu Fichier / Fermer table)

2. Dans les boîtes de dialogue Sélection ou Sélection SQL deux boutons ont été ajoutés. Ils

permettent de sauver le modèle de la sélection et de le rouvrir ultérieurement. Le modèle est en

fait la syntaxe que vous avez saisie dans la boîte de dialogue. La syntaxe peut être fausse ou

incomplète. La sélection ne fonctionnera pas mais le modèle sera sauvé. Maplnfo crée alors

sur le disque un fichier (.QRY) en Ascii.

3. À partir menu Fichier il est possible d’enregistrer une requête. Ce menu n'est actif qu'à partir

du moment où vous avez effectué au moins une sélection. II vous permet de créer une table

dynamique. A chaque ouverture de cette table la sélection est re-exécutée et mise à jour si

besoin. Toutes modifications des tables utilisées dans la requête, entraînent une modification de

la table sélection et toutes modifications de la table sélection entraînent elles aussi une

modification des tables sources. Physiquement sur le disque dur de votre ordinateur, Maplnfo

crée un fichier avec l'extension (.tab) et un autre (.qry) qui contient la syntaxe de la requête.

Ce dernier fichier (.QRY) peut être utilisé comme modèle dans la boîte de sélection

V. L'EDITEUR SQL DE MAPINFO

V.1 Requêtes sur une table unique > Requête sur un attribut

La question porte sur l’existence d’un enregistrement (ou plus) dans la base de données qui contient un

attribut particulier.

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Menu Sélection / Sélection.

Sélectionnez la table sur laquelle vous voulez effectuer une sélection.

Cette table est appelée table source. Renseignez Ies zones clé la boîte clé dialogue Sélection

correspondant à vos besoins. Lorsque que vous cliquez sur OK, Mapinfo exécute la sélection.

Maplnfo extrait alors les données de votre table source, stocke les résultats de la sélection dans une

table temporaire particulière, appelée table de résultats. La table de résultats contient uniquement

les lignes et colonnes correspondant à vos critères. Le nom par défaut de la table de résultats est

Sélection, mais vous pouvez indiquer un autre nom.

Le bouton « Expression » ou « Assist » va vous aider dans votre choix en vous guidant.

Le bouton « Vérifier » permet de contrôler la cohérence syntaxique de l’expression. Une requête

souvent utilisée peut être enregistrée grâce au bouton «Sauver modèle ». Un fichier d’extension « .QRY »

est alors créé dans le Workspace de la session en cours. Toute requête sauvegardée peut être rappelée

par le bouton « Charger modèle ».

Cliquez sur OK

Menu fenêtre Carte et / ou Données

Si vous souhaitez visualiser les résultats, Mapinfo affiche automatiquement par défaut la table de

résultats dans une fenêtre Données, à moins que vous n'enleviez la croix marquée dans la case

« Afficher les données résultat » ou « Browse result ».

Sélectionnez la table cible de la

requête.

Choisir le champ qui porte la

requête dans la fenêtre «

Expression » ou « assist » pour

remplir la boîte de saisie «

Critères ». En effet, vous n’êtes

pas censé connaître les noms

des champs de la table cible

de la requête.

La liste déroulante « Colonne »

permet d’accéder aux noms des

champs de la table.

La liste déroulante « Opérateurs »

permet de choisir les opérateurs

qui peuvent être appliqués à la

colonne choisie.

La liste déroulante « Fonctions »

permet de choisir des fonctions

qui peuvent être appliquées aux

champs choisis.

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V.2 Requêtes sur plusieurs attributs sémantiques

Une requête peut chaîner des conditions en utilisant les clauses « AND » et « OR » et porter sur plusieurs

attributs.

V.3 Les opérateurs « ANY » et « ALL »

Ce sont des opérateurs qui permettent de rechercher des caractéristiques communes soit avec tous

(ALL) soit avec n’importe lequel (ANY) des énumérés qui suivent.

V.4 Requêtes par exclusion

Une sélection d’exclusion n’est pas possible avec le langage SQL traditionnel. Cette fonctionnalité a

été implémentée à partir de MapInfo V6.5, version pour laquelle l’inversion d’une sélection est

accessible par un simple clic souris.

V.5 Requêtes sur plusieurs tables

La commande « Sélection / Sélection SQL.» permet d’accéder à cette fonctionnalité. Cette

commande ouvre la fenêtre de suivante :

Cette fenêtre rappelle celle ouverte par le menu Sélection / Sélection. On y retrouve en plus, la

possibilité de choisir plusieurs tables, d’utiliser des fonctionnalités d’agrégation offertes par le menu

déroulant « Agréger » ou « aggregate » et on peut procéder à des « Groupement par colonnes » ou

« group by column ».

Ces options, très utiles, font en sorte que ce menu est plus utilisé que le précédent. En réalité la fenêtre

est calquée sur la syntaxe SQL traditionnelle.

SELECT Colonne 1, Colonne 2

FROM Table 1, Table 2

WHERE Critères

GROUPBY Colonne X

INTO Table de sortie

Les mots en capitale et en gras sont les mots réservés du SQL, donc standard à toute requête. Les mots

en rouge représentent les parties variables des requêtes. Ce sont celles que vous remplissez dans les

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Page 138

zones de saisie de la fenêtre SQL. On constate que l’organisation de la fenêtre respecte parfaitement

l’ordre des termes de la syntaxe SQL

V.6 Requêtes d’analyse spatiale

Néanmoins la plupart des requêtes SQL dans un SIG utilisent des opérateurs spatiaux dans des requêtes

avec un SIG. Si ce n’était pas le cas, l’utilisation directe d’un SGBDR suffirait.

V.7 Les opérateurs spatiaux dans MapInfo

MapInfo propose plusieurs opérateurs géographiques pour sélectionner des objets sur la base de leur

relation spatiale à un autre objet. Il existe un mot-clé spécial qui s’utilise avec la géométrie des objets

MapInfo. Ce mot-clé indique à MapInfo qu’il doit exploiter des valeurs les composantes géométriques

de la table plutôt que des données attributaires. Les opérateurs spatiaux s’insèrent entre les objets

spécifiés. Vous les sélectionnez dans la liste Opérateurs.

V.8 Les opérateurs spatiaux de MapInfo sont énumérés ci-dessous :

CONTAINS L’objet A contient l’objet B si le centroïde de B se trouve dans le

polygone de A.

CONTAINS ENTIRE L’objet A contient entièrement l’objet B si le polygone de B est

entièrement inclus dans le polygone de A.

WITHIN L’objet A est dans l’objet B si son centroïde est dans le polygone de B.

ENTIRELY WITHIN L’objet A est entièrement dans l’objet B si le polygone de A est

entièrement dans le polygone de B.

INTERSECTS L’objet A rencontre l’objet B si ils ont au moins un point en commun.

Lorsqu’on utilise deux tables qui contiennent une géométrie dans une requête comme on pourrait le

voir en associant une table de « villes » associée à une géométrie ponctuelle et une table de « pays »

associée à une géométrie de polygones. Le résultat de la requête récupérera une géométrie unique

qui sera celle de la table déclarée en premier dans la requête SQL.

Le « champ » géométrique « .obj »

MapInfo stocke donc la géométrie des objets graphiques dans ses tables. Le principe de ce stockage

n’est pas identique à celui des autres attributs dont le type est fixe. En effet on ne stocke pas un objet

de type LIGNE ou LINE défini par 2 jeux de coordonnées X et Y comme un polygone défini par 250

points intermédiaires. Pour simplifier, MapInfo propose un type « .obj » pour stocker n’importe quel type

d’information géométrique.

Ce type n’apparaît pas quand on visualise la structure d’une table

Menu Table/ Gestion des tables/ Modifier la structure

Cependant, ce champ « .obj » apparaît dans les menus déroulants des interfaces de « Sélection » et

de « Sélection SQL ». Ce champ est utilisé pour désigner une géométrie quelconque, de type Point,

Ligne ou Polygone. Ce qui peut apparaître comme une simplification peut aussi se révéler dangereux à

l’usage dans la mesure où tous les opérateurs spatiaux de MapInfo ne réagissent pas de la même

manière suivant la géométrie des objets sur laquelle ils sont appliqués.

R E P R I S E D E L ’ E X E R C I C E

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Page 139

Regardez bien comment est structurée la fenêtre de données de la table «COMMUNE» (titre des

colonnes, informations disponibles, nombre d’enregistrements…etc.). C’est important car vous allez

travailler maintenant à partir de ces données, il est donc important que vous en ayez bien pris

connaissance.

1 – les requêtes mono-tables Requête exemple: Chercher la commune de « Grenoble ».

Menu Sélection > sélection

Dans la liste déroulante «table», choisissez la table que vous voulez questionner

Dans la partie «critères», cliquez sur le bouton «Expression» pour faire apparaître la boite de

dialogue de requête SQL simple.

Dans la liste déroulante «Colonnes», choisissez NOM (il correspond au champ de la table

COMMUNE où se trouvent enregistrés les noms de chaque ville)

Dans la liste déroulante «Opérateurs», choisissez le signe «=»

Au clavier et sans ajouter d’espace, taper manuellement «Grenoble» (avec les guillemets et

sans faire de fautes d’orthographe)

Cliquer sur le bouton «vérifier»

Cliquez sur OK dans la fenêtre EXPRESSION

Nommez la requête «ville_de_grenoble» Dans la partie «Mettre résultat dans table».

Cliquez sur OK

Pour localiser la commune de Grenoble, ajoutez la table dans la fenêtre carte à partir du contrôle des

couches et consultez conjointement les données graphiques et attributaires.

La requête que vous venez d'effectuer est une requête mono-table, elle permet de sélectionner les

enregistrements d'une table en fonction de critères que vous définirez, le résultat est identique à celui

d'une sélection manuelle.

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Requêtes supplémentaires

Chercher toutes les villes commençant par la lettre «V» (LIKE «V%»)

Sélectionnez les villes dont le nom commence par « saint »

Sélectionnez les villes dont le nom comporte le mot « saint »

Sélectionnez les communes 38188, 38179 et 38309 (Code Insee) et créer la table du canton

d’Eybens

Chercher toutes les villes commençant par la lettre «G» et dont la population est supérieure à

100 000 habitants

Sélectionnez les communes dont la population est comprise entre 10 000 et 50 000 habitants

Communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants ordonnées par population

croissante

Communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants ordonnées par population

croissante, en présentant les colonnes Nom, Code et calcul de la densité

Même requête que la précédente en nommant la colonne densité et en triant les données

dans l'ordre décroissant de densité

Sélectionnez les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants et la superficie

supérieure à 10 km²

Calculer la somme et la moyenne de population de toutes les villes

Rechercher les communes dont la surface est supérieure à la moyenne des surfaces des

communes

2 – Les requêtes multi-tables

Le principe reste le même que les requêtes précédentes mais les possibilités sont plus complexes et

peuvent porter sur plusieurs tables en incluant ou non des critères géographiques. Afin de pouvoir

sélectionner sur deux tables et plus, il vous sera indispensable de disposer d'un champ commun entre

les tables. Ce champ commun pourra être attributaire (champ commun, code,...) ou bien

géographique en faisant appel au champ graphique des tables (Obj) et en utilisant les opérateurs

géographiques disponibles dans la boite de dialogue de la fenêtre Sélection SQL (menu Sélection).

À partir des tables COMMUNES, PAI_INDUSTRIEL_COMMERCIAL et TRONCON_COURS_EAU :

Sélectionnez toutes les zones industrielles et commerciales (ZIC) qui sont dans des villes de plus

de 5 000 habitants

Sélectionnez les communes traversées par l’Isère.

Sélectionnez les villes traversées par un cours d’eau

Sélectionnez les ZIC dans les communes de Gières et Eybens (sans recherche géographique).

Condition : 2 colonnes résultats : la première sur le nom des villes et la seconde dénommée

«département » qui récupère les 2 premiers chiffres du code Insee

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Sélectionnez les ZIC dans les communes de Gières et Eybens (avec recherche géographique).

Condition : 2 colonnes résultats : la première sur le nom des villes et la seconde dénommée

«département » qui récupère les 2 premiers chiffres du code Insee

En effectuant avant une sélection manuelle sur une ville, je souhaite récupérer par requête SQL

l’ensemble des communes adjacentes à ma sélection

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Page 142

TROISIÈME PARTIE

Globe virtuel 3D

Google Earth Professional

Prise en main (1 jour)

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Page 143

Google Earth Pro

1

Installation et présentation

du logiciel Google Earth

Professional

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Page 144

OBJECTIFS

Télécharger et installer le logiciel Utilisation de la licence

Présentation générale du logiciel

Comparatif entre Google Earth et Google Earth Pro

C O U R S

Télécharger et installer le logiciel Google Earth Pro

Le logiciel Google Earth Pro est disponible pour les ordinateurs équipés du système d’exploitation

Windows ou OS X (Mac).

Vous pouvez télécharger le logiciel sur http://www.google.fr/intl/fr/earth/download/gep/agree.html.

Si vous ne parvenez toujours pas à télécharger le logiciel, le problème peut provenir de vos paramètres

de pare-feu, de proxy ou de sécurité Internet.

Une fois le logiciel téléchargé, suivez les instructions pour installer le logiciel sur votre ordinateur.

Utilisation de la licence

Google Earth Pro est vendu sous la forme d'un abonnement annuel et requiert une clé de licence

valide.

Enregistrement de la clé de licence

Les clés de licence Google Earth Pro sont enregistrées sous un nom d'utilisateur unique, sous la forme

d'une adresse e-mail. Pour attribuer un nom d'utilisateur à votre clé de licence, veuillez-vous rendre

sur la page suivante

http://geoauth.google.com/gev0/associate.html?hl=fr

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Page 145

Si vous avez déjà associé votre clé de licence à un nom d'utilisateur et que vous souhaitez utiliser une

adresse e-mail différente, nous vous recommandons d'annuler l'affectation de votre nom d'utilisateur

existant sur cette page http://geoauth.google.com/gev0/disassociate.html?hl=fr et d'en affecter un

nouveau via cette page http://geoauth.google.com/gev0/associate.html?hl=fr

Une fois la licence activée, lancez le logiciel. Un écran de connexion s’affiche et vous invite à saisir

votre nom d'utilisateur et votre clé de licence

C O U R S

Présentation générale du logiciel

Google Earth est un logiciel, propriété de la société californienne Google, permettant une visualisation

de la Terre avec un assemblage de photographies aériennes ou satellitaires. Anciennement produit par

Keyhole inc., alors d'accès payant, ce logiciel permet à tout utilisateur de survoler la Terre et de zoomer

sur un lieu de son choix.

