fia lesson 19 textbook

12
Attention: Ecoles I Paris, Ie Quartier Latin ... Ie quartier des ecoles, des facultes, des etudes, et des etudiants. Mireille et Robert discutent. Us sont sUrement etudiants .... Les etudiants etudient, manifestent, et, Ie reste du temps, discutent. Robert a invite Mireille a prendre quelque chose a la Closerie des Lilas. IIs ont traverse Ie jardin du Luxembourg, sont passes devant l'lnstitut d'Art et d'Archeologie, OU Mireille suit un cours. Mireille: (:a, la, a droite, c'est l'Institut d'Art et d'Archeologie. j'y suis un cours d'art grec. Us se sont assis a la terrasse de la Closerie des LiLas. 11 etait 11 heures et quart a l'horloge de l'Observatoire, et 5h 15 ala montre de Robert. Robert: QueUe heure est-il? Mireille: llh, llh et quart. . Oui, onze heures et quart. Robert: j'avais encore l'heure de New-York. MireHle: Pourquoi avez-vous voulu venir ici' Robert: Vous savez, je ne connais pas beaucoup de cafes a Paris. Je connaissais celui-ci a cause d'Hemingway, de Scott Fitzgerald, de Gertrude Stein .... Vous ne venez jamais ici? Mireille: Non, c'est la premiere fois. Robert: (:a ne vous plaIt pas? Mireille: Si, si! Mais c'est un peu trop chic et trop cher pour une pauvre petite etudiante comme moi. Si je veux prendre un cafe avec des copains, je vais plutat dans un petit bistro du Quartier. I. ,ulvre'(un cours) '" Mirellll! des etudes d'histoire de. I'art. Elle faIt. de I'histoire. de I'an. Elle etudle l'histoirc de IOart. Elle sult des cours d'hlstoire de I'art. I. horloge L'horloge de l'Observatoire. (l'Observatoire est tout pres de Ii. Closerie.) 2·lJlo;re *-<;.a ne yous plait Yous n'almez pa.s * Marie-laure veut etf'tl pJomcier parce qu'eUe ,aime jouer avec I'eau. <;.a lui plait. Elle 11"6 ve,ut pas fake de politique; ne lul plait pas. Elle n'air:ne P3Jl. du tout Ia polmque. 2. biJtro Mirellle retrOuve se:s copains au Conde. un pe.tit bistro du Quanier. IS I

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FIA Lesson 19 Textbook

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Le~on Attention: Ecoles I�

lex~e

Paris, Ie Quartier Latin ... Ie quartier des ecoles, des facultes, des etudes, et des etudiants. Mireille et Robert discutent. Us sont sUrement etudiants.... Les etudiants etudient, manifestent, et, Ie reste du temps, discutent. Robert a invite Mireille a prendre quelque chose a la Closerie des Lilas.

IIs ont traverse Ie jardin du Luxembourg, sont passes devant l'lnstitut d'Art et d'Archeologie, OU Mireille suit un cours.

Mireille: (:a, la, a droite, c'est l'Institut d'Art et d'Archeologie. j'y suis un cours d'art grec.

Us se sont assis a la terrasse de la� Closerie des LiLas. 11 etait 11 heures et� quart a l'horloge de l'Observatoire, et� 5h 15 ala montre de Robert.� Robert: QueUe heure est-il?� Mireille: llh, llh et quart. .�

Oui, onze heures et quart. Robert: j'avais encore l'heure de

New-York.

MireHle: Pourquoi avez-vous voulu venir ici'

Robert: Vous savez, je ne connais pas beaucoup de cafes a Paris. Je connaissais celui-ci acause d'Hemingway, de Scott Fitzgerald, de Gertrude Stein.... Vous ne venez jamais ici?

Mireille: Non, c'est la premiere fois. Robert: (:a ne vous plaIt pas? Mireille: Si, si! Mais c'est un peu

trop chic et trop cher pour une pauvre petite etudiante comme moi. Si je veux prendre un cafe avec des copains, je vais plutat dans un petit bistro du Quartier.

I. ,ulvre'(un cours)

'" Mirellll! ~It des etudes d'histoire de.

