informe de mision de experto en rapa nui del 02 al 11...

65
J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09 1 INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 JUNIO 2008: PLAN DE ACCION ESTRATÉGICO PARA LUCHAR CONTRA LAS PLANTES INTRODUCIDAS INVASORAS EN RAPA NUI (ISLA DE PASCUA) STRATEGICAL ACTION PLAN TO CONTROL INVASIVE ALIEN PLANTS ON RAPA NUI (EASTER ISLAND) Jean-Yves MEYER (Dr.)* *Délégation à la Recherche Ministère de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Gouvernement de Polinesia francesa, B.P. 20981 Papeete, Tahiti Email : [email protected] Septiembre 2008

Upload: others

Post on 01-Nov-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

1

INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 JUNIO 2008:

PLAN DE ACCION ESTRATÉGICO PARA LUCHAR CONTRA LAS PLANTES INTRODUCIDAS INVASORAS

EN RAPA NUI (ISLA DE PASCUA)

STRATEGICAL ACTION PLAN TO CONTROL INVASIVE ALIEN PLANTS ON RAPA NUI (EASTER ISLAND)

Jean-Yves MEYER (Dr.)*

*Délégation à la Recherche Ministère de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Gouvernement de Polinesia francesa, B.P. 20981 Papeete, Tahiti Email : [email protected]

Septiembre 2008

Page 2: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

2

Résumé étendu Une mission d’expertise sur les plantes introduites envahissantes d’une durée de 9 jours a

été réalisée à Rapa Nui (Île de Pâques, Chili), une Pequeñoe île océanique (166 km² de surface, 511 m d’altitude), âgée entre 0.3 et 3 millions d’années, au climat subtropical (pluviométrie annuelle moyenne de 1200 mm, température moyenne annuelle de 20°C), localisée dans le Pacífico Sud-Est (27°09’S, 109°27’W) à environ 2200 km de Pitcairn, 3700 km du Chili et 4000 km de Tahiti. Cette expertise s’inscrit dans un projet franco-chilien-pascuan initié en 2003 dont l’objectif principal est la restauration environnementale de l’île, notamment dans le Parc National de Rapa Nui (environ 7000 ha) créé en 1935 et classé comme site culturel du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1995.

Pour réaliser cette étude, nous avons : (1) effectué des prospections de terrain sur

l’ensemble de l’île et dans les différents habitats naturels (plages, falaises maritimes, plaines, collines, ravines, pentes et fond des cráters, plus Alto sommet) et milieux anthropiques (bords de routes, pistes et sentiers, plantations forestières, zones de cultures, pâturages, jardins) afin de répertorier les principales espèces végétales introduites envahissantes (incluant les adventices) et potentiellement envahissantes et d’évaluer leurs impacts environnementaux et socio-économiques ; (2) participé à des Reunións officielles avec les autorités locales (Mme la gouverneur provinciale, le comité du développement de l’île CODEIPA) et les principaux acteurs du développement socio-culturel et économique de l’île (Parc National de Rapa Nui géré par la Corporation Nationale de la Forêt CONAF, Service du tourisme SERNATUR, Service de l’Agriculture et de l’Elevage SAG, Corporation Nationale du Développement Indigène CONADI, programme intégré de développement « Tarai Henua » de la CORFO) afin de présenter l’expertise et de recueillir les informations nécessaires à une gestion concertée des invasions ; (3) procédé à des entretiens avec les agents du Parc National (administrateur, technicien forestier, archéologue, gardes-parc) et quelques éleveurs et agriculteurs afin de connaître les espèces considérées les plus dommageables (« plantes nuisibles ») pour leurs secteurs d’activité ; (4) enfin, mené des recherches bibliographiques sur les plantes introduites naturalisées et envahissantes et adventices à Rapa Nui (tous les articles et rapports accessibles publiés entre 1891 et 2005) afin de retracer les dates et modes d’introduction, et de mieux comprendre la dynamique d’invasion des espèces.

Un plan d’action stratégique comprenant une liste et les caractéristiques bio-écologiques de

36 principales plantes introduites naturalisées envahissantes et adventices et de 38 espèces potentiellement envahissantes, une analyse des risques permettant de hiérarchiser les priorités d’action en fonction de l’invasivité des espèces, leurs impacts, la faisabilité de la lucha et la prise en compte des éventuels conflits d’intérêt est établi. Des projets opérationnels de contrôle (confinement) ou d’éradication d’espèces que nous considérons prioritaires sur l’ensemble de l’île ou dans des sites spécifiques (cráter de Rano Kau, plage de Ovahe, arboretum de Vaitea, jardin de la CONAF à Mataveri, village de Hanga Roa) sont proposés. Enfin, des mesures de biosécurité (renforcement du contrôle aux frontières, établissement d’une « liste noire » d’espèces nuisibles interdites d’importation, système d’alerte précoce et de surveillance) sont recommandées.

Page 3: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

3

Extended abstract

A nine days field-trip and expertise on invasive alien plants was conducted on the small

oceanic subtropical island of Rapa Nui (Easter Island, Chile) (between 0.3-3 M years old, land area of 166 sq. km, 511 m elevation, 1200 mm mean annual rainfall, 20°C mean annual temperature), located in the South-East Pacific (27°09’S, 109°27’W), at about 2200 km from Pitcairn, 3700 km from Chile and 4000 km from Tahiti. This expertise is part of a collaborative program between France, Chili and Rapa Nui initiated in 2003 whose main goal is the environmental restoration of the island, especially in the Rapa Nui National Park (about 7000 ha), created in 1935 and a UNESCO World Heritage Cultural Site since 1995.

To complete this study, we conducted: (1) field surveys on the whole island in the different

natural habitats (beaches, sea cliffs, plains and hills, gulches, crater slopes and bottoms, highest summit) and anthropogenic areas (roadsides and tracks, forestry plantations, cultivated areas, pasture lands, gardens) to inventory the main invasive and potentially invasive plant species (including weeds) and to assess their environmental and socio-economical impacts ; (2) official meetings with local authorities (the provincial Governor, the island development comitee CODEIPA) and the main stakeholders and actors of the socio-cultural and economical development (the Rapa Nui National Park managed by the National Forestry Corporation CONAF, the department of tourism SERNATUR, the department of agriculture and ranching SAG, the National Corporation of Native Development CONADI, the « Tarai Henua » integrated development program of the CORFO), both to present the goals of the expertise, and to collect all the informations needed for an effective and efficient weed management ; (3) interviews with National Park employees (manager, forestry technician, archeologist, rangers), some farmers and ranchers in order to know what species are considered as the most noxious for their activities; (4) literature searches on invasive plants and weeds in Rapa Nui (all available papers and reports published between 1891 and 2005) to know the dates and means of introduction, and have a better understanding of the invasion dynamics.

A strategical action plan including a list of 36 main alien invasive and weeds, and 38

potentially invasive plants, as well as a weed risk assessement to prioritize actions according to their impacts, control feasability, and taking into account potential interest conflicts is set up. Control (containment) or eradication projects of selected priority species in the whole island or in specific sites (Rano Kau crater, Ovahe beach, Vaitea arboretum, CONAF garden at Mataveri, Hanga Roa village) are proposed. Biosecurity measures (strengthening border control, setting up a « black list » of noxious species which importation is strictly forbidden, and early detection system and surveillance) are recommended.

Page 4: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

4

Resumen

Se realizó una misión de 9 días destinada a las plantas introducidas invasoras en Rapa Nui (Isla de Pascua, Chile), una pequeña isla oceánica (166 km² de superficie, 511 m de altitud), de entre 0,3 y 3 millones de años, con un clima subtropical (pluviometría anual promedio de 1.200 mm, temperatura promedio anual de 20ºC), localizada en el Pacífico Sureste (27°09’S, 109°27’W) a 2.200 km aproximadamente de Pitcairn, 3.700 km de Chile y 4.000 km de Tahiti. Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense iniciado en 2003 cuyo objetivo principal es la restauración medioambiental de la isla, especialmente en el Parque Nacional de Rapa Nui (aproximadamente 7.000 ha) creado en 1935 y clasificado como patrimonio cultural mundial de la humanidad por la UNESCO en 1995.

Para realizar este estudio, realizamos las siguientes actividades: (1) prospecciones en

terreno en toda la isla y en los diferentes hábitats naturales (playas, acantilados, planicies, colinas, barrancos, pendientes y fondos de cráteres y cumbres) y lugares antrópicos (orilla de caminos y senderos, plantaciones forestales, zonas de cultivos, pastizales, jardines) a fin de catalogar las principales especies vegetales introducidas invasoras (incluyendo las adventicias) y potencialmente invasoras y evaluar los impactos medioambientales y socio-económicos; (2) participar en reuniones oficiales con las autoridades locales (Sra. gobernadora provincial, el comité de desarrollo de la isla CODEIPA) y los principales actores de desarrollo socio-cultural y económico de la isla (Parque Nacional Rapa Nui administrado por la Corporación Nacional Forestal – CONAF, Servicio Nacional de Turismo SERNATUR, Servicio Agrícola y Ganadero – SAG, Corporación Nacional de Desarrollo Indígena – CONADI, programa integrado de desarrollo « Tarai Henua » de la CORFO) a fin de presentar al experto y recoger las informaciones necesarias para un manejo de las plantas invasoras; (3) entrevistarse con los involucrados en el Parque Nacional (administrador, técnico forestal, arqueólogo, guardaparques) y algunos ganaderos y agricultores a fin de conocer las especies consideradas más perjudiciales (« plantas dañinas ») para sus sectores de actividad; (4) por último, realizar investigaciones bibliográficas de las plantas introducidas silvestradas e invasoras y adventicias en Rapa Nui (todos los artículos e informes accesibles publicados entre 1891 y 2005) a fin de reconstituir las fechas y modos de introducción, y entender mejor la dinámica de invasión de las especies.

Se estableció un plan de acción estratégico que contiene una lista y las características bio-

ecológicas de 36 principales plantas introducidas silvestradas invasoras y adventicias y de 38 especies potencialmente invasoras, un análisis de los riesgos que permitan jerarquizar las prioridades de acción en función de la invasión de las especies, sus impactos, la factibilidad de la lucha y la consideración de eventuales conflictos de interés. Se propusieron proyectos operacionales de control (confinamiento) o erradicación de especies que consideramos prioritarias en toda la isla o en sitios específicos (cráter de Rano Kau, playa de Ovahe, arboretum de Vaitea, jardín de la CONAF en Mataveri, pueblo Hanga Roa). Finalmente, se recomiendan medidas de bioseguridad (reforzamiento del control en las fronteras, establecimiento de una « lista negra » de especies dañinas prohibidas a la importación, sistema de alerta precoz y vigilancia)

Page 5: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

5

Agradecimientos

Agradezco a todas las personas que contribuyeron a la realización de esta misión de experto y a la redacción de este informe. Son, por orden cronológico : el Dr. Jean-François BUTAUD (consultor privado en forestería y botánica, Tahiti) por la toma de contacto con la ONF International y la entrega de datos botánicos y referencias bibliográficas sobre la flora de la Isla de Pascua ; Pierre LENNE y Carolina LORENZINI (ONF CONOSUR, Chile, filial de la ONF International) por la preparación logística y el financiamiento de esta misión ; la « Corporación Nacional Forestal » (CONAF), en forma particular a Ricardo CRISOSTOMO, director provincial del « Parque Nacional Rapa Nui », su adjunto y técnico forestal Ignacio ESPINA IGOR y su administrador Enrique TUKI MONTERO por la entrega de datos florísticos y proveer de documentos cartográficos, su arqueólogo Suzanna NAHOE por la vista de algunas sitios arqueológicos, los guardaparques (especialmente Guillermo TEPIHI, Omar DURAN VERI VERI, Graciela CAMPBELL RIROROKO) y todo el personal de la CONAF por la acogida calorosa (especialmente la contadora Luisa RIROROKO ALAMOS y la secretaria Alejandra VALDEZ); la sra. Gobernadora provincial Carolina HOYU HEY por la amable conversación sostenida y por su interés entregado al experto; la « Comisión de Desarrollo de Isla de Pascua » (CODEIPA) por el debate por lo general animado sobre la problemática de las introducciones e invasiones vegetales y animales; el « Servicio Agrícola y Ganadero » (SAG) y su director provincial Eric GUITAL; el « Servicio Nacional de Turismo » (SERNATUR) y su jefe provincial Elizabeth VELASQUEZ; la « Corporaciόn Nacional de Desarrollo Indígena » CONADI (especialmente Elsa PATE y Marcos ASTETE PAOA); Ana-María VELASCO del « Programa Territorial Integrado Tarai Henua » (« Corporaciόn Nacional de Fomento » CORFO); los agricultores y ganaderos (Aurelio PONT, Pedro Paulo PATE RIROROKO); Richard GALLOIS de la « Asociación de Guías de Turismo de Isla de Pascua »; todos los miembros de la « mesa de trabajo » del proyecto de desarrollo sustentable; al equipo de televisión local « Mata O Te Rapa Nui » (Angélica ABARCA y Gabriel TRAMON); Marie FOURDRIGNIEZ de la Delegación a la Investigación de Polinesia francesa por la recopilación de datos sobre las plantas invasoras; Ravahere TAPUTUARAI (consultor privado en fito-ecología, Tahiti), por la relectura y corrección de la versión final de este informe; al Dr. Andrew SHEPPARD (CSIRO, Canberra) y Jean-Louis SAGLIOCCO (Biosecurity Research Division, Department of Plant Industry, Victoria) por las comunicaciones sobre la lucha biológica contra los cardos; al Dr. Christophe LAVERGNE (Conservatorio Botánico Nacional de Mascarin, Isla de La Reunión) por la entrega de datos sobre las plantas invasoras en Madagascar y en las Mascareignes (Océano Indico); Paul KRUSHELNYCKY (University of Hawai at Manoa, Honolulu) por las informaciones sobre las hormigas invasoras en Rapa Nui; el Dr. Jacques FLORENCE (IRD, Museo nacional de Historia natural de París) por la identificación de algunas plantas; al Dr. Matthew PREBBLE (Asutralian National University, Canberra) por las informaciones sobre los estudios palinológicos ocurridos en Rapa Nui; Paul NIVA, arqueólogo (consultor privado, antiguamente al Museo de Tahiti y de las Islas) por los consejos en materia de lucha química en los sitos arqueológicos. Finalmente doy mis más sinceros agradecimientos a Adrien BERNACCHI por haber guiado esta misión desde el primer minuto de mi llegada a la isla al último minuto antes de mi partida, organizar las reuniones, salidas a terreno, realizar la traducción simultánea al español, haberme llevado y acompañado a los sitios de interés natural y cultural, guiado por los senderos y mostrados las plantas indígenas importantes. El éxito de esta misión no habría sido completo sin su preciosa ayuda y su colaboración, sin olvidar la acogida de Catherine. Merci beaucoup à tous, Muchas gracias, Mauruuru rahi.

Page 6: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

6

I. Contexto, marco y objetivos de la misión

I.1. Contexto ecológico y socioeconómico La Isla de Rapa Nui, también llamada « Te Pito O Te Henua » en pascuense (literalmente

« el ombligo del mundo »), es más conocida en el resto del mundo como « Isla de Pascua » (« Easter Island » en inglés). Localizada en el Pacífico Sureste (27°09’ de latitud Sur, 109°27’ de longitud Oeste) a 2.250 km de las islas Pitcairn, 3.140 km del archipiélago Juan Fernández, 3.750 km de Chile, 3.850 km de la isla de Rapa, 3.870 km de las islas Galápagos (BAHN & FLENLEY, 1992) y a más de 4.000 km de Tahiti y las Marquesas (Polinesia francesa), es considerada como una de las isla habitadas más aisladas del mundo. Se trata de una isla oceánica que proviene de un punto caliente volcánico, de forma triangular, tiene solamente una superficie terrestre de 166 km² (64 sq. miles) y la cima más alta tiene 511 m de altitud (Maunga Terevaka, de unos 360.000 años). El antiguo volcán de Poike (370 m de altitud, entre 2,5 y 3 millones de años) y tres antiguos cráteres volcánicos (Rano Aroi, Rano Raraku y Rano Kau culminando a 324 m) emergen de un relieve poco pronunciado (Figura 1). Rapa Nui está rodeada de tres pequeños islotes rocosos inhabitados (Motu Iti, Motu Nui y Marotiri), se caracterizan por la ausencia de arrecife de corral. El clima es subtropical oceánico con una pluviometría anual promedio que varía entre 1.100 y 1.300 mm y una temperatura promedio de 20°C, oscilando entre 14°-17°C en agosto (el mes más frío del « invierno austral » de mayo a octubre) y entre 24°-28°C en febrero (el mes más cálido del « verano austral » de noviembre a abril). La isla se caracteriza por la ausencia de río permanente, y las únicas napas de agua dulce superficiales son los « lagos » de los cráteres del Rano Aroi, Rano Kau y Rano Raraku.

Figura 1. Antiguo mapa topográfico de Rapa Nui indicando los nombres pascuenses y europeos de las

principales cumbres, cráteres, bahías y cumbres de la isla (in THOMSON, 1891)

Page 7: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

7

A nivel de su biodiversidad vegetal, la isla es considerada como la más oriental de la sub-región fitogeográfica de Polinesia oriental, que comprende las islas Pitcairn (Reino Unido), los cinco archipiélagos de Polinesia francesa (Francia) y las islas Cook (MUELLER-DOMBOIS & FOSBERG, 1998 ; MEYER, 2004, Figura 2). Se identificó, con la isla de Sala-y-Gomez situada a 415 km al noreste, como una de las ecorregiones de Oceanía (bajo el nombre de « Rapa Nui and Sala-y-Gomez Tropical and Subtropical Moist Broadleaf Forests ») definidas por la WWF (HONEYCUTT & McGINLEY, 2007, cf. http://www.worldwildlife.org/wildworld/profiles/terrestrial/oc/oc0111_full.html).

Figure 2. Localización de Rapa Nui (« Easter Island ») en el extremo este de la región fitogeográfica de

Polinesia oriental (in MULLER-DOMBOIS & FOSBERG, 1998).

La presencia humana en Rapa Nui se remonta entre el siglo V y el X DC. (según recientes

dataciones al radiocarbono efectuadas en carbón y huesos de animales consumidos, DIAMOND, 2006), con la colonización y la instalación de navegantes polinésicos procedentes de Mangareva o de las islas Marquesas (Polinesia francesa). Los primeros europeos que llegaron a la isla en el siglo XVIII (el holandés Jacob ROGGEVEEN el domingo de pascua 5 abril 1722, el español Phelipe GONZALES DE HAEDO en 1770, el inglés James COOK en 1774, el francés LA PEROUSE en 1786) encontraron una isla desforestada, recubierta de una sabana herbácea, sembrada por gigantescas estatuas (levantadas en 1722, parcialmente botadas en 1774) talladas en piedra volcánica, llamadas « moai ». La isla fue territorio chileno a partir de 1888, los pascuenses tuvieron la nacionalidad chilena desde 1966. La población, estimada entre 8.000 a 15.000 habitantes antes de la llegada de los europeos (DIAMOND, 2006), fue diezmada por las epidemias de viruela, luego los esclavistas peruanos entre 1862 y 1863. Hoy en día, tiene aproximadamente 3.790 habitantes (según el censo de 2003) concentrados en el único pueblo, Hanga Roa.

Page 8: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

8

La isla está ligada por vía marítima a Chile (entre seis a ocho barcos por año) y por vía

aérea desde la construcción del aeropuerto en 1967. Se realizan entre cuatro y doce vuelos comerciales por semana (según la estación) con Santiago y Tahiti por la compañía aérea nacional « LAN Chile ». El « arqueoturismo » (« archaeotourism » en inglés) constituye actualmente la primera actividad económica de la isla, con más de 50.000 pasajeros aéreos en 2007 contra 22.600 en 2002 (E. VELASQUEZ, com. pers. 2008) es decir se duplicó la frecuencia turística en un espacio de cinco años. Hay más de 17 hoteles y 42 residenciales y cabañas (« guesthouse » y « cottage » en inglés) (PARDON, 2008).

I.2. Marco y objetivo de la misión

Esta misión se inscribe en el marco de un proyecto llamado « Manejo Sustentable de Recursos Naturales de la Isla de Pascua ». Se trata de una colaboración franco-chilena-pascuense cuyo objetivo principal es la restauración medioambiental de la isla. El programa, iniciado en 2003, estaba enfocado a la lucha contra la erosión, uno de los principales factores de degradación medioambiental de la isla, particularmente en el Parque Nacional de Rapa Nui (con una superficie estimada entre 6.651 ha y 7.130 ha según los autores, ver Figura 3), creado en 1935 por Chile, y clasificado como sitio cultural del patrimonio mundial de la humanidad por la UNESCO en 1995.

(http://whc.unesco.org/archive/advisory_body_evaluation/715.pdf).

Figura 3. Límites y superficie del Parque Nacional de Rapa Nui (en celeste) y otras superficies afectadas (entre ellas el « Fundo Vaitea » en azul oscuro).

Page 9: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

9

Durante la primera fase de este proyecto de desarrollo sustentable, con tres misiones

organizadas en 2005 por diferentes expertos franceses (BUTAUD, 2005; CABALION, 2005, LEFEUVRE, 2005; LEFEUVRE y al., 2005, TASSIN, 2005), la problemática de las especies vegetales invasoras (también llamadas « plantas invasivas ») apareció como uno de los más importantes, tanto por su impacto en la agricultura y la ganadería como en la biodiversidad de la isla. El manejo de las plantas invasoras en los medios naturales o semi-naturales y adventicias en los medios antrópicos (modificados por el hombre) y los agrosistemas se muestran primordial para cumplir con el proyecto en razón de numerosas interacciones con los factores medioambientales y socioeconómicos que existen en Rapa Nui.

Es en este contexto que ONF Conosur oficialmente solicitó mi participación en el proyecto, en abril 2008, por ser especialista de la flora de Polinesia francesa y experto reconocido sobre el estudio y el manejo de plantas invasoras en la región Pacífica, autor de numerosos artículos científicos y técnicos sobre el tema (ANEXO 2). Los dos principales objetivos de esta misión son los siguientes (ver. Términos de Referencia en ANEXO 1):

1. profundizar los impactos y las interacciones de plantas invasoras con los otros

componentes del medio, tanto naturales como culturales, económicos y sociales; 2. establecer un plan de acción estratégico contra las plantas invasoras, proponer en

forma más precisa:

- métodos de control o de erradicación para las especies juzgadas prioritarias (la validación de esta selección de especies debe hacerse en coordinación con la mesa de trabajo que reúne las instituciones participantes en el proyecto),

- medidas de restauración eficaces y realistas luego de la erradicación de las especies invasoras,

- un plan de acción operacional constituido por una red de zonas de erradicación prioritarias a poner en el informe con la red de zonas de conservación de la biodiversidad definidas en los estudios anteriores,

- muchas parcelas demostrativas de erradicación con el itinerario técnico aconsejado y las técnicas de manejo asociadas, acompañado de una evaluación presupuestaria necesaria para su implementación.

También se solicita una revisión bibliográfica de las experiencias científicas logradas en

términos de lucha y erradicación de las especies invasoras en los medios comparables a la realidad de la Isla de Pascua.

II. Definiciones y principios Las invasiones biológicas son consideradas como una de las principales causas de la

erosión de la biodiversidad en el mundo, y la principal amenaza inmediata para las flores y las faunas endémicas insulares (el calentamiento climático constituye una amenaza seria pero a más largo plazo) y el funcionamiento de los ecosistemas de las islas (ver Millenium Ecosystem Assessment, www.MAweb.org). El aumento reciente de los medios de transportes aéreos y marítimos y los intercambios de personas y de bienes ha contribuido a un aumento de las

Page 10: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

10

introducciones intencionales o accidentales de especies especialmente en las islas oceánicas (antes geográficamente aisladas), y por lo tanto, aumenta el riesgo de invasión.

En este informe, definiremos una planta invasora (o « plante invasive » en francés,

« invasive plant » o « environmental weeds » en inglés) como una especie vegetal introducida por el hombre (llamada también « allochtone », « exogène », « étrangère » o « exotique », « alien » en inglés), voluntariamente o no, que está silvestrada (es decir establecida en la vegetación cercana, formando poblaciones viables y capaces de reproducirse y propagarse sin la intervención del hombre) y que hayan tenido un impacto ecológico, económico, sociocultural o en la salud y el bienestar humano.

Las plantas adventicias o « maleza de los cultivos » (« agricultural weeds » en inglés) en

los agrosistemas (cultivos, pastizales, plantaciones forestales, jardines) así como ruderales (plantas de orilla de camino, baldíos) están incluidas en este informe.

Una planta potencialmente invasora se define como una especie actualmente cultivada,

subespontánea o silvestrada sin ser invasora, pero cuyo carácter invasor (« invasiveness » en inglés) es reconocido en otras partes del mundo en condiciones ecológicas similares. Por lo tanto, puede presentar una explosión demográfica luego de un tiempo de latencia (« lag phase » en inglés) que puede durar muchos años incluso muchas décadas luego de su introducción. Estas especies llamadas también « durmientes » (« sleeper weeds » en inglés) constituyen verdaderas bombas de efectos retardados y deben ser tomados en cuenta en un plan de manejo.

La estrategia de gestión son todas las acciones indispensables a emprender a fin de luchar

de la manera más eficaz posible contra las especies invasoras y potencialmente invasoras. Consiste en la elaboración de medidas reglamentarias, programas de investigación, tácticas operacionales de lucha (ver más abajo), la organización de campañas de prevención, información, de educación y de capacitación, y finalmente implementación de protocolos de seguimiento y de vigilancia.

Una de las tácticas de lucha es la erradicación, es decir la eliminación total y completa de

todas las poblaciones y de todos los individuos de una especie, incluyendo la reserva de semillas viables en el suelo. El confinamiento (« containment » en inglés) consiste en la eliminación de una parte de las poblaciones a fin de evitar la propagación de la especie en las nuevas zonas aún indemnes. La erradicación es, en general, aplicable solo en la fase de comienzo de la invasión, es decir cuando la especia invasora o potencialmente invasora está localizada y no es muy abundante.

El establecimiento de una cartografía de la especie invasora (cantidad de sitios invadidos,

superficie invadida, accesibilidad de los sitios) y la búsqueda de conocimientos bio-ecológicos de base (las huellas de la historia natural/de vida de la especie « life/natural history traits » en inglés) como la longevidad, la edad de madurez sexual, la producción de semillas, el modo de dispersión de propágulos, la viabilidad de semillas en el suelo, son indispensables antes de comprometer cualquier tentativa de lucha o de erradicación.

