diagnostic enjeux
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DIAGNOSTIC ENJEUX. RP1 du 19 octobre 2011. PLU. Sommaire Qu’est-ce qu’un PLU? Le fonctionnement du territoire Les activités agricoles Chambre d’Agriculture (Pascal Mornex ) Le diagnostic environnemental Bda (Claudine Bonilla ) Les enjeux du PLU. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
1109 décembre 2009
DIAGNOSTICENJEUX
DIAGNOSTICENJEUX
PLU
RP
1d
u 1
9 o
cto
bre
201
1
2219 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
Sommaire
Qu’est-ce qu’un PLU?
Le fonctionnement du territoire
Les activités agricoles¬ Chambre d’Agriculture (Pascal Mornex)
Le diagnostic environnemental¬ Bda (Claudine Bonilla)
Les enjeux du PLU
3319 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
QU’EST-CE QU’UN PLAN LOCAL D’URBANISME (P.L.U.)?
Evolutions du P.O.S. au P.L.U. Grenelle2 Un document très encadré: CDU, DTA, SCoT Les grandes étapes: prescription, élaboration/concertation,
arrêt du projet, consultation des PPA, enquête publique, prise en compte des avis, approbation du PLU
Les 5 phases de l’élaboration: diagnostic, PADD, OAP, règlement-zonage, rapport de présentation
Calendrier d’élaboration du PLU de Sâles
4419 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES OBJECTIFS D’AVANCEMENT
– Approbation avant l’été 2013
– Arrêt en janvier 2013
– Validations REG-ZO en décembre 2012
– Validations OAP en juin-juillet 2012
– Validations PADD en janvier-février 2012
– Validations DIAG/Enjeux en septembre-octobre 2011
5519 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LE CALENDRIER DES RÉUNIONS
6619 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LE FONCTIONNEMENT DU TERRITOIRE LE FONCTIONNEMENT DU TERRITOIRE
7719 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LE TERRITOIRE DANS SON CONTEXTE GÉNÉRAL
– Situation administrative :
• Région : Rhône-Alpes – population : 6 117 200– taux de croissance 1999-2007 : 0,9%
• Département : Haute-Savoie – population : 716 300– taux de croissance 1999-2007: 1,4%
• Canton de Rumilly – population : 26 793– taux de croissance1999-2007 : 1,8%– CC du Canton de Rumilly– SIGAL en charge du Contrat de Développement et du
SCoT
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
Territoire du SCoT
Rumilly
Sales
CO
NT
EX
TE
8819 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LE TERRITOIRE DANS SON CONTEXTE GÉNÉRAL
– Situation géographique
• Limitrophe des communes de Rumilly, Boussy, Vallières, Marcellaz-Albanais, Hauteville-sur-Fier
• Limitrophe des SCoT – du Bassin Annécien (en cours, population:205 khab,
63 communes)– de Métropole Savoie (2005, population: 230 khab,
102 communes)
– Sa superficie : 9,2 km²
– Son altitude : # 410 m
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
Territoire du SCoT
Rumilly
Sales
CO
NT
EX
TE
9919 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LE PLU EN COURS DE VALIDITÉ À SÂLES
• Approuvé le 31 mars 2005, modifié le 01 février 2007, révisé dans une procédure de révision simplifiée le 26 septembre 2007 ;
• Rappel des objectifs démographiques de 2005 : 360 habitants supplémentaires en 10 ans (2100 à 2200 en 2012), 120 logements supplémentaires nécessitant environ 12 ha de foncier.
• Surfaces des zones :– U = 92 ha – AUb = 33.3 ha– AU = 12.2 ha– AUx = 4.9 ha
Territoire du SCoT
Rumilly
Sales
CO
NT
EX
TE
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
101019 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS
• 1968-2008: la croissance, très forte pendant 22 ans, essoufflée pendant les 17 années suivantes, peut-elle redémarrer ?
