développement régional

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L a région Tadla-Azilal dispose d’importantes ressources natu- relles caractérisées par leur diver- sité. Les ressources en eau repré- sentent 10% du potentiel national mobilisé et permettent l’irrigation de 18% de la superficie irriguée à l’échelon national. De plus, la région dispose d’un potentiel forestier riche et diversifié cou- vrant une superficie de 500.106 Ha et située surtout en zone de montagne. Il constitue une source importante de la production du fourrage. Cependant, l’ir- régularité de la pluviométrie, l’insuffi- sance des infrastructures de base et la pression démographique constituent une entrave au développement agricole. Pour le secteur de tourisme, il est à noter que la région, de part sa situation géogra- phique stratégique, enrichie par l’exis- tence de plusieurs sites touristiques, constitue un cadre propice et incitateur pour le développement touristique. Cependant, la faiblesse des investisse- ments entrave la promotion de ce sec- teur. Le secteur minier constitue lui aussi un pilier du développement de la région mais se caractérise par la faiblesse des productions et l’enclavement des sites miniers, ce qui nécessite une réflexion pour le développement de ce secteur. Concernant l’industrie, on note l’exis- tence d’importantes productions agri- coles et la connexion du secteur routier au réseau national. Cependant, la concur- rence des grands pôles industriels voi- sins (Casablanca et Settat) limite les inves- tissements dans la région. Pour le secteur commercial, la région dispose d’un marché diversifié et ouvert et d’une importante demande extérieure à la région. Cepen- dant, ce secteur souffre de plusieurs contraintes parmi lesquelles on note le manque d’organisation et l’émergence du secteur informel. Concernant le sec- teur d’habitat, il a été constaté que le prin- cipal atout réside dans la solvabilité de la majorité des couches sociales auxquelles sont destinés ces types de projets. Toute- fois, le développement de ce secteur constitue une pression sur les terres agri- coles et enregistre un accroissement de l’habitat anarchique. Convergence Les atouts d’une région Par Hakim Arif Un grand séminaire national sur l’INDH a été organisé à Béni Mellal. Capitale d’une région bien dotée par la nature, la ville connaît des changements notables. La nouvelle gouvernance répète-t-on partout. Les rôles ont été redistribués, en fait, chacun a été mis à sa place pour que chacun fasse son travail des régions Le Premier ministre lance des projets INDH Développement régional D. Jettou Une région pionnière en matière d’irrigation 23 La Vérité • N° 269 • du 29 Septembre au 5 Octobre 2006 dossier fin 28/09/06 6:46 Page 1

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Page 1: Développement régional

La région Tadla-Azilal disposed’importantes ressources natu-relles caractérisées par leur diver-sité. Les ressources en eau repré-sentent 10% du potentiel national

mobilisé et permettent l’irrigation de 18%de la superficie irriguée à l’échelonnational. De plus, la région dispose d’unpotentiel forestier riche et diversifié cou-vrant une superficie de 500.106 Ha etsituée surtout en zone de montagne. Ilconstitue une source importante de laproduction du fourrage. Cependant, l’ir-régularité de la pluviométrie, l’insuffi-sance des infrastructures de base et lapression démographique constituent uneentrave au développement agricole. Pourle secteur de tourisme, il est à noter que

la région, de part sa situation géogra-phique stratégique, enrichie par l’exis-tence de plusieurs sites touristiques,constitue un cadre propice et incitateurpour le développement touristique.Cependant, la faiblesse des investisse-ments entrave la promotion de ce sec-teur. Le secteur minier constitue lui aussiun pilier du développement de la régionmais se caractérise par la faiblesse desproductions et l’enclavement des sitesminiers, ce qui nécessite une réflexionpour le développement de ce secteur.Concernant l’industrie, on note l’exis-tence d’importantes productions agri-coles et la connexion du secteur routier auréseau national. Cependant, la concur-rence des grands pôles industriels voi-

sins (Casablanca et Settat) limite les inves-tissements dans la région. Pour le secteurcommercial, la région dispose d’unmarché diversifié et ouvert et d’une importantedemande extérieure à la région. Cepen-dant, ce secteur souffre de plusieurscontraintes parmi lesquelles on note lemanque d’organisation et l’émergencedu secteur informel. Concernant le sec-teur d’habitat, il a été constaté que le prin-cipal atout réside dans la solvabilité de lamajorité des couches sociales auxquellessont destinés ces types de projets. Toute-fois, le développement de ce secteurconstitue une pression sur les terres agri-coles et enregistre un accroissement del’habitat anarchique.

