de manneville tarxien malte 1930

24
Le sanctuaire de Hal Tarxien a Malte Author(s): E. de Manneville Source: Syria, T. 11, Fasc. 4 (1930), pp. 343-359 Published by: Institut Francais du Proche-Orient Stable URL: http://www.jstor.org/stable/4195534 Accessed: 22/10/2010 15:52 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of JSTOR's Terms and Conditions of Use, available at http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp. JSTOR's Terms and Conditions of Use provides, in part, that unless you have obtained prior permission, you may not download an entire issue of a journal or multiple copies of articles, and you may use content in the JSTOR archive only for your personal, non-commercial use. Please contact the publisher regarding any further use of this work. Publisher contact information may be obtained at http://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=ifpo. Each copy of any part of a JSTOR transmission must contain the same copyright notice that appears on the screen or printed page of such transmission. JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. Institut Francais du Proche-Orient is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Syria. http://www.jstor.org

Upload: mishaiolanda

Post on 17-Nov-2015

23 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Manneville Tarxien Malte 1930

TRANSCRIPT

  • Le sanctuaire de Hal Tarxien a MalteAuthor(s): E. de MannevilleSource: Syria, T. 11, Fasc. 4 (1930), pp. 343-359Published by: Institut Francais du Proche-OrientStable URL: http://www.jstor.org/stable/4195534Accessed: 22/10/2010 15:52

    Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of JSTOR's Terms and Conditions of Use, available athttp://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp. JSTOR's Terms and Conditions of Use provides, in part, that unlessyou have obtained prior permission, you may not download an entire issue of a journal or multiple copies of articles, and youmay use content in the JSTOR archive only for your personal, non-commercial use.

    Please contact the publisher regarding any further use of this work. Publisher contact information may be obtained athttp://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=ifpo.

    Each copy of any part of a JSTOR transmission must contain the same copyright notice that appears on the screen or printedpage of such transmission.

    JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

    Institut Francais du Proche-Orient is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access toSyria.

    http://www.jstor.org

    http://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=ifpohttp://www.jstor.org/stable/4195534?origin=JSTOR-pdfhttp://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsphttp://www.jstor.org/action/showPublisher?publisherCode=ifpo

  • LE SANCTUAIBE DE HAL TARXIEN A MALTE

    PAR

    E. DE MANNEVILLE

    Sir Themistocle Zammit, conservateur du musee de La Valette, vient de faire paraitre la description detaillee (1) du monument le plus complet de l'ar- chitecture maltaise, presume neolithique. Decouvert par lui et deblaye au cours des fouilles qu'il a effectuees de 1915 a septembre 1919, le monument de Hal Tarxien se compose de trois temples contigus, sur plan elliptique deja connu dans les iles de Malte et de Gozzo.

    Couvrant une superficie de 575 metres-carres environ, ils sont entoures d'un mur d'enceinte qui epouse a peu pres leur forme exterieure, et l'intervalle qui les separe de ce mur est rempli par un conglomerat de terre et de pierrailles (pl. LIV). Celui-ci parait avoir existe des l'epoque meme de la construction. L'enceinte se presente 'a l'ouest sous l'aspect d'une facade en segment de cercle donnant sur une cour d'entree, au milieu de laquelle s'ouvre une porte condui- sant par un couloir de 3 m. 60 de long a l'uin des temples, celui dont la construc- tion est la plus recente. Les temples, en effet, sont d'epoques diff6rentes et ont ete batis successivement. Le travail des pierres et diverses autres caracte- ristiques le prouvent. Ils empietent d'ailleurs ]'un sur l'autre; le second par ordre chronologique est place a c6te du premier et a reduit l'etendue de deux de ses absides; le plus recent est devant le second de fagon qu'il occupe a peu pres ce qui devait 6tre la cour d'entree de l'autre. Chaque temple lors sa construction, s'ajoutant au precedent, servait a agrandir l'espace consacre

    (1) Sir TUEMISTOCLE ZAMMIT, Prehistoric Malta (Oxford University, Press-London, H. Milford, 4930). Signalons les importantes publications anterieures du meme auteur: Neolithic representations of the Human from the Islands of Malta and Gozo (prof. ZAMMIT et SINGER) published by the Royal Anthropolo- gical Institute of Great Britain and Ireland,

    4924 ; the Prehistoric remains of the Maltese Islands, Antiquity, vol. IV, no 43, mars 4930.

    Je tiens a exprimer a sir T. Zammit ma reconnaissance pour l'aimable obligeance avec laquelle il m'a facilit6 1'etude de son beau musee et 1'acces de ses champs de fouilles au printemps 4930. Ces lignes ont pour objet de montrer l'importance de sa decouverte.