» 725 habitants en 1968, 1527 en 2007 : la population a doublé en 40 ans ;
» De 1968 à 1989, le taux de croissance est supérieur à celui du canton et à celui du territoire du SCoT ; il monte de 2.4% (1968-74) en moyenne annuelle à 3.5% (1982-89);
» De 1990 à 1998 : ralentissement de la croissance qui n’est plus que de 1.2% en moyenne annuelle ;
» De 1999 à 2007 : légère décroissance – 0.2% en moyenne annuelle, due à un solde migratoire négatif, accompagnée d’un vieillissement de la population ;
» En 2008, retour de croissance : 1.0% soit + 15 habitants.
Evolution du nombre d'habitants
725 856
1 050
1 388
1 552 1 542
1 527
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
111119 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
Pendant la période 1999-2008 : dans un environnement très dynamique, où la population du canton croît de 17.6%, celle de Sâles est en stagnation: pourquoi ?
0,7
0,9
1,1
1,3
1,5
1,7
1,9
2,1
2,3
2,5
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
Sales France métropolitaine Haute-Savoie SCoT C3R CCPA
PO
P/H
AB
ITA
T/E
QU
IP
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
121219 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
• 1968-2007 : Le parc de résidences principales est multiplié par 2.8 et le taux d’occupation des résidences principales passe de 3.7 à 2.8, mais cette présentation globale masque les 3 phases très contrastées qui la composent :
– 1968-1974 : • croissance démographique forte : +18.1% ; • production de résidences principales moins
rapide : +13.1% ; • croissance du taux d’occupation des logements :
+0.16 habitant/logement ;• taux de croissance naturelle annuel fort : +1.0% ;• taux de croissance migratoire annuelle moyen :
+1.5% ;
résidences principales
0
100
200
300
400
500
600
1968 1975 1982 1990 1999 2007
nombre de RP
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
131319 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
– 1975-1998 : • croissance démographique très forte :
+62.1% ; • croissance de la production de résidences
principales encore plus forte : +90.2% ; • décroissance du taux d’occupation des
logements : - 0.41 habitant par logement ; • taux de croissance naturelle annuel modéré :
+0.2 puis 0.5% par an ; • taux de croissance migratoire très fort : +2.7
puis 3.1% par an ;
Evolution de la taille des ménages
3,7 3,8 3,4 3,3
3,0 2,8
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
1968 1975 1982 1990 1999 2007
Nb d'occupants /résidence principale
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
141419 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
– 1999-2007 : • croissance démographique modérée : +10.0% ;• production de résidences principales beaucoup plus
rapide : +30.0% ; • décroissance du taux d’occupation des logements :
-0.78 habitant/logement ;• taux de croissance naturelle annuel modéré :
+0.3% ; • écroulement du taux de croissance migratoire à
+0.9 puis à -0.5% par an ; • vieillissement de la population : voir graphique ci-
contre.
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
151519 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
De 1975 à 1998, la forte production de résidences principales a permis à la commune de répondre à la croissance endogène de sa population, d’être attractive (solde migratoire nettement positif) et de répondre à la demande de décohabitation et d’accès à des logements plus
grands.
Solde migratoire (insee 2007)
- 1,0
- 0,5
0,0
+ 0,5
+ 1,0
+ 1,5
+ 2,0
+ 2,5
+ 3,0
+ 3,5
68 à 75 75 à 82 82 à 90 90 à 99 99 à 07
nombre annuel moyen de production de logement (Résidences Principales - INSEE 2007)
3,7
12,0
14,8
9,4
5,4
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
16,0
68-75 75-82 82-90 90-99 99-07
Nombre annuelmoyen deproduction delogement
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
161619 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
– la part des résidences principales passe de 91.7% à 95.4% ;
– la part des maisons individuelles dans le parc des logements de la commune passe de 82.9% à 91.4% ;
– la taille moyenne des logements passe de 4.9 à 5.0 pièces, mais celle des appartements descend de 3.9 à 3.0 pièces tandis que celle des maisons passe de 5.0 à 5.2 pièces ; la part des logements de moins de trois pièces passe de 2.9 à 4.7%, celle des 3 et 4 pièces régresse de 36.2 à 32.3%, et celle des 5 pièces et plus croît de 60.9 à 63.0%, tirée par les maisons individuelles ;
– en 2007, 88.7% des résidences principales étaient occupées par leurs propriétaires, ce qui n’était le cas que pour 86.5% d’entre elles 8 ans plus tôt ;
Type de logements
92%
8%
Maisons
Appartements
LA POPULATION ET SES LOGEMENTS De 1999 à 2007: l’évolution du parc de logements
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
171719 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
– De 1999 à 2007,• La part de la population
n’ayant aucun diplôme baisse légèrement à 13,8%,
• Celle ayant CEP, BEPC ou brevet des collèges baisse nettement à 18,5%,
• La part des titulaires d’un CAP ou d’un BEP reste stable à 31%,
• La part des diplômes égaux ou supérieurs à « Bac et + » se porte à 36,7% de l’ensemble de la population, mais à 32,6% des hommes et à 41,2% des femmes.
