etude de la motivation intrinseque et extrinseque du

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE MENTION : GESTION PARCOURS : MANAGEMENT DES ORGANISATIONS ET STRATEGIES MEMOIRE DE MASTER Thème : Présenté par : RAZAFINDRAHAMELO Hery Nantenaina Sous l’encadrement de : Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre Benjamin Encadreur pédagogique, Maitre de conférences Année Universitaire : 2014-2015 Session JUIN 2016 Soutenu le 01 Juillet 2016 ETUDE DE LA MOTIVATION INTRINSEQUE ET EXTRINSEQUE DU PERSONNEL FACE A LA PERFORMANCE CAS DE L’ETABLISSEMENT D’ASSURANCES ARO

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE

SOCIOLOGIE

MENTION : GESTION

PARCOURS : MANAGEMENT DES ORGANISATIONS ET

STRATEGIES

MEMOIRE DE MASTER

Thème :

Présenté par :

RAZAFINDRAHAMELO Hery Nantenaina

Sous l’encadrement de :

Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre Benjamin

Encadreur pédagogique, Maitre de conférences

Année Universitaire : 2014-2015

Session JUIN 2016

Soutenu le 01 Juillet 2016

ETUDE DE LA MOTIVATION

INTRINSEQUE ET EXTRINSEQUE DU

PERSONNEL FACE A LA

PERFORMANCE

CAS DE L’ETABLISSEMENT D’ASSURANCES ARO

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE

SOCIOLOGIE

MENTION : GESTION

PARCOURS : MANAGEMENT DES ORGANISATIONS ET

STRATEGIES

MEMOIRE DE MASTER

Thème :

Présenté par :

RAZAFINDRAHAMELO Hery Nantenaina

Sous l’encadrement de :

Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre Benjamin

Encadreur pédagogique, Maitre de conférences

Année Universitaire : 2014-2015

Session Juin 2016

Soutenu le 01 Juillet 2016

ETUDE DE LA MOTIVATION

INTRINSEQUE ET EXTRINSEQUE DU

PERSONNEL FACE A LA

PERFORMANCE

CAS DE L’ETABLISSEMENT D’ASSURANCES ARO

i

REMERCIEMENTS

Nous tenons en premier lieu à remercier DIEU pour sa bénédiction, pour son aide de nous

avoir permis de réaliser cette ouvrage pour notre mémoire.

Nous tenons à exprimer nos sincères reconnaissances aux responsables de l’Université, en

particulier :

Monsieur RAMANOELINA Panja Armand René Professeur Titulaire, Président de

l’Université d’ Antananarivo pour sa volonté à vouloir faire fonctionner cette Université ;

Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maitre de conférences, Doyen de la faculté de

Droit, d’Economie, de Gestion et Sociologie, pour les préparations des dossiers d’intégration

universitaire ;

Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Heriniaina Corinne, Maitre de conférences,

Responsable de mention Gestion, de nous avoir permis de poursuivre nos études dans son

département ;

Madame RANDRIANIRINA Anjarasoa, Maitre de conférences, Responsable du parcours

Management des Organisations et Stratégies de nous avoir parrainé tout au long de cette

Année Universitaire ;

Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur Titulaire en Gestion, Directeur du

Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion, de nous avoir donné l’autorisation de

consultation des ouvrages au sein du CERG;

Nous tenons à témoigner notre gratitude envers Monsieur RAKOTOMAHENINA Pierre

Benjamin, Maitre de Conférences, notre Encadreur pédagogique, sans qui cette soutenance

de thèse de Master II n’aurait pas eu lieu ;

Nous tenons également à remercier le corps professoral au sein du Mention Gestion de nous

avoir forgés durant le parcours universitaire. Nos remerciements s’adressent aux responsables

de la compagnie d’assurance ARO ayant collaboré, pour avoir fournis les informations

nécessaires à la réalisation de cette étude. Ensuite un grand merci, particulièrement à notre

famille pour leurs soutiens de toutes sortes ; les amis et toutes les personnes ayant contribué

de près ou de loin à l’élaboration de cet ouvrage.

ii

AVANT-PROPOS

Le domaine des sciences de la société de l’Université d’Antananarivo comme son nom

l’indique est composé par quatre mentions distinctes qui sont le Droit, l’Economie, le Gestion

et la Sociologie.

Pour la mention Gestion, particulièrement, les étudiants en cinquième année académique

peuvent choisir quatre parcours tels que le parcours « Management des Organisations et

Stratégiques». Dans le cadre de l’obtention du diplôme de master II pour le parcours

«Management Organisationnel et Stratégique » au sein de la mention Gestion du domaine

science de la société, de l’Université d’Antananarivo, chaque étudiant est tenu de présenter un

mémoire résultant des recherches pratiques.

Le présent ouvrage est le fruit d l’étude réalisée auprès de la Compagnie d’assurance ARO,

qui s’intitule « Etude de la motivation intrinsèque et extrinsèque du personnel face à la

performance ».

A ce titre, notre meilleur souhait est de voir cet ouvrage comme un manuel de travail ou de

documentation.

iii

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ................................................................................................................. i

AVANT-PROPOS .................................................................................................................... ii

SOMMAIRE ............................................................................................................................. iii

LISTE DES ABBREVIATIONS ............................................................................................. iv

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... v

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. vi

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................... 1

CHAPITRE 1 : MATERIELS ET METHODOLOGIE D RECHERCHE ................................ 6

Section 1 : Les outils déployés .................................................................................................. 8

Section 2 : Le concept méthodologique .................................................................................. 20

CHAPITRE 2 : RESULTATS DES TRAVAUX DE RECHERCHE ..................................... 29

Section 1 : Le système de motivation ...................................................................................... 31

Section 2 : Les différents types de motivation ainsi que les techniques utilisées ................... 34

Section 3 : La performance de la compagnie .......................................................................... 43

CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS .............................................. 51

Sections 1: Discussions ........................................................................................................... 53

Section 2 : Vérification et validation des hypothèses .............................................................. 61

Section 3 : Recommandations ................................................................................................. 67

CONCLUSION ....................................................................................................................... 71

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. VII

ANNEXES ........................................................................................................................... VIII

TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... XV

iv

LISTE DES ABBREVIATIONS

ARO Assurances Réassurances Omnibranches

ARIG Arab Re-Insurance Group

BSA Bureau de Souscription d’Assurance

DAP Direction Administrative et du Patrimoine

DC Direction Commerciale

DCF Direction Comptable et Financière

DCR Direction Contentieux et Recours

DCM Département Chargés de Mission

DI Département Informatique

DMC Département Marketing et Communication

DT Direction Technique

DPC Département Projet et Contrôle

DRH Département des Ressources Humaines

FIARO Financière d’Investissement ARO

GCR Global Crédit Rating

GIC Group Insurance Commission

GRH Gestion des Ressources Humaines

MAMA Mutuelle d’Assurance Malagasy

MI Motivation interne

ME Motivation externe

SA Société Anonyme

SM Système de Motivation

TDE Tableau à double entrée

v

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°01 : Chronogramme des activités 26

Tableau n°02 : Résultat de l’enquête sur l’importance d‘un système de

motivation

29

Tableau n°03 : Tableau récapitulatif des niveaux de performance des salariés 30

Tableau n°04 : Tableau récapitulatif des notes d’évaluation annuelle des

personnels

32

Tableau n°05 : Résultat sur l’importance de la motivation intrinsèque 35

Tableau n°06 : Résultat sur la motivation intrinsèque comme outil de

performance

36

Tableau n°07 : Résultat sur l’importance de la motivation extrinsèque 37

Tableau n°08 : Résultat sur la motivation extrinsèque comme outil de

performance

38

Tableau n°09 : Résultat sur la combinaison de la motivation interne et externe 38

Tableau n°10 : Résultat sur la considération des deux types de motivation

combiné comme outil de performance

39

Tableau n°11 : Résultat de la satisfaction des personnels concernant les

techniques de motivation par rapport à la performance

46

Tableau n°12 : TDE qui exprime le rapport entre la motivation intrinsèque et la

performance

54

Tableau n°13 : TDE qui exprime le rapport entre la motivation extrinsèque et la

performance

55

Tableau n°14 : TDE qui exprime le rapport de la performance et la combinaison

de la motivation intrinsèque et extrinsèque

56

Tableau n°15 : TDE qui exprime la relation entre la motivation intrinsèque et la

performance

58

Tableau n°16 : TDE qui exprime la relation entre la motivation extrinsèque et la

performance

60

Tableau n°17 : TDE qui exprime la relation entre la performance et les deux

types de motivation combiné

61

Tableau n°18 : Tableau récapitulatif des valeurs du coefficient linéaire « r »

62

vi

LISTE DES FIGURES

Figure n°01 : Actionnariat 09

Figure n°02 : Le processus de la motivation au travail 12

Figure n°03 : La pyramide des besoins d’Abraham Maslow 14

Figure n°04 : Evolution de la production 41

Figure n°05 : Résultat sur les chiffres d’affaires des quatre années 42

Figure n°06 : Evolution de la part de marché 43

Figure n°07 : Le niveau de la réalisation de la compagnie 45

Figure n°08 : Figure d’illustration du degré d’importance de la motivation

interne

49

Figure n°09 : Résultat sur l’étude des facteurs de motivation 52

1

INTRODUCTION GENERALE

Depuis la nuit des temps, l’entreprise était définie comme une unité économique

rationnelle, mais isolé de son environnement social. C’est une organisation économique, ayant

des objectifs internes et externes ; et fonctionnant par l’administration et les relations

humaines. Ce système est un ensemble d’élément structuré pour des fonctionnements

déterminés. Aujourd’hui, elle est considérée comme un système ouvert à son environnement.

L’état d’un système ouvert dépend du niveau d’éléments extérieurs, c’est-à-dire de son

environnement. Elle se développe en milieu favorable et réagit aux contraintes et aux

opportunités.

Actuellement, beaucoup d’entreprises sont sous l’effet d’une forte concurrence. De ce

fait, chaque entreprise essaie de survivre en étudiant toute les stratégies au sein de leur

organisation pour dominer le marché et de se distinguer par rapport à ces rivaux. Cela

nécessite donc une exigence pour une entreprise d’être dynamique, compétitive et flexible.

L’élaboration d’une nouvelle stratégie jugée efficace et efficiente est donc nécessaire afin de

rester compétitive sur le marché et espérer de croître dans les années qui suivent. Ainsi, pour

atteindre ses objectifs, l’entreprise doit obtenir de ses salariés une productivité et une qualité

de travail important. D’où l’importance des qualifications de chaque personnel comme les

questions de compétences adéquates au niveau de leur poste, l’exigence d’une bonne expertise

de leur capacité car l’outil ne fait pas tout, et la productivité technique ne vaut que si elle est

couplée à une productivité humaine suffisante et compétente.

Comme le premier objectif de toute entreprise est la création de valeur et d’assurer sa

pérennité, cela exige une étude sur plusieurs variables. Une société qui désire tirer profit sur le

marché doit se distinguer, de produire, de mettre en avant les qualités de ces produits ou de

ces services par rapport à ces concurrents. C’est la mise en valeur de l’image de la compagnie.

L’image d’une entreprise joue un rôle primordial pour la conquête des nouveaux marchés ou

pour la conquête des nouveaux clients. Parfois, c’est l’honneur de l’image qui attire

l’attention d’un être humain vers quelque chose. Le facteur humain est le premier représentant

de l’entreprise. Comme pour l’établissement d’assurance ARO, ce sont les chargés de

clientèle qui sont les premiers en contact avec le monde extérieur, plus précisément les

clients. Leur première responsabilité est de véhiculer l’image de la compagnie auprès de

l’environnement extérieur. L’homme représente donc une des richesses que possède une

organisation ce qui exige une méthode spécifique. C’est pourquoi l’importance de la fonction

2

personnelle qui traduit le rapport « homme-entreprise » qui dépend de l’environnement

économique, technique, social et culturel.

La fonction ressource humaine occupe donc une place primordiale au sein des

organisations. Le développement économique d’une entreprise se base sur les ressources

humaines car une entreprise est avant tout une unité sociale qui regroupe les hommes, de

coordonner les activités et d’établir les liens organisationnels nécessaire afin d’orienter tous

les efforts dans une même direction. Une machine ne peut s’exécuter seul sans l’aide de

l’homme, c’est pourquoi l’homme est au cœur de toute entreprise car « l’homme n’est pas le

ressource mais dispose des ressources ».

La gestion des ressources humaines consiste donc à ajuster en permanence les besoins

en compétences de l’entreprise et les compétences des travailleurs. Parmi les difficultés

auxquelles les entreprises sont confrontées, la problématique de la ressource humaine est

souvent le plus fréquent. Afin de connaitre une bonne performance au sein d’une organisation,

les dirigeants ont l’obligation d’impliquer leurs salariés dans la réalisation de leurs objectifs

qui est de plus en plus difficile à atteindre, avec les stratégies qui sont de plus en plus

élaborées et nécessitent une grande mobilisation des personnels. La disposition des personnels

compétents et d’une bonne politique stratégique de la ressource humaine donne avantage à

l’organisation. Ainsi, pour y parvenir à ces fins, la question de la réussite se tourne autour de

la « motivation du personnel ».

La motivation des salariés constitue une préoccupation en matière de gestion des

ressources humaines. La motivation dans une organisation est un enjeu majeur qui repose sur

le principe selon lequel la réussite de l’entreprise dépend des performances collectives, elles-

mêmes dépendant des performances individuelles et de l’investissement de chacun.

Selon Vallerand et Thill (1993), « le concept de motivation au travail représente le construit

hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et /ou externes produisant le

déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement»1. D’après cette

affirmation, la motivation provoque chez l’individu une sorte de comportement afin de

satisfaire ces attentes. Que ce soit interne ou externe, la mise en place de ce système au sein

d’une entreprise est d’une grande importance. La motivation est un mécanisme complexe qui

demande une étude de plusieurs contraintes. Quand on parle de motivation, la question sur la

personnalité est la première variable à savoir. Etant donné qu’elle est considérée comme une

1 Roussel P « la motivation au travail, Concept et théorie ». Op.Cit P4

3

sorte d’incitation pour influencer un individu à donner le meilleur de lui-même afin de

satisfaire ces propre besoins, sa perception ne sont pas forcement les même pour chacun.

Chaque individu dispose un propre trait de personnalité, les besoins à satisfaire peuvent être

différentes, même question pour les pulsions. C’est tout d’abord une affaire individuelle2.

C’est pourquoi, elle est considérée comme un élément radical ou moteur d’un comportement

dirigé et finalisé.

A part la question de personnalité, l’environnement du travail est essentiel pour la réussite à

motiver les personnels d’une organisation. L’environnement du travail n’est pas simplement

un lieu d’obligation pour les salariés, c’est « un lieu d’échange », de l’accumulation de

connaissance ainsi que l’acquisition d’expérience. Le monde du travail leur permet de

reconnaitre leur capacité, de développer leur savoir faire afin d’accroitre leur capacité pour

une fin que ce soit professionnelle ou personnelle.

Pourquoi motiver ? L’entreprise cherche à motiver ces personnels car beaucoup des

dirigeants des compagnies pensent que lorsque les personnels sont motivés, l’entreprise est

performante. Cependant, le fait de motiver ces personnels ne conduit pas toujours à cette fin.

Il se peut que l’entreprise soit performante même si les salariés ne soient pas motivés ou un

niveau moyen de motivation peut engager un effet optimum pour l’entreprise. Par contre, un

niveau extrême de motivation peut engendrer un effet négatif, l’organisation n’est pas

performant même si les salariés sont motivés. Malgré ces affirmations, la motivation des

personnels, jusqu’à aujourd’hui, demeure comme l’outil qui arrive à influencer les salariés à

contribuer dans l’amélioration de leur travail pour faire fructifier l’entreprise. De ce fait

découle la problématique suivant : « comment maintenir la motivation à un degré élevé

quelque soit le niveau de la performance ?».

De cette problématique découle l’objectif global, c’est d’accroitre la motivation et

la performance de la compagnie en même temps. Ainsi, cette étude cherche à savoir si la

motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque peuvent influencer les salariés à adopter

un certain comportement pour que la compagnie soit performante. Donc, pour y parvenir à cet

objectif, cela nécessite une étude sur plusieurs variables.

Un premier objectif spécifique a été fixé qui se porte sur des études permettant de

déterminer l’importance de la motivation intrinsèque à l’égard des salariés ainsi que

leur niveau de performance. Ce premier objectif va permettre de démontrer à quel point la

motivation interne peut influencer un individu à se consacrer dans son métier et de faire

2 Denjean M, Op. Cit, P3

4

fructifier son organisation. Ceci met donc en évidence la valeur de la détermination d’un

individu en soi même puisque les variables personnelles ont une grande influence sur la

motivation car le niveau d’effort n’est plus toujours aussi important qu’au début de la prise de

fonction, ceci à cause d’un besoin de développement et d’affirmation de l’identité

professionnelle. Pour le second objectif spécifique, il est relatif à une étude consistant à

déterminer l’importance de la motivation venant de l’extérieur vis-à-vis des personnels

et leur degré de performance. Ce second objectif essaie de faire dégager la dépendance

entre la motivation extrinsèque et la performance par rapport au comportement des salariés

vis-à-vis des récompenses venant de l’extérieur. Cela met donc en évidence la valeur de

l’influence venant de l’extérieur à l’égard des salariés car les salariés motivés par les

différentes techniques de motivation ne sont pas forcement motivés dans leur travail. Enfin,

pour y parvenir, le troisième objectif spécifique a été fixé, et qui est relatif à une étude

consistant à matérialiser la dépendance entre le niveau de performance et l’importance

de la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque combinée. Un salarié est motivé

lorsqu’il trouve un équilibre entre la satisfaction professionnelle et la satisfaction personnelle.

Ainsi, plus il est performant et fidèle, plus il construit son carrière.

Donc, afin de concrétiser l’étude, il va falloir mettre en place des hypothèses afin d’y

remédier à la problématique posée. Comme première hypothèse, elle se fonde sur la

motivation intrinsèque comme un déterminant important pour la performance mais qui

n’est pas décisif. Pour cette hypothèse, il est donc à vérifier si la motivation intrinsèque

constitue un levier pour l’accomplissement du travail et de donner de la performance à

l’organisation. En second lieu, comme deuxième hypothèses qui se fonde sur la motivation

extrinsèque comme élément important mais insuffisant pour que l’organisation soit

performante. Cette hypothèse étant posée pour vérifier si elle constitue un levier de

performance pour que les personnels soient performants. Et pour pouvoir compléter et de

pouvoir justifier l’importance d’un système de motivation, une troisième hypothèse a été

prédéterminé selon laquelle la combinaison de la motivation intrinsèque et extrinsèque

est considérée comme un déterminant essentiel pour la performance de l’entreprise. Il

s’agit principalement de faire ressortir la possibilité de l’adoption des deux types de

motivation en même temps.

Les résultats attendus se portent donc sur « l’importance de la considération de la

personnalité d’un individu, que les salariés ne sont pas forcement motivés dans la

réalisation de leur tâches même s’ils sont motivés par les récompenses que l’organisation

5

leur attribuent, et que les salariés qui retrouvent une équilibre entre la satisfaction

personnelle et professionnelle sont motivés».

Vu la problématique, vu ces objectifs et les attentes de cette étude, il est donc plus

prudent d’élaborer de façon exacte et rationnelle les démarches à entamer pour pouvoir arriver

à un stade où il est possible de répondre avec confirmation la problématique.

Dans un premier temps, les outils mis en œuvre pour la réalisation des études ainsi que

les ressources effectuées seront abordés. Il s’agit de la première partie qui englobe les divers

matériels qui ont été utilisées comme la zone d’étude, les méthodes utilisées pour la collecte

des données, les bases théoriques, suivie de la méthodologie de traitement des données

recueillis

Dans un second chapitre, les résultats issus des procédés précédent ; des diverses

enquêtes seront présentés. Il s’agit de la présentation des informations obtenues qui faisant

ressortir les relations entre la motivation intrinsèque, la motivation extrinsèque et la

combinaison de ces deux types de motivation par rapport à la performance de l’entreprise.

Pour le dernier chapitre, les discussions et les recommandations seront avancés ; les

discussions relatives aux résultats recueillis précédemment ainsi que les suggestions en guise

de perfectionnement par rapport à des situations données.

6

CHAPITRE 1 : MATERIELS ET METHODOLOGIE DE

L’ETUDE

Pour des raisons consistant à mener l’étude à la réponse aux objectifs qui ont été fixés,

il convient d’apporter un certain nombre de précisions relatives aux instruments de base

servant à l’avancement des recherches ainsi que les traitements des données effectués. Il est

donc nécessaire, de prendre en compte les éléments qui cadrent le domaine de l’étude ainsi

que les faire figurer dans cette partie de l’ouvrage.