Los métodos de lucha pueden ser:

Page 11: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

11

- manual, por arranque a mano, corta con machete o con la motosierra, utilización de una desbrozadora o de un « roto-fil »;

- mecánico, por arranque con la ayuda de un buldózer, cortamaleza; - químico, por pulverización de una solución que contenga un herbicida en las hojas, los

tallos, las raíces o los tocones de árboles cortados o por inyección directa en el tronco. Estos herbicidas pueden ser « selectivos », es decir determinar una o más especies o grupo de especies (como los de a base de triclopyr, materia activa utilizada para tratar los leñosos) o por el contrario « no-selectivos » o « herbicida total », es decir no determinados con una acción general (como los de base de glifosato);

- biológico (introducción de uno o más enemigos naturales de la especie, llamados agentes de lucha biológica, los que pueden ser artrópodos, nemátodos, setas patógenas, bacterias o virus);

- medioambientales (por ejemplo el manejo de las perturbaciones como el fuego o el sobrepastoreo).

La lucha integrada (« integrated pest management » en inglés) asociada a estos diferentes

métodos para un éxito óptimo. Los grandes principios del manejo de las plantas invasoras, adoptados a nivel internacional

(ver por ejemplo THE AUSTRALIAN WEED STRATEGY, 2007) y aplicables a la isla de Rapa Nui son los siguientes:

- es esencial y forma parte integrante del manejo de los recursos naturales de Rapa Nui para el beneficio del medioambiente, la economía, la salud humana y el bienestar de todos;

- es una responsabilidad compartida entre todos los actores (« stakeholders » en inglés) de la vida económica, social y cultural de Rapa Nui. Todas las partes involucradas tienen un rol que jugar en el manejo de las especies invasoras;

- debe apoyarse en los datos científicos rigurosos (« good science » en inglés), la implementación de la estrategia, la elección de métodos de lucha, la aplicación de las operaciones de lucha y el seguimiento de los resultados;

- se debe realizar una jerarquización de prioridades de lucha (« prioritisation » en inglés). Debe basarse en un análisis de riesgos (« weed risk assessment » en inglés);

- la prevención, la detección y la intervención precoz (« early detection and control » en inglés) son los métodos menos costosos y los más rentables (« cost-effective techniques » en inglés);

- solicitar una coordinación entre todos los niveles de autoridad (gobierno nacional, local, común) en asociación con los gestores de los medios, del agua, de las empresas y las industrias y con las comunidades locales;

- la información del público, la sensibilización de autoridades locales, la educación de los escolares, la capacitación de los gestores (« building capacity » en inglés) es fundamental.

III. Desarrollo de la misión y actividades realizadas

Page 12: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

12

El planning detallado de nuestra misión está en ANEXO 3. Para realizar esta misión, tuvimos que: (1) realizar prospecciones de terreno y efectuar observaciones en toda la isla a fin de inventariar

las principales plantas invasoras y potencialmente invasoras. Los puntos de entrada potenciales de especies extranjeras y los sitios « sensibles » tienen una atención particular: alrededor de la pista de aviación en Mataveri, arboretum y jardín botánico de la CONAF en Mataveri y Vaitea, pueblo, Hanga Roa, de los cuales la bahía, el cementerio, la iglesia, los jardines públicos y las orillas de caminos, los jardines privados de hoteles y de particulares, y los terrenos militares accesibles. La costa sur (Vinapu, Vaihu, Hanga Tetenga, Tongariki), la costa este (península de Poike, Maunga Puakatiki), la costa oeste (Tahai, Ahu Tepeu, Hanga Oteo), la costa noreste (Papa Vaka, Ovahe, Anakena), la costa noroeste y el centro de la isla (Ahu Akivi, Vaitea, Maunga Terevaka, Rano Aroi) fueron recorridos en vehículo y a pie.

Los principales tipos de habitats naturales o semi-naturales presentes en la isla han sido prospectados (Figura 3): playas arenosas (Anakena, Ovahe), acantilados marítimos rocosos (los del oeste, del norte, del sureste a Tongariki), orillas, pendientes y fondos de cráteres (Rano Kau, Rano Aroi, Rano Raraku), barrancos, la cumbre más alta de la isla, planicies y colinas. Se estudiaron los diferentes tipos de vegetación de Rapa Nui: formaciones herbáceas (vegetación litoral, estepas, zonas de pastizales), formaciones arbóreas (plantaciones/bosques de Eucalyptus spp., de Melia azedarach, boquetes de Hibiscus tiliaceus, Robinia pseudoacacia, Coffea arabica, matorrales (rastrojos de guayabo Psidium guajava, de Acacia spp., zonas de cultivos en los « manavai » (círculo de piedras levantado) y en pleno campo (papa dulce, taro, ananás, caña de azúcar). Se inspeccionaron los hábitats antrópicos muy perturbados tales como las orillas de caminos o los jardines en baldíos;

Figura 3. Fotografía satelital de Rapa Nui (2003) que muestra las zonas erosionadas del este (península de

Poike), las plantaciones de Eucalyptus spp. (en verde oscuro) del centro de la isla y el fondo del cráter Rano Kau al oeste.

Page 13: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

13

(2) participar en reuniones oficiales con las autoridades locales (sra. gobernadora provincial, la Comisión de Desarrollo de la Isla de Pascua CODEIPA) y los principales actores del desarrollo sociocultural y económico de la isla (Parque Nacional de Rapa Nui administrado por la oficina provincial de la Corporación Nacional Forestal CONAF, el Servicio Nacional de Turismo SERNATUR, el Servicio Agrícola y Ganadero SAG, la Corporación Nacional del Desarrollo Indígena CONADI, las personas implicadas en el programa « Tarai Henua » (Programa Territorial Integrado de la CORFO, iniciado en 1997), a fin de presentar al experto y recoger informaciones necesarias para un manejo acertado de las invasiones vegetales;

(3) proceder a reuniones con los que interactúan en el Parque Nacional (administrador, técnico

forestal, arqueólogo, guardaparques), algunos ganaderos y agricultores a fin de conocer las especies que ellos consideran como las más dañinas para sus sectores de actividad;

(4) realizar investigaciones bibliográficas de las plantas introducidas, silvestradas e invasoras de

Rapa Nui (se consultaron todos los artículos e informes accesibles y disponibles, publicados entre 1891 y 2005) a fin de reconstituir las fechas, modos de introducción y dinámicas de invasión de especies invasoras y potencialmente invasoras. Se consultaron algunos documentos de las oficinas del Parque Nacional de Rapa Nui y de la biblioteca del Museo de Rapa Nui, otros fueron faxeados por la CONAF de Santiago de Chile. Se consultaron los principales sitios en Internet sobre las invasiones biológicas (ANEXO 5) así como el fondo documentario de las plantas invasoras de la Delegación a la Investigación de Polinesia francesa que mantenemos actualizado desde los últimos 15 años.

Durante esta misión, también distribuimos documentos sobre las plantas invasoras en

Polinesia francesa (folletos, afiches, y guías ilustradas, ANEXO 6) a los diferentes socios del proyecto de desarrollo sustentable, dimos una entrevista a la cadena de televisión local « Mata O Te Rapa Nui » y presentamos dos exposiciones orales (diaporama bajo « PowerPoint »): una sobre los impactos de invasiones biológicas y la gestión del árbol invasor Miconia calvescens en Polinesia francesa a los agentes del Parque Nacional de Rapa Nui, la otra sobre la restitución de los principales resultados obtenidos durante la misión de experto a los miembros de la « mesa de trabajo » del proyecto (ANEXO 6).

IV/ Principales resultados IV.1. Histórico de las introducciones e invasiones en Rapa Nui Las investigaciones bibliográficos sobre las plantas introducidas, silvestradas, invasoras y

adventicias de la isla son una etapa indispensable a realizar a fin de poder a la vez: (1) reprogramar su fecha y su modo de introducción (intencional o accidental) y (2) entender mejor su dinámica de invasión (fase de aclimatación, de naturalización y de propagación). Se ha analizado una decena de artículos, obras e informes publicados entre 1891 y 2005. Destacamos los nombres válidos (es decir científicamente aceptados) de especies introducidas nombradas por primera vez en Rapa Nui por los diferentes actores.

→ El americano William J. THOMSON de l’U.S. Navy, de vuelta de su misión en Rapa Nui en diciembre 1886, escribió uno de los primeros artículos sobre la fauna y la flora indígena e

Page 14: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

14

introducciones de la isla (THOMSON, 1891 reeditado en 2007 en su versión original para « Rapa Nui Press »). Se puede apreciar que el conde Jean-François de LA PEROUSE, durante su corto paso por la isla en 1786 en los navíos el Astrolabe y la Pérouse, planta duraznos, ciruelos, cerezos, naranjos y limones pero no se mantuvieron un sigo más tarde (« Not a trace can be found of the things planted by this generous Frenchman », page 456). Entre los árboles plantados cerca de la casa del ganadero Mr. BRANDER situada al sudeste de la isla solamente la higuera [seguramente se trata de Ficus carica], una especie de acacia y la morera de papel [Broussonetia papyfera] subsisten. El autor destaca el impacto severo de las ovejas en las especies raras leñosas (« small clumps of Edwardsia [se trata de Sophora toromiro], Broussonetia, and Hibiscus but all were dead, having been stripped of their bark by the flocks of sheep, which roam at will over the island »). En la isla habían 600 bovinos y 18.000 ovejas que provenían de Chile, así como caballos provenientes de Tahiti. « Messrs SALMON & BRANDER have a herd of 600 cattle, and a flock of sheep numbering 18,000. The cattle are from Chilian stock…The sheep were also imported from Chili. A few tough little horses have been introduced from the island breed of Tahiti »). Entre las plantas introducidas por los navegantes europeos, el autor cita la verbena común Verbena officinalis (« Vervain, Verbena officinalis, and a few other grow in great profusion, but they grew from cuttings obtained from a French vessel of war», página 456-457), una confusión con Verbena litoralis, recolectada por primera vez en 1904 (ZIZKA, 1991). → El primer inventario de plantas introducidas, silvestradas e invasoras de Rapa Nui fue publicado por Francisco FUENTES (1913), profesor de botánica y jefe del departamento de botánica al Museo Nacional de Historia Natural de Santiago, luego de una misión efectuada en la isla en abril de 1911. Este indica que numerosas planas de América tropical se naturalizaron en la isla y que otras originarias de Europa y Australia se cultivan desde hace algunos años (« varias plantas americanas tropicales se han naturalizado ya en la isla, como el Paspalum Scoparium [se trata de Axonopus paschalis, una especie indígena, ZIZKA, 1991], Bromus unioloides [= Bromus catharticus, una especie de América del Sur, a lo mejor indígena en Rapa Nui, ZIZKA, 1991], Acacia macrantha [= Acacia macracantha], Sida paniculata, Verbena litoralis. Se cultivan en la actualidad numerosas plantas Europaas y australianas que han sido llevadas de Chile y otros paises en los ultimos años; p.e. Acacia, Eucalyptus, Pinus, Cytisus, Trifolium pratensis [= Trifolium pratense], Ulex europaeus, etc. Estas especies se crain en el parque de Mataveri », page 324). El autor destaca que la formación vegetal princial de la isla es una « estepa » denominada por sus gramineas naturales e introducidas, especialmente provenientes de Tahiti (« La formacion principal de Pascua es la estepa de gramineas, entre las cuales prevalecens el Paspalum orbiculare [= Paspalum scrobiculatum], Sporobolus indicus [= Sporobolus africanus], Eragrostis diandra [= Eragrostis spartinoides] y las otras gramineas que, como el Andropogon halepensis [= Sorghum halepense] de Tahiti y el Paspalum sanguinale, viven cerca de los terrenos cultivados de lado occidental »). Señala que las malezas son abundantes en zona costera (« En la costa son abundantes el Erigeron canadensis [= Conyza bonariensis], Samolus serpens [= Samolus repens], Sonchus oleraceus… ») y cita una lista de malezas de cultivos, algunos comunes en Chili (« Como malezas crecen en los camotales y demas cultivos la Verbena littoralis, Bidens pilosa, Galinsoga parviflora, Sonchus oleraceus, Oxalis, la Euphorbia, la Sida y el Malvastrum que se indican. Estas malezas, excepto las dos ultimas, son communes en Chile »). Entre las otras especies introducidas en la isla señaladas por el autor figuran el café Coffea arabica que habría sido introducido hacia 1865, la gran graminea Arundo donax, la pequeña herbácea de frutos espinosos Cenchrus echinatus, la robinia falsa acacia Robinia pseudoacacia, la chirimoya Annona cherimolia (« una especie de Uvaria o de

Page 15: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

15

Anona (chirimoya) »), una especie de morera Morus sp. cultivada en Hanga Roa (« cultivada cerca de la iglesia de Angaroa ». La pequeña crotalaria Crotalaria striata [= Crotalaria pallida] también naturalizada en el pueblo (« silvestrada; camino Angaroa », página 332), el arbusto espinoso Ulex europaeus en el « parque de Mataveri » (« Un ejemplar en el Parque de Mataveri ») igual que los árboles Schinus molle y Grevillea robusta, la herbácea Sida paniculata (« como maleza en el jardin de Mataveri », página 334), y las Plantago major y P. lanceolata están naturalizadas (« los dos plantagos crecen escasos en Mataveri », page 335). El arbol Melia azedarach está citado como naturalizado en el cráter de Rano Kau y en otros lugares de la isla (« algunos ejemplares naturalizados en el Rano Kao…Hai matas grande en varios parajes de la isla », página 333), igual que Acacia macracantha (« de esta especies crecen ejemplares naturalizados en el crater Rana-Kao ») La viña Vitis vinifera solo es notada como planta cultivada (« La vid es poco cultivada en pascua », página 334). La malva Madagascar Lochnera rosea [= Catharanthus roseus], introducida como ornamental, es observada como semi-naturalizada en el cementerio del pueblo, Hanga Roa (« en el cementerio de Angaroa. Esta planta de flor ya esá semisilvestrada », página 335). Según FUENTES, la adventicia Verbena litoralis sería utilizada contra la lepra por los pascuenses (« la puringa que usan los canacas contra la lepra. Vive maleza en los camotales ») (también CABALION, 2005).

→ En el Volumen I de su obra sobre la historia natural de Rapa Nui y Juan Fernández, y más particularmente en el capítulo consagrado a la botánica de la isla publicado en el Volumen II en 1927, Carl SKOTTSBERG (1920-1956) destaca la extrema pobreza de la vegetación y la ausencia de bosque nativo y árbol, salvo en el cráter de Rano Kau (« the flora is extremely poor…The island is destitute not only of wood, but of trees, except for a few specimens in the crater of Rano Kao, where the last stunted dwarfs of the toromiro (Sophora toromiro) still linger…» (página 6). El autor indica que las plantaciones de Eucalyptus, de Melia azedarach y otros árboles subtropicales parecen prender bien (« planted Eucalyptus, Melia azedarach and other subtropical trees do pretty well, however », SKOTTSBERG, 1920-56 : página 7, « Several kinds of conifers, Pandanus, Casuarina, eucalypts, Melia azedarach, Albizzia julibrissin [= Albizia julibrissin, un arbol originario de China llamado « silktree mimosa » o « silktree albizia » en inglés, « arbol à soie », « acacia rose de Constantinople » en francés, naturalizada e invasora en Estados Unidos, especie no encontrada en la isla o citada por los otros autores] and many more have been tried and found to do quite well », SKOTTSBERG, 1927: página 492). Destaca que la mayor parte de la isla está cubierta de especies herbáceas muy repartidas de origen Polinésico o del Antiguo Mundo vía Chile, Tahiti o de otras regiones (« The greatest part of the island is covered with grass, widespread species, either Polynesian or introduced from the old world via Chile, Tahiti or other places », SKOTTSBERG, 1920-56: página 8 ; « Many more have been introduced later, when communications with Tahiti and with Chile were established; some have become naturalized and form an important feature in the present day grassland » SKOTTSBERG, 1927: página 492). Entre las herbáceas introducidas naturalizadas y comunes, cita al sorgo de Alep Sorghum halepense encontrado entre Rano Aroi yágina Rano Kau (« Between Rano Aroi and Rano Kao, Sporobolus seems to give way to Axonopus paschalis and to the introduced Sorghum halepense », SKOTTSBERG, 1927: página 494). Una de las fotos ilustran el fondo del cráter Rano Kau (« Plate 30 ») muestra la presencia de Melia azedarach y de la gran gramínea Arundo donax (SKOTTSBERG, 1927: página 502). Entre las plantas introducidas características de diferentes asociaciones vegetales que él describe figuran Erigeron linifolius [= Conyza bonariensis], Verbena litoralis, Bidens pilosa, Euphorbia serpens en las costas rocosas, con Oxalis corniculata y Coronopus didymus en pequeñas grutas, Sonchus

Page 16: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

16

oleraceus, Verbena litoralis, Cynodon dactylon (considerada nativa por otros autres) y Euphorbia serpens al pie de acantilados marítimos, Bromus unioloides [= Bromus catharticus], Cynodon dactylon, Digitaria horizontalis [= Digitaria setigera] en el islote Motu Nui, Cenchrus Hillebrandianus [= Cenchrus echinatus], Erigeron linifolius, Digitaria sanguinalis [= Digitaria ciliaris], Cynodon dctylon, Oxalis corniculata, Euphorbia serpens y Erythraea sp. [= Centaurium spicatum] en las zonas con pasto (« grassland » en inglés), Digitaria sanguinalis [= Digitaria ciliaris ] y Euphorbia hirta [= Chamaesyce hirta] en la parte baja de pendientes bajo los 300 m de altitud y Erigeron linifolius y Digitaria sanguinalis [= Digitaria ciliaris] en los pendientes altas entre 300 y 400 m, Bromus unioloides, Digitaria horizontalis [= Digitaria setigera], Cynodon dactylon y Oxalis corniculata en el cráter de Rano Kau, Cyperus vegetus [= Cyperus eragrostis, considerado indígena por otros autores] y Sonchus oleraceus en grietas húmedas. Finalmente, en los talud y pendientes del cráter Rano Kau, el autor cita los árboles plantados Melia azeradach, Acacia sp., así como Ageratum conizoides, Verbena litoralis, y en Rano Aroi Hypochoeris radicata [especie de identificación « dudosa » según ZIZKA, 1991], Sonchus oleraceus, Verbena litoralis. → La misión franco-belga que exploró Rapa Nui del 29 julio de 1934 al 3 enero de 1935 (GUILLAUMIN y al., 1936) cita la gramínea Cynodon dactylon en Motu Nui, los árboles Leucaena glauca [= Leucaena leucocephala], Melia azedarach y las herbáceas Briza minor, Paspalum scrobiculatum var. orbiculare, Sisyrinchium micranthum, Verbena litoralis y Verbena bonariensis en el Rano Kau, Briza minor, Cyperus vegetus, Digitaria sanguinalis [= Digitaria ciliaris ] y el eucalyptus Eucalyptus globulus en el Rano Aroi, Ceratochloa unioloides [= Bromus catharticus], la gran herbácea erguida Canna indica, una acacia Acacia sp., la higuera Ficus carica, la morera Morus sp. y el guayabo Psidium guajava en el sitio de Moeroa (barrio sur del pueblo, Hanga Roa, S. NAHOE com. pers. 2008) Ageratum conizoides en la bahía de la Pérouse, le diente de león Taraxacum Dens-Leonis [= Taraxacum officinale] y Erythraea australis [= Centaurium spicatum] en Ana Ohoka, Sonchus oleraceus en Rano Aroi, Hemigraphis reptans y Plantago major en Hanga Roa, la liana Boussingaultia gracilis [= Anredera cordifolia] en Toki (quizás se trata de Te Toki situado hacia la bahía de La Pérouse, S. NAHOE com. pers. 2008), y la herbácea trepadora Zebrina pendula [= Tradescantia zebrina] sin precisar la localidad. → El ingeniero agrónomo Fusa SUDZUKI (1979), profesor de agronomía de la Universidad de Chile, señala que las plantaciones forestales efectuadas en la isla entre 1950 y 1971, fecha en la cual se efectuó una toma de muestras botánicas para el Museo Nacional de Histoia Natural de Santiago de Chile. Cita muchas introducciones hechas por la « Corporacion de Fomento de la Producion » (CORFO), el « Servicio Agricola y Ganadero » (SAG) a través de su división forestal (« Division Forestal ») y por los particulares. Entre estas especies figuran Acacia macracantha, plantada en gran cantidad en el crater del Rano Kau (« se la encuentra en escaso numero en el crater del volcan Rano-Kao ») y común y naturalizada en los jardines (« en la actualidad, profusamente plantada, especialmente en los jardines del recinto militar. Esta es una de las poquisimas especies condideradas como naturalizads, que ha sido propagades en los jardines »); la pomarrosa Syzygium jambos, especie no citada por SKOTTSBERG (1920-56) o GUILLAUMIN y al., 1936), también se encontró en el Rano Kau (« en Mayo de 1971 se encontraron dos ejemplares en el crater del Rano-Kao, como arboles de 5 a 7 m, de hermosas hojas verde obscuro », página 5). Una plantación de 7 hectáreas de Eucalyptus sp. Se realizó en

Page 17: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

17

el sector de Rano Aroi en 1950. El SAG también plantó 60 hectares de Melia azedarach en el sector del Rano Kau, 4 ha de Eucalyptus sp. y 91 ha de Robinia pseudoacacia en el sector de Poike para luchar contra le erosión, pero estas especies muy sensibles a la salinidad no subrevivireon. El autor nota que el guayabo común Psidium guajava se disemina en la casitotalidad de la isla formando manchones densos (« la habilidad con que « Guayaba », profusamente se disemina formando densos matorrales en casi toda la Isla ») y que la herbácea Erigeron canadensis [= Conyza canadensis] que FUENTES había localizado en zona costera y que SKOTTSBERG considera como escasa, hoy en día se volvió abundante en toda la isla (« que actualmente abunda en toda la Isla como componente de la pradera »). → Michel ETIENNE y sus colaboradores chilenos (1982) recuerdan que la introducción masiva de ovejas desde 1870, luego la de los bovinos han causado un impacto considerable en la cubierta vegetal de la ila (« Desde 1870 empieza la llegada mmasiva de ganado ovino lo que, unido a una ausencia de manejo racional, va generando un gradual deterioro y disminucion de la vegetation autoctona », « Mas recientemente, bovinos Hereford reemplazaron paulatinemente a los ovinos »). Estas introducciones sucesivas han permitido la propagación de malezas en toda la isla (« Estas entradas sucesivas de animales junto con la abertura de la isla al transito internacional provocan la propagacion de malezas con alto poder diseminador, como Cenchrus echinatus, Bidens pilosa y Cirsium vulgare. Asimismo, la guayaba (Psidium guajava) planda en los huertos empezo a propagarse por medio de los equinos y actualmente se encuentra en gran parte de la isla ». Según estos autores, el « chocho », Lupinus arboreus [se trata en efecto de Crotalaria grahamiana], introducido en 1975 para luchar contra la erosión de los suelos, se propaga rápidamente a orilla de caminos (« como posible especie para proteger los suelos de la erosion y que actualmente se propaga rapidamente por los bordes de los caminos »). La herbácea Physalis viscosa, introducida de los Estados Unidos desde hace quince años [cosechada por primera vez en 1977 según ZIZKA, 1991], también se extendió de manera importante en la costa de la isla donde foma formaciones casi-monoespecíficas (« traido desde Estados Unidos hace unos quince anos, presenta en la actualidad importantes zona de extension donde forma comunidades casi monoespecificias en la costa sur »). El cardo Cirsium vulgare, introducido de Chile con los bovinos hacia 1970, está en plena fase de diseminación especialmente en los suelos relativamente profundos (« introducido de Chile continental junto con el pino de bovinos Hereford que entro a la isla en 1970, esta actualmente en plena fase de diseminacion, colonizando los sitios arados y las zonas quemadas de suelo relativamente profundo »). MICHEA & ETIENNE realizan una cartografía de la ocupación de las tierras de (« Carta de Ocupacion de Tierras » au 1/25 000 ème) basada en fotografías aereas del « Servicio Aereo Fotogrametico » de 1964 y de observaciones en terreno que se efectuaron en junio de 1981. Este mapa indica las principales formaciones vegetales de la isla en función del estrato ocupado y de la densidad de recubrimiento (Figura 5), especialmente manchones de guayabo común Psidium guajava, situados esencialmente en el sector este de la isla y alrededor de Anakena y que forman pared de cubiertas monoespecíficas (« está especie invasora se propaga en forma acelerada a otros sectores, ubicandose actualmente los centros de dispersion entre las parcelas del pueblo y Puna Pau, y en el area de Anakena . En este caso, forma communidades monoespecificas »). Entre las especies dominantes en las diferentes grandes formaciones vegetales de la isla figuran Acacia melanoxylon [especie señalada en la legenda del mapa pero no cartografiada], Eucalyptus globulus [poblaciones densas en Poike, Terevaka, Orongo y Mataveri] Euphorbia pulcherrima [localizada unicamente en Hanga Roa] Melia azedarach en estrato Altoe (> 2 m de altura), Crotalaria striata [= Crotalaria pallida, localizada unicamente en Hanga Roa y Tongariki], Lupinus arboreus [= Crotalaria

Page 18: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

18

grahamiana, localizada unicamente en Mataveri y Hanga Roa], Psidium guajava, Vitis vinifera en estrato arbustivo (< 2 m) y Andropogon halepense [= Sorgum halepense], Bidens pilosa, Cirsium arvense [= Cirsium vulgare, localizada unicamente en Akahanga y entre Maunga Pui y Anakena], Datura stramonium, Kyllinga brevifolia, Euphorbia hirta, Plantago lanceolata, Taraxacum officinale, Verbena litoralis en estrato herbácea. Figura 5.Detalle de la zona suroeste de la isla (extracto del mapa de occupación de tierras de Rapa Nui,

MICHEA & ETIENNE, 1981) que localisan la repartición de Crotalaria grahamiana en Hanga Roa y Mataveri (« La » pour Lupinus arboreus en la legenda, en zona blanca rallada de líneas rojas y líneas espesas amarillas).