Selon les régions géographiques, les informations disponibles sont plus ou moins précises. Ainsi un

habitant d'une métropole peut localiser son restaurant préféré, obtenir une vue en 3D des immeubles

de la métropole, alors que la résolution des photos d'une bonne partie de la Terre est très faible. La

couverture, d'après Google, devrait s'améliorer rapidement. La modélisation en 3 dimensions des

constructions a été réalisée à l'aide du logiciel SketchUp.

Le logiciel dispose d’une version gratuite (Google Earth) et d’une version professionnelle (Google Earth

Pro) réservée aux professionnels.

Généralités

Initialement connu sous le nom de Earth Viewer, Google Earth a été développé par la société Keyhole

Inc., rachetée par Google en 2004. Le produit, renommé Google Earth en 2005, est désormais

disponible pour les ordinateurs personnels équipés de Windows 2000, XP, Vista, Seven, Mac OS X 10.3.9

ou supérieur, Linux (depuis le 12 juin 2006), et FreeBSD. En plus d'avoir poursuivi le développement du

client commencé par Keyhole, Google a également intégré l'imagerie de la base de données de Earth

à leur logiciel de cartographie en ligne (Google Maps).

Plusieurs grandes villes peuvent être observées avec une résolution suffisamment élevée pour pouvoir

distinguer individuellement chaque immeuble, maison et même voiture. Dans certaines villes telles que

Paris, Londres, Washington et Seattle, il est même possible de distinguer les gens dans la rue. La

résolution d'observation maximale des lieux géographiques dépend de leur intérêt, cependant toute la

surface de la Terre a été photographiée avec une résolution d'au moins 15 mètres. Les lieux qui ont été

photographiés avec la meilleure résolution (6 pouces) sont les suivants : Las Vegas dans l'État du

Nevada, Cambridge dans le Massachusetts et le comté de Fulton (New York) dans l'État de New York.

Google Earth permet aussi d'aller directement à un lieu en entrant son adresse postale (États-Unis,

Canada et Europe uniquement), ses coordonnées ou bien en naviguant manuellement.

Google Earth est également pourvu des données topographiques rassemblées par la NASA lors de la

mission SRTM, ce qui permet d'afficher la surface de la Terre en 3D. Ainsi, le Grand Canyon et l'Everest

peuvent être observés en 3D contrairement à d'autres logiciels de cartographie ne permettant que des

observations 2D, c'est-à-dire depuis le ciel et perpendiculairement au sol. Google a de plus rajouté une

couche sur la surface de la Terre qui modélise en 3D les immeubles et bâtiments importants des plus

grandes villes américaines. Depuis la version 5 il est possible de visionner en 3D les surfaces sous marines.

Résolution

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Page 146

La résolution de l'image fournie par le programme Google Earth dépend avant tout de l'endroit

géographique. En effet, la résolution n'est pas homogène sur toute la planète et, d'une manière

générale, les grandes agglomérations sont beaucoup plus détaillées que les milieux ruraux.

Bâtiments en 3D

Après son acquisition de Keyhole, Google a ajouté au logiciel une fonction permettant d'afficher des

bâtiments en 3D modélisés par des blocs de couleur grise. Ainsi, grâce aux informations fournies par

Sanborn Maps, il est possible d'observer de nombreuses villes américaines dès septembre 2006. Le

14 mars 2006, Google rachète @Last Software (entreprise à l'origine du logiciel SketchUp) qui crée un

plugin pour permettre d'obtenir un rendu 3D dans Google Earth. À l'origine, seules quelques villes

américaines sont concernées par cette fonction. Par la suite, il devient possible d'observer en 3D des

bâtiments du Japon grâce à l'entreprise japonaise Zenrin qui a fourni les données

nécessaires[réf. nécessaire]. Certaines villes allemandes sont également totalement modélisées comme

Munich, par exemple.

Des bâtiments sont également visibles en 3D pour certaines autres villes du monde en faisant usage de

programmes provenant d'autres sites web.

Des bâtiments de la ville de Londres ont également été modélisés. C'est également le cas pour Paris, où

la tour Eiffel, l'île de la Cité, le Louvre, le quartier de La Défense, la BNF ou la maison de Radio France

sont visibles en 3D. Le musée du Prado de Madrid est également accessible avec les principales

œuvres.

De plus, il existe une banque d'images 3D créée par la communauté d'utilisateurs, qui permet de

visualiser directement leurs œuvres dans Google Earth.

Autres

Relief auto-généré :

En juin 2012, Google annonce que les bâtiments en 3D créés par les utilisateurs seront progressivement

remplacés par un mesh auto-généré. Les raisons principales sont l'amélioration de l'homogénéité, et le

renforcement de la compétitivité vis-à-vis de services utilisant cette technologie, tels que Nokia Maps

ou Bing Maps.

Simulateur de vol :

Dans la version 4.2 de Google Earth, un simulateur de vol est inclus.

Navigateur Web interne :

Dans la version 5.2 de Google Earth, un navigateur web est inclus. Ne pas cocher "Afficher les résultats

Web dans un navigateur externe active cette fonctionnalité.

Comparatif Google Earth vs Google Earth Pro

Google Earth (version gratuite)

Affichez des images satellite, des cartes, le relief, des bâtiments en 3D, des galaxies éloignées et même

les profondeurs sous-marines, directement sur votre ordinateur.

Google Earth Pro

Dans Google Earth Pro, retrouvez les images et les fonctionnalités simples d'utilisation de la version

gratuite de Google Earth, avec en plus des outils supplémentaires spécialement conçus pour les

professionnels.

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Page 147

Caractéristiques Google Earth (version

gratuite) Google Earth Pro

Impression d'images Résolution de l'écran

uniquement Images haute résolution

Régionalisation d'ensembles de données

volumineux

Géocodage d'adresses par lots

Importation de données SIG

Importation d'images SIG Géolocalisation

manuelle

Géolocalisation

automatique

Importation d'images volumineuses Jusqu'à la taille de

texture maximale

Au-delà de la taille de

texture maximale

(superposition d'images

de grande taille)

Accès à des données démographiques, à des

données cadastrales et à des données de

circulation

Création de vidéos de qualité supérieure

Mesure de la surface d'un polygone ou d'un cercle

Cartographie simultanée de plusieurs points

Outil de calcul du bassin visuel

Outil de création de cartes

Diffusion d'annonces dans le produit

Adresse e-mail

Facultative

Quels sont les avantages d’utiliser Google Earth Pro ?

Google Earth Pro vous permet d'accéder à l'ensemble du globe terrestre de Google, avec des images

en haute résolution, des informations sur les rues, des images Street View panoramiques, des images

historiques, ainsi que des points d'intérêt. Google Earth Pro offre également des outils et des

fonctionnalités supplémentaires spécialement conçus pour les utilisateurs professionnels :

Impression de captures d'écran en haute résolution

Cartographie de vastes datasets SIG

Cartographie rapide de milliers d'adresses

Création de vidéos personnalisées à partager avec les clients

Mesure de surface à l'aide d'un polygone ou d'un cercle

Affichage de données démographiques, cadastrales et routières sur des calques colorés

Une fois en possession de la licence Google Earth Pro, vous pouvez utiliser les images et les données

proposées pour vos supports marketing, à condition que ces données ne soient pas vendues à des tiers,

que les images incluent des informations sur le copyright et sur leur origine, et qu'elles ne soient pas

diffusées à la télévision ou à la radio sans autorisation spéciale. Pour en savoir plus, consultez la page

http://www.google.com/intl/fr/permissions/geoguidelines.html.

Page 148: Contenu Formation v2

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Page 148

Google Earth Pro

2

Fonctionnalités de

Google Earth Pro

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Page 149

OBJECTIFS

Navigation

Recherche

Création d’objets

Calques

Calcul d’itinéraires

C O U R S

Navigation

Dans Google Earth, la Terre et son relief s'affichent dans la visionneuse 3D. Vous pouvez naviguer dans

la vue 3D du globe terrestre de plusieurs manières :

À l'aide de la souris

Pour naviguer à l'aide de la souris, il vous suffit de placer le pointeur au centre de la visionneuse 3D

(image du globe terrestre), de cliquer sur l'un des boutons de la souris (droit ou gauche), de déplacer

celle-ci et d'observer ce qui se passe dans la visionneuse. Selon le bouton de la souris sur lequel vous

appuyez, le pointeur change de forme pour refléter le changement de comportement. En appuyant

sur un des boutons de la souris et en faisant glisser cette dernière, vous pouvez :

Faire glisser la vue dans la direction de votre choix

Effectuer un zoom avant ou arrière

Incliner la vue (nécessite un bouton central ou une molette)

Regarder autour de vous depuis un point de vue unique

Faire pivoter la vue (nécessite un bouton central ou une molette)

E X E R C I C E

Déplacer la vue dans n'importe quelle direction (vers le nord, le sud, l'est et l'ouest)

Pour déplacer la vue, positionnez le curseur de la souris dans la visionneuse, puis enfoncez le bouton

GAUCHE (ou bouton principal) de la souris. Notez que le pointeur représentant une main ouverte

prend la forme d'une main fermée . "Tirez" sur l'image avec le pointeur en forme de main, comme si

vous tiriez avec votre propre main, pour déplacer le globe terrestre et afficher la partie voulue.

Vous pouvez déplacer le globe terrestre dans n'importe quelle direction pour afficher les parties

masquées et vous pouvez même le faire tourner.

Une fois que vous êtes au niveau du sol, vous pouvez vous déplacer comme si vous étiez en train de

marcher en utilisant les touches W, A, S, D ou les touches fléchées.

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Page 150

Vous déplacer par glissement continu sur le globe terrestre

Pour vous déplacer en continu dans la direction de votre choix, maintenez le bouton gauche (ou

bouton principal) de la souris enfoncé. Ensuite, déplacez brièvement la souris et relâchez le bouton,

comme pour "lancer" le mouvement. Cliquez une fois dans la visionneuse 3D pour arrêter le

déplacement.

Zoom avant

Vous disposez de plusieurs méthodes pour effectuer un zoom arrière en utilisant la souris.

Vous pouvez double-cliquer dans la visionneuse 3D pour effectuer un zoom avant sur le point

choisi. Cliquez une fois pour arrêter ou double-cliquez pour continuer.

Si vous disposez d'une souris à molette, utilisez la molette pour effectuer un zoom avant. Utilisez

la touche ALT (Option sur Mac) avec la molette pour effectuer un zoom avant par petits

incréments.

Vous pouvez également placer le pointeur sur l'écran et appuyer sur le bouton DROIT de la

souris. Lorsque le pointeur prend la forme d'une flèche double, déplacez la souris vers le haut

ou vers le bas, puis relâchez le bouton lorsque vous atteignez l'élévation souhaitée. Notez qu'un

curseur en forme de croix apparaît et que la vue effectue un zoom avant.

Pour effectuer un zoom avant en continu, maintenez le bouton de la souris enfoncé, déplacez

brièvement la souris vers le bas, puis relâchez le bouton, comme pour "lancer" le mouvement.

Cliquez une fois dans la visionneuse pour arrêter le déplacement. Notez que l'angle d'affichage

s'incline progressivement au fur et à mesure que vous vous rapprochez du sol.

Zoom arrière

Vous disposez de plusieurs méthodes pour effectuer un zoom arrière en utilisant la souris.

À l'aide du bouton DROIT de la souris, double-cliquez dans la visionneuse 3D pour effectuer un

zoom arrière sur le point choisi. La visionneuse applique un facteur de zoom arrière. Cliquez une

fois pour arrêter ou double-cliquez pour continuer.

Si vous disposez d'une souris à molette, vous pouvez utiliser cette dernière pour effectuer un

zoom arrière (en poussant la molette). Utilisez la touche ALT (Option sur Mac) avec la molette

pour effectuer un zoom arrière par petits incréments.

Vous pouvez également placer le pointeur de la souris sur l'écran et appuyer sur le bouton

DROIT de la souris. Lorsque le pointeur prend la forme d'une flèche double, déplacez la souris

vers le haut ou vers le bas, puis relâchez le bouton lorsque vous atteignez l'élévation souhaitée.

Notez qu'un curseur en forme de croix apparaît et que la vue effectue un zoom avant. Pour

effectuer un zoom arrière en continu, maintenez le bouton droit de la souris enfoncé, déplacez

brièvement la souris vers l'avant, puis relâchez le bouton, comme pour "lancer" le mouvement.

Cliquez une fois dans la visionneuse pour arrêter le déplacement.

Incliner la vue

Si votre souris comporte un bouton central ou une molette sur laquelle vous pouvez appuyer, vous

pouvez incliner la vue en appuyant sur ce bouton ou cette molette, puis en déplaçant la souris vers

l'avant ou vers l'arrière. Si vous utilisez une souris à molette, vous pouvez incliner la vue en appuyant sur

la touche MAJ et en faisant rouler la molette. Vous pouvez également appuyer sur MAJ et le bouton

gauche et déplacer la souris. Notez qu'un curseur en forme de croix apparaît et que la vue s'incline à

partir de ce point.

Regarder autour de vous

Pour regarder autour de vous depuis un point de vue unique comme si vous tourniez la tête, appuyez

sur la touche CTRL et sur le bouton gauche de la souris, puis déplacez cette dernière.

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Faire pivoter la vue

Si votre souris comporte un bouton central ou une molette sur laquelle il est possible d'appuyer, vous

pouvez faire pivoter la vue en appuyant sur ce bouton ou cette molette, puis en déplaçant la souris

vers la gauche ou vers la droite. Vous pouvez également appuyer sur MAJ et le bouton gauche et

déplacer la souris. Notez qu'un curseur en forme de croix apparaît et que la vue pivote autour de ce

point.

Vous pouvez aussi utiliser la touche CTRL avec la molette pour faire pivoter la vue. Appuyez sur CTRL et

poussez la molette vers le HAUT pour faire pivoter le globe dans le sens des aiguilles d'une montre.

Appuyez sur CTRL et poussez la molette vers le BAS pour faire pivoter la vue dans le sens inverse des

aiguilles d'une montre.