Le principe est que, du fait de la difficulté de traitement du sujet de recherche, il a fallu

s’adapter aux réalités et donc de faire face aux divers choix qui portent sur les moyens pour

l’aboutissement aux résultats exigés par la recherche. Ceci explique la raison de l’existence de

ce chapitre qui concerne, d’une part, les matériels utilisés ainsi que les méthodologies de

recherche et de traitement des données.

A cet effet, dans une première section, on figure l’ensemble des matériels et outils qui cadrent

l’étude dans son détail, ainsi qu’une seconde section correspondant à l’ensemble des

méthodes de collecte des données mais également le traitement de celles-ci :

Section 1 : Les outils déployés

Cette première section propose une description de l’ensemble des outils de travail

ayant contribué à la réalisation à bonne fin de cette étude. En premier lieu, une précision sur

la zone d’étude ainsi que les travaux de terrain, ensuite le cadre théorique de la recherche que

l’on estime être indispensable et les autres outils utilisés.

1.1 Choix de la zone d’étude :

Comme le thème de recherche s’intitule « étude de la motivation intrinsèque et

extrinsèque du personnel face à la performance de l’établissement d’assurance », il est donc

indispensable d’étaler les différentes stratégies que la compagnie puisse en recourir pour

motiver ces personnels. Après une mure réflexion, l’étude pratique a été mise en œuvre au

sein d’une compagnie d’assurance. Actuellement, l'assurance est une question importante

pour toutes les nations modernes et se présente aujourd'hui comme une réalité dont on ne peut

pas se passer, l’homme recours à l'assurance pour protéger ses biens que se soit matériels ou

immatériels. Plus précisément, ARO a été choisi comme la zone d’étude. Elle se situe dans la

capitale, plus précisément à Antsahavola. La compagnie couvre la totalité des régions à

7

Madagascar. C’est une entreprise spécialisée en matière d’assurance. Actuellement, même en

forte concurrence, la compagnie se positionne entant que leader sur le marché d’assurance

malagasy. C’est la raison pour laquelle elle a été choisie comme zone d’étude, de pouvoir

connaitre, comment la compagnie d’assurance motive-t-elle ses personnels.

1.1.1 Généralité

Actuellement, ARO depuis la nationalisation du secteur d’Assurance est dans sa 41 ans

d’expérience et 81 ans depuis la première installation de la Préservatrice. A l’origine, ARO

était une émanation du groupe LA PRESERVATRICE qui était une société anonyme de droit

français à Paris en 1864. Elle opérait dans les assurances contre les accidents, l’incendie et les

risques divers. Cette compagnie s’implanta à Madagascar par l’ouverture d’une Agence

Général à ANTANINARENINA l’année 1935. Des sous-Agences furent mises en place dans

les chefs lieux de provinces et c’est ainsi que dès 1945, LA PRESERVATRICE était

représenté dans toute l’Île. Entant qu’Agences Général, cette succursale n’avait pas beaucoup

de pouvoir même si elle ne cessait de développer ses chiffres. C’est pourquoi, Paris la

transforma en une délégation générale de l’océan indien dont les agences générales de la

région, à savoir La Réunion, Maurice, les Comores, Djibouti. La délégation à Antsahavola fut

ainsi inauguré avec à sa tête M. JEAN DUJARDIN. Cette délégation qui jouissait d’une

autonomie plus grande régnait la quasi-totalité des problèmes à son niveau ; seules, les

décisions importantes étaient encore prises à Paris. Elle contrôlait déjà une part importante du

marché malgache malgré la concurrence d’autres compagnies françaises et anglaises. Mais

elle continuait à être une société de droit française.

Compte tenu de l’évolution socio-économique et politique née de la décolonisation, la

nécessité de la création d’une compagnie de droit malgache se faisait sentir. C’est dans cette

optique qu’en 1968, avec le concours de l’état et celui de quelques autres compagnies opérant

à Madagascar, la direction de la délégation de la PRESERVATRICE compagnie d’assurances

de droit malgache. Le processus de malgachisation s’accentuant, un malgache en la personne

de Pascal RAKOTOMAVO fut nommé Secrétaire Général de la délégation. Dans le cadre des

manifestations progressistes et populaires de 1972, les cadres et membres du personnel de la

délégation prirent part au mouvement sous la direction de son secrétaire général pour protéger

l’outil de travail de l’Enterprise contre les risques de débordement et de vandalisme et pour la

recherche et la défense des droits des nationaux sur tous les plans. Conscients de

l’irréversibilité du mouvement, les dirigeants du groupe LA PRESERVATRICE décidèrent de

procéder à la malgachisation. C’est ainsi que celle-ci devint une société anonyme de droit

8

malgache avec une nouvelle dénomination « PRESERVATRICE MADAGASCAR ». Le

Secrétaire Général de la Délégation, Mr M. Pascal RAKOTOMAVO était devenu Directeur

Général de la nouvelle Société. A partir de 1974, deux compagnies de droit malgache, LA

PRESERVATRICE MADAGASCAR et NY HAVANA opérèrent à Madagascar, lesquelles

avaient à leur tête un administrateur délégué commun M. Michel FRUGIER. Le monopole

des opérations d’assurances et de réassurances sur le territoire malgache a été attribué à l’Etat

par l’ordonnance n°75-002 du 16 juin 1975. LA PRESERVATRICE MADAGASCAR fut

nationalisée et dénommée ARO et devint avec NY HAVANA, les deux seules compagnies

nationales agréées pour exercer. Le portefeuille des Sociétés étrangères fut réparti entre les

deux mais dans un souci d’équilibre et d’équité, on avait laissé NY HAVANA choisir en

premier. Elles débutèrent en tout état de cause avec un même chiffre d’affaires. Elles étaient

des Sociétés Anonymes régies par le Droit commercial et gérées selon les règles de la

rentabilité financière. Elles étaient des Sociétés d’Etat à gestion privatisée. Le personnel

expatrié achevait normalement sa mission jusqu’à l’expiration de son contrat avec de quitter

définitivement Madagascar.

Pour l’exercice autonome de l’activité financière de ARO, la société spécialisée

dénommée FIARO « FINANCIERE D’INVESTISSEMENT ARO a été créer l’année 1988.

Pour la première fois dans son histoire, ARO a obtenu la notation AA de l’agence Sud-

africaine Global Crédit Rating (GCR) l’année 2006. Cette notation, traduisant une capacité de

règlement de très élevée, est à ce jour la meilleur notation attribuée à une société africaine

d’Assurances et Réassurance. Cette mention d’excellence positionne ARO parmi les plus

solides sur le continent africain et confirme la notoriété financière de la compagnie. Pour une

amélioration de la compétitivité sur le marché malgache, ainsi qu’amélioration des

compétences et partage transversales des expériences, ARO s’est adhérer au niveau du réseau

Globus qui est un réseau de sociétés d’assurances africaines qui implique un respect de

normes internationales et une harmonisation des standards de gestion. ARO confirme à travers

cette adhésion son statut de partenaire de référence des grands groupes internationaux sur le

marché malgache. A travers ce réseau, elle pourrait non seulement fidéliser les clients

multinationaux dans son portefeuille mais également obtenir de nouvelles affaires de cette

catégorie de clientèle.

9

1.1.2 Organisation et structure

L’entreprise avec la dénomination ARO (Assurances-Réassurances-Omnibranches)

est une société d’assurances et de réassurances créée en 1975 suite à la nationalisation de la

société française « La Préservatrice » installée à Madagascar depuis 1935. C’est une Société

Anonyme SA régie par le code d’Assurance avec un capital social de 7 013 300 000Ar. La

compagnie ARO est une société à gestion privée ayant l’Etat malgache comme actionnaire

majoritaire. L’actionnariat actuel de la compagnie est le reflet de son histoire. Après l’Etat

possédant 73,35% des parts, le « personnel », comprenant les employés actifs (au nombre de

381) et les retraités, représente le deuxième plus gros actionnaire avec 16,83%.

Figure n°01 : Actionnariat3

Source : Centre de documentation interne ARO

La vocation première d’ARO est d’effectuer toutes les opérations d’assurances et de

réassurances autorisées à Madagascar. Elle est une institution financière caractérisée par deux

activités indissociables : celle d’Assureur / Réassureur et celle de Financier. En effet, ARO

entend se positionner sur le continent Africain entant que réassureur de proximité doté d’une

bonne expertise, de solides assises financières et d’une bonne notation (AA- GCR). La

compagnie opère dans la vente de service : branche Vie et Non Vie et offre une large variété

de produit adapté aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers.

Compte tenu de son objectif pour améliorer la qualité du service et pour mieux se

rapprocher des réseaux cibles de la clientèle dans les différentes régions de l’Île, la compagnie

a mis en place des unités de production qui assurent la vente de ses produits. Elles se

présentent sous forme de réseau composé des points de ventes direct (directions régionales,

3 Rapport annuel 2014

73,35%

9,62%

16,83% 0,19%

ETAT

SOCIETES

PERSONNEL

AUTRES

10

bureaux généraux, unités régionales intégrées) et ceux appelés aussi Points de Vente Indirects

(Agences Générales, Sous –agences ou Agences rattachées).

ARO dispose un réseau important de 19 agences directes, 05 agences générales et 24

sous-agences couvrant toute l’île. Par ailleurs, la compagnie travaille également avec les

courtiers dont notamment BSA (Gras Savoye) et ASCOMA et avec des réassureurs de

renommée international tels que : SCOR, GIC, BEST-Re, ARIG, AXA Corporate solutions, ,

ZURICH INSURANCE SERVICE, Tunis-RE, MAPF-RE, ZEP-RE, KENYA-RE.

Bien qu’ARO soit une compagnie semi-publique, sa gestion est conduite de façon

privée à l’image d’une société anonyme. La plus haute instance dirigeante est le Conseil

d’Administration dont les membres sont nommés par les actionnaires. Le C.A. nomme par la

suite le Directeur Général, chargé de mener à bien les activités de la compagnie. Elle est

composée de sept directions (y compris la Direction générale), seize départements avec trente

trois divisions et dix sections (Annexe 1).

Les six directions ci-dessous sont sous la subordination de la Direction Générale :

- La Direction Commerciale (D.C)

- La Direction Technique 1 (D.T.1)

- La Direction Technique 2 (D.T.2)

- La Direction Administrative et du Patrimoine (D.A.P)

- La Direction Contentieux et Recours (D.C.R)

- La Direction Comptable et Financière (D.C.F)

Les six Départements qui sont en Staff de la Direction Générale sont :

- Le Département Marketing et Communication (D.M.C)

- Le Département Chargés de Mission

- Le Département Projet et Contrôle

- Le Département des Ressources Humaines

- Le Département Informatique

La compagnie emploie 422 personnes dont 222 employés du Siège, 200 employés des

Directions Régionales et Bureaux régionaux. Cet effectif de la Compagnie est appuyé par une

centaine de personnes des Agences Générales.

11

Aujourd’hui, la compagnie d’assurance ARO est renommée être le leader sur le marché

d’assurance à Madagascar avec une part de marché de 61,5% et un chiffres d’affaires

supérieur à 100 milliards d’Ariary.

1.2 Le cadre théorique de l’étude

Pour mener à bien l’ensemble des techniques de recherches et de franchir chaque étape

de l’étude, des outils théoriques ont intervenues tout le long des activités. Premièrement, en

des études théoriques ont été effectuées ; cela pour pouvoir bien le définir, de manière

concise.

A l’issue de la définition du sujet de recherche, constituant la base du fondement de la

problématique, faisant ensuite ressortir les divers objectifs de la recherche et toute hypothèse

fixée, une consultation des termes clés du sujet a été réalisée pour bien appréhender le

contenu potentiel. Dans un premier temps, une vision claire sur la notion de la motivation

sera étendue à travers la première partie de cette section, ensuite le concept de la performance

de l’entreprise et ces indicateurs.

1.2.1 La motivation dans l’entreprise

Le système de motivation prend une grande place dans une entreprise. C’est une des

différentes composantes de la performance dans l’entreprise. La motivation des salariés est un

facteur essentiel de la réussite d’une organisation.

1.2.1.1. Qu’est-ce que la motivation ?

Dans la mesure où une entité déterminée évolue dans le temps avec un ensemble de

ressources, pour atteindre ces objectifs, elle doit obtenir de ses salariés une productivité et une

qualité de travail importante. Dans cette vision, il est nécessaire de rassembler les

compétences adéquates et d’adopter une organisation adaptée mais surtout de développer et

d’entretenir la motivation de l’ensemble du personnel. Pour se faire, il convient donc de

s’interroger sur les méthodes adéquates pour créer l’implication de chacun, sur les moyens de

les mettre en œuvre compte tenu de l’entreprise et des salariés ou encore sur l’efficacité de

celle-ci. On peut donc imaginer que de nombreuses méthodes existent et sont destinées à

motiver les salariés. Pourtant, la motivation résulte d’un processus complexe qui met en jeu

les caractéristiques individuelles, les conditions propres à l’environnement du travail et

l’interaction entre ces deux éléments.

12

D’après Dolan et al (1993), « la motivation est l’ensemble des forces incitant

l’individu à s’engager dans un comportement donné ». Il s’agit donc d’un concept qui se

rapporte tant aux facteurs internes (cognitifs), externes (environnementaux) qui incitent

l’individu à adopter un comportement particulière. Selon cette définition, la motivation

conditionne alors les comportements aux travails. Elle fournit l’énergie nécessaire pour

effectuer le comportement et résulte de l’interaction entre un individu et son environnement.

Pour une entreprise en forte concurrence, la motivation semble être l’un des facteurs

de compétitivité essentiel capable de répondre aux besoins des dirigeants. Un individu motivé

est performant et participe intensément à la relation et réalisation au travail ce qui aura effet

sur l’objectif de l’organisation, ainsi, une finalité positive que ce soit personnel ou

professionnel. Voici donc le déroulement du processus au sein d’une organisation.

Figure n°02 : le processus de la motivation au travail

(1)

Source : Sire B, « la gestion des rémunérations au service de la flexibilité » in revue française de gestion,

mars-avril-mai, 1994, p 109.

Le processus de motivation au sein de l’organisation prend l’allure d’une boucle.

L’organisation analyse tout les situations existante que ce soit interne ou externe. De cela

découle le contexte autour duquel l’objectif va être fixé. Suite à ces diverses analyses, pour

que l’organisation soit performante, elle procède à l’élaboration des différentes méthodes pour

motiver ces personnels. Suite à la réalisation, l’organisation procède à la rétribution qui sera

équitable à la réalisation. Cela donne naissance à la satisfaction, ainsi, l’individu sera de plus

en plus motivé ce qui la pousse à donner plus d’effort.

Contexte

Performance Rétribution Effort Motivation

Satisfaction

Equité

perçue

13

1.2.1.2Catégorie de motivation

Étant donné que la motivation est l’ensemble des forces incitant l’individu que ce soit

interne ou externe, deux types de facteurs s’émergent : la motivation interne ou intrinsèque et

la motivation externe ou extrinsèque.

La motivation intrinsèque

Selon Deci et Ryan, la motivation intrinsèque est suscitée par des besoins que chaque

individu développe plus ou moins. A cet effet, l’individu cherche à se sentir compétent et

autodéterminé. Ainsi, il cherche à satisfaire ses besoins avec son environnement. La

motivation intrinsèque est donc définit comme la motivation à s’engager dans une action pour

elle-même, en raison du plaisir inhérent à cette action.

La motivation extrinsèque

Le processus motivationnel peut être provoqué aussi par une force motivationnelle

externe qui dépend de la situation de travail, de l’environnement de travail, de la nature de

l’emploi, du mode de management des supérieurs. Contrairement à la motivation intrinsèque,

la motivation extrinsèque comme son nom l’indique est définie comme étant la motivation qui

désigne les motivations liées à l’exercice d’un travail. Elle dépend des différents facteurs

externes à l’apprenant, comme la récompense telle que la rémunération. On comprend donc

que l’incitation monétaire est une source de la motivation externe, mais il y a d’autres

différentes sources telles que la sécurité sociale, l’hygiène, les relations au travail.

1.2.1.3 Les théories sur la motivation

Théorie des besoins d’Abraham Maslow

Au cours des années 1970-1980, un ensemble de théorie postule que le déclenchement

de la motivation interne en elle-même de l’individu est suscité par le besoin de satisfaire ses

propres besoins4. Selon cette affirmation, un individu développe en elle-même des besoins

dont il a besoin de satisfaire. D’après Maslow, pour motiver l’homme au travail,

scientifiquement, il faut satisfaire ses besoins d’estime et d’accomplissement de soi. Ainsi, il

convient dans l’organisation du travail de procéder à un enrichissement des tâches plus

intéressant et plus valorisant, l’individu hiérarchise ses besoins et cherche à les satisfaire

4 LEVY-LEBOYER Claude. « La motivation dans l’entreprise : Modèle et Stratégie », édition

d’organisation, 1998

14

selon un ordre de priorité croissante et la motivation à assouvir un type de besoin se prolonge

tant que l’individu n’est pas parvenu à le satisfaire. L’homme a besoin de s’épanouir, de

s’accomplir personnellement et de rechercher le meilleur de soi. Tous les individus ressentent

les mêmes besoins et seule la satisfaction de l’un, entraine la recherche du suivant. Cependant,

les facteurs déterminants de la motivation intrinsèques restent complexes. Ainsi, Maslow a

schématisé et explique la pyramide de besoin comme la manière suivante :

Besoin d’accomplir : le travail donne sens à la vie, l’individu se sent accompli par le

travail, il se sent à sa place dans la communauté, la société.

Besoin d’estime : le travail accompli apporte la renaissance : du patron, des clients,

des collègues. L’activité produite par le salarié est utile et ceux qui bénéficient de cette

activité lui sont reconnaissants savent le féliciter, le récompenser et apprécier

l’activité.

Besoins d’appartenance : l’environnement du travail permet au salarié de se sentir

choyé dans un groupe, d’appartenir à une communauté, d’être inclus dans la société et

d’être aimé pour ce qu’il fait avec les autres.

Besoins de sécurité : le travail, en procurant un salaire convenable et régulier ainsi que

des horaires bien définis permettent d’établir une vie régulière, prévisible, sans

angoisse du lendemain.

Besoins physiologiques : le travail répond à ces besoins avec le salaire permettant

d’acheter nourriture, avoir un logement descente,…

Le humains ne ressentent l’apparition d’un besoin supérieur que lorsque le besoin actuel es t

relativement satisfait.

Figure n°03 : La Pyramide des besoins d’ Abraham Maslow

Source : cours d’organisation année universitaire 2010-2011

1

Besoin d'accomplir

2

Besoin d'estime

3

Besoin d'appartenance

4

Besoin de sécurité

5

Besoins physiologiques

15

Théorie classiques de la motivation intrinsèque :

La théorie de l’évaluation cognitive

D’après Deci et Ryan (1971, 1975, 1985), qui sont les fondateurs de la théorie de

l’évaluation cognitive, la motivation intrinsèque serait suscitée par des besoins que l’individu

cherche à satisfaire comme de se sentir compétent et autodéterminé dans son travail. D’après

ces auteurs, les facteurs dispositionnels et contextuels peuvent influencer le besoin de se sentir

compétent et le besoin d’autodétermination. Un individu cherche à satisfaire cette envie d’être

compétent par le développement de ces capacités en accumulant des connaissances à priori et

par l’expérience avec l’environnement du travail.

Le besoin de compétence agit de façon simultanée avec celui de l’autodétermination.

Ce dernier développe chez l’individu une capacité qui lui permet de faire un choix dans les

diverses situations possibles. Le besoin d’autodétermination chez l’individu lui permet d’être

créative, flexible, d’apprendre de plus et se focalise dans son travail par sa détermination ce

qui pousse l’individu à démontrer sa vraie personnalité, d’exprimer jusqu’ou est-il capable à

réaliser son travail, et de montrer son niveau de réalisation par rapport au tâche qui lui a été

confié.

La théorie des caractéristiques de l’emploi d’Hackman et Oldham (1975, 1976, 1980)

Pour Hackman et Oldhan, leur théorie met l’accent sur l’effet incitatrice du besoin

personnel et des caractéristiques de l’emploi sur la motivation et la satisfaction. En effet, ils

ont développés leur modèle sur la motivation intrinsèque. D’où la détermination des cinq

caractéristiques qui influencent le niveau de motivation comme :

- La variété des tâches

- Compétences

- L’identité de la tâche

- Le sens de la tâche

- L’autonomie de feed-back

La satisfaction des besoins de développement personnel peut alors procréer une motivation

interne élevée, comme la satisfaction du :

16

- Besoins de développement personnel ou l’individu cherche à se considérer comme le

premier responsable des résultats de son travail5 : c’est l’autonomie qui permet de

ressentir ce sentiment.

