le périodique n°95

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Revues, magazines, périodiques : what’s in a name ? Small is beautiful … A + Architecture en Belgique Photos d’œuvres d’art et d’édifices publics dans des publications de presse : une nouvelle proposition de loi UPP info + GRATUIT magazine de jeux Les magazines de jeux, une forteresse parmi les périodiques Entretien avec Stefaan Cornilly, Managing Director Keesing Benelux & Espagne solution en p. 15 © Sport Cérébral AFFAMER AIDE BELLIQUEUX BONNE CHANVRE CHARCUTIER CONSTERNANT CRIARD DODUE EMEU ETERNISER FRAIS GENETICIEN GUY HACHETTE HALEE HALLUCINANT LITCHI LUNETIER MACHETTE MECENAT MEGASTAR MERIDIENNE MIEL MUTANT NEGATIVISME NOUS OTER PACTISE PLACEBO PRINTANIERE REAGIR REARMER RITE SPELEOLOGIE SPORT CEREBRAL SURENCHERE TENACEMENT TRESSEE TUYAUTERIE VEINE VELO VENERE VIRE Trimestriel I 6 € I juillet - août - septembre 2015 I n° 95 I www.upp.be Fèr a cheval ou trèfle à quatre feuilles

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Revues, magazines, périodiques : what’s in a name ?Small is beautiful … A + Architecture en BelgiquePhotos d’œuvres d’art et d’édifices publics dans des publications de presse : une nouvelle proposition de loi UPP info

+ GRATUIT

magazine de jeux

Les magazines de jeux, une forteresse parmi les périodiquesEntretien avec Stefaan Cornilly, Managing Director Keesing Benelux & Espagne

solution en p. 15

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AFFAMERAIDEBELLIQUEUXBONNECHANVRECHARCUTIERCONSTERNANTCRIARDDODUEEMEUETERNISERFRAISGENETICIENGUY HACHETTEHALEEHALLUCINANTLITCHILUNETIERMACHETTEMECENATMEGASTARMERIDIENNE

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Fèr a cheval ou trèfle à quatre feuilles

le périodique I juillet-août-septembre 20152

Revues, magazines, périodiques :

what’s in a name ?

Small is beautiful …

A + Architecture en Belgique

A la une - les magazines de jeuxLes magazines de jeux, une forteresse parmi les périodiques

A la une - interviewInterview avec Stefaan CornillyKeesing makes you think

Pro Justitia

Photos d’œuvres d’art et d’édifices publics dans des publications de presse : une nouvelle proposition de loi

UPP info

#sommaire

Qu’est ce qu’une revue et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Il ne s’agit pas d’une sciences exacte et cette question déclenche toujours un certain débat. A l’UPP, nous avons opté pour le terme quelque peu désuet de « Périodique », mais qui a l’avantage de couvrir tous les types (et toutes les dimensions) de publication imprimée : de la presse grand public à la presse associative en passant par la presse professionnelle.

La discussion sur ce qui fait partie ou non de la famille des revues se manifeste encore davantage lorsque l’on parle des magazines de jeux, de photographies et/ou érotiques. La question est souvent posée sous cet angle : existe-t-il une dimension journalistique ou non ? La réponse est le plus souvent négative. Mais la qualité « journalistique » (dans toute sa diversité) ne constitue assurément pas une condition sine qua non pour bénéficier du vocable « périodique ».

Les « périodiques non-journalistiques » se trouvent en effet dans le même « bateau » que les « périodiques journalistiques » à beaucoup d’égards : print/digital, gestion de la distribution et des tirages, public cible, cadre législatif et juridique (droits d’auteur, éditeur responsable, TVA, etc.), abonnements, politique de couverture …

Les magazines de jeux sont des cas à part dans la famille des revues. Avec leur offre spécifique et dynamique, ils prennent de plus en plus de place dans les rayons de presse. Le Périodique vous propose une interview de Stefaan Cornilly, CEO de Keesing Benelux (principal éditeur de magazines de jeux en Europe) et un aperçu de cet univers passionnant et parfois méconnu qu’est l’édition de magazines de jeux. Quels en sont les acteurs ? Quels sortes de magazines de jeux y a-t-il sur le marché ? Le marketing joue-t-il un rôle ? Quel est processus de production, la logistique suivie ?

Au menu également : la rubrique « Small is beautiful ... » vous fera découvrir le magazine « A + Architecture en Belgique » (p.3) ; notre expert juridique du cabinet Olswang analyse la nouvelle proposition de loi concernant le statut juridique des photos d’oeuvres d’art et des édifices publics dans les publications de presse (p.10).

Et pour rester dans la sphère des jeux, l’UPP vous offre des mots mêlés de « Sport Cérébral ». Prêt ? Jouez ! (ldp)

Revues, magazines, périodiques : what’s in a name?

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#colophon

Ont participé à ce numéro:Luc De Potter - Isaac De Taeye - Renaud Homez - Willem-Jan Cosemans

Régie publicitaire & adresse de la rédaction:Bld. Ed. Machtens 79/boîte 23 - 1080 BruxellesTel: 02 414 12 35 - Fax: 02 414 23 [email protected] - www.upp.be

Création: Kliek Creatieve Communicatie

Impression : Corelio Printing

Editeur responsable:Steven Van de Rijt, Parmastraat 65 - 9120 Melsele

le périodique I juillet-août-septembre 2015 3

#small is beautiful ...

A + Architecture en BelgiqueCette rubrique a pour but de vous faire découvrir des magazines moins connus du grand public mais qui sont, dans leur domaine, des références incontestables. Cette fois, nous nous penchons sur « A + Architecture en Belgique », le magazine de référence dans le monde de l’architecture belge.

Parmi la grande mosaïque de périodiques spécialisés que compte le marché belge, A + Architecture

en Belgique occupe incontesta-blement une place de choix. Revue dédiée à l’architecture sous toutes ses formes mais aussi à l’urbanisme, au design et à l’art en Belgique et à l’étranger, A + Architecture en

Belgique est un bimensuel élégant rivalisant avec les plus belles revues d’art. Le magazine paraît autant en français qu’en néerlandais.

HISTORIQUE

Le Centre d’Information pour l’Archi-tecture, l’Urbanisme et le Design (CIAUD) est une association sans but lucratif créée en 1973. Elle a pour objet la recherche, la réalisation et la diffusion de toute information relative à l’architecture, l’urbanisme, le paysage, le design, et dans un sens plus étendu, à tout ce qui a trait à l’environnement de l’homme. Le CIAUD a à cet effet créé la marque A + Architecture en

Belgique.

MISSION

A + Architecture en Belgique envisage l’architecture comme une donnée culturelle. Par le biais de l’édition, d’une revue bimestrielle, d’un site internet et de l’organisation de conférences et d’expositions, A +

Architecture en Belgique entend être la référence en matière d’archi-tecture et d’urbanisme en Belgique.

A + Architecture en Belgique carto graphie la production architec-turale belge, l’archive, montre une attention particulière aux jeunes talents et favorise les échanges fer- tiles et réciproques entre le niveau local et international. A + Architecture

en Belgique offre également une plate-forme de réflexion quant aux différents rôles de l’architecture et un point de vue critique pour alimenter le débat architectural.