→ El botánico alemán Georg ZISKA (1991) evalua la cantidad de plantas introducidas por el hombre (que el llama « anthropochores ») de 141 especies, de las cuales 67 que el considera como naturalizadas (incluyendo 7 especies de origen polinésico). Insiste en el carácter invasor de la viña (« Special attention needs to be paid to wild Vitis vinifera in the habitat. It tends to spread rapidly over the boulders and to strangle other vegetation », page 27) que podría amenazar las poblaciones de la gramínea endémica Danthonia paschalis en el Rano Kau, y propone la eradicación parcial de esta especie en este sitio (« part of the Vitis vinifera plants would have to be eradicated », página 29). Cita al guayabo común Psidium guajava como peste vegetal en la isla y menciona las otras plantas introducidas como árboles frutales encontrados en el Rano Kau, los antiguos « manavai » y el peublo, Hanga Roa (« Among the many species that have been introduced for their useful or edible frutos, only Psidium guajava has become established and a serious pest. Ficus carica, Syzygium jambos, Persea americana or Coffea arabica can only be found as remains of cultivation in old Manavais and the Rano Kao or under the care of man in

Page 19: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

19

and around Hanga Roa », página 19). Entra las plantas recientemente introducidas para mejorar los pastizales, figuran las gramíneas Melinis minutiflora, Melinis repens, Pennisetum clandestinum and Setaria sphacelata (« Another group of plants was brought to the island to improve pasture. This is probably how Melinis minutiflora, Melinis repens, Pennisetum clandestinum and Setaria sphacelata were introduced, página 19). La robinia Robinia pseudoacacia, plantada a la vez como árbol ornamental, para luchar contra le erosión de los suelos y por su madera, se volvió una especie que se juzga problemática por su capacidad de multiplicarse por sus rebrotes de raíz (« planted as an ornamental to prevent soil erosion or for its wood. Because of its extensive ability to form root-suckers, the (poisonous) species has become troublesome in some areas » (página 47). ZIZKA recueda que el árbol Leucaena leucocephala, comúnmente introducido como planta fourrajera, para luchar contra la erosión de suelos y en reforestación, con tendencia a escapar y volverse una planta invasora de hojas tóxicas (conteniendo una alcaloide llamada mimosina) para los animales herbívoros (« principally introduced as a browse plant, also planted to control soil erosion and in reforestation. Often escaped from cultivation and now a notorious weed… The fodder produced is very rich in protein, but because of the content of the alkaloid mimosine, can be also poisonous to stock especially horses, donkeys, mules and pigs ») (página 46). El árbol Melia azedarach es particularmente abundante en las plantas del Rano Kau donde forma pequeños bosques densos (« Especially numerous on the north-eastern slopes of the Rano Kao, forming a small forest there », página 51). La gramínea Melinis minutiflora introducida para mejorar los pastizales es abundante, sobretodo alrededor del Rano Raraku (« The species was recently introduced to the island, probably intentionaly to improve pasture…Widespread, especially around the Rano Raraku », página 79). La gramínea Melinis repens, introducida como planta forrajera, también se volvió una maleza muy agresiva, se extendió rápidamente en la isla (« Recently introduced to the island as a fodder grass. The species can become an aggressive weed and spreading on Easter Island », page 79). La graménea Pennisetum clandestinum, de introducción reciente en Rapa Nui, es conocida como una de las plantas invasores más dañinas, especialmente en la islas Hawai, donde amenza la vegetación nativa por su cubierta densa impidiendo la regerenación de las plántulas de otras especies (« a recent introduction to the island. In Hawai, kikuyu gras is one of the most serious pest species threatening native vegetation; its smothering thick, dense growth prevents virtually any new seedling establishment », página 81). La herbácea trepadora Commelina diffusa introducida como una planta ornamental de cobertura según ALDEN (1990) se naturalizó en el pueblo de Hanga Roa y cerca de Vinapu (« Very recently introduced to Easter Island now seemingly established in such places in Hanga Roa and near Ahu Vinapu », página 66). La herbácea erguida Verbascum virgatum invadió los pastizales, los sitios perturbados y la zona costera (« a very recent introduction to Easter Island but already established, occuring in pastures, otherwise disturbed sites and near the coastline »). El arbusto espinoso Acacia farnesiana, comúmente plantado como ornamental y por sus flores perfumadas (« widely cultivated as an ornamental and for the extraction of perfume for its flowers ») solo se encontró escasamente en la isla (« planted on the island to a limited extent », page 44). → Jean-Yves MEYER, fito-ecóloguo de la Delegación de la Investigación de Polinesia francesa, en un artículo publicado en 2004 en el diario científico « Pacific Science » sobre las principales plantas invasoras de Polinesia oriental (incluyendo Polinesia francesa, las islas Cook, Pitcairn y Rapa Nui) y sus impactos sobre la bidiversidad de las islas Polinésicas, cita Psidium guajava como especie invasora dominante para Rapa Nui, así como Lantana camara y Melinis minutiflora como especies naturalizadas. Destaca que el hecho de que Melinis minutiflora fuera

Page 20: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

20

recientemente introducida como planta forrajera así como Pennisetum setaceum, dos especies pyrofilas (o pirofitas, es decir adaptadas y favorecidas por el fuego), y Lantana camara como planta ornamental. Insiste en la necesidad de una mayor información, prevención y reglamentación en materia de importancia de especies vegetales en las islas de Polinesia oriental (MEYER, 2004). → Jacques TASSIN del CIRAD (antiguamente del Instituto Agronómico de Caledonia o IAC), en su informe de misión efectuado en la Isla de Pascua (2005), indica que « la introducción de especies o la difusión amplia de especies ya introducidas en toda la isla consituyen amenazas reales. El inventario de especies introducidas y naturalizadas de Rapa Nui pone en evidencia una situación preocupante para la conservación de la flora y de los paisajes pascuenses. Importantes manchones de invasión se observaron en el terreno para 14 especies introducidas ». Las 14 especies invasoras que cita son: Acacia dealbata, Anredera cordifolia*, Asclepias curassavica, Cirsium vulgare*, Crotalaria grahamiana*, Crotalaria pallida, Kalanchoe pinnata*, Lantana camara*, Melinis minutiflora*, Persea americana, Psidium guajava*, Robinia pseudoacacia*, Syzygium jambos* y Vitis vinifera* (*especies también citadas por BUTAUD, 2005 y/o por LEFEUVRE y al., 2005). → Jean-François BUTAUD, consultor privado en forestería y botánica basado en Tahiti, en su informe de misión efectuado en la isla (2005) estima a 369 la cantidad de plantas introducidas (de las cuales 18 durante el periodo preeuropeo) de las cuales 191 cultivadas, 49 subespontáneas, 64 adventicias, 55 naturalizadas y 10 invasoras. Destaca que las « prospecciones de terreno nos han permitido observar desarrollos más o menos importantes e inquietantes de diferentes especies vegetales introducidas ». Las diez especies que juga como las más invasoras en la isla son: Anredera cordifolia*, Cirsium vulgare*, Crotalaria grahamiana*, Cortaderia selloana, Lantana camara*, Leucaena leucocephala*, Melinis minutiflora*, Psidium guajava*, Syzygium jambos* et Vitis vinifera* (* especies también citadas por TASSIN, 2005 y/o LEFEUVRE y al., 2005). → En su informe colectivo, Jean-Christophe LEFEUVRE (ONF Conosur, Chile), Willy TETUANUI (Servicio de Desarrolo Rural, Polinesia francesa) y Jean-François BUTAUD estimen en 308 la cantidad de plantas introducidas de las cuales 182 especies naturalizadas (LEFEUVRE y al., 2005: página 41). Citan 5 plantas invasoras para la isla: Cirsium vulgare*, Lantana camara*, Leucaena leucocephala*, Lupinus arboreus (se trata de Crotalaria grahamiana*) y Melinis minutiflora* (LEFEUVRE y al., 2005). También hicieron una lista de 18 plantas potencialmente invasoras a supervisar (« potencialmente como invasoras y a vigilar »), incluyendo Acacia caven (una acacia espinosa, se trata en realidad de Acacia karroo), Acacia farnesiana, Acacia mearnsii, Acacia saligna, Anredera cordifolia*, Antidesma bunius, Eugenia uniflora, Falcataria moluccana (sin. Paraserianthes falcataria, Albizia falcataria), Kalanchoe pinnata et Lablab purpureus (sin. Dolichos lablab), Passiflora maliformis, Psidium cattleianum, Psidium guajava*, Ricinus communis, Robinia pseudoacacia*, Setaria palmifolia, Syzygium jambos* y Vinis vinifera* (*especies también citadas por BUTAUD, 2005 y/o por TASSIN, 2005). Precisan que Thevetia peruviana y Datural metel, plantadas como ornamentales, son tóxicas para el hombre, y que Lupinus arboreus, Leucaena leucocephala y Crotalaria spp. lo son para los caballos.

Page 21: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

21

Todos estos expertos están de acuerdo en destacar la importancia de las invasiones biógicas por plantas introducidas en Rapa Nui, sus listas de las principales plantas invasoras en la isla son ligeramente diferentes. Ilustran la necesidad de efectuar una análisis de riesgos para jerarquisar las especies invasoras de manera muy objetica (ver por ejemplo HIEBERT, 1997) y función de prioridad de gestión y de conservación de recursos naturales o culturales de Rapa Nui (ANNEXE 4).

IV.2. Especies invasoras prioritarias Durante esta misión relativamente corta de 2008 (9 días de los cuales 7 fueron en terreno),

observamos e identificamos un total de 36 plantas invasoras y adventicias que juzgamos prioritarias en Rapa Nui, es decir que son: (1) abundantes o dominantes en los medios naturales, semi-naturales o antrópicos; (2) con un impacto en el patrimonio natural y cultural de la isla, especialmente, en los sitios arqueológicos; (3) no presentan un conflicto de interés socioeconómico mayor (Cuadro 1 y ANEXO 4). Estas especies representan aproximadamente el 20% de la flora secundaria catalogadas en la isla por los autores precedentes. Las características generales presentadas a continuación (descripción, origen, regiones donde son invasivas, métodos de lucha) son resultantes de la bibliografía, de diferentes sitios consultados en línea en Internet (ANEXO 5) y de comunicaciones personales de expertos. Lo histórico de su introducción y su dinámica de invasión está basado a la vez en la bibliografía y comunicaciones personales con los habitantes de Rapa Nui. Hoy en día su localización, repartición y abundancia en la isla recae en los informes de expertos de 2005 y en nuestras propias observaciones personales de 2008.

Entre estas 36 especies, tres son las más comúnmente citadas por los actores socio-

culturales y económicos (CODEIPA, CONADI, ganaderos y agricultores) y los gestores con los cuales nos juntamos (CONAF, SAG, guías) y que ellos consideran como « plantas dañinas »: →→→→ Cirsium vulgare, llamada comúnmente « chardon » en francés, « bull thistle », « spear thistle » o « scotch thistle » en inglés, y « kaiore » o « cardo » en Rapa Nui. � Herbácea bianual que alcanza 1 a 1,5 m de altura, se reconoce por sus rosetas grandes de hojas espinosas (Foto 1) y las flores se reúnen en inflorescencias de tipo capítulo, las flores son de color rosa a malva (Foto 2), producidas en el segundo año de crecimiento. Sus pequeños frutos secos (aquenio) de color café-dorado están provistos de un vilano de pelos plumoso lo que permite una dispersión a gran distancia por el viento. � Originario de Europa, la especie es conocida por ser invasora en Estados Unidos y en Australia. También silvestrada en Hawai, en Nueva Zelanda, en Nueva Caledonia, en Argentina y en Chile en las zonas frescas y templadas. Especie pionera y heliófila, coloniza principalmente las zonas abiertas y perturbadas (zonas de pastizales, orillas de bosque, orillas de caminos y ríos). Su invasión estaría favorecida por el sobrepastoreo y los incendios. Un solo individuo puede producir hasta 200 inflorescencias y 8.000 semillas por año cuya longevidad podría alcanzar 36 años en Canadá (PARSONS & CUTHBERTSON, 2004). � Introducida en Rapa Nui proveniente de Chile hacia 1970 (ETIENNE y al., 1982) y cartografiada en la zona costera de Hakahanga (sur de la isla) y entre Maunga Pu’i y Anakena (norte de la isla) a comienzo de los años 80 (MICHEA & ETIENNE, 1981), fue observada como muy abundante entre el año 2000 y 2002 en la bahía de Tongariki (R. GALLOIS, « Asociación de Guías Turísticos de la Isla de Pascua », comunicación personal 2008) y en los sitios

Page 22: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

22

arqueológicos de Vinapu, Rano Raraku y Akahanga (TUCKI, 2005 y E. TUCKI, CONAF, com. pers. 2008). En el transcurso de esta misión, la observamos en toda la isla, con infestaciones graves en las zonas de pastizales de Poike y de Terevaka, algunas poblaciones apreciadas en el Rano Kau. Las densidades más importantes se registraron en los terrenos pedregosos y en los « jardines de piedra » (« stone gardens » en inglés), al pie de pircas, de « ahu » y de « moai », donde las semillas traídas por el viento parecen quedarse y donde las condiciones parecen particularmente favorables par su crecimiento y su reproducción (Foto 3). La especie fue encontrada a nivel del mar en la playa arenosa de Anakena (Foto 4) y en la playa rocosa de Ovahe, hasta las cumbres más altas de la isla (Poike y Maunga Puakatiki, cráter del Rano Kau, Maunga Terevaka a 500 m de altitud (mientras que fue clasificada como « esencialmente de baja altitud, menos de 200 m » según BUTAUD, 2005). Su dinámica de invasión en Rapa Nui fue explosiva, ligada a la vez a la dispersión de semillas por el viento y a la fuerte perturbación de los medios (sobrepastoreo, incendio). �La lucha manual (sacando la roseta) es difícil debido a la raíz pivotante y por las hojas espinosas. La lucha química con un herbicida (a base de glifosato, trichlopyr, dicamba o dimetilamida « MCPA », PARSONS & CUTHBERSON, 2004) se usa solamente en pequeñas superficies y por pulverización en la planta en la fase de la roseta y en las plántulas. La lucha biológica con la introducción de insectos fitófagos (Coleópteros Curculionidos o gorgojos) se utilizó hace cuarenta años en Canadá, en África del Sur en Nueva Zelanda, en Australia y en Estado Unidos (JULIEN & GRIFFITHS, 1998). El « Department of Plant Industries » del estado de Victoria en Australia liberó al insecto Urophora stylata (« seed gall fly », Dípteros, Tephritidés) a fines de los años 80. Una evaluación de resultados de la lucha biológica ocurrida entre el 2001-2003 ha demostrado que las agallas y las larvas estaban presentes en un 17 a un 83% en los capítulos en tres sitios estudiados, con una reducción de la producción de semillas de un 28 a un 46% en un sitio (Jean-Louis SAGLIOCCO, Quarantine Manager, Biosciences Research Division, DPI, Victoria, com. pers. 2008). Hay que considerar la implementación de un programa de lucha biológico en la isla de Rapa Nui, en colaboración con el DPI u otros organismos especializados en lucha biológica, tanto más cuanto que no existe Compuestas (Asteráceas) indígenas o endémicas de la isla de Rapa Nui que podrían ser susceptibles de ser atacadas por este insecto. Sin embargo, recomendamos realizar tests de especificidad (« host-specificity tests ») complementarios en plantas endémicas y/o patrimoniales de la isla (por ejemplo Sophora toromiro, Broussonetia papyfera) antes de cualquier introducción de un agente de lucha biológica. →→→→ Crotalaria grahamiana, llamada comúnmente « crotalaire » en francés, « rattlepod » en inglés », « chocho » o « lupino » en Rapa Nui. � Arbusto o pequeño arbusto perenne alcanza 2 m. de altura, se reconoce por sus hojas compuestas de 5 a 7 foliolos, sus inflorescencias tienen grandes flores de color amarillo-limón (Foto 5) y sus vainas cortas (Foto 6) contienen una decena de pequeñas semillas de 4-6 mm de largo. � Originaria del sur de la India, la especie fue cultivada como abono verde en Magascar (ZIZKA, 1991) y en Kenia (NGIGI, 2006). Silvestrada en las islas Mascareignes (Océano Indico), especialmente en las plantaciones de té de Bois Chéri en la isla Mauricio y cerca de Saint-André en la isla de la Reunión (BOSSER y al., 1976-en curso, R. LAVERGNE, com. pers. 2008). Un solo individuo puede producir un promedio de 48 vainas con un promedio de 14 semillas por vaina cada año y con una tasa de germinación de un 64% (NGIGI, 2006).

Page 23: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

23

� Introducida en Rapa Nui en 1975 (bajo el nombre erróneo de Lupinus arboreus, ETIENNE y al., 1982) probablemente para luchar contra la erosión de suelo (y no en 1985 según LEFEUVRE y al., 2005: página 97), fue cartografiada en la zona de Hanga Roa y Mataveri a comienzos de los años 80 (MICHEA & ETIENNE, 1981). Se propagó rápidamente en los años (ZIZKA, 1991). Durante esta misión, la observamos formando cubiertas densas en la parte sur de la isla (Mataveri, Rano Kau, Vinapu, Rano Raraku y Poike) donde es abundante a orilla del camino (Foto 7) y en las zonas de pastizales (Foto 8). La planta es consumida por los bovinos y los caballos (obs. pers.) quienes podrían diseminar las semillas ingeridas con las vainas. Según el Dr. Jon ARZT del « College of Veterinary Medicine and Biomedical Sciences » del Colorado State University, la muerte inexplicada de vacas y caballos observada en 1998 en la isla habría sido causada por la ingesta de esta crotalaria la cual contiene un alcaloide tóxico (ARTZ & MOUNT, 1999). Como para el cardo, la dinámica de invasión del chocho fue explosiva y parece haber estado favorecida por la perturbación de los medios. �La lucha manual por arranque de las plantas maduras es difícil por sus raíces pivotantes (Foto 9). Se realizó la corta de arbustos, seguida de un tratamiento químico por pulverización (herbicida a base de triclopyr), en pequeñas superficies invadidas y especialmente en los sitios arqueológicos. →→→→ Melinis minutiflora , llamada « mélinis » en francés, « Molasses grass » en inglés, « mauku piro » o « pasto hediondo » en Rapa Nui. � Herbácea perenne en mata densa, alcanza 1 a 2 m de alto, se reconoce por sus tallos y hojas peludas, pegajosas y de fuerte olor a aceite, y sus inflorescencias son rojizas (Foto 10). � Originaria de África tropical, la especie es particularmente invasora en las islas del Pacífico (Fidji, Galápagos, Hawai, Nueva-Caledonia, Polinesia francesa, MEYER, 2000), en el Caribe (Jamaica), en Florida (Estados Unidos), en Venezuela y en Madagascar. Especie pionera, colonizadora de las zonas abiertas e incendiadas (se trata de una planta pirófila, es decir tolerante y adaptada a los incendios), no es muy consumida por los animales (CRONK & FULLER, 1995). � Cosechada desde 1981 en Rapa Nui donde habría sido introducida intencionalmente como planta forrajera (ZIZKA, 1991) y, a lo mejor, para luchar contra la erosión del suelo (Mario TUKI, CODEIPA, com. pers. 2008). Durante esta misión, observamos alfombras densas monoespecíficas en la mayor parte de la isla (excepto en la cumbre de Maunga Terevaka), especialmente alrededor de Rano Kau, Rano Aroi y Rano Raraku donde la especie amenaza directamente los sitios arqueológicos (Foto 11). Según nuestra experiencia se trata de la invasión más grave y la más espectacular del mélinis en una isla del Pacífico. �En ausencia de lucha biológica conocida, y debido a las superficies ya invadidas (muchos cientos de hectáreas, Foto 12) y para permitir un tratamiento químico en toda la isla, solamente se podría realizar un método de lucha de tipo medioambiental, principalmente por el manejo estricto del fuego. El cierre de la cubierta vegetal por la plantación de especies leñosas de preferencia indígenas, permitiría evitar una reinvasión luego del tratamiento manual, mecánico o químico de las zonas invadidas que tengan una superficie pobre.

Las otras especies invasoras que juzgamos prioritarias en razón de sus impactos probados

o potenciales en el patrimonio natural y cultural de la isla, y para los cuales recomendamos un control (o confinamiento), son por orden alfabético:

Page 24: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

24

→→→→ Anredera cordifolia, llamada « Madeira vine » o « Mignonette vine » en inglés, « luna luna » en Rapa Nui. � Liana herbácea perenne y trepadora, alcanza 3 a 6 m de largo, se reconoce por sus hojas un poco carnosas de forma ovalada o en forma de corazón, sus inflorescencias están compuestas de pequeñas flores blancas (Foto 13) y sus tubérculos aéreos (« aerial tubers » en inglés) que cuelgan de sus tallos (Foto 14). � Originaria de América tropical, la especie es invasora en la región del Queensland en Australia, en África del Sur, en Nueva Zelanda, en las islas Hawai y recientemente silvestrada en Nueva Caledonia (Anne-Claire GOARANT, Province Sud, com. pers. 2006). El crecimiento de sus tallos en clima cálido y húmedo puede alcanzar 1 m por semana, sus tubérculos pueden sobrevivir más de 5 años con densidades de más de 1.500 tubérculos por m². También es capaz de reproducirse vegetativamente por fragmentación de tallos y raíces. � Recolectada por primera vez en Rapa Nui en 1934 (bajo el nombre de Boussingaultia gracilis, GUILLAUMIN y al., 1936), era considerada común en 1988 en el pueblo de Hanga Roa (ZIZKA, 1991), y « muy común en el pueblo e invasora en las plantaciones cercanas » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44). Según P. CABALION (2005: página 7), la especie habría sido « utilizada en protección de los cultivos » en Rapa Nui. Durante esta misión, la observamos subespontánea o silvestrada en los jardines y a orilla de las calles del pueblo de Hanga Roa, trepando por los muros, las cercas y los árboles (Foto 15). También está silvestrada en el jardín de la CONAF en Mataveri (Foto 16) y presenta un comienzo de invasión severo en el jardín botánico de Vaitea donde se observaron alfombras densas de plántulas (Foto 17). �La lucha física y química es difícil por sus capacidades de reproducción vegetativa por tubérculos. Se recomienda poner una lona de plástico debajo de las lianas después de arrancarlas manualmente a fin de recuperar todos los tubérculos aéreos y los tallos cortados. La lucha química consiste en la pulverización de un herbicida (glifosato) en las hojas antes de la madurez de los tubérculos, la corta y el tratamiento químico de las lianas (triclopir) y el remojo de los tubérculos en el glifosato. →→→→ Asclepias curassavica, llamada « tropical milkweed », « red/silky butterfly weed », « red-head cottonbush » o « blood flower » en inglés. � Herbácea perenne de 50 cm a 1,5 m de altura, de base leñosa, se reconoce por sus inflorescencias de flores naranjas y rojas (Foto 18), sus folículos contienen semillas provistas de pelos plumosos (Foto 19) y son diseminadas por el viento por grandes distancias. � Originaria de América del Sur, del Caribe y Florida, la especie es considerada como una maleza de los pastizales y de las zonas perturbadas en África del Sur, en Australia, en Estados Unidos (en California) y en las zonas frescas en altitud en las islas Hawai y en el archipiélago de Australes en Polinesia francesa. Su savia blanca es tóxica para los animales herbívoros e irritante para los humanos (WHISTLER, 2000). � No mencionada por ZIZKA (1991), se debió haber introducido recientemente en Rapa Nui y su propagación parece muy rápida. Fue citada hace algunos años como « poco común en los pastizales y en el pueblo » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44). La observamos en las costas sur y norte de la isla, especialmente en las zonas de pastizales y con cultivos donde puede formar manchas monoespecíficas (Foto 20). Se desarrolló en los sitios arqueológicos, especialmente en los « moai » acostados de Rano Raraku (Foto 21). Una mancha densa también fue observada en el cráter Rano Kau en una brecha forestal (Foto 22).

