Établissement public du musée du quai branly 222, rue de l...

Établissement public du musée du quai Branly 222, rue de l’Université 75343 PARIS Cedex 07 LOT 1 AGENCEMENT GENERAL Cahier des clauses techniques particulières (CCTP) du 30 mars 2007 Ce document comporte 40 pages

MUSEE DU QUAI BRANLY | EXPOSITION DIASPORA / BENIN ART ROYAL LOT 1 AGENCEMENT GENERAL

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SOMMAIRE

0 GENERALITES ............................................................................................................................................3

1 EXPOSITION BENIN ART ROYAL ...........................................................................................................10

2 EXPOSITION DIASPORA..........................................................................................................................20

3 ACOUSTIQUE DES ESPACES ET MATERIAUX.......................... ERROR! BOOKMARK NOT DEFINED.

4 CALENDRIER D’EXECUTION ..................................................................................................................39

5 NOTE FINALE............................................................................................................................................40


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LOT AGENCEMENT GENERAL

0 GENERALITES

0.1.1 PRESENTATION DU PROJET

Les travaux s’inscrivent dans le cadre de l’exposition temporaire « Diaspora d’Afrique / Benin Art Royal » du Musée du Quai de Branly situé 222, rue de l’Université. Le Musée du Quai Branly est classé, établissement recevant du public 1ère catégorie, Type Y avec une densité en p/m² de 1 personne par m² pour un effectif total de 402 personnes. Sur 780 m2, l’exposition Bénin présente 276 objets du royaume du Bénin dont la majorité sont en bronze. La scénographie de l’exposition est inspirée par la structure des palais du Royaume du Bénin. Telles des cours à ciel ouvert, les vitrines de cette exposition forment des espaces agglomérés les uns aux autres sur un mode d’extensions successives. L’exposition Diaspora, sur une surface de 1280 m2, a pour objet de présenter 8 installations d’artistes dont la plus grande partie sont audiovisuelles. Ce sont donc des installations qui combinent projection vidéo avec des environnements sonores spécifiques. Ces deux expositions sont dans la continuité l’une de l’autre et fonctionnent comme une seule exposition. Des cimaises présentant des plaques en bronze de l’exposition Bénin divisent l’espace d’exposition temporaire en deux. Elles ont cependant des délais de livraison différents liés au temps d’installation des objets et aux réglages des installations. Le mobilier, objet du présent marché, est conçu pour une durée de 3 mois avec une date d’ouverture le 2 Octobre 2007 pour se terminer le 6 janvier 2008. Les prescriptions techniques ci-dessous font référence aux prestations de finitions précisées dans le cahier de plans de détails joint.

0.1.2 OBJET DU MARCHE

Ce lot concerne la fabrication, la pose, la maintenance et la dépose des éléments de mobilier scénographique y compris les dispositifs d'éclairages et les systèmes d'alarmes lorsqu'ils sont intégrés au mobilier pour l’exposition Bénin Art Royal et les installations d'artistes et scénographiques de l'exposition "Diaspora "; il fait intervenir les corps d'état suivants : menuiserie, miroiterie, serrurerie, acoustique, peinture, éclairage / électricité

0.1.3 GENERALITES

Le Titulaire aura à sa charge toutes les prestations et sujétions nécessaires à la réalisation des mobiliers muséographiques et installations décrites ci-après, en conformité avec les normes et règlements en vigueur et aux Règles de l'Art.

Le Titulaire sera tenu de recueillir tous les renseignements qui lui sont nécessaires pour assurer une parfaite qualité de ses prestations.


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Détail des prestations attendues :

Prise en main du projet

La prise de connaissance du projet et plus particulièrement de l'implantation des dispositifs dans les éléments structurels de la scénographie;

Les études préliminaires à l'approvisionnement et l'installation des dispositifs en adéquation avec le projet scénographique;

Les plans d’atelier, les plans et documents jugés indispensables par le musée du quai Branly ou ses représentants; ainsi que notamment les procès-verbaux des matériaux installés

La réalisation de tests à l'échelle 1.

Approvisionnement

La fourniture du matériel;

L'emballage et le transport du matériel sur le site;

Le déchargement et mise à pied d’œuvre du matériel sur le site;

Le stockage et gestion du stock

Exécution

Assemblage sur site de l’ensemble des éléments fabriqués pour l’exposition

Ajustement et finitions de ces derniers

La prise en compte de la coordination nécessaire avec l’ensemble des lots associés.

La coordination des travaux d'installation avec l'ensemble des lots;

Les vérifications, réglages, tests, mesures et essais divers;

La mise au point des installations conforme à leur description ci-dessous et en présence de chaque artiste si nécessaire;

La protection de tous les ouvrages réceptionnés et mis en place.

Exploitation

Le cas échéant, la rédaction de consignes de manipulations des éléments installés.

Les notices techniques descriptives des mobiliers muséographiques et installations (DOE),

La maintenance pour la durée de l'exposition;

Assistance à la manipulation des éléments nécessaires pour l’exploitation

Démontage

Le démontage, la dépose et mise à la benne des éléments scénographiques qui ne seront pas conservés par le musée

Le dépose sans détérioration, le nettoyage, la remise en état, et acheminement dans les lieux de stockage du musée des éléments que le musée souhaite conserver


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La remise en état d'origine du lieu.

La remise en état des existants endommagés pendant les travaux;

D'une manière générale, tous les frais en personnel et en matériel dus à des suppressions, adjonctions ou modifications résultant d'erreurs, de retards ou d'omissions de la part du Titulaire seront à la charge de ce dernier.

Il est précisé :

qu'en cas de divergence entre deux ou plusieurs plans portant la même date, ceux dessinés à plus grande échelle prévaudront,

qu'en cas de divergence entre deux ou plusieurs plans à même échelle, portant la même date, l’appréciation en revient au musée du quai Branly,

que tout ce qui serait porté dans les pièces écrites mais ne figurerait pas sur les plans ou inversement, aura contractuellement la même valeur que si les indications étaient portées sur les pièces écrites et les plans,

qu'en cas de divergence entre les plans et les pièces écrites, l'appréciation en revient au musée du quai Branly.

Protection des ouvrages

D’autre part, tous les ouvrages du présent lot qui sont susceptibles d’être dégradés ou détériorés, devront être protégés jusqu’à la réception.

Cette protection pourra être constituée, soit par des bandes adhésives, soit par un film plastique, soit par un vernis, soit par tout autre moyen efficace.

Pour la réception, cette protection devra être complètement et soigneusement enlevée par l’entrepreneur chargé du présent lot.

Tous les angles vifs et arêtes des ouvrages en bois tels que huisseries, bâtis, etc… devront être protégés pendant la durée du chantier par des baguettes ou autres procédés efficaces.

0.1.4 DESSINS D’EXECUTION ET DE DETAILS

Le titulaire sera toujours réputé avoir procédé à un examen technique approfondi du projet, en s’étant assuré que les prestations, demandées par la personne chargée de la conduite du marché, peuvent être exécutées dans le cadre des règlements en vigueur. Il sera tenu de renforcer, si nécessaire et sans supplément de prix, la structure des ouvrages définies dans les plans des concepteurs, afin que ceux-ci soient parfaitement stables, rigides et indéformables. Pour tous les ouvrages, l’entrepreneur chargé du présent lot doit établir, en conformité avec les pièces du Marché, les dessins d'ensemble et de détail nécessaires à l'exécution des ouvrages et à leur pose, en liaison avec les autres corps d'état. Il sera tenu de relever pour vérification, les dimensions sur place.

Ces dessins doivent préciser les emplacements et dimensions des menuiseries, les axes et les dimensions des trous de scellement, les dimensions des feuillures à réserver pour les bâtis en gros murs et les menuiseries.


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L’ensemble des objets présentés doit être accessible pour la maintenance de l’exposition. Il est proposé de soulever les panneaux de verre à l’aide de ventouses. Le titulaire peut étudier aussi une option supplémentaire, celle d’utiliser des charnières invisibles pour l’ouverture de vitrines, s’il estime que celle si peut être optimisé en coût et/ou en facilité d’accès. Les accessoires de fixation, d'articulation, de rotation seront calculés et dimensionnés par l'entrepreneur. Le volume objet devra toujours être dissocié du volume technique, notamment pour l’éclairage intégré aux vitrines de présentation des objets. La stabilité des éléments scénographiques sous poussée du public sera vérifiée à la suite de l’installation pour répondre au critère de stabilité imposé par les normes d’accessibilité d’espaces d’exposition.

0.1.5 APPROVISIONNEMENT EN MATERIAUX ET LIVRAISON

Le titulaire du présent Lot doit se mettre en contact avec le musée pour obtenir les informations sur l’accès et la livraison à l’espace d’exposition du Rez de jardin. Il doit notamment vérifier les dimensions des routes d’accès et des ascenseurs qui donnent accès à cet espace et s’assurer de leur compatibilité avec sa proposition d’intervention.

0.1.6 REGLEMENTS ET NORMES

Les travaux doivent être exécutés selon les règles de l'art et en conformité avec l'ensemble des règlements et normes en vigueur, en particulier : Les matériaux utilisés auront un classement au feu M1 minimum. - Documents Techniques Unifiés : n° 34.1 Ouvrages de fermeture pour baies libres (NFP 25-201.1 et 25-201.2) n° 37.1 Menuiseries Métalliques (NFP 24-301.1 et 24-203.2) n° 39 Miroiterie - Vitrerie (NFP 78-201.1 et 78-201.2) - Normes éditées par l'AFNOR (normes nationales NF, européennes NF-EN, internationales NF-ISO) : NFP 20.302 Caractéristiques des fenêtres

NFP 24.301 Spécifications techniques des fenêtres, portes-fenêtres et châssis fixes métalliques

NFP 24.351 Menuiserie Métallique - Protection contre la corrosion et Préservation des états de surface

NFP 26.101 Serrures - Définitions - Classification NFP 26.301 Quincaillerie - Caractéristiques Générales NFB 32.003 Glace non colorée - Généralités NFB 32.500 Verres de sécurité pour vitrages - Généralités


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NFP 78.302 Glace pour vitrage de bâtiment NFP 78.304 Verre trempé pour vitrage du bâtiment NFT série 30 à 36 Industrie chimiques, peinture, pigments, vernis - Recommandations professionnelles :

Recommandations professionnelles et spécifications techniques des fabricants des matériaux et accessoires utilisés dans la composition des ouvrages.

- Autres documents généraux : Décrets et arrêtés relatifs à la sécurité incendie dans les établissements recevant du public Décret du 31 Mars 92 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail Avis techniques du CSTB obligatoires pour procédés ou matériaux nouveaux Rapports d'essais et épreuves de contrôle La liste ci-dessus n'est pas limitative, l'entrepreneur est tenu de connaître l'ensemble de la réglementation applicable aux travaux de sa profession. Les Procès verbaux de chacun des matériaux utilisé doivent être remis à l’architecte ensemble avant la mise en fabrication. Il est demandé au titulaire du marché de fournir un mémoire technique regroupant l’ensemble des éléments et PV à remettre avant le début de la fabrication.

0.1.7 CONDITION DE REALISATION ET DE MONTAGE SUR SITE

L’ensemble des prescriptions définies ci-après, concerne la réalisation d’ouvrages ou parties d’ouvrages à réaliser exclusivement en atelier et à livrer finis pour un montage par assemblage mécanique, sur le site du Musée du quai Branly. Toute prestation engendrant des pollutions sonores ou physiques devra être réalisé en dehors des horaires d’ouverture du public. Il est demandé au titulaire de réduire dans la mesure du possible ce genre de prestations sur le site. L’entreprise remettra au maître d’ouvrage pour approbation et avant exécution, la liste et la destination des matériels et outillages qu’elle compte utiliser pour les différents montages. Les ouvrages définis ci-après sont à concevoir en ce sens. De plus il est du ressort de l’entreprise de fournir tous les engins de levage, portage, manutention, etc… pour la manipulation des ouvrages de son lot dans le respect des charges admissibles du site. Tout ouvrage fini devra être nettoyé avant l’installation des objets, des dispositifs multimédias et tout autre dispositif de présentation des œuvres.

