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Dossier de presse Festival Extra Ball 2016 du 7 au 10 septembre Contact presse : Léopoldine Turbat /[email protected] / ligne directe : +33 1 42 71 95 67 Julia Perazzini © Simon Letellier

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Dossier de presse

Festival Extra Ball 2016du 7 au 10 septembre

Contact presse : Léopoldine Turbat /[email protected] / ligne directe : +33 1 42 71 95 67

Julia Perazzini © Simon Letellier

du mercredi 7 au samedi 10 septembre Festival Extra Ball 2016

Extra Ball, le festival du Centre culturel suisse dédié depuis 2009 aux spectacles vivants, en particulier aux projets hybrides et pluridisciplaires, fait la part belle pour sa huitième édition à des solos et des duos, tous présentés en première française.

Du 7 au 10 septembre, le spectateur sera invité à explorer, dans l’ensemble des espaces du 32 rue des Francs-bourgeois : les facéties alpines de Géraldine Chollet ; une déclinaison détaillée de la marche sous toutes ses formes par Gregory Stauffer ; les peintures commandées à des artistes du monde entier et mises en espace par le performeur Phil Hayes ; l’hommage rendu à l’immense danseuse Beatrice Cordua par Nicole Seiler ; les traces laissées par nos corps par la chorégraphe Simone Aughterlony associée au plasticien Michael Günzburger ; un solo incarnant une multitude par Julia Perazzini ; une mystérieuse «Danse du Tutuguri», création de la fidèle Perrine Valli ; et le mythe de Phèdre revisité par Aline Papin et Valeria Bertolotto...

mercredi 7 septembre / 19h30-22h30-Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances Géraldine Chollet / Cie Rahu LaMonstre, Itmar (2015, 30’) – danseSimone Aughterlony & Michael Günzburger, Dirty Vestiges (2015, 25’) - performanceNicole Seiler, The Wanderer’s Peace (2015, 50’) – danse

jeudi 8 septembre / 19h30-22h30-Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances Nicole Seiler, The Wanderer’s Peace (2015, 50’) – danseSimone Aughterlony & Michael Günzburger, Dirty Vestiges (2015,25’) - performanceGéraldine Chollet / Cie Rahu LaMonstre, Itmar (2015, 30’) – danse

vendredi 9 septembre / 19h30-23h30-Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances Perrine Valli, La danse du Tutuguri (2016, 45’) - danseJulia Perazzini, Holes and Hills (création, 50’) - théâtreGregory Stauffer, Walking (2015, 60’) – danse

samedi 10 septembre / 14h-22h-Phil Hayes, Places of Interest (2016) - exposition et performances Aline Papin & Valeria Bertolotto, Autofèdre (2016, 6h, recréation) – installation performativeGregory Stauffer, Walking (2015, 60’) – danse Perrine Valli, La danse du Tutuguri (2016, 60’) - danseJulia Perazzini, Holes and Hills (création, 50’) – théâtre

Prix des places : 12 € / jourRéservation : billetterie en ligne ou 01 42 71 44 50

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 2

Géraldine Chollet / Cie Rahu LaMonstreItmar (2015, 30’)> mercredi 7 septembre à 20h15> jeudi 8 septembre à 22h

Itmar, c’est une créature mythique entre Diva hollywoodienne, figure sacrée et vache laitière que Géraldine Chollet a inventée pour raconter son enfance à la campagne, marquée par le système patriarcal et religieux. Accompagnée de trois joueurs de Tälerschwinger, qui font tourner de manière hypnotique une pièce de cinq francs suisses dans une jatte en faïence (instrument populaire de Suisse centrale), elle incarne avec grande sensualité et puissance les archétypes de la féminité au-delà de la soumission et du kitsch folklorique.

Chorégraphie et interprétation : Géraldine Chollet / tälerschwinger : Charles Dénervaud, Jacques Chollet et Raphaël Raccuia / création sonore : Renée Van Trier / création lumière : Dominique Dardant / costume : Diane Grosset / conseiller artistique : Fabrice GorgeratLa pièce Itmar a été créée en 2015 au Théâtre Sévelin 36 à Lausanne suite à une résidence.

Née en 1975, Géraldine Chollet s’est formée au Laban Centre (Londres). De retour en Suisse, elle travaille et danse avec différentes compagnies (Cie Philippe Saire, Cie Emilie Charriot, Cie Fabienne Berger, Cie Prototype Status, Cie Jessica Huber, Cie Gaspard Buma, Cie T2+, Cie Utilité Publique). Depuis 2006, elle se forme auprès d’Ohad Naharin et de la Batsheva dance company pour l’enseigne-ment du langage de mouvement GaGa aux professionnels et aux amateurs de la danse et du théâtre. Elle enseigne notamment à la Manufacture (HETSR), au Bern:Ballett et au Marchepied à Lausanne.

