UMONS, BELGIQUE9 - 11 Mai, 2012

GESTES, VIRTUOSITÉ & NOUVEAUX MEDIAS

JOURNÉES D’INFORMATIQUE

MUSICALE

JIM2012

Published by:UMONS, Laboratoire TCTShttp://tcts.fpms.ac.be

Institut numediarthttp://www.numediart.org

Editeurs:Thierry DutoitTodor TodoroffNicolas d’Alessandro

Crédits:Couverture: Céline Isenborghs, Cédric Lambot & François ZajégaTextes recueillis et adaptés par: Todor Todoroff & Stephan DunkelmanMise en page: Christian Frisson

Imprimé à Mons par l’Imprimerie Centrale UMONS — Mai 2012En ligne sur www.jim2012.be

A propos

Présentation des Journées d’Informatique Musicale (JIM)Les Journées d’Informatique Musicale (JIM) sont organisées cette année du 9au 11 mai par l’Institut numediart à l’Université de Mons en Belgique. Ellecouvrent tous les domaines de l’informatique musicale et mettent cette annéeen avant le thème “Geste, virtuosités et nouveaux média”.

Les JIM réunissent chaque année des chercheurs en informatique musicaleet différents acteurs de la vie musicale utilisant l’informatique comme moyend’expression ou comme aide à la composition. Elles sont pilotées par l’AFIM(Association Française d’Informatique Musicale) et soutenues par la DGCA(Direction générale de la création artistique - Ministère Français de la Cultureet de la Communication).

Les JIM donneront lieu à des communications, ateliers, concerts et installa-tions.

Comme chaque année, au cours de ces journées le prix AFIM du jeunechercheur sera décerné. Celui-ci récompense les jeunes chercheurs pour laqualité des travaux qu’ils présentent lors des journées.

Les JIM seront également l’occasion de décerner le prix LoMus2012, quis’adresse à tous ceux qui s’aventurent dans le développement de logiciels li-bres musicaux ou de logiciels libres qui peuvent contribuer au processus de lacréation musicale. Le prix sera remis aux logiciels qui font preuve d’innovationet d’inventivité face aux enjeux actuels de la création musicale.

Organisation des concerts et installationsLes concerts et installations sont organisés en co-production avec ARTeM, Tran-scultures (dans le cadre des Transnumériques), le manège.mons, Arts2 (l’EcoleSupérieure des Arts née de la fusion du Conservatoire Royal de Mons etde l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels) et avec l’aide de Halo-lalune, de Musiques Nouvelles, de Charleroi/danse, du CECN, du CentreHenri Pousseur, de l’IPEM, de Logos Foundation, de la Médiathèque et deFAR audio. Avec le soutien du Conseil de la Musique Contemporaine et de laCommission des Arts Numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Dans le cadre du programme transfrontalier Espace(s) Son(s) Hainaut(s),plate-forme des musiques innovantes et de la création sonore lancée par ArtZoyd, le manège.mons, le Phénix en partenariat avec Transcultures et avec lesoutien de la Commission européenne (Feder-Intereg IV)

ProgrammeConcerts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

9 mai à 19h30 - salle des Arbalestriers . . . . . . . . . . . . . . . . 6Extension du corps sonore . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6eVanescens de Todor Todoroff & Colmenares Guerra . . . . 6Subsonic (1999) de Jean-Paul Dessy . . . . . . . . . . . . . . 6Metastasis #2 de Jean-Paul Dessy & Nicolas d’Alessandro 6

9 mai à 21h - Chapelle du Conservatoire . . . . . . . . . . . . . . 12Electroacoustique sur orchestre haut-parleurs . . . . . . . 12Leo Küpper . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Robert Normandeau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

10 mai à 19h - Chapelle du Conservatoire . . . . . . . . . . . . . . 18Conférence – Concert/Projection . . . . . . . . . . . . . . . 18Thierry De Mey: La Trace du Mouvement . . . . . . . . . . . 18

11 mai à 19h - Chapelle du Conservatoire . . . . . . . . . . . . . . 20Piano, percussion et électronique . . . . . . . . . . . . . . . 20Beth/Veth de Jean-Luc Fafchamps & Stéphane Ginsburgh . 20

11 mai à 21h - Salle des Arbalestriers et Espace des Possibles . . 24Live / Audio-Visuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Nous les oeuvres d’Art de Stephan Dunkelman & Angel

Vergara . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Quand deux vérités se rencontrent, que se disent-elles? de Loïc

Reboursière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2411 mai 22h - Espace des Possibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Soirée de clôture électro(acoustique) / DJ . . . . . . . . . . 28Duo québécois "de type inconnu" par Pierre-Alexandre

Tremblay & Sylvain Pohu . . . . . . . . . . . . . 28Rafael Muñoz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Installations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30du 9 au 11 mai - Maison Folie - Espace des Possibles . . . . . . . 30

François Zajega & Jean-Julien Filatriau: HUM . . . . . . . 30Christian Frisson et al: LoopJam . . . . . . . . . . . . . . . . 30Pieter Coussement: Lament . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Arnaud Eeckhout & Sébastien Herickx: Ping Song . . . . . 31Sébastien Biset: Bornes Archipel de La Médiathèque . . . . . 32Sélection de vidéos du festival City Sonic . . . . . . . . . . 32

9 mai - Maison Folie - Margin’Halle . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Logos Foundation: Robot Orchestra . . . . . . . . . . . . . . 34

Pour les enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359 mai de 14h à 17h - Maison Folie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Valéry Sandor & Antoinne Bonnet: Sonic Kids . . . . . . . 35

Concert

9 mai à 19h30 - salle des ArbalestriersExtension du corps sonore

Programme

eVanescens (2012 - 30") - création mon-diale

Todor Todoroff : compositions, cap-teurs et interactions sonores / LauraColmenares Guerra : création et in-teractions vidéo / Sigrid Vandenbo-gaerde : création violoncelle / MarcLhommel : création lumière / AnneGuilleray : scénographie / YacineSebti : programmation logiciel vidéo/ Lise Vachon & Marcela Ruiz Quin-tero: danse

Subsonic pour deux violoncelles(1999) de Jean-Paul Dessy

Jean-Paul Dessy & Sigrid Vandenbo-gaerde (violoncelles)

Metastasis #2 (2012 - 20") - créationmondiale

Jean-Paul Dessy : composition, créa-tion violoncelle et capteurs / Nicolasd’Alessandro : composition, créationinstruments inventés, programmationlogiciels audio et vidéos, photogra-phie, peinture

Notes

eVanescens de Todor Todoroff & Col-menares Guerra“Cependant la nuit s’épaississait peuà peu, et les aspects, les sons et le sen-timent des lieux se confondaient dansmon esprit somnolent ; je crus tomberdans un abîme qui traversait le globe.”Gérard de Nerval, Aurelia

eVanescens est une performance au-diovisuelle interactive, un voyage àtravers différents états, à la frontièremouvante entre le monde réel et ununivers onirique en constante réinven-tion.

Todor Todoroff et Laura Col-menares Guerra poursuivent leurcollaboration et explorent des ter-ritoires communs, singuliers ettroublants. Le jeu de violoncelle deSigrid Vandenbogaerde est augmentéà l’aide de capteurs et de logicielsqui lui permettent de démultiplierle son acoustique de l’instrument etd’influencer la vidéo. Les interprètesse servent de différents types de cap-teurs pour créer en direct, de manièreexpressive et organique, les partiesacoustiques, électroacoustiques etvidéo, inscrivant ainsi le geste aucentre de la performance.

