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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature à la Présidence d’Haïti de Chavannes JEUNE G o u v e r n o n s A u t r e m e n t U U n n i i o o n n p p o o u u r r l l e e S S a a u u v v e e t t a a g g e e d d H H a a ï ï t t i i « « U U N N I I O O N N » » SUPPORTERS MAGAZINE Dans ce Numéro/In This Issue/ Nan Nimero sa-a L’homme Du Moment……. P. 2 AYITI PAKA PERI…....... P. 4 Haiti, Entre La Pauvrete Et La Transitioin Démocratique. P.6 Une Nouvelle Ère Pour La Diplomatie Haïtienne…….. P.7 Qui Est Chavannes Jeune P.8 Union Nationale Chrétienne Pour La Reconstruction D’Haïti (UNCRH)……………P.11 To Help UNCRH Financially Or For More Information Contact ……………………………….……..P.12 A NEW BEGINNING ……..P.12 HISTORICAL CHRONOLOGY OF HAITI ……………………..P.14 THE CHALLENGE.……….. P.16 Forum De L’université De Notre Dame …………………P.17

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 1

Le Magazine desSupporteurs de la Candidature à la

Présidence d’Haïti de Chavannes JEUNE

Gouvernons Autrement

UUnniioonn ppoouurr llee

SSaauuvveettaaggee dd’’HHaaïïttii

«« UUNNIIOONN »»

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Dans ce Numéro/In This Issue/ Nan Nimero sa-aL’homme Du Moment……. P. 2 AYITI PAKA PERI…....... P. 4 Haiti, Entre La Pauvrete Et La Transitioin Démocratique. P.6 Une Nouvelle Ère Pour La Diplomatie Haïtienne…….. P.7 Qui Est Chavannes Jeune P.8 Union Nationale Chrétienne Pour La Reconstruction D’Haïti (UNCRH)……………P.11 To Help UNCRH Financially Or For More Information Contact ……………………………….……..P.12 A NEW BEGINNING ……..P.12 HISTORICAL CHRONOLOGY OF HAITI ……………………..P.14 THE CHALLENGE.……….. P.16 Forum De L’université De Notre Dame …………………P.17

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 2

L’HOMME DU MOMENTPar Frantz Jean Baptiste

Chavannes JEUNE s’adresse à une foule durant l’ouverture officielle

de la campagne électorale sur la place de Maïs Gâté, Rt. De

l’Aéroport International (Toussaint Louverture) le 16 octobre 2005.

chers (ères) Compatriotes Haïtiens, Haï-

tiennes ;

C’est avec raison que beaucoup d’entre vous

s’interrogent sur l’implication aujourd’hui des

partis d’obédience chrétienne évangélique

dans la vie politique nationale d’Haïti, après

tant d’années de silence. Il y a en effet un

temps pour chaque chose comme dit Ecclé-

siaste. De même il y a un temps pour garder

le silence, il y a aussi un temps pour rompre

le silence. C’est pourquoi, il nous vient le

temps de briser ce silence qui a failli nous

rendre coupables devant l’histoire de compli-

cité passive pour non assistance à patrie en

danger. Comme vous pouvez le constater

chers (ères) compatriotes, le seuil d’alerte

maximale du niveau de risque de

l’effondrement total d’Haïti persiste suffi-

samment pour que tout Haïtien

dignement attaché à sa Patrie, réagisse avec

la conviction de contribuer à conjurer le dan-

ger présenté par cette hémorragie de feu qui

embrase le tissu social national. L’inaction

des gens de bien dit-on, est un choix politi-

que quelquefois lourd de conséquence. A ce

titre, Edmond Burk disait : il suffit aux gens

de bien de ne dire rien, pour que le mal

triomphe. C’est effectivement en réponse au

malheur qui frappe notre Pays depuis deux

siècles que nous voulons désormais intro-

duire dans la conscience collective haïtienne,

un ordre nouveau, pour que ce pays renaisse

et vive enfin librement, tel que nos ancêtres

nous l’avaient assigné.

Il se trouve que dans quelques semaines en-

core se dérouleront dans notre pays des élec-

tions générales, destinées à élire des hom-

mes et femmes dont vous jugerez la compé-

tence, l’éthique, le patriotisme et surtout

la capacité de rassembler une majorité de

citoyens disposée à redresser la barque na-

tionale en pleine tempête sociale, économi-

que et politique, qui remet en cause sa sou-

veraineté, voire son existence même. Cette

période qui va s’ouvrir, marquera indubita-

blement un tournant décisif dans l’Histoire de

notre Nation. Ce sera l’occasion pour vous de

renouer avec l’esprit de liberté, l’idéal de

justice et le goût de l’excellence qui furent

jadis les vôtres.

Haïti est une République, un Etat unitaire,

une Nation dont ceux qui la composent, par-

tagent la même Histoire, la même culture, et

le désir de vivre ensemble. Pourtant, ce

grand peuple qui fut hier encore le joyau de

la Caraïbe, porteur de l’idéal de liberté, re-

vient à la casse départ, après deux siècles

d’indépendance. Le bilan est lourd, la note

est salée.

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 3

Pour parvenir à contenir cette atmosphère

d’intolérance, de nonchalance, de pauvreté,

d’insécurité, de répression aveugle et de dé-

chéance de nos valeurs morales, il va

Une foule évaluée à plus de 15 000 personnes écoutent Chavannes JEUNE durant

l’ouverture officielle de la campagne électorale sur la place de Maïs Gâté, Rt. De

l’Aéroport International (Toussaint Louverture) le 16 octobre 2005.

AK CHAVANNESJEUNE AYITI GEN

POU-L KAMPE SOU PYE-L ANKò !

falloir consentir d’énormes sacrifices, en

tournant les pages sombres qui ont marqué

l’Histoire de notre pays au cours des 20 der-

nières années, et pansant les plaies encore

vivantes et saignantes, afin de remettre la

pendule à l’heure de la pacification et de la

réconciliation nationale.

Pour ce faire, on devra s’attaquer aux causes

profondes qui divisent cette société dont on

survole quelquefois volontairement pour

échapper à la rigueur des solutions qu’elles

nécessitent.

C’est à ce titre que l’UNION se présente

comme l’alternative du moment à travers un

projet de société de choc, qui lui permettra

de poser les bases structurelles adéquates à

la reconstruction de ce pays une fois pour

toute. Haïti se trouve dans un état de déla-

brement tel aujourd’hui, les soins palliatifs

envisagés ici et là pour soulager ses mal-

heurs, ne sauraient qu’accélérer cette chute

vertigineuse vers une instabilité beaucoup

plus grave que celle qu’elle connaît jusqu’ici.

Comme pour toute circonstance de ce genre,

il faut un homme de circonstance ; après

avoir passé au peigne fin les différents pré-

tendants à la magistrature suprême d’Haïti, il

nous a paru urgent dans l’état actuel des

choses de faire choix de Chavannes Jeune

comme l’homme du moment pouvant relever

le défi auquel le pays fait face en ce début de

millénaire.

Que Dieu lui incarne la sagesse nécessaire,

l’intelligence, et la capacité innovante pour

réunir les ressources nationales, les valoriser,

et mettre leur résultat au service de nos Ci-

toyens tel qu’il l’a suggéré.

Chavannes Jeune écoute attentivement les points de vue des participants au Sommet

de l’Unité Politique Chrétienne organisé à Miami, Floride les 24-26 novembre 2005.

AK CHAVANNES JEUNESE TOUT MOUN KI LADAN

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Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 3

AYITI PAKA PERI!

Ekri pa Samuel Jean Pristil

Nan kalfou malouk peyi Dayiti ye jodi a, anpil

moun ap poze tet yo kesyon pou mande:Eske gen

yon chans anko pou peyi sa a?. Se yon entewoga-

syon ki mande anpil refleksyon paske aksyon malo-

net malveyan ap poze chak jou nan peyi a, patiki-

lyeman nan kapital la ka pouse nenpot moun re-

ponn kesyon sa a san mamote:'' Wi pa gen chans

anko pou Ayiti". Moun sa a tap gen rezon paske se

kom si jodi a nou tap viv nan yon savann kote youn

ap devore lot, Leta pedi otorite l nan yon pwen kote

anba de(2)grenn je l Potoprens, kapital la divize an

plizwè zòn. Jodi a ou tande gen katye nondwa kote

yon ti ponyen bandi ak zam laguè deklare peyi a

laguè pandan yo fe tet yo pase pou defanse yon

nonm. Yo touye, yo volo, yo vyole, anfen yo se sel

kok chante. Yo kraponnen menm Lapolis ak fos

estabilizasyon Nasyon Zini an, MINISTA ki defwa fe

kek pote boure men ki poko rezilta sosyete a ap

tann lan. Pou moun sa a, Ayiti fini paske pa gen

moun kap viv

Tout kandida sa yo pare pou dirije peyi Dayiti ak Pastè Chavannes JEUNE nan tèt peyi-a kòm prezidan-l.

ladan l anko, se malfekte selman k ap dikte lwa yo.

Sepandan, poze yon lot moun menm kesyon an lap

reponn ou:''Ayiti paka peri tout tan gen lot moun ki

pote lot lide''. Se yon repons ki byen chita paske li

pa afiche okenn kote « Ayiti kondane ». Yon peyi pa

janm fini tout tan gen lot moun ki deside pran

konsyans epi anbake. Se nan sans sa a jisteman

nou jwenn yon moun ki deside ofri tet li epi mete an

danje sa l posede pou pran defans peyi sa a ki

sanble ak yon moun ki gen SIDA epi antouray li ap

kouri pou li. Enjenye Chavannes Jeunes se sit-

wayen Ayisyen sa a ki, nan yon konteks patikilye-

man difisil nan listwa peyi Dayiti, prezante l kom yon

altenativ e deside lonje men l bay tout lot sekte an-

dan peyi a pou wete Ayiti nan larivye dlo k ap pote l

ale jodi a.

