fonctionnement hydrologique du bassin du...

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Fonctionnement hydrologique du bassin du Tensift GRANDE VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE des PLUIES CARACTERISATION DU FONCTIONNEMENT HYDROLOGIQUE 2- EVALUATION de l’EROSION Marrakech Toubkal, 4106 m Barrage Takerkoust Oued Tensift Parcelle d’érosion de la DREF dans la région d’Amezmiz Ravinement généralisé de type Bad-land Installation de 10 pluviomètres cumulatifs suivis par les associations de développement local Installation d’une station météorologique à Aremd Installation d’une station nivale à l’Oukaimedem Le Bassin Versant du Tensift (20450 km²) comporte deux parties au fonctionnement hydrologique contrasté: - une plaine semi-aride (précipitations annuelles comprises entre 190 mm à Chichaoua et 350 mm vers la côte atlantique) pour laquelle les flux hydriques se font principalement verticalement excepté pour l ’oued Tensift, les conduites hydrauliques (ex. canal de rocade) en aval des barrages ou des séguias de montagne, et l’aquifère du Haouz rechargé au niveau du piémont - le versant nord de l’Atlas abondamment arrosé (jusqu’à 800 mm/an) et enneigé Le BV est soumis à des orages violents qui participent à la très large variabilité spatiale des précipitations Il est très fortement anthropisé jusque dans les hautes vallées - une variabilité inter-annuelle importante pour tous les types de précipitation - un réseau de mesure à renforcer (peu de stations climatologiques, pas de nivomètre automatique, peu de pluviographes et pluviomètres, pour: 1) établir des cartes d’évapotranspiration de référence réalistes 2) établir des hyétogrammes de crue « types » 3) enregistrer la variabilité spatiale des cumuls de pluie par événement 4) traduire les évolutions de superficies enneigées en débit Monthly distribution of rainfall at Tahanaoute (31 years) 0 10 20 30 40 50 60 September October November December January February March April May June July August water height mm mean std dev Monthly distribution of runoff (38 years) at Tahanaoute 0 10 20 30 40 50 60 September October November December January February March April May June July August water height mm/month mean std dev Ruissellement de subsurface Infiltration Débit de base Percolation : Recharge de l ’aquifère superficiel Ruissellement de surface (G&A ou CN) Aquifère non confiné couche imperméable Drainage si SW ly1 > Fc ly1 et sol non gelé Percolation : Recharge de l ’aquifère profond Transpiration (PM, PT, H) Evaporation Fonctions de production Bassin versant Sous bassin Fonctions de transferts Fonction de transfert simple définie selon Paramètres de retard (Q s et Q lat ) Rugosité (surface et cours d’eau) Pertes par transmission Modélisation de la propagation : dimension des cours d ’eau, rugosité, conductivité, évaporation, stockage dans les berges Q lat Q s Q gw HRU Le modèle hydrologique distribué choisi pour évaluer le bilan hydrologique du bassin est le modèle SWAT (Neitsch S.L., Arnold J.G., Kiniry J.R., Williams J.R., King K.W.) Avantages = - complet du point de vue des processus qu’il décrit - compatible SIG Inconvénients = - processus décrits de manière frustre - modèle générique donc besoin de calibration locale MISE EN PLACE d’un BASSIN VERSANT EXPERIMENTAL BUT = comprendre l’alimentation de la plaine en eau et sédiments Bassin Versant de la Rhéraya (228 km 2 ), altitudes entre 1068 et 4098m - Quelles sont les caractéristiques isotopiques + éléments majeurs des différents types de précipitation ? - Quelle est l’origine des eaux souterraines : où a lieu la recharge? - Quel est le temps de résidence de ces eaux ? Dispositif de filtration et de récupération des échantillons pour le suivi bimensuel de la teneur en silice (à corréler avec le temps de résidence dans les réservoirs souterrains) - Transect d’échantillonnage de neige (Toubkal ) - Collecte des pluies sur le bassin de la Rhéraya en couvrant différents niveaux d’altitude - Collecte des eaux de la Rhéraya à l’exutoire (Tahanaoute) - Echantillonnage des eaux souterraines sur tout le bassin de Tensift en période de hautes eaux. Le modèle d'érosion choisi est le modèle USLE (Wischmeier et Smith, 1958) Ce modèle permet d'estimer les pertes de sol annuelles moyennes Une évaluation de la méthode pour le bassin versant de la Rhéraya est prévue; elle associe des tests en « laboratoire naturel » et des mesures régulières: - utilisation d’un simulateur de pluie sur 1m² - mesures de sédiments dans des bacs collecteurs à l’exutoire de parcelles de 100 à 200 m² - mesure de matière en suspension à l’exutoire Objectifs = - Cartographier les zones dégradées - Quantifier l’érosion hydrique - Réaliser des cartes de risque - Suivre l’évolution de l’érosion 1- RENFORCEMENT du RESEAU HYDROLOGIQUE Les trois échelles de modélisation: HRU, sous-bassin, bassin Une HRU (Hydrological Response Unit) 1- MODELISATION HYDROLOGIQUE DISTRIBUEE Découpage du bassin en sous- bassins 2- SIGNATURES GEOCHIMIQUES des TRANSFERTS - L’objectif principal est de comprendre comment la plaine est alimentée depuis le château d ’eau Atlasique représenté par une succession de bassins versants d ’altitude (Ourika, Rhéraya, N ’Fis) - L’objectif secondaire est de simuler le bilan hydrologique du bassin et l’impact de changements d ’occupation du sol sur celui-ci - enfin nous espérons caractériser les régimes de crue dans les bassins versant de montagne (prévention des risques) Projet Projet SudMed SudMed ABHT ABHT