La musique allie une écritureélectroacoustique et des techniquesd’analyse, de transformation et deresynthèse du son en temps réel.Jouant avec la perception, aux fron-tières du son acoustique et de sesmultiples transformations, elle oscille,en dialogue avec l’image vidéo, entresonge et réalité.

eVanescens entraîne le spectateurdans un univers incertain, entreétrangeté inquiétante et impression delégèreté, d’apesanteur.www.evanescens.net

Avec le soutien de: Cellule ArtsNumériques - Fédération Wallonie –Bruxelles / ARTeM / Institut Nu-mediart - UMons / Transdigital – lemanège.mons / le manège.maubeuge– Scène Nationale / Plateforme d’Artet de Technologie Numérique "LaGare" – Jeumont

Remerciements: Musiques Nou-velles / Transcultures / iMal / LiseVachon / Marcela Ruiz Quintero /Rafael Abril Cuervo

Subsonic (1999) pour deux violon-celles de Jean-Paul DessySubliminal SubwaysSubsidence Sub RosaSuburb SonnetSonnant SonarSoothing (or not) Sonority

Subliminale SubsistanceSubreptice SubstratSublunaire SonarSonnet SonnantSuave (ou non) Sonorité

Metastasis #2 de Jean-Paul Dessy &Nicolas d’Alessandro

Conçu par Nicolas d’Alessandro,ingénieur, chercheur et musicien,Metastasis est un travail autobi-ographique sur la peur de la mort.

Peut-on donner un sens àl’absurdité du cancer ?

Cette pièce combinant musiqueet technologie convoque d’une partles interfaces dominantes de notreépoque (iphone, ipad) et la tablettegraphique (HandSketch) transforméespar Nicolas D’Alessandro en vérita-bles instruments de musique recréantla voix chantée et parlée et d’autrepart un violoncelle augmenté tech-nologiquement permettant au violon-celliste des jeux de dédoublements etde modifications timbrales.

La pièce, brouillant les pistes entrel’humain et le synthétique, la vie et lamort, la contemplation et la peur, estdu point de vue compositionnel une «comprovisation », néologisme signifi-ant qu’elle est à la fois prédéterminéepar des choix éprouvés en répétitionpar les protagonistes et improviséedans l’instant du concert.

Concert

9 mai à 19h30 - salle des ArbalestriersExtension du corps sonore

Biographies

Todor Todoroff Ingénieur, PremierPrix et Diplôme Supérieur de Compo-sition Electroacoustique aux Conser-vatoires de Bruxelles et de Mons, ilest chercheur sur le programme Nu-mediart à l’UMONS et professeur àl’ESAPV. Il développe depuis quinzeans des systèmes interactifs à ARTeM.Sa musique électroacoustique montreun intérêt particulier pour la gestionde l’espace sonore et pour la recherchede nouvelles méthodes de transforma-tion du son. Passionné par le dia-logue avec d’autres formes artistiques,il compose des musiques pour con-certs, films, vidéo, danse, théâtre et in-stallation sonore.

Il a collaboré avec la chorégrapheMichèle Noiret sur onze spectaclesde danse contemporaine et, dansle domaine des installations sonores,avec plusieurs artistes, dont Marie-Jo Lafontaine, FOAM, Fred Vaillant,Mario Benjamin et Laura ColmenaresGuerra.

Commandes de l’IMEB, Opéra deParis, Art Zoyd, Musiques Nouvelles,Festivaal van Vlaanderen et ZKM. Prixdu Public au Noroit (1991), PremierPrix (2007) et Mentions (2002, 2005,2009) aux Concours de Bourges etplusieurs fois finaliste.www.compositeurs.be/Todoroff.html

Laura Colmenares Guerra Artistevidéaste colombienne/espagnole. Al’âge de dix-huit ans, elle commencesa carrière de VJ. Depuis lors, la vidéoest devenu l’axe central de son travail.Dans ce domaine, elle a développédes œuvres vidéos indépendantes etdes installations audiovisuelles im-mersives. Elle s’intéresse à la créationd’environnements qui activent la rela-tion entre le participant et son proprecorps en générant une médiation entrele corps humain et la manière dont ilest perçu. Son travail est lié aux poli-tiques du corps humain, à la percep-tion corporelle et à l’engagement duspectateur dans l’oeuvre d’art.www.ulara.org

Sigrid Vandenbogaerde Au termede sa formation au Conservatoirede Bruxelles auprès d’Edmond Baert,Sigrid Vandenbogaerde se perfec-tionne avec Mark Dobrinsky et RaduAldulescu. En 1991, elle rejointl’orchestre de la RTBF, puis laBeethoven Academie, I Fiamminghi,Prima La Musica et le Vloporkest. Entant que chambriste, elle fait partie duSpringquartet, du Metropolisquartet,de Capriccio et de Titanic (musique dela Belle Epoque).

Violoncelliste de l’ensembleMusiques Nouvelles, Sigrid Vanden-bogaerde se produit dans des festivalsen Europe ainsi qu’en Ouzbékistan etparticipe à l’enregistrement de nom-breux CD. Brassant les styles et lesépoques, elle enregistre avec Venus,Sharko, Claude Maurane, An Pierlé,Patricia Kaas, Gilbert Montagné etGery Lippman.

Elle se produit également avec desmusiciens de jazz, Heartland (Died-erick Wissels, David Lynx et PaoloFresu), Olivier Colette et Chris Joris,et de musique du monde, avec notam-ment Luthomania et E-Mociones (fla-menco).

Aujourd’hui, Sigrid participe auxprojets Saxacorda (Rhonny Ventat +quintette à cordes), Lonh, Rosebud (ini-tié par Jean-Philippe Collard-Neven),From Anastasia (créé par RenaudLhoest). Par ailleurs, Sigrid a créé Gift,projet solo dans lequel elle interprètenotamment des oeuvres écrites pourelle.www.sigridvandenbogaerde.be

Jean-Paul Dessy Compositeur, chefd’orchestre et violoncelliste, Jean-PaulDessy est également titulaire d’unemaîtrise en philosophie et lettres. Ila dirigé plus de cent vingt créationsmondiales d’œuvres de musique con-temporaine. Il a enregistré plus de cin-quante CD de musique classique con-temporaine, recevant de multiples ré-compenses (Le Choc du Monde de laMusique, de Classica, les cinq étoilesde BBC Magazine. . . ). Il a composéde la musique symphonique, de lamusique de chambre, de la musique

électronique et un opéra, Kilda, l’île deshommes-oiseaux, qu’il a dirigé lors del’ouverture du Festival d’Edimbourgen 2009. Sa pièce L’ombre du son areçu le prix Paul Gilson des RadiosPubliques de Langue Française.

Jean-Paul Dessy a composé de nom-breuses musiques de scène pour desmetteurs en scène tels que JacquesLasalle, Denis Marleau, Anne-LaureLiégeois, David Géry, Lorent Wan-son, Frédéric Dussenne. . . pourdes chorégraphes tels que CarolynCarlson, Frédéric Flamand ou NicoleMossoux... pour les films et les dé-filés du styliste Hussein Chalayan ouencore pour les Levers de soleil deBartabas.

Le Chant du Monde/HarmoniaMundia a publié deux CD consacrés àses compositions: The Present’s presentset Prophètes, pour violoncelle seul,dont il est également l’interprète.

Son univers s’arrime tant à son par-cours classique qu’aux chemins de tra-verse qu’il a beaucoup arpentés (rock,électro). C’est un artiste qui ne reniepas la part chantante de l’enfance : re-frains qui rôdent, obsession d’une mé-moire insaisissable mais qui nous faitvalser, vibrion du son qui tenaille...quelque chose le hante qu’il traduit àforce de glissements et d’imprécationspour que cela cesse et ne cesse derevenir. Il inscrit sa recherche musi-cale dans le champ du sacré : le con-cert comme liturgie, la pratique instru-mentale comme voie de méditation, lacomposition comme lieu de prophétie,le son comme révélation.

