dépression
DESCRIPTION
DépressionTRANSCRIPT
TROUBLES DEPRESSIFS
S.BERRADAService d addictologie
CHU.Casablanca
15/09/2010. Rabat
« La dépression correspond à une vision du monde au travers de lunettes noires»
Jamison, Kay Redfield. Touched with Fire: Manic-
Depressive Illness and the Artistic Temperament. Ontario: Free Press, 1993
In tensitéde l’hum eur
Tem psHum eurnorm ale
0
Zonede varia tion
physio logique
Hum eurexpansive
Euthym ie
Hum eurdépressive
EPIDÉMIOLOGIE
340 millions de personnes dans le monde
UN PROBLÈME MAJEUR DE SANTÉ PUBLIQUE
Selon l’OMS, en 2020, la dépression sera au 2e rang des maladies les plus sévères en terme de coût global et en terme de handicap
Dépression en médecine générale
Étude hollandaise (Van Os et al, 2006) :
Seulement 35% des dépressions sont correctement traitée en médecine générale
Van Os et coll (2004) :
Programme de formation pour MG / 3 mois de suivi
Amélioration de la prescription d’antidépresseur de 24% à 40%
Amélioration du dosage et de la durée efficace de 47% à 84%
Quel est le risque ?
1 million de suicides/an dans le monde
10 millions de TS/an
12000 suicides/an en France
30575 suicides en 1998 aux USA
La dépression x30 le risque de suicide
50% des dépressifs TS au cours de leur vie
Edouard Manet « Le suicidé »
16 % des consultants chez les généralistes
18.7 % des parturientes font une
dépression du post-partum
enquête nationale des troubles
mentaux 2003: 26.5% Episode
dépressif actuel
Evolution progressive de prescription des
antidépresseurs
Au Maroc
Symptômes de la Dépression
Humeur dépressive (Tristesse, Auto-dévalorisation, inutilité, Sentiment d’impuissance, Avenir sans issue, Culpabilité )
Perte d’intérêt ou du plaisir
Ralentissement psychomoteur « fatigue générale »
Troubles cognitifs (mémoire, concentration, attention)
Anxiété
Symptômes de la Dépression
Idées et comportements suicidaires
Troubles somatiques:trouble du sommeil, de
l’alimentation, de la sexualité,céphalée, algies diverses,
constipation, hypotension…
PROBLÉMATIQUE
« mieux identifier les patients qui nécessitent un traitement antidépresseur
»
• CRITÈRES DIAGNOSTIQUES (DSM-IV) :– Le diagnostic d’un trouble dépressif ou anxieux et
l’indication d’un traitement antidépresseur sont posés à l’issue d’un examen clinique systématique et non à partir d’une simple impression clinique
– L’entité pivot de description des troubles dépressifs est l’épisode dépressif majeur, c’est-à-dire caractérisé. Il est défini dans le DSM-IV-TRAfssaps. Argumentaire. Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le
traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte. Octobre 2006.
Échelles d’évaluation & Classifications
LES ÉCHELLES D’ÉVALUATION LES CLASSIFICATIONS
Tests composés d ’une série d’items permettant d’évaluer : • L’intensité d ’une pathologie • L’efficacité du traitement • L’évolution du patient dans le temps 2 types : échelles d’hétéro-évaluation et d’auto-évaluation
Outils diagnostiques regroupant les différents critères nécessaires pour porter un diagnostic
2 classifications actuelles :
• DSM IV TR.
• CIM 10
Analogie botanique …
Les échelles d’évaluation évalueraient la taille, la couleur,… des feuilles…
… tandis que les classifications mettraient un nom sur des feuilles différentes
Les échelles d ’éva luation éva luera ientla ta ille , la cou leur... des feuilles...