DANSE

GeraldineChollet © Philippe Weissbrodt

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 3

Simone Aughterlony & Michael GünzburgerDirty Vestiges (2015, 25’) > mercredi 7 septembre à 21h> jeudi 8 septembre à 21h15

Pour cette performance, Simone Augtherlony et Michael Günzburger introduisent dans leur pratique une série de matériaux dits sales ou répulsifs qu’ils utilisent ici comme des pigments sur une surface blanche et brillante. Poussière, cendre, cheveux, graisse, sang, peau deviennent une matière picturale noble, reflets du corps et de son intimité. Dans un clin d’œil conscient à l’histoire de l’art, ils mettent en scène la force symbolique de ces traces et actes indélébiles en réponse au caractère soi-disant éphémère de la performance.

Création et performance : Simone Aughterlony et Michael Günzburger / dans le cadre du projet DRECK: EIN APPARAT, projet à l’initia-tive de Stéphanie Wenner

La pièce Dirty Vestiges a été présentée à la Gessnerallee à Zurich, à Kampnagel à Hambourg et à Inkonst à Malmö en 2016.

Simone Aughterlony, née en 1977 en Nouvelle-Zélande, a terminé sa formation de danseuse à la New Zealand School of Dance en 1995. Elle travaille en Europe depuis 2000 et partage sa vie entre Zurich et Berlin. Elle a débuté sa carrière comme danseuse dans la compagnie Damaged Goods de la chorégraphe américaine Meg Stuart. Depuis 2004, Simone Aughterlony monte aussi ses propres projets où elle se met elle-même en scène, comme dans ses spectacles en solo Public Property (2004) et We need to talk (2011). A partir de 2013, elle collabore avec d’autres artistes pour la création de la trilogie Show & Tell (avec Phil Hayes), After Life (avec Nic Lloyd) et Supernatural (avec Antonija Livingstone et Hahn Rowe). En 2015, elle reçoit le Prix suisse de danseuse et perfor-meuse exceptionnelle.

Michael Günzburger (né en 1974, vit à Zurich) est avant tout un dessinateur. A partir de 1991, ses livres de dessins entrent dans la collection graphique de la Bibliothèque nationale suisse. Il travaille depuis quelques années avec des fourrures d’animaux, dont il transfère la trace sur de grandes feuilles. Les éditions Patrick Frey ont publié Plots de Michael Günzburger en 2013.

PerformAnce

Simone Aughterlony & Michael Günzburger Dirty Vestiges © Michael Gunzburger

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 4

Nicole SeilerThe Wanderer’s Peace (2015, 50’, en allemand, surtitré en français)> mercredi 7 septembre à 21h45> jeudi 8 septembre à 20h15

The Wanderers Peace est une pièce documentaire sur la vie de la danseuse et chorégraphe Beatrice «Trixie» Cordua. Portrait sensible d’une femme qui partage son vécu de danseuse, ses souvenirs, sa carrière avec le public, le spectacle se base sur des éléments biographiques qui révèlent un portrait sensible, un aperçu de l’évolution de la danse lors des dernières décennies. Il s’agit de traiter autant des courants artistiques que Trixie a traversé, que de l’évolution des conditions de production et de vie des danseurs durant cette période.

Conception : Nicole Seiler / interprétation : Beatrice Cordua / scénographie, technique : Vincent Deblue / costumes : Madlaina Peer / assistanat costumes : Nina Langosch / son : Vincent Glanzmann, Stéphane Vecchione / technique création : Jan Humbel / casting : Alexandra Paul / administration : Laurence Rochat / diffusion : mm – Michaël Monney

Coproductions : Transit productions, Zürich / Cie Nicole Seiler / soutiens : Ville de Lausanne, Etat de Vaud

Née en 1970 à Zurich, Nicole Seiler se forme en danse et en théâtre à la Scuola Teatro Dimitri à Verscio (CH), à la Vlaamse Dansa-cademie à Bruges (B), et à Rudra Béjart à Lausanne (CH). En tant qu’interprète, elle a collaboré à de multiples créations de la Cie Buissonnière, du Teatro Malandro, de la Alias Compagnie, de la Cie Philippe Saire et de la Cie de Massimo Furlan. Nicole Seiler crée sa compagnie en 2002. Dans sa démarche artistique l’image et la vidéo ont une grande importance. Sa recherche allie danse et vidéo, et donne naissance à des spectacles de danse multimédia, à des vidéos et à des installations chorégraphiques. Ces dernières années, elle a entamé un cycle de créations sur la relation entre l’image et le son. Depuis 2004, la compagnie développe une visibilité internationale. En 2009, Nicole Seiler reçoit le prix culturel pour la danse de la Fondation Vaudoise pour la Culture. Depuis 2010, la compagnie bénéficie d’une convention de soutien conjoint (Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Pro Helvetia).