I'art. Elle faIt. de I'histoire. de I'an. Elle etudle l'histoirc de IOart. Elle

sult des cours d'hlstoire de I'art.

I. horloge

L'horloge de l'Observatoire.

(l'Observatoire est tout pres de Ii. Closerie.)

2·lJlo;re

*-<;.a ne yous plait pas~ Yous

n'almez pa.s ~a~

* Marie-laure veut etf'tl pJomcier

parce qu'eUe ,aime jouer avec I'eau.

<;.a lui plait.

Elle 11"6 ve,ut pas fake de politique; ~

ne lul plait pas. Elle n'air:ne P3Jl. du tout Ia polmque.

2. biJtro

Mirellle retrOuve se:s copains au

Conde. un pe.tit bistro du

Quanier.

IS I

152 L E ~ 0 N 9

Le gar~on: Qu'est-ce que je vous sers)

Mireille: Voyons. , Hemingway prenait sans doute un whisky, mais ce n'est pas particulierement franr;;ais. Qu'est-ce qu'il y a comme aperitifs bien franr;;ais?

Le gar~on: Vous avez le Dubonnet, Ie Martini.

Mireille: C'est italien, <;a, non) Le gar~on: L'Ambassadeur, Ie Pemod,

le Ricard.. Mireille: Mmmm, Ie Pemod, j'adore

<;a, mais c'est un peu trap fort. Le gar~on: La Suze, Ie pineau des

Charentes, Ie Saint-Raphael, Ie Byrrh, Ie kif.

Mireille: Ah, c'est r;;a, je vais prendre un kir!

Le gar~on: Et pour Monsieur? Robert: Euh ... la meme chose.

Robert: Alors, vous faites de l'histoire de l'art?

Mireille: Oui l J'ai toujours aime Ie dessin et la peinture, Deja, toute petite, a l'ecole matemelle, je piongeais les doigts avec delices dans les pots de couleurs, et je barbouillais d'admirables tableaux abstraits. J'etais imbattable. C'etait moi la championne de ma classe, et j'ai garde Ie titre jusqu'a la fin de l'ecole matemelle. Plus lard, a l'ecole primaire, l'inslitutrice nous a montre des reproductions de peintures murales de Matisse.

• fort

La vcdka. c.'est fort il 'I a� bell\JCQlJp l!f'a[oool.�

*' LesltaJiens alment Ie we. tres fort.

3. kJr

Un kih un mel nge de vfn hI nc (souvent un bcurgogne. en

partic:ulier de I'a-Iigote) avec: un peu

de c:reme de (:assis:. (Un llp~1ite

de DrjOL'l, en BourgQgne,} On appelait ~. 3utrefois, un vin bJanc­

CliSts. Depuis Ia Deuxieme

Guerre Mondlale. ~ !f'appelfe Uti

kit" en I'llonne~,r Qt! cb:anaine tr. de Dilon, qUi $' t illustne dans Iii

Resist;mce, et qUi aimait beaucoup Ie vin blanc-cassis.

Transportee d'admiratlon, Ie soir meme, j'ai entrepris de couvrir de fresques les murs et Ie plafond de rna chambre. Mes parems n'ont pas apprecie. En France, les grands artistes sont toujours incompris.

De$sln au crayon.

;/ ,

VAf""" 11 peint. i1 fait de la peinture.

,I

Le.s FH!.nfjal!i ont aulour lI[me Ie

eSJei fit 18. p~1 e.

153 L E <;: 0 N 9

4.. ecole maternelle. prima;re

Ecole maternell8~ :1 aS- ans,�

Ecole prlmafre; tl a II ans.� College:" I I a 14 ans.�

Lyce.e: 15 a. 18 ans,�

4. barbDlJiller, pot de peinture

Mir@illll aimait plonger lese doigt-s dans les pots de. pl!!inrure.

et elle barbournait d'..dmirables Clbleaux abstraits,

4. Imbattabl

Uri boxeut imbattab'e. II bat rout Ie mende. PersonOl! Ire peut Ie battre.

4. titre

• transporte

Mireille a ete transportee d'lIdrniradon devant Ie:; pelntures

de Matis~e. Elle a. ere enthousll'lsm4e.

