Édition 151 – vendredi 23 juin 2017 l l’hebdomadaire

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L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT Acquisition of General Construction Company: IBL Group backs out ÉDITION 286 – VENDREDI 17 AVRIL 2020 The Monetary Policy Committee of the Bank of Mauritius cuts the Key Repo Rate by 100 basis points COVID-19 : Une crise qui s’aggrave avec des effets dévastateurs sur le monde du travail ESTIMATIONS ET ANALYSES ACTUALISÉES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL In light of ongoing developments, the Monetary Policy Committee (MPC) of the Bank of Mauritius has, under the Chairman- ship of the Governor, today 16 April 2020, unanimously decided to reduce the Key Repo Rate (KRR) by 100 basis points, from 2.85 per cent to 1.85 per cent per annum. The MPC reviewed the disruptive effects of COVID-19 on the Mauritian economy and its ensuing implications. The MPC equally considered the latest economic growth forecast for Mauritius by the IMF in its April 2020 issue of the World Economic Outlook, as well as the projec- tions made by the Bank of Mauritius at this stage. The date of the next meeting of the MPC will be communicated in due course. l MCB Group report: The local economy to register a notable contraction this year

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Page 1: ÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017 L L’HEBDOMADAIRE

L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUITÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017 L’HEBDOMADAIRE DIGITAL GRATUIT

Acquisition of General Construction Company: IBL Group backs out

ÉDITION 286 – VENDREDI 17 AVRIL 2020

The Monetary Policy Committee of the Bank of Mauritiuscuts the Key Repo Rate by 100 basis points

COVID-19 : Une crise qui s’aggrave avec des effets dévastateurs sur le monde du travail

ESTIMATIONS ET ANALYSES ACTUALISÉES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL

In light of ongoing developments, the Monetary Policy Committee (MPC) of the Bank of Mauritius has, under the Chairman-ship of the Governor, today 16 April 2020, unanimously decided to reduce the Key Repo Rate (KRR) by 100 basis points, from

2.85 per cent to 1.85 per cent per annum.The MPC reviewed the disruptive effects

of COVID-19 on the Mauritian economy and its ensuing implications.

The MPC equally considered the latest economic growth forecast for Mauritius by

the IMF in its April 2020 issue of the World Economic Outlook, as well as the projec-tions made by the Bank of Mauritius at this stage.

The date of the next meeting of the MPC will be communicated in due course.

l MCB Group report: The local economy to register a notable contraction this year

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Dans toute l’Afrique de l’Est, des milliards de criquets pèlerins sont en train de dévaster notamment le

Kenya, la Somalie, l’Éthiopie, le Soudan, le Soudan du Sud, l’Ouganda et Djibouti. Selon différentes informations, leur nombre devrait augmenter et être multiplié par 400 d’ici à juin 2020, plaçant ainsi la région en situation de crise.

L’Organisation des Nations Unies pour l’al-imentation et l’agriculture (FAO) estime que, si la situation n’est pas rapidement maîtrisée, cinq millions de personnes supplémentaires seront confrontés à une crise alimentaire à l’horizon de juin en Afrique de l’Est.

Une course contre la montre sans précédent a commencé pour réduire de toute urgence la progression et l’impact potentiel-lement dévastateur d’une double menace meurtrière pour des milliers d’Africains : le Covid-19 et les criquets pèlerins.

La reproduction des populations de cri-quets a augmenté de façon massive. Une in-vasion de criquets est un fléau qui se déplace avec des effets dévastateurs : imaginez un tapis de criquets pouvant être constitué de 150 millions d’individus couvrant un kilomè-tre pour chaque kilomètre carré. Réfléchissez au fait qu’ils peuvent dévorer des cultures en une seule journée qui, elles-mêmes, pour-raient nourrir environ 35 000 personnes. En Afrique de l’Est, où la FAO estime qu’environ 20 millions de personnes sont déjà en situa-tion d’insécurité alimentaire, les conséquenc-es seront dévastatrices.

La crise provoquée par les criquets pèler-ins fait son apparition au moment même où le continent doit faire face à la pandémie de Covid-19. Ce sont deux situations difficiles à affronter.

Aujourd’hui, malheureusement, les choix de millions de pauvres sont étrangement

similaires : rester confiné et éviter de mourir du coronavirus ou mourir de faim en restant chez soi.

[Crédit texte : Akinwumi Adesina, Prési-dent de la Banque africaine de développement - 14.04.2020]

L’Afrique peut-elle se permettre de subir une crise alimentaire

due au criquet pèlerin ?

EN SUS DE LA CRISE SANITAIRE

VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

BIZ ALERT3

Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour enrayer la pandémie de Covid-19. Alors que cette lutte mobilise l’attention du monde entier, une nou-velle crise, qui pourrait provoquer encore plus de victimes, se prépare en Afrique avec l’invasion massive de criquets

makes searching simple

O�cial online directory of Mauritius Telecom

Business People

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La crise du COVID-19 devrait faire disparaî-tre 6,7 pour cent des heures de travail dans le monde au cours du

deuxième trimestre de 2020 – soit 195 millions d’équivalents temps plein. De fortes réductions sont prévues dans les Etats arabes (8,1 pour cent, soit 5 millions d’équiva-lents temps plein), en Europe (7,8 pour cent, soit 12 millions d’équiv-alents temps plein) et en Asie et Pacifique (7,2 pour cent, soit 125 millions d’équivalents temps plein).

