livre des résumés paans 2014

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PROGRAMME ET RESUMES PROGRAM AND ABSTRACTS N’SA HOTEL, GRAND-BASSAM - CÔTE D’IVOIRE 21 st PAANS CONGRESS 21 ème CONGRES DE LA PAANS

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Page 1: livre des résumés PAANS 2014

PROGRAMME ET RESUMES PROGRAM AND ABSTRACTS

N’SA HOTEL, GRAND-BASSAM - CÔTE D’IVOIRE

21st PAANS CONGRESS21èmeCONGRES DE LA PAANS

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21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 2

Page 3: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand21st PAANS Congress – Grand-Bassam

21èmeCONGRES / 21

En collaboration avec / with collaboration of

Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 Bassam – April 2014, 23-25th

CONGRES / 21st CONGRESSde la / of the

En collaboration avec / with collaboration of

Page 3

CONGRESS

En collaboration avec / with collaboration of

Page 4: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 4

« AKWABA »

Chers congressistes,

Au nom du comité d’organisation, je souhaite le traditionnel AKWABA de bienvenue en Côte D’Ivoire, à Grand-Bassam ville chargée d’histoire, à tous les participants au 21ème congrès de la PAANS.

Les thèmes de ce 21ème congrès concernent des affections ayant bénéficié d’avancées thérapeutiques spectaculaires mais qui restent malheureusement souvent inaccessibles ou au stade embryonnaire en Afrique. C’est le cas notamment des AVC, des douleurs neuropathiques, de certaines tumeurs sellaires et parasellaires et de certaines épilepsies avec les MAE de nouvelle génération qui ont fait reculer le concept de pharmaco résistance.

Comme tous les autres congrès de la PAANS ce 21éme congrès restera un forum d’échanges entre spécialistes africains et ceux des autres continents. Il contribuera également à la formation des jeunes spécialistes en neurosciences grâce au cours de neurologie et de neurochirurgie qui précède le congrès. Ce cours est assuré cette année par les enseignants de la SFN, la SFNC et SNLF, que nous avons accueillis avec un grand plaisir et que nous remercions très sincèrement.

Mais face aux défis de plus en plus nombreux rencontrés dans l’exercice de notre spécialité dans notre contexte africain, il nous a paru intéressant de fixer un objectif supplémentaire à ce congrès : celui de nous permettre de mesurer le chemin à parcourir pour nous rapprocher des standards internationaux. Ainsi, pour chaque thème principal une enquête sur l’état des lieux de la situation en Afrique sera présentée. Elle sera suivie d’une conférence sur la prise en charge selon les standards internationaux présentée par un expert.

Le souhait du Bureau de la PAANS et du CLO est que les travaux de ce 2ème congrès aboutissent à des résultats concrets qui aident à faire véritablement avancer la situation de la neurologie et de la neurochirurgie en Afrique. C’est pourquoi, chers congressistes africains, je voudrais nous engager à nous inscrire résolument dans une dynamique de recherche de solutions concrètes à travers les congrès de la PAANS, avec le principe d’un suivi et d’une évaluation régulière de nos travaux tous les 2 ans lors des congrès de notre association.

Bonnes et fructueuses journées de travail !

Bon séjour en terre ivoirienne !

Pr SONAN- DOUAYOUA Thérèse

Présidente du CLO

Présidente de la Société Ivoirienne de Neurologie

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21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 5

« AKWABA »

Dear Congresswomen and Congressmen,

In the name of the Local Organizating Committee (LOC), I wish the participants of the 21st congress of the PAANS : the traditional « AKWABA ! », welcome in Ivory Coast, at Grand- Bassam, city full of history.

The topics of this 21st congress are related to diseases which have had spectacular therapeutic progress but still often, remain unfortunately inaccessible or at the embryonic stage in Africa. Particularly for strokes, neuropathic pains, sellar, parasellar tumors and some epilepsies with the new generation of drugs against epilepsy, which have pushed back the concept of pharmaco-resistant epilepsy.

As all the other congresses of the PAANS, this 21st congress remains a forum for sharing experiences between African specialists and colleagues from other continents. It will also offer a training of the young specialists in neurosciences thanks to the course in neurology and neurosurgery, which will be held before the meeting. This course will be given by some experts of the SFN, the SFNC and SNLF ; who we welcome with great pleasure and thank very sincerely.

In the light of our african contexts, facing the increasing challenges met in the practice of our specialities ; we have decided with the Executive Council to select an additional objective in order to reach the international standards by identifying the best strategy. For each main topic, the result of a survey in Africa will be followed by a conference delivered by an expert on the current state of the Art.

The wish of the LOC is that this 21st congress of the PAANS leads to concrete actions to move forward the situation of neurology and neurosurgery in Africa. This is why, dear African congresswomen and congressmen, I would like to urge us to resolutely adopt a dynamic and concrete attitude through the congresses of the PAANS with the principle of a follow-up and a regular evaluation of our work every 2 years during the next meetings of our association.

Have a great and fruitful work session !

Enjoy your stay in Côte d’Ivoire !

Pr SONAN- DOUAYOUA Thérèse

President

Local Organizating Committee

Ivorian Society of Neurology

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21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 6

Mot du président de la PAANS

Chers Collègues,

Les congrès de la Pan African Association of Neurological Sciences (PAANS) sont toujours de grands moments. Depuis 42 ans, tous les deux ans, malgré les aléas financiers, sociaux, politiques, les congrès de la PAANS se sont tenus dans toute l’Afrique : du nord au sud, de l'est à l'ouest et le centre. Cette constance est de bonne augure pour le futur.

Selon le contexte, les rencontres étaient différentes, intimistes ou fastueuses, mais avec une atmosphère fondée sur l'amitié confraternelle avec la ferme volonté d’aller de l’avant pour développer nos spécialités sur l’ensemble du continent africain. Nos préoccupations, nos désespoirs étaient vite effacés par la certitude que l’avenir ne pouvait que transformer nos rêves en réalité. Il reste encore beaucoup à faire mais notre volonté, détermination et opiniâtreté sont les moyens pour gagner les rudes batailles qui permettront d’offrir des soins de qualité à tous nos patients dans un souci d’équité.

La PAANS a la singularité d’être la seule association scientifique au monde qui réunisse à la fois plusieurs spécialistes de tout un continent dans la multidisciplinarité. Cette exception demande à être poursuivie, car elle permet d’apporter une attention médicale non segmentaire à nos patients.

Ce congrès est dédié à notre élève, collègue, ami, frère qui nous a quitté récemment: Prof. N’Guessan Raymond Boni qui a œuvré activement pour l’organisation de ce congrès. Ses exceptionnelles qualités d’honnêteté, d’intégrité et d’humanisme sont un exemple.

Deux cents communications sont présentées. Les participants viennent de près de 30 pays avec une vingtaine d'éminents orateurs qui ont fait preuve d’une solidarité - pour laquelle nous les remercions vivement - en mobilisant leurs propres moyens pour être avec nous. Un cours qui deviendra pérenne précèdera le meeting en collaboration avec la Société Française de Neurologie, la Société de Neurochirurgie de Langue Française et la participation de collègues de Turquie.

Les thèmes abordés sont d’actualité et rejoignent les préoccupations de nos populations : Accidents Vasculaires Cérébraux, Epilepsies, Neuro-VIH, Douleurs, Oncologie cérébrale et rachidienne, Poliomyélite, Infections nosocomiales sans oublier la Neuro- Traumatologie, les Neuropathies périphériques, la pathologie dégénérative, inflammatoire. L’analyse des réalités de la pratique du terrain nous permettra de proposer des stratégies d’actions pour un futur immédiat.

Akwaba en Côte d’Ivoire !

Prof Gilbert Dechambenoit

Président

Pan African Association of Neurological Sciences

Page 7: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 7

Message from the president of the PAANS

Dear Colleagues,

The Pan African Association of Neurological Sciences (PAANS) congresses are always great moments. For 42 years, every two years, in spite of the financial, social and political situations, the meetings of the PAANS have been held all over Africa : North, South, East, West and centre. This consistency is a good omen for the future.

Depending on the context, the meetings were different, intimate or sumptuous, but always in a setting based on fraternal friendship with the firm will to move forward in developing our specialities on the whole African continent. Our concerns, our despairs were quickly erased by the certainty that the future will transform our dreams into reality. There still remains much to do but our will, determination and obstinacy are the means with which to win the tough battles allowing us to offer quality of care to our patients in the interest of equity.

The PAANS has the singularity of being the only scientific association in the world which unites several specialists of a whole continent in a context of multidisciplininarity. This exception must be upheld as it allows to provide nonsegmentary medical attention to our patients.

This congress is dedicated to our pupil, colleague, friend, brother who recently left us: Prof Raymond N’Guessan Boni who actively worked for the organization of this congress. His exceptional qualities of honesty, integrity and humanism stand as an example.

Two hundred communications are presented. The participants come from almost 30 countries including about twenty eminent speakers who have shown great solidarity - for which we thank them - by mobilizing their own means to be with us. A course which shall become perennial will precede the meeting in collaboration with the French Society of Neurology, the Neurosurgical Society of French Speaking Countries and the participation of Turkish colleagues.

The scientific topics addressed are highly topical and reach the concerns of our populations : Stroke, Epilepsies, Neuro-Aids, Pains, cerebral and spine oncology, Poliomyelitis, Nosocomial infections without forgetting Neuro-traumatology, Peripheral neuropathies, neurodegenerative, inflammatory diseases… The analysis of the realities of medical practice in the field will lead to action strategies for the immediate term.

Akwaba in Côte d’Ivoire !

Prof Gilbert Dechambenoit

President

Pan African Association of Neurological Sciences

Page 8: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 8

Le bureau de la PAANS / PAANS Executive Committee

Pr. Gilbert DECHAMBENOIT (Côte d’Ivoire) : Président / President

Pr Riadh GOUIDER (Tunisie) : Vice-Président / Vice-President

Pr. Nimrod Juniahs MWANG’OMBE (Kenya) : Secrétaire Général / General Secretary

Dr Mehila ZEBENIGUS (Ethiopia) : Secrétaire Générale Adjointe / Assistant General Secretary

Pr Gilbert Dossou AVODE (Bénin) : Trésorier / Treasurer

Pr Gilbert DECHAMBENOIT (Côte d’Ivoire) : Editeur / Editor

Pr. Adelola ADELOYE (Nigeria) : Historien / Historian

Le comité d’organisation local / The local organizing comittee

Pr KOUASSI Beugré, Pr BA ZEZE Vincent, Pr BOA YAPO Félix, Pr VARLET Guy,

Pr DOUAYOUA-SONAN Thérèse, Pr BONI N’Guessan †, Pr ASSI Amonchyepo Berthe,

Pr AKA-ANGHUI DIARRA Evelyne, Dr BROALET Espérance, Dr HAIDARA Aderehime,

Dr KOUAME-ASSOUAN Ange-Eric, Dr DOUMBIA-OUATTARA Mariam, Dr DROGBA Kporou

Landry, Dr KOUASSI Kouamé Léonard, Dr TANOH Abel Christian, Dr KPI-N’DIH Annabelle,

Dr KRAIDY Louis-Charles, Dr PORQUET Arthur, Dr JIBIA Alain, Dr BONY Kotchi Elysée,

Dr KONAN Landry, Dr KASSI Omer Kouamé, Dr YAPO-EHOUNOUD Constance, Dr BOA

Christelle, Dr DIAKITE Ismaïla, Mme GRAGBO Suzanne, Mme ANGOUA Jacqueline, Mme AVOH

Blandine, Mme MOUGOU Rosine

Le Comité Scientifique de la PAANS/ PAANS Scientific Committee

Pr Beugre KOUASSI (Côte d’Ivoire), Pr Vincent BA ZEZE (Côte d’Ivoire), Pr Riadh GOUIDER

(Tunisia), Pr Mohamadou Mansour N’DIAYE (Sénégal), Pr Amadou Gallo DIOP (Senegal),

Pr Gilbert Dossou AVODE (Benin), Pr Jean-Pierre KALALA (RDC), Pr Faris M. EL ALAOUI

(Morocco), Pr Mohamed AREZKI (Algeria), Pr Adesola OGUNNIYI (Nigeria), Pr Yomi OGUN,

Pr Seydou BADIANE (Sénégal), Pr Youssoupha SAKHO (Senegal), Pr Paul-Marie LOEMBE

(Gabon), Pr Nimrod Juniahs MWANG’OMBE (Kenya), Pr Mouhamadou DIAGANA (Mauritania)

Pr Moussa TRAORE (Mali), Pr Alfred NJAMNSHI (Cameroun), Pr Ahmed Iqbal BHIGJEE (South

Africa), Pr Abel KABRE (Bukina Faso).

Page 9: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand21st PAANS Congress – Grand-Bassam

PARTENAIRES

Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 Bassam – April 2014, 23-25th

PARTENAIRES / PARTNERS

Page 9

/ PARTNERS

Page 10: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 10

Planning

Page 11: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand21st PAANS Congress – Grand-Bassam

PRE CONGRES / COURS INTERNATIONAL DE NEUROLOGIE ET NEUROCHIRURGIE/ PAANS 2014

08H00-09H00

Cours Méthodologie de la recherche

09H00-10H00

Cours Communication orale

10H00-10H30

10H30-12H30

Cours SFN Prise en charge des gliomes et des lymphomes cérébraux primitifs Syndromes paranéoplasiques

12H30-14H00

14H00-16H00

Cours SFN COURS SFNC et SNCLF

Neurologie (salle 1)SFN

Neurochirurgie (salle 2)SNCLF et SFNC

16H00-16H30

16H30-17H30

Cérémonie d’ouverture

Allocutions Cocktail

Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 Bassam – April 2014, 23-25th

Mardi 22 avril 2014

PRE CONGRES / COURS INTERNATIONAL DE NEUROLOGIE ET NEUROCHIRURGIE/ PAANS 2014

THEMES

Méthodologie de la recherche Pr PREUX Pierre Marie(France)

Communication orale et Communication affichée Pr DIOP Amadou Gallo(Sénégal)

PAUSE-CAFE

Prise en charge des gliomes et des lymphomes cérébraux primitifs Syndromes paranéoplasiques

Dr PSIMARAS Dimitri (France)

DEJEUNER

Neurologie (salle 1)

AIT et AVC mineurs / prise en charge des AVC

Pr SAMSON Yves

Syndrome de Guillain Barré Dr WEISS Nicolas (France)

Neurochirurgie (salle 2) SNCLF et SFNC

Refractory epilepsy treated using a multiple subpial transection technique

Pr RAFTOPOULOS Christian (Belgique)

Surgical indication for the cerebral arteriovenous malformations

Pr PROUST François(France)

Management of neurosurgical societies : return of experiences

Prs Ethem BeskonaProust Raftopoulos

PAUSE-CAFE

Allocutions Cocktail de bienvenue

Page 11

PRE CONGRES / COURS INTERNATIONAL DE NEUROLOGIE ET NEUROCHIRURGIE/ PAANS 2014

ENSEIGNANTS

Pr PREUX Pierre Marie (France)

Pr DIOP Amadou Gallo (Sénégal)

Dr PSIMARAS Dimitri (France)

Pr SAMSON Yves (France) Dr WEISS Nicolas (France)

Pr RAFTOPOULOS Christian (Belgique)

Pr PROUST François (France)

Prs Ethem Beskonakli – françois Proust – Christian Raftopoulos

Page 12: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 12

Mercredi 23 Avril 2014 / Wednesday, April 23rd 2014

AMPHITHEATRE/AMPHITHEATER SALLE /ROOM 2

08H30 – 09H30

Urgences neurovasculaires : Etat des lieux et perspectives en Afrique /

Neurovascular emergencies State of the art and prospects in Africa

09H30 – 10H30 Cardiopathies emboligènes et AVC /

Stroke and cardioembolism

10h30 – 11h00 PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

11h00 – 12h00 Troubles cognitifs post – AVC

Post-stroke cognitive disorders

12h00 – 13h00 Symposium SERVIER Symposium BRAINLAB

13h00 – 14H00 DEJEUNER / LUNCH

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

14h00 – 15H00

AVC et neuroradiologie interventionnelle / Interventional neuroradiology

Prise en charge des anévrismes complexes / Surgery of complex aneurysms

15h00 – 16h00 Indications actuelles de la chirurgie au cours

des AVC / Currents in stroke surgery

16h00 – 16h30 PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

16h30 – 17h30 Communications orales 1 /

Oral communications 1 Communications orales 2 /

Oral communications 2

17H30 – 18H30 Communications orales 3 /

Oral communications 3 Communication orales 4 /

Oral communications 4

Page 13: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 13

Jeudi 24 Avril 2014 / Thursday, April 24th 2014

AMPHITHEATRE/AMPHITHEATER SALLE / ROOM 2

08H30 – 09H00

Manifestations neurologiques de l’infection à VIH chez le sujet traité par les ARV /

HIV neurological manifestations occuring during ART

09H00 – 09H30

Lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013 /

Acute anterior poliomyelitis campaign in Côte d’ivoire from 2008 to2013

09H30 – 10H30

Infections nosocomiales en neurologie et neurochirurgie /

Nosocomial infections in neurology and neurosurgery

10h30 – 11h00 PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

11h00 – 12h00

Epilepsie : neurobiochimie et pharmacorésistance /

Epilepsy : neurobiochemy and pharmacoresistance

Chirurugie du rachis / Spine surgery

12h00 – 13h00 Neuroradiologie pédiatrique /

Pediatric neuroradiology

13h00 – 14H00 DEJEUNER / LUNCH

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

14h00 – 15H00 Epilepsie : imagerie et chirurgie /

Epilepsy : neuroimaging and surgery

15h00 – 16h00 Communications orales 5 /

Oral communications 5 Communications orales 6 Oral communications 6

16h00 – 16h30 PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

16h30 – 17h30 Communications orales 7 /

Oral communications 7 Communication orales 8 /

Oral communications 8

17H30 – 18H30 AG PAANS

PAANS ASSEMBLY

19H30 – 23H00 DINER GALA / GALA EVENT

Page 14: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 14

Vendredi 25 Avril 2014 / Friday, April 25th 2014

AMPHITHEATRE/AMPHITHEATER SALLE 2

08H30 – 09H00 Douleurs neuropathiques : Etat des lieux et

perspectives en Afrique / Neuropathic pain : State of the art and

prospects in Africa

09H00 – 09H30

09H30 – 10H30

10h30 – 11h00 PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

11h00 – 12h00 Tumeurs sellaires et parasellaires /

Sellar and parasellar tumors Session mémoire / Memory session

12h00 – 14H00 DEJEUNER / LUNCH

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

14h00 – 15H00 Tumeurs sellaires et parasellaires /

Sellar and parasellar tumors Communication orales 9 /

Oral communications 9

15h00 – 16h00 Communications orales 10 /

Oral communications 10 Communications orales 11 / Oral communications 11

16h00 – 16h30 PAUSE-CAFE / COFFEE BREAK

VISITE DES STANDS ET POSTERS / EXPOSITION AND POSTER SESSION

16h30 – 17h30 Communications orales 12 /

Oral communications 12 Communication orales 13 /

Oral communications 13

17H30 – 18H00 CEREMONIE DE CLOTURE /

CLOSING CEREMONY

Page 15: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 15

Programme / Program

Page 16: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand21st PAANS Congress – Grand-Bassam

MARDI 22 AVRIL 2014

PRECONGRES/ COURS DE NEUROLOGIE ET DE NEUROCHIRURGIEPRECONGRESS / NEUROLOGY AND NEUROSURGERY TEACHING COURSES

____________________________________

08H00 – 10H00 COMMUNICATION ET REDACTION MEDICALE /COMMUNICATION AND MEDICAL WRITING

08H00 – 09H00 Méthodologie de la rePr Pierre

09H00 – 10H00 Conception des diapositives et d’un posterPr Amadou Gallo DIOP (Sénégal)

10H00 – 10H30 PAUSE CAFE / COFFEE BREAK

10H30 – 12H30 : NEURO-

10H30 – 11H30 Prise en charge dDr Dimitri

11H30 – 12H30 Syndromes neurologiques paranéoplasiquesDr Dimitri

12H30 – 14H00 DEJEUNER

14H00 – 16H00 : SALLE 1

14H00 – 15H00 AIT et AVC mineursPr Yves

15H00 – 16H00 Syndrome de Guillain Barre.Dr Nicolas Weiss (France)

14H 00 – 16H00 : SALLE 2 NEUROSURGERY

14H00 – 14H40 : Refractory epilepsy treated using a multiple subpial transection technique.Pr Chistian Raftopoulos (Belgique)

14H40 – 15H00 Management of Neurosurgical societies: return of experiences Pr Chistian Raftopoulos (Belgique), Pr Beskonakli (Turquie)

15H00 – 16H00 Surgical indication for the cerebral arteriovenous malformations

Pr Francois Proust

16H – 16H30 PAUSE CAFE

16H30

Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 Bassam – April 2014, 23-25th

MARDI 22 AVRIL 2014 / TUESDAY APRIL22nd 2014

COURS DE NEUROLOGIE ET DE NEUROCHIRURGIEPRECONGRESS / NEUROLOGY AND NEUROSURGERY TEACHING COURSES

___________________________________________________________________________________________________________________________________

COMMUNICATION ET REDACTION MEDICALE /COMMUNICATION AND MEDICAL WRITING

Méthodologie de la recherche Pierre-Marie PREUX (France)

Conception des diapositives et d’un poster Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal)

PAUSE CAFE / COFFEE BREAK

-ONCOLOGIE – NEURO-ONCOLOGY /SFN

Prise en charge des gliomes et des lymphomes cérébraux primitifsDr Dimitri PSIMARAS (France)

Syndromes neurologiques paranéoplasiques Dr Dimitri PSIMARAS (France)

DEJEUNER

SALLE 1 : COURS DE NEUROLOGIE –COURSE OF NE

AIT et AVC mineurs / Prise en charge des AVC. SAMSON (France)

Syndrome de Guillain Barre. Dr Nicolas Weiss (France)

SALLE 2 : COURS DE NEUROCHIRURGIE – COURSE OF NEUROSURGERY /SNCLF - SFNC

efractory epilepsy treated using a multiple subpial transection technique. Pr Chistian Raftopoulos (Belgique)

Management of Neurosurgical societies: return of experiences Pr Chistian Raftopoulos (Belgique), Pr François Proust Beskonakli (Turquie)

Surgical indication for the cerebral arteriovenous malformationsPr Francois Proust (France)

PAUSE CAFE

16H30 – 17H00 : CEREMONIE D’OUVERTURE

Page 16

COURS DE NEUROLOGIE ET DE NEUROCHIRURGIE PRECONGRESS / NEUROLOGY AND NEUROSURGERY TEACHING COURSES

_____________________________

COMMUNICATION ET REDACTION MEDICALE /COMMUNICATION

es gliomes et des lymphomes cérébraux primitifs

COURSE OF NEUROLOGY /SFN

COURSE OF

efractory epilepsy treated using a multiple subpial transection

Management of Neurosurgical societies: return of experiences (France), Pr Etem

Surgical indication for the cerebral arteriovenous malformations.

Page 17: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 17

MERCREDI 23 AVRIL 2014/ WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014

PATHOLOGIE VASCULAIRE / NEUROVASCULAR DISEASES __________________________________________________________

08H30 – 09H30 : URGENCES NEUROVASCULAIRES / NEUROVASCULAR EMERGENCIES

Modérateurs / Moderators : Pr Mansour N’DIAYE (Sénégal) – Pr Paul Trouillas (France) 08H30 – 08H40 Enquête sur la prise en charge des AVC à la phase aigüe en Afrique Survey of the management of acute stroke in Africa

Dr Ange-Eric KOUAME-ASSOUAN (Côte d’Ivoire)

08H40 – 08H50 Prise en charge des AVC en UNV en Afrique : L’expérience du Congo-Brazzaville

Management of stroke in an African stroke unit: Brazzaville’s experience Dr Paul-Macaire OSSOU-N’GUIET (Congo)

08H50 – 09H10 Prise en charge actuelle des AVC à la phase aigüe dans les pays développés

Management of acute stroke in developed countries Pr Paul TROUILLAS (France)

09H10 – 09H30 Discussion

09H30 – 10H30 : CARDIOPATHIES EMBOLIGENES / CARDIOEMBOLIC STROKE

Modérateurs / Moderators : Pr Jean KABORE (Burkina Faso) – Pr Mofou BELO (Togo) 09H30 – 09H50 Les cardiopathies emboligènes : épidémiologie et diagnostic Cardioembolic stroke : epidemiology and diagnosis

Pr Iklo COULIBALY (Côte d’Ivoire)

09H50 – 10H10 Indication des anticoagulants au cours des AVC liés aux cardiopathies emboligènes

Use of anticoagulants in cardioembolic strokes Dr Thierry ADOUKONOU (Bénin)

10H10 – 10H30 Discussion

10H30 – 11H00 PAUSE-CAFÉ / COFFEE BREAK

Page 18: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 18

11H00 – 12H00 : TROUBLES COGNITIFS POST-AVC / POST-STROKE COGNITIVE

DISORDERS

Modérateurs / Moderators : Pr Fausto VIADER (France) – Pr Riadh GOUIDER (Tunisie) 11H00 – 11H20 Troubles cognitifs post-AVC

Post-stroke cognitive disorders Pr Fausto VIADER (France)

11H20 – 11H40 Dépression post AVC Post-stroke depression Pr Jean KABORE (Burkina Faso)

11H40 – 12H00 Discussion

12H00 – 13H00 : SYMPOSIUM SERVIER (SALLE 1 / ROOM 1)

12H00 – 13H00 : SYMPOSIUM BRAINLAB (SALLE 2 / ROOM 2)

13H00 – 14H00 DEJEUNER / LUNCH

14H00 – 15H00 : NEURORADIOLOGIE-ANEVRISMES / NEURORADIOLOGY – ANEURYSMS

Modérateurs / Moderators : Pr Christian RAFTOPOULOS (Belgique) – Pr Médard KAKOU (Côte d’Ivoire) 14H00 – 14H20 AVC et neuroradiologie interventionnelle Interventional neuroradiology and stroke

Pr Paulette YAPO (Côte d’Ivoire)

14H20 – 14H40 Prise en charge des anévrysmes intracrâniens d’abord chirurgical difficile Management of complex surgically intractable intracranial aneurysms Pr Christian RAFTOPOULOS (Belgique)

14H40 – 15H00 Discussion

15H00 – 16H00 : PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DES AVC / STROKE SURGERY

Modérateurs /moderators : Pr Olivier De WITTE (Belgique) – Pr Youssoupha SAKHO (Sénégal) 15H00 – 15H20 Indications chirurgicales actuelles des AVC hémorragiques

Current indications in stroke surgery Pr Olivier De WITTE (Belgique)

15H20 – 15H40 Le resaignement des lésions vasculaires cérébrales rompues Rebleeding of cerebral vascular lesions Pr François Proust (France)

15H40 – 16H00 Discussion

16H00 – 16H30 PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK

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21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 19

16H30 – 17H30 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Athanase MILLOGO (Burkina Faso) – Pr Edgar Brice N’GOUNGOU (Gabon) 16H30 – 16H40 : C1 – Accidents vasculaires cérébraux ischémiques de l’enfant au Sénégal : aspects cliniques, paracliniques et évolutifs. Moustapha N’DIAYE. Sénégal (Dakar)

16H40 – 16H50 : C2 – Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : mortalité et facteurs associés à moyen et long terme au CNHU-HKM de Cotonou. Dieudonné GNONLONFOUN. Bénin (Cotonou)

16H50 – 17H00 : C3 – Les accidents vasculaires cérébraux au Burkina Faso : aspects épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques. Christian NAPON. Burkina Faso (Ouagadougou)

17H00 – 17H10 : C4 – Les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques à Douala. Yacouba MAPOURE. Cameroun (Douala)

17H10 – 17H20 : C5 – Itinéraire des patients admis pour un accident vasculaire cérébral à Bamako. Dramane Baba COULIBALY. Mali (Bamako)

17H20 – 17H30 : C6 – Connaissances et attitudes pratiques sur la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral en phase aigüe au CHU de Bouaké/Côte d’Ivoire. Any GNAZEGBO. Côte d’Ivoire (Bouaké)

16H30 – 17H30 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE

COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Paul-Marie LOEMBE (Gabon) – Pr Abel KABRE (Burkina Faso) 16H30 – 16H40 : C7 – Prise en charge des anévrismes artériels intracrâniens en Côte D’ivoire. Médard KAKOU. Côte d’Ivoire (Abidjan)

16H40 – 16H50 : C8 – Problématique de la prise en charge des hémorragies cérébro-méningées par rupture d’anévrisme au Mali. Oumar DIALLO. Mali (Bamako)

16H50 – 17H00 : C9 – Chirurgie des hémorragies de la fosse cérébrale postérieure à Abidjan entre 2007 et 2013. Alain JIBIA. Côte d’Ivoire (Abidjan)

17H00 – 17H10 : C10 – Prise en charge microchirurgicale d’un anévrisme de la branche temporo-médiale du segment P2 de l’artère cérébrale postérieure droite. Arthur PORQUET. Côte D’Ivoire (Abidjan)

17H10 – 17H20 : C11 – Les hématomes intracrâniens chez les enfants de 0 à 15 ans : étude rétrospective à propos de 43 cas. Cheick SY. Sénégal (Dakar)

17H20 – 17H30 : C12 – Causes and risk factors of non-traumatic sub-arachnoid haemorrhage among patients at the Kenyatta National Referral Hospital. Kenya. Nimrod J MWANG’OMBE. Kenya (Nairobi)

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21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 20

17H30 – 18H30 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Dismand HOUINATO (Bénin) – Pr Pascal MBELESSO (RCA) 17H30 – 17H40 : C13 – La dépression post-AVC (DPAVC) en milieu hospitalier à Ouagadougou (Burkina Faso). Christian NAPON. Burkina Faso (Ouagadougou)

17H40 – 17H50 : C14 – La dysfonction érectile après un AVC à Brazzaville. LF BANZOUZI. Congo (Brazzaville)

17H50 – 18H00 : C15 – Prévalence de l’infection à VIH chez les patients hospitalisés pour un accident vasculaire cérébral au CHU campus de Lomé. Komi ASSOGBA. Togo (Lomé)

18H00 – 18H10 : C16 – Infarctus bithalamique révélé par un syndrome démentiel aigu chez un sujet immunodéprimé par le VIH. Léonard KOUASSI. Côte D’ivoire (Abidjan)

18H10 – 18H20 : C17 – Quelle prise en charge pour l’infarctus cérébral malin en Afrique Sub-saharienne ? D NGUIEGNA. Congo (Brazzaville)

18H20 – 18H30 : C18 – Analyse des compte rendus d’écho-doppler cervical dans la prise en charge des AVC ischémiques. Muriel AMON. Côte D’Ivoire (Abidjan)

17H30 – 18H30 : SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS

Modérateurs /Moderators : Pr Ethem BESKONAKLI (Turquie) – Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya) 17H30 – 17H40 : C19 – Traitement chirurgical des paralysies du plexus brachial post-traumatiques. Mathieu MOTAH. Cameroun (Douala)

17H40 – 17H50 : C20 – Les traumatismes crânio-encéphaliques du patient âgé : étude de 80 cas. MC BA, N NDOYE, PI NDIAYE, AB THIAM, M THIOUB, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)

17H50 – 18H00 : C21 – Hydrocéphalie chez l’enfant : résultats préliminaires d’une prise en charge assistée au CHU de Conakry Guinée. Ibrahim SOUARE. Guinée (Conakry)

18H00 – 18H15 : C22 – Neuroimaging features of nasofrontal cephaloceles. Patrice JISSENDI TCHOFO. Cameroun/France

18H15 – 18H30 : C23 – Current concepts in metabolic and functional imaging of hemispheric low grade gliomas in adults. Ihsan SOLAROGLU. Turkey (Istambul)

18H30 – 18H45 : C* – Transcortical-transventricular approach in colloid cysts of the third ventricle:Surgical Results. Ethem BESKONAKLI

Page 21: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 21

JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURSDAY, APRIL 24th 2014

PATHOLOGIE INFECTIEUSE – EPILEPSIE / INFECTIOUS DISEASES – EPILEPSY _____________________________________________________

08H30 – 09H00 : INFECTION A VIH / HIV INFECTION

Modérateurs / Moderators : Pr Elly KATABIRA (Ouganda) – Pr Beugré KOUASSI (Côte D’Ivoire) 08H30 – 08H50 Manifestations neurologiques du VIH chez le sujet traité par les

antirétroviraux Neurological manifestations of HIV infection in patients on antiretroviral therapy

Pr Elly KATABIRA (Ouganda)

08H50 – 09H00 Discussion

09H00 – 09H30 : POLIOMYELITE (OMS-PEV) / POLIOMYELITIS (WHO-EPI)

Modérateurs / Moderators : Pr Félix BOA YAPO – Pr Beugré KOUASSI (RCI) 09H00 – 09H20 La lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013 The fight against polio in Côte d'Ivoire from 2008 to 2013

Dr Nicaise AKA (Côte D’Ivoire)

09H20 – 09H30 Discussion

09H30 – 10H30 : INFECTIONS NOSOCOMIALES / NOSOCOMIAL INFECTIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Seydou BADIANE (Sénégal) – Pr Olivier De Witte (Belgique) 09H30 – 09H50 Prévention des infections nosocomiales en milieu neurochirurgical Prevention of nosocomial infections in neurosurgical environment

Pr Vincent BA ZEZE / Pr Emmanuel BISSAGNENE (Côte d’ivoire)

09H50 – 10H00 Infections nosocomiales en neurologie : exemple du service de neurologie du CHU de Cocody.