~

//

---:

~

4. entreprendre, mur, -----... ~.~-p'ofond

:i

,J1 ~ ,"

M',r@iIIe a e,ntrepris ~o COiJvrir les Ellea entrepri' de couvrir deurs de fresques: elle a

frei.qlJe5 Ie plafond de sa chamlDrecommence apeindrc sur les�

murs,� (tomrn~ Mic:/11lI.Ange ~ol avait

entrepris de. couvrir de fre~que.s Ie pLafond de la chapel Ie S~xtinej a Rome),

4. appre.c;el" Illcompr;s

Mir~ilIe e~t lme artiste

Incomprl'Se. Ses parents n'ont

campri$" I~ "'i1Ie.t.lr de ses fresques. (les pareots ne

I"' comprennent pas les enfants.

Les lllnfants sont souvent

ncompris,)

Mireille a re~u Ie dtre. de Les p-arcnts.de Mi1r'ejlle.I1'ont pas

chamr>ionne de peinture. apprecie soh a,rt,

154 L E <;: 0 N 9

Robert: Des peintures de Matisse~ C::a devait etre une ecole d'avant-garde!

Mireille: Une ecole d'avant-garde~

Pourquoi? Vous savez, Matisse etait considere comme un peintre d'avant-garde vers ... 19101

Robert: C'etait une ecole privee? Mireille: Non, l'ecole du quartier,

une ecole publique. Robert: C::a devait etre une bonne

ecole. Mireille: Comme toutes les autres.

Vous savez, en France toutes les ecoles sont a peu pres pareilles: c'est l'Etat qui finance et qui contrale l'education nationale. Le systeme est Ie meme dans toute la France.

s. ~co'e prlv6e/pub"que

'" ~n France. 1 y a quelque~ ecoles pees (Ies c;oles athpliquesj I'ecole Alsac.lenne; I'scole des Rocn~. Ie C.Q1Il!~ SeviWle.. ), rnals II '/ a surtout d~ ecoJes pu IIques.

.. pore"

En france, tPutes les tlcoles sont a pel! pres pareilles.

Robert: Alors, plus tard, au Iycee, vous avez continue a faire de l'an et a. etudier I'histoire de l'an ~

Mireille: Mais non! Pensez-vous!

II Ya tellement d'autres matieres a etudier! Rien qu'en histoire, par exemple, on etudie l'histoire ancienne, I'histoire de France, Ie Moyen Age, les Temps Modemes, l'Epoque Contemporaine, l'histoire des pays etrangers; on n'en finit pas l Sans compter la geographie! C::a ne laisse pas beaucoup de temps pour l'histoire de rart.

Robert: Moi, j'ai suivi un cours d'histolre europeenne quand j'etais a Wcole secondaire aux Etats-Unis. ]e n'ai pas beaucoup aime <;a; trap de rois, trap de guerres. .. Mais vous etes obliges de faire de l'his toire?

Mireille: Bien sOr, l'histoire est obligatoire ... comme presque toutes les matieres, d'ailleurs. Vous savez, jusqu'en premiere, on n'a pas beaucoup de choix.

Robert: Quels cours avez-vous suivis?

Mireille: Eh bien, moi, j'ai fair A en premiere, c'est-a.-dire la section Lettres. Tal fait du latin, mais pas de grec. Et pUis, j'ai suivi les cours communs a toutes les sections: j'ai fait du fran<;ais, naturellement; des maths, malheureusement (parce que j'ai toujours ete nulle en maths; j'ai failli rater mon bac acause des maths). Et puis, j'ai fait des sciences nat. . je veux dire des sciences naturelles: de la zoologie, de la geologie, de la physiologie, de la botanique C<;a, <;a m'a beaucoup

plu, la botanique, acause des fleurs.... j'adore les fleurs! j'etais tres bonne en botanique) Et puis j'ai fait de la chimie, de la physique . .. quoi encore? De la philo, en Terminale

Robert: ? Mireille: La demiere classe du lycee,

avant Ie bac.... Et puis j'ai fait des langues, allemand et anglais.