De lourdes pertes sont attendues dans les pays appartenant à divers groupes de revenus mais surtout dans les pays à revenu intermédiaire supérieur (7,0 pour cent, soit 100 millions d’équivalents temps plein). Cela va bien au-delà des effets de la crise financière de 2008-09.

Les secteurs les plus à risque sont les services d’hôtellerie et de restau-ration, l’industrie manufacturière, le commerce de détail et les activités commerciales et administratives. La hausse finale du chômage mondial pour l’année 2020 dépendra pour beaucoup de l’évolution de la sit-

uation et des mesures adoptées. Il est fort probable que les chiffres de fin d’année soient nettement plus élevés que la projection initiale de l’OIT qui était de 25 millions.

A l’échelle mondiale, deux milli-ards de personnes travaillent dans l’économie informelle (la plupart dans les économies émergentes et en développement) et sont par-ticulièrement menacées. Selon le rapport, nous avons besoin de mesures intégrées, à grande échelle, s’articulant autour de quatre piliers : soutien aux entreprises, à l’emploi et aux revenus ; relance de l’écono-mie et de l’emploi ; protection des travailleurs sur leur lieu de travail ; et recours au dialogue social entre gouvernement, travailleurs et em-ployeurs pour trouver des solutions.

Les conséquences sur l’emploi du COVID-19 sont profondes, très étendues et sans précédent. Les ajustements en matière d’emploi suivent généralement avec un temps de retard la contraction de l’activité économique (comme ce fut le cas avec l’augmentation du chômage après la crise financière mondiale de 2009). Dans la crise actuelle,

l’emploi est directement impacté suite aux mesures de confinement et à d’autres dispositions qui ont été prises et avec une amplitude plus importante que celle initialement prévue au début de la pandémie, y compris au moment de la rédaction de la première édition de la Note de l’OIT. C’est pourquoi cette deux-ième édition comporte de nouvelles estimations au niveau mondial, par région et pour les différents secteurs économiques, qui ont pour objectif de saisir les effets de la crise telle qu’elle se manifeste actuellement (notamment à propos des effets des mesures de confinement).

On peut identifier plusieurs sec-teurs économiques essentiels qui souffrent d’une chute vertigineuse de la production, notamment l’hô-tellerie et la restauration, l’industrie manufacturière, la vente en gros et au détail ainsi que les activités im-mobilières et le monde des affaires (tableau 2). Ces secteurs utilisent une main-d’œuvre abondante et emploient des millions de travail-leurs souvent peu rémunérés, peu qualifiés, notamment dans le do-maine de l’hôtellerie et de la restau-

ration et dans le commerce. Les dif-ficultés économiques vont toucher particulièrement de manière grave les travailleurs de ces secteurs. Ces

secteurs emploient 1,25 milliard de travailleurs à travers le monde, représentant près de 38 pour cent de la main-d’œuvre mondiale.

COVID-19 : Une crise qui s’aggrave avec des effets dévastateurs

sur le monde du travail

ESTIMATIONS ET ANALYSES ACTUALISÉES DE L’ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL

VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

LA TOUR4

La pandémie COVID-19 a un effet catastrophique sur le temps de travail et les revenus, à l’échelle mondiale. Un nouveau rapport de l’OIT met en lumière certains des secteurs et des régions les plus touchés

MCB Group report: The local economy to register a notable contraction this yearIn a report entitled ‘COVID-19: Eco-nomic Implications for Mauritius’, the MCB Group provides some prelimi-nary insights into the main transmis-sion channels of the crisis onto the Mauritian economy and sheds light on the potential implications for the country. According to the banking group, there is high likelihood that the balance of payments will turn into deficit for the first time in nearly 15 years and pressures are likely to be exerted on the availability of foreign currencies in the economic system

We are living in unprecedented times, with the extraordinary conditions calling for extraordinary actions and behaviours from all of us. As highlighted before, the pandemic has paralysed the global economy and is taking a significant toll on economic activity in Mauritius. As matters stand, while the full impact of the crisis on the country remains subject to notable uncertainties - insofar

as it will notably depend on the intensity, lifespan and depth of the virus spread as well as the effectiveness of containment and support measures being executed by the authorities - the Mauritian economy is, in all likelihood, anticipated to register a notable contraction this year, with the IMF forecasting a negative growth of 6.8% in its recently-updated World Economic Outlook database. On the other hand, an important rebound in GDP growth can be foreseen for 2021 as per the current base case scenario, though some sectors, such as tourism, would take some time to return to pre-pandemic levels.

Along the way, a key priority is to reduce stresses on the financial system and uphold supply of credit to the real sector. Strategically, towards realising its socio-economic objectives amidst such testing times, it has become increasingly evident that initiatives already adopted by the authorities be (i) complemented by further timely and targeted measures providing short term relief to households and businesses; and (ii) accompanied by a longer term view, which incorporates dedicated policies that can assist to build up further resilience against potential macroeconomic shocks, alongside meeting productivity and competitiveness imperatives that will help businesses adequately

deal with and adjust to the post-COVID era, with its new normal and realities.