... tand is que les classifica tionsm ettra ient un nom sur 2 feu illes d iffé rentes
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CRITÈRES DIAGNOSTIQUES D’UN EDM (DSM-IV)
Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (par exemple : se sent triste ou vide) ou observée par les autres (par exemple : pleure)
Diminution marquée de l’intérêt et du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observé par les autres)
Perte ou gain de poids significatif en absence de régime (par exemple : modification du poids corporel en 1 mois excédant 5%) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours
Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constatés par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur)
Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade)
Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalées par le sujet ou observées par les autres)
Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider
PROBLÉMATIQUE
« L’appréciation de l’intensité des symptômes relève de l’évaluation clinique et éventuellement d’échelles validées. »(1)
• ÉVALUATION DE L’INTENSITÉ DE LA DÉPRESSION (MADRS)– MADRS : Montgomery and Asberg Depression
Rating Scale– Mise au point par Montgomery et Asberg en
1979– Échelle d’intensité symptomatique– Composée de 10 items– Sensible au changement thérapeutique– Rapide pour évaluer l’intensité de la dépression
ECHELLE MADRS
Échelle d’évaluation de l’intensité
de la dépression
ÉCHELLE MADRS : 10 ITEMS
Tristesse apparente Tristesse exprimée Tension intérieure Réduction du sommeil Réduction de l’appétit Difficultés de concentration Lassitude Incapacité à ressentir Pensées pessimistes Idées de suicide
Dépression et maladies somatiques
La dépression est sous- diagnostiquée Une maladie concomitante peut provoquer/
exacerber la dépression Un meilleur dépistage de la dépression
permet l’amélioration de l’évolution d’une maladie somatique concomitante
LA DEPRESSION LORS D UN TROUBLE BIPOLAIRE
Trouble bipolaire I
Présence d’au moins un épisode maniaque
Trouble bipolaire II
Épisode dépressif + épisode hypomaniaque spontanée > 4 jours
Trouble bipolaire III
Épisode maniaque ou hypomaniaque induit
M ou mM m
Fluctuation de l’humeur
Manie délirante………………………………………………………………………………………………………Manie………………………………………………………………………………………………………Hypomanie………………………………………………………………………………………………………Euthymie…………………………………………………………………………………………………………Dysthymie………………………………………………………………………………………………………Dépression…………………………………………………………………………………………………………Mélancolie………………………………………………………………………………………………………Mélancolie délirante
S’agit-il d’un épisode dépressif majeur ?(5 critères parmi une liste de 9, pendant au moins 2
semaines)
OUINON
EDM Dysthymie Trouble dépressif non spécifié
Y a-t-il dans les antécédents des accès maniaques ou
hypomaniaques ?
I Diagnostic de l’épisode
Antécédents d’accès dépressifs ?
Antécédents d’accès maniaques ou hypomaniaques ?
OUI NON
Trouble bipolaire
Trouble dépressif unipolaire
OUI NON
TDM récurrent EDM isolé
II Diagnostic du trouble
Ref.1
NON
TROUBLE UNIPOLAIRE
• Trouble unipolaire dépressif ++ (EDM récurrents) : c’est au moins 2 épisodes d’EDM
• Trouble unipolaire maniaque rare en pratique (s’il existe, il est rangé dans le spectre des troubles bipolaires)
Ref.1
DysthymieEDM
≥ 2 semaines(2 mois si deuil)
> 2 ans etsans rémission
> 2 mois
Oui
OuiUniquement l’humeur
dépressive
≥ 5 (parmi 9) ≥ 2 (parmi 6)
Humeur dépressiveet perte d’intérêt
Nombre de symptômes
Durée des symptômes
Ref.1
DM récurrente = trouble unipolaire = EDM récurrents
= Maladie dépressive
Dysthymie = Dépression
sub-syndromique chronique
NEUROTRANSMETTEURS:SEROTONINENOR-ADRENALINE
LA SEROTONINE
Fonctions de la 5-HT Humeur, Anxiété Appétit, Sommeil Douleur, Température
Déplétion expérimentale Hyperémotivité, anxiété Impulsivité, idées suicidaires Cauchemars, insomnie
Augmentation expérimentale Indifférence émotionnelle Inhibition comportementale Fatigue, hypersomnie
LA SEROTONINE
LA NOR-ADRENALINE