Préférences

Pour modifier les paramètres de molette de la souris, cliquez sur Outils > Options > Navigation. Déplacez

le curseur pour définir la vitesse du zoom avant et du zoom arrière. Cochez l'option "Inverser le sens de

zoom de la molette de souris" pour inverser le sens du zoom lorsque vous utilisez la molette.

À l'aide des contrôles de navigation

Pour afficher et utiliser les contrôles de navigation, placez le curseur dans l'angle supérieur droit de la

visionneuse 3D. Une fois que vous avez placé le curseur au-dessus de cette zone, les contrôles de

navigation disparaissent lorsque le curseur sort de cette zone. Pour réafficher ces contrôles de

navigation, placez de nouveau le curseur dans l'angle supérieur droit de la visionneuse 3D.

Si les contrôles de navigation ne s'affichent pas lorsque vous placez le pointeur dans l'angle supérieur

droit de la visionneuse 3D, cliquez sur Affichage > Afficher l'outil de navigation > Automatiquement, puis

réessayez.

Pour afficher ou masquer l'icône de boussole dans la visionneuse 3D, cliquez sur Affichage > Boussole.

Reportez-vous à la rubrique Affichage ou masquage des éléments dans la visionneuse 3D.

Les contrôles de navigation de Google Earth permettent les mêmes déplacements que ceux que vous

obtenez avec la souris. En outre, ces contrôles vous permettent d'effectuer un zoom et d'incliner la vue

(pour mieux voir le relief en perspective, par exemple) ou de la faire pivoter. La figure suivante illustre

ces contrôles et décrit leurs fonctions.

1- Cliquez sur le bouton de rétablissement de la boussole (Nord en haut)

pour rétablir la vue normale. Cliquez sur l'anneau et faites-le glisser

pour faire pivoter la vue.

2- Utilisez le joystick d'observation pour regarder autour de vous, comme

si vous tourniez la tête. Cliquez sur une flèche pour regarder dans

cette direction ou maintenez le bouton de la souris enfoncé pour

déplacer la vue. Après avoir cliqué sur une flèche, déplacez la souris

sur le joystick pour modifier la direction du mouvement.

3- Utilisez le joystick de navigation pour vous déplacer d'un

emplacement à un autre. Cliquez sur une flèche pour regarder dans

cette direction ou maintenez le bouton de la souris enfoncé pour

déplacer la vue. Après avoir cliqué sur une flèche, déplacez la souris

sur le joystick pour modifier la direction du mouvement.

4- Utilisez le curseur de zoom pour effectuer un zoom avant ou arrière (+

pour effectuer un zoom avant, - pour effectuer un zoom arrière) ou

cliquez sur les icônes aux extrémités du curseur. Au fur et à mesure que

vous vous rapprochez du sol, Google Earth incline progressivement la

vue de manière à ce que l'angle d'affichage devienne parallèle à la

surface du globe terrestre. Vous pouvez désactiver l'inclinaison

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automatique en sélectionnant Outils > Options > Navigation >

Contrôles de navigation (sur Mac : Google Earth > Préférences >

Navigation > Contrôles de navigation).

Rétablissement de la vue par défaut

Après avoir incliné la vue 3D et l'avoir fait pivoter dans Google Earth, vous pouvez toujours rétablir

rapidement la vue normale (vue plongeante, nord en haut). Pour ce faire :

Cliquez sur le bouton de rétablissement de la boussole (Nord en haut) pour rétablir la vue et afficher

le nord en haut de la visionneuse.

Cliquez dans la visionneuse 3D et appuyez sur la touche "r" du clavier pour rétablir la vue.

Définition du lieu de départ

Vous pouvez définir le lieu de départ (par défaut) qui apparaît lorsque vous lancez Google Earth. Pour

ce faire, accédez au lieu souhaité et définissez la perspective voulue, puis cliquez sur Affichage > Faire

de ce lieu mon point de départ.

Définissez votre lieu de départ sur Abidjan.

Recherche d’adresse et de lieux

Pour rechercher une adresse ou un lieu spécifique, il vous suffit de saisir l'objet de votre recherche dans

le champ du panneau de gauche, puis de cliquer sur Rechercher.

Google Earth reconnaît, avec ou sans virgule, les types de termes de recherche suivants :

Format Exemple

Ville, département

Valence, Drôme

Ville, pays

Londres, Angleterre

Numéro, rue, ville,

département

165 avenue Jean Jaurès 69007

Code postal

90210

Latitude, longitude au format

décimal

37,7 – 122,2 sachez que ces coordonnées doivent apparaître dans cet

ordre (latitude, longitude)

Latitude, longitude au

format DMS

37 25' 19,07"N, 122 05' 06,24"O ou

37 25 19,07 N, 122 05 06,24 O

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Page 153

Les termes de recherche les plus récents sont enregistrés dans

Google Earth et s'affichent au fur et à mesure lorsque vous saisissez

un texte présentant une correspondance dans le champ de

recherche. Pour effacer ces termes de recherche, sélectionnez

l'option Historique sous le champ de recherche, puis cliquez sur

Effacer l'historique.

Création d’objets

Il est possible dans le logiciel Google Earth de créer des points, lignes et polygones puis de les

enregistrer.

Création de points

Cliquez sur après vous être localisé sur l’endroit ou vous souhaitez le placer. Une fois sur la carte,

vous pouvez le déplacer en le glissant/déposant afin de le positionner précisément.

Une fois le repère bien placé, vous accédez à ces propriétés via la boite de dialogue suivante :

Titre de votre repère.

En cliquant sur vous accédez à une bibliothèque

d’icones. Choisissez une icone correspondant au site que

vous souhaitez repérer.

Position (DMS) du point.

Onglet description

Vous pouvez ajouter un texte descriptif, un lien internet ou

bien encore une image.

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Onglet style

Permet de styliser le libellé du repère ainsi que l’icône

(taille, opacité)

Onglet Affichage

Permet de définir la position ainsi que les différents

paramètres 3D lors de son recentrage.

Vous pouvez également définir une date/période qui

sera associée à l’affichage du point.

Vous pouvez également centrer la carte au démarrage

sur ce point.

Onglet Altitude

L’onglet altitude permet de spécifier une

hauteur pour le point qui est placé. Vous

pouvez la définir par rapport au sol ou au fond

marin.

Le repère ainsi créé se retrouve dans la partie Lieux de la barre latérale. Vous pouvez organiser cette

partie en créant des dossiers, sous dossiers,…

Création de lignes

Dans le logiciel Google Earth vous pouvez dessiner des lignes, appelées trajets, en cliquant sur le bouton

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.

Cliquez à chaque fois que vous souhaitez faire un sommet. Une fois la polyligne terminée, spécifiez les

différentes propriétés comme pour le point précédemment créé.Les propriétés sont similaires hormis

pour l’onglet mesure qui donne la mesure de la polyligne dans l’unité que l’on souhaite.

Création de polygones

Pour dessiner un objet de type polygone, utilisez l’outil . Dessinez votre polygone et spécifiez les

propriétés que vous souhaitez.

Que ce soit pour la création de points, lignes ou polygones, vous pouvez retoucher la position ainsi que

la forme une fois l’objet créé. Pour cela, accédez aux propriétés de l’objet à modifier en faisant un clic

droit > Propriétés via le volet Lieux de la barre latérale.

Calques

Google Earth met à disposition de ses utilisateurs différents calques. Ils sont visibles dans la partie

Calques de la barre latérale.

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Les calques sont regroupés en thématiques.

Données démographique et cadastrale aux USA.

Permet d’afficher les noms administratifs ainsi que les frontières.

Lieux d’intérêt.

Photos issues des services de Panoramio et de 360 Cities

(panoramique à 306°).

Affiche les routes.

Affiche les éléments 3D (batis, arbres).

Ressources propres à la thématique maritime : épaves, zones

protégées,…

Données de météo.

Galeries photos de différents services (Panoramio,360 Cities,

NASA,…).

Informations variées : traffic, zones de loisirs, transports,…

Affiche le relief

Calcul d’itinéraires

Vous pouvez calculer des itinéraires à partir des résultats de recherche de lieux ou de recherche à

proximité de plusieurs manières :

Cliquez avec le bouton droit de la souris (CTRL-clic sur Mac) sur une icône ou un résultat dans

la liste. Dans le menu contextuel, sélectionnez Itinéraire à partir de ce lieu ou Itinéraire vers ce

lieu. Lorsque vous effectuez cette opération, le panneau Recherche transmet

automatiquement les informations à l'onglet Itinéraires. Le trajet et un itinéraire détaillé

apparaissent dans la fenêtre répertoriant les recherches.

Bouton Lancer la recherche

Vers ce lieu/À partir de ce lieu : pour ce faire, cliquez une fois sur un résultat de recherche ou

un repère pour afficher l'info-bulle correspondante dans la visionneuse 3D. Cliquez sur Vers ce

lieu ou À partir de ce lieu. Les informations sur le lieu apparaissent dans le champ approprié (De

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ou Vers) de l'onglet Itinéraires. Répétez cette opération pour le lieu de départ ou la destination

finale, puis cliquez sur le bouton Lancer la recherche. Le trajet et un itinéraire détaillé

apparaissent dans le panneau de recherche.

Entrez les points de départ et d'arrivée dans l'onglet Itinéraires. Vous pouvez entrer

manuellement des lieux valides dans chaque zone de saisie. Lorsque vous cliquez sur le bouton

Lancer la recherche, le trajet et un itinéraire détaillé apparaissent dans la fenêtre répertoriant

les recherches, sous le champ de saisie.

L'itinéraire est tracé dans la vue 3D et une ligne vous indique la route à suivre.

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Google Earth Pro

3

Fonctionnalités de

Google Earth Pro

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OBJECTIFS

Importation de fichiers SIG

Outils de mesures avancés

Impression d’images

Bassin Visuel

Superposition d’images

C O U R S

Importation de fichiers SIG

Google Earth Pro prend en charge les types de données vectorielles suivants :

Points

Lignes et trajets

Polygones, y compris les polygones pleins

La liste des formats supportés est la suivante :

E X E R C I C E

Ajout des routes issues d’OSM

Ajoutez la couche depuis le dossier GE_PRO > DATA > OSM > cote_d_ivoire_highway.shp. Importez le

fichier de l'une des façons suivantes :

Glisser-déplacer : repérez le fichier sur votre ordinateur ou sur un serveur réseau, et faites-le

glisser sur la visionneuse 3D Google Earth.

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Page 160

Dans le menu Fichier, sélectionnez Ouvrir ou Importer : lorsque vous procédez ainsi, vous

pouvez notamment sélectionner le type de données que vous importez (à savoir, TXT, SHP, TAB)

ou choisir Tous les formats d'importation de données dans le menu de sélection.

Vous pouvez également ouvrir un fichier à partir d'un ordinateur réseau, comme n'importe quel autre

fichier. En outre, si vous souhaitez ouvrir un fichier disponible via un navigateur Web, vous devez d'abord

le télécharger, avec tous les fichiers associés, sur votre ordinateur ou votre réseau local. Vous pouvez

ensuite l'ouvrir.

Déterminez si vous souhaitez appliquer un modèle. Si vous répondez Oui pour appliquer un modèle,

vous pouvez en définir un nouveau, ou sélectionner un modèle existant s'il a déjà été défini pour ce

fichier de données.

Une fois importés, les éléments vectoriels apparaissent dans la visionneuse 3D et le fichier importé est

répertorié sous le dossier Lieux temporaires. Les libellés, icônes, couleurs et descriptions apparaissent

comme pour n'importe quel autre lieu ou dossier, en fonction de la façon dont vous les avez définis en

utilisant le modèle.

Création d’un modèle

Lors de l’ouverture d’une couche de données vectorielle, une symbologie neutre est appliquée. Vous

pouvez modifier l’apparence des éléments soit un à un, soit l’ensemble des éléments de la couche.

Pour affecter une symbologie s’appuyant sur les différentes valeurs d’un attribut, il faut pour cela créer

un modèle. Pour cela, supprimer la couche nouvellement importée. Réimporter la et choisissez de créer

un modèle.

Le modèle permet de déterminer les noms des éléments, la couleur utilisée ainsi que l’altitude. Pour le

nom, choisissez de le définir via le champ NAME.

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Page 161

Dans l’onglet Couleur, vous avez 3 possibilités :

Définir la couleur à partir d’un champ (analyse thématique par valeur individuelle).

Utiliser une seule couleur pour tous les éléments de la couche.

Utiliser des couleurs prédéfinies.

Dans notre exemple, nous allons présenter les routes en fonction de leur type. Pour cela il faut donc

choisir Définir la couleur à partir d’un champ et spécifier le champ TYPE. Pour la coloration, définissez

une rampe de couleur avec une couleur rouge comme couleur de début et du bleu comme couleur

de fin.

Enfin, vous pouvez spécifier une hauteur différente en fonction de la valeur d’un champ.

Validez sur OK et enregistrez le modèle sous route.kstr. Vous pourrez le réutiliser pour d’autres couches.

Observez le résultat vous devez obtenir quelque chose comme ça.

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Ajout de bâtiments

Nous allons ajouter les bâtiments issus de la BDTOPO de l’IGN. Pour cela, importez la couche shp

GE_PRO > DATA > BDTOPO > BATI.shp.

Appliquez un modèle à la couche importée, et spécifiez les valeurs suivantes :

Vous pouvez également appliquer une opacité de 75% pour obtenir quelque chose comme suivant :

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Page 163

Présentation des données attributaires

Lorsque vous cliquez sur un objet, une fiche indiquant les informations attributaire apparait.

Si vous souhaitez modifier les libellés des champs, ajoutez un titre ou bien supprimer certains champs,

rendez-vous dans les propriétés de la couche.

Dans l’onglet style, partager le modèle et vous accèderez alors au contenu de l’infobulle.

Il s’agit d’un code HTML

qui présente un tableau

contenant les données

attributaires.

Pour supprimer la

présentation d’une

donnée, supprimer la

ligne correspondante.

Nous allons ajouter un titre «BATIEMENT » visible. Pour cela ajoutez en haut la ligne suivante :

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Page 164

Validez et interrogez à nouveau un bâtiment, vous verrez que les modifications ont bien été prises en

compte.

Outils de mesures avancés

C O U R S

Google Earth Pro dispose d’outils de mesures avancés.

