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ETSÁKUPANI INTERNACIONAL AMAZONIE Photo: Gayatrek

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ETSÁKUPANIINTERNACIONAL

A M A Z O N I E

Photo: Gayatrek

directorioMtro. Luis Roberto Mantilla SahagúnRector Dr. Ernesto Rodríguez Moncada Vicerrector académico M.A. Marcela Genel ValenciaVicerrectora Administrativa M.I.D. Viviana Itzel Espinosa EstradaDirectora de Mercadotecnia y Comunicación Institucional

Mtro. Víctor Fortino Vargas AnguianoDirector Divisional

Lic. Leopoldo Callejas FonsecaDirector de la Licenciatura en Relaciones Comerciales Internacionales

ColaboradoresMarie-Sara VigourouxJuliette MicekPhilippine PriouCoral Álvarez Lombera

Comité EditorialMaría Gabriela Espinoza ArredondoIsabel Gpe. Ibarez FloresCoral Álvrez LomberaSigifredo Estrada ArgüelloLeopoldo Callejas FonsecaNayeli Martínez Rosiles

Asesor CreativoPablo G. Reyes Ceniceros

E D I T O R I A LCONTENIDO

ETSÁKUPANI INTERNACIONAL, Año 6 No. 49, marzo 2016, editada por la Universidad Latina de América, a través de la Licenciatura en Relaciones Comerciales Internacionales. Calle Manantial Contzio Norte No. 355, Fraccionamiento Los Manantiales, C.P. 58170, Morelia, Michoacán, Tel: (443) 3 22 15 00 / 01 800 700 UNLA (8652) www.unla.edu.mx [email protected], Editor responsable: Leopoldo Callejas Fonseca. Reservas de Derechos al Uso Exclusivo No. 04-2011-110412382200-203, ISSN en trámite, ambos otorgados por el Instituto Nacional del Derecho de Autor. Las opiniones expresadas por los autores no necesariamente reflejan la postura del editor de la publicación.

Queda estrictamente prohibida la reproducción total o parcial de los contenidos e imágenes de la publicación sin previa autorización del titular del los derechos y/o de la Universidad Latina de América.

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L’Amazonie est connue comme « le poumon du monde », est une importante zone qui couvre le territoire de huit pays d’Amérique du Sud : Brésil, Venezuela, Colombie, Équateur, Pérou, Guyane, du Suriname et de la Bolivie. La pertinence de cette zone géographique c’est que l’extension est la plus importante d’eau du monde.

L’Amazonie est le troisième fleuve en longueur après Yantze en Chine et le Mississippi américain.

Compte avec une vaste étendue de terre, riche en ressources naturelles, dont les plus importantes sont l’eau, la biodiversité, le aussi souhaité pétrole des sous terre, le gaz et les minéraux par mentionner certains. D’où l’importance de préserver cette source aussi extraordinaire de ressources, pour sa part, le gouvernement de la République Fédérative du Brésil, a reconnu 690 territoires pour ses habitants autochtones, qui couvrent environ 13 % de la superficie totale du pays.

Presque toute cette réserve territoriale (98,5 %) se situe dans l’Amazonie, c’est-à-dire, c’est son habitat et d’ici tirent leurs ressources pour survivre, étant donné que continuent de pratiquer et en préservant leurs us et coutumes ancestrales. Nombreux ont été les tentatives faites par des ONG’s, pour arrêter les entreprises internationales qui exploitent illégalement ces ressources et qui envahissent le foyer de ces ethnies.Cette forêt amazonienne est la forêt tropicale la plus vaste du monde. On estime que son extension atteint 6 millions de kilomètres carrés répartis entre les pays qui englobent. A été déclarée en 2011 comme une des 7 merveilles du monde d’ici émane de sa grande importance.

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/etsakupani.internacional

@etsakupani

Etsákupani InternacionalContáctanos

es estudiante del séptimo semestre de la Licenciatura en Relaciones Comerciales Internacioanes

Isabel Gpe. Ibarez Flores

Amazonie

Colaboradores:Marie-Sara VigourouxJuliette MicekPhilippine PriouCoral Álvarez Lombera