- Besoins de développement personnel ou l’individu doit ressentir que son travail a un

sens : la variété de la tâche, l’identité de la tâche ainsi que le sens de la tâche, ce sont ces

caractéristiques qui permettent de ressentir ce sentiment.

- Besoins de développement personnel ou l’individu doit avoir connaissance des résultats

du travail qu’il réalise.

D’après ces affirmations, « on suppose alors que la motivation interne croît sous l’effet

multiple de la force des besoins de développement et de l’accomplissement d’un travail à

potentiel de motivation élevé ».

La théorie de Vroom,

Contrairement à celle de Maslow, la théorie de Vroom relie la motivation d’un

individu à ses attentes et les chances qu’il possède de les atteindre. La motivation est vue

comme une force déterminée par trois facteurs qui se combinent de façon multiplicative :

l’expectation, l’instrumentalité la valence

Motivation = V x I x E

L’expectation est la réponse à la question "Suis-je capable de ?", "Quelles sont mes chances

de réussite". La motivation dépend de la confiance qu’a l’individu dans ses capacités à

atteindre l’objectif.

L’instrumentalité est la réponse à la question "que vais-je obtenir par ma performance ? " La

motivation dépend du niveau de récompense obtenue par l’effort.

La valence est la réponse à la question "quelle valeur accorder aux avantages obtenus ? " La

motivation dépend de la valeur attribuée à la récompense par l’individu.

1.2.2 La performance de l’entreprise

Comme décrit au tout début, l’entreprise, dans son objectif de croissance se doit de

s’investir dans l’atteinte de plusieurs objectifs primaires. Dans ce contexte, les activités sont

5 Roussel P « Rémunération, motivation et satisfaction au travail », Ed Economica. Paris 1966, P41

17

réalisées dans le but de les atteindre au cours des exercices considérés. A la fin ou au cours

même de la réalisation de ses activités, on évalue la capacité des moyens mises en pratique à

atteindre les objectifs ; on mesure donc la performance.

1.2.2.1 Qu’est ce que la performance ?

Dans une entreprise, la performance s’apparente sous diverses formes selon le service

considéré : les performances financières, les performances organisationnelles, les

performances stratégiques et de nombreuses formes existantes. Dans notre étude, nous avons

décidé de ne pas spécifier la performance prise en considération en raison du fondement du

fruit des recherches sur tous les angles de vision.

A première vue, la performance étant considérée comme une mesure du résultat des

activités opérationnelles, elle est abstraitement une conséquence de diverses stratégies. Dans

ce sens, les idées de réflexion agissant sur les moyens sont prises en considération.

La performance constitue la capacité de l’entreprise à atteindre les objectifs fixés de

manière efficace, c’est-à-dire de les atteindre en terme quantitatif, mais à la fois de manière

efficiente qui est associé à l’économie des moyens et des ressources introduisant ainsi la

notion de coût. La performance est un des facteurs qui conditionnent la croissance car une

entreprise dite performante dispose d’un potentiel élevé de croissance dans l’environnement

dans lequel elle évolue.

Selon Vroom, Lawler et Porter, la performance peut être définit comme l’équation suivante :

La performance est donc composée de différente composante telle que :

L’aptitude : qui représente la capacité de l’individu dans l’accomplissement de ces tâches.

Elle varie selon la personnalité du salarié.

Expérience : se présente sous forme de l’accumulation de connaissance ainsi que la

connaissance des pratiques pendant un moment.

Motivation : représente la force incitatrice de l’individu que ce soit interne ou externe à la

réalisation de ces tâches. Elle varie selon les besoins à satisfaire de chaque individu.

18

L’environnement : c’est-à-dire l’environnement en relation du travail ou l’environnement au

sein de la compagnie.

1.2.2.2 L’indicateur de performance

La mesure de performance de l’entreprise s’inscrit dans le cadre du référentiel

compétitif. Traditionnellement, il s’agit de savoir si une entreprise a su créer ou est en mesure

de créer, sur un horizon déterminé, davantage de valeur pour ses actionnaires que ses

concurrentes. Le référentiel sous-jacent qui s’appuie sur la théorie financière néoclassique,

suppose notamment que les marchés sont parfaitement concurrentiels et que les dirigeants

gèrent conformément aux intérêts des actionnaires, supposés seuls propriétaires de

l’entreprise. La valeur créée qui trouve son origine dans le flux de rentes sécrété par la firme,

revient exclusivement aux actionnaires, les autres participants (créanciers, salariés…) au

processus de création de valeur étant censés recevoir par contrat la rémunération d’équilibre

fixée sur le marché de la ressource qu’ils apportent. Dans ce cadre simplifié, la question de la

mesure de performance se résout de façon triviale, notamment car il y a séparabilité des

aspects décisionnels concernant la création et la répartition de la valeur.

L’indicateur de performance est de multiple forme. Cependant, pour apprécier le niveau de

performance de l’entreprise, il est indispensable de la mesurer et de la quantifiée. Ainsi les

différentes indicateurs qui peuvent la quantifiée :

- Performance financière

- Performance de productivité

- Performance commerciale

Si tels sont les matériels, en quoi la justification du choix de la zone d’étude et de ses

caractéristiques sont énumérés, ensuite les matériels utilisés qui n’est autre que la compagnie

d’assurance ARO, entrons sans tarder dans la deuxième section qui n’est autre que les

méthodes adoptées.

19

Section 2 : Le concept méthodologique

Suite à une exploration de l’ensemble des bases matérielles requises par l’étude, il est

indispensable d’aborder une vision générale sur les méthodes de mise en œuvre de celles-ci. Il

s’agit des méthodes correspondant à la collecte des données ainsi que leur traitement en vue

de l’obtention des résultats. Un aperçu sur les méthodes de recherches, sur d’analyse et de

traitement ainsi que les limites générales de l’étude seront distingués.

Cette rubrique est principalement constituée de la base des investigations mise en

œuvre. Il s’agit d’un guide sur les sujets abordés conduisant au fondement des différents

résultats et interprétations diverses nécessaires au traitement des hypothèses. Ainsi, les

méthodes de recherches et de traitement, associées aux hypothèses y sont décrites.

2.1 Source d’information

La considération de la source d’information doit être prioritaire dans un travail de

recherche. C’est à partir de cette source qu’on puisse établir toute la suite du travail. Il existe

deux sortes de source d’information : la source primaire et la source secondaire.

2.1.1Les sources d’informations primaires

La prise en compte de ces informations est jugée indispensable dans le fondement de

différentes démarches relatives aux travaux de recherche. L’essentiel constitutif des

informations primaires se base surtout sur une étude pratique nécessitant l’appel à diverses

méthodes de recherche. Les recherches qualitatives et quantitatives sont ainsi évoquées.

2.1.1.1 La recherche qualitative

La recherche qualitative est un ensemble de technique d’investigation dont l’usage est

très répandu. Elle donne un aperçu du comportement et des perceptions des individus et

permet d’étudier leurs opinions sur un sujet particulier, de façon plus approfondie que dans un

sondage. Elle est surtout associée à une étude conduisant à recueillir, de la zone d’étude, des

informations non directement chiffrables. Le choix de la recherche qualitative est ainsi opté

pour combler l’analyse hypothético-déductive, pour des raisons de possibilité de vérification

par chaîne d’argument totalement dépendant. Le principal objectif de ce type de recherche est

ainsi le fondement des idées plus ou moins nouvelles.

20

2.1.1.2 La recherche quantitative

Ce type de recherche, vise à expliquer les phénomènes par une investigation empirique

systémiques des phénomènes observables par la collecte des données numériques et l’analyse

des données qui soient quantifiables. On étudie principalement les comportements des

pratiquants à la suite des travaux d’enquêtes réalisés. Ce choix est opté pour le traitement de

données par le test statistique. Le choix se fait pour des raisons de généralisation du test des

hypothèses par l’étude des comportements.

2.1.1.3La méthode d’échantillonnage

Pour des raisons d’impossibilité d’enquêter sur l’ensemble des employés dans

l’entreprise, il a fallu attribuer une technique de sélection d’une partie représentative de

l’ensemble pour pouvoir réduire cette population sans en perdre le degré de fiabilité des

informations soutirées Lorsqu’on étudie un groupe, il est généralement impossible de

recueillir , d’étudier les opinions de la totalité de la population c’est pourquoi il faut limiter

l’échantillon de la population. Ceci constitue l’objet et la définition même de

l’échantillonnage. Cette technique de sélection correspond à la méthode des quotas. On a donc

choisi la compagnie ARO d’Antsahavola, répondant au critère requis par l’étude en éliminant

les entreprises dont le nombre de salariés excède le seuil fixé en considérant par contre tous

les domaines d’activités et autres caractéristiques. La qualité des informations, la fiabilité de

l’étude sont des contraintes qu’il faut soigner avec grande attention pendant la mise en œuvre

de cette démarche. Cette technique est jugée primordiale car elle offre une facilité de

traitement et de collecte de données grâce au nombre réduit et permet ainsi la réalisation des

études quantitatives.

2.1.2 Les sources d’informations secondaires

Comme les informations de sources primaires ne suffisent pour fonder la vérification

des hypothèses de travail, les informations secondaires ont été également utilisées. Il s’agit

particulièrement des articles, les ouvrages incluant les cours théoriques basées sur la

motivation et la performance, c'est-à-dire « la documentation ».Elle joue ainsi un rôle d’appui

important dans la phase de vérification des hypothèses.

21

2.2La phase de collecte des données

Avant de se lancer dans des phases plus approfondies de la recherche qui sont

constituées des traitements et des analyses diverses, on estime que les méthodes primaires

devront être détaillées. Cette phase constitue un guide des différents travaux pratiques. Il

s’agit notamment les méthodes correspondantes aux recherches préliminaires de l’étude

englobant les études documentaires et l’élaboration du protocole de recherche.

2.2.1 Collecte des données primaires

Les données primaires sont constituées des informations reflétant la réalité existante

auprès de la zone d’étude. Il s’agit principalement des données pratiques. Pour avoir pu

accéder à ces types de données, il a fallu faire appel aux moyens de leurs obtentions : stage,

les questionnaires et les entretiens.

2.2.1.1Stage

Afin de mieux connaitre la réalité existant au sein d'une entreprise et de récolter le

maximum d’information, un stage de durée de six mois a été réalisé depuis le mois d’Août

jusqu’au mois de Février. Le stage a été pratiqué au sein du Département Marketing, plus

précisément au niveau des postes des chargés de clientèle. Cela a permis de connaitre

l’environnement professionnel ainsi qu’une bonne connaissance et acquisition d’expérience

en termes d’assurance comme les démarches à entamer pour décrocher des contrats ainsi que

son élaboration, la recherche des nouveaux clients.

2.2.1.2 Elaboration des questionnaires

Cette méthode est souvent le plus fréquent lors des collectes de donnée. Les

questionnaires de recherches constituent le pilier même de cette étude du fait qu’ils sont les

ressources primaire de collecte des informations réelles disponible sur le terrain. Elle consiste

à poser des questions à partir d’un thème afin de les envoyer aux personnes qui pourraient en

donner les réponses bien précises. Il a donc été apporté, une attention particulière à leur

élaboration pour permettre une utilisation optimale sur la zone d’étude. Ainsi, il est primordial

de bien choisir les personnes à qui les envoyer pour obtenir des réponses suffisantes. Malgré

la complexité de puisement des réponses attendues de la part des individus cibles, la solution

réside dans l’élaboration méticuleuse en alliant à la fois des stratégies minimes mais surtout

un caractère clair et concis ; en faisant en sorte que les informations issues des travaux

22

d’enquête puissent contribuer à l’atteinte des objectifs de l’étude, il a fallu introduire les

questions de type ouvertes. Ces types de question ont été d’une immense importance car elles

ont permis aux interlocuteurs de s’exprimer librement sur des sujets d’ordre général qui ont

été proposés, le seul, inconvénient est qu’il est difficile par la suite d’exploiter certaines

réponses lors des dépouillements. Ensuite un autre type incluant les questions fermées a été

introduit de façon à ce que les recherches puissent être de plus en plus affinées sur des sujets

principalement précis et spécifiques. Ces types de questions permettent de répondre

directement par oui ou non ce qui facilite la tâche de l’enquêteur. Enfin, les questions à choix

multiples qui donnent aux enquêtés la possibilité de choisir parmi les différentes réponses

procurer par l’enquêteur ou de proposer une autre réponse par la référence « autre », c’est- à-

dire que l’enquêté donne son propre avis. Cependant, l’enquêté peut –être en face d’une

difficulté de répondre aux questions en cas d’une hésitation entre plusieurs réponses.

L’ensemble des questions ouvertes et fermées incluses dans les questionnaires de recherche

permettent à la fois de relever les états ainsi que les situations et les informations que l’on

souhait soutirer. De façon complémentaire, l’association des questions liées à l’échelle de

Likert a été jugée indispensable en raison des besoins des divers traitements. Ces types de

questions permettent de noter le niveau d’approbation par les interlocuteurs sur les domaines

avancés.

2.2.1.2.1 La méthode de mise en œuvre des questionnaires

Le choix de l’administration du questionnaire et sa présentation définitive sont

également importants .De cette phase relèvent aussi les problèmes d’expédition des

questionnaires .De cette phase relèvent également l’information et la formation des

enquêteurs (briefings, consignes de passation,…)

Quant à l’administration du questionnaire, il existe deux(2) possibilités :

Soit le sujet répond directement au questionnaire de façon collective ou personnelle après

avoir été informé du but de l’enquête .Pour cela, la prise en compte du précaution de bien

assurer l’anonymat et de souligner qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses est

indispensable, tout ce qu’on lui demande c’est la sincérité, il s’agit ici des questionnaires

expédiés en avance au sujet

Soit, l’enquêteur note les réponses dans un cahier ou dans le questionnaire en suivant l’ordre

des questions, il s’agit du questionnaire entretien..

23

2.2.1.3Entretiens

Théoriquement, il existe l’entretien en situation de groupe et l’entretien en situation

individuelle, c'est-à-dire, une entrevue entre deux ou plusieurs personnes où un individu

enquêteur déploie tout une stratégie orale pour extraire de l’individu enquêté l’information

qu’ils détiennent.

Il y a deux différents types d’entretiens :

La première sorte d’entretien est organisée par l’enquêteur avec un groupe de personne.

L’objectif est de collecter des informations selon l’attente de chaque participant. Tandis que

l’entretien en situation individuelle est une discussion qui se manifeste entre un enquêteur et

un enquêté qui on pour objectif de parler directement face à face afin de poser des questions

qui ont été préparées et destinées au sujet. Ils peuvent être semi-directif qui laisse un champ

libre au sujet de s’exprimer selon la pensée ; ou peuvent être standardisé afin de pouvoir faire

des comparaisons et des classifications qui pourront aider à la vérification des hypothèses. Le

type d’entretien qu’on a choisi était l’entretien libre.

2.2.2 Collecte des données secondaires

En vue de mieux appréhender les divers cas pouvant s’initier tout le long des études

menées, il a fallu porter une attention sur le point des recherches diverses, en particulier les

recherches bibliographiques, les recherches de source électronique par internet et de tout autre

source d’information secondaire indispensable ; à la suite de ces recherches, l’élaboration du

protocole de recherche prend place pour voir un aperçu général de la continuité et de la

cohérence des investigations à entreprendre. Le protocole élaboré, les contenus ont été,

ensuite introduite dans l’Hexamètre de Quintilien pour la définition des axes d’informations,

la méthode de recherche, la technique de recherche, ainsi que les traitements associés à

chaque rubrique importante du protocole de recherche.

2.2.3 Les méthodes d’analyse, de traitement et vérification des hypothèses

Après avoir marqué les différentes pratiques sur les activités préliminaires, il sera

abordé, les différentes méthodes d’analyse et de traitement des données relevées. Cette

rubrique inclue l’ensemble des méthodes de traitement. Ainsi, l’analyse quantitative et

l’analyse qualitative seront le contenu de ce titre.

24

2.2.3.1 La méthode hypothético-déductive

Stimulant également les travaux cérébraux, l’analyse qualitative permet de faire

apparaitre les situations abstraites d’une réalité. Dans cette étude, l’intégration de la méthode

permet de rapprocher une situation donnée par rapport à des normes préconisées et

disponibles. A cet effet, elle facilite l’apport d’un jugement sur la motivation par rapport à la

performance de l’entreprise. Malgré le caractère plus ou moins exhaustif des résultats obtenus

des recherches de toute sorte et des résultats des enquêtes obtenu par l’intermédiaire des

questionnaires de recherches, l’association d’une méthode d’analyse est cruciale pour permettre

de qualifier les travaux d’«étude ». La méthode dite hypothético-déductive met en jeu le jugement

personnel6 par rapport aux faits relevés ainsi que des données dont on dispose. Cette méthode

requiert, par conséquent, une bonne maîtrise des données et des informations qui y sont attachées

pour ainsi formuler une hypothèse matériellement observée dans un premier temps, étudiée, et

confirmée.

2.2.3.2 La méthode quantitative : TDE

En complément avec les différentes méthodes d’analyse déployé, la méthode

quantitative permet de vérifier statistiquement des variables pouvant être dépendantes selon le

résultat. Pour le cas de ce thème de recherche, il s’agit de mesurer le degré de dépendance de

la performance des entreprises par rapport à la motivation à l’aide du tableau à double entré.

Le principe est simple, cette méthode permettra de matérialiser le sens du mouvement du

degré de performance et l’intensité de mise en pratique de la motivation. C’est ensuite grâce à

ce rapport que l’on déduit le fondement des hypothèses que nous avons fixées. Il s’agit de

l’utilisation du Tableau à Double entrée, il permet de dégager le rapport entre deux variables.

2.2.3.3 Démarche de vérification des hypothèses

Les hypothèses constituent une des éléments clefs pour la conception des réponses à la

problématique préliminairement posée. En premier lieu, la première hypothèse n°01

correspond à la considération de la motivation interne comme un déterminant important pour

la performance de l’entreprise mais pas décisif, l’hypothèse n°02 « la motivation externe ? un

déterminant importante mais pas suffisant », et enfin, l’hypothèse n°03 « la combinaison des

deux types de motivation est un déterminant essentiel pour la performance de l’entreprise. Ces

trois hypothèses ressortent 4 variables donc, afin de déterminer laquelle parmi les 3 ont une

6 Cours méthodologie 2013-2014

25

influence de plus sur les salariés pour que la compagnie soit performante, les démarches de

vérification empruntent donc une voie quantitative c’est pourquoi le choix de l’étude des

relations entre ces quatre variables à l’aide de la méthode statistique : Calcul du coefficient

linéaire « r ».

2.3. Limites connues et chronogramme des activités

Même après des finalités d’études fructueuses, il est nécessaire de délimiter l’étendu

de la recherche, les difficultés et de retracer sur une figure le déroulement de chaque nature

d’étude menée. En premier lieu les détails complémentaire relatifs aux diverses limites seront

abordés. Une représentation du chronogramme des activités conclura ainsi le chapitre.

2.3.1. Limites de l’étude

Malgré les différentes méthodes et analyses et les matériels que l’on estime suffisantes

dans la réalisation de cette étude, des limites se rencontrent également. Les limites par rapport

aux temps aux enquêtes se décrivent dans un premier temps. Ainsi se suivent celles liées aux

informations.

2.3.2. Limites relatives au temps et aux enquêtes

Pratiquement, cette première observation a constitué un obstacle lourd et se manifeste

sur l’étendue de la recherche. En raison de la durée trop courte pour la réalisation de toutes les

activités faisant ressortir cet ouvrage, il était impossible de mettre en pratique l’ensemble des

diligences les plus cohérentes. Il a fallu, conséquemment, sans plus d’alternative, emprunter

les voies les plus rapides et plus courtes pour pouvoir économiser en matière de temps. De la

même manière, le contenu est généralement réduit inévitablement par contrainte temporelle.

Cela a donc freiné l’approfondissement des études. De plus, pour des raisons de

confidentialité au sein de la compagnie, l’information collectée est insuffisant.

2.3.3 Chronogramme des activités

Afin d’observer la répartition, dans le temps, des activités pour l’élaboration de cet

ouvrage, ci-après une représentation de chronogramme des activités. Cette figure fait

apparaitre la répartition des six grandes catégories des tâches qui ont pris part dans

l’élaboration de cet ouvrage. Ainsi, les colorations de la figure constituent l’occupation dans

le temps, par semaine, les périodes mensuelles d’achèvement.

26

Tableau n°01 : chronogramme des activités

Mois Avril Mai Juin

Semaines 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Protocole de recherche

Etudes préliminaires

Travaux théoriques

Travaux pratiques

Traitements et analyses

rédactions

Source : Auteur, Juin 2016

D’une manière générale, ce chapitre englobe l’ensemble des moyens déployés pour

mener à bien les investigations en vue de l’obtention d’un travail fructueux. Les grands titres

essentiels sont constitués, entre autres, des matériels et les différentes méthodes de traitement

et d’analyse.