LA POPULATION ET SES DIPLOMES
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
181819 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET LES EMPLOIS
• De 1999 à 2007: les indicateurs sont bien orientés, la croissance de l’emploi locale se fait sous statut salariale
» Le taux d’activité de la population de Sâles augmente de 71,7% à 73,2% (Dép: 73,9% > 76,8%)
» Le taux d’actifs ayant un emploi progresse de 67,4% à 70,0% (Dép: 67,3%>71,0%)
» Le nombre d’emplois à Sâles croît de 204 à 249» Les actifs ayant un emploi résidant à Sâles croît
de 701 à 715» L’indicateur de concentration d’emploi monte de
29,1 à 34,8» Cette croissance de l’emploi locale est de statut
salarial, les emplois non salariés régressant de 26,5% à 16,8%
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
191919 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
Deux voies majeures traversent le territoire communal:
• la RD 16 / Route des Creuses qui relie Annecy à Rumilly;
• la RD 3 qui relie Hauteville sur Fier à Rumilly et qui constitue un axe de desserte interne majeur pour la commune;
• la RD 256 constitue le barreau principal de liaison entre la RD16 (carrefour de Clarafond) et la RD3 (carrefour des Ecorées) qui dessert le chef-lieu;
• ce dispositif est complété par
la route de la Salière qui relie le quartier de Couty au chef-lieu.
au sud de la RD16, les RD31 et RD248 qui drainent cette partie du territoire vers la RD16.
Deux voies majeures traversent le territoire communal:
• la RD 16 / Route des Creuses qui relie Annecy à Rumilly;
• la RD 3 qui relie Hauteville sur Fier à Rumilly et qui constitue un axe de desserte interne majeur pour la commune;
• la RD 256 constitue le barreau principal de liaison entre la RD16 (carrefour de Clarafond) et la RD3 (carrefour des Ecorées) qui dessert le chef-lieu;
• ce dispositif est complété par
la route de la Salière qui relie le quartier de Couty au chef-lieu.
au sud de la RD16, les RD31 et RD248 qui drainent cette partie du territoire vers la RD16.