Convergence

Les atouts d’une région

Par Hakim Arif

Un grand séminairenational sur l’INDH a étéorganisé à Béni Mellal.Capitale d’une région biendotée par la nature, la villeconnaît des changementsnotables. La nouvellegouvernance répète-t-onpartout. Les rôles ont étéredistribués, en fait,chacun a été mis à saplace pour que chacunfasse son travail

des régions

Le Premier ministrelance des projets INDH

Développement régional

D. Jettou

Une région pionnière en matière d’irrigation

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dossier fin 28/09/06 6:46 Page 1

Page 2: Développement régional

Agriculture

Les richesses du terroirLa région a le bonheur de posséder des terres favorables à la mise en valeur agricole, et d'importantséquipements hydro- agricoles. La superficie irriguée représente 31% de la Superficie Agricole Utile (SAU) de larégion et 8% de la superficie irriguée au niveau national.

La région Tadla-Azilal se distinguepar une production agricole impor-tante et diversifiée (betterave,

céréales, agrumes, oliviers, maraîchage,fourrages) et par une production impor-tante de lait, de viande et de laine. Parailleurs, la nature de la région permet ladiversification des cultures et se caracté-rise par l'existence d’espèces mellifèresfavorables au développement de l’api-culture en plus de la proximité des centresde consommation et de la présence d’unréseau dense d’encadrement et un savoirfaire avéré. En matière de forêts, les prin-cipaux atouts de la région sont l'existencedu relief entièrement montagneux situéà plus de 1.000 m d’altitude, un patri-moine forestier étendu en zone de mon-tagne et l'importance des recettes fores-tières au profit de l’Etat et des communes.La SAU s’étend sur 583.684 ha, soit 34%de la superficie globale. La superficie irri-guée occupe 31% de la SAU. L’occupationdes terres agricoles est dominée par lesprincipales cultures céréalières (blé dur,blé tendre, orge et maïs) avec 69% de laSAU ; participant à raison de 14,8% à laproduction nationale. Les cultures indus-trielles, notamment la betterave et lecoton, qui n’occupent que 3% de la SAUcontribuent avec 35% à la productionnationale. Quant aux plantations frui-tières, les productions agrumicoles et oléi-coles représentent respectivement 20%et 19% de la production nationale.Concernant la production laitière, laré-gion contribue à hauteur de 17,2% de laproduction nationale. La région de Tadla-Azilal est aussi une région à vocationd’élevage. La région bénéficie des apports des deuxplus grands barrages du pays. Elle assure

17% de la production nationale en olive.Elle contribue à hauteur de 26% à la pro-duction nationale de betteraves à sucre,assure 22% de la production de légumi-neuses alimentaires et 19% de la pro-duction d’agrumes. Le maraîchage assure7.4% de la production nationale de hari-cots, de cornichons, de pommes de terre,d’oignons et de carottes. On y cultiveaussi l’amandier, les rosacées fruitières(pommier, poirier, cognassier), le sésame,la luzerne et les plantes médicinales etaromatiques (verveine, menthe, ail,coriandre, persil, fenouil). La culture de

la vigne et du grenadier a été récemmentintroduite avec beaucoup de succès. Laproduction d’huile d’olives constituel’une des filières les plus porteuses de larégion, en raison de la grande produc-tion locale d’olives, de l’abondance de lamain d’œuvre et de son excellent poten-tiel d’exportation. Le secteur des olivesbénéficiera à court-terme des disposi-tions du Plan oléicole national qui vise àpositionner le Maroc parmi les premiersproducteurs et exportateurs au monde. Ilfaut ajouter également le caroubier. Il estl’un des produits forestiers exploités par

l’industrie agroalimentaire dont la qua-lité se classe au premier rang mondialdes pays producteurs. Le poids de sesgraines, par rapport à la pulpe, est de24% supérieur à celui de l’Espagne (8% à16%) et du Portugal (10% à 12%). Larégion regroupe aussi de grands élevageshautement productif. L’élevage desbovins représente 6% du cheptel nationalet assure 19% de la production laitièredu pays. Au total, la région fournit 11%de la production nationale en viande,tous types confondus (bovins, caprins etovins. Pour faire tourner tous ces foyersde richesses, la région dispose de la pre-mière richesse universelle, la maind'oeuvre. L'offre est avantageuse, d'autantplus qu'il existe encore une grande margede manoeuvre: plus de 7.1% de la popu-lation active âgée de plus de 15 ans estsans emploi. Cette main d’œuvre eststable et le développement moderne del’agriculture et de l’industrie agroali-mentaire a déjà permis à la populationactive locale d’acquérir des compétencestechniques indispensables. Pour répondreaux besoins des entreprises, la région dis-pose de facultés et d’un important réseaude centres de formations et de qualifica-tions techniques. Les programmes offertsdans tous les cas sont en adéquation avecles besoins des secteurs productifs de larégion.

