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     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 2

    [ ]vuUT =  

    ∂∂∂∂

    ∂∂

    ∂∂

    =

    xy

    y0

    0x

    C   et

    ( )  

    −−

    =

    2 ν100

    01 ν

    0 ν1

     ν1

    ED

     Notons que la matrice D prend une forme particulière en contraintes planes à cause de la priseen compte indirecte du terme zzε .

    2 – ELEMENT TRIANGULAIRE A CHAMP LINEAIRE

    L’élément de contrainte plane le plus simple est le prisme triangulaire d’épaisseur h. Lesnœuds associés sont les 3 points de la fibre moyenne situés aux sommets du triangle.

    2.1 – Discrétisation de la structure 

    La structure doit être divisée en éléments finis de forme triangulaire. Quand le contour de la plaque n’est pas polygonal mais courbe, le modèle tronque nécessairement certaines parties en

     périphérie. L’analyse pourra donc porter sur une géométrie approchée. A nombre égald’éléments, il existe une infinité de décompositions possibles. Les propriétés qui seront mises

    en évidence plus loin montrent que la précision des résultats obtenus dépend de la finesse du

    maillage, notamment dans les zones à fort gradient de contrainte. Il faut donc accentuer ladensité des éléments dans ces zones quand elles présentent un intérêt pour l’étude.

     Figure 2 – Exemples de discrétisations

    2.2 – Approximation du champ de déplacement.

    Isolons un élément fini e. Les 3 nœuds de l’élément e, notés ici de manière générique i, j et k,sont repérés par ordre croissant dans le sens trigonométrique. Les coordonnées des nœuds

    Maillage libre sous IDeas

    Maillage réglé

    O

    i

    k M

    xi x j

    yi

    y j

    xk

    yk

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     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 3

    dans le repère global sont notées : (xi , yi) pour le nœud i, (x j , y j) pour le nœud j et (xk , yk ) pour le nœud k. Nous utilisons ici directement le repère global de la structure et non un repère

    local de l’élément.

    i

    M

    ui

    y, v 

    vk

    u ju

    kv 

    v j

    vi

    x, u 

     Figure 3 – Déplacements

    Le point courant M, de coordonnées (x , y) dans le repère global subit un déplacement U decomposantes (u , v). Le vecteur des déplacements nodaux de l’élément est :

    k k  j jii

    eT

    vuvuvuq   =  

    Pour établir une relation entre U et qe, nous devons, à ce stade, définir une approximation du

    champ des déplacements à l’intérieur de l’élément e. La solution la plus simple est celle quis’appuie sur deux polynômes du premier degré :

    ( )( )

    ++=

    ++=

    yaxaayx,v

    yaxaayx,u

    543

    210  (1)

     Nous avons introduit autant de coefficients inconnus ah qu’il y a de déplacements nodaux, il

    est donc possible d’établir leurs expressions. Les relations de départ sont :

    ++=

    ++=

    ++=

    ++=

    ++=++=

    k 5k 43k 

    k 2k 10k 

     j5 j43 j

     j2 j10 j

    i5i43i

    i2i10i

    yaxaav

    yaxaau

    yaxaav

    yaxaau

    yaxaavyaxaau

     

    La résolution de ce système linéaire et la substitution des coefficients ah dans l’équation (1)conduit à la relation suivante, de la forme U = A q e :

    =

     j

     j

    i

    i

    v

    u

    v

    u

    v

    u

     N30 N20 N10

    0 N30 N20 N1

    v

    où N1, N2 et N3 sont trois fonctions d’interpolation définies par :

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    4/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 4

    ( )   ( ) ( )[ ]( ) ( ) ( )[ ]( )   ( ) ( )[ ]

    −+−+−=

    −+−+−=

    −+−+−=

    ∆yxxxyyyxyxy,x N3

    ∆yxxxyyyxyxy,x N2

    ∆yxxxyyyxyxy,x N1

    i j jii j ji

    k iik k iik 

     jk k  j jk k  j

     

    et ( ) i j jik iik  jk k  j yxyxyxyxyxyx   −+−−−=∆ . ∆ représente l’aire du triangle i-j-k.

    Remarque. Il faut noter que le champ des déplacements que nous obtiendrons sur l’ensemblede la structure sera continu au passage de la frontière entre deux éléments, et cela quelles que

    soient les valeurs prises par les déplacements nodaux. En effet, si on considère un point Mappartenant à une frontière, on peut montrer à partir des résultats ci-avant que les

    déplacements u et v de M dépendent des déplacements de seulement deux nœuds, ceux qui

     bornent cette frontière. Par exemple, si M est pris sur le coté i-j, alors u et v dépendentseulement de ui, vi, u j  et v j  (et pas de uk   et vk   car N3 = 0). Cette propriété est également

    vérifiée dans l’élément adjacent, d’où la continuité du champ.

