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8/14/2019 HQE2R Guide Conception_annexes

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Logements collectifs

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Version mai 2006

Critres techniques pour une miseen oeuvre nergtique et durable

GUIDE CONSEIL


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Avertissement

Mode dutilisation de ce document

LIBGE a souhait fournir aux Matres dOuvrage, aux bureaux dtudes et aux architectesuvrant dans le secteur du logement collectif, deux outils de rfrence pour la conception nergtique et durable dun nouveau btiment ou sa rnovation :

! un premier guide-conseil devant servir clarifier les demandes de performanceentre un Matre dOuvrage et ses oprateurs,

! le prsent guide-conseil, destin au concepteur prcisant les critrestechniques mettre en uvre pour atteindre ces performances.

Chaque Matre d'Ouvrage reste libre de dcider, avec les conseils de larchitecte, du bureaud'tudes et/ou de l'installateur, d'intgrer ou non les recommandations les plus intressanteset les plus adaptes dans son projet.

Ces recommandations ne sont pas exhaustives et ne dispensent pas d'appliquer les normeset prescriptions rglementaires en vigueur.

Dans un but de promotion des conomies d'nergie et du dveloppement durable, descopies dextraits ou de l'intgralit de ce texte sont souhaites. Aucune activit commercialerelative lutilisation des informations quils contiennent nest cependant autorise.

Il appartient chaque utilisateur de ce document de faire preuve de vigilance et de capacitdadaptation lorsquil sera appel rdiger les clauses dfinitives qui le lieront avec sonoprateur. En aucun cas, lIBGE ou le concepteur du prsent document nassumeront unequelconque responsabilit quant une utilisation errone ou inapproprie des clauses icireprises. La vrification finale reste du ressort de l'utilisateur.

Initiative RalisationBruxelles Environnement IBGE Architecture et Climat UCL

Place du Levant, 1

ContactGulledelle, 100 Tel : 010/47.21.421200 Bruxelles Fax : 010/47.21.50

Courriel : [email protected] Internet : www-climat.arch.ucl.ac.be
mailto:[email protected]://www.arch.ucl.ac.be/http://www.arch.ucl.ac.be/mailto:[email protected]


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00 MODE DEMPLOI

00.01 MISE EN GARDE

Il se peut que certaines prescriptions de ce guide-conseil soient contradictoires les unes par rapportaux autres.En effet, le guide-conseil a t rdig suivant diffrents critres qui chacun ont engendr un certainnombre de prescriptions.Cest lauteur de projet et au matre douvrage tablir une hirarchie entre les diffrents critres prendre en compte dans leur projet et les prescriptions qui en dcoulent.

00.02 CONTEXTE

Rgion de Bruxelles-Capitale

Ce guide-conseil sinscrit dans le contexte urbain de la Rgion de Bruxelles-Capitale.

Ce contexte urbain est dfini par :! Une forte densit dhabitations en lots :

Les intrieurs dlots sont fortement construits : cours paves, ateliers, garages couverts,Les parcelles sont caractrises par leur troitesse (gnralement 5 6m de large) et unesuperficie au sol peu importante.

! Une forte concentration despaces gris caractre minral : places, voiries, trottoirs,

! Une faible concentration despaces verts : parcs, jardins, espaces de jeux,

Construction neuve et rnovation

Ce guide-conseil sapplique la conception de btiments neufs ou la rnovation de btiments etdquipements existants.

En rnovation, les prescriptions sont dapplication lorsque le matre douvrage a pris de dcisiondamliorer lenveloppe ou lquipement.

Exemple :Il nest pas obligatoire de remplacer une ancienne chaudire par une chaudire condensation. Parcontre, lorsque le Matre douvrage a pris de dcision de remplacer ses chaudires, le placement dechaudires condensation est incontournable.

00.03 CRITRES

Ce guide-conseil a t labor sur base de diffrents critres retenus par lIBGE et la SLRB parmi unensemble de critres nergtiques et de dveloppement durable .

Les critres retenus sont les suivants :

! Critre gnralo Critre pdagogique

o Dveloppement local de lconomieo Rationalisation du transport


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! Energie primaireo Critre de performance globale du btimento Critre de performance influenant les besoins en chauffage et en eau chaude

sanitaireo Critre de performance des quipements de fourniture dnergieo Critre de rentabilit financire

! Eau potableo Critre de performance globaleo Critre de performance des quipements influenant les besoins en eauo Critre de rentabilit financire

! Dchetso Critre de performance globale lors de la rnovation

o Production de dchets la dmolitiono Utilisation des produits de dmolitiono Tri des dchets de dmolitiono Utilisation de matriaux recycls

o Critre de performance globale lors de la constructiono Utilisation de matriaux recyclso Production de dchets la constructiono Production de dchets la dmolition

o Critre socialo Encouragement du tri des dchets mnagers

! Utilisation du solo Critre de performance globale

o Evacuation et infiltration des eaux pluviales

! Emissions de polluants scurit - santo Choix des matriaux

! Confort de loccupanto Critre de performance globale

o Relation aux espaces extrieurso Apport dair neufo Apport dclairage naturelo Protection acoustiqueo Apport de chaleur en hivero Dissipation de la chaleur en t

o Critre de choix des matriaux

00.04 PRESCRIT ET CONSEILLE

Sont repris sous la mention Prescrit :- les choix que lIBGE et la SLRB considrent comme incontournables pour limiter limpact

environnemental du projet- les choix qui permettent une conomie dnergie permettant de rembourser un ventuel

surinvestissement en maximum 10 ans.

Sont repris sous la mention Conseill :- les choix qui permettent daller plus loin dans la performance environnementaleMAIS- qui ne permettent pas de rembourser un ventuel surinvestissement en maximum 10 ans,- pour lesquels il nest pas possible de chiffrer de faon gnrale la performance sans une

tude particulire.

Guide conseil pour la conception nergtique et durable des logements collectifs 3


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SOMMAIRE

00 MODE DEMPLOI .................................................. ..................................................... .............................. 2

00.01 MISE EN GARDE................................................ .................................................... .............................. 2

00.02 CONTEXTE............................................... .................................................... ........................................ 200.03 CRITRES ................................................ .................................................... ........................................ 200.04 PRESCRIT ET CONSEILLE......................... .................................................... ..................................... 3

01 ENJEUX........... .................................................... ..................................................... ................................ 9

01.01 CONSOMMATION NERGTIQUE................................................. .................................................... . 901.02 SURCHAUFFE................................................... .................................................... ............................... 901.03 CONSOMMATION EN EAU POTABLE...................................... ....................................................... .. 1001.04 UTILISATION DU SOL .................................................... ....................................................... ............. 1101.05 CHOIX DES MATRIAUX......................................................... ....................................................... ... 1201.06 GESTION DES DCHETS DE CONSTRUCTION .................................................. ............................ 1201.07 GESTION DES DCHETS DOMESTIQUES........................................ ............................................... 14

02 BTIMENT.................................. .................................................... ........................................................ 15

02.01 LIGNES DIRECTRICES.................................................. ....................................................... ............. 1502.01.01 IMPLANTATION............................................... ........................................................ ...................... 1502.01.02 AMNAGEMENT DES ABORDS ........................................................ ................................................ 1502.01.03 SYSTME CONSTRUCTIF ..................................................... ....................................................... ... 1502.01.04 COMPOSANTS, PRODUITS ET MATRIAUX.................................................. ...................................... 1602.01.05 ENVELOPPE DU BTIMENT .................................................. ....................................................... ... 1602.01.06 ACOUSTIQUE............................................... .................................................... ............................ 1602.02 IMPLANTATION................................................. ..................................................... ............................ 1702.02.01 IMPLANTATION DU BTIMENT............................................... ....................................................... ... 1702.02.02 ACOUSTIQUE............................................... .................................................... ............................ 1802.02.03 COMPACIT................................................. .................................................... ............................ 18

02.02.04 DISPOSITION DES LOGEMENTS ...................................................... ................................................ 1902.02.05 ABORDS DU BTIMENT ....................................................... ....................................................... ... 2002.03 MATRIAUX ET PROCDS CONSTRUCTIF ..................................................... ............................. 2202.04 GROS UVRE............................................................................. ....................................................... 2402.04.01 STRUCTURE ................................................ .................................................... ............................ 2402.04.02 TOITURE .................................................... .................................................... ............................. 2402.04.03 PAROI EXTRIEURE .................................................. ....................................................... ............. 2502.04.04 ISOLATION ................................................. ..................................................... ............................ 2602.04.05 PAROIS INTRIEURES ............................................... ........................................................ ............ 2902.05 FENTRES ............................................... .................................................... ...................................... 3302.05.01 LOCAUX CONCERNS ............................................... ........................................................ ............ 3302.05.02 TAILLE ET FORME DES FENTRES .................................................. ................................................ 3302.05.03 PERFORMANCE THERMIQUE GLOBALE...................................................... ...................................... 3402.05.04 TYPE DE CHSSIS .................................................... ....................................................... ............. 3502.05.05 TYPE DE VITRAGE .................................................... ....................................................... ............. 3802.05.06 ELMENTS DE REMPLISSAGE............................................... ....................................................... ... 3802.05.07 PROTECTION SOLAIRE ........................................................ ....................................................... ... 3802.06 PARACHVEMENTS...................................................... ....................................................... ............. 4002.06.01 REVTEMENTS DE SOL ....................................................... ....................................................... ... 4002.06.02 REVTEMENTS DE MUR....................................................... ....................................................... ... 47REMARQUE : 47LES FAENCES MURALES NE SONT EGALEMENT PAS REPRISES DANS CE CHAPITRE , LEURS CARACTERISTIQUES ETANTSIMILAIRES AUX CARRELAGES (VOIR CHAPITRE 02.06.01.02-6) ....................................................... ............................. 47