Danse

Nicole Seiler The Wanderer’s Peace © Nicole Seiler

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 5

Perrine ValliLa danse du Tutuguri (2016, 45’)> vendredi 9 septembre à 20h15> samedi 10 septembre à 20h

Les pièces de Perrine Valli ont toujours pour point de départ l’univers d’un artiste ou d’un auteur, que ce soit Edward Hopper, Georges Bataille ou Gilles Deleuze. Cette nouvelle création se base sur un texte d’Antonin Artaud “La danse du Tutuguri ou le rite du soleil noir”. Ce poème est inspiré d’un rituel pratiqué par les Indiens tarahumaras auquel Artaud avait assisté, en 1936, lors de son voyage au Mexique. Six indiens dansent pour appeler la venue du soleil autour de six croix disposées de manière circulaire. Une personne se tient hors du cercle, le septième Tutuguri, dont le rôle est de marquer la mesure à l’aide d’un instrument de musique étrange. Ce corps à part est celui qui dérègle le temps et la cadence du rite, il est le porte-rythme.

Chorégraphie : Perrine Valli / interprétation, danse : Perrine Valli / création sonore : Eric Linder / création lumière : Laurent Schaer / production : Association Sam-Hester / administration : Pâquis ProductionLa danse du Tutuguri est créée en août 2016 au Far Festival des arts vivants à Nyon.

D’origine franco-suisse, Perrine Valli (née à Aix-en-Provence en 1980) suit une formation riche en technique au Conservatoire National de Lyon, au Centre de développement chorégraphique de Toulouse et à la London Contemporary Dance School. En tant qu’interprète, elle travaille avec les chorégraphes Estelle Héritier et Cindy Van Acker. Elle forme sa propre compagnie, l’Association Sam-Hester, en 2005. Artiste résidente à Mains d’Oeuvres durant quatre ans, Perrine Valli remporte en 2007 le premier prix du concours international de chorégraphie Masdanza et obtient en 2009 une résidence de recherche CulturesFrance « Villa Médicis Hors les murs » effectuée au Japon. La question de l’identité sexuelle tient une place centrale dans sa recherche. Le Centre culturel suisse présente des créations de Perrine Valli depuis 2007.

Danse

Perrine Valli La danse du Tutuguri ©Anne-Laure Lechat

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 6

Julia PerazziniHoles and Hills (création, 50’)> vendredi 9 septembre à 21h15> samedi 10 septembre à 21h

Holes & Hills est le nouveau solo de Julia Perazzini pour lequel la comédienne continue sa recherche sur l’identité, en maniant l’art de l’artifice avoué. Holes & Hills prend racine dans l’idée de la représentation du corps de la femme dans l’Art. Le corps féminin y apparaît le plus souvent décliné comme un « paysage », comme un territoire mystérieux et insaisissable, fascinant, puissant et objetisé. En incarnant des fragments de trajectoires de vie, Julia Perazzini crée des instantanés intenses, qui sont comme autant de rencontres avec des solitudes singulières, toutes porteuses d’un secret impénétrable, et miroir du mystère de chacun. Cette quête existentielle, par le biais de la scène et de la rencontre avec les spectateurs, devient une invitation à se découvrir soi-même dans toutes les zones troubles, fragiles et perméables de l’identité.