    2.3 – Déformations et contraintes.

    La relation déformations-déplacements ε = C U s’écrit dans ce cas :

    ∂∂∂∂

    ∂∂

    ∂∂

    =

    ∂∂∂∂

    ∂∂

    ∂∂

    =

     j

     j

    i

    i

    xy

    yy

    xx

    v

    u

    v

    u

    v

    u

     N30 N20 N10

    0 N30 N20 N1

    xy

    y0

    0x

    v

    u

    xy

    y0

    0x

    ε2

    ε

    ε

     

    d’où la relation suivante, de la forme ε = B qe :

    =

     j

     j

    i

    i

    x,y,x,y,x,y,

    y,y,y,

    x,x,x,

    xy

    yy

    xx

    v

    u

    v

    u

    v

    u

     N3 N3 N2 N2 N1 N1

     N30 N20 N10

    0 N30 N20 N1

    ε2

    ε

    ε

     

    −−−−−−

    −−−−−−

    ∆=

     j

     j

    i

    i

     jii jik k ik  j jk 

    i jk i jk 

     jiik k  j

    xy

    yy

    xx

    v

    u

    v

    u

    v

    u

    yyxxyyxxyyxx

    xx0xx0xx00yy0yy0yy1

    ε2

    ε

    ε  

     Notons que les termes de la matrice B ne dépendent plus ni de x, ni de y. La loi de Hooke

    σ = D ε s’écrit :

    ( )  

    −−

    =

    xy

    yy

    xx

    2

    xy

    yy

    xx

    ε2

    ε

    ε

    2 ν100

    01 ν

    0 ν1

     ν1

    E

    σ  

    σ  

    σ  

     

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    5/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 5

    d’où la relation suivante, de la forme σ = D B qe :

    ( )

    ( )

    −−−−−−

    −−−

    −−−

    −∆−

    =

     j

     j

    i

    i

     jii jik k ik  j jk 

    i jk i jk 

     jiik k  j

    2

    xy

    yy

    xx

    v

    u

    v

    u

    v

    u

    yyxxyyxxyyxx

    xx0xx0xx0

    0yy0yy0yy

    2 ν100

    01 ν

    0 ν1

     ν1

    E

    σ  

    σ  

    σ    

    Remarque. N1, N2 et N3 étant des fonctions linéaires de x et de y, les termes N1 ,x, N1,y… et

     N3,y  ne dépendent plus de x et de y. En conséquence, les déformations et les contraintes

    obtenues par cette approche seront uniformes dans tout l’élément. Contrairement auxdéplacements, les déformations et les contraintes ne seront pas continues au passage de la

    frontière entre deux éléments.

    2.4 – Matrice de rigidité de l’élément.

    Rappelons que la matrice de rigidité K e de l’élément e est définie par la relation :

    eeTe

    V

    Te qK q2

    1dvεσ

    2

    1W   == ∫   (2)

    où We est l’énergie de déformation de l’élément. Sachant que σT = qeT BT D et ε = B qe , larelation (2) induit, de manière générique, que :

    ( )∫∫∫= VTe dvBDBK

    Dans notre cas, les termes de B et D étant indépendants de x et y, nous avons :

    ( ) ( )BDB∆hdydxhBDBK  T∆

    Te== ∫∫  

    Tous calculs faits, la matrice de rigidité élémentaire peut être mise sous la forme suivante :e

    C

    e

     N

    e K K K    +=  

    où e NK représente la rigidité due aux contraintes normales ete

    CK celle due au cisaillement :

    ( )

    ( )( )( ) ( )( )( )   ( )( ) ( )( )( )   ( )( ) ( )( ) ( )( )( ) ( )( )   ( )( )   ( )( ) ( )

    ( )( )   ( )( ) ( )( ) ( )( )   ( )( ) ( )  

    −−−−−−−−−−−

    −−−−−−−−−

    −−−−−−−

    −−−−−

    −−−

    −=

    2i ji jk ii j jk i j jii jik i jk  j

    2

    k ik i jk k i jik iik k ik  j

    2

     jk  jk  ji jk ik  jk k  j

    2

     ji jiik  jik  j

    2

    ik ik k  j

    2

    k  j

    2

    e

     N

    xxxxxxxxxxxxyy νxxyy νxxyy ν

    xxxxxxxxyy νxxyy νxxyy ν

    xxxxyy νxxyy νxxyy ν

    yyyyyyyyyy

    yyyyyy

    SYMyy

     ν1∆4

    hEK 

     

    ( )