03 SYSTME DE CHAUFFAGE............................ ....................................................... ............................... 51

03.01 LIGNES DIRECTRICES.................................................. ....................................................... ............. 51

03.02 PRODUCTION.................................................... .................................................... ............................. 5203.02.01 VECTEUR NERGTIQUE ..................................................... ....................................................... ... 52



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03.02.02 TYPE DE SYSTME ................................................... ....................................................... ............. 5303.02.03 DIMENSIONNEMENT .................................................. ....................................................... ............. 5303.02.04 TYPE DE TECHNOLOGIE ...................................................... ....................................................... ... 5603.03 DISTRIBUTION .................................................. ..................................................... ............................ 6103.03.01 DIMENSIONNEMENT DU RSEAU..................................................... ................................................ 6103.03.02 ISOLATION ................................................. ..................................................... ............................ 6103.03.03 ACOUSTIQUE............................................... .................................................... ............................ 6403.03.04 CONFIGURATION DES CIRCUITS ..................................................... ................................................ 6403.03.05 AUXILIAIRES DE DISTRIBUTION ...................................................... ................................................ 6803.04 RGULATION .................................................... .................................................... ............................. 7203.04.01 PRESCRIPTIONS COMMUNES ............................................... ....................................................... ... 7203.04.02 CHAUFFERIE COLLECTIVE ................................................... ....................................................... ... 7203.04.03 CHAUFFERIE INDIVIDUELLE ................................................. ....................................................... ... 7503.05 CORPS DE CHAUFFE...... ....................................................... ....................................................... .... 7703.05.01 DIMENSIONNEMENT .................................................. ....................................................... ............. 7703.05.02 RACCORDEMENT HYDRAULIQUE .................................................... ................................................ 7703.05.03 EMPLACEMENT ............................................... ....................................................... ...................... 7803.06 SUIVI DES CONSOMMATIONS..................................................................................... ..................... 7903.07 PRPARATION DE LA MISE EN SERVICE ................................................. ...................................... 80

04 SANITAIRE.................................................. ..................................................... ...................................... 81

04.01 LIGNES DIRECTRICES.................................................. ....................................................... ............. 8104.01.01 EAU POTABLE ............................................... ........................................................ ...................... 8104.01.02 EAU CHAUDE SANITAIRE ..................................................... ....................................................... ... 8104.02 RSEAU DE DISTRIBUTION................................................................................ .............................. 8204.02.01 GNRALITS ............................................... ........................................................ ...................... 8204.02.02 RDUCTEUR DE PRESSION .................................................. ....................................................... ... 8204.02.03 COMPTEUR GNRAL ET COMPTEURS DIVISIONNAIRES................................................... .................. 8304.03 TYPE DQUIPEMENT SANITAIRE ................................................... ................................................ 8404.03.01 CHASSES WC ............................................... ........................................................ ...................... 8404.03.02 BAIGNOIRE ET DOUCHE ...................................................... ....................................................... ... 8404.04 TYPE DE POINT DE PUISAGE ................................................ ....................................................... ... 86

04.05 RCUPRATION DEAU PLUVIALE .................................................. ................................................ 8804.05.01 SYSTME ................................................... .................................................... ............................. 8804.05.02 CITERNE .................................................... .................................................... ............................. 8804.05.03 RSEAU DALIMENTATION ................................................... ....................................................... ... 9104.05.04 SENSIBILISATION ..................................................... ....................................................... ............. 9204.06 EAU CHAUDE SANITAIRE ....................................................... ....................................................... ... 9304.06.01 PRODUCTION............................................... .................................................... ............................ 9304.06.02 DISTRIBUTION (PRODUCTION CENTRALISE) ................................................................................. 10004.06.03 RGULATION ................................................. ........................................................ .................... 102

05 VENTILATION .............................................. .................................................... .................................... 103

05.01 LIGNE DIRECTRICE.................. ....................................................... ................................................ 10305.02 NORME DAPPLICATION............................................... ........................................................ .......... 10405.03 DBIT DAIR..................................... ..................................................... ............................................ 10505.04 TYPE DE SYSTME....................................................... ....................................................... ........... 10605.04.01 VENTILATION HYGINIQUE DES LOGEMENTS ........................................................... ....................... 10605.04.02 VENTILATION INTENSIVE ..................................................... ....................................................... . 10605.04.03 VENTILATION DES COULOIRS ET CAGES DESCALIER COMMUNS....................................................... 10705.04.04 VENTILATION DES GARAGES ............................................... ....................................................... . 10805.04.05 VENTILATION DES AUTRES LOCAUX NON PRVUS POUR LOCCUPATION HUMAINE.............................. 10805.05 DISTRIBUTION DAIR..................................................... ....................................................... ........... 11005.05.01 VENTILATEURS ............................................... ....................................................... .................... 11005.05.02 CONDUITS DE DISTRIBUTION................................................ ....................................................... . 11305.05.03 BOUCHES DE DISTRIBUTION ET DE TRANSFERT....................................................... ....................... 11605.05.04 PRISE DAIR NEUF .................................................... ....................................................... ........... 12005.06 TRAITEMENT DAIR ....................................................... ....................................................... ........... 122

05.06.01 PRCHAUFFAGE DE LAIR ................................................... ....................................................... . 12205.06.02 RCUPRATION DE CHALEUR ........................................................ .............................................. 12305.06.03 FILTRATION (SYSTME D) ................................................... ....................................................... . 123



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05.07 MISE AU POINT...... .................................................... .................................................... .................. 12505.08 INFORMATION DE LOCCUPANT...................................................... .............................................. 126

06 ECLAIRAGE DES COMMUNS..................................................... ....................................................... . 127

06.01 LIGNES DIRECTRICES.................................................. ....................................................... ........... 127

06.02 DIMENSIONNEMENT ..................................................... ....................................................... ........... 12806.03 LAMPES................................................... ..................................................... .................................... 12906.04 AUXILIAIRES ............................................ .................................................... .................................... 13006.05 ECLAIRAGE DE SECOURS ..................................................... ....................................................... . 13106.06 DISPOSITION DES LUMINAIRES ...................................................... .............................................. 13106.07 COMMANDE ET GESTION................................................................ ............................................... 13206.07.01 RGLE GNRALE ................................................... ....................................................... ........... 13206.07.02 RSEAU LECTRIQUE ............................................... ........................................................ .......... 13206.07.03 CIRCULATIONS INTRIEURES............................................... ....................................................... . 13206.07.04 CIRCULATIONS EXTRIEURES ........................................................ .............................................. 132

07 DCHETS DE CONSTRUCTION ................................................. ....................................................... . 134

07.01 LIGNES DIRECTRICES.................................................. ....................................................... ........... 13407.01.01 RGLEMENTATION ................................................... ....................................................... ........... 13407.01.02 RLE DES ACTEURS ................................................. ....................................................... ........... 13407.02 PRVENTION DES DCHETS DE CONSTRUCTION........................................................ ............. 13507.02.01 PRVENTION LORS DE LA CONCEPTION DU PROJET........................................................... ............. 13507.02.02 PRVENTION LORS DU CHOIX DU PROCD CONSTRUCTIF ........................................................... ... 13507.02.03 PRVENTION LORS DU CHOIX DES MATRIAUX........................................................ ....................... 13507.03 RLE DU MATRE DOUVRAGE..................................... ....................................................... .......... 13607.03.01 PAR RAPPORT LAUTEUR DE PROJET......................................................... ................................ 13607.03.02 PAR RAPPORT LENTREPRISE DE CONSTRUCTION .......................................................... ............. 13607.04 NIVEAU DE TRI MINIMUM ....................................................... ....................................................... . 13707.05 ETUDES PRALABLES LA GESTION DES DCHETS DE CONSTRUCTION................... ......... 13807.05.01 ETUDES PRALABLES LA DCONSTRUCTION RNOVATION AVEC DMOLITIONS............................ 13807.05.02 ETUDES PRALABLES AU CHANTIER DE CONSTRUCTION NOUVELLE CONSTRUCTION ....................... 140

07.06 INFORMATION ET SENSIBILISATION DU PERSONNEL DE CHANTIER ...................................... 14107.07 GESTION DES DCHETS DE CONSTRUCTION SUR CHANTIER................................................. 14207.07.01 IMPLANTATION DES CONTENEURS ...................................................... .......................................... 14207.07.02 SIGNALTIQUE DES CONTENEURS...................................................... .......................................... 14207.07.03 PROTECTION DU CONTENU .................................................. ....................................................... . 14207.07.04 MODE OPRATOIRE DE LA DCONSTRUCTION......................................................... ....................... 14207.07.05 CONTRLE ET SUIVI DE LVACUATION DES DCHETS ....................................................... ............. 143