Robert: Vous savez l'anglais? Mireille: Oui, un peu, mais ce n'est

pas au lycee que je l'ai appris. j'ai passe trois etes en Angleterre. Au lycee, on enseigne plutOt malles langues etrangeres. Et puis, vous pensez bien qu'avec toutes ces matieres au programme, on ne sait jamais rien afond I

6. Pense-s-tul PenHz-vousl

..1....-Tu viens au cinemil~

-Penses-tu! J'ai t:rop de "travaJU

6. rien que •••

'" II y a beaucoup de musee:s en

France. Rien qu"a Paris, II y en a

au moins sobtante

6. hlsto're

11:� L"Histolre llnclenne: Sumf!t'; l'Egypre. Ill' Grace, "orne.

Le Moyen Age; du M~me au

XVeme siede,

Les Temps modemes: du XYeme siede :ila. ~evolut1on Francai$jl

(1789)_

L'Epoque contemporalne: de 178!J ;\ nos Jours,

6. matiere

it MatiilF'llll: maths physique

latin anglais

allemand fran~ais

l1istoire

geographie s'Clenc:t!S naturelles:

(1ycee, dasse de premIere S)

7. collige. Iye'e (enselBnement secondaire)

.., classe de shdernet I1-12 ans ciflqure.me: 12-13 am }col'''.quatrlfJme~ 13-14 an.s.

trohtieme: I4-J 5- ans

sllconde: 15-16 aos

premiere; 16-1711n$ }~

terminale; 17-18 ans

7 .. nul

Mireille lka~ nu.le en m~du. 7. faflUr

II a eu Un grave accident. II a talll! mourlr. II nlest pas mott 11)8.ls ..• presque!

LEe 0 N 9 155

7. mer

~

Rate!

7. bacCG'tJun§ett (He)

'" Le baccal:a.u~t est I'e~amen qUi sanctlonne les etlJde.s se.condilires

llt perme~ d'entrel":l t'universlte.

7. chlm'e -'1

Classe de chimle.

7. a fond

,.. On n'ewdle rien i fonel. On

salt jamals rlen cOl'Tlph~t~ment.

Ift-rar bien etudie la quesclon. Jeill

connais ii fond. II n'est pa8 serieulC, II fait toUt

superiiCiejlerrteltt. 'I ne fait rfen a fond.

156 L E <;: 0 N 9

Robert: M~me si on n'apprend rien afond, tout <;a donne l'impression d'un travail enorrne!

Mireille: Oh, <;a, oui! Il y a du travail! Le pire, c'est le travail ala maison, les devoirs a faire, les le<;ons aapprendre, les interrogations ecrites apreparer. Sans compter l'obsession du baccalaureat ala fin des etudes l

Robert: En somme, vOus devez ~tre

bien contente d'en avoir fini avec Ie lycee7

Mireille: C;a, oui, vous pouvez le dire l Maintenant, ala fac, je me sens beaucoup plus libre. Tous les cours que je suis me plaisent, surtout les cours d'art grec. Le prof est un amour l Il est beau comme un dieu, et tellement spirituel. C'est un regal de l'ecouter!

Robert: ..

• pile. Ie plre

"* "LArtthmeoq....e. c' st diffidJe1 mals I'algebre. c est encore pjrE:!

Er; Ie p~t'e, e'en Ie. c.alcuJ integral." (Miraille)

B se .sel'ltir

Mlllht pant qu'elle est'A I fa.c., Mirenlt 1j8 sent beaucoup plus

Ubri!.

8.llbre

II n'est piU: Ibn..

8. rego'

t Cen.e mousse OlU chacclat est n regal! EIle;est vraiment d~lIc:ie~$,e~

*"Yvonne est aga/i:ante, mals la ph. c"est M rl -laure." (Tante

Georgette)

It' Je me sens fIbre. j'ai l'lmpresslon

que Ie. Pl!UX &ire tOUt I:e ue Ie \leux.,

J'al ~t (res malade, mats rna ntenan~

c' st fini: Ie me SeM toUt a. fait bfen"

II ne. se sent pas b~en. I eSt malade.

• Nou.s nOlu sentons responsables.

II est IIbre.