0.1.8 CONDITION DE MAINTENANCE SUR LE SITE

L’entreprise sera chargée de la maintenance des éléments de mobiliers qu’elle aura exécuté, livré et monté sur le site. Les travaux de maintenance devront être organisés en dehors des horaires d’ouverture du musée au public, (voir horaires chapitre 0.1.1). Ces travaux pourront également se dérouler les jours de fermeture hebdomadaire du musée


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La maintenance concerne essentiellement 1/ le remplacement, le déplacement ou le complément de pièces et parties de mobilier détériorées par le public, les retouches de peinture éventuelles 2/ la maintenance des éclairages avec le remplacement de toutes les sources lumineuses (tube fluo, spot dichroïque, ampoules, etc…) ainsi le réglage de celle-ci avec une intervention sous 24 heures. La maintenance de l’exposition, de façon générale, s’effectue le jour de fermeture du musée ( le lundi). Selon l’impact du disfonctionnement constaté, l’entreprise devra intervenir dans des délais plus immédiats.

0.1.9 CONDITION DE DEMONTAGE SUR LE SITE

Le titulaire du présent lot doit la dépose, le démontage, mise à la benne, le nettoyage de la zone de l’ensemble des prestations exécutées. Cette prestation, d'un délai d'une semaine, sera incluse dans le calendrier prévisionnel du marché. Le titulaire devra procéder à la remise en état des lieux afin de les restituer tels qu'avant le déploiement du matériel fourni. Les consignes de dépose seront spécifiées au titulaire par le musée du quai Branly.

L’entrepreneur chargé du présent lot doit faire un nettoyage complet de l'ensemble de la salle d’exposition temporaire. Ce nettoyage sera exécuté sur l'ordre du Maître d'œuvre et comprendra notamment :

∗ Le nettoyage des menuiseries intérieures (bâtis, huisseries, ouvrants de toute nature).

∗ Le lavage et le nettoyage des revêtements de sol de toute nature ainsi que les murs.

∗ Le nettoyage des grilles de soufflage au sol et des boîtiers de sol

0.1.10.LIMITES DE PRESTATIONS

Sous la coordination du musée du quai Branly et du maître d'oeuvre, le titulaire sera en rapport avec les titulaires des autres lots présentant des interfaces avec le présent lot pour la mise au point de ces interfaces et pour établir son planning d’études et d’exécution.

Marchés

L'exposition a été décomposée en 5 marchés :

MARCHE A : Aménagement scénographique décomposé en 5 lots

Lot 1. - agencement général Ce lot concerne la fabrication, la pose, la maintenance et la dépose des éléments de mobilier scénographique y compris les dispositifs d'éclairages et les systèmes d'alarmes lorsqu'ils sont intégrés au mobilier ; il fait intervenir les corps d'état suivants : menuiserie, miroiterie, serrurerie, acoustique, peinture, éclairage / électricité

Lot 2. - éclairage scénographique Ce lot concerne la fourniture, la pose, le réglage, la maintenance et la dépose des appareils d'éclairage scénographique non intégrés au mobilier, y compris du parc de projecteurs du musée du quai Branly.

Lot 3. - signalétique Ce lot concerne la fourniture, l'impression, la pose et la dépose des éléments de signalétique des expositions (impression numérique, sérigraphie, lettres adhésives ...


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Lot 4. - soclage Ce lot concerne les travaux muséographiques de montage (mise en espace) d'objets d'art, de soclage et d'encadrement, d'installation des objets et de nettoyage des vitrines

Lot 5. - assises, bancs. Ce lot concerne la fabrication, l'installation et l'entretien des assises et des bancs pour les visiteurs de l'exposition.

MARCHE B : Transport d'œuvres

MARCHE C : Fourniture et équipement multimédia et audiovisuel

MARCHE D : Contenu des dispositifs multimédia signalétiques (marché à bon de commande attribué à RIFF production)

MARCHE E : Production des oeuvres vidéo (Titulaire : MK2TV).

Le Titulaire aura à sa charge toutes actions d'études, de réalisation et de mise en œuvre de la coordination avec les titulaires des autres marchés. Il devra en particulier résoudre par lui-même toutes les difficultés d'ordre technique susceptibles de se présenter aux limites des domaines qui sont de son ressort. L’entreprise devra faire la synthèse de ses prestations avec l’intervention du titulaire du lot 3 ( Signalétique), du lot 4 ( Soclage), du lot 2 (Eclairage scénographique), et du marché C, sous l’arbitrage final du maître d’ouvrage et du maître d’œuvre.

0.1.11.RECEPTION DES OUVRAGES

La réception des lots aménagements permet de contrôler que :

Les ouvrages sont stables

Les ouvrages sont conformes au cahier des charges

Le respect des règles d'environnement est correct

Les règles d'installation sont respectées

Les règles de sécurité sont respectées

La qualité des finitions est conforme

Les dossiers sont complets

Lors de la réception des aménagements, le titulaire remettra au musée du quai Branly et au Maître d’œuvre le dossier des ouvrages exécutés (DOE) qui comprend :

le projet définitif tel que construit

les procès-verbaux des matériaux installés

L'ensemble des documents précités doit être rédigé en langue française, il constituera le Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE).

0.1.12.PEINTURE

0.1.12.1 ECHANTILLONNAGE

Toutes les peintures sans exception seront d'un ton choisi préalablement par le Maître de l'Ouvrage assisté du Maître d'œuvre. L’entrepreneur chargé du présent lot devra préparer à ses frais et sur indication du Maître d'œuvre, des échantillons en nombre suffisant pour permettre à ce dernier de fixer les teintes définitives.


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0.1.12.2 QUALITE DES OUVRAGES

Les travaux doivent répondre aux exigences d’aspect de finition soignée :

∗ Sur support à base de liants hydrauliques, enduit plâtre, panneaux en plaques de plâtre cartonné :

• Planéité finale très satisfaisante après exécution des travaux préparatoires.

• Aspect d’ensemble uniforme. • Rechampissages parfaits. • Aucuns défauts à la lampe rasante.

0.1.12.3 PROTECTIONS ET NETTOYAGES

L’entrepreneur chargé du présent lot doit les protections de tous les ouvrages contigus aux surfaces à traiter par le présent lot.

0.1.13.CONSERVATION PREVENTIVE

Un certain nombre de règles s’appliquent à la conservation des œuvres qui seront présentées dans l’exposition Bénin. - Le bois utilisé pour les vitrines : Il sera préférablement un médium marine pour toutes les parties en conatct avec les objets. - Peinture : Il est nécessaire de peindre tous les éléments en utilisant de la peinture acrylique (à l’eau ; aucune peinture de diluant au white spirit ne peut etre utilisé). Il est nécessaire de peindre plusieurs couches et de laisser un temps de séchage minimum d’une semaine. les produits de peinture devront comporter le moins possible de solvant, les choix porteront obligatoirement sur des peintures norme NF environnement.

- Les joints/ matériaux préconisés Pour les joints des vitrines à utiliser : soit silicone sec (joint déjà moulé) ou résines à base de polyester, polyéthylène, polyamide, polypropylène. Ces produits peuvent prendre la forme de mousse, de joints…. Les vitrines doivent être hermétiques, sans jeu, pour ne pas que la poussière puisse pénétrer

0.1.14.VARIANTES

Le titulaire du marché pourra présenter toutes variantes et suggestions d’assemblage qui préserveront l’aspect esthétique général des mobiliers.

1 EXPOSITION BENIN ART ROYAL

1.1.1 PRESENTATION DE L’EXPOSITION


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L’exposition Bénin Art Royal présente 276 objets du royaume du Bénin dont la majorité sont en bronze. La scénographie de l’exposition est inspirée par la structure des palais du Royaume du Bénin. Telles des cours à ciel ouvert, les vitrines de cette exposition sont éclairées par des puits de lumière qui forment des espaces singuliers pour chacune des séquences muséographiques. Dans l’exposition, les vitrines sont conçues comme des écrans en tôle ondulée qui regroupent des séries d’objets. Les objets les plus significatifs sont isolés du reste des objets d’une séquence dans des vitrines au centre ou sur les cotés des espaces. Les vitrines en zinc ondulé patiné évoquent les murs en terre benchée. Chaque objet a son propre projecteur. Tous les objets sont présentés sous verre.

1.1.2 PHASE PREALABLE À LA FABRICATION DES OUVRAGES

Le musée du Quai Branly demande une phase spécifique d'étude et la réalisation de tests à l'échelle 1 des installations pour valider les choix techniques préconisés par le titulaire avant la réalisation finale. Cette phase permet:

De contrôler et approuver la mise en œuvre des installations prévues.

De vérifier la complexité technique de l'installation

De valider la solution préconisée par le titulaire en réponse aux besoins artistiques et scénographique exprimés

De tenir compte des caractéristiques physiques et acoustiques du lieu.

D’identifier les différentes interfaces avec les autres entreprises.

Lors de cette phase le titulaire fournira l’ensemble des certificats de conformité et d’agrément du matériel fourni.

1.1.2.1...L'entrepreneur doit fournir un prototype de parties d’assemblages et de propositions de

matériaux des éléments suivants :

- Partie de la vitrine V5 avec revêtement en zinc, verre et éclairage tube fluo/ minidécoupe - Un puits de lumière de l’exposition Bénin Pour les vitrages mis en œuvre sur les vitrines-ilots, les vitrines zinc, les prototypes assemblés feront l’objet d’essais de résistance au choc et à la poussée. Ces essais de types définis dans la norme NFP01013 sont à la charge du présent lot et doivent permettre de vérifier et garantir leur solidité et leur stabilité. Pour ces éléments, seront testés les points suivants : - La qualité des finitions

- La définition des profils et la non manœuvrabilité des capots de protection comme sécurité contre le vol. - La capacité à recevoir le poids important des objets présentés pour l’expo Bénin.

1.1.2.2.... L'entrepreneur doit fournir un prototype complet de l’élément suivant :

- Deux vitrines-plaques Pour cet élément, seront testés les points suivants : - La qualité des finitions - La solidité de l’ensemble ossature

- L’accessibilité aux œuvres pour l’installation et la maintenance. - L’assemblage des 2 vitrines en courbe


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- La définition des profils et la non-manœuvrabilité du capot de protection comme sécurité contre le vol. - Les réglages de l’intensité de la lumière pour l’éclairage de l’œuvre. - La capacité à recevoir le poids important des objets présentés pour l’expo Bénin.

Dans la mesure où ces prototypes ne recevraient pas d’observation majeure concernant leur finition et/ou leur mise en œuvre, ceux-ci seraient à considérer comme un élément de la série.

En concomitance avec la réalisation de ces prototypes, le titulaire réalisera des plans d’exécution de l’ensemble des éléments scénographiques. Ceci permet au musée du Quai Branly et au maitre d’œuvre de :

contrôler et d'approuver les mises en œuvre et les installations prévues par le Titulaire.

exécuter les travaux qui sont à sa charge.

Ce projet comprend :

les plans, coupes, élévations et détails. Ils comprendront toutes les cotes, détails de fixations, raccords et joints du mobilier scénographique, etc...

la liste détaillée du matériel fourni (fournisseur, type et quantité)

1.1.3 DESCRIPTION DES OUVRAGES

1.1.3.1 TYPOLOGIES DE VITRINES

Les principes scénographiques de l’exposition Bénin Art Royal sont basés sur 5 dispositifs de présentation des œuvres :

Ces vitrines sont numérotées de V1 à V 28 sur les planches de repérages des ouvrages dans le cahier des pièces graphiques et de VP 1.1 à VP 6.7pour les vitrines-plaques.