08 DCHETS DOMESTIQUES................................................ ....................................................... ........... 144

08.01 LIGNES DIRECTRICES.................................................. ....................................................... ........... 14408.02 ESPACE INDIVIDUEL DE TRI .................................................. ....................................................... . 14508.02.01 IMPLANTATION DUN ESPACE INDIVIDUEL DE TRI ..................................................... ....................... 14508.03 ESPACE COMMUN DE STOCKAGE...................................................... .......................................... 14608.03.01 NOMBRE ET TYPE DESPACES COMMUNS DE STOCKAGE .................................................... ............. 14608.03.02 IMPLANTATION DES ESPACES COMMUNS DE STOCKAGE .................................................... ............. 14608.03.03 AMNAGEMENT DES ESPACES COMMUNS DE STOCKAGE ................................................... ............. 14608.03.04 CONTENEURS ................................................ ........................................................ .................... 14908.03.05 SENSIBILISATION ET INFORMATION DES LOCATAIRES ........................................................ ............. 150

Annexe 1 : LexiqueAnnexe 2 : Chasse wc double commande avec amplificateurAnnexe 3 : Dimensionnement de la citerne de rcupration deau de pluieAnnexe 4 : Bilan environnemental des matriauxAnnexe 5 : Tableau facteur sant Annexe 6 : Toiture verte note techniqueAnnexe 7 : classification des dchetsAnnexe 8 : Filires de Valorisation des dchets de constructionAnnexe 9 : Exemples de gestion des dchets domestiques



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Annexe 10: Exemple de dconstructionAnnexe 11: Comparaison entre le chauffage individuel et le chauffage collectif



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01 ENJEUX

Les critres en termes de dveloppement durable et dnergie retenus pourllaboration du guide-conseil ont donn lieu diffrentes constatations.

Face celles-ci, se sont dvelopps des enjeux, des lignes directrices permettantdinverser certaines situations proccupantes.

01.01 CONSOMMATION NERGTIQUE

En 10 ans, la consommation nergtique du logement en rgion bruxelloise aaugment de 20%.En 1 an, le cot de lnergie a doubl de prix et il y a peu de chances pour quecelui-ci diminue dans les annes venir.

De plus, en 100 ans la teneur globale en CO2 de latmosphre a augment de 30% etla temprature moyenne extrieure augmente radicalement.Si aucune action nest entreprise, la temprature extrieure aura augment de 4C enmoyenne dans 100 ans et on peut aisment imaginer les dgts qui en dcouleront sion sait que la priode glaciaire qui svit sur terre il y a 20 000 ans, tait caractrisepar une temprature seulement infrieure de 4C la temprature actuelle.

Face ces constats, une alternative est de travailler sur lefficacit nergtiquedes btiments.

Avoir un btiment efficace d'un point de vue nergtique, c'est donc la fois :- rduire sa consommation personnelle en nergie ;- s'engager dans une dmarche citoyenne pour le respect de l'environnement et

la rduction des missions de gaz effet de serre

Il est galement noter que le "surcot" ventuel li laugmentation de lefficacitnergtique dun btiment est gnralement faible par rapport aux cots deconstruction ou de rnovation d'un btiment.C'est au moment de la construction ou de la rnovation d'un btiment qu'il est le plusfacile et le moins coteux d'amliorer son efficacit nergtique.

De plus, travailler aujourdhui sur lefficacit nergtique permet danticiper lavenirproche puisque dici quelques annes, tous les btiments seront soumis descontraintes rglementaires de performances nergtiques, sous l'impulsion de l'UnionEuropenne.

01.02 SURCHAUFFE

Lisolation renforce, ncessaire la rduction des consommations de chauffage,rend les btiments beaucoup plus sensibles que jadis la surchauffe : la chaleuremmagasine en journe sort de plus en plus difficilement par les parois.

Cest pourquoi des stratgies doivent tre adoptes pour viter lapparition detemprature excessive en t.

Ces stratgies sont les suivantes :

- protections solaires ;- inertie thermique du gros uvre dans les locaux de vie ;



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- ventilation naturelle de nuit ;-

01.03 CONSOMMATION EN EAU POTABLE

Sur Terre, une machine hydrique au mouvement perptuel, alimente en

nergie par le Soleil, fait passer leau de vapeur dans latmosphre, puis la fait retomber sous forme de prcipitations. Ce cycle permet ltablissement

dun cosystme qui vient coloniser les milieux aussi bien terrestres

quaquatiques. Lamnagement des eaux par lhomme pour satisfaire ses besoins et pour

liminer ses rejets perturbe fortement ce schma naturel et modifie tant lescoulements que la quantit des eaux, et donc lensemble des cosystmes

terrestres et aquatiques.

Source : LEAU de Ghislain de Marsily

Leau douce est un bien ncessaire la survie de tous les cosystmes.Ce bien prcieux nest pas inpuisable.Durant les 50 dernires annes, la quantit deau douce disponible sur terre, parhabitant et par an a diminu de moiti. Avec environ 2500 m deau douce disponiblepar habitant par an, la Belgique est considre comme tant la limite de la vulnrabilit hydrique .

De plus, on constate que la qualit des eaux rcoltes est de plus en plus mdiocre etque le traitement pour les rendre potables met en uvre des procds de plus enplus lourds et coteux.

Paradoxalement, leau potable est principalement utilise des usages pour lesquelselle nest pas indispensable :

Source : CSTC

Face ce constat, des alternatives doivent tre mises en place pour prserverles ressources en eau douce :

- conomiser leau potable,- avoir recours une autre source deau disponible naturellement.

Economiser leau potable signifie utiliser leau de manire rationnelle et responsable :- viter le gaspillage- rduire les fuites deau- mettre en place des systmes simples et peu coteux limitant les

consommations journalires



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Avoir recours une autre source deau disponible naturellementsignifie mettre enplace des systmes permettant de rcuprer et de stocker leau de pluie de manire alimenter les wc, les machines laver,

01.04 UTILISATION DU SOL

Lurbanisation de plus en plus importante des villes, la densification des zonesconstruites, laugmentation des surfaces impermables et la diminution du nombredespaces verts ont pour consquences la modification voir la destruction delquilibre entre les espaces construits, les espaces gris caractre minral et lesespaces verts :

- laugmentation des surfaces impermables provoque une forte augmentation dudbit deau renvoy au rseau collectif, ce qui a pour consquence de saturerrapidement les rseaux existants, daugmenter le volume deaux uses traiteret de ce fait daugmenter les cots lis lgouttage et lassainissement ;

- la diminution des espaces verts fait en sorte que les nappes phratiques sontde moins en moins alimentes

- lurbanisation de plus en plus importante et lindustrie et lagriculture grandechelle quelle engendre font en sorte que les stocks deau des nappesphratiques sont de plus en plus chargs en polluants.

Cycle naturel de leau

Modification du cycle naturel de leau par laction de lhomme



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Cet quilibre entre espaces construits, espace gris caractre minral et espacevert est indispensable au bon fonctionnement du cycle de leau dans la ville et lesrcentes catastrophes naturelles prouvent quil devient urgent de le rinstaurer.

01.05 CHOIX DES MATRIAUX

Le choix dune technique de construction, dun composant, dun matriau ou toutautre produit de construction est gnralement fond sur des critres tels que :

- la fonctionnalit- la performance technique- lesthtique architecturale- le cot conomique- la durabilit et lentretien

Cependant ce choix nest jamais neutre du point de vue environnemental.Tout matriau ou produit de construction peut gnrer, lors de sa fabrication,

de sa mise en uvre, de sa dure de vie dans le btiment et lors de sadmolition, des nuisances tant au niveau de lenvironnement que au niveau dela sant des tres vivants.

Il sagit notamment :- modification du paysage et des cosystmes- puisement des ressources naturelles- nuisances ou missions de polluants lors du transport des matires premires- nuisances ou missions de polluants la fabrication (air et eau)- nuisances ou missions de polluants lutilisation (COV, solvants,)- dchets problmatiques, non recyclables,

En terme de construction durable , choisir, de manire responsable, un matriau

ou un produit de construction signifie tenir galement compte du bilanenvironnemental de celui-ci et cela sur toute sa dure de vie.Le bilan environnemental dun matriau consiste en une analyse complexe qui prenden compte tout le cycle de vie du matriau et un grand nombre de critres tels que :

- lconomie de ressources- la consommation en nergie (fabrication et transport)- lmission de polluants (fabrication et transport)- les risques sur la sant et lenvironnement- le devenir en fin de vie

01.06 GESTION DES DCHETS DE CONSTRUCTION

Alors que la plupart dentre nous saccordent sur lappauvrissement des ressourcesen matires premires : ptrole, gaz mais aussi des matires plus spcifiques laconstruction, le sable et le gravier notamment, le secteur de la construction resteencore aujourdhui la fois un important consommateur dnergie et dematires premires et un important producteur de dchets.Sur lensemble du gisement dchet en Rgion bruxelloise, les dchets de chantierreprsentent 834 000 tonnes par an (chiffres de 2002 repris sur le site de lIBGE), soitla moiti du gisement et presque deux fois plus que les dchets domestiques (550000 tonnes).