L E <;: 0 N 9 157

o"._r +:p,'.~ , '" I·

Ecoutez la mise en reuvre du texte et repondez aux questions suivantes.

1 Quelle est Ia caracltrL"tique du QU<irtier latin? Z Ou Robert el MireiIJe 5ont-ils al1es prtndrc qudque

chose2

3.� Par au 50nHls passes poUT arnver illa Closelie de$ Lila

4.� Ou Mireille sult~elle un cours?

5, A la CloseTie des Uhs, ~l-ce qu'ils se sonlll~i.s a I'mteriem:,

o� ESl-ce que Mircllle viem 5N1VC111 ala Closerie des­

.ilas? 7. Pourquoi?�

1). Oll est-ce qu'elle: va qunndelle veUl prendre UTI caft�

aVec des ci:'lpaI1'l~1

9. Pourql.lol Mireille ne ml..elk pas de PemocP

10. Qu'esl-cc qu·elle PT~ fLnalemenQ

1 El Roben?

12 Pourquoi Mlreille lalt-eile dr l'hiSlorre de. l'art}

13 QU'esl-ce qu'eUe aim311 faire. i:i. l'~cole maleme.lle'

14 A l'ecofc primalre, qu'est-ce que.l'instittHrice a

nne aux enfants?

15. QU'csl-ce que Mlreille a fait, Ie 50lr, chez eUe

Hi Esl-ce que ses parents ant aLrnt ~ fresqttes?

17.� Est-ce qu'on apprecie les artistes, en France, d'apres

Mirdlle?

18. Est-ce que P&ole de MiTei11e erail unc ecote pnvee?

19� F.st-ce qu'ij )' a de grandes cliITl:rcn.ces entre les €coles,

en france?

20. Pourquoi )e sySletne des ecoles pubhques est-U Ie

meme dans toute La France?

21.� POUTqllU1 Mireil1e n'a-t-ene pa:; c{lnIinue a Faire de

I'an au lycee2

22. PourquOl Raben n'a-l-!I pas aime Le cours d'histllire

europeennf' qU'1la suM.

23. Est-ce qu'on tsr oblige de faire de l'hlsLOire, en

Fmol:d

2.4. QueUe section Mindlle a+c1l.e Caite.? 25. Alms, die a fail du !aun et dtl grec?

26. Est-ee. qti.e Min:l11e. eia.1t bonne en tnaths7'

27. Est-ci." (iu'elle etait nulle en botanique?

28 Commerll ~appelle la demiere dasse du Iyeee?

29. EsH:C que Mireille <l fail d~s Iangucs. au lycee?

10. au est-a que )..tirdl1e a appris l'anglals? Au Iyette? 3L Qu'est-ce qu'il ya c.ommc travail afaire a101 maison?

32. Quel examen est-ce qu'on prepare uu Iyete?

33. ESl-ce que Mirct11e~ encore !JeaUf,:OUP d~ travail, aIn fae?

34� Que! est son COUTS prcItre?

35. Commelll est Ie prof d'art grcc?

158 L� E c;: 0 N 9

1� U Y a deux ptrsonnes a5S\SCS sur un bane au�

L1.\,."1I:e bourg. Ce s mt sans dati e des et d.i<lIltS.�

PourquoP� . D' :p es (:e qu'on d1tdans Ie lexie, ou dolt ~m:

l'lnstltu d1Ar d d'Archeo]ogle)

3, DI~pres ce q on di dans Ie texte. oil. dot se tmuver

l'Observatoae de- Paris?

•" Pourquoi est-ce q1,le la montre de Robcl't n a pas 1a m~rue h ure q '. l'horloge de robs rvatoirc? Es -ce

qu'ell s'esl arrEte~

5� Pot rql.l..oi Robm a· -it· vire Mire-We a la Clo~ tie d

Was plun que dans loin al.\,tre cafe? 6,� Ql,land. 'n:ille ui demande pourer (')i il va lu alIer

a la Closcri€, Rober est tOl.l de su"te tnquiet, anxieux.

pen,u he.. , Pourquoi? Qu1esH:::1t qu'll pense?

7� Pomq1,loi MiteiU ne veul-elle-pas commandt1Uie

whisky? QueUe objectIOn fa! -dIe au Martini?