LES AXES DE DEPLACEMENT
Le fonctionnement du territoireLe fonctionnement du territoire
202019 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
• Le pôle chef-lieu- Equipements administratifs- Habitat
• La frange rumillienne- Habitat en continuité de
Rumilly
• Le pôle d’activités des Ecorées
• Les hameaux
• Fléchées en rouge: les principales opérations réalisées depuis 2004
Le fonctionnement Le fonctionnement du territoiredu territoire
LES POLARITES : état 2011
212119 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES ACTIVITES AGRICOLESLES ACTIVITES AGRICOLES(Chambre d’Agriculture / Pascal Mornex)
222219 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
I - I - CaractéristiquesCaractéristiquesde l’activité agricolede l’activité agricolecommunalecommunale
232319 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
• 16 exploitations ont leur siège sur la commune – 6 sous forme individuelle– 10 sous forme individuelle
• 36 personnes travaillent à temps plein sur les exploitations• Une des plus importante commune de 74 en nombre d’emplois
22 sont chefs d’exploitation, conjoints ou aides familiaux– 14 salarié a temps plein (pour une seule EA )– Aucun double actif en double-activité Age moyen des exploitants
= 43 ans plus faible que la moyenne du secteur ( 50)Les associés sont majoritairement dans la tranche d’age 35-50 ansLa classe d’age de plus de 50 ans ne concerne que 4 personnes ( 3
exploitations)Forte homogénéité dans le cycle de vis des exploitations avec
probable stabilité des structures dans les 10-15 ans à venir
LES HOMMES – LES STRUCTURES
242419 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES SURFACES EXPLOITEES• Superficie agricole de la commune : 688 ha d’après la DGI / Observatoire
Départementale 74, mais, 630 Ha sont réellement exploitées. • SAU totale des exploitations 735 ha: surface agricole exploitée par les agriculteurs de
la commune, y compris sur d’autres communes– Au niveau départemental, 1 exploitant travaille en moyenne sur 3 communes – A l’échelle communale, la dispersion du parcellaire est moins forte qu’ailleurs
• Surface agricole communale essentiellement exploité par les agriculteurs de la commune: surface agricole exploitée sur la commune par les agriculteurs de SALES:
• 483 ha dont: ¾ de la SAU communale exploités par les agriculteurs siégeant à Sales, 2/3 de leur SAU Totale sur la commune
¼ des surfaces par 20 exploitants des communes voisines La moyenne du secteur est d’environ 50 % de la superficie exploitée par les exploitants extérieurs.
Peu de dispersion géographique L’exploitation moyenne met en valeur 46 ha soit 35 ha par associé, inférieure à
la moyenne locale. Les exploitations sont donc plus petites mais aussi productives en raison de
terrains de meilleure valeur agronomique.
252519 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
MODE DE FAIRE VALOIR
• Sur une SAU totale des EA de 735 ha :
– Faire-valoir direct (en propriété) :• 25 %
– Faire-valoir indirect (en location) :• (soit 75 %)
Cette part du faire-valoir direct est dans la moyenne locale et départementale ( 20 % environ )
Donc, logiquement une maîtrise et sécurité foncière moindres par les exploitants agricoles
262619 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
REPARTITION DES SURFACES PAR TYPE DE CULTURES
• 72 % en prairies
• 28 % en céréales, mais et légumes
• ( Au dessus de la moyenne du secteur 15%)
• Aucune exploitation utilise un alpage exploitations particulièrement liées au devenir des terres de Sales et des environs pour conserver leur autonomie fourragère.
272719 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
REPARTITION DES EA EN FONCTION DE L’ACTIVITE PRINCIPALE
• 12 EA bovins lait Dont :4 avec activité complémentaire d’élevage de bovins
viande 1 avec bovins viande et porcs 1 avec des chèvres
• 2EA en génisses et bovins viande, négoce ou élevage, sans vente directe de viande mais via les circuits classiques ( Grossistes)
• 1 EA en maraîchage avec culture sur place aux et sous serres et achat revente en complément de gamme.
• 1 EA d’élevage de chevaux avec école d’équitation et pension.