La rubrique des matériels figure les outils et instruments utilisés dont le domaine pratique

composé de la précision de la zone d’étude, des matériels de collecte de données ; ainsi que

les domaines théoriques mettant en exergue l’ensemble des apports académiques et des bases

théoriques.

Un second titre relatif à la méthodologie de l’étude a permis une vision à gros plan sur les

méthodes utilisées. Principalement des méthodes de collecte de données, méthodes employées

dans la sélection de la zone d’étude, l’élaboration des questionnaires de recherche et

effectivement dans leur mise en œuvre ; en plus des différentes techniques de traitement et

d’analyse des données qui y sont issues. Enfin un chronogramme mettant en valeur la

localisation temporelle des travaux réalisés étant représenté en fin de chapitre.

27

CHAPITRE 2 : RESULTATS DES TRAVAUX DE

RECHERCHE

ARO étant une compagnie expert en matière d’assurance qui est classé sur la place du

leader sur le marché d’assurance à Madagascar, le dirigeant a donc l’obligation de mettre en

place des stratégies pour développer la compagnie dans le secteur où il se trouve et pour y

grandir ainsi que de maintenir sa place entant que leader. Une fois mis en place, ces stratégies

vont être mises en œuvre et cette dernière passera par la mobilisation de toutes les ressources

de l’entreprise. Parmi les ressources qui sont les plus affectées par les divers changements

engendrés par l’adoption de stratégies, les ressources humaines sont les plus importantes car

la décision et la réussite des objectifs fixés dépendent du travail du facteur humain. Le

dirigeant a donc intérêt à mettre en place une méthode concise pour obtenir des bons résultats

provenant de son effectif et ainsi de voir la compagnie se développer, de croître et de

maintenir sa position. Après avoir entamé les principes fondamentaux ainsi que les concepts

de base de différentes natures, ce chapitre renferme les résultats et la finalité de mise en

pratique de ces matériels et méthodes. Il convient, dans ce cas de procéder à une citation des

faits relevés ainsi que les réponses aux questionnaires permettant de vérifier les hypothèses

tendant à répondre à la problématique générale qui cherche à découvrir Comment maintenir le

niveau de la motivation à un degré élevé quelque soit le niveau de la performance de

l’entreprise ?

En psychologie de travail, la motivation de travail représente « le construit

hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et externes produisant le

déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement ».7

Pour des fins de vérifications des hypothèses et des théories avancées par les auteurs,

les résultats qui figureront correspondent ainsi aux termes même des hypothèses comme «La

motivation intrinsèque est un déterminant important mais pas décisif pour la performance de

l’entreprise, la motivation extrinsèque comme la rémunération est un déterminant important

mais reste insuffisant pour la performance de l’entreprise, la combinaison entre les deux types

de motivation est le déterminant essentiel pour la performance de l’entreprise ». Afin de

procéder à des analyses tendant à confirmer ces trois affirmations, on a relevé les informations

7 Vallerand et Thill, « Introduction à la psychologie de la motivation », ed VIGOT, 1998 P18

28

relatives aux diverses performances de l’entreprise d’une part, et d’autres part sur les données

en relation avec le système de motivation.

En premier lieu, on y trouve la rubrique concernant le système de motivation dans tous

ces états. Ensuite, se suivent l’évolution de la performance de l’entreprise dans le temps

englobant l’historique de développement du chiffrage du niveau des performances étalées sur

des années et l’affichage du rapport entre les différentes types de motivation et la performance

de l’entreprise et l’utilisation des instruments spécialisés par le test statistique.

Section 1 : Le système de motivation

La notion de la motivation est complexe car plusieurs notions rentrent en jeu. Ainsi,

pour obtenir un comportement capable d’atteindre la performance, plusieurs conditions

doivent être réunies.

Dans un but spécifique pour mieux appréhender l’avancement d’une activité par

rapport aux objectifs à atteindre, une équipe dirigeante requiert l’emploi d’un système

permettant de motiver les personnels pour fructifier l’organisation. Pour cela, des

questionnaires ont été administrés afin de déterminer l’importance d’un système de

motivation au sein de la compagnie ainsi que le niveau de la performance par rapport au

système mis en place.

1.1L’importance d’un système de motivation

La motivation est un déterminant important puisqu’elle est considérée comme un

élément essentiel de la performance de l’entreprise. Elle est définie comme un processus qui

active, oriente et dynamise et maintient le comportement des individus vers l’atteinte des

objectifs attendus, c’est-à-dire, un processus qui permet de faire des efforts important pour

une activité précise. Pour les dirigeants d’entreprise, ce qui compte c’est le résultat, la qualité

de service et la réussite de ses stratégies. Pour ce faire, les employés doivent être sur la même

longueur d’onde et pour offrir aux clients des services de qualités à chaque fois, ils pensent

que la motivation du personnel est la meilleure façon de rester compétitif et d’atteindre ses

objectifs. Ainsi, des questionnaires relatifs à l’obtention des informations nécessaires ont été

mis en pratique.

29

Tableau n°02 : Résultat de l’enquête sur l’importance d’un système de motivation

Degré d’importance Effectif Fréquence en%

Très important 12 54,54

Important 8 36,36

Moins important 2 9,09

Pas d’important 0 0

TOTAL 22 100%

Source : Auteur, Mai, 2016

D’après le sondage, ce tableau montre les avis concernant l’importance d’un système

de motivation au sein d’une entreprise. Contre toute attente, un effectif significatif de 36,36%

considère que le système de motivation au sein d’une entreprise est important et que leurs

pratiques usuelles leur conviennent. Egalement, peu de répondants de 9,09% affirment que le

système de motivation au sein de la compagnie est moins important et que l’entreprise a

d’autres priorités que la mise en place de ce système. Par contre, un effectif important de

54,54% juge que le système de motivation est très important au sein d’une organisation. Cette

grande proportion de presque 2/5 des enquêtés affirmant que le SM est important, et de près

de 1/3 jugeant que le système de motivation est très important conduit à penser que

l’importance du système de motivation se constate effectivement pour les pratiquants.

1.2 Le niveau de performance par rapport au système mis en place

Dans cette rubrique, la variable « xi » désigne les valeurs allant de « 1 à 4 » pour

démontrer le niveau de performance des enquêtés. La note 1 pour la mention « surpasser

l’objectif », la note 2 indique la mention « atteint l'objectif », la note 3 pour la mention

« surpasser le 75% de l’objectif » et la note 4 pour ce qui a « surpasser le 50% » de l’objectif.

30

Tableau n°03: tableau récapitulatif des niveaux de performance des salariés

Xi Ni (effectif) Fi en %

1 10 45,45

2 4 18,18

3 5 22,72

4 3 13,63

TOTAL 22 100

Source : Auteur, Mai 2016

Suite au dépouillement des réponses aux questionnaires administrés, les résultats

obtenus sont inscrit dans le tableau ci-dessus. Conséquemment sur un total de vingt deux

enquêtés, presque la moitié affirme d’avoir surpassé leur l’objectif.et 4 ont réussis à les

atteindre. Tandis que 5 parmi les restant ont surpassés le 75% de leur objectif. On peut

déduire donc que jusqu’à maintenant, le système de motivation de la compagnie offre de la

satisfaction à ces personnels.

1.3 L’instauration d’un système de motivation au sein d’une entreprise

Entant que Société qualifiée de « Leader » en matière d’Assurance, la compagnie

d’Assurance ARO occupe une place très importante dans ce domaine. Vu la libéralisation

économique depuis les années 1980, la compagnie doit prendre des mesures efficaces pour

qu’elle puisse garder sa place de « Leader ».

Avant, la compagnie n’a que deux concurrents : MAMA et la compagnie d’assurance

Ny Havana. Mais suite à cette libéralisation, il y a eu l’émergence des nouveaux concurrents :,

COLINA S.A, ALLIANZ. Vis-à-vis de cet environnement concurrentiel, ARO décide

d’adopter des stratégies comme l’amélioration de la qualité des services que ce soit interne

ou externe pour favoriser la relation entre les deux parties. Mais cela nécessite la mobilisation

des hommes au niveau de la société.

L’un des problèmes que l’entreprise rencontre fréquemment, c’est de savoir par quelle

politique on peut mener le personnel à donner le meilleur de lui-même pour avoir un bon

rendement. C’est pourquoi l’organisation décide d’adopter la stratégie de motivation. La

motivation conditionne les comportements au travail et il est admis qu’elle est une des

composantes de la performance au travail et que la performance varie en fonction du niveau

de motivation.

31

Par contre, l’accroissement du niveau de motivation ne conduit pas toujours à une

amélioration de la performance. Un niveau moyen de motivation peut engager un effet

optimum pour l’entreprise. Par contre, les niveaux extrêmes de motivation aussi peuvent

impliquer un effet négatif, c’est-à-dire l’entreprise n’est pas forcement performante même si

les salariés sont motivés. Cependant, la motivation a été et toujours considéré comme un

facteur essentiel pour assurer la performance de l’entreprise ainsi que sa pérennité.

Section 2 : Les différents types de motivation ainsi que les techniques

utilisées

Comme la performance est le but essentiel de toute organisation, les entités décident

donc d’instaurer un système de motivation qu’ils jugent capable pour assurer la performance

et la pérennité de leur établissement avec l’aide de ces capitales humains « ces

personnels ».Pour y parvenir à cet résultat positif, l’organisation essaie de persuader ces

personnels en les motivants, en recourant à l’application des différentes types de méthode

qu’elle procure pour appréhender le comportement d’un salarié vers une fin de satisfaction

d’une part professionnelle, et d’autre part, personnelle.

2.1Les différentes techniques de motivation de la compagnie :

Dans cette rubrique, nous allons voir les différentes techniques de motivation utilisées

par la compagnie d’assurance ARO afin de soutirer dans la section suivant les résultats

concernant le comportement des salariés par rapport au système de motivation mis en place,

ainsi que leur degré de performance au sein de l’établissement.

2.1.1 Système de prime

2.1.1.1 Primes d’assiduité et de responsabilité

En guise de récompense, la compagnie accorde une prime d’assiduité pour respect de

certain facteur qui donne une image de respect pour un salarié, les personnels de la compagnie

reçoivent une certaine somme correspondant au respect des quotas de jours ou le non surpasse

des jours concernant le repos maladie, les convalescences ou les jours d’hospitalisation. Pour

les primes de responsabilité, cette prime représente le degré de responsabilité du salarié au

sein de la compagnie. Elle est calculée sur la base du taux de retard ainsi que le taux

d’absentéisme de l’individu.

32

2.1.1.2 Prime sur réalisation des objectifs et le système de bonification

La prime sur réalisation des objectifs est une somme accordée aux personnels par

rapport à l’objectif réalisé. Lorsque le salarié atteint ou dépasse l’objectif qui lui a été assigné,

la valeur de la prime est au maximum. Au contraire, lorsque la réalisation n’a pas surpassée

l’objectif, elle décroit suivant la dégradation de la réalisation. Et comme la compagnie est

classée dans le secteur tertiaire pour vente de service des assurances, une commission de

vente est assignée à chaque personnel pour chaque contrat décroché.

2.1.1.3 La gratification et 13ème

mois et pacque de fin d’année

En fonction du résultat de fin d’année, la compagnie accorde une certaine somme à ces

personnels. Cela dépend de la notation du salarié suite au résultat de l’évaluation annuelle de

ce dernier.

Tableau n° 04: Tableau récapitulatif des notes d’évaluation annuelle des personnels

Notes Intervalle

A R > 90

B’ 80 < R < 90

B 70 < R< 80

C’ 60 < R < 70

C 50 < R < 60

D R < 50

Source : Auteur, juin 2016

Étant donné qu’ARO est un établissement d’assurance semi-publique du fait que

l’Etat est l’actionnaire majoritaire mais conduit de façon privée : gestion privée, les

personnels de la compagnie reçoivent les mêmes avantages que les autres établissements de

l’Etat : le 13ème

mois plus les pacques de fin d’année.

2.1.2 Les systèmes de promotion

Le système de promotion de la compagnie est constitué par deux composantes :

promotion au niveau de poste et promotion au niveau des grades.

33

2.1.2.1 Evolution de grade

Le département des ressources humaines de la compagnie assure une suivie de ces

personnels à l’aide d’un fiche d’évaluation. En fonction de la performance, ainsi que le

résultat de l’évaluation annuelle et l’ancienneté du salarié, la compagnie accorde une

promotion comme l’évolution de grade à ce dernier. Pour le salarié, ce système représente un

effet positif puisque cela aura un impact sur son salaire ainsi que son indemnité. Cette

évolution ne s’exécute que le mois de juillet de l’année suivant.

2.1.2.2 Evolution de poste

Le système d’évolution de poste de la compagnie est en fonction de certain besoin. La

direction de la ressource humaine de l’établissement a mis en place un système de

priorisation. A l’aide d’une fiche de suivi qui est administré auprès des personnels,

l’administration au sein de l’entité sera capable de déterminer les souhaits ainsi que les

attentes de ces personnels. En déduction de cette fiche de suivie, le recrutement s’organise

d’abord à l’interne. La compagnie offre une nouvelle opportunité à ces salariés de se postuler

pour un nouveau poste. Cependant, ce système peut aussi aboutir grâce au système de

nomination : le Directeur général peut nommer un membre de son organisation afin de

combler un autre poste vide grâce au résultat de l’évaluation annuelle, du niveau de

performance, de l’ancienneté, du comportement et les nombres de sanctions. Le salarié sera

évalué pendant une durée de trois mois appelé « période probatoire » pour démontrer sa

capacité par rapport au poste qui lui a été assigné.

2.1.3 Autres techniques de motivation

A part les différents systèmes concernant les primes et les différentes promotions, la

compagnie possède d’autres techniques :

2.1.3.1 Concours de production

Une opportunité s’ouvre à tous les personnels de la compagnie, « le concours de

production » qui est organisé annuellement pendant une durée de six mois. Les personnels qui

y participent sont tenus de décrocher un bon nombre de contrat avec une valeur définie. Au

bout du six mois, le salarié qui aura atteint l’objectif recevra une certaine somme assez élevé

qui dépasse les 4 000 000 Ariary.

34

2.1.3.2 Système de communication interne et Audit de GRH

Comme toute entreprise, la communication interne est une technique qui influence

beaucoup plus les salariés. La compagnie organise chaque année un assembler générale pour

communiquer les informations concernant l’entité, de présenter la réalisation en générale, les

efforts des personnels, le fruit de leur contribution, ainsi que les différentes problèmes

rencontrés par la compagnie. La communication interne de la compagnie se dévoile sous

deux formes : par l’assembler général annuellement et à l’aide des journaux interne à chaque

fin de mois. Afin de combler ce système, la compagnie a mis en place un nouveau système :

audit de GRH. L’audit au niveau de la gestion des ressources humaines est un nouveau

système que la compagnie d’assurance ARO a mis en place depuis l’année 2013. Ce système

a pour objectif d’assurer la suivie auprès de chaque personnel afin de connaitre leur souhait,

leur avis par rapport à un cas existant. Le département RH examine l’évaluation du salarié

afin d’en tirer une conclusion s’il existe une possibilité de satisfaire leur demande. Cette

évaluation est constituée d’un entretien écrit, la réalisation du tâche, l’atteinte des objectif, les

comportements du personnel au sein de l’organisation.

2.1.3.3 Socioculturel et projet ponctuel

La compagnie organise une sortie pour reboiser pour que les salariés se retrouvent en

dehors de la sphère professionnelle pour se détendre d’une part, et d’autre part, pour préserver

l’environnement chaque année. A part cela, la compagnie organise des jeux corporatifs pour

renforcer les liens entre les collègues de travail, les chefs et les subordonnés afin d’instaurer

un certain climat de confiance et une bonne ambiance dans le lieu du travail. Et pour les

projets ponctuels, la compagnie élabore toujours ce projet même si ce n’est pas obligatoire.

Cela dépend du résultat financier c’est pourquoi il est facultatif. Seulement, il donne une

certaine satisfaction pour les personnels.

2.2Les différentes types de motivation au sein de la compagnie

Comme ce qui est déjà écrit avant, le système de motivation émerge deux facteurs

distincts : la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

2.2.1 La motivation intrinsèque

Selon Deci et Ryan, la motivation intrinsèque est suscitée par des besoins que chaque

individu développe plus ou moins. A cet effet, l’individu cherche à se sentir compétent et

autodéterminé. Ainsi, il cherche à satisfaire ses besoins avec son environnement.

35

Durant notre enquête au sein de la compagnie d’assurance ARO, nous avons constaté

que la motivation interne est effectivement présente mais difficile à détecter et à susciter

puisque elle dépende des caractéristiques personnelles des individus comme le trait de

personnalité, les besoins ce qui implique une grande étude sur les caractères de chaque

employé de la compagnie d’autant plus qu’elle exige la volonté de chaque collaborateur.

Ainsi, un questionnaire relatif à ce sujet a été administré auprès de l’échantillon sélectionné.

Tableau n° 05: Résultat sur l’importance de la motivation intrinsèque

Degré d’importance Effectif Fréquence en %

Très important 8 36,36

Important 8 36,36

Moins important 5 22,72

Pas important 1 4,54

TOTAL 22 100

Source : Auteur Mai 2016

Le résultat affiché par le tableau montre les avis concernant l’importance du système

de motivation intrinsèque au sein d’une entreprise. Contre toute attente, un effectif significatif

considère que la motivation interne au sein de la compagnie est important et que leurs

pratiques usuelles leur conviennent. Tandis que peu de répondants affirment que la MI est

moins important et que l’entreprise a d’autres priorités que la mise en place de ce système. ,

Par contre, un effectif égale à ceux qui ont jugés que la MI est important exprimant leur avis

que ce dernier est un élément très important. Cette grande proportion des enquêtés affirmant

que la motivation interne est important conduit à penser que l’importance de ce type de

motivation se constate effectivement pour les pratiquants.

2.2.1.1La motivation intrinsèque comme outil de performance

Cette paragraphe permettra de démontrer dans un tableau à l’aide des réponses aux

questionnaires qui ont été administrés auprès du personnel de la compagnie au nombre de 22

en totalité de leur jugement à propos de la motivation intrinsèque qui est considérée comme

un outil de performance pour la compagnie.

Dans le tableau ci-dessous, la variable « xi » sera adoptée comme population et

désigne les notes allant de « 1 à 4 ». La note 1 représente l’annotation des personnels qui sont

« entièrement d’accord » avec l’idée que la motivation intrinsèque est un outil de performance

36

pour l’entreprise. Ensuite, la note 2 qui représente l’annotation des enquêtés qui sont

« moyennement d’accord avec l’idée ». Après, la note 3 qui est attribuée aux personnels qui

sont « peu d’accord avec l’idée », de considérer la motivation interne comme outil de

performance et enfin, l’annotation de la note 4 pour ce qui sont « en désaccord » avec l’idée.

Tableau n°06 : Résultat sur la motivation intrinsèque comme outil de performance

Xi Ni Fi en %

1 7 31,81

2 9 40,9

3 5 22,72

4 1 4,54

TOTAL 22 100

Source : Auteur, Mai 2016

Le résultat affiché par ce tableau montre les avis à propos de la considération de la

motivation intrinsèque comme outil de performance. 9 parmi les 22 enquêtés considèrent que

la motivation intrinsèque est un outil de performance important et 7 parmi les restants jugent

que considéré la motivation interne comme outil de performance est très important. Par

contre, un effectif égal au quart des enquêtés présume que la considération de ce type de

motivation pour être un outil de performance est de moindre importance. Enfin, un seul

d’entre eux n’est pas du tout d’accord avec cette idée. Cette grande proportion qui représente

72,71% des personnels enquêtés affirme que pour être performant dans son travail, un salarié

doit avant tout être motiver en soi même.

2. 2.2 La motivation extrinsèque

Comme son nom l’indique, la motivation extrinsèque, c’est la motivation qui dépend

des situations de travail, qui dépend des différents facteurs externes. Lorsqu’on parle de

motivation externe, la première source de motivation est la motivation financière. Les

employés reçoivent des commissions qui correspondent à leur réalisation et le chef de

l’entreprise retient toujours la formule de « gestion axée sur le résultat », c’est-à-dire que le

personnel obtient une note selon le résultat de son travail. Lorsqu’il manque son objectif, il

obtient des remarques. Il est apprécié lorsqu’il atteint son objectif, et il obtient un bonus

financier quand il atteint souvent ses objectifs ou quand il les dépasse. Ainsi, le personnel sera

37

responsabilise dans le travail qu’il fait et sera motivé du fait qu’il obtiendra plus d’argent

quand il aura fait du bon travail.