Page 25: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

25

�La lucha a mano por el arranque de las plantas y la lucha química por pulverización de un herbicida en las hojas (glifosato) son posibles en pequeñas superficies invadidas. →→→→ Cortaderia cf. selloana, llamada « herbe de la Pampa » en francés, « Pampas grass » o « silver pampas grass » en inglés. � Herbácea grande perenne en mata espesa (« tussock-forming grass » en inglés) alcanza 3,5 m de diámetro, se reconoce por sus largas hojas y sus inflorescencias « en plumero » de color blanco a rosa en tallos de 3 a 4 m de altura (Foto 23). � Originaria de América del Sur, cultivada como planta ornamental y para estabilizar el suelo, la especie es conocida por ser invasora en las zonas abiertas al clima fresco como en Europa (Francia, España, islas Azores), en África del Sur, en Australia, en California y en Nueva Zelanda donde tiene un impacto en los sitios arqueológicos, los sitos de nidificación de las aves y los hábitats de plantas endémicas. Una especie vecina, Cortaderia jubata, también es invasora en California, en las isla Hawai y se naturalizó en la parte alta de la Isla de la Reunión (obs. pers.). Conolizan las zonas húmedas (orillas de ríos, pantanos y manglares), las dunas y los acantilados marinos, y las zonas perturbadas (orillas de camino, senderos, zonas abandonadas). Sus semillas pueden dispersarse por el viento a más de 25 km de distancia. � No señalada por ZIZKA (1991), sin embargo, fue mencionada en la isla de Rapa Nui por FUENTES (1913) bajo el nombre de Gynerium argenteum y no estaba silvestrada en 1911. Durante esta misión, la observamos muy abundante en el acantilado marino de Tongariki donde debió ser introducida para luchar contra la erosión del suelo (Ignacio ESPINA, CONAF, com. pers. 2008), muy marcada en este sitio. Aproximadamente un millar de matas (fértiles o juveniles) fueron contadas en una superficie de más o menos 1 a 2 hectáreas (Foto 24 y 25) contra « cerca de una centena » según J.-F. BUTAUD (2005). Algunas matas, accesibles en pendientes suaves, son comidas por los animales herbívoros. Otras están colgando al borde de acantilado y son casi inaccesibles (frente al Motu Marotiri), lo que excluye una erradicación de esta especie en Rapa Nui. No divisamos otras matas en el pueblo de Hanga Roa ni en el cráter del Rano Raraku donde había sido señalada por LEFEUVRE y al. (2005). �En ausencia de medio de lucha biológica y por el relieve accidentado (pendientes fuertes) y de proximidad al mar, solamente se aconseja la lucha manual (corta y arranque de rizomas). El « Department of Conservation » de Nueva Zelanda eliminó pequeñas infestaciones en los acantilados costeros de la isla de Moutohora (Whale Island). Solo es posible un tratamiento químico por pulverización de las hojas con un herbicida (glifosato, hexazinona) fuera de las zonas húmedas. La perturbación del suelo (lucha mecánica desraizando las matas) puede favorecer la re-infestación de sitios por germinación de las semillas. →→→→ Crotalaria pallida, llamada « smooth rattlepod », « smooth crotalaria » o « striped crotalaria » en inglés. � Herbácea perenne de base leñosa, alcanza 1 a 2 m de altura, se reconoce por sus hojas trifoliadas, sus inflorescencias contienen entre 40 y 70 pequeñas flores de color amarillo vivo con líneas rojas (Foto 26) y sus pequeñas vainas cilíndricas colgantes, café en la madurez, contienen más o menos 36 semillas cada una. � Originaria de África, es una maleza en numerosas islas del Pacífico (WHISTLER, 1995), especialmente en Hawai donde está silvestrada en las zonas perturbadas (pastizales, orillas de caminos) hasta los 1.100 m de altitud y en Fidji en las zonas cultivadas, dunas de arena, orillas de

Page 26: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

26

ríos y colinas taladas. Las semillas contienen un alcaloide tóxico para los animales herbívoros (ver Crotalaria grahamiana). � Mencionada por primera vez en Rapa Nui en el pueblo de Hanga Roa por FUENTES (1913), señalada como « bien establecida y expandida » por ZIZKA (1991: página 45), la observamos presente en toda la isla, especialmente en las zonas de pastizales y cultivos donde forma manchas monoespecíficas (Foto 27), y se desarrolla en los sitios arqueológicos (Vinapu, Rano Raraku, Foto 28) y en los acantilados marítimos. Las semillas son diseminadas por los animales herbívoros quienes consumen las vainas (obs. pers.). →→→→ Lantana camara, llamada « lantana » en francés y en inglés. � Arbusto perenne alcanza 2 a 6 m de altura, a veces lianescente, se reconoce por sus tallos espinosos, sus pequeñas flores rugosas con orillas dentadas, sus inflorescencias compuestas de flores rojas, naranjas, rosas y blancas (Foto 29) y sus pequeños frutos carnosos, violetas a negros en la madurez. � Originaria de América tropical, es una de las especies invasoras más comunes en el mundo (LOWE y al., 2007). Se encuentra en la mayoría de las islas tropicales del Pacífico, hasta 2.000 m a nivel del mar (MEYER, 2000), pero también está en el Caribe, las Marquesas y en Madagascar, así como en África del Sur (donde recubre más de 400.000 hectáreas en la región de Natal, CRONK & FULLER, 1995), en Australia, Nueva Zelanda, India, Indonesia y Asia del Sureste. Sus pequeños frutos son activamente diseminados por las aves frugívoras, sus hojas y semillas son conocidas por provocar desórdenes gastrointestinales a las ovejas y a los bovinos, sus raíces producen substancias alelopáticas, a plena luz o en semi-sombra, sobrevive al fuego y se multiplica vegetativamente. � Recolectada por primera vez en 1988 en el pueblo de Hanga Roa donde era cultivada como ornamental y observada en el cráter de Rano Kau (ZIZKA, 1991), la especie está citada como « plantada en el pueblo, silvestrada en Rano Kau, invasora en Vaitea » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46). Además de las plantas cultivadas en el pueblo, observamos matas densas pero muy localizadas a la salida del pueblo de Hanga Roa y en dirección de Vinapu (Foto 30), en las pendientes del cráter del Rano Kau (Foto 31), a orilla de camino en Vaitea donde la especie trepa por los árboles (Foto 32), a orilla de camino en Anakena (Foto 33) y en el antiguo jardín botánico de Vaitea donde invadió una superficie de aproximadamente 1 hectárea (Foto 34 y 35). �La lucha manual es difícil por los tallos espinosos y las raíces pivotantes. La lucha mecánica es posible en grandes superficies planas (cortamaleza). La lucha química (tratamiento del tronco por un herbicida a base de triclopir o pulverización en las hojas con glifosato o picloram) es el único método eficaz en pequeñas superficies. La especie fue el objeto de numerosos programas de lucha biológica y fueron introducidos numerosos insectos fitófagos (más de treinta), especialmente en las islas del Pacífico (Palau, Saipan, Guam, Tinian, Pohnpei, Chuuk en Micronesia, Fidji, Vanuatu en Melanesia, Hawai en Polinesia) así como en Australia, pero con un éxito moderado (WATERHOUSE & NORRIS 1987, JULIEN & GRIFFITHS, 1998). →→→→ Leucaena leucocephala (syn. Leucaena glauca), llamado « faux-acacia » o « faux mimosa » en francés, « wild tamarind » o « wild mimosa » en inglés, « kete kete » en Rapa Nui. � Pequeño árbol entre 2 y 6 m de altura, pudiendo sobrepasar los 10 m, se reconoce por sus hojas bipinnadas, sus inflorescencias (glomérulos) de pequeñas flores blancas, sus vainas café, plantas y colgantes.

Page 27: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

27

� Originaria de América Central, también es una de las especies invasoras más común en los trópicos (LOWE y al., 2007), especialmente en las islas del Pacífico (MEYER, 2000). Se introdujo como planta forrajera para luchar contra la erosión y en reforestación. Los animales herbívoros se comen sus vainas y diseminan sus semillas, sus hojas contienen un alcaloide tóxico (« la mimosina ») para los animales herbívoros. � Señalada desde 1934 en Rapa Nui (GUILLAUMIN y al., 1936), con poblaciones residuales en el Rano Kau (ZIZKA, 1991), fue citada como « presente en toda la isla como individuos dispersos incluso en los pastizales » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46). Observamos pequeñas poblaciones o individuos aislados (Hanga Roa Foto 36, Anakena, Rano Kau) y rastrojos densos a orilla del camino (Mataveri, en la zona cercada cerca del aeropuerto). La especie estaría controlada por el sobrepastoreo y podría expandirse con la disminución de la ganadería. (BUTAUD, 2005). Una especie vecina, Leucaena diversifolia (llamada « leucaena » de pequeñas hojas en francés o « red leucaena » en inglés), está plantada en el jardín botánico y arboretum de de Vaitea (Foto 37). �Es posible la lucha mecánica en grandes superficies planas (cortamaleza) y la lucha manual asociada a un tratamiento químico (triclopir o dicamba) en los tocones de los árboles cortados o por inyección en los troncos pero en pequeñas superficies. →→→→ Oenothera stricta, llamada « common evening primrose » o « Chilean evening primrose » en inglés. � Herbácea erguida anual o bianual alcanza 1 m. de alto, se reconoce por sus hojas lanceoladas y peludas (Foto 38), sus flores solitarias de color amarillo, naranjo o rojo de 4 pétalos (Foto 39) y su fruto seco (una cápsula) de forma cilíndrica. � Originaria de Chile y Argentina, esta especie es invasora en Europa (especialmente en Portugal, Reino Unido, República Checa, MIHULKA y al. 2003), en los Estados Unidos (California), en Australia y en Nueva Zelanda, especialmente en las zonas abiertas y perturbadas, a orilla de camino, en vegetación litoral y en las islas Hawai entre 1.000 y 2.700 m en las pendientes del volcán Mauna Kea (WAGNER y al., 1990). � Recolectada desde 1987 (ZIZKA, 1991), considerada « escasa y localizada en Anakena y Rano Raraku » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46), la observamos abundante en lo alto de la playa arenosa en Ovahe (Foto 40) donde invade el vestigio de vegetación del litoral indígena en Tetragonia tetragonoides y Boerhavia acutifolia. � Se puede realizar la lucha manual por arranque pero es difícil por el sistema de raíz profunda. La lucha química está prohibida en la playa arenosa. →→→→ Plantago lanceolata, llamada « plantain » en francés, « needle pointed sack plantain », « buckhorn plantain » o « narrow leaf plantain » en inglés. � Pequeña herbácea con roseta, se reconoce por su roseta de hojas ovaladas y su inflorescencia erguida. � Originaria de Europa, de África y de Asia, es una maleza común en Australia, en África del Sur, en América del Sur, en Nueva Zelanda, en Estados Unidos, en las islas Mascareignes, Hawai y Polinesia francesa en las zonas frescas en altitud. � Citada desde 1911 por FUENTES (1913), es considerada como una maleza en las zonas perturbadas y a orilla de camino (ZIZKA, 1991). Durante esta misión, la observamos en toda la isla, especialmente en las zonas de pastizales, las playas arenosas (Anakena, Foto 41) y su

Page 28: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

28

desarrollo en los sitios arqueológicos (« moai » de Hanga Roa Foto 42, pircas de Orongo Foto 43). �La lucha a mano es delicada en los sitios arqueológicos (pircas). Es posible la lucha química puntual mediante la pulverización de un herbicida en las hojas de las plantas en la fase de roseta (glifosato o paraquat). →→→→ Psidium guajava, llamado « goyavier commun » en francés, « common guava » en inglés, « tuava » o « tuaba » en Rapa Nui. � Pequeño árbol de 2 a 5 m de alto, pudiendo alcanzar 10 m, se reconoce por su porte tortuoso, su corteza lisa de color verde a rojo descamándose en placas, sus grandes flores de corola blanca con cientos de etaminas blancas (Foto 44), y su fruto grande carnoso globuloso comestible, de color amarillo con una pulpa rosada a roja la cual contiene numerosas semillas. (Foto 45). � Originaria de América tropical, es una de las principales plantas invasoras en las islas del Pacífico (MEYER, 2000), así como en las islas del Caribe y Mascareignes y en África del Sur. Se encuentra principalmente en las zonas secas y abiertas, las sabanas, las orillas de bosque y a orilla de caminos, es capaz de multiplicarse vegetativamente por rebrotes de raíz, por reproducción de la planta por rebrotes y acodadura. � Citada por primera vez en el pueblo de Hanga Roa en los años 30 (GUILLAUMIN y al. 1936), era considerada como invasora en los años 70 (SUDZUKI, 1979) y en los 80 (ETIENNE y al., 1982). Vimos rastrojos densos casi monoespecíficos en toda la isla, particularmente en la costa sur, en las zonas pastizales (Foto 46) y cerca de los sitos arqueológicos (Foto 47). Sus frutos son consumidos y diseminados por los animales herbívoros y las ratas (obs. pers. ZIZKA, 1991). Los excrementos bovinos y equinos son conocidos por proveer de un sustrato rico y favorable para la germinación de sus semillas. � La importancia de la superficie invadida en Rapa Nui solo permite una lucha manual o mecánica en las superficies planas y una lucha química (tratamiento de los tocones por un herbicida a base de triclopyr, de tallos y hojas por glifosato) en las zonas mas localizadas. El control de movimientos del ganado permitiría limitar su diseminación. El guayabo es la planta invasora « más fácil de controlar » según los guadaparques, y podría contribuir a « luchar contra la erosión del suelo y mantener la humedad de los suelos » (com. pers. 2008). →→→→ Robinia pseudoacacia, llamada « robinier faux-acacia » en francés, « black locust » o « false acacia » en inglés � Árbol de 3 a 12 m de alto, pudiendo alcanzar 25 m en su región de origen, se reconoce por sus tallos jóvenes provistos de pares de largas espinas (Foto 48), sus hojas bipinnadas y sus inflorescencias de flores blancas. � Originaria de América del Norte, la especie fue introducida en numerosos países templados y subtropicales como árbol de sombra, planta ornamental o forrajera y por su madera. Se volvió extremadamente invasora en Europa, Australia, Nueva Zelanda, Japón y en África del Sur, especialmente en las orillas de ríos y orilla de camino. Considerada como alelopática (emisión de substancias toxicas por sus hojas), es capaz de multiplicarse vegetativamente por rebrotes de las raíces. � Citada por primera vez en Rapa Nui por FUENTES (1913), silvestrada en el Rano Kau (ZIZKA, 1991), la especie habría sido plantada por el SAG en 1969 en Poike silvestrada en la CONAF (LEFEUVRE y al., 2005). Observamos un bosque denso casi monoespecífico en el cráter de Rano Kau (Foto 49 y 50) con troncos que median 33 cm de diámetro a la altura de

Page 29: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

29

pecho (« diameter at breast height » o dbh). Algunos individuos también se plantaron en el jardín botánico y arboretum de Vaitea. En ausencia de fruto observado, la población situada en el cráter podría ser una población clonada habiéndose propagado vegetativamente por rebrote de las raices. � La tala, el descortezado o la quema de árboles adultos usados solos se prohíben ya que sus técnicas involucran rebrotes de tocon y un fuerte rebrote de raices de árboles tratados. Es posible un tratamiento químico por pulverización de herbicida (triclopir y/o dicamba) en el tocón de árboles cortados o por inyección en el tronco. →→→→ Syzygium jambos, llamado « jamrosier », « jambosier », « pomme-rose » o « prunier de Malabar » en francés, « rose-apple » o « jamrosa » en inglés, « haia » en Rapa Nui. � Gran árbol que puede alcanzar 15 m de alto y 70 cm de diámetro en la base, se reconoce por sus hojas lanceoladas, coriaces, de color verde-oscuro, sus hojas de cuatro pétalos amarillentos o blancos-verdosos contienen cientos de grandes etaminas blancas y sus grandes frutos carnudos y comestibles amarillentos (« parfum de rose » de ahí su nombre en inglés), contiene una a dos grandes semillas de 2 a 5 cm de diámetro. � Originario de Indo-Malasia, la especie es extremadamente invasora en África del Sur, en Estados Unidos (en Florida), en las islas del Pacífico (especialmente en Hawai, Pitcairn, Polinesia francesa), en las islas Mascareignes, Galápagos, Seychelles donde forma bosques densos monoespecíficos, especialmente a orilla de las zonas húmedas, (particularmente a orilla de ríos) y en los bosques húmedos de montaña. � No mencionada por GUILLAUMIN y al. (1936), ni por SKOTTSBERG (1920-56), se consideró como silvestrada en el Rano Kau por SUDZUKI (1979) quien señala árboles de 5 a 7 m de alto. Observamos bosques densos pero localizados en el cráter de Rano Kau (Foto 51), con una regeneración muy abundante (Foto 52) y rastrojos dispersos en la costa oeste de la isla hacia Tahai (Foto 53) y en la costa norte de la isla. �Solamente se puede realizar la lucha química por el tratamiento de tocones luego de la corta de grandes árboles o por la inyección de un herbicida en el tronco (a base de triclopir) así como arrancarlas manualmente. →→→→ Verbascum virgatum, llamada « twiggy mullein », « moth mullein » o « wand mullein » en inglés. � Herbácea bianual, se reconoce por su roseta de largas hojas (Foto 54), su gran tallo de inflorescencia erguida, alcanza 1 a 1,5 m de alto y contiene grandes flores en la corola amarilla (Foto 55), y sus frutos secos globulosos (cápsulas) que contienen muchas semillas (Foto 56). � Originaria de Europa oeste, la especie es una maleza en América del Sur (incluyendo Chile), Australia, Nueva Zelanda y en las islas Hawai. Una especie vecina, Verbascum thapsus (« common mullein » o « great mullein » en inglés) es muy invasora en Australia y en Hawai en las zonas abiertas y en los pastizales. � Recolectada por primera vez en 1987 (ZIZKA, 1991), considerada « muy común en los pastizales » (LEFEUVRE y al., 2005: página 48), la observamos en todas las zonas bajas de la isla, especialmente en la playa arenosa de Anakena (Foto 57), los sitios arqueológicos como en Tongariki o Hanga Maihiku (Foto 58) o a orilla de acantilados marítimos (Foto 59). �Por la baja densidad, se puede realizar una lucha por extracción manual y un tratamiento químico por pulverización de herbicida (glifosato) en las hojas en fase de roseta.

Page 30: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

30

→→→→ Vitis vinifera, llamada « vigne » en francés, « wine grappe » o « wild grape » en inglés, « el vid » o « vino » en Rapa Nui. � Arbusto sarmentoso y lianescente, se reconoce por sus grandes hojas lobuladas (Foto 60), sus tallos terminan par vrillas et sus racimos de uvas. � Originario de Europa meridional y de África del Norte, la viña fue introducida en todas las regiones de clima de tipo mediterráneo (incluido Chile) por sus uvas y la producción de vino. Es considerada dañina en algunas regiones de Estados Unidos (http://plants.usda.gov/java/profile?symbol=VITIS), así como otras especies de tipo Vitis. Una especie vecina, Vitis indica (syn. Ampelocissus indica) silvestrada e invasora en las islas Marquesas donde recubre los árboles (FOURDRIGNIEZ & MEYER, 2008). � Recolectada desde 1911 en Rapa Nui (FUENTES, 1913), fue citada como invasora por ETIENNE y al. (1982) y en el Rano Kau por ZIZKA (1991). Durante esta misión, observamos coberturas densas en las pendientes de rocas y les desprendimiento de materiales rocosos del Rano Kau (Foto 61), de la costa norte y de Tongariki (Foto 62) o en el lavatuvo de Ana Te Pahu. En ausencia de aves frugívoras, los frutos podrían ser diseminados por las ratas o por los ongulados herbívoros. �Se pueden realizar la lucha manual y el tratamiento químico por pulverización de las hojas y tallos (glifosato) o de los tocones (triclopyr).

La única especie citada como invasora por los precedentes autores y no incluida en esta lista de 36 plantas introducidas invasoras de Rapa Nui, es el palto Persea americana (considerado como « invasor en los medios naturales » por J. TASSIN, 2005). En efecto, esta especie está silvestrada (en Ana Tepahu o en el Rano Kau por ejemplo) pero sin formar coberturas densas en la isla. Sus grandes frutos consumidos por la población limitan su diseminación.

Page 31: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

31

Cuadro 1. Lista de 36 principales plantas introducidas invasoras y adventicias de Rapa Nui *especies no citadas por ZIZKA (1991). Las adventicias Cynodon dactylon, Kyllinga brevifolia, Portulacca oleracea y Pycreus polystachyos no están incluidas en esta lista ya que son consideradas como indígenas») por ZIZKA (1991). En negrita: especies juzgadas prioritarias especialmente por sus impactos en la biodiversidad (especie, hábitats, paisajes y ecosistemas) = BIOD y/o en los sitios arqueológicos (« ahu », « moai », jardines de piedras, petroglifos) = ARCH y/o en las zonas agrícolas (cultivos, pastizales, plantaciones forestales) = AGRO. Subrayado: especies que forman parte de las « 100 especies exóticas invasoras más nefastas del mundo» (LOWE y al., 2007). Nombre científico Familia Forma

biológica y longevidad

Fecha de introducción o

primera observación

Sitios invadidos (obs. pers.)

Impactos (obs. pers.)

Ageratum conyzoides L. Asteraceae (Compositae)

Herbácea erguida anual o perenne

1877 Rano Kau BIOD

Anredera cordifolia (Tenore) Steenis

Basellaceae Liana leñosa perenne

1934 Hanga Roa, Vaitea, CONAF

BIOD

Asclepias curassavica L. Asclepiadaceae Herbácea erguida perenne

> 1990 Toda la isla ARCH

Bidens pilosa L. Asteraceae (Compositae)

Herbácea erguida anual

1904 Toda la isla AGRO

Cenchrus echinatus L. Asteraceae (Compositae)

Herbácea erguida anual

1904 Toda la isla AGRO

Chamaesyce hirta (syn. Euphorbia hirta L.)

Euphorbiaceae Herbácea rastrera anual

1904 Toda la isla AGRO

Cirsium vulgare (Savi) Tenore

Asteraceae (Compositae)

Herbácea erguida bianual

1982 Toda la isla AGRO, ARCH

Coffea arabica L. Rubiaceae Pequeño arbol perenne

1935 Rano Kau BIOD

Conyza bonariensis (L.) Cronquist

Asteraceae (Compositae)

Hierba erguida anual o bianual

1904 Rano Kau AGRO, ARCH

Cortaderia selloana (Schult.) Asch. & Graeb.*

Poaceae (Gramineae)

Gran Herbácea erguida en manchón perenne

>1990 Tongariki BIOD

Crotalaria grahamiana Wight & Arnott

Fabaceae (Leguminosae)

Arbusto perenne

1975 Toda la isla AGRO, ARCH

Crotalaria pallida Aiton var. obovata (syn. C. striata A.P. De Candolle)

Fabaceae (Leguminosae)

Herbácea leñosa erguida a arbusto perenne

1904 Toda la isla AGRO, ARCH, BIOD

Page 32: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

32

Eleusine indica (L.) J. Gaertner

Poaceae (Gramineae)

Herbácea en manchón anual

1911 Toda la isla AGRO

Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl.

Rosaceae Arbol perenne

>1990 Rano Kau, Hanga Roa

BIOD

Lantana camara L. Verbenaceae Arbusto lianascente espinoso

1988 Rano Kau, Vaitea, Hanga Roa

BIOD, AGRO

Leucaena leucocephala L.

Fabaceae (Leguminosae)

Pequeño arbol perenne

1934 Rano Kau AGRO

Macroptilium lathyroides (L.) Urban

Fabaceae (Leguminosae)

Herbácea leñosa erguida perenne

1973 Anakena AGRO

Melia azedarach L. Meliaceae Arbol perenne

1904 Toda la isla BIOD

Melinis minutiflora Beauvois

Poaceae (Gramineae)

Herbácea en manchón perenne

1981 Toda la isla BIOD, AGRO, ARCH

Melinis repens (Willdenow) Zizka subsp. repens

Poaceae (Gramineae)

Herbácea en manchón anual o perenne

1988 Toda la isla AGRO

Oenothera stricta Ledebour ex Link.

Onagraceae Herbe erguida anual ou bianuelle

1987 Ovahe BIOD

Oxalis corniculata L. Oxalidaceae Pequeña Herbácea rastrera perenne

1904 Toda la isla AGRO

Paspalum scrobiculatum L.

Poaceae (Gramineae)

Herbácea erguida perenne

1911 Toda la isla AGRO

Pennisetum clandestinum Hochstetter ex Chiovenda

Poaceae (Gramineae)

Herbácea rastrera perenne

1991 Rano Raraku, Ovahe

BIOD

Physalis viscosa L. Solanaceae Herbácea erguida perenne

1977 Toda la isla AGRO

Plantago lanceolata L. Plantaginaceae Herbácea con roseta perenne

1934 Toda la isla ARCH

Psidium guajava L. Myrtaceae Arbusto pequeño arbol perenne

1934 Toda la isla AGRO, ARCH

Ricinus communis L. Euphorbiaceae Arbusto perenne

1953 Hanga Roa, Tahai

AGRO

Robinia pseudoacacia L. Leguminosae (Fabaceae)

Arbol perenne

1911 Rano Kau BIOD

Sonchus asper (L.) Hill (syn. S. oleraceus L. var asper)

Asteraceae (Compositae)

Herbácea anual o bianuelle

1904 Toda la isla AGRO

Page 33: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

33

Sorghum halepense (L.) Pres.

Poaceae (Gramineae)

Gran Herbácea erguida perenne

1935 Toda la isla ARCH

Syzygium jambos (L.) Alston

Myrtaceae Arbol perenne

<1979 Rano Kau, Tahai

BIOD

Taraxacum officinale F.H. Wiggers

Asteraceae (Compositae)

Herbácea en roseta perenne

1936 Toda la isla ARCH

Verbascum virgatum Stokes

Scrophulariaceae Herbaceé en roseta bianuelle

1987 Toda la isla ARCH, BIOD

Verbena litoralis Kunth Verbenaceae Herbácea erguida perenne

1904 Toda la isla ARCH

Vitis vinifera L. Vitaceae Liana leñosa perenne

1911 Rano Kau, Tongariki, Ana Te Pahu

BIOD

IV.3. Especies potencialmente invasoras prioritarias

Se identificaron un total de 38 plantas introducidas potencialmente invasoras en función de nuestras observaciones y las de los autores anteriores (LEFEUVRE y al., 2005). Algunas especies son erradicables por su repartición actualmente limitada, una abundancia baja y una dinámica de invasión aún lenta (ANEXO 4 y Cuadro 2). Las especies que juzgamos prioritarias son (por orden alfabético): →→→→ Acacia farnesiana, llamada « mimosa de Farnèse » o « cassie jaune » en francés, « mimosa bush » en inglés. � Arbusto de 1 a 4 m de altura, se reconoce por sus hojas compuestas de 1 a 7 pares de pinas divididas cada una en 8 a 25 pares de pequeños foliolos, sus grandes espinas, sus inflorescencias globulosas (glomérulos) de pequeñas flores color amarrillo vivo y sus vainas de 2 a 8 cm de largo. � Originaria de América tropical, esta especie fue introducida y cultivada en Europa mediterránea como planta de perfume (llamada « esencia de cassie »). Se volvió invasora en Australia y en las islas del Pacífico (Hawai, Fidji, Guam, Nueva-Caledonia y Polinesia francesa) donde forma rastrojos muy densos en las zonas secas y en el litoral, las zonas cultivadas y en los pastizales. Sus vainas son consumidas por los animales herbívoros quienes diseminan las semillas. � Citada por ZIZKA (1991) como presente y cultivada en Hanga Roa, es mencionada como « en curso de naturalización en el pueblo » (BUTAUD, 2005; LEFEUVRE y al., 2005: página 44). �Se pueden realizar la lucha manual por arranque de las plántulas y corta de los arbustos asociada a una lucha química por tratamiento de los tocones con un herbicida (a base de triclopir y/o dicamba). →→→→ Acacia cf. karroo, llamada « karroo thorn » en inglés.