Mise en scène-écriture-jeu : Julia Perazzini - Cie Devon / coach vocal et regard extérieur : Emmanuelle Lafon / conseiller artistique : Simon Guelat / création lumière et régie : (en cours) / espace : Christopher Fülleman / administration : Stéphane Frein

Julia Perazzini (née en 1982) est comédienne diplômée de la Manufacture à Lausanne en 2006. Elle a travaillé au théâtre entre autres avec Denis Maillefer, Vincent Bonillo et Mathieu Bertholet en Suisse Romande, et en Belgique avec Isabelle Pousseur. En 2015, le CCS présente la pièce King-Kong Theorie d’Emilie Charriot, dans laquelle Julia Perazzini joue l’un des rôles principaux avec Géral-dine Chollet. King-Kong Théorie fait partie de la Sélection suisse en Avignon 2016, et sera donc jouée dans le Off à Avignon. Avec sa Cie Devon, elle crée Hey, ...it’s cold here !, à l’Arsenic à Lausanne et au Théâtre Les Halles (TLH) à Sierre en 2012, une tétralogie d’auto-mise en scène qui confronte les figures de Marilyn Monroe et de Cindy Sherman. Le deuxième volet de Hey, ...it’s cold here ! a été joué au Centre culturel suisse en 2012.

Théâtre

Julia Perazzini Holes and Hills © Simon Letellier

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 7

Gregory StaufferWalking (2015, 60’) > vendredi 9 septembre à 22h30> samedi 10 septembre à 17h

Dans Walking, Gregory Stauffer se dédie à la marche. Les randonnées alpines tout comme les dérives urbaines ont été sources d’inspiration dans le travail passé de l’artiste qui travaille entre la vidéo, les arts plastiques et la performance. À présent, il fait de la marche la source d’inspiration tout comme le sujet de sa création solo. Il examine avec un geste plein d’humour et d’ingéniosité le mécanisme qui transforme et lie l’esprit et le corps au long de randonnées. Gregory Stauffer renonce ici à un stade complexe de la mise en scène spectaculaire et se limite à quelques accessoires et costumes. Tout se réduit à l’essence de l’errance : le sol et les pieds.

Chorégraphie et interprétation : Gregory Stauffer / dramaturgie : Marius Schaffter / assistance son : Ariel Garcia / lumières : Antoine Frammery / administration : Tutu ProductionWalking a été présenté notamment au Théâtre de l’Usine, Genève ; Gessnerallee, Zurich ; Südpol, Lucerne ; Metro Arts, Brisbane ; contemporary Arts Fetival, New Dehli, et en première française à Extra Ball 2015 au Centre culturel suisse, Paris.

Gregory Stauffer (né en 1980, basé à Genève) développe un travail transversal entre la danse et la performance, touchant aussi parfois la vidéo. Il se consacre à des recherches liées à des contextes précis, et le corps est toujours au centre de ses préoccu-pations. Il aime les rituels et la verticalité. Son travail est surtout constitué de collaborations avec des musiciens et des artistes visuels, par exemple Marius Schaffter, Bastien Gachet ou Tarik Hayward. Il est cofondateur et leader du collectif de vidéo-perfor-mance Authentic Boys. Il présente son travail dans des théâtres, des festivals et des espaces d’expositions, notamment Under-belly Arts, Sydney ; Nevski Prospect, St-Petersburg ; Théâtre de l’Usine, Genève ; Far Festival des arts vivants, Nyon ; Festival Les

Urbaines, Lausanne.

« En anglais, desire line est l’expression qui désigne des passages créés par la seule volonté des marcheurs. Plus poétique que le francophone «raccourci», la ligne de désir est matérialisée par l’envie de choisir sa route et de tracer son chemin hors des sentiers battus. À l’image de Walking, la dernière création de Gregory Stauffer.Dessiner le tracé d’une marche en montagne, récolter des objets pétrifiés par le temps, observer une plume tombée, se laisser guider par les lois des attractions, la musique et le jeu, tels sont des exemples des curiositésque l’on trouve dans le cabinet de Gregory Stauffer. (...)Après le temps des expériences, Walking est aussi le moment de présenter un travail plus biographique et chorégraphique lié à la figure du marcheur. Une recherche sur l’errance mais aussi sur l’éventualité de faire des lieux où l’on marche la scénographie de notre vie. Au rythme du tambour, suivons les itinéraires de Gregory Stauffer dans cette fable qui nous emmène toujours un peu plus haut, là où le sol brille pour tous. »

Extrait de l’article de Laurence Wagner pour le journal Le Phare n°21

danse

Gregory Stauffer Walking © Simon Letellier

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 8

Aline Papin & Valeria BertolottoAutofèdre (2016, 6h, recréation)> samedi 10 septembre à 14h

