le petit journal - École caminarem · si haut que j’ai le vertige c’est son père qui...

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Ecole Caminarem - 156 Impasse de Jouquet - 30360 MONTEILS Tél. : 04 66 83 20 43 - Courriel : [email protected] Site internet : www.ecolecaminarem.org Le Petit Journal de Caminarem N° 1 - Printemps 2012

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EEDDIITTOOEDITO

Chers parents, chers amis de l’école

Nous sommes très heureux de vous offrir pource Printemps, saison du renouveau, le 1er numérodu Petit Journal de Caminarem. Nous prenons lasuite de « Fleur des Cévennes » au joli nom…Nous avons pourtant préféré, avec une nouvelleligne éditoriale, un titre qui donne plus grandeplace au nom de notre école.

Notre souhait, en effet, à travers cette revuetrimestrielle de chaque saison, est de mettre enlumière l’école Caminarem : avec bien sûr unegrande place accordée aux pédagogues, pour desimages de la vie des classes, mais aussi aux dif-férents acteurs qui font la vie de l’école, les pa-rents bénévoles engagés dans des commissions…Avec des rubriques plus pratiques, pour nousfaire vivre ensemble une belle saison ! Le PetitJournal s’adresse autant aux parents de l’école,qu’aux amis qui l’entourent, les différents dona-teurs qui un jour ou plus souvent ont eu envied’aider ce beau projet…, mais aussi à tous ceuxqui seraient curieux de découvrir notre école.

L’école est un tissu vivant… Comment pourrait-ilen être autrement, dans un lieu dédié aux en-fants ! Nous avons voulu en suivre certainestrames, dans un reflet toujours vivant, pourpoursuivre ce patchwork dans les prochains nu-méros… N’hésitez pas à nous faire part de vosidées, questions, suggestions… Nous avançonsensemble !

Pour finir, je voudrais adresser un grand mercià tous les rédacteurs de ce numéro, qui ont tous« rendu leur papier » avant la date limite, et biensouvent avec plus de contenu que prévu ! Mercidonc aussi à Céline, notre secrétaire, qui avecpatience et créativité, a su intégrer ce contenu dans nos pages… Et faire naître le Petit Journal !

En vous souhaitant à tous un très beau Prin-temps,

Laure Hoffmann

SSOOMMMMAAIIRREE

AAuu ffiill ddeess ssaaiissoonnssComptine du p’tit oignon 3Recette : Compote au quinoa 3Regard sur la Fête de Pâques 4Merveille… un œuf ! 5Rubrique Fées Mains 6

DDoossssiieerr ppééddaaggooggiiqquueeDe l’expérience du rythme dans lalangue française 8

FFeennêêttrree ssuurr ccllaasssseeUn coup d’oeil dans chaque classe 11

VViiee ddee ll’’ééccoolleeCommission Fêtes 13Interview : Sources et Ressources 14Les brèves de Martin 15

PPuubblliicciittéé 1166

DDaannss ccee nnuumméérroo ::

RRééddaaccttrriiccee eenn cchheeff :: Laure HoffmannRRééddaacctteeuurrss :: Annie Guilbaud

Elisabeth CusenierNicole GascJean-Pierre BarsMartine PierreMartin Lacroix

PPhhoottooggrraapphhiieess :: Cyril DeslandeGrégory Ducros

MMiissee eenn ppaaggee :: Céline PelletierLaure HoffmannMatthieu Brunet

Photo de couverture : Fête du Carnaval au Jardin d’enfants

Imprimé sur papier recyclé par Arcadie,en mars 2012

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CCoommppttiinnee eett rreecceettttee ddee ssaaiissoonn pprrooppoossééeess ppaarr AAnnnniiee GGuuiillbbaauudd

CCoommppttiinnee dduu pp’’ttiitt ooiiggnnoonn

J’ai trouvé un pauvr’oignonIl était un peu grognonJe l’ai enfoui sous la terrePour qu’il retrouve sa mère

Et voilà qu’un beau matinGrâce à tous les p’tits lutinsIl a plongé ses racinesBien profond sous les collines

Puis a étiré sa tigeSi haut que j’ai le vertigeC’est son père qui l’appelleLe soleil, le roi du cielBientôt il donn’ra une fleurPour fair’ chanter tous les coeurs.

Isabelle Mondor

RReecceettttee :: CCoommppoottee aauu qquuiinnooaa

Une façon d’enrichir un dessert, une idée pour le goûter des enfants ou pour le petit dé-jeuner...

1/2 verre de quinoa1 verre d’eau1 rondelle de citron4 pommes2 bananes1 poignée de raisins secs2 pincées de cardamome en poudreSirop d’agave

Versez le quinoa et l’eau dans une casserole, placez sur feu doux.