Chavannes Jeunes ak ekip k ap mache ak li a kwe

nan yon politik patisipativ ki kwe Ayiti paka dekole

san Makout, san Divalyeris, san Lavalas. Se pou

rezon sa a Lide UNCRH la di e nap site:'' Si w di

Divalyeris pa ladan l, sispann bwe dlo KAMEP

paske se Divalye ki ba nou KAMEP, sispann

vwayaje nan ayewopo a tou paske se Divalye ki

konstwi l. Si w di Lavalas pa ladan l ki sa w fe ak

plas piblik rejim Lavalas la konstwi yo ki pemet

etidyan yo jwenn kote pou yo layite yo le y ap etidye

a...nou dwe aprann respekte sa lot moun fe. Ou sou

do bef la, pa di l gen gwo zago''. Nou fin site.

Nan galimatcha Ayiti ye la a jodi a, li pa bezwen

okenn moun k ap vinn preche politik pa m pi bon ni

li pa bezwen okenn papa toudenkou k ap vin chante

kantamwa pou di li gen solisyon pwoblem peyi a.

Pou kwelye la a, Ayiti bezwen yon lide: 1.- Ki res-

pekte met syel la ak te a, 2.- Ki respekte tet li e ki

respekte moun, 3.- Ki respekte vale chak moun ki

deside pote kole nan rekonstriksyon nouvel edifis sa

a, 4.- Ki pap domi reve poch li ak poch fanmil men ki

we entere tout moun san distenksyon klas, koule ak

ideyoloji. Apre 200 lane kouto tire, bilan an lou jodi

a. Divizyon ap antrene nou nan plis rayisman ak

mechanste. Le a rive pou n we yon vizyon politik ak

yon ekip moun ki pral travay pou mete l an aplikas-

yon. Pa yon nonm ak tout sa l genyen kom febles.

UNCRH genyen yon vizyon politik ki kle e ki rezime

an 5P.

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 4

1.- Premye P, Yon Ayiti PEZIB kote ensekirite vole

gague.

2.- Dezyem P, Yon Ayiti PWOP kote fatra sispann

sevi kom referans pou bay adres, pwop tou nan

mod jesyon andan Leta a.

3.-Twazyem P, Yon Ayiti PLEZANT kote aktivite

touristik fe mikalaw.

4.- Katriyem P, Yon Ayiti POPILE kote w ka pale de

li tou patou ak anpil fyete.

5.- Senkyem P, Yon Ayiti PWOSPE kote djob pral

kreye nan tout peyi a pou konbat chomaj.

Se vizyon politik rezime sa a UNCRH ak lide li Cha-

vannes Jeunes nan tet ansanm ak tout fos viv

peyi a pral aplike pou Ayiti ka reprann non l te ge-

nyen nan tan lontan an:'' La perle des Antilles ".

Vizyon politik sa a charye revandikasyon tout moun

e pote lespwa pou jenerasyon k ap monte yo ki pral

genyen jisteman pou korije ak kreyon listwa kane

chak sitwayen kite aksepte pran gouvenay peyi a ki,

pou yon rezon ou yon lot, kondwi l dret direk sou

resif.

============================================

Ing. J.M. Claude GERMAIN Candidat au Sénat de la République

Département de l’Ouest

DIVIZYONAK RAYISMAN PA LADAN-L

SI NOU VLE AYITI LEVE KANPE.

POU YON AYITI PWÒPNOU PA GEN LÒT CHWA

VOTE NIMERO 5

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CHAVANNES JEUNEHAITI, ENTRE LA PAUVRETE ET LA

TRANSITIOIN DEMOCRATIQUE

Par Carlo Trézilon

On serait tenté de croire que Haïti

doit s’effondrer un jour ou l’autre à cause dit-on de sa longue tradition démocratique pour laquelle, les socio-logues haïtiens un peu partout sont bien obligés d’inventer de nou-veaux concepts. La violence dans sa forme la plus macabre tente de s’institutionnaliser et prendre la popula-tion en otage. La mauvaise foipolitique efface tout sentiment

Me. Osner FEVRY du CONACED (Partis Politiques non-Alignés)

apporte son soutient à la candidature de l’Ingénieur

Chavannes JEUNE à la première magistrature d’Haïti au cours de

l’ouverture officielle de la campagne électorale sur la place de Maïs

Gâté, Rt. De l’Aéroport International (Toussaint Louverture) le 16

octobre 2005.

patriotique considéré hier encore comme acquis fondamental. Malheu-reusement, on dirait que l’in gouverna-bilité fait de l’Etat haïtien, un espace de savane habitée mal habité. Or, le

moins que l’on puisse dire, c’est que 1986 aurait été la période butoir vers une vraie transition politiquement dé-mocratique. Mais on n’a pas su saisir l’occasion au nom de la mau-vaise volonté. L’histoire est un processus désordonné et les changements politiques ne se laissent pas classer dans autant de compartiments historiques bien déter-minés. L’histoire n’est pas non plus unidirectionnelle écrit le fameux pro-fesseur de Haward University, Samuel P. Huntington dans son ouvrage : LES DEMOCRATISATIONS DE LA FIN DU XXe SIECLE. Ainsi compris, il y a lieu d’espérer et le miracle est encore plus que possible. Haïti, même enfermée dans une sortede déterminisme historique qui veut que l’Haïtien soit un loup pour son frère ou sa sœur, n’a-t-elle pas tou-jours donné l’exemple de porte d’étendard de Nation libre, suivie par ceux-là mêmes qui aujourd’hui l’apprennent les leçons démocratiques. Bien sûr, ce carrefour où la pauvreté bloque la transition vers la démocratie, un choix s’impose, celui de favoriser la confiance entre les Haïtiens, la satis-faction à l’égard de la vie et la compé-tence par la légitimité d’un leadership responsable. Le constat évident, une politique traditionnelle avec pour toile de fond le maintien d’éternels et stéri-les conflits ; pas d’alternatives réelles

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pour une sortie de ce marasme socio-politique et économique. Notre Peuple apparaît sans leader. C’est dans un élan patriotique que l’UNION entend adopter une politique démocratique à travers un gouvernement participatif. Donc, dans la foulée de ces handi-caps, Chavannes Jeune en tout cas, fait figure d’alternative recherchée, crédible et légitime pour une nouvelle Haïti. En gouvernant autrement, il veut être à la fin, le Missionnaire de la démocratie porteuse des valeurs mora-les, chrétiennes au service de la col-lectivité.

Le candidat à la Présidence Chavannes Jeune est reçu à l’Aéroport

Elliott Trudeau de Montréal par les membres du Bureau politique de

l’UNCRH à Montréal le 26 novembre 2005

AYITI PAKA PERITOUT TAN GEN LÒT MOUN KI POTE LÒT

LIDE********************

Li lè, li tan pou leve defi sa-a.

Nou pran endepandans politik

nou an 1804, men konye-a nou

bezwen moutre lemonm antye

ke nou ka pran endepandans

ekonomik nou tou! Avèk Cha-

vannes Jeune kòm prezidan

peyi-a nou gen yon denye

chans pou fè sa.

Une nouvelle ère pour la diplomatie haïtienne

Par Frantz Jean Baptiste

Chavannes JEUNE adresse la nation au cours d’un débat sur son

projet de société (programme politique) radiodiffusé sur les anten-

nes Radio Caraïbes FM le 17 octobre 2005

S’il fut un temps la diplomatie signifia uni-

quement l’art de négocier des traités interna-

tionaux, pour devenir plus tard l’art d’agir

avec tact, doigté, adresse, souplesse et habi-

leté, il n’empêche que d’autres facteurs peu-

vent venir handicaper ces démarches classi-

ques et didactiques qui prévalent aujourd’hui

encore dans les relations internationales. Une

bonne diplomatie est en effet le reflet de la

politique interne d’un Etat. C’est pourquoi,

cet aspect du programme de gouvernement

de la UNION a été pris très au sérieux au vu

des atouts dont le pays dispose en la matière

jusqu’ici et qu’il n’a pas su exploiter à bon

escient au cours de ces dernières années.

Le contexte actuel du monde ne permet à

aucun Etat de se replier sur lui-même, voire

de vivre en autarcie. Or, pendant longtemps

Haïti a fait les frais de cette politique. Ainsi

donc, tout homme politique haïtien digne de

la magistrature suprême de l‘Etat, se doit

d’inscrire en caractère gras dans son

gramme de gouvernement, les lignes direc-

trices définissant les relations diplomatiques

de son pays avec le reste du monde pour les

prochaines années.

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En effet, la diplomatie n’est plus ce qu’elle fut

durant la période de la guerre froide, où les

pays en développement furent subordonnés

au tiraillement du bipolarisme engendré par

le conflit Est/Ouest ayant placé le monde

sous le joug d’un ostracisme pesant, enrobé

d’une liberté apparente. Aujourd’hui, il vient

le temps pour Haïti, ayant atteint sa majorité

politique de par ses douloureuses expérien-

ces historiques encore récentes, de démon-

trer au monde qu’elle avait compris ses en-

jeux et qu’elle pouvait désormais y maîtriser

ses implications. Pour ce faire, les hommes et

les femmes partageant le même désir de vi-

vre ensemble sur cette terre, se doivent

d’abord d’envoyer ce message fort à

l’ensemble de la planète. Ceci, par une adhé-

sion claire et nette aux valeurs de la démo-

cratie, facteur déterminent d’une atmosphère

de confiance susceptible d’attirer des inves-

tisseurs et du tourisme de la Diaspora et de

l’étranger. Rien que dans le tourisme, les ré-

sultats de la diplomatie active sont impres-

sionnants pour les pays qui ont su en profi-

ter.

En 1980, il y avait 285 millions de touristes

internationaux dans le monde.