Page 34: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

34

� Arbusto o pequeño árbol de 2 a 10 m de altura, pudiendo alcanzar 25 m en su región de origen, se reconoce por sus largas espinas de 1 a 2,5 cm de largo (Foto 63), largas vainas de 16 cm de largo por 1 cm de ancho comprimidas a nivel de sus semillas (Foto 64). � Originario de África del Sur, esta especie de una longevidad de 20 a 30 años es capaz de producir más de 19.000 semillas por año, cuya longevidad en el suelo puede alcanzar 7 años (CSURHES & EDWARDS, 1998). Las semillas son diseminadas por el viento, los ríos y los animales. Es extremadamente invasora en Australia. � No mencionada por ZIZKA (1991), es señalada como « pies dispersos en la CONAF, en el Rano Raraku y a orilla de cercos en toda la isla » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44). Observamos un bosquete denso en la ruta que va a Vinapu (Foto 65 y 66). � Se pueden realizar la lucha manual por arranque de las plántulas y corta de los arbustos asociada a una lucha química por tratamiento de los tocones con un herbicida (a base de triclopyr y/o dicamba). →→→→ Arundo donax, llamada comúnmente « giant reed », « green bamboo reed » o « elephant grass » en inglés. � Gran herbácea perenne erguida, que forma manchones densos que alcanzan 2 a 8 m de altura, se reconoce por su aspecto de caña o de bambú, sus tallos de 1 a 4 cm de diámetro contienen hojas de color verde-pálido con grandes lóbulos basales (Foto 67) y su gran inflorescencia (30 a 60 cm de largo) erguida de color crema a café. � Originaria de Europa (Mediterránea), la especie es extremadamente invasora en África del Sur, Nueva Zelanda y en los Estados Unidos (California), especialmente a orilla de caminos y de ríos. Utilizada para luchar contra la erosión, se propaga por multiplicación vegetativa (fragmentación de raíces) gracias a un sistema de raíz espesa y rastrera. � Citada por primera vez por FUENTES (1913) y mencionada « solamente en el Rano Kau » (LEFEUVRE y al., 2005: página 48), la observamos plantada en el pueblo de Hanga Roa (Foto 68) y silvestrada en el fondo del cráter del Rano Kau donde forma manchones densos pero localizadas (Foto 69). � La lucha manual por arranque de las plantas es difícil por la capacidad de multiplicación vegetativa de la especie. La lucha química por aplicación de herbicida en las raíces (con glifosato o paraquat) es delicada por la proximidad del lago del cráter. →→→→ Datura ferox, llamada « large thorn apple » en inglés. � Herbácea, arbusto anual alcanza 1,5 m de altura, se reconoce por sus grandes flores solitarias e color blanco (Foto 70) y sus frutos secos (cápsulas) de grandes espinas (Foto 71). � Originaria de Asia, es una maleza invasora en África del Sur, especialmente en zona cultivada, a orilla de caminos y ríos. � No mencionada por ZIZKA (1991), podría tratarse de la especie identificada como Datura stramonium por ETIENNE y al. (1982) en el Maunga Anamarama. Fue señalada « a orilla del camino entre Tahai y la Colonia » (LEFEUVRE y al., 2005: página 45). Observamos un bosquete de individuos esparcidos a orilla del camino entre Tahai y Ahu Tepeu, creciendo en un montículo de escombros y tierra (Foto 72). � Se pueden realizar el arranque manual de la plantas y eventualmente la lucha química por pulverización de un herbicida en los tallos y las hojas (a base de glifosato).

Page 35: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

35

→→→→ Falcataria moluccana (syn. Paraserianthes falcataria, Albizia falcataria, Albizia moluccana), llamada « albizia » en francés, « Molucca albizia » en inglés, y comúnmente « falcata » en Polinesia francesa. � Gran árbol que puede alcanzar 40 m de alto y 2 m de diámetro a la base, se reconoce por su tronco macizo de corteza gris clara lisa (Foto 73), de porte tabular, sus inflorescencias compuestas por pequeñas flores blanquecinas a amarillentas y sus vainas colgantes y planas. � Originario de África y Asia tropical, esta especie de crecimiento rápido fue introducido como especie de reforestación, de sombra y para mejorar la calidad del suelo (leguminosa fijadora de nitrógeno). Se volvió invasor en las islas Seychelles, Hawai, Samoa, Nueva-Caledonia y en Polinesia francesa donde fue plantada por el servicio forestal entre los años 60 y 90, especialmente en las zonas abiertas y perturbadas. � No citada por ZIZKA (1991), la especie fue aparentemente introducida como semillas en 1982 proveniente de Tahiti por la CONAF (LEFEUVRE y al., 2005: página 88) y fue señalada « localizada en la CONAF y en las cercanía » (LEFEUVRE, op. cit.: página 45). Observamos una única población de una media docena de grandes árboles en Mataveri a orilla del camino que va a Orongo (Foto 74), con numerosas vainas en el suelo (Foto 75). La regeneración parece débil con algunas raras plantas juveniles de 2 m de alto. � Se puede realizar la lucha manual por arranque de las plántulas y jóvenes plantas asociadas a una lucha química por inyección de un herbicida (triclopyr y/o dicamba) en el tronco de los árboles o por pulverización en el tronco luego descortezado. →→→→ Furcraea foetida, llamada « aloes vert » en francés, « Mauritius hemp » en inglés. � Gran herbácea se reconoce por su roseta de grandes hojas que alcanzan 2 a 3 m de largo (Foto 76), por sus inflorescencias erguidas de 4 a 12 m de alto con aspecto de fuste (Foto 77) conteniendo inflorescencias de flores colgantes verdosas y numerosas yemas (Foto 78). � Originaria de América Central, esta especie es particularmente invasora en las islas Hawai, La Reunión, Nueva-Caledonia y Polinesia francesa (en las islas Australes, MEYER y al., 2008a) en las zonas litorales y los bosques secos de baja y mediana altitud. � No citada por ZIZKA (1991), señalada como « ornamental de Hanga Roa » (LEFEUVRE y al., 2005: página 49). La observamos plantada en el pueblo de Hanga Roa en la Bahía Apina Nui, con numerosas plántulas nacidas de las yemas (Foto 79), así como algunos individuos aislados en Anakena. Otra especie vecina, Agave sp., indeterminada ya que estéril durante esta misión, también fue plantada y subespontanea en zona litoral en esta bahía. � Se pueden realizar la lucha manual por la corta de tallo y de las rosetas de hojas seguidas de un tratamiento químico por inyección en el tallo de un herbicida a base de glofosato. →→→→ Indigofera suffruticosa, llamada « false indigo » en inglés. � Arbusto de 1 a 2,5 m de alto, se reconoce por sus hojas compuestas de 4 a 8 foliolos ovalados, sus inflorescencias compuestas de flores de color rosa-salmón (Foto 80) y sus pequeñas vainas cilíndricas y curvadas (Foto 81) conteniendo 4 a 6 semillas cilíndricas. � Originaria de América tropical, esta especie es una maleza en Australia y en las islas del Pacífico (WHISTLER, 1994), particularmente en las zonas perturbadas, a orilla de camino, en los terrenos ondulados y en los cultivos abandonados. � No citada por ZIZKA (1991), la especie fue señalada « a orilla del camino hacia la Colonia » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46). Observamos un único individuo (Foto 82) a orilla del

Page 36: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

36

camino a Vaitea. Se debe realizar una prospección profunda en estas zonas a fin de localizar y eliminar a todos los individuos. � La lucha manual por arranque parece ser posible con eventualmente un tratamiento químico de tocos con un herbicida a base de triclopyr y/o dicamba. →→→→ Kalanchoe pinnata (syn. Bryophyllum pinnatum), llamada « herbe tortue » en francés, « air plant » en inglés. � Herbácea crasulescente alcanza 2 m de alto, se reconoce por sus hojas gruesas, ovaladas, de orillas dentadas, sus inflorescencias erguidas con flores que cuelgan de color verdoso, amarillento o rojizo (Foto 83). � Originario de África tropical, fue introducida como planta ornamental y resultó ser invasora en las islas Hawai, Fidji, Galápagos, Mascareignes y en Polinesia francesa donde se desarrolló por sustratos basálticos o coralinos, en zona cultivada o perturbada. Capaz de multiplicarse vegetativamente, forma rastrojos muy densos incluso en el sotobosque. � No citada por ZIZKA (1991), la especie fue señalada « en curso de naturalización en Orongo, presente en la CONAF y en el pueblo » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46). La observamos plantada en los parterres de flores de la CONAF en Mataveri y en Orongo (Foto 84), en los jardines de Hanga Roa y algunas formaciones densas a orilla de camino en Vaitea y en Vinapu (Foto 85 y 86). �Se pueden realizar la lucha manual por arranque de las plantas y la lucha química por tratamiento de los tallos y hojas con un herbicida a base de glifosato. →→→→ Passiflora maliformis, llamada « pomme calebasse » en francés, « sweet calabash » o « hard-shelled passion fruto » en inglés. � Liana leñosa trepadora que puede alcanzar 3 a 6 m de largo, se reconoce por sus grandes hojas simples, ovaladas y sus gruesos frutos redondos de cáscara lisa, gruesa y dura (Foto 87), volviéndose púrpura en la madurez. � Originario de América del Sur y de las Antillas, esta especie introducida por su fruto comestible es invasora en las islas del Pacífico (MEYER, 2000), especialmente en las Cook, Fidji, Nueva-Caledonia, Niue, Pitcairn y Polinesia francesa donde forma coberturas densas que recubren completamente los árboles. � No citada por ZIZKA (1991), la especie fue señalada « solamente en la CONAF » (LEFEUVRE y al., 2005: página 47). La vimos plantada en muchos lugares en el pueblo de Hanga Roa y subespontanea a orilla de camino trepando por los árboles (Foto 88). � Se pueden realizar una lucha manual por arranque y corta de las lianas asociada eventualmente a una eventual lucha química por tratamiento de los tallos de lianas no factibles de desraizar. →→→→Psidium cattleianum, llamada « goyavier fraise » o « goyavier de Chine » en francés, « strawberry guava » o « Chinese guava » en inglés. � Arbusto o pequeño árbol de 2 a 6 m de alto, que pueden alcanzar 10 m, se reconoce por su corteza lisa café-rosáceo, sus pequeñas hojas de color verde oscuro, sus flores blancas solitarias y sus frutos carnosos y globulosos de color rojo a púrpura en la madurez (a veces amarillos) y con una pulpa blanquecina que contiene numerosas pequeñas semillas. � Originaria de América del Sur, esta especie es una de las más invasoras de las islas del Pacífico (especialmente en Norfolk, Hawai, Pitcairn y en Polinesia francesa) y del Océano Indico (Mauricio, La Reunión, Seychelles) donde forma bosques densos monoespecíficos en los bosques

Page 37: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

37

húmedos. Capaz de multiplicarse vegetativamente por rebrotes de raíces (drageonnage), sus frutos son consumidos por los animales herbívoros quienes diseminan sus semillas. También es una de las plantas-anfitrión para las moscas de las frutas. � No citada por ZIZKA (1991), habría « una sola plantación subsistente en Vaitea » (LEFEUVRE y al., 2005: página 47). � Se pueden realizar una lucha manual por arranque de las plántulas y una lucha química por pulverización de los tocones o por inyección en los troncos de un herbicida a base de triclopyr y/o dicamba. El desraizado de árboles se volvió difícil por el sistema de raíz. →→→→ Rumex acetosella (syn. Acetosella acetosella, A. vulgaris), llamada « common sheep sorrel » en inglés, « oseille » en francés. � Herbácea perenne, se reconoce por sus hojas espesas en forma de punta de lanza, sus largas inflorescencias erguidas con pequeñas flores rojizas y sus inflorescencias de pequeños frutos triangulares provistos de tres pequeñas alas. � Originaria de Eurasia, es una maleza en los Estados Unidos, Canadá, Australia, en las islas Hawai, Nueva-Zelanda y La Reunión, particularmente invasora en las zonas abiertas, pastizales y bosques degradados. Sus hojas, contienen ácido oxálico, son tóxicas para los animales herbívoros (ROY y al., 1998). Otras especies vecinas (R. brownii, R. crispus, R. conglomeratus, R obtusifolius, R. pulcher) son maleza reconocidas como dañinas en Australia (PARSONS & CUTHBERTSON, 2001). � No citada por ZIZKA (1991), fue observada « en un único lugar en el pequeño valle bajo el Rano Aroi » (BUTAUD, 2005, LEFEUVRE y al., 2005: página 44). � Se pueden realizar una lucha manual por arranque de plantas asociada a un tratamiento químico por pulverización de un herbicida a base de glifosato en las rosetas de las hojas pero delicados por la presencia de zonas húmedas. →→→→ Stachytarpheta cayennensis (syn. S. urticifolia, S. dichotoma), llamada « Cayenne snakeweed », « blue snakeweed », « blue rat-tail » o « rough-leaved false vervain » en inglés. � Arbusto o pequeño arbusto de 1 a 2 m de alto, se reconoce por sus hojas opuestas con orillas dentadas y sus grandes inflorescencias erguidas con pequeñas flores de color azul a violeta, a veces blanca (Foto 89). � Originaria de América tropical y subtropical, esta especie y sus congéneres (S. jamaicensis, S. mutabilis) son invasoras en Australia, en las islas del Pacífico (especialmente en Hawai, Fidji y en Polinesia francesa) y del Océano Indico (Mauricio, La Reunión, Seychelles) así como en las Filipinas, en Malasia, en Sri Lanka y en Taiwán. Es capaz de formar rastrojos muy densos en las zonas abiertas y perturbadas, en los pastizales, en las orillas de camino y en las zonas de cultivos. � No citada por ZIZKA (1991), fue señalada como « ornamental de jardines » (LEFEUVRE y al., 2005: página 47). Observamos algunos individuos plantados como ornamentales en los jardines de Hanga Roa (Foto 90). �Se pueden realizar una lucha manual por arranque de las plantas asociada a un tratamiento químico por aspersión de un herbicida (a base de glifosato) en los tallos o en las hojas.

IV.4. Especies potencialmente invasoras a vigilar

Las siguientes especies deben estar bajo vigilancia y contar con un control (erradicación) si

muestran tendencias a la naturalización. Se desaconseja su multiplicación o propagación.

Page 38: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

38

→→→→ Acacia dealbata, llamada comúnmente « blue wattle » o « silver wattle» en inglés. � Pequeño árbol de 5 a 10 m de altura, se reconoce por sus hojas color plata a grisáceas, bipinnadas (Foto 91), ligeramente peludas y sus vainas grisáceas a café. � Originaria de Australia, la especie es extremadamente invasora en África del Sur donde fue introducida como árbol de sombra y leña. � No citada por ZIZKA (1991), es señalada « muy común en plantaciones en toda la isla » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44). La vimos plantada a orilla del camino a Hanga Roa y en orilla de bosque de Eucalyptus sp. En la entrada del sitio arqueológico de Rano Raraku donde se multiplica vegetativamente por rebrote de raices (Foto 92). →→→→ Acacia mearnsii, llamada « black wattle » en inglés. � Árbol de 5 a 15 m de altura, se reconoce por sus hojas bipinnas (compuestas de pequeños foliolos) (Foto 93) y sus vainas comprimidas al nivel de las semillas (Foto 94). � Originaria de Australia, le especie es extremadamente invasora en África del Sur, en Nueva-Zelanda y en las islas Hawai (Pacífico) y La Reunión (Océano Indico) donde fue introducida como árbol de sombra y para leña. Se caracteriza por una reproducción prolífica (más de 20.000 semillas por m², CRONK & FULLER, 1995), y una adaptación al fuego (germinación de las semillas favorecida por el fuego, reproducción vegetativa a partir de sus raíces). � No citada por ZIZKA (1991), fue señalada en « plantación como ensayo en Vaitea » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44). Vimos algunos árboles grandes plantados en el jardín botánico de Vaitea, igual que otra especie invasora en África del Sur, Acacia melanoxylon (« Australian blackwood » en inglés). →→→→ Acacia cf. saligna, llamada « Golden-wreath wattle », « Orange wattle » o « Port Jackson willow » en inglés, « acacia à feuilles de saule » en francés. � Pequeño árbol de 2-10 m de altura, se reconoce por sus ramas colgantes como un sauce llorón, sus hojas (transformadas en filodos) lanceoladas, finas, de 20 cm de largo por 1 cm de ancho, de color azul-verdoso, sus pequeños capítulos de flores amarillas oro y sus vainas achatadas cafés. � Originaria de Australia, la especie es invasora en África del Sur (con aproximadamente 425.000 ha invadidas, CRONK & FULLER, 1995), en Europa del Sur (España, Portugal), en Chile y en los Estados-Unidos (California). Es un árbol de crecimiento muy rápido, capaz de reproducirse luego de 2 a 3 años, muy prolífico (producción de más de 10.000 semillas por año/m² de cúpula), con una longevidad entre 10 y 20 años, tolerando la sequía y la salinidad, zonas temporalmente sumergidas, periodos de frío y capaz de multiplicarse vegetativamente por esqueje de raíz (rebrote de raices). � Esta acacia no citada por ZIZKA (1991) habría sido « plantada recientemente en toda la isla para luchar contra la erosión » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44) y « promovido a cada proyecto de desarrollo en seto, en cortina corta-viento o en lucha contra la erosión » (BUTAUD, 2005: 14). Durante esta misión, observamos un macizo denso en el jardín botánico y arboretum de Vaitea (Foto 95), en cortina corta-viento en plantaciones de macadamia y/o para luchar contra la erosión del suelo (playa de Ovahe, Foto 96). La misma especie está silvestrada en la orilla del cráter de Rano Kau cerca del sitio de Orongo (Foto 97). �Una lucha manual por corta de los arbustos y árboles asociados a una lucha química por tratamiento de tocones o por inyección de un herbicida en el tronco (triclopyr y/o dicamba) parecen constituir las únicos métodos posibles por la capacidad de esta especie en multiplicarse

Page 39: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

39

vegetativamente. La utilización de una seta patógena Uromycladium tepperianum (Uredinales, « gall rust » en inglés o « rouille » en francés) a sido probada con éxito en África del Sur (JULIEN & GRIFFITHS, 1998) pero la lucha biológica no es aconsejable en Rapa Nui por el momento. →→→→ Cotoneaster cf. glaucophyllus, llamada « large-leaf cotoneaster » en inglés. � Arbusto o pequeño árbol de 1 a 5 m de altura, se reconoce por sus pequeños frutos redondos y carnudos de color rojo vivo y sus inflorescencias de flores blancas recubiertas de una pubescencia blanquecina (Foto 98). � Originaria de China, esta especie y sus congéneres (C. lacteus, C. franchetii, C. pannosus y C. horizontalis) introducidas como ornamentales se han transformado en invasoras en Australia y en Nueva-Zelanda, especialmente en las zonas perturbadas, las zonas abiertas herbosas y las landas, a orilla de ríos y zonas húmedas. � No citada por ZIZKA (1991), fue señalada con el nombre de Cotoneaster sp. y « en vías de naturalización, a orilla del camino a Vaitea » (LEFEUVRE y al., 2005: página 45). La vimos plantada y subespontanea en el jardín botánico de Vaitea y a orilla de camino (Foto 99). Otra especie vecina, identificada como Pyracantha coccinea (syn. Cotoneaster coccinea, Crataegus pyracantha « scarlet firethorn » en inglés, « buisson ardent » en francés), considerada como invasoras en África del Sur y en Australia, está plantada en el pueblo de Hanga roa (Foto 100). →→→→ Eugenia uniflora, llamada « cerisier de Cayenne » en francés, « Surinam cherry » o « pitanga » en inglés. � Arbusto o pequeño árbol de 2 a 7 m de altura, se reconoce por sus pequeñas hojas ovaladas, un poco coriaceas, sus flores solitarias blancas, sus pequeños frutos carnosos globulosos con 8 lados prominentes, de color amarillo transformándose en rojo vivo en la madurez. � Originaria de América del Sur, esta especie particularmente invasora en las islas Australes y en las Marquesas en Polinesia francesa (MEYER y al., 2008), en las islas Mascareignes (La Reunión, Mauricio) y en los Estados Unidos (en Florida). � No citada por ZIZKA (1991), han sido mencionadas « plantaciones en la CONAF y Vaitea » (LEFEUVRE y al., 2005: página 45). Vimos algunos pies estériles durante esta misión, plantados delante de la entrada de la CONAF en Mataveri. →→→→ Lablab purpureus (syn. Dolichos lablab), llamada « dolique » en francés, « lablab », « dolichos », « hyacinth bean vine » o « Egyptian kidney bean » en inglés, « haricot » à Rapa Nui. � Liana perenne trepadora, alcanza 6 m de largo, se reconoce por sus hojas trifoliadas con foliolos ligeramente peludos, sus inflorescencias erguidas con grandes flores blancas, a veces púrpuras (Foto 101) y sus vainas apastadas comestibles, alcanzan 12 cm de largo y contienen grandes semillas blanquecinas, también comestibles. � Originaria de Asia tropical, esta especie cultivada como planta forrajera, abono verde o verdura está silvestrada en las islas Hawai en las zonas secas y perturbadas (WAGNER y al., 1990) y más recientemente en las islas Pitcairn (FLORENCE y al., 1995). � Observada por primera vez en 1988, fue señalada como abundante en las pendientes sur y sureste del Rano Kau (ZIZKA, 1991: página 46) y « muy común en zonas perturbadas, en los pastizales y en las pendientes de Hanga Oteo » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46). La vimos

Page 40: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

40

silvestrada a orilla de camino cerca del aeropuerto de Mataveri, abundante en los cercos (Foto 102). →→→→ Lampranthus multiradiatus (syn. Lampranthus roseus, Mesembryanthemum roseum), llamada comúnmente « creeping redflush » o « rosy dewplant » en inglés. � Pequeña herbácea perenne trepadora, se reconoce por sus hojas suculentas y sus grandes flores de color rosado, naranjo a malva (Foto 103). � Originaria de África del Sur, la especie fue introducida como planta ornamental en Australia donde se naturalizó y donde es considerada una maleza (LAZARIDES y al., 1997). Se propaga vegetativamente como las especies vecinas Mesembryanthemum crystallinum (« common ice plant »), invasora en los Estados Unidos (California) y en Australia, Malephora crocea (syn. Mesembryanthemum crocea, « red-flowered iceplant » en inglés), invasora en California, y Carpobrotus edulis (llamada « ice plant » en inglés, « griffe de sorcière » en francés) invasora en el Mediterráneo. Estas especies suculentas son resistentes al fuego, al calor y a la sequía y se adaptan a los climas costeros. � No citada por ZIZKA (1991), fue señalada en Hanga Roa, Orongo y Anakena (LEFEUVRE y al., 2005). La observamos plantada como ornamental en los jardines del pueblo de Hanga Roa, de la CONAF en Mataveri, de la casa del guardaparque en Orongo así como a orilla del sendero en este sitio arqueológico y a orilla del cráter de Rano Kau (Foto 104), así como en el sitio arqueológico en Tongariki. →→→→ Mirabilis jalapa, llamada « belle de nuit » en francés, « four-o’clock » o « marvel of Perú » en inglés. � Herbácea perenne erguida de 40 cm a 1 m de altura, se reconoce por sus hojas triangulares, sus flores con tubo largo y corola de 5 pétalos blancos (Foto 105). � Originaria de América tropical, esta especie se plantó como ornamental y para uso médico (por sus raíces). Es considerada como una maleza en África del Sur, en Australia y en las islas Hawai en las zonas secas y perturbadas. � Ya identificada como escapándose de los jardines (« occurring in Hanga Roa as a garden escape ») por ZIZKA (1991), y más recientemente « plantada y subespontanea en el pueblo » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46), la vimos silvestrada formando macizos densos en jardines abandonados y a orilla de la calle en el pueblo de Hanga Roa (Foto 106). →→→→ Odontonema strictum (syn. O. tubiforme, O. cuspidatum), llamada « fire speek » o « cardinal flower » en inglés. � Gran herbácea de base leñosa perenne, erguida, pudiendo alcanzar 3 m. de altura, se reconoce por sus hojas de color verde oscuro y sus largas inflorescencias erguidas contiendo flores de tubo largo de color rojo escarlata (Foto 107). � Originaria de América tropical, esta especie fue introducida como planta ornamental y se transformó en invasora en las islas Hawai, Samoa y en Polinesia francesa (MEYER & LAVERGNE, 2004) donde forma rastrojos muy densos y se propaga esencialmente por multiplicación vegetativa (rebrotes de raíces, fragmentación de tallos). � No citada por ZIZKA (1991), señalada « en curso de naturalización en la CONAF » (LEFEUVRE y al., 2005: página 46), la vimos formando rastrojos densos en la CONAF detrás del vivero (Foto 108) así como en el pueblo de Hanga Roa (Foto 109).

Page 41: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

41

→→→→ Pennisetum cf. purpureum, llamada « herbe à éléphant » en francés, « elephant grass » o « Napier grass » en inglés. � Gran herbácea perenne en mata pudiendo alcanzar 3 a 4 m de altura, se reconoce por sus largas hojas de 30 a 120 cm de largo y sus largas inflorescencias cilíndricas en « cola de gato » alcanza 30 cm de largo, de color amarillento, a veces púrpura (Foto 110). � Originaria de África tropical, la especie fue introducida como planta forrajera, para proteger los suelos de la erosión o como cortina corta-viento, y se volvió invasora en las islas del Caribe, Galápagos, Hawai, Nueva-Zelanda y en los Estados Unidos (en Florida), especialmente en las zonas húmedas. Forma macizos densos por multiplicación vegetativa gracias a su sistema de raíz fibrosa y profunda y está adaptada al fuego (especie pirofita). � No citada por ZIZKA (1991), es señalada « plantada como planta forrajera en Poike » (LEFEUVRE y al., 2005: página 49). Observamos una mata densa en el jardín botánico de Vaitea (Foto 111). →→→→ Sambucus cf. mexicana, llamada « Mexican elderberry » o « Mexican elder » en inglés. � Arbusto o pequeño árbol de 3 a 10 m de altura, se reconoce por sus hojas compuestas de 5 a 7 foliolos, irregularmente aserrados, y sus grandes inflorescencias (corimbos) alcanzan 20 cm de diámetro compuestos por pequeñas flores blancas (Foto 112) y sus frutos, bayas de color púrpura-negro en la madurez. � Originaria de América de Norte (Texas, California) y de México, esta especie introducida como planta ornamental se naturalizó en las islas Hawai en las zonas frescas y húmedas, y recientemente en las islas Juan Fernández (SWENSON y al., 1997). Un especie vecina, Sambucus nigra, es invasora en Nueva Zelanda y en Australia. � No citada por ZIZKA (1991), es señalada « en el jardín de la CONAF » por LEFEUVRE y al., 2005: página 47). La observamos plantada a orilla de camino y en los jardines de Hanga Roa (Foto 113). →→→→ Sanchezia speciosa (syn. S. nobilis), llamada « sanchezia » en francés y en inglés. � Grande herbácea leñosa erguida, de 2 a 3 m de altura, se reconoce por sus tallos cuadrados, sus grandes hojas con nervaduras amarillentas y sus inflorescencias terminales contienen flores de tubo largo de color amarillo-naranjo (Foto 114). � Originaria de América tropical, esta especie fue introducida como ornamental y se naturalizó en las islas Hawai, Fidji, y en Polinesia francesa a orilla de zona húmeda donde forma rastrojos densos impenetrables y se reproduce por multiplicación vegetativa (MEYER & LAVERGNE, 2004). Una especie muy cercana, Sanchezia parvibracteata, es extremadamente invasora en la región tropical del Queensland en Australia. � Especie no citada por ZIZKA (1991), señalada como « muy escasa, plantada en el pueblo » por LEFEUVRE y al. (2005: página 47). Observamos algunos macizos densos en el aeropuerto (Foto 115), en los jardines de la CONAF en Mataveri y en el pueblo de Hanga Roa. →→→→ Solanum capsicoides (syn. Solanum aculeatissimum), llamada « cockroach berry», « devil’s apple », « love apple » en inglés. � Pequeña herbácea anual que alcanza 1 m de altura, se reconoce por sus tallos recubiertos de espinas, sus hojas divididas en 5 a 7 lóbulos, sus flores blancas y sus pequeños frutos carnosos ovoides de color naranjo vivo a rojo.