Par ce travail d’inventaire, de réflexion et de promotion, A + Architecture

en Belgique souhaite mettre en avant et stimuler les architectes, les gestionnaires et les maîtres de l’ouvrage en vue de contribuer à la construction d’un environnement bâti de qualité, mais aussi créer des ponts entre le débat et la production archi-tecturale, entre les régions, les communautés et l’international.

PARTENAIRES

A+ s’entoure de solides partenaires publics et privés. BOZAR Architec- ture est l’un d’eux avec lequel A +

Architecture en Belgique produit la programmation d’expositions et de débats sur l’architecture contempo-raine au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.

La « Vlaamse Overheid » et la « Fédération Wallonie-Bruxelles » collaborent également avec la marque afin de promouvoir des projets archi-tecturaux.

IDENTIKIT

Editeur responsable : CIAUD (Centre d’Information pour l’Architecture, l’Urbanisme et le Design)Rédacteur en chef : Christian KieckensTirage : 14.800 ex. (56% NL et 44% FR)Prix de vente : 12,50 € Périodicité : BimestrielDistribution : Tondeur DiffusionSite web : www.a-plus.be

le périodique I juillet-août-septembre 20154

#à la une - les magazines de jeux

Les magazines de jeux, une forteresse parmi les périodiques

Histoire(*)

Les mots croisés existent déjà depuis plus de 100 ans. Et malgré cet âge hono rable, ils sont plus vivants que jamais et inséparables des journaux et des magazines.

Le premier jeu de mots croisés a été créé par le journaliste Arthur Winny et publié en Décembre 1913 dans le jour-nal américain New York World. Le suc- cès fut instantané. Le journaliste a d'abord appelé son jeu « mot-croix ». Après quelques semaines, le titre a été changé par « mots croisés ». Seulement 10 ans plus tard, le premier livre de mots croisés fut publié par la maison d'édition améri caine Simon & Schuster. Pour un livre acheté, un crayon était offert. Et comme lors de chaque innovation, un avertissement prévenait les utili sa teurs des possibles conséquences néfastes : selon les médecins ce jeu pouvait occasionner des lésions ocu laires, des insomnies et des névroses ...

En Octobre 1930, l’éditeur Keesing lançait le premier livre de jeux aux Pays-Bas.

L'évolution du marché

Contrairement au marché des maga-zines traditionnels dont les ventes ont chuté au cours des dernières années, les magazines de jeux demeurent stables en termes de ventes, et con naissent même une légère augmentation.

Les magazines de jeu sont proportion-nelle ment la quatrième plus grande famille dans le secteur étant donné la baisse des ventes des autres familles de magazines. Au sein des ventes de magazines de jeux, la plus forte augmen- tation se trouve chez les retailers en ali-men tation (les chaînes de super marchés classiques et les supérettes fran chisées). Ces détaillants représentent 40 % du chiffre d’affaires de Keesing.

Cette évolution est due à la ferme ture de nombreux points de vente de presse

indépendants et l'intro duction de présentoirs de presse dans les super-marchés et les supérettes.

Dynamisme

Les éditeurs de de jeu sont des acteurs très dynamiques dans le marché des magazines, aussi bien en termes de lancement de nouveaux titres qu’au niveau événementiel. Keesing lance par exemple à la mi-octobre le nouveau jeu « Tectonic » et Puzzlemedia, éditeur du Puzzelaar, organise en Octobre à Hoog-straten, dans le cadre de la Semaine du néerlandais, « le plus grand jeu de re- cherche de mots » du monde (> 1500 m²).

Familles de jeux

La saga des jeux a commencé avec les mots croisés. Depuis lors, beaucoup de déclinaisons de mots croisés ont été inventées. Si les jeux de mots restent glo balement popu laires, la tendance est à la diversi fi cation, par exemple avec l’invention de nouveaux jeux, de jeux à colorier, etc. Mots mêlés, Sudoku, mots croisés et jeux de logique sont les jeux les plus populaires. Il est curieux de constater que les mots croisés sont plus populaires en Wallonie qu’en Flandre.

Les jeux de couleur et de ligne sont les plus tendances du moment. Pour beau-coup de gens, ces jeux ne sont pas seule- ment divertissants mais ils leur inspirent aussi un sentiment de nostalgie.

(*) Revue Historia, nr 3, 2014, p. 64-65

27O N Z E T A A L 2 0 1 0 • 1

mogelijk echte antwoorden te krij-

gen. Als iemand geen antwoord geeft,

maar wel iets anders opzienbarends

zegt, is dat ook mooi voor het pro-

gramma.

“Ja, ontwijkende gesprekken hebben

zeker amusementswaarde.”

Is dat niet treurig? Het programma

K ruiswoordpuzzels – de taalpuz-

zel bij uitstek – hebben tegen-

woordig een tamelijk oubollig

imago. Je ziet weleens mensen in de

trein zitten die in een krant, tijdschrift

of puzzelboekje een kruiswoordpuzzel

aan het invullen zijn, en ook op de

camping en in bejaardenhuizen is dit

geen onbekend verschijnsel, maar het

maakt niet de indruk dat het erg span-

nend is.

In ���� was dat anders. Toen was het

invullen van kruiswoordpuzzels een

rage, waarschijnlijk zoals het sudokuen

in ���� een rage werd.

De kruiswoordpuzzel is een Ameri-

kaanse uitvinding. De eerste kruiswoord-

puzzel stond op �� december ���� in de

Amerikaanse krant New York World. Men

sprak in het Engels eerst van ‘word-cross

puzzle’, maar al binnen een maand werd

de volgorde van de eerste twee woorden

omgedraaid en werd het cross-word

puzzle.

Nadat dit nieuwe spel in de Verenigde

Staten een rage was geworden, sloeg in

���� in Engeland de vlam in de pan, en

in ���� in Nederland. Als we een adver-

tentie in het Algemeen Handelsblad van

�� januari ���� mogen geloven, publi-

ceerde het populaire tijdschrift Het Leven

als een van de eerste een kruiswoord-

puzzel. “DE CROSS-WORD-PUZZLE IN

NEDERLAND!”, begon de advertentie in

vette letters. Met daaronder:

“HET LEVEN” introduceert in het

nummer, dat MORGENOCHTEND

verschijnt, de WERELD-RAGE – die

ALS EEN ORKAAN over heel Amerika

gevaren is – IN NEDERLAND. Neder-

land heeft op de CROSS-WORD-

PUZZLES gewacht… Welnu, het is

weer “HET LEVEN” dat ze brengt!!

De mens is van nature behoudend en

nieuwe dingen worden doorgaans met

achterdocht bekeken, zelfs als het om

zoiets onschuldigs als een puzzel gaat.

Ook ziet men vaak gevaren die er later

niet blijken te zijn. Zo meldde Het

Vaderland op �� januari ����:

De Crossword-Puzzles veroorzaken

hevige hoofdpijn, oogpijn en een

ellendig gevoel, verklaarde gisteren-

avond de bekende Britsche optische

deskundige dr. Barker, de president

van het Optisch genootschap. Het

voortdurend inspannen van de oogen

op de vierkante vakjes, die meestal

nog van een zeer klein type gedrukt

zijn, veroorzaakt een ernstige over-

werktheid van de optische zenuwen

der millioenen cross-word-enthou-

siasten.

