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SLUCNANTERRE--------------vs----------------

MAGAZINE OFFICIEL DU SLUC NANCY BASKET VENDREDI 17 OCTOBRE 2014 #292CHAMPIONNAT DE FRANCE PRO A SAISON 2014/15

CNCOUGUARS NEWS

LE SUPPLÉMENT NATIONAL DE LA LNB

&

LES NEWS L'EUROCUP

(PAGES 10/11)

C2

IM

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- #1

3 SE

RGII

GLAD

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L'INTERVIEW DÉCALÉE SERGII GLADYR (PAGES 12/13)

PRÉSENTATION NANTERRE

(PAGES 8/9)

A près son titre de champion de France décroché en 2013 contre Strasbourg, la JSF a longtemps été sous le feu des projecteurs. La saison dernière, lors de

sa campagne d’Euroligue, puis en Eurocup, les hommes de Pascal Donnadieu ont souvent déjoué les pronostics. A deux doigts de rallier le Top 16 de la première compétition européenne, Nanterre était l’équipe à « abattre » en Pro A. A tel point que les banlieusards parisiens échoueront aux portes des play-offs (10e en mai dernier, à une victoire seulement du Grand 8). Passave-Ducteil et les siens réussiront tout de même à glaner un titre : la Coupe de France devant le SLUC Nancy, en mai dernier. Amenée finalement à disputer cette saison l’Eurochallenge (3e compétition européenne), la JSF va bien sûr avoir à cœur de retrouver cette année le haut du panier de l’élite française. Pour regoûter à des joutes européennes d’un autre standing. Mais si Nanterre arrive au bout en Eurochallenge, les médias sauteront bien évidemment sur l’occasion : n’oublions pas qu’à ce jour, le SLUC Nancy est le dernier club français à avoir remporté une coupe d’Europe (c’était en 2002 et ce fut la dernière coupe Korac de l’histoire décernée). Nanterre, c’est un vrai « gros morceau ». Les Couguars vont passer ce soir un véritable test, deux jours après avoir affronté Nymburk, en Eurocup. La JSF s’appuie toujours sur des « piliers » comme Jaiteh ou Passave-Ducteil, mais aussi des joueurs de devoir comme Nzeulie ou Judith. Exit les Américains de l’an passé, place à de nouvelles têtes... Et une équipe de feu ! On pense bien évidemment à Jamal Shuler, qui porta le maillot du SLUC entre 2011 et 2013, et à

l'ex-Dijonnais Mikal Ryley. L'ailier avait déjà porté le maillot de Nanterre entre 2009 et 2012. Il revient encore plus fort. Ajoutez à cela l’inusable Jo Gomis au poste de meneur, le jeune ailier fort américain Kyle Weems qui s’est « fait les dents » dans le championnat allemand ou l’arrière de 30 ans Keydren Clark qui a beaucoup bourlingué en Italie, et vous obtenez un savant mélange jeunesse / expérience.

POUR LA PASSE DE 3Après avoir perdu leur premier match de championnat contre Limoges, les hommes d’Alain Weisz restent sur deux succès de rang en championnat. Ces deux victoires obtenues contre les promus Bourg-en-Bresse et Châlons-Reims pèseront lourd dans la balance au moment du décompte final. Ce soir, pour conforter leur place dans le premier tiers du championnat, la victoire est impérative. Mais Nanterre qui restait sur une défaite frustrante à domicile devant le voisin parisien, a remis les pendules à l’heure, en allant s'imposer à Cholet de très bellle manière (88-77) mardi dernier. La partie s’annonce acharnée. Quelques Couguars auront sans doute aussi dans un coin de la tête cette défaite rageante en finale de la Coupe de France il y a 5 mois. Peut-être s’en serviront-ils pour « booster » leurs nouveaux coéquipiers. Même s’il est encore trop tôt pour en parler, c’est bien un match entre deux candidats aux play-offs qui s’annonce à Gentilly ce soir. Le gagnant affirmera ses ambitions, mais le perdant aura encore du temps pour « se refaire ».

Go SLUC !

NANTERRE DE FEU !

PARTENAIRES PREMIERS

PARTENAIRES OFFICIELS

ILS NOUS SOUTIENNENTPARTENAIRES MAJEURS PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

ÉDITORIALCN 2/3

✒ BENOIT ADAM

Saison 19 - Numéro 292SLUC BASKET NANCY

Palais des Sports «Jean Weille»Rue Capitaine Guynemer 54100 NANCY

Tél : 03 83 96 89 90 -Télécopie :03 83 96 89 91

E-mail :[email protected] :www.sluc-basket.fr

RÉSULTATS ET CLASSEMENT PRO ACN 4/5

2ÈME JOURNÉE J SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014 DOMICILE VISITEUR SCOREChalon-sur-Saône Châlons-Reims 89 - 84Dijon Le Mans 80 - 79Gravelines-Dunkerque Limoges 78 - 81Lyon-Villeurbanne Cholet 67 - 56SLUC Nancy Bourg-en-Bresse 94 - 68Orléans Strasbourg 60 - 82Nanterre Paris-Levallois 60 - 71Rouen Pau-Lacq-Orthez 88 - 69Le Havre Boulogne-sur-Mer 4/11/14

CLASSEMENT J 3ÈME JOURNÉE CLA EQUIPES % VICT MJ VICT DÉF

1 Strasbourg 100 3 3 02 Limoges 100 3 3 03 Nanterre 67 3 2 14 Gravelines-Dunkerque 67 3 2 15 SLUC Nancy 67 3 2 16 Dijon 67 3 2 17 Paris-Levallois 67 3 2 18 Rouen 67 3 2 19 Le Havre 50 2 1 1

10 Le Mans 34 3 1 211 Cholet 34 3 1 212 Lyon-Villeurbanne 34 3 1 213 Bourg-en-Bresse 34 3 1 214 Chalon-sur-Saône 34 3 1 215 Orléans 34 3 1 216 Pau-Lacq-Orthez 34 3 1 217 Châlons-Reims 0 3 0 318 Boulogne-sur-Mer 0 2 0 2

3ÈME JOURNÉE J SAMEDI 11 OCTOBRE 2014 DOMICILE VISITEUR SCOREBourg-en-Bresse Chalon-sur-Saône 99 - 88Paris-Levallois Gravelines-Dunkerque 99 - 107Boulogne-sur-Mer Orléans 86 - 92Châlons-Reims SLUC Nancy 69 - 76Dijon Lyon-Villeurbanne 86 - 71Le Mans Le Havre 70 - 56Limoges Rouen 92 - 62Pau-Lacq-Orthez Strasbourg 58 - 86Cholet Nanterre 77 - 88

4ÈME JOURNÉE J RENCONTRES DE LA SOIRÉE DOMICILE VISITEURParis-Levallois Pau-Lacq-OrthezBoulogne-sur-Mer Châlons-ReimsCholet Gravelines-DunkerqueLyon-Villeurbanne Chalon-sur-SaôneSLUC Nancy NanterreRouen Bourg-en-BresseStrasbourg DijonLe Havre LimogesOrléans Le Mans

CALENDRIER5ÈME JOURNÉE J SAMEDI 25 OCTOBRE 2014

DOMICILE VISITEURLyon-Villeurbanne Bourg-en-BressePau-Lacq-Orthez Châlons-ReimsChalon-sur-Saône SLUC NancyDijon Paris-LevalloisGravelines-Dunkerque RouenLe Havre StrasbourgNanterre Boulogne-sur-MerLe Mans CholetLimoges Orléans