Partagée entre huit pays d’Amérique du Sud, la richesse de l’Amazonie tient dans ses ressources. « Poumon vert » de la Terre, elle détient aussi plus de 12% d’eau douce mondiale. Avec une biodiversité cruciale, des ressources minières et agricoles, l’Amazonie fait l’objet d’une véritable problématique de gouvernance. Ainsi, elle tient une place importante au niveau international. Avec 63% du territoire amazonien, le Brésil s’affirme comme la principale puissance concernant la préservation et le contrôle de cette région. Pourtant, la politique brésilienne de protection de son territoire provoque de graves conséquences environnementales (comme la déforestation) ayant un impact sur les populations locales et leur survie, pourtant considérées comme une richesse nationale.Avec la profonde conviction de maintenir sa souveraineté sur l’Amazonie brésilienne, le Brésil craint l’intervention d’acteurs étrangers, qu’ils soient des multinationales, des Etats partenaires ou des ONG. En effet, le Brésil se méfie de la possibilité d’une certaine « internationalisation » de l’Amazonie. Ressource géostratégique, son « partage » sur la scène internationale est perçue par le Brésil comme une menace mais aussi comme une critique de la gestion de ses ressources. L’Amazonie est au cœur des stratégies de développement du Brésil et fais l’objet de nombreuses problématiques de gouvernance. Ainsi, en quoi l’Amazonie et ses ressources posent-elles des problèmes de gouvernance nationale et mondiale?Pour répondre à cette problématique nous constaterons dans un premier temps les enjeux que représentent l’Amazonie, puis les menaces qui pèsent sur cette dernière pour finir par les solutions et les actions proposées par les différents acteurs.

I) Les enjeux de l’AmazonieA. La place de l’Amazonie dans le monde : L’Amazonie est considérée comme la plus grande forêt tropicale du monde. C’est une vaste région géographique riche en flore et en faune, connue par certains comme “les poumons de la planète”. Cette attribution a été conférée grâce à ses caractéristiques et son dynamisme économique et politique. Depuis la révolution industrielle, la communauté internationale l’a reconnue comme l’un des principaux moyens de subsistance dans la résolution d’un problème sérieux aujourd’hui: le réchauffement climatique.

“La dévastation de la biodiversité est irréversible, avec la perte toujours d’une ressource durable de la richesse inimaginable. L’impact de la déforestation ne se termine pas au bord de l’Amazonie. En libérant le carbone dans l’atmosphère en grandes quantités, la destruction

Amazonie

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de la forêt amazonienne contribue grandement au réchauffement climatique, mettant en danger tout le monde.” (Green Peace,2006)

Cette région est située dans la partie centrale et dans le nord de l’Amérique du Sud. Sa superficie atteint environ 6 millions de kilomètres carrés répartis sur 8 pays différents, qui sont principalement le Brésil et le Pérou, suivie par la Bolivie, la Colombie, l’Equateur, la Guyane, le Venezuela et le Suriname.

“Selon une étude menée par Greenpeace en Amazonie, on y trouve 10 % des mammifères de la planète, 15 % de la totalité des espèces végétales terrestres au monde, ce qui démontre une très forte biodiversité. Comme par exemple un hectare peut regrouper près de 300 espèces différentes d’arbres.” (Green Peace,2006)

Dans cette vaste zone tropicale on y trouve aussi l’un des plus grand fleuve du monde, qui abrite environ un cinquième de l’eau douce mondiale, le fleuve Amazone. Son abondance, sa longueur et son emplacement stratégique ont été déterminants pour des activités économiques telles que la pêche et le commerce.

En Amazonie, au delà des avantages environnementaux et géographiques, il existe une véritable dimension humaine. Cette région abrite 350 minorités qui font entièrement partie de l’Amazonie, de par leurs histoires et leur spiritualisme.

B. Pour le BrésilLe Brésil est le pays avec la plus grande possession géographique et législative de l´Amazonie, depuis la période des conquistadors. Cette extension géographique à travers les siècles, détermine le potentiel et la force de ce pays a travers le monde. Le Brésil n’est pas l´exception, d’autres économies compétitives se sont développées ces dernières années comme la Chine, la Russie et l’Inde ; prenant la pierre angulaire dans la nouvelle géopolitique mondiale.La stratégie brésilienne tourne autour de son hégémonie dans l´espace sud-américain, comme on peux le constater avec le Mercosur ; sa posture a également été fortement favorisée en termes de développement, d´investissement, d’accords, de traités et en ce qui concerne sa situation politique et économique à l’international.Le traité de Tordesillas, signé en 1494 par le Royaume du Portugal a établi les frontières des colonies des différents pouvoirs ce qui réduit de façon significative l’espace actuel brésilien en Amazonie. Les Espagnols et les Portugais ont redéfinis les frontières entre leurs colonies avec le traité de Madrid en 1750, ce qui a considérablement augmenté le territoire de l’actuel Brésil en grande partie composé de l´Amazonie.