Fiscal performanceFiscal metrics are anticipated to be impacted by

dampened revenue collection of the Government amidst the difficult context and higher expenditures linked to support measures. Of note, in the context of the April update to the World Economic

Outlook database, the IMF projects that the General Government net lending/borrowing in Mauritius would deteriorate to -10.6% of GDP in 2020 (compared to -6.5% in 2019) before declining to -5.9% of GDP next year. That being said, the worsening of fiscal metrics is likely to be a global phenomenon to the extent that the extraordinary socio-economic challenges arising from the COVID-19 crisis call for sizeable support measures to weather the shocks.

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ACTA PUBLICA5

A la suite de la pénurie artifi-cielle sur ces produits créée par certains grossistes, le

gouvernement a autorisé temporai-rement les supermarchés et super-ettes, au cours de ces derniers dix jours, à prendre livraison de stocks de pommes de terre et d’oignons directement à l’Agricultural Mar-keting Board (AMB). Les boutiques sont également invitées à s’organ-iser entre elles pour aller chercher les marchandises sur rendez-vous auprès de l’AMB. Les prix de la pomme de terre et de l’oignon sont fixés à Rs 20 la livre.

En temps normal, l’AMB effec-tue des livraisons à des grossistes (registered dealers) qui, à leur tour, distribuent ces produits à travers le pays, à raison de 400 tonnes de pommes de terre et 300 tonnes d’oignons chaque semaine. « Avec l’imposition du couvre-feu sanitaire et la restriction sur les activités com-merciales, nous avons dû revoir le mode d’opération, et la chaîne de distribution s’organise au jour le jour », a déclaré M. Gobin. Il a ajouté,

qu’exceptionnellement, des institu-tions publiques telles que des orphe-linats et des maisons de retraite ont reçu des stocks de pommes de terre et d’oignons, les 26 mars, 1 avril et 8 avril.

Selon le ministre, la pénurie de ces produits n’a pas lieu car l’AMB a livré du 1e mars au 15 avril, 2 403 tonnes de pommes de terre et 1 885

tonnes d’oignons. Il a ainsi lancé un sévère avertissement contre certains grossistes qui n’ont pas fait la distri-bution de ces produits. « Nous sommes sur la piste de ces personnes, nous les sanc-tionnerons et les mettrons sur liste noire », a-t-il affirmé.

[Source : Government Information Service]

2 403 tonnes de pommes de terre et

1 885 tonnes d’oignons livrés par l’AMB

DU 1E MARS AU 15 AVRIL

L’OMC publie un nouveau rapport sur le commerce mondial des produits médicaux

liés à la COVID-19Le Secrétariat de l’OMC a publié, le 3 avril, un nouveau rapport sur le commerce des produits médicaux essentiels pour la riposte mondiale à la pandémie de COVID-19. Le rapport fait le suivi des flux commerciaux de produits tels que les produits de protection individuelle, les fournitures

destinées aux hôpitaux et aux laboratoires, les médicaments et les technologies médicales, tout en fournissant des ren-

seignements sur les droits les visant

Le commerce des produits médicaux qui sont à présent définis comme essentiels et en nombre insuffisant dans le cadre de la crise liée à la COVID-19 1 s’est élevé à environ 597 milliards de dollars EU en 2019, soit 1,7% du commerce mondial total de marchandis-es selon le rapport. Les dix principales économies fournisseuses ont représenté presque les trois-quarts du total des exportations mondi-ales des produits, alors que les dix principaux acheteurs ont représenté environ les deux tiers des importations mondiales.

Les engagements pris dans le cadre de plusieurs négociations et accords de l’OMC ont concouru à abaisser fortement les droits d’im-portation sur ces produits et à améliorer l’accès au marché, les droits de douane moyens sur les produits médicaux liés à la COVID-19 s’établissant à 4,8%, contre 7,6% pour les produits non-agricoles en général. Il ressort des statistiques que 52% des 134 Membres de l’OMC imposent un droit de douane de 5% ou moins sur les produits médicaux. Parmi eux, quatre Membres ne perçoivent strictement au-cun droit de douane : Hong Kong, Chine ; l’Islande ; Macao, Chine et Singapour. Toutefois, les auteurs du rapport font par ailleurs état de marchés sur lesquels les droits de douane demeurent élevés. À ti-tre d’exemple, les droits de douane sur les masques peuvent atteindre 55% dans certains pays.

Éléments clés

• L’Allemagne, les États-Unis et la Suisse fournissent 35% des pro-duits médicaux;

• La Chine, l’Allemagne et les États-Unis exportent 40% des pro-duits de protection individuelle;

• Les importations et les exportations de produits médicaux ont représenté environ 2 milliards de dollars EU, y compris le com-merce intra-UE, qui a constitué environ 5% de l’ensemble du commerce mondial des marchandises en 2019;

• Les échanges de produits définis comme essentiels et en nombre insuffisant dans le cadre de la crise liée à la COVID-19 se sont élevés à environ 597 milliards de dollars EU, soit 1,7% du com-merce mondial total en 2019.