  • 344 SYRIA

    au culte de fagon qu'a la fin les trois temples etaient utilises simultanement

    (pl. LI, 3). Le mode de construction est le mneme dans les trois edifices: grands mono-

    lithes dresses entourant des ellipses allongees et disposees parallelement les unes aux autres ; on les traverse dans leur largeur pour arriver au sanc- tuaire final. A Tarxien, les ellipses sont au nombre de deux dans le premier et le troisieme temple, et de trois dans le deuxieme. Leur longueur qui est de 18 metres pour la plus grande, va en diminuant a partir de l'entree; chacune d'entre elles est divisee en trois parties; le centre formant un carre et les extremites deux salles en demi-cercle; 1Pentree et les passages se font toujours par les chambres centrales. Sur la premiere de celles-ci ouvre l'entree, et le fond de la derniere donne sur un sanctuaire rond ou carre qui correspond au chweur de nos eglises, les salles semi-circulaires laterales remplissant le role de nos transepts et de nos chapelles. Les salles carrees qui jouaient le role de nefs etaient probablement 'a ciel ouvert; on y voit encore des bancs pour le public, et on trouve souvent au centre un foyer (pl. XLIX, 2). Les absides parfois surelevees comme le sanctuaire du fond, sont separees des salles cen- trales par des parapets de pierre ou des autels et des bancs. Elles paraissent avoir ete couvertes au moins en partie; l'inclinaison des murs et les amorces de voiuites en encorbellement permettent du moins de le supposer. Certains objets trouves 'a Malte et certains dessins traces sur les parois des murs des temples et qui representent des constructions, donnent lieu, en effet, de penser que ces edifices 'taient parfois pourvus de toitures en pierre.

    Lors des premieres d6couvertes des temples megalithiques de la region, on avait suppose que la seule toiture possible etait un velum tendu sur des mats, plant's dans les cavites creusees devant les seuils. Peut-etre amena- geait-on une installation de ce genre les jours de fete au-dessus des chambres d'entree oiu se tenait la foule et ou lVon ne voit pas d'amorce de couverture. Cependant 'a Tarxien ces miemes cavites souvent jumelees, et communi- quant entre elles en souterrain, recelaient frequemment des os d'animaux et etaient quelquefois bouchees d'une pierre conique.

    Dans les seuils incurves composes d'une ou deux dalles, et dans les jam- bages des portes construites de trois monolithes dont un formait le linteau, d'apres le modele ordinaire a ces temples (pl. XLIX, 1), on trouve aussi des

  • SYRIA, 1930. P1. XLIX

    I. Entree du deuxieme temple et porte trilithe.

    2. Foyer de pierre dans la salle D-(: et porte hrarree donnant dans Ia salle B-A.

    HAL TARXIEN.

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 345

    trous du meme genre: ils servaient sans doute pour des gonds ou des char- nieres de battants de bois ou de cuir. Et, a l'entree du second temple, deux depressions profondes, se faisant face dans les murs, font supposer qu'on employa une barre horizontale de fermeture interieure.

    De larges baies decoupe,es dans des monolithes servent de portes aux cha- pelles adjacentes N et M, dans le vestibule d'entree du second temple. Ces sortes de communications interieures so remarquent aussi a Hagiar-Kim

    (pl. LII1, 1). L'entree de la deuxieme aire ovale B-A est barree par un degre ou parapet

    decore, de 61 centimetres de haut (pl. XLIX, 2), qui servait sans doute a mar- quer l'interdiction du saint des saints au public. Un escalier derriere l'ab- side C, suivi d'un chemin de terre battue allant au nord du temple, pouvait tenir lieu d'entree particuliere aux pretres. La presence deo deux foyers circu- laires de pierre, encastres dans le milieu du dallage de chacune des pieces carrees precedant et faisant suite a la porte cloturee, ferait croire aussi que la partie poste'rieure du temple etait uniquement re'servee aux inities. Dans cette hypothese, en effet, un second foyer devait etre prevu pour les fideles.

    La ligne de demarcation entre les deux dernieres ellipses B-A et Y-X est constituee par une veritable porte a linteau sur une sorte de perron. Devant, se dresse un autel en forme de dolinen. I1 dominait de meme que la plu- part des sanctuaires sont sureleves au fond des autres temples. Ainsi le tri- lithe de la chapelle E, dcu troisieme batiment, est pose sur un soubassement finement decore (pl. L, 2).

    Quant a la chapelle du fond du premier temple elle est rectangulaire et forme angle droit avec le mur de l'abside BB. C'est le seul exemple de cette forme que l'on releve dans ce groupe d'ddifices. Mais sur une pierre, trouvee dans le passage du deuxibme temple, on releve le plan de bdtiments rectan- gulaires.

    Le contour habituel des deux absides precedant la chapelle du fond des- sine un trefle, qui constitue le plan complet des temples de moindre impor- tance, Mjar par exemple.