Dit alles zou zelfs tot een “Crossword-

delirium” kunnen leiden.

In de eerste advertenties en kranten-

berichten is dus telkens sprake van de

Nederland leert kruiswoordpuzzelen

Engelse aanduiding – Crossword Puzzle –

maar het Nederlands is een lenige taal,

leniger dan menigeen denkt, dus ook

kruiswoordraadsel dook al snel op (een

woord dat vanaf ongeveer ���� werd

vergezeld door kruiswoordpuzzel).

We vinden kruiswoordraadsel al op

�� februari ���� in Het Vaderland, nota

bene in een stukje waarin het gebruik

van het Engelse woord op de hak wordt

genomen:

Pa crosswordpuzzelt. Daar moet u

niet om lachen. Dat is erg genoeg. En

u hoeft ook niet minachtend met uw

neus te snuffen, want ’t komt in de

fijnste families voor. Daar Pa een

voorstander is van het: In Nederland

Nederlandsch a.u.b., ontkent hij met

een gerust geweten, dat hij cross-

wordpuzzelt. Hij kruiswoordraadselt

alleen maar.

“In Nederland Nederlandsch a.u.b.” –

ook die gedachte heeft een lange

geschiedenis, maar daarover wellicht

een andere keer. �

Zie voor literatuur www.onzetaal.nl/sanders.

Woorden, dingen, zaken, gedachten … alles

heeft een voorgeschiedenis. Ewoud Sanders

gaat in een nieuwe maandelijkse rubriek terug

in de tijd om te kijken wat er precies deze maand

– maar dan jaren terug – veranderde in de taal,

in de breedste zin van het woord. Hier de eerste

aflevering.

Aankondiging van de eerste kruiswoordpuzzel in Nederland. Advertentie uit 1925.

In: H.J. Verschuyl, Het geheim van de puzzel. Utrecht/Antwerpen, Kosmos-Z&K, 2005

wordt steeds fraaier en leuker om te

zien, maar de directe vraag (‘Wat

gaat de regering doen?’) met het

directe informatieve antwoord ver-

dwijnt uit beeld.

“Nee. Bij de laatste verkiezingen heb ik

alle gesprekken van Pauw en Witteman

met lijsttrekkers bekeken en bestudeerd.

Zij stellen eigenlijk nooit een korte en

bondige vraag, maar pakken het altijd

op een of andere manier in – in een ar-

gumentatie, een tegenstelling of een

grap. Andere interviewers zijn daarbij

vergeleken ronduit saai.” �

Het gebeurde in ... januari 1925Ewoud Sanders

Annonce du premier « mots croisés » aux Pays-Bas (publicité datant de 1925).In : « Het geheim van de puzzle », H.J. Verschuyl, Utrecht / Antwerpen, Kosmos-Z&K, 2005.

le périodique I juillet-août-septembre 2015 5

Familles de jeux Description (textes : © www.sportcerebral.be)Exemples de couverture

Mots croisés Reportez-vous au numéro correspondant dans les définitions pour écrire le mot découvert. Dans la grille, placés au début d’une ligne ou d’une colonne, ou juste après une case noire, ces numéros, qui peuvent servir dans les deux sens de lecture, sont vos repères.

Mots fléchés Similaire aux mots croisés. Chaque définition est positionnée dans la case précédent le mot à trouver. Le sens de la flèche indique dans quel sens écrire le mot correspondant dans la grille.

Mots mêlés Retrouvez tous les mots de la liste dans la grille. Ils y sont mêlés horizontalement, verticale-ment, en diagonale et ce, dans les deux sens. Une fois ces mots repérés, avec les lettres non utilisées réunies dans l’ordre normal de lecture, reconstituez l’énigme.

Mots casés Casez les mots de la liste dans la grille en fonction de leur nombre de lettres, de leur situa-tion et des cases noires existantes, tout en utilisant les croisements déjà ébauchés. Une fois la grille remplie, reconstituez l'énigme avec les cases contenant un numéro en couleur.

Sudoku Remplissez chaque grille avec des chiffres de 1 à 9, afin que chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3 cases par 3 contiennent tous les chiffres de 1 à 9.

Mots croisés muets En plus des définitions, comme dans un mot croisé classique, c'est à vous de placer les cases noires dans la grille.

Crypto-jeu Les définitions sont classées selon l’ordre alphabétique des noms auxquels elles se rapportent. Ces noms sont cachés selon le principe des mots mêlés. Les lettres restantes vous feront découvrir l'énigme associée.

Mots codés Remplacez chaque nombre par la lettre qu’il symbolise et reconstituez la grille. Dans l’échelle de décodage quelques lettres vous sont proposées. Le mot-clé défini est à inscrire dans les cases colorées de la grille. L’énigme, sous la grille, peut aussi constituer une aide précieuse.

Binero Remplissez la grille avec les chiffres 0 ou 1 de façon à ce que chaque ligne et colonne contiennent autant de 0 que de 1. Attention : on ne peut pas placer plus de deux « 0 » ou plus de deux « 1 » l’un à côté ou l’un en-dessous de l’autre.

Jeux à colorier Tout est dans le nom. En coloriant vous découvrez une figure ou la résolution d’un jeu.

Jeux de logique Nom générique pour désigner tous les types de jeux faisant appel à la logique. Le logi-gramme est le plus connu. Un logigramme est une enquête à résoudre sous la forme d’une grille à remplir. Chaque jeu propose une introduction à l’énigme et donne des indices. Reportez dans les cases de la grille les informations fournies par ces indices et les déduc-tions obtenues. Complétez alors en toute logique le tableau en bas de page. Trucs et astuces : un logigramme est basé sur le bon sens, tout indice est à prendre à la lettre.

Les « dérivés » Types de jeu existants qui sont offerts dans un magazine de jeux (jeux pour enfants, autres jeux …) ou proposés dans les pages d'éditeurs traditionnels (ex. : Het Nieuwsblad Jeux, VTM Jeux).

Les magazines de jeux, une forteresse parmi les périodiques

www.sportcerebral.be / www.megastar.fr / www.denksport.be / www.depuzzelaar.be

le périodique I juillet-août-septembre 20156

Interview avec Stefaan Cornilly

Keesing makes you think.Grâce à une innovation constante, une stratégie basée sur le « retail » et une approche internationale, l’éditeur néerlandais KEESING est devenu l’un des leaders sur le marché des magazines de jeux.

Quel éditeur peut se targuer d’avoir son établissement dans une rue qui porte son propre nom ? J’ai rendez-vous au siège belge de Keesing, avenue Keesing, à Deurne, où je suis reçu par Stefaan Cornilly, le Direc- teur général de Keesing Benelux et Espagne. Les bureaux respirent les jeux. Vous êtes littéralement (et physiquement) entouré par des masses de magazines de jeux de toutes tailles, couleurs et langues. Partout présentoirs et meubles sont ornés de jeux en tous genres. Une interview fleuve sur le secteur des maga zines de jeux en général et le rôle de leader du marché de Keesing ne pouvait pas mieux s’y prêter. (ldp & rh)

Diversification et digital

Le secteur des magazines de jeux

se porte plutôt bien contrairement

aux ventes de magazines en général.