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Page 1: Fonctionnement hydrologique du bassin du Tensiftosr-cesbio.ups-tlse.fr/Irrimed/sudmed/documents/... · Le modèle d'érosion choisi est le modèle USLE (Wischmeier et Smith, 1958)

Fonctionnement hydrologique du bassin du Tensift

GRANDE VARIABILITE SPATIO-TEMPORELLE des PLUIES

CARACTERISATION DU FONCTIONNEMENT HYDROLOGIQUE

2- EVALUATION del’EROSION

Marrakech

Toubkal, 4106 mBarrage Takerkoust

Oued Tensift

Parcelle d’érosion de la DREFdans la région d’Amezmiz

Ravinement généralisé detype Bad-land

Installation de 10 pluviomètres cumulatifssuivis par les associations de développement local

Installation d’une stationmétéorologique à Aremd

Installation d’une stationnivale à l’Oukaimedem

Le Bassin Versant du Tensift (20450 km²) comporte deux partiesau fonctionnement hydrologique contrasté:

- une plaine semi-aride (précipitations annuelles comprisesentre 190 mm à Chichaoua et 350 mm vers la côte atlantique)pour laquelle les flux hydriques se font principalementverticalement excepté pour l ’oued Tensift, les conduiteshydrauliques (ex. canal de rocade) en aval des barrages ou dességuias de montagne, et l’aquifère du Haouz rechargé au niveaudu piémont

- le versant nord de l’Atlas abondamment arrosé (jusqu’à 800mm/an) et enneigé

Le BV est soumis à des orages violents qui participent à la trèslarge variabilité spatiale des précipitationsIl est très fortement anthropisé jusque dans les hautes vallées

- une variabilité inter-annuelle importante pour tous les types de précipitation- un réseau de mesure à renforcer (peu de stations climatologiques, pas denivomètre automatique, peu de pluviographes et pluviomètres, pour:

1) établir des cartes d’évapotranspiration de référence réalistes2) établir des hyétogrammes de crue « types »3) enregistrer la variabilité spatiale des cumuls de pluie par événement4) traduire les évolutions de superficies enneigées en débit

Monthly distribution of rainfall at Tahanaoute (31 years)

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Ruissellement de subsurface

Infiltration

Débit de base

Percolation : Recharge de l ’aquifère superficiel

Ruissellement de surface (G&A ou CN)

Aquifère non confiné

couche imperméable

Drainagesi SWl y 1 > Fc ly1et sol non gelé

Percolation : Recharge de l ’aquifère profond

Transpiration (PM, PT, H)

Evaporation

Fonctions de production

Bassinversant

Sous bassin

Fonctions de transferts

Fonction de transfert simple définieselon Paramètres de retard (Qs etQlat)

Rugosité (surface et cours d’eau)

Pertes par transmission

Modélisation de lapropagation : dimension descours d ’eau, rugosité,conductivité, évaporation,stockage dans les berges

Qlat

Qs

Qgw

HRU

Le modèle hydrologique distribué choisipour évaluer le bilan hydrologique du

bassin est le modèle SWAT(Neitsch S.L., Arnold J.G., Kiniry J.R., Williams J.R., King K.W.)

Avantages =- complet du point de vue des processus qu’il décrit- compatible SIGInconvénients =- processus décrits de manière frustre- modèle générique donc besoin de calibration locale

MISE EN PLACE d’un BASSIN VERSANT EXPERIMENTAL

BUT = comprendre l’alimentation de laplaine en eau et sédiments

Bassin Versant de la Rhéraya (228 km2), altitudes entre 1068 et 4098m

- Quelles sont les caractéristiques isotopiques + éléments majeurs des différents typesde précipitation ?- Quelle est l’origine des eaux souterraines : où a lieu la recharge?- Quel est le temps de résidence de ces eaux ? 

Dispositif de filtration et de récupérationdes échantillons pour le suivi bimensuelde la teneur en silice(à corréler avec le temps de résidencedans les réservoirs souterrains)

- Transect d’échantillonnage de neige (Toubkal )- Collecte des pluies sur le bassin de la Rhéraya en couvrant différents niveaux d’altitude- Collecte des eaux de la Rhéraya à l’exutoire (Tahanaoute)- Echantillonnage des eaux souterraines sur tout le bassin de Tensift en période dehautes eaux.

Le modèle d'érosion choisi est le modèle USLE (Wischmeier et Smith,1958) Ce modèle permet d'estimer les pertes de sol annuelles moyennes

Une évaluation de la méthode pour le bassin versant de la Rhéraya est prévue;elle associe des tests en « laboratoire naturel » et des mesures régulières:- utilisation d’un simulateur de pluie sur 1m²- mesures de sédiments dans des bacs collecteurs à l’exutoire de parcelles de 100 à 200 m²- mesure de matière en suspension à l’exutoire

Objectifs =- Cartographier les zonesdégradées- Quantifier l’érosion hydrique- Réaliser des cartes de risque- Suivre l’évolution de l’érosion

1- RENFORCEMENT duRESEAU HYDROLOGIQUE

Les trois échelles de modélisation:HRU, sous-bassin, bassin

Une HRU(Hydrological

Response Unit)1- MODELISATION

HYDROLOGIQUE DISTRIBUEE

Découpage dubassin en sous-bassins

2- SIGNATURESGEOCHIMIQUES des

TRANSFERTS

- L’objectif principal est de comprendre comment la plaine estalimentée depuis le château d ’eau Atlasique représenté par unesuccession de bassins versants d ’altitude (Ourika, Rhéraya, N ’Fis)- L’objectif secondaire est de simuler le bilan hydrologique dubassin et l’impact de changements d ’occupation du sol sur celui-ci- enfin nous espérons caractériser les régimes de crue dans lesbassins versant de montagne (prévention des risques)

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