Nosocomial infections in neurology: example of Neurology Unit - CHU Cocody. Pr Adèle KACOU-N’DOUBA (Côte D’Ivoire)

10H00 – 10H10 Infections nosocomiales en neurochirurgie : exemple du service de neurochirurgie du CHU de Yopougon.

Nosocomial infections in neurosurgery : example of the Neurosurgery Unit – CHU Yopougon Dr Catherine BONI-CISSE (Côte D’Ivoire)

10H10 – 10H30 Discussion

10H30 – 11H00 PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK

Page 22: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 22

11H00 – 12H00 : SALLE / ROOM 1 : EPILEPSIES / EPILEPSIES

Modérateurs / Moderators : Pr Michel DUMAS (France) – Pr Pierre N’DIAYE (Sénégal) 11H00 – 11H20 Neurobiologie de l'épileptogenèse et implications thérapeutiques Neurobiology of epileptogenesis and therapeutic implications

Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal)

11H20 – 11H40 Epilepsies pharmacorésistantes Multi-drug-resistant epilepsies Pr Riadh GOUIDER (Tunisie)

11H40 – 12H00 Discussion

11H00 – 12H00 : SALLE / ROOM 2 : CHIRURGIE DU RACHIS / SPINE SURGERY

Modérateurs / Moderators : Pr Mehmet ZILELI (Turquie) – Pr Azize DIOP (Sénégal) 11H00 – 11H20 La chirurgie des déformations rachidiennes post-infectieuses

Surgical procedures of spinal post-infectious deformities Pr Mehmet ZILELI (Turquie)

11H20 – 11H30 Brèches durales per-opératoire durant une intervention décompressive du rachis lombaire: de l'alitement au lever Incidental dural tears in lumbar decompressive surgery: from bed to bench and back Pr Ihsan SOLAROGLU (Turquie)

11H30 – 11H50 Prise en charge des tumeurs rachidiennes Management of spine tumors Pr Mehmet ZILELI (Turquie)

11H50 – 12H00 Discussion

12H00 – 13H00 : SALLE / ROOM 1 : NEURORADIOLOGIE PEDIATRIQUE / PEDIATRIC NEURORADIOLOGY

INTERVENTION DU COMITE « TROMBUS » / INTERVENTION OF THE « TROMBUS » COMITTEE

Modérateurs / Moderators : Pr Paulette YAPO (Côte d’Ivoire) – Pr Moustapha N’DIAYE (Sénégal)

12H00 – 12H10 : Guide de prévention de la maladie thromboembolique Guide for the Prevention of thromboembolic disease

Pr Abdoulaye BANA (Côte d’Ivoire)

12H10 – 12H15 Discussion 12H15 – 12H35 Imagerie des AVC chez l’enfant Neuroimaging of stroke in children

Pr Patrice JISSENDI-TCHOFO (Cameroun/France)

Page 23: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 23

12H35 – 12H45 Présentation de cas cliniques

Clinical cases Dr Mariam DOUMBIA-OUATTARA (Côte D’Ivoire)

12H45 – 13H00 Discussion

13H00 – 14H 00 DEJEUNER / LUNCH

14H00 – 15H00 : EPILEPSIES /EPILEPSIES

Modérateurs / Moderators : Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal) – Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (Cameroun/France)

14H00 – 14H20 Imagerie des épilepsies de l’enfant

Neuroimaging of epilepsy in children Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (France/Cameroun)

14H20 – 14H40 Technique anesthésique durant une crâniotomie éveillée : un protocole pour la chirurgie cérébrale éveillée The continuous awake craniotomy (CAC) protocol: A protocol for awake craniotomies Guenther C. FEIGl. (Allemagne)

14H40 – 15H00 Discussion

15H00 – 16H00 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES

COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Philomène KOUNA (Gabon) – Pr Moustapha N’DIAYE (Sénégal) 15H00 – 15H10 : C24 – Vivre avec l’épilepsie dans le contexte culturel sénégalais : exemple de la femme en âge de procréation. EHM BA. Sénégal (Dakar) 15H10 – 15H20 : C25 – Epilepsie : les connaissances, attitudes et pratiques des tradipraticiens du district de Bamako. Salimata DIALLO. Mali (Bamako) 15H20 – 15H30 : C26 – Syndrome des Pointe-Ondes Continues du Sommeil : Une cohorte Sénégalaise. Moustapha NDIAYE. Sénégal (Dakar) 15H30 - 15H40 : C27 – Syndrome de Landau-Kleffner (SLK): à propos d’un cas observé en Côte d’Ivoire. Mariam DOUMBIA-OUATTARA. Côte d’Ivoire (Abidjan) 15H40 – 15H50 : C28 – Epilepsie et troubles du langage chez le bilingue: Evolution et facteurs pronostiques. Ngor Side DIAGNE. Sénégal (Dakar) 15H50 – 16H00 : C29 – Evaluation des troubles anxieux chez les épileptiques en milieu rural au Mali (cas de Markacoungo) de septembre 2008 à février 2009 à propos de 332 cas. Karamoko NIMAGA. Mali (Markacoungo)

Page 24: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 24

15H00 – 16H00 : SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS NEUROINFECTIONS /

NEUROINFECTIOUS DISEASES COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Gilbert AVODE (Bénin) – Pr Yvonne ASSENGONE-ZEH (Gabon)

15H00 – 15H10 : C30 – Hémorragie parenchymateuse révélant une toxoplasmose cérébrale au CHU Campus. Komi ASSOGBA. Togo (Lomé)

15H10 – 15H20 : C31 – Neurocysticercose et VIH à propos de 4 cas observés aux CHU de Lomé. Vinyo KUMAKO. Togo (Lomé)

15H20 – 15H30 : C32 – CT Brain imaging of neurocysticercosis in rural Burkina Faso. R CISSÉ. Burkina Faso (Bobo Dioulasso)

15H30 – 15H40 : C33 – La cryptococcose neuroméningée au cours de l’infection à VIH à Bangui, à l’ère du traitement antirétroviral. Pascal MBELESSO. RCA (Bangui)

15H40 – 15H50 : C34 – Infections de valves à Abidjan. ML KONAN. Côte d’Ivoire (Abidjan)

15H50 – 16H00 : C35 – Prise en charge des suppurations intracrâniennes (SIC) en milieu neurochirurgical. David SISSOKO. Côte d’Ivoire (Abidjan)

16H00 – 16H30 PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK

16H30 – 17H30 : SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES

COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr François AKANI (Côte D’Ivoire) – Pr Pierre-Marie PREUX (France)

16H30 – 16H40 : C36 – Aspects cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’épilepsie de l’enfant à Yaoundé. Jacob ENOH. Côte d’Ivoire (Abidjan)/Cameroun (Yaoundé)

16H40 – 16H50 : C37 – Epilepsie symptomatique à crises variées et inhabituelles. M CISSOKO. Côte D’Ivoire (Abidjan)

16H50 – 17H00 : C38 – Prévalence de la neurocysticercose chez des épileptiques en milieu rural au Burkina Faso. Athanase MILLOGO. Burkina Faso (Bobo Dioulasso)

17H00 – 17H10 : C39 – Méta-analyse du lien entre toxoplasmose et épilepsie. Edgard Brice NGOUNGOU. Gabon (Libreville) / France (Limoges)

17H10 – 17H20 : C40 – The prevalence and subjective handicap of epilepsy in Ilie- a rural riverine community in Southwest Nigeria : A door-to door survey. Mustapha F ADEKUNLE. Nigeria (Ilie)

17H20 – 17H30 : C41 – Apport de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie lésionnelle temporale pharmacorésistante. Médard KAKOU. Côte d’Ivoire (Abidjan)

Page 25: livre des résumés PAANS 2014

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16H30 – 17H30 : SALLE /ROOM 2 : COMMUNICATIONS RACHIS / SPINE COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Guy VARLET (Côte D’Ivoire) – Pr Jean-Pierre KALALA (RDC/Belgique)

16H30 – 16H40 : C42 – Tumeurs intrarachidiennes : Etude rétrospective à propos de 60 cas colligés au service de neurochirurgie du CHU de Fann. ECN SY, M FAYE, Y KESSELY, M MBAYE, M THIOUB, AB THIAM, MC BA, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)

16H40 – 16H50 : C43 – Profil épidémiologique et traitement des affections rachidiennes à l’unité de neurochirurgie du CHD-Borgou, Bénin. OH FATIGBA, A HANS-MOEVI, MSC PADONOU, KM SAVI DE TOVE, AG PAPE, EBl LAWIN, ED MENSAH. Bénin (Parakou)

16H50 – 17H00 : C44 – Irradiations en chirurgie rachidienne. L DROGBA, D N’DRI-OKA, L KONAN, N ADOU, A HAЇDARA, G VARLET, V BA ZEZE. Côte d’Ivoire (Abidjan)

17H00 – 17H10 : C45 – Technique de vissage de la masse latérale de l’atlas. D N’DRI-OKA, A HAÏDARA, N KONE, V BA ZEZE. Côte d’Ivoire (Abidjan)

17H10 – 17H20 : C46 – Complications neurologiques de la fluorose osseuse. MG SAKHO, Y SAKHO, A FONDO, ND NDOYE, M.C.BA, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)

17H20 – 17H30 : C47 – Fenestrated Screw Augmentation. Mohamed Mohi ELDIN. Egypt (Giza)

17H30 – 18H30 : AG PAANS /PAANS ASSEMBLY

19H30 – 23H00 : DINER-GALA PAANS/ PAANS GALA EVENT

Page 26: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 26

VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014

DOULEURS ET TUMEURS SELLAIRES / PAIN AND SELLAR TUMORS

_______________________________________________________

08H30 – 10H30 : LES DOULEURS NEUROPATHIQUES / NEUROPATHIC PAIN

Modérateurs / Moderators : Pr Gilbert AVODE (Bénin) – Pr Alfred NJAMNSHI (Cameroun) 08H30 – 08H50 Traitement médical des douleurs neuropathiques Medical treatment of neuropathic pain

Pr Patrick MERTENS (France)

08H50 – 09H10 Traitement chirurgical des douleurs neuropathiques Surgical treatment of neuropathic pain

Dr Christine DESENCLOS (France)

09H10 – 09H30 Neurochirurgie des douleurs du cancer Neurosurgery of cancer pain

Pr Patrick MERTENS (France)

09H30 – 09H50 Discussion

09H50 – 10H00 Enquête sur la prise en charge de la douleur neuropathique en Afrique

Survey of the management of neuropathic pain in Africa Dr Aderehime HAIDARA (Côte d’Ivoire)

10H00 – 10H10 Mise en place d’un réseau anti-douleur Establishment of a pain network Dr Aderehime HAIDARA (Côte d’Ivoire)

10H10 – 10H30 Discussion

10H30 – 11H00 : PAUSE-CAFE / COFFEE-BREAK

11H00 – 12H00 : SALLE/ROOM 1 : TUMEURS SELLAIRES ET PARASELLAIRES / SELLAR

AND PARASELLAR TUMORS

Modérateurs / Moderators : Pr Vincent BA ZEZE (Côte D’Ivoire) – Pr Azize DIOP (Sénégal) 11H00 – 11H10 Enquête sur les tumeurs sellaires et parasellaires en Afrique

Survey of the sellar and parasellar tumors in Africa Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya)

11H10 – 11H30 Voie d’abord endonasale endoscopique pour les adénomes parasellaires, les crâniopharyngiomes, et les méningiomes suprasellaires Endoscopic extended endonasal approaches to parasellar adenomas, craniopharyngiomas and suprasellar meningiomas Pr Roman BOSNJAK (Slovénie)

11H30 – 12H00 Discussion

Page 27: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 27

11H00 – 12H00 : SALLE/ROOM 2 : SESSION MEMOIRE / MEMORY SESSION

Modérateurs / Moderators : Pr Fausto VIADER (France) – Pr Pierre-Marie PREUX (France) 11H00 – 12H00 CAT devant une plainte mnésique What to do in front of a memory complaint

Pr Fausto VIADER (France)

12H00 – 14H00 DEJEUNER / LUNCH

14H00 - 15H00 : SALLE/ROOM 1 : TUMEURS SELLAIRES ET PARASELLAIRES / SELLAR AND

PARASELLAR TUMORS

Modérateurs / Moderators : Pr Nelson OYESIKU (USA) – Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya) 14H00 – 14H20 : Etat des lieux de la chirurgie des tumeurs hypophysaires

State of the Art in surgery of pituitary tumors Nelson OYESIKU (USA)

14H20 – 14H40 : Tumeurs sellaires et parasellaires : microchirurgie ou endoscopie ? Sellar or parasellar tumors : microsurgery or endoscopy ?

Jean Pierre KALALA-OKITO (RDC/Belgique)

14H40 – 15H00 : Discussion

14H00 – 15H00 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS NEUROPATHIES / NEUROPATHY

COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Elly KATABIRA (Ouganda) – Pr Yomi OGUN (Nigeria) 14H00 – 14H10 : C48 – Les neuropathies périphériques liées au VIH/SIDA. Joe KABONGO. RDC (Lumbubashi)

14H10 – 14H20 : C49 – Douleur neuropathique au cours du VIH/SIDA chez les patients sous traitements antirétroviraux et suivis en ambulatoire à Bamako au Mali. Youssoufa MAIGA. Mali. (Bamako)

14H20 – 14H30 : C50 – Comparison of clinical scoring systems for the diagnosis of distal symmetrical polyneuropathy among adult diabetics at the University of Port Harcourt Teaching Hospital. Alagoma M IYAGBA. Nigeria (Port Harcourt)

14H30 – 14H40 : C51 – Les troubles urinaires dans le syndrome de Guillain Barré : intérêt du bilan urodynamique. Samira LARABLY. Maroc (Rabat)

14H40 – 14H50 : C52 – Bilan urodynamique et hyperactivité vésicale: à propos de 40 cas. Karima BELHAJ. Maroc (Rabat)

14H50 – 15H00 : C53 – IRM du rachis lombo-sacré : à propos de 100 cas colligés au service de Radiologie du CHU de Treichville. Raïssa Michèle KABAS. Côte D’Ivoire (Abidjan)

Page 28: livre des résumés PAANS 2014

21ème Congrès de la PAANS – Grand-Bassam – 23-25 Avril 2014 21st PAANS Congress – Grand-Bassam – April 2014, 23-25th Page 28

15H00 – 16H00 : SALLE / ROOM 1 : COMMUNICATIONS TUMEURS / TUMORS COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Momar CODE BA (Sénégal) - Pr Dominique NDRI-OKA (Côte d’Ivoire) 15H00 – 15H10 : C54 – Les adénomes hypophysaires : A propos de 53 cas. A KABRE, DS ZABSONRE, Y HARO, B IRTHUM. Burkina Faso (Ouagadougou)

15H10 – 15H20 : C55 – Prise en charge des craniopharyngiomes à l’hôpital du Mali à propos de 15 cas. O DIALLO, D KANIKOMO, M DAMA, O COULIBALY, Y SOGOBA, MS DIARRA, SB BADIANE. Mali (Bamako)

15H20 – 15H30 : C56 – Neuroendoscopic treatment of cystic sellar lesions. AA DIOP, J TINE, JN JABANG, MH CISSE. Sénégal (Dakar)

15H30 – 15H40 : C57 – Prise en charge des tumeurs de la région sellaire. A propos de 35 cas. AB THIAM, SP MUDEKEREZA, MC BA, M GAYE, N NDOYE, JN JABANG, MC KACHUNGUNU, N THIOUB, MN MBAYE, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)

15H40 – 16H00 : C58 – Actualités en imagerie des tumeurs hypophysaires. Clément IFFENECKER. France (Boulogne)

15H00 – 16H00 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Berthe ASSI (Côte d’Ivoire) Pr Agnon BALOGOU (Togo) 15H00 – 15H10 : C59 – How to Upgrade Neurology Services in Africa. What’s missing? Tamer EMARA. Egypt (Cairo)

15H10 – 15H20 : C60 – Situation of the EEG in a Developing Country. Karim ASHRAF. Egypt (Cairo)

15H20 – 15H30 : C61 – Programme EPIDEMCA - Démences en Afrique Centrale : existe-t-il une différence entre milieu rural et urbain? Pierre Marie PREUX France(Limoges)

15H30 – 15H40 : C62 – Relevance of aerodynamic evaluation in Parkinsonian dysarthria Moustapha Mamadou SARR. Sénégal (St Louis)

15H40 – 15H50 : C63 – Sleep disturbances in Parkinson Disease at the neurological department of Fann Teaching Hospital, Dakar. Lala Bouna SECK. Sénégal (Dakar)

15H50 – 16H00 : C64 – Qualité de vie des malades parkinsoniens au Bénin. Constant ADJIEN. Bénin (Cotonou)

16H00 – 16H 30 PAUSE-CAFÉ / COFFEE-BREAK

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16H30 – 17H30 : SALLE / ROOM 1 : COMMUNICATIONS TUMEURS / TUMORS COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Gilbert DECHAMBENOIT (RCI) – Pr Lucien MWANNYOMBET (Gabon) 16H30 – 16H40 : C65 – Neurinome kystique du trijumeau : à propos d’un cas et revue de la littérature. M KAKOU, R KOUITCHEU, F KOUAKOU, I DEROU, D N’DRI OKA, P YAPO, I DIOMANDE, G VARLET, V BA ZEZE. Côte d’ivoire (Abidjan) 16H40 – 16H50 : C66 – Compression médullaire cervicale par des neurofibromes plexiformes à propos d’une observation à l’IRM. L GUI-BILE. Côte d’Ivoire. (Abidjan)

16H50 – 17H00 : C67 – Tumeurs cérébrales et grossesse : à propos de cinq cas. AB THIAM, AER BIKONO, SP MUDEKEREZA, MC BA, M GAYE, N NDOYE, M THIOUB, M MBAYE, JN JABANG, MC KACHUNGUNU, M NDOUR MBAYE, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)

17H00 – 17H10 : C68 – Méningiomes olfactifs : à propos de 11 cas. DS ZABSONRE, Y SAKHO, GM SAKHO, ND NDOYE, MC BA, SB BADIANE. Sénégal (Dakar)

17H10 – 17H20 : C69 – Ultrasound Guided Resection of High Grade Gliomas : Early outcomes. MA ELZOGHBY, HA MOHAMED Egypt (Cairo)

17H20 – 17H30 : Discusssion

16H30 – 17H30 : SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS

Modérateurs / Moderators : Pr Médard KAKOU (Côte d’Ivoire) – Pr Abel KABRE (Burkina Faso)

16H30 – 16H40 : C70 – Etude de l’activité opératoire à l’Hôpital Mère Enfant « Le Luxembourg » : Problèmes, résultats et perspectives. MS DIARRA, O DIALLO, D KANIKOMO, M DAMA, Y SOGOBA, O COULIBALY. Mali (Bamako)

16H40 – 16H50 : C71 – Techniques de dissection de la substance blanche de l’encéphale. N ADOU, Y ZUNON-KIPRE, F KOUAKOU, D N’DRI OKA. Côte d’Ivoire (Abidjan)

16H50 – 17H00 : C72 – Cartographie du cercle artériel de la base du cerveau et de ses branches collatérales chez l’africain mélanoderme. A propos de 15 cas d’injection-dissection. A HIMA-MAIGA. Niger (Niamey)

17H00 – 17H30 : C73 – Cisternostomy for head injuries. Iype CHERIAN. Nepal (Bharatpur, Chitwan)

17H30 – 18H00 : CEREMONIE DE CLOTURE /CLOSING CEREMONY

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Résumés des conférences

Conference abstracts

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MERCREDI 23 AVRIL 2014 /WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014

Enquête sur la prise en charge des AVC à la phase aigüe en Afrique Ange-Eric KOUAME-ASSOUAN (1), Evelyne AKA-ANGHUI DIARRA (1), Constance YAPO (1), Mariam DOUMBIA-OUATTARA (1), Berthe ASSI.

(1) Université Félix Houphouët Boigny de Cocody - Neurologie – Abidjan, COTE D'IVOIRE, L'Afrique subsaharienne accuse un retard important dans la prise en charge moderne des AVC aigus, en particulier en ce qui concerne le développement des unités neurovasculaires (UNV) et la pratique de la fibrinolyse. L'objectif de cette étude était de faire le point des structures disponibles et des ressources humaines impliquées dans la prise en charge des AVC à la phase aigue en Afrique. Nous avons adressé un questionnaire à des neurologues référents en pathologie vasculaire dans la majorité des pays africains. Ce questionnaire comportait des items relatifs aux structures disponibles (services de neurologie, unités neurovasculaires, équipement...), au personnel (neurologues vasculaires, neurochirurgiens, neuroradiologues, paramédicaux...) et aux AVC (nombre type, mortalité). Nous présentons et discutons les résultats de cette étude. Ces données de base devraient permettre à la PAANS de mettre en place un plan d’action visant à améliorer la prise en charge des AVC en Afrique. Mots clés : Accident vasculaire cérébral, prise en charge, Afrique Prise en charge des AVC en UNV en Afrique : L’expérience du Congo-Brazzaville OSSOU-NGUIET PM1, MATALI E1, ELLENGA-MBOLLA BF2, OTIOBANDA GF3, MAWANDZA PDG3, BANDZOUZI-NDAMBA B1

1. Service de neurologie, 2. Service de cardiologie, 3. Service de réanimation. CHU de Brazzaville, Congo

Introduction. La prise en charge des AVC en unité neurovasculaire (UNV) réduit la mortalité et le handicap. C'est un préalable indispensable à la thrombolyse. Les UNV sont cependant inexistantes dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne. Nous rapportons l’expérience des 3 premiers mois de l’unité de soins intensifs neurovasculaires (USINV) du CHU de Brazzaville. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale observationnelle, réalisée du 6 janvier au 31 mars 2013 dans l’USINV du CHU de Brazzaville. Ont été inclus, tous les patients admis pour AVC confirmé au scanner cérébral. Les critères d’admission ont été : AVC graves quelle que soit la durée, tout AVC ou AIT de moins de 24 heures quelle que soit la sévérité. Les variables de l’étude ont été : l’âge, le sexe, le type d’AVC, la sévérité initiale, la surveillance multiparamétrique, le traitement et la mortalité. Résultats. Durant la période d’étude, 72 patients ont été hospitalisés dans l’USINV avec un âge moyen de 52 ans±14, dont 37 (51,4%) d’hommes. Les AVC hémorragiques représentaient 52,8% (n=38) des cas, et les AVC ischémiques 47,2%(n=34). Le score NIHSS moyen était de 21±8. La pression artérielle moyenne à l’admission était de 186±56, la fréquence cardiaque moyenne 98±44, la SaO2 moyenne à 96±3, et la température moyenne à 37±2. Douze patients ont présenté une arythmie complète par fibrillation auriculaire, et 3 une tachycardie ventriculaire. Tous les patients AVC ischémiques ont bénéficié d’antiagrégant plaquettaire, de prévention thromboembolique. La prise en charge de l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, la température a été initiée en fonction des seuils fixé et inscrit dans les protocoles du service. Treize patients ont bénéficié d’une ventilation assistée. Nous avons enregistré 32 (44,4%) de décès dont 24 (75%) d’AVC hémorragique et 8 (25%) AVC ischémique. Les causes de mortalité ont été inévitables chez 29 (90%) des cas. Aucun patient n’a été fibrinolysé.

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Conclusion. L’ouverture de l’unité des soins intensifs neurovasculaires au CHU de Brazzaville, avec des critères sélectifs d’admission a permis de réduire la mortalité due à des causes évitables au cours des AVC graves. La mise en place d’une filière bien définie et coordonnée de prise en charge permettra d’améliorer encore nos résultats. Mots clés : Unité neurovasculaire, AVC, Brazzaville

Prise en charge actuelle des AVC à la phase aigüe dans les pays développés Pr Paul TROUILLAS (France)

Non parvenu. Les cardiopathies emboligènes : épidémiologie et diagnostic Pr Iklo COULIBALY (Côte d’Ivoire)

Université Félix Houphouët Boigny de Cocody – Cardiologie – Abidjan, COTE D'IVOIRE

Les maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux constituent de par le monde, les plus grandes pourvoyeuses de mortalité dans les registres de l’OMS. Si en occident, les AVC semblent intéresser les sujets âgés, dans les pays en voie de développement comme la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les AVC intéressent des sujets relativement jeunes dont l’âge varie selon les études entre 52 et 60 ans avec une forte proportion de sujets de moins de 40 ans. Les étiologies dominantes des AVC ischémiques sont constituées par l’athérosclérose intracérébrale, l’athérosclérose aortique dont l’hypertension artérielle est le facteur de risque majeur et les cardiopathies emboligènes qui occupent une place de choix avec une proportion variant entre 17 et 46% des cas. Les AVC qu’elles induisent se caractérisent par leur sévérité en rapport avec des lésions cérébrales plus importantes que dans les AVCI d’autres étiologies. Ces cardiopathies emboligènes n’ont cependant pas toutes les mêmes risques d’induire un AVC I. On en distingue 2 groupes selon le niveau de risque. Les cardiopathies emboligènes à risque majeur sont représentées par la fibrillation auriculaire, l’IDM récent ou une cardiomyopathie ischémique avec anévrysme, les cardiomyopathies, les masses cardiaques et les valvulopathies rhumatismales notamment le RM (Rétrécissement Mitral) et les endocardites infectieuses. Parmi les cardiopathies à risque embolique mineur, l’on retrouve le prolapsus de la valve mitral, les calcifications annulaires, la sténose aortique calcifiée, l’anévrysme du septum inter-auriculaire et le foramen ovale perméable. Si le diagnostic de ces cardiopathies emboligènes repose sur une évaluation clinique complète et l’électrocardiogramme de surface, il a cependant été largement amélioré par l’évolution des méthodes d’imagerie que sont l’échographie doppler cardiaque dans ses modalités transthoracique et transoesophagienne, le scanner thoracique et l’IRM cardiaque.

Indications des anticoagulants dans la prévention secondaire des accidents ischémiques cérébraux d’origine cardioembolique Thierry ADOUKONOU (Bénin)

UER Neurologie Faculté de Médecine Université de Parakou, Bénin

Les cardiopathies emboligènes pourraient expliquer entre 10 et 20% des accidents ischémiques cérébraux. Près de la moitié de ces cardiopathies est représentée par la fibrillation auriculaire non valvulaire. La prévention secondaire des ces AIC repose souvent sur

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l’usage des antithrombotiques. Devant un AIC cardioembolique la question est de savoir quel antithrombotique utiliser et pour quel patient ? Toutes les cardiopathies n’ont pas le même risque embolique. Le choix entre un anticoagulant et un antiagrégant plaquettaire doit reposer sur le risque de chaque cardiopathie et sur le patient. Malgré les recommandations sur l’utilisation des anticoagulants dans la fibrillation auriculaire en prévention secondaire, des questions restent non résolues telles chez les patients très âgés avec une maladie sévère des petites artères et chez les sujets dont la surveillance du traitement anticoagulant n’est pas facile. L’arrivée récente des nouveaux anticoagulants oraux permettrait de résoudre beaucoup de situation notamment dans nos pays africains où la surveillance du traitement par une antivitamine K est souvent difficile. Mais leur accessibilité et disponibilité rend pour le moment leur usage limité en Afrique. Mots clés : Accident ischémique cérébral, anticoagulant, cardiopathie emboligène

Les troubles cognitifs post-AVC Pr Fausto VIADER (France)

Les troubles cognitifs surviennent après 35% des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Ils sont un facteur de dépendance au même titre que les déficits moteurs ou sensoriels. L’AVC est un puissant facteur de risque de démence, et les troubles cognitifs post-AVC augmentent aussi fortement le risque de récidive. Les principaux prédicteurs cliniques de la survenue de troubles cognitifs après un AVC sont l’âge, l’état cognitif et le niveau d’éducation pré-morbide, le nombre et la gravité des facteurs de risque, notamment l’hypertension, le diabète et les cardiopathies. Les troubles cognitifs sont plus fréquents et importants après les AVC hémisphériques gauches. Ils sont corrélés au volume des lésions mais aussi à la présence d’infarctus silencieux, de lésions de la substance blanche, d’une atrophie temporale interne ou d’une atrophie globale. Ils peuvent survenir aussi après des AVC territoriaux que lacunaires. Les troubles varient avec la topographie et la nature des lésions. Les infarctus ou hémorragies de localisation stratégique peuvent causer des déficits monosymptomatiques lourds (aphasie, amnésie, héminégligence…). Les troubles cognitifs post-AVC lacunaires sont dominés par le ralentissement, les dysfonctions exécutives et les troubles globaux de l’efficience intellectuelle, avec des troubles mnésiques et visuo-spatiaux secondaires. A long terme, les troubles dysexécutifs et la bradypsychie sont les séquelles les plus durables. La dépression et l’apathie sont fréquemment associées aux troubles cognitifs succédant à un AVC et aggravent leur retentissement. L’évaluation et la prise en charge spécifique des troubles cognitifs sont des temps essentiels de la prise en charge des AVC.

La dépression post AVC en Afrique Subsaharienne Pr B Jean KABORE (Burkina Faso)

Service de neurologie, CHU Yalgado Ouedraogo, Ouagadougou, Burkina Faso

L’association de la dépression à un évènement vasculaire cérébral est suspectée depuis le XIXè siècle, lorsque DURAND-FARDEL en 1843 établit pour la première fois un lien entre pathologie vasculaire cérébrale et dépression ; mais ce n’est que depuis les années 1980 que l’affection est reconnue comme entité nosologique. Si le diagnostic de dépression et d’AVC semble aisé, celui de dépression post AVC (DPAVC) reste malaisé, car bien de manifestations cliniques fonctionnelles et somatiques qui accompagnent la dépression peuvent être attribuées à l’AVC.

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Il y a beaucoup de controverse autour de cette entité, certaines études ayant montré que 30% des déprimés post AVC présentaient des symptômes de dépression avant l’évènement vasculaire. Cependant, toutes les études s’accordent sur l’importance de la survenue de dépression après un AVC ; la prévalence varie de 20 à 60%, et la moyenne autour de 30%. Les comparaisons sont difficiles, car les méthodologies utilisées sont diverses. En Afrique, les quelques études consacrées à la DPAVC s’accordent pour sa prévalence élevée et sont rôle dans la récupération du déficit, et la réhabilitation physique et fonctionnelle. Les autres caractéristiques épidémiologiques diffèrent selon les méthodologies utilisées. Dans l’étude faite à Ouagadougou, le délai de survenue de la DPAVC était précoce, chez 73% des patients, dès le premier mois de survenue de l’AVC. Un cas sur trois était une dépression sévère à l’échelle MADRS, alors que près de trois patients sur quatre sont des déprimés majeurs selon l’évaluation par les critères du DSM IV. La prise en charge thérapeutique de la DPAVC reste pour la majorité des études la prescription d’antidépresseurs notamment les ISRS et certains auteurs ont pu constater une récupération plus rapide du handicap chez des patients traités, alors que d’autres n’y ont vu aucun effet favorable. La DPAVC est un diagnostic à évoquer et traiter chez tout patient victime d’AVC dans notre pratique, en attendant que son mécanisme soit mieux compris.