En 2000, ils étaient 740 millions. Et dans

vingt ans, en 2020, on en attend 1,5 mil-

liard. Comment se préparer à la conquête de

ce marché en pleine expansion ? Tel est l’un

des objectifs que se fixe UNION à travers la

diplomatie compétitive de l’heure. La logique

qui prévaut dans la diplomatie actuelle en

général est celle du commerce. Le diplomate

en poste à l’étranger est aussi un vrai agent

commercial qui sait vanter les valeurs cultu-

relles de son pays, les produits de son terroir

et faire appel à l’investissement étranger. Là

aussi, il y a une bataille à gagner face aux

concurrents expérimentés. Mais faut-il encore

que la politique étrangère du prochain gou-

vernement d’Haïti, réponde aux exigences de

cette nouvelle donne internationale. En ce

sens, UNION met déjà en place toute une

batterie de stratégies en attente de son ac-

cession au pouvoir, afin de donner un nouvel

élan à la diplomatie haïtienne en quête

d’affirmation dans ce monde mutant. Tous les

continents du monde ont été passés au crible

de la réflexion et mis en exergue. Cependant,

Chavannes Jeune se montre plus soucieux

vis-à-vis de certains pays par rapport à

d’autres, où le prochain gouvernement sous

son égide, enverra ses meilleurs diplomates.

Qui est Chavannes Jeune ?

Un nouveau Leader conséquent pour Haïti

Si Chavannes Jeune est surtout connu pour le don de prédication de l’Evangile que Dieu lui a fait grâce, il dispose aussi d’autres qualités qui viennent en renfort à cette toute

Chavannes JEUNE accompagné de quelques cadres du parti au cours d’une confé-

rence de presse à l’hôtel le Plaza à Port-au-Prince le 14 octobre 2005. De droite à

gauche : Dr. Jean MATHURIN, Ing. Crizauld FRANCOIS, Me. Camille LEBLANC,

Ing. Chavannes JEUNE, Dr. Luckner C. DÉNORD, Ing. Claude GERMAIN, Dr.

Monesti FANFIL Jr.

première qui font sa singularité. En effet, ce qui nous impressionne chez Chavannes Jeune, c’est cette capaci-té de pouvoir concilier sa mission en

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tant que l’homme de Dieu et sa res-ponsabilité humaine affirmée par son engagement politique déclaré face à la déchéance de la société haïtienne.

Jean Chavannes Jeune est né le 28 Décembre 1953, d’une famille chré-tienne, à Morency, septième section communale des Cayes. Son père, le Révérend Benvil Jeune, fut l’un des pionniers de la Mission Baptiste du

Sud d’Haïti (MEBSH). Après avoir terminé ses études élémentaires à l’école nationale d’Anse d’Hainault, et à l’école Sacré-cœur de Dame Marie au Sud-ouest d’Haïti, Chavannes est retourné aux Cayes pour ses études secondaires, puis rentra à Port-au-Prince où il acheva ses études se-condaires au Lycée Alexandre Pétion. A Port-au-Prince, Chavannes Jeune effectua ses études supérieures enGénie et retourna aux Cayes une fois de plus pour intégrer l’Institut Lu-mière.

Ing. Chavannes Jeune au cours d’un forum en direct tenu au studio de Radio Caraibes FM à Port-au-Prince le 17 Octobre 2005

Ayant reçu une bourse pour la suite de ses études supérieures, l‘Ingénieur Jeune laissa le pays pour les Etats-Unis où il entama des étu-des de Théologie et d’Anthropologie, respectivement à Columbia Bible

School en Caroline du Sud, et à Wheaton College à Chicago, Illinois. Ingénieur Jeune a aussi effectué des études à Washington University à Seattle, Washington, où il a reçu un diplôme en administration publique et en Sciences Sociales. A partir de 1972, le Leader de la UNCRH commence à travailler comme Professeur, Ingénieur, Pas-teur, et Administrateur. En 1990, il fut nommé Vice-président du conseil d’Etat sous la présidence de Mme Er-tha P. Trouillot. En 1993, il fonda l’Université Lumière, dont il est le Vice-président et le Chancelier.

Chavannes Jeune est aussi fondateur des organisations suivantes:

La Vision Missionnaire Mon-dialeHaïti Vision du troisième cen-tenaire (HAVIDEC) et LUMUTEC Crédit Union.

Ses expériences ne font aucun doute en administration publique, privée et dans les affaires religieuses. Durant les 25 dernières années, il a occupé des positions administratives impor-tantes en tant que:

*Coordinateur de la Mission Baptiste Evangélique du Sud d’Haïti (MEBSH)* Président du conseil de directeurs de la MEBSH

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

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*Vice-président de l’Union Nationale Chrétienne des Hommes d’affaires * Doyen de l’école administrative à l’Université Lumière. A présent, Chavannes occupe les po-sitions suivantes dans ces différentes organisations: .*Vice-président du Port Internatio-nal de St Louis (Sud d’Haïti) * Vice-président de la fondation de Développent des Etudes Supérieures * Directeur du Développement Rural Intégré, IRD (une institution du MEBSH)* Président de l’Association Nationale de Prière * Président de la fondation Joseph Seth Pierre-Louis .*Président de la Vision Globale du Protestantisme en Haïti * Professeur à Institut Lumière où il enseigne le Développement de l’Eglise, et l’histoire de l’Eglise.

Connu pour ses qualités humanitai-res, Chavannes Jeune est une per-sonnalité de référence dans la socié-té haïtienne. Il est éloquent, coura-geux et charismatique. Pasteur Cha, comme on l’appelle souvent, est aus-si un homme animé d’un grand amour pour son prochain. Amical, il possède des valeurs morales qui ne font aucun doute pour ceux qui le connaissent et le côtoient régulière-ment. Il aime son pays et c’est pour-quoi il se bat courageusement pour son émancipation et sa modernisa-tion. Tout le monde a le même dis-cours à propos de lui. Il aime écou-

ter chacun en particulier, et bien

souvent, avec son sens de l’humour,

il apporte de la joie dans les situa-

tions même les plus difficiles nousdit-on. C’est un homme qui cherche

toujours à apprendre, et sait aussi prendre des risques calculés pour at-teindre ses objectifs. Sans doute, Chavannes est l’une des personnalités les plus populaires parmi les dirigeants politiques haï-tiens à l’heure actuelle. Cela, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays : Comme en Amérique, au Ca-nada, en Europe aux Antilles et en République Dominicaine. C’est le “Billy Graham” haïtien nous dit-on. Selon d’autres leaders chrétiens ayant la prétention de se lancer dans la course Présidentielle haïtienne, ils déclarent en coulisse, qu’il n’y a per-sonne d’autre qui soit capable de ga-gner les prochaines élections natio-nales d’Haïti que lui. Le courage et la détermination ne lui manquent pas pour affronter les grands défis auxquels Haïti fait face aujourd’hui. Que ce soit dans la Diaspora ou à l’intérieur du pays, il bénéficie d’un bon témoignage. C’est pourquoi, nous ne nous faisons au-cun doute sur sa compétence, son patriotisme, son éthique et sa capa-cité à rassembler nos compatriotes au tour d’un projet de société réaliste digne de notre temps.

Ing. Chavannes Jeune présente les grandes lignes de son projet de

société à une audience à Montréal, Canada le 26 novembre 2005

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 7

Le Pasteur Québécois Claude Houde et sa congrégation (Eglise

Nouvelle Vie de Longueuil, Canada) de plus de 3 000 membres

accueillent Ing. Chavannes Jeune le 27 novembre 2005.

Aujourd’hui, il vient le temps pour ce nouveau leader de l’échiquier politi-que haïtien de rassembler cette fois-ci tous les Haïtiens de toutes sensibi-lités politiques, religieuses confon-dues désirant reconstruire cette Pa-trie commune qui leur est si chère, afin de s’affirmer à la face du monde comme un Peuple, une Nation por-tant dans son cœur, le sceau de l’unité du progrès et de la modernité.

***Union Nationale Chrétienne

pour la Reconstruction d’Haïti

(UNCRH)

Gouvernons autrement

UNCRH est une organisation politique démocrati-

que inspirée des valeurs morales et chrétiennes,

chargée de redresser la barque nationale, de la

faire marcher, de lui réparer de ses maux et de ses

souffrances.

En conformité avec la constitution haïtienne de

1987 et les lois de la République d’Haïti, UNCRH

veut s’engager avec toutes les forces vives de la

Nation en vue de renforcer l’Etat de droit, de garan-

tir les libertés et d’accrocher le pays au train de la

modernité et du développement économique. En ce

sens une nouvelle gouvernance est nécessaire, une

plus grande proximité entre l’Etat et ses concitoyens

est à créer, et un partenariat constructif et renforcé

doit être tissé entre les secteurs publics et privés en

faveur des intérêts nationaux. Haïti renaîtra grâce à

vous tous, et surtout, grâce à la bénédiction et au

pardon, car elle est rachetée de ses errements, de

ses pêchés, et de ses atermoiements. Donc, Elle

doit être gouvernée autrement face à l’énormité

des défis à relever, et à la nécessité de faire d’Haïti

un cadre de vie et de divertissement attractif, res-

pecté et compétitif, nous gouvernerons à travers un

gouvernement:

De VISION, d’UNION, de MISSION, d’ACTION, de

PROMOTION.

La VISION de la UNCRH, c’est le rêve d’une Haïti

conquérante, ambitieuse et valorisatrice ancrée

dans les idéaux de liberté et d’épanouissement col-

lectif. Cela sous-tend :

-Une Haïti propre, tant du point de vue sanitaire

que de la transparence administrative et politique ;

-Une Haïti paisible (La paix sociale, la sécurité des

vies et des biens, la stabilité politique sont indispen-

sables à toute relance durable de notre économie) ;

-Une Haïti populaire (A travers des relations frater-

nelles, de solidarité inter sectorielle, de la vie asso-

ciative, des activités d’insertion, et d’inclusion des

tout petits, des jeunes et des moins jeunes via

l’éducation/ la formation/le sport/la culture etc.)