Lors du point de presse du Comité national de communication sur le Covid-19 par visiocon-férence le mercredi 15 avril, l’Attorney General et ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Maneesh Gobin, a détaillé les nouvelles dispositions prises par le gouvernement

pour s’assurer que la population continue d’être approvisionnée en pommes de terre et oignons. Il a lancé une sévère mise en garde contre les grossistes qui n’ont pas fait la distribu-

tion de ces produits et créé une pénurie artificielle

VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

At market close on Wednesday 15 April, IBL Group stated that it had called-off its acquisition of construction company, General Construction, citing changes to the local and global economic and social landscape as a result of the outbreak of the Corona-virus:

“By virtue of a communiqué dated 24 June 2019, the Board of Directors of IBL Ltd informed the shareholders of IBL Ltd and the public in general that it was considering the acqui-sition of 100% of the share capital of The General Construc-tion Company Limited jointly with a financial partner. The Board has re-assessed the Transaction amidst the changes to the local and global economic and social landscape as a result of the outbreak of the Coronavirus (COVID-19).

As matters stand, the Coronavirus (COVID-19) pandemic has resulted in a complete lockdown by the Government of all non-essential economic activities in Mauritius since 20 March 2020, with no certainty as to when and under what conditions all economic activities in Mauritius will resume.

In light of the above events which are reasonably expected to have a material adverse effect on the Mauritian economy in general and the construction industry in particular, the Board wishes to inform the shareholders of IBL Ltd and the public in general that it has taken the decision not to proceed with the Transaction.”

Acquisition of General Construction Company:

IBL Group backs out

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Every crisis is a wake-up call for better preparedness

COVID-19

Four months ago, many of us had probably never heard of the words “coronavirus” and “zoonotic dis-eases”; the world was looking forward to a new year in a new

decade, as stocks were rising again and eco-nomic tensions were easing. The Dow Jones Industrial Average Index hit an all-time high of 29,000 points somewhere in February. China and the U.S.A managed to sign a trade deal in January, in a U.S. Presidential elec-tion year that may have seen a decent world economic recovery. Historically the S&P500 has yielded positive returns in US presidential election years.

Four months later, all economic indica-tors are in the red while “coronavirus” has entered our daily vocabulary. It is estimat-ed that China’s industrial production in the first two months of the year slumped by 13.5 per cent and retail sales by 20.5 per cent. In the U.S., the new center of the epidemic, 10 million workers have joined the ranks of the unemployed in the last two weeks. Forecasts place the U.S economy slumping between 8 to 15 per cent in second quarter of 2020. The European Commission for its part has indi-cated that growth in the EU is likely to fall significantly below zero. It took the spread of an invisible microscopic virus to bring the world economy to a halt. But, more impor-tant than all, people are dying and others are living in fear, fear of losing their lives,

losing their families, losing their jobs, losing their businesses and losing a sense of sta-bility in their lives. Planning ahead in such conditions of uncertainty entails costs. Our global inter-connectedness, amidst artificial borders, and common humanity, amidst di-visive man-made social constructs, are more glaring than ever.

A global pandemic requires a strong, timely, well-coordinated, coherent global response. The international community and International financial organizations such as the IMF and the World Bank have responded, in light of requests from member states: the G20 has pledged to pump more than US$4 trillion in the global economy; the IMF has announced a doubling of its emergency re-sponse capacity from US$50 billion to US$100 billion, its US$1 trillion lending capacity is being utilized and it is increasing “ca-pacity to ease debt service obligations for poorer member countries through the Catastrophe Containment Relief Fund” (Georgieva and Ghebreyesus, 2020). The President of the World Bank had called on “G20 Leaders to allow the poorest countries to suspend all repayments of official bilateral credit until the World Bank and the IMF have made a full as-sessment of their reconstruction and financing needs”. The World Bank Group on April 2, announced that it “is prepared to deploy up to $160 billion over the next

15 months to support COVID-19 meas-ures that will help countries respond to immediate health consequences of the pandemic and bolster economic recov-ery”.

Rwanda became the first African country to have benefited from IMF emergency fund-ing to the tune of US$109.4 million. Ethio-pia and the Democratic Republic of Congo have received respectively US$82 and US$47 million from the World Bank as emergency funding to address Covid-19 preparedness and response. The United Nations Conference on Trade and Development claims that US$2.5 trillion are needed for an adequate response, including US$1 trillion in the form of debt cancellation. The UN Secretary General has launched a US$2 billion Global Humanitari-an Response Plan to fight against the impact of Covid-19. The United Nations Economic Commission for Africa (ECA), the UN’s lead-ing entity on African development matters, has stated, in a joint communiqué with Af-rican Ministers of Finance, that Africa needs an emergency stimulus package of US$100 billion, both to boost economies and to com-bat the virus, of which US$40 billion should consist of debt relief alone. The African De-velopment Bank Group has announced a new US $10 billion response plan to support mem-ber states in combating the pandemic.

This global pandemic has revealed a few stark realities in developing countries:

First, how little prepared, developing (even developed) countries are, when it comes to responding and addressing unexpected shocks of global scale, in this case linked to our health and environmental ecosystem. Yet, the world has known a range of shocks in the past including natural disasters, social unrest and other health outbreaks (SARS, Ebola). Being prepared to respond to shocks at any time -whether economic, social and environmental - by having in place buffer financial reserves, keeping emergency food and medical supplies, by having an “emer-gency preparedness and response taskforce” and “emergency response units” that can be rapidly activated in times of crisis in different ministries, government agencies, companies, and in critical operational points for an econ-omy (ports, airports, customs) are worth considering. How many developing countries have national emergency response plans and structures in place, ready to be deployed in case of any emergency or shocks?

