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Page 1: L’interprétation en question(s) · 2018-01-25 · 80 jeunes choristes et électronique, sur un poème de Michel Onfray. 15h30 – Discussions 15h50 – Instant musical III. S
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L’interprétation en question(s)

Journée d’étude musicologiqueorganisée par le CLeMM

Lundi 29 Janvier 2018

Conservatoire Darius Milhaud – Aix-en-Provence

Argumentaire

L’interprétation fait partie de ces notions sur-usitées lorsqu’il estquestion de musique ou de musicologie, et semble être par ailleursusée par un certain nombre de disciplines tant elle possède unelourde charge sémantique.

Dans le domaine musical, on la confie volontiers à l’exécutionsonore et à l’ensemble des actes performantiels qui peuvent enrésulter (scénographie, dramaturgie, installations, etc.) ; de son côté,la musicologie la rapproche plutôt de ses racines aristotéliciennes(l’interprétation en tant que hermèneia, comme « l’intermédiaire quitraduit la pensée ») et de toute la tradition de la philologie et del’exégèse, l’éloignant alors du domaine de la pratique pourdavantage caractériser le champ de la théorie.

La traditionnelle distinction entre « théorie » et « pratique »souligne un dualisme aujourd’hui suranné, car franchissable par larencontre entre réflexions musicologiques et interrogationsmusiciennes. De l’interprète-musicien au musicologue-interprétant,recherches et créations, performances et productions semblenttrouver en l’interprétation un territoire partagé, lieu perméable oùles discours s’entrecroisent, se nourrissent et se complètent.

En se proposant de ré-interpréter le principe même d’interprétationdes musiques et objets musicaux, cette journée d’étude ne sera doncpas seulement un moyen de le questionner, mais véritablement dele re-mettre en question.

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Programme

9h00 – Accueil

9h20 – Ouverture de la journée – Sylvain Brétéché et Tom Mébarki

Premier module

Parler d’interprétation, interpréter la parole 9h30 – Christine Esclapez – Professeure des Universités en musicologie, AMU :

« Parole d’interprète. Ou l’on ne parle bien des “choses” que quand on parle “d’autre chose” »

Il s’agira dans cette communication d’aborder l’interprétation musicale à partir d’un "lieu" qui lui est a priori étranger. Entendons par là que nous n’aborderons pas l’interprétation musicale de façon académique et musicologique, mais que nous la déplacerons vers des considérations autres.

Ce lieu sera celui de la vie telle qu’elle est vécue, ce que nous appellerons le live.

Si dans notre société contemporaine, le live est devenu une injonction médiatique, un style de vie (a Way of Life), une façon de vivre intensément et de fluer au sein d’une société de plus en plus fragmentée et risquée, nous tenterons d’y apposer un regard critique et de lui (re)donner une orientation éthique.

C’est à partir de la parole d’Hélène Grimaud et de son expérience en éthologie animale que nous construirons notre propos et proposerons de réfléchir aux possibles modalités de l’interprétation musicale comme expérience de l’engagement et de la responsabilité face à la vie des œuvres, à celles des autres (compositeur et public) mais aussi face à la vie dans sa plus grande diversité.

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9h50 – Olivier Tourny - Ethnomusicologue, IDEMEC-CNRS :

« Musiques liturgiques : une certaine idée de Dieu »

Au sens littéral du terme, un interprète est un traducteur. Sa performance, ici musicale, est la traduction d’un geste vocal ou instrumental suggéré, demandé, imposé par un auteur – qui peut être lui-même – ou une tradition – auquel il appartient ; ou pas. Jusqu’ici tout va (presque) bien. Mais dans ce champ sémantique, il est curieux d’y relever tant de polysémies révélatrices de troubles : le couple traduire/trahir, celui de reproduire/rendre compréhensif, ou encore, pêle-mêle, copier, déformer, replacer, remplacer, allusion, illusion, sans oublier le terme de « représentation » musicale pour nommer un concert, etc. ; un vrai champ de patates.

Que dire alors du chant liturgique pour lequel le double rôle de grand architecte/auditeur principal serait tenu par Dieu lui-même, reléguant celui de ses fidèles à de simples enfants de chœur ? Ou pas. Ce qui en d’autres termes pose la question suivante : quid de l’interprétation musicale de Dieu ?

