expos infos n°63

28
M L U A S U E S E A S NNOIS E I X N P F O O 6 S S 3 octobre 2012 - janvier 2013 fondation Claude Verdan

Upload: ville-de-lausanne

Post on 13-Mar-2016

224 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Ville de Lausanne

TRANSCRIPT

Page 1: Expos infos N°63

ML

UA

SU

ES

EA

SN N O I S

EI

XN

PF

OO6

SS3

octobre 2012 - janvier 2013

fond

atio

n C

laud

e Ve

rdan

Page 2: Expos infos N°63

Couverture:Exposition Touch “Be my Bug”, installation interactive, Yuan Li / HEAD – Genève, Master Media Design, sous la direction de Camille Scherrer, 2012Photo R. Mueller

Impressum

Editeur:Commune de Lausanne Responsables de la publication:Services Culture-Développement de la Ville et communicationConception:ADN Werner Jeker, Ramón LópezRédaction (magazine):Dominique Guindani, responsableFrançoise JauninMise en pageAnnick ChiariImpressionPresses Centrales Lausanne SA

La publication Musées lausannois – expos infos est disponible dans les bureaux de Lausanne Tourisme et d'info cité, place de la Palud 2, ainsi que dans les musées lausannois.

EditorialChaque année depuis 12 ans, 24 musées se réunissent le 3e samedi de septembre pour fêter leurs diversités et s’ouvrent de nuit aux publics les plus larges: c’est la Nuit des musées de Lausanne et Pully. Avec un billet-objet à fr. 10.- pour les adultes, gratuit pour les moins de 16 ans, on voyage gratuitement sur les transports publics, et on entre dans toutes les expositions de 14h à 2h du matin. En 2012 plus que jamais, le billet est un objet à collectionner. Le billet adulte est l’œuvre de la jeune artiste lausannoise Elise Gagnebin-de Bons. Les jeunes de moins de 16 ans ont quant à eux un billet conçu par Sylvie Fleury, artiste romande de renommée internationale. Ainsi les jeunes collectionnent un objet d’une artiste confirmée et les adultes sont invités à découvrir l’art de demain.

La nuit, tout est différent: l’atmosphère, les contacts, la convivialité; les cultures se partagent. Les musées vous accueillent avec simplicité. Ils ont préparé pour l’occasion une foule d’animations iné-dites: performances, visites guidées, ateliers pour petits et grands, concerts, stands gastronomiques. Comme chaque année, le projet Accès-Cible invite les publics en situation de handicap, les apprentis et les habitants de langue étrangère à se rendre au musée et à y tenter des expériences conviviales et pédagogiques. Cette année, quatre musées ouvrent une nouvelle exposition à l’occasion de la Nuit des musées: Archizoom à l’EPFL, le musée cantonal des beaux-arts, l’Elysée et le musée d’art de Pully.

L’esprit de la fête se poursuit aux Docks qui accueillent cette année le fameux musée éphémère. Pour cette édition, la Nuit des musées a invité du Japon DJ Sprinkles, l’identité dancefloor du musicien Terre Thaemlitz. Il amène son set Deeperama, une session Deephouse qui durera toute la nuit et qui sera son unique date en Suisse.

Et après le 22 septembre? Vous avez encore 364 jours pour visiter les musées et partager cette extraordinaire richesse de cultures! Avant la prochaine édition…

Denis Pernet, directeur de la Nuit des musées de Lausanne et PullyStéphanie Bédat, présidente de l’association de la Nuit des musées de Lausanne et Pully

Page 3: Expos infos N°63

sommaire

4 fondation Claude VerdanTouch

5 musée cantonal de zoologieReflets: la photographie au musée de zoologie

5 musée cantonal de géologieCoup de projo

6 musée et jardin botaniques cantonaux Beaux-arbres de Suisse

6 vivarium de LausanneDu changement au vivarium de Lausanne

7 espace des inventionsIndestructible énergie

7 f'ar Modèles réduits

EI

XN

PF

OO6

SS3

ML

UA

SU

ES

EA

SN N O I S

Centre d'enseignement postobligatoire de l'Ouest lausannois (CEOL), Renens

8 musée cantonald'archéologie et d'histoireLa préhistoire, du retrait glaciaire à l'âge de BronzeL'histoire, des Celtes aux temps modernes

9 musée monétaire cantonalNapoléon, un destin gravé dans le métal

10 musée romain de Lausanne-VidyMystères & superstitions

11 musée historique En corps-Lausanne et la danse

12 espace ArlaudPierrette Gonseth-Favre – Une rétrospective

13 archizoom-epflYona Friedman

14 musée de l'Elysée Collections privées

15 mudac De l'outil à l'établi: Hot Tools/ECAL et Patricia UrquiolaPop-Up

16 fondation de l'Hermitage Asger JornCollection d'art BCV

17 musée d'art de PullyLe ravissement mais l'aube, déjàMarc Bauer & Sara Masüger

18 musée cantonal des beaux-arts Esther Shalev-Gerz. Entre l'écoute et la parole

19 collection de l'art brutCent ans du Palais Idéal du Facteur ChevalAloïse. Le ricochet solaireMorton Bartlett

20 ... et en coulisse

23 ... à vos agendas

26 ... et les enfants

27 carte blanche

28 clin d'œil

Page 4: Expos infos N°63

4

fond

atio

n C

laud

e Ve

rdan

TouchJusqu'au 13 janvier 2013

Rue du Bugnon 21CH - 1011 Lausanne

Tél. 021 314 49 55Fax 021 314 49 [email protected]

www.verdan.ch

Ouvert du mardi au vendredide 12h à 18h

Samedi, dimanche, jours fériés de 11h à 18hFermé le lundi,

le 25 décembre et le 1er janvier

Pour les écoles, ouvert également le matin (sur réservation)

Drink'Tray, “Plateau”Martino D'Esposito/ECAL, 2003

Le musée de la main et le mudac s’asso-cient pour une exposition singulière sur leurs deux sites: véritable éloge du toucher, Touch plonge le visiteur dans les formes multiples de notre rapport sensoriel – et parfois sensuel – au monde.

Une exposition interactive et tactileTour à tour agréable, déroutant, magique, intriguant, bénéfique ou douloureux, tou-jours intime, le toucher se déploie dans tous les instants du quotidien et s’inscrit jusque dans les pratiques les plus virtuelles. Dans une exposition interactive et tactile, le public découvre la virtuosité du “fait main”, l'ingé-niosité de l’ergonomie des outils façonnés pour faire corps avec leurs usagers. Il expé-rimente la sensualité du design haptique et prend conscience de l’importance du toucher dans les interfaces technologiques. Les thématiques se déploient sur les deux lieux et se déclinent au travers d’objets d’art et de design, de travaux issus de la recherche scientifique, et au travers de nombreuses installations surprenantes.

Percevoir le monde par le toucherAu musée de la main, le visiteur, immergé dans les textures et les matières, expéri-mente tout d’abord différents modes de percevoir le monde par le toucher. Dans un petit laboratoire, la biologie du toucher lui est ensuite présentée par des expériences ludiques. Puis, dans un atelier, il apprend que la science cherche à reproduire le sens tactile, la préhension et d’autres fonctions

de la main en créant de la peau artificielle, des prothèses sophistiquées, des robots ou simplement des outils qui prolongent notre corps et en portent l’empreinte. Dans un dernier espace, le public utilise son propre corps pour interagir avec des mondes virtuels.Au mudac, le visiteur est confronté aux rapports entre l’artisanat et l’industrie et se laisse séduire par les délices du toucher, des matières caressantes et plaisantes.

Ateliers créatifsDes ateliers créatifs – réalisation d’un Drawdio: un crayon électronique; création

d’un memory tactile, fabrication de tongs – invitent les enfants à explorer le sens du toucher. Des rencontres avec des spécia-listes seront l’occasion d’échanger sur des sujets d’actualité évoqués dans l’exposition (détails p. 26).

Guide tactileUn guide tactile, le Touch Book, accompagne l’exposition. Jusqu’au 28 octobre, les visi-teurs bénéficient du tarif réduit dans le second musée sur présentation du billet du premier musée.

Page 5: Expos infos N°63

5

Musée cantonal de zoologieReflets: la photographie au musée de zoologieJusqu’au 27 janvier 2013

Opale mélinite, Agramón, Albacete, Castilla-La Mancha, Espagne, don de l’AMGL en 2010Photo © S. Ansermet, musée cantonal de géologie

Le photographe met en scène son imagination et donne à voir le musée autrementMichel Krafft/MZL

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 316 34 60Fax 021 316 34 79

[email protected] www.zoologie.vd.ch

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi,les 25, 26 décembre, 1er et 2 janvier

L’orang-outan s’assied sur la chaise du gar-dien. La girafe tend le cou au léopard. Que se passe-t-il au musée de zoologie ? Le photographe rôde: Michel Krafft traque les reflets depuis 20 ans. Il rapproche la tête d’un serpent des jambes d’un visiteur, joue avec les ombres et les lumières. Il met en scène son imagination et donne à voir le musée autrement.

Exposer ses missionsCar que voit-on dans un musée? Environ 10% des collections. Toutes les pièces taxi-dermisées – loin s’en faut – ne se trouvent pas dans les galeries. Et les collections ento-mologiques ne sont pas montrées au public. De même, le visiteur n’a accès qu’à quelques unes des activités du musée: les expositions, les animations et les événements. Que faire de la mission première: la conservation? Et de la recherche? Quasi impossibles à montrer!Avec Reflets, le musée de zoologie a envie de s’exposer. Non pas exposer ses col-

lections, mais ses missions. Montrer les coulisses du musée autant que son histoire et sa beauté. Sur plus de 100 000 clichés dans la photothèque, la sélection présen-

Musée cantonal de géologieCoup de projoDu 2 octobre 2012 au 13 janvier 2013

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 692 44 70Fax 021 692 44 75

[email protected]/mcg

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi,les 25, 26 décembre, 1er et 2 janvier

tée dans Reflets: la photographie au musée de zoologie se divise en trois thèmes: les activités du musée, les images d’archives et les reflets dans les vitrines.

Le musée cantonal de géologie lance Coup de projo, une opération qui vise à mettre en valeur des objets géologiques naturels et surtout insolites: du minerai de fer aux chatoiements d’un couché de soleil tour-menté aux veines d’une plaque de marbre dessinant un visage.

L'opale mélinite star de 2012La star de la fin de l’année 2012 est l’opale mélinite dont les formes généreuses résultent de l’agglutinement de minuscules algues unicellulaires fossiles, les diatomées. Ces nodules de silice sont des sculptures naturelles que l’on s’attendrait plutôt à découvrir dans l’atelier de quelque fameux plasticien.

mus

ées

des

sci

ence

s

Page 6: Expos infos N°63

6

mus

ées

des

sci

ence

s

Vivarium de LausanneCh. de Boissonnet 82

CH-1010 Lausanne

Tél. 021 652 72 94Fax 021 652 73 69

[email protected]

Ouvert tous les jours de 10h à 18hJeudi après-midi, nutrition

de certaines espèces en public

Vivarium de LausanneDu changement au Vivarium de Lausanne!