Concert

9 mai à 19h30 - salle des ArbalestriersExtension du corps sonore

Biographies (suite)

Nicolas d’Alessandro est docteur enSciences Appliquées de l’Universitéde Mons depuis 2009. De toustemps passionné de musique etd’instruments de musiques, et éduquéplus récemment aux subtilités dutraitement des signaux de parole etde chant, il va progressivement mettreen selle un nouvel axe de recherche.Celui-ci vise à utiliser le contrôlegestuel du son afin de compren-dre de nouveaux phénomènes inter-venant dans la production de paroleet de chant. Ainsi, sa présence surscène sera toujours le pendant d’unedémarche interdisciplinaire plongeantses racines dans la cognition humaineet la production vocale. Il commenceen 2003 avec l’objet MBROLA pourMax/MSP, désormais largement util-isé en arts numériques.

En 2004, il réalise un séjour àl’Université de Montréal, pour ter-miner sa maîtrise aux cotés des Profs.Caroline Traube et Jean Piché. Il estensuite de retour à Mons, pour unethèse de doctorat avec Prof. ThierryDutoit. Fin 2009, il s’envole à nou-veau pour le Canada, afin de réaliserun postdoc de 2 ans, aux cotés desProfs. Sidney Fels et Bob Pritchard, del’Université de Colombie Britanniqueà Vancouver, où il va diriger les projetsDiVA et ChoirMob. Depuis décembre2011, il est de retour à l’Université deMons, où il dirige les projets HandS-ketch et MAGE.www.nicolasdalessandro.net

Concert

9 mai à 21h - Chapelle du ConservatoireConcert en deux parties : Electroacoustique sur orchestre haut-parleurs:

Leo Küpper: Digital Voices

Programme

C’est un ensemble de recherchessur la vocalité avec deux chanteusesactuelles dont Barbara Zanichelli (So-prano) et Anna Maria Kieffer (Mezzo-Soprano) dans les œuvres suivantes :Aviformes, Kamana, une pièce de tran-sition pour Santur (instrument persan)et deux œuvres de recherches sur lechant sacré : Paroles sur lèvres et Parolessur langue pour une durée de 50 min-utes qui terminent le concert.

Aviformes (Création belge)Voix: Barbara Zanichelli (soprano)Production: Studio de Recherches,

Bruxelles

Kamana (Création mondiale)Pour voix, sons électroniques et

sons instrumentauxVoix: Anna Maria KiefferProduction: Studio de Recherches,

Bruxelles

Parcours pour SanturComposition, interprétation et enreg-istrement: Leo Küpper

Paroles sur lèvres et Paroles surlangue (Création belge)

Notes

Aviformes Aviformes se composeuniquement de chants d’oiseauxnaturels et électroniques, fortementarticulés, en dialogue avec un So-prano.

L’architecture d’Aviformes seprésente sous la forme de 7 séquencescomposées comme des miniatures(micro-formes délicates, phraséologieen synchronisme avec les chants)imaginées comme une nouvelle na-ture sonore musicale. Les chantsd’oiseaux du monde sont devenus desmatériaux électroniques, une langued’articulation abstraite, avec sa gram-maire et sa syntaxe qui s’écoutentcomme un langage musical.

Kamana Cette composition expéri-mente la polyphonie vocale pour uneseule et même chanteuse. Mais quidit polyphonie oblige l’acceptationdes règles contrapunctiques poly-phoniques. Dans Kamana, nous pou-vons plutôt parler de composition plu-riphonique et fluidité des discours ab-straits. Cette expression va du parlé,au récité et au chanté, non pas d’unefaçon discontinue, mais surtout d’unemanière transitive ou évolutive.

Nous y écoutons aussi des influ-ences brésiliennes, comme celle deschants venus (par l’esclavagisme) del’Afrique au Brésil, celles des multi-ples ethnies des indigènes brésiliens(si riches et si justes dans leurs interre-lations avec l’histoire ethnique et leursmilieux naturels).

Parcours pour Santur Dans cettepièce, c’est la première fois dansl’histoire de la musique du Santurqu’il n’y a pas d’interprète réel (acous-tique). L’interprétation est réaliséepar l’ordinateur (c’est lui qui jouel’œuvre). Avec l’ordinateur cette tech-nicité disparaît, ce qui représente unavantage car de la sorte on peut seconsacrer davantage à la compositionet à l’interprétation sur ordinateur.

Paroles sur lèvres et Paroles surlangue Les deux œuvres constituentun diptyque. Ces oeuvres sont la suitenaturelle des recherches développéesdans "Litanée" et « Lumière sans ombre.Dans le cas des "Paroles sur lèvres » et"Paroles sur langue", c’est le mariage detrois techniques bien différentes quisont expérimentées. D’abord le vo-cal, à partir des chants orthodoxes quiconstituent la base des compositions(création de nouvelles formes vocales).Une seconde partie de recherchesconstitue l’usage d’une majorité desonorités MIDI (synthèse des instru-ments d’Occident et d’Orient). En-fin, un troisième niveau de sonoritéssynchrones composées en fonction desdeux premiers niveaux, provient desprogrammes numériques.

L’interprétation représente laplus grande partie du travail musi-cal puisque ce paramètre est, avecl’ordinateur, particulièrement sensibil-isé, d’où l’importance d’une diffusionde haute qualité et d’un ajustementstéréophonique très précis (afin de lireclairement le travail de compositionspatiale).

Biographie

Leo Küpper (Belgique,1935)Études de Musicologie et d’Histoirede l’Art à l’Université de Liège et deBruxelles. Collaboration, avec HenriPousseur, au Studio Apelac (premierStudio de Musique Électronique deBelgique), à partir de 1962. Musicienà la Radiodiffusion Télévision Belge.Fondateur et Directeur du « Studiode Recherches et de StructurationsÉlectroniques Auditives, depuis 1967.

Concert

9 mai à 21h - Chapelle du ConservatoireConcert en deux parties : Electroacoustique sur orchestre haut-parleurs:

Robert Normandeau

Programme

Anadliad (2010) (Création belge)14m 02s - bande 38 pistesInstrumentistes

• Éric Mercier: cornemuse• Stephen Rees: pibgorn.

À Ann Lloyd-Jones, in memoriam

Chorus (2002) (Création belge)14m 00s - bande 16 pistesÀ toutes les victimes du 11 septem-

bre 2001

Éden (2003) (Création belge)bande 16 pistes

Notes

Anadliad (2010) Le mot signifiesouffle en gaélique. Mais il a aussiun autre sens, celui d’inspiration.Au sens propre d’abord, celui d’undes deux mouvements de la respira-tion — inspiration-expiration —, puisau sens figuré, voire métaphorique,l’inspiration spirituelle ou celle desartistes. Le souffle c’est celui des deuxinstruments utilisés dans la pièce.D’abord la cornemuse: des prises deson d’une cornemuse écossaisse en sibémol réalisées en 1998 pour Clair deterre (1999). Puis le pibgorn, instru-ment gaélique à vent, enregistré lorsd’une résidence à Bangor (Pays deGalles, RU) en 2008.

Puis le souffle des dieux. Ceux quifont que la côte galloise est balayée pardes vents et des orages intenses. J’aivoulu ancrer cette pièce dans ce ter-reau fertile qui est le Pays de Gallesoù l’œuvre a été en partie réalisée.

Ann Lloyd-Jones, qui dirigeait laParry Williams Visiting ComposerFellowship, est malheureusementdécédée quelques semaines avant lacréation.

Anadliad a été réalisée en 2010 dansle studio du compositeur et a été crééele 4 novembre 2010 dans le PowisHall de la Bangor University (Pays deGalles, RU). La pièce est une com-mande de Bangor University (Paysde Galles, RU) avec l’aide du ParryWilliams Visiting Composer Fellow-ship.