% Vict : Classement par le pourcentage de victoire / MJ : Matches joués / VICT : Victoires / DÉF : Défaites / (*) Après prolongationLes huits premiers sont qualifiés pour les Playoffs, les deux derniers descendent en Pro B

A près une saison 2013-2014 extrêmement riche en émotions (4e à l'issue de la saison régulière,

finaliste de la Coupe de France face à Nanterre, demi-finaliste des play-offs devant Strasbourg), le SLUC repart au combat. L'équipe a été largement remaniée puisque seuls Benjamin Sene, Flo Piétrus, Randal Falker et Maxime Zianveni portent encore la tunique nancéienne. Nous souhaitons la bienvenue à Darius Adams, Vaughn Duggins, Valentin Bigote, Sergii Gladyr, Bandja Sy et Damir Krupalija. Lenny Charles-Catherine, un des leaders de la formation espoirs, accompagnera toute la saison l'équipe Pro. Il a signé un contrat stagiaire. Les hommes d'Alain Weisz feront-ils aussi bien ou même mieux que l'an passé ? Dans un championnat de plus en plus dense, difficile de tirer des plans sur la comète. Mais l'équipe, comme sa devancière, devrait avoir cette âme battante que coach Weisz apprécie tout particulièrement.

MIGUEL CALEROASSISTANT COACH

DARIUSADAMS

MENEUR J 1,89 MNouveau joueur US au poste de meneur titulaire : après l'expérience Clevin Hannah, place à Darius Adams. Passé brièvement par Orléans en 2012-2013, ce scoreur dans l'âme a toujours affiché des moyennes de folie, que ce soit au Venezuela, en République Dominicaine, en Ukraine ou encore en Allemagne. Outre-Rhin, sous la tunique de Bremerhaven, Darius tournait ainsi l'an passé à 18 points (mais aussi 4 rebonds et 4 passes) en 31 minutes de jeu. Il finira d'ailleurs meilleur attaquant de la ligue allemande. Un joueur qui ne rechigne jamais à prendre ses responsabilités quand le besoin s'en fait sentir.

#20

#5VALENTIN

BIGOTEARRIÈRE-AILIER J 1,96 MNatif de Grande-Synthe (59) où il a évolué en Nationale 3 de 2008 à 2010, Valentin est un jeune arrière-ailier de 22 ans qui découvre cette année les joutes de l'élite. Passé par le centre de formation de Gravelines-Dunkerque (2010-2012), le Nordiste a ensuite pris la direction de Boulogne-sur-Mer (Pro B). L'an passé, il portait les couleurs de Denain, toujours en Pro B, avec qui il a réalisé une saison consistante (9,8 pts, 2,9 rebonds et 1,2 passe en 20 minutes). Valentin aura sa chance en sortie de banc, derrière Duggins et Gladyr. Il a signé pour deux saisons avec le SLUC.

#13SERGII

GLADYRAILIER J 1,96 MAvec Flo, c'est l'autre international de l'équipe. Sergii Gladyr qui a porté les couleurs ukrainiennes à la coupe du monde espagnole, est une référence. Après avoir joué pour Nanterre (9,8 pts de moyenne en championnat et 11,6 en Eurocup), cet excellent shooteur a décidé de rester en France et d'apporter tout son bagage technique et tactique au SLUC. A 26 ans, Sergii est un joueur qui adore le money-time. Attention à ses coups de patte à 3 points qui peuvent déstabiliser n'importe quelle défense de zone. L'ailier ukrainien est aussi actif en défense.

#6DAMIR

KRUPALIJAINTÉRIEUR J 2,06 MDans la raquette, c'est le seul « petit » nouveau. L'intérieur bosnien n'est pas un inconnu en France puisqu'il a déjà joué pour Dijon et Hyères-Toulon. Avec le club varois, il avait d'ailleurs pour coach un certain Alain Weisz. L'entraîneur nancéien connaît donc bien le gaillard, capable de cartons mémorables lors de ses passages en Bourgogne et au HTV. Dégainez à 3 points ne lui pose pas de souci particulier, c'est même une de ses spécialités. Damir adore s'excentrer de la « bouteille ». Une corde de plus à l'arc nancéien ! Il sera bien utile pour faire souffler Flo.

ALAIN WEISZCOACH

LES COUGUARSCN 6/7

✒ BENOIT ADAMSLUC NANCY BASKET

23-25, av. de la Résistance - 5452o Laxou

Tél. o3 83 93 24 24 / Fax o9 7o 32 6o [email protected]

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#7RANDALFALKER

PIVOT J 2,01 MLe MVP étranger de l'exercice précédent sera encore une fois très précieux dans la peinture nancéienne. La saison dernière, Randal était un des hommes forts du SLUC, tournant à 11,2 pts, 9,3 rebonds et 3,7 passes, pour une évaluation moyenne de 20,1. Un sacré client pour tous les pivots du championnat. Au rebond et au contre, le joueur aux dreadlocks est un véritable guerrier. Et en attaque, il a prouvé qu'il pouvait aussi jouer des coudes et bien alimenter la marque. Un élément indispensable dans le dispositif de coach Weisz. Aussi tranquille dans la vie de tous les jours que battant sur un terrain !

#8BENJAMIN

SENEMENEUR J 1,86 MArrivé au centre de formation du club à l'âge de 16 ans, Benjamin a franchi tous les paliers et découvert le monde professionnel la saison dernière. Meneur agressif, aimant aller au panier, Benjamin a aussi progressé dans son shoot. Cette année, le natif de Langon (Gironde) espère grappiller un peu plus de temps de jeu (6 minutes en moyenne l'an dernier) et être un relais efficace derrière Darius Adams.

#35BANDJA

SYAILIER J 2,04 MTout en explosivité ! Ainsi pourrait-on résumer en trois petits mots le profil de Bandja, 24 ans, le petit frère de « l'amiral » Amara Sy. Il est vrai que cette « machine à dunker » qui a peaufiné sa formation à l'université de New Mexico State pendant 4 ans est doté d'impressionnantes dispositions athlétiques. Fort joueur de un contre un, capable de défendre sur des arrières, des ailiers et des ailiers forts, il est revenu en France pour atteindre les sommets. Après Pau-Orthez l'an passé (5,8 pts et 3,8 rbds en 18 min), il a signé pour 2 ans à Nancy.

#44VAUGHNDUGGINS

ARRIÈRE J 1,90 MPassé par Wright State University (NCAA I), Vaughn a débuté sa carrière professionnelle en Allemagne. Entre 2011 et 2013, il porte les couleurs de Walter Tigers Tubingen. Puis la saison dernière, cap sur la France. C'est au Mans qu'il pose ses bagages. Dans la Sarthe, le combo-guard américain fait valoir sa vitesse d'exécution et son adresse. Il terminera l'exercice à 10,1 pts, 2,2 passes et 2,8 rebonds pour 24 minutes en moyenne. Au MSB, il était un joueur de rotation. A Nancy, il aura davantage de responsabilités. Pour A. Weisz, Duggins a les moyens de devenir « un joueur majeur et dominant en Pro A ».