282819 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES EXPLOITATIONS D’ELEVAGE
• 15 exploitations de la commune ont une activité d’élevage• Répartition du cheptel :
•Vaches laitières : 460 et 380 génisses (35 VL en moyenne/exploitation dans la moyenne du secteur )• Vaches allaitantes et bovins viande :150•Porcs : 13•Chevaux :50•Chèvres: 30
Taille des EA d’élevage : 51UGB ( Unité de Gros Bétail
correspondant à une vache) de moyenne par exploitation, Sur le reste de l’Albanais, les cheptels se répartissent majoritairement autour de 50 UGB.Grande disparité entre les GAEC modernisés à plus de 80 UGB et les petites exploitations à moins de 35 UGB
292919 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
CLASSEMENT SANITAIRE DES EXPLOITATIONS
• 9 EA soumises au Règlement Sanitaire Départemental (RSD)
• 6 EA soumises à Déclaration au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)
• Aucune EA soumise à Autorisation au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE)
303019 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
CLASSEMENT SANITAIRE DES EXPLOITATIONS
Ce classement traduit les contraintes réglementaires qui s’appliquent aux exploitations, notamment:
pour la durée de stockage des effluents,
les distances d’épandage / habitations…
en matière d’urbanisme, les distances d’implantation des bâtiments agricoles vis-à-vis
des tiers et des limites de zones constructibles + zone de non constructibilité autour des exploitations – principe
dit de réciprocité (Article L 111-3 du code rural)
313119 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
RAPPEL DE LA REGLEMENTATIONELEVAGES BOVINS REGLEMENTATION DISTANCES
Vaches Laitières
< 50 VL - Règlement Sanitaire Départemental - 50 m
50 à 100 VL - Installation Classée soumise à Déclaration - 100 m
> 100 VL - Installation Classée soumise à Autorisation - 100 m
Vaches allaitantes
< 100 VA - Règlement Sanitaire Départemental - 50 m
> 100 VA - Installation Classée soumise à Déclaration - 100 m
Veau de boucherie et/ ou bovins à l’engraissement
< 50 - Règlement Sanitaire Départemental - 50 m
De 50 à 400 - Installation Classée soumise à Déclaration - 100 m
> 400 - Autorisation - 100 m
323219 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
Extrait Art L 111-3 du Code Rural :
« lorsque des dispositions législatives ou réglementaires soumettent à des conditions de distance l’implantation ou l’extension de bâtiments agricoles vis-à-vis des habitations et immeubles occupés par des tiers, la même exigence d’éloignement doit être imposée à ces derniers à toute nouvelle construction précitée à usage non agricole nécessitant un permis de construire, à l’exception des extensions de constructions existantes.»
(…)
Dérogations possibles après consultation obligatoire et avis de la CA
La règle de réciprocité
333319 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES PRODUCTIONS• Lait : 2 700 000 litres produits par les 12 EA laitières
– Soit 135 000 l en moyenne de quota par EA: soit dans la moyenne du secteur avec 135 000 litres.
Sales est une des 5 plus importantes communes laitières du territoire– Livraison : Coopérative de Sales et de l’Albanais de 85 producteurs
soit 45% de l’ensemble des éleveurs laitiers de l’Albanais et près de 40% du litrage.
– La Société VERDANNET assurait la transformation et la vente des fromages de Savoie. Pour 2012, L’entreprise CHABERT et SCHMIDHAUSER devraient assurer la collecte et la transformation du lait.
– Une exploitation transforme et commercialise en direct une partie de son quota( fromage, lait, yaourt).
Pour toutes les EA sauf une: Démarche de qualité par identification signe officiel : Cahier des charges IGP « Tomme De Savoie » et « Emmental de Savoie » «pour les exploitations laitières.
343419 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
• Produits végétauxL’activité maraîchage : assurée en plein champ et serre, avec une
grande diversité de culture. Les légumes sont commercialisés en direct ou en magasin de producteurs.
LES PRODUCTIONS
353519 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
Les productions sous signe de qualité
• IGP (maintenant désigné sous le terme Certificat de Conformité Produit) : impose des règles / production + livraison du lait, ...
Cahier des charges rigoureux notamment quant aux pratiques
agricoles spécifiques sur les surfaces :
Alimentation en moyenne : ¾ fourrages + ¼ concentrés
Prairies stratégiques pour les exploitations laitières :Production de foin, pour l’alimentation hivernale,Pâture pour l’été, privilégiée dans le règlement pour la
sortie des animaux Perte de surface problème respect IGP + remise en cause
équilibre économique des exploitations
363619 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
PERENNITE DES EXPLOITATIONS
• EA pérenne si :– Chef d’exploitation a moins de 50 ans– Ou succession assurée (connue à ce jour)
• Pérennité incertaine si :
– Chef d’exploitation > 50 ans et succession incertaine
– Mais viabilité de l’EA
• EA sans avenir si :
– Chef d’exploitation > 55 ans, sans succession
– Ne souhaite pas transmettre son exploitation
– Sans viabilité potentiel ( bâtiments, enclave définitive,peu de terrains proches…)
Rappel des critères retenus
373719 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LOCALISATION DES SIEGES D’EXPLOITATION
Distances au tiers le plus proche• Une distance préconisée de 100 m entre les bâtiments et les
tiers est un minimum pour permettre l’évolution des exploitations, pour assurer des conditions de travail fonctionnelles et cohérentes et de voisinage décentes.