Fonctions Attention Émotion -> humeur Sommeil, rêve Apprentissage
Déficit en nor-adrénaline Troubles de l’attention et de la concentration Humeur dépressive Ralentissement psychomoteur, fatigue traitement de l’information, mémoire de
travail
LA NOR-ADRENALINE
COMT
Catécholamine-O-méthyl-transférase
MAO
Mono-amine-oxydase
DOPAMINE
LA DOPAMINE
Nombreux effets Périphériques:
TA, balance hydro-sodéeNausées, vomissements
Centraux: 3 voies principales
Méso-cortico-limbique Nigro-striée Tubéro-infundibulaire
5 récepteurs différents: D1-D5
Les voies dopaminergiques
Voie tubéro-infundibulaire
=
Effets secondaires hormonaux et sexuels des NL
Voie nigrostriée
=
Parkinson Symptômes extra-pyramidaux dus aux NL
Voie méso-cortico-limbiqueNoyau accumbens
=Plaisir Récompense Dépendance Humeur
Schizophrénie délire hallucinations
LA DOPAMINE
PLAISIR DROGUES
Cocaïne, LSD, amphétamines
Dépendance SCHIZOPHRENIE
Délire Hallucinations
SEROTONINENOR-ADRENALINE
Antidépresseurs
Théorie noradrénergique de la dépression
Déficit en noradrénaline Dysrégulation de la neuromodulation des
autres transmissions Entraînerait les signes végétatifs et
anxieux Expliquerait l ’inhibition psychomotrice
Effet sur les récepteurs noradrénergiques
Blocage 2 (présynaptique) effet antidépresseur
Blocage 1 hypotension orthostatique, tachycardie
réflexe, étourdissement, vertiges
Effet sur les récepteurs sérotoninergiques
Stimulation 5HT1 : activité antidépressive et anxiolytique
Stimulation 5HT2 : agitation, nervosité, troubles du sommeil,
troubles sexuels
Stimulation 5HT3 : nausées, vomissements, migraine
Le délai d ’action
Un constat : le délai d ’action Down Regulation : baisse du nombre de
récepteurs (Adrénergiques et sérotoninergiques)
Normalisation de la fonction corticotrope par les antidépresseurs
Modification de l ’expression proteïque
PRISE EN CHARGE
Conséquences
Si la dépression n’est pas traitée jusqu’au rétablissement, la dépression peut
Diminuer le rendement: échec scolaire, absentéisme
Augmentation des coûts médicaux et sociaux
Causer des atteintes neurologiques Réduire les chances de rétablissement
futurs
LE DIAGNOSTIC
Vo u s ê te s a tte in t d ’un e d é p re ss io nn é vrotico -ré a ction n e lle d ’o rig in ep sych o gè n e a ve c un e forte co m p osa ntea n xie u se lié e à la re v iv isce nced ’u n trau m a tism e in fa n tile ...
Faire admettre le diagnostic
qui ne veut pas d’un diagnostic psychiatrique
Par le patient :
qui ne veut pas d’une « dépendance » aux antidépresseurs
qui pense être capable de tout maîtriser
qui privilégie la maladie somatique
Par l’entourage :
qui ne veut pas participer et se remettre en cause
qui redoute les effets secondaires des traitements
CE SONT DES FACTEURS DE RECIDIVEPARCE QUE L’ON NE RECONNAÎT PAS L’EDM
Combattre quelques idées reçues
Dépendance aux antidépresseurs
Dépression « réactionnelle » = traitement psychologique
Capacité d’«auto-prévention»
Recours aux médications naturelles
Le MG, le psychiatre ou l’entourage doit juger son efficacité sur :
Les fonctions sociales
Intérêt d’un traitement d’entretien
On ne doit pas surveiller seulement les signes de la dépression
L’adaptation au traitement, c’est la réadaptationà la vie privée et professionnelle +++
Les fonctions occupationnelles Les fonctions récréatives
L’épisode dépressif unique est une variante rare de la maladie
dépressive …
Taux de récidive par nombre d’épisodes antérieurs
Après 1 épisodeAprès 2
épisodesAprès 3
épisodes
Tau
x d
e r
écid
ive
(%)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
60 % 70 %90 %
Comment surmonter les obstacles liés au patient
Etablir une bonne alliance thérapeutique Vérifier comment le patient réagit à sa
maladie« la dépression, qu’est ce que ça signifie
pour vous? Vos proches? » Aider le patient à reconnaître la
composante somatique de la dépression« Croyez vous que votre humeur peut nuire
à votre dépression? » Informer: posologie, durée de traitement,
efficacité, tolérabilité… Discuter les avantages et les
inconvénients du traitement