#54MAXIME

ZIANVENIINTÉRIEUR-PIVOT J 1,98 MA 34 ans, « Max la menace » peut encore rendre de précieux services. Certes, le Nancéien ne « s'envole » plus comme au milieu des années 2000, mais il peut toujours peser en défense. Surtout, en une dizaine de minutes par match, il permet de faire souffler Randal ou Flo. Le vainqueur de la Semaine des As 2005 et de la coupe Korac 2002 tournait l'an passé à 2 points et 2,6 rebonds de moyenne en 12 minutes passées sur le parquet. Il entamera cette année sa 12e saison au sein de l'élite du basket français (sa 7e avec le SLUC).

#11FLORENTPIÉTRUS

INTÉRIEUR J 2,01 MChampion d'Europe 2013 avec l'équipe de France, Flo vient encore de faire rêver les Français avec les Bleus. En Espagne, pays dans lequel il a joué 9 saisons, lui et ses potes (Diaw, Gelabale, Heurtel, Lauvergne...) ont décroché le bronze en coupe du monde. Une nouvelle ligne à son impressionnant palmarès international. En club, le bilan est tout aussi flatteur : champion de France avec Pau-Orthez à 3 reprises au début des années 2000, champion d'Espagne avec Malaga en 2006, vainqueur de l'Eurocup avec Valence en 2010... A Nancy, l'intérieur guadeloupéen aimerait bien sûr encore étoffer son palmarès.

#3KEYDREN

CLARKMENEUR J 1,80 mCet Américain âgé de 30 ans est précédé d’une réputation flatteuse. Joueur d’expérience, capable d’alimenter la marque avec un certain brio, il a fréquenté les championnats grec et italien. Il est arrivé à Nanterre afin de remplacer TJ Campbell, le meneur titulaire, victime d’une fracture de fatigue au pied gauche en pré-saison. Pascal Donnadieu, le coach de la JSF, a déjà couvert d’éloges sa nouvelle recrue, louant notamment son esprit d’équipe.

PASCALDONNADIEU

COACH

#5MARC

JUDITHAILIER J 1,85 mL’ailier guadeloupéen de 27 ans entame sa sixième saison du côté de Nanterre, club avec lequel il a vécu l’accession en Pro A (2011) puis le titre de champion de France (2013). Défenseur émérite, il n’a pas hésité à faire ses gammes au niveau amateur. A Challans, où il est resté six ans (2003-2009), ce guerrier dans l’âme a pris le temps de progresser avant de découvrir le monde pro.

BIENVENUE ÀCN 8/9

B attu à trois reprises par la JSF Nanterre la saison dernière (deux fois en championnat et une fois en

finale de la Coupe de France), le SLUC Nancy est bien placé pour savoir à quel point l’équipe de Pascal Donnadieu est difficile à manoeuvrer. Champion de France en 2013, le club francilien s’est notamment distingué, l’an passé, en allant s’imposer sur le terrain du prestigieux FC Barcelone, en Euroligue. Cette saison, en Pro A, il entend se mêler à la lutte pour une place au chaud, en haut de tableau. Le public nancéien retrouvera ce soir, sous le maillot nanterrien, un certain Jamal Shuler, qui a fait le bonheur de Gentilly de 2011 à 2013. Un match savoureux en perspective... #11

JAMALSHULER

ARRIÈRE J 1,88 mL’ancien « serial-shooteur » du SLUC Nancy (2011-2013) a vu sa cote monter, au fil des saisons. En parvenant à l’enrôler, Nanterre a réalisé l’un des plus beaux coups de l’été sur le marché des transferts. Jamais avare d’efforts, cet Américain de 28 ans a suffisamment d’atouts dans sa manche pour sanctionner tout oubli défensif. Diabolique lorsqu’il attaque le cercle, il peut aussi enchaîner les paniers longue distance dans un bon soir. Du boulot en perspective pour les Couguars...

#13JOHAN

PASSAVE-DUCTEILPIVOT J 2,00 mCe massif pivot de 29 ans représente un peu l’âme du club de Nanterre, qu’il a rejoint en 2010. Généreux et valeureux, il aime jouer des épaules sous le cercle, ce qui lui permet à la fois de trouver le chemin du panier et de gober une multitude de rebonds. Dans la raquette, son jardin, il affiche une adresse insolente (plus de 60 % de réussite aux shoots ces trois dernières saisons). Ce joueur formé à Saint-Etienne (Pro B, 2003-2008) et passé par Limoges (Pro B, 2008-2010) est tout simplement devenu l’un des meilleurs intérieurs français.

#7JOSEPHGOMIS

MENEUR J 1,80 mLes supporters se souviendront à jamais que ce joueur a fait partie de l’équipe du SLUC victorieuse de la Coupe Korac, en 2002. Mais la carrière de Joseph Gomis ne se résume pas à ce seul fait d’armes. Champion de Belgique en 2011 sous les couleurs de Charleroi, champion de France en 2014 avec Limoges, ce meneur aujourd’hui âgé de 36 ans rend encore de précieux services sur le parquet. A ses qualités naturelles de perforateur, il a su ajouter, avec le temps, un shoot à trois points performant.

#34KYLE

WEEMSAILIER-INTÉRIEUR J 1,98 mCet Américain de 25 ans est l’un des nouveaux visages de la Pro A, version 2014-2015. Formé à l’université du Missouri, aux Etats-Unis, il a fréquenté le championnat allemand ces deux dernières saisons. Avec le club de Bonn, il a même atteint les quarts de finale de l’Eurochallenge. Doté d’un excellent tir, y compris à trois points, Kyle Weems déploie beaucoup d’énergie sur le parquet. Il pourrait rapidement devenir l’un des leaders de la JSF Nanterre.

#9JÉRÉMYNZEULIE

ARRIÈRE J 1,88 mA 23 ans, ce jeune extérieur franco-camerounais symbolise à merveille la réussite de Nanterre. On ne l’attendait pas forcément au plus haut niveau, mais il y est parvenu, à force de persévérance et de courage. Joueur très tonique, extrêmement gênant en défense, il se distingue également sur le plan offensif. La JSF peut compter sur sa combativité en toutes circonstances.

#10MYKALRILEY

AILIER J 1,98 mCe scoreur américain a été l’une des révélations de la saison passée, en Pro A, sous le maillot de Dijon. De retour à Nanterre, après avoir porté les couleurs du club francilien de 2009 à 2012, il semble être reparti sur les mêmes bases élevées que l’an dernier. Dangereux à trois points, efficace en pénétration, Mykal Riley est une véritable pile électrique sur le terrain. Cela lui permet – entre autres – de capter bon nombre de rebonds, au milieu des grands gabarits adverses... Extrème danger !

#21LAURENCEEKPERIGIN

INTÉRIEUR J 2,03 mNé à New York, cet international... britannique a évolué successivement en Corée du Sud, en Italie et en Espagne, avant d’atterrir à Poitiers la saison dernière. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sa découverte du basket français s’est déroulée pour le mieux. En Pro B, sous le maillot poitevin, il a rendu quelques copies impressionnantes (13 points et 9,3 rebonds en moyenne par rencontre). Pas étonnant qu’il ait suscité l’intérêt de Nanterre, l’une des principales écuries de Pro A. Son défi est simple : montrer qu’il peut aussi briller au sein de l’élite.

