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Du jeudi 14 au dimanche 24 juin 2012 au 104 avec : le FABLAB - Matière XXL & Kinect Conception le live de DESIGN EN SEINE l’événement MAIS QUE REFAIRE et le CARREFOUR DES POSSIBLES Et au Centre Pompidou le 18 juin avec DESIGN METADATA et le 22 juin avec WIID : « WHO IS INTERACTION DESIGN ? »

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Page 1: et le 22 juin avec WIID : « WHO IS INTERACTION DESIGN · 2012. 6. 13. · de conception, et de prototypage de l’interactivité. Au cours d’un Workshop d’un mois, les élèves

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Du jeudi 14 au dimanche 24 juin 2012 au 104 avec :le FABLAB - Matière XXL & Kinect Conceptionle live de DESIGN EN SEINEl’événement MAIS QUE REFAIRE et le CARREFOUR DES POSSIBLES

Et au Centre Pompidou le 18 juin avec DESIGN METADATAet le 22 juin avec WIID : « WHO IS INTERACTION DESIGN ? »

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DOSSIER DE PRESSE ENSCI - FUTUR EN SEINE

Les « nouvelles technologies », le « numérique », la « société de la connaissance » peu-vent devenir des piliers d’un futur meilleur et partagé, un vecteur central de création de richesses, d’emplois, ou simplement le principal divertissement des années à venir. Futur en Seine, par l’explication, l’expérimentation, la démonstration, présente de nombreuses inno-vations et les rapproche de leurs utilisateurs. L’ENSCI-Les Ateliers participe à cette manifestation avec des projets d’élèves exposés dans 2 lieux différents sur le parcours du Festival de Futur en Seine à Paris et affirme, à cette occasion, son fort positionnement dans la relation du Design au FabLab.

Un document manifeste relate de cette implication.

Au Village des Innovations du 104, figureront les expérimentations du Fablab 3 Matières XXL et de la Kinect Conception. Mais vous aurez aussi l’opportunité d’assister à des présen-tations « live » dans la manifestation Design en Seine et lors des deux Master Class organi-sées par l’ENSCI, le vendredi 15 juin.D’autres projets seront présentés par la FING dans les Carrefour des Possibles, et aussi dans celui de « Mais Que Refaire », événement porté par Nod-a, No Design et la FING.

Au Centre Pompidou, deux événements liés à Futur en Seine :«Design Metadata», le 18 juin, où seront présentés les travaux des étudiants de l’atelier commun ENSCI-Les Ateliers/ESCP/IRI, et aussi de Strate collège/ESILV/ IRI. WIID «Who is interaction design ?» aura lieu toujours au Centre Pompidou le 22 juin. Pour l’ENSCI, sous la responsabilité de Sophie Pène, directrice de la recherche à l’école, participation de deux ou trois jeunes designers Marine Royer (sous réserve), Raphaël Pluvinage, et Jean-Francois Gleyze qui présenteront leurs projets.

Le programme global de Futur en Seine est présenté sur le site www.futur-en-seine.fr

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104 rue d’Aubervilliers - 5 rue Curial, 75019 Paris Du 14 au 17 juin

L’ENSCI-Les Ateliers a été partenaire, à de multiples reprises, de Cap Digital, la FING et Futur en Seine. Pour sa troisième participation à « Futur en Seine », l’ENSCI mettra en avant son rôle de promoteur dans le domaine du design numérique, ainsi que la réflexion menée autour des FabLabs et de leur inscription dans la création et le territoire francilien.

FabLab 3 est donc une exposition de projets réalisés à l’atelier FabLab au cours de l’année 2011-2012.

FabLab 3 Matières XXL soutient la rencontre des savoir-faire artisanaux et des technologies numériques de conception et fabrication. En invitant d’une part les ateliers matières (bois, métal et polymères) et d’autre part les studios CAO et Digital de l’ENSCI, le FabLab a créé une synergie entre les ateliers dits traditionnels et les nouveaux outils de représentations, de conception, et de prototypage de l’interactivité. Au cours d’un Workshop d’un mois, les élèves se sont appuyés sur des savoir-faire, ont redécouvert contraintes et potentiels des ma-tériaux, les ont confrontés /associés avec des formes, envies et interactions issues du monde numérique.

Matières XXL : penser au delà des échelles usuelles du prototypage, envisager la matière comme une valeur de programmation... Les équipes d’élèves investiront donc l’espace, le temps de l’exposition, et partageront leurs réflexions avec les visiteurs.