Tableau n°07 : Résultat sur l’importance de la motivation extrinsèque

Xi Ni Fi en %

1 9 40,90

2 7 31,81

3 3 13,63

4 2 9,09

TOTAL 22 100

Source : Auteur Mai 2016

Suite au dépouillement des résultats constatés, deux répondants ont attribués de non

importance et de 3 pour considération modérée dans l’utilisation de la motivation externe

comme un outil de performance à l’entreprise. Par contre, 7 des répondants affirment que la

motivation externe est important en matière d’aide à motiver les personnels, un dépouillement

des résultats des réponses aux questionnaires administrés affiche que 9 parmi les 22

considèrent que la motivation externe est un outil d’aide très importante pour la performance

des salariés

2.2.2.1La motivation extrinsèque comme outil de performance

Cette paragraphe permettra de démontrer à l’aide d’un tableau récapitulant les

réponses aux questionnaires qui ont été administrés auprès du personnel de la compagnie au

nombre de 22 en totalité de leur jugement à propos de la motivation extrinsèque qui est

considérée comme un outil de performance pour la compagnie.

Dans le tableau ci-dessous, la variable « xi » sera proposée comme la population avec

les notes allant de « 1 à 4 » comme celle de la motivation intrinsèque. La note 1 représente

l’annotation des personnels qui sont « entièrement d’accord » avec l’idée que la motivation

extrinsèque est un outil de performance pour l’entreprise. Ensuite, la note 2 qui représente

l’annotation des enquêtés qui sont « moyennement d’accord avec l’idée ». Après, la note 3 qui

est attribuée aux personnels qui sont « peu d’accord avec l’idée », de considérer la motivation

externe comme outil de performance et enfin, l’annotation de la note 4 pour ce qui sont « en

désaccord » avec l’idée.

38

Tableau n°08 : Résultat sur la considération de la motivation extrinsèque comme outil de

performance

Xi Ni Fi en %

1 9 40,9

2 6 27,27

3 4 18 ,18

4 3 13,63

TOTAL 22 100

Source : Auteur, Mai 2016

Le résultat affiché par ce tableau nous montre les avis des personnels concernant la

motivation extrinsèque par rapport à la performance pour être considéré comme un outil de

performance. Suite au dépouillement, on constate que 9 salariés parmi les 22 enquêtés

considèrent que la motivation extrinsèque est un outil de performance d’une grande

importance, ensuite, 6 des personnels sont d’accord sur le fait que la motivation externe est un

outil important pour assurer la performance de l’entreprise. Puis, 4 parmi les 22 interviewés

ont jugés que la motivation externe est assez considérable pour être un outil de performance

tandis que les 3 restants sont en désaccord avec l’idée.

2.2.3La motivation intrinsèque et extrinsèque combinée

Cette rubrique va nous aider à connaitre l’avis des enquêteurs sur l’importance de la

combinaison de la motivation interne et externe. Afin de soutirer des réponses qui reflètent la

réalité, un questionnaire relatif sur ce sujet à été administré.

Tableau n° 09: Résultat sur l’importance de la combinaison de la motivation interne et

externe

Xi Ni Fi en %

1 14 63,63

2 4 18,18

3 2 9,09

4 2 9,09

TOTAL 22 100

Source : Auteur Mai 2016

39

D’après le tableau ci-dessus, on constate que 54,54% des enquêtés soit 14 parmi les

22 enquêtés ont avoués qu’ils sont d’accord avec le fait de considérer l’application de ces

deux motivations d’une grande importance et 4 sur les 22 enquêtés sont satisfait de ce

proposition et sont en accord avec l’idée ce qui représente une équivalence à un taux de

18,18%.. Cependant, peu d’effectif ou deux enquêtés ont affirmés que ce type de combinaison

peut endommage l’une de l’autre.

.

2.2.3.1 La motivation intrinsèque et extrinsèque combinée comme outil de

performance

Toujours à l’issu des travaux d’enquête, des résultats correspondant à la considération

de la combinaison des deux types de motivation ont été relevés. Pour mieux apprécier, des

questionnaires relatifs à l’obtention des informations nécessaires ont été mis en pratique.

Tableau n°10 : Résultat sur la considération des deux types de motivation combiné comme

outil de performance

Xi Ni Fi en %

1 11 50

2 6 27,27

3 3 13,63

4 2 9,09

TOTAL 22 100

Source : Auteur Mai 2016

Suite au dépouillement des réponses aux questionnaires administrés durant les travaux

de mise en pratique, les résultats obtenus sont inscrit dans le tableau ci-dessus. On constate

déjà avec ce taux, que la majorité des enquêtés juge que la mise en pratique de cette

combinaison procure plus de motivation pour les personnels de la compagnie. Ils considèrent

qu’un salarié déterminé en soi même et sous l’influence venant de l’extérieur peut être

performant deux fois plus qu’un salarié ordinaire.

40

Section 3 : La performance de la compagnie

La performance organisationnelle est définie comme la réalisation d’un résultat

équivalent ou supérieur à l’objectif fixé par l’organisation compte tenu du moyen mis en

œuvre8. Il est donc important pour elle de la mesurer. L’analyse de la performance de

l’organisation doit être envisagée dans ses diverses composantes en établissant un lien entre

les résultats obtenus et les aspirations des différents acteurs. Il s’agit donc d’envisager

comment ces aspirations sont traduites en termes d’indicateurs et comment la performance de

l’organisation se situe par rapport à d’autres, ou comment elle évolue dans le temps.

D’une manière générale, la performance de l’établissement d’assurance ARO a connue

une augmentation progressive depuis quelques années. Malgré la rechute de l’économie

malgache, qui est freinée par la crise politique qui perdure, l’économie de la compagnie a

connu une croissance continue.

La question concernant la performance se pose comme la question centrale dans une

organisation et demeure l’objectif suprême de l’entreprise. Dans cette rubrique, les différents

aspects de la performance seront étudiés pour schématiser la performance de la compagnie en

question. Pour donner une image réelle de la situation de l’établissement, on a choisi de

prendre en compte la performance dans son aspect général, de montrer le niveau de

performance de la compagnie au cours de plusieurs années, c’est-à-dire, une comparaison des

résultats entre les années qui se suivent.

3.1. Les indicateurs de performance de la compagnie

Toutes les entreprises disposent leur propre indicateur pour mesurer leur performance.

Etant donné que la compagnie d’assurance ARO est classée dans le secteur tertiaire pour

vente de service d’assurance, le premier indicateur que le responsable a proposé est la

performance par rapport à la production

3.1.1 Performance au niveau de la production

La production est le reflet réel de la capacité de l’organisation. La capacité de

production est considérée comme le premier facteur pour assurer une certaine pérennité à une

entreprise. Cette augmentation réfléchit le niveau de la demande .C’est l’indicateur qui

mesure le mieux, le niveau de l’activité globale au sein d’une organisation. Le niveau de

8 www.sciences-gestion/qu’est-ce-que’une organisation performante

41

production est le premier facteur capable de démontrer la capacité des salariés. Un niveau de

production élevé indique déjà le niveau de motivation des personnels.

Figure n°04 : Evolution de la production

Source : Auteur, Mai 20169

Pour des raisons comme « donnée confidentielle », il est impossible de dégager des

valeurs réelles. Dans cette graphique, la valeur de l’année 2010 a été prise comme base de

calcul afin de dégager ces différents pourcentages pour exprimer la croissance au niveau de la

production de la compagnie.

De l’année 2010 à l’année 2013, la production de la compagnie a connue une légère

augmentation même si au niveau de chaque branche, il y a une sorte de variation. Cependant,

la production de l’année 2014 a connue subitement une hausse de 31,41%. Plus la compagnie

produit, plus elle vende. Plus elle vend, plus elle acquiert des nouveaux clients, plus elle

domine le marché. Cette augmentation réfléchit la contribution de ces personnels.

9 La valeur de l’année 2010 a été prise comme base de calcul du fait qu’il est impossible d’exposer la valeur

réelle de la compagnie

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

2011 2012 2013 2014

8,55% 10,39% 14,06% 31,41%

2011/2010 2012/2011 2013/2012 2014/2013

4,65%

17,35%

3,13% 9,52%

13,73%

14,18%

12,14% 7,64%

7,72%

9,04%

15,34%

38,37%

NON VIE

VIE

ACCEPTATION

42

3.1.2 Performance commerciale

La performance commerciale que ce soit pour des organisations marchandes de biens

ou de services est mesurée par les indicateurs suivants: par le chiffre d’affaires traduis en

valeur, par la part de marché que ce soit en valeur ou en volume. Elle se traduit comme

l’atteinte des objectifs commerciaux de façon relative aux moyens engagés pour les atteindre.

Pour l’organisation, afin d’assurer sa pérennité, elle doit se démarquer de ces concurrents et

doit se faire, se fixer des objectifs stratégiques appropriés, tels que l’amélioration des qualités

des produits/ou services.

3.1.2.1 Le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires correspond au total des ventes et/ou prestations effectuées par une

organisation, la somme des ventes des marchandises, des produits fabriqués, des prestations

des services. Il représente donc le montant de l’ensemble des transactions réalisées par

l’organisation avec des tiers dans le cadre de son activité normale et courante. Le chiffre

d’affaires se traduit comme ceci : CA= prix de vente ×quantité vendues

Figure n°5 : Résultat sur les chiffres d’affaires des quatre années10

Source : Auteur Mai 2016

Suite à cette figure, le chiffre d'affaires de l’établissement réfléchit l’image d’une

performance continue. L’année 2010 par rapport à l’année 2011 reflète une augmentation de

8,78%. Pour l’année 2011-2012, une augmentation de 10% suivie d’une croissance de 14,72%

10

La valeur de l’année 2010 a été prise comme base de calcul du fait qu’il est impossible d’exposer la valeur

réelle de la compagnie

0,00%

20,00%

40,00%

2011 2012 2013 2014

2011/2010 2012/2011 2013/2012 2014/2013

8,78% 10% 14,72%

32,81%

Chiffres d'affaires en pourcentage

43

pour l’année 2012-2013, et enfin, une croissance de 31,81% pour l’année 2014. Le chiffre

d’affaires réfléchit l’image de la performance de la compagnie.

Ces résultats illustrent une progression croissante et démontrent que la compagnie se

positionne par rapport à ces concurrents et qu’elle domine déjà le marché. Ceci dit que la

compagnie a réussie à vendre plus de produit que les années précédentes. Le CA est donc un

très bon indicateur de l’activité de l’entreprise, il permet d’appréhender la taille de

l’organisation et de connaître sa part de marché dans son secteur. Sa variation permet de

déduire si l’entreprise est en situation de croissance ou non11

.

3.1.2.2 La part de marché

La part de marché représente la part des ventes d’une entreprise comparée aux ventes

totales de tous les offreurs du marché. Elle permet donc de traduire la position que la

compagnie occupe sur le marché.

Figure n°06 : évolution de la part du marché

Source : centre de documentation interne, Mai 2016

A travers ce graphique, la domination du marché d’assurance malgache depuis des

années par la compagnie se réfléchit à travers ce hausse de pourcentage jusqu’à 61,5%. Cette

augmentation a été aboutit grâce aux différents systèmes que la compagnie a mis en place

comme l’instauration de l’Audit de GRH, la certification ISO 9001, une démarche qualité.

11

www.manager.go.com/vente/performzncecomerciale.htm

51,00%

52,00%

53,00%

54,00%

55,00%

56,00%

57,00%

58,00%

59,00%

60,00%

61,00%

62,00%

2010 2012 2013 2014

55,16% 55% 55,16%

61,50%

PART DE MARCHE

ARO

44

Grâce à cette certification, la compagnie dispose actuellement 70 000 clients constitués des

grandes entreprises ainsi que des particuliers. La compagnie ARO demeure l’interlocuteur

privilégié à Madagascar du fait qu’elle est membre des réseaux Globus. Cependant, elle ne

serait sur cette place entant que leader s’il n’y a pas d’effort et de contribution de ces

personnels.

Vis-à-vis de ces résultats, l’entreprise occupe les plus grosse part de marché ce qui la

positionne entant que leader sur le marché de l’assurance malagasy. On déduit alors qu’elle a

vu ces ventes progresser. Cette augmentation de PDM est la traduction de sa plus grande

compétitivité sur le marché.

3.1.3 Performance financière

La performance financière est mesuré à partir des résultats d’une part et de la richesse

produite d’ autre part. Comme le premier objectif de la compagnie concerne le profit et la

rentabilité, l’indicateur de performance au niveau de la performance financière appliquée par

l’établissement se matérialise par l’indicateur de profitabilité et l’indicateur de « rentabilité ».

« La profitabilité » est la capacité à dégager un résultat positif, c’est-à-dire, qui se mesure

directement à partir du résultat d’exploitation ou le résultat net. Elle s’apprécie en comparant

le montant du résultat actuel par rapport au résultat de l’exercice antérieur, une comparaison

entre les résultats nets ou la richesse créer par l’organisation. Ainsi, le taux de profitabilité se

traduit comme ceci : T% profitabilité = (Résultat net/CA) × 10012

La rentabilité est un indicateur qui représente la capacité d’une entreprise à réaliser

des bénéfices à partir des moyens mis en œuvre. L’indicateur de « la rentabilité », elle se

mesure par le rapport entre le résultat net et les capitaux mis en œuvre, c’est-à-dire, le rapport

entre le résultat net et le total des bilans. Cet indicateur est utilisé par les dirigeants pour

évaluer et comparer la performance de l’activité de l’entreprise. Ainsi, le taux de la rentabilité

se présente comme ceci :

T% Rentabilité financière = (Résultat net /capitaux propre) × 100

Pour des raisons de confidentialité des données, il est impossible de calculer la

rentabilité et le profit de la compagnie dû au manque d’information. Cependant, le niveau de

réalisation par rapport à l’objectif fixé permet de démontrer le degré de performance de la

compagnie depuis quelques années.

12

Cours Analyse financière 2011-2012

45

Figure n°07 : Le niveau de réalisation de la compagnie

Source : centre de documentation interne, Mai 2016

D’après ce graphe, la performance de la compagnie a une tendance vers une

« croissance progressive ». En tenant compte du niveau de l’objectif à base de 100, une

comparaison entre le niveau de la réalisation et de l’objectif fixé permet de refléter une image

de la performance de l’entreprise durant les cinq années.

La réalisation de l’année 2010 se trouve à 70/100 qui représente un bénéfice positif à

l’entreprise. L’année 2011, une réalisation de 75/100. Pour l’année 2012, l’entreprise surpasse

l’objectif de l’année antérieur avec un écart de 6%, 81/100 de réalisation qui indique une

augmentation de bénéfice. L’année 2013 figure une réalisation de 85/100 pour une

augmentation de bénéfice à 11,73% Enfin pour l’année 2014, la réalisation de 93/100 de

l’objectif a permis à la compagnie la création d’une valeur avec une progression du bénéfice

jusqu’à 11,8%.

Généralement, la réalisation de l’établissement d’assurance ARO se positionne

toujours au dessus de la valeur 70. Cela signifie que la compagnie atteigne toujours au moins

70% de leur l’objectif fixé annuellement

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2010 2011 2012 2013 2014

REALISATION DE LA COMPAGNIE PENDANT 5ANS

100 100 100 100 100

70 75

81 85

93

objectifs

réalisation

46

3.2 Satisfaction au niveau du système de motivation par rapport à la performance

dégagée

Etant donné que la performance est une indication de l’impact des efforts fournis par

les personnels au sein de l’organisation, il est nécessaire de connaitre leur niveau de

satisfaction puisque la valeur positive dégagée au sein de l’entité est le fruit de leur

contribution. Comme une entreprise est tenue librement d’instaurer un système de motivation,

la compagnie ARO dispose son propre politique pour motiver ces personnels. Le système de

motivation est considéré comme le déterminant essentiel pour assurer la survie de

l’organisation. Donc, pour combler cette rubrique, un questionnaire relatif à ce sujet a été

administré auprès des interlocuteurs.

Tableau n°11 : Résultat de la satisfaction des personnels concernant les techniques de

motivation par rapport à la performance dégagée

Xi Ni Fi en %

1 2 9,09

2 9 40,90

3 8 36,36

4 3 13,63

TOTAL 22 100

Source : Auteur Mai 2016

Suite au dépouillement des réponses aux questionnaires administrés durant les travaux

de mise en pratique, le résultat obtenus sont inscrit dans le tableau ci-dessus. 40,90% des

enquêtés ou 9 parmi les 22 répondants jugent que la performance dégagée par l’entreprise est

satisfaisante par rapport à son système de motivation. Par contre, 36,63% ou 8 parmi les

restants ont attribués la note de 3 en disant que c’est assez satisfaisant. Au delà de ces

différentes déclaration, 2 des enquêtés ont affirmés qu’ils sont très satisfait de la performance

dégagée tandis que 3 des enquêtés ont attestés le contraire.

47

Ce chapitre étant exclusivement réservé à la présentation des différents résultats à

l’issue des divers traitements et les enquêtes menés, il y est figuré l’ensemble des données

réelles, sur terrain, relevées. Pour les besoins de vérification des hypothèses de travail, des

résultats concernant les variables intervenant ont été collectés.

Avec une partie traitant les systèmes de motivation, les résultats affichés ont figuré des

détails relatifs au différentes techniques que la compagnie a mis au disposition de ces

personnels, d’une part, et d’autre sur les effets du système mis en place.

D’un autre côté, les points sur les performances ont affiché des réalisations s’étalant sur

plusieurs périodes avec des représentations graphiques pour une facilitation de compréhension

et de traitement pour le chapitre suivant concernant les discussions et recommandations.

Grâce à ces résultats, les tendances des performances se sont constatées. A première vue, les

niveaux de performances ont tendance à s’améliorer pour la compagnie grâce au système de

motivation mise en place.

Avec les données collectées, le résultat du test statistique matérialise le degré de dépendance

de la performance de l’entreprise par rapport aux différents types de motivation existants.

48

CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Les résultats de l’étude ont été bien définis de manière brève et du mieux possible.

Afin de mieux finalisé l’étude, il est fort préférable de discuter des points forts, des limites et

des perspectives d’avenir de la dite compagnie.

Les différentes indications des résultats permettent de les présenter dans la rubrique

présente pour faire l’objet d’analyse contribuant à valider ou non les hypothèses dont la

première met en évidence l’importance de la motivation intrinsèque mais pas décisif. La

deuxième, tient compte de l’importance de la motivation extrinsèque mais qui est insuffisant

et enfin, la troisième hypothèse, la combinaison de ces deux hypothèse qui est essentiel à

l’entreprise.

Ce chapitre est consacré aux discussions des résultats obtenus au cours du chapitre

antérieur ainsi qu’aux recommandations correspondantes. Nous allons donc mettre en œuvre

la méthode d’analyse hypothético-déductive pour analyser les situations qui figurent dans le

chapitre précédent suivi de la méthode statistique TDE pour démontrer les relations entre les

variables à étudier et le calcul de coefficient linéaire « r » pour la validation des hypothèses.

Par la suite, nous allons apporter quelques recommandations pour des raisons incitatives et

correctives.

Sections 1: Discussions

Des résultats se portant sur le système de motivation de l’établissement d’assurance

seront traduits dans cette section. Il est important de voir les différents points qui peuvent

avoir un impact direct ou indirect sur ce système. Nous allons donc voir successivement ces

divers facteurs qui les freinent ou les facilitent. D’abord, une interprétation concernant ces

résultats sera abordée suivi des diverses analyses et ensuite, un dernier titre suivra en guise de

commentaire sur les trois hypothèses de l’étude.

1-1 Analyse au niveau des deux types de motivation

Analyser la motivation interne et la motivation externe est d’une grande importance

pour l’entreprise. Ceci pour déterminer jusqu’où le salarié peut agir selon sa propre volonté ou

son niveau de performance par rapport aux différentes sortes de récompenses que la

compagnie lui accorde. Cette étude est nécessaire pour déterminer d’autres stratégies de

49

motivation qui seront capable de satisfaire le besoin de l’entreprise, d’être plus performante

par rapport à l’année précédente.

1-1-1Analyse au niveau la motivation intrinsèque

Le résultat obtenu à propos de la motivation intrinsèque des personnels de la

compagnie d’assurance ARO a été présenté dans un tableau dans le chapitre deux de cet

ouvrage. Comme le choix de la méthode pour présenter les résultats était la méthode

statistique, la variable « xi »a été prise comme la population et désigne les notes allant de « 1

à 4 » pour présenter le degré d’importance de la motivation interne pour les personnels. La

note « 1 » indique la mention « très important », la note « 2 » indique la mention

« important », la note « 3 » indique la mention « moins important », la note « 4 » indique la

mention « pas important ».