AVC et neuroradiologie interventionnelle Pr Paulette YAPO (Côte d’Ivoire)

Université Félix Houphouët Boigny de Cocody – Radiologie – Abidjan, Côte d'Ivoire

Objectifs : Connaître la place de la Radiologie interventionnelle dans la prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC), connaître la répartition des activités de Radiologie interventionnelle en Neuroradiologie en activités diagnostique et thérapeutique, connaître les indications, les techniques, les limites et les résultats de la Radiologie Interventionnelle en Neuroradiologie. Messages à retenir : Des méthodes alternatives à la chirurgie guidées par l’imagerie interventionnelle peuvent être proposées dans la prise en charge thérapeutique des AVC. Le recours à ces techniques de Radiologie interventionnelle nécessite cependant une concertation pluridisciplinaire Résumé : La neuroradiologie interventionnelle est née dans les années 1980 du fait de la nécessité d’aborder par voie endovasculaire des pathologies intraitables par voie neurochirurgicale. Ses domaines d’action se sont considérablement élargis au cours de ces dernières années, avec le développement des nouveaux matériaux d’embolisation et de l’amélioration constante de l’imagerie de l’encéphale. Trois grands domaines d’application bénéficient de cette discipline les malformations artérioveineuses, les Accidents Vasculaires Cérébraux ischémiques (AVCi) et les AVC hémorragiques (AVCh) causés par les anévrismes cérébraux. L’émergence de la thrombectomie mécanique qui a pour but d’extraire le thrombus permet d'améliorer potentiellement le pronostic vital de l'AVCi en recanalisant l'artère intracrânienne occluse ; elle permet ainsi la reperfusion et à terme la revascularisation du parenchyme cérébral en souffrance. De même l’utilisation des matériaux d’embolisation permet d’occlure efficacement par voie endovasculaire les anévrysmes artériels et les malformations artérioveineuses.

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Surgical indications and techniques for failed coiled aneurysms Pr Christian RAFTOPOULOS (Belgique)

For two decades, endovascular coiling has revolutionized the treatment of intracranial aneurysms. However, as with all techniques, it has limitations and endovascular radiologists and neurosurgeons are regularly confronted by what we call ‘‘failed’’ coiled aneurysms. Failed coiled aneurysms can occur in different situations: a) Presence of a significant remnant at the end of an endovascular procedure; b) recanalization of an initially satisfactory occlusion ; and c) coil extrusion deemed too thrombogenic or threatening the blood flow in the parent vessel. We and other teams around the world have developed strategies to manage these difficult cases. In this manuscript, we compare our own experience with other reports in the literature. Indications chirurgicales actuelles des AVC hémorragiques Pr Olivier De WITTE (Belgique)

Non parvenu

Le resaignement des lésions vasculaires cérébrales rompues. Pr François PROUST (France)

Une lésion vasculaire cérébrale rompue expose au resaignement, et guide la stratégie que le neurochirurgien doit savoir proposer. En particulier, le degré d’urgence à un traitement curatif dépend du risque de resaignement. Nous proposons de faire une revue de la littérature. Après rupture d’un anévrisme cérébral, le risque de resaignement est de 35.9% dans les 3 heures et de 48% dans les 6 heures qui suivent la rupture. Ainsi la proportion dans les 24 heures est estimée entre 9% et 17%. Quelques facteurs de risque ont été démontrés : l’artère communicante antérieure, le sexe masculin, et le grade sévère de l’HSA (grade IV WFNS). Après rupture d’une malformation artério-veineuse, le risque de resaignement serait de 17% la première année avec pour unique facteur de risque le drainage veineux profond. Dans le cadre de la fistule durale, ce risque serait de 35% les 2 premières semaines et celui des cavernomes serait de 5% durant la première année. La connaissance de ces différents risques de resaignement permet de mieux inscrire la procédure thérapeutique dans l’histoire naturelle de la lésion vasculaire.

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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURSDAY, APRIL 24th 2014

Neurological manifestations of HIV infection in patients on antiretroviral therapy Pr Elly KATABIRA (Ouganda)

College of Health Sciences, Makerere University, Kampala, Uganda.

During the pre-antiretroviral therapy era, neurological manifestations of HIV infection was a major cause of morbidity and mortality. This was particularly noticeable in sub-Saharan Africa where even effective drugs for these complications were either too expensive or not readily available. The major causes of these neurological manifestations include HIV associated neurocognitive disorders, HIV associated peripheral neuropathy, cryptococcal meningitis, Toxoplasma and CMV encephalitis and varicella zoster. The picture has now changed with the introduction of highly active antiretroviral therapy (HAART), although not necessarily uniformly across the region. The use of antiretroviral therapy (ART) has led to a dramatic reduction of these complications as a result of improved immune status, particularly where access to ART has been successful. Where the access has yet to achieve a high percentage of coverage, you still encounter neurological complications that were seen during the pre-HAART era though some of them in a milder form. However, ART has also introduced its own neurological complications in the form of side effects or drug induced immune reconstitution inflammatory syndromes (IRIS). In some patients, particularly those who initiate therapy late when complications have already set it in, their improvement may not be very significant as in the case of those with HIV associated dementia (HAD). In others who have achieved significant viral suppression, the patients may have milder complications that may be difficult to detect by the attending clinician.

Situation de la lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013 ? LBN AKA1,2, K YAO1, C ASSA1, S NOUFE1, AN BROU1, KD EKRA 2, NS DAGNAN2, YF BOA4, B KOUASSI 3.

1 Direction de coordination du Programme Elargi de Vaccination 2 Département de santé publique et informatique médicale, Université FHB d’Abidjan 3 Président du comité national de certification de l’éradication de la poliomyélite de Côte d’Ivoire 4 Président du comité national d’expert pour la poliomyélite de Côte d’Ivoire

Contexte et justification : La campagne mondiale d’éradication de la poliomyélite dans le monde, lancée par l’OMS en 1988 peine à atteindre ses objectifs en Afrique. Aussi, l’Assemblée Mondiale de la Santé a déclaré le 26 mai 2012 que l’achèvement de l’éradication de la poliomyélite dans le monde constituait une «urgence programmatique pour la santé publique mondiale». Il a donc été élaboré un plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite comprenant la phase finale 2013-2018. En Côte d’Ivoire, le dernier cas de poliomyélite du au poliovirus sauvage date du 24 juillet 2011. Il nous est apparu opportun de présenter la situation de la lutte contre la poliomyélite en Côte d’Ivoire de 2008 à 2013. Méthode : Il s’agit d’une enquête transversale par revue documentaire portant sur les données de surveillance des Paralysies flasques aiguës (PFA), de la vaccination de routine et des activités de vaccination supplémentaires de 2008 à 2013. Ces données, générées par les districts sanitaires, sont compilées au niveau central par la Direction de Coordination du Programme Elargi de Vaccination. Résultats : Au plan de la surveillance de la poliomyélite : 1) La proportion de districts sanitaires ayant notifié au moins un cas avec prélèvement était :

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87% en 2008, 95% en 2009, 99% en 2010, 91% en 2011, 100% en 2012 et 2013. 2) Taux de PFA non Polio pour 100 000 enfants de moins de 15 ans : 2,4 en 2008, 3,3% en 2009 et 2010, 5,3% en 2011, 4,3 en 2012 et 4,9 en 2013. 3) Pourcentage de selles prélevées dans les 14 jours suivant la paralysie : 93% en 2008, 73% en 2009, 80% en 2010, 71% en 2011, 82% en 2012, 89% en 2013. 4) Nombre de cas de poliovirus sauvage détecté : 26 en 2009 (type 1) et 36 en 2011 (type 3). 5) Le comité national d’experts pour la poliomyélite a classé plusieurs cas compatibles : 1 sur 17 cas en 2008, 9 sur 90 cas en 2009, 3 sur 61cas en 2010, 8 sur 208 cas en 2011, 7 sur 97 cas en 2012, 2 en 2013. Au plan de la vaccination de routine, la couverture en VPO3 et proportion de districts sanitaires ayant atteint une couverture de 80% : respectivement 58% et 18% en 2008, 77% et 39% en 2009, 82% et 52% en 2010 ; 57% et 15% en 2011, 93% et 85% en 2012, 97% et 96% en 2013. Au plan des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, les données du monitorage étaient les suivantes: 1) la variation de la proportion d’enfants non vaccinés : 3,5 à 2,6% en 2009 ; 2,5 à 2,2% en 2010 ; 3,4 à 4,5% en 2011, 2 à 5,4% en 2012 et à 4,5% en 2013. 2) La variation de la proportion des localités insuffisamment couvertes : 4,5 à 3,6% en 2009 ; 3,2 à 1,7% en 2010 ; 3,6 à 5,2% en 2011; 4,7 à 8% en 2012 et 3,4 à 4,5% en 2013. Discussions : La Cote d’Ivoire a amélioré ses performances dans la lutte contre la poliomyélite en matière de surveillance des paralysies flasques aigues, de la vaccination de routine et des activités de vaccination supplémentaires sur la période 2008 à 2013. Cependant on constate une persistance d’enfants non vaccinés et d’enfants jamais vaccinés, l’existence de localités insuffisamment couvertes de même des cibles non atteinte en vaccination de routine. Il reste donc des efforts à faire pour atteindre toute la cible au cours des activités de vaccination et une amélioration de la surveillance. Une plus grande implication communautaire et des pouvoirs publics pourrait aider à l’atteinte des objectifs. Conclusion : L’éradication de la poliomyélite en Côte d’Ivoire nécessite une plus grande implication des communautés. Les comités d’experts pour la poliomyélite pourraient aider à l’atteinte de ce statut. Mots clés : Poliomyélite, vaccination, éradication, Côte d’Ivoire.

Prévention des infections nosocomiales en milieu neurochirurgical Pr Vincent BA ZEZE / Pr Emmanuel BISSAGNENE (Côte d’ivoire)

Non parvenu

Quelle antibiothérapie dans les services de réanimation? Bases microbiologiques de l’antibiothérapie. Pr Adèle KACOU- N’DOUBA (Côte D’Ivoire)

Département de Microbiologie, UFRSMA, UFHB/ Unité de Bactériologie Clinique, IPCI

Les infections nosocomiales ou plus généralement les infections liées aux soins, constituent aujourd’hui un grand problème de santé publique, encore méconnu et mal maîtrisé dans nos structures sanitaires. « Une infection est dite associée aux soins si elle survient au cours ou à la suite d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique ou préventive) d’un patient, si elle n’était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge ». Ces infections sont responsables d’une morbidité et d’une mortalité importantes. Les conséquences sont multiples telle que le surcoût direct (frais de prise en charge) et indirect (productivité), la surchage de travail pour le personnel médical… L’une des préoccupations des infections nosocomiales est

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l’émergence et la diffusion des bactéries multi-résistantes. Une bonne prise en charge de ces infections passe par la connaissance et la maitrise de la circulation des bactéries résistantes. Les infections nosocomiales les plus fréquemment rencontrées sont les infections urinaires, les infections des voies respiratoires, les infections du site opératoire, les bactériémes et les infections sur cathéter vasculaire. Les services les plus touchées sont la chirurgie, la réanimation, la neurochirurgie, la neurologie, la pneumologie, les maladies infectieuses. Les pathogènes menaçant sont celles qui présentent une multi-résistance aux antibiotiques. Il s’agit de Staphylococcus aureus résistant à la methicillinr (SARM), les entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre élargi (EBLSE), Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime (PARC), Acinetobacter résistant à la ticarcilline (ART), Enterococcus résistant à la vancomycine (ERV). Ces bactéries sont dites indicatrices d’infections nosocomiales. En raison de l’évolution croissante de la résistance, ces bactéries constituent une menace de plus en plus inquiétante en milieu hospitalier voire en milieu communautaire. Pour combattre les infections à bactéries multi-résistantes, les associations d’antibiotiques sont souvent préconisées. La connaissance de l’épidémiologie de la résistance des bactéries aux antibiotiques et son évolution dans le temps en fonction de la progression ou de l’apparition des mécanismes de résistance est indispensable pour l’établissement des algorithmes thérapeutiques. Le bon usage des antibiotiques passe par le respect des règles de bonnes pratiques. Il constitue un enjeu. La lutte contre les infections nosocomiales est multidisciplinaire. L’activation du comité de lutte contre les infections nosocomiales demeure une priorité. Infections nosocomiales en milieu neurochirurgical : l’exemple du CHU de Yopougon C BONI CISSE, S MEITE; A MLAN; H FAYE KETTE; M DOSSO. (Côte D’Ivoire)

Introduction : Les infections nosocomiales (IN) sont des infections contractées à l’hôpital et se manifestant dans un délai supérieur à 48 heures après l’admission. Pour les infections sur le site opératoire (ISO), le délai es de 30 jours après intervention et de 1 an pour prothèse et implant. La lutte contre les IN passe par une organisation du système de santé. Au niveau de la structure sanitaire, le laboratoire de microbiologie joue un rôle important dans la surveillance de l’écologie microbienne et dans la résistance des bactéries. Objectifs : a) Décrire le système de lutte contre les infections nosocomiales ; b) Surveiller l’environnement des services hospitaliers du CHU de Yopougon afin d’identifier les réservoirs potentiels de bactéries d’infections nosocomiales. Méthodologie : La description du système de lutte contre les infections nosocomiales s’est faite à l’aide de la revue bibliographique. Concernant la surveillance microbiologique de l’environnement hospitalier, des prélèvements de surface de matériel médical, des locaux et du mobilier ont été effectués à l’aide d’écouvillons stériles dans les différentes unités du CHU de Yopougon dont le service de neurochirurgie. Les prélèvements ont été faits au niveau du service de neurochirurgie. Les isolements des bactéries ont été réalisés sur les milieux sélectifs usuels et l’identification s’est faite selon les méthodes classiques de bactériologie. Résultats : La lutte contre les contre les infections nosocomiales au niveau des structures est sous la responsabilité du comité d’hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales. Cela est rendu possible par l’organisation du comité, la surveillance clinique des infections nosocomiales et de l’environnement hospitalier avec la recherche des bactéries multi résistantes. Cependant la mise à disposition de moyens est nécessaire pour l’atteinte de ces objectifs. Concernant la surveillance de l’environnement, de 2005 à 2008, 431 prélèvements ont été effectués. 58,5% provenaient des surfaces du mobilier. Sur les 270 bactéries, 30,7% étaient d’origines humaines. S.aureus (11,1%) et K.pneumoniae (11,8%) étaient les bactéries prédominantes. 13,3% des Staphylococcus sp étaient méticillino résistants et 23,5% des entérobactéries produisaient une BLSE. Conclusion : L’organisation et le bon fonctionnement du CLIN est la condition majeure pour une lutte efficace contre les infections

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nosocomiales. Lors des surveillances de l’environnement hospitalier, la présence de bactéries multi résistante d’origine humaine est le témoin d’une mauvaise hygiène dans les structures de soins. Cependant avec la présence du biofilm bactérien, de nouvelles mesures de lutte et d’hygiène doivent être mise en place dans nos structures sanitaires. Mots clés : Infections nosocomiales, Neurochirurgie, Bactéries multirésistantes

Neurobiologie de l'épileptogénèse et implications thérapeutiques Pr Amadou Gallo DIOP (Sénégal) Département de Neurologie, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal L’épilepsie est encore un important problème de santé publique dans la majorité des pays Africains. Prés de 70 millions de personnes en souffrent à travers le monde. En Afrique, la prévalence moyenne est estimée à 15 pour 1000 habitants. Le taux d’échappement thérapeutique (treatment gap) y varie de 60 80% selon le contexte géographique et socio-culturel. Le neurone, son fonctionnement intime, son environnement, et les bases physico-neurochimiques de communication pouvant expliciter l’hyperexcitabilité, base de la crise épileptique, sont décrits dans cette communication. Les déductions d’approches thérapeutiques sont partagées afin de comprendre le pourquoi et le comment du traitement anti-épileptique afin de le rendre adapté, prudent, le plus efficace et le moins à risque possible. Comprendre les mécanismes qui expliquent la crise épileptique, en déduire les principes sous-tendant les modalités thérapeutiques, notamment médicamenteuses sont fondamentales pour tout praticien ayant en charge des patients souffrant d’épilepsie, afin de minimiser les risques iatrogènes, d’envisager les meilleures options bénéfiques à la personne à traiter et anticiper sur les rares, mais possibles, résistances au thérapeutiques anti-épileptiques.

L’épilepsie pharmaco-résistante Pr Riadh GOUIDER (Tunisie)

Service de Neurologie CHU Razi, Tunis-Tunisia

L’épilepsie pharmaco-résistante représente 20 à 30% des épilepsies et ce malgré l’avènement de nouveaux médicaments antiépileptiques. Le concept exact de pharmaco-résistance a connu ces dernières années de transporteurs présents dans la barrière hémato encéphalique ainsi que leur variation génétique dans la résistance aux anti-épileptiques. Le traitement chirurgical des épilepsies pharmaco-résistantes, développé depuis les années 50 constitue le seul traitement curatif reconnu. La vidéo EEG fait partie du bilan préchirurgical et permet de diagnostiquer des pseudo-crises chez 2% des patients avec épilepsie classée pharmaco-résistante. On retrouve dans la littérature un taux de succès pour la chirurgie temporale de 70%. D’autres approches thérapeutiques palliatives impliquant une neurostimulation ont été développées durant les quinze dernières années. Elles peuvent être proposées si la chirurgie résective ne constitue pas une option thérapeutique raisonnable. La stimulation du nerf vague réduit à long terme la fréquence des crises de moitié chez 50% des patients. La stimulation cérébrale profonde est une autre technique palliative prometteuse visant soit directement le foyer épileptique, soit un nœud important du réseau épileptique. Le régime cétogène utilisé chez les enfants peut améliorer l’effet des thérapies conventionnelles. Dans les épilepsies pharmaco-résistantes, le taux de mortalité est 2 à 10 fois supérieur à celui de la population

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générale. Réduire la mortalité en cas de pharmaco-résistance, en particulier liée au risque de mort subite, est un des objectifs essentiels du traitement. La prise en charge des épilepsies pharmaco-résistantes ne se résume pas uniquement au traitement médicamenteux ou chirurgical mais nécessite une prise en charge multidisciplinaire médicale, paramédicale et sociale. Surgical procedures of spinal post - infectious deformities Pr Mehmet ZILELI (Turquie) Non parvenu Incidental dural tears in lumbar decompressive surgery: from bed to bench and again back Pr I SOLAROGLU, Pr G. EVREN KELES

Koç University, School of Medicine, Department of Neurosurgery, Rumelifeneri Yolu, 34450 Sarıyer, Istanbul, Turkey The aim of theTranslational Medical Research is to translate knowledge, mechanisms and techniques discovered by basic scientific research into new approaches for diagnosis and treatment of diseases. Translation in the reverse direction is also highly pertinent, namely the translation of clinical observations into new research questions. This can be described as ‘triple B’ (from bench to bedside and back again). However, in various clinical problems it is also possible to reverse this direction from bedside to bench and back again. In this lecture, the short story of a newly described ligament at the lumbar level, the ATA, will be presented as a case study in ‘triple B’. Also, the problem in our clinical practice, importance of the problem, logical reasons to study on this topic will be discussed. Management of tumors of spine Pr Mehmet ZILELI (Turquie) Non parvenu

Guide de prévention de la maladie thrombo-embolique Pr Abdoulaye BANA (Côte d’Ivoire)

Président du Comité « trombus »

Longtemps il nous a été enseigné que la Maladie Thrombo Embolique Veineuse (M.T.E.V.) était une affection exceptionnelle du fait d’une prétendue « protection naturelle » que les patients de race noire auraient à l’égard de cette pathologie grave qui continue à faire des ravages en Europe et en Amérique. Les asiatiques ont eux aussi été victime de cette légende. Ce qui est réel en la matière, c’est la pauvreté pour ne pas dire l’absence d’études fiables sur le sujet en ce qui concerne la race noire tant au plan épidémiologique que prophylaxique ou encore thérapeutique. Le comité TROMBUS de Côte d’Ivoire a décidé de contribuer modestement à combler ce manque en initiant avec le concours des Laboratoires SANOFI-AVANTIS une étude ENDORSE sur le modèle de ce qui se fait ailleurs.

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Les résultats de cette étude que nous publierons sont édifiants et nous pouvons aujourd’hui sans « risque » de nous tromper dire que le patient de race noire est lui aussi un patient à « risque » comme les autres. Donc la MTEV est comme pour les autres un gros problème de santé publique chez les patients de race noire, qui tue silencieusement (l’expression n’est pas de moi) dans nos contrées et qui mérite qu’on la combatte de façon organisée. Aussi c’est sans prétention aucune mais avec une détermination à nulle autre pareille que le comité TROMBUS a travaillé à l’élaboration de ce « GUIDELINE » espérant ainsi être de cette lutte qui assurément sera ardue. Merci à tous de votre implication, de votre abnégation et de votre foi en notre action

Imaging of stroke in children Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (Cameroun/France)

Neuroradiology, University Hospital of Lille, France. Pediatric Neuroradiology, University Hospital Saint-Pierre, Brussels.

The development of non-invasive imaging tools and their applications in the field of cerebrovascular diseases has increased the recognition of stroke in Children. In emergency situations, computerized tomography (CT) is largely the first modality to apply because of its availability, and because it does not require an absolute immobility, which is often hard to achieve in very young children. CT may show the infarcted area or hemorrhage, but may disclose no abnormal densities in the first hours. Transcranial Doppler (TCD) ultrasound will be used to record blood velocity in the Willis circle branches, mainly in the middle cerebral artery. TCD is also used to monitor children with sickle cell disease for stroke prevention. The optimal imaging modality is magnetic resonance imaging, as in adults, to confirm the clinical diagnosis of stroke, the volume of the infracted tissue by means of Diffusion, the presence of hemorrhage and the salvageable penumbra area. However, MRI often requires sedation, and even anesthesia, in young children. Moreover, gadolinium enhanced first pass perfusion imaging is not always possible because venous catheterization is limited. Whereas non-contrast enhanced perfusion arterial spin labeling technique can help overcoming this difficulty, phase contrast and time-of-flight MR angiography techniques will be helpful to detect vascular occlusion or stenosis, and malformations. The objective of this topic is to review the physiological basis of stroke in children as well as the application of brain imaging tools available in order to contribute to the optimal management of the child.

Présentation de cas cliniques Dr Mariam DOUMBIA-OUATTARA (Côte D’Ivoire)

Bien qu’il s’agisse essentiellement d’une maladie du sujet âgé, les AVC peuvent survenir à tout âge, notamment chez l’enfant. Ces AVC de l’enfant se démarquent de ceux de l’adulte par une présentation clinique, des facteurs de risque, et des causes différentes. Chez l’enfant avant 10 ans, la présentation clinique est surtout motrice. L’hémiplégie s’installe généralement en 2 temps, séparés de quelques heures à quelques jours par une phase de récupération initiale trompeuse. L’AVC peut également être révélé par des crises épileptiques, en particulier chez le jeune enfant avant trois ans. Des céphalées ainsi que des vomissements peuvent dominer le tableau initial. Une fièvre accompagne souvent cette symptomatologie. Nous rapportons 2 observations d’AVC chez des enfants, à partir desquelles, nous discuterons des aspects cliniques et radiologiques pour illustrer ces propos.

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Neuroimaging of epilepsy in children Pr Patrice JISSENDI TCHOFO (France/Cameroun)

Neuroradiology, University Hospital of Lille, France. Pediatric Neuroradiology, University Hospital Saint-Pierre, Brussels. Imaging of epilepsy has evolved considerably these last years towards the integration of different modalities (morphological Magnetic Resonance Imaging, diffusion tensor, functional MRI, ASL, PET), which results, taken together, contribute to the anatomo-electro-clinical correlations for the detection of the epileptogenic focus. Also, many computer tools have been developed to facilitate the mapping of these results on the same brain. However, the child's brain is not well suited for these post-processing techniques, due to its small size and its level of development. The objective of this topic is to re-emphasize the contribution of morphological MRI (conventional and advanced) in the context of neuroimaging investigations of epilepsy in children. In this setting, brain Computerized Tomography (CT) will be mentioned only as for emergency imaging.

The continuous awake craniotomy (CAC) protocol: A protocol for awake craniotomies GC FEIGL1, R LUERDING2, K ROSENGARTH2, C DOENITZ3, KM SCHEBESCH3, M LANGE3, A BRAWANSKI3, J SCHLAIER3, E HANSEN4.

1Department of Neurosurgery, Klinikum Bamberg, Germany 2 Department of Neuropsychology, University of Regensburg, Germany 3 Department of Neurosurgery, University Hospital Regensburg, Germany 4Department of Anesthesiology, University Hospital Regensburg, Germany

Objective : The generally used asleep-awake-asleep protocol makes reliable intra-operative testing difficult since patients are frequently disoriented when woken-up from sedation. Furthermore, this protocol carries potential risks for the patient with respiratory complications being the most common. In an effort to eliminate potential risks for the patient during awake craniotomies and in order to improve reliability of intra-operative test results we implemented a new protocol for awake craniotomies, the awake-awake protocol where the patient in not sedated during the entire procedure. We present first results of this new protocol. Methods : In a prospective study we analyzed awake craniotomies which were performed between September 2006 and June 2008. Data included OR-records, anesthesiological protocols, patient’s charts and neuropsychological records. Results : Data of 12 consecutive primary brain tumor patients (6 men / 6 women) with a mean age of 46 years who underwent 13 awake craniotomies were analyzed. A gross total resection was achieved in 10 patients (83.3%) of which 1 patient (8.3%) suffered from a new neurological deficit post-operatively. One patient suffered a generalized seizure and one a focal seizure triggered by direct cortical stimulation. There were no anesthesiological or surgical complications in this study. Conclusion : This study shows that the awake-awake protocol is safe, was tolerated well by all patients and created a very controllable situation during all surgeries. Applying this method, sedation related complications such as respiratory complications and haemodynamic dysregulation can be avoided as are potential risks during an intra-operative wake-up phase. Furthermore, intra-operative neuropsychological test results become more reliable. Keywords: awake craniotomy, glioma, seizure, brain mapping, complications, awake-awake-protocol.

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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014

Traitement médical des douleurs neuropathiques Pr Patrick MERTENS (France)

Non parvenu

Traitement Neurochirurgical des douleurs neuropathiques. Dr Christine DESENCLOS (France)

Tout traitement d’une douleur chronique qu’il soit chirurgical ou non repose sur une analyse minutieuse de ses mécanismes générateurs ainsi que l’identification précise de la cible thérapeutique. Il faut savoir apprécier l’objectif thérapeutique sans jamais oublier la notion de « bio-psycho-social » puisqu’une douleur chronique n’est jamais un modèle unidimensionnel. Le geste doit être adapté et sélectif, le moins traumatisant possible et réalisé au sein d’une équipe pluridisciplinaire formée à la douleur chronique. Trois types de techniques neurochirurgicales sont disponibles pour traiter une douleur réfractaire. Les méthodes d’interruption des voies de la douleur. Ces techniques les plus anciennes sont réalisées le moins souvent possible car la pratique d’une lésion est irréversible. Le site chirurgical de la lésion est fonction des caractéristiques anatomiques de la douleur. Il est primordial de tenir compte de l’évolutivité lésionnelle à court terme lorsqu’une chirurgie de ce type est envisagée. Les pharmacothérapies locales par administration intrathécales. Les thérapies intra-thécales ou la Morphinothérapie intracérébro-ventriculaire sont le plus souvent indiquées dans les douleurs cancéreuses. Les techniques de neuromodulation. Le traitement neurochirurgical des douleurs neuropathiques fait appel aux techniques de neuromodulation. L’intervention la plus classique est la stimulation médullaire. La stimulation médullaire fait suite aux travaux de MELZACK et WALL datant de 1965 sur la Théorie de la Porte ou Gate Control. En 1967, SHEALY faisait un rapport préliminaire concernant cette nouvelle technique. Les résultats étaient décevants essentiellement du fait d’une mauvaise sélection des indications et des insuffisances techniques à l’époque. En France, le rapport de la SNLF de SEDAN et LAZORTHES en 1975, a permis de bien définir les indications que sont les Douleurs neuropathiques avec un critère d’efficacité qui est l’obtention de paresthésies dans le territoire douloureux induites par la stimulation. Deux études rétrospectives françaises, celles du Pr LAZORTHES en 1995 et celle du Pr BLOND à LILLE en 2000 ont permis d’ analyser les résultats de la technique ainsi que ses aléas. La technique chirurgicale est bien codifiée avec deux temps chirurgicaux. Différentes électrodes sont disponibles et peuvent être positionnées par voir chirurgicale ou percutanée en épidural. Après une phase de test dont la durée est variable en fonction des habitudes de chaque équipe, dans un second temps, on relie l’électrode à un neuro pace maker. Si Le geste neurochirurgical est globalement assez simple, plus difficile est la sélection des patients. Pour cela, il est indispensable de réaliser une évaluation préalable multidisciplinaire en tenant compte des différents aspects du syndrome douloureux chronique. L’évaluation des caractéristiques sensori-discriminatives de la douleur chronique et le test de neurostimulation transcutané externe sont importants en pré opératoire. L’analyse des PES par stimulation des nerfs périphériques permet d’étudier le degré de dégénérescence lemniscale. Les indications idéales sont celles ou le degré de dégénerescence lemniscal est partiel. La sciatalgie neuropathique et les douleurs neurogènes d’origine tronculaires représentent les indications les plus classiques. Le contexte général est également primordial à prendre en compte avant de poser l’indication opératoire. Il faudra évaluer les composantes affectives, thymiques, comportementales,

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culturelle, cognitive pouvant renforcer la plainte douloureuse et être source d’échec. Il faudra éliminer la recherche de bénéfices secondaires (affectifs ou économiques). Vérifier l’absence de conflit médicolégal. En 2007, l’étude PROCESS réalisée par KUMAR a confirmé l’intérêt de la stimulation médullaire dans le failed back surgery syndrome avec une amélioration de la qualité de vie. Actuellement, se pose la question de l’élargissement des indications notamment dans certains syndromes douloureux régionaux complexes ou certaines lombalgies réfractaires lorsqu’elles sont accompagnées d’une sciatalgie neuropathique. Ces indications doivent rester prudentes et ne se concevoir qu’après évaluation des résultats par le biais des études prospectives en cours. Neurochirurgie des douleurs du cancer Pr Patrick MERTENS (France)

Non parvenu

Enquête sur la prise en charge de la douleur neuropathique en Afrique A HAIDARA (1), H N’DAH (1) ; L DROGBA (1), L KONAN(1), V BA ZEZE (1).

1 : Service de neurochirurgie du Yopougon

Ces dernières années, les débats sur la prise en charge de la douleur et des soins palliatifs, s’entendent à nos pays de l’Afrique sub-saharienne. L’objectif de notre enquête est de mettre en avant l’urgence de la prise en charge de la douleur, en particulier, la mise en place d’unités et de centres d’évaluation et de traitement de la douleur, l’accès aux morphiniques, ainsi que la formation des professionnels de santé au traitement de la douleur et aux soins palliatifs, dans nos pays d’Afrique sub saharienne Mots clés : prise en charge, douleur, afrique sub saherienne.

Survey of the sellar and parasellar tumors in Africa Pr Nimrod MWANG’OMBE (Kenya)

Non parvenu

Endoscopic extended endonasal approaches to parasellar adenomas, supradiaphragmatic craniopharyngiomas and suprasellar meningiomas – a single center experience R BOŠNJAK, A VITTORI, M BENEDIČIČ, M PFEIFFER*, T KOCJAN*, A SABATI*.