Mesure de longueurs au niveau du sol avec une ligne ou un trajet

Mesure de circonférences et de zones avec un polygone ou un cercle

Mesure de bâtiments 3D avec un trajet ou un polygone

E X E R C I C E

Utilisation de l'outil de mesure

Vous avez le choix entre deux options pour mesurer des longueurs, des zones et des circonférences :

Cliquez sur l'icône Règle dans la barre d'outils (Outils > Règle), cochez la case Navigation à la

souris si ce n'est pas déjà fait, puis cliquez dans la visionneuse 3D pour commencer à mesurer

des éléments. Vous pouvez modifier la forme (trajet, polygone, cercle) utilisée pour effectuer les

mesures en cliquant sur les différents onglets de l'outil de mesure. Les mesures s'affichent dans la

boîte de dialogue lors du traçage. Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer vos mesures dans un

fichier KML.

Cliquez sur l'icône Polygone ou Trajet dans la barre d'outils ( Ajouter > Trajet/Polygone ),

sélectionnez l'onglet Mesure dans la boîte de dialogue, puis cliquez dans le visionneuse 3D pour

commencer le traçage. Pour afficher les mesures associées à des formes existantes, cliquez à

l'aide du bouton droit de la souris sur la forme souhaitée dans le panneau Lieux, puis

sélectionnez Propriétés. Sélectionnez ensuite l'onglet Mesure dans la boîte de dialogue qui

s'affiche. Les mesures s'affichent dans cette boîte de dialogue.

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Page 165

Bassin Visuel

C O U R S

La fonction Bassin Visuel offre une vue à 360 degrés de la zone en 3D visible depuis le repère

sélectionné. Ainsi, au lieu de se limiter à un angle particulier, la vue s'étend dans toutes les directions

autour du repère. La zone visible est éclairée, tandis que la zone non visible reste dans l'ombre.

En d'autres termes, la fonctionnalité Bassin visuel éclaire tous les éléments se trouvant dans votre ligne

de vue depuis l'emplacement du repère. Si des bâtiments, des arbres ou des montagnes bloquent la

vue, les éléments situés derrière eux sont dans l'ombre. Si vous modifiez l'élévation du repère, des

résultats différents s'affichent. En règle générale, plus le repère est élevé, plus la zone visible est

étendue.

E X E R C I C E

1. Sélectionnez un repère ou créez-en un.

2. Faites un clic droit sur le repère, puis sélectionnez Obtenir des infos.

La boîte de dialogue Modifier le repère s'affiche.

3. Cliquez sur Altitude, puis ajustez l'altitude à au moins un mètre environ au-dessus de la surface.

Cliquez ensuite sur OK.

4. Accédez au menu Modifier ou faites un clic droit sur le repère, puis sélectionnez Afficher le

bassin visuel.

Les zones visibles et non visibles s'affichent dans des couleurs différentes. Si les résultats semblent

incorrects, il se peut que l'altitude soit trop faible ou que le repère se trouve à l'intérieur d'un

bâtiment. Augmentez l'altitude, puis cliquez à nouveau sur Afficher le bassin visuel.

Remarque :

Dans certaines zones ne disposant pas assez d’information sur le relief, lors de la création du bassin

visuel vous obtenez le message suivant :

Placez-vous sur une zone où nous avons importé précédemment un bâtiment. Placez un repère à 10

mètres par rapport au sol. Une fois le repère positionné, faites un clic droit > Afficher le bassin visuel.

Une fois le calcul termine, les zones vertes sont les zones visibles depuis votre repère alors que les zones

ombrées sont les zones qui ne sont pas visibles.

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Page 166

Deux types de vues sont associés aux repères :

Vue Repère : il s'agit de la vue que vous auriez si vous vous trouviez à l'emplacement même du

repère et que vous regardiez autour de vous. C'est cette vue qui est calculée via la

fonctionnalité Bassin visuel.

Vue Caméra : il s'agit d'une vue du repère et de ses environs. Imaginez que vous preniez une

photo du repère et du bassin visuel depuis celui-ci à l'aide d'un appareil photo situé à un point

éloigné. En règle générale, il s'agit d'un point de l'espace qui surplombe le repère. C'est cette

vue qui s'affiche dans Google Earth Pro.

En d'autres termes, le bassin visuel est calculé selon la vue Repère, puis affiché selon la vue Caméra.

Il est parfois nécessaire que la vue Caméra et la vue Repère soient identiques, par exemple si vous

voulez vérifier que le bassin visuel bien celui attendu. En apportant certaines modifications complexes

au fichier KML sous-jacent, il est possible d'afficher le bassin visuel depuis le repère lui-même. Toutefois,

de nombreux calculs sont requis pour déterminer l'azimut, l'inclinaison et la distance de la vue Caméra

par rapport à l'altitude et aux autres paramètres de la vue Bassin visuel.

Il existe un moyen plus simple de vérifier que le bassin visuel depuis un repère est bien celui attendu. Il

consiste à survoler le repère d'aussi près que possible, puis à utiliser la fonctionnalité Vue à 360°. Cette

méthode n'est pas parfaite, car la vue bascule automatiquement en mode Street View dès que vous

être près du repère. Cependant, après avoir vérifié la vue, vous pouvez vous éloigner à nouveau

jusqu'à ce que l'option permettant de basculer en mode Bassin visuel s'affiche de nouveau.

Superposition d’images

C O U R S

La superposition d'image de grande taille, ou régionalisation d'image, vous permet d'importer des

images de grande taille et de les optimiser automatiquement en limitant le nombre de pixels affichés à

des altitudes élevées. Votre image est divisée en mosaïques et mise à l'échelle en fonction de votre

facteur de zoom. Cette fonctionnalité est similaire à la technologie employée pour les calques

Google Earth et vous permet de voir davantage de détails lorsque vous effectuez un zoom avant sur le

globe terrestre.

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Page 167

E X E R C I C E

Importez le fichier GeoTiff situé dans GE_PRO > DATA > RASTER > glc2000n.tif.

Attendez que le logiciel se place sur la zone couverte par l’image. Une fois positionné, une boite de

dialogue présente les différentes options si la taille de l’image est supérieure a la taille maximale prise

en charge par le matériel.

Vous pouvez ensuite créer des superpositions de grande taille, mettre l'image à l'échelle ou la rogner.

Sélectionnez Créer des superpositions de grande taille.

Recherchez et sélectionnez le dossier dans lequel vous souhaitez enregistrer la hiérarchie de

superpositions de grande taille des images.

Cliquez sur OK.

Une boîte de dialogue s'affiche et indique que l'image est en cours d'importation. Patientez jusqu'à la

fin de l'opération. Selon la taille de votre image, celle-ci peut prendre plusieurs minutes.

Au final vous obtenez bien une superposition de votre image. Vous pouvez jouer sur sa transparence en

réalisant un clic droit > Propriétés.

Impression d’images

C O U R S

Vous pouvez utiliser les images et les données Google Earth Pro dans vos supports marketing. Vous

devez cependant respecter les conditions suivantes : ces données ne doivent pas être vendues à des

tiers, les images doivent inclure des informations sur les droits d'auteur et sur leur origine, et ne doivent

pas être diffusées auprès du public sans autorisation spéciale.

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Page 168

E X E R C I C E

Une fois sur la zone que vous souhaitez exporter, cliquez sur l’outil qui permet d’enregistrer une

image. La barre d’outil suivante apparait :

Options de la carte :

Spécifiez les différents éléments que vous

souhaitez voir apparaitre dans votre image :

titre et description, légende, échelle, flèche

nord et syle de coloration de la carte.

Vous pouvez enregistrer votre configuration

pour la charger et l’utiliser plus tard.

Résolution :

Vous pouvez spécifier la résolution de l’image de sortie. Google Earth Pro permet d’exporter des

images haute résolution (jusqu’à 4800px X 3195).

Cliquez sur les différents éléments de la carte pour attribuer votre titre, description et légende. Une fois

l’ensemble configuré, cliquez sur et pointez vers le dossier dans lequel vous

souhaitez l’enregistrer.

Réalisation de films

C O U R S

Vous pouvez utiliser la fonction Movie Maker de Google Earth pour enregistrer les images de la

visionneuse 3D et stocker l'enregistrement dans un fichier vidéo. Vous pouvez configurer l'enregistreur de

façon à ce qu'il enregistre en temps réel vos opérations dans la visionneuse 3D, ou bien lancer une visite

et l'enregistrer sans interruption.

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Page 169

Une fois l'enregistrement vidéo terminé et le fichier enregistré, vous pouvez mettre ce fichier à

disposition des autres utilisateurs sur un site Web, l'utiliser dans une présentation ou l'envoyer par e-mail.

Par exemple, vous pouvez créer une vidéo de votre propriété de façon à la présenter à des clients ou

dans le cadre de salons professionnels, au cours desquels les visiteurs pourront voir des images satellite

de votre propriété sans utiliser Google Earth.

E X E R C I C E

Pour enregistrer votre vidéo, suivez les étapes ci-dessous :

1- Dans le menu Outils, sélectionnez Movie Maker. La boîte de dialogue Movie Maker apparaît.

2- Dans le sélecteur Formats de compression pris en charge, choisissez le format de votre vidéo.

Si vous souhaitez utiliser un format autre que WMV (Windows Media Video) ou .mov

(QuickTime), cochez la case Options et choisissez un format. Si vous choisissez un autre format,

seule la compression AVI standard est disponible. Notez que les formats AVI ne sont pas

compressés et génèrent des fichiers volumineux.

3- Sélectionnez Haute qualité ou Standard pour définir la qualité vidéo.

4- Choisissez le nombre d'images par seconde (IPS) de votre vidéo. Le paramètre IPS le plus

élevé, 60, offre la meilleure qualité vidéo, mais génère un fichier très volumineux. Par exemple,

pour enregistrer une vidéo en 800 x 600 à 60 IPS, vous n'obtiendrez pas les meilleurs résultats.

Dans ce cas, choisissez un paramètre moins élevé afin de créer un fichier moins volumineux.

Moins le paramètre IPS est élevé, plus la vidéo est saccadée. Vous devez trouver le meilleur

équilibre entre le nombre d'images et la taille de fichier. Généralement, le paramètre 30

fonctionne correctement pour les vidéos destinées à être publiées sur Internet.

5- Choisissez la résolution de votre vidéo. Elle doit être appropriée au visionnage final de votre

vidéo. Par exemple, vous pouvez disposer d'un projecteur ou écran d'ordinateur qui ne prend

en charge que le format 800 x 600. Vous avez le choix entre les résolutions suivantes, qui

indiquent la largeur et la hauteur de la vidéo en pixels :

320 x 240

640 x 480

800 x 600

720 x 480 (NTSC) : ce paramètre fonctionne correctement pour l'affichage sur grand écran.

720 x 576 (PAL)

1280 x 720 (HD)

1920 x 1080 (HD)

6- Indiquez le nom de votre vidéo. Cliquez sur le bouton Parcourir et accédez à l'emplacement

de votre ordinateur où vous souhaitez stocker le fichier vidéo à la fin de l'enregistrement. Dans

la boîte de dialogue, entrez le nom du fichier et cliquez sur le bouton OK.

Vous pouvez également sélectionner un fichier vidéo existant, d'un format identique à celui que vous

êtes sur le point de créer. Ce fichier sera remplacé par le contenu de votre nouvel enregistrement.

Cliquez sur le bouton Enregistrer la visite. Ce bouton n'est accessible qu'une fois que vous avez attribué

un nom de fichier valide à votre vidéo. Lorsque l'enregistrement démarre, la boîte de dialogue Movie

Maker apparaît en dessous et vous permet de suivre l'enregistrement de votre vidéo.

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Page 170

QUATRIÈME PARTIE

Logiciel SIG « open source »

Quantum GIS v1.8

Introduction (2 jours)

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Page 171

Quantum GIS 1.8

« Lisboa »

1

Présentation du logiciel

Quantum GIS

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Page 172

OBJECTIFS

Description générale du logiciel

Description de l’interface

Préférences du logiciel

Organisation de son espace de travail

Créer un projet

Ajouter des données

Organisation des couches

Consultations des données

Naviguer sur la carte

Symbologie

Sélection graphique

Accès aux données attributaires

Utilisation des signets

Etiquettes

Mesure de distances et de surfaces

C O U R S

Description générale du logiciel

Quantum GIS est un logiciel SIG publié sous la licence GPL (General Public Licence) porté par la

fondation Open Source Geospatial (OSGeo). Il fonctionne sous Linux, Unix, Mac OS X et Windows. Il

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Page 173

prend en charge de nombreux formats vecteur, raster ainsi que les formats et fonctionnalités de

plusieurs bases de données. Quantum GIS dispose d'une liste sans cesse accrue de fonctionnalités via

un puissant système d'extensions. Vous pouvez visualiser, gérer, éditer, analyser vos données et

composer des cartes imprimables. Le langage de programmation utilisé pour écrire Quantum GIS est le

Qt, c’est-à-dire un C++ amélioré. Une des particularités de Quantum GIS est d’être un logiciel Open-

Source développé par une équipe de volontaire. Cela signifie que n’importe qui peut y contribuer à

son niveau ; que ce soit en réalisant de nouveaux plugins (fonctionnalités), en rédigeant de la

documentation ou en résolvant des bugs.

La version stable actuelle est la version 1.8 « Lisboa ».

Fonctionnalités

A l’origine, Quantum GIS était destiné à n’être qu’un outil de visualisation des données de GRASS

(Geographic Resources Analysis Support System). Aujourd’hui il est capable de lire et de modifier des

données géographiques, de faire des analyses thématiques simples et les mettre en page avec Map

composer (logiciel de mise en page intégré).

Formats utilisables

Quantum GIS permet d'utiliser de nombreux formats à la fois vecteurs et rasters. En effet il se base sur les

librairies OGR pour les vecteurs et GDAL pour les rasters. Ces 2 librairies étant la référence actuelle pour

la manipulation de données SIG.

Ainsi il est possible d'ouvrir des fichiers shp, tab, mif/mid,.. ainsi que tiff, jpeg, etc. En fait les options de

compilations de ces deux librairies conditionnent les formats proposés à l'ouverture. Il est notamment

possible d'ouvrir des fichiers ecw, en utilisant ou en compilant une version de GDAL acceptant ce type

de formats. Il est également possible de se connecter à des serveurs wms, wfs ou encore d'afficher des

couches issues de la cartouche spatiale de PostgreSQL : PostGIS.

Projection et Re-projection

De la même manière que pour les formats de fichiers, les projections sous Quantum GIS sont gérées par

une librairie externe : Proj4. Celle-ci référence un très grand nombre de projections et notamment la

plupart de celles utilisées en France. Parallèlement, QGIS permet de re-projeter à la volée des couches

et ainsi superposer des couches de projections différentes.

