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LA QUESTION DU RYTHME ENTRE EMPATHIE(S) ET INTERSUBJECTIVITÉ(S) Bernard Golse et Roberta Simas ERES | Spirale 2007/4 - n° 44 pages 59 à 64 ISSN 1278-4699 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- http://www.cairn.info/revue-spirale-2007-4-page-59.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour citer cet article : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Golse Bernard et Simas Roberta, « La question du rythme entre empathie(s) et intersubjectivité(s) », Spirale, 2007/4 n° 44, p. 59-64. DOI : 10.3917/spi.044.0059 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. 1 / 1 Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 190.160.182.155 - 13/10/2013 01h23. © ERES Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 190.160.182.155 - 13/10/2013 01h23. © ERES

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LA QUESTION DU RYTHME ENTRE EMPATHIE(S) ETINTERSUBJECTIVITÉ(S) Bernard Golse et Roberta Simas ERES | Spirale 2007/4 - n° 44pages 59 à 64

ISSN 1278-4699

Article disponible en ligne à l'adresse:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-spirale-2007-4-page-59.htm

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Pour citer cet article :

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Golse Bernard et Simas Roberta, « La question du rythme entre empathie(s) et intersubjectivité(s) »,

Spirale, 2007/4 n° 44, p. 59-64. DOI : 10.3917/spi.044.0059

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Distribution électronique Cairn.info pour ERES.

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La musique est une dimension qui apparaît aujourd’hui comme déci-dément centrale dans l’étude des interactions entre le bébé et son envi-ronnement, et le rythme en constitue bien évidemment une composantecentrale.

L’affaire a débuté subrepticement, et nous ne nous sommes peut-êtrepas suffisamment aperçus de l’amour des bébés pour la qualité musicalede la voix de certains pionniers de la psychologie du développement pré-coce ou de la psychiatrie du bébé…

Qu’on pense, par exemple, à la belle voix grave de T.B. Brazelton quia toujours captivé les tout-petits, à celle de D.N. Stern si chantante et siattractive (en anglais déjà, mais sans doute encore plus en français du faitde son accent étranger, c’est-à-dire étrange, énigmatique et donc sédui-sant au sens fort du terme), celle de B. Cramer avec la profondeur et laclarté particulières de son timbre, et même celle d’A. Grenier qui charmaitlittéralement les bébés avant de les libérer de leur motricité parasite !

Bref, la musique de la voix de ces hommes leur a probablement permisde nouer avec les bébés des liens interactifs intimes ou intenses, et doncà la source d’une plus grande compréhension ou d’une plus grande intui-

La question du rythme entre empathie(s) etintersubjectivité(s)

Bernard Golse, Roberta Simas

Bernard Golse, pédopsychiatre-psychanalyste, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpitalNecker-Enfants Malades (Paris), professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’universitéRené-Descartes (Paris 5).Roberta Simas, pédopsychiatre (Brésil), doctorante (université Denis-Diderot, Paris 7), service du professeur Bernard Golse.

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tion de leur fonctionnement, mais ceci ne doit pas nous cacher que cetteattirance des bébés envers la musique du langage se joue d’abord – et fon-damentalement – à l’égard de la voix de la mère, ce qui n’est qu’une autrefaçon de dire que les cliniciens et les chercheurs dans le champ de lapetite enfance ne peuvent l’être qu’en acceptant de mettre en jeu leurpropre féminité ou, plutôt, leur propre maternalité.

Quoi qu’il en soit, la référence musicale fait véritablement rage aujour-d’hui au sein des travaux sur les interactions précoces et sur l’ontogenèsede la personne : elle était déjà présente dans le concept même d’accor-dage affectif ou d’harmonisation des affects décrit par D.N. Stern (mêmesi l’accordage ou l’harmonisation ne valaient que comme métaphores, etne prétendaient pas se jouer uniquement dans le registre vocal), et onretrouve aujourd’hui le rythme en position privilégiée chez de nombreuxchercheurs tels que A. Ciccone, après que C. Trevarthen nous eut montré,via la musique des interactions corporelles (mais pas seulement), ce qu’ilpouvait en être d’une potentielle intersubjectivité primaire.

Bref, le rythme fait figure de vedette, et nous-mêmes en faisons lavariable centrale de notre programme de recherche dit « PILE »(Programme International pour le Langage de l’Enfant) consacré à l’étude,en première année de vie, des précurseurs corporels et interactifs de l’ac-cès de l’enfant à la communication et au langage verbal 1.

Ce programme de recherche collaboratif, impliquant notamment despsychanalystes et des mathématiciens, n’aurait pas pu être pensé, lancé etorganisé sans le concours de Valérie Desjardins, psychologue et psycho-thérapeute, qui en représente la coordinatrice principale.