Dès que l’eau est chaude, ajouter la rondelle de citron, les pommes coupées en quartiers et lesraisins secs. Faites cuire une quinzaine de minutes à feu très doux et à couvert. A mi-cuisson,ajoutez les bananes coupées en rondelles.

Lorsque le quinoa est cuit et les fruits en compote, poudrez de cardamome et sucrez à votreconvenance avec du sirop d’agave.

“Sans gluten naturellement” de Valérie Cupillard, éditions “La plage”

AAuu ffiill ddeess ssaaiissoonnss

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AAuu ffiill ddeess ssaaiissoonnss

Regard sur la Fête de Pâquespar Elisabeth Cusenier

Nous savons combien les rythmes et les cyclessaisonniers sont au cœur de la vie, et combiennous apprenons d’eux.

« Si tu veux te connaître toi-même

Ouvre les yeux de tous côtés de l’univers.

Mais si c’est l’univers que tu veux connaître,

Jusqu’au fond de toi-même plonge alors ton regard. »

Rudolf Steiner (Solstices et Equinoxes)Illustration : Maria Van Der Mey

Il fut un temps où ce lien entre la nature et l’homme était naturel… Tentons de redonner du sens à nos fêtes.

C’est après l’équinoxe de printemps, le premier dimanche après la première pleine lune de printemps, que nousfêterons Pâques.

Depuis le point le plus sombre de l’année (à Noël), le soleil vient à nouveau nous offrir sa chaleur dispensatricede vie. Le printemps nous offre un message de renaissance. L’œuf de Pâques nous offre une belle image de laforce de cette résurrection (voir le texte d’Henri Gougaud en suite).

Alors que dans le sommeil hivernal de la nature, nous avons tenté d’éveiller notre conscience, de nous tenir de-bout dans la solitude de l’hiver, voilà que la lumière revient, la nature nous sourit, et l’homme renaît, moins fra-gile et doté d’une nouvelle force intérieure.

De nombreuses coutumes et symboles accompagnent la fête.On décore l’œuf, on le peint, on le cherche.

Il est amené par le lièvre de Pâques, animal mythique capable de sacrifice et de don de soi, qui perçoit tout avecses longues oreilles.

Sur la table de fête, nous disposons une jolie coupe où les graines qui ont germé font un petit tapis vert, et lesrameaux dans un vase nous offrent leurs bourgeons gonflés de vie…

En Europe centrale et en Grèce, le pain de Pâques était fait avec « l’eau silencieuse », recueillie en silence aulever du soleil le matin de Pâques, à la fontaine ou à la source…

Joyeuses Pâques à tous.

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Au commencement était l’œuf. Les hommesn’étaient point encore, ni les animaux au cœur enclosde fourrure, ni les oiseaux, ni les serpents, ni les insectesaux pattes fragiles. Nul œil ne contemplait lemonde, nul feuillage ne s’abreuvait d’air bleu.Le premier duvet moussu n’avait pas encore poussé surla joue rugueuse des rocs, le premier roc était à naître,et la première caverne, la première cascade ensoleillée.Dans l’œuf aveugle lentement ils apprenaient la vie. Carl’œuf aveugle était la source du temps, le germe desêtres, de leur mémoire, de leur destin, de leur mort,aussi sûrement inscrite que la ride du vieillard dans lecorps du nouveau-né.Or, cet œuf était posé sur la jambe de l’Eternelle. C’estce que conte la légende, il faut écouter sa voix,elle sourd du plus profond de nos esprits. Ecou-tez donc : au fond de l’océan sans rivage la GrandeMère dormait. Dans son sommeil elle bougea et songenou rond surgit, semblable à une île luisante, sur leseaux remuées. Alors le maître de l’air tomba des cieuxvides et déposa un œuf d’or sur ce divin genou.

Mais à peine effleurée, comme une ensommeillée qu’uninsecte agace la déesse frémit, et frémissant brisa la co-quille parfaite. Alors « tous les morceaux se trans-formèrent en choses bonnes et utiles : le bas dela coque de l’œuf forma le firmament sublime, le des-sus de la partie jaune devint le soleil rayonnant, le des-sus de la partie blanche fut au ciel la lune brillante, toutdébris tâché de la coque fut une étoile au firmament,tout morceau foncé de la coque devint un nuage de l’air,et désormais le temps avança ».Ainsi parle le Kalevala, livre sacré des vieux Finlan-dais. Les Celtes, les Egyptiens, les Phéniciens, les Ti-bétains, les Hindous, les Vietnamiens, les Chinois, lesJaponais, les Indonésiens – j’en passe – content desmythes parents, sinon semblables. Partout, de l’œufnaît l’Œuvre. […]

Merveille… un œuf !Texte de Henri GougaudFigure importante dans le monde du conte, Henri Gougaud est à la fois homme de radio, chanteur, poète et ro-mancier : il se caractérise lui-même comme un 'couseur d'histoires'. Né en 1936 près de Carcassonne, nourrissant ses textes des impressions de sa région, il connaît d'abord un cer-tain succès dans l'édition. Après un passage remarqué dans la chanson et quelques romans, il dirige les col-lections La Mémoire des sources et Contes des sages aux éditions du Seuil. Il est également directeur de larevue La Grande Oreille, dans laquelle il rédige articles et contes inédits.