Comment expliquez-vous cette

tendance ?

Par plusieurs facteurs. Tout d'abord, le public reste féru de jeux. Nous le remarquons surtout pendant les périodes de vacances. Les gens partent toujours en voyage, malgré la crise, et désirent se détendre d’une manière ou d'une autre. Les pics de ventes pendant les vacances le prouvent bien.

Il est également vrai que nous sommes constamment à la recherche

de nouveaux titres, de nouvelles formes de titres. Nous investissons sans cesse dans le renouvellement de notre portefeuille de produits.

Les livres à colorier restent un énorme succès. Vous pouvez à juste titre

vous demander si ces livres tiennent encore du jeu, mais il s’agit toujours de loisirs. Les livres à colorier restent un énorme succès. Enfin, nous avons au cours des dernières années fortement investi dans de nouveaux titres: livres de coloriage, jeux de combinaisons de ligne. Nous voulons toujours avoir un lien avec les jeux : des couleurs, mais assorties d’un effet jeu, la découverte de formes ou de figures cachées par le coloriage ...

Votre champ d’action a-t-il été étendu

aux magazines de loisirs créatifs en

général ?

Eh bien, nous allons bientôt lancer un nouveau slogan qui englobe ce « revirement ». Au sein de TMG (ndlr, le groupe néerlandais Telegraaf Media Groep dont Keesing fait partie), Keesing est à la recherche de sa propre identité. La recherche d'un nouveau slogan, sous l’impulsion du nouveau CEO de Keesing, Philip Alberdingk Thijm, en fait partie.

Finalement, nous avons choisi « Keesing makes you think ». Vous pouvez l'interpréter largement, mais le but est de refléter tout ce qui a trait aux loisirs, aux exercices de stimulation cérébrale, etc. Mais nous allons encore plus loin. Nous avons constaté qu'il y a beaucoup de livres à colorier sur le marché et nous tentons donc d’établir des liens entre les livres à colorier et les livres de jeux. Par exemple, les « couleurs logiques » : ce sont des jeux de logique qui doivent être résolus sur base des couleurs.

Vous jouez dans le segment plus vaste

des loisirs et des jeux cérébraux, tout

en conservant toujours la spécificité

des jeux ?

En effet. Le plus important est nous soyons en recherche permanente en tant qu’éditeurs. La vente de jeux classiques reste stable même si nous constatons des baisses dans certains segments en partie causées par les styles de jeu, l’âge, etc. Mais égale-ment en raison du nombre croissant de nouveaux produits sur le marché.

#à la une - interview

“Comme éditeur nous sommes con-stamment à la recherche de nouveaux titres, de nouvelles formes de titres. Nous investissons sans cesse dans le renouvellement de notre portefeuille de produits.”

le périodique I juillet-août-septembre 2015 7

>>

Pour une entreprise internationale comme « Keesing » il est certes plus facile de racheter des nouveaux titres internationaux afin d’étendre notre marché.

Vous avez déjà évoqué l'élargissement

de votre offre par des jeux de ligne,

des cahiers de dessin, etc., mais vous

proposez aussi des calendriers sous

forme de jeux détachables …

Ce qui m’a aussi surpris est ce grand

assorti ment de magazines de jeux

pour enfants. Pourquoi ?

Cela a toujours été une question contro-versée au sein du groupe. Au final, nous avons considéré qu’il s’agissait d’un élément éducatif important dans notre société actuelle contrôlée par les écrans. Proposer des magazines de jeux pour enfants améliore l’apprentissage de l’écriture, l'utilisation créative de la langue et des mots. Pour ce groupe-cible nous travaillons avec des couver-tures adaptées. Cette gamme est forte ment appréciée, notamment dans les écoles où ces jeux sont souvent utilisés en classe.

La numérisation influence-t-elle vos

ventes papier?

Nous investissons beaucoup dans le développement d'applications. Nous sommes constamment à la recherche

de nouvelles façons d’attirer davantage de clients avec le numérique. Je pense que nos applications actuelles sont presque la traduction « 1/1 » un sur de ce que nous proposons à l'impression. Tous les jeux peuvent être téléchargés à via une application ...

Le modèle d’une copie print « 1/1 »

vers le digital ne fonctionne pas auprès

des consommateurs en ce qui concerne

les éditeurs classiques ...

Oui mais le Sudoku présente l’avantage de pouvoir être résolu aussi facilement numériquement. Le numérique génère un certain revenu, mais il en est encore à ses balbutiements. N’oublions pas que les consommateurs sont encore réticents à payer pour des contenus sur Internet en sachant que le contenu gratuit est immense. Nos ventes

numéri ques sont encore modestes, avec une moyenne d'environ 1% du chiffre d'affaires total. Ceci s’explique, entre autres, par nos nouveaux pro-duits. Un livre de coloriage est difficile à numériser, par exemple.

Vous dites que le segment des maga-

zines de jeux traditionnels maintient

vos ventes et dans le même temps

vous élargissez votre marché via de

nouveaux produits. Votre chiffre d’affaire

connaît une croissance substantielle?

En effet.

Stratégie « retail »

Dans les points de vente il semble

que les magazines de jeu sont très

bien présentés et occupent une place

conséquente proportionnellement

“Il est vrai que Keesing est l'un des rares éditeurs qui investissent dans une équipe de vente à long terme et libère également toutes les ressources nécessaires afin que l'équipe fonctionne de manière optimale.”

Stefaan CornillyManaging Director Keesing Benelux + Espagne

le périodique I juillet-août-septembre 20158

aux autres revues. Connaissez-vous

là aussi une croissance substantielle

(dans la position à l’étalage) ?

Je pense que nous avons dans les points de vente une « fair share ». Ceci  est lié aux ventes que nous réalisons. Certains groupes réduisent par ailleurs le nombre de mètres disponibles pour la presse mais conservent de l’espace pour les magazines de jeux.

C’est un phénomène particulier.

Comment l’expliquez-vous ?

C’est la conséquence logique du fait que le produit se porte bien. Les ventes augmentent donc il est normal que le détaillant conserve ce produit. Par ail-leurs, le détaillant se demande s’il doit fournir autant d'espace pour les maga-zines et hebdomadaires classiques dont les ventes diminuent. C’est dans l’ordre des choses.

Vos titres sont bien exposés dans les

points de vente. Comment cela se fait-il ?

La stratégie que nous utilisons est à la base. Keesing Belgique implémente un modèle stratégique que nous essayons d’exporter à l’international. La présenta-tion dans les points de vente est très importante pour nous. Nous avons  des ressources limitées en termes de marke ting, mais le « retail » est la priorité absolue. Nous contractons de bons accords avec les détaillants et simultanément nous sommes con-stamment à la recherche d’amélioration dans la présentation de nos magazines (formats, date, de parutions, lay-out).

Chez Carrefour, par exemple, où les magazines de jeux étaient présentés le plus souvent en vrac dans les rayons de presse, nous avons réussi à trouver une ligne claire dans la présentation des magazines de jeux. Nous avions remarqué que ces revues, compte tenu de leur spécificité (taille différente et nombre de pages), ne pouvaient pas être correctement présentées dans les rayonnages classiques. En tant qu'éditeur, nous avons donc investi

dans des équipements et du mobilier adaptés à l'infrastructure des magasins Carrefour et qui mettent beaucoup mieux en valeur nos magazines.