H.A

- L’extension de l’irrigationdurant le plan quinquennal surune superficie de l’ordre de 20.000Ha, ce qui va porter la superficietotale irriguée à 200.000 Ha ;- L’amélioration de la productivitédes principales cultures pour s'ap-procher du potentiel permis;- La promotion de l’organisationprofessionnelle et l’institution d’unpartenariat autour des filières prin-cipales regroupant producteurs,industriels et administration - Ledéveloppement d’une agro-indus-trie en mesure de valoriser surplace les produits agricoles ;

- Le renforcement des capacitésd’adaptation de l’agriculteur pourfaire face aux changements conti-nuels observés au niveau des exi-gences des marchés ; - La valorisation des capacitésentrepreneuriales des ressourceshumaines impliquées dans ledéveloppement agricole et quisont l’exploitant, l’ouvrier agricoleet la femme rurale. Cette valorisation s’effectueraessentiellement par la formation,la couverture sociale et le déve-loppement des services de base enmilieu rural.

Ce qu’il faut à l’agriculture

des RégionsLa Vérité

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Page 3: Développement régional

Tourisme

L'appel de la montagne

LBéni Mellal et Azilal seront les desti-nations touristiques de demain. Ellespartent avec un gros avantage naturel

et humain. La région ne possède pas uni-quement les plaines, les fleuves et les forêtsmais aussi et surtout les hommes qui vontdevoir appliquer leur génie à ces espaces.Sur place, il n'y en a déjà quelques uns quipour le moment font oeuvre de militantplus que d'entrepreneur attirés exclusive-ment par les bénéfices nets en fin d'exer-cice. C'est le cas de Mustapha Reddad, pré-sident de l'Association régionale del'industrie touristique (ARIH) et de la com-mission touristique du conseil régional.L'homme a de quoi occuper ses jours d'au-tant plus qu'il est administrateur d'hôtelset...membre de la Chambre des Conseillers.Il vient juste de remporter une bataille qu'ilavoue avoir ressentie très durement. maisde l'énergie, il en faut pour cette régionque les Marocains continuent à mécon-naître, la confondant encore avec la cam-pagne. Mustapha Reddad pense à l'avenirde sa région Tadla-Azilal. Un avenir qu'ilveut plus radieux, cela va de soi. C'estpourquoi, il milite pour la constitutiond'un Conseil régional du tourisme. Lesmembres de la profession sont tous d'ac-cord, puisque c'est de cette manière queles choses pourront changer. Et la région ena bien besoin. Il lui faudra avant tout sortirde l'enclavement dans lequel elle a étéabandonnée depuis des décennies. Pourcela, les professionnels tablent sur la bonneentente entre les autorités régionales, legouvernement et les élus. Les réflexionssont déjà assez avancées concernant lesinfrastructures essentielles : surtout l'aé-roport et l'autoroute Berrechid-Beni Mellal.Les projets seront réalisés dans un avenirtrès proche. Les opérateurs ne vont pasattendre sans rien faire pour autant. Ilssont convaincus que leur région est unedes meilleures destinations potentielles.Ce pourquoi, ils explorent toutes les pos-sibilités.Le tourisme de montagne se développedepuis les années 70. D'ailleurs, TadlaAzilal abrite l'unique centre de formationdes guides de montagne au Maroc (leCentre de Formation aux Métiers de Mon-tagne CFAMM), ainsi que plus de 20 mer-veilleux sites touristiques préservés, d'unebeauté remarquable et des joyaux de l'ar-chitecture ancestrale marocaine. De plus,

la région a connut récemment le dévelop-pement d'une forte demande liée aux pro-duits dits de niche, que sont le parachu-tisme sportif (et les sports aéronautiques engénéral), le tourisme cynégétique et unproduit de découverte, prenant le nom deGéoparc M'Goun et qui, vu son caractèreunique au Maroc et en Afrique, promet

d'attirer une nouvelle forme de tourismeau Tadia Azilal et au Maroc en général.Aujourd'hui, la capacité commercialisablene dépasse pas 1458 lits (1.2% de la capa-cité totale nationale). Le taux d'occupationne dépasse pas 21% et la durée moyennede séjour 1.34 jours (la moyenne nationaleest de 3.8 jours). Afin de dépasser ces fai-

blesses, la planification est encore une foisla réponse adéquate. Un schéma de déve-loppement touristique, dont le cahier descharges est déjà élaboré, sera tracé (aucours de l'an 2007) en faisant appel auxexpertises adéquates..

H.A

Il y a quelques chose defascinant dans cette vuegrandiose de cesmontagnes gigantesques.le paysage est pittoresquemême en été où laverdure se limite auxpérimètres irrigués.

des RégionsLa Vérité

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Investissements

Tadla Azilal s’industrialisewww.tadlazilalinvest.ma. La porte de l’investissement est ouverte déjà à distance. Sur place, on fait tout pour que les investisseursarrivent et quand ils arrivent trouvent tout à leur convenance. C’est la mission première du CRI. Pour le moment, il est vrai que larégion n’est pas encore un grand centre industriel. Néanmoins, vu les efforts qu’on déploie, elle mérite amplement de le devenir.