Outils d’analyse thématique et d’affichage

Pour les couches vectorielles

Quantum GIS permet de représenter des données vectorielles en fonction de ses données attributaires.

En effet, vous avez la possibilité de représenter ces données de quatre manières différentes (symbole

unique, symbole gradué, couleur continue, valeur unique)

Pour les couches rasters

Quantum GIS permet la création de pyramide afin d'optimiser l'affichage de « grosses » couches rasters

en donnant la possibilité d'afficher ces données à une résolution différente selon des seuils de zoom. Un

onglet histogramme permet de visualiser la distribution des valeurs du raster.

Mise en page

Lorsque votre carte est réalisée, vous avez la possibilité grâce au module de mise en page (map

composer), d'agrémenter votre mise en page avec les différents constituants nécessaires : légende,

échelle, flèche du nord, titre et commentaires et éventuellement importer une image externe.

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Géoréférencement

En effet il existe un plugin permettant de géoréférencer des rasters. Pour cela le principe est assez

simple, il faut spécifier l'image à géoréférencer. L'image s'affiche dans l'interface. Vous pouvez

maintenant définir un point et y entrer ses coordonnées géographiques. Deux types de transformations

vous sont proposés : une transformation linéaire ou une transformation d'Helmert. Lorsque vous aurez

terminé, un fichier « worldfile » sera généré, associé à votre image.

GPS

Le plugin GPS permet de charger un fichier issu d’un GPS (fichier GPX), télécharger les données depuis

un récepteur ou encore transférer des données vers le récepteur GPS sous forme de fichier GPX.

Requêtes

Il est possible de réaliser des requêtes SQL sur les tables attributaires des données vectorielles.

Outils d’éditions

Il est possible de créer et d’éditer des couches vectorielles.

Interface GRASS

Quantum GIS permet de travailler de la même manière que sous GRASS en utilisant les mêmes formats

de données.

Bien entendu, il existe de nombreuses autres fonctionnalités comme le plugin FTools qui permet de

réaliser des opérations d’analyses spatiales, ou encore des outils de création de graticules, l’import de

shapefile vers PostgreSQL/Postgis.

Description de l’interface du logiciel

La description détaillée de l’interface de QGIS se trouve en Fiches Techniques (FT)

1

3

4

5 6

2

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Page 175

1. La barre de MENUS PRINCIPAL, c'est à partir de ces menus que la majorité des fonctionnalités de QGIS

sont accessibles

2. Les barres d’outils (fixes ou flottantes).

3. La BARRE D’ETAT qui permet la description de l’élément, de la fonction, du bouton….sélectionné à partir

des Menus ou des Boutons de QGIS et de changer les type de zooms 4. La fenêtre CARTE où sont représentées les données spatiales

5. La fenêtre DONNEES permet de visualiser les attributs des données géographiques

6. La table des matières TABLE DES MATIERES permet de gérer la visualisation et l’apparence de la fenêtre

carte.

Les projets QGIS Un projet Mapinfo est un fichier lié à une session de travail qui correspond à votre espace de travail ou

PROJET. Ce fichier d’extension (.qgs) sauvegarde les actions essentielles réalisées avec vos couches SIG

dans QGIS.

Un projet QGIS contient les informations suivantes :

La liste et le chemin d’accès des couches SIG utilisées ;

La projection et les unités ;

La définition des analyses réalisées ;

La définition des graphiques générés ;

Les mises en page ;

Il en va de même que pour le document et les tables MapInfo, la structure des documents implique

une gestion rigoureuse des fichiers et parfois même de la machine qui a servi à les créer (les problèmes

rencontrés lors de l’échange ou du déplacement de fichiers).

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Ne jamais oublier que le fichier QGIS ne se suffit pas à lui-même et doit toujours être accompagné des

couches SIG auxquelles il fait référence. En effet, le fichier QGIS ne contient pas les informations

graphiques et attributaires en elles-mêmes, Le QGS va enregistrer toutes les opérations effectuées sous

forme de liste de macros.

Créer un projet (.QGS), c’est enregistrer un état de son travail de manière à pouvoir le retrouver

aisément en l’état. Une session de travail peut naturellement avoir un ou plusieurs états en fonction des

besoins.

Pour réaliser un document QGS, appliquer la procédure suivante :

Menu fichier > sauvegarder votre projet sous…

Choisir l’emplacement (disque dur, disque réseau…) de votre session de travail qui prendra

l’extension .qgs.

Pour aller plus loin … Lorsque vous ouvrez un projet *.qgis après l’avoir déplacé ou déplacé un dossier contenant des couches SIG et bases de données (base, travail ou résultat), votre espace de travail / Projet QGIS ne s’ouvre pas correctement car les chemins vers les données ont changés, un message d’erreur s’affiche :

Cette fenêtre vous demande d’aller chercher manuellement, couche par couche, le nouveau chemin de votre fichier. Procédure :

1. Sélectionnez la ligne ou le chemin est en « rouge » 2. Cliquez sur « parcourir » et pointez sur le dossier où se trouve votre couche SIG 3. Cliquez sur OK et votre chemin doit changer de couleur (« vert » ou autre couleur) 4. Une fois tous les chemins « rouge » passés en vert, cliquer sur OK pour sortir de cette fenêtre

5. Enregistrer tout de suite votre projet en cliquant sur la disquette pour sauvegarder les nouveaux chemins.

Ca y est votre projet est de nouveau configuré avec les bons chemins. Lors de la prochaine ouverture tout sera bon.

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Page 177

E X E R C I C E

Créer un projet QGIS

lancer Quantum GIS

menu Démarrer >

Tous les

programmes >

Quantum GIS

Le logiciel s’ouvre alors.

Vous aller ddéfinir les préférences de votre Projet

QGIS afin de :

Nommer votre projet dans votre espace

de travail

Définir sa projection (cette manipulation

permettra au logiciel de reprojeter « à la

volée » toute couche ouverte)…etc.

Pour aller plus loin … Pour éviter cette manipulation à chaque déplacement de projet ou de dossier, vous pouvez créer ou enregistrer votre projet en chemin relatif :

Préférences > Propriétés du projet > Général Dans l’onglet Paramètres généraux, choisissez « relatif » pour Enregistrer les chemins.

Déplacez le projet *.qgis et les dossiers contenant les fichiers en gardant la même architecture (si le projet est dans le dossier travail, copier tout le dossier, si il est à la racine des dossiers de fichiers, laissez-le à la racine dans un nouveau dossier).

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Page 178

Menu Préférences > Propriétés du projet

Dans l’onglet général, donner un

titre à votre projet et spécifiez les

unités de votre carte (Mètres).

Cochez la case « activer la

projection à la volée »

Dans l’onglet SCR, vous allez choisir

la projection Lambert 93. Pour la

trouver, indiquez à l’aide de votre

clavier le code 2154.

Une fois la projection sélectionnée,

validez en cliquant sur OK. Vous

pouvez le vérifier en bas à droite de

votre carte

Enregistrez votre projet dans le répertoire travail en le nommant comme vous le souhaitez (rge par

exemple).

Menu Fichier > sauvegardez le projet sous…

Ajouter des couches SIG à votre carte

Nous allons ajoutez des données stockée dans le dossier Base.

Ajouter une couche VECTEUR

Ajouter une couche RASTER (Image)

2

Po

i

i

Pour aller plus loin … Chaque système de coordonnées géoréférencées (projection) possède son propre code EPSG (European Petroleum Survey Group) utilisé dans les standards de l'Open Geospatial Consortium (OGC). Plus d’information sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_coordonn%C3%A9es_g%C3%A9or%C3%A9f%C3%A9renc%C3%A9es

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Cliquez sur le bouton puis sur Parcourir afin de cheminer jusqu’à la couche souhaitée qui se trouve sur

votre ordinateur dans votre dossier BASE (attention il faudra chercher un peu parmi les sous-dossiers).

Pour bien « voir » votre couche dans la boite de dialogue, vérifier que la bonne extension de fichier est

sélectionnée.

Ajoutez les couches VECTEUR suivantes

Ajoutez les couches RASTER suivantes

Commune .shp

lieu_dit_habite.shp

pai_transport.shp

troncon_voie_ferre.shp

route_primaire.shp

route_secondaire.shp

troncon_cours_eau.shp

bati_indifferencie.shp

bati_remarquable.shp

bati_industriel.shp

surface_eau.shp

zone_vegetation.shp

parcelle.tab

0916_6458.ecw

Vous obtenez une carte telle que celle-ci-dessous

Type d’icône dans la table des

matières

Couche de ponctuels

Couche linéaire (ligne /

polyligne)

Couche surfacique

(polygones)

Question : Combien de couches sont de type :

Ponctuel ?

Linéaire ?

surfacique (polygones) ?

i

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Page 180

Organiser vos couches SIG

Les données cartographiques sont rendus visibles ou non

visibles en cochant ou en décochant la couche dans la

table des matières. Organiser vos couches dans votre

table des matières de la manière suivante et de HAUT en

BAS :

Entités géographiques (vecteur) de type POINT

Entités géographiques (vecteur) de type LIGNE

Entités géographiques (vecteur) de type

POLYGONE

Couverture géographique de type IMAGE

(raster)

Vous devez ensuite organiser l’ordre de superposition des

couches en les effectuant des cliquer / glisser / déposer

les unes par rapport aux autres afin d’obtenir l’ordre ci-

contre

Naviguer dans votre carte

Utiliser les différents outils de la barre d’outils

Navigateur afin de tester les outils de zoom. Testez les

zooms sur la couche ou encore le zoom sur l’étendue.

Utilisez également la molette de votre souris afin de

prendre en main le zoom « molette »

Vous pouvez ensuite voir l’emprise d’une couche en particulier

clic droit sur la couche en question > Zoom sur l’emprise de la couche

Enfin, utilisez l’outil de déplacement afin de visiter l’ensemble du territoire.

Changer la couleur de vos données SIG

Afin de mieux présenter les données et de privilégier la visualisation d’une donnée par rapport à une

autre, nous allons adapter la symbologie des différentes couches. Pour accéder à la symbologie d’une

couche :

Clic-droit sur la couche à modifier > Propriétés

Onglet Style

Suivant le type de géométrie, les options de présentation sont quelques peu différentes.

Exemple pour une couche de polygone :

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Page 181

Les options de remplissage vous

permettent de « remplir » par une

couleur ou une trame l’intérieur des

surfaces (polygones) de votre couche.

Les options de bordure externe vous

permettent de « définir » par une

couleur ou une épaisseur

les contours des surfaces (polygones)

de votre couche.

Ci-dessous un exemple de réalisation.

Enregistrez votre projet (Fichier > Sauvegarder le projet ou CTRL + S).

Remarquez que la ou les couches présentes dans l’Aperçu se sont également mises à jour.

Sélection graphique

Il existe différents outils pour réaliser une

sélection graphique. Choisissez l’outil rectangle

de sélection pour sélectionner un certain

nombre de communes.

Vous pouvez utiliser les autres outils pour réaliser

des sélections au clic, en dessinant un

polygone,…etc.

Une fois les objets sont sélectionnés, nous

verrons comment les exporter pour créer une

nouvelle couche, accéder à leurs données

attributaires, les modifier,…etc.

i

i

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Page 182

Accéder aux données attributaires de la couche SIG

Afficher les données attributaires d’un objet d’une couche SIG

Pour afficher les données

attributaires d’un objet

d’une couche, sélectionnez

d’abord la couche dans la

table des matière afin

qu’elle soit surlignée

(colorisée), ensuite vous

pouvez clique sur n’importe

quel objet de cette couche

dans la carte en utilisant

l’outil dans les barres

d’outils.

Il faut faire attention à

sélectionné la couche cible

dans la légende.

L’objet interrogé est coloré

suivant la couleur définie

dans les préférences.

La fenêtre présente les

différents champs ainsi que

les valeurs correspondantes

pour cet objet.

Continuez à interroger des

objets de chacune des

couches.

Accédez à l’ensemble de la table attributaire d’une couche SIG

Il existe différentes manières d’afficher la table attributaire d’une couche SIG dans QGIS. Le plus simple

est de réaliser dans la table des matière un clic droit sur la couche > Ouvrir la table d’attributs.

Vous pouvez également accéder à la table attributaire en cliquant sur l’icône dans les barres

d’outils.

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Page 183

Exemple ci-contre avec la

couche « commune »

Les colonnes contiennent les

noms des champs alors que les

lignes présentent les différents

enregistrements.

Vous pouvez trier les valeurs des

enregistrements par ordre

croissant/décroissant en cliquant

sur le nom de la colonne.

Description des boutons de la table attributaire

déselection

déplace la ou les lignes sélectionnées en haut de la table attributaire

inverse la sélection

copie la ou les lignes sélectionnées dans le presse-papier en vue d’une réutilisation utèrieure

zoom sur la sélection

passe la couche en édition (seul les fichiers au format shapefile sont éditables dans Qgis (plus les

couches stockées dans le SGBDR Postgis)

Efface les lignes sélectionnées

Permet de rajouter une colonne (champ)

Permet de supprimer une colonne

Accédez à la calculatrice de champ quoi permet de remplir facilement les colonnes

Il est possible d’ouvrir plusieurs tables attributaires en même temps afin de comparer les données par

exemple.

Nous aborderons les outils de recherche plus tard.

Interaction entre les objets cartographique et les attributs

En cliquant sur un enregistrement (ou plusieurs) dans une table attributaire, cela sélectionne l’objet

correspondant dans la fenêtre cartographique (et inversement).

Page 184: Contenu Formation v2

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Page 184

Utilisation des signets

Il peut être très intéressant de mettre en place des signets afin de revenir rapidement sur des zones

spécifiques. Un signet ou « géosignet » est l’enregistrement d’un zoom particulier autour d’un objet

cartographique. Par exemple vous avez un projet sur la commune « X » et vous devez souvent revenir à

l’échelle de cette commune. Vous allez enregistrer les paramètres pour retourner rapidement sur cette

zone en 1 clic que vous vous trouviez sur votre carte en Chine ou au Pérou !

Sélectionner la commune de Grenoble à l’aide de l’outil

Recentrez votre carte exactement sur la commune de Grenoble à l’aide de l’outil « zoom sur la

sélection »

Le logiciel adapte la meilleure échelle de zoom pour englober entièrement la commune de Grenoble

dans votre carte, vous pouvez maintenant créer votre signet.

