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L’ATTRACTION DU PARC Un gratte-ciel entouré de toboggans, un train fantôme dans un musée, une maison en forme de botte : l’exposition Dreamlands au Centre Pompidou montre comment l’art a fait du parc d’attractions l’un de ses motifs privilégiés. Cette architecture où le réel s’estompe au profit du ludique déteint aussi sur nos villes. Par Jean-Max Colard Les toboggans de Carsten Höller dans le Turbine Hall de la Tate Modern à Londres : The Unilever Series:Carsten Höller, Test Site, 2006 Courtesy of Tate photography 08 GPAP 757 Dreamlands ok 27/05/10 18:01 Page 46

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L’ATTRACTION DU PARC

Un gratte-ciel entouré de toboggans, un trainfantôme dans un musée, une maison en formede botte : l’exposition Dreamlands au CentrePompidou montre comment l’art a fait du parcd’attractions l’un de ses motifs privilégiés.Cette architecture où le réel s’estompe au profit du ludique déteint aussi sur nos villes.Par Jean-Max Colard

Les toboggans de CarstenHöller dans le Turbine Hall de la Tate Modern à Londres : The Unilever Series:CarstenHöller, Test Site, 2006C

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EXPO LES PARCS D’ATTRACTIONSEXPO LES PARCS D’ATTRACTIONS

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A près une légère file d’at-tente, vous montez dans letrain fantôme de The Houseof Horrors, la maison desHorreurs, et vous plongezdans le noir. Au milieu des traditionnels squelettes,chauves-souris et autrestoiles d’araignée éclairés au

stroboscope, et tandis que Frankenstein voustend les bras, des visions effrayantes surgis-sent à la sortie d’un virage : un homme aunez énorme se coupe mécaniquement ledoigt à la hache, le mannequin d’une femmemange une crotte de chien, la tête sanguino-lente d’un homme gît sur une table. Vous reconnaissez bientôt dans ces figuresdiverses les répliques de quelques œuvres ma-jeures de l’art contemporain de ces vingt der-nières années, signées de l’artiste californienPaul McCarthy, du sculpteur Bruce Nauman,sans oublier la trashissime Divine, icône dufilm Pink Flamingos de John Waters. Car vous n’êtes pas dans le manoir fantômede Disneyland mais au musée d’Art modernede la Ville de Paris où, en mars dernier, l’ar-tiste américaine Elaine Sturtevant, 80 ans (!),avait installé cette étonnante attractionforaine. A la fois amusée et caustique, jetantun regard acide sur la société contempo-raine, cette visite en train fantôme posaitencore une drôle de question aux usagersdu musée : et si l’art contemporain étaitentré à son tour dans l’industrie culturelleet du loisir de masse ? Ets’il n’y avait plus grandedifférence aujourd’hui en-tre les musées et les parcsd’attractions ? Flash-back : vous êtes en-core au musée d’Art modernede la Ville de Paris, mais en février 2006.L’artiste français Pierre Huyghe a installéson exposition-rétrospective CelebrationPark. Ici, le regard est très différent, mar-qué par le rêve et la fascination : l’exposi-tion entière est animée par un désir du parc,ici à peine évoqué, posé comme un projetutopique que présente un pavillon organi-que conçu par l’architecte François Roche.“Disons que le “parc-village” est le projet au-quel je travaille le plus en ce moment”, confiaitalors Pierre Huyghe.

FASCINATIONCette attraction du parc, nouvelle terre desfictions et des scénarios imaginaires, Huy-ghe la partage depuis des années avec nom-bre d’artistes d’hier et d’aujourd’hui : racon-tant l’histoire des parcs d’attractions depuisle début du siècle, l’exposition Dreamlands

du Centre Pompidou nous rappelle en effetque les surréalistes allaient s’égayer dans lesfêtes foraines, que Marcel Duchamp emme-nait ses amies sur les manèges de Coney Is-land, allant chercher dans “les champs defoire et les parcs d’attractions les semences, lespièges et les appels du vertige”, écrit alors Ro-

ger Caillois. L’exposition de Beaubourgretrace même l’invraisem-blable pavillon construit parSalvador Dalí en 1939 pourla Foire internationale deNew York : Le Rêve de Vénus.