MASTERCLASS dédié au public (explication, échanges, participation en directe)Le vendredi 15 juin, de 10h à 11h30, l’ENSCI-Les Ateliers organise au 104 une Master Class «cambouis numérique», présentant le cœur de programmation des projets. 1 Blog « FabLab 3 Matières XXL » sera mis en place spécialement afin de relater la genèse des projets.

FABLAB 3 - MATIÈRE XXL

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Klong - Atelier métal

par Matéo Garcia & Alexandra R�dulescu

«Klong» est une installation interactive qui utilise votre souffle pour mettre en mouvement un dispositif de percussion. Ainsi vous pouvez moduler un espace sonore en contrôlant des moteurs qui font sonner le métal. La structure intègre un système numérique qui créé une relation entre le souffle continu et le mouvement périodique généré par les chocs.

LES PROJETS - MATIÈRE XXL

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Je plie et ne romps pas - Atelier bois

par Pierre-César Lafaysse, Bruno Truong & Fanny Prudhomme

«Je plie et ne romps pas» est un travail de réflexion et de recherche centré autour du maté-riau bois. Ce projet à la fois immersif et interactif invite le spectateur à redécouvrir le matériau bois sous son aspect structurel et comportemental.

Il est ici question de transposer la fibre constitutive du bois à l’échelle macroscopique. L’objet étonne alors, mariant souplesse et légèreté à une échelle inhabituelle. Le placage de bois sert de support à cette réflexion.

Ce travail met en regard un des matériaux de construction les plus anciens avec des technologies de pointes telles que la découpe laser et la programmation informatique.

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Danza - Atelier métal

par Nicolas Brelle, Hugo Moissinac & Julieta Cortés

«Danza» propose de questionner deux propriétés fondamentales du métal, le magnétisme et la conductivité. Interaction magnétique pour une sensation de légèreté et de souplesse; conductivité pour jouer avec des dispositifs lumineux.

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Polypeau - Atelier plastique par Gaston Vidalie, Ayan Bihi & Clémence Plagnard

«Polypeau» propose une expérience sensorielle autour de la mousse polymère à peau. Ren-dues fonctionnelles, ces peaux sont capables de capter des informations en fonction de l’approche du visiteur. Leurs formes et textures traduisent des interactions différentes. Ainsi transformées en contrôleurs elles prennent une nouvelle dimension.

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Plic-Ploc - Atelier bois

par Jean Simon Roch & Chul Jun Sung

«Plic-Ploc» est un dispositif interactif de lamelles de bois animées. Entre la micro archi-tecture et le costume, le visiteur habite la structure qui s’anime alors. Cabane soumise à la tempête ou masque frénétique, le visiteur mis au cœur du dispositif, peut observer les jeux de lumières et de sons produits par le mouvement des lattes.

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En partenariat avec Microsoft France :

L’ENSCI-Les Ateliers propose une 2ème série de projets s’inscrivant dans la réflexion au-tour des FabLabs. Comment l’intégration d’une technologie peut-elle modifier la manière de concevoir et produire ? Cela permet-il de révéler de nouvelles typologies d’objet ? Dans le cadre d’un partenariat avec Microsoft France, la réflexion a porté sur les technolo-gies Kinect et leur intégration dans une chaîne intégrée de conception/fabrication.

L’exposition L’ENSCI exposera les projets réalisés lors du FabLab «Kinect Conception» en partena-riat avec Microsoft France. Les projets sont portés par la volonté de simplifier l’accès à la conception 3D en interfaçant la technologie Kinect et le module open source de concep-tion paramétrique Grasshopper. Intervenir sur la matière numérique avec son corps permet d’appréhender autrement les objets du quotidien. La souplesse des outils de production du FabLab ouvre alors à la production de pièces uniques ou de petites séries. Grâce au déve-loppement soutenu par Microsoft, des projets présentés pourront être expérimentés par le public qui contribuera à générer ainsi un catalogue virtuel de formes. Présentations interac-tives et participatives des projets encadrées par les élèves concepteurs.

MASTERCLASSLe vendredi 15 juin, de 11h30 à 13h, l’ENSCI-Les Ateliers organise au 104 une deuxième MasterClass, découvrant l’envers de cet interfaçage de technologies. Vous pourrez découvrir quelques-uns des projets développés par les élèves, encadrés par l’équipe des trois desi-gners les ayant pilotés : François Brument, Simon d’Hénin, Uros Petrevski. 1 Blog FabLab 3 Kinect conception sera mis en place spécialement afin de relater la ge-nèse des projets. Les sites actifs : http://www.rslnmag.fr/ et http://www.ensci.com/blog/fablab/.