Le symbole de vie fut de tous les printemps,veillant au seuil de toutes les naissances. Au NouveauMonde, dans le cœur des Indiens Sioux demeure, obs-tinément, cette croyance : les orages sont enfermés dansles œufs invisibles d’un petit oiseau divin nommé « Es-prit du Tonnerre ». Où il pond, la terre est fécondée,l’herbe pousse et les hommes sont heureux.[…]

Notre temps profane ignore désormais le par-fum des bourgeons mais n’a pas tout à faitperdu le goût de la vie : les œufs le disent, fêtés parmilliers presque aussi joyeusement que jadis. Autrefois,en Europe Centrale, ils étaient teints en rouge – couleursolaire – ou ornés de dessins naïfs, coloriés en ciel, enlune, en terre et en feuillage. […] Aujourd’hui on lesachète à la confiserie multicolore, on les croque, on s’enbarbouille la moustache, mais où est le geste créateurdes vivants, où le rêve sur la coquille, où le clin d’œil àla vie renouvelée ? Presque disparus, étouffés dans lefaux bonheur de la consommation perpétuelle. Maisleur renaissance ne tient qu’à vous. Inscrivez doncsur les œufs blancs de Pâques vos songes encouleurs, vos joyeuses idées, vos poèmes peut-être. Que diable, on n’achète pas les hymnes à la vie,on les invente ! Inventez donc, c’est la meilleure façond’être humain en ce monde, et souvenez-vous de cettebelle coutume : jadis, en Provence, le jour où l’enfant setenait pour la première fois tout droit sur ses jambesmaladroites, son grand père lui donnait un œuf fraispondu et lui disait : « voilà ton emblème d’homme ».Prenez un œuf maintenant, et essayez de représenter,sur son échine lisse, cet inoubliable émerveillement tou-jours ressenti devant l’enfant tout à coup dressé sur sespieds, prêt à marcher. Vous inventerez peut-êtrel’image simple de vos espoirs. Vous redécouvri-rez peut-être, sans le savoir, un des plus vieux symbolesde l’humanité. Mais assurément vous aurez vécu un ins-tant de bonheur rare, subtil, un peu secret, presque inex-primable.

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RUBRIQUE FÉES MAINS Par Nicole GASC Atelier des parents tous les mardis matins

LLee ppeettiitt ppoouussssiinn eenn ffeeuuttrriinnee PPoouurr lleess ggrraannddss eett lleess ppaarreennttss

Vous avez besoin de : - feutrine jaune et rouge ou orange – fil à coudre de même couleur que la feutrine- laine cardée- paire de ciseaux – une aiguille Point de Feston :

Comment faire le poussin :- découper les pièces sans surplus pour les coutures, selon patron comme indiquées- coudre les ailes avec le point de Feston selon modèle de C jusqu’à D ,

Attention de faire une aile droite et une aile gauche !- coudre les deux corps superposés avec le point de Feston de A jusqu’à B - bourrer le corps avec de la laine cardée- fermer le corps avec la base : A sur A et B sur B avec le point de Feston - fixer le bec au marquage E sur la couture

Patron du poussin :

CCoorrppss 22 xx BBeecc 11 xxJJaauunnee RRoouuggee oouu oorraannggee

AAiillee 22 xx BBaassee 11 xxJJaauunnee JJaauunnee

AAuu ffiill ddeess ssaaiissoonnss

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LLee ppeettiitt ppoouussssiinn àà bbaassee ddee ppoommppoonn PPoouurr lleess ppeettiittss

Vous avez besoin de : - laine jaune – laine marron – carton – feutrine rouge et orange- fils à coudre assortis - paire de ciseaux – une aiguille

Comment faire le pompon :- Couper deux ronds de carton selon le modèle- Enrouler la laine à l’aide d’une aiguille autour

des deux cartons superposés jusqu’à ce qu’il reste un tout petit trou.