. Poutquoi RoDen prend-U rl. kir'

9, Que1 genre ..Ie tableaux MI ciUe filjsait~ He, q nd e t~

etai a Fecole ma ~rnelle?

DOluments

Rengaine

La peinture al'huile C'est plus difficile Mais c'est bien plus beau Que la peinture al'eau.

lO. DC qU01 ~irelUe erait-elle champlonne, al'~cole

rneue-melle? De hoxe l De course apied?

1l, Q 1tl(te' a-t-clle ga de ju..<;qu'it la fin de r~co1e

matemeUe? n, Que Ie: a e.t~ hJ. T~:tio de 1ire.ille quand l'insH ume

a montre aux enratHs de 1a 1a5Se des reprodUt..'LIOIT5.

de peinlur.es QI,: Mat SCI

1.3.� Quanct ~fatl !it ealt-it cnnsider~ cornme un peinm:.

d'a\'llnt-garde?

1+. Est-ce q1.1 Mir~ille a Ie bac? Est-ce qu'elie a ra t: Ie bac au es -C'.e' gu'eHc a ell;: recut.: au bac?

15. A cause de quai a-l cite f~iUi rater son bad

16 Po r UOI - 'ail-elle bonne en IJOlamquen~orrquo

annait-eHe-la botamqu'?

t7 Pourquo C5t-{; qu'on ne sa,i .iamais nen a fond, au

lyde.?

18. Pourq,uOl" Urdlle -elk con le 'n a\loir Eml avec

Ie )"~e)

19. POUl'quo eSl--C que st un regal d'eC(J ter Ie.I

professeur d'an .grec7

La marine a l'huile

La marille ii I'hui!e, ("esl plus diffici!e,� mais [,'est bien plus beau que fa fnarine ci I'eau f�

159

Emploi du temps d'un lyceen

sarnedi

f.!YrT<'J1

I......j ~ IrH)"> 1 \,lIQ

l---QJ rlA I H I ~Il~ ,.

tlA!UlI ~ I I

r__. ~

De l'histoire

A. Je me mefie du fait que l'Histoire systematise, qu'elle est une interpretation personnelle qUi ne s'avoue pas telle, au au contraire qu'elle met agressivement en avant une theorie prise pour une verite, qUi est elle-meme passagere L'historien ne nous montre pas ses points de depart, soit individuel, soit ideologique, l'un camouflant l'autre. Il en a pourtant: c'est un bourgeois du XIXeme siecle, ou c'est un militariste allemand, qUi admire l'imperialisme romain, au c'est un marxiste qUi voit panout Ie communisme, ou l'absence de communisme, dans Ie passe. II est domine par des theories, quelquefois sans meme s'en apercevoir.

-Marguerite Yourcenar et Matthieu Galey Les Yeux ouverts

B. L'histoire est un roman qUi a ete, Ie roman est de� l'histoire qUi aurait pu Hre.�

-Edmond etjules de Goncourt Journal

C. L'histoire est une galerie de tableaux OU il y a peu� d'originaux et beaucoup de copies.�

-Alexis de TocqueYille

L E <;: 0 N 9

Avertissement

DillS D'\LCOOL EST DANGEnm POlll LA S.l\TE CO\SOlI\II:Z IIEC 110flEn.\TJO\

D'apres la loi, ce texte doit apparaitre sur toutes Ies publicites pour des boissons alcoolisees.

D. Le bon historien n'est d'aucun temps ni d'aucun pays; qUOlqu'il aime sa patrie, il ne Ia flatte jamais en rien.

-Fenelon

E. Les historiens arrivent a tirer plusieurs volumes d'un personnage dont on ne sait pas grand-chose. C'est une maniere de contempler l'univers dans une bulle de savon.

-Prosper Merimee

F. L'Histoire a un gOlH de carton. Tous ces rois qui se suivent comme dans un jeu de piquet. Les dates ressemblent aux etiquettes de l'epicier. Et combien de bouteilles vides dans la cave de tous ces gens-Ia l

L'Histoire t Des aventures de statues! Tout Ie monde sait bien que c;a n'a presque pas existe, toutes ces histoires de l'Histoire.