Il s’agit d’une recherche multiaxiale qui vise notamment à analyser lesproductions vocales, le regard et les mouvements du bébé quand il setrouve confronté à la parole de l’adulte, en situation dyadique ou tria-dique.

Une cellule vidéo de haute technologie a aujourd’hui été installée grâceà la collaboration d’Alain Casanova (avec lequel nous travaillons déjà

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1. D’importants sponsorings nous ont été accordés, et nous voulons témoigner ici de la générositéparticulière des différents partenaires suivants : la Fondation EADS (European Aeronautic Defence andSpace Company), la Société Française du Radiotéléphone (SFR), l’Association « La voix de l’enfant »,et la Fondation Bettencourt-Schueller, enfin.

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depuis de nombreuses années au sein de la col-lection multimédia « À l’aube de la vie » cofon-dée par l’un d’entre nous, B. Golse, etS. Lebovici), et plusieurs équipes ont d’ores etdéjà été mises en place dans cette perspective, àsavoir une équipe pour l’analyse du son en lien avec l’IRCAM (Institut deRecherche sur la Communication Acoustique et Musicale), une équipepour l’analyse des mouvements et une cellule de réflexion pour la difficilequestion de l’analyse des regards, toutes deux en lien avec le LISIF

(Laboratoire d’Instruments et Systèmes d’Île-de-France) de Jussieu, uneéquipe de statisticiens enfin, en lien avec le CERMICS de l’école des Ponts-et-Chaussées.

Plusieurs doctorats de recherche s’inscrivent dans ce projet, et notam-ment celui de l’un des deux auteurs de cet article, R. Simas, qui a pourthème l’étude du développement de la communication et du langagechez les bébés à l’oralité entravée par divers types de circonstancesmédico-chirurgicales.

Les hypothèses de ce programme de recherche se rassemblent autourde la question de l’accès à l’intersubjectivité, et de la nécessité, pour lebébé, de mettre en rythmes compatibles les différents flux sensoriels éma-nant de l’objet (maternel notamment), c’est-à-dire du caregiver (B. Golse).

Dans ce travail centré sur les processus beaucoup plus que sur les états,il nous apparaît aujourd’hui que, quel que soit le modèle retenu quant àl’accès à l’intersubjectivité (intersubjectivité secondaire après une phaseinitiale d’indifférenciation absolue, intersubjectivité primaire, ou intersub-jectivité secondairement acquise à partir de noyaux d’intersubjectivité pri-maire), la question pour le bébé et pour l’adulte qui en prend soin est des’aider mutuellement à mettre en rythmes compatibles les différents fluxsensoriels qui émanent de l’adulte (sa voix, ses mimiques, son holdingcorporel…), afin que le bébé puisse progressivement le vivre en extério-rité, c’est-à-dire le ressentir, de manière stable, comme un objet extérieurà lui et distinct de lui (en effet, les travaux des cognitivistes, et notammentceux d’A. Streri, ont bien montré qu’un objet ne peut être perçu commeextérieur à soi-même que s’il est appréhendé conjointement par deuxmodalités sensorielles au moins).

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Une façon musicale d’exprimer les choses est alors de dire que chacundoit servir à l’autre de chef d’orchestre, en réciprocité mais, toutefois, enasymétrie : le bébé aide la mère à harmoniser les rythmes de ses produc-tions interactives, tandis que la mère aide le bébé à comodaliser ses per-ceptions externes, et à recruter ses diverses traces sensorielles à partird’une perception externe donnée.

La musique du langage et les berceuses des mères offrent, tout particu-lièrement, de bons exemples du dégagement par le bébé de structuresrythmiques au sein de ses perceptions.

En effet, on sait désormais que le bébé se montre extraordinairementsensible aux modalités de l’énonciation du langage qui l’entoure, et peut-être même plus sensible à cette énonciation qu’à l’énoncé proprement dit(B. Golse et V. Desjardins).

C’est là un aspect important de la communication analogique qui aainsi été souligné par des pragmaticiens tels que J.L. Austin ou J.S. Bruner,et par tous les auteurs qui travaillent dans le champ d’une linguistiquepragmatique, subjectale et dynamique, et non plus seulement dans celuide la linguistique structurale saussurienne, quelque peu trop statique pourrendre compte de l’accès de l’enfant au langage verbal (communicationdigitale) et de ses précurseurs.

Les éléments supra-segmentaires du langage, soit la musique du lan-gage, soit encore ce que nous appelons volontiers le non-verbal du verbal(prosodie, timbre, ton, intensité, débit, rythme, silences…), s’avèrent doncessentiels, et ce sont tous des éléments dynamiques dont l’infans repèrel’agencement structural avant, probablement, de pouvoir décoder lacharge symbolique, et statique, des éléments segmentaires de la phrase(mots ou monèmes).