- Glisser la pointe des ciseaux entre les cartons et découper la laine tout autour

- Passer un fil solide entre les deux cartons, faire deux à trois tours, ensuite nouer bienfort

- Enlever les deux cartons - Ebouriffer le pompon selon le modèle

- Découper le bec en feutrine selon modèle et enfoncer un peu dans la tête, puis fixer avecquelques points en arrière de la tête

- Pour faire les yeux, traverser le pompon avec une aiguille et le fil marron à hauteur desyeux ; rentrer au niveau de l’œil gauche, jusqu’à l’arrière de la tête et sortir au niveau de l’œil droit

- Couper les deux bouts de fil au ras du pompon- Découper les pattes en feutrine selon modèle puis fixer avec quelques points sous le pom-

pon

MMooddèèllee ddeess ddeeuuxx rroonnddss eenn ccaarrttoonnBBeecc 11 xxRRoouuggee

PPaatttteess 11 xxOOrraannggee

BBoonnnnee cchhaannccee !!

AAuu ffiill ddeess ssaaiissoonnss

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De l’expérience du rythme dans la langue française(aperçu d’une période de français en 6/7ème classe)Par Jean-Pierre BARS

Les débuts de l’adolescence se manifestent par dessymptômes évidents de transformations corporellestelles que la mue de la voix, l’apparition des menstrua-tions, l’allongement des membres et du torse, la modi-fication des traits du visage auxquelles s’adjoignent lesévolutions psychologiques importantes dont l’appari-tion d’un désir d’autonomie, d’abord léger, mais qui necessera de s’affirmer au cours des années qui mènentvers la maturité.

La naïveté enfantine pour les élèves de 12/13 ans a faitson temps. Les petits de l’école (les minus comme ilsdisent gentiment) ont autre chose à vivre. “Nous lesgrands, on a envie de comprendre. Plus question denous en conter sans faire appel à notre compréhension.On veut comprendre pourquoi on apprend ce qu’on ap-prend, d’où vient tout cela, comment c’est fait et c’estton travail à toi le professeur de nous emmener là oùdans toutes les matières nous pouvons comprendre, denous emmener là où l’on veut aller même si on ne saitpas au juste de quoi il retourne.”

Telles sont quelques touches du climat de ces élèves entrain de découvrir qu’ils sont des personnes à part en-tière, qu’ils peuvent réfléchir et avoir des pensées pour

eux-mêmes, qu’ils peuvent agir etsentir avec une certaine responsa-bilité encore bien fragile mais ar-dente. C’est la naissance del’autonomie et c’est l’épreuve de laliberté qu’elle confère et telle qu’onla découvre à cet âge. Entre cesdeux valeurs existentielles, il y ades apprentissages à exercer, desmesures à prendre et à comprendre,des expériences à faire pour que

l’adolescent traverse les bouleversements de son corpset de son être profond sans se perdre d’une part, et pourque la personnalité qui cherche son ancrage et sa voiepuisse le faire sans trop de dégâts.

Si l’adulte, parent, professeur ou autre, peut être pourl’élève un référent sûr lors de cette phase de croissance,s’il peut être une sorte de table d’orientation vivante, unport sur lequel le navire en partance peut compter, c’estparce qu’il a lui aussi, en principe, fait cette traversée.

D’un point de vue méthodique, en l’occurrence pour laculture de la qualité du rapport aux adolescents, il neconvient pas seulement de savoir et de transmettre unsavoir (bien que cela ne soit pas négligeable) pour ré-pondre à la faim et la soif ardente de découverte et d’ex-périence qui apparaît alors. Il est aussi conseillé, enmarge du travail en prise directe, dans des moments decalme et de retour sur soi, de se souvenir des expé-riences vécues au même âge ; de ces états d’âme inso-lites où tout semblait possible sans que rien n’ait deforme, des premières solitudes et amitiés, de l’éveil dessens, des appels irrésistibles de l’amour, lequel étaitalors vécu sur un mode idéaliste (dira-t-on bien long-temps après) qui imprégnait toute la vie et auquel il fau-dra quelques décennies ou plus pour se métamorphoseren relation de couple ou familiale.

Dans la perspective de notre pédagogie qui s’appuie surune étude permanente de l’être humain dans toutes sesdimensions, les matières enseignées sont nos guides,nos conseillers et nos compagnesde route. La langue et la grammairede la langue, l’écrit, la lecture et cequi s’y rapporte peuvent en ce sensnous conduire sur les chemins del’expérience adolescente et y ré-pondre, la stimuler et la nourrir. Ils’agit de les travailler avec l’élèvede telle sorte qu’il ait le sentiment,à leur contact, d’être tout proche de lui-même et enroute cependant vers le but inconnu qu’il n’atteindraque dans quelques années.