#14MOUHAMMADOU

JAITEHPIVOT J 2,08 mIl n’a pas encore 20 ans (il les fêtera le 27 novembre), mais les espoirs qui pèsent sur lui sont d’ores et déjà énormes. Cet intérieur aussi longiligne qu’athlétique s’est révélé en Pro B, à Boulogne-sur-Mer, lors de la saison 2012-2013 (16,2 points et 9,9 rebonds en moyenne par match). A son arrivée à Nanterre, il y a un an, il n’a pas été ménagé par son coach, Pascal Donnadieu, qui lui a très vite demandé davantage de dureté. Le message a, semble-t-il, été entendu. Le voilà prêt à exploser à la face de la Pro A.

✒ AMAURY PRIEURNANTERRE

Rue du Franclos. Zone Industrielle - 54710 LUDRESTél : 03 83 25 74 87 - Fax : 03 83 25 77 89

EUROCUP, LA PETITE EUROLEAGUE !Après une saison 2012-2013 sans coupe d’Europe, le SLUC retrouve cette année la scène

européenne. Au sein de l’Eurocup, les fans nancéiens s’attendent à voir de beaux matches et de forts joueurs, certains habitués aux joutes de l’Euroleague, la compétition reine !

Alors que les hommes d’Alain Weisz ont disputé leur premier match d’Eurocup il y a tout juste 2 jours, revenons sur le parcours européen des Couguars.

TOUTE PREMIERE FOISC’est en 1996 que les Couguars ont obtenu pour la première fois de leur histoire leur ticket pour une coupe d’Europe, en l’occurrence la coupe Korac (actuel Eurochallenge, 3e compétition européenne). Six ans plus tard, ils décrocheront même le Graal : la victoire finale devant les Russes de Mineralnye Vody. La rencontre se dispute en match aller-retour, avec prime au panier-average.

A Gentilly, dans un premier acte à guichets fermés, les Nancéiens en font voir de toutes les couleurs au Lokomotiv. A l’arrivée, une victoire de 26 points (98 - 72). Lors du retour, les Russes jettent toute leur force dans la bataille : le SLUC plie mais ne rompt pas, conservant son matelas d’avance (défaite 95 - 74).

La rencontre est retransmise sur écran géant au Zénith.

A ce jour, Nancy est la dernière équipe française à avoir remporté un trophée européen. 12 ans déjà !

UN CRAN AU-DESSUSAu milieu des années 2000, après ses titres de vice-champion de France, le SLUC accède pour la première fois à la Coupe ULEB (Eurocup aujourd’hui). En 2006-2007, il terminera même premier ex-aequo de sa poule !

Après son titre de champion de France 2008, décroché contre Roanne, Nancy a l’occasion de plonger dans le « grand bain » de l’Euroleague 2009. Les hommes du Président Fra se retrouvent avec des pointures : Montepaschi Sienne, Zalgiris Kaunas, Panathinaikos Athènes, Asseco Prokom Sopot et Regal FC Barcelone. Après trois revers d’affilée, le SLUC remportera le

premier match de son histoire en Euroleague contre Zalgiris Kaunas (69-64), le 12 novembre 2008. Les Couguars remporteront aussi un second succès 1 mois plus tard devant les Polonais de Sopot mais ce sera insuffisant pour poursuivre l’aventure et accéder au Top 16.

L'’EFFET BATUMNancy effectuera sa deuxième campagne Euroleague lors de la saison 2011-2012. Un début de saison marqué par l’arrivée de Nicolas Batum, suite au lock-out en NBA. Sur la scène européenne, avec « Batman » dans ses rangs, le SLUC arrive à prendre le meilleur à domicile sur Tau Vitoria et Bilbao, faisant naître d’immenses espoirs. Lors de la seconde journée, Batum est élu MVP après son récital contre Bilbao (26 points, 8 passes, 11 rebonds

✒ BENOIT ADAM

LES NEWSCN 10/11

pour 36 d’évaluation). A la fin du lock-out, l’ailier international doit malheureusement quitter le SLUC. Il rejoint son équipe de Portland début décembre.

Avec 3 victoires au compteur (Bilbao, Vitoria mais aussi Cantu), les Couguars auront fièrement défendu les couleurs françaises mais ne pourront atteindre le Top 16 (il leur aura manqué au moins 1 succès).

EUROCUP 2015Après une saison 2013-2014 réussie en Pro A (4e place à l’issue de la saison régulière et demi-finaliste des play-offs), le SLUC gagne son ticket pour l’Eurocup. Dans le groupe C, les hommes d’Alain Weisz devront en découdre

La saison dernière, c’est Valence (Espagne)

qui avait soulevé le trophée.

Calendrier du SLUC[matches programmés

les mardis ou mercredis]

15 octobre : SLUC Nancy - Nymburk 22 octobre : Rome - SLUC Nancy 29 octobre : SLUC Nancy - Oldenburg 4 novembre : SLUC Nancy - Séville 11 novembre : Charleroi - SLUC Nancy 18 novembre : Nymburk - SLUC Nancy 25 novembre : SLUC Nancy - Rome 2 décembre : Oldenburg - SLUC Nancy 9 décembre : Séville - SLUC Nancy 16 décembre : SLUC Nancy - Charleroi

contre les Allemands d’Oldenburg, les Tchèques de Nymburk (équipe sans doute la plus expérimentée de la poule), les Italiens de Rome, les Espagnols de Séville et les Belges de Charleroi. Un joli plateau ! Nancy espère bien évidemment accéder au Last 32, le second tour de la compétition qui se déroulera à partir de janvier 2015. Pour cela, il lui faudra terminer dans les 4 premiers.

Pour atteindre les 1/8e de finale qui se dérouleront du 3 au 11 mars 2015, il faudra terminer dans les 2 premiers de chaque groupe du Last 32. Les quart de finale (du 17 au 25 mars), les demi (du 31 mars au 8 avril) et la finale (les 24 et 29 avril) se dérouleront en matches aller-retour.

En compagnie de son ami ancien musketeer Justin Doellman, Romain Sato soulève le trophée de l'Eurocoupe 2014.

L'INTERVIEW DÉCALÉE !12/13CN

Parles-nous de ton parcours.- J'ai commencé le basket a l'âge de 5 ans en Ukraine. En 2004 je signe mon premier contrat professionnel dans ma ville natale, Mikolaiv. Je suis, la saison d'après, transféré pour une saison dans le club de Symferopol avant de revenir dans mon club de 2006 à 2009.Puis j'ai atterri en Espagne dans le club de Manresa (2009-2012), de Fuenlabrada (2012-2013), avant de découvrir le championnat français l'année dernière avec Nanterre.

Quel est ton style de jeu ?- J'adore shooter. J'aime donc attaquer le panier et shooter à longues distances.

Quel est ton plus beau souvenir de basketteur ?- Je pense que c'est L'Eurobasket en Slovénie l'année dernière. On avait fait un beau parcours, en jouant très bien au basket. Cela nous a permis également de nous qualifier pour le championnat du Monde en Espagne.

Si tu n’étais pas joueur de basket que serais-tu ?- J'aurai aimé travailler dans la médecine du Sport (Ostéopathe, Kinésithérapeute ...)

Quelle sorte de personne es-tu ?- Je suis un peu fou.