Contacts :[email protected] www.xbox.com/[email protected]

FABLAB 3 - KINECT CONCEPTION

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L’ENSCI a été, depuis 2009, pionnière et avant-gardiste dans les applications contemporaines du design, avec des recherches et investigations dans le domaine du design numérique, des nouveaux objets et des nouvelles matérialités.

Dans la continuité de cette dynamique, et se reconnaissant dans les enjeux soulevés par la charte FabLab, l’ENSCI-Les Ateliers proposait pour les Designer’s Days en 2011 l’exposition InfoRéalité illustrant la capacité du design à transformer le paysage technologique en expériences et usages nouveaux. Un premier volet – Give me more – initié par l’EPFL+ECAL Lab, donnait à voir des projets réalisés avec l’ENSCI-Les Ateliers et l’ECAL (Ecole Cantonale d’Art fédérale de Lausanne). Le second volet - Serveurs Low Cost - concernait un choix de projets de serveurs informatiques issus d’un partenariat entre Hedera Technology, l’ONG « Ateliers sans frontières » et l’ENSCI.

Questionnant la spécificité du regard du designer dans l’univers FabLab, deux projets ont été menés en partenariat précédemment avec la Fing.« FabLab : Machines » s’est penché sur l’équipement opensource et réplicable à développer pour le déploiement d’un FabLab. « FabLab : productions » a ouvert la réflexion sur l’objet produit dans un FabLab. Quelles sont les spécificités, quels sont les enjeux en terme de conception, de personnalisation, d’adaptation, de fabrication, de diffusion, de partage de connaissances, d’éducation ?Les 11 projets (3 machines, 8 produits) ont été présentés à Universciences - La Cité des Sciences et de l’Industrie.

HISTORIQUE ET ACTIONS ANTÉRIEURES DU FABLAB

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Une attitude de rechercheEntretien avec François Brument, designer, directeur de projet de l’atelier FabLab.

Le FabLab de l’ENSCI est-il adossé à la recherche ? Le but du FabLab de l’ENSCI est de redéfinir le paradigme du design industriel et c’est en cela que l’on peut dire qu’il s’adosse à la recherche. Avec le FabLab, on est plus du tout dans le mo-dèle de production standardisée mais on tend vers un modèle plus variable et adaptatif aussi bien dans la fonction, la forme que l’esthétique.Le FabLab interroge la pratique du design aujourd’hui. L’outillage numérique permet de sortir de la logique de production en série et de la production standard. Avec les outils à commande numérique, le design peut entrer en interaction directe avec l’outillage. Il n’y a pas d’intermédiaire entre le fichier 3D et la fabrication. Avec une connexion directe à l’outil de fabrication, et une économie locale, au coût par coût, on va de la conception à la fabrication, et à la distribution, avec un autre système technique, social et économique. Il s’agit-là d’une redéfinition de la pratique du projet. On se demande comment repenser le projet et, par ce biais, on peut dire qu’on est proche de la recherche. Avec cette conception-production numérique, on peut répondre à un contexte large avec des réponses multiples et uniques.

Mais alors on peut se demander quel est l’objet de la recherche ? Le rapport au temps, propice à la recherche, est ici mis à l’épreuve dans le sens où, au Fa-bLab, il faut souvent d’abord investir la méthode et les nouveaux outils pour concevoir ensuite. Mais « la posture de recherche » en tant qu’exploratoire et accumulatrice de savoirs est présente. Il faut donc pouvoir se projeter à long terme.Je défends surtout une « attitude de recherche », dans laquelle il s’agit de s’interroger sur la pra-tique du designer dans ce nouveau paradigme : technique, social et économique. Et puis le FabLab, c’est aussi documenter et transmettre des recettes, compiler des connaissances pour construire ce nouveau monde industriel du XXIème siècle.

ENTRETIEN AVEC FRANÇOIS BRUMENT

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Faire, concevoir, proposer : le Design aide le numérique à devenir humain et à nous faire rêver. Découvrez les propositions des designers pour mieux respirer, goûter, regarder, écouter, s’éclairer… en retrouvant sur la scène live les écoles de Design, les projets dans l’archipel et la conférence de Paola Antonelli du Musée d’Art Moderne de New York !Design en Seine, 5 écoles de design se succèderont sur la scène live pour vous montrer leurs plus belles créations : retrouvez l’ENSCI-Les Ateliers, l’école Boulle, Strate Collège, e-artsup et Gobelins, l’école de l’image de 14h à 16h le vendredi 15 juin.