Dept. of Neurosurgery, University Medical Centre Ljubljana, Slovenia *Dept. of Endocrinology, University Medical Centre Ljubljana, Slovenia

Introduction: Extended endoscopic endonasal approaches in combination with the use of dedicated instruments and neuronavigation expanded the capacity of trans-sphenoidal approach for the removal of intradural suprasellar lesions and enabled exposure of different cavernous sinus (CS) compartments. The biportal approach using both nostrils enables direct transfer of the bimanual microsurgical techniques to the endonasal skull base surgery. Aim: We describe our surgical technique and results with extended endonasal approach for pituitary adenomas invading CS, supradiaphragmatic craniopharingiomas and suprasellar meningiomas.: Material and Methods: From our series of 438 transsphenoidal surgeries we

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analysed a series of 21 patients with parasellar adenomas (Knosp grade ≥ 3 or residual). A series of 8 patients with supradiaphragmatic craniopharyngiomas (mean size 23 mm; range 16 – 34 mm) and 8 patients suprasellar meningiomas (mean size 18 mm, range 10-22 mm), removed by transplanum-transtuberculum approach, were similarly analyzed according to completeness of removal and surgical morbidity. Results: Lateral CS compartment was involved in 10/21 patients. Gross total removal was achieved in 76,2%, there were 3 residual (< 10 mm) and 1 suspected residual adenomas, 1 residual secretory adenoma was not visualized but remained active. All secretory parasellar adenomas were either cured after the surgery or fully controlled with pharmacological agents. The preoperative level of pituitary function was preserved in 84,5%. There were two cases of transient cranial nerve dysfunction. The mean follow-up period was 14.6 months (range 7- 49 months). Gross vs near total resection was achieved in 75% vs. 13% (88%). Visual improvement was present in 6 of 8 patients of patients or in 14 of 16 eyes. New endocrinopathy, including diabetes insipidus, appeared in 5 of 8 patients. Stalk was preserved in 4 patients. Cognitive decline was present in 2 cases. Five of 8 patients retained previous quality of life. The cerebrospinal fluid leakage rate was 25% (2 of 8 patients) and there was no leakage in the last 3 patients. The follow-up period ranged from 4 months to 6 years. Suprasellar meningiomas were removed completely and optic canal was entered in all cases. Mild to moderate visual deterioration was present in 2/8 cases, new endocrinopathy was present in 2 cases despite stalk and pituitary preservation, CSF leackage rate was 2/8. Follow-up 4months- 4,5 yrs. Conclusion: The choice of extended endonasal approach to parasellar adenomas, suprasellar craniopharingiomas and meningiomas as minimally invasive access introduces the possibility of complete tumour resection with minimal surgical morbidity in a significant subset of patients. The long-term advantage over transcranial approaches should be tested in larger series. Key words: endonasal, endoscopic, cavernous sinus, meningioma, craniopharyngioma

State of the Art in surgery of pituitary tumors Pr Nelson M. OYESIKU

Department of Neurosurgery? Emory University School of Medicine? Atlanta, GA USA

Selective transsphenoidal adenomectomy by an experienced neurosurgeon is a safe and effective procedure and remains the first-line treatment for most patients with pituitary tumors. Endoscopic transsphenoidal surgery is emerging as an important technique in pituitary surgery and the technology and instrumentation continues to develop. Several studies suggest that endoscopic pituitary surgery is as safe as microscopic surgery. The development of 3D endoscopy systems has introduced a new dimension for pituitary surgery. These systems address the main limitation of 2D endoscopes by combining a wider surgical view with the depth of field provided by microscopy. Prolactinomas constitute 50-60% of functional pituitary tumors. The effectiveness and safety of pharmacotherapy limits the need for surgery. If a patient fails to respond, then surgery is recommended. Acromegaly results when the pituitary produces excess growth hormone (GH). TSA remains the first-line treatment. Plasma GH decreases within hours after surgery, while IGF-1 decreases over several weeks. In Cushing’s disease, the therapy of choice is TSA. Remission is achieved in 70-94% of patients with microadenomas. Nonfunctioning (NF) adenomas, account for 30% of pituitary tumors and do not cause hormone hypersecretion. Unlike functional tumors, there is no available effective medical therapy. The usual treatment is transsphenoidal resection. Overall, surgical resection remains the best primary therap for pituitary adenomas with the potential for long-term cure and a low incidence of complications in experienced hands.

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Tumeurs sellaires et parasellaires : microchirurgie ou endoscopie ? JP KALALA OKITO, F DEWAELE

Ghent University Hospital, Belgique. Les tumeurs sellaires et parasellaires constituent une entité pathologique importante pour le neurochirurgien et leur prise en charge peut constituer un challenge. La plupart de ces tumeurs ne sont pas malignes, et lors de leur diagnostic dans nos milieux, ont souvent atteint une taille critique. Hormis les prolactinomes qui devront bénéficier d’un traitement médical initial, les autres tumeurs devront être prises en charge soit chirurgicalement soit par le niais de la radiothérapie. Le choix de la technique chirurgicale sera fonction de la nature, de la localisation et de la taille de la lésion, mais aussi de l’expérience de l’équipe neurochirurgicale et des facilités dont elle dispose. Au cours de cet exposé, en dehors des principes de base qui sont rappelés, notre expérience avec la microchirurgie par voie transphénoïdale, ptérionale, subfrontale ainsi qu’avec l’endoscopie est revue. Les arguments et autres critères en faveur de l’une ou l’autre technique sont revus ainsi que les résultats et complications. Cette partie est illustrée par un court film. Le traitement par radiothérapie sera évoqué, en particulier les craniopharyngiomes traités par instillation endocavitaire d’Yttrium.

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Résumés des communications orales

Abstracts of oral communications

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MERCREDI 23 AVRIL 2014 / WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014

SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS

C1 – Accidents vasculaires cérébraux ischémiques de l’enfant au Sénégal : aspects cliniques, paracliniques et évolutifs. NDIAYE M+, SOW AD, SECK LB, SAMI OL, TOURE K, BASSE AM, SENE MS, DIAGNE NS, DIOP AG, NDIAYE MM.

Service Neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal, BP 5035 + Hôpital d’Enfants Albert ROYER

Introduction : Les publications sur les accidents vasculaires cérébraux de l’enfant (AVC) sont relativement rares en Afrique. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects cliniques, paracliniques et évolutifs des accidents vasculaires cérébraux ischémiques dans une cohorte d’enfants sénégalais. Patients et Méthodes : Nous avons réalisé une étude multicentrique (centres hospitaliers universitaires de Dakar), rétrospective de dossiers d’enfants hospitalisés pour accident vasculaire cérébral ischémique (AVCI) entre Juillet 2003 et juillet 2013. Résultats : Nous avons colligé 70 enfants qui présentaient un accident vasculaire cérébral ischémique (AVCI). L’âge des patients variait entre 2 mois à 15 ans. L’âge moyen de survenue de l’AVCI était de 6,91 ans. Le début de la symptomatologie était brutal ou rapidement progressif en quelques heures et les signes cliniques étaient dominés par l’hémiplégie (84,3%), les crises partielles motrices (27,14%), les troubles aphasiques (14,3%), les céphalées et vomissements (7,14%) et les troubles de la conscience (4,3%). L’ischémie concernait l’artère cérébrale moyenne dans 81,42% des cas et les principaux facteurs étiologiques identifiés étaient la drépanocytose SS (25,7%), les cardiopathies emboligènes (11,42%) et les infections du système nerveux central. 4 patients étaient décédés en phase aigüe. Une majorité des patients présentaient, à leur sortie de l’hôpital, des séquelles neurologiques à type d’épilepsie partielle motrice, d’hémiparésie spastique, de trouble du langage, de régression psychomotrice. Conclusion. Un suivi précoce et multidisciplinaire des drépanocytaires et la prévention des cardiopathies rhumatismales contribueraient à réduire considérablement l’incidence des accidents vasculaires cérébraux de l’enfant. Mots-clés : Accident vasculaire cérébral, enfant, Sénégal

C2 – Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) : mortalité et facteurs associés à moyen et long terme au CNHU-HKM de Cotonou. D GNONLONFOUN1, C ADJIEN1, T ADOUKONOU², I AVLESSI1, D HOUINATO1, GD AVODE1

1 : Service de neurologie du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou (CNHU-HKM), Bénin 2: Centre Hospitalier Départemental et Universitaire (CHDU) de Parakou, Bénin

Introduction: L’AVC constitue la principale cause de mortalité et de handicap physique en Afrique sub-saharienne. Objectif : déterminer la mortalité à moyen et long terme des AVC et identifier les facteurs associés. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale, prospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée du 1er Avril au 31 Août 2013 dans le service de Neurologie du CNHU-HKM de Cotonou. Elle a porté sur 100 patients, victime d’AVC depuis au moins 6 mois, qui ont été hospitalisés et sortis. Les survivants ont été recontactés et revus à domicile ou à l’hôpital. Les cas de décès ont été systématiquement enregistrés avec précision du délai du décès. Le logiciel statistique STATA/IC11.0 a servi de base pour l’analyse des données. Des analyses univariée et multivariée ont permis d’identifier les facteurs associés. Un

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p<0,05 a été considéré comme significatif. Résultats : Le taux de mortalité global était de 29%. La mortalité était plus élevée chez les patients de plus de 70 ans avec une fréquence de 57,1%. Le taux de mortalité à moyen terme était de 25% contre 4% à long terme. Le délai moyen de survenue du décès après l’événement vasculaire était de 7mois±6,4mois. Les facteurs prédictifs de mortalité étaient l’âge du patient (IC95%=7,73 [1,49–39,99], p=0,015), la situation matrimoniale (IC95%=0,27 [0,08–0,94], p=0,039) et l’existence d’aphasie (IC95%=5,52 [1,45–20,94], p=0,012). Conclusion : La mortalité par AVC reste encore importante, même près la sortie des patients de l’hôpital. Sa réduction passera certainement par un bon soutien psychologique de la famille et une bonne prise en charge de l’aphasie. Mots clés : Mortalité, AVC, moyen terme, long terme, Cotonou

C3 – Les accidents vasculaires cérébraux au Burkina Faso : aspects épidémiologiques, cliniques, étiologiques et thérapeutiques. C NAPON (1), A DABILGOU (1), R KABORE (2), L LOMPO (2), G BOUNDAONE (1), J KABORÉ (1).

(1) Service de neurologie CHU Yalgado OUÉDRAOGO (2) Service de neurologie Hôpital national Blaise COMPAORÉ Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) posent un problème majeur de santé publique et constituent le premier motif d’hospitalisation en Neurologie. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, diagnostiques, étiologiques et thérapeutiques des accidents vasculaires cérébraux dans le service de neurologie du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude rétrospective et analytique d’une durée de 6 ans 6 mois allant du 1er juillet 2006 au 31 décembre 2012. Résultats : Durant notre période d’étude, 967 cas d’AVC ont été colligés. L’âge moyen des patients était de 59 ans avec des extrêmes de 15 et 98 ans. Les hommes représentaient 61,4 %, soit un sex ratio de 1,6. L’AVC ischémique représentait 57,2 % des cas et l’AVC hémorragique 41,5 % des cas. Les principaux facteurs de risque étaient l’hypertension artérielle (65,3 %) l’alcoolisme (28,8 %) et le tabagisme (21,6 %). L’athérosclérose était la principale étiologie des AVC ischémiques et l’hypertension artérielle des AVC hémorragiques. La durée moyenne de séjour était de 13,4 jours avec des extrêmes de 1 à 59 jours. Les troubles de la conscience et des troubles du langage constituaient des facteurs de mauvais pronostic. Le taux global de mortalité était de 11,6 %. Conclusion : Les AVC sont fréquents. Ils nécessitent une politique de prévention qui repose essentiellement sur la lutte contre les facteurs de risque modifiable, notamment l’hypertension artérielle. Mots-clés : Accidents vasculaires cérébraux, hypertension artérielle, alcool, tomodensitométrie cérébrale, neurologie, CHU-YO, Burkina Faso.

C4 – Les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques à Douala. NY MAPOURE1,2, NG MOUNJOUOPOU2, R PETOUO2, ESSISSIMA2, LUMA NH1,3, HB MBATCHOU NGAHANE1,2, AK NJAMNSHI3.

1 : Hôpital Général de Douala, Cameroun 2 : Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala 3 : Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I

Contexte et justification : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème majeur de santé publique. Les données sur les AVC hémorragiques sont rares en Afrique Subsaharienne. Le but de ce travail était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et pronostiques des AVC hémorragiques à l’Hôpital Général de Douala (HGD), Cameroun. Patients et Méthodes : Il s’agissait d’étude transversale prospective allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2013 et menée à l’unité de neurologie et au service de réanimation de

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l’HGD. Nous avons inclus tous les patients âgés de plus de 15 ans, admis pour AVC hémorragique confirmé par le scanner cérébral. Pour chaque patient, les données socio-démographiques, cliniques, scannographiques et biologiques étaient recueillies à l’aide d’une fiche technique uniforme. Résultats : 194 patients étaient inclus dont 120 hommes (61,9%). L’âge moyen des patients était de 55,21 ±12 ans. Les principaux facteurs de risque cérébro-vasculaire étaient l’hypertension artérielle (84,53%), l’alcoolisme (30,9%), le diabète sucré (14,94%), et le tabagisme (14, 4%). Le score moyen de Glasgow était de 12,57 ± 3,17 et le score moyen de la NIHSS était de 11,81 ± 9,43. Les hémorragies intraparenchymateuses (HIP) représentaient 92,27% des cas contre 7,73% d’hémorragie méningée. Parmi les HIP, 81% étaient de localisation profonde contre 16% d’hématome lobaire et 3% d’hématome de la fosse cérébrale postérieure. Une effraction ventriculaire était observée chez 32,47% des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 8,84 ± 7,34 jours pour une mortalité hospitalière de 42%. Les causes de decès étaient dominées par le sepsis (12,37%), l’engagement cérébral (11,34%) et le syndrome de défaillance multiviscérale (7,21%). Conclusion : L’hypertension artérielle reste le principal facteur de risque d’hémorragie cérébrale. La mortalité hospitalière est élevée et rappelle la place prépondérante de la prévention primaire dans notre milieu. Mots clés : Accident vasculaire cérébral hémorragique-facteurs de risque-mortalité-Douala.

C5 – Itinéraire des patients admis pour un accident vasculaire cérébral à Bamako. DB COULIBALY (1), Y MAÏGA (1), FZ DIARRA (1), S DIALLO (1), SH DIALLO (1), M SISSOKO (1), M DIALLO (1), Z MAMADOU (1), HA TRAORE (2).

1 Service de Neurologie, CHU Gabriel Touré 267, Bamako Mali 2 Service de Médecine Interne CHU point G, Bamako Mali

Introduction : L’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est en augmentation en Afrique. Pour optimiser les campagnes d’IEC face aux AVC la compréhension de l’itinéraire des patients victimes d’AVC est indispensable. Méthode et Objectif : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive allant du 1er avril 2010 au 30 septembre 2010 ayant comme objectif d’étudier l’itinéraire des patients admis pour AVC dans les CHU de Bamako. Résultats : La fréquence hospitalière était 22,48 %, le sexe masculin a prédominé (53,9 %), et la moyenne d’âge était de 60,87 ± 14,5 ans avec des extrêmes de 24 et 93 ans. Le premier geste accompli par la famille a été l’évacuation dans une structure sanitaire dans 51,7 % des cas. Les CHU ont été le premier recours pour 30,6 % des patients. L’évacuation fut faite dans les 3 heures suivant l’AVC pour la majorité, soit 65 % des cas. Elle a été faite à l’aide de transport non médicalisé (76,7 %). La majorité de nos patients, soit 61,7 % ont été admis dans un délai de 24 heures. La structure d’accueil a été un service d’hospitalisation (urgences, Neurologie, cardiologie, médecine) chez 70,6 % de nos patients. Le premier prescripteur était un médecin généraliste dans 61,1 % des cas. Environ 36 % des patients ont bénéficié d’un scanner cérébral dans les 3 heures suivant l’admission. Conclusion : L’AVC, problème de développement, nécessité de réorganiser les filières de prise en charge en réseau dans nos pays, d’où l’intérêt des UNV. Mots clefs : AVC, itinéraire, Mali

C6 – Connaissances et attitudes pratiques sur la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral en phase aigüe au CHU de Bouaké/Côte d’Ivoire. AKANI A F*, GNAZEGBO A*, BONY KE*, KARIDIOULA HA*, GNABA A***, AMON MT**, YAPO AC**, TANOH AC**

*Service de neurologie CHU de Bouaké/Côte d’ivoire **Service de neurologie CHU de Cocody/Côte d’ivoire ***Service de cardiologie CHU de Bouaké/Côte d’ivoire

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Introduction: Les AVC constituent un motif fréquent d’admission aux urgences médicales du CHU de Bouaké. Des recommandations sur leur prise en charge à la phase aigue ont été publiées par l’ANAES en 2012. Qu’en est-il de l’application de ces recommandations au CHU de Bouaké ? Objectif général: Evaluer les connaissances et les pratiques réelles des médecins du CHU de Bouaké sur la prise en charge des AVC à la phase aigue selon les recommandations de l’ANAES. Méthodologie: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive réalisée du 15 Mai au 15 Juin 2013. Résultats: Parmi ces médecins, 15 internes et un médecin généraliste ont été interrogés. Leur ancienneté professionnelle moyenne était de 3 ans. Une évaluation systématique de l’état de vigilance était réalisée par tous et l’échelle de Glasgow était la seule utilisée. 81% des enquêtés installaient leurs patients en décubitus dorsal. 60% des enquêtés effectuaient une prévention thromboembolique systématique et 47% utilisaient les neuroprotecteurs à la phase aigue. Conclusion: Les médecins et internes du CHU de Bouaké doivent bénéficier de séances de formation continue afin d’améliorer la prise en charge des AVC. Mots- clés: AVC-prise en charge-connaissances pratiques

SALLE / ROOM 2 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS

C7 – Prise en charge des anévrismes artériels intracrâniens en Côte D’ivoire. M KAKOU, V TOKPA, N ADOU, V BA ZEZE

Service de Neurochirurgie, CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire

Les anévrismes artériels intracrâniens constituent une entité pathologique neurovasculaire de plus en plus diagnostiquée en Côte d’Ivoire. Le traitement actuel en est exclusivement chirurgical, le traitement endovasculaire n’étant pas encore disponible. Objectifs :Evaluer la prise en charge actuelle des anévrismes artériels intracrâniens en Côte d’Ivoire et faire une revue de la littérature en vue de son amélioration. Méthodologie : étude rétrospective sur 21 ans et prospective sur 2 ans portant sur les dossiers et patients ayant été hospitalisés en neurochirurgie pour un anévrisme artériel intracrânien confirmé par une artériographie ou un angioscanner. Les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, anatomiques, thérapeutiques et évolutives ont été analysées. Résultats :Quatre-vingt (80) dossiers et patients ont été retenus. On notait 50 femmes (62,5%) et 30 hommes (37,5%) avec un âge moyen de 47 ans. Trente patients (37,5%) étaient hypertendus connus. Cliniquement la rupture était la principale circonstance de découverte (97,5%). Quatre-vingt (91) anévrismes ont été diagnostiqués dont la plupart étaient de localisation carotidienne (23 anévrismes) soit 25,3%. On notait 23 anévrismes au niveau de l’artère cérébrale moyenne, 19 au niveau de l’artère communicante antérieure, et 13 au niveau de l’artère cérébrale antérieure. La quasi-totalité de ces anévrismes étaient sacciforme (99%). Les anévrismes étaient de petite taille dans 47% et de taille moyenne dans 38%. Seize (16 cas) d’hydrocéphalie et 22 cas de resaignement ont été constatés .Le traitement chirurgical a été réalisé chez 56 patients possédant 64 anévrismes dont 58 clippages et 4 enrobages, 2 cas d’embolisation en France chez un même patient. Les suites opératoires immédiates ont été simples chez 38 patients (67,85%). Les séquelles observées sont 2 cas d’anosmie bilatérale, 1 cas d’aphasie motrice, 6 cas de déficit moteur séquellaire et 1 cas d’épilepsie. La reprise des activités professionnelles a été possible pour 44 patients parmi les opérés. Conclusion : L’amélioration de la prise en charge des anévrismes intracrâniens en Côte d’ Ivoire passe par l’acquisition de la technique endovasculaire. Mots clés : anévrisme intracrânien-hémorragie méningée

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C8 – Problématique de la prise en charge des hémorragies cérébro-méningées par rupture d’anévrisme au Mali. O DIALLO1, K DRISSA2, M DAMA1, C OUMAR1, MS DIARRA3, Y SOGOBA2, SB BADIANE4.

Les hémorragies méningées par rupture de malformations vasculaires au Mali constituent une préoccupation des praticiens quant à leur prise en charge adéquate Les objectifs de cette étude ont été d’établir la fréquence de cette affection en milieu hospitalier et de ressortir des difficultés de prise en charge. Nous rapportons une étude rétrospective de septembre 2011 à Aout 2013 portant sur les hémorragies cérébro-méningées en rapport avec une rupture d’anévrisme. Notre sérié comportait 32 patients dont 20 de sexe féminin. Les âges allaient de 28 ans à 65 ans. L’état clinique des patients allait de céphalée au coma profond. Ces patients ont tous bénéficié d’une TDM sans injection et d’un angioscanner avec reconstruction vasculaire. La classification de Fischer a été utilisée pour l’ensemble des scanners. 12 patients ont ressaigné avant la chirurgie. La chirurgie a consisté en un clippage du collet anévrismal. Il y avait 17 cas d’anévrismes de la communicante antérieure, 8 cas de la carotidienne supra-clinoïdienne, 4 cas au niveau de la bifurcation sylvienne, 2 cas au niveau de la fosse cérébrale postérieure et 1 cas de l’artère ophtalmique. Dix huit patients ont été opérés au mali, 5 patients embolisés à l’extérieur du Mali, 9 patients n’ont pas été opérés. Il y a eu 6 décès dont 3 en post opératoires et trois autres non opérés à domicile. La prise en charge des anévrismes au Mali pose un problème de diagnostic et de traitement. Mots clés : hémorragie méningé, anévrisme, chirurgie.

C9 – Chirurgie des hémorragies de la fosse cérébrale postérieure à Abidjan entre 2007 et 2013. A JIBIA, M KAKOU, D N’DRI OKA, G VARLET, V BA ZEZE.

Service Neurochirurgie CHU Yopougon, Abidjan – Côte d’Ivoire

Introduction : Les hémorragies de la fosse cérébrale postérieure sont d’évolution rapide et péjorative. La triple agression ventriculaire et cérébello-tronculaire quasi constante interpelle le chirurgien à une attitude de décompression nerveuse. Quels sont les paramètres et comment cette chirurgie s’évalue-t-elle notamment en milieu hospitalier subsaharien ? Objectifs : Evaluer la morbi-mortalité postopératoire des hémorragies de la fosse postérieure et rapporter notre expérience chirurgicale. Matériels & Méthode : Etude rétrospective et analytique de dossiers de patients hospitalisés entre Janvier 2007 et Décembre 2013, avec diagnostic radioclinique confirmé d’hématome non traumatique de la fosse postérieure. Les scores de Glasgow Coma (GCS)/Outcome Scale (GOS) et Rankin (mRS) ont été employés. Résultats : Treize patients ont été colligés. L’âge moyen était de 54,5 ans et le sex-ratio de 1,6. La topographie hémisphérique cérébelleuse était prépondérante (46,15%). Nous avons noté une relative altération postopératoire du GCS préopératoire moyen : de 8,3 à 7,2. La dérivation ventriculaire externe (5 cas) ou la craniectomie occipitale avec ablation des caillots (4 cas) ont été les gestes chirurgicaux les plus usités. L’handicap sévère (GOS ≤ 2 ou mRS ≥ 4) représentait l’état clinique postopératoire dominant. La mortalité était de 30,7%. Discussion – Conclusion : Les hémorragies de la fosse cérébrale postérieure restent rares et très invalidantes dans notre contexte. Elles imposent une attitude prompte et adaptée selon le siège et l’importance des caillots. Mots-Clés : Dérivation ventriculaire externe – Fosse crânienne postérieure – Hémorragie cérébrale.

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C10 – Prise en charge microchirurgicale d’un anévrisme de la branche temporo-médiale du segment P2 de l’artère cérébrale postérieure droite. M KAKOU, A PORQUET, V TOKPA, N ADOU, V BA ZEZE

Service de Neurochirurgie, CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire

Introduction : Les anévrismes artériels intracrâniens développés aux dépens de la circulation cérébrale postérieure sont rares et constituent environ 1% des anévrismes cérébraux intracrâniens. Le traitement de choix est habituellement endovasculaire. Cependant, celui-ci peut être remplacé par un traitement microchirurgical le cas échéant. Nous rapportons le cas d’un patient traité chirurgicalement par voie intradurale médiotemporale. Observation : Il s’agit d’un homme de 53 ans victime deux mois avant sa prise en charge chirurgicale de céphalées d’apparition brutale. Le score de Glasgow initial était à 13 sans signes de localisation neurologique (grade II de WFNS) avec un syndrome méningé franc. Le scanner crânio-encéphalique initial a mis en évidence une hémorragie méningée juxta-mésencéphalique en grade III de FISCHER. L’angioscanner encéphalique a montré un anévrisme de la branche temporo-médiale du segment P2 de l’artère cérébrale postérieure droite. En l’absence de traitement endovasculaire, un traitement microchirurgical a été indiqué. Celui-ci a consisté en un clippage microchirurgical par voie intradurale médiotemporale. Les suites opératoires ont été simples. Conclusion : Le clippage microchirurgical des anévrismes du segment P2 constitue une option en cas d’indisponibilité du traitement endovasculaire.

C11 – Les hématomes intracrâniens chez les enfants de 0 à 15 ans : étude rétrospective à propos de 43 cas (Dakar). ECN SY, M FAYE, N SYLLA, M MBAYE, M THIOUB, AB THIAM, MC BA, SB BADIANE.

Introduction : Les hématomes intracrâniens constituent un problème de santé publique responsable de mortalité et de morbidité importante chez l’enfant. Objectifs : Le but de notre étude est d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs des hématomes intracrâniens chez l’enfant. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective concernant 43 enfants âgés de 0 à 15 ans colligés au service de neurochirurgie de FANN et de l’Hôpital Général de Grand Yoff de Janvier 2000 au Décembre 2010. Résultats : 500 cas d’hématomes intracrâniens ont été enregistrés durant notre période d’étude dont 43 enfants soit une fréquence de 8,6% de l’ensemble des hématomes intracrâniens. L’âge moyen était de 7 ans avec des extrêmes de 13 jours et 15 ans. On notait une prédominance masculine avec 30 cas. L’étiologie des hématomes intracrâniens était dominée par les chutes dans 20 cas soit 46,5%, les accidents de la route dans 8 cas soit 16,5%. Nous avions notait 3 cas d’hématomes intracrâniens spontanés soit 7%. Une notion de perte de connaissance immédiate était retrouvée dans 70% des cas. Les vomissements représentaient le signe le plus fréquent avec 19 cas. 10 patients étaient admis dans un état de choc. 2 patients présentaient un coma. 12 patients avaient bénéficié d’une radiographie du crâne, un patient bénéficiait d’une radiographie du rachis cervical, chez tous nos patients la tomodensitométrie cérébrale a été réalisée et on notait 17 cas d’hématomes sous duraux, 16 cas d’hématomes extraduraux et 10 cas d’hématomes intra parenchymateux. 8 patients avaient bénéficiaient d’une prise en charge à la réanimation.16 patients avaient bénéficié d’un traitement chirurgical. L’évolution a été favorable dans 33 cas et 4 décès ont été enregistrés. Conclusion : Les hématomes intracrâniens chez l’enfant restent redoutables en pathologie traumatique d’urgence. Le diagnostic lésionnel est tomodensitométrique et la prévention reste le meilleur traitement. Mots clés : Hématomes, intracrâniens, traumatismes

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C12 – Causes and risk factors of non-traumatic sub-arachnoid haemorrhage among patients at the Kenyatta National Referral Hospital. Kenya. NJ MWANG’OMBE, VD WEKESA, CK MUSAU, JG KIBOI.

Neurosurgical Unit, Department of Surgery, Kenyatta National Hospital, University of Nairobi. PO box 19676-0020, Nairobi Kenya.

Background: Subarachnoid haemorrhage (SAH) has been shown to have a global incidence of 2-49 cases per 100 000 population, and it is associated with a high morbidity and mortality. There is a scarcity of data regarding this condition in Kenya. This paper presents the causes and risk factors for this condition in patients presenting to our hospital. Methods: This descriptive cross-sectional study was conducted at the Kenyatta National Hospital, Nairobi, Kenya. All patients admitted between December 2010 and March 2011 with a diagnosis of SAH were included in the study. A total of 55 patients with SAH were recruited in the study. Results: Slightly more females suffered from SAH than males, with a male to female ratio of 1:1.1. The mean age was 47.6 years with a modal age group being 41-50 years. Intracranial aneurysms were seen in 29% of patients, the commonest location being in the anterior communicating artery (31%). Arteriovenous malformations were seen in 4% of patients. 51% of the patients had poorly controlled hypertension. Other risk factors included alcohol intake (31%), cigarette smoking (15%) and use of hormonal contraceptives in females (22%). Conclusion: In our population, the commonest cause of spontaneous SAH is aneurismal bleed, mainly from the anterior communicating artery. Further, most of the risks associated with SAH are preventable.

SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS AVC / STROKE COMMUNICATIONS

C13 – La dépression post-AVC (DPAVC) en milieu hospitalier à Ouagadougou (Burkina Faso). C NAPON(1), A DABILGOU(1), A KABORÉ (1), J KABORÉ(1)

(1) CHU Yalgado Ouédraogo - Neurologie - 7022 OUAGADOUGOU - BURKINA FASO,

Introduction : Lourde de conséquences sur la récupération motrice du patient, la dépression post-accident vasculaire cérébral (DPAVC) est souvent méconnue et sous-diagnostiquée. Notre objectif était d'en étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques en milieu hospitalier au Burkina Faso. Méthodologie : Il s'agissait d'une étude transversale de 21 mois. Elle a concerné tous les cas d'AVC hospitalisés dont le délai de survenue de l'ictus était supérieur ou égal à 2 semaines. Une fois le diagnostic de DPAVC posé par les critères du DSM IV, sa sévérité était évaluée par l’échelle MADRS (Montgomery and Asberg Depression Rating Scale). Les patients DPAVC étaient revus 2 mois après pour réévaluation. Résultats : Sur 167 hospitalisations pour AVC, 65 patients avaient une DPAVC (38,9%). L’âge moyen était de 56,9 ans avec des extrêmes de 29 et 84 ans. Le sex ratio était de 0,9. Les AVC ischémiques étaient majoritaires (53,8%). Quarante-trois patients (66,15%) présentaient une DPAVC mineure et 22 patients (33,85%), une DPAVC majeure. La DPAVC a été précoce dans 73,8% des cas (délai inférieur ou égal à 30 jours). Un traitement antidépresseur a concerné 28 patients (43,1%). L’évolution à deux mois chez 31 patients était favorable dans 29% des cas. Conclusion : La DPAVC est fréquente dans notre contexte. Elle compromet le pronostic fonctionnel et augmente le risque de morbidité et de mortalité Elle devrait être recherchée

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systématiquement chez tout hémiplégique, en particulier à la phase précoce, lors des entretiens réguliers avec la famille, et devant toute modification du psychisme du patient. Mots-clés : Dépression post-AVC - Accident vasculaire cérébral - Burkina Faso - Afrique

C14 – La dysfonction érectile après un AVC à Brazzaville. LF BANZOUZI1, D NGUIEGNA1, C MAKOUMBOU1, A MAFOUANA TCHIBINDA1, XR MATONGO1, ASW ODZEBE2, PM OSSOU-NGUIET1, B BANDZOUZI-NDAMBA1

1. Service de Neurologie CHU de Brazzaville, Congo 2. Service d’Urologie CHU de Brazzaville, Congo

Introduction : La dysfonction érectile (DE) est l’un des handicaps post-accident vasculaire cérébral (AVC) le moins documenté. Pourtant, elle altère la qualité de vie, non seulement du patient mais également du couple. Le but de ce travail était d’étudier les caractéristiques de la DE chez les patients victimes d’AVC. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale à recueil de données prospectif conduite de février à octobre 2011, ayant permis de recenser, 104 patients vus en consultation externe de neurologie du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville et dans les centres de réadaptation fonctionnelle, pour un suivi après un AVC. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le statut matrimonial, les antécédents, les facteurs de risque vasculaire, la localisation de l’hémiplégie, l’étiologie de l’AVC, le score de Rankin modifié et le score NIHSS. Les caractéristiques cliniques et paracliniques, l’index international de la DE (IIEF-5) dans sa version française. Le logiciel SPSS12 a été utilisé pour l’analyse statistique des données. Le test de Chi2 a été utilisé pour les comparaisons. Le seuil de significativité était p < 0,05. Résultats. Parmi les patients inclus, 54 présentaient une DE, soit 51,92 %, l’âge moyen était 56,32 ans. Le délai moyen de survenue de la DE après l’AVC était de cinq mois, la survenue était progressive dans 70,4 %. L’hypercholestérolémie était bien corrélée au risque de la DE (p=,007) et de sa sévérité (p=0,010). La DE était modérée dans 61,1 % et presque supportable dans la moitie´ des cas. Conclusion. La DE post-AVC est fréquente avec un retentissement dans la vie du couple. L’hypercholestérolémie semble être est un facteur indépendant de risque de survenue d’une DE après un AVC, mais une étude sur large population mérite d’être réalisée. Mots clés : Dysfonction érectile, AVC, Brazzaville.