Chorus (2002)

• Ouverture• Judaïsme• Christianisme• Islam• Confrontation• Douleur• Paix

Chorus. Mot latin pour chœur.Chanter en chœur, entonner en chœur.Faire chorus.

La musique est inspirée du sujetde la pièce de théâtre Nathan derWeise («Nathan le Sage») (1779) de Got-thold Ephraim Lessing (Kamnez, Alle-magne, 1729 — Braunschweig, Alle-magne, 1781) et qui illustre l’idéal detolérance prôné par l’esprit des lu-mières. Cette pièce — mise en scènepar Denis Marleau et présenté dans laCour d’honneur du Palais des Papes(Avignon, France) en 1997 — livre sonsens à travers la parabole des trois an-neaux, où un homme, qui sent sa mortvenir, doit décider lequel parmi sestrois fils recevra l’anneau hérité d’unelongue tradition familiale.

Afin de ne pas avoir à faire ce choixcruel, l’homme fabriquera trois an-neaux, preuve de son amour pour sesfils. «S’il n’est pas donné à l’hommede savoir théoriquement quelle reli-gion est la vraie, chacun a la possi-bilité pratique, par son action désin-téressée en faveur des autres, de prou-ver la valeur de la croyance à laquelleil adhère et son aptitude à contribuerau bonheur de l’humanité.»

Le matériau musical utilisé dansl’œuvre représente les sonorités typ-iques des trois grandes religionsmonothéistes: le schofar pour le ju-daïsme, les cloches d’église pour lechristianisme et l’appel à la prièrepour l’islam. À cela s’ajoutent les voixtraitées de deux comédiens, GregoryHlady et Évelyne Rompré, utiliséesdans la musique de la pièce Antigonede Sophocle (mise en scène de BrigitteHaentjens, présentée au Théâtre duTrident, Québec, en janvier 2002).

Commande du Réseaux des artsmédiatiques, avec l’aide du CAC.Création: 13 juillet 2002, Festival demusiques sacrées (Fribourg, Suisse)

Éden (2003) D’après la musiquecomposée pour la pièce de théâtreL’Éden au cinéma, de MargueriteDuras, mise en scène par BrigitteHaentjens au Centre national des arts(Ottawa) et au Festival de théâtre desAmériques (Montréal) en mai 2003.

Concert

9 mai à 21h - Chapelle du ConservatoireConcert en deux parties : Electroacoustique sur orchestre haut-parleurs:

Robert Normandeau

Notes (suite)

Les musiques de scène et de con-cert ont été composées en parallèle,comme relevant de la même fictionmais correspondant à des finalités dif-férentes. Dans la pièce de Duras, il ya un peu plus de quatre-vingt didas-calies sur la musique. La seule façond’y répondre était, selon moi, de met-tre de la musique en continu dans lapièce. Alors j’ai imaginé une musiquequi serait faite de très longues bouclessonores, sur lesquelles il n’y auraitpresque rien, quelques éléments musi-caux épars, disséminés dans le tempset dans l’espace. Dans la version con-cert, à ces boucles s’ajoutent des élé-ments sonores qui représentent autantde facettes différentes de l’univers mu-sical de la pièce — le Vietnam, où Mar-guerite Duras est née et où elle a vécujusqu’à son adolescence, le piano del’Éden cinéma, quelques atmosphèresévanescentes, le gramophone — quiévoquent, grâce à l’omniprésence durythme, la route, le voyage, le départ.

Traduction française du chant lao-tien entendu au début de Éden (parSoukhinkham Pakdimounivongs):Ô. . . fleur de lotusFleurie au milieu de l’eau claire de l’étangTes feuilles poussaient à travers la boueTes valets ne sont que des herbes mélangées àl’eau boueuseMais tu es toujours considérée comme une fleurQu’on ne se lasse pas de contemplerAu beau milieu du soleil levantUne foule d’insectes rôdaient autour de toiÔ. . . fleur de lotusQui? tu appartiendras à qui?

Éden a été réalisée en 2003 dansle studio du compositeur et a étécréée le 12 mai 2003 dans le cadredu festival Les musiques 2003, à Mar-seille (France). La présente versionest une révision réalisée à l’automne2003 dans le studio du composi-teur et créée le 27 novembre 2003 àla Royal Academy of Music, Århus(Danemark). Éden est une commandedu Groupe de musique expérimentalede Marseille (GMEM). La citation dudébut de l’œuvre est un Chant laotienparu sur le disque India Song et autresmusiques de films que le compositeurCarlos D’Alessio a composé pour Mar-guerite Duras, publié par le Chant duMonde (LDX 274818).

Biographie

Robert Normandeau Maîtrise(1988) et premier doctorat (1992)en composition électroacoustiquede l’Université de Montréal. Mem-bre fondateur de la CommunautéÉlectroacoustique Canadienne. Co-fondateur de Réseaux (1991). Lauréatdes concours internationaux deBourges, Fribourg, Luigi-Russolo,Noroit-Léonce Petitot, Phonurgia-Nova, Stockholm, Ars Electronica(Golden Nica en 1996) et Giga-HertzPreis (2010). Sa musique a été publiéechez empreintes DIGITALes (Québec)et Sonars sur Rephlex (Angleterre).Prix Opus du Conseil québécois de lamusique «Compositeur de l’année 98-99» et «Disque de l’année 1999» pour«Figures». Masques de la meilleuremusique de théâtre décernés parl’Académie québécoise du théâtrepour Malina (2002) et La cloche de verre(2005). Il est professeur de composi-tion à l’Université de Montréal depuis1999.

Après avoir réalisé quelques œu-vres instrumentales et mixtes, sontravail de compositeur est aujourd’huiessentiellement consacré à la musiqueacousmatique. Plus spécifiquement,par les sonorités utilisées et les choixesthétiques qui la tendent, sa dé-marche s’inscrit dans un “cinémapour l’oreille” où le sens tout autantque le son contribue à l’élaborationde ses œuvres. À son travail decompositeur de musique de concerts’ajoute parfois celui de compositeurde musique de scène, pour le théâtrenotamment.www.electrocd.com/fr/bio/normandeau_ro

Concert

10 mai à 19h - Chapelle du ConservatoireConférence – Concert/Projection

Thierry De Mey: La Trace du Mouvement

Programme

Hands (extrait)(stereo)

Silence must be !(5.1)

Tippeke (extrait)(8.1)

Light Music(8.1)(Création mondialede la version filmée)

Prélude à la mer (extrait)(5.1, triptyque)

Counterphrases (extrait)(5.1, triptyque)

Films de Thierry De MeyChorégraphie par Anne Teresa De

KeersmaekerCréations de: Georges Aperghis,

Thierry De Mey, Robin de Raaff, LucaFrancesconi, Jonathan Harvey, ToshioHosokawa, Magnus Lindberg, SteveReich, Fausto Romitelli

Musique interprétée par l’ensembleictus, direction Georges-Elie Octors

Notes

Silence must be !Silence must be! pour chef solo(2002) radicalise l’ idée déjà à l’oeuvredans "Musique de tables (1987)", oùles trois interprètes ont pour seuls«instruments» des tables, et où lesgestes ont la même importance queles sons produits... pour "Silence mustbe !" l’exécution se déroule en si-lence , un chef d’orchestre seul enscène bat pour le public une polyry-thmie proliférante... silencieuse! Dansune seconde version de la pièce, cer-tains gestes du "chef solo" sont post-synchronisés en direct par un percus-sionniste en retrait sur le plateau.