Page 42: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

42

� Originaria de Brasil, esta especie es una maleza en China, en las islas Tonga y Hawai en las zonas perturbadas, los pastizales, a lo largo de los senderos, y está silvestrada en Polinesia francesa en las islas Australes (FOURDRIGNIEZ & MEYER, 2008). � No señalada por ZIZKA (1991), ni por LEFEUVRE y al. (2005), la vimos plantada como ornamental en un jardín de Hanga Roa (Foto 116). →→→→ Tithonia diversifolia, llamada « Mexican sunflower » o « tree marigold » en inglés. � Gran herbácea perenne erguida de base leñosa, de 1,5 a 5 m de altura, se reconoce por sus grandes hojas de 3 a 5 lóbulos, ligeramente peludos, sus inflorescencias (capítulos) solitarias compuestos de flores de corola amarrilla vivo a naranjo, y sus pequeños frutos secos negros y cuadrangulares con un pappus formado de pequeñas escamas soldadas y de dos aristas. � Originaria de zonas tropicales de México y de América Central, ampliamente cultivada en África, Australia, Asia y Oceanía como ornamental, se naturalizó en las Filipinas, Hawai, Fidji y en las Mascareignes y es invasora en África del Sur, especialmente en las zonas de sabana, en las orillas de camino y ríos. � No citada por ZIZKA (1991), señalada como « plantada en las zonas habitadas » (LEFEUVRE y al., 2005: página 48), la vimos plantada en el pueblo de Hanga Roa y a orilla de camino donde forma rastrojos densos (Foto 117). →→→→ Turnera ulmifolia (syn. T. angustifolia), llamada « yellow alder » o « Cuban buttercup » en inglés. � Herbácea perenne de base leñosa o arbusto de 20 cm a 1,5 m de altura, se reconoce por sus hojas dentadas reagrupadas en la parte alta de los tallos y sus grandes flores de 5 pétalos de color amarillo vivo. � Originaria de Florida, Antillas y América tropical, esta especie fue introducida como ornamental y es considerada como una maleza en Australia, en las islas Hawai en los hábitats perturbados y secos y en las islas Mascareignes en los terrenos ondulados, las orillas de ríos y del camino. Se propaga por semilla y por multiplicación vegetativa. � No citada por ZIZKA (1991), señalada como « ornamental de jardín » (LEFEUVRE y al., 2005: página 48), también la vimos comúnmente como ornamental en los jardines de Hanga Roa (Foto 118).

Entre las otras plantas potencialmente invasoras prioritarias a vigilar, no citadas por ZIZKA (1991) y que no vimos durante esta misión figuran los árboles Antidesma bunius, conocido por ser naturalizado e invasor en Polinesia francesa (MEYER y al., 2008a) y « plantado como árbol frutal en Vaitea » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44); Pithecellobium dulce, invasor en Australia, en la islas Hawai y Fidji en las zonas secas, señalado en Rapa Nui por TASSIN (2005) y por LEFEUVRE y al. (2005 : página 47) quienes notan « un solo pie en la CONAF »; Parkinsonia aculeata, extremadamente invasor en Australia en las zonas secas y « plantado donde un particular en Tahai » (LEFEUVRE y al., 2005: página 47); el cardo de pequeño capítulo Carduus pycnocephalus, extremadamente invasor en Australia, observado en « un único lugar en el puerto de pesca en Hanga Piko » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44); y el arbusto Ocimum gratissimum, maleza muy común en las islas del Pacífico en las zonas perturbadas y los pastizales, señalada « en un jardín en Maunga Roiho » (LEFEUVRE y al. 2005 : página 46).

Page 43: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

43

Observamos un único pino del Caribe Pinus caribaea en el arboretum de Vaitea (Foto 119), ya señalado por LEFEUVRE y al. (2005: página 50). Esta especie, masivamente plantada en Polinesia francesa para la producción de madera y para luchar contra la erosión (MEYER, 2007a), está en curso de naturalización en Polinesia francesa (FOURDRIGNIEZ & MEYER, 2008) pero no parece subespontanea o silvestrada en Rapa Nui; el gran árbol Mimusops coriacea, presenta una regeneración abundante en los jardines de la CONAF en Mataveri (BUTAUD, 2005, LEFEUVRE y al., 2005: página 46) no tiene, según nosotros, las capacidades de diseminarse por sus gruesos frutos y por lo tanto, presenta un riesgo de invasión en la isla; el algodonero Gossypium barbadense, naturalizado en las zonas secas en las islas Marquesas especialmente y « visto únicamente en el vivero de la CONAF » (LEFEUVRE y al., 2005: página 45) está plantado en los jardines en Hanga Roa pero sin regeneración aparente. Un Pittosporum sp. no identificado ya que fue observado estéril durante esta misión, fue observado plantado en el pueblo de Hanga Roa al lado del hospital, con una regeneración abundante a los pie del árbol madre (Foto 120). Podría tratarse de la misma especie señalada por LEFEUVRE y al. (2005: página 47) con « algunos pies plantados en la CONAF ».

Se debe prestar una atención particular al roble de Australia (« silk oak » o « silver oak »

en inglés) Grevillea robusta, ampliamente naturalizado África del Sur y en las islas Hawai y La Reunión. Citado por primera vez en Rapa Nui por FUENTES (1913) este árbol está señalado como « muy común en toda la isla y con raras regeneraciones » (LEFEUVRE y al., 2005: página 45). Lo vimos comúnmente plantado cerca de las zonas de pastizales (Foto 121) pero sin regeneraron natural visible. Otra especie, también señalada desde 1911 por FUENTES, la pervinca de Madagascar Catharanthus roseus, citada como « ornamental de jardines » (LEFEUVRE y al., 2005: página 44) no parece estar silvestrada en la isla a pesar de un siglo de presencia mientras que se propaga en las Marquesas en las zonas secas y litorales (FOURDRIGNIEZ & MEYER, 2008). La herbácea trepadora Commelina diffusa, introducida como ornamental en Hanga Roa donde está silvestrada, así como en Vinapu según ZIZKA (1991), citada como « poco común en zona húmeda » (LEFEUVRE y al., 2005: página 48), está abundantemente silvestrada en la CONAF (Foto 122) y localizada en algunas zonas de cultivos cercanos al pueblo, pudiendo plantear un problema potencial. La gran herbácea erguida Hedychium sp., señalada « ornamental de jardines » (LEFEUVRE y al., 2005: página 49), observada estéril durante la misión, silvestrada a orilla del camino a Vaitea (Foto 123) hay que vigilarla, muchas especies que están reconocidas como particularmente invasoras en las islas de Pacífico en zona húmeda (H. coronarium y H. flavescens, MEYER, 2000) y en La Reunión y en Nueva Zelanda en sotobosque húmedo de altitud (H. gardnerianum). Finalmente, la gramínea Setaria cf. palmifolia se reconoce por sus largas hojas, considerada « común e invasora en las zonas habitadas » (LEFEUVRE y al., 2005: página 49), está localmente silvestrada a orilla del camino a Mataveri y a la CONAF donde forma coberturas densas.

Entre las otras especies introducidas como plantas ornamentales en los jardines y cuyo comportamiento será vigilado en Rapa Nui citemos Aloe cf. arborescens, abundantemente plantado en el pueblo de Hanga Roa y los jardines de la CONAF en Mataveri y Orongo (Foto 124) y una especie vecina, Aloe ferox está considerada como una maleza en Australia en las zonas secas; el helecho Nephrolepis cf. cordifolia, ya señalado por LEFEUVRE y al. como « muy común en las zonas habitadas y otras implantaciones humanas » (2005: página 50) es abundante cerca de la casa del guardaparque en Orongo (Foto 125). Otros helechos localizados en los jardines de Hanga Roa, como Cyrtomium falcatum (Foto 126), una especie silvestrada en los acantilados marinos y en los pequeños valles de Molokai en las islas Hawai (PALMER, 2003) y

Page 44: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

44

en Australia, también podrían instalarse y esparcirse gracias a sus esporas diseminadas por el viento. Cuadro 2. Lista de 38 principales plantas potencialmente invasoras en Rapa Nui En negrita, especies prioritarias para la erradicación Subrayado: especies que forman parte de las « 100 especies exóticas invasoras más nefastas del mundo » (LOWE y al., 2007). *especies no citadas por ZIZKA (1991). Nombre científico Familia Forma

biológica y longevidad

Fecha de introducción

/primera observación en Rapa Nui

Localidades (LEFEUVRE y al., 2005 y obs. pers.)

País donde la especie es

considerada invasora

Acacia dealbata Link* Fabaceae (Leguminosae)

Pequeño árbol perenne

> 1990 Hanga Roa, Rano Raraku

África del Sur

Acacia farnesiana (L.) Willd.

Fabaceae (Leguminosae)

Arbusto perenne

1988 Hanga Roa Australia, islas del Pacífico

Acacia cf. karroo Hayne*

Fabaceae (Leguminosae)

Arbusto o Pequeño árbol

perenne

> 1990 Vinapu Australia

Acacia mearnsii* Fabaceae (Leguminosae)

Árbol perenne > 1990 ? Vaitea África del Sur, Hawai, La Reunión

Acacia melanoxylon Willd.*

Fabaceae (Leguminosae)

Árbol perenne > 1990 ? Vaitea África del Sur

Acacia cf. saligna (Labill.) H. L. Wendl*

Fabaceae (Leguminosae)

Pequeño árbol perenne

> 1990 Vaitea, Ovahe, Rano Kau

África del Sur, Europa del Sur

Antidesma bunius (L.) C.P.J. Sprengle*

Euphorbiaceae Pequeño árbol perenne

> 1990 Vaitea Polinesia francesa

Arundo donax L. Poaceae (Gramineae)

Gran herbácea erguida perenne

1911 Rano Kau África del Sur, Australia,

Estados Unidos (Florida), Islas

del Pacífico Carduus pycnocephalus L.*

Asteraceae (Compositae)

Herbácea en roseta bianual

> 1990 Hanga Piko Australia

Catharanthus roseus (L.) G. Don

Apocynaceae Herbácea perenne

1911 Hanga Roa Australia, Polinesia francesa

Commelina diffusa N. L. Burman

Commelinaceae Herbácea trepadora perenne

1988 Hanga Roa Islas del Pacífico

Cotoneaster cf. glaucophyllus Franch.*

Rosaceae Arbusto o Pequeño árbol

perenne

> 1990 Vaitea Australia

Datura ferox L.* Solanaceae Herbácea o arbusto anual

1982 ? Ahu Tepeu África del Sur

Eugenia uniflora L.* Myrtaceae Pequeño árbol perenne

> 1990 CONAF Polinesia francesa

Falcataria moluccana (Miq.) Barneby & Grim (syn. Albizia falcataria, Albizia moluccana, Paraserianthes

Fabaceae (Leguminosae)

Árbol perenne 1982 Mataveri Islas del Pacífico

Page 45: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

45

falcataria)* Furcraea foetida (L.) Haw.*

Agavaceae Herbácea en roseta

> 1990 Hanga Roa La Reunión, Polinesia francesa

Grevillea robusta A. Cunningh. ex Brown

Proteaceae Árbol perenne 1911 Toda la isla África del Sur, Hawai, La Reunión

Hedychium sp.* Zingiberaceae Gran herbácea erguida, rizoma perenne

> 1990 Vaitea Hawai, La Reunión, Polinesia francesa

Indigofera suffruticosa P. Miller*

Fabaceae (Leguminosae)

Arbusto > 1990 Vaitea Polinesia francesa

Kalanchoe pinnata (syn. Bryophyllum pinnatum)*

Crassulaceae Herbácea crasulescente

> 1990 Hanga Roa, Vinapu, CONAF

Polinesia francesa

Lablab purpureus (L.) Sweet (syn. Dolichos lablab)

Fabaceae (Leguminosae)

Herbácea Lianascente

1988 Mataveri Hawai, Pitcairn

Lampranthus multiradiatus (Jacq.) Br. (syn. Mesembryanthemum roseum)*

Aizoaceae Herbácea crasulescente

> 1990 Hanga Roa, Orongo

Australia, Estados Unidos

(California), Francia

Mirabilis jalapa L. Nyctaginaceae Herbácea perenne

1987 Hanga Roa África del Sur, Hawai

Ocimum gratissimum L.*

Lamiaceae Arbusto perenne

> 1990 Maunga Roiho Islas del Pacífico

Odontonema strictum (Nees) Kuntze)* (syn. O. tubiforme, O. cuspidatum)

Acanthaceae Gran herbácea erguida perenne

> 1990 Hanaga Roa, CONAF

Islas del Pacífico

Parkinsonia aculeata L.*

Caesalpiniaceae (Leguminosae)

Pequeño árbol perenne

> 1990 Hanga Roa Australia, Hawai

Passiflora maliformis L.*

Passifloraceae Liana leñosa perenne

> 1990 Hanga Roa Polinesia francesa

Pennisetum cf. purpureum Schumach.*

Poaceae (Gramineae)

Herbácea erguida en manchón

> 1990 Vaitea Caribe, Galápagos,

Hawai, Estados Unidos

(Florida), Nueva Zelanda

Pithecellobium dulce (Roxb.) Benth.*

Mimosaceae (Leguminosae)

Pequeño árbol perenne

> 1990 CONAF Australia, Hawai, Fidji

Psidium cattleianum Sabine*

Myrtaceae Arbusto o Pequeño árbol

perenne

> 1990 Vaitea Hawai, La Reunión, Mauricio, Polinesia francesa

Rumex acetosella L. (syn. Acetosella acetosella)*

Polygonaceae Herbácea > 1990 Rano Aroi Juan Fernández

Sambucus cf. mexicana K. Presl. ex DC.*

Caprifoliaceae Arbusto o Pequeño árbol

> 1990 Hanga Roa Hawai, Juan Fernández

Page 46: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

46

perenne Sanchezia speciosa J. Leonard (syn. S. nobilis)*

Acanthaceae Herbácea erguida

> 1990 Hanga Roa, CONAF

Australia (Queensland)

Setaria cf. palmifolia (J. Köenig) Stapf*

Poaceae (Gramineae)

Herbácea > 1990 ? Mataveri Australia, Hawai,

Polinesia francesa

Solanum capsicoides C. Allioni*

Solanaceae Herbácea erguida anual

> 1990 Hanga Roa China, islas del Pacífico

Stachytarpheta cayennensis (Rich.) Vahl (syn. S. urticifolia )*

Verbenaceae Pequeño Arbusto perenne

> 1990 Hanga Roa Islas del Pacífico y del

Océano Indico, Filipinas, Taiwán

Tithonia diversifolia (Helm.) A. Gray*

Asteraceae (Compositae)

Herbácea leñosa

perenne

> 1990 Hanga Roa África del Sur, Fidji, Hawai,

Filipinas Turnera ulmifolia L.* Turneraceae Herbácea

leñosa o arbusto perenne

> 1990 Hanga Roa Australia, Hawai

IV.5. Sitios notables y específicos para el manejo

→→→→ Cráter de Rano Kau (o Rano Kao)

Este sitio presenta un interés a la vez geológico, paisajístico y ecológico. Se trata del cráter

más grande de la isla, culmina a 324 m de altura, profundo de aproximadamente 100 m, midiendo 1,6 km de diámetro y 1,1 km de diámetro a nivel del lago del cráter que constituye la zona húmeda más grande de la isla (Foto 127). La vegetación es un « cañaveral » dominado por los juncos Schoenoplectus californicus (llamado « totora » en Rapa Nui) con la herbácea semi-acuática Polygonum acuminatum (« tavari »), el helecho Cyclosorus interruptus, la cyperaceae Cyperus eragrostis, y balsas flotantes alojando al helecho endémico Asplenium polyodon var. squamulosum (« nehe nehe »). El cráter también es el último hábitat conocido del arbusto endémico Socorra toro miro llamado « toro miro » en Rapa Nui, « desaparecido durante la segunda mitad del siglo pasado comido por las ovejas y cabras, a excepción de un único espécimen que ha sobrevivido en el interior del volcán Rano-Kao, en un sitio de acceso difícil » (METRAUX, 1941: página 49). Se han descubierto recientemente poblaciones naturales de Triumfetta semitriloba o « hau hau » (Foto 128) (A. BERNACCHI, com. pers. 2008). También encontramos poblaciones importantes de Caesalpinia major (« ngaoho »), algunos bosquetes de Thespesia populnea (« mako’i ») y de Sapindus saponaria (« marikuru »). Finalmente el lago es un hábitat potencial para una entomofauna acuática y para otros animales de agua dulce (peces, especialmente anguilas). El cráter Rano Kau es uno de los sitios privilegiados de extracción de sedimentos para los numerosos estudios palinológicos y paleoecológicos realizados en Rapa Nui desde los años 1980 (M. PREBBLE, Australian National University, Canberra, com. pers. 2008; FLENLEY & KING, 1984). El sito también tiene un gran valor patrimonial con la presencia de sitos arqueológicos y petroglifos únicos en la isla. Los juncos eran utilizados para construir las casas tradicionales (« hare ») y pequeñas embarcaciones (HEYERDAHL, 1957). Encontramos en

Page 47: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

47

las pendientes del cráter poblaciones importantes de morera de papel Broussonetia papyfera (« mahute ») de introducción Polinesica, cuya corteza era utilizada para confeccionar las telas de « tapa » y los hilos de pesca (METRAUX, 1941), papa dulce Ipomea batatas (« kumara »), Cordyline fruticosa (« ti »), helechos indígenas utilizados en medicina tradicional (Microsorum parksii « matu’a pua’a »). Antes se plantaba y se cosechaba la caña de azúcar Saccharum officinarum, tabaco Nicotiana tabacum, café (Coffea arabica), higos (Ficus carica), pomarrosa Syzygium jambos y uva Vini vitifera, y hoy en día naranjas (Citrus sinensis), mangos (Mangifera indica), bananas (Musa x paradisiaca), chirimoya (Annona cherimolia), moras (Morus cf. alba), paltas Persea americana, papayas (Carica papaya) y nísperos Eriobotrya japonica. También se han plantado algunos cocoteros Cocos nucifera.

En el marco de una restauración o rehabilitación ecológica de este sitio de mucho interés patrimonial, propuesto par la CONAF como un « Área de protección de flora natura » (ver el folleto «Rapa Nui Parque Nacional Guía del Visitante »), se puede llevar a cabo la eliminación una cierta cantidad de plantas introducidas silvestradas, invasoras o potencialmente invasoras. Estas especies forman parte de la lista de la 36 plantas invasoras o de las 38 plantas potencialmente invasoras prioritarias citadas precedentemente, pero pueden ser otras especies introducidas y silvestradas cuya repartición es débil en el cráter (distribución localizada en pequeñas « manchas » y de superficie restringida) y con un impacto significativo (Cuadro 3). Es el caso, por ejemplo, de la buganvilla, Boungainvillea spectabilis, la cual forma un macizo denso justo bajo una población de Caesalpinia major (Foto 129) o del cafeto arábigo Coffea arabica formando rastrojos densos con una alfombra de plántulas (Foto 130). Se puede realizar la erradicación en el cráter para las especies que se propagan lentamente (Bougainvillea spectabilis, Lantana camara, Robinia pseudoacacia) o con una capacidad de dispersión reducida ya que poseen un fruto grande (Annona cherimolia, Eriobotrya japonica, Persea americana, Syzygium jambos).

Por la proximidad del lago del cráter, la utilización de herbicidas necesita precauciones

particulares: es preferible la pulverización directa en el tocón de los leñosos o la inyección en el tronco a una pulverización en las hojas, tallos o raíces. La eliminación de los bosques densos de Robinia pseudoacacia o de Melia azedarach, otro árbol invasor, debe ser llevada de manera progresiva. En efecto los árboles derribados por el viento de estas dos especies observados durante esta misión son recolonizados principalmente por adventicias como Asclepias curassavica y Conyza bonariensis (Foto 131) por la perturbación del suelo y de la apertura de la cúpula. La presencia de un sotobosque de helechos indígenas (Microlepia strigosa y Microsorum parksii y más raramente del gran helecho Pneumatopteris costata) bajo ciertas coberturas forestales (falsa acacia) ayuda a una tentativa de restauración de hábitat (Foto 132). Los conflictos de interés fuertes que existen para los árboles frutales plantados o naturalizados (Annona cherimolia, Carica papaya, Coffea arabica, Eriobotrya japonica, Mangifera indica, Morus cf. alba, Musa x paradisiaca, Persea americana, Syzygium jambos) pueden ser resueltos: estas especies están, en efecto, presentes en otras partes en la isla con una accesibilidad mucho más fácil que en el cráter.

Entre las otras plantas introducidas plantadas a orilla del cráter del Rano Kau y en el sitio arqueológico del Rano Kau figuran especialmente Acacia cf. saligna et Cupressus macrocarpa (« Monterrey cypress » en inglés, Foto 133), un ciprés conocido por ser invasor en Australia y naturalizado en Nueva Zelanda. Estas especies presentan un impacto paisajístico negativo, más

Page 48: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

48

que un impacto ecológico. El jardín de la casa del guardaparque en Orongo contiene numerosas especies potencialmente invasoras como Aloe cf. arborescens, Kalanchoe pinnata, Lampranthus multiradiatus y el helecho Nephrolepis cf. cordifolia (Foto 134) la que recomendamos eliminarla. Cuadro 3. Lista de principales plantas introducidas silvestradas o subespontaneas observadas en el cráter Rano Kau y estrategias y métodos de lucha recomendados. Nombre científico

Familia Forma biológica

Localización Abundancia Conflicto de interés

Estrategia y método de lucha

Acacia cf. saligna

Fabaceae (Leguminosae)

Pequeño árbol

Alto de cráter, pendiente fuerte

Bosquete Bajo Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Annona cherimolia

Annonaceae Pequeño árbol

Fondo del cráter, borde del lago

Bosquete Fuerte (fruto)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Arundo donax Poaceae (Gramineae)

Gran herbácea erguida

Fondo del cráter, borde del lago

Rastrojo denso (< 500 m²)

posible Erradicación, lucha manual

Asclepias curassavica

Asclepiadaceae Herbácea erguida

Centro de cráter

Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Bidens pilosa Poaceae (Gramineae)

Pequeña herbácea erguida

Alto del cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Bougainvillea spectabilis

Nyctaginaceae Arbusto Lianascente espinoso

Centro del cráter, pendiente mediana a fuerte

Rastrojo denso (< 500 m²)

Posible (flores)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Cirsium vulgare Asteraceae (Compositae)

Herbácea con roseta

Alto del cráter y borde del lago

Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Coffea arabica Rubiaceae Pequeño árbol

Fondo del cráter, borde del lago

Mancha forestal densa (< 500 m²)

Posible (frutos)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Conyza bonariensis

Asteraceae (Compositae)

Herbácea anual

Centro y fondo del cráter

Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Crotalaria grahamiana

Fabaceae (Leguminosae)

Arbusto Alto del cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Cupressus macrocarpa

Cupressaceae Árbol Alto del cráter hacia Orongo, pendiente fuerte

Bosquete Bajo Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Eriobotrya japonica

Rosaceae Árbol Pendientes y fondo del cráter

Individuos aislados

Posible (frutos)

Erradicación, lucha manual y química (tocón)

Kyllinga brevifolia

Cyperaceae Herbácea en manchón

Alto del cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Lampranthus multiradiatus

Aizoaceae Herbácea suculenta

Alto del cráter Manchas aisladas

Posible (flor)

Erradicación, lucha manual

Lantana camara Verbenaceae Arbusto Centro del Rastrojo Bajo Erradicación,

Page 49: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

49

Lianascente espinoso

cráter, pendiente media a fuertes

denso (< 500 m²)

lucha manual y química (en tocón)

Lepidium bonariense

Brassicaceae Herbácea erguida

Fondo del cráter

Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Leucaena leucocephala

Fabaceae (Leguminosae)

Pequeño árbol

Fondo del cráter, borde del lago

Individuos aislados

Bajo Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Mangifera indica

Anacardiaceae Árbol Fondo del cráter

Individuos aislados

Fuerte (fruto)

Erradicación, lucha química (en tocón)

Melia azedarach

Meliaceae Árbol Centro del cráter, pendiente promedio

Mancha forestal densa

Posible (madera)

Confinamiento, lucha manual y química (en tocón)

Melinis minutiflora

Poaceae (Gramineae)

Herbácea en manchones

Alto del cráter, pendiente fuerte

Manchones densos

Bajo Confinamiento, lucha manual

Melinis (syn. Rhynchelytrum) repens

Poaceae (Gramineae)

Herbácea en manchones

Alto del cráter, pendiente fuerte

Manchones Bajo Confinamiento, lucha manual

Morus cf. alba Moraceae Pequeño árbol

Bajo de cráter Individuos aislados

Posible (frutos)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Persea americana

Lauraceae Árbol Fondo del cráter, borde del lago

Mancha forestal

Fuerte (frutos)

Confinamiento, lucha manual

Plantago lanceolata

Plantaginaceae Herbácea en roseta

Alto de cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Psidium guajava

Myrtaceae Pequeño árbol

Alto de cráter Individuos aislados

Posible (frutos)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Robinia pseudoacacia

Leguminosae (Fabaceae)

Árbol Centro del cráter, pendiente promedio

Mancha forestal densa

Posible (madera)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón )

Sonchus asper Asteraceae (Compositae)

Herbácea erguida

Bajo de cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Sorghum halepense

Poaceae (Gramineae)

Herbácea erguida

Alto del cráter Manchones aisladas

Bajo Confinamiento, lucha manual

Syzygium jambos

Myrtaceae Árbol Fondo del cráter, borde del lago y centro del cráter

Mancha forestal densa (< 500 m²)

Fuerte (frutos)

Erradicación, lucha manual y química (en tocón)

Taraxacum officinale

Asteraceae (Compositae)

Herbácea en roseta

Alto del cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Verbena litoralis

Verbenaceae Pequeña herbácea erguida

Alto del cráter Individuos aislados

Bajo Confinamiento, lucha manual

Vitis vitifera Vitaceae Liana Centro del Muchas Fuerte Confinamiento,

Page 50: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

50

cráter, pendiente promedio, bajo del cráter y lago

manchas (frutos) lucha manual y química (en tocón)

Waltheria indica L. (syn. W. americana)

Sterculiaceae Arbusto Centro del cráter, pendiente mediana

Individuos aislados

Bajo Erradicación, lucha manual

→→→→ Playa de Ovahe

Este sitio también posee un gran valor paisajístico (es una de las dos playas de arena blanca

de la isla junto con Anakena) y un interés ecológico. Alberga, en efecto, la única población conocida de Boerhavia acutifolia (BUTAUD, 2005), localizada en lo alto de la pendiente bajo la acantilado marítimo, así como poblaciones importantes de Tetragonia tetragonoides (« herepo ») situados en lo alto de la playa de arena (Foto 135). Se puedo realizar la eliminación incluso la erradicación total de los adventicios como Bidens pilosa, Cenchrus echinatus, Conyza sp., Cyperus rotundus, Daucus carota, Lepidium sp., Oenothera stricta, Paspalum clandestinum, Plantago lanceolata, Portulacca oleracea, así como Cirsium vulgare. Se recomienda la lucha manual, el arranque de estas herbáceas debería ser relativamente fácil por el sustrato arenoso (salvo en el caso de Oenothera que posee una raíz pivotante profunda).