✒ QUENTIN LOZZIASERGII GLADYR #13

C2 IMAGES

Quel joueur contre lequel tu as joué t'as le plus impressionné ?- Tony Parker.

Pourquoi ?- Parce que c'est Tony Parker. Il est rapide et peut faire gagner son équipe à lui tout seul.

Le coach le plus dur pour lequel tu as joué ?- Mon premier coach en Espagne à Manresa : Jaume Ponsarnau. C'était ma première année en Espagne, dans un club et un championnat très pro. C'était avant tout mental.

Quelle est la pire excuse que tu as donnée à un coach pour être arrivé en retard ?- J'ai été tellement en retard que je ne peux plus mentir. J'utilise mon Joker !

Quel pouvoir surnaturel aimerais-tu avoir ?- Aucun. Pour moi c'est quelque chose de très mauvais. Si tout le monde avait la chance d'en avoir un ce serait intéressant, sinon, si tu es seul à en posséder un, cela devient dangereux...

Quel rêve d’enfant aimerais-tu réaliser ?- Gagner les Jeux Olympiques !

Tu retrouves Nanterre ce soir, une équipe pour laquelle tu as joué l'an dernier. Peux-tu tirer un bilan sur cette saison ?- Je garde de très bons souvenirs. On a réussi de très belles choses en Eurocup en rejoignant le Top 16. Notre parcours en Euroleague a été également excellent. Victoire contre Barcelone chez eux, victoire à domicile contre le Partizan Belgrade. On rivalise contre le CSKA Moscou... Malheureusement on est malchanceux en Pro A, mais cela reste une excellente saison.

Mj : Matches joués / Mins : Minutes / Pts : Points / Fte-Fpr : Fautes contres, Fautes pour/ LF : Lancés francs / Rbs : Rebonds / Pr : Pour , Ct : Contres / In : Interceptions /Bp : Balles perdues / Pd : Passes décisives / * : Joueur coupé ou blessé / Eval ( Pts + C + Int + Co + PD - BP - Shoots et lancers-francs manqués )

LES STATISTIQUESCN 14/15

3ÉME JOURNÉE - 11 OCTOBRE 2014

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# Joueurs MJ Mins Pts Tirs%

3Pts%

LF% Rbs Contres Pd In Bp

FautesEvalFte FprPr Ct

20 Darius ADAMS 3 25,0 13,0 40 14 86 1,7 0,0 0,3 2,0 1,7 3,3 1,0 3,7 7,3

13 Sergii GLADYR 3 25,3 12,3 44 36 76 2,7 0,3 0,0 2,0 1,3 1,3 3,3 1,0 11,7

44 Vaughn DUGGINS 3 28,3 10,3 44 35 100 1,0 0,0 0,3 3,7 0,3 2,3 1,3 1,3 8,0

7 Randal FALKER 3 25,7 7,7 52 - 50 8,7 1,0 0,0 2,3 0,0 2,7 2,0 3,0 13,0

35 Bandja SY 3 15,7 6,7 53 13 23 4,0 0,0 0,3 0,7 0,7 1,0 1,3 2,0 7,3

11 Florent PIÉTRUS 3 25,3 6,3 67 0 58 3,7 0,0 0,3 1,3 0,3 1,0 2,3 2,3 8,7

54 Maxime ZIANVENI 3 12,3 5,3 69 - 100 4,0 0,3 0,0 0,7 0,3 1,0 2,0 0,7 8,7

5 Valentin BIGOTE 3 7,7 4,7 48 65 - 1,3 0,0 0,7 0,7 0,7 0,3 0,7 0,0 5,3

8 Benjamin SENE 3 18,7 4,7 22 37 100 1,7 0,0 0,0 2,0 0,7 2,0 2,0 2,0 2,7

6 Damir KRUPALIJA 3 15,3 3,7 30 17 74 3,0 0,0 0,0 2,7 0,7 0,7 1,7 2,7 7,3

22 Alexis THOMAS 1 2,0 2,0 100 - - 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,0

SLUC NANCY BASKET 3 - 75,3 46 29 72 36,0 1,7 2,0 18,0 6,7 17,0 17,7 18,7 83,7


3Pts%



10 Mykal RILEY 3 29,7 17,0 51 48 100 4,0 0,0 0,3 2,7 1,7 3,7 1,7 2,7 16,3

11 Jamal SHULER 3 29,0 13,7 45 42 100 4,3 0,0 0,0 2,0 0,3 3,3 1,7 1,7 11,7

34 Kyle WEEMS 3 30,0 13,0 45 46 85 6,0 0,0 0,7 2,7 1,7 2,3 3,0 2,7 15,0

14 Mouhammadou JAITEH 3 22,3 11,7 52 - 76 7,0 1,0 0,3 1,0 1,3 1,3 2,3 2,3 15,7

13 Johan PASSAVEL-DUCTEIL 3 13,7 9,0 78 - 56 3,7 0,3 0,0 0,3 1,0 3,0 2,0 2,3 9,0

3 Keydren CLARK 3 17,7 5,7 50 30 - 1,0 0,0 0,0 1,7 0,7 0,7 1,7 1,3 6,0

7 Joseph GOMIS 3 17,7 3,3 21 35 65 2,7 0,0 0,7 2,0 0,3 1,3 1,0 1,3 3,7

5 Marc JUDITH 3 16,7 2,7 43 30 100 2,7 0,0 0,0 2,0 0,3 1,0 1,3 0,3 5,3

9 Jérémy NZEULIE 2 15,0 2,5 25 25 - 1,5 0,0 0,5 2,0 0,0 2,0 2,0 0,5 1,0

21 Laurence EKPERIGIN 3 13,3 1,3 18 0 35 2,0 0,3 0,0 0,7 0,0 1,0 1,0 1,3 0,7

NANTERRE 3 - 79,0 47 40 73 34,7 1,7 2,3 16,3 7,3 20,3 17,0 16,3 83,0


3Pts%



20 Darius Adams

13 Sergii Gladyr

35 Bandja Sy

7 Randal Falker

11 Florent Piétrus

8 Benjamin Sene

44 Vaughn Duggins

6 Damir Krupalija

54 Maxime Zianveni

5 Valentin Bigote

SLUC NANCY BASKET

un Bronze presque

en orRespectons l’environnement. Ne jetez pas ce programme dans la salle ou sur la voie publique. Merci !

Vincent Collet

www.wati-b.com

pro a - 4 e journée - vendredi 17 octobre à 20h45

nanCY nanterre

BAT SDM_PRO_A_J4_NANCY-NANTERRE.indd 1 15/10/2014 08:25

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de la 4e journée de pro a

parIs levalloIs – pau-laCq-orthezvendredi 17 octoBre (20h30)

ford travaIlle à la ChaÎne…SHARROD FORD ÉTAIT ANNONCÉ COMME L’UNE DES RECRUES

PHARES DE LA PRO A CETTE SAISON. ET C’EST PEU DIRE QUE L’ANCIEN PIVOT DE BAMBERG ET DU BAYERN CONFIRME...