Ce qui est souhaitable de faire …et ne pas faire face au patient déprimé
Prendre son temps et ne pas montrer d’impatience
Utiliser « l’écoute active » et éviter de couper la parole
Éviter les discours paternalistes ou moralistes : « secouez-vous, faites un effort, vous avez tout pour être heureux,… »
Éviter d’être trop proche (ne pas « pleurer avec lui ») ou trop professionnel ( perception de froideur ou d’indifférence par le patient)
Prendre en charge l’entourage : expliquer la dépression et son traitement
Prise en charge
Antidépresseurs (à bonne dose et durée
suffisante)
Tricyclique (~150mg/j en 2-3 prises) Nouvelle génération ++ (1 à 2 cp ou
gel/j) +++ Anxiolytiques (rarement) Psychothérapie ++
ANTIDÉPRESSEURS CLASSIQUES
Introduction
Antidépresseurs ou thymoanaleptiques agissent électivement sur l’humeur «douloureuse» selon Delay et Deniker
Ce sont des stimulants psychiques, entraînant parfois une euphorie pathologique
Initialement indiqués dans la dépression, se sont révélés efficaces dans de nombreux autres troubles
ATD classiques regroupent: IMAO, Tricycliques et Tétracycliques
Historique
Fin du 19è siècle, utilisation de cocaïne pour un sentiment de bien être
En 1930, utilisation du coma insulinique de l’ECT et des amphétamines
En 1957, découverte des IMAO dérivés de l’isoniaside, puis l’imipramine (Tofranil) dérivé de la chlorpromazine (Largactil)
En 1960, découverte des ATD sédatifs: amitriptyline (Laroxyl) et trimipramine (Surmontil)
Vers 1970, apparition des tétracycliques
Classifications des ATD
Les classifications s’effectuent selon:
La structure chimique Le mode d’action biochimique Le spectre thérapeutique
Classification thérapeutique
ATD sédatifs: maprotiline (Ludiomil), miansérine (Athymil), amitriptyline (Laroxyl), trimipramine (Surmontil)
ATD psychostimulants: IMAO, désipramine
ATD ayant des propriétés sédatives et déshinibitrices d’intensité modérée et variable selon les sujets: imipramine (Tofranil), clomipramine (Anafranil),
Mode d’action des ATD classiques
Système noradrénergique: Inhibition de la recapture pré et post-
synaptique de la NA surtout par les tricycliques ayant une amine secondaire (désipramine), ceux avec une amine tertiaire (imipramine, clomipramine, amitriptyline) agissent sur la recapture de la sérotonine puis se dégradent en amine secondaire
Après un traitement chronique, il y a diminution des récepteurs pré et post-synaptiques
Mode d’action des ATD classiques
Système sérotoninérgique Inhibition de la recapture de la
sérotonine dans les récepteurs pré et post-synaptiques surtout par les tricycliques avec une amine tertiaire
La clomipramine (Anafranil) est le plus puissant inhibiteur des ATD classiques
A long terme, il y a une diminution des récepteurs sérotoninérgiques
Mode d’action des ATD classiques
Autres neuromédiateurs Inhibition de la recapture pré et post-
synaptique de la dopamine Augmentation des récepteurs GABA B Blocage des récepteurs muscariniques de
l’acetylcholine Blocage des récepteurs de l’histamine
Tricycliques et Tétracycliques
N . générique N . commércial Posologie(mg)
Tricycliques Clomipramine Anafranil 50 à 150
Amitriptyline Laroxyl 50 à150
Tianéptine Stablon 37,5
Imipramine Tofranil 50 à150
Amineptine Survector 100 à 300
Tétracycliques Miansérine Athymil 30 à 90
Maprotiline Ludiomil 50 à 150
LES ANTIDEPRESSEURS NOUVELLE GENERATION
Les antidépresseurs d ’action duale
DCI Spécialité Mode d'action
Milnacipran IXEL SNRI
Venlafaxine EFFEXOR SNRI
Mirtazapine NORSET NaSSA
2. Phase de consolidation
Durant les 6 mois à 1 an qui suivent la réponse thérapeutique, à la même posologie que le traitement en phase aiguë
Pour consolider l’effet obtenu et prévenir les rechutes
1. Phase aiguë :
6 à 12 semaines (1 mois ½ à 3 mois, 8 semaines en moyenne)
Pour améliorer les symptômes dépressifs
Ref3
TRAITEMENT MEDICAMENTEUX
Phase de consolidation : Durant cette phase, une
interruption du traitement expose le patient au
risque d’une rechute rapide