Actuellement l’Amazonie au Brésil représente environ 58 % du pays, comprenant les états d’Acre, Amazonas, Mato Grosso , Para , Rondônia , Tocantins et Maranhão et une partie de Goiás.On peut constater le développement de l’Amazonie brésilienne à travers les évolutions suivantes:

• La porte d’accès aux marchés internationaux à faible coût est attrayante ; aspect qui a conduit à la modification de l’écosystème amazonien avec la création d’infrastructures telles que les autoroutes BR- 163, BR- 319 et l’interocéanique,• La route vers l’éco- marché en fonction de la production de biocarburants.• L’agriculture mécanisée (de soja) avec de grands demandeurs comme les Etats-Unis, les pays européens et la Chine, principalement,L’extraction de minéraux tels que l’aluminium, l’acier, le nickel et le cuivre,• Le développement de l’élevage qui a été favorisé par les exportations brésiliennes directement liées à la dynamique du marché financier et la force de sa monnaie, le Real,• L’exploitation légale et illégale et la vente de flore et de faune,

Il y a beaucoup d’éléments qui font de l’Amazonie une région de grande importance pour le développement du Brésil en termes de dynamiques économiques, politiques et sociales à l’échelle mondiale et pourrait

conduire à une forte compétitivité par rapport à d’autres pays avec les puissances mondiales. Cependant, les activités d’exploitation et surtout dans cette région, ont un impact préjudiciable global qui contribue à de graves problèmes comme le réchauffement climatique, les émissions élevées de C02, la déforestation, les animaux en voie de disparition, l’érosion des sols, la pollution de l’environnement des rivières et des mers, entre autres.

Image : WWF

Carte des divisions administratives du Brésil

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C. L’importance de l’Amazonie pour le reste du monde.La grave situation de l´environnement auquel le monde est confronté est l´un des aspects les plus importants à prendre en considération lorsque l’on aborde les problèmes auxquels fait face l´Amazonie.Pour cette raison, différents acteurs de la Communauté International ont élaboré certains accords et traités tels que le Traité climatique « post-Kioto » en cherchant à réduire les dommages causés a l’écosystème selon différents aspects. Dans les principaux buts et actions des différents traités, associations, programmes et institutions, les prérogatives concernant les problématiques amazoniennes sont les suivantes: La réduction de la déforestation et de sa dégradation, la réduction de la diffusion du dioxyde de carbone, le méthane, promouvoir le développement durable, avec la création d’infrastructures amicales et en équilibre avec l’écosystème, favorisant un développement équilibré dans la région. La planification du paysage et sa conservation sont aussi abordés grâce à une meilleure allocation de l’espace public et une bonne gestion des réserves naturelles et des espaces indiens. Enfin, y est également abordé la mise en place de mesures visant à protéger l´écosystème en général : flore, faune, les rivières et l’océan.Cependant, à cause de lacunes dans la mise en application, l´engagement commun et les résultats ne sont pas ceux attendus. Pourtant la conservation et la protection des richesses d’Amazonie sont la clé pour résoudre l’instabilité climatique et conserver la biodiversité à l’échelle mondiale. D´autre part, les questions environnementales ne sont pas les seules qui tournent autour des enjeux de l’Amazonie, car les conditions de la population (la pauvreté), la production à grande échelle par des entreprises qui ne se soucient que de leurs profits, ou encore le viol et certains abus qui enfreignent les droits de l’Homme persistent encore.Il existe donc une véritable faiblesse législative dans la politique brésilienne. La question est de savoir si le Brésil a besoin d’aide pour respecter certaines nécessités environnementales. Cependant l’intervention d’autres acteurs internationaux inquiète le Brésil. En effet, ses faiblesses dans la gestion de ses territoires amazoniens, remettent en cause sa légitimité et son efficacité à faire face aux enjeux de grandes ampleurs dont fait l’objet l’Amazonie. Méfiant des intérêts que peuvent trouver des intervenants étrangers, le Brésil impose sa main mise sur la gestion et la protection des ressources amazoniennes. Pourtant une dynamique de gouvernance mondiale semble importante pour une gestion globale et pertinente des ressources et de leurs enjeux.

II) Les menaces pour cette régionComme nous pouvons le constater cette région du monde qu’est l’Amazonie, met certains acteurs internationaux en désaccord. Cette région est menacée par des externalités négatives.