    Le couloir d'acces d-u second temple, rappelant celui de la Giganteja de Gozzo et de Mnaidra, est garni lateralement de hautes steles sur lesquelles devaient etre posees les dalles qu'on a trouvees gisant a terre, formant comme

  • 346 SYRIA

    une allee couverte. Ce couloir est flanque, 'a 1'extremite, de deux piliers sur des plinthes cubiques; il est pav6 et mesure 6 metres de long.

    Dans les sanctuaires le sol est sure6leve par une couche de poussiere cal- caire battue, nommee (( torba )), qui est recouverte d'un dallage soigne, en pierres atteignant 4 metres de cote.

    Dans le temple le plus ancien, les deuxieme et troisieme pierres dress6es a partir de la gauche du mur nord de l'abside BB, sont de 45 centimetres plus courtes que les autres. Une ouverture de 30 centimetres de cote est mena- gee, qui entaille les deux blocs. Elle est encadree d'une rainure comme l'ou- verture du meme genre conservee en meilleur e'tat 'a Mnaidra. A Tarxien, cette fenestrelle s'arretait 'a 75 centimetres de terre; mais les pierres s'etant brisees, elle continue maintenant j-usqu'au sol. Elle ouvrait sur une petite piece quadrangulaire GG formee par des monolithes disposes exterieurement en face des deux nionolitlhes de l'abside et de menme hauteur qu'eux. Visi- blement l'espace compris entre ces deux murs, se rejoignant 'a angle droit de chaque cote par des pierres semblables, Ptait couvert d'une toiture formee par des dalles. Cette piece communique avec l'interieur du temple, par une deuxieme ouverture perce'e verticalement en tunnel dans un des monolithes mitoyens, et qui aurait pu servir 'a jeter un petit objet dans I'abside BB.

    Cette chambre GG, dite de l'Oracle, se retrouve dans tous les temples de la retgion. On y avait acces par le passage FF ouvrant sur la cour SS, affectee probablement aux habitations du personnel religieux.

    Telles sont les caracteristiques generales des temples de Tarxien. I1 y a lieu maintenant de donner des details plus precis sur les pierres qui les composent.

    On a pour fixer les dates successives des constructions, outre les indica- tions chronologiques deduites du remaniement des baitiments, celles qui sont donnees par la taille, la facture et la decoration des pierres en cal- caire extraites de l'ile meme, dont les aretes les plus vives sont intactes.

    L'unique preoccupation dans I'architecture du debut semble avoir ete celle d'une construction resistante. I1 en resulte une ordonnance puissante 'a lignes sobres. Les absides BB et DD ont garde les blocs massifs, grossierement tailles, de l'agencement original, les plus grands connus jusqu'ici 'a Malte.

  • SYRIA, 1930. PI. L

    1. Idoles de terre cuite. Age du metal.

    2. Chapelle E et soubassement decore.

    HAL TARXIEN.

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 347

    Dans ce premier temple les monolithes, sans decoration autre que des rai- nures d'encadrement, sont 'a surface martel6e et parfaitement joints. De 2 metres de haut environ sur 60 centimetres d'epaisseur ils sont creuses a leur base d'une encoche souvent bouch6e d'une pierre arrondie. Cette cavite, observ6e seulement 'a la base des piliers de Hagiar-Kim et des plus anciens temples de cette epoque, servait peut-etre 'a sou- lever les blocs au moyen de leviers.

    11 est 'a noter que les murs qui forment les diff6rentes absides d'un temple sont tous composes du meme nombre de pierres. Les absides n'6tant pas de dimension egale dans le meme batiment, les plus grandes comprennent des pierres plus larges, au nombre de sept dans le premier temple, et sept monolithes plus etroits dans chaque muraille en demi-cercle des petites absides. On compte neuf pierres dans toutes les enceintes d'absides du second temple et proba- blement du troisieme. Mais le souci de la solidite ayant fait place dans cc dernier a celui de l'ornementation, les FIG. I. - Dossier d6cor6. murs en sont moins bien conserves.

    Le second temple presque intact dans ses lignes, les plus belles de l'en- semble, possede deux sortes de decoration. Les spirales a surfaces plates en relief sur un fond couvert d'une multitude de piqfires rapprochees, bien design6es par le terme de (( pointille )), et les bas-reliefs d'animaux.

    Deux spirales semblables ornent verticalement de leurs volutes simples le degr6 qui bloque le second passage (pl. XLIX, 2). Les dossiers carres de deux bancs de. pierre places a l'extremite de ce passage, et qui lui sont paralleles, sont ornes d'un groupe de quatre spirales autour d'un disque central. On retrouve des traces de peinture rouge sur le fond pointille (fig. 1).

    Dans la chapelle M on remarque des bas-reliefs graves a m6me les parois.

  • 348 SYRIA

    Ces figures sont placees au-dessus et a gauche d'un orifice donnant dans des reduits contenant des os d'animaux. Elles representent deux grands taureaux ressemblant a des bisons et une truie 'a treize mamelles, sous l'un d'eux (pl. LII, 2). Sur le sol ont ete trouvees deux cornes de taureau, provenant toutes deux du cote gauche de la tete.