Le tableau suivant indique le type et la quantité de chacune de ces vitrines :

VITRINE INTRODUCTION 1

V0

VITRINES-A-CAPOTS

13 v1 v2 v3 v5 v10 v 12 v14 v15 v20 v21 v24 v25 v27, v28

VITRINES-ZINC

9 v4 v6 v7 v8, v9 v11 v22 v23 v26

VITRINES PUITS DE LUMIÈRE

7 v8 v9 v13 v16 v17 v18 v19

PUITS DE LUMIÈRE

9 PL1, PL2, PL3, PL4, PL5, PL6, PL7, PL8, PL9

VITRINES-PLAQUES 59 VP 1.1 - VP 6.7

Les types de vitrines sont définis ici de manière générique et leurs dimensions et spécifications sont indiquées sur les plans de l’architecte. Les quantités sont seulement données à titre indicatif et doivent être vérifiés sur les plans par l’entreprise.


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1.1.3.2 STABILITE

Ces vitrines devront toutes être autoportantes et ne pas nécessiter d’accroche particulier dans le sol et les murs de l’espace d’exposition temporaire. Il est demandé à l’entrepreneur une attention particulière sur la mise au point du système de renfort structurel pour l’accrochage des charges lourdes de l’exposition Bénin.

1.1.4 VITRINE-A-CAPOT

1.1.4.1 DESCRIPTION

Le meuble est constitué d’un caisson en MDF d’une épaisseur de 30mm surmonté d’un plateau en MDF d’une épaisseur de 30mm.Les 4 faces verticales sont assemblées et fixées en coupe d’onglet. Toutes les parties en MDF visibles sont à peindre. La couleur sera à définir par l’architecte. Un volume verre ou plexiglas transparent est posé sur bande tampon (joint de fond de feuillure) dans une engravure pratiquée sur le caisson et ferme le dessus du meuble. Le volume du capot a des bords polis et assemblés à angle droit. Une face verticale sera démontable par dévêtissement avec fermeture de sécurité par une seule visse fraisée situé dans l’axe du panneau en partie basse. Cette face démontable permettra l’accès aux objets.

La vitrine sera lestée au sol par poids pour résister à la poussée d’un homme. Les formes et les dimensions des socles et capots sont à adapter suivant les dessins fournis dans le cahier de plans et détails. Un dispositif de vis à pointeau permet de fixer en 2 points le capot à la base de la vitrine pour sécuriser l’objet. Nombre : 11 éléments Localisation: Exposition Bénin, Vitrines v1 v2 v3 v5 v10 v15 v20 v21 v24 v25 v27 v28, v14, v12 L’ensemble selon le carnet de plans et détails

1.1.4.2 ECLAIRAGE

Ce type de vitrine n’a pas d’éclairage intégré. Elles sont éclairées par des mini-découpes placées sur les rails canalys sous la rampe du musée. Pour les prescriptions d’éclairage scénographiques se reporter au CCTP intitulé « Lot 2 Eclairage Scénographique».

1.1.5 VITRINE ZINC

1.1.5.1 DESCRIPTION

Le meuble est constitué en partie basse d’un caisson socle en MDF ou aggloméré de bois M1 d’une épaisseur de 30mm et d’une hauteur variable sur lequel est accroché un revêtement Zinc ondulé patiné de type Zinc Vieille Montagne Pigmento rouge.


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Ce revêtement est accroché par VHB tape de type 3M ou une colle résine sur le support bois. Il n’y a pas de vis ou dispositif d’accroche apparents ni de joints dans cette surface. Les ondulations du matériau sont positionnées dans le sens horizontal. A mi hauteur de cette vitrine, une niche permet de présenter les œuvres. Cette niche est fermée hermétiquement par une plaque de verre verticale. Le fond de la vitrine est tapissé d’un tissu. La vitrine est ouverte en partie supérieure (suivant détail cahier de plans) pour la ventilation des équipements d’éclairage. La maintenance et l’entretien des appareils électriques se fait par l’arrière de la vitrine qui est orienté vers la façade du musée. Le titulaire de ce lot devra définir la position et le type de ces trappes. Le panneau de verre est posé sur bande tampon (joint de fond de feuillure) dans une feuillure haute et basse pratiquée sur les deux parties. La feuillure supérieure est plus haute que le verre de manière à pouvoir soulever le verre et le dégager de la vitrine. Certaines vitrines font mention d’une nécessité d’ajouter une serrure de sûreté comme indiqué sur plan. Les formes et les dimensions des Vitrines Zinc sont à adapter suivant les dessins fournis dans le cahier de plans et détails. Les vitrines sont lestées avec la masse nécessaire afin de pouvoir résister à la poussée d’un homme. Si nécessaire une fixation au sol par cheville de 30mm maximum est autorisée Nombre : 8 éléments Localisation: Exposition Bénin Art Royal, v4 v6 v7 v8, v9, v11 v22 v23 v26 L’ensemble selon le carnet de plans et détails

1.1.5.2 ECLAIRAGE

Une partie de l’éclairage est intégré dans la vitrine. Il est constitué de tubes fluorescents installés au dessus des objets et de projecteurs mini découpes. Ils sont positionnés sur des supports en haut de la vitrine, à l’intérieur. Une plaque de verre horizontale anti calorique protège les objets situés dans cette niche. La maintenance et l’entretien des appareils électriques se fait par l’arrière de la vitrine qui est orienté vers la façade du musée. L’éclairage de l’extérieur de la vitrine est défini dans les prescriptions d’éclairage scénographiques du « Lot 2 Eclairage Scénographique».

1.1.6 PUITS DE LUMIERE

1.1.6.1 DESCRIPTION

Quatre zones de l’exposition sont traitées dans l’esprit des cours intérieures des palais royaux du Bénin Elles sont mises en scène à l’intérieur de salles en L ou en U. Ces salles sont éclairées par des puits de lumière artificiels qui baignent chacun de ces espaces d’exposition dans une lumière zénithale. Ces conditions lumineuses remettent immédiatement les objets présentés dans leur condition originale de lumière verticale propre à révéler leurs détails. Ces puits sont des pyramides tronquées inversées en panneau léger. Ils sont suspendus aux rails du musée par des câbles en acier. Leur poids varie en fonction de leur taille et sera évalué par le titulaire de ce contrat en fonction du matériau choisi par sa fabrication.


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Nous proposons de fabriquer le cadre extérieur de ce puits en CP 10 mm sur une structure de tasseau bois 50X50 MM. La surface intérieure est constituée d’une toile PVC tendu de type Lackfolie ou équivalent de couleur claire. La surface extérieure sera peinte dans une couleur définie par l’architecte.

Les formes et les dimensions sont à adapter suivant les dessins fournis dans le cahier de plans et détails. Nombre : 9 éléments Localisation: Exposition Bénin Art Royal, PL1 (v1), PL2 (v4), PL3 (v6), PL4 (v7), PL5 (v8, v9), PL6 (v12, v13, v14), PL7 (v14’, v15, v16), PL8 (v17, v18, v19), PL9 (v29) L’ensemble selon le carnet de plans et détails

1.1.6.2 ECLAIRAGE

L’installation des luminaires dans ces puits de lumière est à la charge du titulaire du LOT2. Cependant leur installation sera fait en interface avec le titulaire présent marché. Ce dernier devra se mettre en relation avec le titulaire du LOT 2 pour coordonner cette installation.

La lumiere de ces puits est une lumière de synthèse qui reproduit la lumière du jour en mêlant tubes fluorescents et lampes à incandescence. Ce module d’éclairage est accroché à l’intérieur de la pyramide tronquèe, sur un cadre en acier qui est suspendu sur les rails du musée. Ce rail doit pouvoir changer de hauteur de manière à contrôler le type de lumière d’ambiance produite. Un film diffusant de type barisol est tendu sur un des profils alu à l’intérieur du puit. Des projecteurs à couteau sont installés sur les extrémités extérieures de ce cadre de manière à pouvoir éclairer les objets dans les vitrines sous le puit de lumière.

Pour les prescriptions d’éclairage se reporter au CCTP du LOT 2 intitulé « Lot 2 Eclairage Scénographique».

1.1.7 VITRINES PUITS DE LUMIERE

1.1.7.1. DESCRIPTION

La base des vitrines puits de lumière est constituée d’un caisson en MDF d’une épaisseur de 30mm surmonté d’un plateau en MDF d’une épaisseur de 30mm.Les faces verticales en MDF sont assemblées et fixées en coupe d’onglet. Elles seront peintes d’une couleur à definir par l’architecte.Le fond de la vitrine est constitué de MDF 30mm sur structure bois. Des panneaux de verre posés sur la base ferment la vitrine sur sa hauteur. Ces panneaux sont posés sur bande tampon dans une engravure pratiquée sur le base à 10 cm de son bord. Une face verticale sera démontable par dévêtissement avec fermeture de sécurité par une seule visse fraisée situé dans l’axe du panneau en partie basse. Cette face démontable permettra l’accès aux objets. En cas de non planéité du sol, l’entreprise devra la fourniture et la pose de cales en néoprène pour le calage général de la vitrine.


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Nombre : 5 éléments Localisation: Exposition Bénin Art Royal : v13, v16, v17, v18, v19

L’ensemble selon le carnet de plans et détails

1.1.7.2. ECLAIRAGE

Ce type de vitrine n’a pas d’éclairage intégré. Elles sont éclairées par des mini découpes placées à l’exterieur des puits de lumiére (voir Puit de lumiére) Pour les prescriptions d’éclairage se reporter au CCTP du LOT 2 intitulé « Lot 2 Eclairage Scénographique».

1.1.8 VITRINES PLAQUES

1.1.8.1 DESCRIPTION

Les vitrines-plaques sont inspirées des enceintes qui entouraient les villes du royaume du Bénin constituées d’un assemblage de feuilles tressées et de terre en couches successives. Ces vitrines-plaques divisent l’espace d’exposition temporaire en deux expositions Diaspora et Bénin Art Royal. Cet écran situé sous la rampe qui mène aux expositions permanentes est un fil conducteur pour le visiteur dans l’exposition. Il présente les plaques de bronze qui illustrent des scènes de la vie à la cour. Il constitue un roman d’images et de vignettes qui révèle la culture et l’histoire du royaume du Bénin. Elles sont assemblées en deux écrans de plaques, l’un de 47 vitrines situé sous la rampe du musée et l’autre de 12 vitrines au centre de l’exposition pour accompagner les visiteurs vers la suite de l’exposition. La vitrine plaque est constituée d’un châssis en bois de 1.05m de large. La hauteur de ces châssis est variable suivant la hauteur de la rampe. A l’avant et à l’arrière de ce châssis sont fixées deux feuilles sandwich aluminium de 6mm d’épaisseur de type Alucobond, pliées de façon à créer un renfoncement au fond duquel la plaque de bronze est fixée. L’accrochage de la plaque de bronze est réalisé par un soclage qui se fixe dans le fond de la vitrine. En conséquence, la zone d’alucobond qui correspond au fond de la vitrine devra être doublée d’un MDF de 30mm. Un panneau de verre vertical vient fermer la vitrine à l’avant sur toute la hauteur. Le panneau de verre vertical est posé sur bande tampon (joint de fond de feuillure) dans un profil acier à sa base et fixé en place par une pare close amovible formée par une cornière en acier. Les vis de cette pare close ont une tête de type sécurité pour protéger l’objet du vol. Toutes les parties en MDF visibles seront peintes dans une couleur à définir par l’architecte.