    ( )( )( ) ( )( )( )   ( )( ) ( )( )( )   ( )( ) ( )( ) ( )( )( ) ( )( )   ( )( )   ( )( ) ( )( )( )   ( )( ) ( )( ) ( )( )   ( )( ) ( )  

    −−−−−−−−−−−

    −−−−−−−−−

    −−−−−−−

    −−−−−

    −−−

    +=

    2

     ji jiik  jik  j jii j jik i ji jk 

    2

    ik ik k  jik i jik k iik  jk 

    2

    k  jk  ji jk  jk ik  j jk 

    2

    i ji jk ii j jk 

    2

    k ik i jk 

    2

     jk 

    e

    C

    yyyyyyyyyyyyxxyyxxyyxx

    yyyyyyyyxxyyxxyyxx

    yyyyxxyyxxyyxx

    xxxxxxxxxx

    xxxxxx

    SYMxx

     ν1∆8

    hEK 

     

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     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 6

    2.5 – Exemple.

    Considérons une plaque rectangulaire (300mm x 100mm x 2mm, E = 207Mpa, ν = 0.29)chargée uniformément sur le bord supérieur (50N/mm) et reposant sur des appuis simples au

    niveau des deux coins inférieurs. La figure 4 illustre quatre maillages réguliers à base

    d’éléments triangulaires à champ linéaire :

    - 24 éléments, 21 nœuds, 42 d.d.l.- 96 éléments, 65 nœuds, 130 d.d.l.

    - 384 éléments, 225 nœuds, 450 d.d.l.

    - 1536 éléments, 833 nœuds, 1666 d.d.l.

     Figure 4 – Différents maillages d’une plaque rectangulaire

    -0,3

    -0,25

    -0,2

    -0,15

    -0,1

    -0,05

    0

    0 50 100 150 200 250 300

    X (mm)

       F   l   è  c   h  e   (  m  m

    24 éléments

    96 éléments

    384 éléments

    1536 éléments

     

     Figure 5 – Flèche obtenue sur le bord inférieur

    La figure 5 donne la flèche obtenue par la MEF au niveau du bord inférieur pour chacun de

    ces maillages. Notons la lenteur de la convergence qui est une caractéristique de ce type

    d’élément. Les résultats obtenus avec peu d’éléments s’approchent de ceux de la théorie des

     poutres (celle négligeant le cisaillement) alors que les résultats avec un très grand nombre

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    7/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 7

    d’éléments tendent vers ceux obtenus par la théorie de l’élasticité. Remarquons que les

    déplacements augmentent quand le maillage s’affine. Nous pouvons en conclure que plus le

    maillage est grossier, plus la MEF sous-estime les déplacements.

    3 – ELEMENT TRIANGULAIRE A CHAMP QUADRATIQUE

     Nous présentons brièvement un élément triangulaire de contrainte plane un peu plus

    sophistiqué. Celui-ci possède 6 nœuds : 3 situés aux sommets du triangle, les 3 autres aux

    milieux des trois côtés.

    i

    M

    y, v  v 

    x, u 

    lm

    n

     Figure 6 – Elément triangulaire à champ quadratique

    Comme dans le cas précédent, le point courant M subit un déplacement U de composantes

    (u , v). Le vecteur des déplacements nodaux de l’élément est :

    [ ]nnmmllk k  j jii

    eT vuvuvuvuvuvuq   =  

     Nous pouvons dans ce cas utiliser une interpolation quadratique des déplacements à l’intérieur

    de l’élément :( )( )

    +++++=

    +++++=2

    1110

    2

    9876

    2

    54

    2

    3210

    yayxaxayaxaayx,v

    yayxaxayaxaayx,u  (1)

    Les douze coefficients inconnus ah  s’expriment de façon unique en fonction des douze

    déplacements nodaux. Nous pouvons mettre en place la relation U = A qe  où la matrice

    d’interpolation A est de la forme :

    =

     N60 N50 N40 N30 N20 N10

    0 N60 N50 N40 N30 N20 N1A

    Les six fonctions d’interpolation N1, N2… N6 sont dans ce cas des fonctions quadratiques

    (second degré) de x et y. Leur nature fait que la continuité du champ U des déplacements au

     passage de la frontière entre deux éléments adjacents est obtenue.

    ε, σ et D sont de la même nature que dans le cas précédent. Par contre, la matrice B = D Cs’écrit ici :

    =

    x,y,x,y,x,y,x,y,x,y,x,y,

    y,y,y,y,y,y,

    x,x,x,x,x,x,

     N6 N6 N5 N5 N4 N4 N3 N3 N2 N2 N1 N1

     N60 N50 N40 N30 N20 N10

    0 N60 N50 N40 N30 N20 N1

    B  

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    8/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 8

    Les coefficients de cette matrice sont des fonctions linéaires de x et y. Les déformations et les

    contraintes obtenues par cette formulation varient donc linéairement à l’intérieur de chaque

    élément. De ce fait, les termes de la matrice ( ) dydxhBDBK ∆

    Te

    ∫∫=  ont des expressions plus complexes que dans le cas de l’élément précédent.