Montriond, place de MilanAvenue de Cour 14bis

CH - 1007 Lausanne

Tél. 021 316 99 88 Fax 021 616 46 65

[email protected] www.botanique.vd.ch

Le jardin est ouvert jusqu'au 31 octobretous les jours de 10h à 17h30

Serres fermées de 12h à 13h30

Les collections du musée et la bibliothèque sont ouvertes

toute l'année sur rendez-vous

Musée et jardins botaniques cantonauxBeaux arbres de SuisseUne exposition de François Bonnet, La Chaux-de-FondsDu 5 au 31 octobre 2012

Vieil arolle candélabre au pied de l’EigerArvengarten, Grindelwald BE

Cette exposition suit et accompagne la parution, cet été, du livre Au rendez-vous des arbres – 40 excursions à la rencontre d’arbres remarquables de Suisse occiden-tale ainsi que de France et d’Italie voisines (272 p., éditions Rossolis).

Qu'est-ce qu'un arbre remarquable?Laissons l’auteur parler de ses arbres, voici un extrait de l’introduction de son livre: «Mais qu’est-ce qu’un arbre remarquable? Un arbre peut être remarquable à divers égards. Des dimensions exceptionnelles sont un premier critère: grosseur du tronc, hauteur, diamètre de la couronne. Autre critère, l’âge. Mais à ces notions évidentes peuvent s’en ajouter d’autres, par exemple une conformation inhabituelle, ou la rareté, ou une localisation exotique, ou encore des références culturelles, historiques. Ainsi, à Cully, le platane planté pour célébrer l’indé-

pendance vaudoise. A Genève, le premier cèdre du Liban planté en Suisse, ou le célèbre marronnier de la Treille, sujet peu spectaculaire s’il en est, mais dont l’éclo-sion du premier bourgeon annonce tradi-tionnellement le printemps aux Genevois et qui est devenu au fil des décennies un véri-table témoin statistique des variations du climat! Enfin, n’importe quel arbre, en fonc-tion de la saison, de la lumière, de l’angle de vue, de l’état d’esprit de la personne qui le contemple, pourra devenir remarquable, voire inoubliable, ne fût-ce qu’un instant et pour cette seule personne. On voit ainsi que, au-delà de quelques critères objectifs, on baigne dans un infini de subjectif et de relatif. Ce qui est très bien, rendant le sujet inépuisable et donnant à chacun l’occasion de s’y ébattre à loisir...».

Développement pédagogique et nouvelle exposition arachnidesLe vivarium de Lausanne est en train de mettre en place des parcours et fiches pédagogiques pour le public mais aussi pour les classes d'écoles. La partie pédagogique sera renforcée aussi par la présence du personnel qui est à dispo-sition du public pour toute information sur le monde exotique des amphibiens et reptiles. Avec une nouvelle application pour les amartphones, non seulement vous avez la possibilité de vous informer sur les nouveautés du vivarium mais sur place vous pouvez participer à un jeu pédago-gique dans la peau d'un aventurier à la recherche des réponses sur les animaux exposés. Chaque vainqueur du mois sera récompensé avec une petite surprise. La complexité des questions du jeu s'adapte selon l'âge des joueurs.

Dans la deuxième salle d'exposition, vous pouvez observer une nouvelle paroi de forêt tropicale avec différents arachnides. La position d‘emplacement des arachnides sur la paroi correspond à la strate écologique colonisée par les espèces dans la nature.Le nourrissage du jeudi après-midi est un énorme succès (voir p.21). Vous ne pouvez pas venir nous voir le jeudi? Pas de crainte, tous les autres jours, vous avez la possibilité d'acheter des paniers avec différentes salades

et des fruits pour nourrir vous-même les grandes tortues africaines, ou encore acheter des boîtes avec des grillons pour nourrir des insectivores (offres limitées en quantité).Si vous aimez côtoyer les reptiles sans pour autant en avoir chez vous, venez au vivarium pour une soirée privée avec vos amis, votre club ou votre entreprise. Nous vous organisons des apéritifs ou dîners avec une visite guidée. Misez sur une soi-rée inoubliable!

Centrochelys sulcata

Page 7: Expos infos N°63

7

Espace des inventionsVallée de la Jeunesse 1

CH - 1007 Lausanne Tél. 021 315 68 80

Fax 021 315 68 82 [email protected]

Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18hDimanche et jours fériés de 10h à 18h

Pour les écoles:ouvert du mardi au vendredi

de 9h à 18h, réservation obligatoireFermé le lundi,

les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier

Espace des inventionsIndestructible énergieDès le 9 octobre 2012

Forum d'architectures (f'ar)Modèles réduitsPrésentation des projets de Master en architecture de l’EPFL (2012) Jusqu'au 14 octobre 2012

Centre d’enseignement postobligatoire de l’Ouest lausannois (CEOL), RenensExposition des résultats du concours de projets d’architecture et d’ingénierieDu 10 au 25 novembre 2012

f'arAv. de Villamont 4

CH - 1005 Lausanne

Tél. + fax 021 323 07 [email protected]

Ouvert du mercredi au vendredi de 16h à 19hSamedi et dimanche de 14h à 17h

Fermé les lundi et mardiFermé en dehors des expositions

“Charrette”© Commission MAP (Minh-Luc Pham et Patrick Ayer)

Parcelle CEOL© Canton de Vaud, Service Immeubles, Patrimoine et Logistique - Département des infrastructures

L’énergie est une notion à laquelle on se réfère aujourd’hui sans arrêt. On parle d’éco-nomie, de gaspillage, de manque, de pertes, de production, de sources d’énergie. On parle d’énergie renouvelable, grise, verte, propre, négative, débordante, etc. Bref, on ne parle que d’énergie, ou presque... Mais comme le disait le célèbre prix Nobel de physique, Richard Feynman, l’énergie se conserve, mais on ne sait pas ce que c’est! Et de fait, il nous est bien difficile de donner de l’énergie une définition claire et satisfai-sante. Au fond, qu’est-ce que l’énergie?

Destinée à tous les publics dès 7 ans, l’exposition Indestructible énergie propose

d’emmener ses visiteurs, jeunes et moins jeunes, dans un parcours de découverte de cette notion singulière. Ce parcours invite chacune et chacun à participer à de nombreux échanges d’énergie de manière active et, espérons-le, énergique.

Permis de toucherComme à l’habitude à l’espace des Inventions, il est permis de toucher, il est conseillé de manipuler, d’observer, de faire et de refaire. Au final, l’énergie devrait appa-raître aux visiteurs comme une notion plus familière selon le très joli adage d’un autre célèbre physicien, Paul Langevin: le concret, c’est de l’abstrait rendu familier par l’usage.

Modèles réduitsLes étudiants fraîchement diplômés vous proposent un voyage retraçant les périples vécus durant l’année de leur travail de Master. Ce voyage s’anime autour des différents outils utilisés, dessins, schémas, textes et maquettes. Ces modèles réduits illustrent leurs visions de l’architecture. Cette exposition, qui présente les pro-jets de Master en architecture de l’EPFL, met l’accent sur la diversité des théma-

tiques abordées, emmenant les visiteurs jusqu’aux quatre coins du monde.

Centre d'enseignement postobligatoire de l'Ouest lausannois (CEOL), RenensAfin de répondre aux besoins futurs en matière de formation gymnasiale, le Canton de Vaud souhaite construire un nouveau gymnase dans l’Ouest lausannois, sur la commune de Renens. L’ouverture de ce centre d’enseignement postobligatoire est planifiée pour la rentrée scolaire 2017. Situé dans le futur quartier des entrepôts, à proximité de la gare, le nouveau site scolaire comportera 40 salles dédiées à l’enseignement gymnasial ainsi que 10 salles réservées pour la formation profes-sionnelle. Le bâtiment servira également pour le Gymnase du soir, la passerelle Dubs (formation permettant de passer de la maturité professionnelle aux hautes écoles universitaires) et l’école de culture

générale du soir. Trois salles de sport seront également réalisées afin de satisfaire aux besoins de l’éducation physique des élèves (…). Ce centre d'enseignement pos-tobligatoire permettra d'accueillir à terme quelques 1300 élèves de 15 à 19 ans dans une région soumise à une forte pression démographique.

Texte extrait du règlement et programme du concours (08.05.2012)

Stu

dio

KO

esp

ace

des

inve

ntio

ns/f

'ar

Page 8: Expos infos N°63

8

Palais de Rumine Place de la Riponne 6

CH- 1005 Lausanne

Tél. 021 316 34 30Fax 021 316 34 31

[email protected]

Du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi,les 25, 26 décembre, 1er et 2 janvier

La préhistoire, du retrait glaciaire à l’âge du BronzeL'histoire, des Celtes aux temps modernesExposition permanente (salles Frédéric Troyon et Albert Naef)

Fusil de chasse ayant appartenu à Napoléon IerPlatine avec son décor damasquiné en or: aigle au naturel et signature de Le PagePhoto Fibbi-Aeppli, Grandson

Napoléon au palais de RumineLe 17 juin 1848, Jean-Abram Noverraz (1790-1849), ancien valet de chambre de Napoléon, membre du Grand Conseil du canton de Vaud, remet en dépôt aux Conseil d’Etat les objets que l’Empereur lui avait confiés, dans son testament établi à Sainte-Hélène le 15 avril 1821, avec charge de les léguer à son fils, le roi de Rome, quand il aurait 16 ans. Divers obstacles, dont la mort de l’héritier légitime en 1832, l’ayant empêché d’accomplir sa mission, Noverraz fait entreposer ce “dépôt sacré”, selon ses termes, au musée cantonal. Il se compose de selles, d’éléments d’harna-chement et de fusils. Estimant leur valeur historique de peu d’importance et eu égard à l’attachement des Vaudois à ces objets, Napoléon III convertit le dépôt en don en 1857.

Les fusilsTrois fusils de chasse à silex sont présentés au palais de Rumine, deux dans l’exposi-tion permanente du musée d’archéologie et d’histoire (salle Naef), le troisième dans la galerie de l’évolution (atrium).Ils sont signés Le Page à Paris, arquebusier de l’Empereur sur la platine ou sur le canon et sont datés respectivement de 1806, 1808 et 1812.Ils comportent un simple canon, à l’excep-tion d’une des pièces (salle Naef) dite à deux coups, car équipée de deux canons tournants superposés. Les fûts en noyer

sont sculptés: aigle tenant la foudre entre ses serres, aigle coiffé d’une couronne de laurier, emblèmes de la puissance impé-riale, et motifs végétaux stylisés. Les gar-nitures en argent sont ornées d’un riche décor gravé au burin et ciselé, doré ou damasquiné or; y figurent à nouveau des symboles du pouvoir de l’empereur, aigle napoléonienne, candélabres et grenades, des motifs faisant allusion à la chasse (fais-ceaux d’armes et scène de combat entre un cheval et un tigre) et des références au monde végétal.