Receiving large amounts of aid at short notice to respond to an emergency implies absorptive and rapid organizational capaci-ties, such as capacities to process aid quick-ly to where it is needed the most. Support to SMEs and the unemployed for example have to be rapidly deposited in their bank accounts or remitted through some means. This pre-sumes the pre-existence of an effective or-ganizational structure with clear lines of ac-countability and communications. And the existence of up-to-date registers on SMEs and businesses to identify them and verify their legal existence and corporate operations be-

Cont’d on page 7

VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

POST SCRIPTUM6

MS. BINESWAREE (ARUNA) BOLAKY

Economic Affairs Officer, UNECA sub-regional office for

Southern Africa

DISCLAIMER: VIEWS AND OPINIONS ARE PERSONAL

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VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

POST SCRIPTUM7

fore doling support. Planning and setting up such an organizational structure in advance in “off-crisis times” in developing countries including in Africa can help in ensuring that emergency aid is rapidly disbursed and effi-ciently utilized when needed. Switzerland in this current crisis is being hailed as a model to follow. Funds are reaching the account of SME owners within minutes of submitting claims online, according to an April 5 article by the Financial Times. This is due to banks collaborating closely with Federal and can-tonal Governments. In countries where pub-lic-private sector relations are traditionally weak, this can be challenging to pull off at short notice.

Second, while the existence of social pro-tection policies and structures, and insurance mechanisms can contribute to immediately reach those who need support in times of cri-sis, in many developing countries these sys-tems are lacking and Africa is no exception. According to the ILO’s World Social Protec-tion Report 2017-2019, in 2015 only 29 per cent of the global working-age population and their families had access to comprehen-sive social protection systems. If we look at SDG Indicator 1.3.1 on “Percentage of the total population covered by at least one so-cial protection benefit (effective coverage)”, in 2015, the world average was 45.2 per cent while in Africa, it was 17.8 per cent. In South-ern Africa, available figures are: 15.4 per cent in Botswana, 9.2 in Lesotho, 21.3 in Malawi, 10.9 in Mozambique, 48.0 in South Africa and 15.3 per cent in Zambia. Most social se-curity and social protection coverage schemes do not cover the self-employed in Africa, with the exception in Southern Africa of countries such as Angola, Mozambique and Namib-ia (on a voluntary basis). In the absence of social protection mechanisms, it means that in times of crisis, countries cannot ride on an existing social protection scheme or cash transfer system to quickly distribute in-kind or financial support. The task of leaving no one behind at times of crisis becomes harder.

Third, the challenge of reaching the need-iest quickly in crisis times is compounded in developing countries that have large informal sectors, that lie outside the reach of public policy support, and where most businesses and self-employed households are unidenti-fied and unregistered. There is a triple cost for informal sector workers and informal business operators. In times of lockdowns, they can neither operate and sustain their livelihoods nor can they be reached by pub-lic policy support nor can they afford quality health care and services in the absence of an income. Crises exacerbate inequalities and Covid-19 shall be no exception.

Fourth, high market and product con-centration are costly and even more so in times of crisis. Africa is not only heavily ex-port-dependent on primary commodities but also heavily dependent on 2 markets for its exports: Europe and China. A shock in the sector and market of concentration leaves countries fully exposed and highly vulnera-ble. Based on 2018 data from UNCTADStat, 68.8 per cent of African global exports are made up of primary commodities. In South-ern Africa, figures are more than 80 percent in Angola, Malawi, Mozambique and Zam-bia. 47.7 per cent of Africa’s exports in 2018 went to Europe and China. In Southern Af-rica, comparative figures were 68.8 per cent in Angola, 44.0 per cent in Malawi, 41.7 per cent in Mauritius, 43.2 per cent in Mozam-bique, 45.5 per cent in Namibia and 51.2 per cent in Zambia. However, Southern African countries export a relatively larger share within Africa, compared to other regions of the continent, albeit dominated by exports to South Africa in some cases. Exports to Afri-ca were in Eswatini 86.2 per cent, in Lesotho 33.8 per cent, in Malawi 27.9 per cent, in Na-mibia 34.6 per cent, in South Africa 26.6 per cent, in Zambia 30.5 per cent and in Zimba-bwe 40.7 per cent compared to intra-African exports of 15.9 per cent.

All countries, developed and developing alike, must draw useful policy lessons from Covid-19 in due time to prepare for the next set of crises- whether economic, social or en-vironmental.

Here are five broad policy messages for African countries.

1. Diversify, diversify and diversify: That African countries need to diversify their economic and export bases and export source markets is well-known in policy circles. But understanding the reasons holding back such a lack of economic and export diversification is important and may hinge on better supporting the private sector and more effective state-business relations. Diversification and industrial policies have to be implemented as part of building resilience to unexpected shocks. Reducing import dependence on only a few countries can aid to minimize disruptions in supplies (both finished goods and inputs) in cases of shocks in importing countries. There are 53 other African markets for each African country to explore and tap into as additional export/import destinations, additional to China and Europe that is. The African Continental Free Trade Area offers a chance to do just that.

