les imaginaires de la ville hybride. plaidoyer pour une utopie pudique. atelier-concept (télécom...
DESCRIPTION
Intervention donnée le 16 mars 2011 à Télécom Paritech, dans le cadre d'un séminaire sur les "imaginaires de la ville hybride", organisé par la Chaire des Imaginaires.TRANSCRIPT
Atelier-concept : Les imaginaires de la ville hybride.Plaidoyer pour une utopie pudique.
Télécom-Paritech - 10 mars 2011
Philippe Gargov - [pop-up] urbainwww.pop-up-urbain.com/
CONTEXTE
La concrétude de l’homme-cyborg.
« We are shaped by the technologies because in integrating them, they become us. Andthough we can discard or upgrade them, this is no less true of our cultural selves. »
Tim Maly / Quiet Babylon, « What’s a cyborg ».
CONTEXTE
De l’homme-cyborg à la ville hybride.
«La ville elle-même est devenue en partie un être numérique. Ce qui fait la substanced’une ville, c’est aussi l’information numérique qui peut y circuler. […] Habiter la villeaujourd’hui c’est sans cesse manipuler, voire éventuellement être manipulé, par cetteespèce d’océan de données. »
Henri Desbois dans Place de la toile (France Culture), 13 mars 2011.
PROBLEMATIQUE
Comment penser la ville hybride ? Le rôle de l’anticipation.
PROBLEMATIQUE
Panne d’imaginaire : « The future ain’t what it used to be. »
PROBLEMATIQUE
Path dependance : « Nothing dates like the future. »
«Les urbanistes [et autres] seraient-ils victime de la « path dependence » ? Un termebarbare qui souligne le poids des héritages dans le processus d'innovation : "ce que l'onfera demain dépend de ce que l'on a fait hier". La définition s'étend aux imaginaires et àleurs représentations. »
Philippe Gargov / Groupe Chronos, « Panne d’imaginaire dans la ville ».
PERSPECTIVES
Anticipation, la croisée des chemins.
PERSPECTIVES
1. « Popservatoire d’urbanités » : une prospective du présent.
« Toute cette pop culture si souvent méprisée et qui irrigue pourtant aujourd’huitotalement nos imaginaires et nos façons d’envisager la mobilité [et les usages urbains]des années à venir. »
Transit-City, « Et si être un tueur aidait à mieux naviguer dans la ville ? ».
PERSPECTIVES
1. Ludotopies : quels enseignements ?
« En partant de toutes les recherches sur les espaces virtuels (jeu vidéos, mondes 3D, leWeb…), il me semble que tout un ensemble de principes de conception et demécaniques d’interaction peuvent être "sortis du numérique". »
Nicolas Nova, « Entre géolocalisation et cartographie : inventions et usages », entretien pour Le Hub
PERSPECTIVES
2. Utopie, dystopie : l’anticipation active.
« There is a difference between knowing the path and walking the path »
Morpheus, The Matrix (1999)
PROPOSITION
Comment déborder la path-dependence ?
« Face à ce constat, un philosophe tente deux choses : dépasser le schème inopérantd’une histoire linéaire et, en même temps, reconquérir (malgré tout) un horizon. »
« Je ne veux pas entrer dans le "double bind" (la double contrainte) d’une projectionprophétique qui serait soit autoréalisatrice de la catastrophe, soit naïvement utopique etdonc euphémisante des tragédies à venir. Comment en sort-on ? En bâtissant unimaginaire et des stratégies de combat. »
Cynthia Fleury, « La politique préfère la séduction à la vérité », entretien pour Clés n°69, février – mars 2011
PROPOSITION
En finir avec les futurs exhibitionnistes.
« Il y a vraiment une esthétique de science-fiction assez nette, avec une espèced’exhibition des attributs technologiques de l’immeuble. »
Henri Desbois dans Place de la toile (France Culture), 13 mars 2011.
PROPOSITION
En finir avec les futurs exhibitionnistes.
PROPOSITION
Denno coil : une utopie pudique.
« Parce que les enjeux sont considérables, on doit garder la tête froide, évaluer sansidéologie l'efficacité des moyens proposés, remettre en cause des croyances issues dupassé. »
Jean-Pierre Orfeuil, « Une approche laïque de la mobilité » (quatrième de couverture).
PROPOSITION
Denno coil : l’usage au centre, l’urbanité augmentée.
CONCLUSION
Editorialisation de l’urbain : une utopie du verbiage.
« Le bavardage est certes un bruit de fond, disait déjà Paolo Virno [dans « Bavardage etcuriosité »] : “insignifiant en soi, il offre néanmoins la trame d’où extraire des variantessignificatives, des modulations insolites, des articulations imprévues. Le bavardage nereprésente pas quelque chose, mais c’est précisément en cela qu’il peut tout produire.”»
Hubert Guillaud / InternetActu, « Comprendre Facebook (1/3) : Le rôle social du bavardage ».
CONCLUSION
Editorialisation de l’urbain : la revanche des lieux.
« En explorant, en répertoriant tous les endroits existants, en les « inventant », cesexplorateurs urbains «dé-couvrent», «dé-mystifient», «dé-masquent» et révèlent deslieux, parfois cachés, aux yeux de tous. Ils font passer des pans entiers de la ville deNature à Culture. Il y a quelque chose d’encyclopédique dans Foursquare et consorts. »
Thomas Jamet, Influencia – Ricochets, « La revanche du réel »
CONCLUSION
Folksotopies : la mémoire des lieux.
PROLONGEMENTS
1. Thanatopraxie urbaine : la ville des morts vivants.
PROLONGEMENTS
2. Masturbanité : us et coutumes de la baise en ville.
www.pop-up-urbain.com/