Nombre : 59 éléments L’ensemble selon le carnet de plans et détails

1.1.8.2 ECLAIRAGE

Chaque vitrine-plaque a un éclairage intégré constitué de deux profils aluminium avec tube fluorescent T5 de type Viabizzuno muni d’un diffuseur. Un des profils est situé au dessus de l’objet et l’autre sur le coté gauche de l’objet. Ces lampes ont une température de 3500 °K. Les formes et les dimensions sont à adapter suivant les dessins fournis dans le cahier de plans et détails.


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Pour les prescriptions d’éclairage scénographique se reporter au CCTP intitulé «LOT 2 : Eclairage Scénographique ».

1.1.9 CIMAISE INTRODUCTION

1.1.10.DESCRIPTION

Lorsque les visiteurs entrent dans l’espace d’exposition la première cimaise qu’ils voient est la cimaise d’introduction. C’est une cimaise en MDF d’épaisseur de 30mm qui est le support du texte d’introduction traduit en 3 langues et des 4 œuvres d’introduction. Elle est posée au sol et positionnée de manière à ce que le boitier électrique soit a l’intérieur de la vitrine.

Les 4 objets sont positionnés dans une niche verticale de la profondeur de la cimaise et éclairée de l’intérieur. Cette niche est hérmétiquement fermée par un panneau de verre. Le panneau de verre est posé sur bande tampon (joint de fond de feuillure) dans une feuillure haute et basse pratiquée sur les deux parties. La feuillure supérieure est plus haute que le verre de manière à pouvoir soulever le verre et le dégager de la vitrine. Cette face démontable permettra la maintenance et l’entretien des appareils d’éclairage. L’ensemble des parties en MDF sera peint sur les 4 faces visibles de la cimaise. En cas de non planéité du sol, l’entreprise devra la fourniture et la pose de cales en néoprène pour le calage général de la cimaise. Nombre : 1 élément L’ensemble selon le carnet de plans et détails

1.1.10.1 ECLAIRAGE

L’éclairage des œuvres est intégré dans la vitrine. Il est constitué de tubes fluorescents installés au dessus des objets et de projecteurs mini découpes accrochés sur des supports en haut de la vitrine, à l’intérieur. Une plaque de verre horizontale anti calorique protège les objets situés dans cette niche. Pour les prescriptions d’éclairage se reporter au CCTP annexe 2 intitulé « LOT 2 Eclairage Scénographique »

1.1.11.CLOISONS DIVERSES

1.1.11.1 DESCRIPTION

5 cloisons autostables permettent d’isoler cette exposition du reste des espaces.

Elles sont numérotées CD 01 à 05 sur le plan. Ces cloisons sont constituées d’une structure en aggloméré bois d’une épaisseur de 30 cm. Elles sont peintes d’une couleur à définir par l’architecte

CD01 : H 3.5m

L 4.0m

CD02 : H hauteur maximale sous rampe a verifier sur place

L 1.05m

CD03 : H 4.95m


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L 2.85m

CD04 : H 4.95m

L 2.40m

CD05 : H hauteur maximale sous rampe a verifier sur place

L 6.00m

Cette cloison est munie d’une double porte battante d’une ouverture totale de 1.80m.

CD06 : H 2.70m

L 2.00m

Ces éléments ne sont pas éclairés

1.1.12.ECLAIRAGE INTEGRE TABLEAU DE SYNTHESE

3 des 5 types de vitrine de présentation des œuvres de l’exposition Bénin Art Royal ont des éclairages intégrés. Le tableau suivant indique le type de chacune de ces vitrines :

Tous les éclairages sont sur variateurs

1.1.13.SIGNALETIQUE

Pour les prescriptions du lot SIGNALETIQUE se reporter au CCTP intitulé « LOT 3 SIGNALETIQUE »

TYPE DE VITRINES

QUANTITE

POSITION ECLAIRAGE INTEGRE (LOT 1)

CIMAISE INTRODUCTION

1 V0 3 sources dichroïques basse tension 60 W + 1 tube Fluo 0.60m sur variateur

V4 7 sources dichroïques basse tension 60 W + 2 tubes Fluo 1.20m sur variateur

V6 7 sources dichroïques basse tension 60 W + 3 tubes Fluo 1.20m sur variateur

V7 9 sources dichroïques basse tension 60 W + 3 tubes Fluo 1.20m sur

V11 12 sources dichroïques basse tension 60 W + 3 tubes Fluo 1.20 m sur variateur

V22 8 sources dichroiques 60 w + 1tube fluo de 1.20m.

V23 Dichroiques par objet (6)+ 2 tubes fluo de 1.20m.

VITRINES-ZINC

7

V26 12 dichroïques 60 w + 3 tubes fluo de 1.20m.

VITRINES-PLAQUES

59 VP 1.1 - VP 6.7

Tubes fluorescents T5, 2 par plaque dans tube aluminium avec diffuseur plastique de type Viabizzuno Au dessus de l’œuvre et sur le coté gauche.


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1.1.14.BANCS DE REPOS

Pour les prescriptions concernant ce lot, se reporter à l’annexe du CCTP intitulé « LOT 6 : BANCS ET ASSISES».

1.1.15.VITRAGE

La totalité des capots et plaque de protection sont en verre. Les vitrages mis en œuvre répondront aux prescriptions du fabricant et en fonction des ensembles menuisés et des exigences de sécurité. La pose des vitrages sera effectuée suivant les recommandations du SNJF et conformément aux Normes NF. Ils bénéficieront d'un avis technique

Le titulaire peut étudier aussi l’option de capots et plaque de protection en plexiglas Seules certaines œuvres (les œuvres les plus prestigieuses) doivent être protégés par des volumes de verre pour un meilleur rendu des couleurs.

Les œuvres prêtées par le National Museums of Scotland (8 objets répartis dans différentes vitrines), doivent avoir des protections vitrées blindées d’au moins 11.5mm à 13.5mm d’épaisseur ainsi qu’un systéme de verrouillage type Abloy Disklocks comme demandé par le musée pour l’exposition de ces œuvres.


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2 EXPOSITION DIASPORA

2.1.1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L'EXPOSITION

L’exposition Diaspora se propose de montrer des œuvres d’art contemporain spécialement conçues et produites pour l’exposition : elles incarnent toutes l’apport de la diaspora africaine dans les mondes qui l’ont reçue.

Les diverses diaspora issues du continent africain recouvrent des réalités géographiques et historiques très vastes. La première diaspora africaine remonterait aux origines mêmes de l’humanité, si l’on considère que les premiers humains sont apparus sur le sol d’Afrique avant d’essaimer le monde.

Aujourd’hui, la présence de cette diaspora d’Afrique est visible à travers tous les continents, et raconte autant d’histoires de communautés ou de personnes.

L’exposition a pour but d’offrir une approche inattendue de la diaspora d’Afrique : elle montrera quelles formes cette énergie positive diffusée dans le monde a prise sur les chemins des exils. Il s’agit d’envisager la diaspora non exclusivement comme une dissémination culturelle, mais comme une véritable « conquête du monde ».

Cinéastes, chef opérateur, couturier, musiciens s’approprient ce concept et proposent chacun une vision personnelle et originale de ce qu’évoque, pour eux, la « diaspora » : les œuvres présentées constituent toutes une réflexion sur le rapport aux origines géographiques et communautaires -, et témoignent avant tout d’un « surgissement ».

Diaspora expose un collectif d’artistes, sur une idée originale de Claire Denis :

« Le propos de l’exposition n’est pas de montrer la douleur, l’arrachement, les morts, l’humiliation liés à ces départs, mais de donner à voir ce que l’Afrique a insufflé dans le combustible du monde : des implantations constructives plus que des exils douloureux.

Dans le terme même de diaspora réside déjà un acquis : on a franchi la frontière. On se dit que le plus dur est derrière, et la notion d’installation apparaît. La diaspora se lit ainsi dans sons sens étymologique : c’est alors la dispersion, frôlant parfois la dissolution, mais manifestant surtout la volonté de rester reliés. » - Claire Denis

2.1.2 LES PARCOURS DANS L’EXPOSITION

Le parcours de l’exposition est volontairement laissé ambiguë et libre. Il n’y a pas de parcours évident de l’exposition. Le nombre d’installations étant réduit, les visiteurs n’auront pas de mal à toutes les découvrir. Telle la ville situationniste, l’exposition se découvre par une déambulation non structurée : une dérive urbaine.

L’exposition est cependant organisée selon 3 grandes perspectives de type urbaines qui offre des vues plus large dans l’exposition sans imposer de directions. La perspective de l’entrée avec le champ de microplayers, la perspective qui permet d’entrevoir le photomontage d’Agnés Godard depuis l’espace le long de la façade du musée, la perspective plus organique entre les containers qui longe la rampe d’accès aux collections permanentes.

2.1.3 MISE AU POINT ET RÉGLAGE EN PRÉSENCE DES ARTISTES


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Chaque artiste étant garant de la bonne prise en compte des besoins artistiques dans la réalisation de son installation, le musée du quai Branly prévoit une phase de réglage et de mise au point de chaque installation en présence de l'artiste. Toutefois, l'établissement public en tant que producteur des oeuvres reste le donneur d'ordre final.

2.1.4 DESCRIPTION DES DISPOSITIFS SCENOGRAPHIQUES

Cette exposition comprend plusieurs installations vidéo et sonores d'artistes contemporains et dispositifs scénographiques soit un total de neuf installations. Les numeros des installations correspondent au carnet de plans et détails.

Identifiant Intitulé

N° 2 "Champ de micro-lecteurs" Installation scénographique

N° 3 "Champs de Led" Installation scénographique

N° 4 "Soundscape" de Jeff Mills / Brice Lebouc.

N° 7 "Deplacements" de Agnès Godard

N° 8 "Goguma" de Caroline Cartier

N° 9 "Une Africaine dans l'espace" de Jean Pierre Bekolo

N° 10 "Sans titre" de John Galliano

N° 11 "Ombres" de Mahamat Saleh Haroun

N° 12 "Dans tes cheveux" de Mathilde Monnier

N° 13 "Le Fond du Lac" de Yousry Nasrallah

N° 14 "Sas d'entrée" Installation scénographique

Ces installations sont presque toutes présentées en utilisant des projections vidéo dans des espaces que nous appelons « container ». Les dispositifs des installations seront conçues pour être démontables et remontées en un autre lieu d'exposition.

2.1.5 PHASE PREALABLE À LA FABRICATION DES OUVRAGES

Le musée du Quai Branly demande une phase spécifique d'étude et la réalisation de tests à l'échelle 1 des installations pour valider les choix techniques préconisés par le titulaire avant la réalisation finale. Cette phase permet:

De contrôler et approuver la mise en œuvre des installations prévues.


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De vérifier la complexité technique de l'installation

De valider la solution préconisée par le titulaire en réponse aux besoins artistiques et scénographique exprimés

De tenir compte des caractéristiques physiques et acoustiques du lieu.

D’identifier les différentes interfaces avec les autres entreprises.

Lors de cette phase le titulaire fournira l’ensemble des certificats de conformité et d’agrément du matériel fourni.

2.1.5.1...L'entrepreneur doit fournir un prototype de parties d’assemblages et de propositions de

matériaux des éléments suivants :

- Un module de SAS d’entrée devra être prototypé à échelle 1 (longueur du module à déterminer avec l’architecte du projet) dans lequel sera intégré par le titulaire du lot d’approvisionnement et d’installation des dispositifs multimédia les dispositifs sonore et d’éclairage pour vérifier le rendu de l’expérience. Ce prototype devra être réalisé dans la phase d’études d’exécution générales. Il est préalable à la mise en fabrication du dispositif final.