    Des spirales compliquees couvrent les parements des bancs disposes dans les chapelles V et R (fig. 2 et 3) du dernier temple, et dans la nef T qui les separe.

    M6me de6cor sur le c6ote de l'autel surmonte d'une niche Q, et l'une des volutes masque habilement la brisure do la pierre qui s'ouvro sur une ca- chette (pl. LI, 3).

    Le decor spiraliforme at- teint sa perfection sur le de- vant de la plateforme montant ta la chapelle elliptique E. Ici les spirales plus fines que celles (lu premier style sont bombees

    FIG. 2. - Spiralcs du deuxi6me style. et se distinguent par de mul- tiples bifurcations (pl. L, 2).

    Deux des bancs de la chapelle 1' sont decores par des animaux de sacri- fice, elegamment disposes en deux frises. L'une est composee de chevres sau- vages ou mouflons, en deux rangs superposes de onze figures chacun (pl. LII, 3) et l'autre, de quatre chevres precedeos d'une truie et d'un belier.

    A droite de lentreoe de la nef T un petit socle est decore d'un motif d'oves separe6es par des languettes tronquees, evasces aux deux bouts. C'i'tait le support d'une statue colossale de pierre. Le seul fragment qui en subsiste mesure 1 m. 50 de lhaut et figure une jupe plissee decouvrant les chevilles, du type steatopyge particulier aux figurines decouvortes "a Hagiar-Kim ot 'a Hal-Saflieni (pl. LI, 1).

    Plusieurs petites statuettes de ce type ont ete recueillies dans les decombres de Tarxien. Certaines sont vetues comme la grande idole. Les pieds generalement caches ou brises ne sont visibles que sur un fragmrent de

  • SYRIA, 1930. P1. LI

    1. Grande idole de pierre. brisee. 2. Statuette de terre s6ch6e.

    3. Autel a cachette surmontee de la niche C et ensemble des temples.

    HAL TARXIEN.

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 349

    21 cm. 5 de haut sur 29 centimetres de large, oiu les enormes cuisses rondes sont accroupies sur des pieds minuscules.

    D'autres representations, nues comme cette derniiere, montrent les bras et le torse excessivement gras, quelquefois a poitrine de femme, les mains et les pieds extr'einement petits et courts. L'attitude est celle du repos.

    Le cou des statues est le plus souvent creux et perce de trous qui devaient servir a attacher les tWtes, car celles-ci etaient sculptees separ6ment. Celles que l'on a trouvees etaient detachees. Elles ont les cheveux boucle's ou ter- mines en catogan sur la nuque epaisse. Les yeux sont lineaires ou bien en petits points ronds sous l'arcade sourciliere. Certains profils ont le nez accuse et le menton en retrait. Un autre denonce un prognathisme accentue.

    Une stalactite, couleur d'ambre translucide, fornuee sur une pierre calcaire irreguliere, a ete taillee en forme de tete humaine. La figure est ronde et le cou forme un bourrelet; les yeux sont en amande, la bouche petite et le nez plat. Des pendentifs en pierre dure importee ont ete travaille's de la meme facon.

    Un corps f6minin difforme, incruste de coquillages, evoque un cas patho- logique. Enfin, un corps normal de femme, traite librement, montre un dos gracieux qui surprend parmi ces monstruosites.

    Des statuettes de terre sechee, de corpulence moyenne, ont la jupe longue, rayee de plis ou de broderies, et une perruque courte ondulee. Les bras crois6s indiquent peut-etre l'attitude de la priere (pl. LI, 2).

    Un bloc de calcaire seinble representer le bas d'une figure assise. De 18 cen- timetres de haut sur 24 centimetres de largeur, et 29 centimetres d'epaisseur, il porte une depression sur le sommet. La partie superieure de la statue s'y adap- tait sans doute au moyen d'un tenon. La jupe plissee habituelle degage les gros mollets. Les pieds ont ete brises. Par derriere, on distingue un tabouret epan- nele dont chaque cote est decore d'un couple de personnages steatopyges, separes l'un de l'autre, sur un des cotes, par un pilier. Le bas plus endommage laisse deviner une deuxieme serie de figures assises a bras replies sur les genoux.

    Une pierre conique enfouie sous un bloc derriere l'idole, dans la cha- pelle B, est couverte du pointill6; la base carree mesure 170 millimetres de haut sur 50 millimetres de large. De plus petits cones de pierre a base cylin-

    SYRIA. - XI. 45

  • 350 SYRIA

    drique et extremite pointue ou arrondie, en forme de mitre, se trouvent en grand iombre pres des autels (fig. 3). L'un d'eux est fiche dans le sol de 1'en- cognure voisine de l'idole. Certains ont des de'cors lineaires dans le haut, et l'on y apergoit mainte trace de peinture rouge. Toutes ces pierres doi- vent 'etre des symboles religieux, plutot des offrandes symboliques que des betyles.

