incidence infection saisonnièrethibault coppens, kinésithérapeute, cliniques universitaires...

7
Thibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc o Incidence o Physiopathologie o Prise en charge Incidence Enfants de 1 mois à 2 ans (maxi entre 2 et 8 mois) Entre octobre et mars (max décembre) En constante augmentation du nombre de cas/an Infection saisonnière Site ISP Age Site ISP Hospitalisation Belgique 0,5 à 2% 98 à 99,5% à domicile

Upload: others

Post on 07-Apr-2020

4 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2

Thibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc

o Incidence

o Physiopathologie

o Prise en charge

Incidence

� Enfants de 1 mois à 2 ans (maxi entre 2 et 8 mois)

� Entre octobre et mars (max décembre)

� En constante augmentation du nombre de cas/an

Infection saisonnière

Site ISP

Age

Site ISP

Hospitalisation

Belgique 0,5 à 2% 98 à 99,5% àdomicile

Page 2: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2

Physiopathologie� Tout d’abord rhinopharyngite

� Après 48-72 heures, peut se transformer en bronchiolite� Dyspnée à prédominance expiratoire

� Polypnée : supérieure à 60 respirations /minutes, pouvant atteindre 100 respirations voir davantage encore.

� Obstruction nasale : très variable, est d’autant plus importante que l’enfant est jeune.

� Expiration freinée et plus longue : le rapport entre le temps inspiratoire et le temps expiratoire diminue.

� Alimentation perturbée par la détresse respiratoire : les fausses déglutitions et les troubles de déglutition entraînent un ballonnement abdominal, un déficit calorique ainsi que des désordres électrolytiques et hydriques. S’ensuit un assèchement des secrétions, et l’augmentation de l’encombrement.

Physiopathologie� Un wheezing : accessoire, intermittent voire absent

� Fièvre : inconstante, très élevée en cas de surinfection bronchique.

� Cyanose : en cas de désaturation.

� Distension thoracique : élargissement de la partie supérieure du thorax et proéminence sternale.

� Epuisement

� Signes de lutte : battement des ailes du nez, tirage intercostale, sus-sternal et sus-claviculaire, balancement thoraco-abdominale, agitation et FC > 160.

8-10 jours

Intensité

Temps48-72H

2-3 semaines

Prise en charge

Chest physiotherapy for acute bronchiolitis in paediatric patients between 0 and 24 months oldPerrotta C, Ortiz Z, Roque MSummaryChest physiotherapy for acute bronchiolitis in children younger than two years of age

Acute bronchiolitis is a frequent viral respiratory infection in children younger than two years old. Most children have a mild disease and do not require hospitalisation. Those who do need to be hospitalised sometimes have difficulties clearing phlegm, thick mucous respiratory secretions because of the infection. It has been proposed that chest physiotherapy may assist in the clearance of the respiratory secretions and improve breathing. This review looked at the effectiveness of chest physiotherapy in acute bronchiolitis. Chest physiotherapy does not reduce the length of hospital stay for infants with acute bronchiolitis. There is no good evidence for or against the improvement of clinical scores. Further research is needed to assess the efficacy of chest physiotherapy in this condition.

Page 3: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2

Main resultsThree clinical trials met the inclusion criteria. All evaluated vibration and percussion techniques with children in postural drainage positions compared to no intervention. The study populations were hospitalised infants with a clinical diagnosis of acute bronchiolitis, although one study included only infants who required nasogastric tube feeding or intravenous fluids. None of the other included trails observed any differences in the severity of the clinical score at day five, during each of the five days of the trial, or until discharge; length of hospital stay; or oxygen requirements between paediatric patients receiving chest physiotherapy and control. Authors' conclusionsBased on the results of three RCTs, chest physiotherapy using vibration and percussion techniques does not reduce length of hospital stay, oxygen requirements, or improve the severity clinical score in infants with acute bronchiolitis. These were infants who were not on mechanical ventilation and who did not have any other co-morbidity. Chest physiotherapy using forced expiratory techniques needs to be further evaluated by clinical research.

Bronchiolite : pas de kinésithérapie respiratoire systématiqueRev Prescrire 2006 ; 26 (277) : 768.

Le recours systématique à la kinésithérapie respiratoire en cas de bronchiolite, préconisé en France mais non dans d'autres pays, n'est pas justifié.En l'absence de traitement médicamenteux spécifique efficace, l'essentiel de la prise en charge de

la bronchiolite repose sur la surveillance clinique, dont l'entourage peut être investi dans la plupart des cas : principalement une surveillance de l'évolution de la gêne respiratoire et d'une capacitéd'alimentation suffisante. L'entourage doit connaître les principaux éléments de surveillance devant conduire à réévaluer l'état clinique de l'enfant et envisager une hospitalisation : difficultés alimentaires, gêne respiratoire croissante, cyanose, aggravation de l'état général. En présence de signes de gravité, notamment chez les nourrissons les plus à risque de

complications (prématurés, faible poids de naissance, âge inférieur à 6 semaines, enfants ayant une maladie grave préexistante), hospitaliser les nourrissons permet une surveillance accrue et la mise en place de soins plus lourds, mais expose aussi à des effets indésirables spécifiques.