Avec des moyennes de 23,3 points (2e en Pro A), 8,3 rebonds (6e) et 23,3 d’évaluation (2e encore), le pivot du Paris Levallois, formé à Clemson (une université réputée aussi pour ses “têtes bien faites“), a déjà posé une

grosse empreinte sur l’élite du basket français. Correct en ouverture à Châlons-Reims (12 pts, 5 rbds en 24 minutes), Ford a enchaîné par une grosse perf’ à Nanterre (29 pts à 10/14, 10 rbds, 2 cts et 32 d’éval. en

seulement 26 minutes), puis confi rmé le week-end dernier face au BCM : 23 pts à 9/14, 10 rbds et 4 contres pour 27 d’évaluation. Nul doute que Gregor Beugnot ne regrette pas son choix. Next victim ? Pau et son pivot,

Tyler Cain, qu’on décrit comme un excellent défenseur. Il le faudra...

75%parIs

levalloIs

lYon-vIlleurBanne – Chalon/saÔnesamedi 18 octoBre (20h) 60%

asvelLes derbies ASVEL-Chalon sont traditionnellement plutôt chauds. Celui-ci, agrémenté par la petite pression causée par les départs poussifs des deux clubs (1V-2D après 3 journées) ne dérogera pas à la règle.

La dernière défaite de l’Élan à Bourg a d’ailleurs causé la première grosse colère de la saison à J.D. Choulet...

rouen – Bourg-en-Bressesamedi 18 octoBre (20h) 55%

rouenDeux promus aux parcours opposés lors des 3 premières journées. Le SPO est parti en trombe (2-0) avant de chuter lourdement (-30) à Limoges samedi dernier. À l’inverse, la JL avait perdu face au Havre (-12)

puis à Nancy (-26), mais s’est bien repris face à Chalon (99-88, après prolongation) lors de la 3e journée.

strasBourg – dIjonsamedi 18 octoBre (20h) 70%

strasBourgLe week-end dernier, la SIG rendait visite à Pau et la JDA accueillait l’ASVEL. Pourtant, les 2 matches ont été faciles, Strasbourg étrillant l’Élan au Palais (+28) alors que Dijon dominait les Verts (86-71) grâce à son

micro-meneur, Erving Walker (18 pts, 8 pds et 24 d’éval, n° 3 en Pro A avec 22,7 d’évaluation moyenne).

orléans – le mansmardi 21 octoBre (20h50, en direct sur CANAL+SPORT) 55%

le mansBattus lors des 2 premières journées, les 2 clubs se devaient de l’emporter samedi dernier. Mais si Orléans a maîtrisé à Boulogne (92-86) malgré un retour des promus en fi n de match, le MSB a eu recours à une prolongation pour

battre Le Havre (70-56, soit 14-0 en “overtime“), avec un Kahudi énorme (9 de ses 17 pts en prolongation).

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Vincent Collet (Coach de Strasbourg)

« Cette médaIlle de Bronze, elle vaut presque de l’or… »

Paradoxalement, c’est sans doute Plus encore cet été en Bleu, Ponctué Par une inattendue Première médaille de Bronze mondiale de l’histoire, et la victoire référence face à l’hôte esPagnol et sa dream team qui auront installé vincent collet dans le gotha des coaches euroPéens. cette fois, Plus encore que lors des camPagnes de 2011 (argent à l’euroBasket) ou 2013 (été du sacre euroPéen), sans tony Parker et à la tête d’une équiPe décimée Par les forfaits (tP, séraPhin, ajinça, noah) Puis les Blessures de dernière minute (de colo, mahinmi), la qualité du coaching de collet et des stratégies mises en Place ont sauté aux yeux de tous. en attendant une nouvelle aPothéose, à domicile, lors de l’euroBasket 2015, l’entraîneur d’une amBitieuse sig retrouve un sacré challenge en Pro a, Pour faire d’une équiPe finaliste des deux dernières saisons un chamPion de france en Puissance. l’occasion de faire le Point avec lui...

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IntervIew

❱ Petit retour sur la saison passée d’abord. l’effectif était talentueux, très expérimenté. mais est-ce que le manque de qualités athlétiques n’a pas fini par être décisif au moment des finales lnB ?Je ne sais pas... Je crois surtout que l’on n’a pas eu de chance. Romain

Duport se blesse au premier tour, et quand on voit la 2e partie de saison qu’il a fait (9,9 pts à 59% aux tirs, 4,7 rbds pour 12,1 d’évaluation), ça a forcément un impact. On a pris un joueur pour le remplacer, mais il a fini par ne plus jouer et on a perdu un vrai avantage collectif. Cela a été un gros coup dur, comme l’entorse d’Antoine (Diot) au 3e match contre Nancy. Face au SLUC, on s’en sort miraculeusement parce qu’on aurait dû perdre le Match 4. Cette série-là, on l’a jouée pratiquement à sept et on en est sorti rincés. Après, le premier

match de la finale, c’est celui sur lequel j’ai le plus de regret (défaite, 65-77). Alors, on peut parler de déficit athlétique, mais il y aussi des coups du sort...

❱ mais ce pari de l’expérience et du talent quitte à être plus "court" sur le plan athlétique, c’était quand même fait en toute conscience ?Oui... Mais enfin bon, là-encore, on avait paré aux circonstances. Murphy n’a pas fait l’affaire (remplacé par Bootsy Thornton) et puis surtout, on n’avait pas prévu que New Orleans allait faire une offre à Alexis (Ajinça). S’est présentée l’opportunité David Andersen. Bon, on savait ce qu’on perdait, mais aussi ce qu’on récupérait !

Après, c’est vrai qu’on avait un profil d’équipe un peu particulier mais qui nous a quand même permis de terminer premier de la saison régulière et pouvait nous permettre d’aller au bout. En finale, on tombe sur Limoges qui était

bon ! Non, on savait qui on était, avec nos défauts mais aussi nos qualités. Mais c’est vrai que cette équipe, on l’a refaite trois fois dans la saison.


« DES COUPS DU SORT EN FINALE »

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Vincent Collet (Coach de Strasbourg)


Paradoxalement, c’est sans doute Plus encore cet été en Bleu, Ponctué Par une inattendue Première médaille de Bronze mondiale de l’histoire, et la victoire référence face à l’hôte esPagnol et sa dream team qui auront installé vincent collet dans le gotha des coaches euroPéens. cette fois, Plus encore que lors des camPagnes de 2011 (argent à l’euroBasket) ou 2013 (été du sacre euroPéen), sans tony Parker et à la tête d’une équiPe décimée Par les forfaits (tP, séraPhin, ajinça, noah) Puis les Blessures de dernière minute (de colo, mahinmi), la qualité du coaching de collet et des stratégies mises en Place ont sauté aux yeux de tous. en attendant une nouvelle aPothéose, à domicile, lors de l’euroBasket 2015, l’entraîneur d’une amBitieuse sig retrouve un sacré challenge en Pro a, Pour faire d’une équiPe finaliste des deux dernières saisons un chamPion de france en Puissance. l’occasion de faire le Point avec lui...

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IntervIew

❱ Petit retour sur la saison passée d’abord. l’effectif était talentueux, très expérimenté. mais est-ce que le manque de qualités athlétiques n’a pas fini par être décisif au moment des finales lnB ?Je ne sais pas... Je crois surtout que l’on n’a pas eu de chance. Romain

Duport se blesse au premier tour, et quand on voit la 2e partie de saison qu’il a fait (9,9 pts à 59% aux tirs, 4,7 rbds pour 12,1 d’évaluation), ça a forcément un impact. On a pris un joueur pour le remplacer, mais il a fini par ne plus jouer et on a perdu un vrai avantage collectif. Cela a été un gros coup dur, comme l’entorse d’Antoine (Diot) au 3e match contre Nancy. Face au SLUC, on s’en sort miraculeusement parce qu’on aurait dû perdre le Match 4. Cette série-là, on l’a jouée pratiquement à sept et on en est sorti rincés. Après, le premier

match de la finale, c’est celui sur lequel j’ai le plus de regret (défaite, 65-77). Alors, on peut parler de déficit athlétique, mais il y aussi des coups du sort...