Le vendredi 15 juin de 15h10 à 15h30Alexandre KOURNWSKY, élève et Clément TISSANDIER, diplômé en 2012, seront les deux représentants de l’école car leurs projets, portant sur des sujets très différents, se position-nent sur la micro économie, la production en petite série et en open source.

Clément Tissandier,Diplômé en mars 2012

ELECTROBECANE, une mobylette électrique Open SourceCe projet est né d’une collaboration entre un ingénieur / entrepreneur, une équipe de desi-gners, deux experts et moi-même. Nous avons eu pour projet commun, l’élaboration d’une mobylette électrique imaginée à travers les logiques de l’Open Source. Par exemple, com-ment pourrait-on concevoir une mobylette de la même manière que l’on élabore un article Wikipédia de façon communautaire ? Ou encore, comment pourrait-on améliorer continuel-lement une mobylette comme un système d’exploitation Linux ? Il s’agirait donc de ré-inven-ter ce véhicule léger et pratique autant dans son usage, sa conception, que dans la manière dont il peut être produit (fabrication & distribution).

Alexandre Kournwsky,Elève de l’ENSCI

MeisôMeisô est un centre de méditation augmentée, incubateur d’états modifiés de conscience, socialement acceptable et culturellement accessible.Développé au CEA par Alexandre Kournwsky et Pierre-Benoît Pirlot en partenariat avec le laboratoire LE2S autour de la technologie BCI (Brain Computing Interface), ce projet est en cours de concrétisation.

DESIGN EN SEINE : 5 ÉCOLES

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Samedi 16 juin de 12h à 19h sur la scène live

« Mais Que ReFaire ? »

Dans le cadre de Futur en Seine, samedi 16 juin « Mais Que ReFaire ? » est une journée dé-diée aux nouvelles pratiques, innovantes et collaboratives, associées au «Do It Yourself», et à la manière dont celles-ci pourraient demain, polliniser l’écosystème industriel à différents niveaux. Cet événement est l’un des temps forts du programme de recherche action « Re-Faire: nouvelles pratiques, nouvelles fabriques » proposé par la Fing, nod-A et nodesign, en partenariat avec le CENTQUATRE, la Région Ile de France, Seb, Renault et Ideas Lab.Des ateliers participatifs pour tout type de public, des démonstrations, des conférences, des défis viendront ponctuer cette journée. Une vingtaine de projets d’univers différents seront sélectionnés pour être présentés, partagés, expliqués, (re)fabriqués… Pour l’ENSCI : Christopher Santerre présente Radio 3.0 tandis que Xavier Auffret et Chemsedine Herriche raconteront l’histoire du serveur « Jerry ».

http://maisquerefaire.fr/

Samedi 16 juin de 10h45 à 12h45 / Salle 200

Carrefours des Possibles

Création et innovation, comment l’innovation émerge de la création et comment la création se nourrit de l’innovation ?Les Carrefours des Possibles détectent et mettent en lumière des usages innovants des technologies de l’information et de la communication. Des porteurs de projets (créateurs, chercheurs, entrepreneurs) viennent «pitcher» en quelques minutes leurs projets, avant un moment de démonstration et de rencontre informelle avec le public. Parmi ces « porteurs » : Marianne Cauvard et Raphaël Pluvinage, élèves designers avec le projet « Noisy Jelly », mené dans l’atelier « Formes et Matières », dirigé par François Azambourg et Alexandre Chinon, un diplômé de l’ENSCI avec « My super souvenir ».

http://fing.org/?page=evenement&id=377

SCÈNE LIVE

SCÈNE LIVE

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le 18 juin, à 17h00dans la Salle Triangle du Centre Pompidou

Le 18 juin, à partir de 17h00, le Pitch Forum marquera le vernissage et le lancement de l’exposition DESIGN META DATA, consacrée cette année aux nouvelles formes d’éditorialisation et de navigation des contenus journalistiques. Les étudiants designers et ingénieurs des deux ateliers DESIGN META DATA (ENSCI/ECP/IRI et Strate College/ESILV/IRI) présenteront en public leurs prototypes et interfaces prospectives de navigation et de recherche de News. L’exposition DESIGN META DATA rassemblera cette année des travaux de nouvelles formes d’éditorialisation et de navigation dans les contenus journalistiques.