Light MusicLight Music, pièce musicale pour un“chef solo”, projections et dispositifinteractif (création mars 2004 - Bien-nale Musiques en Scène/Lyon), inter-prétée par Jean Geoffroy, a été réaliséedans les studios du Grame à Lyon etdu Gmem à Marseille, qui ont accueillien résidence Thierry De Mey.

Explorant plus loin la frontière sen-sible entre gestes producteurs de sonet gestes chorégraphiques, Light Mu-sic transfigure les mouvements d’uninterprète, seul, face au public ;se joue d’une certaine dualité poé-

tique du geste : de la seule per-manence des mains, matérialiséespar la lumière, et de la rémanencedes empreintes, éphémères, aéri-ennes, sensuelles, tranchantes, percus-sives...projetées à l’écran.

Mouvements et musique entrenten corrélation, s’entrechoquent,s’induisent, se suspendent, et nousemportent jusqu’au chaos, non sansoublier le silence, qui doit être.

Counterphrases Dix court-métragesde Thierry De Mey mis en musiquepar dix compositeurs, sur dix phrasesdansées d’Anne Teresa De Keers-maeker, interprétées par Rosas.

Traversant ces dix films, le meilleurde la collaboration De Keersmaeker/ De Mey : vingt années d’une pra-tique assidue de la variation, d’uneinvention perpétuelle d’algorithmes,de filtres et de formules à tordreles mouvements et l’espace selon unecapricieuse mathématique du plaisir.Thierry De Mey et son monteur BorisVandenavoort y poursuivent leur ex-ploration de la triscopie : polyphonied’images sur trois écrans, oscillantavec délices entre l’art classique ducontrepoint et la pratique moderned’une vision diffractée, multiple et in-complète. Tout cela est filmé, ô Bel-gitude, dans d’exquis jardins fleuris etsous d’impressionnistes crachins.

Les dix compositeurs de Counter-phrases ont chacun traité une des vari-ations, en travaillant après montagedes films, dans l’ignorance du travailde leurs collègues.

Biographie

Thierry De Mey né en 1956, estcompositeur et réalisateur de films.Une grande partie de sa productionmusicale est destinée à la danse etau cinéma. Il fut souvent bien plusqu’un compositeur, mais aussi un pré-cieux collaborateur dans l’inventionde "stratégies formelles". Ses princi-pales réalisations et compositions sontRosas danst Rosas, Amor constante, Ki-nok, April me (chorégraphies AnneTeresa De Keersmaeker); What the bodydoes not remember et Les porteuses demauvaises nouvelles (chorégraphies deWim Vandekeybus), Musique de table,Frisking pour percussions. . .

Les installations de Thierry DeMey où interagissent musique, danse,vidéo et processus interactifs ont étéprésentées dans des manifestationstelles que les biennales de Venise,de Lyon et en de nombreux musées.Retenons entre autres Deep in the wood,Light Music, Counter phrases, From In-side, Rémanences et enfin Equi Voci,polyptique de films accompagné d’unorchestre philharmonique.

Concert

11 mai à 19h - Chapelle du ConservatoirePiano, percussion et électronique

Beth/Veth de Jean-Luc Fafchamps & Stéphane Ginsburgh

Programme

Beth/Veth, (2012) pour piano, per-cussion et électronique (un seul exécu-tant)

Notes Beth/Veth s’inscrit dans unedémarche que je qualifierais de « gen-tle electronics ». Le piano, équipéd’un système de capteurs de mouve-ments, interagira avec son environ-nement. L’installation électroniqueVeth consistera en un patch Max/MSPgérant une banque de séquences etde comportements sonores, moduléspar divers paramètres des mouve-ments captés alentour. La diffusionse fait in situ par des vibreurs placésà l’intérieur du piano. Lorsqu’un pi-aniste s’assied à l’instrument et semet à y jouer une partition spé-cifique (Beth), l’électronique se fixesur une succession d’opérations parlesquelles le piano s’accompagne lui-même. . . Veth étant encore en coursde développement, le concert pro-posera une simulation poétique del’électronique.

Beth/Veth contient en réalité troispièces différentes :

• Veth, installation pour piano, aveccapteurs et vibreurs (en pro-jet) : un piano solitaire grogneet bruisse, comme un animaldélaissé ou un vaisseau aban-donné. . .

• Beth, partition pour piano et per-cussions métalliques (un seul exé-cutant) : une longue composi-tion pour piano « élargi » (ca45’), qui tourne le dos à la virtu-osité et aux séductions scéniques,et se déploie comme une médi-tation sur le temps qui passe etl’étonnement d’être qu’il ne ré-sout pas.

• Beth/Veth, partition-installationpour piano, percussion, capteurset vibreurs (simulation). Bethet Veth sont les deux pronon-ciations possibles de la mêmelettre hébraïque, celle qui ou-vre la Torah: « Berèshit », aucommencement. . .

Si Beth est joué sur un piano installéen Veth (Beth sur Veth), alors « quelquechose » arrive, quelque chose de plusque Beth ou que Veth. Une troisièmeoption, comme une révélation : unechute entretenue, un chant intérieur,une virée marine par temps couvert.

Beth/Veth est composé en co-production avec numediart et leCentre Henri Pousseur. La compo-sition et l’interpétation de Beth/Vethsont réalisées avec le soutien de laFédération Wallonie-Bruxelles. Lespercussions sont aimablement prêtéespar G-E Octors et l’Ensemble Ictus.Beth/Veth est dédié à Stéphane Gins-burgh, comme amical pendant desLettres Soufies.

Biographies

Jean-Luc Fafchamps (Bruxelles,1960) est pianiste et compositeur.Membre de l’Ensemble Ictus, il prendpart à de nombreuses créations, tantdans le domaine des musiques de con-cert (création d’œuvres de Lindberg,Reich, Aperghis, Mernier, Leroux,Harada, Francesconi, . . . ) que dansles expériences mixtes, en particulieravec la danse (nombreuses créa-tions avec Rosas). L’Ensemble Ictus,Musiques Nouvelles, l’ensemble TM+(Paris), Gageego (Suède), le quatuorDanel, l’Orchestre National de Lille,L’Orchestre Philharmonique de Liège,Champs d’Action, Spectra, . . . ontjoué ses œuvres. Elles ont été pro-grammées dans de nombreux festivalsinternationaux (Présences (Paris), ArsMusica (Bruxelles), Vilnius, Nancy,Dijon, Varsovie, Budapest, Biennale

de Venise, Lima, Copenhague, . . . ).Il était compositeur en résidence auPalais de Beaux-Arts de Bruxelles en2005-2006.

Après s’être consacré à la compo-sition de pièces dans lesquelles le pi-ano jouait un rôle central (Melencholiasi..., pour deux pianos et deux percus-sions. . . ), il dirige son travail depuis2000 vers des formations volontiersplus vastes dans lesquelles un goûtpour les constructions paradoxales etun sens de la synthèse s’épanouissentdans des compositions qui se ren-voient l’une à l’autre. Il travaille àl’élaboration d’un vaste réseau de cy-cles – les Lettres Soufies – manifestepour l’écriture, l’ouverture stylistiquecomme rhétorique et l’utilisation decorrespondances analogiques commefondement systémique : S(în) pour en-semble, K(âf) ou L(âm) pour orchestre,Z3 (Dhâl) pour trombone et électron-ique, ... Ses œuvres ont fait l’objet detrois disques monographiques: Attri-tion (1993) et Melencholia si... (2003),chez Sub Rosa ; et Lignes. . . (2008)chez Fuga Libera. Il a égalementgravé, au piano, des enregistrementsde Feldman, Berio, Liszt, Dallapi-colla, Bowles, Scelsi, etc. Il enseignel’analyse musicale et la compositiondes Musiques Appliqués et Interac-tives au Conservatoire de Mons.