Selon le résultat déduit par ce tableau, 7 salariés affirment que la motivation

intrinsèque représente une grande importance pour procurer une performance à un salarié, ce

qui représente 31,81% des enquêtés. . Ensuite, 9 parmi les 22 interviewés ont jugés par la

note 2 « important » ce qui représente 40,9% des enquêtés. Après, 5 interviewés qui est

équivalent à 22% des enquêtés considèrent que la motivation interne est de moindre

importance et enfin un seul des enquêtés qui ne représente que 4,54% des enquêtés juge que la

motivation intrinsèque n’a pas d’importance et n’a pas d’influence sur le comportement d’un

individu. La figure ci-dessous permettra de faciliter la compréhension et de montrer

l’importance de ce type de motivation.

Figure n°08 : figure d’illustration du degré d‘importance de la motivation interne

Source : travaux basé sur les résultats constatés, Mai 2016

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00%

1

2

3

4

31,81%

40,90%

22,72%

4,54%

DEGRE D'IMPORTANCE DE LA MOTIVATION INTERNE

Fi en %

50

Suite à ces affirmations, les personnels de cette compagnie donnent une grande

importance à la motivation interne. Cela est dû à la recherche de la satisfaction d’un besoin

en eux même. Après une longue observation durant les six mois de stage au sein de cette

compagnie, nous avons constatés que les personnels de cette organisation cherchent à être

compétents, de donner le meilleur d’eux même pour des raisons qui sont en interaction avec

l’environnement externe et interne de la compagnie. A tire d’exemple concret, divers cas qui

poussent les salariés à donner de l’importance à la motivation interne seront présentés ci-

dessous.

Actuellement, Madagascar est encore en pleine crise d’emploi, ce qui provoque des

inconvénients tel que les diplômes ne correspondent pas aux postes occupés. Ce qui importe

pour les salariés, c’est de disposer un travail pour couvrir ces charges quotidiennes. Afin de

conserver donc son poste, en premier lieu, le salarié cherche à être compétent dans son travail,

de donner le meilleur de lui-même pour donner une bonne impression que ce soit pour son

chef ou pour ces collègue ou pour un fin en soi. En second lieu, afin de procurer cette bonne

impression, les salariés eux-mêmes cherchent à développer leur capacité pour une fin que ce

soit professionnelle et personnelle, c’est-à-dire, une bonne capacité et aptitude pour pouvoir

s’évoluer, pour accéder à un autre poste plus valorisant et de se distinguer. Enfin, le

caractéristique de l’emploi. Le caractéristique de l’emploi influence un salarié à être motiver

dans le monde du travail. Le titre d’honneur et la hiérarchie des postes occupés inflige un bon

comportement à un individu et d’être performant dans son travail. De tous ces faits, la

motivation intrinsèque est donc suscitée par le besoin de satisfaire les différents types de

besoin que l’homme cherche à satisfaire comme l’affirme Abraham Maslow, que ce soit une

fin professionnelle ou personnelle.

La motivation intrinsèque est une motivation qui vient en soi même, c’est-à-dire une

envie de satisfaire chez un individu un sentiment qui vient de lui-même, cela lui permet de

connaitre sa capacité et son aptitude à la réalisation de son travail pour combler ce sentiment.

La motivation interne pousse le salarié à être compétent dans son domaine ce qui procure une

détermination à ce dernier. Elle influence donc le comportement d’un salarié à agir plus que

d’habitude, de produire plus, de surpasser l’objectif qui lui a été confié. Une tâche est perçue

comme important par l’apprenant et valorisée par lui si elle lui parait cohérente avec les traits

centraux de son image de soi et ces valeurs. L’individu s’engage volontairement dans une

activité qu’il trouve intéressante sans que ne soit nécessairement une récompense autre que

51

l’activité elle-même, elle suscite la croissance personnelle. Elle est cruciale pour le

développement cognitif et social.

Malgré le degré d’importance montré par ce type de motivation, il ne demeure pas

moins de failles constatées. Comme la motivation intrinsèque est définie comme le

comportement qui vient en soi de l’individu, elle se repose donc généralement de la

personnalité de l’apprenant. La motivation interne demeure donc d’être « complexe » et

difficile à susciter du fait que chaque individu a sa propre personnalité : chaque individu a des

préférences et des besoins différents. Ces besoins ne sont figés mais évoluent en permanence

en fonction des interactions entre l’individu et de son environnement. La volonté de l’individu

peut en effet être différente de celle de l’entreprise.

1-1-2Analyse au niveau de la motivation externe

Le résultat à propos de la motivation extrinsèque des personnels de la compagnie a été

identifié dans le tableau n°08 dans le chapitre précédent. Selon le résultat déduit, les

personnels de la compagnie donnent une grande importance à ce type de motivation avec un

taux de pourcentage assez élevé de 40,90% contre une petite partie au nombre de 3 avec un

faible taux de pourcentage de 13,63%. Ces valeurs affirment déjà que les personnels de la

compagnie cherchent à se motiver à l’aide des différentes techniques de la motivation externe

comme les récompenses, etc.,…

Ainsi, pour refléter l’image de ces différentes affirmations, une étude sur les différents

facteurs de motivation de la compagnie a été effectuée ce qui a permis de ressortir la figure

suivante.

52

Figure n° 09: Résultat sur l’étude des facteurs de motivation

Source : travaux basé sur les résultats constatés, Mai 2016

A travers cette figure se reflète l’image de la considération de la technique de

motivation financière. La compagnie adopte plusieurs méthodes afin d’appréhender les

salariés à être compétent dans leur travail. Apparemment, parmi les différentes techniques, le

système des primes a été jugé comme la méthode qui influence le plus les salariés. De ce fait

vient la question pourquoi ?

La plupart des enquêtés ont choisis le système des primes puisque, premièrement, par

rapport au système de promotion, il est facile à acquérir. Le système de promotion représente

l’évolution de poste et de grade. Seulement, ces deux variables demandent beaucoup aux

salariés, le processus pour y parvenir parait assez long. Le système de prime est une question

de temps tandis que le système de promotion est une question d’année. Même si ces deux

systèmes sont en dépendance avec la variable financière, la valeur attribuée ne sont pas les

même. Les primes attribuées varient en fonction de la réalisation de l’individu alors que la

valeur attribuée pour la promotion est fixe mensuellement et annuellement. La compagnie à

donc posée une durée de cinq ans sous forme d’une balise pour pouvoir évaluer les

personnels. Cette durée est facultative, elle peut être surpassée du faite qu’il est impossible

pour une organisation d’accorder ces promotions plus souvent car il y aura un impact

financier : plus les postes et les grades s’évoluent, plus la valeur fixée surplus mensuellement

accordée par la compagnie s’accroit. En guise d’exemple, nous avons pris comme situation le

cas des 5 salariés qui ont réussis à décrocher une promotion comme l’évolution de grade de

0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

système de promotion

Système de prime

ambiance au travail

31,81%

40,90%

27,27%

pourcentage

tech

niq

ue

de

mo

tiva

tio

n

Facteur de motivation

53

1A à 1B. Cela est nécessaire pour schématiser la situation en forme d’équation. C’est pour

dégager l’impact financier que la compagnie va subir : mensuellement, l’équation se présente

comme ceci :

(X1 + (X1i))+ (X2 + (X2i)) +………. + (X5 + (X5i))= 5(X + Xi) et la valeur annuelle se traduit

comme ceci 60X + 60Xi

D’après ces équations, la compagnie va donc subir une augmentation de charge 60 fois

de plus sur les avantages des personnels. Malheureusement, suite aux résultats constatés

dernièrement, la motivation externe demeure importante dans une entité.

La motivation externe comme son nom l’indique, c’est la motivation qui dépend de la

situation de travail. Comme nous le savon déjà, la motivation extrinsèque est considérée

comme une rétribution surplus du salaire des personnels. La motivation externe influence les

salariés à adopter un type de comportement plus que d’habitude. Ce type de motivation

procure un sentiment de compétence chez l’individu à atteindre un but déterminé pendant une

durée définie.

Etant donné que ce type de motivation est le fruit d’une incitation venant de

l’extérieur, cela remet en cause le degré de capacité de l’individu. L’apprenant se motive seul

sous l’effet de pression plus ou moins consciente. Elle induit un comportement contrôlé par

des forces et circonstances externes. L’individu agit avant tout pour obtenir une récompense

ou d’éviter une sanction de son environnement.

Cependant, sur le plan financier, elle engendre des effets considérables pour une

organisation. L’application de la motivation extrinsèque exige de plus en plus aux

collaborateurs. Pour que le niveau de la motivation soit le même ou qu’elle accroît de plus,

cela demande plus de récompense alors que ce type de récompense dépend de la réalisation de

l’organisation durant l’année entière. La motivation externe n’est pas durable surtout s’il y a

un effet monétaire. Elle peut aussi endommager la motivation personnelle de l’individu lui-

même car quand la récompense n’existe plus, la motivation de l’individu lui-même disparait

ou décroit avec ce dernier.

54

1-2Analyse des relations

Cette rubrique sera consacrée pour la présentation des relations entre les différents

types de motivation et la performance. Ceci est indispensable pour la validation des

hypothèses.

1-2-1La motivation intrinsèque et la performance

D’après la section se portant sur la motivation intrinsèque et la performance de

l’entreprise, le rapport entre la motivation interne et celle de la performance se traduit comme

suit.

Tableau n°12 : TDE qui exprime le rapport entre la motivation intrinsèque et la performance

de l’entreprise

x y 1 2 3 4 ni

1 6 1 7

2 4 2 3 9

3 1 2 2 5

4 1 1

n.j 10 4 5 3 22

Source : travaux basés sur les résultats constatés, Mai 2016

Suite à ce tableau, 6 parmi les 7 qui ont considérés que la motivation intrinsèque est

« très important » et 4 parmi les 9 qui ont jugés que la motivation interne est « important »

sont qualifiés d’avoir surpassé leur l’objectif. Tandis que 2 parmi les 5 qui ont choisis la

notation n°03, que la motivation interne est de moindre importance et un seul qui a considéré

que la motivation interne n’a pas d’importance. La motivation interne présente donc une

grande influence vis-à-vis du personnel de la compagnie.

1-2-2 La motivation extrinsèque et la performance

D’après la section se portant sur la motivation extrinsèque et la performance de

l’entreprise, le rapport entre la motivation externe et celle de la performance comme suit.

55

Tableau n° 13: TDE qui exprime le rapport entre la motivation extrinsèque et la performance

de l’entreprise

x y 1 2 3 4 ni

1 8 1 9

2 2 2 2 6

3 1 2 1 4

4 1 2 3

n.j 10 4 5 3 22

Source : travaux basé sur les résultats constatés, Mai 2016

Le tableau ci-dessus nous montre le degré de la relation entre la motivation externe par

rapport à la performance de l’entreprise. D’après le sondage, 15 enquêtés sont entièrement et

d’accord avec la considération de la motivation externe comme un déterminant pour que le

salarié soit performant dans son travail pour procurer un exploit à la compagnie. D’ailleurs, 3

des enquêtés sont en désaccord avec cette idée. Par conséquent, 8 parmi les 9 enquêtés qui

sont entièrement d’accord et 2 parmi les 6 qui sont d’accord avec le fait de considérer la

motivation externe comme outil pour que les salariés soient performants ont surpassés leur

objectif. Ensuite, 4 parmi les 22 ont atteins leur objectif tandis que 5 d’entre eux ont

surpassés 75% de leur l’objectif. La performance de la compagnie présente donc une forte

relation avec la motivation externe.

1-2-3La performance et la motivation interne et externe combinée

Suite à la section se portant sur la combinaison de ces deux types de motivation et la

performance, le rapport entre ces deux variables se traduit comme ceci :

Tableau n° 14: TDE qui exprime le rapport de la performance et de la combinaison de ma MI

et ME

x y 1 2 3 4 ni

1 10 1 11

2 3 3 6

3 2 1 3

4 2 2

n.j 10 4 5 3 22

Source : travaux basé sur les résultats constatés, Mai 2016

56

De ce tableau découle l’interprétation suivant. : 11 parmi les 22 sont entièrement

d’accord avec l’idée de la combinaison de la motivation interne et externe pour assurer la

performance de la compagnie. Par contre, 2 des enquêtés sont totalement en désaccord avec

cette idée. Ainsi, nous pouvons déjà conclure que la motivation interne et externe en même

temps influence beaucoup les salariés à être performant dans leur travail. En effet, un salarié

qui est motivé déjà en soi même, et qui est encore incité par l’organisation peut être

performant deux fois plus qu’un salarié ordinaire. Plus le salarié est performant dans son

travail, plus il assure la performance de son entreprise, plus la pérennité de celle-ci est assuré.

1-3Analyse au niveau de la performance de la compagnie

La compagnie ARO adopte un système de motivation depuis plusieurs années pour

appréhender et influencer les personnels à adopter un comportement pour être performant

dans la réalisation de leur travail. D’après le résultat auprès de la figure n°07, le niveau de

performance de la compagnie n’a pas cessé d’évoluer. La compagnie connait une situation de

croissance continue et progressive.

De l’année 2010 à l’année 2011, la compagnie dégage un niveau de réalisation

respectif de 70% à 74% : une progression de 4%. A partir de l’année 2011 à l’année 2012, les

niveaux de réalisation se trouvent à 74% à 78%. Depuis l’année 2010 jusqu’à l’année 2012,

les niveaux en pourcentage ont évolués approximativement avec un passage faisant apparaitre

une légère augmentation de 4% à 5%. Pourtant, partant de l’année 2013, une montée brusque

de la performance intervient et fait figurer un niveau beaucoup plus élevé car, par rapport au

niveau de réalisation de l’année 2010 jusqu’à l’année 2012, la réalisation de l’année 2013 a

connue une progression jusqu’à 7% avec un chiffre qui indique une réalisation de 86% des

objectifs généraux. Suite à cette évolution, la performance de la compagnie a progressée

jusqu’à une croissance de 10% de réalisation entre l’année 2013 et l’année 2014 avec un taux

de 96%. Le niveau de la réalisation de l’année 2014 représente la combinaison de la

performance réussie en 2010 et 2011. Depuis l’année 2010 à 2014, la compagnie a connue un

accroissement de 23% avec une tendance progressive.

L’année 2013 marque donc le point de tournant quant à la réalisation de l’organisation.

A souligner également que cette année pour la compagnie ARO a été l’année qui marque la

mise en place du système d’audit de gestion de ressource humaine. Depuis l’application de ce

système, ceci explique le niveau élevé de la réalisation par rapport à l’objectif assigné. Etant

donné que l’audit de GRH est un système mise en place afin d’appréhender la motivation

57

interne des salariés, d’après le résultat auprès de la figure n°07, nous pouvons déduire que le

système a touché son objectif.

D’une manière générale, l’activité de la compagnie a connue une évolution positive.

Cette performance reflète les efforts consentis par l’ensemble du personnel dans la mise en

œuvre des projets de la compagnie. On a constaté un changement considérable suite à la mise

en place du système d’audit de GRH comme outil pour motiver les personnels de la

compagnie.

Section 2 : Vérification et validation des hypothèses

A travers cette section, les hypothèses seront vérifiées et validées à l’aide de la

méthode statistique par le calcul des corrélations linéaires. Cette méthode a été choisie afin de

montrer laquelle des différents types de motivation apportent le plus de performance à

l’entreprise. Dans un premier temps, nous commençons par les différents types de calcul pour

déterminer « r ».

2-1 Calcul des coefficients linéaire « r »

2-1-1Corrélation entre la motivation intrinsèque et la performance :

Hypothèse n°01 : « la motivation intrinsèque est un déterminant important mais pas décisif

pour la performance de l’entreprise »

Cette partie de la section va nous permettre de déterminer la valeur du coefficient de

corrélation « r », c’est-à-dire si la motivation intrinsèque est suffisant pour donner une

performance à l’entreprise.

58

Tableau n°15 : TDE qui exprime la relation entre la motivation intrinsèque et la performance

de l’entreprise

X

Y

1

2

3

4

ni

ni.xi

Xi².ni

nij.xi.yj

1

6

1

7

7

7

8

2

4

2

3

9

18

36

34

3

1

2

2

5

15

45

48

4

1

1

4

16

16

n.j

10

4

5

3

22

44

104

106

n.j.yj

10

8

15

12

45

Yj² .nj

10

16

45

48

119

Source : travail basé sur les résultats constatés, Mai 2016

cette tableau va nous permettre maintenant de calculer la coefficient de corrélation r en

passant d’abord par les calculs des différentes moyennes ; le moyenne de X etY , suivi des

variances de V(x) et V(y), des écart types δ(x) et δ(y), du covariance cov (x ;y), et enfin la

valeur de « r ».

Les moyennes marginales : Xi et Y

D’après cette formule on a pu relever comme valeur de X= 2 et la valeur de Y= 2,04

59

Les variances marginales : V(x) et V(y)

( ) ( )

∑ ( )

( ) ( )

∑ ( )

D’où la valeur de V(x)= 0,72 et V(y)= 1,19

Les écartypes : σ(x) et σ(y)

( ) √ ( ) ( ) √ ( )

D’où σ(x)= 0,84 et σ(y)= 1,09

La covariance : cov(x ; y)

( ) (

∑∑ ( )

)

D’ou la valeur de la covariance est égale à 0,73

Le coefficient de corrélation « r »

( )

( ) ( )

r= 0,79

.

Dans notre cas, avec la valeur de r=0,79, il y a une forte corrélation entre la motivation

interne et la performance de l’entreprise.

60

2-1-2Corrélation entre la motivation extrinsèque et la performance :

Hypothèse n°02 : « la motivation extrinsèque est un déterminant important mais reste

insuffisant pour la performance de l’entreprise ».

Tableau n°16 : TDE qui exprime la relation entre la motivation extrinsèque et la

performance de l’entreprise

X

Y

1

2

3

4

ni

ni.xi

Xi².ni

nij.xi.yj

1

8

1

9

9

9

10

2

2

2

2

6

12

24

24

3

1

2

1

4

12

36

36

4

1

2

3

12

48

44

n.j

10

4

5

3

22

45

117

114

n.j.yj

10

8

15

12

45

Yj² .nj

10

16

45

48

119

Source : travaux basés sur les résultats constatés, Mai2016

De ce tableau découle les différents éléments permettant de déterminer avec exactitude

le coefficient de corrélation « r » qui relie la motivation extrinsèque et la performance de

l’entreprise. X représente « la variable explicative » qui indique la motivation externe et Y

représente « la variable expliquée » qui indique « la performance ». Ainsi, en suivant les

manières pour déterminer « r » et en utilisant les données que ce tableau offre, il est possible

de déterminer le coefficient de corrélation linéaire « r ». Ci-après les processus de calcul

effectués : d’abord, les calculs des moyennes ayant pour résultat X= 2,04 et Y= 2, 04, ensuite,

les calculs des variances de x et y pour la valeur de V(x) = 1, 13 et V(y) = 1, 22 suivi de

l’écart type qui n’est que la racine carré de la variance, les réponses obtenus sont les suivant

σ(x) = 1, 06 et σ(y) = 1, 11. Enfin, la covariance dont le résultat obtenu est de

cov (x ; y) = 1, 02. Après avoir déterminé la covariance, il faut passer maintenant au calcul

61

du coefficient de corrélation linéaire « r » qui est le rapport entre la covariance et la

multiplication des deux écarts types d’où

r = 0,87

Avec cette valeur de « r », la relation entre la motivation externe et la performance est

fortement corrélée.

2-1-3Corrélation entre la combinaison des deux types de motivation et de la

performance

Hypothèse n°03 : « La combinaison de la motivation intrinsèque et extrinsèque est essentiel

pour assurer la performance de l’entreprise »

Tableau n°17: TDE qui exprime la relation entre la combinaison de la motivation interne et

externe et la performance de l’entreprise

X

Y

1

2

3

4

Ni

ni.xi

Xi².ni

nij.xi.yj

1

10

1

11

11

11

12

2

3

3

6

12

24

30

3

2

1

3

9

27

30

4

2

2

8

32

32

n.j

10

4

5

3

22

40

94

104

n.j.yj

10

8

15

12

45

Yj² .nj

10

16

45

48

119

Source : travaux basés par les résultats constatés, Mai 2016

Vu ce tableau, il est donc possible d’accéder aux calculs des différents paramètres

indispensables à la détermination de « r ». Les résultats obtenus de ces calculs sont les

suivants: premièrement, pour les moyennes X = 1,81 et Y = 2,04 ; deuxièmement, les

variances V(x)= 0,97 et V(y)=1,22, troisièmement les écarts types ont comme résultat σ

62

(x)= 0,97 et σ(y)= 1,1 ; quatrièmement la covariance a donné Cov(x, y)= 1,03 Enfin autour

de « r »

r = 0,96

Cette valeur de « r » de « 0,96» exprime que la combinaison entre les deux types de

motivation et la performance des salariés reflète une forte corrélation. Ainsi ce résultat

permet de déduire l’application des deux types de motivation en même temps est un

déterminant de la performance de l’entreprise.