Du fait de la croissance de la population et surtout de la prpondrance croissante

des chantiers de dmolition et de rnovation dans le domaine de la construction enRgion bruxelloise aprs les constructions effrnes des annes 60 et 70, on sattend ce que ce tonnage augmente fortement dici 2010.



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De plus, les systmes de traitements traditionnels savoir la mise en dcharge etlincinration sont des traitements de plus en plus coteux, rglements, contrls etdont limplantation sera lavenir de plus en plus limite.

Exemple :

A partir de janvier 2006, en rgion wallonne, seuls les dchets de construction ultimes non valorisables pourront tre mis en dcharge.

Face ce constat, il ne reste que deux alternatives intimement lies lune lautre :

- produire un minimum de dchets la construction, voir pas de dchetsdu tout

- trier davantage et la source les dchets de construction

Produire un minimum de dchets implique un travail important de prvention lors dellaboration du projet, tant au niveau de la conception mme du projet, quau niveaudu choix de procd de construction ou du choix des matriaux.

Trier davantage et la source les dchets de construction permet :- dconomiser des cots de traitement et dvacuation des dchets : lorsque les

dchets sont mlangs, le prix payer pour lvacuation et le traitementcorrespond au prix du traitement des dchets de la classe la plus dfavorabledu conteneur. (voir annexe 7 classification des dchets)

Exemple : Le prix payer pour un conteneur de dchets de bton (classe III) mlangs desdchets de bois correspond en ralit au prix dun conteneur de dchets bois(classe II).

- de rutiliser ou de recycler plus aisment les dchets et par la mme occasiondconomiser des matires premires.

- de diminuer les cots de traitement des dchets : le recyclage est un traitementmoins onreux que la mise en dcharge ou lincinration (voir annexe 8 filires de valorisation)

Exemple :La mise en dcharge dune tonne de dbris de bton revient +/- 25Le concassage dune tonne de dbris de bton revient +/- 10Rfrence : Guide de gestion des dchets de construction et de dmolition, IBGE, 2000

- de recycler une plus grande proportion de dchets produits : le recyclage dunproduit mlang est beaucoup plus difficile voire impossible.

Dans le cas dun projet de rnovation, cela signifie que la dconstruction devient unephase incontournable car elle permet une sparation claire des dchets deconstruction.

La dconstruction offre galement un autre avantage en terme de dveloppementdurable : fortement consommatrice de main duvre, notamment dans la phase dedpose des matriaux et lments de second uvre, elle permet de crer desemplois du fait du faible degr de technicit de certaines tches.



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01.07 GESTION DES DCHETS DOMESTIQUES

En 2002, selon lAgence de Bruxelles-Propret, la Rgion de Bruxelles-Capitale acollect en moyenne 225 kg dchets non tris par habitant.Si on ajoute ce chiffre les dchets slectifs (sac bleu, papier mnager, bulle verreet dchets de jardin) et les encombrants, on obtient en moyenne 360 kg par habitant.Cela revient au total 1 kg de dchets produits par jour et par habitant.

Le tableau suivant montre, titre purement indicatif, que malgr linstauration du trislectif au niveau des dchets domestiques et les nombreuses campagnes desensibilisation, la quantit de dchets domestiques produits ne fait quaugmenter.

De plus, les systmes de traitements traditionnels savoir la mise en dcharge etlincinration sont des traitements de plus en plus coteux, rglements, contrls etdont limplantation sera de plus en plus limite

Exemple :

Selon la directive 1999/31/CE du Conseil du 26/04/99, la mise en dcharge sera rduitede 35% en 2016 par rapport 1995 pour les dchets mnagers biodgradables

Face ce constat, il ne reste que deux alternatives intimement lies lune lautre :- produire un minimum de dchets domestiques- trier davantage et la source les dchets domestiques

Trier davantage et la source signifie, lchelle des logements collectifs,mettre en place des dispositifs et moyens pour :- faciliter le tri individuel au sein dimmeubles collectifs- encourager chaque habitant trier davantage ses dchets.

Exemple de gestion de dchets domestiques : voir annexe 9.



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02 BTIMENT

02.01 LIGNES DIRECTRICES

02.01.01 Implantation

Le btiment doit sintgrer la morphologie du site et lcosystme existant tout entenant compte de la prsence de nappes phratiques et du sens des coulementsnaturels des eaux pluviales.

Lorsque limplantation sur la parcelle est libre de contraintes urbanistiques, lescritres suivant devront entrer en ligne de compte dans le choix de lorientation dubtiment et de la disposition des logements dans celui-ci :

- de captation des apports solaires en hiver (orientation des sjours vers lesud),- de confort thermique (protection solaire en t),- de confort visuel (apport de lumire naturelle, vue vers lextrieur),- de protection acoustique (pas dexposition directe des locaux sensibles),

La compacit du btiment est galement un des lments prendre en compte auniveau de limplantation. Non seulement, elle influence fortement les dperditionsthermiques, mais aussi lemprise au sol et donc limpermabilisation de la parcelle.

02.01.02 Amnagement des abords

Dans le mme ordre dides, lamnagement des sols devra favoriser les infiltrationsdeau de pluie et de ruissellement. Lobjectif tant :

- de favoriser lamnagement despaces verts et plus spcialement dansles cours dimmeubles et en cur dlots,

- daugmenter la permabilit des espaces gris,- dencourager la vgtalisation des toitures.

Plus concrtement, une rflexion devra tre mene sur :- la rpartition entre les espaces verts et les espaces gris (parkings,

voiries internes, limplantation du bti sur la parcelle, compacit du bti,),

- lamnagement vgtal de la parcelle,- la nature des dessertes pitonnes et automobiles sur la parcelle.

02.01.03 Systme constructif

Le choix du systme constructif sera guid par le souhait de concevoir un btimentpouvant sadapter aux volutions dusage un moindre cot conomique et uneproduction minimale de dchets (btiment modulable, prise en compte de dimensionsstandard, ).

La minimisation des dchets et des cots lors de la dconstruction en fin de vie dubtiment est aussi un critre qui doit entrer en ligne de compte ds ltude dubtiment. Il sagit notamment par le choix du systme constructif de faciliter le tri et la

valorisation des dchets de dconstruction.



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02.01.04 Composants, produits et matriaux

Le choix dun produit ou matriau de construction doit tre ralis suffisamment ttlors de llaboration du projet, notamment au niveau du gros uvre et des matriauxutiliss sur des grandes surfaces pour les amnagements intrieurs. Lobjectif est derendre possible lvaluation de leur impact environnemental et dinflchir certaines

dcisions quant la conception et lesthtique architecturale.

De plus, il est important dvaluer de limiter les impacts environnementaux lis laproduction, fabrication et transport des matriaux en choisissant des produits deconstruction :- issus de matires premires naturelles renouvelables et/ou prsentes en quantit

suffisante- peu consommateurs en nergie grise- locaux ou europens (pollution et nergie lies aux transports limites)- peu metteurs de substances nocives pour lhomme et lenvironnement lors de la

production, la mise en uvre, lutilisation ou llimination (poussires, solvants,COV, mtaux lourds,)

- sinscrivant dans la dure tout en conservant ses performances physiques.

Lors du choix de produits de construction, il est indispensable :- dvaluer les possibilits de rutilisation directe, de remplois aprs une mise

neuf ou de recyclage (ces trois filires de traitement des matriaux en fin de viepermettent de limiter de manire considrable la quantit de dchets produitsmais galement et de limiter la consommation de matires premires)

- de favoriser les matriaux de construction ayant une teneur leve en matirerecycle de manire encourager lindustrie du recyclage.

02.01.05 Enveloppe du btiment

La conception de lenveloppe sera base sur un haut niveau disolation des paroisopaques et des fentres. Un objectif minimal est de diminuer les dperditions partransmission du btiment de 20% par rapport la rglementation en vigueur.

Les apports solaires seront valoriss en hiver. Pour ce faire, il sera prfrable douvrirle btiment au sud. Orientation o les apports excessifs estivaux peuvent facilementtre matriss. A linverse, au nord, est, ouest, les surfaces vitres seront limites auxbesoins en clairage naturel.

Valoriser les apports solaires en hiver et se protger des surchauffes en t impliquegalement une inertie thermique importante des matriaux constructifs dans leslocaux de jour. Celle-ci permettra de lisser les pointes de chaleur en t et de stockerles apports de chaleur gratuits en hiver.

02.01.06 Acoustique

Les niveaux de bruit atteints dans les diffrentes pices du logement et lisolationacoustique des parois externes (fentres, murs, toiture) et internes (murs, planchers,plafonds) devront respecter les exigences des normes NBN S01-400 et S01-401.Lobjectif est de ne pas dpasser un niveau de pression acoustique mesur dans leslocaux de (catgorie 2 de la norme NBN S01-401) :

Norme NBN S 01-401 Catgorie 2Locaux de sjour LAeq


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02.02 IMPLANTATION

02.02.01 Implantation du btiment

02.02.01.01 Intgration au site

Prescrit :Lauteur de projet veillera implanter sa construction :

- en modifiant le moins possible la morphologie du site, notamment en ce quiconcerne des courbes de niveau, types de sol affleurants

- en perturbant le moins possible ltat des nappes phratiques et lescoulements naturels des eaux de pluie ;

- de manire limiter les dplacements automobiles et favoriser lesdplacements pitons ou cyclistes lintrieur du site ;

- faciliter la continuit des dplacements pitons et cyclistes entre la parcelle et ledomaine public.