Stéphane Ginsburgh est un mu-sicien originaire de Bruxelles dont onloue le jeu aussi pudique qu’impliquéainsi que la grande maturité etl’audace. Il a donné des récitals ensoliste et en musique de chambre enEurope, Proche-Orient, Russie et USA.

Concert

11 mai à 19h - Chapelle du ConservatoirePiano, percussion et électronique

Beth/Veth de Jean-Luc Fafchamps & Stéphane Ginsburgh

Biographies (suite)

Après ses études au Conservatoire, ila reçu les conseils de Claude Helf-fer à Paris et de Jerome Lowenthalà New York. Il a étudié la philoso-phie à l’Université Libre de Bruxelleset a traduit en français en collabora-tion avec Hélène Hiessler du livre del’historien anglais Eric. J. Hobsbawm,Uncommon People: Resistance, Rebel-lion and Jazz. L’ouvrage a été publiéen janvier 2011 par l’éditeur bruxelloisAden sous le titre Rébellions.

Il s’est dédié très tôt à la musiquecontemporaine tout en développantun répertoire classique et a collaboréavec de nombreux compositeurs telsque Boesmans, Kurtág, De Putter,Fafchamps, Fiorini, Helbich, Kolp,Mernier, Ristic et Tolosa, dont il aégalement créé des œuvres. Il a reçuen 1999 le prix Pelemans de l’Uniondes compositeurs belges pour son im-plication dans la création de musiquescontemporaine belges.

Il joue régulièrement au sein del’Ictus Ensemble sous la direction deGeorge-Elie Octors. Il a collaboréavec les chorégraphes Johanne Saunier(Joji Inc.), Anne Teresa De Keers-maeker (Rosas), Claudio Bernardo (AsPalavras), Barbara Mavro (Roberta

DC) et le plasticien Peter Downs-brough.

Il a co-fondé en 1998 le Bureau desArts, un espace d’expression pluridis-ciplinaire dans le cadre duquel sontorganisés de nombreux entretiens lit-téraires, commandes d’œuvres nou-velles et événements. Il s’impliquedans l’organisation de cycles de con-certs à laquelle il donne une dimen-sion politique en insistant sur la né-cessité d’un engagement plus collec-tif des artistes. Depuis 2010, il estdirecteur artistique du Centre HenriPousseur qui est dédié aux musiquesélectronique et mixte.

Parmi de nombreux CD, il terminel’enregistrement de l’intégrale de lamusique pour piano de Morton Feld-man pour Sub Rosa qui sortira sousforme d’un coffret de cinq disqueset a enregistré Vexations d’Erik Satiesur le piano du compositeur. En2009, il a donné une soirée Karl-heinz Stockhausen pour le FestivalArs Musica avec le percussionnisteMiquel Bernat et reprise en 2011au Festival Agora/Ircam. Il enreg-istrera prochainement l’intégrale desSonates de Prokofiev (Cypres records)et le tryptique "Back to" de Jean-LucFafchamps (Sub Rosa).

Concert

11 mai à 21h - Salle des Arbalestriers et Espace des PossiblesLive / Audio-Visuel

Programme

Nous les oeuvres d’Art de StephanDunkelman & Angel Vergara

Création image & video: Angel Ver-gara (vergara.angel@gmail.com)Création sonore & musicale: StephanDunkelman(stephan.dunkelman@gmail.com)

Quand deux vérités se rencontrent, quese disent-elles? de Loïc Reboursière

Performance pour guitare augmentée,bandes et voix modifiées.

Notes

Nous les oeuvres d’Art de StephanDunkelman & Angel VergaraIl y a toujours eu avec «Straatman»des données théâtrales. Le publicappréhende sesmanifestations commedes performances. Straatman faisantcorps avec son objet, est en mêmetemps l’acteur et l’oeuvre, l’actionet le lieu commun. De même les«cafés», «supermarchés», «bureauxde change» et autres installationspubliques qui sont mises en placedans des lieux d’expositions (galeries,musées), sont des sujets vivants, et li-bres, où les actions de tous ses occu-pants (visiteurs, clients, etc. . . ) fontoeuvre.

En intégrant dans une même duréel’oeuvre, l’artiste et le spectateur, An-gel Vergara continue de questionnerla nature de l’art. Dans cette oeuvremulti media très librement inspirée duthéâtre de Robert Filliou, il mêle lestextes de Spinoza, le chant, la musiqueet la vidéo. Une composition qui n’estpas sans lien avec son vocabulaire pic-tural. Ce travail a été présenté en2005 lors des performances «We theart works» dans le cadre du festival«Temps d’images» à Bruxelles (Hallesde Schaerbeek) et à Lisbonne (Dupla-cena).

Les trois scènes extraites du specta-cle présentés aux JIM ne contiennentque des éléments vidéo et musicaux.

Elles se nomment dans l’ordre : LesLignes, Straatman et La Ville.

Quand deux vérités se rencontrent, quese disent-elles? de Loïc ReboursièreUne lettre, une discussion, une pen-sée, le texte est à demi dévoilé. Laguitare, quant à elle, n’arrive pas àinterpréter sa partition sans pertur-bations, jamais ce qui est joué n’estprésentsans bifurcations, sans fixa-tions.Chacun d’eux livre sa vision, saréalité, sa dualité de l’histoire. Moinsqu’un combat, cela ressemble plus àun soutien, à une écoute mutuelle.

La musique offre une autre voie autexte et le texte une autre mélodie à lamusique. Deux discours intimementliés pour en créer un troisième.

Ce projet a fait l’objet de plusieurspériodes de résidences au sein d’ArtZoyd (Valenciennes, FR) et de l’EspacePier Paolo Pasolini (Valenciennes, FR).

Biographies

Stephan Dunkelman Les compo-sitions acousmatiques de StéphaneDunkelman sont non seulement des-tinées aux concerts mais aussi à desexpositions (Angel Vergara, peintre /Charlotte Marchal, sculpteur / AxelMiret, peintre / Phil Billen, peintre),des chorégraphies (Michèle Noiret,Michel Kelemenis), des créateurs demode (Azniv Afsar), des cinéastes(André Dartevelle, Wim Vandekeybus,Peter Krüger), des vidéastes (JérômeThomas, Effi & Amir), des metteursen scène (Derek Goldby). Les collab-orations avec des artistes d’autres dis-ciplines, surtout visuelles, lui ouvrentdes champs d’expérimentation pourenrichir et mettre au point l’Espaceque doit abriter une musique et luipermettent de développer les qualitésimagiques des matières sonores pourses musiques de concerts.

Sa musique s’est distinguée àplusieurs concours internationaux :Bourges 2004, Métamorphoses 2000;Stockholm Electronic Arts Award(1998, 1993); Prix Ars Electronica(1995).

Angel Vergara : Né à Mieres, enEspagne en 1958, Angel Vergara vit

et travaille à Bruxelles. Son œu-vre touche à de nombreuses disci-plines, de la performance à la vidéoet à l’installation, du dessin à la pein-ture. L’audiovisuel occupe un rôle im-portant dans la majorité des travauxd’Angel Vergara, que ce soit pour con-server les traces de ses performances,ou pour réaliser des œuvres vidéoautonomes. Les interrelations entrel’art et la vie occupent une place cen-trale dans son travail. Parallèlementà ces actions, il s’approprie de plusen plus d’images issues des mediaspour développer des œuvres vidéo au-tonomes. Dans les années 2000, ilréalise des vidéos sur lesquelles il in-tervient en peignant directement lecontour des images projetées commesi celles-ci constituaient la palette dupeintre. Quelques fois ces actions sedéroulent en public, l’artiste évoluantle pinceau à la main en peignant lesindividus et les objets, en interactionavec son environnement direct. Le tra-vail d’Angel Vergara joue de la tensionentre l’artiste s’exposant lui-même etses actions de peindre en direct. Il in-tervient dans un monde dans lequel ildéfinit sa propre place sans l’enfermerdans une position d’autorité. Pourcela, il engage un dialogue constantavec les œuvres d’autres artistes quifont, pour lui, partie d’une réalité pluslarge qu’il approche et traite commeun artiste En outre, l’affirmation de saposition en tant que peintre n’est pasun concept abstrait : lorsqu’il inter-agit avec la réalité, il occupe souventlui-même une fonction économique etsociale dans laquelle il cherche à ex-plorer les limites du rôle de l’artiste.