Un palais de l’inconscient et du désir éroti-que, avec partie sèche et partie humide,ballet aquatique, et le fameux canapé rougebaiser en forme de lèvres inventé par lemaître du surréalisme. Dalí protesta contrela censure de sa Vénus sur la façade du pa-villon par un éloge du grand public : “Lepublic mérite infiniment mieux que les im-mondices dont on veut quotidiennement lenourrir. Les masses ont toujours su où résidela véritable poésie.”Les artistes contemporains participent decette fascination et accompagnent la fréné-sie montante des parcs d’attractions. Assezfou dans son genre, et scientifique de forma-tion, l’artiste Carsten Höller a ainsi installéen 2006, dans le Turbine Hall de la Tate Mo-dern à Londres, cinq immenses tobogganscylindriques, ultrarapides, qui faisaient lajoie des visiteurs : “Je les considère comme des

sculptures à l’intérieur desquelles le spectateurpeut voyager.”L’artiste avait d’ailleurs demandé à un bu-reau d’urbanisme d’étudier la possibilitéd’introduire le toboggan comme moyen detransport à Londres. Considérant ces cinqtoboggans de la Tate comme un test pourdes réalisations futures, il avait imaginé ungratte-ciel dont les parois seraient entière-ment formées de toboggans. Ici, le parc d’at-tractions s’étend à l’échelle de la ville, sepropage pour devenir un modèle renouvelé,ludique et utopique de vie urbaine. De nombreuses œuvres d’art contemporain,ainsi que les salles de cinéma (industrie pré-sente sur les fêtes foraines dès son inventionau début du XXe siècle et aujourd’hui ga-gnée par la 3D) pourraient nous apparaîtrecomme les attractions d’un gigantesqueamusement park.

CONSTRUCTIONLes musées eux-mêmes sont aujourd’hui lesvéritables bêtes de foire du paysage urbain,à l’image du tout nouveau Centre Pompidoude Metz ou du fameux Guggenheim de Bil-bao, construit par l’Américain Frank Gehry,qui a changé à lui tout seul l’économie decette région postindustrielle de l’Espagne.Sans oublier la ville-mirage de Dubaï, lessons et lumières proposés par les gratte-cielfuturistes de Shanghai ou Tokyo, tandisque Rome et Paris cultivent leur carte pos-tale de ville éternelle ou de ville-musée à

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L’ARTISTE CARSTENHÖLLER VOULAIT

ÉTUDIER LE TOBOGGANCOMME MOYEN DETRANSPORT À LONDRES.

2010 : Sturtevant,The House of Horrors,(façade)C

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destination des touristes du monde entier :à ce régime, c’est la ville entière qui devientune sorte d’annexe ou d’excroissance deDisneyland. Attraction universelle. Tout le monde adésormais droit à son parc : Michael Jack-son avec Neverland, Elvis avec Graceland,jusqu’aux chrétiens créationnistes, opposésaux conceptions darwiniennes de l’évolutionet qui multiplient les Jurassic et autresNoah’s Park où ils professent leur idéologieextrémiste, où Adam et Eve côtoient lesdinosaures, où les Dix Commandementss’étalent sur une colline entière. A l’inverse,la ville de New York finit de construire surGovernor Island, en face de la statue de laLiberté, un gigantesque eco-parc où les mer-veilles d’une nature artificielle représententles seules attractions.

ÉVOLUTIONExtension du domaine de Dreamlands :l’exposition du Centre Pompidou retrace unépisode bien connu des spécialistes d’art oud’architecture : comment les expositions

universelles de la fin du XIXe siècle et lesparcs d’attractions ont profondément in-fluencé l’évolution de la ville moderne. Lapreuve avec cet étonnant film publicitairedes années 1950 où le créateur de Mickey,monsieur Walt Disneyen personne, nous vante,face caméra et à la ma-nière d’un architecte oud’un promoteur immo-bilier, sa cité de demain,Epcot, modèle du futurDisney World. On peutégalement citer l’éton-nant manifeste NewYork Délire, publié en 1978 par l’architecteRem Koolhaas, qui voit le Luna Park éta-bli à Coney Island en 1903 comme le labo-ratoire de Manhattan, l’embryon fantasma-tique de New York. Sur un registre encore plus polémique, en1972, l’architecte Robert Venturi et sonépouse Denise Scott Brown produisirentune analyse éclatante de Las Vegas : oasisde débauche construite au cœur du désert

américain, qui reproduit en miniature toutesles villes du monde, où les styles de toutes les époques se mélangent dans un kitschmaximal, Las Vegas est à leurs yeux l’em-blème du postmodernisme et le véritable

modèle d’un urbanismepleinement voué à l’au-tomobile, à la distractionet au loisir. Et un exem-ple d’architecture exubé-rante, populaire et mul-ticolore à suivre pourlutter contre la griseuniformité des immeu-bles modernes : “Disney

World est plus proche de ce que les gens veulentvraiment que de ce que les architectes ont puleur donner.”

CONTESTATIONParallèlement à cette fascination montante,quelques artistes ou penseurs ont critiquécette dérive spectaculaire, cette victoire dufaux et du kitsch sur la réalité vraie dumonde. Ainsi le philosophe français

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EXPO LES PARCS D’ATTRACTIONS

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TOUT LE MONDE A SONPARC : MICHAEL JACKSON

AVEC NEVERLAND, ELVISPRESLEY AVEC GRACELAND,LES CRÉATIONNISTES AVECNOAH’S PARK, OÙ ADAM ET ÈVECÔTOIENT LES DINOSAURES.