Exemple : un double rseau de circulation permet :- une circulation automobile devant les habitations- une circulation pitonne et cycliste au-del du jardin, larrire des

habitations

02.02.01.02 Orientation du btiment

Prescrit :Si diverses orientations sont envisageables pour le btiment, l'Auteur de projettudiera les avantages et inconvnients de chacune d'elles en fonction :

- de l'usage des locaux,- de l'ombrage naturel issu de l'environnement (autres btiments, vgtation, ),

- des possibilits de placer des capteurs solaires pour prchauffer l'eau chaudesanitaire,

- de limportance des surfaces vitres et du type de protection solaire envisagsur chacune des faades.

Conseill :Dans le cas dun btiment comprenant 2 faades principales et dont limplantation estlibre, une orientation sud/nord est conseille au dtriment dune orientation est/ouestpar souci defficacit nergtique.

Diverses simulations montrent quun btiment orient sud/nord (sjour au sud) permet une conomie dnergie de lordre de 2,5 .. 5 % par rapport uneorientation est/ouest. Un vitrage sud a presque toujours un bilan nergtique

positif (les apports solaires dpassent les dperditions) sur la saison de chauffequelle que soit sa qualit. Un vitrage est-ouest naura un bilan positif que si sasurface est optimalise (voir point 02.05.02).De plus, le contrle de lensoleillement et de la surchauffe savre plus ais au sud(par exemple, possibilit dombrage par balcon).Il sagit bien ici dun critre nergtique. Dautres critres peuvent entrer en lignede compte dans le choix de lorientation. Par exemple, une orientation du sjour louest pourrait se justifier pour profiter de laspect chaleureux du soleil couchant.Attention cependant protection solaire et orientation ouest sont plus difficilementconciliables.



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02.02.02 Acoustique

02.02.02.01 Protection au bruit extrieur

Prescrit :

Lorsque le btiment est implant proximit dune source de bruit extrieure intense,lauteur de projet tudiera sa disposition et sa forme de manire faciliter saprotection acoustique.

Par exemple, il est prfrable,- dorienter le btiment paralllement la source de bruit (route) et non

perpendiculairement de manire conserver au moins une faade calme ,- dorienter les faades sensibles (chambres) pour quelles ne soient pas

directement soumises la source de bruit,- dadapter la hauteur du btiment aux crans au bruit disponibles dans

lenvironnement- de traiter les espaces extrieurs pour rduire ou limiter les nuisances de

bruits-

Prescrit :Lorsque le btiment est situ dans une zone o les nuisances acoustiques sontparticulirement importantes (niveau sonore extrieur suprieur 65 dB(A)), lauteurde projet dcrira explicitement les mesures prises (y compris les dtails techniques)pour assurer le confort acoustique intrieur et dtaillera les rsultats quil garantit.

02.02.03 Compacit

02.02.03.01 Emprise au sol

Prescrit :

Lors de llaboration du projet, le concepteur veillera conserver un quilibre entreespace construit et espace vert en limitant la surface au sol de son immeuble.La rflexion de lauteur de projet sur la compacit ne doit cependant pas aboutir laralisation dimmeubles hauts ou de tours qui sont des constructions peu enclines dvelopper un climat social favorable en terme de dveloppement durable.

La compacit dune construction, en limitant ltendue au sol, constitue unparamtre important au niveau de la gestion des eaux pluviales sur la parcelle construire (la compacit dune construction a un rapport troit avec son coefficientdimpermabilisation).

02.02.03.02 Structure des faades

Conseill :Lauteur de projet tudiera le dveloppement de la faade du btiment de manire :

- limiter les dperditions de chaleur durant la saison de chauffe (limiter lessurfaces dperditives),

- profiter des apports solaires en hiver (limiter lombrage des fentres),- limiter les apports solaires en t (favoriser lombrage des fentres).

Tout au long de son projet, lAuteur de Projet sera attentif lvolution du ratio surface des parois extrieures / volume habitable pour viter toute drive.

Par exemple, des cages descalier ouvertes mais insres dans le volume dubtiment peuvent dmultiplier la surface dperditive du btiment de plus de 15% etentraner une surconsommation de lordre de 5..10 %. Les balcons, parapets

doivent tre tudis pour ombrer les fentres en t et permettre un apport solairemaximal en hiver



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Exemple de cage descalier ouverte en retrait du plan de la faade

02.02.04 Disposition des logements

Prescrit :Le concepteur tudiera ds lesquisse du projet, lagencement de chaque pice delimmeuble, y compris les communs, en tenant compte :

- de lapport en clairage naturel,- du captage de chaleur solaire en hiver,- de la surchauffe en t,- des nuisances acoustiques internes lappartement, entre appartements

voisins, vis--vis de lextrieur et des locaux communs et techniques,- de la distribution des techniques (eau, air, lectricit).

Par exemple, il est prfrable,

- dorienter les chambres lest pour profiter de lclairage matinal et surtout pas louest pour viter la surchauffe (si une chambre doit tre dispose l'ouest, lechoix de la chambre des parents est prfrable pour limiter les surchauffes dansles chambres qui pourraient tre occupes en journe),

- pour rationaliser la distribution des fluides, de regrouper les locaux sanitaires etcuisine autour dune mme trmie technique.

- pour des raisons acoustiques, de superposer les locaux de mme fonction, dedisposer des placards, des espaces de circulation ou des locaux sanitaires entrelocaux de jour et locaux de nuit, dloigner les chambres des cages dascenseur,

- pour faciliter la ventilation et le refroidissement naturel de nuit, dagencer leslogements suivant le schma suivant :

Possibilits de ventilation naturelle de nuit dun logement



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Conseill :Pour les logements, disposs sur un seul niveau, la rpartition en appartementstraversants est recommande.

Cette disposition permet, en t, un refroidissement plus ais du btiment par

ventilation naturelle entre faades.

02.02.05 Abords du btiment

Dfinition :La surface non construite dune parcelle correspond la diffrence entre lasuperficie totale du terrain et la surface au sol du btiment.Elle est quivalente lensemble des zones de recul et des zones de cours et jardinstelles que dfinies dans le Rglement Rgional dUrbanisme (RRU).

Rfrence : entreprises et gestion environnementale Gestion des espaces non btis,gris et verts (IBGE 2003)

02.02.05.01 Permabilit de la parcelle

Prescrit :Lors de llaboration du projet, lauteur de projet veillera ce que le coefficient depermabilit se situe entre 60 et 80%.

Conseill :Lors de llaboration du projet, le concepteur veillera ce que le coefficient depermabilit soit suprieur 80%.

Dfinition :Le coefficient de permabilit est dfini comme tant le rapport entre les surfaces

permables et la surface non construite de la parcelle

Classique Performant Trs performant

20 60% 60 80% > 80%

Le Rglement Rgional dUrbanisme impose actuellement, au niveau delamnagement des abords, un coefficient de permabilit de 50% (voir RRU, titre I,chapitre 4, article 13)

02.02.05.02 Dbit de fuite de la parcelle

Prescrit :Lors de llaboration du projet, lorsque le coefficient de permabilit est infrieur 60%, lauteur de projet mettra en place des systmes permettant de limiter et/ou dediffrer le dbit de fuite, de manire ne pas surcharger le rseau existant.Il sagit notamment de:

- systmes naturels tels que bassins ou fosss ;- systmes construits tels que citerne de rcupration ou systme de stockage

diffr des eaux pluviales

Dfinition :Le dbit de fuite est le dbit des eaux de ruissellement envoy vers le rseau collectif.

Il est noter que le Rglement Rgional dUrbanisme impose limplantation dunsystme de stockage deau de pluie pour toute nouvelle construction en Rgion deBruxelles-Capitale (RRU, titre 1, chapitre 5, article 16)



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02.02.05.03 Permabilit des revtements des espaces gris

Prescrit :Les matriaux de revtement de sol devront tre choisis de manire favoriser

linfiltration des eaux de pluie :- dessertes pitonnes :

les dessertes pitonnes seront ralises en matriaux permettant linfiltration deseaux de pluie dans le sol, notamment du type gravier, dolomie non stabilise oupavs non rejointoys.

- emplacements de parcage :les aires de stationnement seront raliss en matriaux permettant linfiltrationdes eaux de pluie dans le sol, notamment du type gazon stabilis ou dalle gazon.

- dessertes automobiles :le choix des revtements des dessertes automobiles est bas sur des exigences

de stabilit.Les matriaux utiliss seront du type pavs de ciment rejointoys, dalle de bton,asphalte.