Reliques variéesLa vitrine de la salle Naef présente d’autres objets qui, de par le statut de leur détenteur, se sont mués en reliques. Au nombre des

souvenirs personnels offerts par Noverraz au musée, figurent la clé de la maison de Longwood à Sainte-Hélène, un insigne du 100e régiment d’infanterie de l’Empire fran-çais et un fragment de cercueil.Parmi les pièces issues de diverses dona-tions, sont exposées une mèche de che-veux coupée après la mort de l’Empereur, un masque mortuaire idéalisé en plâtre, un tire-botte, une pointe en fer provenant de la grille entourant le tombeau de l’Empereur, enfin un couteau des plus ordinaires ayant appartenu, selon une ancienne étiquette, à la maison de Napoléon. La vie, parfois tortueuse, de ces objets avant leur entrée au musée et les garanties d’authenticité qui les accompagnent, sont autant d’indices du culte voué au grand homme.

mus

ée d

'arc

héo

log

ie e

t d

'his

toir

e

Page 9: Expos infos N°63

9

Palais de Rumine Place de la Riponne 6

CH- 1005 Lausanne

Tél. 021 316 39 90Fax 021 316 39 99

[email protected]/musee-monetaire

Ouvert du mardi au jeudi de 11h à 18hDu vendredi au dimanche de 11h à 17h

Fermé le lundi,les 25, 26 décembre, 1er et 2 janvier

Visites guidées sur demande

Napoléon, un destin gravé dans le métalExposition temporaireProlongation jusqu'au 31 mai 2013

De gauche à droite: écu d'argent de Louis XV frappé en 1774 et contremarqué par le canton de Vaud en 1830 (33 mm); avers et revers d'un batz vaudois du concordat émis en 1830 (25 mm)

Napoléon, une personnalité qui intrigue encore et toujoursToutes les personnes qui n’ont pas encore eu l’opportunité de venir voir les médailles et monnaies frappées pendant le règne impérial seront heureuses d’apprendre la prolongation de l’exposition jusqu’au 31 mai 2013. Si les médailles sont davantage mises sous les projecteurs dans le cadre de cette thématique, les pièces de mon-naie y conservent une place importante.

Des réformes monétaires Napoléon effectue de nombreuses res-tructurations administratives et crée de nouvelles institutions. Dans cette politique de réorganisation, la monnaie n’est pas oubliée. En 1795 déjà, l’ancien système duodécimal basé sur la douzaine (le sol équivalant à 12 deniers et la livre tournoi à 240 deniers) est abandonné au profit d’un système décimal. La livre est donc divisée en 10 décimes et le décime en 10 centimes. Le franc devient l’unité monétaire officielle de la République à la place du louis d’or au nom du roi déchu. Bonaparte, alors consul, propose une réforme monétaire qui reprend celle de 1795. La loi du 17 germinal an XI (7 avril 1803) est éditée pour mettre fin à l’anarchie de la circulation monétaire.

En effet, écus, louis d’or et pièces révolu-tionnaires se côtoient et ne facilitent pas le change. Le nouveau système adopte alors le franc germinal pour l’argent et le franc-or et exige que les monnaies soient produites en respectant un poids fixe de métal pré-cieux. Les dénominations de ce nouveau système monétaire sont les pièces de 20 et 40 francs pour l’or et de ¼, ½, 1, 2 et 5 francs pour l’argent. Les centimes sont produits en billon ou en cuivre.Toutefois, les espèces de l’Ancien Régime continuent à circuler malgré les réformes. Les billets, dont la banque de France détient le privilège de la production et de la diffusion, complètent le système moné-taire. Malgré quelques crises, le franc ger-minal se révèle être une réussite et reste stable pendant plus d’un siècle malgré les changements politiques. Il influence égale-ment les systèmes monétaires étrangers, notamment dans plusieurs Etats italiens, en Belgique, en Suisse et dans les Pays-Bas.

La circulation monétaire sur sol vaudoisDans le canton de Vaud, les écus royaux français circulent encore jusqu’en 1830. Un arrêté ordonne alors la mise hors cours des écus dont le poids a trop diminué à cause de l’usure.

Le canton conserve néanmoins les exem-plaires de bon poids et les contremarque à 39 batz, prélevant ainsi 1 batz pour les frais de contrôle. Afin d’établir un monnayage unifié plus favorable aux échanges, les cantons de Berne, Argovie, Bâle, Fribourg, Lucerne, Soleure et Vaud signent finale-ment un concordat en 1825 et frappent des espèces au type similaire au revers. Les armes propres à chaque autorité émet-trice signent l’avers. En 1846, l’Hôtel des monnaies de Lausanne met fin à son activité. En 1850, les espèces fédérales remplacent les cantonales qui disparaissent définitivement.

Le trésor de Fiez témoigneDans les années 1930, un trésor composé d’environ 1000 pièces d’argent, frappées entre 1798 et 1830, est mis au jour lors de la réfection d’une maison à Fiez. Il montre que les grosses pièces d’argent fran-çaises ont connu une large diffusion dans le canton de Vaud. En effet, près de 80% de cette trouvaille provient de France. Les origines variées de ces pièces – France, Italie, Sardaigne, ou encore Bavière – rappellent combien la réforme monétaire napoléonienne a influencé la circulation de la monnaie en Europe durant des décennies.

mus

ée m

oné

tair

e ca

nto

nal

Page 10: Expos infos N°63

10

mus

ée r

om

ain

de

Laus

anne

-Vid

y

Mystères & superstitionsJusqu'au 28 octobre 2012

Chemin du Bois-de-Vaux 24CH - 1007 Lausanne

Tél. 021 315 41 85Fax 021 315 41 [email protected]

www.lausanne.ch/mrv

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18h

Fermé le lundi,les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier

Visites guidées du musée et de la promenade archéologique de Vidy sur demande

Depuis toujours, l’être humain refuse de croire au hasard. La réalité perceptible ne lui suffit pas: il y ajoute des forces invisibles, bienveillantes ou maléfiques. Et il cherche à les apprivoiser ou à les conjurer. Du fer à cheval au chat noir, de l’eau guérisseuse au mauvais oeil, de la déesse Fortune aux anges gardiens et de l’astro-logie à la fin du monde, la superstition est partout, aujourd’hui comme hier. Vivez-la au musée romain, et touchez du bois.

Récuser le hasardLes tartines, c’est connu, tombent tou-jours côté beurré contre le sol (si c’est le contraire qui se produit, c’est qu’on a beurré le mauvais côté). La poisse et la chance sont sans doute les deux façons les plus répandues de récuser le hasard et de prêter aux choses une intention cachée.C’est que l’être humain ne se contente pas du monde tel que le perçoivent ses cinq sens. Ses capacités de déduction le poussent à chercher des causes, des liens, des explications au-delà de la réalité immé-diate. Et s’il n’y en a pas, il en imagine.L’exposition du musée romain explore cet éternel besoin de croire. En prélude, on voit soudain apparaître des entités occultes derrière les choses les plus anodines. Puis on franchit le “vortex” vers une autre dimension, où l’exposition elle-même se décline dans une réalité qui n’est pas ce qu’elle paraît être.

Porte-bonheur, sort, spiritisme...On y découvre d’abord les porte-bon-heur et les porte-malheur antiques et modernes, les dieux protecteurs d’alors et les anges gardiens d’aujourd’hui, les

pierres magiques et les médailles mira-culeuses... Plus loin, on aborde les sorts et maléfices pratiqués entre humains, de l’envoûtement au philtre d’amour. On explore ensuite les multiples façons de se prémunir des maladies ou d’en guérir. Interventions divines, eaux guérisseuses, remèdes-miracle et amulettes protectrices: les pratiques gallo-romaines et modernes, païennes et chrétiennes, se confondent. Dans un autre domaine, spiritisme et médiums poursuivent un dialogue très ancien entre les vivants et les morts. Enfin, le besoin de connaître l’avenir, lui aussi, est vieux comme le monde. Voyance et astro-logie antiques sont toujours très en vogue, tout comme les prophéties apocalyptiques.

A la sortie de cet univers trouble, on mesure l’actuel foisonnement des pra-tiques ésotériques, le charlatanisme à suc-cès et l’art d’exploiter commercialement le désir de croire.

Entre raison et croyanceL’exposition Mystères & superstitions illustre l’éternel décalage entre raison et croyance. Elle montre au passage que le christia-nisme est un excellent agent conservateur du paganisme antique. Et elle invite chacun à s’interroger sur ses propres petits crédos intimes: qui n’a jamais consulté son horos-cope? Et qui n’a jamais dit, au lieu d’un “bonne chance” qui porte malheur, un mot de cinq lettres qui porte bonheur?

“Chat noir” (Christian Schneiter, l’Arche de Noé, Vicques)© MRV – Arnaud Conne, 2012

Page 11: Expos infos N°63

11

mus

ée h

isto

riq

ue

En corps-Lausanne et la danseJusqu'au 28 octobre 2012

© Photos/DIY

Place de la Cathédrale 4CH - 1005 Lausanne

Tél. 021 315 41 01Fax 021 315 41 02

[email protected] www.lausanne.ch/mhl

Ouvert du mardi au jeudide 11h à 18h

Du vendredi au dimanche de 11h à 17hFermé le lundi,

le 25 décembre et le 1er janvier

«Lausanne continue d’honorer la danse, presque aussi emblématique dans cette ville que l’esprit olympique! Du premier Prix de Lausanne aux dernières créations, ce parcours permet d’entrer dans le proces-sus de création et de rencontrer les acteurs de cette scène vivante».

Femina, 15 avril 2012

Le musée historique entre dans la danse«On voit évoluer les danseurs, on les entend livrer leur regard sur leur art, on les suit dans les coulisses. De l’intimité de la création à la symbolique des objets, de l’assimilation d’une gestuelle à l’esthétique

suprême, les danseurs sortent de l’image dans une exposition que le musée histo-rique a voulue hommage, mais aussi en phase avec son époque».

24 heures, 22 mars 2012

A Losanna la danza si mette in mostra«Tra i molti eventi, di particolare interesse risulta essere l’esposizione En corps, del musée historique. La sua originalità sta innanzitutto nell’avere affrontato una ques-tione paradossale rispetto all’esporre la danza, che per sua essenza è l’arte dell’ef-fimero».

Corriere del Ticino, 14 avril 2012

La danse à bras-le-corps«Le mouvement, fugitif, est épinglé comme un papillon dans une vitrine au musée historique de Lausanne dans l’exposition En corps. Les photographies immortalisent des instants pris au vol. le geste n’est pas terminé, les plis d’une robe se figent, témoins d’un temps suspendu dans une immense fresque qui raconte l’histoire de la danse dans la capitale vaudoise».

Le Courrier, 13 avril 2012

«Lausanne et la danse, une histoire d’amour».

La Liberté, 31 mars 2012

Page 12: Expos infos N°63

12

esp

ace

Arl

aud

Place de la Riponne 2 bisCH - 1005 Lausanne

Tél. 021 316 38 50www.musees-vd.ch

Ouvert du mercredi au vendredide 12h à 18h

Samedi et dimanchede 11h à 17h

Fermé les lundi et mardi,les 25, 26 décembre, 1er et 2 janvier

Pierrette Gonseth-Favre – Une rétrospectiveDu 17 janvier au 24 mars 2013

Entrez dans le monde enchanté de cette artiste vaudoise contemporaine (née à Genève, qui vit depuis son enfance près de Coppet): elle a le don d'embellir le regard. Au rez-de-chaussée de l'exposition, le jar-din de l'artiste, réinventé par la vidéo de Mario del Curto, nous accueille avec quelques sculptures (bronzes et pierres peintes) de Pierrette Gonseth-Favre resti-tuant son goût pour la nature.

Rendez-vous avec la créativitéA l'étage, les grandes étapes de sa car-rière: la salle des travaux en toile de jute, sentinelles du souvenir, et la salle des pein-tures récentes parsemées d'inscriptions, messages de la mémoire. Une petite salle est consacrée aux Frivolités, ces élégantes créations si féminines d'accessoires de mode où colliers, masques en plume et sacs du soir rivalisent de virtuosité et de finesse. La présentation des somp-tueuses boîtes crées pour recevoir le livre-objet accompagnant l'exposition complète ce florilège d'œuvres fortes, mais aussi tendres, ludiques et diversifiées dans leurs formes. Un rendez-vous du cœur et de la créativité.