A.La déforestation massive en AmazonieLa déforestation est la diminution des surfaces couvertes de forets, via des techniques de déboisement ou de défrichement. Ce phénomène est lié à l’expansion des terres agricoles. Cependant il faut prendre en compte l’existence de la déforestation illégale.Comme nous pouvons le constater le Brésil est leader mondial de déforestation. On décompte au cours des 40 dernières années un peu plus de 760 000 km² de forêt amazonienne détruite. Ce phénomène est réalisé au profit de l’élevage qui représente à lui seul près de 300 millions de tonnes d’émission de carbone dans l’atmosphère, soit l’équivalent de 3 à 4% des émissions globales.

Selon l’ONG internationale WWF, la déforestation est aussi causée par:

•L’abattage non réglementé de soja par exemple,•l’expansion de l’agriculture, •l’exploitation minière, •l’exploitation pétrolière.

La concurrence inégale pour la domination de l’espace et l’utilisation des ressources a entraîné des conflits socio-environnementaux entre les indigènes et les exploitants de bois.Le chef des Indiens Kayapos : Raoni, 82 ans, dénonce la déforestation intensive en Amazonie à l’occasion de la journée internationale des Droits de l’Homme. Soutenu par des ONG, il explique: «je suis venu dire aux dirigeants de ce monde que notre peuple a besoin de sa forêt pour vivre. Autour de moi, je vois tous les arbres qu’on abat, or la forêt sert à refroidir la terre et stoppe le vent. J’aimerais qu’on nous écoute»Rappelons que ce peuple occupe 12% du territoire national brésilien situé en Amazonie. La déforestation a des conséquences écologiques mondiales; pour les animaux, les Indiens d’Amazonie, accentue le réchauffement bioclimatique.

B. Les autres types de menaces :Le Brésil :Une partie de la région amazonienne est située sur le territoire brésilien: soit 63%, le pays revendique donc la possibilité de gouverner le poumon vert du monde.Selon la revue géopolitique tirée du site diploweb deux camps s’opposent sur le territoire brésilien: l’armée brésilienne et la présidente Dilma Rousseff.Les forces armées ont pour objectif de protéger le territoire brésilien.•La place de l’Amazonie : une pensée stratégique du pays : selon l’armée, les risques sont clairement définis. Tout ce qui concerne la défense, la préservation, et le développement de l’Amazonie l’armée ne souhaite en aucun cas l’intervention de pays étrangers et des organismes de tous types.•Le Brésil : a cependant lancé un vaste plan d’exploitation de l’Amazonie dans des projets d’exploitation minière intensive ainsi que des

mégaprojets énergétiques.Comme par exemple le barrage hydraulique de BELO MONTE à Para qui favorise l’ouverture du brésil au monde et modifie l’environnement de la région amazonienne.La présidente Dilma Rousseff réélue en 2014 avec 51,52% subit les manifestations contre son gouvernement et la corruption possible auprès du partie politique « le parti des travailleurs ».Du point de vue du Brésil : « l’Amazonie n’appartient pas au monde » ce qui laisse sous entendre que l’intervention d’éléments extérieurs au pays risques d’entrainer des conflits internationaux.Avec 12% des réserves d’eau douce mondiales, l’Amazone fait l’objet de conflits et de tensions en ce qui concerne sa gestion et son utilisation. Exploitée massivement pour l’agriculture et l’industrie, l’Amazone représente également une plaque tournante des échanges commerciaux et des flux migratoires. Véritable richesse, l’eau constitue la principale source d’énergie du Brésil. Cependant, la construction de barrages hydroélectriques (comme le barrage de Belo Monte) pose des problèmes de biodiversité, de préservation des terres des peuples autochtones ou encore des conflits entre propriétaires locaux et exploitants étrangers. L’arrivée de multinationales (comme Suez), souhaitant exploiter cette richesse, tend à créer des tensions sur la question de la privatisation de l’eau. En effet, la configuration du fleuve et de ses ramifications à travers huit Etats différents d’Amérique du Sud, rend difficile une gestion et une préservation efficace des ressources hydriques par les Etats concernés. En dépit de la signature et de la ratification du traité de coopération amazonienne en 1998 des huit pays du bassin amazonien, aucun de ces pays ne mettent de côté leurs intérêts individuels au profit d’un

Image : Les Yeux De Munde.fr

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consensus général.