    Ces derniers seraient plutot representes par des groupes de deux ou trois

    FIG. 3. - Bancs de la chapelle V.

    piliers sur une bas"e 'a do'cor pointille', figure's parfois dans des naos. Une

    pierre de 125 mm. sur 62 mm. affecte la forme d'un -dicule encadrant deux

    tiges enfle6es en bulbes 'a 1'extre'mite' et serre'es par des liens. Pour certains monolithes isole's dans les temples on peut admettre une, des-.

    tination analogue. Mais les remaniements subis rendent difficile tou-te certitude a~ cet e'gard. L'un de ces piliers isole's, decore' du pointille', dans la chambre 0 du troisi'eme te'mple, semble faire pendant 'a un autre semblable encastr6' dans le mur. 1I se dresse dans l'axe du deuxie%me temple, dont il parait marquer 1'entree.

    On se demande comment interprcdter la decoration particuli.re que porte un pilier placd 'a droite de 1'entr6'e de la salle B-A. 11 est percu

    " sa base de

  • SYRIA, 1930. PI. Lll

    2.Sanctuaire de Hal Tarxien. Animaux sculptis

    en bas-relief contre Ies parois. 1. Porte monolithe ih Hagiar Kim.

    !~~~~~~~~~~.Fie ec~rs~HlTrin

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 351

    cinq petits trous constituant un decor, et qui sont sertis de cailloux polis et de coquillages.

    On trouve un peu partout des dep6ts de fondation, sous les murs, autour de la chambre de l'oracle, etc... Des tampons. de pierres coniques tailles dans les blocs memes, comme celui que dissimule une spirale de l'autel a niche Q, cachaient egalement des depots. Des lames de silex importe, des cornes et os

    FIG. 4. - Niche archaique de la chambre F.

    d'animanx, des coquillages, des tessons et des fusaloles, des bibelots de pierre, tel un chien couiche', un bloc de chalcite et de l'obsidienne taill6e de la couleur de, celle que l'on exportait de I'ile grecque de Milo y e'tait rec6l6s. Ii y a lieu d'observer qu'il ne se tronve dans les Ilies de Malte et de Gozzo aucnne pierre dure qni n'ait e'te apporte'e du dehors.

    Une cachette dans la pierre m.me a t creus6e dans l'antel d'aspect archaifque de la chambre F 'dn dernier temple. Get antel est flanqu6 de denx paires de piliers anx pans converts du pointiill6, semblables 'a ceux de Mnaidra ofi ce d6'cor abonde. Ii est supporte' par deux jambages et par un support central cylindrique en forme do champignon (fig. 4). Qnelqnes pierres ana- logues, probablement de m6me destina-tion, se trouvaient dans les ruines.

  • 352 SYRIA

    Certaines pr6sentaient une concavite 'a 1'extr6mite et peuvent avoir 6t6 utilisees comme bruCle-parfums, car il y restait encore de la cendre.

    Les plus remarquables parmi les vestiges du dernier temple, sont deux 6normes blocs, l'un a chaque extremit6 de la facade ext6rieure. Le mieux conserv6, a droite, est une grande dalle carree, protegee sur trois de ses c6t6s par un mur dont on voit encore la base. Le quatrieme cote, face a la

    , . . .. . . . , - n~~~~~~~~~~~~4 XAr

    'FIG. 6. - Dalle k cupules dans la cour ext6rieure du troisi6rne Lemple.

    cour, est prolong6 par une marche devant laquelle se trouve une pierre en entonnoir. La surface 1egerement concave de la dalle, encadree d'une rainure, est percee de six trous coniques fores jusqu'a la traverser. L'un d'eux est plac6 sur le rebord (fig. 5). En-dessous et dans le voisinage se trouvaient d'innoinbrables balles de pierre, de toutes tailles, certaines atteignant jus- qu'a 30 cm. de diametre, enterrees partout sous ces monuments m6gali. thiques. On a suppos6 qu'elles servaient au transport des monolithes. D'autre part, 6tant symetriquement disposees, elles peuvent, dans bien des cas, avoir un sens magique.

    Quant aux dalles a cupules, leur signification ne ressort pas de fagon evi- dente. Sir Zammit les regarde comme des mortiers a broyer le grain, tels

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 353

    qu'il s'en rencontre encore chez des peuples primitifs. Le ble y etait 6crase a l'aide des pierres rondes mentionne'es plus haut.

    On a suppose aussi que les trous creuses dans ces pierres servaient 'a y implanter des poteaux sacres ou fetiches quelconques.