L’IRI a accompagné la recherche, le développement et le maquettage des prototypes en mettant en place une méthodologie d’open-innovation permettant aux designers et aux ingé-nieurs de confronter leurs approches. Ces projets seront ensuite visibles tout au long de la semaine dans ce même espace, du 19 au 22 juin, de 14h à 17h30

Equipe pédagogique : Nicolas Sauret, Samuel Huron, Elodie Bongrain, Raphael Velt, Bertrand Delezoide.

Plus d’informations: http://iri.tw/d2m22

DESIGN METADATA

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le 22 juin, de 18h00 à 22h00,dans la Salle Cine 2 du Centre Pompidou

Who is interaction design ?

Designers, chercheurs en interaction homme-machine, architecte de l’information, ergo-nomes, ingénieurs, et bien d’autres…Tout ces métiers partagent un objet de travail commun le design d’interaction. Chacun a des méthodes, des visions, des contraintes et des ambi-tions différentes. C’est dans un désir d’échange entre ses communautés que nous souhai-tons vous inviter à une rencontre inter-disciplinaire portant sur cet objet que nous partageons, le design d’interaction.

Notre ambition pour la première édition de “Who Is Interaction Design” est de rassembler ces professionnels et étudiants autour d’une rencontre, où chaque corps de métiers présen-tera quelques projets pour finir sur des discussions inter disciplinaires autour de la définition de la notion design d’interaction.

De l’ENSCI seront présents deux ou trois jeunes designers : Marine Royer (sous réserve), Raphaël Pluvinage, et Jean-Francois Gleyze. Ils présenteront leurs projets.Participants à ce jour : INRIA, LRI, IRI, ENSAD, ENSCI-Les Ateliers, Strate College, Univer-sité Paris 1 Sorbonne …

Partenaire : ACM SIG CHI Paris, Microsoft France

http://iri.tw/WD L’événement et gratuit, mais l’inscription obligatoire.

WIID « WHO IS INTERACTION DESIGN »

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« Faites le vous – même »

Le FabLab contemporain, ouvert au plus grand nombre, professionnels et amateurs, trouve une de ses origines dans l’accessibilité de technologies, au premier rang desquelles l’informatique, notamment les logiciels libres. Le potentiel accru de fabrications personnelles est d’abord lié aux progrès et à la « dé-mocratisation » des logiciels 3D, de l’open source, du numérique, des machines de prototypage rapide. Le développement des cartes électroniques programmables, de prototypage informatique, élargit le champs d’intervention aux nouvelles formes d’interactions (les objets – interfaces).

Le FabLab du Nouveau monde industriel (1)

Les dimensions économiques, sociales, technologiques du FabLab sont un point d’intérêt majeur pour l’ENSCI. Il convoque les réflexions sur les nouveaux schémas de « conception / production / distribution » personnelle et artisanale et/ou néo-industrielle. Le mariage de tech-niques rapides et participatives permet d’investir l’espace entre les technologies et les inno-vateurs agiles (2) et les usages, pour faire exister les idées et les projets partagés. Cet espace s’inscrit également dans l’histoire du design et de l’architecture non standard. Il reprend ainsi les échanges ayant parcouru le Bauhaus sur les conditions de production, les débats entre industrie et artisanat ; il les prolonge et les dépasse.

Le FabLab tel que nous le concevons à l’ENSCI – Les Ateliers

La pensée et la pratique de Jean Prouvé, parrain de l’ENSCI, ont montré l’importance de la fabrication et des ateliers dans les processus de création et d’apprentissage. Dans la continuité des enseignements de cet ingénieur et concepteur français, le FabLab est autant un espace d’invention que de production, augmenté d’une dimension innovation sociale.

Le FabLab, ou « laboratoire de fabrication », est l’occasion pour chaque designer, élève, ensei-gnant, designer en post-diplôme, d’envisager la pratique du design industriel dans un contexte où il est directement acteur de la chaîne de fabrication. L’objectif du FabLab « Les Ateliers » est d’inscrire la fabrication au cœur même du processus de création afin qu’elle soit partie intégrante du temps de la projection et de la création, et non pas seulement l’étape finale de la concrétisation matérielle. Dans cette convergence entre conception et production, le FabLab se propose comme espace d’expérimentation de nou-veaux processus de création d’objets. Ici, l’expérimentation, le faire, associés à la transversalité des connaissances et des expé-riences, sont au cœur du projet. Il ne s’agit pas de s’en tenir à des hypothèses mais bien d’éla-borer et rendre fonctionnelle la chaîne de conception / production et d’aller jusqu’à la réalisa-

DESIGN ET FABLAB

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tion des objets finis, ainsi que leur diffusion. Il faut, pour cela, investir les machines disponibles à l’école (outils de CAO, imprimante 3D, fraiseuse numérique, machines traditionnelles des ateliers bois, métal, plastique, outils numériques de programmation et de fabrication du studio digital, etc.), non pas comme des outils d’exécution de maquettes mais comme des outils de création, de conception et de production d’objets et de prototypes.