Donc, vous avez intégré vos propres

présentoirs dans le mobilier existant ?

Effectivement. C’est aussi le cas dans les points de vente. Mais vous sentez toujours une certaine pression, en par-ticulier chez les grands détaillants, afin de minimiser les affichages individuels. Nous avons été contraints de chercher des solutions au sein de l'infrastructure des détaillants. « Carrefour Evere » était notre premier projet et après que le test se soit avéré concluant pour toutes les parties, nous l’avons étendu à tous les Carrefour. Ensuite, d'autres détaillants ont suivi: Delhaize, Standard Boekhandel, Press Shop / RELAY.

Idéal pour les lecteurs et pour le chiffre

d’affaires ?

Nous avons réussi à offrir plus de produits dans le même emplacement. Avec des résultats positifs.

De temps à autres, nous entendons

des éditeurs et / ou des distributeurs

dire que Keesing monopoliserait les

magazines de jeux en Belgique. Qu’il

n’y aurait donc pas de place pour

d’autres acteurs. Comment réagissez-

vous à cela?

Tout dépend de l'interprétation. Keesing a choisi une stratégie où nous favorisons la présentation centrale des magazines. Carrefour a insisté sur le fait que la con- currence soit inclue dans le modèle de présentation. Les titres concurrents ont donc aussi des emplacements dans nos étalages. Pour cela, nous n’avons demandé aucune compensation à nos collègues éditeurs.

En outre, nous disposons d’équipes de ventes dynamiques sur le terrain. Ils visitent les points de vente et essaient de les persuader de présenter nos produits dans les meilleurs endroits possibles. Les libraires classiques ont

évidemment aussi des clients de nos collègues éditeurs. Là aussi, nous nous nous assurons que la concurrence ait une place dans le rayon.

Déterminer où se placent vos concur-

rents dans vos présentoirs, est-ce le

rôle de Keesing ? Vous êtes juge et

partie dans ce domaine.

DNon, ce n’est pas notre rôle. Nous nous assurons seulement que nos produits obtiennent une bonne position dans le magasin. C’est légitime. Nous voulons maintenir nos niveaux de ventes. En outre, n’oublions pas que nous avons des marques fortes que les consommateurs s’approprient plus facilement que les produits d’autres éditeurs de jeux. Du reste, c’est aussi dans notre intérêt que l'ensemble de la catégorie reste bien positionné sur le marché des magazines.

Votre approche du « retail » repose

largement sur une équipe de vente.

Keesing a autant sinon plus d’employés

que les grands éditeurs. Un choix

conscient ? Près du consommateur et

près du magasin.

C’est un concours de facteurs : une marque forte, une bonne relation avec la plupart des détaillants autant vis-à- vis des « chaînes » qu’auprès des indépen-dants, une équipe de vendeurs solide. Il est vrai que Keesing est l'un des rares éditeurs qui investissent dans une équipe de vente à long terme et libère également toutes les ressources néces saires afin que l'équipe foncti-onne de manière optimale (c’est-à-dire, les voitures, des systèmes de soutien aux ventes sous forme de matériaux d'affichage et autres).

Une telle approche n’est-elle pas

inhérente à votre type de produit,

qui a besoin de davantage de suivi ?

Absolument. Nous aidons un grand nombre de points de vente. En outre, nous aidons nos consommateurs, par exemple avec un puzzle code couleur par type de jeu afin qu'ils obtiennent un meilleur aperçu de la vaste gamme de jeux. Il n’est pas toujours évident de maintenir la présentation que nous avons à l'esprit dans les points de vente. C’est pourquoi, une bonne équipe de vente sur le terrain est d’une aide précieuse.

“Nous avons des ressources limitées entermes de marketing, mais le « retail » est la priorité absolue.”

#à la une - interview

le périodique I juillet-août-septembre 2015 9

La dimension internationale de Keesing se révèle un avantage. Lorsque nous nous implantons dans un nouveau pays, par exemple l'Espagne, nous voulons aussi y implanter cette offre « retail » : construire une bonne relation avec les détaillants, construire une équipe de vente et veiller à ce qu’il y ait du matériel promotionnel disponible pour présenter nos produits de la meilleure façon.

Voulez-vous dire que ce modèle de

retail a été lancé en Belgique et est

maintenant exporté vers d'autres pays

où Keesing est actif ou en passe de

le devenir ?

En effet. De par mon expérience « retail » dans une vie professionnelle antérieure avec d'autres éditeurs (ndlr, Stefaan Cornilly était depuis cinq ans Retail Manager chez Sanoma et pendant sept ans directeur des

ventes chez De Persgroep) et mon rôle sur le marché belge, j’ai appliqué ce modèle retail à Keesing Belgique. Depuis que je suis devenu responsa-ble pour d’autres pays (ndlr, Stefaan Cornilly est, en plus de la Belgique, également responsable pour l'Espagne et les Pays-Bas), je regarde comment ce modèle peut également être appliqué à ces marchés.

Aux Pays-Bas, par exemple, qui représentent un pays straté gique pour Keesing, nous sommes également occupés à l’implémenter. Il n'y avait pas d’équipes de vente auparavant. Nous avons maintenant investi dans quatre représentants commer ciaux.

Cela se traduit-il en résultat ?

Il est trop tôt pour le dire. Par ailleurs, le marché du « retail » aux Pays-Bas est différent du marché belge. Les Pays-Bas ont une chaine plus orga-nisée, le poids des points de vente indépendants y est moindre. Nous constatons tout de même que la rela-tion que nous construisons avec ces détaillants est positive. Le fait que nos agents sur le terrain puissent les aider dans la présentation de nos produits est très apprécié.

Ceci tandis que presque tous les édi-

teurs réduisent leur équipe de vente.

Il y a beaucoup de fabricants en dehors de notre industrie qui appuient la pré-sen tation de leurs produits dans les points de vente avec une solide équipe de vente: Coca-Cola, Douwe Egberts, AB InBev …

Moins dans le secteur de la presse.

Je ne compare pas nos produits avec de la bière et du café, mais la façon dont nos titres doivent être présentés : en ce domaine nous avons de l'expé-rience et du savoir-faire. Et cela exige une équipe de vente bien développée.

Concurrence

Si je vous ai bien compris, je tire deux

constatations : vos concurrents sont en

retard pour aborder stratégiquement

le marché et ils appliquent dans une

moindre mesure les principes FMCG

(Fast Moving Consumer Goods).

Absolument. Notre « category manage-ment » en est un bon exemple.

Votre position forte sur le marché

résultent de ces deux constations ?

Oui. Mais cette position est évidem-ment aussi due à notre offre. Parce que nous sommes un acteur interna-tional, nous pouvons offrir une gamme plus large qu’un acteur local sur un marché local. Regardez encore une fois l'Espagne. Les acteurs locaux sont des petites entreprises familiales qui offrent quelques titres mais les

“Nous disposons d’équipes de ventes dynamiques sur le terrain.”

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le périodique I juillet-août-septembre 201510

développements dans le secteur à l'échelle européenne ou internatio-nale ont complètement disparu. En Espagne, les livres à colorier, les jeux de ligne et les jeux pour enfants étaient inexistants. Nous sommes maintenant occupés à les introduire.