“Tête aux Bambous” , 2011

Page 13: Expos infos N°63

13

arch

izo

om

-ep

fl

ArchizoomEPFL

Faculté ENAC Bâtiment SG - Ecublens

CH - 1015 Lausanne

Tél. 021 693 32 [email protected]

http://archizoom.epfl.ch

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30Samedi de 14h à 18h

Yona FriedmanGenesis of a VisionJusqu'au 24 octobre 2012

Yona Friedman,“Dessin de Merz-struktur”, 2006Structure complètement libre et irrégulière, composée de plaques, barres, etc. Le nom a été choisi en hommage au Merzbau de Kurt Schwitters

«…Je ne me sens ni utopiste, ni archi-tecte, ni écrivain, mais toutes ces choses ensemble car elles se complètent toutes les unes les autres et il est impossible de les séparer».

Yona Friedman La dilution de l’architecture présente le développement du processus créatif de Yona Friedman, architecte et artiste d’origine hongroise, auteur notamment des Utopies réalisables. Durant toute la seconde moitié du XXe siècle et jusqu’à aujourd’hui, ses idées avant-gardistes ont exploré une nouvelle conception de la ville et des modes de vie en marge de l’architecture “mainstream”. L’exposition est organisée sur la base d’un programme réalisé par Yona Friedman pour l’espace Archizoom. La forme construite se dilue au fil de ses grands thèmes: l’architecture mobile, la ville spatiale, l’agriculture urbaine, les villes réseaux, l’autoplanification et la remise en question du rôle de l’architecte.

L'architecture à la portée de tousAu centre de l’espace, une installation vidéo reproduit une conversation avec Yona Friedman sur la genèse de sa vision, dans l’ambiance très particulière et foisonnante de son atelier parisien. En parallèle, diffé-rents théoriciens de l’architecture analysent cette pensée créative et philosophique dans son contexte historique et actuel.En favorisant le processus plutôt que l’objet construit, Friedman propose une architec-ture qui privilégie la communication avant même de produire une forme. Pour que les usagers puissent massivement s’appro-prier ses idées, il propose des programmes architecturaux réduits à l’essentiel, sorte de modes d’emploi à destination d’une société pluraliste. Ses propos s’illustrent donc dans l’exposition principalement à travers des reproductions de dessins et des concepts reproductibles par tout un chacun. Davantage qu’un catalogue de

projets, cette exposition est une tenta-tive de compréhension de l’origine de la

pensée révolutionnaire de cet auteur, plus actuelle aujourd’hui que jamais.

Page 14: Expos infos N°63

14

De l'outil à l'établi: Hot Tools/ECAL et Patricia UrquiolaDu 20 octobre 2012 au 17 février 2013

Pop-UpDu 22 novembre 2012 au 3 mars 2013

Place de la Cathédrale 6CH-1005 LausanneTél. 021 315 25 30Fax 021 315 25 39

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 18hFermé le lundi, les 24, 25, 31 décembre et 1er janvier

Première partie de l'image: Patricia Urquiola, “All Ambic”, 2011Seconde partie de l'image: “Hot Tools”: workshop de Ronan Bouroullec (designer) et Matteo Gonet (artiste verrier) avec les étudiants de l’ECALDe gauche à droite: Empty Carbon, Diane du Chaxel; Mould in Motion, Philipp Grundhälfer; DIY Mould, Rita Botelho. Images de Nicolas Genta/ECAL

De l'outil à l'établi: Hot Tools/ECAL et Patricia UrquiolaUne double présentation est consacrée au design verrier, à la suite des trois expositions montées dans l’espace réservé au verre contemporain au mudac depuis 2009: Post Mortem, In vino veritas: un projet de Matali Crasset et enfin, Ettore Sottsass et Pierre Charpin: en verre et contre tout. Invité par l’écal à créer un workshop sur le verre, Ronan Bouroullec a collaboré avec le verrier suisse Matteo Gonet pour cher-cher à mettre au point de nouveaux outils pour travailler ce matériau aussi fascinant qu’exigeant. Ces outils du verre retournent à la notion de fonctionnalité, finalité tra-ditionnelle du design, pour aboutir à une série de propositions inédites qui seront accompagnées d’une vidéo expliquant leur démarche. Patricia Urquiola, designer principalement connue pour son approche glamour du mobilier, s’est passionnée pour le travail du verre sur l’invitation d’Adriano Berengo, instigateur de Glasstress, biennale du verre à Venise. Elle a réalisé une série de 14 vases intitulée All Ambic, allusion à peine voilée à la cornue et aux alambics des

sorciers, ainsi qu’au caractère magique du soufflage du verre. Dans ce cas également, la douzaine d’objets montrés sera épaulée par une vidéo et un commentaire de la designer.

Pop-UpCette exposition, conçue par Lidewij Edelkoort et présentée d’abord au Museum of the Image de Breda en Hollande, inves-tigue le nouveau champ culturel entre le produit, le marketing et le développement technologique. Les rapports entre com-merce et culture, entre graphisme et design de produit, entre les créations en 2 et 3 dimensions et enfin entre la technologie et le monde réel sont autant de pistes proposées au regard et à la réflexion du visiteur. Il s’agit de rendre compte des grands changements récemment amorcés par une génération qui est née devant et avec les écrans, et qui évolue sans difficulté et naturellement entre les dimension. Nous sommes dorénavant habitués à per-cevoir un volume sur un écran plat ou lire les espaces tridimensionnels grâce aux programmes de simulation 3D. Cette men-talité et cette aptitude pop-up sont des sources d’inspiration dans les domaines du

graphisme comme du design d’objet. Les créateurs passent continuellement d’un domaine à l’autre et d’une dimension à l’autre, sans effort ni contrainte.

Génération pop-upCette génération pop-up se manifeste aussi par l’émergence d’actions temporaires, immatérielles et recyclables: les fêtes, les magasins et les musées pop-up en sont des manifestations visibles. Apparaissent ensuite les guerilla brands (marques com-mando) qui se déploient spectaculaire-ment mais brièvement avant de disparaître. L’exposition présente ces mouvements constants motivés par le désir d’expéri-menter et de vivre ces changements, par les travaux et les prototypes de designers, d’artistes et de graphistes.

Anna Garforth, “Wandering Territory”, 2011

mud

ac

Page 15: Expos infos N°63

15

Collections privéesJusqu'au 6 janvier 2013

Avenue de l’Elysée 18CH - 1006 Lausanne

Tél. 021 316 99 11 Fax 021 316 99 12

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 11h à 18h

Fermé le lundi

mus

ée d

e l'E

lysé

e

Dorothea Lange, “Cueilleur de coton saisonnier”, Eloy, Arizona, 1940 © Library of CongressCourtesy Collection Howard Greenberg

Le musée de l’Elysée présente différentes approches des collections photogra-phiques à travers trois expositions inédites.

Howard Greenberg, CollectionPatiemment construite au cours des 30 dernières années, la collection de Howard Greenberg, galeriste new-yorkais, ras-semble plus de 500 photographies, dont environ 120 sont présentées pour la pre-mière fois au musée de l’Elysée, et se distingue par la qualité des tirages. L’exposition révèle les différents intérêts d’Ho-ward Greenberg, depuis l’approche esthé-tique moderne des années 1920-1930 avec des œuvres d’Edward Steichen, Edward Weston ou de l’école tchèque jusqu’aux photographes contemporains tels que Minor White, Harry Callahan et Robert Frank. La photographie humaniste est particulièrement bien représentée avec, entre autres, Lewis Hine et David Seymour. Une importante section est consacrée aux photographes de la Farm Security Administration, témoins de la Grande Dépression des années 1930 tels que Walker Evans ou Dorothea Lange. Surtout, la collection montre l’influence de New York dans l’histoire de la photographie du XXe siècle: l’architecture, la vie urbaine sont retranscrites dans les images de Berenice Abbott, Weegee, Leon Levinstein, Lee Friedlander.L’exposition est une coproduction du musée de l’Elysée et de la fondation Henri Cartier-Bresson.

Freaks, La monstrueuse paradeLe réalisateur américain Tod Browning (1880-1962) se distingue par son goût pour l’étrange. En 1932, il réalise son film culte, Freaks, inspiré par la nouvelle de Clarence Aaron “Tod” Robbins. L’intrigue se passe dans l’univers du cirque et est jouée par de véritables acteurs infirmes. A sa sortie, le film provoque d’immenses

scandales. Rapidement, Freaks est cen-suré, remanié, raccourci, parfois retiré de l’affiche, et même interdit dans certains pays. Il faudra attendre les années 1960, lors de sa diffusion au festival de Cannes, pour que Freaks soit enfin acclamé et devienne une référence pour des artistes tels que Diane Arbus ou David Lynch.Le musée de l’Elysée présente une sélec-tion d’une cinquantaine de tirages argen-tiques d’époque du film, rassemblés par Enrico Praloran, collectionneur zurichois.

Luciano Rigolini, Concept CarNé en 1950 au Tessin, l’artiste Luciano Rigolini s’intéresse à la photographie ver-naculaire et interroge ce mode de repré-sentation du réel. Il collectionne avec une affection particulière les images neutres d’objets ou de mobilier urbain, dénuées

de toute présence ou trace humaine, telles que les clichés réalisés pour les catalo-gues de documentation commerciale ou industrielle. Avec Concept Car, Luciano Rigolini décline le thème de la voiture. Collectionnées, trouvées sur Internet, pré-sentées telles quelles ou largement retra-vaillées et fortement agrandies, les photo-graphies de Luciano Rigolini révèlent une dimension esthétique aux qualités sculptu-rales, picturales et métaphoriques, tout en suggérant une réflexion sur notre manière de voir ou de percevoir les images. L’exposition Concept Car présente quatre séries, dont Surrogates: 125 photogra-phies de pièces détachées de voitures de collection récupérées sur des sites de vente en ligne. Surrogates sera présentée simultanément au centre culturel suisse à Paris et au musée de l’Elysée.

Page 16: Expos infos N°63

16

fond

atio

n d

e l'H

erm

itag

e

Asger Jorn, un artiste libreJusqu’au 21 octobre 2012

Collection d’art BCVDu 9 novembre au 16 décembre 2012

Route du Signal 2CH - 1018 Lausanne

Tél. 021 320 50 01Fax 021 320 50 71

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 10h à 18h

Jeudi jusqu’à 21hFermé le lundi

Ouvert les jours fériésLa fondation est fermée au public

entre les expositions

Visites commentées publiquesParcours-jeu gratuit pour les enfants

Café-restaurant et librairie

Jean-Luc Manz, “Imbiss 6”, 2007 Acrylique sur toile, 223 x 168 cmCollection d’art BCVPhoto Georg Rehsteiner

Asger Jorn, un artiste libreLa fondation de l’Hermitage consacre, pour la première fois en Suisse romande, une large rétrospective à Asger Jorn, le plus grand artiste danois du XXe siècle.Cofondateur du mouvement CoBrA, Jorn a joué un rôle majeur dans le dévelop-pement des avant-gardes européennes après 1945. L’exposition bénéficie de prêts provenant des plus prestigieux musées danois, du centre Pompidou, ainsi que de nombreuses collections privées.