Les « objets » du FabLab de l’ENSCI

« Les Ateliers », made in ENSCI, débordent la production d’objets connus et s’attèle à inven-ter et proposer les nouveaux objets du XXIème siècle, les néo-objets : objets programmables, objets interfaces, objets vivants, objets à terminer, objets téléchargeables (3), spimes (4), etc.. Le FabLab, façon ENSCI – Les Ateliers, a en effet pour objectif d’explorer plus particulière-ment les nouvelles typologies d’objets, leurs usages et les conditions de leur production ainsi que les méthodes et processus pour parvenir à leur réalisation. Des questions surgissent alors qui font encore débat et fournissent des thématiques de re-cherche à l’ENSCI : - quels types d’objets avec quelle esthétique pouvons-nous imaginer et proposer à partir de ces nouveaux procédés ? - quelles seront demain la place et la valeur de la création industrielle dans cette figure de conception et de production aujourd’hui diffusée ?

« Les Ateliers » s’exposent et exposent.

Le FabLab de l’ENSCI est l’espace collectif de l’imaginaire et des possibles, dans lequel on peut voir les processus en train de se faire, un lieu où l’on apprend et on échange, un lieu ou l’on écoute et on contribue. Et on sait que mettre en lumière les choses en train de se faire favorise les vocations, les transformations, les échanges et les propositions.Rêver, proposer, faire, transformer, avancer, représenter et partager sont les objectifs majeurs de nos projets.Dans notre monde en saturation, où il est difficile de construire des offres adéquates sans dé-sencombrer notre hyper-connaissance, il faut « faire place » (5). « Les Ateliers » du XXIème siècle sont un espace de propositions transdisciplinaires s’appuyant sur des fondamentaux de notre humanité.

(1) Ce concept a été proposé par le philosophe Bernard Stiegler. « Les entretiens du nouveau monde industriel » est une manifestation annuelle co-organisée par le Centre Pompidou / I.R.I., le pôle de compétitivité Cap Digital et l’ENSCI. Sa prochaine édition (19, 20 et 21 décembre 2011 à Beaubourg) aura pour thème « Les technologies de la confiance ».(2) Méthode de conduite de projet, initiée au début des années 90 aux Etats-Unis, qui valorise des méthodes rapides de développement informatique et met en avant l’être humain et les usages.(3) Projets traités à l’ENSCI – Les Ateliers.(4) Selon Bruce Sterling, un « spime » est un objet issu d’un ordinateur, repérable dans l’espace, qui possède une mémoire de son histoire.(5) Pierre-Damien Huyghe, Faire place, Editions Mix, 2009.

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L’école, qui fêtera bientôt ses trente ans, est un espace de pratique, mais aussi un espace de pensée, de conversation et de démonstration. Elle renoue avec une tradition française, celle de l’atelier, du salon et du cabinet d’objets. Cet aménagement particulier lui a donné son nom : « Les Ateliers ».

L’Atelier, le Salon et le Cabinet d’objets : ce triptyque essentiel à la pédagogie de l’ENSCI s’ap-puie sur 30 années de pratique dans l’esprit d’un FabLab.

La fondation de l’Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) en 1982 est une tentative de modification de l’approche française centrée sur la pensée abstraite et rationnelle où « l’objet rarement nommé, jamais touché semble être défini comme l’ultime aboutissement d’une démarche linéaire nécessaire, procède de la seule rationalité déductive qui va de la loi scientifique à ses applications ». (1)

Au-delà du simple rapport entre Art et Industrie, notre école qui se nomme « ENSCI-Les Ate-liers » a été imaginée pour répondre à ces enjeux : créer une culture de l’objet industriel et en penser les processus fonctionnels, esthétiques et sociaux.

L’ENSCI-Les Ateliers répond à un double objectif: d’une part, valoriser la culture générale, scientifique et technique pour proposer des « objets industriels » esthétiques, singuliers, adé-quats, désirables et durables ; et d’autre part, modifier les modèles culturels de création et de production de ces objets par une formation et une éducation nouvelle orientées vers les enjeux de société.