C15 – Prévalence de l’infection à VIH chez les patients hospitalisés pour un accident vasculaire cérébral au CHU campus de Lomé.) M FIAWOO1, KD EKOUEVI2, K ASSOGBA1, K APETSE 1, AAK BALOGOU1

1) Service de neurologie du CHU Campus, 03 BP 30284, Lomé, Togo 2) Département de Santé Publique, Lomé, Togo

Introduction : Le VIH est associé à un risque élevé de maladies cardiovasculaires dont les accidents vasculaires cérébraux (AVC). L’objectif de cette étude était d’estimer la prévalence du VIH chez les patients hospitalisés pour AVC. Méthode : Une étude transversale a été réalisée dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé du 01 août 2012 au 28 février 2013. Tous les patients hospitalisés pour AVC sur la base de données cliniques et de scannographie cérébrale ont été enrôlés. Une sérologie au VIH avec deux tests rapides en série a été réalisée. Une analyse de régression logistique a été réalisée pour identifier les facteurs associés à l’infection au VIH. Résultats : Au total 444 patients ont été enrôlés. L’âge médian était de 57ans (étendue interquartile de 44-68 ans) avec 53,7% de sujets de sexe féminin. Parmi ces patients, le diagnostic d’AVC ischémique a été confirmé chez 309 (69,6%) patients et celui d’AVC hémorragique chez 145 (30,4%). La prévalence du VIH était de 8,1% (n= 36) avec un intervalle de confiance (IC) à 95% (5,6-10,6%). Parmi ces patients, 72 (16,2%) patients avaient fait un dépistage du VIH avant l’hospitalisation et 17 étaient connus

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infectés par le VIH. L’analyse de régression logistique avait montré que le type d’AVC n’était pas associé à l’infection à VIH avec un Odds Ratio de 0,63, IC à 95% (0,10-4,02). Conclusion : Cette séroprévalence chez les sujets hospitalisés pour AVC est plus élevée que celle de la population nationale qui est de 3,2%.

C16 – Infarctus bithalamique révélé par un syndrome démentiel aigu chez un sujet immunodéprimé par le VIH. KL KOUASSI¹, M DOUMBIA-OUATTARA¹, I DIAKITE¹, D AKADJE², YF BOA¹, DT SONAN¹

(1) Service de Neurologie du CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire (2) Service de Médecine Physique et de réadaptation fonctionnelle, CHU de Yopougon, Abidjan

Introduction : Les infarctus bithalamiques et simultanés sont rares. Ils sont dus à l’occlusion d’une artère dite de Percheron qui est un tronc commun pour la vascularisation médiale des thalamus. La symptomatologie très polymorphe, rend difficile leur diagnostic. Observation : Les auteurs rapportent un cas d’infarctus bithalamique révélé par des troubles neurocognitifs chez un sujet immunodéprimé par le VIH, soulignent le rôle prépondérant de l’IRM dans le diagnostic. A travers une revue de la littérature, ils discutent le lien entre l’infarctus et le VIH. Conclusion : l’infarctus bithalamique bien que rare, doit être évoqué devant un syndrome démentiel aigu. L’IRM cérébrale apparait être l’examen essentiel pour le diagnostic. Par ailleurs, la présence d’une infection au VIH ne doit pas faire égarer le diagnostic. Mots clés : démence, thalamus, AVC, IRM, VIH

C17 – Quelle prise en charge pour l’infarctus cérébral malin en Afrique Sub-saharienne ? NGUIEGNA D1, MAWANDZA PDG1, BANZOUZI LF1, OTIOBANDA GF2, ELLENGA-MBOLLA BF3, OSSOU-NGUIET PM1, B BANDZOUZI-NDAMBA1,

1. Service de Neurologie, 2. Service de réanimation, 3. Service des Urgences. CHU de Brazzaville, Congo

Introduction. Le terme d’infarctus malin caractérise une occlusion complète ou quasi-complète de l’artère cérébrale moyenne, associée à un œdème cérébral important et un effet de masse. La présentation clinique est souvent sévère, les troubles de la conscience surviennent dans les 24 à 48 heures, nécessitant le plus souvent un recours à la ventilation mécanique, avec une mortalité d’environ 80%. En Afrique subsaharienne, il n’y a pas de données disponibles sur la prise en charge de ces patients. Nous rapportons l’expérience congolaise. Patients et méthodes. Il s’agit d’une étude transversale, observationnelle réalisée de Février 2011 à Octobre 2012 dans les services des urgences, réanimation et neurologie du CHU de Brazzaville. Ont été inclus, tous les patients admis pour infarctus cérébral intéressant plus des 2/3 du territoire de l’artère cérébrale moyenne. Les variables de l’étude ont été l’âge, le sexe, la sévérité initiale, à J3, les traitements administrés et l’évolution intrahospitalière. Le logiciel Epi-info 6.1 a servi pour l’analyse statistique. Résultats. Durant la période d’étude 36 patients ont été hospitalisés pour infarctus malin, dont deux décédés à l’admission, notre étude a donc intéressé 34 patients. L’âge moyen était de 61±9,4 ans, Le sex ratio de 1,27 pour les hommes. L’hypertension artérielle était retrouvée dans 94,1%. Le délai moyen de consultation était de 26,3±27,34 heures et celui de réalisation du scanner 3,2±2,8 jours. A l’admission, le score NIHSS moyen était de 16±3, le score de Glasgow moyen à 8±3. A J3, le score NIHSS moyen était à 22±4, et le score de Glasgow à 6±2. Tous les patients ont bénéficié d’un traitement par Aspirine 250mg, Mannitol 125ml en trente minutes toutes les 6 heures, associé au furosémide 40mg quand la pression artérielle était au-dessus de 180mm Hg, Nicardipine en

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pousse seringue électrique a été administré pour les patients qui avaient une pression artérielle supérieur ou égale à 220mm Hg. L’insuline rapide a été administrée en cas d’hyperglycémie supérieur ou égale à 1,5g/l, le paracétamol si température était au-delà de 37°5. Aucun patient n’a bénéficié d’une craniectomie décompréssive, ni d’une intubation. La limitation des soins a et la décision de non transfert en réanimation été proposée en accord avec la famille du patient dans 18 cas (52,9%). Nous avons enregistré 29 décès, soit 85,3%. Conclusion. La problématique de la prise en charge des infarctus malin, et de limitation de soins en cas d’AVC graves mérite une réflexion éthique, et des choix thérapeutiques en Afrique subsaharienne où les moyens de prise en charge sont limités et le plus souvent à la charge du patient. Mots clés : Infarctus malin, Prise en charge, Afrique Sub saharienne

C18 – Analyse des comptes-rendus d’écho-doppler cervical dans la prise en charge des AVC ischémiques. M AMON, AC YAPO-EHOUNOUD, P DIOPOH, AC TANOH, AE KOUAME-ASSOUAN

Université Félix Houphouët Boigny, Département de neurologie, Abidjan, Côte d’Ivoire

Introduction: L’echodoppler cervical est un élément important du bilan étiologique des AVC ischémiques. Il permet entre autres le diagnostic et l’évaluation d’une sténose carotidienne athéromateuse et conditionne une éventuelle endartériectomie en prévention secondaire. Dans notre contexte de travail, cet examen est insuffisamment réalisé et les informations nécessaires à la décision thérapeutique sont parfois manquantes. Objectif : Analyser la qualité des comptes-rendus de ces examens doppler. Méthodologie: Nous avons inclus rétrospectivement les dossiers des patients hospitalisés pour un accident vasculaire cérébral ischémique durant une année dans le service de neurologie du CHU de Cocody (Abidjan). Résultats: 157 patients ont ainsi été sélectionnés. 38% d’entre eux avaient réalisé un echodoppler cervical dans le bilan étiologique. L’échostructure était précisée dans tous les comptes-rendus. Une plaque d’athérome était visualisée dans 65% des cas. Une sténose carotidienne était rapportée dans 13% des cas. Le degré de sténose était signalé chez 6 patients sur 8, mais la méthode de calcul n’était précisée dans aucun cas. Conclusion: L’écho-doppler est un examen de première intention dans le bilan étiologique des AVC ischémiques. Il serait important d’améliorer le taux de réalisation et la qualité des comptes-rendus. Mots clés : AVC Ischémique- Echodoppler cervical- Sténose carotidienne

SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS

C19 – Traitement chirurgical des paralysies du plexus brachial post-traumatiques. M MOTAH1, V DJIENTCHEU2, GE GUEGANG3, JN DOUMBE1, SM NDIAPA TCHIENGUE1 , SA MOUELLE1.

1-Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutique, Université de Douala 2,3-Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I

Introduction : Le but de la présente étude était de déterminer les aspects diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques des paralysies du plexus brachial post traumatiques. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude longitudinale, rétrospective et prospective à visée descriptive qui s’est déroulée à l’Hôpital Général de Douala de janvier 2007 à avril 2013. Etaient inclus tous les sujets de plus de 15 ans présentant une paralysie du plexus brachial consécutive à un traumatisme. En étaient exclus les enfants et les autres causes de paralysie du plexus brachial. Résultats : Nous avons retenu 18 patients opérés. Le sexe ratio était de 18/0

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en faveur des hommes. La moyenne d’âge était de 33 ans avec des extrêmes allant de 16 à 57 ans. Les accidents de la voie publique représentaient 81,5% des causes de traumatisme. L’électromyogramme retrouvait les axonotmésis (51,9%) et les neurotmésis (44,4 %). Les lésions supra claviculaires représentaient 61,53% des cas et les avulsions 33,3%. Le délai moyen préopératoire était de 269 jours, soit 9 mois. La durée moyenne de suivi était de 16 mois. La neurolyse a été effectuée chez 14 patients soit 77,7% des cas, la neurotisation, chez 7 patients soit 38,8% et la greffe du nerf sural chez 7 patients soit 38,8%. L’amélioration des forces musculaires et de la sensibilité suivant différentes classifications était statistiquement significative. Conclusion. Le traitement chirurgical des paralysies du plexus brachial post-traumatiques dans notre série a donné des résultats encourageants malgré un échantillonnage modeste et un suivi relativement court. Mots clés : Plexus brachial, traumatisme, Chirurgie

C20 – Les traumatismes crânio-encéphaliques du patient âgé : étude de 80 cas. MC BA, N NDOYE, PI NDIAYE, AB THIAM, M THIOUB, SB BADIANE.

Introduction : Le traumatisme crânio-encéphalique (TCE) est une cause majeure de décès et invalidité. Chez le patient âgé, la pathologie survient sur un terrain volontiers poly pathologique. Le but de notre étude est de décrire les aspects cliniques et thérapeutiques des traumatismes crânio-encéphaliques chez des patients de plus de 60 ans. Patients et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée de 1995 à 2012 portant sur 80 cas de traumatisme crânio-encéphalique survenu chez les patients de 60 ans et plus. Ont été inclus les patients reçus au décours d’un TCE avéré, de même que ceux présentant des lésions traumatiques à l’imagerie, que le traumatisme soit établi ou non à l’interrogatoire. Tous les patients ont bénéficié d’une imagerie, TDM notamment. Le suivi évolutif va de trois mois à deux ans. Résultats : De 1995 à 2012, 80 cas de TCE ont été recensés à la Clinique Neurochirurgicale. Les patients âgés de 60 ans et plus représentent 9% l’effectif. L’âge moyen est de 77 ans, les extrêmes allant de 60 à 95 ans. La tranche d’âge de 60 à 70 ans est la plus représentée : La répartition par le sexe note une nette prédominance masculine (80% en faveur des hommes). Le délai de consultation est précisé chez 45 patients. Sa durée est de 2 à 3 mois. La perte de connaissance initiale a été retrouvée dans 15 cas. Le score de Glasgow a été établi dans 70 cas. Le déficit moteur a été recensé dans 55 cas. Le scanner cérébral a été effectué chez 70 patients. Les lésions TDM les plus fréquentes sont constituées par l’hématome sous dural aigu ou chronique (52 cas). Au plan Thérapeutique, tous les patients présentant un hématome sous dural chronique ont été opérés. L’intervention a été effectuée sous AG et a consisté en une trépanation suivie d’évacuation et de lavage au sérum physiologique. Ce traitement chirurgical a été encadré par des mesures adjuvantes. Conclusion : Les traumatismes crâniens du sujet âgé représentent une pathologie peu en étudiée en Afrique Subsaharienne. Ils sont le plus souvent consécutifs à un accident de la voie publique. L’hématome sous dural chronique en constitue la complication la plus fréquente.

C21 – Hydrocéphalie chez l’enfant : résultats préliminaires d’une prise en charge assistée au CHU de Conakry Guinée. IS SOUARE1, B KEITA2, LK BEAVOGUI3, N SIDIBE2, L DIALLO4, KEITA M2.

1Service de Neurochirurgie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry 2service de chirurgie pédiatrique ; Hôpital national Donka; CHU de Conakry 3 service de Neurochirurgie, Hôpital national Donka; CHU de Conakry 4service de Neurologie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry

Introduction : L’hydrocéphalie est une pathologie d’étiologies diverses, caractérisée par l’accumulation intracrânienne excessive du liquide cérébro-spinal. Chez les sujets en bas âge, elle peut entrainer des difformités crânio-cérébrales avec des lésions cérébrales invalidantes.

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Objectifs : Les objectifs étaient d’analyser l’évolution post-opératoire immédiate, d’identifier les principales complications post-opératoires et d’analyser les principales difficultés liées à cette prise en charge. Matériel et méthodes : Notre étude prospective de 12 mois allant du 29 décembre 2010 au 30 décembre 2011, réalisée dans le service de Chirurgie Pédiatrique de l’Hôpital National DONKA à porté sur 30 cas d’hydrocéphalie hospitalisés bénéficiant une dérivation ventriculo-péritonéale. Résultats : La fréquence de l’hydrocéphalie est de 5,01% ; une prédominance masculine 73,33% (sex-ratio = 1,14) ; l’âge moyen était de 4,87 mois. L’étiologie présumée principale était la méningite dans 63,33% des cas. Le diagnostic de l’hydrocéphalie a été clinique, confirmé par les données de la tomodensitométrie cérébrale dans les 30 cas. L’évolution était favorable dans 53,33% des cas; 16,66% de complications mécaniques, 10% de complications infectieuses et 16,66% de décès. Conclusion : les suites postes opératoires immédiates de l’hydrocéphalie restent dépendantes du délai de la prise en charge sur la base d’un diagnostic précis, mais aussi et surtout de l’impact des co-morbidités sur l’état préopératoire. Ce dernier expliquerait en partie les difficultés de la prise en charge, ainsi que la majorité des complications enregistrées. Mots clés : hydrocéphalie, dérivation ventriculo-péritonéale, résultats

C22 – Neuroimaging features of nasofrontal cephaloceles Patrice JISSENDI-TCHOFO

Neuroradiology, University Hospital of Lille, France; Pediatric Neuroradiology, University Hospital Saint-Pierre, Brussels.

The purpose of this topic is to review imaging features of nasofrontal cephaloceles with an emphasis on cranial computerized tomography (CT) imaging findings, which technique is often the only choice in developing countries. In such conditions, neurosurgeons may perform a repair of the malformation on the basis of cranial CT with thin slices and possibly 3D volume rendering. This review is based on a series of six cases (four females and two males) aged from day of birth-10 years, documented over 2 years in Burkina Faso. We found various aspects of facial dysmorphisms and cranial CT associated with nasofrontal cephaloceles as observed in five children, the 6th showing a complex form of mixed nasofrontal and nasoorbital defects. Other common malformations were interhemispheric cysts and agenesis of the corpus callosum. Adequate cranial CT protocol allows the correct diagnosis of this malformation and the planning for reconstructive surgery. The latter will impact favorably the family and social attitude towards affected children.

C23 – Current concepts in metabolic and functional imaging of hemispheric low grade gliomas in adults. I SOLAROGLU, G. EVREN KELES

Koç University, School of Medicine, Department of Neurosurgery, Rumelifeneri Yolu, 34450 Sarıyer, Istanbul, Turkey

Low-grade gliomas (LGGs) are a heterogeneous group of relatively slow-growing primary tumors with distinct clinical, histological, and molecular characteristics. LGGs are infiltrative cerebral neoplasms frequently invading functionally critical or “eloquent” brain regions. Many studies show that the quality of life and the median survival in LGG seems correlated to the extent of resection. However, the resection of LGGs that are located in eloquent brain areas remains a neurosurgical challenge and carries a high risk of permanent deficit. Pre-operative metabolic and functional imaging and intra-operative functional mapping can be used to decrease the risk of complications following surgical resection of LGGs. The use of metabolic and functional imaging techniques extends surgical indications and improves the extent of

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resection, while safeguarding the patient's quality of life. The utility and limitations of these advanced techniques will be discussed briefly in this lecture.

C* – Transcortical-Transventricular approach in colloid cysts of Third Ventricle: Surgical Results.

Ethem BESKONAKLI.

Background : Colloid cysts of the third ventricle account for 0.5–2% of all intracranial tumors. Although several surgical approaches have been proposed for the treatment of these lesions, the best surgical option has not yet been determined. Patients and Methods : Between 1995 and 2013, a total of 48 patients with colloid cysts of the third ventricle were managed in our neurosurgical department. 47 underwent transcortical-transventricular approaches. One patient, in whom the diagnosis was made incidentally on CT after a traffic accident, refused surgery. The clinical presentation, radiological findings, complications, and outcome were analyzed. Results : There were 27 males and 20 females. The mean age was 38.2 (range, 12-63). Headache was the most common presenting symptom. 47 patients were treated surgically with a transcortical-transventricular approach through the middle frontal gyrus. Total excision was achieved in 44 patients, while partial cyst excision was done in three patients. There was no surgical mortality. The main morbidity was epileptic seizures in three patients. Overall outcome was good in all patients. The duration of the follow-up period varied between 13 months and 12 years, with a mean of 6.6 years. Computed tomographic scans were obtained in 22 patients and MRI in 25 during follow-up period. There were no tumor recurrences. Conclusion : the transcortical-transventricular approach for the removal of colloid cysts of the third ventricle represents a safe procedure, and can be considered a very good option for the treatment of these lesions with low risk of mortality and morbidity.

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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURSDAY, APRIL 24th 2014

SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES COMMUNICATIONS

C24 – Vivre avec l’épilepsie dans le contexte culturel sénégalais : exemple de la femme en âge de procréation. BA EHM1, BA F2, DADAH S ML3, KONE Z3, NDIAYE M3, DIAGNE NS3, GAYE NM3, CISSE O3, BASSE AM3, DIOP MS3, SECK LB3, SOW AD3, TOURE K3, DIOP AG3, THIAM MH1, SECK S1, FAYE PL1, NDIAYE MM3

1 Clinique de psychiatrie, UCAD 2 Laboratoire de physiologie, UGB 3 Clinique Neurologique, UCAD

Introduction : L’épilepsie est un problème de santé publique au Sénégal et en Afrique du fait de sa gravité et de son poids social. Elle survient à tout âge n’épargnant aucun sexe. Elle peut influencer la vie sexuelle et vice versa. L’objectif de ce travail est d’étudier, les conséquences des médicaments antiépileptiques sur la vie sexuelle des femmes sénégalaises épileptiques, l’influence de ces drogues sur la grossesse et au moment de l’allaitement. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective qui s’est déroulée du mois de Mars au mois d’Aout 2011 à la clinique neurologique du centre hospitalier et universitaire de Fann Dakar Sénégal et qui est orientée uniquement sur les femmes sénégalaises épileptiques. Résultats : Nous avons colligé, 120 patientes âgées de 16-64 ans avec une moyenne d’âge de 30,58 ans, dont 45% sont mariées, 44,16% étaient non scolarisées prépondérantes. Toutes nos patientes prenaient des médicaments antiépileptiques, 89,16% était en monothérapie. 55% de nos patientes étaient connues épileptiques depuis au moins 6ans. 45,83% présentaient une épilepsie généralisée, 44,17% des épilepsies partielles. Dans notre cohorte, 64,16% étaient sous phénobarbital, 69,16% avaient une bonne observance thérapeutique. Comme effets secondaires des médicaments, 90% avaient des troubles sexuels. 75% menaient une vie sexuelle active, On notait une diminution du nombre de rapports sexuels par semaine, durant la maladie [31 /55=56,66%]. Par ailleurs, 51,17% ont eu à utiliser une contraception, dont 38,7% de type oral. 64,86% avaient remarqué une augmentation de la fréquence des crises au moment de leurs grossesses. Parmi les 74 femmes qui avaient contracté une grossesse, 41,89 % avaient des enfants prématurés, 16,21% avaient fait des avortements. 61,17% avaient une vie psychosociale affectée. Conclusion : Les femmes sénégalaises vivant avec l’épilepsie éprouvent souvent des problèmes sexuels, lesquels peuvent être dus à l’épilepsie, aux antiépileptiques et/ou aux réactions du partenaire, de l’entourage familial ou professionnel face à la charge symbolique de cette affection.

C25 – Epilepsie : les connaissances, attitudes et pratiques des tradipraticiens du district de Bamako. DIALLO S (1), MAIGA Y (1), COULIBALY A( 1), COULIBALY D (1), DIALLO S H (1), DIAKITE S (1), TRAORE H A (2).

1. Service de Neurologie CHU Gabriel Touré 267 Bamako MALI 2. Service de Médecine Interne CHU point G, Bamako MALI

Introduction : L’épilepsie constitue un problème majeur de santé publique en Afrique, du fait des croyances socio culturelles erronées qui entourent cette pathologie. Objectif: L’objectif était d’étudier les connaissances, attitudes et pratiques des tradipraticiens à propos de l’épilepsie à Bamako (Mali). Méthode: Il s’agissait d’une étude transversale, prospective descriptive et analytique qui a porté sur une cohorte de 150 Tradipraticiens exerçants dans le district de

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Bamako qui étaient membres de la FEMATH (fédération malienne des tradithérapeutes et Herboristes) et qui ont accepté de participer à l’étude. Résultats: La tranche d’âge de 41-60 ans (53,3%). Le sexe ratio était de 1,1 pour les hommes. Selon 36% l’épilepsie peut toucher tous les âges, La crise tonico-clonique était la plus connue par 66,67%. Pour 58,67% de notre population l’épilepsie n’est pas contagieux et 34% des tradithérapeutes pensaient que transmissible à la descendance de celui qui le soigne. Le déclenchement spontané des crises a été évoqué par 21,33%, mais 20,26% évoquaient à un facteur déclenchant (la foule, le stress, la pleine lune). Les complications les plus rapportées étaient : La déficience mentale pour 32,6% et la folie pour 28,67%. En ce qui concerne l’attitude face à une crise, 37,3% avaient une attitude qui consistait à éloigner les malades des objets dangereux. Pour les moyens thérapeutiques, 51,52% affirmaient traiter avec des plantes, 30% par des prières (incantations ou invocations des Djinns). Conclusion: La prise en charge efficace de l’épilepsie en Afrique exigerait une collaboration étroite entre les praticiens de la médecine moderne et les «tradipraticiens». La jeune ligue malienne contre l’épilepsie devra s’atteler à cette tache. Mots Clés : Epilepsie, connaissances, attitudes, pratiques, tradipraticiens, Bamako, Mali

C26 – Syndrome des Pointe-Ondes Continues du Sommeil : Une cohorte Sénégalaise. NDIAYE M, KAFANDO JK, BASSE AM, SOW AD, SAMI OLM, SECK LB, SÈNE MS, TOURÉ K, DIAGNE NS, DIOP AG, NDIAYE MM.

Service de Neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal, BP 5035

Introduction : Le syndrome des "pointe-ondes continues au cours du sommeil" est une encéphalopathie épileptique sévère de l’enfant caractérisée par la présence de plusieurs types de crises, d’une atteinte neuropsychologique et d’un pattern EEG typique fait de PO diffuses occupant plus de 85% du sommeil lent. Le but de cette étude était d'examiner les facteurs étiologiques, les aspects électro-cliniques, radiologiques et évolutifs de cette encéphalopathie épileptique dans une cohorte d'enfants sénégalais. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de dossiers de patients suivis pour un syndrome des « pointes ondes continues pendant le sommeil lent (POCS) », dans le cadre de la consultation de neurologie pédiatrique du service de neurologie du Centre Hospitalier National Universitaire (CHNU) de Fann. Les patients étaient suivis de juillet 2007 à décembre 2012. Résultats: Il y avait 24 patients âgés de 4 à 14 ans, avec un âge moyen de 68,61 ans. Les patients étaient divisés en 2 groupes. Le premier composé de 3 enfants ayant une épilepsie idiopathique qui avait évolué vers un syndrome des « pointes ondes continues au cours du sommeil lent ». Dans ce groupe, les enfants avaient en commun un développement psychomoteur initial normal et une bonne évolution électro-clinique. Dans le second groupe composé de 21 enfants présentant une épilepsie non idiopathique, 16 patients (66,7%) avaient des facteurs de risque : antécédents d’asphyxie périnatale (3patients), de méningite (3patients), de prématurité (1cas), de convulsions néonatales (2 cas), de pré-éclampsie (1cas), une épilepsie familiale (3patients), un retard psychomoteur (5 patients), une consanguinité parentale (2 patients). Aucune étiologie n’a été identifiée chez 4 patients. Les crises d’épilepsie étaient principalement les crises partielles motrices (18 patients) suivies par les crises généralisées tonico-cloniques (5 patients), les crises atoniques (3 patients), les absences typiques et atypiques (3 patients), les myoclonies (3 patients) et les crises gélastiques (1 patient). Les signes associés étaient un déficit cognitif global (19cas), des troubles du comportement (10 patients) et des troubles moteurs (3 patients).L’électro-encéphalogramme de sommeil de tous les patients montrait des pointe-ondes ≥ 85%. 12 patients avaient eu une imagerie cérébrale morphologique (TDM et/ou IRM), l’imagerie était normale chez 10 patients et mettait en évidence chez 2 autres une atrophie corticale et/ou sous corticale. Tous les patients avaient été mis sous corticothérapie et/ou benzodiazépines. Seuls 3 patients ont eu une bonne évolution clinique et électroencéphalographique. Conclusion: Le pronostic de l'encéphalopathie épileptique avec

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des pointe-ondes continues pendant le sommeil lent reste pauvre et entrave le développement neuropsychologique des enfants. Mots-clés: pointes-ondes continues pendant le sommeil lent, Sénégal

C27 – Syndrome de Landau-Kleffner (SLK) : à propos d’un cas observé en Côte d’Ivoire. DOUMBIA-OUATTARA M1, KOUAME-ASSOUAN AE2, KOUASSI L1, DIAKITE I1, BONY E2, DOUAYOUA–SONAN T1

1: Service de Neurologie CHU de Yopougon, 21 BP 632 ABIDJAN 21 Côte d’Ivoire. 2: Service de Neurologie CHU de Cocody BP V 13 ABIDJAN Côte d’Ivoire.

Le syndrome de Landau–Kleffner (SLK) est une entité rare, caractérisée par une aphasie acquise de l’enfance associée à des anomalies bitemporales paroxystiques à l’électroencéphalogramme (EEG), survenant habituellement entre l’âge de deux et huit ans. Cette affection parait rare, du fait de sa méconnaissance par les professionnels de la santé, et des erreurs du diagnostic surtout en Afrique. Nous rapportons le cas d’une fillette de 6 ans, reçue en consultation de Neurologie, pour une régression du langage d’installation progressive évoluant depuis 6 mois, associée à de rares crises convulsives généralisées. Le SLK a été diagnostiqué à l’EEG qui montrait des pointes et pointes-ondes plurifocales bilatérales, de grande amplitude, activées pendant le sommeil lent. La patiente a été traitée par de fortes doses d’hydrocortisone à 5 mg/kg/j, associées à une rééducation orthophonique intensive. L’évolution a été favorable, avec une récupération complète du langage et une disparition des crises. Mots-clés : aphasie, corticostéroïdes, EEG, épilepsie, syndrome de Landau-Kleffner.

C28 – Epilepsie et Troubles du langage chez le bilingue: Evolution et facteurs pronostiques. DIAGNE NS1, SECK LB2, NDAO AK3, NAIT KHACHAT A1, AMRANI N1, LMIDMANI F1, EL FATIMI A1, DIOP AG2, NDIAYE MM2.

1 : Department of Rehabilitation and Physical Medicine, Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 : department of neurology, Fann, Dakar, Senegal 3 : Department of Rehabilitation and Physical Medicine, Dakar, Senegal.

Introduction: Il existe plusieurs type de récupération du langage chez le bilingue parmi lesquelles la récupération différentielle. Cette dernière comporte des controverses quant à la nature de la langue récupérée. Observation: Nous décrivons l’observation de M.S, 23 ans, commerçant et droitier. Le poular est sa langue maternelle et le wolof celle du travail. Les symptômes ont débuté il y’a 5ans, par des crises généralisées tonicocloniques, suivies d’une perte de connaissance, une hémiparésie gauche. L’évolution a été favorable après trois jours d’hospitalisation en réanimation avec disparition des troubles de la conscience. Des troubles sévères de la compréhension et un jargonnage, ont été notés. L’imagerie par résonnance magnétique cérébrale, le bilan infectieux étaient normaux. L’électroencéphalogramme a retrouvé un micro-voltage diffus, des activités paroxystiques discrètes à l’HPN. Le patient a été mis sous phénobarbital (100mg/ J). L’évolution a été marquée par la régression du déficit moteur. La survenue d’une crise par an a nécessité l’adjonction de la carbamazèpine (200mg tous les deux jours) au traitement. L’évaluation des troubles du langage oral 10ans après, par Bilingal Aphasia Screening Test (BAT) traduit en wolof et en poular objectivait une fluence verbale réduite, des troubles de l’articulation des mots, des troubles de la dénomination, de désignation, de discrimination auditive verbale moins marqués en wolof. Les troubles de la compréhension syntaxique et la répétition étaient sévères pour les deux langues. Conclusion: Nos résultats soutiennent l’hypothèse que chez le bilingue, la langue la mieux restituée serait celle la plus utilisée par le sujet au moment de l’accident.

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C29 – Evaluation des troubles anxieux chez les épileptiques en milieu rural au mali (cas de Markacoungo) de septembre 2008 à février 2009 à propos de 332 cas. NIMAGA. K, FANE. K, TOGORA. A, SISSOKO, M KOUMARE B

Introduction : L’épilepsie est une maladie universelle, ubiquitaire mais certainement pas égalitaire. Les troubles anxieux de l'épileptique sont aujourd'hui sous-évalués et par conséquent sous-traités. Au Mali, peu d’études ont été consacrées à la particularité de l’anxiété chez les épileptiques. L’objectif de notre étude était d’évaluer les troubles anxieux chez les épileptiques. Méthode : Cette étude prospective et descriptive a été effectuée à Markacoungo dans la clinique rurale DINANDOUGOU de Septembre 2008 à Février 2009. La collecte a été réalisée en utilisant l’échelle d’évaluation de l’anxiété d’Hamilton. Résultats : L’étude a porté sur 332 patients vivant avec l’épilepsie. Cette étude nous a permis, d’affirmer que l’anxiété est très fréquente chez les épileptiques (89,8%), à des degrés divers (13,4 % dans les CGTC et 2,9% dans les crises focales).17,2% d’anxiété sévère chez les femmes contre 9,5 % chez les hommes. 16,2% chez les patients avec une crise au cours des six derniers mois contre 7, 3% chez ceux sans crise depuis 24 mois. Conclusion : Cette étude démontre que l’anxiété est très fréquente chez les épileptiques, que la fréquence des crises est un facteur d’aggravation de l’anxiété et que les patients qui font des CGTC sont plus anxieux que ceux qui font les crises focales. Mots clés : épilepsies, anxiété, milieu rural

SALLE 2 COMMUNICATIONS NEUROINFECTIONS / NEUROINFECTIONS DISEASES COMMUNICATIONS

C30 – Hémorragie parenchymateuse révélant une toxoplasmose cérébrale au CHU Campus de Lomé ASSOGBA K, KOMBATE D, APETSE K, BARQUE-BARRY R, BALOGOU AAK

Service de neurologie du CHU Campus.

Contexte : La révélation d’un abcès cérébral par une hémorragie parenchymateuse est une situation radioclinique rare. Nous rapportons deux cas dans cette étude. Observations : Il s’agit de l’observation de deux patients de 39 et 42 ans, droitiers, sans antécédents particuliers. Les symptômes ont débuté une semaine avant l’admission dans un contexte de céphalées et de vomissements. L’examen a retrouvé un syndrome pyramidal bilatéral pour le premier et droit pour le second. Le scanner cérébral a montré des lésions spontanément hyperdenses multiples pour le premier et capsulolenticulaire gauche pour le second. Ils avaient été pris en charge comme un AVC hémorragique. Il a été noté au 4ème jour une fièvre à 39°-40°C avec aggravation du déficit moteur puis altération profonde de la conscience (coma stade III de Glasgow). Le scanner de contrôle réalisé dix jours plus tard avait montré une aggravation des lésions sous forme d’hypodensité. La sérologie rétrovirale était positive au VIH1 dans les deux cas. Le taux de CD4 était de 13 et 6 cellules/mm3. La sérologie toxoplasmique est positive au IgM à 4/256ème. Un traitement d’épreuve antitoxoplasmique avait été institué. L’évolution a été bonne pour le premier patient. Le second décéda au 28ème jour. Conclusion : L’abcès toxoplasmique cérébral peut se révéler par une hémorragie parenchymateuse.

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C31 – Neurocysticercose et VIH à propos de 4 cas observés aux CHU de Lomé.