Ce sont de telles questions et orientations de travail quisoutiennent le ton et la matière des aspects didactiquesque nous allons aborder maintenant.

Si d’une certaine manière, le langage imagé constituaitpour les premières classes un élément majeur d’activitépédagogique et de didactique, il doit maintenant êtreemployé et saisi plus consciemment par le professeuret les élèves. La faculté de raisonnement et de jugementqui point alors le demande et en a besoin. L’image doitrépondre de la réalité et la réalité doit avoir forced’image. Mais plonger de plain-pied dans le rationnelen lui arrachant ses racines affectives conduit à isoler

DDoossssiieerr ppééddaaggooggiiqquuee

L’adolescent,L’adolescent,un navire enun navire enpartance verspartance versl’autonomiel’autonomie

Enseigner àEnseigner àpartir du senpartir du sen--timent vers le timent vers le raisonnementraisonnement

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DDoossssiieerr ppééddaaggooggiiqquuee

Partir de l’expérience personnelle

Dans la pratique, le professeur rend toutd’abord attentif à certains types dephrases. Il stimule l’écoute en pronon-çant des phrases de rythmes différents etrecueille les observations des élèves à cepropos, observations qu’il écrit au ta-bleau. Certaines d’entre elles seront re-maniées en dialogue avec la classe,d’autres, reproduites telles quelles dansle cahier de cours.

Cette phrase par exemple : le soleil selève lentement sur la campagne consti-tue une unité rythmique, de même queses versions réduites : le soleil se lèvelentement et le soleil se lève. En laissantdélibérément les notions grammaticalestraditionnelles de côté, le sens de laphrase ne perd rien de sa valeur, il estsaisi spontanément par l’élève comme untout qui ordonne les mots. En mêmetemps, l’étendue plus ou moins longuedu souffle qui porte la phrase engendredes nuances affectives, elles aussi res-senties immédiatement. L’expérienceorale ajoute à cela l’obligation de verserce sens dans la maîtrise du souffle aérienqui, lui, doit être mesuré à l’aune de lapensée exprimée. Ainsi le rapport intimeentre l’élément rationnel (le sens de laphrase), sa dimension affective (les

la force de connaissance (ou plus précisément, les fa-cultés intellectuelles) de sa puissance de vie.

Or, il s’agit bien pour nous (dans notre perspective pé-dagogique) de cultiver ce lien méthodiquement. Mêmedans des matières dites aussi arides que la géométrie, lagrammaire ou la physique, les sentiments, la respira-tion, le cœur et tous les sens doivent participer. Com-ment faire ? Parler encore au sentiment, faire participerle pôle médian (respiration et circulation sanguine) del’élève et s’élever peu à peu d’une expérience affectiveà la clarté d’une reconnaissance rationnelle ou intellec-tuelle.

En s’adressant à la dimension affective de l’élève nousfaisons appel à sa propre expérience, à la façon dont ilvit et ressent les choses et lui-même. Là est son lieud’élection, son royaume, sa retraite et son existence.

nuances expressives) et l’élocution (la force d’expres-sion sonore, articulation et prononciation) sont préser-vées dans leur cohérence.

Dans cette première phase, l’élève expérimente son sensdu rythme, de la respiration et de la plasticité de laphrase. C’est une approche de lalangue que les orateurs et écri-vains classiques de l’antiquitéjusqu’au XIIIème siècle ont pra-tiquée à souhait pour donnerforce à leur expression orale ouécrite. Elle se pratique encoreaujourd’hui avec moins de natu-rel chez quelques écrivains,mais plus à l’école. Elle im-plique une perception auditive fine et la mise en mou-vement du geste intérieur de la phrase en accord intime

Enseigner àEnseigner àpartir du senpartir du sen--timent vers le timent vers le raisonnementraisonnement

De l’oralité etDe l’oralité etdu rythme du rythme

de la phrase de la phrase découlent découlent les nuances les nuances affectivesaffectives

LLee ppeettiitt JJoouurrnnaall nn°°11 -- PPrriinntteemmppss 22001122 PPaaggee 1100

avec la pensée. Elle conduit à éprouver les articulations de la syntaxe :phrase simple, composée, juxtaposée, coordonnée,... etc. Mais ces no-tions, qui sont de purs produits logiques et n’ont qu’un rapport indirectà la langue, ne seront dégagées de l’expérience et exploitées que dans latroisième phase du processus.

