dépistage de l’infection à vih en france de « l’exceptionnalisme » du vih à un
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Dépistage de l’infection à VIH en France De « l’exceptionnalisme » du VIH à un nouveau modèle de dépistage. Les principes généraux du dépistage basés sur la nécessité d’un consentement, le respect de la confidentialité, le volontariat, la responsabilité individuelle, le rôle du counselling - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Dépistage de l’infection à VIH en France
De « l’exceptionnalisme » du VIH à un nouveau modèle de dépistage
Les principes du dépistage en France« l’exceptionnalisme » du VIH
• Les principes généraux du dépistage basés sur la nécessité d’un consentement, le respect de la confidentialité, le volontariat, la responsabilité individuelle, le rôle du counselling
• Les stratégies actuelles (en dehors des tests réalisés dans un contexte diagnostique)– Dépistage obligatoire des dons de sang (depuis 1985), des dons
d’organes (depuis 1987), la PMA, militaires en missions hors de France
– Dépistage « systématiquement » proposé : femmes enceintes et personnes incarcérées
– Dépistage volontaire (y compris les propositions de test dans le cadre d’une IST, tuberculose)
Les stratégies de dépistage du VIH en France remises en question
• Septembre 2006 : nouvelles recommandations du CDC préconisant l’élargissement du dépistage du VIH
• Novembre 2006 : sortie du rapport du Conseil National du Sida préconisant l’élargissement du dépistage et encourageant l’utilisation des tests rapides
• 2007/2008 : Groupe de travail de la Haute Autorité de Santé (HAS) sur les modalités du dépistage et du diagnostic biologique de l’infection par le VIH
Recommandations du CDC, sept 2006 Rationnel
• Proportion importante de retard au diagnostic (39%) et de personnes ignorant leur diagnostic
• La connaissance d’un statut VIH+ entraîne une modification des comportements
• Le dépistage de routine est coût-efficace selon deux études (Paltiel et al
Sanders et al NEJM, 2005)
Les stratégies de dépistage du VIH en France remises en question
• Quelles sont les données disponibles sur le dépistage en France et le retard au dépistage chez les personnes séropositives ?
Une forte activité de dépistage depuis 2001 en France
• 4 300 laboratoires
• 5 millions [4.96 - 5.10] de tests réalisés dont 8% dans les CDAG
• 10 600 sérologies confirmées positives [10200-11000] dont 12% réalisées en CDAG
• 2,1 sérologies positives pour mille tests
4 000 000
4 500 000
5 000 000
5 500 000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
année
nb
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te
sts
nombre de tests
8 000
9 000
10 000
11 000
12 000
13 000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
année
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de
po
sit
ifs
nombre de positifs
LaboVIH, 2007, InVS
Guadeloupe
Guyane
Martinique
72
73
70
615361
86
55
68
66
61
80
111
57
59
62
64
152
74
73
72
81105
88
138
134
Taux pour 1 000 habitants
50 - 69 70 - 99 100 - 119 120 - 152
Réunion
Taux de sérologies pour 1000 hab. Taux de positifs pour 1000 tests
Les régions les plus touchées par le VIH sont celles ayant les plus fortes activités de dépistage (Ile-de-
France, Antilles/Guyane)
Réunion
Guyane
Martinique
Guadeloupe
81
7681
112
65
107
92
44
47
65
68
76
150
47
70
63
44
72
93
204814
85468
69
297
721
Taux par million habitants
10 - 79 80 - 159 160 - 499 500 - 2048
LaboVIH, 2007, InVS
Une activité de dépistage qui a également augmentée depuis 2001 dans les CDAG
230 000
250 000
270 000
290 000
310 000
330 000
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Année
No
mb
re d
e s
éro
log
ies
1100
1200
1300
1400
No
mb
re d
e p
os
itif
s
• 300 CDAG• 357 000 personnes
accueillies• 305 000 sérologies• 1200 sérologies positives• 3,9 positifs pour mille
3,1 ‰ femmes4,6 ‰ hommes
Surveillance des CDAG 2006, InVS
230 000
250 000
270 000
290 000
310 000
330 000
2001 2002 2003 2004 2005 2006
Année
No
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re d
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2.0
3.0
4.0
5.0
6.0
7.0P
rop
ort
ion
de
po
sit
ifs
Tests ‰Total ‰Hommes ‰Femmes
Des CDAG qui accueillent de plus en plus des populations à risque
Enquête « profil des consultants » InVS, 2004
• Une population jeune : Moitié d'hommes et moitié < 25 ans
• Des CDAG qui a attiré des populations différentes en 2004 (/enquête de 2000)
- Plus d'étrangers (8%, soit une augmentation de + 66 % entre 2000-2004)- Des personnes déclarant des relations homosexuelles plus nombreuses (18 % de relations
homosexuelles, + 27% entre 2000-2004)
Des fréquences de dépistage élevées quels que soient les populations
Population Année Source Testés au cours de la vie
Testés les 12 derniers