KUMAKO VK (1), GUINHOUYA KM (1) APETSE K (2), ASSOGBA K (2), KOMBATE D (2), BELO M (1), BALOGOU AK (2)

1. Service de Neurologie, CHU Campus de Lomé, Togo 2. Service de Neurologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, Togo

Introduction : la cysticercose cérébrale est l’une des plus importantes parasitoses du système nerveux central. Elle sévit essentiellement dans les pays en voie de développement notamment en Afrique Noire. En outre, en 2006, L’OMS estimait que 64 % des personnes vivant avec le VIH se trouvent également en Afrique Noire dont, 4,1% de la population générale togolaise. Cependant, peu de publications y relatent la coexistence de l’infection VIH et la neurocysticercose. Objectifs : colliger les cas de VIH et de neurocysticercose, rapporter la comorbidité que représente la neurocysticercose chez les personnes vivant avec le VIH et analyser l’évolution de ces deux pathologies chez le même individu. Résultats : notre étude qui a eu pour cadre les locaux des différents services de neurologie des CHU Tokoin et Campus de Lomé a porté sur une population totale de 2943 patients neurologiques hospitalisés entre le premier Janvier 2001 et le 31 Décembre 2005. Elle a permis d’identifier 04 cas de neurocysticercose immunodéprimés présentant tous des particularités en raison de l’immunodépression tant sur le plan clinique paraclinique qu'évolutif. Conclusion : ce travail a permis de montrer les aspects particuliers que peut revêtir la neurocysticercose chez les personnes vivants avec le VIH permettant ainsi d’engager ainsi l’établissement des moyens de diagnostic et de prise en charge de cette affection chez les personnes vivant avec le VIH. Mots clés : Neurocysticercose, VIH, Togo.

C32 – CT Brain imaging of neurocysticercosis in rural Burkina Faso. CISSE R1, 2, MILLOGO A1,3

1UFR des Sciences de la Santé, Université de Ouagadougou 2CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso 3CHU Souro Sanou, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

The internationally recognized diagnosis of neurocysticercosis (NCC) includes the results of brain imaging. The most common neuroimaging examination done in endemic areas such as Burkina Faso is CT as MRI is still not yet available in many tropical countries facing NCC. Computerized Tomography scan is a good method for detecting cerebral cysticercosis at different stages of evolution: cysts with scolex, calcified cysts or both simultaneously, which is the evidence of several successive infestations. Even in such conditions, CT scan is ranking among the best tools to detect NCC lesions. Cystic lesions showing the scolex on CT is one of the 3 absolute criteria for the diagnosis of NCC. Through a pilot study in Burkina Faso, the average number of the NCC lesions was 7.6, predominantly intraparenchymal and in the cerebellum. Calcifications were found in combination with other lesions such as cyst, scolex, colloidal and granular forms of NCC. Furthermore, in tropical areas where infectious diseases are common and especially those related to HIV complications, CT is helpful for differential diagnosis of these brain occupying space processes such as tuberculous abscess, toxoplasma encephalitis and even brain tumors.

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C33 – La cryptococcose neuroméningée au cours de l’infection à VIH à Bangui, à l’ère du traitement Antirétroviral. P MBELESSO1, E GBANGBA-NGAI2, V FIKOUMA V3, CDMOSSORO-KPINDE4, G TEKPA G3, V SENEKIAN1, E YANGATIMBI1

1 Service de neurologie, hôpital de l’Amitié, BP 2166 Bangui, République Centrafricaine 2 Service des maladies infectieuses du Service de santé des armées, BP 430 Bangui, République Centrafricaine 3 Service des maladies infectieuses, hôpital de l’Amitié, BP 2166 Bangui, République Centrafricaine 4 Laboratoire Nationale de biologie clinique et de santé publique, Bangui République Centrafricaine

La cryptococcose neuroméningée est la plus fréquente des infections mycosiques méningées au cours du VIH/Sida. Elle constitue la deuxième affection opportuniste du système nerveux central. Les auteurs rapportent les résultats d’une étude rétrospective de 122 cas de cryptococcose neuroméningée observés en quatre ans, à Bangui en République Centrafricaine à l’ère où le traitement antirétroviral est en vogue, correspondant à une prévalence de 4,7 %. Ces infections survenaient plus fréquemment chez les sujets de sexe féminin, et chez des patients dont l’âge moyen était de 35 ans avec des extrêmes allant de 18 à 69 ans. La présentation clinique était très diversifiée et les symptômes cliniques fréquemment rencontrés étaient les céphalées (97,5 %), la fièvre (94,3 %), l’altération de l’état général du patient (86,1 %) et la raideur méningée (85,2 %). Des cas de comorbidité avec la tuberculose, la candidose digestive, les pneumonies bactériennes et la maladie de Kaposi ont été notés. L’examen du liquide céphalorachidien montrait une cytorachie basse et même normale dans 12,2 % des cas. L’examen à l’encre de chine a contribué au diagnostic dans 97,5 % des cas, et la culture réalisée chez 74 patients était dans tous les cas positive. Elle a permis de poser le diagnostic chez trois patients dont l’examen à l’encre de chine était négatif. La numération des lymphocytes CD4 était inférieure à 100/mm3 dans 97,7 % des cas. La létalité était de 66,4 %, influencée négativement par une numération des CD4 < 50/mm3 et l’absence du traitement antirétroviral. Malgré la mise en place d’un programme national d’accès au traitement antirétroviral devant faire infléchir la fréquence des infections opportunistes dont la cryoptococcose neuroméningée, cette affection reste toujours présente bien qu’elle soit en décroissance. Le polymorphisme clinique de cette affection impose un diagnostic précoce afin d’éviter une prise en charge tardive corollaire d’une mortalité très élevée comme nous l’avons observée.

C34 – Infections de valves à Abidjan. KONAN ML, BROALET MYE, DROGBA KL, ADOU AN, YAO KS, DEROU KL, KOUITCHEU NR, N’DRI OD, BAZEZE V.

Service de Neurochirurgie CHU Yopougon Abidjan

Contexte : La dérivation ventriculo-péritonéale est l’une des procédures neurochirurgicales les plus couramment réalisées. Cependant l’infection post opératoire demeure la hantise du neurochirurgien. Notre objectif est de de déterminer les facteurs favorisants ces infections de valves et de rapporter notre expérience sur la prise en charge de cette complication. Méthode : étuderétrospective sur les patients ayant subi une dérivation ventriculo- péritonéale entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2013. Résultats : 09/61 (14,75%) ont eu une infection post opératoire. Elles ont affecté exclusivement les nourrissons. L’âge moyen était de 6. 8 mois avec un sex-ratio de 1/3. Le délai moyen de diagnostic était de 1,6 mois. La fièvre était le signe d’alarme chez tous les patients Les facteurs favorisants d’infections étaient retrouvé dans 04 cas : le manque d’hygiène corporel (n=1), une nécrose cutané en regard du

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corps de valve (n=2) , une suppuration de la paroi abdominale (n=1)). Le traitement a consisté à une ablation des valves (remplacées par des dérivations externes), une bi antibiothérapie. Un décès a été enregistré. Conclusion : Les complications infectieuses post opératoiresdes dérivations ventriculo péritonéales sont fréquentes et graves. Le traitement est couteux d’où la prise de mesures efficaces pour les réduire. Mots clés : infections, dérivation ventriculo-péritonéale, hydrocéphalie, valve, complications.

C35 – Prise en charge des suppurations intracrâniennes (SIC) en milieu neurochirurgical. SISSOKO D, BROALET E, TOKPA A, KONE N, GBAGUIDI A, N’DRI OD, KAKOU M, BA ZEZE V

Service de Neurochirurgie CHU Yopougon

Introduction : La PEC des SIC demeure toujours difficile malgré les progrès scientifiques. Objectif : analyser les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutives des SIC à Abidjan. Méthodologie : Etude rétrospective portant sur les dossiers de patients hospitalisés dans le service de Neurochirurgie du CHU de Yopougon du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2013 pour une SIC diagnostiquée par une TDM ou une IRM. Résultats : Au cours de cette étude 103 dossiers de patients ont été retenus avec une prédominance masculine 81,55%. L’âge moyen était de 10, 59 ans avec des extrêmes de 0,11 à 75 ans. Les empyèmes subduraux représentaient 60,19%, les abcès cérébraux 33%, les empyèmes extraduraux12,62%. La porte d’entrée était essentiellement ORL 63,1% avec une proportion importante de porte d’entrée non identifiée 25,6%. Le traitement était médico-chirurgical dans74,75%. Le germe n’a été isolé que dans 15,53% des cas et était varié dominé par le Staphyloccocus Aures 47,75%. L’évolution a été favorable chez 95 patients soit 92,23% avec des séquelles chez 6 patients. La mortalité était de 7,76%. Conclusion : Les SIC constituent encore un problème de santé publique dont la résolution passe nécessairement par le diagnostic et le traitement précoce de la porte d’entrée notamment ORL. Mots clés : Abidjan, abcès cérébral, empyème cérébral, sinusite, otite.

SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS EPILEPSIES / EPILEPSIES COMMUNICATIONS

C36 – Aspects cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’épilepsie de l’enfant à Yaoundé NGUEFACK S1. ENOH J1-2, TAMBEKOU U.1, MBOMBA E.1

1- Service de Neuro pédiatrie : HGOP de Yaoundé 2- Service de pédiatrie médicale : CHU Treichville (Abidjan)

Introduction : L’épilepsie se définit comme une affection chronique caractérisée par la répétition de crises résultant d’une décharge excessive de neurones cérébraux. Objectif : déterminer les aspects cliniques de l’épilepsie chez l’enfant et identifier les principales étiologies et les médicaments antiépileptiques utilisés. Méthodologie : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive dans l’unité de Neuropédiatrie de l’Hôpital Gynéco-obstétrique et Pédiatrique de Yaoundé (HGOPY- Cameroun) durant une période de 6 mois (1 février au 30 juillet 2012). Elle a concerné les enfants âgés de 0 à 16ans, souffrant d’épilepsie. Ces enfants examinés par un neuropédiatre ont été recrutés après avoir réalisé un électro encéphalogramme (EEG), un scanner cérébral, une IRM selon l’indication. Résultats : Nous avons recruté 330 patients avec un âge moyen de 6,58 ± 4,5 ans. Le sexe ratio était de 1.21. Les crises débutaient avant l’âge de 5 ans dans 79,96 % de cas. L’épilepsie focale retrouvée dans 55,15% de cas dont 24,8% sans altération de la conscience, 23,3% avec altération de la conscience et 7% de crises bilatérales (secondairement généralisés). Les crises d’emblées

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généralisées représentaient 44,8%. L’EEG, a montré une anomalie de nature épileptique dans 63, 63% des cas. Elles étaient généralisées dans 27,16% des cas, focales dans 36,47% : Temporales (9,09%) frontales (7,9%) Centro-temporales (6,06%). Quant à l’imagerie, 153 scanners cérébraux ont été réalisés et 62,10% étaient pathologiques. Les principales lésions étaient les atrophies corticales. Les facteurs étiologiques identifiés étaient l’asphyxie néo natale (31%), les antécédents de convulsions fébriles (21%), les antécédents familiaux d’épilepsie (18.12%) et les méningites (9,87%). Au plan thérapeutique, les principaux médicaments utilisés étaient le Valproate de sodium (41,2%), la carbamazépine (39,8%) et le phénobarbital (13,4%). Enfin, 42 malades (12,7%) ont eu recours initialement à un traitement traditionnel témoignant de préjugés autour de l’épilepsie. Conclusion : Les auteurs suggèrent une meilleure connaissance et plus d’intérêt pour la prise en charge de l’épilepsie de l’enfant dans les pays en voie de développement. Mots clés : prise en charge, épilepsie, enfant, Yaoundé

C37 – Epilepsie symptomatique à crises variées et inhabituelles. SISSOKO M, ASSI B, AMON M, TANOH C, YAPO C, DIOPOH P

UFR Sciences Médicales, Université FHB Abidjan-Côte d’Ivoire, BP V166 Abidjan

Introduction: L’épilepsie maladie chronique, est caractérisée par la répétition des crises d’épilepsie. Les aspects cliniques de ces crises sont très variés. Dans les épilepsies symptomatiques, le siège de la lésion cérébrale, est déterminant, et la sémiologie peut être très déroutante. Nous rapportons une observation avec des crises variées. Objectif : Attirer l’attention sur l’existence de crises épileptiques inhabituelles et la possibilité de crises très variées chez un même patient. Observation : La patiente, âgée de 32 ans, traitée pour une miliaire tuberculeuse, a présentée de façon progressive un déficit moteur de l’hémicorps gauche, dans un contexte d’hypertension intracrânienne. En cours d’hospitalisation, elle a présenté de brefs épisodes hallucinatoires auditifs et visuels, des épisodes de pleurs (crises dacrystiques) ou de rires inexpliqués (crises gélastiques), de même que des crises tonicocloniques généralisées. Le caractère stéréotypé et la brièveté des épisodes a fait évoquer des crises d’épilepsie. L’EEG réalisé, a mis en évidence des grapho-éléments irritatifs, à type de pointes-ondes à début occipital. La tomodensitométrie cérébrale réalisée, a mis en évidence de multiples formations abcédées sus et sous tentorielles bi hémisphériques avec œdème péri-lésionnel, dont les sièges justifiaient bien les différentes crises présentées. Elle a bénéficiée d’un traitement antiparasitaire, d’anticonvulsivant et de corticoïdes. L’évolution a été favorable avec disparition des crises en quelques jours, et amélioration des autres signes cliniques au bout une semaine. Mots-clés : Epilepsie- Crises inhabituelles- Anticonvulsivants- Abidjan – Côte d’Ivoire

C38 – Prévalence de la neurocysticercose chez des épileptiques en milieu rural au Burkina Faso. MILLOGO A1,2, CISSE R1,3

1UFR des sciences de la santé, Université de Ouagadougou, Burkina Faso 2CHU Souro Sanou, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso 3CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso

Introduction: La neurocysticercose fait partie des anthropozoonoses négligées pourtant elle représente l’une de causes les plus fréquentes des parasitoses du système nerveux central dans le monde. L’association épilepsie-neurocysticercose a été retrouvée dans de nombreux pays en Afrique subsaharienne. Objectifs: Evaluer la prévalence de la neurocysticercose parmi les personnes souffrant d’épilepsie dans trois villages au Burkina Faso. Méthodologie: Trois

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villages avaient été choisis pour représenter 3 types d’élevage de porcs: Batondo où les porcs étaient élevés en liberté, Pabré où les porcs étaient soient attachés soit dans des enclos et Nyonyogo, où la majorité de la population était musulmane avec très peu d’élevage de porcs. Etait considéré comme épileptique, tout individu ayant eu plus d’un épisode de crise épileptique non provoquée. Les personnes confirmées comme épileptiques avaient bénéficié d’un scanner cérébral sans puis avec injection de produit de contraste. Le diagnostic de NCC avait été posé sur les critères modifies de Del Brutto et al. Résultats: Trente neuf (4%) des 888 personnes sélectionnées au hasard avaient été confirmées comme étant épileptiques par un examen médical. Parmi ces 68 personnes souffrant d’épilepsie et qui avaient bénéficié du scanner cérébral, 20 avaient été confirmées soit cas certains ou probables de NCC soit une fréquence de 46,9% à Batondo et 45,5% à Pabré. Aucun cas de NCC n’avait été retrouvé à Nyonyogo. Tous les cas certains et probables de NCC provenaient des deux villages où l’élevage de porcs était une pratique courante. Conclusion : Les mesures prophylactiques visant à réduire le fardeau de l’épilepsie au Burkina Faso devraient prendre en compte toutes les actions capables d’interrompre le cycle de Taenia solium.

C39 – Méta-analyse du lien entre toxoplasmose et épilepsie. EB NGOUNGOU1-2,3, A NZOGHE3, D BHALLA1-2, M-L DARDE 1,2,4, P-M PREUX1,2

1- INSERM, UMR1094, Neuroépidémiologie Tropicale, Limoges, France 2- Institut d’Epidémiologie Neurologique et de neurologie Tropicale, CNRS FR 3503 GEIST, Faculté de Médecine, Université de Limoges, France 3- Equipe Accueil Neuroépidémiologie et Maladies Infectieuses Tropicales (EA-NEMIT/DEBIM), Faculté de Médecine, Université des Sciences de la Santé, Libreville, Gabon 4- Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, CHU de Limoges, France

Contexte : La toxoplasmose est une infection parasitaire due à un protozoaire Toxoplasma gondii. Cette maladie cosmopolite touche plus d'un tiers de la population mondiale et des études ont mis en évidence son rôle dans la survenue de l'épilepsie. Objectif : Dans cette étude, nous avons voulu quantifier ce lien à travers une méta-analyse des données disponibles et rechercher les mécanismes physiopathologiques sous-jacents à l’aide une revue systématique. Méthodes : Une recherche de la littérature, sans restriction de dates, avec la toxoplasmose comme exposition et l’épilepsie comme maladie a été conduite. Elle a permis de collecter des données sur des études épidémiologiques (cas-témoins et transversales). L’odds-ratio commun a été déterminé à partir des logiciels EasyMa version 2001 et Medcalc version 12.6.0. Résultats : Six études ont été incluses soit un total de 2888 sujets dont 1280 épileptiques (dont 477 toxoplasmose positifs) et 1608 non épileptiques (dont 503 toxoplasmose positifs). L'odds-ratio commun par modèle à effets aléatoires était de 2,25 [IC 95% : 1,27 - 3,98], p = 0,005. Le test d’hétérogénéité était non significatif (p = 0,6). Conclusion : Cette étude montre que la toxoplasmose est un facteur de risque d'épilepsie séquellaire. Les mécanismes physiopathologiques devront être élucidés. Mots clés : Association, Epidémiologie, Epilepsie, Méta-analyse, Toxoplasmose

C40 – The prevalence and subjective handicap of epilepsy in Ilie- a rural riverine community in Southwest Nigeria: A door –to- door Survey. MUSTAPHA AF*, PREUX PM+ & SANYA EO++

*Department of Medicine College of Health Science, LAUTECH Osogbo, Osun state Nigeria +Institute of NeuroEpidemiology and Tropical Neurology UMR INSERM 1094 Limoges France ++Department of medicine, University of Ilorin, Kwara state, Nigeria

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Background : The prevalence of epilepsy is high in tropical countries, particularly in Africa with an estimated mean prevalence of 15 per 1000. There is lack of recent data on epilepsy prevalence in Nigeria. The main objective of this study was to determine the prevalence of epilepsy in Ilie in South West (SW) Nigeria and secondary objectives were to determine the clinical characteristics and the seizure types with EEG recording, the pattern of treatment and to evaluate the subjective handicap of PWE. Materials and methods : The study which was descriptive cross-sectional, was carried out in Ilie, a rural community in South west Nigeria using a random sample technique. The survey was done in 2 phases from January 2013 to April 2013. Phase 1: Door to door screening using the WHO Neuroscience Research Protocol to detect neurological disorders by health workers. Phase 2: Individuals with positive screening had complete neurologic examination by neurologists as well as an EEG recording. The questionnaires for survey of epilepsy in tropical countries and subjective handicap of epilepsy were administered to all PWE. Results : 2212 individuals from 231 households were screened during the first phase and 33 cases of neurologic diseases were detected. During the second phase, 10 cases were confirmed to be epilepsy by neurologists, thus giving a crude lifetime prevalence of 10/2212=4.5/1000 population (CI95% 2.30, 8.04). Conclusions : The prevalence of epilepsy in Ilie South West Nigeria is rather low compared to previous figures from studies in rural Africa. Keywords: Epilepsy, Prevalence, community, Subjective Handicap& Treatment

C41 – Apport de la chirurgie dans le traitement de l’épilepsie lésionnelle temporale pharmacorésistante. KAKOU M, JIBIA A, TOKPA A, DROGBA L, ADOU N, BA ZEZE V.

Service Neurochirurgie CHU Yopougon, Abidjan – Côte d’Ivoire

Introduction : L’épilepsie temporale réfractaire est source d’handicap psychosocial dans la population jeune scolarisable. La chirurgie s’intéresse à la lésion et/ou la zone épileptogène dont 70 à 80% ont une localisation temporale. Elle a pu prouver son efficacité dans l’épilepsie lésionnelle Quelles sont les modalités selon lesquelles elle s’effectue notamment en milieu sub-saharien et sa contribution au traitement de l’épilepsie lésionnelle pharmaco-résistante ? Objectifs : Déterminer et évaluer les options possibles de chirurgie de l’épilepsie en milieu sub-saharien. Matériels & Méthode : Illustration de 2 cas cliniques. Les données radiocliniques, électrophysiologiques, chirurgicales et évolutives sont rapportées avec revue de la Littérature. La classification d’Engel modifiée est employée. Résultats : Il s’est agi d’une fillette de 10 ans et d’un adulte de 30 ans, souffrant depuis 5 et 20 ans respectivement d’épilepsie temporale. Dans les 2 cas, les bilans et traitements initiaux étaient adaptés. La pharmaco-résistance a été avérée tardivement autant que le diagnostic radiologique. La lésionectomie a été effectuée seule ou couplée à une amygdalo-hippocampectomie. Le recul postopératoire était satisfaisant à 1 an et à 4 ans ; avec amélioration comportementale et cognitive sans déficit neurologique permanent, Engel I. Discussion : Les candidats à cette chirurgie demeurent peu nombreux bien qu’éligibles dans notre contexte. Conclusion : La chirurgie peut profondément améliorer le devenir fonctionnel voire socio-scolaire des jeunes patients. Mots-Clés : Chirurgie – Epilepsie temporale – Grading d’Engel – Pharmaco-Résistance.

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SALLE /ROOM 2 : COMMUNICATIONS RACHIS / SPINE COMMUNICATIONS

C42 – Tumeurs intrarachidiennes : Etude rétrospective à propos de 60 cas colligés au service de neurochirurgie du CHU de Fann. SY ECN, FAYE M, KESSELY Y, MBAYE M, THIOUB M, THIAM AB, BA MC, BADIANE SB.

Introduction: Les tumeurs intrarachidiennes constituent une entité anatomo-clinique peu fréquente représentant 15% de l’ensemble des tumeurs primitives du système nerveux central et de ses enveloppes. Objectifs : Evaluer les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et pronostiques des tumeurs intra rachidiennes. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 60 cas de tumeurs intrarachidiennes colligés au service de Neurochirurgie de l’hôpital Fann durant la période d’Octobre 2007 à Décembre 2012. Résultats : 60 cas de tumeurs intrarachidiennes ont été recensés dont 37 hommes. L’âge moyen était de 43,6 ans avec des extrêmes de 10 et 84 ans. Le délai moyen de diagnostic était de 12 semaines. La symptomatologie était dominée par les troubles moteurs observés dans 95% des cas. La TDM cérébrale était réalisée dans 9 cas, la myélographie dans 3 cas, le myéloscanner dans 11 as et l’IRM dans 51 cas. La tumeur était intra médullaire dans 13 cas, intra durale extra médullaire dans 21 cas et extradurale dans 26 cas de topographie surtout dorsale dans 28 cas. 46 patients ont été opérés, l’exérèse était complète dans 26 cas et partielle dans 15 cas, une biopsie était réalisée dans 3 cas et 2 patients avaient recours à une laminectomie décompressive. L’examen anatomo-pathologique réalisé dans 27 cas, le méningiome était le type histologique le plus fréquent (10 cas). La radiothérapie a été pratiquée chez 2 patients et la chimiothérapie dans 3 cas. On notait 1 cas de méningite, 1 cas de méningocèle post opératoire. 7 décès ont été enregistrés. L’évolution était favorable dans 27 cas, on notait 2 cas de récidive. Conclusion : Les tumeurs intrarachidiennes sont des tumeurs peu fréquentes .L’IRM reste l’examen de choix. L’exérèse chirurgicale complète doit être réalisée dans la mesure du possible pour éviter les récidives. Mots clés : tumeurs, rachis, intradural, intramédullaire

C43 – Profil épidémiologique et traitement des affections rachidiennes à l’unité de neurochirurgie du CHD-Borgou, Bénin. FATIGBA OH(1), HANS-MOEVI A(2), PADONOU MSC(1), SAVI DE TOVE KM(3), PAPE AG(1), LAWIN EBL(1), MENSAH ED(4).

1. Unité d’Enseignement et de Recherches en Neurochirurgie, Faculté de Médecine de l’Université de Parakou, Bénin. 2. Unité d’Enseignement et de Recherches en Orthopédie et Chirurgie Réparatrice, Faculté des Sciences de la Santé de l’Université d’Abomey-Calavi, Bénin 3. Unité d’Enseignement et de Recherches en Imagerie Médicale et Radiodiagnostic, Faculté

de Médecine de l’Université de Parakou, Bénin 4. Unité d’enseignement et de Recherches en Chirurgie générale, Faculté de Médecine de l’Université de Parakou, Bénin

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques des affections rachidiennes au CHD-Borgou et rapporter les possibilités thérapeutiques. Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, descriptive et transversale réalisée au CHD-Borgou (Bénin) du 1er janvier 2008 au 30 juin 2013. Elle a inclus tous les patients hospitalisés à l’unité de neurochirurgie pour une affection rachidienne. Laclinique et l’imagerie ont permis de poser les diagnostics. L’âge, le sexe, les signes cliniques, l’étiologie, le traitement et l’évolution ont été les variables étudiées. Résultats : Parmi les 1463 hospitalisations durant la période d’étude, une affection rachidienne a été diagnostiquée chez 504 patients (34,5%). Il s’agissait de 408 adultes

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(80,1%) et 96 enfants (19,9%) dont les moyennes d’âge respectives étaient 41±16,11 ans et 4,5±1,3 ans. Ces patients se répartissaient en 287 hommes (64,9%) et 177 femmes (35,1%). Les atteintes étaient traumatiques (41,2%), dégénératives (32,3%), malformatives (19,8%), infectieuses ou tumorales (2,3%). La radiographie standard (48,5%) et le scanner lombaire (22,3%) ont été les principaux moyens diagnostiques. Le traitement était chirurgical chez 271 (53,8%) patients. L’évolution a été favorable chez 262 patients (52%) quel que soit le type de traitement. La mortalité globale était de 10,4% et 6,3% parmi les patients opérés. Conclusion : La prise en charge des affections rachidiennes est fréquente au CHD-Borgou. Contrairement aux affections dégénératives et malformatives, il subsiste des difficultés concernant les affections traumatiques et tumorales. Mots clés : Affections rachidiennes, Chirurgie rachidienne, Epidémiologie, Scanner, Radiographie standard.

C44 – Irradiations en chirurgie rachidienne. DROGBA L, N’DRI-OKA D, KONAN L, ADOU N, HAЇDARA A, VARLET G, BA ZEZE V.

Service de Neurochirurgie du CHU de Yopougon

Introduction : La fluoroscopie est un élément clé de la chirurgie rachidienne ; elle permet, en 2D, le repérage du site opératoire, la mise en place d’implants ainsi que leur contrôle. Néanmoins la fluoroscopie expose patients et chirurgiens aux radiations ionisantes. Les irradiations au cours de la radiologie interventionnelle ne font pas partie de cette étude. L’étude avait pour but d’évaluer les doses d’exposition de l’équipe chirurgicale à ces irradiations lors de la chirurgie rachidienne et discuter les risques. Matériel et méthode : Nous avons rétrospectivement retenu 47 cas/ 183 patients, dans notre institution, de Janvier 2012 à Octobre 2013, tous opérés du rachis quel que soit le niveau (cervical, thoracique, lombaire, sacré). On notait 15 cas de chirurgie cervicale, 3 casthoraciques, 29 cas lombaires. 6 chirurgiens différents étaient identifiés. Les différentes doses d’irradiation ont été récupérées du disque dur de la fluoroscopie utilisée dans les 47 procédures chirurgicales rachidiennes et gardées en mémoire. Résultats : La moyenne globale de dose d’irradiation par procédure était de 2480,12mGy/cm2 pour un temps moyen d’expositionde 21,53s. Au niveau cervical la moyenne était de 1240, 71mGy/cm2 pour 15 cas avec un temps moyen de 15,35 secondes. Au niveau thoracique la dose moyenne d’irradiation était de 4001,66 mGy/cm2 pour 3 cas avec un temps moyen d’exposition par intervention de 65,66 secondes. En lombaire la dose moyenne était de 2882,86 mGy/cm2 pour un temps moyen de 19,65 secondes. Discussion : L’irradiation aigue peut être responsable d’un érythème à partir de 2000mGy, d’une cataracte à 2000mGy, d’une épilation permanente à 7000mGy et une nécrose cutané retardée à 12000mGy. Certains auteurs ont trouvé que le risque d’avoir un cancer de la peau ou de la thyroïde ou une cataracte induite par l’irradiation est faible mais non négligeable au cours d’une vertébroplastie. Conclusion : La chirurgie rachidienne assistée de la fluoroscopie expose patients et praticiens aux l’irradiation. Si les doses émises au cours d’une procédure sont globalement faibles, les doses cumulées quant à elles peuvent être élevées donc néfastes. Il convient donc de les connaitre ainsi que les risques pour affiner la planification et les mesures de radioprotection.

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C45 – Technique de vissage de la masse latérale de l’atlas D N’DRI OKA, A HAÏDARA, N KONE, V BA ZEZE

Service de Neurochirurgie/CHU de Yopougon

Introduction : En 1994, Goel et Laheri ont décrit la technique de vissage de la masse latérale de l’atlas. Cette technique est utilisée dans le traitement des instabilités de la jonction crânio-rachidienne et du complexe atloïdoaxoidien. L’objectif était de décrire la technique et de discuter à partir d’une revue de la littérature ses bases anatomiques et biomécaniques. Matériel et méthodes : 11 patients ont été traités par cette technique au service de neurochirurgie d’Abidjan au cours de l’année 2012. Les indications étaient une instabilité crânio-cervicales ou atloïdoaxoidienne. Le mécanisme était traumatique dans neuf cas, infectieux dans un cas et dégénératif dans un cas. Résultats : Aucune lésion peropératoire n’a été observée au niveau du canal rachidien et du canal de l’artère vertébrale. Une reprise opératoire a été réalisée après un démontage du matériel chez un patient. Les résultats préliminaires jugés au scanner par un montrent une bonne tenue des vis et des signes de fusion à un an de l’intervention. Discussion : À travers ces 11 observations les auteurs discutent les bases anatomiques et biomécaniques de la technique de vissage de la masse latérale de l’atlas. Mots clés : vissage de la masse latérale de l’atlas/anatomie/biomécanique.

C46 – Complications neurologiques de la fluorose osseuse. M GAYE SAKHO, Y SAKHO, A FONDO, ND NDOYE, MC BA et SB BADIANE

Service de Neurochirurgie HOGGY Dakar / Clinique Neurochirurgicale CHU Fann

Objectifs : Rapporter les premiers cas de fluorose à manifestations neurologiques au Sénégal, d’évaluer les aspects épidémiologiques, de décrire les caractéristiques cliniques et les moyens diagnostiques, de discuter les problèmes thérapeutiques ainsi que d’évaluer les aspects évolutifs. Matériels et méthode : Nous avons effectué une étude rétrospective au niveau du service de neurochirurgie du Centre Hospitalier National (CHN) de Fann d’avril 2007 à décembre 2010. Nous avons pu colliger 4 observations cliniques de patients présentant une fluorose rachidienne. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 52,5 ans avec des extrêmes de 38 ans et 67 ans. La prédominance masculine a été notée avec un sex ratio à 3. Tous nos patients étaient des cultivateurs et originaires de zones d’endémie fluorosique (Kaolack, Fissel, louga). Le délai d’admission allait 6 mois à 2 ans avec un délai moyen de 1 an. Sur le plan clinique les signes prédominants étaient la douleur osseuse diffuse (4patients), une impotence fonctionnelle des membres inférieurs (2patients), impotence fonctionnelle des quatre membres (2patients), incontinence urinaire avec constipation (2patients).Trois patients ont présenté une hypoesthésie avec un niveau sensitif bien défini. Le score JOA est coté à 5 chez deux patients et à 6 chez les deux autres patients.Nous avons retrouvé une fluorose dentaire chez trois de nos patients (75%). L’imagerie médicale (IRM et/ou TDM) a permis de retrouver une compression médullaire chez tous nos patients, la localisation était cervicale chez deux d’entre eux, thoracique chez un et lombaire chez un autre. Les valeurs de la fluorémie retrouvées chez nos patients étaient comprises entre 0,61 mg/l et 2,983 mg/l, avec un taux moyen de 1,49 mg/l (soit 149 µg/l). Tous nos patients ont bénéficié d’une prise en charge neurochirurgicale qui a consisté à une laminectomie décompressive. Nous avons déploré un cas de décès à J2 suite à une pneumopathie d’inhalation. Les 3 patients ont bénéficié de séances de kinésithérapie en post opératoire et l’index de récupération neurologique était de 60% chez ces trois patients, synonyme d’une bonne récupération neurologique postopératoire. Conclusion : Actuellement dans le monde, la fluorose constitue un véritable problème de santé publique. Il faut signaler qu’au Sénégal, même s’il existe des prémisses d’une politique de prévention, la fréquence des myélo-radiculopathies est amplement sous-estimée.