    En tout cas, on preparait de la farine dans les temples, car on y trouve des meules en grand nombre. Elles ont la forme en ovale, commune aux stations neolithiques. On les a trouvees par paires, la plus grande servant de table et la plus petite etant mue "a la main. A Cordin, site voisin de Tarxien, une pierre oblongue et arrondie de la taille d'une petite baignoire, est divisee en sept compartiments avec une pierre a moudre dans chaque compartiment. D'autres broyeurs ou polissoirs en calcaire, tailles en triangle arrondi, sont munis de depressions pour les doigts.

    Un objet des plus enigmatiques est une pierre affectant la meme forme en triangle, mais dont l'extremite arrondie est fore'e de part en part dans son epaisseur et creusee ani bout d'un trou qui rejoint la percee transversale. La hauteur totale est de 34 cm., la largeur de 50 cm. et l'epaisseur de 15 cm. A Mjar il y a plusieurs objets analogues. On suppose que ces pierres peuvent Atre des poids ou des ancres.

    On a recueilli une vaisselle de pierre somtinaire: dans le premier batiment une centaine de grossieres assiettes, servant aux repas sacrificiels, ramassees egalement en quantite dans les labyrinthes souterrains de Hal-Saflieni. Dans l'abside D du second batiinent, un magnifique vase 'a libation, d'un seul bloc de pierre fine, est de la plus belle execution. 11 est en forme de gobelet, orne de trois bosses sur la panse, avec un leger rebord.

    En abordant la ceramique il faut noter qu'il en existe de deux especes tres diffirentes: la premiere trouvee sur le sol meme des temples et de carac- tere nettement neolithique; la seconde relevee au-dessus, dans une couche de terre noire occupant un tiers de la superficie du troisieme temple. Cette terre noire est un amas de cendres d'incineration, parmi lesquelles se trouvaient de grandes urnes funeraires atteignant presque un metre de haut et contenant des restes d'ossements, des bijoux et des poteries. Les instruments de metal recueillis parmi ces debris et le style des poteries prouvent qu'ils sont du pre- mier age du bronze. On a m6me trouve en deblayant le site, au-dessus de

  • 354 SYRIA

    cette derniere couche, des objets d'epoque punico-romaine, mais ceux-ci n'ont d'interet que pour la chronologie. Le terrain de l'age du bronze est

    s6epar du sol des temples par iine couche sterile d'a peu pres un metre d'epais- seur.

    Parmi la ceramique ndo-

    lithique (pl. LIII, 1), dont les plus grands vases se trouvaient par groupes de meme espece sur le sol du premier temnple, on reinar-

    quo des amphores attei- gnant jusqu'a 50 cm. de haut; une amphore plus pe-

    FIG. 6. - CUrmique neolithique. tite a long col evase, perce6 de deux tubulures de sus-

    pension dans l'epaisseur de la carene (fig. 6); de larges bols carenes a anses funiculaires a l'exterieur, et a bords plats rentrant a l'interieur (fig. 7); quelques bols d'un type nouveau a Malte, ayant une anse triangtilaire a l'epaule et un appendice ver- tical sur le c6t' op- pose, munis d'une petite base circulaire. L'un d'eux fut trouve' sous le dallage de la chapelle E, avec un plat conique comme couvercle, Signalons encore des bassins et des bols a pied creux FIG. 7.- Bol carene. evase, analogues a des compotiers, munis de deux anses triangulaires et de deux ailettes hori- zontales projetee,s sur l'epaule ofu elles sont regulierement disposees. Des

  • os o

    aa W _ . _ o cci~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.

    _SI _ o

    T-'

    fL. W .e fX~~~~~~~~~~~~

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 355

    trous a ficelle sont repartis par groupes de trois au-dessus de chaque anse,

    et de deux au-dessus de chaque appendice; enfin, une passoire munie

    d'une large anse triangulaire surelevee ayant le fond convexe et perce de

    treize rangs de huit trous rayonnant du centre vers les bords (pl. LIII, 2).

    Les anses veritables sont genera1ement du type triangulaire (fig. 6).

    Les bols, bassins et assiettes creuses les plus simples de forme sont ceux

    qui se pretent le mieux a la decoration. Celle-ci reproduit les dessins qui se

    trouvent sur les pierres des sanc-tuaires et consistent en pointilles, spirales et

    dessins d'animaux. Les pointilles en lentilles ou triangles d'effets varies sui-

    vant la technique de l'instrument employe dans la pate molle, servaient

    souvent de fond aux spirales bifurquees en deux rangs.

    Une autre ornementation est constituee par des perles en relief incrustees.

    Avant les decouvertes recentes, on croyait a tort reconnaitre dans ce decor a

    boutons, que les potiers maltais amenerent a une haute perfection, et qui se

    continua a une epoque plus recente, une reminiscence de la chaudronnerie de

    metal. On peut constater aujourd'hui par la ceramique de Tarxien que l'ori-

    gine en est plus ancienne.