Collection d’art BCVCette exposition exclusive consacrée à la collection d’art BCV (Banque Cantonale Vaudoise) permet de découvrir une cen-taine d’œuvres réalisées par des artistes liés au canton de Vaud, du XXe siècle à nos jours. Avec plus de 2000 œuvres d’artistes nés ou travaillant dans la région, la collec-tion d’art BCV est considérée comme le plus grand ensemble privé d’art vaudois. Elle s’est constituée grâce à plus de quatre décennies d’acquisitions qui s’inscrivent dans une démarche visant à soutenir la production artistique du canton. Cette approche dynamique a permis de réunir un patrimoine culturel de premier plan, varié en termes de générations, de styles et de techniques (peintures, sculptures, dessins, photographies et vidéos).La sélection d’œuvres proposées reflète les principaux courants qui ont marqué la scène vaudoise depuis plus d’un siècle. S’ouvrant sur des tableaux de la première moitié du XXe siècle (Alice Bailly, Rodolphe-Théophile Bosshard, Louis Soutter, Félix Vallotton...), le parcours conduit ensuite vers la période contemporaine, donnant une large vision de la création locale. Comme les éléments d’une mosaïque, la production de personnalités à la notoriété internationale (Emmanuelle Antille, Philippe Decrauzat, Alain Huck...) dialogue ainsi avec celle de talents en devenir.

Page 17: Expos infos N°63

17

mus

ée d

'art

de

Pul

ly

Le ravissement mais l’aube, déjàMarc Bauer & Sara MasügerJusqu'au 2 décembre 2012

Marc Bauer, “Chair”, 2012Crayo n gris et crayon noir sur papier© Marc Bauer

Les conversations artistiques de Marc Bauer et Sara MasügerMarc Bauer et Sara Masüger prennent leurs quartiers d’automne au musée d’art de Pully et y dévoilent un important ensemble de des-sins, d’impressions, de sculptures et d’instal-lations. Composant à quatre mains, les deux artistes abordent des thèmes qui leur sont chers et créent, salle après salle, chapitre après chapitre, la trame d’une histoire en clair-obscur. Entamées depuis leur rencontre en 2002, ces conversations artistiques ininter-rompues s’articulent autour de thématiques communes qui font appel au souvenir, à l’Histoire, à la fragilité de la réalité et à la nature déroutante de la perception.En renversant les rapports d’échelle et en détournant l’usage des matériaux, Sara Masüger sonde notre rapport aux objets et au monde. Dans ses moulages, ses sculptures et ses installations, elle explore l’expérience physique de la mémoire et retranscrit des impressions fugitives. Tracés au crayon gris sur le papier ou direc-tement dessinés à la craie noire sur les murs, les dessins de Marc Bauer évoquent des événements historiques ou des visions per-sonnelles que le temps aurait irrémédiable-ment dissous. Ces réminiscences rétiniennes ou émergences du subconscient, deviennent un mode de restitution d’un passé fugace et vulnérable, entre Histoire et fiction, que l’on ne saisit finalement plus que par bribes altérées.

Un univers d'images et de formesA travers leurs évocations, leurs ellipses ou leurs translations mémorielles et sen-sorielles, les deux artistes élaborent un univers d’images et de formes, qui réactive des expériences et des sensations pas-sées. En devenant de nouveaux supports de projection, leurs dessins, sculptures et installations éveillent et prolongent l’expé-rience du spectateur.

Ch. Davel 2 CH - 1009 Pully

Tel. 021 721 38 00Fax 021 721 38 15

[email protected]

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h

Page 18: Expos infos N°63

18

Esther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la paroleJusqu'au 6 janvier 2013

mus

ée c

anto

nal d

es b

eaux

-art

s

Esther Shalev-Gerz, de la série “Irréparable”, 1986-2000Photographie noir-blanc, dimensions variablesCourtoisie de l’artiste

Palais de RuminePlace de la Riponne 6

CH - 1014 Lausanne

Tél. 021 316 34 45Fax 021 316 34 46

[email protected]

Ouvert du mardi au mercredi de 11h à 18hJeudi jusqu'à 20h

Du vendredi au dimanche de 11h à 17hFermé le lundi,

les 25 décembre, 1er et 2 janvier

L’exposition d’automne du musée cantonal des beaux-arts est consacrée à l’œuvre d’Esther Shalev-Gerz. Née en Lituanie, élevée en Israël et vivant à Paris, Esther Shalev-Gerz développe depuis plus de 20 ans un travail autour de questions liées à la construction de la mémoire, qu’elle soit personnelle ou collective. Sa relecture de l’histoire est fermement ancrée dans le pré-sent de ses protagonistes: la plupart de ses œuvres sont créées en dialogue avec des gens – qu’ils soient les habitants d’un lieu spécifique ou les témoins d’un événement particulier. Le passé est donc toujours lu à travers le présent de ceux qui s’en sou-viennent ou travaillent avec ses reliques. A travers différents récits, dans l’intervalle entre l’écoute et le dire, et grâce aux dispositifs de ses installations, Esther Shalev-Gerz crée de nouveaux espaces pour aborder les ques-tions de souvenir, de mémoire, de témoi-gnage et de rapport à l’histoire.

Diapos, photos et installations vidéoLa rétrospective lausannoise offre un vaste panorama de l’œuvre de l’artiste à travers ses projections de diapositives, ses pho-tographies, ses installations vidéo et ses projets dans l’espace public. Des œuvres majeures sont articulées de façon non-chronologique, au rythme des salles et des questions qu’elles explorent. Questions de

lieux et de paysages, questions de traces mémorielles contenues dans les objets ou les récits, questions de portraits articulés par la parole et le silence.

PublicationEsther Shalev-Gerz. Entre l’écoute et la parole / Between Telling and Listening.Catalogue monographique bilingue de référence (fr./angl.).

Avec des textes de Nora Alter, Georges Didi-Huberman, Annika Wik, James E. Young.Musée cantonal des beaux-arts, Lausanne & JRP Ringier, Zurich, 2012.

Le jeune public au musée Pour cette exposition, un audio-guide gra-tuit est à disposition des jeunes dès dix ans à l'accueil du musée.

Page 19: Expos infos N°63

19

colle

ctio

n d

e l'a

rt b

rut

Cent ans du Palais Idéal du Facteur ChevalJusqu'au 30 septembre 2012

Aloïse. Le ricochet solaireJusqu’au 28 octobre 2012

Morton BartlettDu 23 novembre 2012 au 14 avril 2013

Morton Bartlett, sans titre, entre 1936 et 1965Sculpture de plâtre peint et vêtement, 84 x 48 x 15 cmPhoto O.LaffelyCollection de l’art brut, Lausanne

Avenue des Bergières 11CH - 1004 Lausanne

Tél. 021 315 25 70Fax 021 315 25 71

[email protected]

Ouvert du mardi au dimanchede 11h à 18h

Fermé le lundi

Cent ans du Palais Idéal du Facteur ChevalA l’occasion des cent ans du Palais Idéal du Facteur Cheval (France), la Collection de l’Art Brut présente une exposition de photographies et des projections de films. Pour la Nuit des musées, le 22 septembre, elle organise une visite commentée en langue des signes et des ateliers pour enfants, durant lesquels un palais idéal sera construit. Cette création collective sera ensuite illuminée de 100 bougies, en pré-sence de Marie-José Georges, directrice du Palais Idéal du Facteur Cheval.Le Palais Idéal est un environnement d’Art Brut situé à Hauterives, dans la Drôme (F). Il a été réalisé par Ferdinand Cheval, facteur de métier, entre 1879 et 1912. Durant 33 années, cet architecte autodi-dacte a consacré 10’000 journées à l’édifi-cation d’une imposante construction de 26 mètres de long sur 11 mètres de haut. En 1969, le Palais Idéal est classé Monument National par André Malraux, alors Ministre français de la Culture.

Aloïse. Le ricochet solaireAloïse Corbaz (1886-1964) est une auteure majeure d’Art Brut qui crée une cosmogo-nie personnelle peuplée de personnages princiers et héroïques. Le couple amou-reux, le théâtre et l’opéra sont au cœur de ses dessins et écrits. Couturière de formation, Aloïse rêve de devenir cantatrice. Elle est internée en Suisse pour schizophrénie à l’âge de 28 ans et développe une abondante produc-tion. Jean Dubuffet, théoricien de l’Art Brut, la rencontre et collectionne ses créations dès 1947.

Morton BartlettAuteur d’Art Brut américain, Morton Bartlett (1909-1992) a travaillé comme photo-graphe indépendant à Boston. Durant près de 30 ans, il a réalisé un œuvre complexe,

constitué de dessins, de sculptures, de textiles et de photographies. L’exposition présente des poupées sculptées en plâtre avec leurs vêtements, des dessins, ainsi que les clichés photographiques où les

poupées sont mises en scène dans des situations narratives. Une collaboration avec la Hamburger Bahnhof, Museum für Gegenwart, Berlin.

Page 20: Expos infos N°63

.e

.n

. ec

to u l i s s e

20

DR

Ces plantes qui nous parlent dr

Shopping au musée de zoologie

Pour que précarité ne rime pas avec exclusion

(DG) Soutenue par les pouvoirs publics, Caritas propose depuis le début de l’année une CarteCulture aux personnes de conditions modestes. Au cœur de cette initiative, un combat contre l’exclusion sociale.

(AC) Le livre Mille milliards de pattes et au moins autant de plumes de Daniel Cherix, avec des dessins de Michel Kraft, raconte la vie et les mœurs de quelques drôles de bêtes.Saviez-vous que l'espadon pêche au harpon, qu'une guêpe brésilienne joue du tambour et que certains coléoptères adorent le feu?

En vente à la boutique du palais de Rumine au prix de fr. 35.-

Née de la volonté des direc-tions régionales de Caritas, la CarteCulture existe en Suisse depuis 2007, et vient de voir le jour dans le canton de Vaud. Rendre les activités culturelles et sportives à la portée de tous prend tout son sens pour des familles qui peinent à boucler les fins de mois, et sabrent en premier lieu le budget loisirs.Le sésame offre des rabais (de

(DG) Tout petits, les enfants sont souvent fascinés par les animaux. Pour François Felber, sa passion de la nature s’est portée spontanément sur la flore. Pour se confirmer au fil des ans par des formations scientifiques en sciences naturelles et la direction d’un jardin botanique et d’un herbier neuchâtelois. Le profil idéal pour reprendre les rênes de l’institution vaudoise.

Qu’est ce qui vous a attiré à Lausanne?Après des études à Lausanne et un parcours universitaire à Neuchâtel et aux Etats-Unis, j’ai pu garder un pied dans la recherche, tout en assumant à Neuchâtel la direction du jardin botanique de l’université et de la Ville, ainsi que la conservation de l’herbier de l’université. Et donner des cours aux universités de Lausanne en systématique des plantes et de Neuchâtel en géné-tique des populations végétales. A la suite du départ à la retraite de Gino Müller, je me suis naturellement intéressé à reprendre la direction des musée et jardins botaniques cantonaux, une institu-tion confirmée et compétente en terre vaudoise.

Un musée, deux jardins, comment faire vivre tous ces lieux?Si le jardin de Pont de Nant attire spontanément les promeneurs, celui de la place de Milan à Lausanne est plus un lieu de passage. Il fallait donc imaginer des activités pour “retenir” ce public urbain pressé. D’où l‘idée des “mardis botaniques”, qui offrent à la pause de midi une balade thématique en lien avec un secteur du jardin ou l’expo temporaire. Ou celles d’une visite des arbres en hiver et d’une fête printanière à l’ouverture de la saison. Ces initiatives ont eu tout de suite un grand succès.

Des projets pour ces prochaines années?Nous travaillons actuellement avec le service des affaires cultu-relles de l’Etat de Vaud et l’association des amis des musée et jardin botaniques de Lausanne pour mieux cibler nos missions scientifiques et culturelles. Plusieurs projets émergent, comme l’ouverture d’un espace d’accueil, et pour 2014 une grande expo sur le sexe est déjà en préparation avec le musée de zoologie et l’université de Lausanne.