Dans cette même perspective, les travaux de C. Trevarthen sur l’inter-subjectivité primaire ont bien montré la sensibilité des enfants à la struc-ture rythmique des berceuses, structure relativement ubiquitaire etd’ailleurs assez proche de la structure du sonnet dans la poésie classique,lequel doit peut-être son succès à cette caractéristique structurale tempo-relle…

Quoi qu’il en soit, on a également là, de la part du bébé, un travail d’ex-traction de structures rythmiques plus ou moins invariantes au sein de la

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toile de fond de ses diverses perceptions sensi-tivo-sensorielles.

Le bébé est donc apte à extraire de son envi-ronnement des structures temporelles, des struc-tures en mouvement, et ceci l’emporte pour lui sur la question durepérage des structures fixes.

Qu’en est-il alors de la question du rythme au regard de l’empathie et de l’intersubjectivité ?

Nous préférons aujourd’hui parler de différents niveaux d’empathie (pri-maire et secondaire) et de différents niveaux d’intersubjectivité (primaire etsecondaire). Nous avons vu, en effet, ce qu’il en est de l’intersubjectivité.Quant à l’empathie, elle est à la fois source et conséquence de l’intersub-jectivité, ce qui en fait un concept complexe mais passionnant :

– source de l’intersubjectivité primaire, elle se jouerait surtout dans labidimensionnalité psychique (adhésivité) et dans le registre émotionnel,donnant lieu à un « être-ensemble » (la weness ou le « schéma-d’être-ensemble » des auteurs anglo-saxons) qui permet déjà au bébé de ressen-tir un tant soit peu l’existence d’un autre et de s’y ajuster. Cette empathieprimaire serait peut-être liée à une capacité innée de comodaliser les fluxsensoriels (« mantèlement » intersensoriel) émanant de l’objet, mais demanière encore plus ou moins chaotique, et sans mise en rythmes com-patibles de ces différents flux ;

– conséquence de l’intersubjectivité secondaire, il s’agirait cette fois d’uneempathie qui viserait à compenser l’écart intersubjectif en train de se créer(au même titre que les premiers liens d’attachement, l’accordage affectifet les identifications projectives), et elle se jouerait alors surtout dans la tri-dimensionnalité psychique et dans le registre cognitif, en permettant aubébé de vivre l’objet en extériorité.

Cette empathie secondaire serait, quant à elle, liée à une comodalisa-tion harmonieuse des flux sensoriels émanant de l’objet de par leur miseen rythmes compatibles grâce aux divers processus de segmentation intra-sensorielle, après une phase intermédiaire de « démantèlement », bien

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décrite par D. Meltzer, et qui servirait, ainsi, de point de passage entre lesdeux niveaux d’empathie et d’intersubjectivité évoqués ci-dessus.

Telle est actuellement notre conception des choses qui, on le voit, faitappel à une décomposition de la proto-sensorialité initiale (plus ou moinsmassive et cacophonique), avant une recomposition plus harmonieuse decelle-ci, dans un temps second.

Biblio

AUSTIN, J.L. 1970. Quand dire c’est faire, coll. « L’ordre philosophique », Paris, Le Seuil.BRUNER, J.S. 1983. Le développement de l’enfant : savoir faire, savoir dire, Paris, PUF, coll.

« Psychologie d’aujourd’hui » (1re éd.).BRUNER, J.S. 1987. Comment les enfants apprennent à parler, Paris, Retz, coll. « Actualité

pédagogique ».CICCONE, A. 2005. « L’expérience du rythme chez le bébé et dans le soin psychique »,

Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 1-2, 24-31.GOLSE, B. 2006. L’être-bébé (les questions du bébé à la théorie de l’attachement, à la psy-

chanalyse et à la phénoménologie), Paris, PUF, coll. « Le fil rouge » (1re éd.). GOLSE, B. ; DESJARDINS, V. 2004. « Du corps, des formes, des mouvements et du rythme

comme précurseurs de l’émergence de l’intersubjectivité et de la parole chez lebébé », Une réflexion sur les débuts du langage verbal, Journal de la psychanalyse del’enfant, 35 (« Langages »), 171-191.

MELTZER, D. et coll. 1980. Explorations dans le monde de l’autisme, Paris, Payot.STERN, D.N. 1989. Le monde interpersonnel du nourrisson – Une perspective psychanaly-

tique et développementale, Paris, PUF, coll. « Le fil rouge »(1re éd.).STRERI, A. 1991. Voir, atteindre, toucher, Paris, PUF, coll. « Le psychologue ».STRERI, A. et coll. 2000. Toucher pour connaître, Paris, PUF, coll. « Psychologie et sciences

de la pensée ».TREVARTHEN, C. ; AITKEN, K.J. 2003. « Intersubjectivité chez le nourrisson : recherche, théo-

rie et application clinique », Devenir, 15, 4, 309-428.

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