10h10 – Discussions

10h30 – Instant musical I. A. Roussel - Divertissement op. 6 pour sextuor

Julie Derlincourt, Léa Garnier, Louis Girod, Paul Saint-Hélène, Albani Cordova, Chloé Silvestri.

10h45 – Pause

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Second module

Interprétation, patrimoine et authenticité

11h00 – Sylvain Brétéché - docteur en musicologie, enseignant contractuel, AMU :

« De l’[authentique]incertitude à l’[inauthentique]inventivité : interpréter les musiques patrimoniales »

Les pratiques des musiques patrimoniales, et plus encore des instruments patrimoniaux, s’articulent entre la quête d’une authenticité – voulue véritable, et l’acceptation – parfois inconsciente – de la dimension utopique de cette dernière. Interpréter un patrimoine musical s’accompagne alors d’une volonté (nécessaire) de circonscription et de contextualisation de son contenu, mais également et en parallèle d’une nécessité (volontaire) de circonscrire et de contextualiser un contenu, défini mais non fini, vecteur d’une représentation vraisemblablement authentique. « Jouer – musicalement – le patrimoine », c’est s’emparer de lui pour ne pas le donner réellement ; mais c’est également le donner sans pour autant réellement le posséder.

Dans son interrogation d’un contenu patrimonial, le musicologique se trouve nécessairement confronter aux principes de circonscription et de contextualisation : le contenu est représentatif d’un espace (pratique, historique, herméneutique, idéologique…) non réellement défini (dans l’espace géographique, dans les pratiques, ou encore dans le(s) temps…). L’authenticité perd alors sa qualité véridique et devient vraisemblable, semblablement vraie, inauthentique car fondée sur l’incertain.

Ainsi, toute visée musicologique s’aventurant dans le champ de la patrimonialité se doit de penser l’authenticité comme principe d’incertitude et – mieux encore – de considérer l’inauthenticité comme une ouverture vers l’inventivité, là où la musique trouve son originéité : au cœur de l’interprétation.

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11h20 – Alexandre Craman - étudiant en master de musicologie, AMU : « La redécouverte de la cetera : une remise en question de

l’authenticité interprétative »

La cetera est un instrument de la famille des cistres qui occupe une place importante dans la culture corse. Arrivée sur l’île au XVe siècle et particulièrement populaire au cours du XIXe siècle elle disparaitra totalement au début du XXe siècle. L’instrument ne refera surface que dans les années 70, en plein riacquistu et redécouverte des instruments anciens, grâce aux recherches de la coopérative C.O.R.S.I.C.A.D.A et de l’association « E voce di u cumune » sous l’impulsion de la famille Casalonga (basée à Pigna).

La seule trace musicale notée pour cetera est un corpus de tablatures notées par un moine au XVIIIe siècle. À partir de ce document, de traces dans le folklore et/ou de leurs expériences personnelles plusieurs acteurs du milieu musical ont adopté des postures différentes et développé des modèles d’accordages et de pratique avec l’idée d’atteindre une utilisation historiquement juste (authentique) de l’instrument. […]

Cette communication propose donc une réflexion sur la notion d’authenticité des pratiques interprétatives en proposant une recréation de la pratique instrumentale dans un contexte contemporain. Pour cela nous mettrons en évidence les aspects pluriels de la pratique de la cetera en fonction de l’époque et de la localisation. Nous proposerons aussi un tour d’horizon des pratiques actuelles et des évolutions récentes de l’instrument.

Cette réflexion sera marquée par la volonté de ne pas limiter la démarche interprétative à une démarche historisante ; à une reproduction sonore d’une réalité musicale passée mais au contraire à la libérer du joug de l’authenticité pour permettre à l’instrument de « vivre ». Je vous propose une invitation à voir (et vivre) les musiques, les interprétations et les instruments comme des objets in vivo et non pas in vitro.

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11h40 – Julien Ferrando – Maître de Conférences en musicologie, AMU :

« Reconsidérer la musique instrumentale médiévale et ses gestes : une herméneutique de l’instrument de musique au service de l’interprète »

Parler des instruments du Moyen-âge est particulièrement complexe. Les instruments ayant disparus aujourd’hui il ne nous reste que les sculptures et iconographies ce qui nécessite de mettre en place des reconstructions fondées le plus souvent à partir d’élément de pierre ou des enluminures : Matière sculpté et geste graphique sont les derniers témoignages d’une culture musicale, instrumentale particulièrement importante dans la culture intellectuelle du Moyen-Âge occidental. L’acte même de vouloir refaire des instruments du Moyen-âge, devient un processus de re-création, une relecture permanente qui implique notre mentalité moderne tout en cherchant à s’effacer au maximum face à l’instrument « monument ».