Une Haïti plaisante (Attirante, apprécie et originale

via un renforcement des incitations destinées à dé-

velopper les talents artistiques, culturels, une indus-

trie touristique respectueuse de l’environnement et

des spécificité nationales)

Une Haïti prospère (Via la création d’emploi et la

distribution de revenu, de biens, de service et

d’accès aux biens collectifs de développement, une

Haïti participative et payante tant pour les Haïtiens

de l’intérieur que de la Diaspora comme pour tout

ami et investisseur étranger misant sur ses ressour-

ces.)

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Le Magazine des Supporteurs de la Candidature de Chavannes JEUNE

Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 8

A suivre.

UNCRH, Yon lòt pati, ak lòt moun pou yon lòt Ayiti

UNCRH Yon pati nouvo, ak lot moun pou yon lot Ayiti

UNCRH Yon pati tou nef, ak moun nef, pou yon Ayiti tou nef

Pour tous renseignements complémentaires, veuillez consulter les personnes sui-vantes :

To help UNCRH financially or

for more information contact:

In the United States

Crizauld Francois

Director of Public Relations and International Coor-

dination

P.O. Box 320596

Hartford, CT 06132-0596

Tel: (860) 761-5484, (509) 424-2904

Email: [email protected]

In Canada

Lumann Bain

Coordinator for Canada

c/o of Benoit Dalce,

CP 84

Succursale Saint Michel

Montreal, H2A 3L8, Canada

Tel: (514) 817-6064

In France

Fanfil Monesty Junior

Director of Judicial Affairs, Coordinator for Europe

Boite Postale 43

78602 Maisons-Laffitte-cedex (France)

Tel: (33-6) 60 24 40 24

Fax: (33-1) 37 70 39 68

Email: [email protected]

In Haiti

Claude Germain

Secrétaire Général

2 Clercine 2, Rte. De l’Aéroport Toussaint Louver-

ture

Port-au-Prince, Haïti

Phone: (509) 260-2786, (509) 260-2787

Email: [email protected]

Boston

Eliezer Roméus

Coordonnateur à Boston

Code postal

Tel: (781) 883 2129

Email: [email protected]

AYITI PAKA PERI!

A NEW BEGINNING

The UNCRH political party understands that if

we are successful in the November elections,

we will have a short period of time to convince

the Haitian people and the International Com-

munity that Haiti has a government that can be

trusted and a government that can reverse the

negative trend predicted by the UN.

Towards that end the UNCRH is working on a

First 100 Day Plan.

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Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 9

Significant aid money to rebuild Haiti ($1.3 bil-

lion) was pledged by the international commu-

nity at a Washington DC meeting in June

2004. Much of that money has not been re-

leased and won’t be released until an admini-

stration that is trusted by the international

community proposes credible infrastructure

rebuilding projects.

The 100 Day Plan will provide significant op-

portunity for the North American Christian

Business Community to help strengthen the

Haitian economy by investing, on a for profit

basis, in the 100 Day initiatives.

Some of the areas that are addressed by the

UNCRH First 100 Day Plan are as follows:

Government Revenue Sources

The UNCRH realizes that rebuilding Haiti

requires capital. They propose raising the nec-

essary funds by:

Reviewing, with the international

community, the obstacles to the disbursement

of the $1.3 Billion pledged to Haiti in the July

2004 meeting and by fully satisfying all criteria

for the disbursement of international aid.

Strengthening the tax revenue collec-

tion system of the state by waging a continu-

ous and merciless fight against all forms of

corruption.

Launching a Fund for the Reconstruc-

tion of Haiti (FRH) and using these funds to

rebuild Haitian slums and the country’s social

programs. The FRH will solicit contributions

from Haitians living in Haiti, Haitians living

abroad, and any country, organization or per-

son of good will. The goal will be to raise $300

million per year for the reconstruction of Haiti.

The FRH will be managed by a high level in-

ternational Board of Directors whose members

will be appointed by the Haitian, US, Cana-

dian, French, Bahamian, and Dominican gov-

ernments.

National and Public Security

Obviously, one of the most significant needs to

facilitate economic growth and international

investment is dependable security throughout

the country of Haiti. The UNCRH has a plan to

create a National Security Force. The mem-

bers of this force will spend six months of each

two year term on active military duty and the

remaining eighteen months as reservists as-

signed to civil tasks in the area of agriculture,

reforestation, mechanics, teaching, etc. In ad-

dition, all major cities, towns and road systems

will be divided into patrol zones. There will be

four patrols in each zone, at all times.

Environmental Clean-up

Haitians remember what a clean country looks

like. It was clean in the Duvalier years. They

know that their streets are the living room of

their country. Cleaning up the streets of their

major cities will create significant short term

job opportunities as well as long term invest-

ment opportunities for international firms spe-

cializing in waste management

Roads

Anyone who has driven anywhere in Haiti

knows there has been very little road mainte-

nance for a long time. Commerce can not hap-

pen without a good road infrastructure. There

is a plan to repave 500 kilometers of the coun-

try’s roads as well as the streets of the princi-

ple cities. This road building initiative offers

significant opportunity for international firms

that are in the road construction business.

Tourism

Since Haiti was once known as the “Pearl of

the Caribbean”, it has the potential to once

again use its natural resources to foster a vi-

brant tourist industry. Tourism can provide

thousands of jobs and opportunities for a wide

variety of people from the artisan to the hair-

dresser, from the taxi driver to the small res-

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Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 10

taurant worker. The Dominican Republic,

which shares the Island of Hispaniola, earned

the distinction in 2004 of having the most visi-

tors (3.45 million) of any country in the Carib-

bean.

Education

In Haiti only 3% of high-school graduates are

able to go to university. Since jobs are scarce

for high school graduates, these young people

end up on the street. The 100 Day Plan in-

cludes an initiative that will immediately give

85,000 high school graduates an opportunity to

go to one of 14 technical schools. This strategy

will also prepare workers for the jobs that will

come as Haiti is restructured.

Health

Haitian Health Services need to be rebuilt from

the ground up. There is an Association of Hai-

tian Physicians Abroad who will be invited to

come to Haiti to conduct an evaluation and

make recommendations on how to begin to

rebuild the Haitian Health Care System in each

section of the country.

Judicial Reform

The Haitian Judicial System needs to be rebuilt

from the ground up. Special emphasis will be

put on purging the police force of all corrupt

elements and cooperating fully with Haiti’s al-

lies in the fight against all forms of narcotics

trafficking and/or money laundering.

Agriculture

For a country that is capable of growing its

own food year round, Haiti imports too much

food. It is said that as much as 80% of the

items in a typical grocery store are imported.

The single biggest thing that is needed to in-

crease food production is an irrigation system.

With irrigation there is no seasonality to crop

production. Irrigation can increase land pro-

ductivity by up to 50 times.

The 100 day plan will recognize that Haiti has

tremendous potential to participate in and in

some cases dominate agricultural niches like:

Snow peas – Haiti has one of the best

soil and climate conditions in the world to grow

snow peas. One acre can produce $10,000 in

product.

Mangos – Haiti is well suited to grow

tropical fruit. Planting tropical fruit trees

also accomplishes the objective of refores-

tation.

HISTORICAL CHRONOLOGY OF HAITI

1492: Columbus discovers Haiti (the island of

Hispaniola)

1697: The Spaniards cede the western third of

Hispaniola to France. Haiti is now called "Saint

Domingue".

1697-1791: Saint Domingue becomes the

richest colony in the world. Its capital, Cap

Français, is known as the Paris of the New

World. It is also a regime of extraordinary cru-

elty; the 500,000 slaves taken by the French

are flogged, starved, and buried alive for minor

offenses.

August 1791: the first major black rebellion

takes place, initiated by Boukman, a voodoo

houngan. This begins the markings of civil war

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Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 3

between the black dominated north and the

mulatto dominated south.

1796: Toussaint L'Ouverture, an educated

herb doctor and military man, emerges as the

leader of the former slaves in the north. He

restores order, ends the massacres, and re-

stores some of Saint Domingue's former pros-

perity.

1801: Napoleon Bonaparte despatches an

army of 34,000 to subdue the slave armies and

retake the colony for France; this mission was

unsuccessful.

1804: Haiti claims independence from France.

1843 to 1915: Haiti sees 22 heads of state,

most of whom leave office by violent means.

Rivalry continues among the whites, the mu-

latto elite, and the blacks.

1915: The Americans effectively take over the

country of Haiti. They remain for 19 years. De-

spite improvements made to the

infrastructure by the Americans, the Haitians

oppose their presence.

1934: The Americans leave Haiti, which is now

prospering once again.

1957: François Duvalier, also known as 'Papa

Doc, a doctor and union leader, is elected

president. Duvalier terrorizes the country, root-

ing out any and all opponents to his admini-

stration.

1964: Duvalier changes the constitution so that

he can be elected president for life.

1971: François Duvalier dies and is succeeded

by his son Jean Claude, age 19 (also known

as 'Baby Doc'). By this time Haiti is the poorest

country in the western hemisphere and re-

mains so to this day.

February 1986: The Duvalier regime collapses

and Baby Doc flees to France.

December 1990: Jean-Bertrand Aristide (a

religious priest) is elected in a landslide victory.

Within eight months a military coup deposes

Aristide's government.

1994: Aristide returns to Haiti to serve out his

term of office, facilitated by the US military and

UN troops.

December, 1995: René Préval is elected in a

landslide victory

2000: Aristide is re-elected to the office of

President.

February 29, 2004: Aristide is forced into exile

in South Africa after a bloody rebellion by

street gangs and ex-soldiers.

Today: Haiti operates under an interim gov-

ernment as mandated by their constitution.

Elections for virtually all political positions are

scheduled for October/November 2005.