20 à 50%) dans les musées, théâtres, cinémas et infrastruc-tures sportives qui ont décidé d’être partenaires, les pouvoirs publics cantonaux et com-munaux donnent un coup de pouce financier indispensable durant les premières années.

22 000 demandes«Nous avons été dépassés par notre succès», explique Françoise Crausaz, chef de projet à Caritas Vaud. «Nous pensions recevoir 5000 demandes et nous en avons eu 22 000 depuis le début de l’opération en décembre der-nier. Rien que dans 20 musées vaudois, 150 bénéficiaires (et leurs enfants) en ont profité de février à mai!». Et le festival de

films documentaires Visions du réel à Nyon a reçu une centaine de demandes en avril dernier.

Une réelle envie de cultureCette forte sollicitation de la part des bénéficiaires (ménages recevant un subside pour payer leur assurance-maladie) correspond donc à une réelle envie de décou-

verte culturelle. Et stimule Caritas Vaud d’aller de l’avant. D’ailleurs de nombreuses institutions ont répondu pré-sent dès le début, malgré le manque à gagner.Pour 2013, le nouvel objectif de Caritas Vaud vise à passer de 120 institutions partenaires à 200. Françoise Crausaz repren-dra donc son bâton de pèlerin pour convaincre celles qui hésitent encore et prospecter de nouveaux secteurs comme les fitness ou la presse pour des rabais sur leurs abonnements. Son argument: cette nouvelle clientèle – et sa famille – seront les clients ou les abonnés régu-liers de demain!

Infos sur www.carteculture.ch/fr/vaud ou au 021 317 59 80

Page 21: Expos infos N°63

21

Le vivarium captive ses visiteurs

La touche Verdac du tamdem mudan

Sce

noco

sme

Akousmaflore, installation interactive sonore (mudac)

Chaque jeudi après-midi, le vivarium ne désemplit plus entre 14h et 17h. Lézards, pythons réticulés, iguanes verts et crocodiles attendent leurs proies avec impatience devant un public ravi et médu-sé devant le spectacle qui monte en puissance à chaque heure.

La tension monteA 14h, tout commence assez tranquillement avec le nour-rissage des lézards avalant goulûment des grillons. Une heure plus tard, les choses sérieuses commencent: cinq pythons du sud-est asiatique s’agitent devant leur pitance. Première précaution, les séparer à l’aide d’un crochet dans des box pour éviter les bagarres. Ensuite l’opération nourrissage proprement dite peut commencer: le python s’enroule autour de sa proie

(FJ) Pour faire l’éloge du toucher dans notre monde virtuel, le mudac et la fondation Verdan ont pris le pari d’une exposition sur deux sites, entre sciences, techniques et création contemporaine.

Thème combien actuel: à l’heure du virtuel-roi, notre toucher ne servira-t-il bientôt plus qu’à effleurer nos écrans tactiles pour activer les fonc-tions de nos ordinateurs, téléphones portables et autres jeux vidéos? Que nenni! Cette dématérialisation et cette mise à distance semblent, tout au contraire, appeler à une reva-lorisation de notre sens le plus “primitif” et le plus “proche du réel”... encore que, à l’instar des illusions d’optique, les illusions tactiles existent bel et bien. Vaste sujet qui touche à une multiplicité de domaines et d’applications! Si vaste, que très vite le mudac s’est

(DG) Le vivarium souffle ses 20 bougies cette année avec panache en proposant de nouvelles activités scientifiques et culturelles. L’une d’entre elles rencontre un vif succès, le nourrissage des reptiles.

(un rat décongelé), puis opère par strangulation, pour enfin le déglutir tout cru très très lentement. Les questions fusent, le public est captivé. 16h, c’est le moment magique de Kouma et Godzilla, le couple d’iguanes recueilli der-nièrement, les mascottes du vivarium. Lovés sur l’épaule de Michel Ansermet, ils savourent leur poire vaudoise! 17h sonne l’heure des grands frissons, le face à face avec trois crocodiles d’Afrique cen-trale, Farouch, Cléo et Leila. Le directeur entre dans le terrarium prudemment, tape sa canne de bambou sur la pierre, les crocos hésitent, Cléo sort de l’eau, recule, revient et hop avale le pois-son. A la première caresse sur la tête, il “remercie” en fer-mant les yeux. Deux mois de contacts et de dressage ont porté leurs fruits!

Un animal de compagnie«Avec les crocodiles et les lézards, on peut créer un vrai rapport affectif, comme avec les chiens» s’enthousiasme Michel Ansermet. «Pour déve-lopper chez eux un compor-tement actif, il est primordial d’installer des lampes UV dans le terrarium pour augmenter leur potentiel de vitamines D3. Si je créais une relation avec des crocos tout bébés, je pourrai nager avec eux». On imagine déjà le spectacle!

Depuis plus d’un an à la tête de l’institution, Michel Ansermet multiplie les initiatives pour dyna-miser le vivarium avec sa petite équipe de professionnels et de bénévoles. Il s’est fixé comme défi d’asseoir sa réputation scientifique, de mener à bien différentes activités de service, et d’ouvrir le lieu à un large public avec de nouvelles animations et des cours de désensibilisation à la phobie des reptiles. Avec le public le pari est tenu!Infos sur www.vivariumlausanne.ch

approché de la fondation Verdan, histoire de joindre leurs domaines de compétences et d’élargir le registre de leurs réflexions.

Une premièreCette collaboration est une première qui fait sens: les deux institutions cultivent les curiosités transversales, pri-vilégient les approches inter-

«Du concept à la scénographie, du choix des objets à celui des oeuvres, toutes les étapes ont été partagées, assurent-elles d’une seule voix. Nous l’avons d’emblée voulu ainsi: une exposition, deux lieux. A la fois autonomes et complémentaires. Et reliés entre eux par un air de famille dans l’identité visuelle, par des amorces mutuelles qui invitent à visiter l’autre volet de la manifestation, et par une ins-tallation interactive du Zurichois Jan Huggenberg présente sur les deux sites. Celle-ci réagit non seulement au spectateur qui lui fait face, mais lui fait voir aussi la silhouette du spectateur de l’autre site».

A chaque site son approcheQuant à la répartition des domaines, elle obéit à la voca-tion des lieux: au mudac, mué en salon des jeux et délices tactiles, tout ce qui tourne autour du toucher créateur, du savoir-faire manuel et de la

valorisation du “fait main” dont seul le luxe peut encore s’offrir quelques touches, comme en haute couture, en lutherie ou en robotique. Le couple main-machine est décidément de plus en plus indissociable! Et à Verdan, transformé en labo-ratoire du toucher, tout ce qui a trait à la biologie tactile, à la téléchirurgie, aux prothèses, peaux artificielles, robots et autres outils plus ou moins high-tech qui prolongent et augmentent notre corps.

Infos sur www.mudac.ch et www.verdan.ch

Michel Ansermet à l'heure du nourrissage des crocodiles

disciplinaires et confrontent des objets venus d’horizons très différents. Très naturelle-ment, elles ont ici pu mettre en commun leurs regards, leur philosophie, leurs énergies... et même leur ticket d’entrée.

Collection de gamepads de Nicolas Nova et Laurent Bolli (Verdan)

Page 22: Expos infos N°63

22

Une acquisition exceptionnelle du jardin botaniqueLe genre Pinguicula, qui comprend environ 50 espèces, appar-tient à la famille des lentibulariacées. Il est présent sur tout le globe, particulièrement en Amérique du Nord et en Europe, mais on ne le trouve pas en Océanie (Australie comprise) et en Asie du sud-ouest. En Suisse, le genre est représenté par quatre espèces et une sous-espèce.Pinguicula heterophylla est une plante insectivore à bulbe origi-naire du sud du Mexique. Ses fleurs, blanches ou roses pâle à violacé, apparaissent de mai à juin.Cette espèce possède plusieurs types de feuilles. Celles du bord, ovales-oblongues, mesurent 2,5 cm environ, alors que celles du centre, linéaires, atteignent 10 cm. Ces feuilles sont gluantes et les insectes qui s’y posent restent “scotchés”.Vous pouvez admirer plusieurs espèces de grassettes au jardin botanique de Lausanne. Elles font partie d’une des plus belles collections de plantes carnivores de Suisse. Bertrand Piller, le spécialiste qui les cultive, se fera un plaisir de vous les présenter.

Quoi de neuf dans les musées?

Aux musée et jardins botaniques cantonaux

A la collection de l'art brut

Au musée cantonal de géologie

Pinguicula heterophylla Benth (Grassette à plusieurs sortes de feuilles)

Pascal Verbena, “Holocauste”, s.d.Assemblage de bois et de matériaux divers 200 x 400 cm Photo © B.M.Caramante, collection de l’art brut, Lausanne

De New-York à LausanneLa collection de l’art brut a reçu en donation Holocauste, une œuvre de l’artiste autodidacte français, Pascal Verbena (Marseille, 1941). Ce retable monumental, de plus de 5 mètres de long, est la plus grande œuvre réalisée par cet auteur. Il appartient à la série des habitacles: des sculptures assemblages de bois flottés, dotées de multiples tiroirs et cachettes. Ceux d’Holocauste contiennent de la terre de cimetière et des photographies d’humains suppo-sés disparus. Holocauste, terminée en 1988, a été exposée dans un appartement à New-York jusqu’à ce jour. Dès novembre 2012, la collection de l’art brut présente un nou-vel accrochage de sa collection permanente avec Holocauste et plusieurs autres œuvres de la collection de Pascal Verbena. Cet employé de poste, marin de formation, a passé quatre ans sur les bateaux. Graveur et sculpteur, le bois flotté est son matériau de prédilection.

Mystérieux cristaux de l'HimalayaFormés dans les tréfonds de l’Himalaya, il a une dizaine de millions d’années, ces cristaux de quartz ont été récoltés très récemment dans le massif du Makalu aux confins du Népal. Présentés à l’occasion du salon de Münich, le rendez-vous mondial consacré aux cristaux et aux pierres précieuses, ils ont immédiatement trouvé grâce auprès des responsables des collections de minéralogie du musée cantonal de géologie. En plus d’être de splendides témoins de la formation de la plus haute chaîne de montagnes de notre planète, ces deux cris-taux de quartz sont étrangement orientés selon un angle précis de 83°33. Ce phénomène d’accolement des cristaux, appelé maclage, reste encore assez mystérieux pour les scientifiques et continue d’être activement étudié.Malgré leur relative abondance naturelle, les cristaux de quartz sont loin d’avoir livré leurs secrets!

Deux cristaux gemmes de quartz récol-tés dans le massif du Makalu au NépalHauteur du fragment: 7,5 cmAcquisition octobre 2011Photo S. Ansermet.