Multinationales :La multinationale VALE, soutenu par le gouvernement brésilien, a déposé 16 000 demandes de concessions de 1000 à 10 000 hectares d’extraction de minerai. Le gouvernement a prévu des investissement d’environ de 350 milliards de Dollars pour cette extraction jusqu’en 2030. L’entreprise connue à l’internationale GDF SUEZ à pour projet de réaliser le barrage de JIRAU d’une capacité de 3 300 MV. L’objectif étant de favoriser l’accroissement du Brésil en limitant les impacts négatifs, comme la pollution par exemple. Cette vision du barrage n’est pas perçu de la même façon pour les peuples vivant en Amazonie. Selon Jean-Marie G. Le Clèzio (prix nobel de litérrature) et Jean-Patrick Razon (Directeur de Survival International) le projet financé par GDF-Suez menace les indigènes isolés. L’ouverture de routes va accentuer l’arrivée de colons sur le territoire des indigènes, les zones de pêches et de chasse seront inaccessibles, les maladies inconnues pour ces peuples sont mortelles. Il est courant que la moitié d’un groupe isolé succombe à des maladies bénignes telle que la rougeole ou la grippe. En 2014, le brésil à ordonné a l’entreprise la réévaluation des impacts environnementales du barrage. • Certains pays sont des risques pour la stabilité de l’Amazonie:L’Inde et La chine devenus des investisseurs très riches, leur objectif : l’Or.Le prix de ce matériau a fortement augmenté passant de 250 Dollars à 1200 Dollars en 15 ans. La zone visée par ces acteurs est l’Amérique du Sud. Pour Facilité l’extraction et l’exploitation de l’or, il faut passé par la déforestation de l’Amazonie.L’Amazonie représente une opportunité pour la chine qui souhaite mettre en place un projet de masse: la construction d’un chemin ferroviaire. Pour cela un investissement total de 50 Milliards de dollars dont 30 Milliards pour un chemin de fer de 4800 kms reliant l’océan Pacifique et Atlantique. Ce projet industriel met en péril les conditions de vies de Indigènes ainsi que la faune et la flore de l’Amazonie. • La France :L’extraction en pleine forêt vierge du pétrole par les entreprises françaises, comme Perenco et Maurel et Prom, sont très critiquées par les communautés locales. Ces dernières s’inquiètent des conséquences sociales et environnementales d’une extraction pétrolière en Amazonie.

Ces projets constituent une menace pour les populations indiennes qui ne souhaitent aucun contact avec la civilisation industrielle.Bilan de cette activité :Le Secours Catholique a réalisé un rapport récent sur l’activité pétrolière en Amazonie péruvienne (2015) :Ce rapport met en évidence le manque de consultation des populations autochtones entraînant des divisions entre les communautés.Du coté environnementale, une pollution des eaux et des terres ainsi que l’augmentation de l’appauvrissement des ressources alimentaires.L’état français fut accusé de favoriser ses intérêts économiques au détriment de l’environnement et des droits de l’homme.• La pollution :La forêt amazonienne est menacée par la pollution en toutes ces formes.Premièrement l’extraction de l’or dans cette région du monde est réalisée avec l’utilisation du mercure.Le mercure est déversé dans les rivières qui traverse l’Amazonie, et pollue les terres, les poissons et autres animaux consommant du mercure deviennent incomestibles pour l’homme.N’oublions pas la pollution de l’environnement visuel avec l’installation de routes, de l’industrie et autres éléments se rapprochant de la civilité.Nous pouvons contacter que la pollution est de toute nature c’est à dire: Une pollution de l’eau, des sols et de l’air.

C. L’internationalisation :L’internationalisation est l’ouverture des marchés à l’échelle mondiale, favorisant l’expansion des entreprises nationales et augmentant les flux de biens, de services et de capitaux.Très susceptible en ce qui concerne les critiques émises sur la surexploitation des ressources de l’Amazonie pour le compte de multinationales agroalimentaires, le Brésil utilise sa diplomatie et ses militaires afin d’éviter à tout prix une internationalisation des ressources amazoniennes : «Le Brésil est vigilant pour tout ce qui touche à la réaffirmation inconditionnelle de sa souveraineté sur l’Amazonie brésilienne. Par des actions pratiques de développement et de défense, il repoussera toute tentative de tutelle sur ses décisions relatives à la préservation, au développement et à la défense de l’Amazonie. Il ne tolérera pas que des organisations ou des individus servant d’instruments à des intérêts étrangers – politiques ou économiques – cherchent à affaiblir la souveraineté brésilienne. Celui qui s’occupe