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1939 : SalvadorDalí, Le Rêve de Vénus (façade du pavillon de la Foireinternationale de New York)

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Louis Marin décrivait-il en 1973 lemonde merveilleux de Disney comme “uneutopie dégénérée”, tandis que Michel Fou-cault opposait en tous points le parc d’at-tractions au musée. “Dans une ville infantile,comment la ville ludique, avatar du Pays desjouets, ne triompherait-elle pas de la villeréelle ?”, s’interroge Sophie Basch dans lecatalogue de l’exposition Dreamlands. On pourrait encore citer La Foire aux atroci-tés, roman de l’écrivain J.G. Ballard qui ima-gine une expo montrant ensemble accidentsde voitures, icônes pop décédées, films deguerre et autres vidéos de meurtre prési-dentiel : “Cette exposition annuelle offrait unecaractéristique assez inquiétante : l’omnipré-sence des thèmes du cataclysme mondial.”Tout récemment, le philosophe Bruce Bégouta publié Le ParK, son premier roman (lireLes Inrockuptibles n° 750). Construit par unmilliardaire russe sur une île isolée, le ParK

rassemble en un seul es-pace toutes les formespossibles de parc : uneréserve animale et unefête foraine, un camp deconcentration, un can-tonnement de réfugiés,un cimetière et une airede jeux pour enfants, unjardin zoologique et une maison de retraite.Plus qu’un roman, c’est un conte philoso-phique, métaphore d’un monde devenu parcd’attractions. Paranoid Park : pour le bon-heur, et pour le pire.

DÉSOLATIONReste enfin une mélancolie du parc. Nombred’artistes, de cinéastes, de photographes, ontarpenté les parcs en ruines. Ces luna park dé-sertés ont pris le relais des parcs de ruines duXVIIIe et du XIXe siècle romantique. Au sud-

est de Berlin, non loin du cimetière soviéti-que de Treptow, on peut visiter le Spreepark,construit en 1969 et laissé à l’abandon depuis2001. Une grande roue désaffectée, des ma-nèges gagnés par la végétation, des bâti-ments désertés, des caisses éventrées : lanature a repris le dessus dans une ambiancepostatomique, post-Tchernobyl. L’an dernier, dans le centre-ville de Toulouse,l’artiste Amy O’Neill a placé dans la cour dela Drac une sculpture publique, vieille mai-sonnette en forme de botte, réplique d’une at-traction installée dans un amusement park ou-

blié de Pennsylvanie, TheStorybook Forest, adaptéd’un conte pour enfants. Es-seulé, moisi, cet objet autre-fois magique garde quelquechose de la fascination qu’ila pu inspirer à ses jeunesvisiteurs. Mais il met aussien scène un tout autre récitd’anticipation que le kitsch

merveilleux de Disneyland : la ruine du diver-tissement et de la société du spectacle. I

Dreamlands – Des parcs d’attractions aux cités du futur Jusqu’au 9 août au Centre Pompidou, Paris IVe

/// www.centrepompidou.frBibliographie Rem Koolhaas, New York délire : Un manifeste rétroactif pour Manhattan, 1978, rééditéaux Editions Parenthèses ; Pierre Huyghe, CelebrationPark, catalogue d’exposition, musée d’Art moderne de la Ville de Paris/ARC, 2006 ; Dreamlands, catalogued’exposition, Centre Pompidou, 2010 ; Bruce Bégout,Le ParK, Editions Allia, 2010 ; J. G. Ballard, La Foire aux atrocités, 1969, Editions Tristram

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COMME LES PARCSD’ATTRACTIONS, LES

EXPOSITIONS UNIVERSELLESDE LA FIN DU XIXe SIÈCLE ONT PROFONDÉMENTINFLUENCÉ L’ÉVOLUTION DE LA VILLE MODERNE.

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Pierre Huyghe,Streamside Day, 2003 C

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EXPO LES PARCS D’ATTRACTIONS

E n octobre 1968, l’urbaniste danois Palle Nielsenquitta le monde de l’art pour l’activisme ets’employa à réaliser des aires de jeux dans

les quartiers populaires de Copenhague et de ses environs. Il transforma le Moderna Museetde Stockholm en un terrain d’aventure débridé.L’entrée était gratuite pour les enfants, payantepour les adultes. Cette aire de jeux au nom utopique(Le Modèle — Un modèle pour une sociétéqualitative) proposait une vision anti-élitiste del’art, rapprochait encore l’art et la vie, mais offraitsurtout aux vingt mille enfants venus visiter le lieuune gamme élargie de pratiques : construction de cabanes, toboggans, cordes à nœuds, atelier de peinture, jusqu’aux libres batailles de pelochons.Autre ambiance : en 1993, l’artiste allemandeRosemarie Trockel commença un projet de livre,Playgrounds, des photographies d’aires de jeux surlesquelles elle a systématiquement collé au premierplan et sur le côté une figure masculine quiobserve les enfants en train de jouer. Image latente,inquiétante par moments, mais surtout reflet du contrôle social qui se joue dans les aires de jeux.