Bronchiolite : pas de kinésithérapie respiratoire systématiqueRev Prescrire 2007 ; 27 (288) : 794-796.

Le recours systématique à la kinésithérapie respiratoire en cas de bronchiolite, préconisé en France mais non dans d'autres pays, n'est pas justifié.La technique de kinésithérapie respiratoire préconisée en France, en cours d'évaluation, expose àdes fractures de côtes (1 fracture pour 1 000 enfants traités). L'évaluation d'une autre technique de kinésithérapie respiratoire, non utilisée en France, n'a pas montré d'efficacité sur la bronchiolite, ni sur la durée d'hospitalisation.En l'absence de traitement médicamenteux spécifique efficace, l'essentiel de la prise en charge de

la bronchiolite repose sur la surveillance clinique, dont l'entourage peut être investi dans la plupart des cas : principalement une surveillance de l'évolution de la gêne respiratoire et d'une capacitéd'alimentation suffisante. L'entourage doit connaître les principaux éléments de surveillance devant conduire à réévaluer l'état clinique de l'enfant et envisager une hospitalisation : difficultés alimentaires, gêne respiratoire croissante, cyanose, aggravation de l'état général. En présence de signes de gravité, notamment chez les nourrissons les plus à risque de

complications (prématurés, faible poids de naissance, âge inférieur à 6 semaines, enfants ayant une maladie grave préexistante), hospitaliser les nourrissons permet une surveillance accrue et la mise en place de soins plus lourds, mais expose aussi à des effets indésirables spécifiques.

« La bronchiolite du nourrisson est une infection virale fréquente. Elle est le plus souvent bénigne, d'évolution favorable en une à deux semaines. Il n'y a pas de médicament spécifique efficace ni sur la durée des symptômes ni sur leur sévérité.

Le recours systématique à la kinésithérapie respiratoire en cas de bronchiolite, préconisé en France mais non dans d'autres pays, n'est pas justifié.

La technique de kinésithérapie respiratoire préconisée en France, en cours d'évaluation, expose àdes fractures de côtes (1 fracture pour 1 000 enfants traités). L'évaluation d'une autre technique de kinésithérapie respiratoire, non utilisée en France, n'a pas montré d'efficacité sur la bronchiolite, ni sur la durée d'hospitalisation.

En l'absence de traitement médicamenteux spécifique efficace, l'essentiel de la prise en charge de la bronchiolite repose sur la surveillance clinique, dont l'entourage peut être investi dans la plupart des cas : principalement une surveillance de l'évolution de la gêne respiratoire et d'une capacité d'alimentation suffisante. L'entourage doit connaître les principaux éléments de surveillance devant conduire à réévaluer l'état clinique de l'enfant et envisager une hospitalisation : difficultés alimentaires, gêne respiratoire croissante, cyanose, aggravation de l'état général.

En présence de signes de gravité, notamment chez les nourrissons les plus à risque de complications (prématurés, faible poids de naissance, âge inférieur à 6 semaines, enfants ayant une maladie grave préexistante), hospitaliser les nourrissons permet une surveillance accrue et la mise en place de soins plus lourds, mais expose aussi à des effets indésirables spécifiques. »

©La revue Prescrire 1er novembre 2007

Page 4: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2
Page 5: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2

Mesures préventives� Allaitement

� Tabac

� Collectivité

� Hygiène des mains

Mais encore…

� Formation du kinésithérapeute

� Accréditation ?

� Compétences particulières ?

� Matériel

« Kinésithérapie respiratoire de l’enfant » Postiaux G., De Boeck Université 1998

Page 6: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2

Matériel nécessaire au cabinet

Au cabinet…� Désinfection :

� Matériel

� Jouets

� Table

� Mains

� Poubelle hermétique

En résumé… Bronchiolite

Facteur de risque

Bilan Sibilances

CrépitantsSignes de détresse

Hospitalisation

Désencombrement

Education

Bilan

Guérison

Conclusion

Page 7: Incidence Infection saisonnièreThibault Coppens, kinésithérapeute, Cliniques Universitaires Saint-Luc oIncidence oPhysiopathologie oPrise en charge Incidence Enfants de 1 mois à2

Chest physiotherapy for acute bronchiolitis in paediatric patients between 0 and 24 months oldPerrotta C, Ortiz Z, Roque MSummaryChest physiotherapy for acute bronchiolitis in children younger than two years of age

Acute bronchiolitis is a frequent viral respiratory infection in children younger than two years old. Most children have a mild disease and do not require hospitalisation. Those who do need to be hospitalised sometimes have difficulties clearing phlegm, thick mucous respiratory secretions because of the infection. It has been proposed that chest physiotherapy may assist in the clearance of the respiratory secretions and improve breathing. This review looked at the effectiveness of chest physiotherapy in acute bronchiolitis. Chest physiotherapy does not reduce the length of hospital stay for infants with acute bronchiolitis. There is no good evidence for or against the improvement of clinical scores. Further research is needed to assess the efficacy of chest physiotherapy in this condition.