Source – www.language-

works.com/Haiti/history.htm

Pasteur Claude Houde de l’Eglise Nouvelle Vie de Longueuil, Canada et sa congréga-

tion prient pour Chavannes Jeune et son équipe

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Supporters Magazine Volume 1, Numéro 1 Novembre/November 2005 4

THE CHALLENGE

Is it possible to elect a Christian as President of

Haiti?

Since most people in Haiti would consider them-

selves Christian, either Catholic (58%) or Protestant

(42%), being known as a Christian party is not a

negative. Although there have been many Christian

political parties in the past the UNCRH is different in

that it has been successful in creating substantial

unity in the Christian community.

Who is the competition for the Office of Presi-

dent in the November elections?

It is anticipated that there will be 10 - 12

serious presidential candidates backed by

political parties who want to control HaïtiPasteur Claude Houde de l’Eglise Nouvelle Vie de Longueuil Canada prie pour

Chavannes Jeune et son équipe

1) De nouveaux hommes, de nouvelles

femmes avec des idées nouvelles, et une mentalité différente doublée de la com-pétence et du respect pour la chose pu-blique, telles sont les premières qualités requises pour toute personne désirant servir l’Etat haïtien sous la bannière de la UNION.

2 Le slogan Gouvernons autrement

prôné par la UNION pour sortir Haïti de l’ornière qui entrave son essor jusqu’ici, n’est ni un exercice de style d’élégance, ni un langage conjoncturel, ni une ambi-tion personnelle de vouloir gonfler la lon-gue liste des candidats à différents ni-veaux des postes électifs déjà si remplie, mais une condition même de son impli-cation dans la vie politique nationale.

3) Fuyons le désarroi et la nonchalance,

facteurs d’immobilisme qui engendre la plupart du temps, le développement d’une culture d’assistanat ou de mendici-té pour en faire une condition de survie à la face du monde. Comme tous les au-tres peuples, le nôtre a tout aussi bien des acquis qui lui prédisposent à cons-truire un environnement favorable à son émancipation.

4) Nous ne sommes pas rentrés sur la

scène politique d’Haïti comme de simples figurants protestataires, mais avec une détermination manifeste à l’appui de nos observations continuelles de la gestion désastreuse du pouvoir en Haïti, de pro-poser une alternative nouvelle au Pays correspondant aux valeurs patriotiques, morales, spirituelles, intellectuelles et du savoir-faire dont nous sommes porteurs. Qu’on veuille l’entendre ou non, nous ne cesserons jamais de le répéter au tant de fois que possible pour vous en convaincre. C’est que Haïti n’est pas

morte, elle vit et elle vivra tant que

le monde existe.

5) De nouveaux hommes, de nouvelles

femmes avec des idées nouvelles, et une mentalité différente doublée de la com-pétence et du respect pour la chose pu-blique, telles sont les premières qualités requises pour toute personne désirant servir l’Etat sous la bannière de l’UNION. N’ayons pas peur de la rigueur du travail conséquent et du savoir faire qu’elle né-cessite pour mener à bien sa mission.

6) Voici, l’heure est venue pour Haïti de

se ressaisir par l’affirmation de son refus de se laisser terrasser davantage par la méthode de la vieille école de son fonc-

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tionnement, articulée au cours des deux siècles écoulés, pour reprendre son envol au travers d’une mutation rationnelle-ment élaborée sous l’impulsion de nou-veaux hommes et femmes soigneuse-ment désignés par le peuple pour ac-complir cette mission.

AYITI PAKA PERI !

Chavannes Jeune Candidacy is endorsed by Christian Leaders in

Miami, FL

Chavannes Jeune accompagné du Pasteur Claude Houde de l’Eglise

Nouvelle Vie de Longueuil, Montréal, Canada

Chavannes Jeune recommande aux participants au Sommet de l’Unité Politique Chrétienne à ce que le secteur chrétien choisisse un candidat unique à la présidence qui soit capable de gagner les pro-chaines élections

***DIVIZYON + RAYISMAN = LAMIZÈ AK

SOUDEVELOPMAN

MEN :

LAMOU + TET ANSAM =

PROSPERITE AK DEVLOPMAN

Forum de l’Université de Notre Dame entre le Professeur, Leslie Manigat et Ingénieur Chavannes Jeune tenu à Port-au-Prince, Haïti le Mardi 18 octobre 2005

Présentation de l’Ingénieur Jean Cha-vannes JEUNE, Candidat à la Prési-dence d’Haïti

I. Introduction

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L’UNION pour le SAUVETAGE d’HAÏTI, par mon organe, félicite les organisa-teurs du Forum, ses distingués panélis-tes et invités. Elle vous remercie éga-lement de l’y être invitée. Notre Pays a grand besoin d’un tel espace qui per-met aux dirigeants politiques et aux élites de débattre publiquement des grands défis auxquels notre Société se trouve confrontée, et des choix de solu-tion proposés. J’aborde cette séance avec un triple sentiment : Celui du res-pect et de l’humilité vis-à-vis de mon compétiteur immédiat. Ce géant qui a modelé tant de générations d’hommes doit se rendre compte aujourd’hui que son travail a fait des émules potentiel-lement capables d’aller au-delà de ses espérances. C’est aussi, un sentiment d’honneur et un regain de confiance d’affronter ce Monument qui, comme Don Diègue répète dans son for inté-rieur, ‘qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire’. Je résume son nom en trois (3) P : Professeur, Polito-logue, et Président. Et, celui de grati-tude et d’espoir vis-à-vis des organisa-teurs de ce Forum. Ce dernier repré-sente un pas vers le progrès d’Haïti en favorisant le dialogue et en promou-vant la tolérance au niveau des élites du Pays.

Pour notre part, c’est une occasion d’exposer notre conception de l’Etat et notre vision de notre société dans ce 21ième Siècle naissant. Il s’agit d’un Etat compétent capable d’inciter les agents économiques à être perfor-mants, à mettre en valeur les opportu-nités nationales et les ressources publi-ques disponibles et accessibles. Il per-met la satisfaction du plus grand nom-bre tout en maintenant un processus viable et durable de croissance écono-mique. Il encadre le marché par l’adoption de comportements inno-vants, et il régule les activités de façon transparente, décentralisée et efficace. Notre vision d’une Haïti Propre, Plai-sante, Paisible, Populaire, et Prospère, conçoit une Société en rupture avec le traditionalisme, le totalitarisme, le né-

potisme, le favoritisme, l’archaïsme, et l’attentisme. C’est une Société mo-derne, ouverte, dynamique et entre-prenante. Des problèmes ont toujours existé, par des idées nouvelles et avec détermination, les Haïtiennes et les Haïtiens ont toujours su se ressaisir. Nous faisons confiance dans nos capa-cités collectives à affronter les périodes difficiles et à aménager des temporali-tés meilleures. Je vous exposerai : des voies par lesquelles la croissance éco-nomique d’Haïti peut être propulsée (II), la nature des défis confrontés par Haïti (III), les grandes lignes d’une politique permettant d’y faire face (IV), et certains éléments de conclusion (V)

Chavannes est un rassembleur, un Homme d’équipe ayant une grande habileté à

communiquer ses idées

II. Voies de propulsion de la croissance économique nationale. Notre Haïti est capable de s’adapter, car elle a su, de façon individuelle et collective, affronter avec succès des obstacles de toute nature. N’avons-nous pas aujourd’hui : • des firmes médaillées d’or sur l’échiquier mondial dans leur secteur respectif ? (par exemple la Bière Pres-tige est médaillée de la catégorie Lager Beer en 2000, distinction mondiale-ment disputée). • des professionnels et scientifiques participant à l’avancement des connais-sances et des technologies d’avangarde

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? (Michaëlle Jean, Gouverneure du Ca-nada, des ingénieurs de calculs et de contrôle de qualité à la NASA, le Polito-logue et Professeur Manigat,etc.) • des artistes à la pointe de l’excellence et de dimension planétaire ? (Wiclef Jean, etc.) • des manifestations culturelles uni-ques? (Carnaval, fêtes traditionnelles, etc.)• des produits d’excellente qualité ? (Haïtian Blue, Mangues Francisques, barbancourt, etc.) • des familles et des entrepreneurs professionnels qui, en dépit des défail-lances avérées de l’Etat garantissent la scolarisation des milliers de jeunes en-fants, et la formation professionnelle technique et universitaire des milliers de jeunes et d’adultes dans notre Pays ? (80% des offres de formation scolaire et de santé en milieu rural, et plus de 75% des centres techniques et univer-sitaires sont privés) ; • des femmes qui militent pour la digni-té, la liberté et la participation à l’avancement du Pays vers la modernité sociale, culturelle, et économique ? • des artisans et commerçants parmi les plus créatifs et les plus imaginatifs de notre région ? (les dames sara qui font le réseau d’échange le plus per-formant et le plus innovant dans toute la région de la Caraïbe) ; • Ne sommes-nous pas tous ici, dans les villes comme dans les milieux ru-raux, en train de nourrir l’espoir et de construire des projets qu’un avenir meilleur doit déboucher des prochaines élections ? C’est avec cette Haïti déterminée, ces Haïtiennes et Haïtiens courageux, labo-rieux, obstinés, entreprenants et confiants dans l’avenir que l’UNION projette de propulser notre Société sur les marches du progrès social et de la modernité. Ayant une Histoire unique de Peuple, nous en perdrons beaucoup en répétant bêtement ce que font les autres. Nous pouvons cependant em-prunter et importer leurs savoirs, sa-voir-faire, et technologies, pour ap-prendre à apprendre, et apprendre à

innover. Les réalisations marquantes précédentes n’ont pas encore exprimé leurs effets d’entraînement potentiels. Pourquoi ? Parce que, à la fois, elles sont des ressources rares et limitées nécessitant des aptitudes exceptionnel-les, et elles n’ont pas bénéficié l’attention de Dirigeants Etatiques ai-mant la grandeur et faisant la promo-tion de l’effort et de la réussite. Pour permettre leur optimisation et leur ra-tionalisation, en attirer de nouvelles, et d’en faire bénéficier la population, no-tre Pays requiert un Etat réaliste et vi-sionnaire, et il doit désormais être Gouverné Autrement. L’UNION se veut instigateur et promo-teur d’une ère moderne dans la ma-nière de valoriser les choses publiques. Elle veut créer des conditions favorisant les mutations socioéconomiques et po-litiques dont notre Société a besoin pour avancer dans ce Siècle. Ces chan-gements comportementaux doivent permettre à notre Pays de vaincre ses inerties, de se débarrasser de ses vieux démons, et de se démarquer durable-ment des tares coloristes et exclusives.