“Espace de liberté ou de contrôle ?” : telle est la question que pose le curateur Vincent Romagnydans le remarquable ouvrage Anthologie, aires de jeux d’artistes qui accompagne deux expositionssur le même thème : cet été au Quartier de Quimperet actuellement au centre d’art Micro Onde de Vélizy-Villacoublay. Là-bas, l’artiste Karina Bischa posé une sculpture publique inspirée par la tour en spirale de Vladimir Tatline (dessinée en 1919-1920 et jamais construite – ndlr), sorte de monument soviétique mélangé aux couleursFisher-Price. Les aires de jeux sont définitivementdes “hétérotopies” au sens où l’entendait Michel Foucault : des “espaces autres”,des contre-emplacements mais tout autantsoumis au contrôle social et à la norme.Dans un article érudit et captivant, l’universitaireanglais Roy Kozlovski raconte ainsi commentl’Angleterre d’après-guerre a mis à disposition des enfants nombre d’espaces détruits par les bombardements allemands, pour les sortir du vaste cycle de destruction qui a marqué leur première jeunesse, pour leur permettre de participer à leur manière à la reconstruction,mais aussi pour libérer les instincts violents.Parce que le terrain vague, le “joujou du pauvre”comme disait Baudelaire, est en somme plus créatifque des jeux trop déterminés, trop déterministes.

Le livre raconte aussi un chapitre passionnantde l’histoire de l’art et de la ville : comment,notamment à partir de 1945, designers, urbanistes,architectes et artistes se sont employés à sortirdes traditionnels bacs à sable et balançoires pour proposer aux enfants des terrains d’aventure.On découvre ainsi les sculptures abstraites etpraticables de Pierre Székely dans les années1960, les origamis en béton du designer japonaisIsamu Noguchi, une aire de jeux d’un minimalismeimpeccable mais en marbre de Carrare, signée parEnzo Mari à Milan en 1983. On s’intéressera aussi

au rapprochement entre l’art et le jeu, prôné par les surréalistes, soutenu dans les années 1960 par le mouvement Fluxus, avec notamment ce sloganrêveur d’Allan Kaprow : “Partout comme aire de jeux”.On en vient enfin aux réalisations plus ambivalentes,plus critiques des artistes contemporains, à l’imagedes pièges pour enfants de Carsten Höller : sur le toit de l’Onde à Vélizy-Villacoublay, on aperçoitune balançoire dangereusement perchée dans le vide. Plus mélancoliques, les merveilleux dessinsde l’Ecossaise Corin Sworn reprennent en noir et blanc des images anciennes d’aires de jeux quiévoquent la nostalgie de l’enfance et d’une liberté

désormais révolue. “Le terrain d’aventure fut l’une de ces institutions où les enfants étaienttransformés en sujets, précisément parce qu’ils se sentaient autonomes et libres dans le jeu,commente Roy Kozlovsky. (…) Avec le déclin de l’Etat-providence, l’enfance est de plus en plusprivatisée et se trouve confrontée à l’obligationdes parents de préparer leur enfant à réussir dansun monde concurrentiel. On a confié aux forces dumarché la responsabilité de façonner les espacesréels et virtuels dans lesquels s’épanouit l’enfance,si bien que les enfants sont de plus en plus définis comme des consommateurs et non pluscomme des citoyens.” JMX

Aires de jeux, contre-emplacements Jusqu’au 4 juillet à Micro Onde, Centre d’art contemporain de L’Onde, 8 bis, avenue Louis-Breguet, à Vélizy-Villacoublay.Aires de jeux : la police ou les corsaires Du 3 juillet au 24 octobre au Quartier, Centre d’art contemporain, 10, esplanade François-Mitterrand, à Quimper.Anthologie, aires de jeux d’artistes (Infolio), 24 p., 30 €.

LES AIRES DE JEUX POUR ENFANTS REPRÉSENTENT-ELLES DES ESPACES DE LIBERTÉ OU DECONTRÔLE SOCIAL ? UN LIVRE ET DEUX EXPOSITIONS RETRACENT L’HISTOIRE DES ESPACES AÉRÉS.

LAFIN DES BACS À SABLE

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Karina Bisch, Tatlina, 2010,dans l’exposition Aires de jeux, contre-emplacements à Vélizy-Villacoublay

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