Le téléphone sonne. Au bout du fil, un opérateurcherche un terrain de 2.000 m2 pour réaliser un inves-tissement industriel. Le directeur du CRI, en entre-

tien avec La Vérité, consulte un collaborateur alors que lecorrespondant es toujours en ligne. Quelques secondesétaient suffisantespour dnner la réponse: “on va voustrouver ça”. Oui mais il y avait tout de même une condis-tion, la façade doit être de40 mètres. Là encore: “pas deproblème, on trouvera”. Ahmed El haouti, le directeurdu Centre régional d’investissement de Tadla-Azilal feratout pour accueillir convenablement ce nouvel investi-seur de la zone industrielle. Les choses bougent et déjà lepremier semestre 2006 a été encouraeant. cette période aété marquée par une augmentation à deux chiffres del'ensemble des indicateurs liés à l'investissement et lacréation d'entreprises, par rapport à la même période del'année précédente, confirme Ahmed El Haouti. Durantcette période, 421 certificats négatifs ont délivrés (+130%par rapport à 2005). Le nombre d'entreprises créées parl'intermédiaire du CRI s'est accru de 24%, avec 305 entre-prises créées, mobilisant un montant total des capitaux de38,5 millions de dirhams et près de 630 emplois déclarés.Par forme juridique, les personnes physiques sont toujoursau premier rang des entreprises créées (50% des créa-tions), suivies des sociétés à responsabilité limitée quireprésentent 42%, les autres formes juridiques partagent4% des nouvelles créations. Par ailleurs, le CRI a validé

42 projets d'investissement (+75% par rapport à 2005),totalisant 201 millions de dirhams investis (+ 55% par rap-port à 2005) pour 895 emplois projetés (+ 90% par rapportà 2005). Selon Ahmed El Haouti, la spécialité agro indus-trielle de la région se confirme, à travers une prédomi-nance des projets agroindustriels, pour un investissementde 56 millions de dirhams, soit 27% des montants investisdurant ce semestre. Le secteur du Bâtiment et TravauxPublics, occupe la seconde position avec un montant d'in-vestissement de plus de 51 millions de dirhams, repré-sentant 26% des investissements validés. Les secteurs desservices et du tourisme se classent respectivement au3ème et 4ème rang, avec des montants d'investissementrespectifs de 26 millions de dirhams et de 24 millions dedirhams. 43% des emplois projetés concernent le secteurindustriel, particulièrement le secteur de l'agro industrie,qui concentre 77% des emplois industriels à créer. Lessecteurs de l'énergie et mines, des services et du tourismeconcentrent respectivement 23%, 15% et 14% des emploisprojetés. Au dela de ces résultats, l’essentiel selon le direc-teur du CRI réside dans la nouvelle dynamique créée parce qu’il apelle la nouvelle gouvenance. Les autorités de laWilaya sont entièrement acquises aux nouvelles normesde gestion des affaires publiques, assure-t-il, pensantcetainement aux méthodes de travail qui ont radicale-ment changé. C’est grâce à ce changement que le CR I apu atteindre des résultats aussi stimulants.

Histoire et mise à niveauRADEET

La régie Autonome Intercommunale deDistribution d’Eau et d’Electricité deTadla (RADEET) est un établissementpublic à caractère industriel et commer-cial, doté de la personnalité civile et del'autonomie financière, sous la tutelle duMinistère de l’Intérieur. La RADEET aété crée par l'arrêté n° 3254 DPE/3 duMinistère de l’Etat à l’Intérieur approu-vant les délibérations des conseils com-munaux de Beni-Mellal, Fquih Ben Saleh,Kasba Tadla, Souk Sebt, Zaouit Chekh, etlksiba instituant un syndicat de com-munes en vu de la création de la RégieAutonome Intercommunale de Distri-bution d’Eau et d’Electricité de Tadla(RADEET). Depuis 1981, la régie estchargée de la distribution d’eau potabledans les villes de Beni-Mellal, Fquih BenSaleh, Kasba Tadla. Sa zone d’action s’estpar suite étendue aux villes de Souk Sebt(1987), Oulad Ayad (1992), centre OuladM’barek (2000) et en 2004 aux centres deFoum Oudi, d’Oulad Yaich, Bazzaza etZouaer. La RADEET gère le secteur d’as-sainissement liquide de la ville de Beni-Mellal par l’arrêté du Ministère d’Etat àl’Intérieur n° 1447-97 du 15 Juillet 1997

approuvant les délibérations du conseilcommunal de la commune urbaine dela ville de Beni-Mellal chargeant laRADEET du service d’assainissement

ainsi que le cahier de charges. L’objectiffixé par la régie depuis la fin de l’exercice2003 consiste en une mise à niveau pro-gressive en matière du contrôle interne.