Le seuil de 6 mois après rémission entre traitement
de consolidation et traitement préventif est toujours
d’actualité
Facteur “Anhédonieou perte de plaisir”
1 semaine :effet calmant
ère
Après 4 semaines :effet dynamisant
Z o l o ft ®
2 semaine :effet stimulant
ème
Facteur “Tristesse -Ralentissementpsychomoteur”
Facteur“Anxiété - Irritabilité -
Somatisation”
Facteur« anxiété – Irritabilité –
Somatisation » Insomnie initialeSensation d’irritabilitéSensation d’anxiété ou de tension Agitation psychomotrice Courbatures et douleurs Hypertonie sympathique Symptômes paniques et phobiques Constipation/diarrhée
Facteur« Tristesse – Ralentissement psychomoteur »
Insomnie du milieu de nuit Réveil au petit matin Sensation de tristesse Qualité de l’humeur Concentration et prise de décision Énergie / fatigabilité Retard psychomoteur
Facteur« Anhédonie »
Réactivité de l’humeur Variation diurne de l’humeur Autocritique Pessimisme sur l’avenir Idées suicidaires Intérêt pour les gens et les activités Plaisir / joie (non sexuel) Intérêt pour le sexe
Obstacles à la guérison liés aux patients
Manque de compréhension et d’acceptation
Réticence à prendre des médicaments, stigmates
Aucun soulagement perçu Abandon précoce dés l’amélioration Coût des médicaments
Raisons d’abandon
Effets indésirables 62%
Je n’en ai pas besoin 56% Je me sens mieux 50% Le médicament est inefficace 32% Je n’ai plus de médicaments 11%
Effets indésirables
A court terme Constipation Nausée Sécheresse de
bouche
A long terme Dysfonction
sexuelle Gain pondéral
Comment le médecin peut améliorer son efficacité
Explorer le réseau de soutien, la démarche globale du soutien, la spiritualité
Donner de l’espoir au patient concernant le traitement
Elaboration de stratégies thérapeutiques qui
optimiseront le rétablissement à long
terme
LA RECIDIVE :importance du traitement au long cours
Interruption prématurée
Traitement au long cours
Bonnehumeur
CapacitéAu travail
Renforcementpositif
AméliorationDes relations
interpersonnelles
Incapacitéau travail
Dépression
Renforcementnégatif
Altérationsde la vie sociale
Le traitement au long court
Objectif :
Prévention des récidives
Eviter les complications qui entraînent vers la chronicité
Pour la plupart des auteurs : poursuivre le
traitement antidépresseur aux mêmes doses
pendant 1 à 5 ans lorsqu’il existe un risque
(en cas d’antécédents d’épisodes dépressifs)
3. Traitement préventif :
ou traitement au long cours
ou traitement de maintenance
ou traitement d’entretien
≥ 3 épisodesantérieurs
Double dépression(dépression majeure
+ dysthymie)
Début dela dépression
≥ 50 ans
Symptomatologie dépressive résiduelle
(absence de rémission complète)
Histoirefamiliale dedépression
≥ 50 ans
ou chez le sujet jeune
Jeune
Algorithme pour le traitement de la
dépression chez les patients porteurs d ’un
trouble bipolaire I
Suppes et al 2002
Stade 1
Initier ou optimiser ( Dose)
un traitement thymorégulateur
CONT
Stade 2
Suppes et al 2002
Réponse
Réponse partielleou non réponse
Stade 2 AD1 ou LTG
CONT
Stade 3
Suppes et al 2002
Réponse
Réponse partielleou non réponse
Stade 3Ajouter Li
ou passer à un autre AD(AD1, LTG ou AD2)
ou Ajouter un AD
(AD1, LTG ou AD2)
CONT
Stade 4
RéponseRéponse partielleou non réponse
Suppes et al 2002
Stade 4Combinaison de 2 ADs
(choix entre AD1, LTG ou AD2)
Stade 5
CONTRéponse
Réponse partielleou non réponse
Suppes et al 2002
Stade 5
Changer l’AD pour un IMAO ouAjouter un APA
Stade 6
CONT
Réponse partielleou non réponse
Réponse
Suppes et al 2002
Stade 6
Utiliser un traitement alternatif non utilisé au stade 5
ou ECT ou autre(Inositol, DA agonistes, Stimulants,
Hormones thyroïdiennes, APT,Tricycliques, Acides gras omega 3,
Acupuncture, Hormones
Suppes et al 2002
Autres traitements
Psychothérapies Electroconvulsivothérapie Stimulation magnétique transcraniale Stimulation nerveuse du pneumogastrique
CONCLUSION
Maladie fréquente
Épisode dépressif curable s’il est correctement traité
Les antidépresseurs n’entraînent pas
de dépendance
MERCI POUR VOTRE ATTENTION…