2-2Comparaison des trois coefficients linéaires

Cette rubrique va nous permettre de définir les valeurs des trois coefficients linéaires

ainsi que leur dépendance par rapport à la performance de l’entreprise. Cette section va donc

d’une part dégager la signification de ces trois valeur de « r », et d’autre part, la comparaison

pour démontrer parmi les trois variables, qui a le plus d’influence sur les personnels afin

d’aboutir à une performance pour l’entreprise et de valider les trois hypothèses.

Pour démontrer cette comparaison, il est indispensable de dresser un tableau récapitulatif des

valeurs du coefficient linéaire pour une comparaison claire et distincte. Dans le tableau ci-

dessous, « r (1) » représente la motivation intrinsèque, « r(2) » indique la motivation

extrinsèque, et « r (3) » la combinaison de la motivation interne et externe.

Tableau n°18 : Tableau Récapitulatif des valeurs du coefficient linéaire « r »

Coefficient colinéaire « r »

Valeur du coefficient

linéaire « r »

signification

r (1)

0,79

Forte corrélation

r (2)

0,87

Forte corrélation

r (3)

0,96

Forte corrélation

Source : Auteur, juin 2016

D’après le tableau ci-dessus, le coefficient linéaire entre la motivation intrinsèque et la

performance de la compagnie dégage une valeur de « r = 0,79 », puis, la coefficient de la

deuxième variable « r = 0 ,87 » qui représente la corrélation entre la performance de la

63

compagnie et la motivation extrinsèque du personnel, et enfin, la troisième coefficient de « r =

0,96 » qui exprime la relation entre la performance de la compagnie et la combinaison de la

motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque.

Suite à ces affirmations, les trois variables sont en forte corrélation. Cependant, la différence

entre ces valeurs de « r » représente le degré d’influence de chaque variable par rapport à la

performance de la compagnie.

Avec une valeur de « r = 0,96 », la combinaison de la motivation intrinsèque et la motivation

extrinsèque a le plus d’influence pour aboutir une fin positive, « la performance de

l’entreprise » par rapport aux deux autres variables. Plus la valeur de « r » rapproche de « 1 »,

plus il y a une forte liaison entre les deux variables. Ceci dit que parmi les trois composantes,

la combinaison de ces deux types de motivation est considéré comme le plus essentiel à

l’établissement.

En guise de conclusion, cette comparaison a permis de dégager que malgré leur degré

de corrélation qui sont considérés comme « forte corrélation », par rapport à la motivation

intrinsèque et la motivation extrinsèque combinée, la motivation interne et la motivation

externe seulement en son nom reste insuffisant ce qui revient à valider les trois hypothèses.

Hypothèse n°1 : « la motivation intrinsèque est un déterminant important mais pas décisif

pour la performance de l’entreprise » : Valider

Hypothèse n°2 : « la motivation extrinsèque est un déterminant important mais reste

insuffisant » : Valider

Hypothèse n°3 : « la combinaison de la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque

est un déterminant essentiel pour la performance de l’entreprise » : Valider

Section 3 : Recommandations

Après avoir analysé les différents résultats obtenus, la rubrique concernant la

vérification des hypothèses qui précède cette section a confirmé la validation des trois

hypothèses qui ont été avancées. Il est ainsi validé que la combinaison de la motivation

intrinsèque et la motivation extrinsèque est le déterminant essentiel pour assurer la

performance de l’entreprise. Seulement, il y a toujours des facteurs qui freinent l’avancement

et l’amélioration de ces motivations. A cet effet, des recommandations seront suggérées afin

de stimuler de plus la motivation des personnels que ce soit interne ou externe pour contribuer

à l’amélioration de la performance de la compagnie.

64

3-1 Mise en place d’un système de carrière par corps de métier

La mise en place de ce type de système offre des avantages que ce soit pour la

compagnie ou pour ces personnels. Le système de carrière par corps de métier met en

évidence l’opportunité que les personnels peuvent saisir, des opportunités au niveau de

chaque département ou chaque service. Seulement, ce système demande des grands progrès

aux membres de la compagnie et une grande responsabilité au responsable du personnel ou

pour les chefs hiérarchiques. La base de ce système est de classer les personnels selon leur

niveau. La classification se déduit selon les capacités, les traits de personnels, l’expérience, le

niveau de performance, surtout de la compétence. La compétence représente la mise en action

combinée des ressources et des connaissances portées par l’individu qui va créer de la valeur.

Elle représente la capacité à savoir articuler des connaissances, à savoir coordonner le travail

à toutes les étapes et dans sa conception. Les salariés seront évalués à chaque mois afin de les

reclasser selon leur évolution. Ce système va donc servir à la compagnie comme un système

d’évaluation et de suivi mensuel, comme un « tableau de bord ».

3-2Mise en place d’un système d’adéquation entre poste et grade

Le déséquilibre entre le poste occupé et le niveau de grade entraine la démotivation

des salariés. Il est donc d’une grande importance de les mettre en équilibre. La mise en place

de ce système ouvre une grande opportunité à la compagnie. Ce déséquilibre peut provoquer

un sentiment d’antipathique d’un salarié envers autrui car il peut être interprété d’une autre

manière. L’être humain à tendance à se référer des autres qui se trouve à ces alentours. Cela

peut donc affecté l’environnement interne de l’entreprise. Ceci dit que la mise en place de ce

système peut fructifier l’organisation dans de divers domaine. Car, pour effectuer cette

opération, plusieurs contraintes doivent être prises en compte. Le niveau de grade est en

fonction de plusieurs critères tels que l’ancienneté, niveau de performance, de l’expérience,

du niveau de responsabilité, tandis que le poste dépend de l’étude parcouru, de la compétence.

Ceci nécessite une étude individuelle de tous les membres de l’entreprise, seulement, elle lui

procure une personne qui dispose le profil adéquat au poste occupé. Cela facilite donc le

cadrage pour les nouveaux personnels

65

3-3 La reconnaissance

La reconnaissance est un outil de motivation très importante puisqu’elle se porte sur

l’identité de l’individu, son appartenance à un groupe de travail ou à un métier. Elle se porte

également sur l’effort que l’individu fournit pour réaliser un travail, sur sa contribution, sur la

maitrise de son activité. Elle se porte enfin sur les résultats obtenus, la conformité à la

demande et à la rétribution reçue en retour. La reconnaissance est devenus une préoccupation

pour l’entreprise, car les salariés ont pris conscience de leur apport et ont un profond désir de

reconnaissance. Ils entendent être traités comme des partenaires et non plus comme des

exécutants et veulent voir leurs efforts et leur contribution reconnus au même titre que les

résultats obtenus.

3-4 Renforcement de la communication interne

La communication interne est l’ensemble des actions de communication mise en

œuvre au sein d’une entreprise à destination des salariés. Elle se résume souvent à informer et

donner une meilleur compréhension de l’environnement professionnel. La communication

favorise la transparence au sein de l’organisation ; diffuser l’information interne à l’entreprise

favorise la communication dans tous les sens qu’elle soit descendante, horizontale ou

ascendante ; stimuler la participation des collaborateurs de l’organisation, créer une image, un

esprit, un sentiment d’appartenance à l’entreprise ainsi qu’un climat de confiance au sein de

l’entité. Il est donc important d’adopter une communication interne claire, transparent. La

transparence de la communication offre de la légitimité au choix et prise de décision. La

communication doit donc être plus fréquent car l’objectif global de ce dernier consiste à gérer

de manière optimale le couple demande/offre d’information dans le système que représente

l’entreprise, de développer le sens collectif, elle permet aux membres de l’entreprise ou

« personnels » d’exister et de se sentir impliquer dans la politique globale de l’organisation ce

qui permet d’améliorer le climat social. La communication résolve les conflits internes et

informe et explique un projet à l’ensemble des personnels en diffusant les informations

réglementaires. Elle permet de vérifier et déceler d’éventuelles anomalies, des réclamations et

les attentes des salariés. Ainsi, il est important pour l’établissement de renforcer

l’amélioration au niveau du système de communication interne.

66

Avec une multitude de sujets abordés, ce dernier chapitre regroupe les fruits des

analyses sur les résultats ayant menés vers la conclusion des hypothèses de travail. La

première partie correspondant aux interprétations englobe les discussions sur la motivation

interne et externe ainsi que leur relation avec la performance au sein de la compagnie. Cette

analyse a permis de faire ressortir le degré de dépendance entre les différentes variables

identifiées.

Un second titre s’intéressant à l’analyse des niveaux de performance de la compagnie inclue

les comparaisons des performances dégagées durant cinq années successives. Les études

approfondies au niveau de ces performances associées aux différentes pratiques du système de

motivation de la compagnie ont permis de conclure sur le degré de fondement des hypothèses.

Conséquemment, les déductions se sont intervenues sur les besoins d’un système de

motivation pour l’amélioration de la performance. Ces conclusions ont contribuées à

l’élaboration des recommandations.

67

CONCLUSION GENERALE

La motivation est un sujet important dans le discours managérial. Pour que le salarié,

mobilise sa bonne volonté, son empathie et sa créativité dans son travail, il doit se sentir

motivé. Un salarié heureux, travail mieux et plus.

Définir la motivation au travail n’est pas un exercice aisé. Pour répondre à la question

comment rendre plus efficace, individuellement et collectivement, les membres d’une

entreprise, les responsables doivent s’intéresser à la motivation des salariés puisque l’objectif

généraux des entreprises étant d’obtenir un meilleur rendement de l’homme, il importe de

noter que, quelque soit le degré d’intelligence, l’aptitude d’une personne, sa compétence ne

suffit pas à lui permettre d’atteindre une forte productivité. La motivation est l’ensemble des

processus pouvant conduire à la performance. Pour y parvenir, la personne doit également être

motivée puisqu’elle est une force qui pousse l’individu à agir. Cependant, certaine contrainte

freine la motivation au sein d’une organisation telle que la non connaissance de leur champs

d’action ainsi que le non respect de leur valeur.

Cependant, les salariés aspirent à exercer une activité en harmonie avec leur propre

système de valeur. C’est un ressort central qui forge l’identité social des individus, suscite le

sentiment d’appartenance à l’entreprise et donne un sens au travail. La valeur est une source

d’énergie, un levier de motiver qui donne un sens à l’engagement des collaborateurs. La

valeur est favorable à l’adhésion et à la fidélisation des personnels car elle développe un

sentiment de fierté d’appartenir à l’entreprise. Le partage de valeur est également favorable au

développement de l’esprit d’équipe, il permet d’éviter l’écueil de l’individualisation des

relations au travail. Cependant, le salarié doit aussi connaitre clairement leur champ d’action,

savoir ce qu’il peut faire ou décider seul et les questions pour lesquelles il doit consulter ses

collègues ou son chef hiérarchie. La connaissance de ses marges de manœuvre ne doit pas

pour autant avoir effet de briser ses initiatives. En effet, celles-ci sont à valoriser par les

innovations qu’elles peuvent apporter à l’organisation. La période d’intégration est

particulièrement importante pour préciser ces points avec le supérieur hiérarchique. C’est un

élément qui doit être inclus dans les périodes d’intégration.

Selon les résultats des enquêtes et l’entretien que l’on a aboutit au sein de la

compagnie d’assurance ARO, on constate une contradictoire sur l’avis des salariés. La

motivation peut être engendré par la satisfaction d’une part, et par l’insatisfaction d’autre part.

68

Elle s’explique par un équilibre ou déséquilibre de force qui amène un individu à se construire

des objectifs qui orientent ses actions, qui déterminent l’intensité et la durée de

l’investissement consenti. De plus, la motivation est modifiée au fur et à mesure des

expériences de l’individu. D’où, la motivation de l’individu ne dépend pas seulement des

tâches, de ses projets de carrières. La motivation est donc beaucoup plus individuelle, la vraie

motivation vient donc d’abord de l’intérieur. Néanmoins, la motivation ne dépend pas

exclusivement de l’individu et ses besoins. Elle peut également dépendre des caractéristiques

de l’environnement de travail, de la nature de l’emploi ou du mode de management des

supérieurs. Ainsi, l’un des problèmes que l’entreprise rencontre fréquemment, c’est de savoir

par quelle politique elle peut amener le personnel à donner le meilleur de lui-même pour avoir

un bon rendement.

L’organisation instaure des nouvelles techniques qu’elle juge efficace pour ces

personnels en fonction des circonstances qui l’entoure, comme la situation financière de la

compagnie. Ainsi, les enjeux se tournent autour de l’environnement de l’organisation que ce

soit interne et externe. L’entreprise doit prendre en compte toute éventuelle réalité pour

pouvoir élaborer les techniques concise. Pourtant, la question liée à la motivation des salariés

constitue une préoccupation en matière de gestion de ressource humaine. La motivation dans

une organisation, est un enjeu majeur qui repose sur le principe « la réussite de l’entreprise

dépend des performances collectives, elles-mêmes dépendant des performances individuelles

et de l’investissement de chacun ». Il est donc important de comprendre ce qui motive

prioritairement le personnel pour améliorer l’adéquation entre ce que la personne recherche et

ce que lui apporte son travail.

De ce fait découle la problématique, « comment maintenir le niveau de la motivation à

un degré élevé quelque soit le niveau de performance de l’entreprise ». Il s’agit donc de

déterminer la façon à entretenir cette motivation à ne pas se dégrader. Ceci renferme divers

aspects à étudier pour pouvoir répondre à cette question. A cet effet, des hypothèses

correspondantes à la problématique posée pour le travail de recherche se succèdent

La première hypothèse suppose que la motivation intrinsèque est un déterminant

important mais pas décisif pour assurer la performance de l’entreprise, la deuxième hypothèse

considère que la motivation extrinsèque est un facteur important mais reste insuffisante pour

que l’entreprise soit performante, et enfin, la troisième hypothèse qui suppose que la

motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque en même temps est l’élément essentiel

69

pour assurer la performance de l’entreprise. Les trois hypothèses cadrent donc la réponse à la

problématique de base à la suite des investigations mises en pratique.

La vérification de ces trois hypothèses se fait par une méthode d’analyse statistique à

l’aide du calcul du coefficient linéaire « r » afin de matérialiser les relations entre la variable

explicative et la variable expliquée. Seulement, il est impossible de procéder à la

détermination de « r » sans passer à l’élaboration d’un tableau à double entrée. Le

redressement de ce tableau a permis de ressortir les quatre variables suivantes : le premier

variable représente la motivation intrinsèque, la deuxième variable désigne la motivation

extrinsèque, la troisième variable désigne la motivation intrinsèque et la motivation

extrinsèque combinée, ces trois variables représentent la variable explicative, et enfin, la

quatrième variable qui exprime la variable expliquée : la performance.

Suite aux différents calculs, le résultat sur les calculs des coefficients linéaires « r » ont déduit

les résultats suivant :

Dans la première sous section de la validation des hypothèses, le coefficient linéaire

entre la motivation intrinsèque et la performance dégage comme résultat « r= 0,79 », ce qui à

permis de dire qu’il y a une forte corrélation, donc le résultat à bien montrer que la motivation

intrinsèque présente un facteur qui est considéré comme un déterminant de la performance de

l’entreprise.

Dans un deuxième lieu, le coefficient linéaire entre la motivation extrinsèque et la

performance dégage la valeur de « r=0,87 », c’est-à-dire, il existe une forte corrélation entre la

variable explicative la motivation extrinsèque et la variable expliquée la performance. Suite à

ce résultat de « r », la motivation extrinsèque est un facteur important pour que l’entreprise

soit performante.

Le dernier coefficient linéaire avec une valeur de « r=0,96 », il existe une forte

corrélation entre la combinaison de la motivation intrinsèque et extrinsèque, ainsi que la

performance. Cela permet donc de juger que la combinaison de la motivation interne et

externe est considérée comme un déterminant important pour assurer la performance de la

compagnie. Ces divers résultats ont permis la validation de chaque hypothèse. Cependant, ces

différentes valeurs dégagent des écarts à considérer. Ainsi, il est indispensable de se rappeler

de la théorie sur le coefficient linéaire : « si r est inférieur à 0,75, il admet une faible

corrélation », « si r est supérieur à 0,75, il admet une forte corrélation », mais plus la valeur de

70

r se rapproche de « 1 », plus il y a une forte corrélation. Etant donné que les trois variables

sont toutes vérifiées, il est indispensable de connaitre parmi eux, qui arrivent à influencer de

plus les salariés à adopter un comportement pour faire fructifier l’entreprise. Comme la valeur

de la corrélation entre la motivation interne et la performance dégage la valeur de r=0,79

contre la valeur de r =0,87, ceci dit que la motivation externe arrive à influencer de plus les

salariés par rapport à celui de l’interne. Pour la deuxième variable et la troisième variable, la

valeur a été 0,87 contre 0,96, ce qui a permis de déduire qu’il est important dans une

organisation d’adopter les deux types de motivation en même temps.

Grâce à l’utilisation de ces différentes techniques, la compagnie se distingue au niveau

du marché d’assurance malgache actuellement. Elle s’avère d’être performante. La recherche

de la performance demeure sa priorité vue qu’elle est considérée comme une mesure des

résultats des activités opérationnelles, et qu’elle est abstraitement une conséquence de

diverses stratégies. La recherche permanente de performance dans une organisation pousse

leur responsable à adopter une démarche de progrès visant à s’améliorer de plus en plus.

Depuis l’année 2010, la performance de la compagnie a connue une augmentation sans arrêt.

Ces résultats confirment l’importance du système de motivation mise en place au sein de

l’entité. Par rapport à ces concurrents, la compagnie ARO est positionnée comme le leader.

Au niveau de la performance par rapport à la productivité, la compagnie a connue une

croissance considérable, ceci dit que la compagnie a réussie à vendre plus que les années

précédentes. De la même façon pour la performance commerciale, où la compagnie domine le

marché avec une part de marché très élevée, ce qui signifie sa plus grande compétitivité. Le

système de motivation est donc un élément crucial pour toute organisation car il joue un rôle

très important dans la réalisation des activités. La faculté d’influencer les personnels à opter

un comportement de bonne volonté avec une performance élevée semble très intéressant.

Malgré la présence de ces différentes méthodes au sein de la compagnie, il y a toujours

un manque à couvrir. Lorsqu’on parle de motivation, la première source est la question

financière. Bien que l’argent soit la forme de motivation la plus connue, ce n’est pas le seul

levier qui pousse les personnels à bien faire leur travail, ou ce qui arrive à les influencer plus

que d’habitude. Compte tenu des failles constatées auprès de la motivation externe, il est

fortement recommandé d’adopter des techniques en dehors des méthodes sous effet

monétaire. D’abord, la mise en place d’un système de reconnaissance. La reconnaissance se

traduit par la mise en place d’actions concrètes qui peut être facile à mettre en œuvre et qui

permet un meilleur épanouissement grâce au sentiment d’être écouté et compris. La

71

reconnaissance est un signe de gage à l’égard d’un individu. Ensuite, la mise en place d’un

système de carrière par corps de métier parait très important et en complément, la mise en

place d’un système d’adéquation entre poste et grade. Ces solutions se portent effectivement

sur une mise en place d’une procédure propre pour permettre d’équilibrer le poste occupé

ainsi que le niveau du salarié.

Après ces longues démarches, nous estimons que la mise en place d’un système de

motivation au sein d’une organisation est vraiment importante. La performance de

l’organisation en dépend.

VII

BIBLIOGRAPHIE

AMADIEU F (1996), « Gestion des ressources humaines », édition Hitec, Paris 1996.

197 pages

GUERRERO S (2004), « Les outils des ressources humaines : les savoir faire

essentiels en gestion de ressources humaines ». édition Dunod. Paris 2004. 240 pages

LEVEY-Leboyer C(1998), « La motivation dans l’entreprise : Modèle et stratégie »,

édition d’organisation. Paris 1998. 140 pages

LEVEY-Leboyer C(2003), « La motivation dans l’entreprise : Modèle et stratégie »,

édition d’organisation. Paris 2003. 166 pages

LEVEY-Leboyer C(2009), « La gestion des compétences », édition d’organisation.

Paris 2009. 175 pages

LOUART P (2002), « Maslow, Herberg et les théories du contenu motivationnel ».