Concert

11 mai à 21h - Salle des Arbalestriers et Espace des PossiblesLive / Audio-Visuel

Biographies (suite)

Loïc Reboursière : Après un par-cours universitaire qui l’a mené dumultimédia (Laval), au cinéma et authéâtre (Caen), pour arriver à la scéno-graphie numérique (Valenciennes) et àla composition électro-acoustique (Va-lenciennes – Art Zoyd ), Loïc travailleactuellement en tant que chercheur àla Faculté Polytechnique de Mons surle programme d’excellence NUME-DIART (www.numediart.org), danslequel il se spécialise sur la gui-tare augmentée. Parallèlement àce travaille de recherche, il travaillesur ses propres créations et colla-bore à l’élaboration de divers pro-jets artistiques: Resonance (avec OtsoLähdeoja), La Machine (avec PhilippeHasselin), Refelt (Naïm Abdelhakmi,Unité Artdestop). Dans chacun de cesprojets, il essaie d’avoir une doubleapproche à la fois technique et artis-tique, les deux étant, pour lui, indis-sociables et obligatoires.www.medication-time.netsoundcloud.com/MedicationTimehttp://vimeo.com/user2896549

Concert

11 mai 22h - Espace des PossiblesSoirée de clôture électro(acoustique) / DJ

Programme

Duo québécois "de type inconnu" parPierre-Alexandre Tremblay & Syl-vain Pohu

Deux compositeurs de musique élec-troacoustique, deux guitares, deux im-provisateurs, deux portables. Onzeans à jouer ensemble au sein d’uneplateforme montréalaise ensemble dejazz contemporain avant que ce pro-jet n’émerge. Beaucoup de cordes,beaucoup de sons, beaucoup de notes,beaucoup de bruit, beaucoup destyles.

Un instant à saisir maintenant!

Rafael Muñoz

Rafael Muñoz vous propose, pour clô-turer ces JIM 2012, un dj set qui partirade pièces électroacoustiques, notam-ment celles des pionniers Leo Kupperet Robert Normandeau mais aussi deTodor Todoroff, pour évoluer progres-sivement vers des oeuvres plus ryth-miques, minimale et électro.

Biographies

Pierre-Alexandre Tremblay estcompositeur et interprète à la guitarebasse et aux dispositifs de traitementssonores, en solo et au sein des groupesars circa musicæ (Paris, France), detype inconnu (Montréal, Québec), etSplice (Londres, RU). Sa musiqueest principalement disponible chezEmpreintes DIGITALes et Ora.

Il enseigne la composition etl’improvisation à la University ofHuddersfield (RU), où il dirige aussiles studios de musique électronique.Il a travaillé en musique populairecomme réalisateur et comme bassiste,et s’intéresse à la vidéomusique et àla programmation.

Il aime le thé Oolong, la lecture et lamarche. Fondateur du collectif no-tv,il ne possède pas de téléviseur fonc-tionnel.www.pierrealexandretremblay.

com

Rafael Muñoz Passionné demusique électronique depuisl’adolescence, Rafael Muñoz (Be)se produit comme “dj” principale-ment à Bruxelles depuis 2004. Cettepassion pour la musique, et partic-ulièrement pour le mouvement de latechno minimale, l’a amené à entreren 2007 au Conservatoire Royal deMons dans la classe de composi-tion acousmatique d’Annette VandeGorne. Fasciné par les musiquesrépétitives, par le rythme, par lamatière sonore et par l’orfèvrerie duson, il tente aujourd’hui une synthèsede ces divers univers.

Sylvain Pohu : Compositeur, im-provisateur et guitariste, Sylvain Pohuest membre fondateur de l’ensemblede jazz contemporain [iks] et sondirecteur artistique depuis septem-bre 2007. Il est aussi membre dela Ligue d’improvisation musicale deMontréal, du duo de type inconnu etdu collectif Point d’écoute. Dans unautre registre, il réalise des installa-tions sonores et des vidéomusiques in-téractives. Sa musique est principale-ment disponible chez Ora. En par-allèle à ces activités et dans le cadred’un doctorat à l’Université de Mon-tréal, il mène des recherches sur le rôlede l’improvisation dans le processuscompositionnel et sur le traitement entemps réel, dans le but d’explorer lespossibilités expressives de la musiqueélectroacoustique improvisée.www.thepoh.com

Installations

du 9 au 11 mai - Maison Folie - Espace des PossiblesVernissage le 9 mai à 17h30 à 19h30. Ouverture de 12h à 19h30 les 10 et 11.

François Zajega & Jean-Julien Fila-triau: HUM

HUM est une interface de dessin et demusique dans laquelle l’interactivitépermet le dialogue public-oeuvre. Parson mouvement, le visiteur manipuleune forme qui lui est attribuée et in-fluence la nappe musicale. Il nour-rit et éduque HUM également. Lebut est d’augmenter de l’énergie dé-gagée par le visiteur en le faisant sor-tir des schémas standards de com-portement. Le visiteur est donc tourà tour acteur et spectateur de HUM.Que ce soit via le papier, la peintureou la programmation, les images queFrançois Zajéga construit ont en com-mun une préoccupation de l’espace.Son vocabulaire est constitué de traits,griffes, tâches, traces et coups. La pau-vreté formelle et l’accumulation sontses axes de travail principaux. Cetteœuvre a été réalisée en collaborationavec Jean-Julien Filatriau, docteur enSciences Appliquées, UCL.

Conception: UMONS / numediarthttp://vimeo.com/20460871

Christian Frisson et al: LoopJam

Une constellation de boucles sonoresest auto-organisée par un logiciel quianalyse les sons et les classe par sim-ilarité de timbre. En se déplaçantdans le parterre sensible, le partici-pant peut explorer par sa gestuelle, demanière fluide et ludique, cette géo-graphie sonore et activer les sons dansl’espace qui sont visualisés sur grandécran. Chaque son est synchroniséaux autres par le logiciel, ce qui per-met une composition audio partagéeentre les participants.

LoopJam a été conçu par deschercheurs de l’Université de Monset l’Institut numediart: ChristianFrisson, Stéphane Dupont, JulienLeroy, Alexis Moinet, Thierry Ravetet Xavier Siebert. LoopJam proposeune réflexion sur les nouvelles formesde composition à l’ère numérique:“composer” veut dire se constituerune matière sonore (enregistrer unebase de sons, processus valide au-tant pour la musique électroacous-tique que pour les musiques ryth-mées plus populaires), mais “com-poser” consiste aussi à voir dansquelle mesure l’organisation spatialede LoopJam favorise une compositioncollective émergente.