- Deux modules du dome de l’installation de Jean Pierre Bekolo. - 4 tubes aluminium de support des micro players qui sont à accroché au plafond de la salle d’exposition. Pour ces éléments, seront testés les points suivants : - La qualité des finitions

- La solidité et la stabilité du dispositif scénographique - La capacité à recevoir le poids important des objets présentés pour l’expo Bénin.

Dans la mesure où ces prototypes ne recevraient pas d’observation majeure concernant leur finition et/ou leur mise en œuvre, ceux-ci seraient à considérer comme un élément de la série.

En concomitance avec la réalisation de ces prototypes, le titulaire réalisera des plans d’exécution de l’ensemble des éléments scénographiques tel que définit au point 0.1.4 de ce document.

2.1.6 TRAITEMENT DU SOL

2.1.6.1 Présentation

Le sol de tout l’espace d’exposition Diaspora sera recouvert d’un revêtement de sol caoutchouc en dalle de couleur asphalte. Cette dalle de type Norament Metro permet : - d’éviter les réflections lumineuses des vidéo projecteurs sur le linoléum clair existant de la salle d’exposition temporaire. - de véhiculer une ambiance nocturne et limiter les reflets des projections au sol.

2.1.6.2 Description du dispositif

Ce revêtement couvrira les plaques et les boites électriques qui ne seront pas utilisées par l’exposition. Il sera découpé pour les grilles de ventilation et les boîtiers de sol CFO/CFA à utiliser. Il est installé sur une sous-couche adhésive de type Sigan qui peut être facilement décollée du linoléum existant. Ce revêtement est le premier élément qui sera installé dans l’espace d’exposition.


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2.1.7 CHAMP MICRO PLAYERS


Ce champ est une perspective en trompe l’œil d’un skyline urbain qui, à l’intérieur du musée, vient étendre la perspective du visiteur à la sortie du sas d’entrée. D’autre part, les réflections de ce champ sur la façade vitrée démultiplient cet effet. Ce champ de lumière est constitué de points lumineux et de microplayers ( micro media-players type cadre photo/vidéo numérique), qui sont suspendus au plafond dans l’espace d’exposition. Ces microplayers présentent des visions urbaines, une sorte de hors champ de l’exposition. Ils diffusent des séquences de vidéos de cameras portables ( type Pocket film festival du Forum des images)


Les microplayers sont accrochés par des tubes en aluminium de 5 mm de diamètre fixés sur les profils métalliques ( rails Hilti) du plafond de l’espace d’exposition. Ces tubes sont accrochés sur les rails par des tiges filetées avec des boulons doublés et rondelles. Si ces tubes n’ont pas la longueur du plafond au microplayer, ils seront fabriqués de tubes plus courts assembles les uns dans les autres. Ces tubes sont peints en noir mat. Un câble de courant électrique basse tension passe à l’intérieur du tube aluminium. Il permet l’alimentation et/ou le contrôle de chaque player. Le local technique qui contrôle ce dispositif est placé dans le noyau de circulation au centre de l’espace d’exposition. D’autre part, des points lumineux, matérialisés par des diodes électroluminescentes de 3 tailles et intensités différentes (jaunes et blancs) seront installés sur le même dispositif. La position en plan de ces points et leur altitude sera localisée lors de l’installation par l’architecte de manière à créer une fausse perspective d’horizon lumineux à l’intérieur du musée. Ces points lumineux et microplayers sont connectés au système de courant permanent du musée de manière à augmenter la sécurité en cas de sortie de secours vers l’extérieur. La moyenne d’ampérage par points est de 0.2A.

La résistance à l’arrachement du tube est de 1000kg. Le poids maximum par mètre linéaire des rails HILTI est de 150kg. Le poids des microplayers varie de 200g a 1.5kg. A l’intérieur de ce champ, une zone large de 3UP ( 1.80m) permet le passage des visiteurs au travers du champ pour accéder à la sortie de secours sur le coté de la rampe. Pour des raisons de sécurité, il est rappelé que tout élément accroché en hauteur doit être tenu en deux points d’accroche

2.1.7.3 INTERFACE SPECIFIQUE

Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira tous les micro-players et le titulaire du maché Eclairage scénographiques qui fournira les dispositifs lumineux.

2.1.8 CHAMP BALISAGE DIODES ÉLECTROLUMINESCENTES (LED)


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Le champ de diodes électroluminescentes est suspendu à partir du plafond de l’espace d’exposition. C’est une matrice lumineuse de 254 points positionnés à l’intersection entre les lignes des rails existants et les lignes d’une trame virtuelle.

Cette installation est à la charge du titulaire du « Lot 2 Eclairage Scénographique».

2.1.9 SOUNDSCAPE - JEFF MILLS/BRICE LEBOUCQ – SANS TITRE


Le « soundscape » est une installation de Jeff Mills et Brice Leboucq qui prend la forme d’un champ d’ondes sonores qui sont distribuées dans l’espace d’exposition temporaire. Le visiteur, au fil de son parcours dans l’exposition, passe au travers de douches sonores, ou de couloirs sonores invisibles qui combinent de la musique électronique, des voix et des bruits urbains. C’est en fait une composition musicale éclatée et spatialisée, où le visiteur a un rôle actif de création et de recomposition de l’œuvre.

2.1.9.2 Mode de diffusion sonore

Cette installation est composée de 18 sources sonores reparties dans l’espace d’exposition. Le titulaire ne doit pas la fourniture de ces sources mais veillera à l’a bonne intégration des celles-ci dans les différentes parties des éléments scénographiques pour lesquels il doit la fabrication et l’assemblage Trois types de diffusion sonore sont utilisées à cette fin dans cette installation et sont décrit ci-dessous : Le titulaire du présent lot devra faire l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les hauts parleurs et les players de toutes les installations. 1- Création de « couloirs sonores » en utilisant des haut-parleurs intégrés dans les parois des containers à 1.50 m de haut. Ils sont orientés horizontalement pour diriger le son vers le container d’en face, dont la surface est traitée localement pour absorber le son. Le revêtement en verre du container est perforé par des bandes d’absorbant acoustique tel que dessiné dans le cahier de plan. Ce dispositif vise à limiter les réverbérations sonores sur les parois de l’espace qui ne sont pas traitées acoustiquement comme le sol et les équipements techniques au plafond. Ce dispositif limite les couloirs sonores aux zones entre les containers. (Voir détail d’intégration de HP dans Paroi Container aux pages 4/ 2.2 et 4/2.3) 2- Positionnement de haut-parleurs dans des caissons acoustiques qui sont placés dans les larges trappes électriques de l’espace d’exposition. Ils sont connectés au local technique au centre de l’espace d’exposition. Des câbles basse tension sont passés dans les gaines existantes dans le plancher. Ces caissons sont couverts d’une nouvelle plaque perforée pour laisser passer le son. (Voir détail d’intégration de HP à la page 4/ 2.4) 3- Positionnement de Hauts-parleurs sur les colonnes en acier le long de la façade vitrée sur le quai Branly qui diffuseront un son de type « Beep » très localisé dans le temps. Ces haut-parleurs seront fixés par des colliers sur les colonnes et seront orientés vers la sortie du sas d’entrée de l’exposition. (Ce type de source sonore


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ne présente aucune interface avec le présent lot, la fourniture et l’installation de ces dernières est due par titulaire du Marché Multimédia) Les sources sonores doivent garder un niveau sonore bas. Elles sont localisées pour limiter le plus possible les réverbérations acoustiques collatérales.


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les haut-parleurs et le système de diffusion sonore.

2.1.10.TRAITEMENT FAÇADE


La façade du musée est traitée pour assombrir considérablement les espaces d’exposition. Dans l’exposition Diaspora, nous cherchons à installer une ambiance crépusculaire. Ceci est réalisé par l’installation d’un voile noir transparent sur la facade. Ce film permet de voir, partiellement, l’extérieur du musée, de manière très sombre. (Impression d’une nuit perpétuel dehors). Nous cherchons aussi à conserver les reflets du champ de microplayers dans la façade de l’espace d’exposition.


Le voile est installé sous le rideau existant dans l’espace d’exposition. Les rideaux de la salle sont descendus jusqu’à 3m du sol. La partie haute du vitrage est opacifiée par les rideaux à rouleau du musée. Le voile noir est accroché sur le poids du store par une bande magnétique ou un adhésif. Il glisse dans les rails des rideaux du musée et a son propre poids ( par exemple glissé dans un retour du voile en bas) La distance entre chacune des colonnes du musée est variable et la longueur de ce voile doit être ajusté sur place. (Voir détail d’intégration en facade aux pages 5/ 2.1 et 5/2.2)

2.1.11.GENERALITES SUR LES CONTAINERS


L’exposition Diaspora présente en grande majorité le travail d’artistes cinématographes dont les œuvres ont été spécialement produites pour cette exposition. Ces installations sont presque toutes présentées en utilisant des projections vidéo dans des espaces que nous appelons « container ». Elles demandent des environnements singuliers qui doivent :

1- être isolés de la lumière du reste de l’exposition 2- être isolés en terme d’acoustique du reste de l’exposition. Chacune des

installations a un environnement sonore propre qui ne doit pas créer d’interférence avec l’installation de Jeff Mills et Brice Leboucq, un paysage sonore à l’extérieur de ces installations.

2.1.11.2 Containers « couverts » et « ouverts »

Il est indispensable pour la bonne réalisation de cette exposition de pouvoir créer des écrans acoustiques et visuels efficaces entre ces espaces. Ils ne doivent pas créer de conflits avec les systèmes de sécurité existant du musée de la salle d’exposition temporaire ( sprinklers et têtes de détection incendie en plafond).


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Cependant 2 containers demandent pour des raisons acoustiques et pour éviter les perturbations visuelles d’être complètement couverts : Le SAS et l’installation Caroline Cartier. Nous utilisons 3 types différents de matériaux pour le plafond pour ces containers. - Utilisation d’un tissu de type Smoke Out qui est poreux aux fumées et à l’eau et qui visuellement donne l’impression d’une fermeture du plafond de ce container. - Utilisation de baffles acoustiques verticales. Ceci permet d’absorber une partie du son entrant ou sortant au niveau du plafond du container tout en laissant le plafond ouvert. - Utilisation d’un plafond couvert, utilisant le même matériau que la paroi du container. Ceci offre une très grande capacité de contrôle des perturbations sonores et visuelles que peut engendrer une installation dans le reste de l’espace. ( Se référer à la notice acoustique de l’exposition pour plus d’information)

2.1.11.3 Le traitement des parois

Le volume intérieur de la boite est composé d’une structure primaire recevant sur ces un panneautage MDF d’épaisseur 20mm parfaitement plan et lisse. L’habillage extérieur de tous des containers à l’exception de Bekolo et du SAS, est composé de panneaux verre laqué noir de type Lacobel 3mm qui sont installés sur film Safe et collé sur support bois. Au niveau de l’emplacement des horloges électroniques et des marquages lumineux ( voir page 1/ 3.1.2 du cahier de plan) sur les parois, le revêtement des parois sera un verre transparent teinté dans la masse de type paresol gris de la même épaisseur que le verre laqué. Le revêtement de verre laqué sera interrompu aux zones ou des haut parleurs et des zones absorbantes sont localisées. ( détaillé ci-dessus au point 2.1.9) La pose du panneautage se fera suivant un calepin visant à optimiser le nombre de découpes, la facilité de transport et d’installation de ces panneaux (voir plans p. 10/ 2.3 et p 12/ 2.4 ). Le joint entre chaque panneau ne pourra excéder 1mm. Un soin particulier sera apporté à la planéité et aux angles droits de l’ouvrage. Le titulaire de ce marché devra présenter dans ces plans d’exécution l’ensemble des plans de calepinage des surfaces en verre et son mode d’optimisation des découpes de ces panneaux. L’ensemble des parties intérieures du container doivent avoir un traitement acoustique performant composé d’une laine de roche de 70 ou 80 mm qui sera fixé sur la structure bois. Il est constitué de panneaux absorbants en fibre minérale haute densité semi-rigides surfacés par un voile de verre. Ils sont insérés dans un bac en tôle perforée en acier laqué mat RAL : 9011 (graphite black), pour la protection mécanique de la laine de roche. Les ensembles sont à poser sur une structure apparente formée de lisses hautes et bases en acier laqué. ( panneaux muraux perforés de type Decibel France ) Les containers sont autoportants et auto stables, il est donc exigé une parfaite rigidité de ce châssis. A cet effet, les sections et, d'une manière générale, toutes les dimensions seront calculées pour ne subir aucune déformation et conserver une bonne tenue dans le temps. L’ensemble selon plans et détails du Cahier de plans

2.1.11.4 Le sol à l’intérieur des containers

Le revêtement de sol à l’intérieur de la plupart des « containers » est le même que dans le reste de l’espace d’exposition. Quelques containers ont un revêtement de sol de type moquette rase. Tous ces revêtements sont spécifiés dans chacun des plans


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de container. Le container du SAS a un plancher surélevé composé de bois M1 Aggloméré 18 mm d’épaisseur laminé blanc. Pour l’accès à ce plancher, une rampe d’un maximum de 5% (accessible handicapé) est installée au niveau de l’entrée et de sortie.