Page 23: Expos infos N°63

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hFermé 25, 26.12.12 et 01, 02.01.13Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée cantonal de géologie p. 5Du 2 octobre 2012 au 13 janvier 2013Coup de projo

Expositions permanentes Fossiles, archives de la vie Des cristaux plein la vue Les dessous des Alpes

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hFermé 25, 26.12.12 et 01, 02.01.13Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée et jardins botaniques cantonaux p. 6Du 5 au 31 octobre 2012Beaux arbres de SuisseUne exposition de François Bonnet, La Chaux-de-Fonds

Fermeture du jardin du 1er novembre 2012 au 28 février 2013

Les collections du musée et la bibliothèque sont ouvertes toute l'année sur rendez-vous

Ouvert tous les jours, 10h-17h30 Serres fermées, 12h-13h30Exposition ouverte tous les jours, 11h-18hEntrée libre Métro m2, arrêt: DélicesBus n°1, 25, arrêt: Beauregard ou Cour

accès partiel

fondation Claude Verdan p. 4Jusqu'au 13 janvier 2013Touch•Conférences: jeudi 11 octobre, 19h.Toucher/être touché: l’empathie au cœur du jeu social, par Serge Tisseron psychiatre et psychanalyste, docteur en psychologie, directeur de recherches à l’université Paris Ouest Nanterre.Entrée libre.Jeudi 8 novembre, 19h.Du cyborg à la chimère: la fin d’une ère, par Marc Atallah, directeur de la maison d’Ailleurs et maître d’ensei-gnement et de recherche 1, UNIL. En collaboration avec la maison d’Ailleurs, Yverdon.Entrée libre.•Massages pour tous: samedis 6 octobre, 3 novembre, 1er décembre et 5 janvier, 14h-18h.Pour votre bien-être, un massage assis de 15 minutes vous est propo-sé par des masseurs professionnels du Touch Line Institut de Neuchâtel.Prix : fr. 5.-, entrée au musée non comprise. Sans inscription.•Visites commentées: Pour les groupes, sur demande deux semaines à l'avance.Durée: 1h.Prix groupes: fr. 100.-, entrée au musée non comprise.Prix écoles: fr. 80.-, entrée au musée non comprise.

Ma-ve, 12h-18h Sa, di, jours fériés, 11h-18hFermé 25.12.12 et 01.01.13Pour les écoles, ouvert également le matin (sur réservation)Entrée: fr. 9.- AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, enfants: fr. 5.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: CHUV

musée cantonal de zoologie p. 5Jusqu'au 27 janvier 2013Reflets: la photographie au musée de zoologie

Exposition permanenteFaune du monde entier et anatomie comparée

. . .a

àg e

vn

od

sa s

23

vivarium de Lausanne p.6Exposition permanentePlus de 100 espèces de reptiles, soit plus de 250 animaux du monde entierSerpents, geckos, varans, tortues, lézards, iguanes, crocodiles, amphibiens, mygales

Ouvert tous les jours, 10h-18hJeudi après-midi, nutrition de certaines espèces en publicEntrée fr. 12.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 9.-Enfants de 5 à 14 ans: fr. 6.-Famille: fr. 30.-Bus n°16, arrêt: Vivarium

espace des inventions p. 7Dès le 9 octobre 2012Indestructible énergie

Ma-sa, 14h-18hDi et jours fériés, 10h-18hFermé 24, 25, 31.12.12 et 01.01.13Ecoles: ma-ve, 9h-18h (réservation)Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, enfants, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.- Enfants jusqu'à 7 ans: gratuitPremier samedi du mois gratuitBus n°1, 2, 6, 25, arrêt: MaladièreMétro m1, arrêt: Malley

f'ar p. 7Jusqu'au 14 octobre 2012Modèles réduitsPrésentation des projets de Master en architecture de l’EPFL (2012)

Du 10 au 25 novembre 2012Centre d'enseignement postobligatoire de l'Ouest lausannois (CEOL), RenensExposition des résultats du concours de projets d’architecture et d’ingénierie•Débats:lundis 5 novembre et 10 décembre,18h30.Urbanités de la sia, section Vaud, débats publics autour du thème de la ville.

Me-ve, 16h-19hSamedi et dimanche, 14h-17hFermé en dehors des expositionsEntrée: fr. 5.-; membres, AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 3.-Expositions de concours: entrée libreBus n°1,2,4,8,9, arrêt: Georgette

accès difficile

musée cantonal d'archéologieet d'histoire p. 8Exposition permanente (salles Frédéric Troyon et Albert Naef) La préhistoire, du retrait glaciaire à l'âge du Bronze

L'histoire, des Celtes aux temps modernes

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h17hFermé 25, 26.12.12 et 01, 02.01.13Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants apprentis, chômeurs: fr. 4.- Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

musée monétaire cantonal p. 9Jusqu'au 31 mai 2013Napoléon, un destin gravé dans le métal

Exposition permanenteCollections monétaires

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hFermé 25, 26.12.12 et 01, 02.01.13Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Gratuit pour les écoles et les enfants jusqu'à 16 ansPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

Page 24: Expos infos N°63

espace Arlaud p. 12Du 17 janvier au 24 mars 2013Pierrette Gonseth-Favre –Une rétrospective

Me-ve, 12h-18h; sa-di, 11h-17hFermé 25, 26.12.12 et 01, 02.01.13Entrée: fr. 6.-; AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Premier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

archizoom-epfl p. 13Jusqu'au 24 octobre 2012Yona FriedmanGenesis of a Vision•Conférences: mercredi 10 octobre,18h.Juan Miguel Hernández León. Mercredi 17 octobre,18h.Dominique Rouillard.

Lu-ve, 9h30-17h30 Sa, 14h-18hEntrée libreMétro m1, arrêt: EPFL

musée de l’Elysée p. 14Jusqu'au 6 janvier 2013Collections privées•Rencontres:vendredi 28 septembre, 18h30.L'échelle contre le format: du “tableau de chasse” à la “Colonne sans fin”, présentation de Gilles Saussier, photographe, et dialogue avec Olivier Lugon, professeur UNIL. Jeudi 1er novembre, 18h30.Percevoir et concevoir la ville, confé-rence de Sylvain Malfroy à l'occasion de la parution du livre L’expérience de la ville. Suivie d'une rencontre avec les photographes Yann Amstutz, Mathieu Gafsou et Milo Keller et des auteurs Jean-Christophe Blaser et Marcel Schiess.

24

musée romainde Lausanne-Vidy p. 10Jusqu'au 28 octobre 2012Mystères & superstitions•Visites guidées: sur demande au 021 315 41 85.

Exposition permanenteLOVSONNA passé présent •Visites guidées: sur demande au 021 315 41 85.

Ma-di, 11h-18hFermé 24, 25, 31.12.12 et 01.01.13Entrée: fr. 8.-; AVS/AI: fr. 5.-Groupes dès 6 personnes: fr. 5.-Jeunes jusqu'à 16 ans, étudiants, apprentis, chômeurs: gratuitPremier samedi du mois gratuitMétro m1, arrêt: BourdonnetteBus n°1, 2, 6, arrêt: Maladière Bus n°25, arrêt: Bois-de-Vaux

musée historique de Lausanne p. 1Jusqu'au 28 octobre 2012En corps-Lausanne et la danse•Programme détaillé: www.lausanne.ch/mhl

Expositions permanentesIci commence LausanneExposition sur l'histoire de la ville•Visites guidées: sur réservation.

Maquette de la ville au XVIIe siècleArgenterie lausannoiseInstruments de musique anciens

•Les concerts du MHLProgramme détaillé sur www.lausanne.ch/mhl

Ma-je, 11h-18h; ve-di, 11h-17hFermé 25.12.12 et 01.01.13Entrée: fr. 8.- AVS/AI: fr. 5.- ; groupes: fr. 5.-Enfants, étudiants, apprentis,chômeurs: gratuitBillet commun avec le mudac: fr. 15.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 8.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt. BessièresBus n°7, arrêt: Bessières N°16, arrêt: Pierre-Viret

Jeudi 29 novembre, 18h30.Jules Jacot Guillarmod, un pionnier en Himalaya, conférence de Charlie Buffet, journaliste et auteur du livre Jules Jacot Guillarmod. Pionnier du K2. Alpinisme, exploration et photo-graphie en Himalaya (1902-1905).Jeudi 13 décembre, 14h.Photographie: la conservation en question II. Collectionner et conser-ver: quels enjeux pour l’avenir de la photographie?, rencontre organisée sous la direction de Carole Sandrin, conservatrice.•Conférences:dimanches 11 novembre et 9 décembre, 16h.Cycle L’histoire de la photographie en dix leçons.Dimanche 25 novembre, 16h. Cycle Les chefs-d'œuvre de la photographie.Samedis 6 octobre, 3 novembre et 1er décembre, 16h.La photographie en questions.Les visiteurs peuvent poser des questions sur l’exposition ou sur la photographie en général au respon-sable des activités pédagogiques, qui se tient à leur disposition.•Visites guidées:dimanches 7 octobre, 4 et 18 novembre, 2 décembre, 16h (inclues dans le billet d'entrée).

Ma-di, 11h-18h Entrée: fr. 8.-AVS: fr. 6.- Al, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 4.-Premier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: DélicesBus n°2, arrêt: Croix-d'OuchyN°4, 8, arrêt: MontchoisiN°25, arrêt: Elysée

accès limité

mudac p.15Jusqu'au 28 octobre 2012TouchLe monde au bout des doigts•Atelier adultes:dimanche 7 octobre, 14h30-17h.Des mains qui voient…Atelier précédé d’une visite de l’exposition au mudac et à la fondation Verdan.Prix fr. 19.-, inscription obligatoire au 021 315 25 30.•Atelier familles:dimanche 28 octobre, 15h-17h.Livre tactile pour les 5-95 ans.Prix fr. 10.-, inscription obligatoire au 021 315 25 30.

Jusqu'au 28 octobre 2012Adrien RoveroLandscale

Du 20 octobre 2012 au 17 février 2013De l'outil à l'établi: Hot Tools/ECAL et Patricia Urquiola

Du 22 novembre 2012 au 3 mars 2013Pop-Up

Expositions permanentes:Collection J.-E. Berger •Visites guidées de la collection:Secteur Chine, par Geneviève Barman:dimanches 28 octobre et 30 décembre, 15h.Secteur Egypte, par Audrey Eller:dimanches 25 novembre et 27 janvier, 15h.Visite guidée gratuite (billet d'entrée au musée payant).

Collection d'art verrier contemporain•Visites guidées de la collection: samedis 24 novembre, 29 décembre et 26 janvier, 15h, par Aurélie Imperiale. Visite guidée gratuite (billet d'entrée au musée payant).•Jeudis design: Programmation sur www.mudac.ch

Ma-di, 11h-18hFermé 24, 25, 31.12.12 et 01.01.13Entrée: fr. 10.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 5.-Enfants, chômeurs: gratuitPremier samedi du mois gratuitMétro m2, arrêt: BessièresBus n°16, arrêt: Bessières

Page 25: Expos infos N°63

musée cantonaldes beaux-arts p. 18Jusqu'au 6 janvier 2013Esther Shalev-Gerz. Entre l'écoute et la parole•Visites commentées publiques:jeudis 4 octobre, 15 et 29 novembre, 13 décembre, 18h30.•A la cinémathèque:vendredi 2 novembre.Soirée carte blanche à Esther Shalev-Gerz, en présence de l’artiste.18h30: Nuit et Brouillard d’Alain Resnais, suivi de L’Homme à la caméra de Dziga Vertov.21h: Le Bonheur d’Alexandre Medvedkine.En partenariat avec la cinémathèque suisse.•Atelier d'écriture:Samedi 10 novembre, 13h-17h15Se laisser porter par les images d’Esther Shalev-Gerz et par des textes d’auteurs faisant écho à son travail. Déambulations, temps d’écriture et de lecture alterneront au fil de l’après-midi.Prix: fr. 30.- par participant (fr. 20.- avec réduction).•Conférence:jeudi 15 novembre, 20h.Georges Didi-Huberman, Le partage des émotions.Aula du palais de Rumine, précédé d’une visite de l’exposition par Esther Shalev-Gerz à 18h30.