Pour ce faire, la régie procédera à la miseen œuvre des recommandations de l’au-diteur indépendant. Une importancecapitale est accordée par la RADEET à laprincipale réserve de non certificationdes comptes par l’auditeur indépendantqui réside dans l’absence de recensementet la valorisation du patrimoine immo-bilier de la Régie. De ce fait, la RADEETa procédé à l’inventaire physiqueexhaustif et sectoriel de ses immobilisa-tions en 2005 avec l’assistance d’uncabinet d’expert en la matière. Le but estde certifier les comptes de l’exercice 2005sans aucune réserve importante. Aussi laRADEET fera son mieux pour renforcerservice audit interne par des moyenshumains et leur formation afin que lamission d’audit puisse être menée ausein de la régie dans les règles de la pro-fession. Les missions d’audit devront àterme être réalisées pour un exercicedonné selon des programmes à sou-mettre en début d’exercice pour appré-ciation de la direction. La régie réorga-nisera l’ensemble de ses activités desservices par l’élaboration et la mise enapplication des procédures de travail.

des RégionsLa Vérité

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dossier fin 28/09/06 9:51 Page 6

Page 5: Développement régional

repos des grands amis de la grande nature

Une longue ascension vers

les hauteurs du Moyen Atlas

Hôtel ChemsB.P 561, Route de Marrakech, Béni Mellal

Tel: (212) 23.48.34.60 (LG)Fax: (212) 23. 48.39.87E-mail: [email protected]

commence...

Hôtel

dossier fin 28/09/06 7:02 Page 5

Page 6: Développement régional

Importance des ressources en eau de surface(10% du potentiel national mobilisé), et des res-sources souterraines (13% du potentiel national);La région se caractérise par l'abondance desterres favorables à la mise en valeur agricole, etl'existence d'importants équipements hydro-agricoles. La superficie irriguée représente 31%de la SAU de la région et 8% de la superficie irri-guée au niveau national. La région se distingueaussi par une production agricole importante etdiversifiée (betterave, céréales, agrumes, oli-viers, maraîchage, fourrages) et par une pro-duction importante du lait, de la viande et de lalaine. Par ailleurs, la nature de la région permetla diversification des cultures et se caractérisepar l'existence d’espèces mellifères favorables audéveloppement de l’apiculture en plus de laproximité des centres de consommation et de laprésence d’un réseau dense d’encadrement et un savoir faireacquis. En matière de forêts, les principaux atouts de la régionsont: l'existence du relief entièrement montagneux situé à

plus de 1.000 m d’altitude, un patrimoine forestier étendu enzone de montagne et l'importance des recettes forestières auprofit de l’Etat et des communes;

Forces et faiblesses d’une région riche

TOURSIME

La égion compte des sites des plus admi-rables, des mntagnes, des lacs, des forêts,de quoi plaire à tous types de touristes.Il lui manque cetes des infrastrcutures,mais les opérateurs ont déjà prisconscience de l’importance de cette res-source. Ils savent qu’ils doivent amé-liorer et relancer l’environnement tou-ristique préserver les sites touristiquesexistants dans la région et se positionnersur de nouveaux créneaux (tourisme cul-turel et de montagne) afin d’assurer ladiversification du produit touristique.

MINES

La région est riche en substances miné-rales notamment le plomb, le zinc, lecuivre, le fer et le marbre. Par ailleurs, lenombre de permis de recherche et d’ex-ploitation s’élève à 107 (dont 75% àAzilal) et le gisement de Sidi Chenaneconstitue l’extension du plateau desphosphates dans la région. Il reste à opti-miser l’exploitation des mines et faireparticiper la population locale à l’instal-lation des petites unités d’extraction.

INDUSTRIELa région dispose de zones indus-trielles opérationnelles, d'un réseauroutier articulé au réseau nationalet d'un réseau de télécommunica-tion moderne. En outre, l'importancedu transfert en devises des ressor-tissants marocains à l'étranger et lessurplus agricoles investissables peu-vent jouer un rôle important dansle financement des investissementsindustriels. Parallèlement à ces potentialités, le secteur industriel peut profiterde la demande importante sur les produits agricoles et sur les facteurs de pro-duction, de la possibilité de créer d'autres zones industrielles, de l'existenced'un marché diversifié et ouvert, et d'une demande extérieure importante.

COMMERCE ET SERVICES La région compte une infrastructure importante dont unmarché de gros de légumes et de fruits, des centres com-merciaux et des marchés hebdomadaires ainsi qu’un réseaubancaire développé. Les autorités de la région prévoientplusieurs mesures pour améliorer l’activité par à traversune meilleure organisation, l’accroissement de l’efficacitécommerciale et la valorisation des potentialités de la région.Le plus dur sera sans doute, l’intégration progressive ducommerce informel dans le tissu organisé.