-Norge Les Cerveaux brilles

160 L E c: 0 N 9

Rengaine

Un elephant, <;a trompe, <;a trompe. Un elephant, <;a trompe enormement.

-Marie-Laure

sa trompe

un elephant

Fable

A. Le Corbeau et Ie renard (d'apres Marie-Laure� Belleau)�

1.� Mme Belleau: Tu sais ta fable7

Marie-Laure: Ouais! Mme Belleau: Voyons l

Marie-Laure: Euh ... eh bien. . il yale corbeau qui est sur un arbre, et il tient un gras fromage. Le renard arrive, parce qu'il a senti Ie framage. 11 s'approche et it dit au corbeau qu'iI est tres chouette, tres beau, bien habille et tout <;a. (Mais c'est de la flatterie; parce que ce n'est pas vrai: les corbeaux ne sont pas beaux, ce sont plutat de vilains oiseaux.) Illui dit que si sa voix est aussi belle que son apparence, c'est lui, Ie roi de cette foret. (C'etait un true pour avoir Ie fromage, parce que les renards, <;a aime Ie fromage et c'est tres malin.

.)

2.� Alors, Ie truc du renard marche: Ie corbeau veut montrer qu'il a une tres belle voix, il ouvre la bouche pour chanter, et, en ouvrant la bouche, illaisse tomber son framage et Ie renard l'attrape. Mais il ne Ie mange pas tout de sui[e. Avant de Ie manger, il fait un discours au corbeau. C'est la morale. (Parce que dans le.s fables il y a toujours une morale.) II dit au corbeau: Monsieur le Corbeau, il faut savoir que les flatteurs mahns, comme moi, prafitent de la stupidite des gen's comme vous qui aiment qu'on les Oatte. Voila!

3. Mme Belleau: Oui. Eh bien, ce n'est pas du tout <;a l

Marie-Laure: Comment ce n'est pas <;a? Mais si, c'est exactement <;a l On l'a discute en dassel C'est exactement comme <;a l

Mme Belleau: Non! Enfin. . tu as compris l'idee generale, mais ce n'est pas Ie texte de La Fontaine. Allez! Prends ton livre et apprends-moi ce texte l Par C(£ur l Et tout de suite l

Marie-Laure: Oh, la, hi1 On ne peut jamais etre� tranquille!�

B. Le Corbeau et Ie renard, de Mme Belleau,� Marie-Laure Belleau, et]ean de la Fontaine�

1. Mme Belleau: Tu sais ta fable 7

Marie-Laure: Ouais! Mme Belleau: Voyons! Marie-Laure: "Monsieur Corbeau . Mme Belleau: Non l "Maftre Corbeau . Marie-Laure: Bon! "Maitre Corbeau, monte sur son

arbre. Mme Belleau: Non! Ce n'est pas <;a l Qu'est-ce qu'ils

font les oiseaux sur les arbres? 115 sont assis 7 .

Debout? Marie-Laure: Ils se perchent7 Mme Belleau: Ben, oui, evidemment! Allez. .. "MaItre

Corbeau sur son arbre perche. Marie-Laure: "Avait dans la bouche un framage...

161 LEe 0 N 9

2.� Mme Belleau: Mais non! D'abord, les oiseaux n'ont pas de bouche, ils ant un bee. becasse! Et puis ce n'est pas avait, c'est tenait! "Tenait en son bee un [ramage."

Marie-Laure: "Monsieur Renard.� Mme Belleau: "Maftre Renard.� Marie-Laure: QUill! "MaItre Renard attire par l'odeur.�

Mme Belleau: Non l "par l'odeur alleehe.� Marie-Laure: "Par l'odeur alleche, lui tient ce langage.�

Mme Belleau: Non! "... lui tint. . "C'est Ie passe, Ie passe simple.

Marie-Laure: Qui ... eh ben, c'est simple II "par l'odeur alleche, lui tint apeu pres ce langage: Eh, bonjour, Monsieur du Corbeau, que vous etes joli! Que vous me semblez beau l 5ans mentir, si votre ... votre ... chant.

