impermanence - campus vert d'azur

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IMPERMANENCE JARDIN DE LA VILLA THURET Avec : Allan, Louise, Sylvie, Ivan, Jonathan, Xavier, Liza, Noémie, Juliette, Clarisse, Bas, Clara, Eva, Emilie, Fanny, Florent, Hinano, Hugo, Jérémie, Lucas, Luca, Marjolaine, Jacques, Antoine, Pauline, Quentin, Pauline, Sophie, Vincent, Clément Une exposition réalisée par les étudiants en BTS aménagements Paysagers du Lycée Vert d’Azur d’Antibes l’ors d’un Atelier mené par Ann Guillaume, artiste.

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Page 1: IMPERMANENCE - Campus Vert d'Azur

IMPERMAN EN CEJARDIN DE LA VILLA THURET

Avec : Allan, Louise, Sylvie, Ivan, Jonathan, Xavier, Liza, Noémie, Juliette, Clarisse, Bas, Clara, Eva, Emilie, Fanny, Florent, Hinano, Hugo, Jérémie, Lucas, Luca, Marjolaine, Jacques, Antoine, Pauline, Quentin, Pauline, Sophie, Vincent, Clément

Une exposition réalisée par les étudiants en BTS aménagements Paysagers du Lycée Vert d’Azur d’Antibes l’ors d’un Atelier mené par Ann Guillaume, artiste.

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IMPERMANENCEJARDIN DE LA VILLA THURET

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Impermanence : en avril une exposition d’étudiants au jardin de la Villa Thuret.

Ce jardin hors de l’ordinaire a accueilli un atelier de pratique artistique d’étudiants en BTS Aménagement paysager du lycée Vert d’Azur d’Antibes. Ce projet a été mené avec la collaboration d’Ann Guillaume, artiste.

Pendant une semaine les BTS du Lycée Vert d’Azur, ont pu réaliser l’inventaire des différentes activités qui se jouent dans un jardin, tel que celui de la Villa Thuret. Ils ont donc cherché tous les phénomènes par lesquels se manifestent des formes de vie, des processus de transformation, des systèmes et des fonctionnements en action, toutes sortes de déplacements, de mouvements des organismes. Questionner cette notion d’impermanence leur a permis de réaliser une observation différente du jardin.

Allant du son des oiseaux, de leurs échos, aux interactions bâti/végétal, aux coups de pioches ou de râteaux des jardiniers, au bruit des pas des visiteurs, aux visiteurs eux mêmes, à l’activité des capteurs utilisés pour le suivi des arbres, aux choix et décisions de la conservatrice, aux chercheurs qui interviennent dans le jardin, aux traces de l’histoire (…), les étudiants ont cherché à traduire toutes ces interactions et formes d’écosystème en projet artistique.

Vidéos, son, installation, vous attendent dans la « cabane des jardiniers », restaurée par leurs soins pour créer un espace offrant les conditions d’exposition nécessaires pour accueillir le public. On aura alors l’occasion de voir et entendre : Le bruit c’est la vie, Dans l’air du temps, Nature Humaine, Eternelle impermanence, Ça n’en finit plus, Les couleurs de Thuret, Sensation Végétale. Ces productions sont autant de regards qu’il existe d’espèces présentes dans ce jardin botanique.

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GAGL IO EvACette robe témoigne de l’originalité, de l’inventivité, de l évolution des pratiques autour du corps de l’être humain. Les arbres observent depuis des générations les différents styles vestimentaires.

Certains créateurs s’inspirent de formes de la nature et les utilisent afin de réaliser leurs projets. Cette robe créant l’union de la couture avec les matériaux du jardin, remet l’accent sur le rapport perpétuel homme/nature, jardin/nature, domestiqué/ sauvage mais aussi de l’ici et du là bas.

P. 7 IMPERMANENCE JARDIN DE LA VILLA THURETDAn s L ’A Ir Du tEmps

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ÇA n ’ En f In I t p Lus   !

Le signe représenté est celui du ruban de Möbius. Il peut caractériser le cycle végétal qui est un éternel recommencement.Nous avons utilisé des feuilles de Nolina longifolia du jardin qui sont très résistantes et donc perdurent dans le temps ce qui renvoie à la notion de l’infini. Cet objet témoigne bien du cycle vital et de son mouvement incessant.

P. 9 IMPERMANENCE JARDIN DE LA VILLA THURET

frAnCEsCHI pAuL,GAmBA vInCEnt, mAYO JErEmY,pErEZ LuCAs

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On s’est promené dans ce jardin,Les animaux se sont tus,Eprouvant un sentiment peu anodin,Nous sommes de trop, comme des intrus.

Prisonnier du confort de la modernité,Nature laisse nous une énième chance,Intègre nous dans tes activités,Pour se réconcilier imitons ta danse.

Retour à l’état sauvage impossible ?Nous avons posé notre candidature,Résultat inadmissible,

L’Homme s’est trop éloigné de la nature.