Approfondir l’expérience initiale par l’expérimentation

Dans un deuxième temps, les élèves sont invités à produire eux-mêmesdes exemples oraux déterminés. Pour les uns la chose est facile, pourd’autres non. Les élèves présentent leurs trouvailles en les lisant à hautevoix. Ceci permet, outre des corrections de prononciation, de niveau de

langue et de précision sur le vocabulaire, de sti-muler les uns et les autres. Il faut noter qu’alorsles élèves deviennent très actifs, très curieux ettrès joyeux de leurs créations et de celles des au-tres. Cette phase de créativité personnelle a pouravantage de déplacer le pôle d’autorité du profes-seur vers les élèves et leurs échanges réciproques.La classe devient un laboratoire de langue et les

élèves, avec leur imagination, leur sensibilité et leurs impertinences au-tant que leur sérieux sont eux-mêmes les générateurs et le résultat de cequi advient. Ce sont eux qui produisent, qui estiment la justesse des pro-positions. Le professeur n’intervient plus que pour la gestion deséchanges, et de la langue, afin que la qualité d’écoute perdure, et que lesremarques des plus malheureuses aux plus heureuses servent à appro-fondir l’expérience.

De l’expérimentation linguistique à la notion grammaticale

Dans une troisième phase, les élèves seront amenés à écrire des phrasesen respectant des rythmes précis : rythme simple - à peu près l’équiva-lent d’une proposition simple et indépendante ; rythme binaire - propo-sition comprenant une articulation de souffle et/ou de pensées ; rythmeternaire - phrase comprenant différentes articulations. Les exercicess’échelonnent du plus simple au plus complexe. Ce sera l’occasion dedevoirs à la maison auxquels s’ajouteront des repérages de mêmesrythmes dans des textes d’auteurs. Là encore les productions seront lueset écoutées par tous et reproduites souvent dans les cahiers de période.C’est lors de cette dernière phase que sera posée la terminologie non en-core acquise, qui dans une démarche traditionnelle constitue le point dedépart. D’ailleurs, confronté au rythme et à la nécessité de produire soi-même des phrases, les élèves apportent leurs questions sur les articula-tions rythmiques. C’est ainsi que d’eux-mêmes ils en viennent à exprimerles notions de conjonctions, de connecteurs, de pronoms relatifs, etc...autant d’éléments qui seront retenus pour passer de la création de phrasesà celles de textes.

Les textes d’élèves présentés ici constituent une phase ultérieure du tra-vail. Ils ont été écrits autour des familles de mots et de sens en rapportavec la lecture de L’enfant et la rivière de Henry Bosco. Mais la toucherythmique y est bien présente et mérite votre attention.

Quelques textes d’élèves...

La fleuriste

Ce matin, la fleuriste a composé un bouquetfleuri de roses fraîches. Elle a effleuré le lys dubout des doigts. Les couleurs du printemps arri-vent et la vie reprend son cours. Jolie et fragilel’orchidée prend vie. La tulipe porte bonheur, lejasmin fleurette et le lilas se montre. La jeunedemoiselle est entourée d’un monde qui est sibeau mais qui fanera bien un jour. Fleurir, fleu-rer il faut en profiter. La fleuriste souriait carle soleil entrait à travers les pétales colorés quel’on appelle : La vie.

Rivière

Je bouge les orteils, je les sens s’enfoncer dansle sable frais et humide. La dernière pluie a pro-voqué une crue et à présent je peux contemplertout autour de moi les algues sèches s’enroulantautour des branches mortes, à moitié enseveliessous la boue encore fraîche.

La rivière est limpide. Je peux voir les poissonsse faufiler sous les pierres vaseuses du fond del’eau. Lorsque j’envoie une pierre pour faire desricochets, je vois des scintillements et des re-flets lumineux caresser la surface de la rivière.La fraîcheur du matin est encore là et la glacequi recouvre partiellement le courant calme n’estpas partie. Sur la berge opposée un poisson sauteet éclabousse les roseaux pliés par le vent. Jefais un pas de plus et pénètre dans l’eau glacée,un frisson me parcoure, j’ai la chair de poule, puispetit à petit je m’habitue à cette fraîcheur etobserve les feuilles mortes qui flottant à la sur-face font de magnifiques dessins. Alors, je

plonge

Bilan express d’une période de français par unèlève nouveau dans la 7ème classe.

Qu’avons-nous travaillé durant cette période ?Nous avons travaillé les verbes, les causes et lesconséquences, la pièce du Barbouillé (Molière), lechamps lexical, les familles de mots, on a lu "l’En-fant et la rivière".

Qu’avez-vous particulièrement bien aimé ?Cette fois, j’ai aimé le Français !

Qu’est-ce que vous n’avez pas aimé du tout ?J’ai pas aimé mes fautes d’orthographe.

Qu’est-ce qui a été vraiment nouveau pourvous ?Tout était nouveau parce que avant je ne com-prenais pas mais maintenant je comprends.

Qu’est-ce qui vous a semblé le plus difficile ?L’orthographe (le pluriel) a été dur.