III. Nature des défis confrontés par Haïti. Ensembles nous sommes conviés à changer notre trajectoire commune d’évolution. Les défis auxquels notre société est confrontée sont multiples, et complexes, car ils provoquent des phénomènes mutants dépassant les prévisions traditionnelles. Ces défis sont associés à des facteurs de chan-gements économiques, sociaux, tech-nologiques, lesquels les auto renfor-cent. Les défis en question sont propul-sés par 3 phénomènes majeurs : 1. la Mondialisation, i.e., c’est l’homogénéisation des comportements de consommation, la standardisation des biens et des services échangés, la libéralisation commerciale, l’élimination des frontières nationales, l’accessibilité aux divers marchés et aux informations tant pour nos importateurs que pour nos exportateurs, l’exploitation de dif-férentielle de compétitivité fondée sur

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l’innovation. L’Etat s’y implique à tra-vers des processus d’intégration régio-nale, l’adoption et l’application des rè-gles nouvelles du système commercial multilatéral édictées par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). 2. la diffusion intense de Technologies Génériques : Les Technologies Généri-ques (TG) sont des ensembles techno-logiques dont l’adoption et l’usage effi-caces permettent aux sociétés d’innover et d’améliorer durablement leurs conditions de vie. A mesure qu’elles se diffusent, elles engendrent des applications multiples, et des com-plémentarités technologiques. Elle offre une flexibilité encadrée aux applications souhaitées par les acteurs économi-ques. Avec la mondialisation, les tech-niques de production s’alignent et la compétitivité d’une nation résulte des aptitudes de ses firmes industrielles et de services à utiliser ces technologies génériques le plus efficacement que possible. Une utilisation efficace et complète de telles technologies engen-dre des demandes de compétences à l’économie ce qui permet à l’Etat de mieux cibler ses investissements. En particulier, les investissements aptes à générer des savoirs et des savoir-faire au niveau de la population nécessaires aux innovations technologiques et in-dustrielles des firmes. La diffusion in-tense des technologies génériques dé-place les zones de création d’emplois et de richesses des créneaux traditionnels vers ceux à valeur ajoutée basée sur les qualifications et les maîtrises des techniques nouvelles de production, de commercialisation, et de management. 3. et l’expansion de l’économie de l’information et du savoir. L’information est une ressource et un facteur de pro-duction de premier plan. Elle permet d’anticiper, de sélectionner des fournis-seurs et des clients, et d’établir des stratégies les plus appropriées. L’outil de l’économie de l’information est l’Internet et les Technologies de l’Information et des Communications (TIC). L’économie du savoir s’entend de l’aptitude et de la dextérité avec la-

quelle une société parvient à exploiter à son profit les informations disponibles sur l’Internet, et à insérer les connais-sances scientifiques et technologiques dans la production de richesses (par ex. aujourd’hui, nous pouvons grâce un accès Internet disponible et fonction-nel, nous pouvons être à Beaumont dans les hauteurs de la Grand’Anse et vendre nos cafés sur tous les marchés du Monde dans les meilleurs conditions de prix et d’efficacité d’acheminement ; le secteur artisanal et/ou touristique peut vendre peu importe sa localisation au niveau national ses produits et ser-vices au monde entier et se faire payer électroniquement et en temps réel).Pour vivre, évoluer, et s’adapter dans cette nouvelle ère, il nous faut des ou-tils nouveaux et des approches nouvel-les.D’abord, nous reconnaissons que notre Pays est très en retard, et pour l’adapter à cette nouvelle donne, il faut que nous acceptions de prendre le train de changements qui va le plus rapide. Ce faisant, il est probable que tous les membres de la société n’y montent pas au premier coup. Et, qu’il nous faut prévoir toute alternative permettant à l’Etat de les entraîner tous. Ensuite, nous ne croyons pas en la génération spontanée. Face à cette nouvelle donne planétaire, il faut nous mettre au tra-vail, et à l’apprentissage. Le travail ou l’emploi pour tous est synonyme de di-gnité, de liberté, d’ascension sociale et de droit d’accès à toute autre forme de richesses. Il résulte d’abord des inves-tissements des firmes industrielles et de services. Quelles sont les conditions stimulant ces firmes à s’engager dans la production génératrice d’emplois ? Elles sont au nombre de 3 : 1. Des marchés. Dans la mondialisa-tion, ce sont les marchés qui déclen-chent les processus de production et d’investissement. La recherche de mar-chés n’est plus une affaire exclusive des firmes, c’est aussi une responsabili-té directe de l’Etat et des collectivités. Les études prospectives financées par

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les instituts publics (par ex. IHSI), et aussi par les missions économiques de l’Etat (Consulats, postes d’expansion économique, foires internationales, etc.) doivent être mises à disposition des firmes dans le cadre de leurs stra-tégies commerciales. Les savoir-faire et les compétences en mercatique et en commercialisation électronique sont dans ce cadre des potentialités qui mé-ritent d’être mises en valeur pour les producteurs les plus éloignés des cen-tres urbains. On ne produit que ce pour quoi le marché autant intérieur qu’extérieur est prêt à consommer. On ne produit plus pour le plaisir de le faire, nous inciterons les firmes à être performantes en suivant les signaux des marchés. 2. des Technologies. Pour un produit donné, sa technologie rassemble le noyau de connaissances, de savoir-faire, de compétences, des équipe-ments, et l’organisation. Le choix de cette technologie requiert des capacités de choisir celle qui soit la plus appro-priée pour la tâche en question, et les capacités de l’utiliser efficacement. Le savoir utiliser une technologie est source d’innovation et de création de richesse. Les technologies sont coû-teuses car elles imposent des appren-tissages, des adaptations, et des apti-tudes à accepter la nouveauté et les mutations. 3. des financements incitatifs. Les technologies comme les intrants pro-ductifs demandent que les firmes puis-sent accéder aux financements appro-priés. L’Etat est aussi capable d’accompagner le secteur productif en définissant avec lui les champs priori-taires susceptibles de propulser la croissance. Dès lors, ces secteurs doi-vent bénéficier l’accès aux finance-ments correspondants aux coûts ap-propriés (subvention de la R&D, mise à disposition des brevets et licences sur les domaines avancés, subvention à la formation, crédits d’impôts, crédits bo-nifiés sur les technologies nouvelles, pré financement des infrastructures

productives à valeur ajoutée comme les services de laboratoires de qualité et d’essais, etc.). Dans tous les 3 cas, les signaux publics sont déterminants. Nous construisons avec les forces vives nationales une perception positive de notre marché et de notre cadre d’affaire en vue de le rendre attractif. Pour y être performan-tes, nos entreprises ont besoin de la main d’oeuvre disciplinée, éduquée, et apprenante destinée à l’usage efficace des technologies importées ou déve-loppées. La fonction de ces entreprises n’est pas d’assurer la formation de base la main d’oeuvre, mais de l’avoir disponible et prête à l’emploi pour en-gendrer de la richesse et de la crois-sance économique. C’est avec ces for-mes vives nationales que l’Etat doit concerter pour s’assurer que les inves-tissements dans la formation technique et technologique correspondent bien aux défis actuels.

IV. les Grandes Lignes de notre politi-que.Gouverner autrement s’entend à court terme, d’assurer à notre Société une relance économique, sociale, et politi-que inclusive et viable ; à moyen terme, d’assurer le fonctionnement harmonieux et efficace des institutions républicaines, de renforcer la participa-tion démocratique et de consolider no-tre cadre d’affaires; et à long terme, d’établir avec toutes les forces politi-ques et économiques nationales un pacte pour le progrès et la modernité conduisant à installer notre Pays sur le Train qui progresse le plus rapidement. Dans le monde actuel, la croissance économique se construit et conditionne l’évolution des Etats, la stabilité inté-rieure et l’expression démocratique. Haïti comme tout autre Etat doit ap-prendre à supporter sa croissance. No-tre Produit Intérieur Brut (PIB) ou la richesse produite dans notre économie par année d’activités est décroissant depuis des décennies.