HABITAT Demande importante en lots équipés à l’habitat dans le milieu urbain et la sol-vabilité de la majorité des couches sociales auxquelles sont destinés les projetsde l’habitat social. Néanmoins, la région a établi un programme pour améliorerle secteur. Il s’agit de couvrir la région par des documents d’urbanisme notam-ment le schéma directeur d’aménagement de la région et de lever les obstaclesd’ordre foncier pour faciliter les programmes d’ha-bitat. pa ailleurs, il faudra poursuivre le pro-gramme de recasement des ménages vivant dansles bidonvilles, lancer de nouvelles opérations derestructuration et d’équipement des quartiers nonréglementaires et encourager la réalisation de loge-ments sociaux par le secteur privé. En outre, larégion compte programmer des opérations cibléesen milieu rural en parallèle avec les programmesd’adduction d’eau potable, d’électrification et dedesserte routière lancés dans ce milieu.

Tadla-Azial est une région riche, belle,pleine de compétences à tous lesniveaux. Certes. Cependant à voir leretard subi par rapport aux autresrégions, notamment en matière d'in-dustrialisation, on se pose des questionssérieuses. Notamment celles-ci: qu'estce qui a pu se passer? Comment lesaffaires ont-elles été gérées? Que fai-saient les responsables? Il est clair quechaque question exige des effortsintenses pour y répondre. Quoi qu'il ensoit, il semble que le passé a été bel etbien...dépassé. Il y a bien eu change-ment, au moins dans les mentalités. Levocabulaire illustre parfaitement cettemutation. Il n'est pas fortuit que le motqui a le plus cours aujourd'hui soit "gou-vernance". L'expression a eu tellement desuccès qu'elle a conquis l'espace popu-laire, auparavant et depuis des décenniesexclu de la gestion publique et donc desa terminologie. A voir les choses surplace, la nouvelle gouvernance a fait del'effet. Entrer dans les locaux de laWilaya, le CRI, ou dans les différentesadministrations (pas toutes encore) n'arien à voir avec ce que cela était aupa-ravant. Les espaces publics ont été recon-quis par les citoyens, les services de sécu-rité ont appris à accueillir les citoyensavec respect et les cadres savent quedepuis quelque temps déjà, tout citoyena accès à l'échelon supérieur. D'ailleursle bureau du Wali n'est plus l'antre dudiable que personne n'osait même pasrêver d'approcher. Ceci n'est pas undétail. Cet aspect n'est que le côté appa-rent d'une évolution qui touche tous lessecteurs de la vie. On veut libérer lesénergies dans tous les domaines, pourcela, les autorités ont repris leur vrairôle, celui d'accompagnateur et non celuide père fouettard comme cela se passaitdurant les décennies où le caïd, le pachaou n'importe quel agent d'autorité pou-vait gifler un pauvre citoyen sansdéfense contre une administration toutepuissante. C'est que la nouvelle gou-vernance exige ce type de comporte-ment, seule manière susceptible degarantir aux citoyens une vie digne etrespectable. Une vie correcte aussipuisque la nouvelle gouvernance s'in-téresse aussi à la performance écono-mique. Des termes qu'on n'entendaitque dans les cercles fermés des managersdes grandes villes industrielles sontdevenus le pain quotidien des adminis-trations locales. Des choses ont été ratéesou mal faites? Qu'à cela ne tienne, lesacteurs locaux ont décidé de nettoyer celegs douloureux d'un passé, pas aussisimple. Il y va de l'avenir de cette régionqui possède des atouts exceptionnels,notamment en matière de tourisme etd'agriculture. Des voies sont explorées,des projets sont en cours de lancement.Dans dix ans, ce ne sera plus la mêmerégion. Souhaitons-le en tout cas.

GOUVERNANCE

Zoom

Le renforcement de l’infrastructure donnera une grande impulsion à la région

M. Reddad, Pdt de l’associationrégionale de l’industrie hôtelière

des RégionsLa Vérité

2266 La Vérité • N° 269 • du 29 Septembre au 5 Octobre 2006

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Page 7: Développement régional

Elevage

La voie lactée

La région de Tadla-Azilal est unegrande région d’élevage. L’effectifdu cheptel est estimé 2 millions de