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MAUGERIE (Salvadore) (2004), « Théories de la motivation au travail», édition

Dunod, Paris 2002. 195 pages

MUCHA L (2010), « La motivation des salariés et la performance des entreprises »,

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ROUSSEL P (1996), « Rémunération, motivation et satisfaction au travail », édition

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production-trg consulté le 20 Mai 2016

Cours :

« cours de statistiques et probabilités », AU : 2011-2012

« cours de Méthodologie », AU : 2013-2014

ANNEXES

VI

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 PV d’entretien XI

Annexe 2 Questionnaire XII

Annexe 3 Fiche d’évaluation des cadres supérieurs et plus XIII

Annexe 4 Fiche d’évaluation des employés XVI

Annexe 5 Organigramme de la compagnie

VII

ANNEXE I : PV d’entretien

Sujet : Etude de la motivation intrinsèque et extrinsèque du personnel face à la

performance

Personnes concernées : Le responsable des Ressources Humaines

Date : 28 Avril 2016

1) Pouvez- vous décrire votre entreprise, en général ?

ARO est une société anonyme au capital 7 013 300 000 Ar crée en année 1935. Avec un siège

social dans les quartiers d’Antsahavola. Actuellement, elle se positionne entant que leader sur

le marché des assurances à Madagascar avec une part de marché de 61,5%.

2) Selon vous que représente la motivation des salariés ?

La motivation des salariés représente avant tout le fait de travailler pour l’entreprise et faire en

sorte que le salarié contribue à la bonne santé de celle-ci et à son avancée.

3) Pouvez-vous nous citer les différentes techniques de motivation de votre compagnie ?

Oui, tout d’abord, il y a le système de prime et bonification qui dépend de la réalisation des

salariés (individuel), gratification et 13ème

mois qui dépend de la réalisation de la compagnie

annuellement, les autres techniques comme les concours de productions, les projets ponctuels,

socioculturel, le système de communication, etc.,…

4) Pour vous, quelles sont les principales sources de motivation des salariés ? (par ordre

d’importance)

Tout d’abord, les systèmes à base monétaire, les systèmes qui favorisent le climat social, et

après les autres techniques comme les projets ponctuels, …

5) Avez-vous une politique de motivation en tant que telle ?

On travaille avec un certain nombre d’outils à la conduite d’un maintien du climat social et de

la motivation des salariés. C’est conduit de façon assez différente.

VIII

6) Selon vous, la motivation des salariés provient-elle du salarié lui-même ou est-elle

impulsée par les différentes méthodes mise en œuvre par la direction des RH ?

Ceci dépend de la personnalité de chacun.

7) Selon vous la motivation des salariés entraîne-t-elle un véritable levier de

performance pour l’entreprise ? Comment se traduit dans votre entreprise ce lien

entre la motivation et la performance ?

Oui, c’est sûr que c’est un levier de performance, quelqu’un qui a envie d’avancer, qui a

envie de faire, va être certainement plus novateur, et va probablement davantage anticiper les

attentes que pourrait lui faire quelqu’un qui est un peu coincé dans son poste, qui ne sait plus

ce qu’il veut, ou qui a envie de rester et de stagne

8) Vous-même en tant que Responsable de l’entreprise, pensez vous que les techniques

de motivation employées sont efficaces ?

Oui, et ceci se traduit par la réalisation de notre compagnie durant toute ces années.

9) Si vous étiez la seule personne à décider de la politique RH, quelles techniques de

motivation adopteriez vous et pourquoi ?

La reconnaissance verbale venant des dirigeants. Ceci est un outil très intéressant du fait que,

tout d’abord, il n’y a pas de charge à supporter pour la société sur le plan financier et en

même temps, c’est un outil pour favoriser le climat social car l’échange verbal est très

important car ceci renforce le lien entre deux individus et que les salariés se sentent traités

comme des partenaires mais pas seulement comme des exécuteurs.

10) Pensez-vous qu’une bonne utilisation d’un outil de motivation offrirait des

avantages particuliers à la performance de la compagnie ?

Oui, ceci affecte directement la performance car son utilisation a permis à notre compagnie de

demeurer plus performant et se positionnant entant que leader.

11) Durant ces quelques années (depuis l’année 2010 jusqu’à maintenant), pouvez-vous

nous informer approximativement des performances de la compagnie ?

Durant ces quelques années, la performance de la compagnie a connue une forte progression.

Merci de votre collaboration !

IX

X

ANNEXE III : FICHE D’EVALUATION : CADRE SUPERIEUR

ET PLUS

FICHE D’EVALUATION DES

PERFORMANCES

Référence : EVA/ARO

Version 0

Approuvée par : DG

Fin période d’essai évaluation intermédiaire évaluation annuelle

1- Renseignement généraux

Code unité Nom et Prénom matricule

Date de naissance Fonction actuel

Date d’entrée Depuis :

HISTORIQUE DE SANCTIONS (positive ou négatives)

Positive= primes, augmentation de salaire, promotions, …

Négative= blâmes, avertissement, ….

Date Nature motifs

-

-

Description des tâches (se référer à la fiche de poste et/ou l’actualiser)

-

-

Rappel des principaux objectifs de N-1

-

-

2- Appréciations et notes :

Indiquant en cochant la case appropriée le niveau qui décrit le mieux les performances

Baser vos jugements sur des données concrètes.

Critères objectifs mesurables

a) performance Niveau

souhaité

Niveau obtenu Résultats commentaires

Objectif 1

Objectif 2

XI

Note

b) qualité Niveau souhaité Niveau obtenu Résultats commentaires

Objectif 1

Objectif 2

Note

Critère objectifs subjectifs

c) comportement Niveau

souhaité

Niveau obtenu Résultats commentaires

Discipline

Assiduité

Professionnalisme

Sociabilité

Développement

personnel

Note

Total des notes : taux de réalisation :

Analyse des causes justifiant les résultats : (à faire avec l’évalué)

Formation Motivation Disponibilité Relation avec les autres

Absence de méthode Organisation Ressources Moyens matériels

Environnement de travail autres …..

3- Faits remarquables :

Veuillez indiquer les améliorations constatées au cours de la période d’évaluation ainsi que

tout résultat marquant accompli

-

4- Principales qualités de l’agent

Identifier les principales qualités de l’agent

-

5- Mesures de redressement

Identifier les mesures à prendre pour améliorer les performances de l’agent

-

6- Note de 2 dernières années : 2013…. ; 2014……

Evaluation générale :

Insuffisante Satisfaisante Très satisfaisante

XII

Engagement du cadre pour atteindre et améliorer ses résultats pour N+1

Moyens nécessaires pour atteindre les objectifs

Visa du cadre Visa de l’évaluateur

7- Période à venir : année N+1

Objectifs stratégiques de l’entreprise (décrire les grands projets dans lesquels le … sera

implique)

A)

a) Actions concrètes à courts termes (à réaliser) Début fin

1e

2e

b) Evolution professionnelle :

-attitude a des responsabilités plus étendues (fonction) Non Oui

Lesquelles :

Immédiatement (dans le mois) A court terme (fin d’année N+1) A moyen terme

(2ans)

- Accéder à la catégorie supérieur (classe) Non Oui

- Eventualité d’une orientation différente Non Oui

Laquelle :

c)Autres commentaires de l’évaluateur direct et appréciation « générale »

-

Non fonction date signature

d)Point de vue de l’évalué

Avez-vous des propositions pour l’amélioration de votre contribution à la bonne marche de la

société ?

Formation souhaitées par l’évalué(e)

Formations souhaitées par l’évaluateur

Signature date

DECISION DE LA DIRECTION GENERALE

Signature date

XIII

ANNEXE IV : FICHE D’EVALUATION EMPLOYE

Nom et prénom :

Poste

Matricule

Service e / Div. / Départ

NOTE :

NOTES PONDEREES Note

finale

sur

100

Classification

des notes 1- Tâches et

attributions

2- Attitude et

comporteme

nt

3- Objectifs

assignés

Autoévaluation

Hiérarchie1

Hiérarchie 2

Hiérarchie 3

ENTRETIEN :

1) Comment pensez-vous améliorer vos compétences ?

a) Formation précisez :

b) Autres précisez :

2) Quelle évolution professionnelle souhaitez-vous au sein de la compagnie ?

Appréciation globale (Hiérarchie 1)

Recommandations (Hiérarchie 2)

Commentaires de la personne évaluée :

Je suis en accord avec l’évaluation/ la notation après l’entretien individuel

Je suis en désaccord avec l’évaluation/ la notation

Objectifs pour la période de N+1 : (à fixer avec son supérieur hiérarchique immédiat au début

de chaque période : au moins 1 objectif et 5 au plus)

Pondération

1-

2-

3-

4-

5-

Nom

L’employé Hiérarchie 1

Signature

Date

XIV

COMMENTAIRES

Hiérarchie 1 Note proposé Nom :

Signature :

Date :

Hiérarchie 2 Note proposé Nom

Signature

Date :

Hiérarchie 3 Note proposé Nom

Signature :

Date :

Avis DFP Note proposé Nom :

Signature :

date

Décision de la direction

Générale

Note proposé Nom :

Signature :

Date :

XV

Cellule Qualité

Vie

Directeur Général

Contrôle Interne

Attaché à la direction générale

Contrôle de Gestion

DGA chargé de la Technique et du Commercial

Attaché de Direction chargé

Direction Technique (1)(2) Direction Marketing

Labo d’études et de Prod

Dépt. Aviation, IRD

Sce Prod IRD

Sce Sinistre IRD

Sce Engineering

Sce Aviation

Dépt. Transport

Sce Prod Maritime

Sce Sin Maritime

Sce Prod AUTO

Sce Sinistre AUTO

Dépt. Affaires Juridiques

Sce Affaires

Générales

Sce CTX Primes

Sce Récupération

Dépt. Contentieux Techniques

Sce Contentieux AUTO

Sce Contentieux Autres

Chargé d’études

Dépt. Clientèle

Standard

Accueil

Courtier

Sce Agence Nord

Sce Agence Centre

Sce Agence Sud

Dépt. Grands Comptes(4)

Sce Clients

Privilégiés

Sce Portefeuille

ARO Dépt. Compta Technique

Sce Compta Agence

Cellule Enquête Sinistres

Dépt. Vie

& AP (3)

Sce Prod.

Vie

Sce Sin.

Vie

Sce Prod.

Santé

DGA Chargé de l’Administration et des finances

Direction financière et du Personnel

Chargé

Dépt.

Comptabilité

Sce Cpt.

Général

Sce Tréso

et

Fiscalité

Dépt. Admin.

Pers.

Cellule Sociale

Sce Paie

et Prêts

Dépt Formation et

Documentation

Centre de Documentation

Dépt.

Moyens

Sce

Logistique

Sce

Economat

Dépt.

Patrimoine

Sce gestion

des Immo.

Sce Trav.

Mob. et

Equi.

Direction Inspection

Dépt.

Inspection

technique

Dépt. Insp.

Compta. Et

Admin.

Dépt.

Réassurances

Dépt. Syst.

D’Information

Sce Techn.

Acceptation

Sce

Techn.

Cession

Chargé

d’études

Sce

Exploitation

Sce

Etudes

Sce

Maintenanc

Sce

Compta.

Réass.

Assistante de Direction

Responsable

Management Qualité

(1) DTA Sinistres et Affaires Juridiques

(2) DTA Production et Etudes

(3) Adjoint au Département Vie et AP

(4) Adjoint au Département Grands Comptes

Protocole

XVI

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. i

AVANT-PROPOS ................................................................................................................................. ii

SOMMAIRE ........................................................................................................................................... iii

LISTE DES ABBREVIATIONS .......................................................................................................... iv

LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................................................v

LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................... vi

INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................................1

CHAPITRE 1 : MATERIELS ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE ............................................6

Section 1 : Les outils déployés ................................................................................................................6

1-1 Choix de la zone d’étude : .................................................................................................................6

1-1-1 Généralité ..........................................................................................................................7

1-1-2 Organisation et structure ...................................................................................................9

1-2 Le cadre théorique de l’étude .........................................................................................................11

1-2-1 La motivation dans l’entreprise ......................................................................................11

1-2-1-1 Qu’est-ce que la motivation ? .........................................................................11

1-2-1-2 Catégorie de motivation ..................................................................................13

1-2-1-3 Les théories sur la motivation .........................................................................13

1-2-2 La performance de l’entreprise .......................................................................................16

1-2-2-1 Qu’est ce que la performance ? .......................................................................17

1-2-2-2 L’indicateur de performance ...........................................................................18

Section 2 : Le concept méthodologique ................................................................................................19

2-1 Source d’information ......................................................................................................................19

2-1-1Les sources d’informations primaires ..............................................................................19

2-1-1-1 La recherche qualitative ..................................................................................19

2-1-1-2 La recherche quantitative ................................................................................20

2-1-1-3La méthode d’échantillonnage .........................................................................20

2-1-2 Les sources d’informations secondaires .........................................................................20

2-2La phase de collecte des données .....................................................................................................21

2-2-1 Collecte des données primaires .......................................................................................21

2-2-1-1Stage ................................................................................................................21

2-2-1-2 Elaboration des questionnaires .......................................................................21

2-2-1-2-1 La méthode de mise en œuvre des questionnaires ..........................22

2-2-1-3Entretiens .........................................................................................................23

XVII

2-2-2 Collecte des données secondaires ...................................................................................23

2-2-3 Les méthodes d’analyse, de traitement et vérification des hypothèses ...........................23

2-2-3-1 La méthode hypothético-déductive ................................................................24

2-2-3-2 La méthode quantitative : TDE .......................................................................24

2-2-3-3 Démarche de vérification des hypothèses .......................................................24

2-3 Limites connues et chronogramme des activités .............................................................................25

2-3-1 Limites de l’étude ...........................................................................................................25

2-3-2 Limites relatives au temps et aux enquêtes .....................................................................25

2-3-3 Chronogramme des activités ...........................................................................................25

CHAPITRE 2 : RESULTATS DES TRAVAUX DE RECHERCHE ....................................................27

Section 1 : Le système de motivation ....................................................................................................28

1-1L’importance d’un système de motivation .......................................................................................28

1-2 Le niveau de performance par rapport au système mise en place ..................................................29

1-3 L’instauration d’un système de motivation au sein d’une entreprise .............................................30

Section 2 : Les différents types de motivation ainsi que les techniques utilisées ..................................31

2-1Les différentes techniques de motivation de la compagnie : ...........................................................31

2-1-1 Système de prime ............................................................................................................31

2-1-1-1 Primes d’assiduité et de responsabilité ...........................................................31

2-1-1-2 Prime sur réalisation des objectifs et le système de bonification ....................32

2-1-1-3 La gratification et 13ème

mois et pacque de fin d’année ..................................32

2-1-2 Les systèmes de promotion .............................................................................................32

2-1-2-1 Evolution de grade ..........................................................................................33

2-1-2-2 Evolution de poste ..........................................................................................33

2.1.3 Autres techniques de motivation .....................................................................................33

2-1-3-1 Concours de production .................................................................................33

2-1-3-2 Système de communication interne et Audit de GRH ....................................34

2-1-3-3 Socioculturel et projet ponctuel ...................................................................... 34

2-2Les différentes types de motivation au sein de la compagnie ..........................................................34

2-2-1 La motivation intrinsèque ...............................................................................................34

2-2-1-1La motivation intrinsèque comme outil de performance .................................35

2-2-2 La motivation extrinsèque ...............................................................................................36

2-2-2-1La motivation extrinsèque comme outil de performance ................................37

2-2-3 La motivation intrinsèque et extrinsèque combinée ........................................................38

2-2-3-1 La motivation intrinsèque et extrinsèque combinée comme outil de

performance ..............................................................................................................................39

Section 3 : La performance de la compagnie ........................................................................................40

XVIII

3-1 Les indicateurs de performance de la compagnie ...........................................................................40

3-1-1 Performance au niveau de la production .........................................................................40

3-1-2 Performance commerciale ..............................................................................................42

3-1-2-1 Le chiffre d’affaires ........................................................................................42

3-1-2-2 La part de marché ...........................................................................................43

3-1-3 Performance financière ...................................................................................................44

3-2 Satisfaction au niveau du système de motivation par rapport à la performance dégagée ...............46

CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS .............................................................48

Sections 1: Discussions .........................................................................................................................48

1-1 Analyse des deux types de motivations ...........................................................................................48

1-1-1Analyse au niveau la motivation intrinsèque ..................................................................49

1-1-2Analyse au niveau de la motivation externe ....................................................................51

1-2Analyse des relations ......................................................................................................................54

1-2-1La motivation intrinsèque et la performance ..................................................................54

1-2-2 La motivation extrinsèque et la performance ..................................................................54

1-2-3 La performance et la motivation interne et externe combinée .......................................55

1-3 Analyse au niveau de la performance de la compagnie ..................................................................56

Section 2 : Vérification et validation des hypothèses ............................................................................57

2-1 Calcul des coefficients linéaire « r » ...............................................................................................57

2-1-1Corrélation entre la motivation intrinsèque et la performance : ......................................57

2-1-2Corrélation entre la motivation extrinsèque et la performance : ......................................60

2-1-3Corrélation entre la combinaison des deux types de motivation et de la performance ....61

2-2Comparaison des trois coefficients linéaires ...................................................................................62

Section 3 : Recommandations ...............................................................................................................63

3-1 Mise en place d’un système de carrière par corps de métier ...........................................................64

3-2Mise en place d’un système d’adéquation entre poste et grade .......................................................64

3-3 La reconnaissance ..........................................................................................................................65

3-4 Renforcement de la communication interne ...................................................................................65

CONCLUSION .....................................................................................................................................67

BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. VII

LISTE DES ANNEXES ..................................................................................................................... VIII

TABLE DES MATIERES ................................................................................................................... XV

TITRE : Etude de la motivation intrinsèque et extrinsèque du personnel face à la performance. Cas de la compagnie d’assurances ARO

Nombre de pages : 71

Nombre de tableau : 18

Nombre de figure : 09

Auteur : RAZAFINDRAHAMELO Hery Nantenaina

RESUME

« L’accomplissement de ce mémoire n’a pas été facile. Mais avec la connaissance et l’approche des responsables de l’entreprise que nous avons reçus, cela nous a facilité le recueil des données nécessaires. Depuis plusieurs années, l’organisation cherche à motiver ces personnels à l’aide des différents outils qu’elle élabore. Pourtant, les sources de motivation n’est pas forcement dû aux différentes méthodes venant de l’extérieur. La vraie motivation se trouve d’abord à l’intérieur de l’individu lui-même. Cependant, l’incitation venant de l’extérieur peut pousser de plus en plus la motivation personnelle. Le système de motivation est donc considéré comme un outil très important dans une entreprise. Le fait de traiter les gens comme la ressource la plus importante est sans doute la clé de réussite organisationnelle. Le capital humain représente le premier facteur pour la création de valeur car « l’homme n’est pas le ressource mais dispose de ressource ». Ainsi, la gestion de ressource humaine occupe une place primordiale au sein d’une entreprise car une entreprise est avant tout, une unité sociale car elle regroupe les hommes, de coordonner les activités et d’établir les liens organisationnels nécessaire afin d’orienter tous les efforts dans une même direction. La motivation des salariés est donc un enjeu majeur à l’organisation puisque sa réussite en dépend. Malheureusement, mener une politique de motivation n’est pas aisé pour les dirigeants. De ce fait découle la problématique suivant : « comment maintenir la motivation à un degré élevé quelque soit le niveau la performance ? ». La présente ouvrage a été élaborée pour dégager une réponse à ce problématique comme le degré d’importance de la motivation interne et la motivation externe, de leur apports pour l’organisation, et enfin de suggérer des recommandations en déduction des problématiques que l’entreprise ait rencontré récemment ».

Mots clés : motivation, performance, satisfaction, gestion de ressource humaine.

ABSTRACT

« The fulfillment of this assignment wasn’t say but with the knowledge and the approach from the

company’s responsible that we had received; it had facilitated us for gathering all necessary documents. Since many

years, the organization seeks to motivate them staffs by different tools that they elaborate. Nevertheless, the

motivation source isn’t obviously due by different method coming from outside. The truth motivation is situate first

inside of the individual himself. However, the urging from the outside can push through more and more he own

motivation. The motivation’s system is then considerate as a great important staff in a company. In the matter of

dealing the peoples as the most important resources is without doubt the wrench of organizational success. The

human capital represent the fire factor for the worth creation because “the mankind is not the resource but have

resource at one’s disposal” in this, the human resource management occupied a vital place inside a company because a

company is before all a social unit because she gather the human together, for arranging the activities and setting up

the necessary organizational link in order to direct all efforts in a some direction. The wage-earning motivation is

therefore a major stake to the organization because them success depend on this. Unfortunately, running a

motivation politic is not easy for the leader. On this account come the following problematic: “How to maintain the

motivation to a raise level whatever is the performance and level?” This present piece of work was elaborated for

bringing out an answer to this problematic as the level from an inside motivation’s importance and outside

motivation from them contributions for the organization and finally to suggest some recommendations as a deduction

of the problematic that the company was meeting recently».

Words keys: motivation, performance, satisfaction, human resource’s management