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Nous n’avons pas assez produit, ni as-sez investi dans les technologies, ni as-sez crée d’emploi. Il nous faut pactiser avec la croissance. Comment le faire ? L’UNION propose d’encadrer le proces-sus de croissance économique natio-nale à travers 5 niveaux :

1. Niveau Social • Réhabiliter, construire et exploiter efficacement des réseaux départemen-tauxd’eau potable et d’assainissement. • Réhabiliter, équiper et étendre le ré-seau des centres hospitaliers permet-tantau système de santé public d’atteindre les 8.5 millions d’haïtien. Et, favoriser l’émergence de l’industrie des médica-ments.• Opérationnaliser le réseau national d’éducation, de formation technique, technologique et scientifique. Incluant, dès septembre 2006, l’assurance que tous les jeunes haïtiens de 5 à 16 ans accèdent obligatoirement à l’école et doivent y bénéficier d’un repas chaud quotidien. Les 16 à 18 ans soient orientés vers des champs classiques, techniques et technologiques profes-sionnels désirés. De même que les 18 ans, des filières supérieures et univer-sitaires scientifiques et technologiques. Désormais, tous les jeunes Haïtiens dès leur scolarisation seront médicalement encadrés (vaccins, contrôle des yeux, des dents, des os, et de l’alimentation). • Intégration sociale et Politique fami-liale, à travers:

i. La régularisation du travail domesti-que et couverture sociale touchant les 950 000 personnes adultes vivant dans cette situation. Cette régularisation permettra d’alphabétiser cette part de la population constituée en majorité de femme. Elle permet également d’établir des filets de sécurité la protégeant des risques de l’extrême pauvreté. ii. La promotion de la participation ef-fective du genre suivant le triptyque des 3T de Richard Florida (2002) : To-

lérance, Technologie, Talent garantis-sant une égalité de chance à tous. iii. La Promotion et la conservation de l’unité familiale haïtienne tout en res-pectant les libertés fondamentales des femmes et des familles monoparenta-les.iv. La Création et consolidation du sys-tème social national de sorte que l’Etat puisse toucher, inclure et connaître chacun de ses concitoyens. v. L’Etablissement de l’unité familiale en tant qu’entité fiscale stable comme la base d’une politique familiale moderne et intégrative. 2. Niveau culturel, récréatif et sportif • Développement culturel garantissant l’encadrement et la valorisation de la production culturelle nationale. Les ar-tistes nationaux doivent pouvoir être reconnus et leurs oeuvres doivent être valorisées comme partie intégrante des richesses du Pays. Ce qui requiert un cadre juridique, social et politique inci-tatif. Chaque département géographi-que a droit à des facilités leur permet-tant de répondre aux besoins d’expression des artistes et créateurs d’évènements culturels. • les langues créole et française doi-vent être revalorisées et restructurées dans leur usage et leur application. En tant que milieu et véhicule d’apprentissage, elles doivent pouvoir jouer leur rôle d’intégration, et d’émancipation de la population. Elles seront systématisées dans toutes les activités touchant la vie de tout le jour de la population. • les activités récréatives et sportives. Elles sont devenues de véritables in-dustries génératrices d’emplois, de ri-chesses et d’effets d’entraînement spé-cifiques. Trop de stress, de tensions et de mauvaise vie dans nos villes et nos villages. Les supports requis à la re-création des jeunes sont de la respon-sabilité collective. Leur promotion est une responsabilité supérieure de l’Etat. Quand Haïti recommencera à exporter les biens culturels, les sportifs de haut niveau, et les artistes de classe inter-nationale, elle réinitialisera son retour

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au près des nations qui avancent. C’est une dette à régler pour le bien être de notre jeunesse et pour la stabilité na-tionale. Elle conditionne le retour du civisme et de l’esprit d’appartenance de notre Peuple. 3. Niveau des relations internationales et de la Coopération • Accompagner et servir les haïtiens vivant à l’étranger (haut commissariat et postes d’expansion économique) ; • Renforcer les coopérations et Parte-nariats bilatéraux ; • Accroître l’intégration régionale, commerciale et économique, et faciliter les partenariats au sein de la conven-tion de Cotonou. • Renforcer notre présence commer-ciale auprès des pays amis et rationali-ser l’usage des ressources de l’ OMC tout en respectant les règles du com-merce multilatéral ; • Renforcer et structurer les rapports avec les agences internationales de fi-nancement et stimuler la concurrence entre bailleurs de fonds sur les nou-veaux programmes de développement national ; • Maintenir et renforcer la présence d’Haïti et des haïtiens dans leurs responsabilités au niveau du système des Nations Unis. 4. Niveau Politique. Nous optons, grâce à notre capacité à désormais occuper une place de lea-dership dans le paysage politique na-tional (présidence, 16 sénateurs, 60 députés, 120 maires, etc.). A ce titre, l’aveuglement politique ne doit plus bloquer notre Pays dans son avance-ment, et les agents économiques ne doivent plus payer les inconséquences et les incompétences de politiciens irresponsables. La vie politique natio-nale doit être innovée pour inclure et utiliser tous les savoir-faire et toutes les compétences disponibles, quelque soit la chapelle politique d’origine. Les efforts déjà engagés dans le CCI seront renforcés et adaptés. La fonction de leader d’opposition sera institution-nalisée, et les consultations politiques internes doivent être réalisées de façon

honnête et libre. Notre pays va pouvoir se maintenir sur une lancée viable et renforcée à mesure que nous renfor-çons nos institutions politiques et ad-ministratives pour opérer dans une économie de marché ouvert. Les Ré-formes de l’Administration Publique ini-tiée dans le cadre du CCi, ainsi que les programmes de Décentralisation (Eco-nomique, politique, et Administrative), et la normalisation de la vie politique participent au train de modernité de notre vie de peuple. 5. Niveau Economique. C’est une politique de promotion de la production, de la consommation et de l’exportation. • Production, c’est d’abord l’affaire des firmes, et ensuite de l’Etat. L’Etat en-cadre le secteur productif à renforcer sa capacité à s’adapter dans ce nouvel environnement mondial. • Consommation, c’est l’affaire des fir-mes, des ménages, et des administrations.• exportation, c’est l’affaire des firmes, des individus et de l’Etat. C’est la conjonction de ces diverses po-litiques qui va jeter la base au pacte de croissance et de modernisation de no-tre société. 1.1. Relance économique : Création d’emplois et Formation des Revenus. Elle se construit par la capacité natio-nale à créer des emplois captifs et à accroître la confiance des citoyens et des opérateurs dans des perspectives durables. Elle requiert des investisse-ments publics et privés multiformes et l’émergence des institutions d’affaires fonctionnelles et efficaces. Cette re-lance économique s’appuie sur : • les initiatives à forte potentialité d’emplois à court terme, • les initiatives favorisant des emplois et de la croissance économique dura-bles.2.1.1. Initiatives de création d’emplois productifs à court terme Haïti doit compter sur ses actifs présents pour construire sa stratégie de relance. La structuration des actifs valorise les po-tentialités existantes, tandis que les

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gisements d’opportunités qui en décou-lent attireront les investissements pé-rennisant la croissance et l’emploi. Deux séries d’initiatives sont mises en oeuvre: a) la mise en confiance des acteurs en cours d’opération en Haïti, et b) l’explicitation des poches de com-pétitivité non encore valorisées. a) Mise en confiance des investisseurs opérant déjà en Haïti • Au cours des dernières décennies, les industriels haïtiens utilisent à peine 35% de leurs capacités installées. Des initiatives capables de faire remonter ce taux d’utilisation à 70-85% les libé-reront de nombreuses contraintes tout en boostant l’économie nationale. UNION propose la mise en oeuvre d’une politique volontariste et promo-tionnelle d’Haïti vis-à-vis de ses clients, des facilités de crédits à la production à taux incitatifs, et une offre de services efficace.b) Explicitation des gisements d’opportunités Certains domaines d’activités regorgent d’opportunités. Leur mise en valeur nécessite souvent des encadrements spécifiques et coor-donnés entre l’Etat et les acteurs pri-vés. UNCRH localise nombre d’entre elles dans les domaines suivants : • marchés des exportations non tradi-tionnelles dans les secteurs agricoles, d’élevage, et de pêche. L’exportation des services à valeur ajoutée dans des secteurs en croissance (TIC). • marchés des exportations tradition-nelles liées aux activités intenses en main d’oeuvre, des secteurs de sous traitance et d’assemblage internatio-nale, et des industries de base. L’intérêt porté à la valorisation des ac-tifs déjà engagés ouvre la voie à la res-tructuration économique et industrielle que nécessite Haïti. Avec les acteurs concernés, UNION met le cap sur une reprise des activités et une stabilisation progressive de la vie nationale. 2.1.2. Initiatives favorisant des emplois et de la croissante économique durable UNCRH comprend que la création d’emploi et la croissance économique découlent des investissements en

grande partie, d’origine privée. Ce qui justifie son attachement à rendre favorables les efforts de chaque acteur privé allant dans ce sens. Les secteurs ayant requis de tels efforts sont nom-breux. Entre autres : Les secteurs des services, L’immobilier des entreprises et des Mise en forme : Puces et numé-ros services, la Production & Importa-tion de gros, le secteur des industries d’assemblage et de sous traitance in-ternationale (23% du PIB (BRH, 2003), Le tourismes & Industries associées 2.2. Les Infrastructures de Développe-ment Economique Durable (IDED) UNCRH opte pour doter Haïti des capa-cités et des investissements de moder-nisation nécessaires. Elles sont de deux ordres : • les infrastructures agissant sur l’environnement et la qualité de vie de la population ; • les infrastructures économiques prio-ritaires. 2.2.1. Infrastructures améliorant l’environnement et la qualité de vie de la Population. La sécurisation du foncier, la valorisa-tion des écosystèmes montagneux, l’introduction des espèces forestières adaptées, l’innovation des relations en-tre usagers- résidents vicinaux -Etat sont une nécessité stratégique. La cor-rection des déperditions actuelles sti-mule l’UNION à renforcer les partena-riats locaux, et les capacités nationales à absorber les coopérations internatio-nales y afférentes. Nous concevons les domaines de l’environnement comme des sources d’opportunités et d’innovations croissantes pour nos agents économiques et les populations avoisinantes. Nous priorisons deux pis-tes : a) l’aménagement environnemen-tal, et b) la gestion intégrée des dé-chets urbains. a) l’aménagement environnemental. L’UNION perçoit dans l’aménagement environnemental une énorme opportu-nité de rétablir l’autorité effective de l’Etat à travers la modernisation des services collectifs fournis à tous les ci-toyens. Dans ce cadre, les infrastructu-