de l’Amazonie brésilienne, au service de l’humanité et de soi-même, c’est le Brésil. » Afin donc de préserver sa souveraineté, le Brésil n’hésitent pas à utiliser ses militaires (Forces Armées Brésiliennes) pour contrer les « menaces » provenant du Nord, de l’Ouest et de l’Océan.Ainsi, le Brésil souhaite qu’aucun intervenant quel qu’il soit, fasse peser une menace sur sa gouvernance. Il dénonce même le rôle de grandes ONG internationales telles que WWF ou GreenPeace, comme les représentants d’intérêts des grandes puissances internationales comme les Etats-Unis. Les critiques émises par les grandes puissances quant au large problème de la déforestation, de la disparition de la biodiversité ou encore de la pollution, ne sont ni plus ni moins pour le Brésil qu’une hypocrisie cachant la véritable volonté des Etats-Unis, la Chine, la France et d’autres, d’exploiter d’avantages à leur profit le bassin Amazonien et ses richesses.En vu des solutions mondiales qu’offre l’Amazonie en matière d’eau, de minerais ou de biodiversité, la question d’une prise en charge collective se pose lorsque l’on parle de protection de l’environnement.Au delà des tensions internationales, l’occupation des terres indigènes (faisant parties intégrantes du patrimoine brésilien) en Amazonie cause aussi des tensions (limitation des terres, expulsions d’agriculteurs, etc.) Des conflits violents éclatent avec les militaires (chargés de veiller à l’application des directives gouvernementales) dont la présence de cesse de croître (on prévoit jusqu’à 40000 hommes).

III) Solutions et actions proposées et mises en placeA.L’amélioration de l’Amazonie via le BrésilLe Brésil comme convenue dans les accords de Copenhague en 2012, a réduit ses taux de déforestation de 82% en Amazonie d’après Dilma Rousseff la présidente du Brésil. Le pays veut aussi éliminer la déforestation illégale, et restaurer 12 millions d’hectares.

A l’occasion de la COP21, Dilma Rousseff, compte présenter le projet de lutte contre le réchauffement atmosphérique et la déforestation illégale en Amazonie auquel veux appartenir le Brésil. C’est ce qu’elle annonça à New-York, à la tribune de l’ONU. Grâce à ceux-ci le Brésil pourra rentrer dans le groupe des pays qui cherchent des solutions. D’après la présidente, le pays devrait essayer de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de plus d’ 1/3 d’ici 2025. C’est un projet très ambitieux proposé par le Brésil.

B.Solutions proposées par les ONGWWF Allemagne, pour éveiller les consciences a décidé de faire une manifestation de fourmis avec des drapeaux où est écrit, « Sauvez l’Amazonie », « Merkel à l’aide » afin d’inciter Angela Merkel à prendre position. Durant cette vidéo mettant en scène des fourmis, la voix off, nous commande la manifestation des fourmis du zoo de Cologne où des milliers de visiteurs assistent à cette marche. Les médias ont relayé cette vidéo et les réseaux sociaux ont adoré l’idée en encourageant le projet et à continuer de se battre contre la déforestation.Greenpeace Brésil a aussi été très présent sur la scène internationale, afin de dénoncer la déforestation illégale et empêcher les entreprises de continuer. L’ONG a mené une enquête et a dénoncé l’illégalité des arbres abattus dans la région de Santarem (Etat du Para) et des papiers officiels qui ne garantissent pas l’origine du bois. Cela a permis de mettre en cause et d’ouvrir une enquête sur la « Rainbow Trading Importaçao e Exportaçao LTDA » grâce à cela, plusieurs entreprises européenne tels que Rougier Sylvaco ou encore Stiho ont arrêté les affaires avec la Rainbow Trading. Mais l’ONG ne s’arrête pas là, la culture du soja dévastatrice pour le foret a aussi été mise en cause. Ainsi elle a réussi à avoir le soutien d’entreprises agroalimentaires telles que Mc Donald pour former une alliance et « exiger des négociants en soja, tels que l’américain Cargill, le français Dreyfus, le brésilien Amaggi, qu’ils cessent de surexploiter l’Amazonie » explique l’ONG. De plus, en ayant intégré le moratoire, les entreprises se sont engagées à ne pas acheter du soja génétiquement modifié.