2.1.11.5 Plan des boîtiers électriques et ventilation

Le plan de l’exposition et la position de chaque container est adapté à la position des trappes électriques et des trappes de ventilation de l’espace d’exposition. Chacun des boîtiers techniques est localisé au dessus ou à proximité d’un boîtier électrique de sol ou d’une trappe d’accès aux câbles électriques. Dans presque tous les containers il y a aussi une ou plusieurs bouches de ventilation. Elles seront ouvertes quand possible de manière à ventiler chacun des containers.

2.1.11.6 Poids Structure

La taille moyenne des containers est de 35 m2 pour une surface d’enveloppe de 140 m2. Le poids de cette surface est de 5Kg/m2. Le container moyen a un poids de 1800Kg avec le matériel technique et les revêtements. Cela nous donne donc un poids pour le container de 50kg/m2 sur le sol de l’espace d’exposition. Ce poids sera distribué sur des solives de base avec des patins d’amortissement de vibrations en caoutchouc.

2.1.11.7 Cartels rétro-éclairés

Sur chacun des containers, une boite lumineuse intégrée dans l’épaisseur des parois du container est le support du cartel de l’installation. Il éclaire un film imprimé pour rétro éclairage avec le nom de l’installation, de l’artiste et la description de l’installation en 3 langues. Ces boites lumineuses en sont intégrée à coté des moniteurs des horloges externes dans leur continuité. Seule l’installation d’Agnés Godard nécessite une cloison supplémentaire (CD06, et mentionné au point 1/1.3 de ce document) pour accrocher ce cartel.

2.1.11.8 Horloges externes

Sur le même écran intégré derrière une surface de miroir semi transparent, une horloge externe permet au visiteur une meilleure expérience des installations et de l’exposition en général. Au delà de la sensation de décalage des visiteurs dans l’exposition, il est indispensable de penser à la « synchronisation » des œuvres cinématographiques. Ces installations impliquent une temporalité, et sont des œuvres ou la notion de durée est primordiale pour leur expérience. Pour éviter les frustrations d’attente, il est important de comprendre les temps propre de chaque œuvre et de pouvoir orchestrer et minuter leur découverte. Ces horloges externes permettent un positionnement des œuvres homogène et intégré, où les temps sont coordonnés. (temps de pause entre deux présentations et distance de chacune entre ses œuvres)

2.1.11.9 Eclairage Signalétique de démarrage des installations

- Eclairage signalétique de démarrage des installations

Au dessus de la plinthe en retrait de 10 cm de haut, des tubes fluorescents de type T4 sont installés sur des longueurs qui sont précisées dans les plans. Ils


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sont positionnés près des entrées de chaque container et reliés au synchronisateur de chaque container. Ils indiquent aux visiteurs l’entrée lorsque l’installation démarre. Ils s’éclaireront sur une durée de 15 à 30 secondes (décidé en fonction de la durée des installations) au début de chaque cycle des installations. La fourniture et l’installation du dispositif de synchronisation est à la charge du titulaire du lot Multimédia. Les tubes seront fixés en douche dans l‘épaisseur de la paroi du container. Ces tubes de 39 watts de type lumière du jour ( 5 600 °k) ont une intensité qui sera réglée par un variateur. (Voir détail d’intégration de tube fluorescents p. 15/ 2)

- Marquage lumineux externe des containers

Des marquages lumineux ( voir page 1/ 3.1.2 du cahier de plan) sont intégrés aux parois des containers N 13 Nasrallah et N12 Monnier. Orientés vers l’extérieur des containers ces marquages définissent une ambiance lumineuse urbaine à l’extérieur des containers.

2.1.11.10 Incendie

Les ouvrages menuisés nécessitant une protection au feu (PF ou CF) seront réalisés conformément aux normes en vigueur.

Les blocs secours seront intégrées aux parois du container. De type plexiglas rétro-éclairé, ils seront positionnés de manière vertical sur le container et non sous le plafond du musée.

Le titulaire devra fournir l’ensemble des PV de classement au feu des matériaux utilisés avant engagement de toute commande d’approvisionnement.

2.1.11.11 Divers

L’éclairage minimum de 5 lumens dans les containers (en permanence pour les évacuations de secours) est réalisé par le champ de diodes électroluminescentes. Pour les prescriptions d’éclairage se reporter au CCTP du LOT 2 intitulé « Eclairage scénographique». Pour les prescriptions d’acoustique se reporter à l’annexe 1 de ce CCTP intitulé « Acoustique du lot Aménagement ».

2.1.12.INSTALLATION MATHILDE MONNIER : « DANS TES CHEVEUX »

2.1.12.1 PRESENTATION

« Dans Tes Cheveux » est une installation qui retrace l’identité de la Diaspora africaine à travers ses danses. Quatre vidéos sont projetées à l’intérieur d’un container, montrant quatre silhouettes de danseurs. Ces danseurs reproduisent des postures et des gestes qui synthétisent les mutations du mouvement, les métissages de la danse, allant des débuts du jazz dans le Harlem des années 30 au hip-hop. Chaque danse est identifiée par une coiffure, liant ainsi dans une même identité gestuelle et silhouette.

2.1.12.2 DESCRIPTION DU DISPOSITIF


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Les dimensions du container sont indiquées sur les plans. Les parois verticales du container sont constituées de panneaux rigides fixés sur une structure bois. L’intérieur est habillé d’un isolant acoustique performant tel que definit au point 2.8.1.3 Le traitement des parois. Sur le sol du container, une moquette anthracite permet aux visiteurs de s'asseoir. À l’intérieur de ce container, dans le sens de la longueur, deux écrans doubles sont disposés en deux dièdres de 80° d’ouverture face à face. Les projecteurs vidéo sont disposés à l’intérieur en haut des murs du container et projettent 4 images du sol au plafond sur des écrans peints avec une peinture claire à forte réflexion ( gain 0.6) .

Le son est diffusé en stéréo par quatre haut-parleurs, situés au dessus des quatres écrans entre les baffles acoustiques verticales du plafond.

Le plafond de cette installation est composé de baffles acoustiques verticales. Elles absorbent une partie du son entrant ou sortant au niveau du plafond du container tout en laissant le plafond ouvert. Elles sont constituées d’une poutre transversale autoportante en agglo 19 mm sur laquelle sont collés deux panneaux de laine de verre 140 mm recouvert d’un voile noir. Sous ces baffles, est installé un tissu de type Smoke Out , poreux aux fumées et à l’eau et qui donne visuellement l’impression d’une fermeture du plafond de ce container.

2.1.12.3 BOITIER TECHNIQUE

Le boîtier technique est situé dans l’épaisseur d’un des murs du container, accessible depuis l'intérieur. Il contient les lecteurs et leur système de synchronisation. Une clé carrée permet d’ouvrir et fermer la porte qui donne accès à cette régie.

2.1.12.4 MARQUAGE LUMINEUX EXTERNE

Un dispositif d’éclairage type feu tricolore de circulation ( voir page 1/ 3.1.2 du cahier de plan) est intégré dans la paroi de ce container. Orienté vers l’extérieur du container ce marquage définit une ambiance lumineuse urbaine à l’extérieur. Le revêtement de la paroi devant ce feu tricolore est un verre transparent teinté dans la masse de type paresol gris de la même épaisseur que le verre laqué.

2.1.12.5 DIFFUSION SONORE EXTERNE

Un dispositif de diffusion sonore externe de l’installation Jeff Mills est intégré dans la paroi de ce container. ( voir détail à la page 4/ 2.2 du cahier de plan)


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les 4 haut-parleurs, les 4 projecteurs vidéo et le moniteur de l’horloge externe.

2.1.13.JEAN-PIERRE BEKOLO / UNE AFRICAINE DANS L’ESPACE


L'installation "Une Africaine dans l'espace" est une plongée au coeur de l'univers de la recherche spatiale. Un dôme irregulier, qui réfère autant aux géodes des radars qu'aux structures gonflables de la NASA, abrite le dispositif vidéo. Sur un cône en


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plexiglas huit projections disposées en cercle diffusent des interviews de scientifiques de la communauté africaine internationale. Au plafond, une projection panoramique de 2.95 mètres de diamètre met en scène une femme en apesanteur, la première africaine dans l'espace.


Le dôme d’un diamètre au sol de 7m est constitué d’une structure géodésique irrégulière en bois, recouverte à l’extérieur d’un film noir laqué et à l’intérieur d’un film mat blanc de type Lackfolie. Le dôme a 60 faces et une surface dépliées d’environ 125 m2. La structure bois est constituée de deux poutres en arcs d’environ 7 mètres de portée. Ces poutres sont fixées sur un cadre horizontal posé au sol. Elles supportent des cadres en bois contreplaqué traité M1 de 20 mm d’épaisseur et de 200 mm de haut qui sont connectés les uns aux autres avec des angles variables par des connecteurs en acier . Le remplissage de ces cadres est réalisé par des films tendus sur chaque face. Au sommet du dôme derrière l’écran, un oculus permet l’évacuation des fumées en cas d’incendie. L’architecte fournit le fichier électronique de ce dôme ainsi que tous les dépliés nécessaires pour la réalisation de la structure par l’entreprise, si leur format est compatible avec celui utilisé par l’entreprise.

L’accès et la sortie se font par la même ouverture dans le dôme. Au centre du dôme, une portion de cône en plexiglas, couverte d’un film pour rétro projection est accroché à une structure en bois. Elle le soutient en 4 points et supporte aussi les projecteurs vidéos et les haut-parleurs. Sur cette surface sont projetés en cercle huit vidéos depuis le centre de la salle. La projection au plafond se fait sur un disque en bois peint d’un diamètre de 2.95m suspendu à la structure du dôme depuis le centre de la salle. A la périphérie du dôme, une banquette continue en sky blanc à 40 cm du sol épouse la géométrie du dôme. Le dôme est éclairé des tubes fluorescents situés sous les banquettes en périphérie du dôme.


L’équipement technique est situé au centre de la portion de cône en plexiglas, sans boîtier technique fermé. Il contient les lecteurs et leur système de synchronisation. Il est situé à proximité d’un boîtier électrique dans le sol.


Un dispositif de diffusion sonore externe de l’installation Jeff Mills est intégré dans la paroi de ce container. ( voir détail à la page 4/ 2.2 du cahier de plan)


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les haut-parleurs, les projecteurs vidéo et le moniteur de l’horloge externe.