Conception: UMONS / numediartwww.numediart.org/demos/loopjam/

Pieter Coussement: Lament

Lament est une installation audio-sensible dans laquelle cinq méga-phones altérés dépeignent cinq cul-tures différentes. Sur le plan théma-tique, l’installation traite de la façondont les gens utilisent la musique etle son pour exprimer des émotionsde souffrance et de deuil. Lorsquel’installation est activée chaque méga-phone exprime haut et fort ces émo-tions changeant ainsi la dynamique del’installation. En tant que tel, les par-ticipants peuvent reconnaître le cha-grin caché dans la voix des méga-phones. Ensemble, ces cinq méga-phones forment un cercle dans lequelle public peut séjourner et explorer,les mouvements subtils des partici-pants aux alentours modifient en per-manence la composition globale et de-mande une expérience d’écoute im-mergée et détaillée

Conception: IPEMwww.pietercoussement.be

Arnaud Eeckhout & Sébastien Her-ickx: Ping Song

Table de ping pong entièrementsonorisée : table, raquettes et filet,«Ping Song», grâce à un traitement duson troque un bruit répétitif classiqueen des sonorités improbables. Lesjoueurs sont invités à créer leur pro-pre environnement sonore et musicalgrâce à leurs échanges. Les sons dechaque raquette sont modifiables, pas-sant de sonorités électroniques à or-ganiques ou mélodiques. Cette pièceinteractive, ludique, invite à porterson attention sur le geste commun etle son qui en découle.

Production: Transcultures

Installations

du 9 au 11 mai - Maison Folie - Espace des Possibles (suite)Vernissage le 9 mai à 17h30 à 19h30. Ouverture de 12h à 19h30 les 10 et 11.

Sébastien Biset: Bornes Archipel deLa Médiathèque

Archipel est une plateforme, unestructure qui organise des rencon-tres et événements, conçue et réal-isée par la Médiathèque de la Com-munauté française de Belgique. C’estaussi un site internet qui a sonpendant « physique et nomade »,créant ainsi une sorte de « borneculturelle ». Archipel entend pro-poser une exploration intuitive desmusiques et des images aventureusesapparues depuis le début du XXesiècle. Archipel est un lieu où lesmusiques rencontrent les flux scien-tifiques, philosophiques, économiqueset technologiques et mélangent le fruitde leurs recherches. Un Archipel quel’on peut visiter, où l’on peut se per-dre, sans être spécialiste ou déjà ini-tié aux expressions artistiques dites« expérimentales ». Archipel est àla fois une collection permanente, unMusée virtuel et une exposition it-inérante, et s’engage par ailleurs dansla mise en œuvre d’événements visantà l’encadrement, l’étude ou la valori-sation des musiques expérimentales,ou présentant cette musique en acte.www.archipels.be

Sélection de vidéos du festival CitySonic

(en consultation libre)www.citysonic.be

Biographies

François Zajéga Artiste plasticienconverti au numérique. "Je des-sine depuis de nombreuses années.L’esthétique spartiate du dessin etsa pensée, une instantanéité gérée,m’ont fait préférer cette disciplineentre toutes. Mes images sont desvolumes planaires, l’agencementgraphique permettant d’en ressentirl’espace. Quel que soit leur medium,ces compositions utilisent un vocabu-laire commun, constitué de lignes, decourbes et de points."www.galeriecharlot.com/2012/03/francois-zajega-5

Arnaud Eeckhout Musicien etplasticien, Arnaud Eeckhout étudieactuellement les arts plastiques etvisuels à l’e.s.a.p.v. (Mons) au sein del’atelier Image dans le milieu. Il a étésélectionné pour deux projets dansles «émergences sonores» du festivaldes arts sonores City Sonic à Mons en2010 et a participé au projet collectif«Resonant Cities» initié par AshleyWong dans le cadre des Pépinièreseuropéennes pour jeunes artistes àMons en décembre 2010.arnaudeeckhout.over-blog.com

Sébastien Herickx Etudiant enarts plastiques et visuels de Mons. Ildéveloppe un travail formel fondé surun langage architectural (dessins, ma-quettes, structures) en même tempsque des associations corps – objetludiques et décalées. Il a été sélec-tionné pour les «émergences sonores»du festival des arts sonores City Sonicà Mons en 2010 et a participé à une in-stallation collective sonore et interac-tive au Festival les Nuits électroniquesde L’Ososphère à Strasbourg en 2009.

Installation

9 mai - Maison Folie - Margin’HalleLogos Foundation: Robot Orchestra

L’Orchestre <M&M> Robot, un ensemble de près de 50 robots musicaux, com-prend, entre autres un piano, des orgues, percussions, cuivres, et bois. . .Ces robots sont constitués d’instruments acoustiques et de pièces mécaniquescontrôlé par ordinateur. L’automatisation des instruments leur donne une sou-plesse et une amplitude au-delà des capacités humaines. Les robots <M&M>font bien plus que de jouer ou de lire des musiques préenregistrées (après tout,un lecteur de CD peut le faire aussi). Ils peuvent générer des musiques inter-actives en temps réel. Grâce à un système de détection mis au point dans nospropres laboratoires, danseurs et musiciens peuvent contrôler le son des robotsavec leurs propres corps. Contrairement à d’autres technologies de détection,l’interprète ne doit pas porter de capteurs attachés au corps. Les systèmes radaret sonar capturent en temps réel les mouvements de l’homme dans l’espace etconvertissent les données des signaux en musique que les robots peuvent jouersimultanément.Venez découvrir par vous-même ce qui se produit quand vous marchez, dansezou sautez à proximité de l’un des robots.

Biographie

Godfried-Willem Raes (né a Gand en 1952). Ses recherches s’orientent princi-palement sur la problématique de l’expression musicale et du développementde l’appareillage technique nécessaire à l’acquisition des connaissances et aujeu instrumental. En 1968 il fonde ’Logos’, groupe duquel la Fondation Logosnaîtra. Cette Fondation est active, jusqu’a ce jour, en Flandre dans le domainede la musique contemporaine expérimentale. Après plusieurs projets dans ladomaine du théâtre musical interactif et des sculptures sonores acoustiques etélectroniques, dont les ’Pneumaphones’ et ’L’instrument invisible,’ il s’est consacrédepuis presque 20 ans au developpement d’un orchestre de robots interactifs.Deux des plus petits de ses robots, le cornet <Korn> et la caisse claire <Snar>,ont gagné récemment le prix du public d’ArtBots 2011.La Fondation Logos (Gand) est une organisation professionnelle pour la pro-motion de la musique nouvelle et les arts associés à l’audio, unique en Flandre.Elle utilise des moyens de production de musique, des concerts, des specta-cles, la composition, la recherche technologique et d’autres activités liées à lamusique contemporaine.www.logosfoundation.org

Pour les enfants

9 mai de 14h à 17h - Maison FolieValéry Sandor & Antoinne Bonnet: Sonic Kids

“Circuit bending” pour enfants de 10 à 12 ans

Le circuit bending offre à n’importe qui une approche facile et ludique à la créa-tion d’instruments de musique électronique. Cette démarche créative s’inscritdans une perspective très actuelle qui est celle du recyclage. On réutilise desvieux jouets sonores, des morceaux de câbles, des boutons et autres interrup-teurs trouvés dans un marché au puce ou dans une poubelle pour l’élaborationde nouveaux instruments à tendances musicales ou expérimentales. La per-sonnification des objets, la recherche de sonorités, le partage des découvertes,font du circuit bending une activité riche en enseignements que les enfant etadolescents adorent.

Biographies

Valery Sandor (Be) Il se produit régulièrement pour des installations, inter-ventions sur le sujet, à côté de ces projets de DJing et d’habillage sonore debandes vidéo. Outre la découverte de sonorités surprenantes, c’est l’approcheriche et ludique du circuit bending qui l’intéresse : créer, par la didactique, desexpérimentations / installations qui suscitent l’émerveillement et l’intérêt.

Antoine Bonnet (Be) anime régulièrement des ateliers de découvertes del’électronique (circuit bending, DIY) avec son association la Brigade Neurale. Il s’intéresse également à de nombreux autres domaines, tels que le designgraphique, le graffiti, la réalisation de films, la photographie, toujours aveccette démarche altruiste et grotesque qui le caractérise.

WWW.JIM2012.BE