Image: Reponseatout.com

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C.Les peuples autochtonesDepuis des années, les peuples autochtones d’Amérique du Sud et surtout dans la région Amazonienne, sont menacés par la déforestation et les problèmes de gérance des pays face à ce poumon vert de la planète. Certains chefs de tribu comme Raoni ou Almir Narayamoga Surui sont présents tant sur la scène nationale, qu’internationale pour trouver des solutions aux problèmes de déforestation et de gérance de l’Amazonie.Raoni, chef de la tribu Kayapo, fait depuis de nombreuses années parler de lui pour la protection de la forêt amazonienne où il vit. Il est par exemple soutenu publiquement depuis 1989, par le chanteur Sting qui l’a emmené avec lui sur sa tournée afin de sensibiliser les spectateurs aux dommages causés à la forêt.Depuis la création du projet Belo monte, le chef de la tribu fait parler de lui pour ces interventions et toutes ces actions menées dans différents pays du monde comme la France ou le Japon. Raoni a réussi à récolter plus de 300 000 signatures contre le projet Belo Monte, mais cela n’a pas suffit à faire interdire ce projet.Même les présidents français tels que Jacques Chirac qui l’a invité en 2000, 2001 et 2003 ainsi que François Hollande en 2012, essayent de toucher l’opinion publique en évoquant les problèmes des populations autochtones, tels que la déforestation et, plus récemment, le projet Belo Monte au Brésil, qui risque de produire de graves inondations (502km²) et faire déplacer plus de 25000 âmes de leurs villages.Avec tous ces efforts fournis et l’aide d’ONG, d’associations ou de célébrités, le projet de faire reconnaitre la déforestation comme un génocide sera un amendement PEC 25 proposé à l’ONU 2015 durant la COP21, mais cela nécessite le soutient de 81 pays afin d’être adopté.Almir Narayamoga Surui, vivant dans la tribu Surui, de 1400 personnes dans l’état Rondônia au Brésil, est le porte-parole de la lutte contre la déforestation de l’Amazonie. En effet, en étant un des pionniers à aller à l’université, il a pu apprendre à connaitre le monde « moderne » et trouver des partenariats pour lutter contre cette déforestation illégale et dangereuse pour l’Amazonie.Ce chef de la tribu Surui a fait remarquer l’importance financière qu’avait cette forêt en restant debout. Grâce à ces nombreux voyages auprès de 36 pays, il a pu obtenir des aides de fondations suisses et françaises. Mais son but ultime étant d’avoir un soutien juridique au niveau du Brésil, qui l’aidera fortement dans sa mission.

Un des projets ambitieux que s’est fixé Almir est en partenariat avec l’association Aquaverde est de développer les projets de reforestation de l’Amazonie, en utilisant le parrainage d’entreprises ou de particuliers en « achetant un arbre ». Bien sûre, cela ne consiste pas à s’approprier un arbre mais d’aider ce projet de reforestation des Surui. Cette action ayant déjà commencé est un franc succès. C’est plus de 200 000 arbres qui grâce à ce projet, ont été replantés en 10 ans.

Conclusion:En conclusion, le Brésil, souvent critiqué pour sa surexploitation des territoires amazoniens, tend ces dernières années à rectifier le tir. En prenant des décisions importantes au niveau de la réduction de la déforestation de son territoire, le Brésil s’inscrit de plus en plus dans les pays initiateurs de solutions. Les débats autour de la protection de l’Amazonie s’intensifient, et ses enjeux géostratégiques aussi. L’importance des ressources est telle, qu’elle semble nécessiter un consensus de la part de l’ensemble des pays intervenants, pour préserver leurs intérêts et ceux de l’Amazonie. Le rassemblement de tous les pays pour la Cop 21, laisse entendre une possible évolution positive de la gestion de l’Amazonie. Pourtant, ces grands rassemblements fixent des objectifs qui atteignent rarement leurs buts finaux, de part une variabilité des engagements pris, une complexité de mise en œuvre des directives à l’échelle du bassin amazonien, ou encore des difficultés économiques. La question se pose alors d’une alternative efficace pour la survie de l’Amazonie : faut-il laisser le Brésil au cœur des décisions stratégiques (dans le respect des directives fixées collectivement) pour enfin atteindre une gestion pérenne des ressources indispensables de l’Amazonie ? Ou cela doit-il finalement faire l’objet de l’intervention d’acteurs externes?