Elles sont trois. Phèdre et deux actrices. Ce travail est une recherche. Pourquoi jouer Phèdre aujourd’hui? Aline Papin et Valeria Bertolotto cherchent à confronter le texte de Racine à leur parole intime. Le cadre de cette installation est le fruit d’une réflexion sur l’espace et la temporalité de la tragédie classique : une journée, un lieu. En avant-scène, face public, une femme attend sur un lit. En arrière-plan, projeté en grand format, le plan séquence d’une femme face à la mer. Dans l’ombre, en fond de scène, on devine une troisième femme assise. Ces trois femmes déclinent l’attente sur les divers niveaux d’un seul et même tableau qui évolue imperceptiblement au fil des heures. Cette performance est donc une traversée, en temps réel, d’une dernière journée. La pièce crée un espace-temps dans lequel le spectateur peut projeter ses propres attentes, désirs, fantasmes... Il ne s’agit pas d’expliquer ou de raconter, mais de tenter de provoquer chez le spectateur, par la contemplation, une forme d’introspection.

Conception et jeu : Valeria Bertolotto et Aline Papin / film : Valeria Bertolotto / musique : Stéphane Vecchione / lumières : Aurélien Cibrario / vidéo : Nicolas Zlatoff / administration : Stéphane FreinAutofèdre est, à l’origine, la conclusion d’un projet de recherche qui s’est déroulé, en trois parties, durant la saison 2015-16 entre l’Arsenic à Lausanne et le Théâtre Les Halles (TLH) à Sierre.

Suite à son diplôme à la Manufacture, Haute Ecole de Théâtre de Suisse Romande à Lausanne, en 2009, Aline Papin travaille avec Dorian Rossel, le Collectif du Loup et le Club des Arts. Elle fait partie de la Compagnie Jeanne Föhn depuis sa création et sous la di-rection de Ludovic Chazaud. Elle joue dans plusieurs spectacles mis en scène par Denis Maillefer, notamment le monologue en appar-tement Ariane dans son bain qui est en tournée depuis cinq saisons. Elle collabore également à plusieurs reprises avec Alexandre Doublet et intègre en 2013 le Collectif Les Fondateurs.

Après des études à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève, Valeria Bertolotto est admise à la Section professionnelle d’art dramatique du Conservatoire de Lausanne (SPAD), d’où elle sort diplômée en 1998. Depuis, elle a joué sur de nombreuses scènes romandes et internationales, sous la direction notamment d’Hervé Loichemol, Claude Stratz, Geneviève Pasquier, Valentin Rossier, Lorenzo Malaguerra, Andrea Novicov, Denis Maillefer, Marielle Pinsard, Alexandre Doublet et Natacha Varga Koutchoumov. Plus récemment, elle a également collaboré en tant que dramaturge à l’écriture du spectacle All Apologies Hamlet, mis en scène par Alexandre Doublet. À la rentrée 2016, on pourra la voir dans la prochaine création d’Emilie Charriot, Ivanov.

Installation performative

Aline Papin & Valeria Bertolotto © Aline Papin & Valeria Bertolotto

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 9

Phil HayesPlaces of Interest (2016) > mercredi 7 septembre à 19h45> jeudi 8 septembre à 19h45> vendredi 9 septembre à 19h45> samedi 10 septembre à partir de 14h

Places of Interest est un projet basé sur la perception que nous avons, a priori, de certains lieux auxquels nous sommes attachés mais où nous ne sommes jamais allés. Pour cela Phil Hayes a imaginé un dispositif très précis au cours duquel il interroge tout d’abord des personnes avec qui il a collaboré ou dont il apprécie le travail (dans les domaines de la performance, l’art ou la musique) en leur demandant les trois choses suivantes :- choisir un lieu qui a pour eux une signification spéciale pour des raisons personnelles, politiques ou historiques ;- trouver sur le web une photographie de cet endroit ;- décrire de manière objective cette photographie avec comme seul indice le nom du pays.La description est ensuite envoyée à un plasticien à qui commande est passée d’une peinture représentant le lieu décrit. A l’occasion d’Extra Ball, les peintures ainsi obtenues font l’objet d’une exposition accompagnée d’une performance de Phil Hayes.