❱ mais ce pari de l’expérience et du talent quitte à être plus "court" sur le plan athlétique, c’était quand même fait en toute conscience ?Oui... Mais enfin bon, là-encore, on avait paré aux circonstances. Murphy n’a pas fait l’affaire (remplacé par Bootsy Thornton) et puis surtout, on n’avait pas prévu que New Orleans allait faire une offre à Alexis (Ajinça). S’est présentée l’opportunité David Andersen. Bon, on savait ce qu’on perdait, mais aussi ce qu’on récupérait !

Après, c’est vrai qu’on avait un profil d’équipe un peu particulier mais qui nous a quand même permis de terminer premier de la saison régulière et pouvait nous permettre d’aller au bout. En finale, on tombe sur Limoges qui était

bon ! Non, on savait qui on était, avec nos défauts mais aussi nos qualités. Mais c’est vrai que cette équipe, on l’a refaite trois fois dans la saison.


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20/21

IntervIew

❱ Premières impressions sur votre recrutement estival avec les arrivées de dobbins, fofana, howard, traoré et dragicevic ?Je pense qu’on a une équipe solide, qui devrait pouvoir bien jouer ensemble. Après, c’est trop tôt dans l’année pour pouvoir vraiment tirer de réels enseignements. Ce que je vois pour l’instant me plaît bien. Le groupe travaille, a envie de faire des choses ensemble, maintenant on est encore loin du compte. Mais un match comme celui de mardi dernier (victoire face à l’ASVEL, 68-58) est riche d’enseignements. On a une équipe pour être solide, même si, sur l’adresse extérieure, on peut avoir une petite faiblesse dans la construction de l’équipe. Mais ce que je sais, c’est qu’on a 10 joueurs qui peuvent apporter quelque chose. Et 11 quand Romain reviendra...

❱ si nous parlions des Bleus. vous avez dit avoir toujours cru à une possible médaille lors de ce mondial. mais franchement, après un premier tournoi, à Pau, encourageant, à antibes, quand vous perdez de colo et que l’équipe est, disons, poussive, est-ce que vous y croyez encore ?A Antibes nous n’avons pas été bons. Nando se blesse. Ça reste de la préparation et ça nous sert aussi car c’est ça qui nous permet de redresser la barre. Alors... Non, là où j’ai le plus douté, c’est après la défaite face au Brésil. Dans ma tête, le plan pour avoir une médaille, c’était sortir de ce groupe à la 2e place pour ne jouer l’Espagne qu’en demi-finale. C’était l’objectif qu’on s’était fixé avec les joueurs. On savait que ce serait difficile, mais ça me paraît la seule façon d’aborder une compétition. Alors oui, juste après le Brésil, il y a doute... Certains se sont demandé ensuite pourquoi on avait déployé autant d’énergie pour battre les Serbes. Mais nous avions une jeune équipe qui avait besoin de se prouver des choses. On a fait un 1er tour globalement correct. Puis, on est monté en puissance. Les jeunes ont pris confiance. Après, c’est aussi un peu un concours de circonstances. Leur victoire fleuve du premier tour a entraîné un manque de vigilance chez les Espagnols. Dommage qu’on n’ait pas su enchaîner, d’abord parce qu’on n’a pas été assez attentifs au début, mais aussi parce que la Serbie a effectué un match énorme. Mais on finit bien face aux Lituaniens. C’est quand même un parcours énorme !

❱ quand on est coach, comment analyse-t-on, avec le recul, le fait d’avoir été entendu par tout un groupe en quart puis dans le match pour le Bronze et... pas lors

de la demi-finale ?Cela tient beaucoup au contexte. L’Espagne, tu l’as jouée une semaine avant et tu as pris 24 points. Les consignes, elles avaient été similaires avant ce premier match, mais elles avaient été incomplètement respectées. Tu te sers de ça pour corriger le tir. Et puis, il y a des feelings contradictoires, toujours, chez les joueurs. Une vraie envie de gagner, mais aussi la trouille d’en prendre une bonne ! Ça les rend plus sérieux encore. Tu bénéficies de ça... Et c’est renforcé d’autant que, à l’inverse, l’Espagne aborde le match avec un peu trop de légèreté. Donc, on les met de suite en difficulté. Et une fois que l’adversaire est en confiance, ce n’est pas si facile de corriger le tir... Ensuite, deux jours après, il y a deux choses. Une première, c’est l’aspect physique. Parce que la débauche d’énergie pour contrecarrer l’Espagne,

elle n’est pas anodine. Le lendemain du match, à l’entraînement, les mecs sont complètement cramés. La deuxième, c’est que les Serbes étaient eux aussi sur une pente ascendante. Clairement, nous n’étions pas plus forts qu’eux avec

cette équipe-là. Il nous fallait donc nous mettre de nouveau dans une posture de challenger. Et ça, certains n’ont pas pu ou pas su le faire. On n’a su s’y mettre qu’avec 15 points de retard. Franchement, nous ne pouvions pas être dominants cette année. C’est difficile à entendre pour les joueurs, mais avec cet effectif-là, on n’avait pas de marge. Notre seule chance, c’était d’empêcher la Serbie de déployer son jeu. Or, en première mi-temps, on ne l’a pas du tout fait. On les a laissés s’installer dans leur zone de confort. Et quand on a rectifié le tir, les Serbes n’ont pas paniqué, ont mis des gros tirs... et eu aussi un peu de chance au bon moment, comme sur le panier un peu absurde de Raduljica. Mais ma satisfaction, c’est d’avoir su réagir très rapidement pour battre les Lituaniens 18 heures après. Ce n’était pas un truc qui était dans l’ADN de l’équipe de France il y a quelques années, mais ces joueurs-là ont franchi un cap. Il va falloir continuer à le démontrer dans les années à venir... C’est du sport, tout est remis en cause année après année... Non, dans une compétition comme ce Mondial, après avoir passé l’Espagne, c’était une compétition

« CONSTRUIRE UNE ÉQUIPE, PAS UNE ALL

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❱ Premières impressions sur votre recrutement estival avec les arrivées de dobbins, fofana, howard, traoré et dragicevic ?Je pense qu’on a une équipe solide, qui devrait pouvoir bien jouer ensemble. Après, c’est trop tôt dans l’année pour pouvoir vraiment tirer de réels enseignements. Ce que je vois pour l’instant me plaît bien. Le groupe travaille, a envie de faire des choses ensemble, maintenant on est encore loin du compte. Mais un match comme celui de mardi dernier (victoire face à l’ASVEL, 68-58) est riche d’enseignements. On a une équipe pour être solide, même si, sur l’adresse extérieure, on peut avoir une petite faiblesse dans la construction de l’équipe. Mais ce que je sais, c’est qu’on a 10 joueurs qui peuvent apporter quelque chose. Et 11 quand Romain reviendra...