Keesing a donc un avantage concur-

rentiel grâce à sa dimension interna-

tionale ? Tant en termes de savoir-faire

qu’en termes d’économies d'échelle?

Chez Keesing on travaille selon un schéma international. Par exemple, le mois prochain j’organise à Paris un séminaire de vente internationale où tous responsables commerciaux de Keesing se rencontrent pour échanger les meilleures pratiques, ce que nous pouvons apprendre les uns des autres et comment nous pouvons l'appliquer au marché local. Sans être pour autant aveugles aux différentes réalités locales.

Un autre élément important et qui nous a fortement démarqué de la concurrence est le fait que nous ne faisons pas du « recyclage de ven-tes ». Les magazines que nous pro- posons dans les points de vente con-tiennent à chaque fois de nouveaux jeux. Chaque jeu Keesing est unique. Nous ne récupé rons pas les exem-plaires invendus afin de les remettre en vente ensuite.

Nous voulons absolument éviter que le consommateur ne soit confronté à des jeux qu'il aurait déjà résolus. C’est également un élément impor- tant pour maintenir la qualité et la crédibilité du secteur des magazines de jeux.

Qui sont vos concurrents au niveau

belge et international ?

Nous sommes une petite maison d'édition si vous nous comparez à d'autres éditeurs européens. Mais en tant qu’éditeur de jeux, nous sommes les plus grands. L’allemand BAUER est actif dans plusieurs pays européens mais reste organisé localement. Je suppose qu’il y a peu d’économies d’échelle. Le Sudoku que BAUER com-mercialise en Angleterre, est fabriqué et imprimé en Angleterre. Tandis que leur Sudoku polonais, qui est un produit similaire, est aussi imprimé et élaboré en Pologne.

Chez Keesing, nous avons rapidement eu une vision internationale. Nous ap-pelons ça « combi productions » : nous produisons ensemble tous les titres que nous publions à l'échelle interna-tionale et qui n’ont rien à voir avec la langue: livres à colorier, jeux de lignes, Sudokus. Et à partir de la mi- octobre, nous lancerons à l’international notre nouveau jeu Tectonic. À cet égard, nous sommes en concurrence avec les

acteurs locaux de chaque marché. En Belgique néerlandophone, nous som-mes en concurrence avec Sanders / De Puzzelaar et plusieurs éditions de De Persgroep qui sont également conçues par Sanders. En Belgique francophone, nous sommes en concur-rence – dans une moindre mesure – avec Guy Hachette de l’éditeur JIBENA. La plus grande concurrence vient de la Wallonie et de ce que l’on nomme les «dérivés ». Ceux-ci sont des produits dérivés de magazines existants: Femme Actuelle Jeux, Télé Star Jeux ...

Votre politique d’entreprise inclut-

elle des acquisitions ? L'acquisition

récente de « Mégastar » est un bon

exemple.

Dans notre politique de croissance sur le long terme, nous avons effective-ment l’intention de racheter d'autres joueurs dans certains pays. Par exemple, nous sommes également présents en Alle magne, où il existe un certain nombre de grands acteurs locaux. Sur ce marché, croître tout seul paraît compliqué. En Espagne également, il peut y avoir des opportunités intéres-santes. Lors d’une acquisition, nous croyons impor tant de laisser exister les marques (Mégastar par exemple). Ces marques s’adressent à un public cible spécifique, ont d’autres bases de données et fournissent d’autres types de jeu.

Jeux business-to-business

A côté du marché des consomma-

teurs, Keesing a également des activités

sur le marché B-to-B.

Plusieurs modèles existent. Il existe des modèles où un éditeur ou une

“Le B-to-B est un marché très important. D'abord, parce qu’il permet de soutenir notre marque, mais aussi pour introduire de nouveaux types de jeu.”

#à la une - interview

le périodique I juillet-août-septembre 2015 11

autre organisation, une banque par exemple, désirent proposer des jeux dans leur communication clients. Nous les fournissons en échange d’un prix déterminé. Par exemple, nous avons de bonnes collaborations avec Mediahuis, Sanoma et Rossel. Nous fournissons également des jeux pour tous les grands fonds de maladie qui proposent dans leurs bulletins des jeux généralement liés à un concours de lecteur.

Le B-to-B est un marché très important. D'abord, parce qu’il permet de soutenir notre marque, mais aussi pour introduire de nouveaux types de jeu. Rappelez-vous le lancement du Sudoku en 2005. Il a été lancé par The Daily Mail. Le Sudoku est devenu un succès et fut également publié dans des magazines de jeux. Ainsi vous découvrirez bientôt notre nouveau jeu Tectonic dans De Standaard et Het Nieuwsblad. Tectonic est déjà publié dans De Telegraaf et dans le Métro néerlandais.

Quelle part représentent les activités

B-to-B dans votre chiffre d’affaires ?

Cela dépend des pays. Aux Pays-Bas, c’est assez important car l'approche B-to-B est plus ancrée : via la fourni-ture de jeux à d'autres médias ou à des entre prises. Les yaourts Yakult nous ont par exemple demandé de concevoir un livre de jeux pour célébrer leur anniversaire sur le marché néerlandais. Nous fournis-

sons également des produits « prêts à l'emploi » et « sur- mesure » pour certains secteurs : tourisme, banque et assurance ...

En Belgique, la part B-to-B est plutôt limitée et ne représente qu’un faible pourcentage de notre chiffre d’affaires. Les ventes en kiosque restent en tête. L’aspect B-to-B est néanmoins straté-gique afin d’augmenter la notoriété de nos marques de jeux « Denksport » et « Sport cérébral ». Nous fournissons également des jeux pour les quotidiens De Standaard et Het Nieuwsblad.

Politique commerciale

On entend souvent que le domaine des

magazines de jeux n’appartiendrait pas à

la celui des revues. Qu’en pensez-vous ?

Pour moi les magazines de jeu sont des produits de presse. Nous méritons sans aucun doute notre place dans les rayons des magazines. Il y a quelques maga- zines qui manquent de valeur journalis-tique et qui sont liés à nous, par exemple des romans de gare, des magazines traitant d’un sport ou d’un hobby très spécifique. L'élément journalistique n’est pas le seul critère pour faire partie des magazines. Le public considère les magazines de jeux comme une partie intrinsèque des magazines dans les points de vente. Quand ils partent en vacances et qu’ils se trouvent devant le rayon presse, ils s’attendent à y trouver également des magazines de jeux.

Il semble que vous portez une atten -

tion particulière aux couvertures de

vos magazines ?

Vous avez absolument raison. Il est très important d’identifier les différents types de jeux avec certaines couleurs. Le consommateur doit immédiatement se dire : voilà mon type de jeu. En outre, nous avons aussi beaucoup travaillé à une signalisation claire du niveau de dif- ficulté des jeux. Surtout pour le Sudoku, le client recherche directement le bon niveau. Par ailleurs, nous adaptons les couvertures selon le groupe cible visé. Lors de la conception, nous nous effor-çons toujours de rester en phase avec l’atmosphère des loisirs. Notre gestion des couvertures est un atout supplé-mentaire par rapport à nos concurrents.