À travers l’expérimentation de ma « musicienneté », je souhaite aborder aujourd’hui un aspect épistémologique qui touche l’interprète ayant pour source les travaux de Bernard Vecchione autour d’une « herméneutique de l’instrument de musique ».

12h00 – Discussions

12h20 – Instant musical II. J. Brahms - Sonate op. 120 “La chouette”

pour clarinette et piano

Léa Garnier, Albani Cordova

12h30 – Pause déjeuner

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Troisième module

Créer l’interprétation

14h30 – Tom Mébarki – doctorant contractuel en musicologie, AMU :

« Le contreténor est-il un instrument ancien ? Interprétation(s) d’une interface contemporanéisée de la musique baroque »

Le registre de contre-ténor est probablement l’invention la plus baroque de l’histoire de la musique, à cela près qu’il faille prendre baroque dans son acception étymologique. En tant que media entre authenticité baroque et fictionnalité contemporaine, le contre-ténor n’a donc rien d’un instrument ancien, bien qu’on limite volontiers son répertoire (jusqu’)au XVIIIe siècle. Cette dichotomie entre sujet musicien moderne et objet musical ancien mérite aujourd’hui d’être dépassée, et le registre gagnerait à s’épaissir. En interprétant la notion de baroque, non plus comme époque historique mais période transhistorique, l’objectif de cette communication est de proposer une relecture de l’histoire vocale du contre-ténor, tout en esquissant pour lui une nouvelle géographie musicale.

14h50 – Baptistine Marcel - doctorante en musicologie, co-tutelle AMU / Laval :

« De l’interprétation en musique et musicologie. Communication, interactions et collaborations : Une nouvelle approche du jazz avec improvisations »

Je ne peux me percevoir moi-même dans mon aspect extérieur, sentir qu’il m’englobe et m’exprime […] En ce sens, on peut parler du besoin esthétique absolu que l’homme a d’autrui, de cette activité d’autrui qui consiste à voir, retenir, rassembler et unifier, et qui seule peut créer la personnalité extérieurement finie ; si autrui ne la crée pas, cette personnalité n’existera pas (Bakhtine dans Todorov 1981, 147).

Comme cet extrait l’évoque : le fait de pratiquer la musique nécessite un travail sur soi, un travail avec autrui (participant à la réalisation de l’œuvre interprétée) et un questionnement sur son rapport à soi, à autrui, avec le monde et en tant que « personnage collaboratif ». Ma présentation questionnera les représentations actuelles concernant la communication, les interactions et la (ou les) collaboration(s) entres les musiciens pendant la

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pratique musicale et plus spécifiquement au sein de la pratique du jazz avec parties improvisées. J’aborderais ici une part de la musicologie presque oubliée ayant pour objectif de porter attention à la communication des musiciens en situation de jeu tout en tentant de respecter une double expertise : celle de musicienne praticienne que je suis depuis de nombreuses années, et celle de chercheuse. Je tenterais finalement d’apporter des éléments de réponse sur la mise en place du phénomène interactions pendant la pratique de jazz improvisé. Nous tenterons d’identifier la nature des interactions qui se mettent en place pendant la pratique musicale, tout en identifiant de manière non exhaustive, les situations spécifiques qui peuvent les déclencher.

15h10 – Jonathan Bell - docteur en musicologie, ATER, AMU :

« L’interprétation assistée par ordinateur. Potentiels et limites »

En tant que compositeur/chercheur, l’objet de mon étude concerne depuis plus de dix ans l‘interprétation assistée par ordinateur. L’enjeu consiste donc à évaluer en quoi des stimuli visuels et acoustiques - présentés sous forme de prompteurs – aident ou au contraire perturbent l’interprète en situation d’apprentissage et/ou de performance. Après une brève présentation du dispositif, je me pencherai sur l’étude de cas d’une création récente (25 janvier 2018), Le temps des nuages, pour 5 voix, 5 percussions, 80 jeunes choristes et électronique, sur un poème de Michel Onfray.