2. Promote the development of private insurance markets at national and regional levels, develop state-sponsored social protection schemes for the poor and vulnerable, and endeavor to develop an African Disaster Risk Insurance Facility: Private insurance markets remain under-developed in Africa both at national and regional levels. Promoting the development of national and regional private insurance markets that can allow households and businesses to buy insurance against a range of unforeseen circumstances (health, unemployment) is a long-term policy option, as a means to alleviate the burden on the state, including in times of crisis. The State developing social protection policies and structures for the poor and vulnerable is essential to provide a “floor” of subsistence to the needy, especially in times of crisis. The creation of an African Disaster Risk Insurance Facility, akin to the Caribbean Catastrophe Risk Insurance Facility (CCRIF), can provide the continent with a permanent funding mechanism that governments can resort to in order to cope with episodes of crisis triggered by a natural disaster or natural hazard.

3. Explore the possibility of contingency provisions in laws, regulations and contracts, including in debt contracts to secure buffers in crisis conditions: The current call to suspend debt payments and debt servicing obligations for developing and poor countries should provide an opportunity to rethink current debt restructuring mechanisms and current practices in contractual arrangements. Developing countries

could negotiate for the insertion of contingency provisions in debt contracts, that can automatically suspend payments in cases of extreme economic distress. Or, for instance, countries can negotiate for special provisions in mining contracts with large multinationals to limit profit repatriation and capital outflows at times of crisis. Sudden capital outflows in highly indebted countries create a vicious situation: local currencies depreciate relative to the US dollar and this increases further the local currency value of the debt service and debt payment obligations. Similarly, special provisions/exemptions/ exceptions can be crafted in administrative regulations and laws to allow for deviation from business as usual in exceptional economic conditions. For example, to fast track revisions in tax payments or alleviate administrative procedures for businesses in times of crisis.

4. Nurture effective state-business-civil society relations: In times of crisis, governments and the public service apparatus can quickly find themselves overwhelmed and strained under higher demand for support. Involving the private sector and civil society (such as NGOs with ties to rural communities or ties to vulnerable groups in the informal sector) in the implementation of emergency responses can be beneficial. However, this effective collaboration in times of crisis is more likely to occur if existing relations between the state, business and civil society are good and have been nurtured by a spate of past collaborative relationships.

5. Take into account the recommendations of the U.N. Sendai Framework for Disaster Risk Reduction (SFDRR 2015-2050): It is interesting to note that SFDRR puts a strong attention on health and highlights the necessity to integrate DRR in the health sector. Developing countries need to pay more attention to disaster preparedness and response, and this for all types of disasters including infectious disease outbreaks. The interaction between climate change and frequency and severity of natural hazards including disease outbreaks is an area that deserves serious scrutiny and adequate policy responses, including precautionary ones. Investing in disaster risk preparedness and strengthening disaster risk governance are a form of self-insurance. An investment that can reduce future costs associated with unexpected future shocks. Every crisis should provide an opportunity to national governments, private sector, regional and international institutions to question the “status quo”, draw the right policy lessons and to subsequently put in place precautionary measures to better address the next crisis when it arises again.

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DEBRIEF8

La compagnie a offert, à travers Foodwise, pas moins de 2.398 tonnes de biscuits à 14 ONG qui effectuent des distributions alimentaires

dans les zones défavorisées.Ce don, qui a profité à 300 familles dans le besoin,

est pour Grays une manière de se montrer solidaire envers la nation mauricienne en cette période de crise. “Le monde traverse une épreuve très difficile. Nous sommes tous démunis face à l’ampleur de ce fléau, et la seule chose que l’on puisse faire dans l’immédiat est d’aider les plus touchés à se tenir debout. Etant donné la situation actuelle, aider son prochain est un devoir pour tous ceux qui sont en mesure de le faire”, explique Bérengère Lombart, Brand Manager Food de Grays.

Cette initiative de Grays est une donation privée, complètement indépendante de sa participation au National Solidarity Fund mis en place par le gou-vernement. D’autres initiatives du même type seront prises bientôt par la compagnie, et seront annoncées en temps et lieu. “J’en profite pour appeler tous ceux qui sont à l’abri du besoin de faire au moins un petit geste, aussi modeste soit-il, pour aider leurs concitoyens moins privilégiés. Tous ces petits gestes, mis bout à bout, peuvent faire une grande différence pour de nombreuses personnes affectées”, affirme Bérengère Lombart.

Grays fait don de plus de 2 tonnes de biscuits

FAMILLES DANS LE BESOINPass rates announced for ACCA’s March 2020 exam sitting

The results saw 68,247 students around the world entering 79,214 exams. A total of 3,292 students completed their final exams to become ACCA affiliates. Alan Hatfield, ACCA executive director - strategy and development said: “When we planned the schedule of 2020 exam sittings last year, little did we know that Covid-19 would emerge as one of the biggest disruptive forces since SARs and the global financial crash of 2008.”

As the Covid-19 pandemic continues, ACCA has announced June exam sitting cancellations in a number of countries – including Mauritius. Where exams are cancelled, students will be issued with an exam fee credit to their MyACCA account for the exams already entered so they can be rebooked for a future exam session. ACCA students still have the flexibility to postpone any sitting, and ACCA has also frozen exam entry prices for the September 2020 session as it closely monitors the situation globally as it develops.