2.1.14.CAROLINE CARTIER / GOGUMA

2.1.15.PRESENTATION

L’installation met en scène deux espaces sonores à l’intérieur d’un container. Ces deux espaces correspondent à un traitement sonore de l’enfance, d’une part et de


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l’adolescence d’autre part. Le long du container à l’extérieur un vélo d’enfant indique la nature de l’œuvre. Le vélo est accroché au container.

2.1.16.DESCRIPTION DU DISPOSITIF

Les dimensions du container sont indiquées sur les plans. Il est constitué de 3 zones :

- la salle 1 ( l’enfance)

- la salle 2 ( l’adolescence)

- l’espace intermédiaire.

Les parois verticales du container et de ces 3 espaces sont constituées de panneaux rigides fixés sur une structure bois. L’intérieur de la salle 1 et de l’espace intermédiaire est habillé d’un isolant acoustique performant tel que définit au point 2.8.1.3. L’intérieur de la salle 2 est recouvert de laine de roche et de parpaing 10 cm.

- Salle 01

La salle 01 est un espace avec un son multipiste, à 5 canaux. Le son est diffusé dans l’espace par 5 haut-parleurs à 1.58 m du sol intégré dans les murs. Ces sources présentent des voix d’enfants sur 5 points en même temps. (5 petites histoires de longueurs différentes.) Cet espace est éclairé par une télévision tournée vers le mur diffusant un film en boucle et définit ainsi l’ambiance lumineuse de l‘espace. Le sol est couvert d’une moquette foncée.

Le plafond de cette salle est fermé par un sandwich acoustique tel que définit dans le détail type 3 page 15/ 1

- Salle 02

La salle 02 est un espace avec un mur de baffles empilées de manière aléatoire. Seules deux enceintes doivent être en état de marche (ces haut-parleurs sont fournis par le titulaire du lot multimédia). Sur ces haut-parleurs sont diffusées des séquences de musiques pop, jazz, … Les autres baffles du mur n’ont pas besoin d’être en état de marche, ce sont des pièces vintages,sans qualité particulière, ou des fausses enceintes construites spécialement pour l’installation afin de remplir entièrement le mur. L’intérieur de cette salle est recouvert de laine de roche et de parpaing 10 cm. Le sol de cette salle est en acier inox

Cette salle est éclairée par une télévision tournée vers le mur avec un film diffusant un film en boucle et définit ainsi l’ambiance lumineuse de l‘espace. Dans cette chambre, 1 petit fauteuil confortable est disponible pour un visiteur. Le plafond de cette salle est fermé par un sandwich acoustique tel que définit dans le détail type 3 page 15/ 1

- Espace intermédiaire

Cet espace est un couloir connectant la salle 01 à la sortie en desservant la salle 02.


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Il est éclairé par une lampe à lumière jaune de type iodure pour éclairage extérieur dans un des coins du container. L’ensemble de cet espace est baigné d’une pénombre jaune. Cet éclairage à l’intérieur du container est à fournir et à installer par le titulaire de ce marché. Le sol est couvert d’une moquette foncée.

Le plafond de cette installation est couvert d’un tissu de type Smoke Out, poreux aux fumées et à l’eau et qui donne visuellement l’impression d’une fermeture du plafond de ce container.

2.1.17.BOITIER TECHNIQUE

Le boîtier technique est situé derrière une fausse enceinte, accessible depuis l'intérieur du container. Il contient les lecteurs et leur système de synchronisation. Une clé carrée permet d’ouvrir et de fermer la porte qui donne accès à ce boîtier.

2.1.18.DIFFUSION SONORE EXTERNE

Un dispositif d’absorbant acoustique de l’installation Jeff Mills est intégré dans la paroi de ce container. ( voir détail à la page 4/ 2.2 du cahier de plan)

2.1.19.TRAITEMENT SPECIFIQUE PAROI

Une des paroi extérieur est équipé d’un miroir fumé plié relatif à l’installation Agnes Godard ( 2.1.19 de ce document)

2.1.20.INTERFACE SPECIFIQUE

Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les 7 haut-parleurs et le moniteur de l’horloge externe.

2.1.21.AGNES GODARD / DEPLACEMENTS


Déplacements est une oeuvre que l’on traverse. Il s’agit d’un montage photographique représentant un mouvement de marche décomposé, présenté sur un caisson lumineux. Le montage s’inscrit dans un format très allongé et renforce l’idée d’une marche, d’un parcours. Face à ce caisson lumineux, des panneaux miroirs, formés par les containers positionnés devant cette installation, offrent des angles de réflection différents. Ils renvoient ainsi une image dédoublée de la photo. Ils multiplient les jeux de regards du photomontage. Le visiteur est invité à traverser cet espace, à se placer entre la fresque et son reflet disloqué. Cette installation génère une lumière d’ambiance forte dans le reste de l’exposition.

2.1.21.2 DESCRIPTIF DU DISPOSITIF

Cette installation est constitué d’une boite lumineuse et de miroirs accrochés aux containers alentours. La boite lumineuse est une caisse en aggloméré remplie de


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tubes fluorescents avec réflecteurs disposés en quinconce dans le sens de la hauteur. Les panneaux verticaux sont en aggloméré de bois fixés sur une structure bois. Le caisson lumineux mesure 16m de long par 2.62m de haut et a une plinthe en retrait de 20cm de haut Le montage photographique est imprimé sur une toile de type Canevas. Cette toile est tendue sur ce caisson, par un système de lacets et d’œillets. Cette boite lumineuse est accessible par derrière pour la maintenance en soulevant le rideau arrière. Les éclairages à l’intérieur de cette boite lumineuse sont à fournir et à installer par le titulaire de ce marché. Les containers alentours, John Galliano, Caroline Cartier, et Yusri Nasrallah sont traités avec des miroirs fumés pliés de manière à démultiplier les reflets des visiteurs et de la boite lumineuse lorsqu’ils pénètrent cet espace. Ce sont des bandes verticales réfléchissantes de type Mirolège tendu sur un cadre bois. Elles ont de largeurs variables avec des légers plis de forme triangulaire. ( Voir page 7/2.2 et 7/ 2.3)

2.1.21.3 ACCES TECHNIQUE

Un accès technique est préservé sur un des cotés de ce container pour la maintenance des tubes fluorescents en soulevant le rideau à l’arrière.


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira le moniteur de l’horloge externe.

2.1.22.JOHN GALLIANO – DIOR / SANS TITRE


Cette installation présente 4 robes dessinées par John Galliano et inspirées des vêtements des tribus Masai du Kenya. Les robes sont présentées en deux groupes: les robes guerrières ( 24, 36) et les robes tulipe et 39. Ici, c’est le mouvement de la lumière dans le container qui permet de découvrir les robes de John Galliano. Un disque de lumière se déplace doucement au dessus des courbes du podium. Tel une pleine lune, il permet de découvrir les robes guerrières par séquences. Ce mouvement révèle seconde après le seconde les détails, les coutures, les graines, les textures des robes et de leurs tissus.


Ce container a une forme hexagonale en plan avec deux accès. Ils mènent à une galerie coudée qui divise l’espace intérieur du container en deux. De chaque coté des plateformes surélevées présentent deux robes chacune. Ces plateformes sont incurvées en forme de cuvette avec une hauteur variable de 30 à 100 cm au dessus du sol. Les parois verticales du container ainsi que le plafond sont constitués de panneaux rigides fixés sur une structure bois. Les murs sont garnis d’un isolant acoustique performant de type laine de roche recouvert d’un contreplaqué 5mm cintré. Un velours noir est fixé sur ces cloisons contreplaquées.


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Le sol de la galerie et des plateformes est recouvert d’un revêtement en billes PVC noires sur toile coton de type caviar. Le plafond de ce container est partiellement couvert par un sandwich acoustique tel que définit dans le détail type 3 page 15/ 1 du cahier de plan. Le reste du plafond du container est un tissu de type Smoke Out qui permet à la fois l’évacuation des fumées et la pénétration de l’eau des sprinklers si nécessaire. Une série de projecteurs de lumière équipés de GOBO sont accrochés au plafond et projettent en boucle une lune qui se déplace doucement sur les murs de ce container. Ces éclairages à l’intérieur du container sont à fournir et à installer par le titulaire de ce marché. Deux haut-parleurs au plafond, un à chaque entrée du container, diffusent une bande sonore.


Le boîtier technique est situé sous le podium dans un tiroir. Il contient le système de synchronisation et de contrôle des éclairages. Une clé carrée permet d’ouvrir et de fermer le tiroir qui donne accès à cette régie.


Un dispositif d’absorbant acoustique et un haut-parleur de l’installation Jeff Mills sont intégrés dans la paroi de ce container. ( voir détail à la page 4/ 2.2 du cahier de plan)

2.1.22.5 TRAITEMENT SPECIFIQUE PAROI

Une des paroi extérieur est équipé d’un miroir fumé plié relatif à l’installation Agnes Godard ( 2.1.19 de ce document)


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les 2 haut-parleurs et le moniteur de l’horloge externe et le titulaire du marché « Soclage » qui fournira les 4 mannequins invisibles pour la présentation des robes.

2.1.23.MAHAMAT-SALEH HAROUN / OMBRES 01


Avec Ombres, Mahamat-Saleh Haroun transporte le visiteur dans le monde mouvant et incertain des errances urbaines, faits de reflets, de transparences et de surimpressions. Ombres se découvre de deux façons différentes, de l‘extérieur puis de l’intérieur car une des faces du container est conçue comme une vitrine. Le visiteur peut, en longeant cette façade de verre, voir les trois vidéos projetées sur écran transparent, images urbaines, travellings nocturnes. Il peut également entrer dans le container et se déplacer entre les trois écrans. Les strates de lecture de cette oeuvre sont démultipliées par le travail de reflets dans la vitrine (reflet du visiteur et du champs de lumière), par la surimpression des trois images projetées sur verre, et par la présence dans le champs visuel des autres visiteurs, inclus dans l’oeuvre qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du container.



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Le container de cette installation est constitué de trois parois verticales opaques et d’une quatrième, sur la longueur, transparente en verre feuilleté. Les parois opaques du container sont constituées de panneaux rigides fixés sur une structure bois et revêtues d’un isolant acoustique performant tel que definit au point 2.8.1.3 . À l’intérieur du container, trois écrans sont disposés sur une diagonale du container. Les écrans sont des plaques de verre recouvertes d’un film pour rétro-projections ( scotchcal ou holopro), mesurant 2.75 mètres de large sur 2.40 mètres de haut. Les projections occupent toute la largeur de ces écrans. Les écrans sont fixés en haut et en bas par un système de profils métalliques. La projection centrale se fait au moyen d’un miroir placé sur le mur du fond. Les deux autres projections se font sur toute la largeur du container. Le sol est sombre, recouvert d’un revêtement de sol caoutchouc en dalle de couleur asphalte. Le plafond de cette installation est composé de baffles acoustiques verticales. Elles absorbent une partie du son entrant ou sortant au niveau du plafond du container tout en laissant le plafond ouvert. Elles sont constituées d’une poutre transversale autoportante en agglo 19 mm sur laquelle sont collés deux panneaux de laine de verre 140 mm recouvert d’un voile noir. Sous ces baffles, est installé un tissu de type Smoke Out , poreux aux fumées et à l’eau et qui donne visuellement l’impression d’une fermeture du plafond de ce container.

Le son est diffusé en stéréo par quatre haut-parleurs, situés au dessus dans le plafond du container entre les baffles acoustiques du plafond.