mois
Usagers de drogues
2004 CoquelicotANRS/InVS
95 % -
Homosexuels 2004 Presse GayANRS/InVS
86 % 48 %
Personnes d’Afrique subsaharienne
2005 Inpes 65 % -
Population Générale
20042005
Inpes Ors IdF
51 % 12 % (hommes
14% (femmes)
(inpes 2005)
Mais un stade avancé de la maladie au moment de la découverte de la séropositivité
pour un sujet sur 6 en 2007
Primo-infection
Asymptomatique
Symptomatiquenon-sida
Sida
58%
17%13%
12%
17 % des découvertes de séropositivité sont diagnostiquées au stade sida en 2007
33.230.7 28.7 27.0
16.3 15.2 13.210.4 10.0 9.2 8.1 7.7 8.5 7.8
47.344.5 44.3 44.8
40.5
34.7
38.3 39.438.1 38.8
37.035.3 36.3
33.8 33.3
25.2
0%
10%
20%
30%
40%
50%
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006s1
xx.x % of delayed access to care
xx.x % HIV diagnosis ≥ 3 months
cART available
Retard de prise en charge chez les nouveaux patients VIH+, Cohorte Hospitalière FHDH/ANRS
Source : E Lanoy et D Costagliolla
Prise en charge tardive : Autres sources de données en France
• Etude de Delpierre et al (BMJ, 2007): 5 702 patients entre 1996-2005; 30,1% de sujets au stade sida ou avec des CD4<200 (cohorte Nadis)
• Etude de Delpierre et al (Aids patient Care ,2006): 5 702 patients entre 1996-2003; 33,1% de sujets au stade sida ou avec des CD4<200 (étude Vespa)
Recommandations de l’HAS sur les tests biologiques pour le dépistage du VIH
• Sortie du rapport sur le 1er volet de l’évaluation en octobre 2008
• Le deuxième volet de l’évaluation de l’HAS sur les stratégies et dispositif de dépistage pour mi-2009
Recommandations de l’HAS sur les tests biologiques pour le dépistage du VIH (1)
• « Le maintien de la réalisation de 2 techniques de dépistage sur le même prélèvement dans le cadre de l’analyse de dépistage des Ac anti-VIH n’est plus justifié en 2008 »
• « Compte tenu de la performance des techniques actuellement disponibles sur le marché européen, un résultat nég. du test de dépistage Elisa combiné 6 semaines après l’exposition supposée pourra être considérée comme signant l’absence d’infection par le VIH. En cas de tt prophylactique post-exposition, le délai reste de 3 mois après l’arrêt du traitement »
Recommandations de l’HAS sur les tests biologiques pour le dépistage du VIH : la place des TDR (test diag. Rapide) (2)
• Préambule : nécessité d’un consentement éclairé de la personne et le TDR doit être utilisé dans le respect des conditions générales d’utilisation. Le TDR peut être réalisé sur sang total ou sérum/plasma
• Le TDR dans les situations d’urgences médicales : réalisé par des prof. de santé dans les situations suivantes AES, chez la femme enceinte au moment de l’accouchement, urgence diag. Un Elisa combiné devra être réalisé quel que soit le résultat du TDR
• Utilisation du TDR chez les populations insuffisamment touchées par le dépistage : le TDR peut être envisagée dans des structures traditionnelles ou alternatives par des prof de santé pu des personnes habilitées. »Dans tous les cas, le TDR doit s’inscrire dans le cadre d’une démarche structurée d’évaluation ». Ces évaluations permettront de formuler des recommandations sur les circonstances d’utilisation des TDR en pratique courante.
• Recommandations générales : mise en place d’un système d’assurance-qualité• « un résultat négatif de TDR peut être considéré comme excluant une infection par le
VIH sauf en cas d’exposition récente datant de < de 3 mois »
Recommandations de l’HAS sur les tests biologiques pour le dépistage du VIH : la place des TDR (test diag. Rapide) (3)
Recommandations de l’HAS, octobre 2008 : « Dans tous les cas , le recours aux TDR doit s’inscrire dans le cadre d’une démarche
structurée d’évaluation »
Les TDR font couler beaucoup d’encre……
L’ANRS : promoteur pour l’expérimentation des tests rapides du VIH
Communiqué de presse19 novembre 2008
Recommandations de l’HAS sur le dépistage de l’infection par le VIH en France (volet n°2)
Evaluer la pertinence d’une évolution des stratégies et du dispositif de dépistage
• Peut-on identifier des sous-groupes à risque auxquels un dépistage doit être proposé de façon régulière, à quelle fréquence ?
• Faut-il proposer le test de dépistage de façon systématique en routine, en dehors de la notion de comportements à risque ? A quelles occasions ? Dans quelles structures ?
• Faut-il modifier la pratique du counselling ?
L’évaluation reposera notamment sur une analyse coût-efficacité (Y Yazdan et al. CHU Tourcoing, InVS, HAS, Universités de Harvard et de Yale) du dépistage en France selon un modèle coût –efficacité CEPAC utilisé par les américains (avec incorporation des données françaises)
Dépistage de l’infection à VIH en France
De « l’exceptionnalisme » du VIH à un
nouveau modèle de dépistage
…. encore du chemin à parcourir