DDoossssiieerr ppééddaaggooggiiqquuee

La classe La classe devient devient

laboratoire laboratoire de languede langue

LLee ppeettiitt JJoouurrnnaall nn°°11 -- PPrriinntteemmppss 22001122 PPaaggee 1111

xxxxFFeennêêttrree ssuurr ccllaassssee

Jardin d’EnfantsNathalie :

C'est le jour du pain !

Jardind’Enfants Kissi : "Coup de balai

sur le bonhomme

Hiver"

Jardin d’EnfantAnnie : "Le printemps

chasse l'hiver"

Tables de saison au Jardin d’Enfants

LLee ppeettiitt JJoouurrnnaall nn°°11 -- PPrriinntteemmppss 22001122 PPaaggee 1122

xxxxFFeennêêttrree ssuurr ccllaassssee

1-2èmes classesGabriel : Peinture deslettres de l'alphabet, etcomptine du son "ien"

5ème classe Ralph :la Grèce Antique et la

grammaire

6-7èmes classes Kissi : Dessins de clair

obscur

3-4èmes classesMarie-Thérèse :

Calligraphie et entrelacsceltiques

LLee ppeettiitt JJoouurrnnaall nn°°11 -- PPrriinntteemmppss 22001122 PPaaggee 1133

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Commission Fêtes…CAMINAREM !Par Martine Pierre

La commission Fêtes aujourd'hui,est porteuse de toutes les énergies quise sont déployées corps et âme, à tra-vers l'engagement des différenteséquipes qui se sont succédé au fil desannées. Un repérage minutieux desdifférents éléments en présence, desdifférents besoins, a été fait. Caminarem c'est un projet éducatif,respectueux de l'être en devenir, desplus petits jusqu'aux aînés… Les en-fants sont au centre. Sans eux, sansles professeurs et les jardinières :point d'école.Nous, parents, sommes autour, pourleur assurer une certaine sécurité, lesmeilleures conditions possibles, pourla réalisation et la réussite de ce projet. Ainsi sont nées les commissions, il y a quelques années, 4 ou 5 ans en ar-rière. Les commissions travaux et fêtes se sont structurées aussitôt, compte tenu de l’urgence des besoins en construc-tion et entretien, et du calendrier des fêtes qui jalonnent l'année scolaire.La « St Michel », fin septembre, est la première à nous mobiliser, nous, parents, en tant qu'acteurs (une vingtaine).Le « Marché de Noël », plus exigeant et public, demande plus d´engagement (plus de 50 personnes) ; la « spiralede l'Avent » et les « Jeux de Noël » en nécessitent une poignée.À la fin de l'hiver, dans les prémices du printemps qui insuffle ses forces de vie, en nous aussi, nous voici de nou-veau sollicités, pour organiser et mettre en place la journée « Portes Ouvertes » afin de mettre en valeur notreécole, accueillir, faire connaître.Si l'enjeu du Marché de Noël est plutôt financier, celui des Portes Ouvertes concerne la promotion de l´école etde notre pédagogie. Professeurs et Jardinières proposent tables rondes et conférences pour les adultes, atelierspour les enfants. Tandis que les parents, assurent le bon déroulement de la journée, informent, prennent soin del'accueil, de l'atmosphère conviviale, du buffet et de la cafétéria bien garnis !Ce n´est pas peu. C'est énorme ! Pourtant nous sommes si nombreux à participer à cette mise en œuvre qu´on enretire une stimulation vive en goûtant le plaisir d'œuvrer ensemble. L'évolution et la croissance de l´école ainsi quecelle de chacun s´en trouve renforcée dans la conviction d´être en devenir permanent !Le « Mât de mai » et les « Jeux Olympiques » nous mobiliseront encore, mais plus légèrement… c'est clair.Les travaux, les fêtes, la communication, la solidarité, l'accueil des nouvelles familles, la finance,… Voici matièrepour un « chantier humain », « une aventure humaine » de belle qualité, où chacun est invité à donner le meilleurde soi-même. Précieux Facteur Humain (même si parfois c'est le P.... de Facteur Humain, dixit Pierre Rabhi !), collaboration vécue, sans lesquels, chers Parents, notre projet d'école ne peut exister et grâce auxquels noussommes une « communauté vivante » (ou une association pleine de vie ?).