Lasphalte coul, comme revtement des dessertes automobiles dun immeuble delogement, ne doit tre utilise que si ce revtement est absolument ncessaire pourdes raisons techniques.En effet, lasphalte est un mlange de bitume, de substances minrales et dadditifs. Lebitume est un rsidu de la distillation du ptrole et possde un taux dhydrocarbures,dazote et de soufre lev.Lasphalte est donc un matriau :- contenant des substances qui appauvrissent la couche dozone- ne pouvant tre plac en dcharge pour matriaux inertes (+ de 5% de dchets

organiques)- prsentant des risques pour la sant (au moment de la prparation et de la pose)

02.02.05.04 Amnagement des espaces verts

Prescrit :Lors de llaboration des espaces verts entourant la construction, lauteur de projetveillera implanter des systmes permettant la rtention et linfiltration lente des eauxde pluie et de ruissellement, dont notamment :

- des plantations adaptes- un maillage de haies et de talus- une mare plante

Les haies et les talus favorisent la rtention des eaux de ruissellement.Les fosss absorbant et les mares favorisent la fois une infiltration lente des eauxde pluie et de ruissellement dans le sol, importante pour la reconstitution des nappes phratiques et une vaporation en surface qui augmente lhumidit de lair etamliore le microclimat. De plus ces systmes permettent le dveloppement de lafaune et la flore.

Prescrit :Lors de llaboration des espaces verts entourant la construction, lauteur de projetveillera implanter des plantations dessences locales et diversifies adaptes lensoleillement et aux zones sches ou humides de la parcelle.



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02.03 MATRIAUX ET PROCDS CONSTRUCTIF

Prambule :Sont repris ci-aprs les critres gnraux de choix des procds constructifs et desmatriaux. Les critres de choix concrets de chaque matriau sont repris dans leschapitres suivants, concernant les diffrents postes du btiment.

Prescrit :Lors du choix des procds et produits de construction, lauteur de projet sera attentif choisir les matriaux en fonction des critres suivants :

- matriaux issus de matires premires naturelles renouvelables et/ouprsentes en quantit suffisante ;

- matriaux peu consommateurs en nergie grise (voir annexe n1 lexique) ;- matriaux dorigine locale et/ou europenne ;- matriaux dont la production, la mise en uvre, lutilisation et llimination ne

soient pas lorigine dmissions de substances nocives pour lhomme etlenvironnement telles que poussires, solvants, COV, mtaux lourds ousubstances appauvrissant la couche dozone ;

- matriaux permettant la construction de sinscrire dans la dure enconservant ses performances physiques dans le temps

Prescrit :Lors du choix des procds et produits de construction, lauteur de projet choisira lesmatriaux en tenant compte des possibilits de rutilisation directe, de remploisaprs une mise neuf ou de recyclage.

Le meilleur dchet est celui qui nexiste pas .Choisir des matriaux de construction en tenant compte des possibilits de

rutilisation, de remploi ou de recyclage permet de limiter de manireconsidrable la quantit de dchets qui seront produits lors de la dmolition venir du btiment.

Prescrit :Lors du choix des procds et produits de construction, lauteur de projet favoriserales matriaux de construction ayant une teneur leve en matire recycle.

Il ne sert rien de trier et de recycler les dchets de construction si aucunedemande nexiste pour des produits fabriqus partir de cette matire premiresecondaire.

Prescrit :

Les constructions mixtes faites de matriaux difficilement sparables serontvites.Pour la fixation des matriaux, on favorisera les assemblages par fixation mcanique(vis ou embotement) aux assemblages par collage.

Ces fixations seront facilement accessibles afin de permettre :- le remplacement de certaines pices en cas de dgradation- le dmontage ultrieur lors de la dconstruction du btiment

Les assemblages par fixation mcanique ont deux avantages significatifs :- ils facilitent les travaux de dconstruction ou de dmontage et par l

encouragent le tri des dchets de construction- ils ne gnrent pas l utilisation de matriaux colles susceptibles de dgager

certaines substances nocives pour la sant.



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Prescrit :Les parties de construction exposes ou le ncessitant seront facilement accessiblespour les besoins de contrle, dentretien ou de rparations.

Plus un btiment est entretenu, plus sa dure de vie est prolonge.Laccessibilit des parties de construction le ncessitant est donc un critreimportant en terme de prolongation de la dure de vie dun btiment.

Prescrit :Lors de llaboration du projet, lauteur de projet tiendra compte de la quantit utilispour chaque matriau choisi.

Lorsque les matriaux choisis sont faible teneur en polluants mais que cesmatriaux sont utiliss en grande quantit, lauteur de projet examinera lesalternatives ayant un impact environnemental plus faible

Prescrit :Afin dviter tout problme dlimination dans le futur, le concepteur, lors de

llaboration du projet, renoncera, dans la mesure du possible, aux matriaux deconstruction dont llimination est difficile et/ou trs coteuse.

Il sagit notamment de:- matriaux devant tre traits en tant que dchets spciaux ;- matriaux dont llimination (dcharge et/ou incinration) nest pas sans

danger pour lenvironnement ou la sant ;- constructions mixtes difficilement sparables



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02.04 GROS UVRE

02.04.01 Structure

02.04.01.01 Choix des matriaux

Conseill :Lors du choix du procd constructif et des matriaux de maonnerie, lauteur deprojet tiendra compte du tableau comparatif des matriaux de construction repris enannexe n4 (bilan environnemental)

02.04.02 Toiture

02.04.02.01 Type de toiture

02.04.02.01-1 Rcupration des eaux pluviales

Prescrit :Lorsque le concepteur envisage la rcupration des eaux pluviales, ce critre doitentrer en ligne de compte dans le choix du type de toiture (plat ou versants) et dansle choix du revtement de toiture (matriaux).

La quantit deau de pluie pouvant tre rcupre sur une toiture dpend la fois de lasurface de la toiture et de sa nature. Tous les types de toit nont pas le mmerendement :

Type de toiture Taux de rcupration

Toit plat recouvert de gravier 60%

Toit plat recouvert de matiressynthtiques ou bitume

80%

Toit plat recouvert de vgtationextensive

50 70%

Toit plat recouvert de vgtationintensive peu labore

30 40%

Toit plat recouvert de vgtation

intensive labore

10 20%

Toit en pente recouvert de panneaux oude tuiles

75 95%

02.04.02.01-2 Choix des matriaux

Conseill :Lors du choix des revtements de toiture, lauteur de projet tiendra compte du tableaucomparatif des matriaux de construction repris en annexe n4 (bilanenvironnemental)

02.04.02.01-3 Toiture verte

Remarque pralable :Une note technique concernant les diffrents types de toitures vertes, leurs avantages

et la mise en uvre est donne en annexe.



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Conseill :Lorsque, pour une raison de densit ou de surface, limplantation dun espace vertsavre impossible, le concepteur du projet veillera vgtaliser la toiture de sonimmeuble au moyen dune vgtation extensive ou dune vgtation intensive peulabore.

Avantages de la toiture verte :La toiture verte agit comme un bassin dorage et permet donc, en cas de forte pluie, dedlester le rseau dgouttage grce un stockage provisoire et un coulementdiffr et progressif et dainsi diminuer la frquence des inondations dans les parties risque du rseau.Ltude du CSTC a valu, sur une priode donne et pour une mme surface, laquantit deau pluviale vacue par une toiture traditionnelle et la compare avec lesrsultats obtenus pour les toitures vertes :

Toituretraditionnelle

Toiture verteintensive (14 cm)

Toiture verteintensive (20cm)

Quantit

deau

837l/m 439 l/m 412l/m

Source : CSTC

De plus, la toiture verte prsente galement divers avantages au niveau urbain commela rgulation du climat extrieur, laugmentation de la qualit de lair et ledveloppement de biotope animal et vgtal et au niveau de limmeuble mme commeune isolation thermique accrue et lintgration despaces rcratifs supplmentaires.

Conseill :Lorsque son choix se reporte sur une toiture vgtation intensive peu labore, leconcepteur envisagera une possibilit daccs la toiture de manire offrir unespace rcratif aux usagers de limmeuble ; tout en veillant rpondre auxexigences minimales de scurit.

La toiture verte vgtation intensive peu labore tant comparable un jardintraditionnel, laccs et la circulation pitonne y sont autoriss. Elle permet, dans lecas de construction en zone de forte densit, de recrer des espaces verts lusagedu public.

02.04.03 Paroi extrieure


Prescrit :Lors du choix des matriaux de parement de faade, lauteur de projet veillera choisir des matriaux suffisamment rsistants aux agressions extrieures de manire

limiter les risques de dgradations.

Conseill :Selon lorientation et lexposition de la paroi extrieure, lauteur de projet se rfreraau tableau ci-dessous pour effectuer un choix au niveau des revtements de paroisextrieures :

Type dusage 1erchoix 2me choix viter

Paroi extrieurefortement expose auxintempries

(orientation ouest/nord-ouest)

Briques de terrecuite

Pierre naturelle ou

reconstitue deteinte fonce

EnduitPierre naturelle ou

reconstitue de

teinte claire

Bardagemtallique

Bardage bois



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Paroi extrieure peuexpose auxintempries

BriquePierreEnduit

Bardage boisBardage

mtallique

/

Paroi protge (toituredbordante, autrebtiment,)

Bardage boisBardage mtallique

/ /

Le tableau est une synthse du tableau comparatif des matriaux de constructionrepris en annexe.

02.04.04 Isolation

02.04.04.01 Performance nergtique globale

Prescrit :

Le niveau disolation thermique globale K du btiment, calcul suivant la normeNBN B62-301, ne dpassera pas la valeur de K45 (conseill : K35).