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C47 – Fenestrated Screw Augmentation. MM ELDIN

We describe a percutaneous or minimally invasive approach to apply an augmentation of pedicle fenestrated screws by injection of the PMMA bone cement through the implant and determine the safety and efficiency of this technique in osteoporotic patients. Clinical outcome and the function were assessed using respectively the Visual Analogue Scale (VAS) score and the Oswestry Disability Index (ODI). Radiographic follow-up was based on plain fluoroscopic control. In this approach, precautions are described to minimize complications that may occur. Based on this experience, PMMA augmentation technique through the novel fenestrated screws provided an effective and long lasting fixation in osteoporotic patients. Applying this procedure through percutaneous or minimally invasive approach under fluoroscopic control seems to be safe.

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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014

SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS NEUROPATHIES / NEUROPATHIES COMMUNICATIONS

C48 – Les neuropathies périphériques liées au VIH/SIDA : une étude clinique chez les patients infectés par le VIH à Lubumbashi. K KABONGO J, WEMBONYAMA S, MUTOMBO V, LUBOYA O, MUKENDI R.

Introduction : Les complications neurologiques du système nerveux périphérique sont fréquentes chez les patients infectés par le VIH, et la pathologie neuromusculaire est associée à une morbidité importante. La neuropathie périphérique (NP) est la manifestation neuromusculaire la plus fréquemment observée dans le VIH / SIDA, surtout à l'avènement du traitement antirétroviral. Méthodologie : Il s’agit d’une étude transversale (n= 101) menée au centre d’excellence depuis 1 an, la visée de l’étude est de mesurer à l’aide de 2 échelles DN4 et EVA la gravité de la douleur et, par des procédés cliniques déterminer des troubles sensitivomoteurs qui surviennent chez ces patients. Résultats : Les 101 patients représentent 3,12% de la cohorte générale ; 53,3% des patients présentent une abolition des réflexes ostéotendineux des membres inférieurs ; 77,89% présentent une hypoesthésie thermo algique en chaussette et en gants ; 25% ont présenté une amyotrophie des membres inférieurs; 76,5% ont été soumis à un traitement antirétroviral contenant la stavudine; 11,7% ont pris la DDI et ABC. 84% ont une moyenne de CD4 de 292 cel/mm3. Conclusion : La NP altère la qualité de vie de nos patients et diminue l’adhérence au traitement antirétroviral. Plusieurs facteurs sont incriminés dans la survenue de la NP, l’effet direct des antirétroviraux, l’effet inflammatoire dysimmunitaire, l’effet infectieux lié aux infections opportunistes. Mots clés : Neuropathie, HIV, SIDA, TARV, CD4

C49 – Douleur neuropathique au cours du VIH/SIDA chez les patients sous traitements antirétroviraux et suivis en ambulatoire à Bamako au Mali. MAIGA Y (1), DIAKITE S (1), DIALLO SH, DIALLO S, COULIBALY D, SISSOKO Y (2), DIALLO F (3), MAIGA AI (4), TOLOBA Y (5) TRAORE HA (6).

1. Service de Neurologie CHU Gabriel Touré 267 Bamako MALI 2. Service de médecine, Hôpital Régional Gao, MALI 3. USAC Commune V centre de référence quartier MALI, Bamako MAL 4. Unité d'Epidémiologie Moléculaire de la Résistance du VIH aux ARV, SEREFO, FMPOS,

USTTB, Bamako, Mali 5. Service de Pneumo-phtisiologie CHU Point G, Bamako, MALI. 6. Service de Médecine Interne CHU Point, Bamako MALI

Introduction : Les neuropathies douloureuses induites au cours du VIH/SIDA sont fréquentes et susceptibles d’avoir un impact négatif sur la qualité de vie des patients et sur l’observance du traitement. Objectif : L’objectif était d’étudier la douleur neuropathique chez les patients infectés par le VIH, suivis en ambulatoire à Bamako (MALI). Méthode : Il s’agissait d’une étude longitudinale, prospective, descriptive et analytique qui a porté sur une cohorte de 600 patients. Le diagnostique de neuropathie douloureuse a été retenu chez patients présentant une neuropathie sensitive, distale et symétrique des membres inférieurs (DN4 positif). L’évaluation avec l’échelle verbale simple (EVS); l’impact sur la qualité de vie avec les échelles suivantes: HAD et le questionnaire concis sur les douleurs. Le suivi des malades avec une échelle de soulagement. Résultats : Sur notre cohorte, 120 patients avaient une DN4 positif soit 20%. La tranche d’âge [25 à 59] ans était la plus représentée avec des extrêmes à 18 et 75 ans. On notait une prédominance féminine. Les signes cliniques étaient dominés par les brûlures,

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engourdissement, les douleurs fulgurantes. La majorité des patients signalaient des douleurs modérées à intense ; La douleur avait un impact négatif sur la qualité de vie (sommeil, le travail habituel, la marche, l’humeur) et surtout l’observance de traitement. Conclusion : En dépit des efforts consentis par la communauté internationale pour rendre accessible les ARV, la douleur neurologique, si rien n’est fait, deviendra un problème de santé publique. Pour atteindre l’idéal d’un accès universel aux soins pour les patients infectés par le VIH/SIDA, la qualité de vie des malades sous traitements mérite d’être appréhendée. Mots clés : Douleur Neuropathique, DN4, VIH/SIDA, ARV, Mali, Afrique.

C50 – Comparison of clinical scoring systems for the diagnosis of distal symmetrical polyneuropathy among adult diabetics at the University of Port Harcourt Teaching Hospital. IYAGBA AM1, ONWUCHEKWA AC1, OGUNNIYI A2.

1 Department of Internal Medicine, University of Port Harcourt Teaching Hospital (UPTH), Port Harcourt, Nigeria 2 Department of Internal Medicine, University College Hospital, Ibadan, Nigeria

Background: Distal symmetrical polyneuropathy (DSPN) is the most common neurological complication affecting diabetics. The frequency of this complication is however unknown at the UPTH. Objective: To determine the frequency of DSPN among adult diabetics in UPTH using clinical scoring systems (Diabetic Neuropathic Symptom Score and Michigan Neuropathy Disability Score). Method: One hundred and twenty one adult diabetics and 100 age and sex matched controls who met the inclusion criteria were enrolled into the study. Using a standardized protocol, participants received assessment with questionnaires assessing demographic parameters and neurological symptoms. Neurological examination with emphasis on the distal sensory system was also carried out. The clinical scoring systems were applied and biothesiometry (gold standard for diagnosing DSPN in this study) was performed on all participants. Results: We enrolled 121 diabetics comprising 61 males and 60 females, giving a male: female ratio of 1:1. One hundred controls matched for age and sex were used in the study comprising 54 males and 46 females with a male: female ratio of 1:1.17. The frequency of distal symmetrical polyneuropathy was 32.23%, 36.36% and 60.33% using biothesio-metry, MNDS and the DNSS respectively. Conclusion: The DNSS diagnosed more diabetics as having DSPN by its criteria than the MNDS and biothesiometry. The sensitivity and specificity of the DNSS relative to biothesiometry were 84.6% and 87.5% respectively while those of the MNDS were 64.1% and 81.8% respectively.

C51 : Les troubles urinaires dans le syndrome de Guillain Barré : intérêt du bilan urodynamique. SAMIRA .LAHRABLI, A KHADIR, K.BELHAJ, S.MEFTAH, F.LMIDMANI, A.EL FATIMI

Service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle. CHU ibn rochd Casablanca

Introduction : Le syndrome de Guillain Barré se manifeste par une polyradiculonévrite (PRN) aiguë avec une atteinte quasi-exclusive du système nerveux périphérique, Les troubles vésico-sphinctériens et digestifs sont retrouvés dans 50% des formes sévères. Observation : Mme R.A 37 ans, présente une polyradiculonévrite aigue « syndrome de guillain barré dans sa phase aigue avec une tétraparésie flasque, aréflexique au niveau du membre supérieur,une diplégie faciale,une gêne respiratoire une constipation et une rétention urinaire, à l’EMG une atteinte sensitivomotrice distale et proximale hétérogène avec stigmates de démyélinisation , atteinte axonale importante sans signes de dénervation active en faveur d’une PRNA sévère , le bilan urodynamique a objectivé une dysurie avec un temps de miction allongé et un résidu post mictionnel important et une hypertonie sphinctérienne en rapport avec une dyssynergie vésicosphinctérienne. Discussion: Les troubles vésico-sphinctériens dans le syndrome de

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Guillain Barré sont en rapport avec le dysfonctionnement du système nerveux autonome. Il est important de ne pas méconnaître ces troubles car ils peuvent parfois être les premiers symptômes de la maladie et révéler celle ci ; par ailleurs ils nécessitent une prise en charge spécifique à la phase initiale et jusqu'à récupération complète. le pronostic de ces troubles vésico-sphinctériens est globalement bon quelle que soit le tableau clinique, la disparition des symptômes étant presque constante, dans des délais variables selon les études pouvant entraîner un an. Conclusion : les troubles urinaires peuvent être le premier symptôme du GB,ils doivent être traités de façon conservatrice car ils régressent dans la majorité des cas.

C52 – Bilan urodynamique et hyperactivité vésicale: à propos de 40 cas. K.BELHAJ, S.LAHRABLI, S.MEFTAH, N.S.DIAGNE, F.LMIDMANI, A. EL FATIMI

Service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle. CHU IBN ROCHD. Casablanca

Introduction: Le bilan urodynamique (BUD) permet d’étudier les phénomènes biomécaniques qui caractérisent le cycle continence- miction, d’analyser la physiopathologie du bas appareil urinaire et de proposer une conduite thérapeutique adaptée au dysfonctionnement objectivé. Objectif: Définir l’apport du BUD dans le diagnostic et la prise en charge de l’hyperactivité vésicale. Patients et méthodes: il s’agit d’une étude rétrospective sur 3 ans portant sur les patients colligés au service de médecine physique et de réadaptation de Casablanca pour BUD. Résultats: Il s’agit de 40 patients, avec prédominance féminine (52%), l’âge moyen est de 20,78 ans(3,5ans ;74ans). L’indication du BUD était une urgenturie et une vessie neurologique dans 21% des cas chacune, une incontinence urinaire totale, une dysurie et des infections urinaires à répétition dans 13% des cas respectivement, des fuites urinaires dans 9% des cas, une rétention aigue d’urines dans 3% des cas et une énurésie dans 4% des cas. Le BUD avait objectivé des hyperactivités vésicales dangereuses pour le haut appareil. La prise en charge consistait en la prescription des anticholinergiques à dose progressive, avec un calendrier mictionnel et auto-sondage dans 97% des cas et un agrandissement chirurgical de la vessie dans 3% des cas. Un BUD de contrôle a été indiqué chez tous les patients afin d’évaluer l’efficacité des thérapeutiques proposées. Discussion/conclusion: L’hyperactivité vésicale est une pathologie très fréquente. Elle a un impact signicatif sur la qualité de vie. Le traitement est très variable. Le BUD a une place primordiale dans le diagnostic, la prise en charge thérapeutique et le suivi des patients.

C53 – IRM du rachis lombo-sacré : à propos de 100 cas colligés au CHU de Treichville. KABAS RM, OHUI-ACKO E, COULIBALY AK, GUI-BILE LN, DIABATE AS, DEDE NS, KOUADIO E, YAPO P, OUATTARA DN.

Service de Radiologie. Centre Hospitalier Universitaire De Treichville. Côte D’ivoire

Introduction : L’exploration de la pathologie lombaire à l’IRM est d’apparition récente dans notre pays. But : Décrire la pathologie du rachis lombaire à l’IRM au CHU de Treichville-Abidjan. Patients et méthode : Etude rétrospective descriptive à propos de 100 résultats d’IRM effectués en 9 mois. Résultats : L’âge moyen des patients était de 49,51 ans. Les hommes représentaient 64%. Les patients provenaient dans 54% des cas des services de neurochirurgie et l’hôpital hôte 8%. Les indications étaient dans 51% des cas des lomboradiculalgies, le bilan post-opératoire 12% et le syndrome du cône terminal 6%. Les lésions étaient dans 49,8% des cas des dégénérescences discales, l’arthrose zygapophysaire 12%, les sténoses canalaires centrales 7% et foraminales 6,2%, les spondylolistésis 6%, les compressions médullaires 4%, les spondylodiscite 2,7%, les pathologies musculaires et traumatiques 2,6%, une atrophie du cône médullaire, un cas de lypomyéloméningocèle et un cas d’hémangiome vertébral. Les IRM étaient normales dans 5,8% des cas. Conclusion : l’IRM

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du rachis lombaire excellente méthode non invasive permet d’étudier de façon complète et satisfaisante le rachis lombaire et le cône médullaire. Mots clés : IRM-rachis lombaire-séquences-pathologie

SALLE/ROOM 1 COMMUNICATIONS TUMEURS SELLAIRES / SELLAR TUMORS COMMUNICATIONS

C54 – Les adénomes hypophysaires : A propos de 53 cas. KABRE A1, ZABSONRE DS1, HARO Y1, IRTHUM B2.

1Service de neurochirurgie CHU Yalgado OUEDRAOGO OUAGADOUGOU 2Service de neurochirurgie CHU Gabriel MONTPIED CLERMONT FERRAND

Introduction : Les adénomes hypophysaires (AH) sont des tumeurs bénignes histologiquement mais malignes par leur siège sellaire en dessous du chiasma optique. Ils posent deux types de problèmes. D’une part les troubles endocriniens avec parfois un retentissement sur la procréation et d’autre part le syndrome tumoral avec des troubles opto-chiasmatiques pouvant aboutir à la cécité. Objectifs : Etudier les aspects épidémiologiques, cliniques thérapeutiques des AH. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les AH répertoriés en 10 ans dans le service de neurochirurgie du CHU de Ouagadougou. Résultats : L’âge moyen des patients était de 42 ans, avec un sex-ratio de 1.2. Le motif de consultation a été dominé par des céphalées (90%), les troubles visuels (84%), et les troubles endocriniens (54%). La prolactinémie était élevée dans 80% des cas et dans 22% des cas il s’agissait d’un adénome non sécrétant. L’histologie de la pièce opératoire notait un adénome diffus hypophysaire (42%), un adénome gonadotrope (24%), un adénome somatotrope (16%). Le traitement a été médical dans 25% des cas et chirurgical dans 75% dont 93% par voie endonasale transphénoidale. L’évolution a été favorable dans 95%. Conclusion : Le macro prolactinome était la forme la plus courante dans notre série et répond bien à l’hormonothérapie. Cependant les adénomes hypophysaires chirurgicaux étaient les plus nombreux du fait des cas non-secrétants et des diagnostics tardifs. Le traitement a été bénéfique sur la vue. Le pronostic est réservé sur les troubles endocriniens.

Mots clés : Adénome, hypophyse, chirurgie.

C55 – Prise en charge des craniopharyngiomes à l’hôpital du Mali A propos de 15 cas. OUMAR DIALLO1, DRISSA KANIKOMO2, MAHAMADOU DAMA1, OUMAR COULIBALY1, YOUSSOUF SOGOBA2, MAMADOU S DIARRA3, SB BADIANE4.

1 : service de neurochirurgie hôpital du Mali, 2 : service de neurochirurgie hôpital Gabriel Toure 3 : hôpital le luxemburg , 4 : hôpital Fann Dakar

Les craniopharyngiomes sont des tumeurs bénignes dont l’évolution reste imprévisible. Les objectifs de cette étude ont été de décrire et d’apprécier la prise en charge neuro-endoscopique et neurochirurgicale des craniopharyngiomes. Il s’agit d’une étude rétrospective d’octobre 2010 à septembre 2012 portant sur tous les craniopharyngiomes confirmés à l’histologie. Nous avions récensé 15 cas de craniopharyngiomes de 4 à 42 ans. Le sex ratio était en faveur des hommes. Les céphalées et troubles visuels ont été symptomatologies

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d’admissions. Les scanner a été pratiqué chez tous les patients. Il y avait deux cas de craniopharyngiomes kystiques, un cas charnu, cinq cas à double composante, cinq cas triple composante. Le traitement neuro-endoscopique a concerné 6 patients, chirurgical par voie fronto-ptérionale 3 cas, frontale trans-ventriculaire 3 cas, placement d’Omaya 3 cas. L’évolution a été marquée par la récidive et accroissement du volume tumoral chez 8 patients. Cinq patients sont décédés à cout et moyen terme. Les troubles visuels ce sont améliorés chez 6 patients et sont restés stationnaire chez 4 patients aucun patient n’a bénéficié d’un traitement complémentaire. La prise en charge des craniopharyngiomes reste complexe et d’évolution imprévisible. Mots clés : craniopharyngiome, bénigne, récidive.

C56 – Neuroendoscopic treatment of cystic sellar lesions. DIOP AA, TINE I, JABANG JN., CISSE M. H.

Methods : A retrospective study of six years from September 2007 to December 2013 conducted in Principal Military Hospital including all patients with cystic sellar lesions treated using neuroendoscopic approach. Results : A total of five cases, three craniopharyngiomas and two Rathke cleft cyst were fenestrated through neuroendoscopic approach. The mean ages were 13.3 years for craniopharyngioma and 19.5 years for Rathke cleft cyst ranging from 7 to 26 years. Male sex predominance of 3. Clinical features were dominated by headache 100% and visual disorders 80%. All patients had MRI and or CT scan and were all treated by fenestration of cyst using neuroendoscope. Mean time for surgery was 60 mins with a mean hospital stay of 7 years. One patients had moderate bleeding peroperatively and only one patient had a long term post op complication of seizures. The evolution was favourable. Conclusion : Minimal invasive surgery has again prove its efficacy in the management of cystic sellar tumors. Key words : Cystic sellar tumors, headache, visual disorders.

C57 – Prise en charge des tumeurs de la région sellaire. A propos de 35 cas. THIAM AB, MUDEKEREZA SP, BA MC, GAYE M, NDOYE N, JABANG JN, KACHUNGUNU MC, THIOUB, NDOUR MBAYE M, BADIANE S.B

Clinique Neurochirurgicale CHU Fann Dakar Sénégal. BP 5035 Dakar Fann

Objectif : décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, anatomopathologiques, thérapeutiques et évolutifs des tumeurs de la région sellaire et les comparer aux données de la littérature. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective s’étalant sur une période de 4 ans allant d’octobre 2007 à décembre 2011. Nous avons ainsi colligé l’observation clinique de 35 patients porteurs des tumeurs de la région sellaire. Résultats : L’âge moyen était de 35ans et le sexe ratio de 0,67. La durée moyenne d’évolution de la symptomatologie avant la consultation en neurochirurgie était de 2 ans avec des extrêmes de 2 mois à 4 ans. Les signes fonctionnels étaient dominés par des céphalées, des vomissements et des troubles visuels. L’examen physique a retrouvé un syndrome d’hypertension intracrânienne (HTIC) associé au syndrome endocrinien dans 35% des cas. 30 patients ont présenté des troubles visuels dont 25% des cas de cécité totale. La tomodensitométrie a été réalisée chez 15 patients et l’IRM chez 20 patients. L’imagerie a ainsi permis d’évoquer le diagnostic d’adénome hypophysaire dans 68,5% des cas, de craniopharyngiome dans 25,7% des cas et de méningiome dans 5,7% des cas. La localisation tumorale était surtout intra et supra-sellaire dans 85% des cas et para-sellaire dans 8,5% des cas. Le bilan hormonal a été réalisé chez 16 patients et a mis en évidence une hyperprolactinémie chez 9 patients. Tous les patients ont bénéficié d’une exérèse chirurgicale de la tumeur avec prélèvement pour anatomopathologie. L’exérèse était macroscopiquement complète dans 68,5% des cas. 7 résultats d’anatomopathologie ont été retrouvés dans les dossiers (soit 20% des cas), confirmant le

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diagnostic de craniopharyngiome dans 3 cas, d’adénome hypophysaire dans 2 cas, de méningiome et de neurofibrome dans 1 cas chacun. Le suivi post-opératoire variait de 10 jours à 4 ans avec amélioration de la symptomatologie dans 15 cas. La mortalité dans notre série a été de 20%. 17 patients ont présenté diverses complications post-opératoires à type de paralysies occulo-motrices, cécité, diabète insipide et de déficit hémicorporel. Conclusion : Les adénomes hypophysaires représentent les tumeurs les plus retrouvées au niveau de la région sellaire. L’I.R.M. permet d’évoquer le diagnostic. L’efficacité de la prise en charge dépend de la précocité du diagnostic. La prise en charge associe l’exérèse tumorale complète à la radiothérapie et à la chimiothérapie. Mots clés : adénome hypophysaire, voie transsphénoidale, craniopharyngiome, imagerie par résonance magnétique.

C58 – Actualités en imagerie des tumeurs hypophysaires Clément IFFENECKER. (Boulogne, France)

La technique d'imagerie reine permettant d'étudier de façon précise l'hypophyse et la region périsellaire est l'IRM. Le scanner garde cependant une grande utilité en cas de contre indication, dans le bilan préopératoire cartographique sinusal, en cas de nécéssité d'analyse de la trame osseuse fine ou encore de recherche de calcifications. Après un rappel des paramètres d'acquisition techniques importants et des artéfacts, l'aspect normal de l'hypophyse et de la région périsellaire et ses variantes normales sera décrit. Puis sera détaillée la sémiologiede l'imagerie des tumeurs hypophysaires : detection, caractérisation, extension, complications, aspects post thérapeutiques. Outres les séquences morphologiques classiques, l'apport des technologies nouvelles sera précisé: IRM à 3 Tesla, Spectroscopie, diffusion, vélocimétrie, angio MR. Enfin il sera rappelé la sémiologie des principaux diagnostics différentiels pouvant simuler une lésion hypophysaire.

SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS

C59 – How to Upgrade Neurology Services in Africa. What’s missing ? TAMER EMARA

Ain Shams University, Cairo, Egypt; Medical Director at Taheal Rehabilitation Center.

Objective: To offer insights into the current state of neurology practice inAfrica. The current limitations as the availability of trained staff, lack of funding opportunities for sustained investment projects, governmental support and the realization of the need to work on the development of service based as opposed to person based practices. Background: Non communicable brain disorders are increasing as the population is aging. The prevalence of neurologic disorders is higher in countries with inefficient healthcare systems. According to WHO, stroke occurs 20 years earlier in developing countries, there are more traumatic brain and spinal cord injuries. 90% of epileptics are present in the developing world. Methods: We will offer a vision to promote service development and transfer of knowledge with a strong community outreach program. This should be associated with using technology to connect, follow up and train our human resources. Using small mobile teams to transfer knowledge both ways between developed and less developed centers. This is done with a clear objective for this institution to eventually gain autonomy. Conclusions: There is a great need to develop neurology and neurorehab services in the developing world. This might be possible if there is a clear vision that wisely uses given resources, knows its limitations and has a plan to overcome it. Establishing strategically placed regional centers of excellence that has clinical, educational

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and research potential will limit the leak of well educated Africans to more developed countries and may act as an example that can be later replicated.

C60 – Situation of the EEG in a Developing Country. KARIM TAWFIK AHMED

Faculty of Medicine – Ain Shams University, Cairo, Egypt

Purpose: EEG is the most important investigation in all types of epilepsies; providing that it was properly performed and carefully interpreted in the context of a well-described clinical setting. This work aims at high lightening the situation of the EEG service in a developing country. Method: All consecutive EEG reports from 1232 patient done over a year at 3 locations were retrospectively reviewed. The following data were evaluated; EEG findings, clinical indications, requesting physician specialty, age of the patient, duration of the record, state of the patient whether awake or asleep, and the cost of the procedure. Results: EEG in a developing country besides being ordered mainly by neurologists and neurosurgeons; it was noticed to be ordered by other specialties in a significant percentage. Striking enough overt continuous seizures/movements and witnessed seizure without return to baseline was not the main indication for ordering an EEG from all physicians including neurologists and neurosurgeons. The majority of the EEGs undergone for children at the school age or below were done during induced sleep using chloral hydrate. Routine short term EEG remains the most common type of EEG ordered in Egypt compared to long term video/sleep EEG. The Concept of the continuous EEG monitoring for an ictal recording is having many limitations in a developing country some of them are financial and others are related to the professional awareness about its usefulness. Conclusion: More awareness is required as regard the indications and value of all types of EEG in a developing country.

C61 : Programme EPIDEMCA - Démences en Afrique Centrale : existe-t-il une différence entre milieu rural et urbain? B NDAMBA-BANDZOUZI1, P MBELESSO2, M GUERCHET3, S PILLERON3, J-P CLEMENT3, J-F DARTIGUES4, P-M PREUX3 POUR LE GROUPE EPIDEMCA.

1- Département de Neurologie, Hôpital Universitaire de Brazzaville, Brazzaville, Congo 2- Département de Neurologie, Hôpital de l'Amitié, Bangui, République Centrafricaine 3- Institut de Neurologie Tropicale, Inserm UMR 1094 Neuroepidemiologie Tropicale, Limoges,

France 4- Inserm U897, Bordeaux, France

La population mondiale vieillit, et l’augmentation du nombre de personnes âgées est plus rapide dans les pays à faibles et moyens revenus qu’elle ne l’a été dans les pays à revenus élevés. Le poids des maladies chroniques, dont celles liées à l’âge, augmente et s’ajoute à celui déjà existant des maladies infectieuses. L’épidémie de démences va donc affecter de manière considérable ces pays, avec une augmentation du nombre de personnes âgées affectées de 79% d’ici 2030, et de 246% d’ici 2050 (Alzheimer’s Disease International, 2013). Malgré une augmentation du nombre d’études menées dans les pays à faibles ou moyens revenus ces dernières années, peu de données sont disponibles dans les pays d’Afrique Sub-saharienne. De faibles prévalences de démences ont été rapportées dans les populations d’Afrique de l’Ouest (Nigeria, Bénin) mais celles-ci étaient plus élevées en Tanzanie rurale et dans les capitales d’Afrique Centrale. Le projet EPIDEMCA est un projet de recherche fondamentale coordonné par l’Institut de Neurologie Tropicale, unité Inserm U1094 de Limoges. Il associe le Centre Inserm 897 Epidémiologie et Biostatistiques (Bordeaux), ainsi que l’unité Inserm U744 Santé Publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement (Lille). L’objectif du programme

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Epidemca est de contribuer à une meilleure compréhension des démences et de la Maladie d’Alzheimer dans ces deux pays d’Afrique Centrale (République Centrafricaine et République du Congo), notamment en comparant les prévalences en milieu urbain et rural. Un dépistage des troubles cognitifs et démences a été réalisé grâce au Community Screening Interview for Dementia, un questionnaire spécifiquement développé pour un usage auprès des personnes ayant un faible niveau d’éducation et insensible aux effets culturels. Certaines questions ont été adaptées au contexte et deux items liés à l’écriture ont été remplacés afin de ne pas biaiser les résultats des personnes illettrées à ce test. Après cette première étape, les participants ayant obtenu de mauvaises performances à ces tests cognitifs ont été examinés par un neurologue et ont réalisé des tests neuropsychologiques supplémentaires afin de confirmer ou d’infirmer le diagnostic de démence. Les antécédents médicaux ainsi que les activités de la vie quotidienne par les personnes âgées, éléments importants dans l’établissement du diagnostic, étaient également examinées durant cet entretien. Les prévalences des démences ont été standardisées sur la structure de la population d’Afrique sub-saharienne afin de permettre une meilleure comparabilité des résultats entre les sites, et avec d’autres études. Après dépistage des troubles cognitifs et démences chez 2 002 participants de 65 ans et plus vivant dans les zones rurales et urbaines de République Centrafricaine (RCA) et du Congo, les prévalences des démences étaient les suivantes : 7,2% en milieu rural RCA, 5,5% dans la capitale de RCA, 4,5% en milieu rural congolais, et 4,8% dans la capitale congolaise. Ces prévalences n’indiquaient donc pas de différence urbain/rural, et étaient significativement plus élevées chez les femmes que chez les hommes uniquement en milieu rural. Ces résultats ont été intégrés dans la révision du nombre de personnes atteintes de démences dans le monde, publiée par Alzheimer’s Disease International lors du G8 sur les démences qui s’est tenu en décembre 2013.

Groupe EPIDEMCA : Maëlenn Guerchet, Bébène Ndamba-Bandzouzi, Pascal Mbelesso, Sophie Pilleron, Iléana Désormais, Philippe Lacroix, Victor Aboyans, Jean-Claude Desport, Pierre Jésus, Achille Tchalla, Benoît Marin, Jean-Pierre Clément, Jean-Charles Lambert, Jean-François Dartigues, Pierre-Marie Preux.

REMERCIEMENTS : French National Agency (ANR) for funding this study through the ANR-09-MNPS-009-01 grant Universities of Bangui (CAR) and Marien Ngouabi in Brazzaville (Congo) Institut Pasteur in Bangui and Laboratoire National de Santé Publique in Brazzaville Health ministries of the Central African Republic and the Republic of Congo, for their moral support University of Limoges, Doctoral School of Limoges University Limousin Regional Council All the participants to this survey, the investigators, and staffs of Bangui and Brazzaville hospitals for their assistance.

C62 – Relevance of aerodynamic evaluation in Parkinsonian dysarthria SARR MM (1,5), GHIO A (2), ESPESSER R (2), TESTON B (2), KA MM (1), GUEYE L (5), VIALLET F (2,4)

1. UFR Santé- Université de Thiès- Sénégal 2. Laboratoire Parole et Langage-Aix-en-Provence-France 3. UFR Santé- Université Gaston Berger- Saint-Louis- Sénégal 4. Service de Neurologie du Centre Hospitalier du Pays d’Aix- Aix-en-Provence- France 5. UMI 3198 CNRS-UCAD « Environnement, Santé, Sociétés » Dakar- Sénégal

background: Among Parkinsonian axial signs, dysarthria represents an important disabling symptom able to lead towards a significant reduction of oral communication. Several methods of dysarthria assessment have been used but aerodynamic evaluation is rare in the literature. Objective: To highlight the importance of aerodynamic parameters measures in assessment of parkinsonian dysarthria. Patients And Method : Using a dedicated system (EVA2), 24 parkinsonian patients were recorded after withdrawal of L-dopa for at least 12 h (condition called OFF DOPA) in order to evaluate intra-oral pressure (IOP), mean oral air flow (MOAF)

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and laryngeal resistance (LR) on six /p/ during realization of the sentence ‘‘Papa ne m’a pas parle´ de beau-papa’’ (‘‘Daddy did not speak to me about daddy-in-law’’) which corresponds to a breath group. 50 control subjects were recorded in parallel in order to define reference measurements. Results: It appeared that there is in Parkinson's disease aerodynamic impairments which were evidenced by the fall in IOP and that of MOAF in patients compared with control subjects. The difference between the two groups was statistically significant. In addition a greater instability of LR in patients compared with control subjects was also noted. Conclusion: Our results show that measurements of aerodynamics parameters, by reflecting the dysfunction induced by disease, may well be relevant factors in parkinsonian dysarthria evaluation. C63 – Sleep disturbances in Parkinson Disease at the neurological department of Fann Teaching Hospital, Dakar. L BOUNA SECK1, P MBONDA1, Y FOGANG1, K TOURÉ1, 2, NS DIAGNE1, AM BASSE1, MSD SÈNE1, AD SOW1, SML DADAH1, AK NDAO3, M NDIAYE1, AG DIOP1, MM NDIAYE1

1 Neurological Department of Fann teaching hospital, Dakar, Senegal 2 Public Health Department, Cheikh Anta Diop University, Dakar, Senegal 3 Orthopaedic Equipment National Center, Dakar, Sénégal

Objective - Sleep disorders are common in Parkinson's disease (PD). They are the consequence of both neurodegenerative process and neurochemical changes, but also of drug intake. Despite its high incidence, they are not included in the routine clinical examinations. Our aim was to assess sleep disorders among PD patients followed-up in a hospital center in Dakar. Patients and Methods - The study enrolled 26 consecutive patients who fulfilled criteria for idiopathic PD in the neurological department of Fann Teaching Hospital. They were tested with standardized scales: unified PD rating scale (UPDRS) and Hoehn and Yahr staging scale (HY scale). Parkinson's disease sleep scale (PDSS) was applied for the assessment of sleep problems. Results - There were 54% of male and 46% of female. Correlations were found between PDSS score, HY stage and the mean duration of disease, but not between PDSS score and UPDRS. There was no difference in PDSS scores regarding gender and age. Analyzing each item in the PDSS scale, the lowest score was obtained for item 8 (nocturia). We did not find any difference in PDSS score between the patients under dopamine-agonist and those under L-dopa. Conclusion - Patients in advanced stages of the disease and worse motility are more likely to have sleep problems. This could lead practicians to take sleep disorders into account while following-up PD patients.