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Les brèves

de Martin

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La musique est très présente à l'école Caminarem, dans les enseignements mais égale-ment lors des nombreuses fêtes qui ponctuent le cours de l'année. Quelques parents musiciens y donnentrégulièrement un petit concert de musiques à danser, pourle plus grand plaisir de tous. L'année dernière, Julien et Virginie, qui mènent habituellement ces instants festifs,ont souhaité élargir le nombre de musiciens connaissantce répertoire : le Caminarem Folk Band était né ! Une invitation générale et quelques répétitions plus tard, unebonne dizaine de parents musiciens connaissent désormaisle répertoire, et l'orchestre est bien étoffé : clarinettes,flûtes, violon, guitares, percussions...Mais cela ne doit surtout pas empêcher les parents intéressés de rejoindre le Caminarem Folk Band : plus nombreux seront les parents à connaître le répertoire,plus sûrement l'école pourra compter sur un orchestreconséquent à chaque fête !

Pour connaître les dates etlieux de répétitions, vouspouvez joindre Julien au 06 27 34 12 56 ou par mail : [email protected]

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Afin de diminuer les coûts de fonctionnement de l'école, mais aussi dans le but de créer une synergie entre les parents d'élèves, un grand nombre de travaux réalisés à l'école Caminarem le sont par des parents bénévoles. Le bâtiment abritant les classes de primaire a ainsi été intégralement construit par des parents,pourtant assez peu expérimentés !Plus récemment, pendant l'été 2011, tous les travaux de "finition" (placo, plomberie, plancher, mobilier...) du dernierjardin d'enfant ont également été réalisés par les parents.Une commission "travaux" a été créée dans le but d'organiser ce travail dont la quantité a augmenté proportionnellement au développement de l'école. Des journées "travaux" sont régulièrement organisées à l'occasion d'un gros chantier et pour entretenir la dynamique collective. Des chantiers plus importants ontlieu pendant l'été. Des tâches régulières sont égalementdistribuées.Tout cela demande un gros travail et la commissionmanque à ce jour de parents pour l'assumer. Cet aspectest pourtant capital pour les raisons évoquées plus haut.Alors, vous avez un peu de temps et/ou des talents enbricolage ? N'hésitez pas plus longtemps et prenezcontact avec la commission ! Et si vous n'êtes pas douésen bricolage, les journées travaux sont de très bonnes occasions pour apprendre en toute convivialité...Pour contacter la commission Travaux : Nicolas Tallès 06 65 12 97 11 / [email protected]

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Interview Jean-Pierre BARS : Sources et Ressourcespar Laure Hoffmann

L.H. – Bonjour, Jean-Pierre. Certains samedis matins, tu proposes des « matinées pédagogiques » à l’école. Aquelle fréquence ? Quel est leur programme ?

J-P B. – Les matinées pédagogiques sont mensuelles : 1 fois par mois, le samedi matin de 9h à 12h. Elles com-portent 3 parties : eurythmie, dessin de formes + un thème relatif à la pédagogie Waldorf.Les exercices d’eurythmie, cet art du mouvement particulier à la pédagogie, constituent une activité idéale pourdébuter, puisqu’ils mettent en mouvement, animent, réveillent… Le dessin de forme permet une approche pictu-rale. Quant aux thèmes relatifs à la pédagogie, ils ont 3 pôles : comment la pédagogie est née, la psychologie del’enfant, ou encore la dimension pédagogique d’une matière enseignée.

L.H. – A qui s’adressent ces matinées pédagogiques ?

J-P B. – Elles sont ouvertes à tous les parents et amis de l’école. La participation demandée est de 5€. Mais cene doit pas être un frein.

L.H. – Participer à ces matinées permet aux parents d’aborder ce que vivent leurs enfants en classe ?

J-P B. – Oui, c’est un aperçu assez concret de ce que les enfants vivent, et la façon dont l’enseignement est trans-mis par le professeur, le lien des différentes matièresavec le développement de l’enfant… Pourquoi,quand et comment telle matière est enseignée.

L.H. – Quelles sont les impressions des parentsqui sortent de ces matinées pédagogiques ?

J-P B. – Les parents sont impressionnés de voir àquel point notre pédagogie est sérieuse, concrète ;à quel point elle respecte profondément la naturede l’enfant en développement.Ils découvrent que les matières scolaires ne sontpas simplement des produits d’enseignement àtransmettre, mais sont de véritables outils péda-gogiques qui aident l’enfant à grandir. A traversle calcul, les langues, l’histoire, la géographie…,l’enfant doit se sentir complètement concerné etparticipatif. C’est la raison pour laquelle les en-fants viennent avec le sourire, et repartent avec lesourire…

L.H. – « L’école qui fait aimer l’école », commele dit le titre du DVD tourné à l’école Steiner deLausanne…

J-P B. – Oui ! Plus que simplement enseigner auxenfants, le pédagogue est en chemin avec eux, enchemin vers leur épanouissement. Les matièrespartent de l’être humain. C’est un grand sujetd’étonnement et d’enthousiasme chez les parents.

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