Est-ce que le phénomène d’achat

impulsif existe aussi pour magazines

de jeux ?

Certainement pour les personnes qui achètent un magazine une fois par an quand ils partent en vacances. La couverture est un facteur déclencheur d’achat. Les aéroports européens ne sont pas par hasard nos meilleurs points de vente. Et, par extension, tout lieu de transport. En Belgique, l’aéroport de Zaventem, la Gare du Midi ...

Quels sont les périodes les plus impor-

tantes pour la vente de vos magazines ?

Les périodes de vacances. Le plus grand pic a lieu pendant les vacances d'été, mais aussi pendant le congé de Noël ou les vacances de Pâques. Plus les gens partent à l’étranger, mieux nos ventes se portent.

Lorsqu’on achète un livre de jeux, on a

besoin de quelque chose pour écrire.

“Nous méritons sans aucun doute notre place dans les rayons des magazines.”

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le périodique I juillet-août-septembre 201512

Comment en tenez-vous compte ?

Notre « homme de papier » est con-stamment à la recherche du meilleur papier pour jouer. Le papier offset blanc est souvent considéré comme le meilleur pour les jeux.

Cependant, des recherches nous ont montré que d'autres papiers recyclés sont mieux à même de satis faire nos consommateurs. De plus, nous offrons gratuite ment le matériau d'écriture lors de l'achat de nos magazines de jeux. Ici encore notre dimension internationale nous

aide : nous sommes en mesure d’acheter certains produits à grande échelle : un stylo à bille, un crayon, un marqueur fluorescent (avec recherche de mot). Ceci nous distingue aussi de la concurrence.

Le marché publicitaire joue-t-il un rôle

chez Keesing?

Ce rôle est inexistant. Cela fait partie de la stratégie de Keesing. Il y a encore de la publicité dans notre magazine mais plutôt sous la forme de partenariats avec des rendez-vous sur une base trimestrielle ou annuelle.

Production et contrôle

Comment se déroule le processus de

production d'un magazine de jeux ?

Y a-t-il une équipe de rédacteurs ?

La chose la plus importante pour créer un bon jeu est de disposer d’une bonne base de données qui ne soit pas la copie d'un dictionnaire. C’est une gigantesque base de données avec des mots, des synonymes, des expli-cations sur les mots et des « indices » comme nous les appelons en interne.

Le capital de la société est en fait nos bases de données. Une fois que vous avez de bonnes bases de données, vous pouvez vous lancer. Nous avons beaucoup investi dans un logiciel qui peut générer des jeux dans des langues différentes, mais aussi dans un groupe de rédacteurs qui vérifient que nos consommateurs reçoivent des jeux de qualité.

Si nous regardons seulement la Belgique, et la Flandre en particulier, nous avons beaucoup investi, avec la KUL et Thomas Moore, afin d’analyser comment notre base de données néer-landaise diffère du vocabulaire utilisé en Flandre. Nous avons encore constaté des différences énormes. Sur base de ces analyses une base de données a été spécifiquement développée pour la Flandre. Celle-ci est utilisée pour les titres que nous développons pour le marché flamand ainsi que pour nos clients B-to-B en Flandre.

D’autres éditeurs de jeux utilisent le

caractère flamand des jeux de mots

comme argument de vente. Vous

n'êtes pas seul.

Encore ici Keesing fait la différence. D'autres collègues importent simple-ment des titres néerlandais sur le marché flamand. Alors que nous nous assurons que le magazine Flamand contient vraiment des jeux avec les spécificités de la Flandre.

Après ce processus de production

largement automatisé, la suite se

déroule-t-elle comme pour les

magazines classiques ?

En effet. Nous effectuons une gestion des tirages consciencieuse. Avec notre

“La chose la plus importante pour créer un bon jeu est de disposer d’une bonne base de données qui ne soit pas la copie d'un dictionnaire.”

#à la une - interview

le périodique I juillet-août-septembre 2015 13

distributeur AMP, nous avons mis en place un processus de contrôle effi- cace. Ce modèle belge est en cours de déploiement au niveau international. A partir de notre savoir-faire en tant qu'éditeur de jeux, nous déterminons efficacement les tirages et nous savons quel tel titre est distribué dans tel point de vente et en telle quantité. Notre logi-ciel nous permet de contrôler nos titres dans chaque point de vente mais aussi de prendre en compte la spécificité des différents canaux de distribution.

Quel est le taux de retour chez Keesing ?

Nous n’avons pas beaucoup de retour grâce au contrôle que je viens de mentionner. Notre taux de retour est au même niveau que la moyenne du marché des magazines flamands. Ce pourcentage est d'environ 40 à 50%, selon le type de jeu. Depuis que nous faisons notre propre répartition des tirages en Juin 2014, nous remarquons

que le taux des invendus diminue et que donc les ventes augmentent.

Dans une vie professionnelle

antérieure vous avez engrangé une

vaste expérience auprès d’éditeurs

traditionnels. Comment voyez-vous

le marché des magazines ? Y a-t-il

encore des opportunités ?

Nous sommes justement en train de faire l'exercice au sein de TMG : comment se portera notre entreprise en 2020 ? Nous remarquons, d’une part, que le nombre de points de vente diminue, en particulier les libraires indépendants traditionnels et, d'autre part, que de nouveaux points de vente voient le jour. Peut-être, à l’avenir, nous y vendrons aussi nos propres produits.Cependant, je reste convaincu que les points de vente de presse profession-nels survivront (bonne localisation, bon chiffre en ce qui concerne la presse, tabac, loto). Et puis, les gens continu -

eront à lire. Comment ? L'avenir nous le dira. N’oublions pas qu'il y a encore des magazines papiers lancés avec succès. Je pense à la revue « Happinez ».

Avez-vous des conseils pour les édi-

teurs ou les éditeurs potentiels?

Les magazines traditionnels auront fort à faire. Pour plusieurs raisons. La numé- risation en est une, mais la plus signifi-ca tive me semble être la concurrence les magazines du weekend (intégrés aux journaux) condensant toute l’actualité de la semaine. Autre facteur : le temps disponible du consom mateur moyen. Si vous regardez tous les canaux / médias que le con-sommateur a à sa disposi-tion pour s’informer, il lui reste peu de temps pour lire un journal ou un maga-zine classique. Ce n’est pas tant le fait que le consommateur se détourne de la presse écrite mais bien le fait qu’il dis- pose désormais d’un choix pléthorique pour combler ses loisirs.

Par exemple, pour jouer ?

On ne peut pas mieux dire !

Avant de mettre sous presse, nous

apprenions que Stefaan Cornilly, outre

ses responsabilités actuelles, s’était

vu confier la gestion commerciale de

Keesing France et Allemagne.

“Ce n’est pas tant le fait que le con-sommateur se détourne de la presse écrite mais bien le fait qu’il dispose désormais d’un choix pléthorique pour combler ses loisirs.”