• Cette distance n’est imposée que pour les 6 exploitations en installations classées;
• Cette distance est inscrite dans les orientations du SCOT de l’Albanais.
Angle d’ouverture• L’angle d’ouverture du bâtiment d’élevage sur l’espace agricole
de 120°minimum est préconisé pour un fonctionnement normal de l’exploitation. Pour assurer la bonne accessibilité, circulation du bétail, engins agricoles…, respect voisinage.
383819 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LOCALISATION DES SIEGES D’EXPLOITATION
A SALES, pour les exploitations d’élevage:
Difficultés:
4 EA ont un angle d’ouverture inférieure à 120° et distance inférieure à la distance réglementaire de 50 mètres (n°6,8,9,13)
3 EA avec Angle d’ouverture >120° mais distance au tiers < distance réglementaire pour 3 EA (n°3,4,11)
Pas de possibilité d’agrandissement systématique, d’où dérogation nécessaire et si reprise, délocalisation peut être nécessaire.
393919 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LOCALISATION DES SIEGES D’EXPLOITATION
Développement possible:
8 EA peuvent évoluer sur site :• sans difficulté sans besoin
de dérogation avec angle d’ouverture >120° et distance aux tiers >50 m ( N°2,5,7 ,10,12,15,16 )
• L’exploitation N°1 est située à plus de 100 mètres des tiers, respectant ainsi la distance imposée par le régime des installations classées.
Conforter cette situation favorable pour un développement pérenne.
404019 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL (Atelier Bda / Claudine Bonilla)
4141
Sommaire
¬ Le contexte « physique » : géologie, hydrographie, ¬ L’alimentation en eau potable ¬ L’assainissement¬ Les risques naturels¬ Le patrimoine naturel¬ Les déchets¬ Les nuisances et pollutions
424219 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LA GESTION DES EAUX PLUVIALES LA GESTION DES EAUX PLUVIALES
De l’avaloir vers un réseau de canalisations enterrées, avec rejet à l’aval dans un ruisseau, pré, etc…
Des fossés le long de la voirie qui récupèrent les eaux de chaussée, les eaux des terres agricoles, parfois les eaux des parcelles bâties (cours…)
Un bassin de rétention dans le village
De l’avaloir vers un réseau de canalisations enterrées, avec rejet à l’aval dans un ruisseau, pré, etc…
Des fossés le long de la voirie qui récupèrent les eaux de chaussée, les eaux des terres agricoles, parfois les eaux des parcelles bâties (cours…)
Un bassin de rétention dans le village
434319 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
LES ZNIEFF À L’ÉCHELLE DU SCOTLES ZNIEFF À L’ÉCHELLE DU SCOT
Deux voies majeures traversent le territoire communal:
• la RD
Deux voies majeures traversent le territoire communal:
• la RD
444419 octobre 2011 SALES / PLU – Diagnostic / RP1
1.1. Les axesLes axes
Deux voies majeures traversent le territoire communal:
• la RD
Deux voies majeures traversent le territoire communal:
• la RD
LES CORRIDORS LES CORRIDORS Source : SCOTSource : SCOT
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La Trame Verte et Bleue La Trame Verte et Bleue (source : Réseau Ecologique Rhône Alpes)(source : Réseau Ecologique Rhône Alpes)
Continuum agricole,Continuum forestier,Continuum aquatique
Bâti+ « zone sans trame »
Nouvelle cartographie en cours de réalisation dans chaque département
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Les principaux corridors Les principaux corridors sur le territoire de Salessur le territoire de Sales
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1.1. Les corridors sur le Les corridors sur le territoire de Salesterritoire de Sales
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GESTION DES DÉCHETS, NUISANCESGESTION DES DÉCHETS, NUISANCESDepuis 95, le Syndicat mixte Interdépartemental de Traitement des Ordures de l’Albanais (SITOA) est responsable de la gestion intercommunale et interdépartementale des déchets. Aujourd’hui cette gestion concerne 38 communes, soit 40 000 habitants.