Cliquez sur l’outil . Spécifiez le nom

que vous souhaitez, par exemple

« Grenoble ».

Refaites la manipulation pour réaliser des signets sur :

Sur la commune de Saint-Martin-d'Hères

Sur le lieux dit cité labeye (couche ?)

Sur le canal de la chantourne (couche ?)

Vous pouvez ensuite y accéder à l’ensemble de vos signet en cliquant sur .

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Page 185

Mesure de distances et de surfaces

Quantum GIS permet de mesurer des longueurs et des surfaces grâce à 2 outils :

Utiliser l’outil de mesure de longueur

afin de connaîter la distance entre le

nord et le sud de Grenoble.

Mesurer la surface en reliant 4 points

par exemple :

Fermez l’outil de mesure et

enregistrez votre projet

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Quantum GIS 1.8

« Lisboa »

2

La représentation et la

diffusion des données

SIG

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Page 187

OBJECTIFS

Etiquettes

Introduction aux analyses thématiques

Réaliser une mise en page rapide

E X E R C I C E

Analyse thématique par valeur individuelle

Vous allez faire une analyse thématique par valeur individuelle, c'est-à-dire que vous allez attribuer une

couleur à chaque objet cartographique différent d’une même couche, en l’occurrence ici sur les

valeurs attributaires du champ CANTON de la couche « Commune ». Cette représentation fera

apparaître les communes du même canton avec une même couleur.

Décochez toutes les couches sauf celle des communes.

Clic-droit sur la couche > Propriétés

Onglet Style

Cliquer sur le bouton ancienne symbologie

Choisir valeur unique comme moteur de rendu

Choisissez les options suivantes :

le moteur de rendu valeur

unique

Le champ de classification

portant l’analyse (CANTON)

Cliquez ensuite sur Classer

Cliquer sur le bouton

« couleur au hasard »

plusieurs fois pour changer les

rampes de couleur des

symboles, ou bien modifiez

directement les polygones de

chaque canton

Cliquez sur OK pour valider

votre analyse thématique

i

P

i

i

P

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Page 188

Analyse thématique par couleur graduée avec un

nouveau dégradé

Nous allons représenter les communes en fonction de l’information attributaire sur la population

(POPUL). Pour ce faire nous allons créer une analyse thématique par classes de valeurs.

Décochez toutes les couches sauf celle des communes.

Clic-droit sur la couche > Propriétés

Onglet Style

Cliquer sur nouvelle symbologie

Choisir Gradué comme moteur de rendu

Choisissez les options suivantes :

le moteur de rendu Gradué

Le champ de classification

portant l’analyse (POPUL)

le nombre de classes (5)

la méthode statistique

(intervalle égaux)

Pour la symbologie,

choisissez « nouvelle pallette

de couleur »

Le type de palette de couleur sera « dégradé »

Cliquez sur OK

i

i

i

i

i

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Page 189

Ensuite vous allez définir les deux couleurs de votre dégradé :

Couleur 1 = le jaune

Couleur 2 = le rouge

Cliquez sur OK

Nommer votre pallette de couleur « jaune au rouge » et

cliquez sur ok.

Cliquez ensuite sur Classer.

Vous pouvez redéfinir les couleurs,

enlever une classe, en rajouter une, etc.

Finalement cliquez sur OK pour voir le

résultat dans votre carte

Analyse thématique par symboles proportionnels

C O U R S

Une carte avec des symboles proportionnels n’utilise pas les mêmes principes qu’une carte par plages

de valeurs. Les symboles proportionnels permettent de présenter deux informations qui ne se

représentent pas de la même manière :

i

i

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Page 190

1. la taille du symbole permet de représenter des

données en valeurs absolues comme les nombre

(population totale),

2. les couleurs et / ou valeurs implantées dans les

symboles serviront à représenter des données en

valeurs relatives (pourcentage, rapport comme la

densité de population).

Pour aller plus loin … On ne représentera donc jamais un

indice relatif à l’aide d’une carte par symboles proportionnels.

Par exemple pour cartographier la Proportion de personnes

jeune de moins de 20 ans par rapport à la population totale

d’une commune on représentera par des symboles

proportionnels le nombre de personnes inférieur à 20 ans pour

chaque commune (taille du phénomène) et on appliquera

une couleur interne à chaque symbole en fonction d’une

classification des valeurs de % des moins de 20 ans (structure

du phénomène). On appelle cela une carte bivariée en

symbole proportionnels.

E X E R C I C E

Nous allons représenter la distribution de la population par commune par des cercles proportionnels. Le

logiciel QGIS - dans sa version 1.8 Lisboa – permet de gérer la proportionnalité mais à un niveau

avancée du logiciel. Une application de base de la proportionnalité réside dans la création de

diagramme dans l’onglet « revêtement » des propriétés de la couche.

Une icône, idéogramme (au format SVG) vient se poser au dessus de la représentation cartographique

des entités qui est elle gérée dans l’onglet « style ». Ce n’est pas du tout pratique pour l’utilisateur car le

résultat visible dans la carte n’apparaît pas dans la légende de la carte, et donc dans la mise en page

que nous verrons plus loin dans votre guide.

Clic-droit sur la couche « commune » > Propriétés

Onglet revêtement

Choisissez les options suivantes :

Cochez la case « afficher les

diagrammes »

Dans l’aperçu SVG,

sélectionnez l’objet de type

« cercle »

L’attribut de classification

portant l’analyse (POPUL)

Cliquer sur le bouton « trouver la

valeur maximale » et

attribuez-lui la valeur 50

Cliquer sur OK

i

P

i

i

i

i

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Page 191

Autre inconvénient, les cercles se positionnent au-dessus des étiquettes de la couche, ce qui oblige

l’utilisateur à les déplacer manuellement pour les voir.

C O U R S

La gestion des étiquettes dans Quantum GIS

Il existe plusieurs façons de créer des étiquettes sur les entités cartographiques dans QGIS.

La première solution (Méthode 1) est la plus simple mais elle ne permet pas d’afficher

les étiquettes en conflit de superposition et modifier / déplacer les étiquette

La deuxième solution (Méthode 2) est la plus pratique, et permet de laisser l’utilisateur

faire ce qu’il souhaite avec les étiquettes en terme de déplacement, rotation, texte.

Par contre, la méthode nécessite plus de manipulation et un paramétrage des

couches.

La troisième solution (Méthode 3) consiste à décentraliser les étiquettes dans une

nouvelle couche d’objets ponctuels, que l’on pourra déplacer comme on le

souhaite. Cette méthode est la plus contraignante

E X E R C I C E

Méthode 1

Décochez l’ensemble des couches sauf la couche Communes et placez vous sur le signet Grenoble.

Les options d’étiquetage sont accessibles dans les propriétés de la couche :

Clic-droit sur la couche > Propriétés

Onglet Etiquettes

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Page 192

Choisissez d’afficher les

étiquettes en choisissant :

Le champ

attributaire

« NOM »

Une police de

caractère de

type Arial, de

taille 12 et de

couleur noire

Un halo blanc

(zone tampon)

de 1 point

d’épaisseur et de

couleur blanche.

Enfin, définissez une visibilité (seuil de zoom) entre les échelles 1:1 et 1 :200 000ème.

En dehors ce dette plage, les étiquettes seront masquées.

Méthode 2

Pour pouvoir créer des étiquettes personnalisées, il faut modifier la structure attributaire de la couche

que l’on peut étiqueter. Il nous faut pour cela ajouter 3 champs à la table :

Clic-droit sur la couche > Ouvrir la table d’attributs

Cliquez sur le petit crayon bleu pour entrer en mode Edition

Cliquez sur le bouton ayant pour icône une table avec une étoile « Nouvelle colonne »

o Créer une colonne avec le nom X_ETIQ de type Texte (chaîne de caractères) de

largeur 50

o Créer une colonne avec le nom Y_ETIQ de type Texte (chaîne de caractères) de

largeur 50

o Créer une colonne avec le nom de type Texte (chaîne de caractères) de largeur 50

Recliquez sur le crayon bleu pour sauver les modifications

Ces 3 champs permettront de stocker les paramètres des étiquettes personnelles, individuellement pour

chaque géométrie.

Dans la version 1.7 Wroclaw, la fonctionnalité d’étiquetage est disponible via une barre d’outils

appelée « Étiquette »

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i

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Page 193

Dans cette barre d’outils, nous allons définir nos champs de paramétrage pour que l’application les

reconnaisse comme champs d’étiquetage.

Cliquez sur le logo ABC

Cochez la case « Étiqueter cette couche »

Choisissez le style d’étiquette que vous souhaitez (par défaut : texte noir gras, halo blanc)

Allez dans l’onglet « Source de définition des paramètres »

Tout en bas, repérez les listes déroulantes Coordonnée X, Coordonnée Y, Rotation et spécifiez

les champs que vous avez créés précédemment.

Validez les paramètres

Cliquez de nouveau sur le crayon bleu pour entrer en mode édition, les outils de déplacement

et rotation des étiquettes sont maintenant disponibles

Déplacement

Rotation

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Cliquez sur le crayon pour enregistrer vos modifications d’étiquettes

Méthode 3

Pour réaliser un étiquetage avec cette troisième méthode, il faut créer une couche de point que l’on

pourra éditer pour les déplacer et ainsi placer nos étiquettes où nous souhaitons. Plutôt que de créer

une couche vide, nous allons exporter les centroïdes de la couche polygone des Communes.

Menu Vecteur > Outils de géométrie > Centroïdes de polygones

Choisissez la couche COMMUNE

Spécifiez le dossier où sera écrit le fichier de points en sortie

Nommez le « COMMUNE_centroide.shp »

Lorsque vous validez, QGIS vous demande si vous voulez ouvrir cette couche : Oui

En créant cette couche de points, la table attributaire est restée identique, vous pouvez donc étiqueter

la couche à partir de l’attribut que vous souhaitez.

Etiquetez la couche selon la méthode précédente de votre choix

Pour déplacer vos étiquettes, entrez en mode Edition en cliquant sur le crayon bleu

Puis choisissez l’outil de déplacement

Déplacez les points et enregistrez

C O U R S

Quelques règles pour la mise en page d’une carte

Les cartes papiers sont présentes dans notre vie de tous les jours mais parfois on oublie un peu quelles

sont les règles normalisées. En effet, une carte doit comporter différents éléments qui sont obligatoires

pour sa lecture.

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Page 195

La légende

La légende permet de décrire l’information présente sur la carte. Sans elle, le lecteur ne peut la

comprendre et son intérêt devient nul. Elle doit être détaillée et hiérarchisée (Titre, sous-titre…)

L’échelle

L’échelle graphique permet d’évaluer les distances sur la carte. Il est important de choisir une échelle

pertinente afin de faciliter les mesures. Une échelle numérique permet de connaître l’échelle de

réalisation de la carte.

La flèche Nord

Suivant les écoles, l’ajout de la flèche nord est obligatoire ou non. En effet, si la carte présente le Nord

(géographique) en haut, certaines personnes ne la mettront pas sur la carte. Nous pensons que c’est

tout de même une information importante qui devra figurer lors de la mise en page.

Le titre

Une carte a nécessairement un titre permettant de savoir ce qu’elle représente. Pour cela, faites en

sorte de choisir un titre pertinent.

La date

La date de réalisation de la carte est également importante afin de pouvoir la retrouver par la suite et

réaliser des comparaisons, des classifications,…

Les sources

Obligatoire, les sources permettent de connaître les fournisseurs de données des différentes

informations de la carte

E X E R C I C E

Réalisation d’une carte à partir d’un modèle (.qpt)

Menu Fichier > Nouveau composeur d’impression

Une nouvelle fenêtre s’ouvre permettant de créer ou d’importer un modèle de mise en page.

Vous allez charger un modèle de mise en page au format « .qpt » disponible dans votre dossier BASE.

Dans votre interface du composeur, Menu Fichier > Charger un modèle

Naviguer vers votre dossier chargez la mise en page

mep_a4_payage.qpt

1. La BARRE D’OUTILS du composeur

1- Charger depuis un modèle existant (modèle de mise en page)

2- Sauvegarder la mise en page en tant que modèle

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3- Exporte la carte au format image (PNG, JPEG, TIF,…)

4- Exporte la carte en PDF

5- Exporte la carte au format vectoriel SVG

6- Imprimer

7- Permet de zoomer sur l’étendue de la mise en page

8- Permet de zoomer plus

9- Zoom moins

10- Rafraichir la vue

11- Ajout de la carte courante dans le rectangle tracé par cet outil

12- Ajoute un bloc image permettant d’insérer un logo par exemple

13- Ajout d’une étiquette afin de placer un titre, sous-titre, commentaires,…

14- Ajout d’une légende

15- Ajout de l’échelle graphique

16- Ajouter une forme simple (ellipse, rectangle, triangle)

17- Ajouter une flèche (pour la flèche nord par exemple)

18- Ajouter les attributs d’une couche

19- Déplacer un objet

20- Déplacer le contenu de l’objet

21- Permet de grouper les objets sélectionnés

22- Dégroupe les objets groupés

23- Outils de gestion de la position des objets (avant-plan, arrière plan)

24- Gestion de l’alignement des objets

2. La MISE EN PAGE avec les éléments organisés (carte, logo, titre, sous-titre, légende, échelle, flèche

nord)

3. Les ONGLETS DE PARAMETRAGE de chaque objet de la mise en page

L’onglet Composition vous permet de définir la

taille du papier, l’orientation et la qualité

d’impression

L’onglet Propriété de Objet affiche les propriétés de

chaque élément sélectionné dans la mise en page.

Les éléments de propriétés changent en fonction de

l’objet sélectionné dans la mise en page. En cliquant

sur chaque tag, il se déplie ou replie.

9

8

7

6

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Page 197

Illustration ci-dessus : si vous sélectionnez le titre de votre carte, l’onglet « objet » est automatiquement

sélectionné et vous donne la possibilité de le modifier

Illustration ci-dessus : si vous sélectionnez la légende de votre carte, l’onglet « objet » est

automatiquement sélectionné et vous donne la possibilité de modifier l’ordre des couches dans votre

légende, d’ajouter ou d’enlever des couches SIG…

Terminez la réalisation de votre carte en :

Déplaçant ou modifiant certains objets selon votre volonté

Renommant en français certains objets

i

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Page 198

Remarque : Certains objets sont « cadenassés » et présente ce symbole lorsqu’on les sélectionne.