Bibliographiehttp://www.reponseatout.com/pratique/environnement/des-fourmis-manifestent-pour-sauver-lamazonie-a1015158https://global.factiva.com/redir/default.aspx?P=sa&NS=18&AID=9IDR000100&an=AFPECOFI20141204eac400ckw&cat=a&ep=ASIhttp://www.novethic.fr/lapres-petrole/energies-fossiles/isr-rse/belo-monte-un-tribunal-bresilien-ordonne-l-arret-du-chantier-138102.htmlhttp://www.leparis ien.fr/pol i t ique/rechauffement-c l imatique- les- indiens-a- l -assaut-de- l -e ly-see-20-07-2015-4958573.php#xtref=https%3A%2F%2Ffr.search.yahoo.com%2Fhttp://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/amazonie-greenpeace-obtient-un-moratoire-sur-la-commercialisation-du-soja-102116.htmlhttp://www.diploweb.com/Le-Bresil-et-le-Monde.html#nb8 26 septembre 2015http://www.diploweb.com/Bresil-L-Amazonie-est-a-nous.html 24 octobre 2014 http://wwf.panda.org/es/nuestro_trabajo/iniciativas_globales/amazonia/acerca_de_la_amazonia/ Romero Gallardo Michelle Vyoltta; Peña Gonzáles Rodrigo; González Ulloa Aguirre Pablo Armando; Brasil: raíces geopolíticas y actual influencia en expansión; 2012; http://www.scielo.org.mx/pdf/polcul/n37/n37a11.pdf Greenpeace; Devorando la Amazonia; Abril 2006; http://www.ddooss.org/documentos/devorando_la_amazonia.pdfhttp://les-yeux-du-monde.fr/actualite/amerique/21800-lamazone-enjeux-et-conflits 5 mars 2015

Photo: D’autres mondes

breves informativas

Múltiples ataques en Brucelas

El Air Force One, el avión presidencial estadounidense donde Obama viajó acompañado de su esposa Michelle, sus hijas Malia y Sasha y su suegra Marian Robinson, aterrizó en el Aeropuerto Internacional de La Habana el pasado 20 de marzo.

Obama fue recibido por el canciller cubano, Bruno Rodríguez, miembros de la Cancillería de la isla y funcionarios de la Embajada de Estados Unidos.

Más tarde, cuando dirigió unas palabras a los empleados de la Embajada de EE.UU., Obama describió esta visita como una oportunidad histórica para conocer al pueblo cubano. Y agregó que espera que para las futuras generaciones estas visitas sean algo natural.

El mandatario se reunió con el presidente cubano, Raúl Castro, teniendo en cuenta que el gobierno cubano ha dicho que está dispuesto a discutir todos los temas durante su visita histórica, hasta aquellos relacionados a los derechos humanos y la democracia. Obama también tiene escuchó a disidentes del régimen castrista, brindó un discurso, se paseó por La Habana Vieja y disfrutó de un partido de béisbol, una pasión compartida por ambos países.

Varias explosiones se registraron en la mañana del martes 22 de marzo, en el aeropuerto y el metro de la capital de Bélgica, Bruselas, causando varios muertos y heridos. Medios públicos reportan al menos 30 muertos 230 heridos, aunque las autoridades dijeron que era demasiado pronto para precisar el número de víctimas. Los investigadores están indagando si una de las explosiones en el aeropuerto de Bruselas pudo haber sido causada por una bomba en una maleta. De la otra explosion se sabe que fue un ataque suicida.Hubo una explosión controlada en el aeropuerto, según el canal belga VRT. El ejército neutralizó un paquete sospechoso en el aeropuerto Zaventem. Mas tarde, dos paquetes sospechosos fueron encontrados en un edificio del gobierno en Bruselas, el cuál fue evacuado. El procurador

belga, Frederic Van Leeuw, dijo que se registraron dos explosiones en el aeropuerto y al menos una de ellas fue causada por un atacante suicida. “Lo que temimos pasó, fuimos atacados”, dijo el primer ministro belga, Charles Michel.

Con información de CNN en espeañol

Con información de BBC Mundo

Barack Obama llega a Cuba

Más de un millón de personas se movilizaron el domingo 13 de marzo por las calles de Brasil en contra el gobierno de la presidenta Dilma Rousseff.Los manifestantes culparon a Rousseff de una severa rece-sión que atraviesa el país y un escándalo de corrupción que envuelve también a su predecesor, Luiz Inácio Lula da Silva.Por su parte, la presidenta de Brasil ha dicho que no tiene intención de renunciar, pero sus oponentes esperan que tras la masiva manifestación se pueda lograr su destitución.Rousseff enfrenta cargos por fraguar los números del déficit presupuestario. Pero ella lo niega.La Secretaría de Seguridad Pública de Sao Paulo informó que alrededor de 1,4 millones de personas se reunieron en la Avenida Paulista, en el acto contra el presidenta, Dilma Rous-seff. Y de acuerdo con el informe, 1,8 millones de personas se manifestaron en todo el estado de Sao Paulo.Las marchas se realizaron en forma pacífica, con personas que llevaban los colores nacionales amarillo y verde y con pancar-tas que decían “Dilma fuera” y “Basta de corrupción”.

Movilización en Brasil contra Dilma Rousseff

Con información de BBC Mundo

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Fotografía: Ketevan Kardava

Fotografía: AP

Fotografía: Reuters