Les créateurs industriels que nous formons possèdent des profils de capteurs, de médiateurs, et de révélateurs d’un monde en constante mutation.

L’ingénieur Jean Prouvé, à la fois entrepreneur, constructeur, théoricien, praticien et parrain de l’école, a inspiré ces multiples approches.

L’ENSCI, dans son organisation, ses missions, son histoire et ses projets est un atelier de pen-sée et de pratique qui s’inscrit, participe et contribue à l’histoire du design et à la dynamique des FabLabs, dont elle possède une solide expérience.

« LES ATELIERS » DU XXIème SIÈCLE

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L’« atelier » comme nouveau « salon »Un lieu où naissent et se développent les projets

A l’ENSCI, les divers ateliers sont des lieux de fabrication et de prototypage, mais également des espaces de conception, de création et d’échanges.

La fabrication, désormais assistée par le numérique, a fait apparaître de nouveaux processus de production intégrant des outils logiciels, des imprimantes 3D et autres machines de prototypage rapide qui ont transformé les pratiques du prototype, du travail à façon, de l’artisanat et de l’industrie.Les nouveaux outils assistés par le numérique élargissent et changent l’équipement, mais aussi les objectifs des ateliers tels que nous les connaissions au XIXème et XXème siècles.

La diffusion et les progrès de ces technologies permettent désormais une utilisation démocra-tique de ces outils par des acteurs connus (designers, architectes, ingénieurs, artisans), par de nouvelles entreprises, mais aussi par de nouveaux acteurs issus de la société actuelle (ama-teurs, hackers, bricoleurs, développeurs informatiques). Dans la boucle, les destinataires de ces objets peuvent également contribuer aux propositions qui leur sont faites.

Cet être ensemble, en réseau, forme les acteurs de ce que Bernard Stiegler nomme le « Nou-veau monde industriel ». (2)

Le numérique, moteur d’un changement d’âge économique, philosophique et social boule-verse l’objet, le sujet et la nature de ce qu’il est possible de produire dans « Les ateliers ». Le matériau numérique investit désormais les ateliers du XXIème siècle.C’est pour cette raison que les nouvelles matières, les nouveaux processus et procédés, mais aussi l’électronique, l’informatique, la chimie et la biologie font partie intégrante de ces ateliers, autant comme moyens que comme objectifs de projets.

L’objectif de ces nouveaux ateliers et des démarches de création industrielle, consiste à s’éloi-gner de la production d’objets connus pour s’atteler à inventer des nouvelles situations et les nouveaux objets/services du XXIème siècle : les NéoObjets (objet programmable, objet impri-mable, téléchargeable, spime (3), objet à terminer, objet transformable, objet durable, etc.).

Le FabLab « Les Ateliers » constitue un lieu de projet, de prototypage et de fabrication, en cela il est aussi un lieu des pensées émergentes sociales, esthétiques, scientifiques et techniques qui incarnent des situations nouvelles dans des objets, systèmes, services, logiciels et médias.Il tire sa richesse de la diversité des êtres qui le fréquentent et le pratiquent, plutôt que des machines qui l’équipent. C’est donc une fabrique de pensée où l’on conçoit, crée, dialogue avec des expertises pluridis-ciplinaires, mais également un lieu dans lequel on représente, forme, propose et fabrique. Il ne sépare pas le pourquoi du comment, la conception de l’exécution. L’atelier s’éloigne de la fiction et de la communication spéculative, en cela il est dans le réel.

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A l’ENSCI, le FabLab « Les Ateliers » est bien un lieu d’échanges, de création, d’expérimenta-tion, de reconstruction, de modélisation tant théorique que pratique ; l’endroit où naissent les « propositions » et les « choses ».

Le « salon » comme nouvel « atelier »Un lieu où naissent les idées

« Les Ateliers » du XXIème siècle sont une proposition de réponse aux défis qui s’annoncent. C’est un véritable changement d’âge : ère numérique, économie de la connaissance et crises successives (politiques, économiques, sociales, morales, éducatives). En cela, ils s’inscrivent dans la figure de la renaissance et des salons des lumières. Il propose pour une nouvelle forme de production d’intelligence nécessaire à l’équilibre de notre culture.