Cet outil permet de figer l’objet une fois les modifications effectuées. Un clic-droit permet de passé

d’un mode à l’autre.

Tentez de réaliser une carte sur la hauteur des bâtiments afin de tester les différents outils ainsi que leurs

propriétés.

Il est possible d’insérer automatiquement la date dans une étiquette en tapant $CURRENT_DATE(yyyy-

MM-dd).

Une fois les différents objets placés et paramétrés, testez les différentes méthodes d’exports.

Menu Fichier…

Vous pouvez également sauvegarder votre

mise en page (en cliquant sur la disquette) afin

de la réutiliser par la suite. Les composeurs de

cartes sont accessibles à partir du gestionnaire

de composeur.

Menu Fichier > Gestionnaire de

composeur

Pensez à sauvegarder votre projet QGIS.

Ajouter une carte d’emprise (ou carte de localisation) :

Pour ajouter une carte d’emprise, vous pouvez « Ajouter une nouvelle carte » .

Dans un premier temps, figez votre carte principale en effectuant un clic-droit sur le boc

de carte. Vous pouvez également « Verrouillez les couches de la carte » dans l’onglet Objet, cadre

Carte. Ces précautions évitent d’effectuer les mises à jour de la carte d’emprise sur la carte

principale.

Cliquez sur « Ajouter une nouvelle carte » et placez le cadre en bas à droite.

Décochez toutes les couches excepté celle des communes

Enlevez les étiquettes de la couche des communes si elles sont présentes

Pour modifier l’échelle, placez-vous dans l’onglet Objet

Dans le cadre Carte, choisissez une échelle au 1/400 000ème

Ajoutez une grille

Pour ajouter une grille à la carte principale :

cliquez sur l’onglet Objet > Grille

cliquez sur « Afficher le graticule »

Vous pouvez afficher la grille de manière « Continue » ou en « Croix »

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Page 199

Vous pouvez modifier d’autres paramètres :

Intervalle X et Intervalle Y : espacement

des graticules

Largeur des croix : modifie la taille des

croix

Largeur de lignes : modifie l’épaisseur

des lignes

Dessiner une annotation : affiche ou

non la valeur de la coordonnée

Position de l’annotation :

Dans un

cadre

Cadre

extérieur

Direction de l’annotation :

Horizontal

Vertical

Suivant le contour

Horizontal et vertical

Police : modifie la police de

l’annotation

Espacement du cadre : plus ou moins

près du cadre.

C O U R S

L’export vectoriel de QGIS vers Adobe Illustrator /

Inkscape

Lorsque l’on produit une carte dans QGIS, il est possible d’exporter cette dernière dans un format

pouvant être manipulé par des logiciels de dessin vectoriel. Nous allons utiliser EasyPrint comme dans

l’exemple précédent.

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Page 200

E X E R C I C E

Méthode 1

La première étape est identique à l’exercice précédent :

Créez une carte mise en page

Pour passer de cette carte mise en page à votre logiciel de dessin vectoriel, il suffit donc d’exporter

dans un format vectoriel compatible : PDF ou SVG.

Fichier > Exporter au format SVG…

Un message d’alerte sur le SVG apparaît, validez

Choisissez l’emplacement du fichier et nommez-le

Vous pouvez maintenant ouvrir ce fichier dans Adobe Illustrator ou Inkscape et travailler sur tous les

éléments de la mise en page qui sont en vectoriel.

Méthode 2

Il est également possible d’exporter vers Inkscape les couches SIG directement depuis votre carte en

utilisant le plugin « SimpleSVG ». Cette fonctionnalité n’est stable à 100% (certaines couches ne

s’exportent pas sans explications connues à notre niveau).

Plus d’informations sur : http://www.duif.net/qgis/simplesvg/

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Page 201

Quantum GIS 1.8

« Lisboa »

3

Interrogation des

données

Modification d’une table

Jointure externe

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Page 202

OBJECTIFS

Sélection attributaire en utilisant le langage SQL

Analyse et modification de la structure d'une table

par ajout de nouveaux champs

Réaliser une jointure sur un fichier externe

Sélection attributaire en utilisant le langage SQL

Quantum GIS, comme bien des logiciels SIG et SGBDR, utilise le langage SQL pour réaliser des sélections

sur les attributs.

E X E R C I C E

Dans cet exercice nous allons sélectionner les communes appartenant au canton d’Eybens. Pour cela,

ouvrez la table attributaire de la couche Commune et cliquez sur le bouton Recherche avancée .

La fenêtre du constructeur de requêtes SQL s’ouvre alors.

Ce constructeur de requêtes

permet de simplifier la création

de requêtes en ne réalisant que

la partie conditionnelle - clause

WHERE

Choisissez d’abord le champ sur

lequel porte la recherche

(double-clic sur CANTON dans

notre cas).

Choisissez le bon opérateur (un

seul clic)

Faites venir les valeurs du champ

sélectionné en cliquant sur

ou

Et choisissez le champs adéquat

(double-clic).

i

i

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Page 203

Il vous reste à tester votre requête en cliquant sur tester

Validez en cliquant sur OK

Vous obtenez alors une sélection de l’ensemble des communes du canton d’Eybens :

Enregistrement d’une nouvelle couche

Vous allez créer une nouvelle couche SIG au format ESRI shapefile contenant les communes du canton

d’Eybens issues de votre requête.

Faire un clic droit sur la couche Communes > Sauvegardez la sélection sous…

Choisissez le format du fichier qui va être créé, ici ESRI

shapefile.

Spécifier le chemin et le nom de votre nouveau fichier

(communes_arrondissement_331) dans le répertoire

travail).

Laissez le codage ainsi que le SCR comme ils sont

Cliquez sur OK.

SE

WH

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Page 204

Chargez cette couche SIG vectorielle dans votre projet Quantum GIS et changez sa symbologie afin

de bien voir les objets qu’elle contient.

L’export des données est réalisable en utilisant un des formats de données vectorielles qui est supporté

par la librairie OGR ou GDAL pour les rasters.

Autres sélections SQL (suite)

Effectuez les mêmes manipulations, sélection SQL puis enregistrement de votre requête comme

nouvelle couche SIG au format ESRI shapefile pour les questions suivantes :

Couche « communes »

Chercher tous la ou les communes commençant par la lettre «G»

Chercher les communes 38158, 38179 et 38421

Combien de communes ont une population supérieure à 10 000 habitants ?

Combien de commune ont une population comprise entre 4000 et 10 000 habitants

Combien de communes ont une population comprise entre 4000 et 10 000 habitants et font

partie du canton d’Eybens ?

Couche « parcelles »

Chercher toutes les parcelles de la commune « Eybens » dont le code de section est « OB »

Sélectionnez les parcelles dont le numéro est compris entre ‘0500’ et ‘0600’

C O U R S

Qu’est-ce qu’une jointure attributaire ?

En SIG il existe 2 types de jointures. La jointure attributaire et la jointure spatiale. La 1ère s’appuie sur les

données attributaires alors que la 2ème utilise le positionnement géographique des différents objets.

Une jointure est attributaire une . En SIG, il s’agit de relier une couche vectorielle à un fichier externe

afin de récupérer les données contenues dans ce fichier (au format DBF dans Quantum GIS).

Afin de réussir cette opération, il est nécessaire de posséder un champ commun dans les 2 tables à

relier. En effet, c’est ce champ commun qui va permettre d’ajouter les données du fichier externe à la

couche SIG.

E X E R C I C E

Réalisation d’une jointure attributaire

Dans votre projet, nous allons réaliser une jointure entre la couche des communes et le fichier

jointure.dbf afin de récupérer le pourcentage d’homme et de femme par commune.

Ouvrez le fichier jointure.dbf (disponible dans votre répertoire BASE) afin de regarder sa

structure.

Ouvrez également la table attributaire de la couche communes afin de déterminer le champ

de jointure.

Une fois que vous avez déterminé ce champ de jointure :

Menu Vecteur > Outils de gestion des données > Joindre les attributs (join attributes).

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Page 205

La boite de dialogue suivante s’ouvre alors :

Spécifier la couche vectorielle cible

Choisissez le champ de la couche sur

lequel va se faire la jointure

Choisissez de joindre une table .dbf. En

cliquant sur Parcourir, pointez le fichier

jointure.dbf.

Spécifiez le champ de jointure du fichier à

joindre

Pointez vers votre répertoire travail et

nommez la couche résultante de la jointure

qui va être stockée « en dur » comme une

nouvelle couche dans votre ordinateur

Choisissez de ne garder que les données

qui ont des valeurs correspondantes ou

bien de tout garder (préférable)

Une fois les paramètres remplis correctement, validez et choisissez de faire apparaître la nouvelle

couche créée.

Comparons en ouvrant les tables attributaires de chaque couche avant et après la jointure :

AVANT

APRES

On voit bien que les colonnes de notre fichier DBF ont été ajoutées à la table attributaire de la couche

issue de la jointure.

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Page 206

Quantum GIS 1.8

« Lisboa »

4

Création des données

SIG

Mise à jour automatique

d’un champ attributaire

Statistiques d’un champ

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Page 207

OBJECTIFS

Création d’une couche vecteur

Ajout de nouveaux objets sur la couche enregistrée

Mise à jour des données attributaires

E X E R C I C E

Fonction d’accrochage lors de la saisie

Il existe dans QGIS une fonction d’accrochage qui va permettre de capter (« aspirer ») le curseur de la

souris lorsque vous entrez dans le seuil de tolérance défini (cercle). Cette fonction d’accrochage est

très importante dans la numérisation SIG car elle permet un premier contrôle dans la topologie des

entités, c'est-à-dire la relation des objets entre eux ;

2 polygones adjacents de type « parcelles » devant partager la même limite ne doivent pas

être digitalisés avec des erreurs, sortes de « trous » sur cette limite ;

2 lignes de type « route » être joints à un carrefour ou une intersection

Pour accéder aux options d’accroche :

Menu Préférences > Options d’accrochage.

Cochez / décochez les couches sur lesquelles vous souhaitez pouvoir vous accrocher

Définissez le mode d’accrochage souhaité (sommet, segment ou les deux)

Définissez la distance de tolérance (rayon d’un cercle)

Définissez les unités

La fonction « Eviter Intersections » permet également de contrôler la topologie

P

i

i

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Page 208

Création d’une couche vecteur SIG

Une création de structure de couche SIG doit être précédée d’une étape de réflexion sur la

modélisation pertinente du phénomène à intégrer dans le SIG. Cette étape conditionnera en bien des

occasions une utilisation rationnelle et aisée du Système d’Information (SI).

La commande Nouvelle Table vous permet de définir ces éléments. Pour créer une nouvelle table, vous

devrez :

Spécifier la structure de la couche (point / linéaire / polygone)

Spécifier une projection (SRC)

Spécifier les noms et les types de champs attributaires

Spécifier un nom et un emplacement pour la nouvelle table

Nous allons créer une nouvelle couche vectorielle qui va contenir des espaces verts.

Menu Couche > Nouveau > Nouveau couche shapefile ou bien à partir de la barre d’outils

Contrôle des couches .

Pour aller plus loin …la topologie La fonction « Eviter Intersections » permet également de contrôler la topologie en évitant les superpositions :

La fonction « Activer l’édition topologique » permet d’éditer en gardant des limites communes entre les

polygones. Cela signifie que le déplacement d’un nœud avec l’outil « Outil de nœud » impactera les deux polygones dont le nœud est commun :

Sans l’outil « Activer l’édition topologique » Avec l’outil « Activer l’édition topologique »

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Page 209

Définir du type de géométrie de la

couche (ici une couche de polygone)

Définir le système de projection en

cliquant sur le bouton « spécifier le

SCR » (EPSG : 2154)

Définir ensuite les champs de la future

table attributaire :

Nom du champ

Format de l’attribut (texte,

entier ou décimal)

Largeur

Précision

Cliquer sur le bouton ajouter à la liste

d’attributs

Une fois les attributs suivants définis

(type, équipe et surface), validez en

cliquant sur OK et spécifiez le

répertoire et le nom de la couche

créée

espaces_verts.shp

Ajout de nouveaux objets

La couche espaces_verts.shp est vide pour le moment. Nous allons numériser différents espaces verts en

se basant sur ce que l’on voit sur l’orthophoto. Décochez l’ensemble des couches de votre projet

hormis la photographie aérienne (et votre couche espaces_verts).

Basculez la couche en mode édition

Clic -droit sur la couche espaces_verts > Basculer en mode édition ou en utilisant l’outil

.

Vous pouvez vérifier que la couche est en édition car sa

géométrie est remplacée par un crayon dans la

légende

Les outils de numérisation (voir Fiche Technique) sont désormais actifs.

i

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Page 210

Utilisez l’outil Création de polygone et

dessinez un espace vert en cliquant sur les coins

de l’espace vert.

Finissez la numérisation et faites un clic droit pour

terminer la géométrie de l’objet.

Une boîte de dialogue apparaît afin de renseigner

les attributs propres à l’objet. C’EST OBLIGATOIRE !

Il n’est pas utile de remplir la superficie de l’objet

car nous nous la calculerons par la suite.

Continuez la numérisation des espaces verts

jusqu’à obtenir :

entre 10 et 20 objets cartographiques

différents types et différentes équipes).

Pour modifier la géométrie d’un objet, différents

outils sont à votre disposition :

Déplacement de l’objet :

Modification du nombre/position des nœuds :

Pour déplacer un nœud, cliquez dessus puis

déplacez le sans relacher la souris.

Pour supprimer un nœud, cliquez dessus puis

utilisez la touche suppr de votre clavier.

Pour ajouter un nœud, double cliquez sur un

segment, la ou vous souhaitez voir le nouveau

nœud apparaître.

Validez la modification de la géométrie en cliquant sur l’outil Sauvegarder les modifications de la

barre d’outils numérisation.

Pour supprimer un objet, vous le sélectionnez et appuyez sur la touche Suppr de votre clavier.

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Page 211

C O U R S

Procédure de modification d’une table attributaire dans

QGIS Les couche SIG comportent des données attributaire (visibles dans la fenêtre « volante » TABLE

ATTRIBUTAIRE) et éventuellement une partie cartographique (objets géographiques visibles dans la

fenêtre CARTE). Il vous est possible d'enrichir le contenu de vos couches SIG en créant de l'information

supplémentaire ou bien en important d’autres informations en provenance de bases externes.