❱ si nous parlions des Bleus. vous avez dit avoir toujours cru à une possible médaille lors de ce mondial. mais franchement, après un premier tournoi, à Pau, encourageant, à antibes, quand vous perdez de colo et que l’équipe est, disons, poussive, est-ce que vous y croyez encore ?A Antibes nous n’avons pas été bons. Nando se blesse. Ça reste de la préparation et ça nous sert aussi car c’est ça qui nous permet de redresser la barre. Alors... Non, là où j’ai le plus douté, c’est après la défaite face au Brésil. Dans ma tête, le plan pour avoir une médaille, c’était sortir de ce groupe à la 2e place pour ne jouer l’Espagne qu’en demi-finale. C’était l’objectif qu’on s’était fixé avec les joueurs. On savait que ce serait difficile, mais ça me paraît la seule façon d’aborder une compétition. Alors oui, juste après le Brésil, il y a doute... Certains se sont demandé ensuite pourquoi on avait déployé autant d’énergie pour battre les Serbes. Mais nous avions une jeune équipe qui avait besoin de se prouver des choses. On a fait un 1er tour globalement correct. Puis, on est monté en puissance. Les jeunes ont pris confiance. Après, c’est aussi un peu un concours de circonstances. Leur victoire fleuve du premier tour a entraîné un manque de vigilance chez les Espagnols. Dommage qu’on n’ait pas su enchaîner, d’abord parce qu’on n’a pas été assez attentifs au début, mais aussi parce que la Serbie a effectué un match énorme. Mais on finit bien face aux Lituaniens. C’est quand même un parcours énorme !

❱ quand on est coach, comment analyse-t-on, avec le recul, le fait d’avoir été entendu par tout un groupe en quart puis dans le match pour le Bronze et... pas lors

de la demi-finale ?Cela tient beaucoup au contexte. L’Espagne, tu l’as jouée une semaine avant et tu as pris 24 points. Les consignes, elles avaient été similaires avant ce premier match, mais elles avaient été incomplètement respectées. Tu te sers de ça pour corriger le tir. Et puis, il y a des feelings contradictoires, toujours, chez les joueurs. Une vraie envie de gagner, mais aussi la trouille d’en prendre une bonne ! Ça les rend plus sérieux encore. Tu bénéficies de ça... Et c’est renforcé d’autant que, à l’inverse, l’Espagne aborde le match avec un peu trop de légèreté. Donc, on les met de suite en difficulté. Et une fois que l’adversaire est en confiance, ce n’est pas si facile de corriger le tir... Ensuite, deux jours après, il y a deux choses. Une première, c’est l’aspect physique. Parce que la débauche d’énergie pour contrecarrer l’Espagne,

elle n’est pas anodine. Le lendemain du match, à l’entraînement, les mecs sont complètement cramés. La deuxième, c’est que les Serbes étaient eux aussi sur une pente ascendante. Clairement, nous n’étions pas plus forts qu’eux avec

cette équipe-là. Il nous fallait donc nous mettre de nouveau dans une posture de challenger. Et ça, certains n’ont pas pu ou pas su le faire. On n’a su s’y mettre qu’avec 15 points de retard. Franchement, nous ne pouvions pas être dominants cette année. C’est difficile à entendre pour les joueurs, mais avec cet effectif-là, on n’avait pas de marge. Notre seule chance, c’était d’empêcher la Serbie de déployer son jeu. Or, en première mi-temps, on ne l’a pas du tout fait. On les a laissés s’installer dans leur zone de confort. Et quand on a rectifié le tir, les Serbes n’ont pas paniqué, ont mis des gros tirs... et eu aussi un peu de chance au bon moment, comme sur le panier un peu absurde de Raduljica. Mais ma satisfaction, c’est d’avoir su réagir très rapidement pour battre les Lituaniens 18 heures après. Ce n’était pas un truc qui était dans l’ADN de l’équipe de France il y a quelques années, mais ces joueurs-là ont franchi un cap. Il va falloir continuer à le démontrer dans les années à venir... C’est du sport, tout est remis en cause année après année... Non, dans une compétition comme ce Mondial, après avoir passé l’Espagne, c’était une compétition

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réussie. Mais bon, quand tu termines 4e, tu as beau savoir qu’intrinsèquement, c’est une belle perf, tu as quand même un goût amer dans la bouche. Alors que là, cette médaille de Bronze, elle vaut presque de l’Or...

❱ un euroBasket 2015 en france, suivi des j.o. à rio, avec la perspective de construire une dream team française, les spurs de tP et Boris champions nBa, le retour au premier plan de limoges et peut-être de Pau. Pour vous, passionné de basket avant tout, n’est-ce pas la fenêtre pour voir le basket revenir au premier plan, ce que l’on avait fini par ne plus attendre ?Oui, et je crois qu’il était vraiment très, très important de valider le titre de l’an dernier par cette médaille. Paradoxalement, dans la sphère basket, les attentes étaient moindres, parce que les gens se rendaient bien compte qu’il manquait Tony, Ajinça, puis Nando (De Colo). Mais pour le grand public, tu es le Champion d’Europe. Donc tu te dois d’assumer ton rang. Et si on s’était écroulé cette année, il y aurait eu un effet pervers. Alors que là, on a l’impression d’une continuité qui est très bonne pour le basket. Mais maintenant, nous allons avoir la pression. A domicile, les attentes vont être encore plus grandes. Et l’emporter chez soi, personne ne l’a fait depuis 20 ans. Comme on n’est pas plus malin que les autres, il va nous falloir une sacrée performance pour y parvenir.

❱ garder gobert et lauvergne ou tout faire pour ramener noah et ajinça ? que faire de léo Westermann avec les progrès affichés de heurtel ?

rêvez-vous d’avoir ces "problèmes de riche" au printemps prochain ?Oh oui ! Pour moi, c’est une excellente nouvelle que tous veuillent venir. La difficulté à sélectionner, à trancher, elle est toujours présente. Mais c’est quand même mieux quand, pour faire ton choix, la jauge soit très haute. Après, il ne faudra pas perdre de vue qu’il s’agit de construire une équipe, pas une All Star Team. Ce que nous a apporté la complémentarité, ces dernières années, est énorme. Je trouve que l’on ressemble de plus en plus à une équipe de club et c’est là l’une des forces de notre sélection.

❱ question plus personnelle, enfin. on n’a pas encore vu, depuis robert Busnel au real, un coach français à la tête d’une grosse cylindrée européenne. Pensez-vous avoir marqué les esprits ces derniers mois et est-ce que ce type d’expérience est une suite logique à votre parcours ?Ecoute, c’est très difficile à dire. On sait très bien que les coaches français ne s’exportent pas depuis des années. Les derniers en date, c’étaient Michel Gomez puis Greg Beugnot. Suite logique ? En tous cas, j’y pense beaucoup, c’est vrai, pour être sincère. Après, une grosse cylindrée, je n’en suis pas sûr. Moi, je crois qu’il faudra en passer, humblement, par une étape transitoire. Après, si c’est un gros club, tant mieux, mais je pense que si vraiment je veux partir, il faudra d’abord le faire dans un club, disons, intermédiaire. Après, ma fille a 11 ans et rentre en 6e, et ce sont des choses qui entrent dans la réflexion. Tout comme les développements éventuels, ici, à Strasbourg.

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