Les artistes, parmi d’autres : Nada Gambier (performeuse et chorégraphe, Finlande-Belgique), Vic Godard (musicien, Londres), Marta Górnicka (metteur en scène et chanteuse, Pologne), Charbel Haber (musicien, Beyrouth), Ant Hampton (performeur, metteur en scène, Londres et Bruxelles), Maria Jerez (performeuse, Madrid), Eisa Jocson (Poledance, performeuse, Manille), Stefan Kaegi (dramaturge, metteur en scène, Soleure et Berlin), Amir Reza Koohestani (auteur et metteur en scène, Shiraz), Aaron Landsman (performeur, Minneapolis), Jon Langford (musicien, peintre, Pays de Galles et Chicago), Bouchra Ouizguen (danseuse, chorégraphe, Marrakech), Sankar Venkateswaran (dramaturge, acteur et compositeur, Kerala)Les peintres, parmi d’autres : Moulay Youssef Elkahfai (Marrakech), Alf Hofstetter (Zurich), Kristina Horvat Blažinović (Croatie), Anne Kaminsky (Danemark et Allemagne), Bill Kennedy (New York), Dustin Metz (Los Angeles), Shadi Noyani (Iran), Noyau (Zurich), George Rush (Ohio), Naoko Tsurudome (Japon et Paris), Sabine Wewer (Brême)

Concept-idée : Phil Hayes / administration & coordination : Katharina Balzer / dialogues : Julia Hintermüller / son : Thomas Peter / responsable de production : Lukas Piccolin / production : Verein First Cut Productions Zurich / coproduction : Zürcher Theater Spektakel / soutien : Canton de ZurichLa première de Places of Interest a lieu au Zürcher Theater Spektakel, à Zurich, en août 2016. Phil Hayes est un créateur de spectacles, interprète, acteur, réalisateur et musicien. Il est né sur la côte sud de l’Angleterre, a étu-dié les arts créatifs à Newcastle upon Tyne où il a vécu et travaillé entre 1985 et 1995. Basé à Zurich depuis 1998, il crée son propre travail de performance principalement sous le label First Cut Productions. En 2013, il a reçu un prix de la ville de Zurich.En été 2016, Phil Hayes commence une année comme artiste en résidence à l’Université des arts de Zurich.

EXPOSITION & PERFORMANCES

Silent Valley National Park Attappady Indien © Anne Kaminsky

Dossier de presse Extra Ball 2016 - 10

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3832LIBRAIRIEEXPOSITIONS

ÉVÉNEMENTS

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Horaires Expositions du mardi au dimanche : 13 h - 19 h

Tarifs Tarif plein spectacles : 12 € Tarif réduit spectacles : 7 €

Expositions, tables rondes, conférences : entrée libre

Réservations t +33 1 42 71 44 50 [email protected]

Billetterie en ligne www.ccsparis.com

Informations t +33 1 42 71 44 50 [email protected]

Accès 38 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris

Entrée au fond du passage

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Expositions / Salle de spectacle

Infos pratiques

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Le Centre culturel suisse

Situé au coeur du Marais, le Centre culturel suisse (CCS) a pour vocation de faire connaître en France une création contemporaine helvétique ouverte sur le monde, d’y favoriser le rayonnement des artistes suisses en particulier, et de promouvoir les liens entre les scènes artistiques suisses et françaises. Pro Helvetia, la Fondation suisse pour la culture, est le principal bailleur de fonds du CCS.

Un équipement culturel performantLe Centre culturel suisse bénéficie d’équipements de pointe: deux espaces d’exposition (grande salle de 270 m2 et Pièce sur cour de 41 m2), une salle de spectacle pouvant accueillir une centaine de spectateurs ainsi qu’une librairie. Cette der-nière, conçue par le bureau d’architectes Jakob+MacFarlane, propose une riche sélection d’ouvrages, de DVD et de CD d’au-teurs, d’artistes ou d’éditeurs suisses. L’accent est mis sur l’art contemporain, l’architecture, le graphisme et la littérature.

Une programmation riche et pluridisciplinaireAmbitieuse, la programmation du Centre culturel suisse est résolument axée sur la création contempo-raine suisse et en reflète la diversité. Parallèlement à des expositions d’arts visuels, le Centre propose des ma-nifestations consacrées à la danse, la musique, le théâtre, la littérature, le cinéma ou encore l’architecture. La programmation du CCS s’appuie sur une tarification volontairement accessible: gratuité pour les expositions et les tables rondes et prix d’entrée modiques pour les manifestations. Avec chaque année plus de 40 000 visiteurs en moyenne pour les expositions ainsi que les soirées, la fréquentation du Centre culturel suisse est en constante progression.

Une institution au coeur des réseaux culturelsLe Centre est en contact permanent avec de nombreuses institutions culturelles autant en France qu’en Suisse. Partenaire de grands événements parisiens tels la Nuit Blanche ou la Nuit européenne des Musées, le CCS collabore également avec des manifestations et institutions suisses comme le Montreux Jazz Festival, le Argauer Kunsthaus d’Aarau ou encore Les plus beaux livres suisses.