Ma-me, 11h-18hJe, jusqu'à 20hVe-di, 11h-17hFermé 25.12.12 et 01, 02.01.13Entrée: fr. 10.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs, militaires: fr. 8.-Jeunes jusqu'à 16 ans: gratuit Premier samedi du mois gratuitAmis du musée: gratuitMétro m2, arrêt: Riponne-M. BéjartBus n°1, 2, arrêt: rue NeuveN°8, arrêt: Riponne

Ma-di, 10h-18h; je, 21h Ouvert les jours fériésLa fondation est fermée au public entre les expositionsEntrée: fr. 18.-; AVS/AI: fr. 15.- Etudiants, apprentis, chômeurs: fr. 7.-Jeunes jusqu'à 18 ans: gratuit Exposition Collection d'art BCVEntrée: fr. 12.-; AVS/AI: fr. 10.- Etudiants, apprentis, chômeurs: fr. 5.-Jeunes jusqu'à 18 ans: gratuit Bus n°3, 8, 22, 60, arrêt: MotteN°16, arrêt: Hermitage

musée d'art de Pully p. 17Jusqu'au 2 décembre 2012Le ravissement mais l'aube, déjàMarc Bauer & Sara Masüger•Visites commentées:dimanches 7 octobre, 11 novembre et 2 décembre, 15h.Dimanche 28 octobre, 15h.En anglaisSamedi 20 octobre et 10 novembre, 14h30.Pour les enfants de 4 à 6 ans.•Les vis-à-vis/brunch:dimanche 4 novembre, 10h, visite de l’exposition; 11h, brunch et discussion autour de l’exposition en compagnie des artistes.Gratuit sur inscription au 721 38 00.

Me-di, 14h-18hEntrée fr. 7.-AVS/AI, étudiants, apprentis, chômeurs: fr. 5.-Enfants jusqu'à 16 ans: gratuitPremier samedi du mois gratuitBus n°4, 25, arrêt: Pully-Gare

25

collection de l’art brut p. 19Jusqu'au 30 septembre 2012Cent ans du Palais Idéal du Facteur Cheval

Jusqu'au 28 octobre 2012Aloïse. Le ricochet solaire

Du 23 novembre 2012 au 14 avril 2013 Morton Bartlett

Ma-di, 11h-18hEntrée: fr. 10.- AVS/AI, étudiants, apprentis: fr. 5.-Enfants jusqu'à 16 ans, chômeurs: gratuit; groupes à partir de six personnes: fr. 5.-Premier samedi du mois gratuitBus n°2, 3, 21, arrêt: Beaulieu-JominiLes expositions sont partiellement accessibles aux personnes à mobilité réduite

le musée olympiqueLe musée olympique est fermé jusqu’à fin 2013 afin de procéder à d’importants travaux de rénovation.

Durant les travaux, un point d’information sera ouvert 7j./7 sur le quai d’Ouchy.

Tél: 021 621 65 11www.olympic.org/musee

fondation de l’Hermitage p. 16Jusqu'au 21 octobre 2012Asger Jorn. Un artiste libre•Visites guidées:jeudi, 18h30; dimanche, 15h.Prix: fr. 5.- (en plus du billet d’entrée). Sans réservation, nombre de participants limité.•Balade:6 octobre, 14h30.Découverte du parc de l’Hermitage pour les familles, avec Pierre Corajoud. Prix: fr.10.- (brochure offerte). Sur réservation au 021 320 50 01.•Soirées Art & Gastronomie:6, 12, 13, 18 et 20 octobre, 18h45.Prix: fr. 89.- (visite de l'exposition et repas; boissons non comprises).Réservation obligatoire au 021 320 50 01.•Dimanches Art & Brunch:7 et 14 octobre, 10h.Prix: fr. 62.- (visite de l'exposition et brunch).Réservation obligatoire au 021 320 50 01.

Du 9 novembre au 16 décembre 2012Collection d’art BCV•Visites guidées:jeudi, 18h30; dimanche, 15h.Prix: fr. 5.- (en plus du billet d’entrée). Sans réservation, nombre de participants limité.

Du 25 janvier au 20 mai 2013Fenêtres. Dürer, Monet, Magritte…•Visites guidées:jeudi, 18h30; dimanche, 15h.Prix: fr. 5.- (en plus du billet d’entrée). Sans réservation, nombre de participants limité.Programme complet sur www.fondation-hermitage.ch

Page 26: Expos infos N°63

.l

.e

.s

e te n f a n t s

38

Programme complet et détaillé de toutes les animations pour enfants dans les musées sur www.lausanne.ch/musees

fondation de l'HermitageExpositionAsger Jorn

Ateliers enfants Visite-découverte de l’exposition et réalisation d’une œuvre

Ateliers enfants et adultes

Octobre: je 6, me 10, me 17, je 18 et sa 20; 14h

Octobre: sa 13,ma 16, 14h; sa 20, 10h

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.-, comprenant la visite-découverte de l’exposition et le matériel

Prix: fr. 23.-/adulte, fr. 10.-/enfant, comprenant la visite-découverte de l’exposition et le matérielInscription obligatoire: 021 320 50 01 www.fondation-hermitage.ch

mudac ExpositionsTouchPop-Up

Ateliers autour de l'exposition TouchCousu main, cousu machineRéalisation de deux poupées en tissu rembourré, l'une cousue à la main, l'autre à la machine

Des mains qui voient...Découvre à l'aveugle ce qui se trouve au fond d'un sac et modèle à l'argile ce que tu palpes

Ateliers utour de l’exposition Pop Up. Toutes ces animations comprennent une visite guidée de l’exposition

Mercredi 10 octobre, 14h-16h

Mercredi 17 octobre, 14h-15h30

Samedi 8 décembre et 23 janvier, 14h-16h Dimanche 9 décembre, 14h-16h30

De 9 à 13 ansPrix: fr. 10.-Inscription obligatoire: 021 315 25 30

De 7 à 12 ansPrix: fr. 10.-Inscription obligatoire: 021 315 25 30

De 7 à 13 ansPrix: fr. 10.-FamillesPrix: fr. 10.- par personneInscription obligatoire: 021 315 25 30

AteliersTongs tactiles

Drawdio: le crayon électrique

Des yeux au bout des doigts

Mercredis 24 octobre et 28 novembre, 14h-16hMercredis 3 octobre, 7 novembre, 12 décembre et 9 janvier, 14h-16hMercredis 14 novembre et 5 décembre, 14h-16h

De 9 à 12 ans, prix: fr. 10.-

Dès 12 ans, prix: fr. 10.-

De 6 à 10 ans, prix. fr. 10.-Inscription obligatoire pour tous les ateliers: 021 314 49 55www.verdan.ch

fondation Claude VerdanExposition Touch

musée de l'ElyséeExpositionsHoward Greenberg, CollectionFreaks, La monstrueuse paradeLuciano Rigolini, Concept Car

Activités sur trois jours autour de la photographie pour les enfants

En famille au musée: pendant que les parents visitent l'exposition, les enfants la découvrent à travers des activités ludiques

De 6 à 12 ansPrix: fr. 10.-Inscription obligatoire: [email protected]

Gratuitwww.elysee.ch

Mardi 16, mercredi 17 et jeudi 18 octobre, 14h-17h

Dimanches 7 octobre, 4 et 18 novembre, 2 décembre, 16h

musée d'art de PullyLe ravissement mais l'aube, déjàMarc Bauer & Sara Masüger

Plaf, plof et patatras! De 7 à 9 ansPrix: fr. 15.-,goûter offertSur inscription 021 721 38 00

Mercredis 17 et 24 octobre, 14h-16hSamedi 24 novembre, 14h-16h

26

musée monétaire cantonalExposition permanenteLes collections monétaires

Contes du mercredi Dès 4 ansGratuit (jusqu'à 16 ans), goûter offert

17 octobre, 21 novembre, 9 et 23 janvier, 15h30

Page 27: Expos infos N°63

Services pédagogiques, clubs de jeunes rattachés à des musées, études des publics… entre la fin du XIXe et le début du XXe siècles, des moyens modernes sont déployés dans certains musées améri-cains. Ce n’est pourtant qu’à partir des années 1960-70 que, sous le double effet d’une augmentation de la fréquentation et de standards toujours plus élevés en matière de communication, on assistera à une professionnalisation et à une spécialisation des métiers du musée. En raison des exigences croissantes d’un public friand d’interacti-vité et d’animations de qualité, de la multiplication des expositions temporaires et des événements (conséquences d’une injonction de plus en plus pressante à la visibilité), le processus n’a dès lors fait que s’accentuer.

Formés sur le tasAux commandes d’institutions qui se sont formidablement complexi-fiées, les directeurs et conservateurs entrés en fonction il y a 10 ou 20 ans n’ont pas pour autant bénéficié de cursus adaptés aux évolutions de la profession. Formés pour la plupart sur le tas, ils ont appris à l’instar de leurs prédécesseurs à danser et jongler de leurs multiples membres, tels des Shiva Nataraja... Le plus souvent issus de filières universitaires dans des domaines liés au champs des collections (histoire de l’art, ethnologie, géologie, archéologie…), ils ont acquis un large éventail de compétences, de la comptabilité aux principes de base de la restauration, de la scénographie à la recherche de fonds, du service de presse aux projets éditoriaux… sans compter le rôle, cen-tripète, de responsable des ressources humaines. Indépendamment des dotations budgétaires, le directeur et/ou le conservateur doit

cb

al

ra

tn

ec h e

EI

XN

PF

OO6

SS3

d’ailleurs toujours assumer ces multiples rôles, alors même que de nouveaux profils et professions sont apparus et ont acquis reconnais-sance et autonomie en particulier dans les domaines de la médiation, de la communication et de la gestion des collections. Aux nouveaux besoins de formation induits par cette évolution, les universités romandes ont répondu avec une tardive pusillanimité: rares périodes consacrées à la muséologie dans les grilles de cours, formations continues onéreuses et concurrentes….

Une maîtrise universitaire en études muséalesDepuis 2008, c’est à l’institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’université de Neuchâtel, sous l’impulsion des professeurs Pascal Griener et Pierre-Alain Mariaux, qu’a été mis en place, en concer-tation avec l’ICOM (International Council of Museums) et l’AMS (association des musées suisses), une maîtrise universitaire en études muséales. L’enseignement est propre à initier les étudiants aux questions et débats qui animent la muséologie contemporaine aussi bien qu’à porter à leur connaissance les multiples aspects pratiques de l’activité muséale. Un stage de six mois complète une formation répondant à un double besoin: des institutions d’abord, soucieuses de voir arriver des prétendants dotés d’un solide bagage théorique et pratique et de motivations clairement identifiées; des étudiants ensuite, qui pourront faire valoir un cursus pointu et poly-valent. Il était plus que temps : les postes vacants dans les musées suisses attirent de plus en plus de candidats français, allemands, canadiens… susceptibles de faire valoir des formations et des expé-riences muséologiques parfois décisives. Face à eux, les titulaires de la maîtrise en études muséales seront indéniablement mieux placés pour revendiquer des fonctions au sein des musées.

Musées et formation: un mariage de raison

Musée historique de Lausanne, Pâques 2012

27

Laurent Golay

Directeur du musée historique de LausanneChargé d’enseignement à l’institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’université de Neuchâtel

Hubert Robert, “Projet d’aménagement pour la Grande Galerie du Louvre”Huile sur toile, vers 1796-98. © Musée du Louvre, E. Lessing

© M

HL,

pho

to J

. Dub

oux

Page 28: Expos infos N°63

clin

d'o

eil