    Ces pointilles et ces perles en relief ressortent sounvent sur une couche de

    matiere blanche. Les cotes des vases en sont parfois recouve.rts comme les

    pans des monolithes, et ils forinent des rubans qui emergent de la couche

    blanche en arcs de cercle ou spirales conjuguees, sur le fond des bols ou des

    pla-ts.

    Les spirales sont fourchues pour la plupart. On remarque sur un tesson

    un enroulement de tiges se terminant par un frui-t rond, et paraissant porter

    des poils. Ces motifs resseinblent a d'autres trouves au Jutland, et rappellent

    ceux du plafond de Hal-Saflieni. Les dessins en incision sont remplis ou non

    de couleur, on bien sont traces par des rubans en terre differente appliques sur la paroi. Ce procede d'application a servi aussi pour les animaux en relief.

    Un fragment montre deux cornes de boeuf ainsi rajoutees, sur lesquelles est

    pose un oiseau. On voit sur d'au-tres tessons des porcs a pelage strie: l'un

    d'eux court au-dessus d'un singulier groupement de tetes humaines a figures

    allongees.

    Les fragments d'une jarre a decor de perles sont remarquables par des

    sortes d'encadrements sur la panse, en forme de boucliers pointus. Sur

  • 356 SYRIA

    d'autres tessons on releve des imbrications, des palmes et des dessins geome- triques; l'un d'eux represente une fortification ou un pan de muraille de pierres a creneaux. Des taureaux se promenant sous des arbres sont legerement traces sur un autre.

    Malte possede une tres belle argile. La poterie fine polie a la main abonde, de couleur noire, fauve et rouge. Le lustre est d'ordinaire obtenu avant la cuisson.

    Parmi les objets trouves dans la couche de l'age du metal, ceux de cuivre probablement pur, meritent d'etre decrits en premier comme les plus rares et les plus importants.

    Huit poignards plus ou moins oxydes sont en metal rouge ; plusieurs d6formes par le feu ou la pression. Ils sont minces et triangulaires, a talon evase et pointe allongee. Certains ont deux et trois trous a la base, quelques rivets sout encore en place, ainsi qu'un des manches en bois auxquels ils etaient fixes. La longueur de ces armes mesure de 9 'a 15 centimbtres, la lar- geur maxima du talon est de 5 centimetres.

    Huit haches plates a tranchant epanoui, arrondi aux extremites, pbsent entre 48 grammes et 330 grammes. Leur longueur varie entre 7 et 12 cen- timetres et demi, le tranchant le plus large a pres de 6 centimetres, et l'6pais- seur maxima est de presque 2 centimetres (fig. 8).

    Des poingons de metal, a manche d'os, sont unis ou d6cores de cercles horizontaux. On trouve sur plusieurs pierres ponces les traces des poin?ons qu'elles servaient a aiguiser. Deux plaques d'argent oxydees, de 1 millimetre d'epaisseur, portent de petites perles de pierre qui paraissent des colliers fu- n6raires et adherant encore par l'oxydation.

    A la mention du metal il faut ajouter celle de curieux objets trouves dans les urnes :

    Des bibelots etranges, probablement des idoles, sont constitues par des disques en terre cuite de 9 centimetres de diametre a peu pres. Ils sont ter- mines dans le haut par une pointe de 4 centimetres et dans le bas par deux petites jambes humaines assises et tenues d'aplomb par un autre appendice projete de la base en arriere.

    Chaque face est profondement grave'e de dessins geom6triques diff6rents

  • SYRIA, 1930. Pi- LIV.

    (II); Aiso rvoi s0 3. mlotres

    ~~~ ~~~~~.vn ~ ~ ~ ~ t

    PLAN l)U SANCTUAIInE DE HAL. TARXIEN, A M4LTE.

    (IYaRpres leo reiev6s de M1. ZammiL.)

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 357

    des deux c6tes: des sortbs do croix do Malte entourees (le cercles concen-

    triques, ou des damniers de hachures. Un orifice au-dessus (les jainbes ctait peut-etre (lestine a tine flcur ol t un ex-voto quelconque. Ce-tte idole bizarre n'est pas sans analogie avoc celles dii Louvre. orig,inaires de Cappadoce. et

    d'autres qui se trouvent au museo d'Athenes (pl. L, 1).

    Deux statuettes do terre cuite grossiere. a engobe poli rouge ocre, sont du type ege'en arclhaique; l'une assise sur un tabouret. Le buste plat 'a seins

    , ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ . ..... . . ...