3.� Mme Belleau: Non l

Marie-Laure: "Votre ... voix. Mme Belleau: Non l ! Comment est-ce qu'on appelle Ie

chant des oiseaux?� Marie-Laure: Le cuicui. . Ie gazouillis.� Mme Belleau: Le ramage! Allez! "5i votre ramage.� Marie-Laure: "Ressemble...� Mme Belleau: Non! Pas "ressemble": "se rapporte"l� Marie-Laure: "5i votre ramage se rapporte avotre .�

votre.... "]e ne sais plus! Mme Belleau: Qu'est-ee qu'ils ant, les oiseaux? Des poils7

Des cheveux7

Marie-Laure: Ben. non, des plumes l "5i vos plumes .. Mme Belleau: "5i votre ramage se rapporte avotre

"t . IP1umage . .. -..-a nme.

4.� Marie-Laure: "Vous etes Ie rai .. " Mme Belleau: Non! Marie-Laure: "Le champion. Mme Belleau: Non l "Ie phenix .. Marie-Laure: " ... des gens qui habitent dans ces [orets.

Mme Belleau: "Vous etes Ie phenix des hOtes de ces bois!" Marie-Laure: "A ces mots, Ie eorbeau est transporte de

joie ... " Mme Belleau: " ... Ie corbeau ne se sent pas de joie . Marie-Laure: "Il ouvre un large bee et laisse tomber son

brie."

5.� Mme Belleau: Non l "sa proie"! Marie-Laure: "Le renard Ie prend." Mme Belleau: Non!1 "Le renard s'en sai.sit et dit: . Marie-Laure: "Man bon Monsieur, apprenez que tout

flatteur vit aux depens de eelui qui l'ecoute. La le<;on vaut bien un [ramage, sans doute l "

Mme Belleau: Ce n'est pas fini! Marie-Laure: Ah, oui l "Le corbeau jura, mais un peu tard,

qu'on ne l'attraperait plus, avec ce truc '" Mme Belleau: "Qu'on ne l'y prendrait pIUS"1 Point' C'est

fini. Marie-Laure: Eh bien, c'est pas trop t6t!]e peux regarder

la tele, maintenant. oui?

C. Le Corbeau et Ie renard

Mallre corbeau, sur un arbre perche,� Tenait en son bee un framage,� MaItre renard, par l'odeur alleche,� Lui tint apeu pres ce langage:� He l bonjour, monsieur du corbeau!� Que vous etes joli. que vous me semblez beau)� 5ans mentir, si votre ramage� 5e rapporte avotre plumage,� Vous etes Ie phenix des hOtes de ces bois.�

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A ees mots Ie eorbeau ne se sent plus de joie;� Et, pour montrer sa belle voix,� II ouvre un large bee, laisse tomber sa proie.� Le renard s'en saisit et dit: Mon bon monsieur,� Apprenez que tout Oatteur� Vit aux depens de celui qui l'eeoute:� Cette let;on vaut bien un fromage, sans doute.� Le corbeau, honteux et confus,� Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.�

-Jean de la Fontaine Fables de La Fontaine, illustrees par Simonne Baudouin

Jean de la Fontaine (1621-1695) est sans doute l'ecrivain que les petits Frant;ais connaissent Ie mieux, parce qu'ils apprennent tous a reciter par coeur des fables de La Fontaine des les petites classes. Ces fables, souvent

inspirees des fables latines d'Esope ou de eelles du Grec Phedre, mettent en scene des animaux qui se eonduisent et parlent eomme des gens de la bonne societe du XVIIeme siecle. Elles contiennent toutes une "morale," qui ne se propose pas de pr~cher ee qu'on devrait faire, mais plutat de montrer ce qui se fait dans la societe ... et qui n'est pas toujours moral. Dans "Le Loup et l'agneau," par exemple, nous apprenons que la loi du plus fort est toujours la meilleure.

On fait apprendre ces fables aux enfants, mais ce n'est certainement pas pour eux que La Fontaine les ecrivait. II est aussi l'auteur de Contes et nouvelles en vers qui sont encore moins pour les enfants, mais on I'appalle souvent "Ie bon La Fontaine," ou "Ie fabuliste," acause de ses fables.