DE n Is pAuL InE , v IOn nE t f L O rEnt , BE L LAnGEr C L ArA , H utEAu C L Ar IssE , AuC H E r LO u IsENous avons fait une interprétation de ce qu’on voit dans le jardin, une représentation des mouvements de la nature à travers nos corps humains. On a essayé de montrer le décalage qui existe aujourd’hui entre l’Homme et la nature. Ce qui nous amène à nous poser la question de savoir si nous avons toujours notre place dans ce monde.

P. 11 IMPERMANENCE JARDIN DE LA VILLA THURETn AturE HumAInE

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. Lessonsdelanaturenousparaissentinsignifiantsetsansimportancemaisilssontindispensablespourlebienêtrecommun.Cettehistoireaétécontéafindemontrerquetouts’achète,aupointdepouvoirmêmeacheterlesonvivantdujardin.Toutestenperpétuelmouvement,est-ceunpointpositifounégatif?Cejardincommelereste,pourrait-ilêtreatteintducancerhumain?

Lebruitc’estlavie

DA COSTA SILVA Sylvie / CARDACCIA Jonathan / BUFFE Ivan/ BIENVENU Bas / AVRILLEAU Allan

Les sons de la nature nous paraissent insignifiants et sans importance mais ils sont indispensables pour le bien être commun. Cette histoire a été conté afin de montrer que tout s’achète, au point de pouvoir même acheter le son vivant du jardin. Tout est en perpétuel mouvement, est-ce un point positif ou négatif ?

Ce jardin comme le reste, pourrait-il être atteint du cancer humain ?

DACOstA sILvA sYLvIE, CArDACCIA JOnAtHAn, BuffE IvAn, BIEnvEnu BAs, AvrILLEAu ALLAn

L E Bru It C ’ Est L A v I E

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Le jardin de la Villa Thuret, jardin d’acclimatation historique et scientifique est entretenu différemment d’un jardin d’ornement classique. Un aspect « sauvage » nous a donné un cadre décalé pour réaliser un travail d’expression en rapport avec l’impermanence.

Ainsi, nous avons, chacun cherché ce qui nous plaisait dans ce jardin, et essayé de le représenter à travers le placement de nos corps dans l’espace. Puis prenant la pose, immobile, alors que le cameraman et le décor bouge nous montrons une nature qui change de façon presque imperceptible.

L’image est en noir et blanc pour donner un côté neutre.

La sérénité des ambiances vient en décalée avec la bande son fruit de l’anthropisation et montrant la violence de l’humanité par des bruits de ville, de guerre, de destruction.

L’opposition totale entre image et son, montre une nature différente et en mouvement toutefois menacée par trop d’humanité...

Les générations futures, notre génération, arriveront-elles à faire changer les choses ?

THEODOSEAntoine,ZEIWEJacques,LAPORTEJuliette,BOYARDEmilie&LOSSONQuentin

tH E ODOsE AntO InE , Z E IW E JACquEs , LAp OrtE Ju L I EttE , BOYArD Em I L I E & LOs s On quEnt In

P. 15 IMPERMANENCE JARDIN DE LA VILLA THURETs En sAt IOnvéG étALE

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L Es CO uLEurs DE tHurEt

Ce drapé infusé de pigments naturels du jardin Thuret, vient apporter un nuancier de teintes mises en valeur par la lumière. Elle se joue des formes et des courbes et crée un perpétuel mouvement, léger et simple.

Les ressources du jardin : fleurs, écorces, humus... changent de facettes et font part de leurs coloris, permettant aux fruits de la Nature d’être au service d’une quête artistique!

BOuCHEZ HInAnO, BOnnAns sOpHIE, JEnnEpIn fAnnYY, mOnnIEr mArJOLAInE, sCEtBOn CLémEnt

P. 17 IMPERMANENCE JARDIN DE LA VILLA THURET

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Aussi diversifiée qu’elle soit, Mère Nature demeure paradoxale.

Un cycle permanent existe au sein de cet élément : le vide n’existe pas.

Lorsqu’un composant disparaît, un autre l’a déjà remplacé.

Chaque détail a sa place et s’accorde avec son voisin ainsi qu’à son prochain.

Une perpétuelle harmonie règne en maître sur cet équilibre dont la principale unité est la diversité.

Mère Nature, aussi imprévisible qu’elle paraisse, ne laisse pas sa place au hasard.

Elle conduit chacun sur son droit chemin, veille sur nous, guide nos pensées et nous fait rêver.

BOuCHEZ HInAnO, BOnnAns sOpHIE, JEnnEpIn fAnnYY, mOnnIEr mArJOLAInE, sCEtBOn CLémEnt

L ’ é tErnEL LE ImpErmA-n En CE

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Réhabilitation du cabanon

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Frederique Bellanger , Catherine Ducatillon, Richard Bellanger, Christelle Alin, Nina Campo, Silvi Sarkisyan, Patrice Lorho, Amel Nafti, Jean Pierre Simon, les professeur-e-s du lycée horticole, et les élèves of course !!

T&d pour le graphisme de ce livret

rEmErCIEmEnts

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IM P ER M AN ENCEJARDIN DE LA VILLA THURET

Du 6 avril au 30 juin 2018à La Villa Thuret

90 Chemin Gustave Raymond, 06160 Antibes