L'enrichissement de vos couches SIG implique une modification de leur structure.

Sélectionner la couche « commune » dans la table des matières afin qu’elle soit surlignée

(colorisée)

Menu Extension > Table > Gestionnaire de Tables

Cliquez sur le bouton Insérer

Choisissez les options suivantes :

Le nom du champ

Le type du champ

Insérer le champ en dernière position

Cliquer sur OK

P

i

i

i

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Page 212

Typologie des champs de données Lorsque vous ajoutez des champs à une table, il vous faudra spécifier le type de données amené à

être stocké dans ce champ.

Une liste déroulante indique le type de champ.

Les principaux types suivants sont disponibles :

Caractère : Stocke jusqu'à 254 caractères alphanumériques. Il est impossible d'exécuter des

opérations arithmétiques sur des nombres dans un tel champ. Utilisez ce type de champ pour

les codes postaux et les codes de zone, sinon les zéros d'en-tête seront ignorés.

Entier : Stocke les nombres entiers (nombres sans partie décimale) compris entre – 2 milliards et

+ 2 milliards.

Réel : Stocke les nombres décimaux à virgule flottante.

Une fois l’ensemble des CHAMPS définis et les type choisis, cliquez sur le bouton ENREGISTRER pour

valider

et ENREGISTRER VOS MODIFICATIONS

Cliquez sur les bouton YES et CLOSE

Pour personnaliser la table attributaire plusieurs outils d’édition sont disponibles. Ils permettent de

faciliter la mise à jour des champs lors d’une session d’Edition.

Clic-droit sur la couche > Propriétés de la couche > Champs > Outils d’édition

Outils d’édition Type

d’attribut Description Configuration Exemple

Edition de ligne Tous Boite d’édition

simple

Plage de

valeurs

Numérique Permet de

définir les valeurs

numériques à

partir d’une

plage de valeurs

Valeur minimum,

maximum, étapes.

Choix de

l’affichage.

« Barre coulissante » :

« Editable » :

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Page 213

Valeurs

Uniques

Tous Reprend les

valeurs déjà

présentes dans

la colonne.

Nom de fichiers

Texte Explorateur de

fichiers

Liste de valeurs

Texte Boite de saisie

avec des

valeurs

prédéfinies. Peut

reprendre les

valeurs d’un

champ d’une

couche affichée

dans QGIS ou

celles d’un

fichier CSV.

Automatique ou

manuelle.

Une description de

la valeur est

possible. C’est elle

qui apparait alors

dans la liste

déroulante.

Immuable

Tous En lecture seule,

l’utilisateur ne

peut pas

modifier le

champ.

Cachée

Tous Le champ est

caché,

l’utilisateur ne

peut pas le voir.

Boite à cocher

Texte Attribut une

valeur à une

boîte cocher ou

non

Valeur de la case

cochée, valeur de

la case non cochée.

Edition de

texte

Texte Zone de texte

sur plusieurs

lignes

Calendrier

Texte Affiche un

calendrier pour

la saisie d’une

date

Autres fonctions de numérisation

Ces fonctions se trouvent dans la barre d’outils « numérisation avancée »

Pour simplifier une entité, cliquez sur le bouton puis sur l’objet. Une petite boite de dialogue

apparait avec un curseur de simplification. En fonction de la position du curseur, certains

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Page 214

nœuds sont supprimés

Pour ajouter un trou (anneau) dans un

polygone, cliquez sur le bouton puis dessinez

votre trou à l’intérieur de l’objet polygone. Il

vous faudra certainement modifier l’apparence

de votre couche pour « voir » à l’intérieur du

polygone et digitaliser correctement.

Pour effacer un trou (anneau) dans un

polygone, cliquez sur le bouton puis sur l’objet

trou ou anneau à l’intérieur de l’objet polygone.

E X E R C I C E

Mise à jour automatique du champ « surface »

Le champ « surface » créé au départ est toujours vide. Nous allons le mettre à jour de manière

automatique grâce à la « calculatrice des valeurs de champs » de la table attributaire.

La couche espace_vert doit être en mode édition

Ouvrez la table attributaire de la couche

Page 215: Contenu Formation v2

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Page 215

Cliquer sur le bouton « calculatrice des valeurs de champs »

Cochez le champ de mise à jour existant et choisir

« surface » dans la liste déroulante

Cliquez sur l’opérateur « surface » ($area) disponible

dans la partie « Géométrie » afin qu’il soit pris en

compte dans la clause conditionnelle

Cliquez sur OK

Résultat : le champ est mis automatiquement à jour.

Un outil permet de calculer directement l’aire et le périmètre de chaque objet lors d’un export.

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Vecteur > Outils de géométrie >

Exporter des colonnes de géométries

Enregistrez le fichier au format Shape

Lorsque vous ouvrez la table

attributaire, vous retrouver deux

nouveaux champs AREA (aire) et

PERIMETER (périmètre).

Mise à jour automatique du champ « ID »

De la même manière que pour la surface, on peut mettre à jour automatiquement le champ ID.

Ouvrez une session d’édition sur la couche espace_vert.

Ouvrez la table attributaire et cliquez sur « calculatrice des valeurs de champs »

Cochez le champ de mise à jour existant et

choisir « id » dans la liste déroulante

Cliquez sur l’opérateur « rownum » ($rownum)

dans la partie « Enregistrement » afin qu’il soit

pris en compte dans la clause conditionnelle

Cliquez sur OK

Résultat : le champ est mis automatiquement

à jour.

Récupérer les statistiques d’un champ attributaire

Quantum GIS dispose d’une extension qui permet de calculer un ensemble de statistiques sur le

champs d’une table attributaire. Cette extension s’appelle « Statist ».

Menu Extension > Installateur d’extension Python

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A partir de l’onglet « Extension », faites une recherche

en filtrant sur le nom « Statist ».

Une fois l’extension trouvée, sélectionnez-la dans la liste et cliquez sur « installer / mettre à jour

l’extension ».

Enfin cliquez sur fermer

Désormais l’extension « Statist » est disponible la barre d’outils extension.

Sinon elle est disponible sous le Menu Vecteur > Statist > Statist

Lancez-la.

Choisissez la couche vecteur en entrée et le champ cible.

Quantum GIS renvoie à l’utilisateur une série de statistiques (comptage, valeur mini, valeur maxi,

somme, moyenne…etc.). En cliquant sur le bouton « copier », vous enregistrez dans le « presse papier »

de Windows les valeurs du tableau que vous pouvez ensuite « coller » dans un tableur Office.

Analyse thématique sur les données numérisées

Cet exercice de numérisation vous permet d’appréhender la structuration des données SIG et de

comprendre qu’il n’est pas nécessaire de dupliquer les couches pour stocker différentes informations

attributaires (ici le type et l’équipe). Pour terminer l’exercice, faites trois (3) analyses thématique sur les

trois (3) champs attributaires créés.

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Quantum GIS 1.8

« Lisboa »

5

Géocodage

Import de données GPX

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OBJECTIFS

Création de données par géocodage

Importation de données GPX

Enregistrement dans une nouvelle couche/format

E X E R C I C E

Création de données par géocodage

Nous disposons d’un fichier CSV (Comma Separate Value) contenant différentes colonnes dont des

coordonnées géographiques stockées dans deux colonnes X et Y. Le but de cet exercice est de créer

automatiquement une couche SIG de type « ponctuel » à partir de la couche CSV.

Le logiciel QGIS va créer un point a chaque enregistrement contenant une paire de coordonnéesde X,

Y. C’est ce qu’on appelle le Géocodage. A noter que ces coordonnées doivent être dans le même

système de projection que votre projet pur que cela fonctionne correctement.

Menu Extension > Gestionnaire d’extensions

Chargez l’extension Ajouter une couche de texte délimité

Un nouveau bouton apparaît dans la barre d’outils des extensions

En cliquant sur le bouton « parcourir »,

chargez le fichier contenant les informations

à géocoder « geocodage.csv » situé dans

votre espace de travail.

Donnez un nom à la couche SIG résultante

Délimiteur sera un caractère simple de type

« ; »

Localisez les champs X et Y contenant les

coordonnées géographiques ou projetées

Vous avec un sperçu du contenu du fichier

avec les paramètres indiqués plus haut.

Cliquez sur OK

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Une fois l’opération de géocodage réalisée, vous voyez apparaître les points correspondant :

Importation de données GPX

Il est possible d’importer dans QGIS des données issus de fichier GPS. C’est un format de fichier

permettant l'échange de coordonnées GPS, inspiré du format XML.

Différents formats de GPS de type « grand public » sont supportés via l’extension GPS de QGIS. Dans cet

exercice, nous allons importer au sein de notre projet le fichier « point_gps.gpx » se trouvant dans votre

dossier « BASE > DONNEES ».

Ouvrez le fichier

Menu Extension > GPS > Outils GPS > Charger un fichier GPX

Choisir juste Points car le relevé ne

comporte que cela.

Validez, votre couche apparait sur

la carte.

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Quantum GIS 1.8

« Lisboa »

6

Quelques extensions

de Quantum GIS

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OBJECTIFS

Le gestionnaire des extensions

Les fonds Raster Openlayers en WMS

Les données Open Street Map

Les outils GRASS dans QGIS

E X E R C I C E

Le gestionnaire d’extensions

QGIS dispose d’un installateur et d’un gestionnaire d’extensions qui permet de récupérer différents

plugins (développé par la communauté) qui vont permettre d’ajouter de nombreuses fonctionnalités

au logiciel. L’installateur, qui permet de choisir et de récupérer les extensions est disponible dans le

menu Extension.

La version 1.8 de Quantum GIS ne propose plus l’ajout de dépôts tiers afin d’inciter les différents

développeurs d’extensions à utiliser le dépôt officiel. Dorénavant il est nécessaire d’ajouter les différents

dépôts manuellement.

Pour utiliser les différentes extensions décrites dans ce chapitre, nous allons ajouter le dépôt suivant :

Menu Extension > Installateur d’extensions Python. Dans la boîte de dialogue qui s’ouvre, allez dans

l’onglet Dépôts, cliquez sur le bouton Ajouter…

Spécifiez le nom et l’URL du dépôt.

Nom : Sourcepole

URL : http://build.sourcepole.ch/qgis/plugins.xml

Liste des dépôts tiers est la suivante (seul le dépôt Sourcepole est nécessaire pour la suite de ce

chapitre) :

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Page 223

Une fois les dépôts connectés, les extensions sont récupérables via l’onglet Extensions.

Les extensions installées disposant d’une mise à jour sont signalées, tout comme les nouvelles extensions

non installé.

Pour installé une extension, il suffit de cliquer dessus pour la sélectionner et de cliquer sur Installer

l’extension dans le cas d’une nouvelle ou bien Mise à jour de l’extension pour une extension déjà

installée mais disposant d’une mise à jour.

Une fois l’extension installée, il faut l’activer en utilisant le gestionnaire d’extensions qui se trouve

également dans le menu Extension.

Cette fenêtre regroupe toutes les extensions installées. Une case à cocher permet de savoir si

l’extension est activée ou non.

Les extensions cochées apparaissent alors dans le menu Extensions.

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Les fonds rasters Openlayers en WMS

L’extension Open Layers plugin permet de récupérer différents fonds cartographiques (Google Maps,

Bing Maps, Yahoo Maps ou encore Open Street Map) quelque soit la projection de votre projet.

Il est nécessaire d’avoir au moins une couche dans l’aperçu afin que l’extension récupère l’extent de la

carte.

Ces fonds sont téléchargés à la volée dans l’application via un Web Map Services et donc cela peut

prendre un peu de temps lors de la navigation sur la carte.

Cela permet d’obtenir un fond cartographique complet :

Les données OpenStreetMap

Open Street Map est une base de données géographique Open Source mis à jour par la communauté.

Ces données sont directement accessibles dans QGIS via l’extension Open Street Map. Cette extension

rajoute une barre d’outils :

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permet de charger un fichier au format OSM (téléchargé depuis le site OSM par exemple)

Permet d’accéder au gestionnaire d’entité OSM pour numériser des objets par exemple.

Permet de récupérer les données directement depuis QGIS :

Attention, les données à télécharger ne peuvent comporter plus de 50 000 nœuds ce qui entraine une

faible surface de couverture.

Permet de renvoyer sur le serveur les données créées ou définies pour OSM.

Permet d’importer des données depuis une couche

Sauver le fichier OSM en couche

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Les outils GRASS

Le logiciel GRASS (Geographic Resources Analysis Support System) s'est développé parallèlement à

ArcInfo avec qui il se compare souvent. Au départ il a été développé par une branche du corps

d'ingénieurs de l'armée américaine. Depuis, ce logiciel est maintenu et amélioré par une nouvelle

armée de programmeurs, et officiellement maintenu par l'Université de Baylor aux États-Unis et

l'Université d'Hannover en Allemagne. Les utilisateurs de GRASS incluent la NASA, la NOAA, le USDA, le

U.S. National Park Service, le U.S. Census Bureau, le USGS, etc. C'est un logiciel puissant sur le plan de

l'analyse et de la gestion des données raster/vecteur, mais peu performant pour l'édition

cartographique. Le développement de QGIS a permis d’améliorer cette fonction et rajoute une

interface graphique évoluée au logiciel.

Création d’un raster de densité (Interpolation GRASS)

Plus d’infos : http://geomatiquelibre.blogspot.com/2010/06/la-geomatique-libre-grass-et-qgis.html

Les outils R

R est un langage de programmation et un environnement mathématique utilisés pour le traitement de

données et l'analyse statistique. C'est un projet GNU fondé sur le langage S et sur l'environnement

développé dans les laboratoires Bellpar John Chambers et ses collègues. Depuis plusieurs années, deux

nouvelles versions apparaissent au printemps et à l'automne. R dispose de nombreuses fonctions

graphiques.

R s’implémente dans QGIS via un plugin nommé manageR nécessitant des dépendances avec rpy et

Rpy 2 (librairies pythons)

ManageR est un plugin très intéressant pour ceux qui désirent combiner les capacités en statistiques de

R sur des données géospatiales dans Qunatum GIS. ManageR est donc un plugin permettant de faire le

pont entre ces deux logiciels open source forts utiles. Le plugin est fonctionnel sur Windows (XP, VISTA, 7)

mais fonctionnera plus facilement sous LINUX.

Plus d’infos : http://opengeo.wikispaces.com/ManageR+le+plugin+QGIS

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ANNEXES