têtes dont 1,08 million à Beni Mellal et959.000 à Azilal. On y compte plus de190.000 têtes de bovins (132.835 à BeniMellal et 49.175 à Azilal). La prédisposi-tion de la région, ajoutée au savoir-faireancestral des éleveurs en ont fait ungrand fournisseur national de produitslaitiers. La Centrale laitière, principal pro-ducteur y a trouvé son bonheur et biensûr aussi celui des millions des consom-mateurs qui achètent chaque jour ses pro-duits. Selon Abderrahmane Tarabi, ledirecteur général adjoint Business UnitLait de la Centrale laitière, la région afourni 110 millions de litres en 2004, 119millions en 2005 et les prévisions pour2006 tablent sur 130 millions de litres.C'est dire l'importance des belles vacheslaitière du Tadla Azilal. La Centrale lai-tière aurait pu se contenter d'une rela-tion de client à fournisseur, se limitant àla collecte du lait. Or, telle n'est pas laphilosophie de l'opérateur. Les relationssont plus larges, souligne A. Tarabi etcommencent dès l'amont de l'activité,l'importation des génisses. Bénéfice pourl'agriculteur? Un prix incomparable etdes conditions de remboursement trèsgénéreuses sur 18 mois avec un différé de3 mois. Et comme bonus, il pourra trèsrapidement vendre le veau qui va naîtredans son étable, après 15 jours ou unmois, puisque les génisses sont impor-tées pleines. Au bas mot, 5.000 DH degain. Si bien sûr, il décide de garder unpeu plus le veau, il gagnera davantage.Un éleveur heureux veillera bien sur sesvaches et pourra assurer un meilleur ren-dement. En vertu de ce principe simple,la Centrale laitière accompagne l'éleveurtout au long de la chaîne de productionlaitière. A commencer par la formationet l'organisation. La compagnie travailleavec des coopératives, en plus des pro-ducteurs indépendants, ce qui poussedéjà les éleveurs à se regrouper et à s'or-ganiser. Et puis il y a le plus important,l'alimentation du bétail. Tout a été étudiéau moindre détail. Comme le maïs estun bon aliment, les ingénieurs de la Cen-trale laitière aident les éleveurs à le pro-duire et à l'ensiler. En 2002, la région dis-posait de 260 hectares de maïs à ensiler,aujourd'hui, elle en est à 6.000 hectares.La centrale laitière est là aussi du débutà la fin du processus, assure A. Tarabi, àcommencer par les semences sélection-

nées, le financement, la logistique et leconseil. résultat de tous ces efforts, unmeilleur rendement et donc plus de laitpour les Marocains. Un lait d'ailleurs plusriche grâce au maïs qui doit représenter70% de l'alimentation de la vache. Ainsi,grâce à cette philosophie de coopérationmais aussi de partage, la Centrale laitière

participe au développement de l'élevage,de l'agriculture et donc du monde ruralen général. Plus encore, en transformantsur place le lait collecté (la CL a une usineà Fqih Bensalah), l'opérateur participe àl'industrialisation de la région ce qui luipermet de relever sa part de valeurajoutée. A cela il faudra ajouter tous les

équipements dont principalement lescentres de collecte, il y en a 220 pour 180producteurs au total, qui emploient plu-sieurs personnes. Ce n'est pour rien queles gros camions de Centrale laitière fontbon an mal an 2.700 kilomètres par jourpour collecter le délicieux liquide.

La Centrale laitièreentretient des relationstrès profondes avec leséleveurs dans la région duTadla-Azilal.

Emplacement stratégique aucour du MarocA proximité des principauxpôles économiques duRoyaume

Un fort potentiel agricole etagro industrielPrincipal château d'eau dupays Importantes superficiesarables Haute productionagricole Innombrablesopportunités d'investissementen agroindustrie

Une région touristique Position de carrefour sur le circuitdes villes impériales Reliefs etpaysages variés Des produitsniches en développement:Randonnée, sports aéronautiques,chasse, pêche Le premier parcgéologique du pays (GéoparcM'Goun)

Un cadre de vie champêtreagréableUne région et des loisirs àdécouvrir

Une structure dynamiquepour vous accompagnerLe Centre Régionald'Investissement Tadla AzilalAide à la créationd'entreprises Conseil et appuiaux Investisseurs Promotionet notoriété économique duterritoire

www.TadlaAzilal.ma

Tadia Azilal, la région de toutes les opportunité

des RégionsLa Vérité

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Page 8: Développement régional

Initiatives de développement humain

Tout converge à Béni MellalC'était un grand déplacement. Driss Jettou s'est rendu dans la région Tadla Azilal le 21septembre pour lancer des projets et pour parler INDH avec les acteurs locaux. Ungrand séminaire a été organisé à cette occasion, il y était question de convergencecomme élément indispensable à la réussite de l'INDH.

Le constat est encore lourd: 14% desMarocains (22% en milieu rural et 7,9en milieu urbain) subissent les effets

de la pauvreté; 700.000 ménages exclus et200.000 personnes vivent dans une pré-carité absolue. 42,7% des citoyens sontanalphabètes (60% en milieu rural et 55% parmi les femmes). Le Maroc compteaussi 1,5 de personnes handicapées, soit5,12% de la population totale.C'est suiteà ce constat qu'a été lancée l'Initiativenationale de développement humain(INDH). Et c'est dans la continuité de ceprojet que le Premier ministre s'est rendudans la région Tadla-Azilal. Mise au pointnécessaire sur l'avancée de l'INDH etrecherche d'outils d'amélioration et deperfectionnement pour une plus grandeefficacité. En clair cela veut dire qu'il fautfaire en sorte que tous les programmespublics aillent dans le même sens et aientles mêmes objectifs. L'économique et lesocial ne doivent plus se traiter séparé-ment. Le séminaire était aussi l'occasiond'informer le public sur les réalisations dugouvernement en matière de dévelop-pement économique et social, susciterl'engagement de principe des différentsintervenants publics dans le champssocial pour assurer la convergence deleurs interventions avec l'INDH et iden-tifier les nouvelles modalités pratiquesde mise en convergence des programmesgouvernementaux de développement