  • 358 S Y RI A

    coniques a anise tres in-porta[lte, surelevi,e deo itoitie' au-dessus des bordls evas s ; ur vase a trois anses; dos vases jumel6s a une anse ou par groupo de trois, un vase 'a deux goulots mitoyens, et un curieux recipient composite a six gotilots et utne anse, comine les a kernof )) "a libations; un vase sur trois pieds; des bols en forme de casques. Les anses sont plates et ie largeur 6'gale,

    ou bien a rainure centrale profonde dans le sens de la lon-

    gueur (pl. Llll, 4). Cette ceramique est faite a la main et lustree. La terre

    _rouge est grossi+re et friable, recouverte (lans les meilleures

    pieces d'un engobe pltis fin s'ecaillant facilement. La couleur, allant d*u fauve atr brun noir, est sou- vent mate. 11 se trouve quclques ulo- d'eles de ceramique noire plus soignee, mais la qualite (-e 1'ensemble demeure bien infericure a celle de la ceramique neolithique.

    Le decor incise, parfois rempli de matiere crayeuse, est uniquement geo- me'trique: des lignes sinueuses quel-

    qtuefois encadr(lles sur la panse par des lignes droites ; des damiers, des lo-

    sanges et des cereles concentriques. FIG. 9. - Statuettes de terre cuite, Le decor oculeh, disques surmontes

    de l'Age du me'tal.

    de demi-lunes, rappelant les vases d'His-

    sarlik, se voit aussi sous les bords evases des jarres globulaires (pl. LIII. 3). A cet apergu des temples de Tarxien et des ob)jets qui y ont ete trouves,

    il faut joindre la mention des routes prehistoriques dont les ornieres pro- fondes et larges, espacees de plus de I m. 60 parfois, sillonnent le roc do l'ile. On les retrouve jusque sur la grove ou les chariots anciens venaient

    chercher les produits 6trangers, et la terre si rare qu'ils iimontaient sur les hauteurs ohi S'etagent encore des champs en terrasses, semblables a ceux des

    neolithiques (fig. 10). A part les batiments dlans le voisinage immediat des temples, il ne se

    ttouve (lIans les iles auctun vestige d'anciennes deinieures. Ce scrait un argu-

  • LE SANCTUAIRE DE HAL TARXIEN 359

    ment en faveur do la tlheorie d'apres laquelle les prinitifs ne construisaient en pierre que pour leurs dieux. Les habitants logeaient probablenment a l'abri des nombreuses cavernes dont sont cribl6es les collines. Sont-ce ces grottes naturelles qui ont inspire le plan toujours arrondi des batiments? Le grand nombre de temples, a Malte, sur une petite superficie, est vraiment surprenant, car l'ile principale n'a qu'une trentaine de kilo- metres de longueur.

    Sir Thernistocle Zammit a emis l'hypothese qu'un culte aussi florissant et varie, avec ses statues st6a- topyges et la predominance de l'oracle, qui, aux epoques reculees, a toujours attire les foules, indi- querait un lieu de pelerinage. Celui de Malte aurait ete frequente par les navigateurs de tout le bassin de la Mediterranee. Cette hypothese est en partie confirmee par les bibelots import6s.

    Le dessin d'une double hache sur un tesson est analogue 'a une marque de potier cretois, trouvee sur un fragment de Cnosse. Une pierre "a trou de suspension est gravee d'un curieux signe en M, de FIG. 10. - Routes pr6histo- signification certainement 6trangere.

    Sir T. Zammit souligne en cette occurrence qu'il ne se trouve aucune arme a la periode neolithique. On ne rencontre, on effet, pas ineme de hache, mais seulement des marteaux de pierre.

    Malte aurait ete protegee par les sybilles et les oracles de ses temples.

    E. DE MANNEVILLE.

    Article Contentsp. [343]p. 344[unnumbered]p. 345p. 346[unnumbered]p. 347p. 348[unnumbered]p. 349p. 350[unnumbered]p. 351p. 352p. 353p. 354[unnumbered]p. 355p. 356[unnumbered]p. 357p. 358p. 359

    Issue Table of ContentsSyria, T. 11, Fasc. 4 (1930), pp. 309-398Volume Information [pp. 395-398]Front MatterGaston Migeon (1861-1930) [pp. 309-310]Les tablettes de Mishrif-Qatna [pp. 311-342]Le sanctuaire de Hal Tarxien a Malte [pp. 343-359]Statue trouve a Tell Brak: avril 1930 [pp. 360-364]Hadad et le Soleil [pp. 365-369]Un bain damasquin du XIIIe sicle [pp. 370-380]BibliographieReview: untitled [pp. 381-383]Review: untitled [pp. 383-384]Review: untitled [pp. 384-385]Review: untitled [pp. 385-386]PriodiquesReview: untitled [pp. 387-388]Review: untitled [p. 388]Review: untitled [pp. 388-389]Review: untitled [p. 389]Review: untitled [pp. 389-390]

    Nouvelles archologiquesLa chronologie de Jricho et les nouvelles fouilles de M. J. Garstang [pp. 390-392]Les fouilles de Tanis [p. 392]L'ostracon de Bet Shemesh [pp. 392-393]Ad Syria, XI. p.202 [pp. 393-394]

    Back Matter