También es posible una restauración del medio natural con la reintroducción de herbáceas

indígenas o endémicas Apium prostratum, Chenopodium glaucum (« huataru »), Lycium sandwicense (« pua nako nako »), la liana trepadora Ipomea pes-caprae, la gramínea Paspalum forsteriana, y el arbusto Solanum forsteri (« poporo ») observados durante esta misión en los acantilados y los roqueríos a orilla del mar.

Proponemos la clasificación en área protegida de una parte de la playa (la del lado oeste) separada físicamente de la parte este de la playa por una barrera natural constituida de una punta y de material de desprendimiento rocoso (Foto 136), con un acceso prohibido al público. Se podrían instalar carteles de interpretación en la vegetación de litoral y el proyecto de restauración de hábitat (lucha contra las malezas y reintroducción de plantas indígenas y endémicas) en la parte oeste de la playa donde subsiste una pequeña población Tetragonia tetragonoides.

→→→→ Arboretum y jardín botánico de Vaitea

Este antiguo jardín botánico y arboretum habría sido el sitio de ensayos de las plantación de diversas especies vegetales por un equipo neozelandés en 1991 (LEFEUVRE y al., 2005) y que nosotros, lamentablemente, no encontramos los documentos en los papeles consultados en la CONAF. Una gran cantidad de plantas potencialmente invasoras se censaron durante las misiones precedentes de 2005 (como Acacia mearnsii, Acacia melanoxylon, Antidesma bunius, Casuarina cunninghamiana, Psidium cattleianum, Tephrosia candida citadas por LEFEUVRE y al. 2005, BUTAUD, 2005 y J.-F. BUTAUD, com. pers. 2008) y otras han sido observadas silvestradas como Cotoneaster cf. glaucophyllus, Hedychium sp., Indigofera suffruticosa, Kalanchoe pinnata, Leucaena leucocephala, Pennisetum cf. purpureum, incluso en el estado de iniciarse la invasión

Page 51: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

51

(Anredera cordifolia). El sitio está parcialmente invadido por rastrojos densos monoespecíficos de Lantana camara en aproximadamente una hectárea (Foto 137).

La eliminación de estas especies deberá hacerse en estrecha colaboración con el « Fundo

Vaitea », administrador del sitio.

→→→→ Jardín y arboretum de la CONAF en Mataveri

La CONAF también fue el lugar privilegiado para ensayos de aclimatación de plantas en el pasado, entre las cuales están aparentemente Crotalaria grahamiana y Melinis minutiflora. Actualmente existe una cantidad alta de plantas potencialmente invasoras a erradicar o a vigilar como Eugenia uniflora, Kalanchoe pinnata, Lampranthus multiradiatus, Odontonema strictum, Pithecellobium dulce, Sanchezia speciosa y especies silvestradas e invasoras a controlar como Anredera cordifolia, Commelina diffusa, Sorghum halepense. Otras especies cultivadas como Abutilon grandifolium, maleza de las zonas secas en Hawai y en Polinesia francesa (Foto 138) o Thevetia peruviana (Foto 139) silvestrada en Hawai y Fidji, incluso el laurel en flor Nerium oleander que produce semillas plumosas diseminadas por el viento, también podrían ser eliminadas por « precaución ».

Una acción de « gran limpieza » de los jardines de la CONAF podría servir de ejemplo de

demostración de la lucha contra las plantas invasoras y las malezas en la isla de Rapa Nui.

→→→→ Pueblo de Hanga Roa

Zona que se reúne a casi la totalidad de los habitantes desde fines del siglo 19, el pueblo es el punto de entrada principal para las especies cultivadas y las malezas de cultivos (como el guayabo común Psidium guajava, la crotalaria Crotalaria pallida), y más recientemente las ornamentales en los jardines. Plantas potencialmente invasoras como Parkinsonia aculeata, Sanchezia speciosa (aeropuerto), Solanum capsicoides et Stachytarpheta cayennensis, han sido observadas y algunas como Anredera cordifolia, Lantana camara, Leucaena leucocephala, Mirabilis jalapa, Odontonema strictum ya están silvestradas. A otras habría que vigilar como los helechos Cyrtomium falcatum y Nephrolepis cf. cordifolia o incluso la hortensia (Hydrangea macrophylla) comúnmente plantada en el aeropuerto y en los jardines (Foto 140), silvestrada en la isla de La Reunión (TASSIN y al., 2007) donde mantiene una lucha con la ONF.

Las operaciones de lucha contra estas especies invasoras o potencialmente invasoras en el

pueblo de Hanga Roa necesitan la colaboración de las autoridades comunales (municipalidad) y de la participación activa de los habitantes, lo que supone un esfuerzo de comunicación a través de campañas de información y de sensibilización.

V. Conclusiones y recomendaciones

Rapa Nui se ha transformado en el símbolo de catástrofe ecológico y de hundimiento cultural en un ecosistema insular (ROLETT & DIAMOND, 2004, DIAMOND, 2006) que Jared DIAMOND llama « écocidio ». La totalidad de las aves terrestres endémicas de la isla han

Page 52: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

52

desaparecido en el pasado (al menos seis especies según D. STEADMAN, 1995) así como numerosas plantas endémicas como el sándalo (ORLIAC, 1998) o la palmera gigante Paschalococos dispersa que pertenece a un tipo monotípico endémico (DRANSFIELD y al., 1984). Como lo había escrito Pierre LOTI en 1872 o Carl SKOTTSBERG a comienzo del siglo pasado, la vegetación de la isla es extremadamente pobre y completamente desprovista de bosque (« the vegetation is extremely poor…the island is destitute not only of wood, but of trees » SKOTTSBERG, 1920-56: página 6), de ahí su sobrenombre de « isla sin árbol » dado por Thor HEYERDAHL (1957). Solamente el arbusto endémico Sophora toromiro (« toromiro ») ha sobrevivido en el cráter del Rano Kau (los últimos pies se fotografiaron en 1934-35 por la misión francés-belga). Sus semillas fueron recolectadas por Thor HEYERDAHL durante su expedición arqueológica en 1955-56 a fin de multiplicar la especie en jardines botánicos europeos y chilenos, luego reintroducirla en Rapa Nui en 1995 (MAUNDER y al., 2000).

Para Jared DIAMOND, se tratará de « el ejemplo más sobresaliente de una sociedad que ha

contribuido a su propia destrucción sobreexplotando sus recursos ». Esta degradación medioambiental puede ser atribuida en parte a variables físicas (clima seco, frío y viento, pequeña superficie terrestre, baja altitud, aislamiento geográfico) pero sobre todo a actividades y a perturbaciones humanas que han tocado la isla durante el periodo polinesico o pre-europeo (deforestación, incendios, sobreexplotación de recursos, introducción de ratas Rattus exulans, HUNT, 2007) luego durante el periodo europeo: introducción y ganadería extensiva de ovejas por la compañía inglesa WILLIAMSON & BALFOUR con hasta 40.000 animales en los años 1934-1935 (METRAUX, 1949) (« un bullicio de ovejas que se desplazaban como una alfombra gris » escrito T. HEYERDAHL, 1957), pero también de caballos, cabras, bovinos y conejos (cuya abundancia ha sido descrita por Pierre LOTI desde 1872).

La riqueza de la flora secundaria (es decir, todas las plantas introducidas silvestradas)

también ha sido apreciada por los precedentes autores desde hace un siglo (FUENTES, 1913; SUDZUKI, 1979; ETIENNE y al., 1982; BUTAUD, 2005). La tasa de secundarización (es decir, la relación entre la flora secundaria y la flora total, incluyendo la flora primaria) es la más alta de todas las islas del Pacífico, y una de las más importantes a nivel mundial (con la isla de Rodrigues en el Océano Indico). La isla de Rapa Nui tiene casi 370 plantas introducidas de las cuales 180 están silvestradas, contra solamente 47 plantas indígenas (Cuadro 4). A modo de comparación, las islas Juan Fernández tienen 260 plantas introducidas contra 211 indígenas (CUEVAS y al., 2004). Las formaciones herbáceas ocupan actualmente un 90% de la superficie de la isla contra aproximadamente un 5% para las formaciones arbóreas (418 ha, esencialmente plantaciones forestales de las cuales 292 ha de eucalyptus) y un 4% de formaciones arbustivas (esencialmente rastrojos de guayabas) (ETIENNE y al., 1982; CONAF, 1997). Cuadro 4 . Evolución de la flora secundaria de Rapa Nui (plantas solamente silvestradas). ZIZKA (1991) considera las adventicias Cynodon dactylon, Kyllinga brevifolia, Portulacca oleracea y Cyperus (Pycreus) polystachyos como plantas indígenas (« idiochores » o « natives » en inglés) mientras que son consideradas como introducidas por otros autores. Incluso, considera los árboles Sapindus saponaria y Thespesia populnea como introducciones polinésicas (« antropocoros ») mientras que son consideradas como indígenas por otros autores. *cifra incluye las adventicias y las subespontaneas.

Page 53: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

53

AUTORES (año)

FUENTES (1913)

GUILLAUMIN y al. (1936)

ETIENNE (1982)

ZIZKA (1991)

BUTAUD (2005), LEFEUVRE y al.

(2005) Plantas indígenas y endémicas (fuera de especies extintas)

33 31 27 30 46

Plantas introducidas por los Polinésicos

7 7 7 7 17+1?

Plantas introducidas silvestradas (Pacífico, Europa y América)

35 39 52 60 178-182

V.1. Inconvenientes/puntos negativos para la gestión de plantas invasoras

→ Los principales métodos de restauración de hábitats perturbados, de rehabilitación o de revegetación de los sitios degradados son: (1) favorecer la regeneración natural (« assisting natural regeneration » en inglés); (2) plantar semillas en el sitio (« direct seeding »); (3) plantar semilleros en el sitio (« establishing a nurse crop »); (4) o efectuar plantaciones de jóvenes plantas juveniles (« planting ») (ver por ejemplo PORTEOUS, 1993). En la isla de Rapa Nui, la dificultad de estos métodos, luego de la eliminación parcial o completa de las plantas invasoras, está ligada a la casi-ausencia de regeneración natural (reclutamiento de plántulas a partir de la lluvia de semillas y/o del banco de semillas en el suelo) y a la elección muy limitada de especies indígenas o endémicas a reintroducir (especialmente plantas pioneras, de sucesión secundaria precoz). Como lo había señalado Mike MAUNDER, miembro del « Toromiro Management Group » basado en el Royal Botanic Gardens de Kew (Reino Unido) cuyo objetivo principal es la protección de Sophora toromiro y la conservación de sus habitas asociados, la degradación del hábitat es uno de los principales obstáculos a la reintroducción de esta especie endémica de interés patrimonial en la (« the nature of habitat degradation has been so profound that restoration (sensu stricto) is no longer feasible », ver www.kew.org/conservation/cpdu/Toromiro/toro_con.htm#Conservation_of_the_Extinct_Toromiro). No podemos hablar de « restauración de hábitat » en Rapa Nui sino más bien de « rehabilitación de sitio » (« recuperación de la cobertura vegetal » según la expresión de Jacques TASSIN, 2005), salvo, a lo mejor, en el cráter de Rano Kau donde subsisten aún poblaciones relictuales de árboles y de gramíneas indígenas y endémicas (como Triumfetta semitriloba o Danthonia paschalis, obs. pers. 2008) y donde se puede observar alfombras de helechos en sotobosque de bosque secundario (como Microlepia strigosa, Microsorum parksii, Pneumatopteris costata). → El segundo factor ecológico limitante para la rehabilitación de sitos naturales o semi-naturales de la isla es el sobrepastoreo por los equinos y bovinos dejados en libertad: una centena de bovinos y un millar de caballos (más de 2.000 según algunas fuentes) recorren libremente la zona del Parque Nacional y pisotean los sitios arqueológicos (Foto 141). La fuerte presión de equinos y bovinos, habiendo ya causado la casi-desertificación de la isla en el pasado con la ganadería de decenas de miles de ovejas entre 1870 y 1952, es todavía permanente. Estos mamíferos herbívoros son, además, agentes diseminadores de plantas invasoras y adventicias por exo-zocoria (semillas adheridas o con aristas) transportadas en el pelo de los animales, como Bidens pilosa, Cenchrus echinatus) o por endozocoria (frutos carnudos como Psidium guajava o frutos secos como las vainas de las leguminosas, Acacia spp., Crotalaria spp., Leucaena leucocephala). Las perturbaciones del suelo (« trampling » en inglés) ligadas al pastoreo proveen micrositios

Page 54: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

54

favorables para la germinación de especies introducidas pioneras y heliofilas (por ejemplo Cirsium vulgare). → El fuego voluntario o accidental constituye un tercer punto crucial a resolver para el manejo de invasiones vegetales. Esta « práctica tradicional » utilizada en todo el triángulo Polinésico para los cultivos (plantaciones de taros, ñames, papa dulce) asociada con la deforestación, aún es practicada hoy en día en las numerosas islas. Fue documentada en Rapa Nui por Pierre LOTI en 1872 y se aceleró luego de la ganadería intensiva de ovejas en el siglo 19 y 20 done se quemaban las zonas de pastizales durante la estación seca « a fin que una nueva hierba verde y fresca pueda nutrir a las ovejas » (HEYERDAHL, 1957). Esta práctica parece usarse todavía, y vimos durante esta misión zonas de pastizales recientemente quemadas. Los incendios favorecen la instalación de plantas pirofilas llamadas « pyrophytes », tolerantes y adaptadas al fuego (como las gramíneas Melinis minutiflora, Arundo donax o los arbustos Acacia spp., ejemplos bien documentados en Australia, África del Sur y en las islas Hawai, D’ANTONIO, 2000) y capaces de acelerar el régimen de fuegos entregando un buen combustible. → El clima particular de la isla con temperaturas relativamente frescas y una pluviometría baja es, lamentablemente favorable a las plantas invasoras de zonas tropicales, subtropicales, mediterráneas y templadas (como el cardo espinoso Cirsium vulgare o la robinia Robinia pseudoacacia). → Rapa Nui fue objeto de múltiples ensayos de aclimatación de plantas, de tentativas de reforestación, de mejora de los pastizales, de revegetalización de los suelos para luchar contra la erosión con especies vegetales no siempre adaptadas a las condiciones edáficas y climáticas de la isla y teniendo siempre un carácter invasor (caso del « chocho » Crotalaria grahamiana, del « mauku piro » Melinis minutiflora y del « Pampas grass » Cortaderia selloana). La isla también se caracteriza por una abundancia de plantas introducidas ornamentales, cultivadas en los jardines del pueblo de Hanga Roa, y también en los jardines y arboretum de la CONAF en Mataveri y Vaitea: entre las que figuran numerosas plantas invasoras o potencialmente invasoras (como Lantana camara) o capaces de naturalizarse rápidamente (caso de los helechos). La importancia de los jardines privados y públicos (jardines botánicos) como fuente de plantas invasoras es bien conocida, especialmente en los parques nacionales en África del Sur (FOXCROFT y al., 2008), las islas Hawai (STAPLES y al., 2000), Juan Fernández (CUEVAS y al, 2004), Tahiti y La Reunión (MEYER & LAVERGNE, 2004, MEYER y al. 2008b). → en un plan puramente técnico y para lograr una buena lucha química, los únicos herbicidas disponibles y comercializados en la isla son un herbicida total a base de glifosato vendido bajo la marca Rango©, a una concentración de 480 SL es decir un 48%, a $14.500 el litro; y el MCPA© (750 SL), otro herbicida no-selectivo a base de sal de metilamina del ácido metil chlorofenoxiacetico (« dimethylamin salt » en inglés) vendido a $7.000 los 750 ml. La sociedad ANASAC basada en Santiago de Chile (Agrícola Nacional SAC) comercializa el Rango© a un costo más bajo de $44.300 pesos los cinco litros, pero sin contar con los gastos de transporte (Ignacio ESPINA IGOR, CONAF, com. pers. 2008).

Page 55: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

55

V.2. Ventajas/puntos negativos para la gestión Factores biológicos

→ Hay que indicar la ausencia de numerosas especies vegetales conocidas como extremadamente invasoras en las otras islas tropicales y subtropicales del Pacífico (MEYER, 2000), en las islas Galápagos y Juan Fernández, o en regiones más templadas (Australia, Nueva Zelanda). Es el caso de las plantas acuáticas (como la Jacinta de agua Eichhornia crassipes o el helecho acuático Salvinia molesta), la zarza (Rubus spp., especialmente R. ulmifolius invasora en Juan Fernández, SWENSON y al. 1997) y arbustos espinosos (como la sensitiva gigante Mimosa dipolotricha llamada también M. invisa), lianas (Hiptage benghalensis, Merremia spp., Mikania micrantha, Passiflora mollissima, Senecio mikanioides conocida con el nombre de « German ivy », Thunbergia spp.), herbáceas trepadoras (como el « wandering jew » Tradescantia fluminensis recientemente introducida en Juan Fernandez, CUEVAS y al., 2004, el wedelia Sphagneticola trilobata o la melastomatácea Dissotis rotundifolia), malezas y adventicias « dañinas » en agricultura (especialmente Chromolaena odorata, Crassocephalum crepidioides, Erechtites valerianiifolius, Parthenium hysterophorus), así como algunos leñosos (como el tulipero de Gabón Spathodea campanulata, el pimentero del Brasil Schinus terebinthifolius, etc..). → La ausencia de aves frugívoras (introducidas o indígenas) en la isla, capaces de diseminar activamente y por grandes distancias las plantas invasoras de frutos carnosos también es una « suerte » para Rapa Nui y explica porque algunas especies como Lantana camara o Vitis vinifera no estén más repartidas en la isla. Contrariamente a LEFEUVRE y al. (2005: página 97) no pensamos que el ave introducida Diuca diuca (llamada « Common Diuca-Finch » en inglés), muy común en toda la isla (obs. pers., 2008), pueda consumir y diseminar los frutos de lantana, ya que se trata de un pájaro exclusivamente granívoro (ESTADES, 1997). El lantana y el madreselva del Japón Lonicera japonica (« Japanese honeysuckle » en inglés, un arbusto trepador de flores olorosas, invasor en los Estados Unidos, en Nueva Zelanda y en Australia) han sido plantados como ornamentales en la islas Juan Fernández (Chile) y son consideradas potencialmente invasoras ya que sus frutos carnosos pueden ser diseminados por el zorzal Turdus falklandii quien también dispersa los frutos de la zarza Rubus ulmifolius, la guayaba de Chile Ugni molinae (« Chilean guava ») y el « maqui » Aristotelia chilensis muy invasores en sotobosque de los bosques de la isla (SWENSON y al. 1997, GREIMLER y al. 2002). Otras plantas ornamentales como los arbustos Cotoneaster cf. glaucophyllus, Eugenia uniflora, Sambucus mexicana podrían rápidamente extender su área de repartición si sus pequeños frutos carnosos fueran dispersados por animales frugívoros introducidos en la isla. → Algunas especies conocidas por ser particularmente invasoras y que han sido introducidas en Rapa Nui en el pasado, ya no están en la isla: es el caso del tojo de Europa Ulex europaeus (« gorse » en inglés) citado en el « parque de Mataveri » par FUENTES (1913) y reconocido como una especie extremadamente invasora en Australia, en Nueva Zelanda, y en las zonas de altitud en las islas Hawai y La Reunión. Igual, la retama negra Cytisus scoparius (« Scotch broom » o « Europaan broom »), invasor en Australia, Nueva Zelanda y en los Estados Unidos, y Schinus molle (« pepper tree »), invasor en África del Sur, han sido citados como presentes en la isla por FUENTES pero parecen que ya no estuvieran. También, el árbol Paraserianthes

Page 56: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

56

lophanta, invasor en África del Sur (HENDERSON, 1995) se plantó en ensayo de reforestación en Rapa Nui en el pasado pero no se ha localizado desde entonces (LEFEUVRE y al., 2005). → Muchas especies de acacia introducidas y consideradas como particularmente invasoras en otras partes del mundo (CRONK & FULLER, 1995), como Acacia macracantha (invasora en el Caribe citado en el Rano Kau por FUENTES (1913), SUDZUKI (1979) y ZIZKA (1991) sin estar naturalizado, Acacia mearnsii (plantada en Vaitea), Acacia melanoxylon (plantada en Poike, ETIENNE y al., 1982, Manga Orito y Vaitea, LEFEUVRE y al., 2005), Acacia dealbata (plantada en las pendientes de Poike por la lucha contra la erosión, ZIZKA, 1991) Acacia saligna plantada recientemente en toda la isla (LEFEUVRE y al., 2005), aún no están diseminadas y se reproducen esencialmente de manera vegetativa por rebrote de raices y rebrotes de raíces, lo que favorece las operaciones de erradicación. Por el contrario, los dos arbustos espinosos Acacia farnesiana y Acacia karroo ya están en vías de naturalización.

Factores físicos → La superficie de la isla es reducida (170 km²), su altitud es relativamente baja (570 m) y el relieve está poco accidentado (salvo los acantilados marítimos y las pendientes del cráter Rano Kau). Estas característica topográficas permiten una prospección en toda la isla y hace posible una cartografía de la vegetación secundaria (ver por ejemplo el mapa de MICHEA & ETIENNE, 1981) y la localización precisa (por GPS) de individuos aislados o poblaciones de especies naturalizados e invasores.

Factores humanos y socioeconómicos → Las zonas de habilitación están concentradas cerca del único pueblo Hanga Roa, lo que facilita la lucha, por ejemplo, contra las ornamentales de jardines. La cantidad de puntos de entrada (puerto, aeropuerto, pero con el caso problemático de barcos de turismo y « yates ») son pocos, permitiendo un control de llegadas y eventuales introducciones de especies. Así también, las provenientes de los bienes y de personas limitadas a Chile y a Tahiti (Polinesia francesa) es un ventaja en materia de bioseguridad. → Los actores locales están bien identificados y la cantidad de estructuras de administración relativamente baja (la CONAF a cargo de la administración del Parque Nacional de Rapa Nui, el SAG a cargo de la agricultura, la ganadería y la cuarentena, SERNATUR para el turismo, la CONADI para los asuntos indígenas, la CODEIPA del desarrollo de la isla) La existencia de una « mesa de trabajo » para el proyecto de gestión sustentable, integrando la mayoría de estos actores, es un ventaja mayor. La colaboración francesa-chilena-pascuense iniciada en 1997, con las misiones de expertos franceses 2005 y de nuestra propia misión en 2008, ilustra esta sinergia y una voluntad común de hacer frente al problema de las plantas invasoras.

V.3. Principales recomendaciones → Es urgente la implementación en la isla de Rapa Nui de programas de lucha manual, química o biológica para controlar las especies invasoras y potencialmente invasoras juzgadas prioritarias (cuya lista debe estar validada por la mesa de trabajo del proyecto de manejo sustentable).

Page 57: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

57

- La lucha biológica propuesta para el cardo Cirsium vulgare debe ser objeto de una

asociación con un organismo experimentado en este tipo de lucha (por ejemplo el CSIRO www.csiro.au y/o el Department of Plant Industries del estado de Victoria en Australia, el Landcare Research en Nueva Zelanda www.landcareresearch.co.nz, el CAB International www.cabi.org).

- Las colaboraciones o los contactos con la CONAF en Chile permitirán inspirarse en

operaciones de lucha ya realizadas por las autoridades chilenas en sus territorios, como la del Lantana camara cuya presencia había sido señalada en los jardines en 1998 en la isla Juan Fernandez y que fue eliminada por la CONAF con la colaboración de los habitantes (CUEVAS y al., 2004).

- La lucha medioambiental (manejo de ganado, prohibiciones de hacer fuego) depende de

la implementación por las autoridades locales de una reglamentación estricta que hay que lograr aplicar y a la cual los habitantes de la isla deben adherirse.

- La implementación de parcelas demostrativas de lucha (erradicación o confinamiento)

en los sitios específicos como el cráter del Rano Kau o la playa de Ovahe permitiría a la vez proteger estos medios de intereses paisajísticos y ecológicos, y sensibilizar al público del problema de las plantas invasoras. A modo de ejemplo, los ensayos de restauración de habitat luego de la eliminación del árbol invasor Syzygium jambos están siendo llevados actualmente en las islas Pitcairn con la reintroducción de plantas leñosas y helechos indígenas y endémicos, multiplicados en viveros en colaboración con los habitantes (SMYTH & WALDREN, 2004).

→ El reforzamiento de las medidas de prevención y de control contra la introducción de especies vegetales o animales potencialmente dañinas (medidas llamadas de « bioseguridad » a fin de limitar el « riesgo medioambiental ») es una prioridad en Rapa Nui, como esto fue dicho en la reunión con la CODEIPA (« muchas personas que traen plantas y alimentos », Mario TUKI, com. pers. 2008).