La collecte des ordures ménagères concerne :
• 262 kg/habitant/an soit près de 10 500 Tonnes par an en 2001 ;
Ces ordures sont désormais incinérées au syndicat du Lac d'Annecy (le SILA)
Le SITOA assure depuis plusieurs années la collecte des déchets industriels banals.
La collecte sélective représente globalement en 2001 : 62 Kg/habitant/an (près de 2 500 t/an).
3 déchetteries, une dans chaque chef lieu de canton (dont celle de Rumilly).
Une plate-forme des déchets verts départementale, hors secteur Albanais a également été créée.
En projet, le SITOA a la volonté de mettre en place une valorisation des gravats, et la mise en place du compostage avec les communes. ??
Depuis 95, le Syndicat mixte Interdépartemental de Traitement des Ordures de l’Albanais (SITOA) est responsable de la gestion intercommunale et interdépartementale des déchets. Aujourd’hui cette gestion concerne 38 communes, soit 40 000 habitants.
La collecte des ordures ménagères concerne :
• 262 kg/habitant/an soit près de 10 500 Tonnes par an en 2001 ;
Ces ordures sont désormais incinérées au syndicat du Lac d'Annecy (le SILA)
Le SITOA assure depuis plusieurs années la collecte des déchets industriels banals.
La collecte sélective représente globalement en 2001 : 62 Kg/habitant/an (près de 2 500 t/an).
3 déchetteries, une dans chaque chef lieu de canton (dont celle de Rumilly).
Une plate-forme des déchets verts départementale, hors secteur Albanais a également été créée.
En projet, le SITOA a la volonté de mettre en place une valorisation des gravats, et la mise en place du compostage avec les communes. ??
Ramassage des ordures ménagères une fois par semaine
5 points d’apport volontaire – tri sélectifA Sales :
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LES ENJEUX DU PLULES ENJEUX DU PLU
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SOMMAIRESOMMAIRE
1. Les enjeux environnementaux a. La biodiversitéb. La gestion des eauxc. Le cadre de vie et les paysages
2. Les enjeux agricoles
3. Les enjeux de l’ « armature urbaine »a. Polaritésb. Déplacements
4. Les enjeux d’habitat5. Les enjeux d’équipements6. Les enjeux d’activités
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a. La biodiversitéi. Prise en compte de
la ZNIEFF et des zones humides
ii. Protection / restauration de la trame verte et bleue
1- LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
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b. La gestion des eaux i. L’eau potableii. Les eaux uséesiii. Les eaux
pluviales
1- LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
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c. Le cadre de vie et les paysages
1- LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
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1. La protection des plages agricoles
2. La protection des sièges d’exploitation
3. Le maintien des circulations agricoles
2- LES ENJEUX AGRICOLES2- LES ENJEUX AGRICOLES
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a. Polarités:• Le chef-lieu• La frange Rumillienne• Les hameaux• Le pôle d’activités des
Ecorées
b. Déplacements• Circonscrire le transit à la
RD16 et à la RD 3 • Accessibilité au chef-lieu • Circulation interne au
chef-lieu
3- LES ENJEUX DE L’ « ARMATURE URBAINE »3- LES ENJEUX DE L’ « ARMATURE URBAINE »
Les EcoréesLes Ecorées
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a. Diversification de l’offre
b. Mixité sociale
c. Commerces et services de proximité
d. Economie d’espace
4- LES ENJEUX D’HABITAT4- LES ENJEUX D’HABITAT
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5 - LES ENJEUX D’ÉQUIPEMENTS
a. Ecolesb. SPEc. Commerce(s) de proximitéd. Jardin public (chez Jeantet)e. Aires de jeuxf. Salle polyvalente
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6- LES ENJEUX D’ACTIVITÉS
a. La coopérative : poursuite ou reconversion?
b. Les Ecorées: conforter ce pôle de locaux industriels, artisanaux et commerciaux autour du carrefour D3 / D256
c. Au chef-lieu: amorcer un pôle de commerces et services de proximité
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DEBATSDEBATS