Le passage dun niveau disolation K55 un niveau K45, permet de diminuer lesdperditions par transmission du btiment denviron 20%. Les consommationsglobales thoriques de chauffage (dpendantes des apports de chaleur gratuits,de la qualit de linstallation de chauffage, des pertes par ventilation) diminueront,dun peu plus de 10%.

02.04.04.02 Coefficient de transmission thermique des parois

Prescrit :Le coefficient de transmission U de chacune des parois opaques entourant levolume chauff du btiment (paroi en contact avec lextrieur, un vide sanitaire, un

parking collectif, une cave, un comble, le sol, un btiment voisin) sera le plus faiblepossible et dans tous les cas infrieur ou gal :

- aux valeurs imposes par la rglementation thermique en vigueur en Rgionbruxelloise,

- et aux valeurs suivantes :

Paroi opaqueU max

[W/mK]Prescrit

Exemple de solution

Mur en contactavec lextrieur

0,4mur avec 7 cm 9 cm de laine minrale

(lambda = 0,034 W/m.K lambda = 0,041 W/m.K)Toiture 0,3 15 cm de laine minrale

Plancher encontact aveclextrieur, un

parking collectifou un vide ventil

0,3 plancher en bton avec 12 cm de laine minrale

Paroi entre 2btiments ou 2appartements

1mur double sans isolant ou avec 1 2 cm disolant

acoustique

Paroi opaqueU max

[W/mK]Conseill

Exemple de solution

Mur en contact

avec lextrieur0,3

mur avec 10 cm 12 cm de laine minrale

(lambda = 0,034 W/m.K lambda = 0,041 W/m.K)Toiture 0,15 30 cm de laine minrale



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Plancher encontact aveclextrieur, un

vide ventil ou unparking collectif

0,2 plancher en bton avec 18 cm de laine minrale

Paroi entre 2

btiments0,7 murs de blocs avec 4 cm de laine minrale

Paroi entre 2appartements

1mur double sans isolant ou avec 1 2 cm disolant

acoustique

La ncessit disoler entre 2 btiments peut tre value en fonction du risque devoir limmeuble voisin du btiment projet priv de chauffage (horairedoccupation diffrent, changement daffectation, abandon, dmolition,). Unepaisseur disolation allant jusqu un quivalent de 8 cm de laine minrale peuttre envisage.

Cas particulier des planchers infrieurs et des locaux de sous-sol :

Umax (W/mK)Paroi Prescrit ConseillRez-de-chausse sur sol

Sol sur terre plein (sur une bande de 1,5 m enpriphrie de plancher)

0,45 0,4

Sol sur terre plein (surface moins une bande de1,5 m en priphrie de plancher)

0,7 0,6

Sous-sol chauffMur enterr - Partie suprieure

(au-dessus de 1,2 m de profondeur)0,45 0,4

Mur enterr - Partie infrieure(sous 1,2 m de profondeur)

0,7 0,6

Sol sur terre plein 0,7 0,6

Sous-sol non chauffSolution 1

Plancher sur cave 0,45 0,35ou Solution 2

Mur enterr - Partie suprieure(au-dessus de 1,2 m de profondeur)

0,6 0,6

Mur enterr - Partie infrieure(sous 1,2 m de profondeur)

non isol non isol

Prescrit :En cas de rfection des murs extrieurs (par exemple pour amliorer leur tanchit leau de pluie), ces derniers seront isols par lextrieur de manire atteindre un

coefficient de dperdition thermique maximal de la paroi de 0,6 W/mK (conseill :infrieur ou gal 0,4 W/mK).

02.04.04.03 Mise en uvre de lisolant

Prescrit :Lorsque la toiture est versants et que les combles ne sont pas habits, lisolationsera dispose sur le plancher et non sur les versants, de manire circonscrire auplus juste le volume protg du btiment. Lisolant sera protg dun planchercirculable pour viter une dtrioration trop rapide.



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Prescrit :L'auteur de projet tudiera le dtail technique des raccords de faade (angles,raccords des faades avec les planchers et toitures, avec des balcons, battes defentres, linteaux, tablettes, ) afin d'assurer la continuit de lisolation et deltanchit l'air. Lauteur de projet fournira un schma pour les diffrentessituations risquant dentraner un pont thermique.

Les dperditions par les ponts thermiques peuvent atteindre dans des casextrmes (cas des planchers, des bates de fentre) 7 9 % des dperditionstotales du btiment. A ces dperditions viennent sajouter les risques decondensation importants en fonction du public cible. Exemples de dtails dansles guides pratiques pour les architectes , dits par la Rgion wallonne.

Prescrit :Le complexe disolation sera mis en uvre en tenant compte des caractristiqueshygrothermiques du local et de la paroi concerne. Le cas chant, un pare-vapeurde classe de permabilit approprie compltera lisolation, du cot chaud de laparoi. Pour les toitures versants et les toitures plates, les prescriptions des NIT 186et 215 du CTSC sont dapplication.

Prescrit :Les pare-vapeur seront compatibles avec les matriaux disolation et dtanchitutiliss.

Pour plus dinfo sur le choix du pare-vapeur, voir NIT 215 du CSTC

Prescrit :Une attention particulire sera porte ltanchit lair de la toiture (raccord avecles murs, raccord entre les feuilles de pare-vapeur) et, dans le cas dune isolationpose sur le plancher de combles, ltanchit lair des trappes daccs augrenier. Le percement du pare-vapeur pour assurer le passage de gaines techniquesest proscrit.

Prescrit :Lisolation dune toiture plate suivant la technique de la toiture froide est proscrite.

Une toiture froide est une toiture dont lisolant est dispos sous la structureportante de la toiture (ct intrieur du btiment).

02.04.04.04 Type de matriau

Conseill :De manire gnrale, lauteur de projet vitera dutiliser les mousses de polyurthaneet de polystyrne extrud.

Le polyurthane et le polystyrne extrud sont des isolants dont la fabrication esttroitement lie la chimie du chlore et du ptrole. Les matires premiresutilises ne sont pas renouvelables.Ces deux isolants contiennent des substances qui appauvrissent la couchedozone (notamment des HCFC).En cas dincendie, ces deux isolants librent des gaz toxiques et mortels.



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Conseill :Selon le type dusage, lauteur de projet se rfrera au tableau ci-dessous poureffectuer un choix au niveau des isolants thermiques :

Type dusage 1erchoix 2me choix viter

Mur enterr Verre cellulaire /

Dalle de sol Verre cellulaire Laine de rocheLaine de verre

Paroi extrieure double mur

Laine de rocheLaine de verre

Laine de chanvre

Flocons decellulose

Dalle de plancher Laine de rocheLaine de verre

LigeFlocons de

cellulose

Toiture versants Flocons decellulose

Laine de rocheLaine de chanvre

Laine de verre

Toiture plate Laine de rocheLaine de verre

Verre cellulaire

PolyurthanePolystyrne

extrudPolystyrne

expans

Le tableau est une synthse du tableau comparatif des matriaux de constructionet du tableau matriaux et sant repris en annexe.

02.04.05 Parois intrieures

02.04.05.01 Inertie thermique

Conseill :Rgle gnrale : les parois intrieures des locaux occupation de jour (sjour,chambres denfant) seront composes des matriaux lourds de manire :

- emmagasiner la chaleur solaire en hiver,- limiter les surchauffes en t (vacuation de la chaleur emmagasine par

ventilation de nuit).

Dans une pice uniquement occupe de nuit, comme une chambre dadulte,linertie doit tre faible pour limiter la chaleur emmagasine dans les matriaux en

journe et pour refroidir rapidement lambiance par renouvellement de lair chaudpar de lair frais extrieur. A linverse, dans une pice occupe en journe, l inertieest importante pour absorber la chaleur diurne dans les matriaux et limiter ainsile pic de temprature. La chaleur stocke est alors progressivement liminedurant la nuit.