    A nombre de d.d.l. identique, ce type d’élément donne des résultats plus précis que ceuxfournis par l’élément à 3 nœuds (champ linéaire). Reprenons à titre d’exemple le cas de la

     plaque rectangulaire introduit au paragraphe précédent. La figure 7 illustre un maillage à 96

    éléments, 225 nœuds, 450 d.d.l..

     Figure 7 – Maillage d’une plaque rectangulaire à base de triangles à champ quadratique

    Ce modèle peut être comparé au maillage à 384 éléments triangulaires à champ linéaire qui

    conduisait au même nombre de nœuds et de d.d.l.. La figure 8 permet de constater que les

    résultats obtenus par les deux types d’éléments triangulaires ne sont pas identiques. La flèche

    obtenue avec les éléments à champ quadratique sont plus précis, ils se rapprochent ici des

    résultats obtenus avec le modèle à 1536 éléments à champ linéaire.

    -0,3

    -0,25

    -0,2

    -0,15

    -0,1

    -0,05

    0

    0 50 100 150 200 250 300

    X (mm)

       F   l   è  c

       h  e   (  m  m   )

    linéaire

    quadratique

     

     Figure 8 – Comparaison des résultats obtenus à partir des deux types d’éléments triangulaires

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    9/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 9

    4 – AUTRES ELEMENTS

    La figure 9 montre que la communauté scientifique et technique a développé un nombre

    important d’éléments de contraintes planes.

    Triangles Quadrilatères

    Linéaire Quadratique Cubique Linéaire Quadratique Cubique

    C.S.T. 6 ddl L.S.T. 12 ddl Q.S.T. 20 ddl Q4 8 ddl Q8 16 ddl Q12 24 ddl

    Q8 Lagrange Q12 Lagrange

    Isoparamétrique Isoparamétrique Isoparamétrique Isoparamétrique

     Figure 9 – Différents types d’éléments de contrainte plane

    Reprenons l’exemple de la plaque rectangulaire utilisé dans les paragraphes précédents. La

    figure 10 illustre un maillage à 48 éléments quadrilatères à champ quadratique, 177 nœuds,

    354 d.d.l..

     Figure 10 – Maillage d’une plaque rectangulaire à base de quadrilatères à champ quadratique

    Ce modèle peut être comparé au maillage à 96 éléments triangulaires à champ quadratique

    (celui de la figure 7) qui conduisait à 225 nœuds et 450 d.d.l.. La figure 11 montre que, bien

    que le nombre de d.d.l. considéré soit moindre, la flèche obtenue avec les quadrilatères est

     plus précise que celle obtenue par les triangles.

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    10/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 10

    -0,3

    -0,25

    -0,2

    -0,15

    -0,1

    -0,05

    0

    0 50 100 150 200 250 300

    X (mm)

       F   l   è  c   h  e   (  m  m

    96 triangles

    48 quadrilatères

      Figure 11 – Comparaison des résultats obtenus à partir des deux types d’éléments triangulaires

    Lorsqu’on doit résoudre un problème donné, différents choix sont envisageables, parmi

    lesquels deux choix extrêmes :

    -  retenir les éléments les plus simples (linéaires) et effectuer un maillage très fin

    retenir des éléments d’ordre élevé et effectuer un maillage relativement grossier.

    Il n’est pas possible d’affirmer qu’une technique est plus avantageuse qu’une autre dans tous

    les cas (de nombreux paramètres rentrent en ligne de compte, par exemple la qualité des

    maillages utilisés). Mais l’étude de nombreux cas tests a permis de dégager des tendances etdes règles :

    -  Les éléments à base de quadrilatères donnent de meilleurs résultats que les

    éléments à base de triangles

    A nombre de degrés de liberté équivalent (nombre de composantes du vecteur q

    global), les éléments à champ quadratique offrent une meilleure précision que les

    éléments à champ linéaire.

    -  L’utilisation d’éléments allongés est à proscrire, la dégradation des résultats

     pouvant être très significative.

    Pour les problèmes où il existe des gradients de contraintes importants, il est

     préférable de mettre en œuvre des quadrilatères à champ quadratique qui offrent un

     bon compromis entre précision et complexité (lourdeur du modèle).

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    11/11

     Eléments finis – Notes de cours – Marc Sartor Ch. 6 – Page 11

    5 - EXERCICES

    Exercice 6.1 –