Carte prépayée d’Emtel : Pas d’interruption de service en cas d’expiration pour faute de recharge

Bonne nouvelle pour les usagers des cartes prépayées d’Emtel. L’opérateur annonce qu’aucune interruption de service aura lieu en cas d’expiration pour absence de recharge durant la période de confinement. « Depuis le début du confinement, nous mettons tout en œuvre pour permettre à nos abonnés de vivre ces moments, plus que pénibles, dans les meilleures conditions possibles. La famille étant notre seule force durant les moments difficiles, il est impor-tant que tous puissent rester joignables en ce moment », explique Kresh Goomany, Deputy CEO d’Emtel.

Ile Aux Cerfs élu meilleur golf à Maurice

Sun Resorts a annoncé, le 14 avril, que l’île aux Cerfs Golf Club a été désigné meilleur parcours de golf à Maurice par Leadingcourses.com pour la deuxième année consécutive. Ile Aux Cerfs Golf Club rafle ainsi le Golfers’ Choice Award avec une note de 8.9/10. Lead-ingcourses.com est le plus grand site de « reviews » golf en Europe. Le site répertorie et compare 25 098 terrains de golf dans 150 pays. Pas moins de 400 000 golfeurs utilisent Leadingcourses pour trou-ver les meilleurs parcours de golf au monde. L’île aux Cerfs Golf Club est plébiscité pour ses infrastructures, son club-house, son ser-vice, sa plage exclusive pour les golfeurs et la maintenance du par-cours entres autres. Leadingcourses qualifie Ile Aux Cerfs Golf Club comme « Best 18 holes golf clubs (overall) of Mauritius in 2020».

Tandis que se poursuit la mobilisation des Mauriciens pour contrer les effets néfastes de l’épidémie du COVID-19, Grays s’est associé à l’organisation Foodwise afin de participer à

l’effort national d’aide aux personnes en détresse alimentaire

VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

La MCB a lancé aujourd’hui, une plateforme en ligne, à l’at-tention de ses clients souhaitant bénéficier du COVID-19 House-hold Support Scheme. Le lien vers cette plateforme est le https://www.mcb.mu/en/per-sonal/loans/hss/landing. Les clients individuels de la MCB qui

ont souscrit à des prêts auprès de la banque pourront y faire une demande afin de bénéficier d’un moratoire de six mois sur le rem-boursement de leur capital et si besoin de leurs intérêts. Très sim-ple d’utilisation, cette plateforme permet aux clients de faire leur application en ligne sans avoir à

se rendre en agence. A travers ce plan d’aide aux ménages, la MCB se mobilise pour aider ses clients ayant contracté des emprunts et dont les revenus ont été impactés par la crise du COVID19, à faire face au contexte difficile lié à l’in-stauration du confinement na-tional.

COVID-19 Household Support Scheme : La MCB met en place une plateforme dédiée

Remercier mais aussi protéger nos héros en première ligne, pour qu’ils puissent continuer à pren-dre soin des patients dans les meilleures conditions. C’est dans cette optique que le groupe ENL a offert des équipements de pro-tection individuelle au personnel soignant de la Santé publique. Ainsi, quelque 500 visières de la marque Helios, marque de la lu-

netterie Plastinax Eyewear qui est une filiale de ENL, fabriquées localement, des gants et 100 litres

de désinfectant pour les mains, leur ont été livrés le jeudi 9 avril par une équipe de FedEx.

ENL offre des équipements de protection au personnel médical

Page 9: ÉDITION 151 – VENDREDI 23 JUIN 2017 L L’HEBDOMADAIRE

DEBRIEF9

Déjà présent dans les Scienc-es de la Vie avec les servic-es analytiques, la recherche

clinique, la technologie médicale et l’industrie pharmaceutique (IBL Life, QuantiLAB, CIDP, Health-Activ/MedActiv), le premier con-glomérat de Maurice s’engage à être un partenaire de la sortie de la crise en capitalisant sur son savoir-faire dans le domaine de la Santé.

Le samedi 11 avril, IBL Ltd a lancé son COVID-19 HealthBot. Ce chatbot accessible sur le site www.iblgroup.com est un outil d’évaluation du COVID-19. Conçu par le département informatique d’IBL Ltd avec le soutien du géant informatique américain Microsoft Corporation, COVID-19 Health-Bot établit un bilan de santé des internautes à partir de questions prédéfinies. Ce questionnaire a été élaboré à partir des directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des Centres pour le con-

trôle et la prévention des maladies (CDC) du COVID-19 avec le con-cours de www.medecine.mu.

Le Groupe IBL annoncera, par ailleurs, d’autres initiatives pour tenter d’éradiquer le COVID-19.

Le Groupe IBL veut être un acteur de la sortie de crise

COVID-19

Covid-19 : Vivo Energy Mauritius apporte son soutien à trois associations

Vivo Energy Mauritius, société détentrice de la franchise Shell, apporte son soutien à FoodWise Mauritius, Caritas et Ordre de Malte Ile Maurice dans cette période de crise liée au Covid-19. Ces trois associations de bienfaisance sont mobilisées sur le terrain pour venir en aide aux familles vulnérables. Offrir plus de moyens et res-sources aux ONG pour étendre les actions menées auprès des plus démunis, tel est l’objectif de cette donation de Vivo Energy Mauri-tius. Les dons remis par la compagnie pétrolière permettront à ces associations de faire le plein en carburant pour transporter des colis alimentaires aux plus démunis ou encore d’organiser l’achat et la distribution de ces colis.