Conseill :Pour la composition des cloisons intrieures des locaux de jour, lauteur de projetvisera une classe dinertie la plus haute possible et de prfrence suprieure ou gale 7 dans le tableau suivant (source : Rglementation thermique franaise 2000) :

Murs intrieurs Classe dinertieBton plein ou perfor en bton 10 cm ou plus 8Brique pleine ou perfore 10,5 cm ou plus

Bloc plein ou perfor en bton 7,5 cm enduit7

Bloc creux bton 10 cm enduit ou plus 6



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Brique 15 cm ou plus enduiteBloc de bton cellulaire 15 cm enduit

5

Brique creuse 5 cm ou plus enduiteou Carreau de pltre plein 6 cmou Bloc agglo bton 5 cm enduitou Bloc de bton cellulaire 7 cm enduit

4

Brique 3,5 cm enduite 3Cloison alvolaire parement de pltre 1 cm surchaque face

2

Bloc perfor Bloc creux

Conseill :Pour la composition des plafonds, et planchers et murs extrieurs, lauteur de projetvisera une classe dinertie la plus haute possible et de prfrence suprieure ou gale 5 dans les tableaux suivants :

Murs extrieurs Classe dinertieIsolation extrieure au dans la coulisse avec l'intrieur :

- bton plein 7 cm ou plus- bloc perfor en bton 10 cm ou plus- bloc creux bton 11 cm ou plus- brique pleine ou perfore 10,5 cm ou plus

5

- autres briques 15 cm ou plus enduites 4Isolation rpartie avec :

- brique de terre cuite perforationsverticales de 37 cm ou plus

4

- bloc de bton cellulaire 30 cm ou plus 3- brique de terre cuite perforations

verticales de 30 cm 36 cm3

Toitures Classe dinertieToiture plate ou plancher des combles sous isolationextrieure avec l'intrieur au moins :

- Plancher bton plein 8 cm ou plus 6- Dalles alvoles de bton de 20 cm ou plus 5- Dalles alvoles de bton d'paisseur

infrieure 20 cm4

- Plancher en bton cellulaire arm de 20 cmou plus

4

- Entrevous de terre cuite ou de bton avec 1cm de pltre en sous face

3



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Dalle de sol Classe dinertie

Plancher bton plein de plus de 10 cm d'paisseur avecisolant en sous face

6

Tout plancher avec dalle de bton de 5 cm d'paisseuret plus

5

Plancher bton cellulaire ou dalle alvole bton, ouentrevous de terre cuite ou de bton, avec dalle debton de 4 cm d'paisseur

5

Face suprieure Face infrieuresans faux plafond

Planchers intermdiaires

Points d'inertie Points d'inertiePlancher sans isolant en sous face :

- Plancher bton 15 cm ouplus avec ou sans dalle debton

6 6

- Plancher dalle alvole

bton de 20 cm ou plusavec dalle de bton

6 5

- Plancher dalle alvolebton infrieure 20 cmavec dalle de bton

6 4

- Plancher bton cellulairearm 20 cm ou plus avecchape ou dalle de bton

5 4

- Plancher entrevous de terrecuite ou de bton avec dallede bton ou quivalent

5 3

- Dalle de 5 cm bton plein

sur isolant et plancher bois

5 1

- Plancher bois 1 1

Si le choix dun degr disolation nettement suprieur aux valeurs prescrites au point02.04.04.02. imposait le choix dune structure de faade lgre (ex : structure bois),les autres parois seront choisies dans les classes dinertie les plus leves.

Conformment la clause 02.06.01.01., les revtements de sol et de plafond caractre isolant sont proscrits (exemple : moquette).

Toutes les parois dun local ne jouent pas un rle quivalent sur les risques desurchauffe. Cest linertie du sol, soumis lensoleillement direct qui aura le plusdimpact.

02.04.05.02 Type de matriaux

Conseill :Lors du choix des matriaux de parois intrieures, lauteur de projet tiendra compte dutableau comparatif des matriaux de construction repris en annexe n4 (bilanenvironnemental) et des tableaux relatif linertie ci-dessus.

02.04.05.03



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Isolation acoustique des parois

Prescrit :Les parois intrieures (entre locaux dun mme appartement, entre appartements,entre appartements et locaux communs) et extrieures satisferont aux exigences dela norme NBN S01-400, en fonction de la destination des locaux et des sources de

bruit. Les exigences considres se rapportent la catgorie recommande pourobtenir un confort satisfaisant pour le plus grand nombre de personnes (indice a de la norme NBN S01-400).Tout pont acoustique devra tre vit.

Conseill :Si la disposition des locaux impose la ralisation de parois de catgorie I selon lanorme NBN S01-400 (parois difficiles raliser et dun cot lev), lAuteur de projetrecherchera une distribution des locaux alternative pour viter dy avoir recours.



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02.05 FENTRES

02.05.01 Locaux concerns

Prescrit :Chaque local de vie (sjour, cuisine, chambres, bureau) disposera dune vue verslextrieur.

Conseill :Lauteur de projet tudiera les solutions envisageables pour apporter de l'clairagenaturel dans les pices les plus loignes de la faade (clairage znithal, puits delumire, ), comme les locaux sanitaires, les halls dentre, les paliers, .

La prsence douvertures possibles dans ces locaux pourrait tre exploite pourfavoriser une ventilation naturelle de nuit en t (voir clause 02.02.04.).

Conseill :Un taux dautonomie en clairage naturel le plus lev possible sera recherch dansles circulations communes. Ainsi, les circulations communes (couloirs, escaliers)seront quipes de fentres permettant un clairage naturel direct ou en second jour.

Une tude franaise montre que 2/3 du trafic se fait durant les heures de jour. Unrecours lclairage naturel des circulations permet den rduire la consommationdclairage de 35 50 %.

02.05.02 Taille et forme des fentres

02.05.02.01 Superficie

Conseill :La surface totale des vitrages sera :

Orientation du local Surface de la surface vitre / surface au sol dulocal

Sud suprieure 15% (1)Est, ouest, nord comprise entre 10 et 18%

(1) La surface des vitrages orients au sud sera la plus grande possible. Cependant,une surface de vitrage sud suprieure 18% devra obligatoirement treaccompagne dune protection solaire efficace de manire assurer le confort dt

(voir aussi clause 02.05.07.).

Ces surfaces permettent de valoriser au mieux les apports gratuits du soleil, touten limitant les dperditions et les risques de surchauffe en t.

Pour une orientation sud, plus la surface de vitrage est importante, plus lesbesoins de chaleur sont faibles (avec un vitrage haut rendement , les apportssolaires complmentaires compensent largement les dperditions partransmission).

Par exemple, dans un appartement type, le besoin de chauffage diminue de 4% sile rapport surface de vitrage sud / surface de local passe de 12% 18%.

Pour les autres orientations, une surface de vitrage trop importante conduit une

augmentation des dperditions trop importantes par rapport aux apports solaires.



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Une surface vitre tendant vers les valeurs du tableau ci-dessus permetgalement des apports en clairage naturel importants. On se situe ainsi entre lescatgories dclairage naturel performant et trs performant du label HauteQualit Environnementale franais.

Cependant, pour des raisons spcifiques dorientation et denvironnement (parexemple immeuble enferm dans un lot ne permettant pas un apportdclairage naturel important), il sera peut-tre ncessaire de droger ces

prescriptions dordre nergtique pour assurer un meilleur confort visuel.

02.05.02.02 Hauteur

Conseill :A surface identique, les linteaux des fentres seront les plus levs possible. Alinverse, les allges vitres sont viter.Le rapport Profondeur du local / Hauteur du linteau suivant est recommand :

Chambres < 2Sjour < 2,2Cuisine < 2

Il sagit de favoriser lclairage naturel tout en limitant les apports solaires risquantde provoquer des surchauffes. On peut considrer quune pice est correctementclaire naturellement jusqu une profondeur gale 2 2,5 fois la hauteur de lafentre

02.05.02.03 Type douvrant

Conseill :En fonction de la disposition des logements (voir clause 02.02.04.), lauteur de projetenvisagera des ouvrants qui favorisent la ventilation naturelle intensive unilatrale.

Lobjectif est dcarter au maximum les ouvertures hautes et les ouverturesbasses. Par exemple, une possibilit est le choix de fentres basculantes :

02.05.03 Performance thermique globale

Prescrit :Lensemble fentre (chssis + vitrage) aura un coefficient de transmission

thermique maximal de 2,0 W/mK (compte tenu du pont thermique li lintercalairedu double ou triple vitrage), dfini selon la norme NBN B62-301 ou calcul en fonctiondes dimensions relles de la fentre (Conseill : 1,7 W/mK).



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- Un Ufen de 2,0 W/mK correspond par exemple une fentre de taille standard

avec un chssis en aluminium (U = 3,9 W/mK) occupant 20% de la surface et unvitrage basse missivit (U = 1,1 W/mK)

- Un Ufen de 1,7 W/mK correspond par exemple une fentre de taille standardavec un chssis en bois (U = 1,8 W/mK) occupant 30% de la surface et unvitrage basse missivit (U = 1,1 W/mK)

02.05.04 Type de chssis


Prescrit :De manire gnrale, lauteur de projet vitera dutiliser des chssis en PVC et deschssis mixte bois/mtal .Il choisira de prfrence :

- des chssis en bois- des chssis en aluminium de deuxime fusion

Suivant le principe de prcaution, les chssis en PVC sont viter pour diversesraisons :- la consommation dnergie relativement leve lors de la production- lutilisation de matires premires pour la plupart non renouvelables- lmission de polluants la fabrication et llimination- dgagement de polluants trs nocifs en cas dincendie

Les constructions mixtes sont viter car elles sont non recyclables du fait de ladifficult sparer le bois et laluminium (embotement et collage)

.Laluminium produit partir de dchets daluminium demande 11 fois moinsdnergie que laluminium neuf. Ce matriau a une trs longue dure de vie et nedemande pas dentretien.

Prescrit :De manire gnrale, lorsque le choix du concepteur se reporte vers un chssis bois,il veillera utiliser des bois portant le label FSC (Forest Stewardship Council),surtout lorsquil sagit de bois dorigine tropicale, canadienne ou sibrienne

Il y a exploitation durable lorsquon prlve seulement autant de matirespremires dans lenvironnement quil peut sen produire.Lexploitation abusive des forts tropicales menace les forts vierges quiconstituent les biotopes les plus riches en espce de la plante. Ce phnomnedexploitation anarchique touche galement la fort borale du Canada (c

hqe2r guide conception_annexes

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