2.1.23.3 MARQUAGE LUMINEUX EXTERNE

Un dispositif d’éclairage type tube Neon café/bar « OPEN » ( voir page 1/ 3.1.2 du cahier de plan) est intégré dans la paroi de ce container. Orienté vers l’extérieur du container ce marquage définit une ambiance lumineuse urbaine à l’extérieur. Le revêtement de la paroi devant ce néon est un verre transparent teinté dans la masse de type paresol gris de la même épaisseur que le verre laqué.


Le boîtier technique est situé dans l’épaisseur de la cloison. Il contient les lecteurs et leur système de synchronisation. Une clé carrée permet d’ouvrir et de fermer la porte qui donne accès à cette régie 2.1.23.5 TRAITEMENT SPECIFIQUE PAROI

Sur la paroi extérieure la plus longue est collé une image de type grafitti. ( voir detail page 11/2.4 du cahier de plan.


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les haut-parleurs, les 3 projecteurs vidéo et le moniteur de l’horloge externe.

2.1.24.YUSRI NASRALLAH / AU FOND DU LAC

2.1.24.1 PRÉSENTATION


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Yousri Nasrallah évoque dans son installation l’histoire d’une cité nubienne, engloutie sous les eaux du barrage d’Assouan, une cité sacrifiée pour le progrès de l’Egypte. Le visiteur entre dans un espace immersif avec cinq projections vidéo, une de chaque cotés, une face au visiteur, une au sol, une au plafond. Ces projections vidéo nous font plonger dans cette histoire, à la recherche de la cité nubienne. L’eau, comme métaphore éternelle de la mémoire et de l’oubli est omniprésente dans l’installation. Les vidéos montrent l’horizon du lac du barrage d’Assouan, ou un plongeur découvrant la cite. À la bande son se mêlent les sons ambiants enregistrés dans le container, mixés en direct avec des bruits d’eau.


Cette installation est un container a chicane double. Il est constitué de parois verticales en panneaux bois sur une structure bois. L’intérieur est habillé d’un isolant acoustique performant tel que définit au point 2.8.1.3 . L’espace de projection au centre du container est entouré sur trois faces par une deuxième cloison. Ce couloir permet aux visiteurs d’entrer progressivement dans l’espace immersif. Le fond de la salle est en pente. Toutes les projections mesurent 4m de large par 3m de haut. La projection au sol et les projections latérales se font du haut des murs opposés, en projection directe, sur les murs peints en gris (gain 0.6) et sur le sol recouvert d’un stratifie blanc. La projection au plafond se fait par l’intermediaire d’un miroir place au dessus du container sur une toile de rétro projection tendue sur un cadre en bois au plafond. Une parfaite rigidité de ce châssis est exigée pour ne subir aucune déformation dans le temps. Le sol est couvert d’une moquette anthracite, et d’un stratifié blanc au niveau de la projection au sol. Le plafond de cette installation est couvert d’un tissu de type Smoke Out, poreux aux fumées et à l’eau et qui donne visuellement l’impression d’une fermeture du plafond de ce container.


Le boîtier technique est situé dans l’épaisseur d’une paroi du container. Il contient les lecteurs et leur système de synchronisation. Une clé carrée permet d’ouvrir et de fermer la porte qui donne accès à cette régie 2.1.24.4 TRAITEMENTS SPECIFIQUES PAROI

Une des paroi extérieur est équipé d’un miroir fumé plié relatif à l’installation Agnes Godard ( 2.1.19 de ce document) Sur la paroi extérieure la plus longue est collé une image de type grafitti. ( voir détail page 11/2.4 du cahier de plan).


Un dispositif d’absorbant acoustique et de diffusion sonore lié à l’installation de Jeff Mills est intégré dans la paroi de ce container. ( Voir détail à la page 4/ 2.2 du cahier de plan)


Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les haut-parleurs, le dispositif à effet spécial sonore, les 5 projecteurs vidéo et le moniteur de l’horloge externe.


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2.1.25.SAS D’ENTRÉE

2.1.25.1 PRÉSENTATION

Le sas d’entrée de l’exposition mène vers un espace en pénombre, espace inconnu, où les sens doivent à nouveau s’adapter, cette fois ci à l’obscurité. Le visiteur retrouve ici une capacité de perception et distingue doucement un balisage de points dans l’espace. Le sas, zone de transit à l’espace aseptisé, surexposé où les corps sont simplement transportés, agit sur le visiteur de manière psychologique. Long canal d’acier, qui rappelle des terminaux passagers ou les infrastructures de transport, le sas est un dispositif qui génère une expérience double, à la fois sonore et visuelle.


Ce container est un simple couloir avec deux accès en chicane. Il est constitué d’une structure en bois avec un panneautage en bardage métallique micro nervuré à l’extérieur et un MDF cintrable laqué blanc sur les parois du container à l’intérieur. Entre ces deux couches, il y a un isolant acoustique performant tel que définit au point 2.8.1.3. Les parois intérieures sont cintrées de manière à avoir une continuité entre plafond, murs et sol. Ce container est fabriqué par sections de 1.20m de profondeur qui seront assemblées sur site.

L’intérieur du container est complètement blanc. Le sol est un stratifié blanc lessivable. Au plafond, un éclairage de type luminaire permet un grand nombre de séquence d’éclairement tel que défini dans le cahier de plans. Le son est diffusé sous formes de couloirs sonores que le visiteur traverse en passant dans le container. Les haut-parleurs, situés dans le plafond du container.

Le plafond du SAS est fermé par un sandwich acoustique tel que définit dans le détail type 3 page 15/ 1

2.1.26.INTERFACE SPECIFIQUE

Le titulaire du présent lot devra assurer l’interface avec le titulaire du marché Multimédia qui fournira les haut-parleurs et le dispositif d’éclairage à LED du SAS.

2.1.27.SIGNALETIQUE

2.1.27.1 TEXTES DE PRÉSENTATION

Le texte de présentation de l’exposition à l’entrée peut être présenté de deux manières différentes. 1- Affichage sur 2 écrans plasma de 42 pouces de larges sur le coté du sas. En

fonction de la longueur du texte et de ces traductions en 2 autres langues (anglais, espagnol), le texte sera affiché de manière continue ou en séquences qui correspondront aux différentes langues.

2- Affichage du texte de l’exposition en utilisant 3 afficheurs à diodes électroluminescentes défilant, positionnés de manière verticale à proximité de la colonne près du SAS.


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2.1.27.2 CREDITS

A la sortie de l’exposition, un texte déroulant sous forme de générique de film présente la liste des personnes et sociétés associées aux installations d’artistes et à l’exposition en général. Cet affichage est réalisé par l’utilisation de 2 écrans plasma de 42 pouces de large qui seront intégrés dans la dernière cloison. Ces équipements sont fournis et installé par le titulaire du lot Multimédia

2.1.28.ECLAIRAGE LUMIERE

Pour les prescriptions d’éclairage qui ne sont pas intégrés aux vitrines, se reporter au CCTP du LOT 2 intitulé « Lot 2 Eclairage Scénographique».

2.1.29.ZONE DE REPOS

4 zones de repos sont positionnées dans cette exposition. Deux de ces zones sont aménagées autour dune table afin d’encourager la consultation du catalogue et de documentations complémentaires. Les deux autres zones sont constituées de bancs. La fabrication de ce mobilier n’est pas à la charge du titulaire du présent lot. Cependant le petit fauteuil dans l’installation de Caroline Cartier où les visiteurs peuvent s’asseoir est à la charge du titulaire du présent lot.

2.1.30.MATERIAUX

Voir Fiches techniques attachées à ce document.

3 CONDITIONS D’EXECUTION DU CHANTIER

3.1 APPROVISIONNEMENTS

Les approvisionnements de tout matériel et outillage de travail doit impérativement se faire par le quai de livraison au 94, quai Branly. La voie de desserte interne sera ensuite utilisée pour charger le monte-charge L05 qui dessert directement le plateau d’exposition de la galerie jardin. Tous les outillages, moyens de manutention, levage et assemblage des éléments scénographiques doivent être fournis par le titulaire en charge des prestations.

3.2 HORAIRES D’INTERVENTION

La galerie jardin étant un espace en liaison ouverte ave la rampe d’accès au plateau des collections permanentes, toute prestation générant un volume sonore pouvant gêner le public devra être réalisé en dehors des horaires d’ouverture. Ce type de prestation devrait être réduite compte-tenu du fait que les éléments scénographiques seront fabriqués en atelier et que seul l’assemblage sera réalisé sur le site d’exposition. Toute prestation d’assemblage ne générant pas un volume sonore pouvant gêner les visiteurs peut se dérouler durant les horaires d’ouverture au public. Le musée est ouvert au public comme suit : Du mardi au dimanche de 9h à 18h30 sauf le jeudi de 9h à 21h30.


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3.3 PLAN DE PRÉVENTION

3.3.1 MESURES CONCERNANT LA SÉCURITÉ ET LA PROTECTION DE LA SANTÉ DES TRAVAILLEURS SUR LE CHANTIER

Le titulaire assure le rôle qui lui est imparti par la réglementation en vigueur en matière de protection de la main d'œuvre, d'hygiène, de conditions de travail et de sécurité. A ce titre, il devra observer les dispositions particulières de sécurité liées à la nature des opérations. Ces dispositions sont réputées avoir été prises en compte pour l'établissement de tous les prix. Le titulaire ne pourra prétendre à aucune prolongation des délais ni à aucune indemnité à ce titre.

3.3.2 PLAN DE PRÉVENTION

Conformément au décret du 20 février 1992 modifié par le décret n° 94-1159 du 26 décembre 1994 le titulaire doit se conformer aux dispositions suivantes : -Etablissement d’une note d’information préalable précisant les dates d’intervention, les durées, le nombre de salariés affectés, les noms et qualités des personnes responsables. -Participation à des inspections préalables des lieux d’intervention, des installations qui s’y trouvent et des matériels éventuellement mis à disposition de l’entreprise extérieure. Ces inspections sont faites en commun accord avec l’entreprise utilisatrice et le maître d’œuvre le cas échéant. -Participation avec l’entreprise utilisatrice et le maître d’œuvre le cas échéant, et avant le commencement des travaux, à l’établissement d’un plan de prévention (document définissant les mesures qui doivent être prises par l’entreprise extérieure et ses éventuels sous-traitants, en vue de prévenir les risques pouvant résulter de l’interférence entre les activités, les installations et les matériels) -Informer ses salariés des dispositions retenues. L’inspecteur hygiène et sécurité a qualité pour constater et relever les infractions aux règles d’hygiène et sécurité sur la base des principes généraux de prévention qui font foi jusqu'à preuve du contraire. A ce titre, il peut demander à l’administration du Musée du quai Branly d’appliquer les pénalités suivantes : 1er cas : Constatation d’une situation de danger grave et imminent, une pénalité de 1500€ HT 2ème cas : Non respect du plan de prévention mettant en danger la sécurité des personnels ou du public, une pénalité de 1000€ HT 3ème cas : Non respect des consignes générales d’hygiène et de sécurité (annexe 4 du plan de prévention), une pénalité de 150€ HT à 300 € HT peut être appliquée autant de fois qu'il y a de salariés directement exposés à la situation de non respect visée par la mise en demeure. En cas de récidive, ces faits sont punis d'une pénalité de 3000€.

4 CALENDRIER D’EXECUTION


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Le titulaire établi un calendrier d’exécution détaillé de l’ensemble des prestations s’inscrivant dans l’enveloppe calendaire notifiée dans la calendrier prévisionnel joint au présent CCTP.

5 NOTE FINALE

L’entrepreneur aura à sa charge tous les ouvrages de sa profession, utiles à l’exécution convenable et complète des travaux, de façon que leur achèvement dans les conditions déterminées par les documents contractuels ne donne lieu à aucun supplément, sauf modifications faisant l’objet d’ordres formels et écrits.

Paris, Avril 2007

Lu et accepté,

l’entrepreneur