Stefaan Cornilly et Christophe Daman, sales manager de Keesing Belgique.

le périodique I juillet-août-septembre 201514

Photos d’œuvres d’art et d’édifices publics dans des publications de presse : une nouvelle proposition de loiL’Open VLD a récemment annoncé sa proposition de loi ayant pour but d’étendre les exceptions du droit d’auteur au « droit de pano-rama » : le droit de prendre des photos d’œuvres d’art et d’édifices publics. En Belgique, afin de prendre lesdites photos, il est en prin-cipe obligatoire d’obtenir l’autorisation de l’artiste ou de l’architecte concerné. Cependant, Patricia Ceysens et Frank Wilrycx de l’Open VLD estiment cette vision obsolète et considèrent que la liberté de prendre des photos dans l’espace public prévaut sur la protection des droits d’auteurs d’œuvres d’art et d’édifices publics.

Willem-Jan CosemansAvocat OLSWANG

Situation actuelle

Pour que la protection soit accordée, le droit d’auteur exige qu’une œuvre soit exprimée dans une certaine forme et qu’elle soit originale. Ces deux exigences sont d’habitude remplies par rapport aux œuvres d’art et édifices publics. Cette protection par le biais du droit d’auteur a pour conséquence que la prise de photos d’œuvres d’art ou d’édifices publics sans l’autorisation préalable de l’auteur est une violation du droit d’auteur, sauf en cas d’appli-cation d’une exception au droit d’auteur.

La directive européenne sur l’harmo -ni sation du droit d’auteur de 2001 déter mine, en ce qui concerne le droit de panorama, que chaque Etat Membre puisse rendre applicable une exception au droit d’auteur à propos de l’utilisation d’œuvres telles que des œuvres architecturales ou sculpturales, réalisées pour être placées en per- ma nence dans des lieux publics ». La plupart des Etats Membres ont implémenté une telle exception (de

manière intégrale ou non), à l’exception, entres autres, de la Belgique, la France, l’Italie, la Grèce et le Luxembourg.

Ceci signifie qu’en Belgique il faut aller à la recherche d’autres excep-tions dans le droit d’auteur belge qui pourraient être d’application afin de pouvoir utiliser ce genre de photos dans des communiqués de presse.

Ainsi l’auteur d’une œuvre d’art ou archi tecturale ne peut s’opposer à l’utili sa tion de son œuvre lors de repor-tage d’actua lités. L’exception vise à protéger la liberté de la presse. Une photo d’une œuvre d’art ou d’un édifice public doit cependant être utilisée à des fins informatives, dans un rapport d’événements d'actualité par exemple. En effet, cette exception ne s’applique qu’aux médias d’information (jour-naux, revues hebdomadaires, pages d'actualités sur Internet, nouvelles et programmes liées).

Un auteur ne peut pas non plus s’opposer à l’exposition de ses œuvres exposées dans un espace public

(par exemple un édifice, une statue, une peinture murale, etc.). Ceci ne s’applique que dans le cas d’une utilisation accessoire ou accidentelle d’un travail. Si l’œuvre constitue l’objet principal de la photo ou si celle-ci est utilisée à des fins commerciales, l’exception n’est pas d’application.

Vous pouvez finalement écrire des criti-ques en utilisant des photos d’œuvres d’art et d’édifices publics concernés puisque vous pourriez probablement invoquer le droit de citation.

La durée de protection d’œuvres protégées par le droit d’auteur court jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur. Après l'expiration de cette période de protection, l’œuvre tombe dans le domaine public et peut être photographiée librement par le public. Par conséquent, une œuvre d’art ou d’un édifice public tel que l’Atomium ne peut être photographiée sans autorisa-tion avant 2075. Heureuse ment, la poli-tique de l’Atomium distingue les photos prises à des fins commerciales et les photos prises pour usage personnel. En effet, ces dernières peuvent être prises librement et sans contrepartie.

Le projet de loi annoncé souhaite apporter les changements nécessaires aux complexités décrites ci-dessus.

#Pro Justitia

le périodique I juillet-août-septembre 2015 15

Le projet de loi : La reconnaissance du « droit de panorama »

Le projet de loi vise à faire prévaloir la liberté individuelle de prendre des photos dans des espaces publics sur la protection du droit d’auteur pour les œuvres d’art et édifices publics. Après tout, les œuvres d’art et d’édifices pu-blics sont généralement achetées par des fonds publics dans le but de créer un environnement esthétique. De plus, l’auteur d’une œuvre d’art est prévenu d’avance de la nature publique de son travail. En outre, le « droit de pano rama » est reconnu dans plusi-eurs pays européens. Pour les raisons énoncées ci-dessus, le projet de loi a pour but d’implémenter le « droit de panorama » dans le droit belge.

Si cette proposition est acceptée, la prise de photo d’œuvres d’art et d’édifices publics sera autorisée. Ces photos pourront être partagées sur les médias sociaux et publiées dans des livres ou sur des sites web. Ne sera pas autorisée la publication des dessins (modèles) d’œuvres d’art ou d’édifices publics. Il devra s’agir de l’œuvre d’art telle quelle se trouve dans son environnement naturel. La présence permanente dans le domaine public est ici un élément obligatoire.

En revanche, les œuvres d’art se trouvant dans des musées ou expo-sitions temporaires resteront protégées

par le droit d’auteur. Ainsi, les œuvres d’art exposées temporairement ne tombent pas dans le champ d’appli-cation du nouveau projet de loi.

Ce projet de loi doit encore être soumis au Parlement et il est impos-sible de savoir si celui-ci sera accepté ou non, avec ou sans amendements. Par ailleurs, M. Oettinger, le com- missaire européen pour l’économie numé rique et la société, a également

annoncé son intention d’harmoniser davantage le droit d’auteur.

Le droit d’auteur est en évolution con-tinue. Nous vous tiendrons informés avec plaisir !

ANNONCE

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Photos d’œuvres d’art et d’édifices publics dans des publications de presse : une nouvelle proposition de loi

Précisions de l'AJPSuite à notre article « La presse écrite en Fédération Wallonie- Bruxelles, les deux parties de l’iceberg » paru dans notre dernier numéro, l’Association des Journalistes Professionnels (AJP) nous demande de publier ces précisions que nous reprodui-sons littéralement :

• « Les aides pour 2014 s’élèvent, côté francophone, non pas à 6,2 millions € mais à 9,2 mil-lions €. » ;

• « AJPro et le Fonds pour le journalisme ne relèvent en rien de l’aide directe à la presse écrite. Et pour cause : ces deux projets s’adressent à tout le secteur médiatique (…). » ;

• « Si le programme [AJPro] s’adresse prioritairement [aux journalistes professionnels],

il accueille aussi des journa-listes non professionnels, des personnes issues d’associations et institutions, de futurs journa-listes et des professionnels de la communication. » ;

• « Quant au "généreux soutien de 100.000 €" dont bénéficie AJPro, il répond, dans son principe, à la reconnaissance unanime, au sein du secteur, d’un besoin de formation perma nente. ».

Solution du jeu sur la couverture :PORTE-BONHEUR

#UPP info

Mercredi 16 décembre 2015

Réception de nouvel an

de l'UPP

à la Brasserie PALM (Steenhuffel – 15 min.

de route de Strombeek-Bever via R0)

18h30 Discours

CEO Brasserie Palm, Jan Vandenwyngaerden

(ex-CEO Sanoma, ex-président UBA)

~19h00

Visite de la brasserie

~20h30

Dégustation

~21h00

Networking

Savethe date

Merci à nos partenaires

Partenaires businessPartenaire structurel