dans le cadre l'INDH. Pour Driss Jettou"Le séminaire de Béni Mellal marque unvéritable tournant dans l'action socialedans notre pays". De plus, le fait de l'or-ganiser à Béni Mellal indique bien cettevolonté de faire participer toutes lesrégions du pays. L'intérêt de la conver-gence des programmes sectoriels résidedans sa capacité à lutter contre l'exclu-sion sociale, la pauvreté et la précarité etdonc à assurer les conditions de réussitedu développement humain. Le séminairea été clos par l'adoption de plusieursrecommandations de mise en ?uvre dela convergence. Selon les participants,elles sont susceptible d'assurer unemeilleure harmonisation de l'action gou-vernementale pour le bien de la popula-tion, placée au c?ur de l'action de l'INDH.Les dernières statistiques arrêtées au 31août 2006 font état de 1.104 projets pro-grammés dont 822 achevés, soit 75%; 267projets sont en cours de réalisation et 15projets sont à l'arrêt à cause desdéfaillances des fournisseurs (résiliationdes marchés ou blocages fonciers). Pourl'année 2006, un million et demi dedirhams en crédits de paiement et 1 mil-lion de dirhams en crédit d'engagementpar anticipation ont été alloués. Deuxconventions ont été signées lors de ceséminaire entre le Comité de pilotage del'INDH en la personne de Fathallah Oua-lalou, ministre des Finances et de la Pri-

vatisation, Najib Guedira, directeurgénéral de l'ADS (Agence de dévelop-pement social) et Mohamed Talbi, direc-teur général de l'Entraide nationale. Cesdeux conventions visent à définir laméthodologie et les principes fondateursd'une meilleure coordination et mise ensynergie des programmes inscrits dansle cadre de l'INDH, à travers la mise enoeuvre du concept de convergence.L'INDH a accordé 7 millions de Dhs à laWilaya de la région Tadla-Azilal au titredu dernier trimestre 2005. 5 millions deDhs sont allés à la lutte contre la pau-vreté en milieu rural et l'exclusion enmilieu urbain et péri-urbain dont 3,5 mil-lions pour la province de Béni Mellal et1,5 million pour celle d'Azilal; 2 millionsont servis à la lutte contre la précaritédans la région de Tadla-Azilal. Les pro-jets sont répartis sur 19 communes rurales(3 à Béni Mellal et 16 à Azilal) et 8 com-munes urbaines (7 à Béni Mellal et 1 àAzilal), ont permis de mobiliser, dans lecadre du partenariat un investissement deplus de 235 millions de Dhs. La provincede Béni Mellal a hérité de 230 millionsde Dhs pour des projets de soutien àl'accès aux infrastructures et servicessociaux de base et d'appui aux activitésgénératrices de revenus et d'emploisconcernant plus de 17.750 ménages soitplus de 96.700 habitants.

Hakim Arif

Conventions entre les différentsacteurs concernés par la convergencenotamment les organes de gouver-nance des Comités de l'INDH, lesdépartements ministériels, lesconseils élus, les associations, lesoffices et les établissements dans lecadre du programme 2006-2010 del'INDH dans la région Tadla-Azilal.La première convention cadre,signée avec le représentant duréseau d'associations du quartierurbain " Ouled Ayad ", vise l'amé-lioration du développement humainau quartier Ouled Ayad, à BéniMellal, dans le cadre du programme2006-20010 de l'INDH.

La 2ème convention, d'un montantglobal de 26 millions dh, a été signéeavec le représentant du réseau d'as-sociation du quartier ""Ait Tisslit "", la 3ème convention d'une enveloppede 39 millions dh a été signée avecle représentant du réseau d'associa-tion du quartier ""Zaarati Jrou""la 4ème convention (13 millions dh)a été signée avec le représentant desassociations du quartier Lalla Aicha.La 5ème convention, d'un montantde plus de 111 millions dh, a étésignée par M. Harouchi, le présidentdu conseil régional de Tadla-Azilal,le président du conseil provincial àBeni Mellal, le président de l'espacerégional pour la solidarité et l'actionde bienfaisance de la ville. La 6ème convention (47 millions dh)a été signée par M. Harouchi et lesprésidents du conseil provincial àBeni Mellal et de la commune ruralede "" Naouz "" et le représentant duréseau d'association à Naouz.La 7ème convention (99 millions dh),qui a été signée par M. Hjira et lespartenaires locaux à la région Tadla-Azilal, vise l'amélioration des équi-pements de base (eau potable etassainissement).La 8ème convention (29 millions dh),signée par M. Hjira et le président dela commune urbaine "" Souk Sebt ""vise le financement des projets pourla lutte contre les bidonvilles danscette ville.

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LES CONVENTIONSDE L’INDH

Baromètre

Une ville qui gagnerait à être réhabilitée. L’INDH passera par là.

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