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res d’assainissement, de drainage ur-bain, de consolidation forestière et fon-cière, de protection des berges, d’aménagement hydro agricole, de la gestion des voies publiques, autant que la construction des habitats antisismi-ques articulent des changements struc-turels viables et des opportunités ex-ceptionnelles pour les entreprises. b) la gestion des déchets urbains La vision d’une Haïti Propre ouvre la voie à une amélioration continue du cadre de vie des Haïtiennes et des Haï-tiens tout en accroissant leurs opportu-nités d’accéder à des emplois et des salaires décents. L’attraction et l’opérationnalisation des industries de l’environnement mobilisent l’Etat et les acteurs locaux à une meilleure maîtrise des enjeux du développement durable. Les incitations à l’usage de technolo-gies moins polluantes, et l’exploitation du marché des Droits à polluer ne sont pas incompatibles. C’est la responsabi-lité de l’Etat d’expliciter de tels droits, de les allouer rationnellement, et de les convertir en appui à la croissance éco-nomique. 2.2.2. Infrastructures de réseaux prio-ritaires Le développement des activités écono-miques requiert des supports et des services à la fois immédiats, efficaces, pérennes et évolutifs. De tels supports et services configurent l’architecture de l’aménagement économique et territo-rial de notre Haïti en ce 21ième Siècle. Ils représentent, ce que l’économiste Jean Mathurin (2004) qualifie à juste titre, d’infrastructures publiques de ré-seaux (des IPR), avec des finalités de développement de la production natio-nale marchande, de création d’emploi- d’innovation- et d’opportunités, et de fourniture de services universels. Il s’agit de secteurs servant d’assises et de voies d’avancement au Pays dont les coûts fixes élevés au démarrage justi-fient une forte implication publique. La mondialisation expose ces secteurs à des politiques de dérégulation et/ou de modernisation. Chaque Etat doit faire preuve d’originalité et de s’adapter tout

en engendrant de la croissance et de nouvelles richesses accessibles à tous ses citoyens. Aussi, l’UNCRH souhaite-t-elle adapter en priorité les infrastructures en ques-tion, et les moderniser de manière ré-aliste. Entre autres infrastructures prio-ritaires concernées : le Réseau de Communications Intérieures et services associés, Réseau Téléphonique National (RTN), Réseau Energétique National (REN), Le Réseau TIC multiservices Publics (e-publics), etc. L’UNION conçoit que de telles capacités sont nécessaires et essentielles quand elles permettent des interconnexions génératrices de valeur ajoutée à au moins deux points du territoire natio-nal, et/ou quand elles sont aptes à en-gendrer des effets d’agglomérations économiques et des externalités positi-ves. Elles requièrent dans notre vision d’une Haïti moderne à la fois des connectiques et, ensuite des noeuds (hubs). S’agissant des connectiques, elles vi-sent à réduire tous les obstacles à la libre circulation des agents et des acti-vités économiques à l’intérieur des frontières nationales. Il importe à court terme, de jeter des ponts à structures fiables et adaptées sur toutes les riviè-res qui, d’habitude bloquent les activi-tés économiques et mettent en péril la vie de la population. De rendre fonc-tionnelles et utilisables en tout temps et à toute heure le réseau interurbain (4 500 Km) et les routes secondaires et communales (10 000 Km). Les voies urbaines des diverses villes de la Répu-blique seront revalorisées à l’aide des travaux requis de consolidation (ado-quinage, pavage, asphaltage, ou bé-tonnage suivant le cas). A moyen et long terme, l’Autoroute ‘l’Inter- Départementale Haïtienne (IDHT)’ sera ouvert et bien engagé avant la fin de notre Quinquennat (1500 à 3000 Km). Les noeuds, pour leur part, portent sur les applications socioéconomiques valo-risantes développées et exploitées par les firmes et les collectivités de bout en bout, et de part et d’autre des connec-

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tiques. Il s’agira de services urbains et para urbains aménagés, incluant : les gares routières départementales poly-valentes (environ 12), des marchés dé-partementaux (environ 12), des mar-chés communaux à réhabiliter ou à construire (plus de 50), des abattoirs communaux répondant aux standards sanitaires régionaux et internationaux (environ 25), des lignes inter- commu-nales de transport et des transits intra urbains, etc. L’UNION constate tant les urgences que les opportunités existant sur l’ensemble du territoire national pour lesquelles une nouvelle manière de gouverner s’impose.• Le Réseau Energétique National Si la présence de l’Etat est fondamen-tale au niveau de l’infrastructure de base et de l’approvisionnement en in-trant, les règles d’économie de marché seront appliquées au niveau des filières de transport, d’exploitation commer-ciale, et de gestion technique des capa-cités installées. Il sera très actif à deux niveaux : la création et l’opérationnalisation d’une Autorité de Régulation des Industries énergétiques, et la mise en place des réseaux physi-ques fonctionnels de base, incluant des régies de distribution d’intrants (carbu-rants, charbons, ressources hydriques, solaires et éoliennes) et un réseau électrique national apte à produire et à transporter progressivement de 450 à 1 200 Mégawatts2. • Le Réseau Téléphonique National La télécommunication est l’outil de dé-veloppement et de l’intégration sociale et économique. C’est un puissant moyen de production et d’émancipation. Haïti est actuelle-ment l’un des Pays les moins bien cou-verts. Les 1.7 Millions de foyers natio-naux doivent être interconnectés par les voies les plus modernes et les plus sécurisées. Les firmes et opérateurs économiques doivent pouvoir en dispo-ser dans les conditions de qualité et de prix les plus compétitives. Le marché des télécoms nationales maintiendra son ouverture pour y attirer les meil-

leures technologies, les prix les plus compétitifs, et la qualité la plus élevée tout en y créant le plus d’emplois pos-sibles.• Les Infrastructures portuaires et aé-roportuaires nationales L’érection d’infrastructures portuaires et aéroportuaires modernes et efficaces en des endroits stratégiques résulte de notre vision que la croissance économi-que durable se construit par des enga-gements publics favorables à la produc-tion et à l’implication efficace d’Haïti dans les échanges mondiaux. Requer-rant des investissements longs et des garanties institutionnelles fortes, l’Etat doit absorber les risques y afférents en optant pour des choix techniquement viables, et économiquement efficaces et porteurs. A ce titre, 3 Ports et 3 Aé-roports Modernes et Autonomes seront érigés. Au niveau des Ports, il s’agit : du Port Autonome de la Capitale Ouest, du Port Môle St Nicolas Far West, et du Port Autonome du Grand Sud. Et, au niveau des Aéroports, il s’agit : de l’Aéroport International de la Capitale Ouest, Aéroport International du Grand Nord, et l’Aéroport International de la Côte de Beauté du Grand Sud. UNION veut valoriser et optimiser tous les in-vestissements déjà engagés dans le Pays dans ce domaine en mettant l’Etat au service de leur promotion. Par ces réalisations, l’Etat se place de façon structurelle aux côtés des développeurs innovants et des producteurs nationaux en vue de structurer des emplois, d’engendrer des richesses, et de garan-tir le bien être à tous nos citoyens. Ces infrastructures modernes constituent en partie, les rampes de lancement du train de modernité nécessaire au sau-vetage national et au rattrapage de nos retards de développement. Elles outil-lent nos agents économiques et les po-sitionnent graduellement sur les cré-neaux les plus profitables.

IV. Conclusion Dans l’économie moderne d’aujour-d’hui, UNION promeut un Etat Haïtien Innovant. C’est un Etat générateur

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d’opportunités et absorbeur dynamique d’incertitudes et de risques. Il facilite la réussite et la satisfaction du plus grand nombre, et doit le faire en s’appuyant sur ces secteurs qui ont su déjà s’adapter au fonctionnement d’une économie planétaire. Nous nous pla-çons à court terme au sein de deux contraintes : • le Cadre de Coopération Intérimaire et ses 4 axes : • assurer une meilleure gouvernance politique et promouvoir le dialogue national; • renforcer la gouvernance économique et contribuer au développement institutionnel ; • favoriser la relance économique ; • et, favoriser l’accès aux services de base.• l’héritage budgétaire 2005-2006 : Environ 36 milliards de Gourdes, dont plus de 50% seront déjà engagés à l’arrivée du nouveau gouvernement. A moyen et long terme, c’est la valori-sation des investissements privés et publics de modernisation et d’innovation qui supporteront la re-lance. En conséquence, les problémati-

ques de la dette externe et d’autres formes d’engagements publics, aussi bien que le développement durable re-quis seront pris progressivement en charge par notre production nationale. UNCRH travaillera à ce qu’Haïti relève sa tête et sorte de sa léthargie à me-sure que notre économie engendre de la croissance économique et modernise ses capacités de production, que les conditions de vie de notre population s’améliorent, i.e., son pouvoir d’achat et de consommation augmente, et que des politiques intelligentes sont adop-tées au profit du Pays dans un esprit d’ouverture, d’inclusion, et de récom-pense du travail et de l’effort. Les défis que nous affrontons aujourd’hui ont des racines profondes et complexes, il nous faut des approches réalistes et modernes pour profiter des opportuni-tés qu’ils recèlent, et ne pas nous enli-ser ni nous handicaper dans leurs as-pects seulement négatifs. Apprenons à être toujours plus innovants.

Si voulez supporter la cam-

pagne de l’UNION, contac-

tez s’il vous plait le

Secrétaire aux Affaires Economiques et Sociales

Dr. Jean Mathurin (33) 608 24 4636

[email protected]

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AN-N VOTE CHAVANNESJEUNE

LI GEN ESPERYANS

NAN :

1. RASANBLE MOUN

2. NAN RENMEN MOU

3. NAN DEVLOPMAN !

Nan eleksyon sa-a ki pwal

fèt le 8 Janvye-a, Pèp Ayi-

syen tou pa tou an na-l fè

kwa sou lamizè, kwa sou

ensekirite, kwa sou

kidnapi-n, kwa sou lavi

chè, kwa sou fatra, anfen

an na-l fè kwa sou tout

politisyen magouyè ki mete

peyi-a kote-l ye jodi-a.

An-n Vote Chavannes

Jeune pou Prezidan nou!

Ours

Publication

Les Supporteurs de Chavannes Jeune

Rédacteur en chef,

Frantz Jean Baptiste

D’autres rédacteurs

Carlo Trézilon

Jean Samuel Pristil

Correcteurs

Erol Morency et Ing. Crizauld François

Mise en page

Ing. Crizauld François

Edition: Supporter Magazine

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