- El control fito y zoo-sanitario en las fronteras (especialmente en el aeropuerto y en el puerto) debe reforzarse y realizarse por agentes capacitados a la detección y al reconocimiento de plantas invasoras y adventicias de cultivos.

- La implementación rápida de una « lista negra » de especies vegetales dañinas que

serán prohibidas para la importación, de un sistema de alerta precoz para detectar rápidamente cualquier nueva introducción, de un protocolo de vigilancia y de una brigada de acción rápida, son medidas muy recomendadas. Este tipo de medidas ya se ha tomado en Rapa Nui en materia de salud pública, como la campaña de información, de prevención y de lucha contra el virus del dengue, enfermedad contagiosa transmitida por los mosquitos.

- La elaboración de un sistema de análisis de riesgo para las plantas invasoras y malezas

(« Weed Risk Assessment »), adaptado a la situación de Rapa Nui, puede ser aconsejable para una toma de decisión lo mas objetiva posible. Jacques TASSIN del CIRAD recomienda que « la utilización de especies del tipo Acacia o de cualquier otra

Page 58: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

58

leguminosa es desaconsejable por el riesgo de que estas especies presentan » (TASSIN, 2005: capítulo 3.1. Proposición de una elección de especies, 3.1.1. Para la conservación de los suelos), este mismo autor propone, entre las especies que haya « un real potencial en materia de producción de madera utilizable en escultura » (capítulo 3.1.2 Para la producción de madera de artesanía) Acacia melanoxylon que es un árbol extremadamente invasor en África del Sur (HENDERSON, 1995) y naturalizado en California y en Argentina, así como Jacaranda mimosifolia (también invasora en África del Sur). Propone la utilización de Robinia pseudoacacia mientras que esta especie está inscrita en su propia lista de principales plantas invasoras para Rapa Nui. Desaconsejamos también la reforestación con árboles frutales como el níspero del Japón (« loquat » en inglés) Eriobotrya japonica tal como está recomendado en el informe de LEFEUVRE y al. (2005) ya que se trata de una especie invasora en Nueva Zelanda, en las islas Hawai (MOTOOKA y al., 2003) y en La Reunión, y ya silvestrada en el cráter de Rano Kau. También hay que evitar, la reforestación futura con el roble de Australia Grevillea robusta, una especie invasora en Hawai, África del Sur y silvestrada en la isla de La Reunión. Como señalado por TASSIN (2005), la reforestación con la casuarina Casuarina equisetifolia (« potencialmente invasivo en sustratos basálticos ») puede provocar riesgos medioambientales si se efectúa a gran escala. Esta especie es, en efecto, capaz de extenderse demográficamente luego de perturbaciones de gran amplitud (en Florida luego de ciclones, en la isla de la Reunión en pasos de lava volcánica, en los atolones de Polinesia francesa luego del desmantelamiento y abandono de un antiguo sitio de ensayo nuclear, MEYER, 2007b).

En sus propuestas para la conservación de Sophora toromiro, MAUNDER y al. (2000)

indican ya la necesidad de reforzar la cuarentena, el « toromiro » siendo tan sensible a los ataques de insectos. Según ellos, la cantidad de invertebrados no para de aumentar en la isla (« it is suspected that some of these pests are recent introductions to the island, that the number of invertebrate introductions is increasing », página 1348). Dos ejemplos ilustran la necesidad de implementar medidas de bioseguridad más estrictas: (1) la llegada accidental de la hormiga de Argentina Linepithema humile (syn. Iridomyrmex humilis) en la isla de Rapa Nui hacia 1987 (www.issg.org/database/species/distribution.asp?si=127&fr=1&sts=&lang=EN), introducida por un barco proveniente de Chile y señalada como muy abundante en 1996 (MORRISON, 1997) y es actualmente dominante en toda la isla (obs. pers. 2008 y Foto 142). Esta hormiga, conocida por ser una depredadora de artrópodos en Chile, África del Sur, California, Portugal, España y Hawai (atacando a los polinisadores de plantas endémicas Argyroxiphium spp., Paul KRUSHELNYCKY, University of Hawai at Manoa, Honolulu, pers. com. 2008), habría eliminado muchas especies de hormigas presentes en Rapa Nui (Ignacio ESPINA, com. pers. 2008); (2) la introducción en 2005 de la chicharita Homalodisca vitripennis (syn. Homalodisca coagulata), llamada « mouche pisseuse » en Tahiti, « glassy-winged sharpshooter » en inglés, de proveniencia ya sea de Chile o de Polinesia francesa. Actualmente el SAG lleva a cabo un programa de lucha financiado por el « Ministerio de Hacienda » que implicaba a 18 personas (Eric GUITAL, SAG, com. pers. 2008). Otras especies, introducidas de manera intencional en la isla como los pequeños peces carnívoros (« moquito-fish ») en los lagos del cráter para luchar contra los mosquitos (Ignacio ESPINA, CONAF, com. pers. 2008), podrían tener un impacto ecológico desastroso en los invertebrados acuáticos indígenas y endémicos. Se deberá vigilar la importación voluntaria o accidental de aves frugívoras capaces de diseminar las plantas invasoras de frutos carnosos, especialmente el miná común Acridotheres tristis (« common myna » en

Page 59: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

59

inglés) y la especie vecina A. fuscus (« jungle myna »), el bulbul de pecho rojo (« red-vented bulbul ») Pycnonotus cafer y el bulbul-orfeo « red-whiskered bulbul » P. jocosus. La identidad y el estatuto de las especies introducidas en Rapa Nui para los proyectos actuales y futuros de reforestación (por ejemplo la realizada en colaboración con el departamento FOGER (Forêt et Gestion de l’Espace Rural) del Servicio de Desarrollo Rural, Ministerio de la Agricultura de Polinesia francesa) deben ser objeto de una atención particular.

- Se aconsejable que haya una colaboración en aumento con el departamento de protección de vegetales (DPV) del Servicio de desarrollo Rural de Polinesia francesa por las conexiones aéreas privilegiadas que existen entre Rapa Nui y Tahiti.

- Se aconseja el acercamiento del SAG a la red de bioseguridad y de vigilia fitosanitaria

de la región Pacífico (Servicio de Protección de Vegetales de la CPS o « Plant Protection Service », « Secretariat of the Pacific Community » o SPC en inglés, www.spc.int/pps) así como el acercamiento de los gestionadores locales implicados en la gestión de plantas invasoras en Rapa Nui con las diferentes redes internacionales que tratan el problema de invasiones biológicas (« Global Invasive Species Program » o GISP, « Invasive Species Specialist Group » o ISSG) y regionales (Red de aprendizaje sobre las especies invasoras, « Pacific Invasives Learning Network » o PILN).

→ La información, la sensibilización y la educación de las autoridades locales, del público y de los escolares sobre los problemas causados por las invasiones biológicas, y las plantas invasoras en particular, son cruciales en materia de gestión. Pueden hacerse por intermedio de los medio de comunicación disponibles (televisión local, radio local, folletos, afiches, libreta y guías), escuelas y organismos de gestión de la isla. Rapa Nui dispone de una publicación mensual « Moe Varua Rapa Nui » vendido o distribuido a los turistas de paso, un folleto de dos páginas titulado « Rapa Nui » distribuido gratuitamente (ver el artículo « Produce Limpio » par el Concejo Nacional de Producción Limpia del Gobierno chileno en el último número). La publicación del boletín del Parque Nacional de Rapa Nui « Ka Uga Te Rogo » podría lanzarse con un número especial sobre las plantas invasoras (el N°3 de julio 1995 estaba consagrado a al reintroducción del « toromiro », el N°4 de septiembre 1995 a las aves marinas de la isla).

Es revelador leer en una guía turística recientemente publicada en Rapa Nui, como se describe la naturaleza de la isla: « la espectacular floración de innombrables altramuces amarillas y melinis rosada-malva. Visitar la isla de Pascuas sin aspirar su lilas tan odorífera (Melia azedarach), sin saturar su vista con la malva de las buganvilias (cerca a Anakena especialmente, o en el cráter de Rano Kau), sin hacer jugar las luces extraordinarias de esta isla en los colores más bellos que pueda ofrecer, los de sus flores, sería a ciencia cierta pasar al lado de una de las riquezas de su patrimonio» (PARDON, 2008: página 198). La capuchina (Tropaeolum majus, Tropaeolaceae, « nasturtium » en inglés) está descrita como la « flor simbólica de Rapa Nui aunque introducida en la época histórica » (página 197); se habla del « Pequeña mimosa Originaria de Australia que florece perfectamente bajo el clima pascuense », de un « magnifica parterre de colquico salvajes cerca de la bahía La Pérouse » (página 198), de « la pervincha de Madagascar la que se aclimató perfectamente » o incluso « las malezas más invasoras, como estos caballos españoles que desdeña al ganado, producen bellas flores coloridas en la primavera » (páginas 202-203). La achicoria Cichorium intybus (« chicory » en inglés) que se encuentra en el sitio arqueológico de Ahu Akivi y a las bellas flores azules

Page 60: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

60

atrayentes para los turistas (Foto 143) es, efecto, una maleza en los Estados Unidos. Estos ejemplos ilustran el riesgo de la pérdida del patrimonio natural original de la isla a beneficio de una naturaleza que es el resultado de la homogeneización reciente de la flora y la fauna. → Finalmente proponemos que se desarrolle una misión complementaria de terreno en Rapa Nui. Se necesitan tomar medidas finas en terreno (estimación de la superficie invadida en hectáreas, cuenta de la cantidad de poblaciones de individuos, diámetros de los leñosos, superficie cubierta por las herbáceas, etc.), que nosotros no pudimos realizar durante la misión de junio 2008, para evaluar con mayor precisión el costo de las operaciones de una lucha manual y química en función de la repartición y la densidad de especies seleccionadas para la erradicación y el confinamiento en parcelas demostrativas elegidas en sitios específicos.

« Il y a beaucoup d’herbes ici. Et n’oubliez pas que ce qui est mauvaise herbe pour l’un, est fleur pour l’autre » (Jennifer VANDERBES, 2004. L’île de Pâques, página 120) « Dix commandements du visiteur…à respecter scrupuleusement: ne tentez pas d’introduire une espèce végétale (ou animale) sur l’île. Flore et faune sont très vulnérables et le biotope peut être profondément modifié par quelques graines dispersées malencontreusement » (Daniel PARDON, 2008. Guide de l’île de Pâques, página 243).

Page 61: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

61

VI. Bibliografía

VI.1. Rapa Nui ARTZ, J. & MOUNT, M. 1999. Hepatoxicity associated with pyrrolizidine alkaloid (Crotalaria

spp) ingestion in a horse on Easter Island. Veterinary and Human Toxicology 41(2): 96-99 BAHN, P. & FLENLEY, J. 1992. Easter Island, Earth Island. Thames and Hudson Ltd, London,

240 pages. BUTAUD, J.-F. 2005. Inventaire floristique et définition des enjeux de conservation de l’île de

Pâques (Rapa Nui, Chili). ONF International, ONF Conosur, Goberno de Chile CONAF, 32 pages + annexes (rapport non publié).

CABALION, P. 2005. Plantes de l’île de Pâques. Rapport de mission pour l’ONF International. IRD, Nouméa, 7 pages + annexes (non publié).

CONAF, 1997. Plan de Manejo. Parque Nacional Rapa Nui. Chile, CONAF, Santiago, non paginé (rapport non publié).

DIAMOND, J. 2006. Effondrement. Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie. Gallimard, Paris, 648 pages.

DRANSFIELD, J. R., KING, S. M., HARKNESS, D. D. & RAPU, S. 1984. A recently extinct palm from Easter island. Nature 312: 750-752.

ESTADES, C. F. 1997. Bird-habitat relationships in a vegetational gradient in the Andes of Central Chile. The Condor 99: 719-727.

ETIENNE, M., MICHEA, G. & DIAZ, E. 1982. Flora, Vegetacion y Potential Pastural de Isla de Pascua. Boletin Tecnico 47, Facultad de Ciencas Agrarias, Veterinarias y Forestales, Universidad de Chile, Santiago.

FLENLEY, J. R. & KING, A. S. M. 1984. Late Quaternary pollen records from Easter Island. Nature 307: 47-50.

FUENTES, F. 1913. Reseňa Botánica sobre la Islad de Pascua. Boletin del Museo Nacional Chile 5(2): 320-337.

GUILLAUMIN, M. A., CAMUS, A. & TARDIEU-BLOT, M. L. 1936. Plantes vasculaires récoltées à l’Ile de Pâques par la Mission Franco-Belge. Bulletin du Muséum national d’Histoire naturelle, 2ème série 8 (6): 552-556.

HEYERDAHL, T. 1957 (réed. 1995). Aku-Aku. Le Secret de l’île de Pâques. Editions Phébus, Paris, 394 pages.

HONEYCUTT, R. L. & McGINLEY, M. 2007. Rapa Nui and Sala-y-Gomez subtropical broadleaf forests. In CLEVELAND, C. J. (ed.), Encyclopedia of Earth. WWF, National Council of Science and the Environment.

HUNT, T. 2007. Rethinking Easter island’s ecological catastrophe. Journal of Archaeological Science 34: 485-502.

LEFEUVRE, J.-C. 2005. Compte-rendu de mission. Ile de Pâques-Chili du 18 au 28 avril 2005, ONF Conosur, Goberno de Chile CONAF, 15 pages (rapport non publié).

LEFEUVRE, J.-C., TETUANUI, W. & BUTAUD, J.-F. 2005. Rapport de mission Ile de Pâques, Chili, du 18 au 28 avril 2005. ONF Conosur, Goberno de Chile CONAF, Gouvernement de Polinesia francesa (rapport non publié).

LOTI, P. 1872 (réed. 2007). Journal d’un Aspirant de la Flore. Rapanui Press, Museum Store, Musée Anthropologique, Hanga Roa, 148 pages.

MAUNDER, M., CULHAM, A., ALDEN, B., ZIZKA, G., ORLIAC, C., LOBIN, W., BORDEU, A., RAMIREZ, J. M.& GLISSMANN-GOUGH, 2000. Conservation of the toromiro tree:

Page 62: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

62

case study in the management of a plant extinct in the wild. Conservation Biology 14(5): 1341-1350.

METRAUX, A. 1941 (réed. 1999). L’île de Pâques. Gallimard, Paris, 193 pages. MEYER, J.-Y. 2004. Threat of invasive alien plants to native flora and forest vegetation of

Eastern Polynesia. Pacific Science 58(3): 357-375. MICHEA, G. & ETIENNE, M. 1981. Carta de Ocupacion de Tierras, Isla de Pascua. Universidad

de Chile, Facultad de Ciencias Agrarias Veterinarias y Forestales, Santiago, Centre d’Etudes Phytosociologiques et Ecologiques (CEPE/CNRS), Montpellier (Carte au 1/25 000ème).

MORRISON, L. W. 1997. Polynesian ant (Hymenoptera: Formicidae) species richness and distribution: a regional survey. Acta Oecologia 18(6): 685-695.

MUELLER-DOMBOIS, D. & FOSBERG, F. R. 1998. Vegetation of the Tropical Pacific Islands. Springer Verlag, New York, 733 pages.

ORLIAC, C. 1998. Données nouvelles sur la composition de la flore de l’île de Pâques. Journal de la Société des Océanistes 107 : 135-143.

PARDON, D. 2008. Guide de l’Ile de Pâques. Rapa Nui. 2ème édition revue et augmentée. Au Vent des Iles, Scoop-Tahiti, 287 pages.

ROLETT, B. & DIAMOND, J. 2004. Environmental predictors of pre-Europaan deforestation on Pacific islands. Nature 431: 443-446.

SKOTTSBERG, C. (ed.), 1920-1956. The Natural History of Juan Fernandez and Easter Island, Vol.I. Geography, Geology, Origin of Island Life. Almquist & Wiksells Boktryckeri, Uppsala.

SKOTTSBERG, C. 1927. The Vegetation of Easter Island. Pp. 487-502 in SKOTTSBERG (ed.), 1920-1956, The Natural History of Juan Fernandez and Easter Island, Vol. II. Botany. Almquist & Wiksells Boktryckeri, Uppsala.

STEADMAN, D. W. 1995. Prehistoric extinctions of Pacific Island birds. Biodiversity meets zooarchaeology. Science 266: 1123-1131.

SUDZUKI, F. 1979. Vegetación arborea y erosión de la Isla de Pasqua. Boletin Technico Universidad de Chile 45: 3-8.

TASSIN, J. 2005. Récupération du couvert végétal de Rapa Nui. Rapport de mission, 5-14 décembre 2005. IAC, CIRAD, ONF-Conosur, non paginé (rapport non publié).

THOMSON, W. J. 1891 (réed. 2007). Te Pito Te Henua, or Easter Island. Pp. 447-552 in Annual Report of the Board of Regents of the Smithsonian Institution. Government Printing Office, Washington. Rapanui Press, Museum store, Musée d’Anthropologie, Hanga Roa, 552 pages.

TUCKI, E. 2005. Antepropuesta para afrontar la propagación del cardo Cirsium vulgare en el Parque Nacional Rapa Nui. Oficina Provincial CONAF-Isla de Pascua, 21 pages (rapport non publié).

VANDERBES, J. 2004. L’île de Pâques. Plon, Paris. ZIZKA, G. 1991. Flowering Plants of Easter Island. Palmarum Hortus Francofurtensis,

Palmengarten 3, Francfurt am Main, 108 pages.

VI.2. Plantes envahissantes et mauvaises herbes BOSSER, J., CADET, T. GUEHO, J. & MARAIS, W. (1976-en cours). Flore des Mascareignes,

La Reunión, Mauricio, Rodrigues. The Sugar Industry research Institute, Mauritius/IRD, Paris/The Royal Botanic Gardens, Kew.

CRONK, C. B. & FULLER, J. L. 1995. Plant Invaders. The Threat to Natural Ecosystems. Chapman & Hall, London.

Page 63: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

63

CSURHES, S. & EDWARDS, R. 1998. Potential Environmental Weeds in Australia. Candidate Species for Preventive Control. Environmental Australia, Canberra, 208 pages.

CUEVAS, J. G., MARTICORENA, A. F. & CAVIERES, L. A. 2004. New additions to the introduced flora of the Juan Fernández Islands : origin, distribution, life history traits, and potential of invasion. Revista Chilena de Historia Natural 77: 523-538.

D’ANTONIO, C. M. 2000. Fire, plant invasions, and global changes. Pp 65-93 in MOONEY, H. A. & HOBBS, R. J. (eds.), Invasive Species in a Changing World. Island Press, Washington, 457 pages.

FLORENCE, J., WALDREN, S. & CHEPSTOW-LUSTY, A. J. 1995. The flora of the Pitcairn Islands: a review. Pp 79-119 in BENTON, T. G. & SPENCER, T. (eds.), The Pitcairn Islands: Biogeography, Ecology and Prehistory. Biological Journal of the Linnean Society 56.

FOURDRIGNIEZ, M. & MEYER, J.-Y. 2008. Liste et caractéristiques des plantes introduites naturalisées et envahissantes en Polinesia francesa. Contribution à la Biodiversité de Polinesia francesa N°17. Délégation à la Recherche, Papeete, 61 pages (rapport non publié).

FOXCROFT, L. C., RICHARDSON, D. M. & WILSON, J. R. U. 2008. Ornamental plants as invasive aliens: problem and solutions in Kruger National Park, South Africa. Environmental Management 41: 32-51.

GREIMLER, J., LOPEZ, P., STUESSY, T. F. & DIRNBÖCK, T. 2002. The vegetation of Robinson Crusoe Island (Isla Masatierra), Juan Fernández Archipelago, Chile. Pacific Science 56(3): 263-284.

HENDERSON, L. 1995. Plants Invaders of Southern Africa. Plant Protection Research Institute Handbook N°5. Agricultural Research Council, Pretoria, 177 pages.

HIEBERT, R. D. 1997. Prioritizing invasive plants and planning for management. Pages 195-212 in J. O. LUKEN and J. W. THIERET (eds.), Assessment and Management of Plant Invasions.Springer, New York.

JULIEN, M. H. & GRIFFITHS, M. W. (eds.), 1998. Biological Control of Weeds. A World Catalogue of Agents and their Target Weeds. Fourth Edition, CABI Publishing, ACIAR, 223 pages.

LAZARIDES, M., COWLEY, K. & HOHNEN, P. 1997. CSIRO Handbook of Australian Weeds. CSIRO Publishing, Canberra, 264 pages.

LOWE, S., BROWNE, M., BOUDJELAS, S. & DE POORTER, M. (2007). 100 Espèces Exotiques Envahissantes parmi les plus néfastes au monde. Une sélection de la Global Invasive Species Database. ISSG, UICN, 12 pages.

MEYER, J.-Y. 2000. A preliminary review of the invasive plants in Pacific Islands (SPREP Countries). Pp 85-114 in SHERLEY, G. (ed.), Invasive Species in the Pacific: a technical review and draft regional strategy, SPREP, Apia, 190 pages.

MEYER, J.-Y. 2007a. Conservation des forêts naturelles et gestion des aires protégées en Polinesia francesa. Bois et Forêt des Tropiques 291(1) : 26-40.

MEYER, J.-Y. 2007b. Invasion dynamics and management of the invasive tree Casuarina equisetifolia in the atoll of Moruroa (French Polynesia), a former nuclear test site in the South Pacific. Proceedings of the 9th International Conference on Ecology and Management of Alien Plant Invasions, Perth, 17-21 September 2007 (Abstract).

MEYER, J.-Y. & LAVERGNE, C. 2004. Beautés fatales: Acanthaceae species as invasive alien plants on tropical Indo-Pacific Islands. Diversity and Distributions 10(5-6): 333-347.

MEYER, J.-Y., LOOPE, L. L., SHEPPARD, A., MUNZINGER, J. & JAFFRE, T. 2007. Les plantes envahissantes et potentiellement envahissantes dans l’archipel néo-calédonien :

Page 64: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

64

première évaluation et recommandations. Pp 50-115 in BEAUVAIS, M. L., COLENO, A. & JOURDAN, H. (ed.). Les Espèces Envahissantes dans l’Archipel Néo-Calédonien. Collection Expertise Collégiale, IRD, Paris.

MEYER, J.-Y., WAN, V. & BUTAUD, J.-F. 2008a. Les plantes envahissantes en Polinesia francesa. Guide illustré d’identification. Direction de l’Environnement, Délégation à la Recherche, Papeete (non paginé).

MEYER, J.-Y., LAVERGNE, C. & HODEL, D. R. 2008b. Time bombs in gardens : invasive ornamental palms in tropical islands, with emphasis on French Polynesia (Pacific Ocean) and the Mascarenes (Indian Ocean). Palms 52(2): 71-83.

MIHULKA, S., PYSEK, P. & PYSEK, A. 2003. Oenothera coronifera, a new alien species for the Czech flora, and Oenothera stricta, recorded again after nearly two centuries. Preslia 75: 263-270.

MOTOOKA, P., CATRO, L., NELSON, D., NAGAI, G. & CHING, L. 2003. Weeds of Hawai’i’s Pastrures and Natural Areas. College of Tropical Agriculture and Human Resources, University of Hawai’i at Manoa, Honolulu, 184 pages.

NGIGI, D. M. 2006. Crotalaria grahamiana (Wigh & Arn) as a diversion insect pests hosts and an invasive weed. MSc., Department of Biological Sciences, Moi University (rapport non publié).

PARSONS, W. T. & CUTHBERTSON, E. G. 2004. Noxious Weeds of Australia. Second Edition. CSIRO Publishing, Collingwood, 698 pages.

PALMER, D. D. 2003. Hawai’i’s Ferns and Fern Allies. University of Hawai’i Press, Honolulu, 324 pages.

PORTEOUS, T. 1993. Native Forest Restoration. A Practical Guide for Landowners. Queen Elizabeth the Second National Trust, Wellington, 184 pages.

ROY, B., POPAY, I., CHAMPION, P., JAMES, T. & RAHMAN, A. 1998. An Illustrated Guide to Common Weeds of New Zealand. New Zealand Plant Protection Society (Inc.), Canterbury, 282 pages

SMYTH, N. & WALDREN, S. 2004. experimental removal of an invasive species -Roseapple (Syzygium jambos)- and restoration of the native vegetation on Pitcairn Island, South Central Pacific. An interim report for the FCO, non paginé (rapport non publié).

STAPLES, G. W., HERBST, D. & IMADA, C. T. 2000. Survey of invasive or potentially invasive cultivated plants in Hawai’i. Bishop Museum Occasional Papers 65. Bishop Museum Press, Honolulu, 35 pages.

SWENSON, U. STUESSY, T. F., BAEZA, M. & CRAWFORD, D. J. 1997. New and historical plant introductions, and potential pests in the Juan Fernández Islands, Chile. Pacific Science 51: 233-253.

TASSIN, J., TRIOLO, J. & LAVERGNE, C. 2007. Ornamental plant invasions in mountain forests of Reunión (Mascarene archipelago): a status review and management directions. African Journal of Ecology 45(3): 444-447.

THE AUSTRALIAN WEED STRATEGY, 2007. A national strategy for weed management in Australia. Natural Resource Management Ministerial Council, Canberra (www.environment.gov.au/biodiversity/invasive/weeds/).

WAGNER, W. L., HERBST, D. R. & SOHMER, S. H. 1990. Manual of the Flowering Plants of Hawai’i. Volume I & Volume II. University of Hawai Press, Bishop Museum Press, Honolulu, 1853 pages.

WATERHOUSE, D. F. & NORRIS, K. R. 1987. Biological Control: Pacific Prospects. Inkata Press, Melbourne, 454 pages.

Page 65: INFORME DE MISION DE EXPERTO EN RAPA NUI DEL 02 AL 11 ...bdrnap.mma.gob.cl/recursos/SINIA/Biblio_AP/Informe_Meyer_2008.pdf · Esta misión se inscribe en un proyecto franco-chileno-pascuense

J.-Y. MEYER. Plantes Envahissantes de Rapa Nui. Version finale 12/03/09

65

WHISTLER, W. A. 1994. Wayside Plants of the Islands. A Guide to the Lowland Flora of the Pacific Islands. Isle Botanica, Honolulu, 202 pages.

WHISTLER, W. A. 2000. Tropical Ornamentals. A Guide.Timber Press, Portland, 542 pages. WILLIAMS, P. A. 1997. Ecology and Management of Invasive Weeds. Conservation Sciences

Publication N°7. Department of Conservation Te Papa Atawhai, Wellington, 67 pages.

* * *