15h30 – Discussions

15h50 – Instant musical III. S. Prokofiev - Sonate op. 94 pour flûte et piano

Lucile Griffon, Adrien Avezard

16h00 – Pause

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Quatrième module

Interpréter la création 16h20 – Nicolas Darbon - Maître de Conférences-HDR en musicologie, AMU :

« Interpréter la complexité : injouable et impensable chez Brian Ferneyhough »

Cet exposé articulera les deux sens de l'interprétation musicale : l'exécution physique et la traduction intellectuelle, pour comprendre comment une musique peut être volontairement composée comme injouable. Pour lui, il existe un "continuum de complexité qui unit toute chose". Il faudra interroger la notion de complexité telle que l'entend ce membre du courant de la New Complexity, notamment son rapport avec les théories du Chaos. Et dans quelle mesure il est difficile de penser l'interprétation.

16h40 – Brigida Migliore - doctorante en musicologie, ATER, AMU :

« L’interprétation du porte-greffe et des greffons musicaux aux frontières de la création »

L'interprétation peut devenir elle-même une création. Dans cette proposition nous voulons prendre en considération des "objets" appartenant à la nature (où mieux, à son artifice), le greffon et le porte-greffe. Ces deux agents, grâce auxquels la greffe peut avoir lieu sur les organismes végétaux, peuvent trouver une autre vie en musique. Leur différente lecture, avec de-contextualisation, peut être la base d'un type de création musicale.

Nous prendrons comme exemple l'œuvre de Zad Moultaka, une greffe entre la musique contemporaine occidentale et l'oralité arabe. Dans ses œuvres (surtout celles de sa première période), pour chaque plan d'analyse, on peut retrouver des greffons ou des porte-greffes appartenant à l'un ou à l'autre type de musique, dans différentes combinaisons. L'interprétation et la re-contextualisation de ces éléments, donne lieu à une création nouvelle et à un enrichissement de l'idéologie musicale.

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17h00 – Guillaume Deveney - docteur en musicologie, ATER, AMU : « Interprétations, réinterprétations : leçons et traditions

dans les musiques actuelles amplifiées » Le phénomène de réinterprétation d’une œuvre préexistante dans les musiques actuelles amplifiées reste une pratique assez courante. Cependant, les notions d’authenticité et de fidélité au modèle initial ne sont pas pour autant un objectif principal pour les artistes de ces répertoires. Modeler le son, reforger la structure harmonique – voire stylistique de l’œuvre – sont quelques exemples des possibilités exploitées par les différents groupes s’intéressant à cette pratique.

La présente conférence s’articulera sur deux points distincts : dans un premier temps, il s’agira de faire le point sur les différentes pratiques de réinterprétations d’œuvre de répertoire, d’en préciser les tenants et les aboutissants.

Le deuxième point consistera à interroger ce phénomène au regard des théories de la philologie musicale, et plus particulièrement autour des notions de tradition et de leçon d’œuvre. Le concept de tradition représente l’histoire dynamique de l’œuvre au travers de ces formes d’expression, il serait intéressant de voir en quoi les versions (ou leçons d’œuvre en philologie) « dissidentes » représente à la fois pour la généalogie de l’œuvre musicale, mais également envers son public, qui en perçoit toute sa singularité.

17h20 – Discussions

17h50 – Cloture – Tom Mébarki

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OrganisationGroupe « pilote » du CLeMM

PRISM / AMU-CNRS

Sylvain Brétéché – Docteur en musicologie

Baptistine Marcel – Doctorante en musicologie

Tom Mébarki - Doctorant contractuel en musicologie

Brigida Migliore – Doctorante-ATER en musicologie

Le CLeMM tient à remercier le conservatoire Darius Milhaud et son directeur Jean-Philippe Dambreville,

pour leur accueil lors de cette journée d’étude.

Le CLeMM (Créations et Langage en Musique et Musicologie)est un groupe de recherche en musicologie rattaché aulaboratoire PRISM (Perceptions et Représentation Image, Son,Musique) et intégré à l’Université d’Aix-Marseille.

Créé en 2010 par Christine Esclapez et actuellement coordonnépar Sylvain Brétéché, il réunit chercheurs et jeunes-chercheursautour de questionnements musicologiques contemporainsvisant l’étude des musiques et de leurs pratiques.