Ce « salon – atelier » est un espace physique collectif de rencontres, d’échanges, de pro-positions et de convergences avec la recherche, la science, le design, l’art, l’ingénierie, les sciences de gestion, les sciences humaines et sociales... Il élargit et redéfinit l’univers du laboratoire en l’ouvrant à d’autres modèles et à l’innovation. Il est organisé autour du progrès social, des nouveaux modes de production et des économies locales. Il s’agit d’un mode d’or-ganisation ouvert, agile (4), ascendant, modifiant l’organisation hiérarchique d’hier et libérant la créativité de tout un chacun. Ce modèle accélère les processus de propositions, fait émerger les talents et les énergies.

C’est un lieu de pensée et d’action qui interpelle les conditions de production des connais-sances (universités, laboratoires, écoles, entreprises, collectivités territoriales) comme les rapports sociaux.

Le FabLab « Les Ateliers » met la pratique et la démarche expérimentale, utilisées par le de-sign, au cœur de l’apprentissage et de la production de connaissance et d’innovations.Il propose un nouvel espace de projet pour le XXIème siècle qui conjugue connaissance, savoir, processus, savoir-faire dans un mode pratique. L’objet, le service, les prototypes et les démonstrateurs sont ses moyens d’expression.

Ses acteurs possèdent des profils variés permettant des approches pluridisciplinaires et rele-vant de la culture de la sérendipidité (5) et des découvertes (amateur, bricoleur ou apprenant).

Ce lieu, où l’on pense et où l’on fait, rééquilibre les caractéristiques abstraites de notre culture, de notre système éducatif et de notre société. Le « salon – atelier » réunit les antagonismes ou les dialectiques de l’art et de l’industrie, de la science et du progrès, de la technique et de l’an-thropologie, de la conception et de la fabrication qui, dans un monde complexe, ne devraient plus être opposés, mais cohabiter dans un même espace d’invention collective.

Le design est au centre de cette pensée active et expérimentale. Il introduit les pratiques, in-ductive et intégrative, des savoirs faire techniques et artistiques et des concepts théoriques et

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scientifiques. La forme des dispositifs et des productions est un enjeu majeur et central pour proposer des représentations, formes, symboles, usages, adoptions et désirs, intelligence et esthétique.

Le FabLab « Les Ateliers », par son modèle de « salon – atelier », permet d’élargir la culture de l’analyse et de la synthèse cartésienne à l’approche d’analyse sensible et de synthèse créative du design. Savoir penser, savoir faire, savoir faire faire, savoir faire ensemble, et faire pour comprendre, sont les points clés de la démarche du design que nous pouvons apporter à ces nouveaux « salons – ateliers ». Ils sont une opportunité pour enfin intégrer le potentiel du design dans « la culture française ».

Un « cabinet d’objets », ouvert et participatifUn lieu où se fabrique la transdisciplinarité

« Les Ateliers » s’exposent et exposent. C’est l’espace collectif de l’imaginaire et des possibles, dans lequel on peut voir les processus en train de se faire, un lieu où l’on apprend et on échange, un lieu ou l’on écoute et on contribue. Et on sait que mettre en lumière les choses en train de se faire favorise les vocations, les transformations, les échanges et les propositions. Rêver, proposer, faire, transformer, avancer, représenter et partager sont les objectifs majeurs de nos projets. Dans notre monde en saturation, où il est difficile de construire des offres adé-quates sans désencombrer notre hyper-connaissance, il faut « faire place » (6). « Les Ateliers » du XXIème siècle sont un espace de propositions transdisciplinaires s’appuyant sur des fondamentaux de notre humanité. (1) Jean-Louis Monzat de Saint-Julien, premier directeur de l’ENSCI – Les Ateliers

(2) « Les entretiens du nouveau monde industriel » est une manifestation annuelle co-organisée par le Centre

Pompidou / I.R.I., le pôle de compétitivité Cap Digital et l’ENSCI. Sa prochaine édition (17 et 18 décembre 2012

à Beaubourg) aura pour thème « Les technologies de la confiance ».

(3) Selon Bruce Sterling, un « spime » est un objet qui est issu d’un ordinateur, est repérable dans l’espace et

possède une mémoire de son histoire

(4) Méthode de conduite de projet, initiée au début des années 90 aux Etats-Unis, qui valorise des méthodes

rapides de développement informatique et met en avant l’être humain et les usages.

(5) La sérendipité (de l’anglais serendipity) est le fait de réaliser une découverte inattendue grâce au hasard d’une

observation et à une intelligence inductive au cours d’une recherche dirigée initialement vers un objet différent de

cette découverte.

(6) Pierre-Damien Huyghe, Faire place, Editions Mix, 2009.

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