Le groupe Gamma distribue des denrées alimentaires aux familles vulnérables

Les actions de solidarité se poursuivent à travers l’île. Le groupe Gamma, à travers la Gamma Foundation, a mobilisé ses six pôles d’activité depuis le jeudi 2 avril, pour venir en aide aux familles dans le besoin. Cette initiative a permis de distribuer des packs de denrées alimentaires à plus de 600 familles. Pour ce faire, toutes les filiales du groupe Gamma, à savoir Gamma Civic, Gamma Con-struction, Gamma Materials, Hilton Resorts & Spa, Kolos Cement Ltd et Lottotech, travaillent en étroite collaboration avec Caritas et FoodWise pour assurer la distribution de vivres dans différentes régions de l’île. En effet, la contribution des employés et d’autres partenaires a donné les moyens à la Gamma Foundation de toucher davantage de familles que prévu.

Nestlé Mauritius soutient les foodheroes

L’équipe de Nestlé Mauritius est sur tous les fronts depuis le début de cette crise sanitaire. L’entreprise est, en effet, venue en aide à diverses associations, établissements médicaux et autres or-ganisations dans la lutte contre cette pandémie, à Maurice comme dans le monde, sans pour autant oublier sa mission première qui est d’assurer le maintien de l’approvisionnement de ses produits pour satisfaire la demande. Erkan Konak, le Country Manager de Nestlé à Maurice, est venu prêter main forte aux membres du personnel en première ligne pour le réapprovisionnement des supermarchés. Toujours dans ce même élan de solidarité, Nestlé Mauritius s’en-gage aussi à verser Rs 1 million, ainsi qu’une contribution équiva-lente à celle de ses employés au Fonds de solidarité COVID-19.

Blast BCW primée pour une campagne de sensibilisation à La Réunion

C’est une première pour l’antenne réunionnaise de Blast BCW. L’agence de communication et de relations publiques a été récom-pensée par le jury des SABRE Awards Africa 2020 pour une cam-pagne réalisée à l’île de La Réunion. En effet, elle a été un acteur clé de la Semaine du dépistage qui s’est déroulée du 25 novembre au 1er décembre 2019. À cette occasion, elle a conçu et mis en œuvre une campagne de sensibilisation et d’information, en phase avec les réalités réunionnaises, sur l’importance du dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST). L’agence se distingue ainsi dans la catégorie « Public Education » de l’édition 2020.

Dans le contexte de crise sanitaire sans précédent que nous traversons, le Groupe IBL souhaite assumer son rôle citoyen. Le groupe développe actuellement, en partenariat avec les autorités

gouvernementales, un important projet en plusieurs étapes pour fournir une assistance sanitaire à la population mauricienne. Son objectif : créer les conditions les plus favorables

possibles pour combattre le COVID-19 et accompagner la fin du confinement

VENDREDI 17 AVRIL 2020 | BIZWEEK | ÉDITION 286

Les courriels qui mettent du temps à partir, des sites de stream-ing qui affichent des erreurs de con-nexion… Vous êtes nombreux à en faire l’expérience en cette période de confinement. La consommation à Maurice a bondi d’environ 50 % ces deux dernières semaines. « Toute-fois, en tant qu’utilisateur, il y a plu-sieurs astuces pour soulager votre

réseau et améliorer votre vitesse de connexion. Certaines bonnes pra-tiques sont aussi primordiales pour ne pas être la proie des arnaqueurs », explique Neil Hare-Brown, fon-dateur et CEO de STORM Guid-ance Limited, entreprise spécialisée en cybersécurité. Voici sept conseils à mettre en pratique dès aujourd’hui : Privilégier le téléchargement au

streaming ; Eviter certaines activ-ités au même moment (par exem-ple, visioconférence et streaming) ; Eteindre ou déconnecter les appar-eils non utilisés ; Placer votre box à proximité des appareils connectés ; Désactiver la fonction autoplay de Facebook ; Faire attention aux mes-sages que vous recevez et Sécuriser vos appareils.

Internet : Sept astuces pour améliorer votre connexion en période de confinement

Logidis, acteur des services essentiels de notre pays, tient à rassurer ses clients et la pop-ulation en général. Depuis le début de la crise sanitaire liée au COVID-19, tous les moyens nécessaires sont mis en œuvre afin de garantir le maintien de ses opérations. Les femmes et hommes de Logidis poursuiv-ent sans relâche leurs activi-tés logistiques pour continuer l’approvisionnement régulier des supermarchés, boutiques et pharmacies de toute l’île.

Ces distributions permettent aux Mauriciens de se fournir en denrées essentielles et en médicaments pendant cette période difficile de confine-ment. Une partie de la flotte est dédiée à l’ensemble des acteurs de l’industrie alimentaire, des biens de grande consommation et pharmaceutique. De plus, grâce à leur coordination avec les autorités et ONG du pays, ils préparent et livrent des food-packs et autres baskets destinés aux familles vulnérables.

Logidis relève quotidiennement les défis logistiques