C64 – Qualité de vie des malades parkinsoniens au Bénin. KODJO CONSTANT ADJIEN (1), TOUSSAINT KPADONOU (2), DIEUDONNE GNONLONFOUN (1), MIREILLE DIMIGOU (2), DISMAND HOUINATO (1), DOSSOU GILBERT AVODE (1),

(1) Neurologie Centre National Hospitalier et Universitaire H.K.Maga de COTONOU (2) Service de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle Centre National Hospitalier et Universitaire H.K.Maga de COTONOU

Introduction : La maladie de Parkinson, pathologie neurodégénérative chronique est caractérisée par une triade caractéristique : tremblement de repos, akinésie et rigidité. Les objectifs de cette étude étaient de décrire le profil des malades parkinsoniens au Bénin, d'apprécier leur qualité de vie et de déterminer les facteurs influençant cette dernière. Méthodologie : Il s'agissait d'une étude rétro-prospective à visée descriptive et analytique portant sur 32 patients parkinsoniens suivis à la Clinique Universitaire de Neurologie et au Service de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelle du CNHU-HKM de Cotonou de Janvier 2001 à Janvier 2009 pour la partie rétro prospective et de Mai à Août 2009 pour la partie

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prospective. L’échelle de HOEHN et YARD et le questionnaire d'évaluation de la qualité de vie Parkinson's Disease Quotation (PDQ) étaient utilisés. Résultats : On notait une importante prédominance masculine de 78,12% ; 40,60% des sujets parkinsoniens étaient au stade II de la classification de Hoehn et Yahr ; 50% des sujets parkinsoniens étaient déprimés; 25% des sujets avaient une bonne qualité de vie. La voix nasonnée, le regard figé, le freezing, l'immobilité, la dépression et le stade d'évolution influençaient leur qualité de vie. 40,60% des sujets parkinsoniens étant au stade II de la classification de Hoehn et Yahr. CAROD-ARTAL et KLEPAC trouvent dans leur étude respectivement 47% de déprimés au Brésil et 21,05% en Croatie et montrent que la dépression est une caractéristique de la maladie de Parkinson. Conclusion : Cette étude révèle une altération moyenne de la qualité de vie des malades parkinsoniens. Mots clés : malades parkinsoniens, qualité de vie, bénin

SALLE/ROOM 1 : COMMUNICATIONS TUMEURS / TUMORS COMMUNICATIONS

C65 – Neurinome kystique du trijumeau : à propos d’un cas et revue de la littérature. KAKOU M., KOUITCHEU R1., KOUAKOU F1., DEROU L1., N’DRI OKA D1., YAPO P2., DIOMANDE I3., VARLET G1., BAZEZE V1.

1- Service de Neurochirurgie du CHU Yopougon. Côte-D’ivoire 2- Service de Neuroradiologie du CHU Treichville. Côte-D’ivoire 3- Laboratoire Anatomie pathologie CHU Cocody. Côte-D’ivoire

Nous rapportons un cas de schwannome kystique du trijumeau intracaverneux droit découvert à la suite d’une exophtalmie axile et cécité monoculaire droite. C’est une femme de 35 ans admise au service d’ophtalmologie pour une baisse progressive de l’acuité visuelle droite évoluant depuis trois mois. L’examen ophtalmologique et neurologique montrent une cécité monoculaire droite, une hypertension intracrânienne, une paralysie de la troisième, quatrième et sixième paire crânienne droite ; une hypoesthésie dans le territoire des trois branches du nerf trijumeau droit ; une paralysie du masséter homolatérale. Le scanner et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) cranio-encéphalique montrent un volumineux processus tumoral expansif extra axial, intradural de la fosse temporale droite avec extension intra orbitaire, extra optique, intracaverneux, extra carotidienne, multikystiques. La voie fronto-ptériono-temporale intra et extra dural a permis une résection de la tumeur. L’anatomopathologie a confirmé le schwannome du trijumeau. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) de contrôle post-opératoire montre une exérèse macroscopiquement complète. Notre patiente a maintenu une cécité monoculaire droite pendant 02 ans de surveillance. Mots Clés : Cécité, exophtalmie, schwannome kystique du trijumeau

C66 : Compression médullaire cervicale par des neurofibromes plexiformes à propos d’une observation à l’IRM. GUI-BILE LN, DIABATE AS DEDE NS, KABAS RM, KOUADIO E, OHUI-ACKO E, COULIBALY A, YAPO P, OUATTARA DN

Service de radiologie CHU de Treichville 01 BP V3 Abidjan - COTE D’IVOIRE

La neurofibromatose de type 1 (NF1) ou maladie de Von Recklinghausen est la plus fréquente des phacomatoses. C’est une affection autosomique dominante où les mutations de novo concernent 50% des patients. Elle est polymorphe et touche la plupart des organes. Les symptômes sont le plus souvent neuro cutanés. Les manifestations neurologiques s’observent

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aussi bien au niveau du système nerveux central que du système nerveux périphérique. Les lésions du système nerveux périphérique correspondent à des neurofibromes qui sont des tumeurs bénignes développées à partir des tissus des gaines des nerfs périphériques ou des troncs nerveux (neurofibromes plexi formes). Ces neurofibromes sont en général multiples, pluri radiculaires et sont asymptomatiques dans 40 à 60% des cas. On peut observer dans certains cas des complications à type de compression médullaire cervicale avec ou sans symptomatologie clinique. Ces complications compressives sont moins fréquemment rapportées dans la littérature. Les auteurs rapportent un cas de compression médullaire cervicale par des neurofibromes plexi formes chez un patient atteint de neurofibromatose de type 1. Mots-clés: Neurofibromatose, Neurofibrome plexiforme, compression médullaire, IRM.

C67 – Tumeurs cérébrales et grossesse : à propos de cinq cas. THIAM AB, BIKONO A.E.R., MUDEKEREZA SP, BA MC, GAYE M, NDOYE N, THIOUB M., MAGUETTE MBAYE, JABANG JN, KACHUNGUNU MC, NDOUR MBAYE M, BADIANE S.B

Clinique Neurochirurgicale CHU Fann Dakar Sénégal. BP 5035 Dakar Fann

Introduction : La découverte d’un processus expansif intracrânien au cours d’une grossesse est une circonstance exceptionnelle. Elle pose des problèmes de diagnostic, d’attitude thérapeutique et d’éthique. Objectif : Le but de l’étude est d’évaluer l’attitude thérapeutique devant un cas de processus expansif intracrânien sur grossesse et de présenter les particularités évolutives observées. Patients Et Méthodes : L’étude porte sur tous les cas de processus expansif intracrânien découverts au cours d’une grossesse dans les services de neurologie et de neurochirurgie du centre hospitalier national et universitaire de FANN à DAKAR, sur la période allant du 01 Janvier 2008 au 31 Décembre 2011. Résultats : Les auteurs rapportent cinq cas. L’âge moyen était de 28,2 ans avec des extrêmes de 18 et 38 ans. Le diagnostic était fait dans 04 cas au cours du deuxième trimestre de grossesse. Le tableau clinique était composé d’une altération de la conscience (1cas), de crises épileptiques (2cas), d’un syndrome d’hypertension intracrânienne (5cas) et de signes focaux (3cas). Le scanner cérébral et l’IRM ont permis de poser le diagnostic. Deux patientes ont subi une intervention neurochirurgicale dont l’une au cours de la grossesse et l’autre en post-partum précoce, toutes dans un contexte d’urgence neurochirurgicale. Une patiente a eu une résolution totale des signes après un avortement tardif spontané. Deux décès maternels sont survenus. Deux grossesses ont abouti à la naissance d’enfants vivants. Chez les deux autres, on a noté une interruption spontanée de grossesse et un décès périnatal. Conclusion : L’attitude thérapeutique est conservatrice. Le geste neurochirurgical n’a été réalisé qu’en cas d’urgence. Le pronostic maternel tant foetal est réservé. L’amélioration du plateau technique, notamment en neuroréanimation contribuerait à la réduction de la mortalité materno-foetale.

C68 – Méningiomes olfactifs : à propos de 11 cas. ZABSONRE DS., SAKHO Y., GAYE M SAKHO, ND NDOYE BA MC, BADIANE S.B

Service de Neurochirurgie HOGGY. Clinique Neurochirurgicale CHU Fann

Introduction : Les méningiomes olfactifs sont des tumeurs généralement bénignes développées à partir des cellules méningothéliales de l'arachnoïde. Ils s’insèrent sur la ligne médiane au niveau de l’étage antérieur de la base du crâne de l’apophyse crista gali de l’éthmoïde au planum sphénoïdal. Ils représentent ente 8 à 13% des méningiomes intracrâniens. La grande particularité des méningiomes olfactifs réside dans le fait que leur traitement chirurgical est réputé difficile. Pour lever ce défi plusieurs techniques chirurgicales ont été proposées. En Outre cette chirurgie a graduellement bénéficié des techniques modernes de neuroradiologie thérapeutique et de neuro réanimation. Objectif : Décrire la prise en charge des méningiomes olfactifs dans nos services. Méthodologie :Il s’agissait d’une étude rétrospective allant du 1er

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juin 2003 au 31 décembre 2011.Elle a concerné tous les centres de neurochirurgie de Dakar (SENEGAL).Ont été inclus tous les cas ayant bénéficié d’au moins un scanner cérébral et dont le dossier clinique comportaient les informations sur la clinique, l’intervention chirurgicale et le suivi post opératoire. Résultats : 11 patients ont été inclus en 8,5 ans. L’âge moyen était de 47,9 ans ; le Sex ratio: 0,43. Les signes d’appel étaient dominés par les céphalées (7 cas) et convulsions (7 cas). Un scanner cérébral a été réalisé chez 10 patients et une IRM chez 3 (dont 2 avec TDM préalable). L’abord chirurgicale était bifrontale dans 8 cas et frontale unilatérale dans 3 cas dont un avec dépose orbitaire. L’exérèse était d’un grade II de Simpson dans 9cas et d’un grade IV dans 2 cas. L’évolution était favorable dans 9 cas. On a noté 2 décès. Conclusion : Les méningiomes olfactifs sont cliniquement peu bruyants en général. Ils posent un problème diagnostic du fait que le passage inaperçu des troubles de l’olfaction peut faire errer le diagnostic mais aussi un problème thérapeutique. L étape de la planification pré opératoire qui s’appuie sur les données de l imagerie permet de déterminer les zones à risque chirurgical élevé. Les voies d’abord chirurgicales doivent être les plus directes possibles en minimisant l’écartement cérébral .L’objectif du chirurgien peut raisonnablement se limiter à une réduction tumorale si l’exérèse complète présente un quelconque risque pour le malade. Mots clés : Méningiome, olfactif, chirurgie

C69 – Ultrasound Guided Resection of High Grade Gliomas: Early outcomes. MA ELZOGHBY1, HA MOHAMED2.

1Department of Neurosurgery, Ain Shams University School of Medicine, Cairo, Egypt. 2Department of Radiodiagnosis, Asiut University School of Medicine, Asiut, Egypt.

Context: In the early times, gross resection of gliomas was associated with severe handicaps and poor prognosis because of the lack of efficient knowledge, technology and sufficient post operative treatment. However, with the advent of Image guided surgery (Neuronavigation, Intraoperative Ultrasound and Intraoperative MRI) and the extensive knowledge of the biological behavior of HGG as well as the advances in postoperative treatment, there came some light at the end of the tunnel. Recent studies concluded that the extent of resection is an independent prognostic factor for the disease free survival and the overall survival in patients with high grade gliomas Objective: Our aim was to evaluate the feasibility and efficacy of intraoperative ultrasound use in tumor localization and assisting near-total resection of high grade glioma, in Ain Shams University Hospitals, Cairo, Egypt. Materials and Methods: Sixteen patients with radiological diagnosis high grade glioma underwent ultrasound guided resection, in the period between 1/2012 to 5/2012. Tumor resection was defined as near-total resection ≥96% of tumor volume, subtotal resection ≥80% of tumor volume and partial resection <80% of tumor volume. Results: Ultrasound assisted tumor localization was achieved in all cases (100%). Near-total resection was achieved in 10 patients (62%). Subtotal resection was achieved in the remaining 6 patients (38%). Ten patients (62%) experienced detectable clinical improvement in the form of regain of motor power or speech. Four patients (25%) did not experience improvement or new neurological deficit. Only 2 patient (12.5%) experienced postoperative new neurological deficit in the form of dysphasia (resolved by the next day) and dense hemiparesis (improved in the lower limb but not the upper). Conclusions: Intraoperative ultrasound can accurately localize high grade glioma, delineate the surrounding anatomy, detect residual and control resection with minimal incidence of functional deficits. Keywords: High grade glioma, Intraoperative ultrasound.

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SALLE/ROOM 2 : COMMUNICATIONS LIBRES / FREE COMMUNICATIONS

C70 – Etude de l’activité opératoire à l’Hôpital Mêre Enfant « Le Luxembourg » : Problèmes, résultats et perspectives. DIARRAM.S 1, DIALLO O.2, KANIKOMO D.3, DAMA M.2, , SOGOBA Y.3, COULIBALY O.2

1. Service Neurochirurgie Hôpital Luxemburg BP 4194, Hamdallaye Bamako. Mali. 2. Service de neurochirurgie Hôpital du Mali. 3. Service neurochirurgie hôpital Gabriel Touré.

Introduction : Pendant longtemps mal connue, la neurochirurgie en Afrique est actuellement en pleine expansion. Elle présente aussi des caractères particuliers en raison des caractéristiques climatiques, mais dépend toujours de la volonté politique, de l’organisation du système de santé et de l’itinéraire thérapeutique des patients , qui est souvent long, dépend des croyances et de la méconnaissance des pathologies. Le neurochirurgien se trouve alors au centre de la réflexion, de la communication avec la famille, de la décision et de la mise en place des moyens de prise en charge de patients de tous âges et de divers milieux plus ou moins défavorisés. Des questions peuvent alors se poser : Que faut-il opérer ? Quand faut -il opérer ?Comment organiser la prise en charge dans un environnement insuffisant en matériel et en personnel ? Méthodologie : A travers les résultats des débuts d’une petite unité de neurochirurgie, nous nous proposons de nous intéresser à divers aspects originaux de la prise en charge de notre série de patients opérés entre 2010 et 2013, à la coopération interdisciplinaire, ainsi qu’aux problèmes posés dans notre pratique quotidienne. Résultats : Ainsi plus de 300 patients ont été opérés dans le service avec de bons résultats. Trois quarts des dossiers étaient exploitables et les particularités des principales pahologies rencontrées ont été discutées. Conclusion : Nous pouvons dire en conclusion que malgré les bons résultats obtenus, des efforts restent toujours à faire pour la prise en charge rapide et spécialisée, afin de coller au mieux aux standards universels.

C71 – Techniques de dissection de la substance blanche de l’encéphale. N ADOU, Y ZUNON-KIPRE, F KOUAKOU, D N’DRI OKA.

Service de neurochirurgie CHU de Yopougon / Côte d’ivoire (Abidjan)

L’étude des fibres de la substance blanche de l’encéphale demeure complexe. Pour ce faire plusieurs méthodes ont été utilisé pour mieux comprendre la disposition de la micro anatomie de ces fibres la technique de dissection des fibres ex vivo fut la première technique .Elle ensuite abandonné au profit du microtome et de l’histologie du faite des difficultés pratique engendré. C’est à partir de 1956 qu’elle a connu un regain d’intérêt avec son amélioration par Josef Klingler .A partir des années 2000 alors que la technique continue d’être amélioré une autre technique de dissection in vivo est mise au point. Une revue de la littérature nous permet dans le présent travail nous faisons une description détaillée de la technique dans un but didactique

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C72 – Cartographie du cercle artériel de la base du cerveau et de ses branches collatérales chez l’africain mélanoderme A propos de 15 cas d’injection-dissection. HIMA-MAIGA A1,NDIAYE A2,DIALLO M3 ,SAKHO Y1.

1Service de Neurochirurgie du CHU FANN 2Laboratoire d’Anatomie -Organogenèse de l’UCAD 3Service d’Orthopédie et Traumatologie de l’hôpital le DANTEC. Dakar – Sénégal

Introduction : Le cercle artériel du cerveau est un système d'anastomoses artérielles situé à la base du cerveau, permettant l'apport de sang pour le fonctionnement de ce dernier. Le but de notre travail est d’étudier la disposition topographique du cercle artériel de la base du cerveau chez le sujet Africain mélanoderme sénégalais par la technique d’injection-dissection. Matériels et méthodes : Cette étude a été une description de la disposition topographique du cercle artériel du cerveau et de ses branches collatérales de 15 sujets adultes de sexe masculin âgés de 30 à 70 ans avec une moyenne d’âge de 45 ans. L’injection était réalisée au moyen de matière plastique de type résine polyester mélangé à un accélérateur de type octoate de cobalt et coloré au rouge soudan. La dissection proprement dite intéressait l’artère cérébrale postérieure, la communicante postérieure, la carotide interne, la cérébrale moyenne, la cérébrale antérieure et la communicante antérieure. Résultats : Nous avions ainsi noté cinq types de variations anatomiques d’origine soit 40%. Il en résulte 60% de cas de cercle artériel classique soit 9 cas /15. Les absences concernaient un cas d’aplasie des 02 communicantes postérieures (4e variation) et un cas d’aplasie de la communicante antérieure (1ière variation) ; ainsi dans 13 cas sur 15, toutes les branches du polygone étaient présentes. La plus grande particularité de notre recherche concerne deux artères cérébrales antérieures surnuméraires s’unissant en un tronc commun et s’abouchant à la communicante antérieure en son milieu (deux segments A1 de chaque coté). Ces deux artères grêles sont selon nous, probablement une source parallèle pour plus de sang dans la communicante antérieure même s’il pourrait aussi s’agir d’un reliquat d’une artère cérébrale antérieure primitive peu développée. Mots clés : cercle artériel ; base du cerveau ; disposition topographique ;africain mélanoderme

C73 – Cisternostomy- End of a century of decompressive hemicraniectomies Iype CHERIAN.

Bharatpur, Chitwan, (Nepal).

Head injury is one of the major players in neurosurgical practice and accounts for much more patients than most of the other sub specialties put together. However, the surgical advancements in the field of head injuries have been very limited with the use of MRI, microsurgical principles etcetera being almost nonexistent in most of the settings. Cisternostomy brings together the microsurgical principles of skullbase and vascular surgery together to treat head injury and has opened an exciting surgical avenue in managing severe head injury in a microsurgical manner. 1013 patients were treated by the author till December 2013 with Cisternostomy with a mortality rate of 13.3 percent and vastly reduced ventilator days and ICU days. The principle of cisternostomy is about fluid transport through Virchow Robin spaces from Cisterns to brain resulting in brain edema. There has been conclusive evidence for this through Nedergaard's and Iliff's paper on the glymphatic system. It is common knowledge amongst Neurosurgical fraternity that most of the times, severe head injuries are managed by residents .Another unforeseen benefit for this approach is that the resident who would be trained to do cisternostomy would be well accustomed to all the vascular and anterior

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skullbase approaches. Microsurgical training is imparted to them in a proper way, whilst treating head injuries in a much superior manner. Conclusion : Cisternostomy is a new technique which combines the microsurgical principles of neurovascular and skullbase surgery for treating head injuries. This has proven to be vastly superior to decompressive hemicraniectomy and should be taught to residents to treat severe head injuries.

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Résumés des posters

Abstracts of posters

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MERCREDI 23 AVRIL 2014 / WEDNESDAY, APRIL 23rd 2014

P1 – les Accidents Vasculaires Cérébraux dans le service de neurologie du CHU Gabriel Toure (Mali) SH DIALLO (1), Y MAIGA (1), RH BANA (1), S DIALLO (1), D COULIBALY (1), S DIAKITE (1), I SIDIBE (1), B KAMATE (1), HA TRAORE (2)

1 : Service de neurologie CHU Gabriel Touré 2 : Service de Médecine interne CHU du Point G

Introduction : Les AVC constituent un véritable problème de santé publique dans le monde. En Afrique, particulièrement au Mali, peu d’études ont porté sur les déterminants des AVC. Objectif et Méthode : Il s’agit d’une étude prospective, analytique qui s’est déroulée du 1er Décembre 2011 au 31 novembre 2012 dans le service de neurologie du CHU Gabriel Touré. L’objectif était d’étudier les déterminants épidémio-cliniques des AVC. Résultats : Ont été inclus 266 patients, l’âge moyen était 58,72 ans +/- 12,73, un sex- ratio 0,8 (H/F). La fréquence hospitalière était de 77,7% dans le service avec une mortalité de 13,9%. L’AVC survenait le matin chez 40,2% des patients, avec un pic en Décembre (15,4%). L’HTA était le facteur de risque dans 52,6%. Dans 60,2%, le CHU était le 1er niveau de recours, l’hospitalisation a été l’attitude dans 64,7%. Le transport était non médicalisé (Taxi) dans 63,2%. Le délai d’admission aux urgences était < 03H dans 35,7%. La TDM cérébrale était réalisé les 03H suivant l’admission dans 89,5%. La plupart des patients (36,5%) étaient admis aux urgences, 04 heures suivant l’AVC et 60,2% transférés en Neurologie en 24h. L’AVC était ischémique dans 68,4% des cas. A l’admission, le NIHSS était 10-15 dans 50% avec une mortalité plus élevée quand le NIHSS> 10. L’athérosclérose était l’étiologie chez 34,2% des AVC ischémique et l’HTA 24,8% des hémorragies. Le mRS de sortie à 4 chez 41,7%. Conclusion : La prévalence des AVC est élevée au Mali, la mise en place d’UNV s’impose pour améliorer leur prise en charge. Mots clés : AVC, déterminants socio épidémiologique, prise en charge.

P2 – Pronostic des Accidents Vasculaires Cérébraux à Douala. DOUMBE J (1)*, KUATE C (1), MOTAH M (2), GOPDJIM L (1), DJIENTCHEU V (3).

(1) :Service de Neurologie ,Hôpital Laquintinie de Douala-Cameroun (2) :Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Douala. (3) :Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé I.

Introduction : L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est un problème majeur de santé publique : c’est la deuxième cause de mortalité et la première cause de handicap moteur non traumatique chez l’adulte. En occident la mortalité due aux AVC est en réduction; cependant tel n’est pas le cas en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Le but de cette étude était de déterminer le devenir à court et à long termes des accidents vasculaires cérébraux à douala. Méthode : Une étude prospective, descriptive et analytique a été menée de janvier à juillet 2012 à l’hôpital laquintinie de Douala. Etaient inclus tous les patients hospitalisés dans le dit hôpital pour AVC, avec confirmation diagnostique par le scanner cérébral .Les données démographiques, facteurs de risque vasculaire, cliniques, radiologiques, biologiques, ainsi que les facteurs pronostiques ont été recueillis chez tous les patients hospitalisés pour AVC. Résultats : 120 patients ont été recrutés dont 64 de sexe masculin et 56 de sexe féminin. L’âge moyen était de 60,5+/- 12 ans. L’HTA était le principal facteur de risque (71%). 53% des patients avaient un AVC ischémique contre 47% d’AVC hémorragique. Les facteurs de

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mauvais pronostic étaient respectivement un score de Glasgow initial inférieur à 8, une pneumopathie et une perte de connaissance initiale. 52,6% de décès étaient dus à l’AVC hémorragique. Cependant le meilleur pronostic fonctionnel était retrouvé chez les AVC hémorragiques.

P3 – Prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux dans un service de médecine interne de la banlieue de Dakar. FALL M1, LÉYE A1, BAHATI MA1, NDIAYE M2, LÉYE Y1, DIOP M1, TALL C.T1, NIASS A1, NIANG E S1, NDIAYE MM2.

1. Service de médecine Interne du CHN de Pikine 2. Service de Neurologie du CHUN de Fann

Les accidents vasculaires cérébraux constituent de nos jours, un véritable problème de santé publique. En effet, ils demeurent fréquents et graves du fait de leur mortalité élevée et des séquelles qu’ils engendrent. Nous avons évalué par une étude rétrospective et descriptive, les différents paramètres épidémiologiques et cliniques des accidents vasculaires cérébraux dans le service de Médecine interne du CHN de Pikine dans la banlieue de Dakar. Trente-quatre dossiers ont été colligés sur une période de 24 mois. La prévalence hospitalière était de 2,1 %. La moyenne d’âge était de 63,97 ans. Les femmes étaient plus touchées avec une sex-ratio de 0,54. Tous les patients avaient consulté tardivement au-delà de la 3ème heure. L’hypertension artérielle constituait le principal facteur de risque. Elle a été observée chez 64,7 % des patients. L’obésité était présente dans 32,4 %. Le diabète de type 2 était noté chez 29,4 %. Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques étaient de 67,6 %. Pour les accidents vasculaires ischémiques, des signes d’athérosclérose étaient mis en évidence dans 35,3 %, le mécanisme cardio-embolique dans 20,6 %. L’hypertension artérielle était observée chez 81,2 % des patients atteints d’accidents vasculaires cérébraux hémorragiques. L’examen clinique mettait en évidence une hémiplégie dans 55,8 % des cas et une hémiparésie dans 29,4 % des cas. Vingt-six pour cent des patients présentaient un coma profond à l’admission avec un score de Glasgow inférieur à 9. L’évolution à court terme était favorable sans séquelles chez 9 patients soit 26,5 %. La mortalité était de 26,5%. Mots clés : Prise en charge-AVC-Banlieue.

P4 – Evaluation de l’installation au lit des patients hémiplégiques vasculaires hospitalisés dans les CHU d’Abidjan. TANO M, ALLOH AD, BOMBO J, SERI S, KOUAKOU J, AKADJE D, PILLAH AL, MANOU B, NANDJUI B.

Service de MPR du CHU de Yopougon 21 BP 632 Abidjan 21

Introduction : La prise en charge des patients hémiplégiques post-AVC passe par une bonne installation afin de prévenir les complications de décubitus mais aussi de lutter contre les troubles orthopédiques facteurs de non récupération fonctionnelle. L’installation au lit de ces patients est bien codifiée. L’étude se propose d’évaluer l’installation des hémiplégiques vasculaires hospitalisés en phase initiale. Matériel et méthodes : Etude transversale réalisée dans les services de neurochirurgie et de neurologie dans les CHU de Yopougon et de Cocody en février 2014 sur une population de 19 patients hémiplégiques vasculaires hospitalisés. L’évaluation du mode d’installation au lit des patients s’est faite à partir de différentes positions de référence en décubitus dorsal, latéral sur côté sein, latéral sur côté hémiplégique. Résultats : 19 hémiplégiques vasculaires dont 12 de sexe féminin ont été colligés. L’âge moyen était de 57,21ans. La durée moyenne de séjour pendant la période de l’étude était 6,94jours. 12 patients avaient un AVC hémorragique. 7 patients présentaient des escarres soit 36,8%. 63,2% des patients étaient en décubitus dorsal au moment de l’enquête. 9 patients

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étaient partiellement bien installés. Le rythme de retournement dans le lit de même que les transferts n’étaient respecté chez aucun patient. Conclusion : L’installation au lit des patients hémiplégiques demeure une problématique dans les services d’hospitalisation. Une éducation des aidants et du personnel de soins sur les techniques de manutention des patients alités doit donc s’inscrire dans les stratégies de prévention des complications de décubitus. Une bonne installation au lit est le garant d’une bonne prise en charge rééducative ultérieure. Mots clés : hémiplégie-prévention escarre-rééducation

P5 – Efficacité de la contrainte induite dans la rééducation du membre thoracique de l’hémiparétique vasculaire KC ADJIEN (1), D GNONLONFOUN (1), E ALAGNIDE (2), LSO HOUETO (2), D HOUINATO (1), DG AVODE (2).

(1) Neurologie Centre National Hospitalier et Universitaire H.K.Maga de COTONOU (2) Service de Rééducation et de Réadaptation fonctionnelle Centre National Hospitalier et Universitaire H.K. Maga de COTONOU

La Thérapie par Contrainte Induite (TCI) oblige le patient à utiliser son membre thoracique parétique, permet de vaincre la «non-utilisation acquise » et favorise ainsi une réorganisation corticale. Les objectifs étaient d'évaluer l'effet de la TCI sur la motricité volontaire du membre thoracique parétique, son impact sur les activités courantes et comparer les résultats avant et après application. Il s'agissait d'une étude prospective à visée descriptive et analytique portant sur les patients hémiparétiques vasculaires admis dans le Service de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle et la Clinique Universitaire de Neurologie du Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert K.Maga de Cotonou du 1er Octobre au 30 novembre 2011. Le membre sain était immobilisé et celui déficitaire était associé à une rééducation intensive. Action Research Arm test (ARA) et Frenchay arm test (FAT) étaient utilisés. Au total 38 patients étaient recrutés avec une prédominance masculine (sex-ratio à 1,53). L'âge variait de 25 à 75 ans avec une moyenne de 53,6ans. Les sujets retraités étaient plus touchés avec 42,11%. Le côté le plus atteint était le côté droit (74%).Les scores des patients à la fin des séances de rééducation sur les échelles ARA et FAT surtout à la phase subaigüe ont été augmentés. Les résultats obtenus à la suite de l'application de la TCI chez nos patients sont comparables à ceux de la littérature. La Thérapie par Contrainte Induite, méthode innovante, est utile, efficace et permet aux patients d'intégrer plus tôt l'utilisation du membre thoracique parétique dans les pratiques quotidiennes.

P6 – La démence post-AVC à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar-Sénégal: une réalité à prendre en considération TOURE K1,2, GOUDJINOU G1, SOW A1, BASSE A1, DIAGNE NS1, DIOP MS1, SECK LB1, NDIAYE M1, DIOP AG1, NDIAYE MM1.

1Service de Neurologie, CHU de Fann, Dakar-Sénégal 2Département de Médecine Préventive et santé Publique, Faculté de Médecine, Pharmacie et odontologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar-Sénégal

Contexte. La démence vasculaire post-AVC constitue de nos jours un problème de santé publique dans le monde. Elle peut grever le pronostic vital des patients. L’objectif de ce travail était d’estimer son incidence à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar-Sénégal. Méthodologie. Nous avons suivi de manière périodique mensuelle pendant 06 mois 105 patients âgés de 60 ans et plus cognitivement normaux au début et présentant un AVC diagnostiqué sur le plan clinique et radiologique. Nous avons collecté des données de Mai 2011 à 29 Mars 2012 en rapport avec les caractéristiques sociodémographiques, les antécédents, le mode de vie, le réseau social, l’autonomie fonctionnelle, et évalué le profil

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cognitif avec l’IQCODE. Etait considéré comme dément tout patient avec un score IQCODE supérieur à 3,31. Résultats. Ils étaient âgés de 61,8 ans ±13,2, de sexe féminin (55,2%), mariés (95,2%) et instruits (53,3 %) avec comme principaux antécédents: HTA (96,2%), cardiopathie (17,1%), diabète (4,8%), troubles familiaux de mémoire (7,6%), consommation d’alcool (10,5%) et tabagisme (35,2%). Ils vivaient en famille (99%). L’incidence cumulée de la démence était de 35,2 % ± 0,09 au 3e mois et de 30,5 % ± 0,08 au 6ième mois, variant de manière statistiquement significative avec l’âge du patient. Conclusion. Cette incidence élevée nous donne un aperçu de l’importance de cette pathologie dans notre pratique quotidienne. Il y’a nécessité de la rechercher chez tout patient suivi pour AVC. Mots-clés : Démence post-AVC, Incidence cumulée, Sénégal

P7 – Evaluation de la dépression chez l’hémiplégique vasculaire AKANI AF, GNAZEGBO A, BONY KE, KARIDIOULA HA, GNABA A, KOUAKOU ESCL, YAO JC

Service de Neurologie du CHU de Bouaké

Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent une cause majeure de morbidité et de handicap. La survenue d’une dépression est une complication fréquente des AVC ; elle influence la récupération fonctionnelle de l’hémiplégique. Objectifs : Apprécier l’importance de la dépression chez l’hémiplégique vasculaire en Côte d’Ivoire à travers l’échelle de dépression de Beck. Patients et méthode: Notre travail est une étude transversale prospective réalisée sur période d’un an au service de rééducation fonctionnelle du CHU de Cocody. 50 patients hémiplégiques vasculaires ont été inclus et évalués selon l’échelle de Beck. Résultats : L’âge moyen était de 59,64 ans, avec des extrêmes de 28 et 80 ans. L’hypertension artérielle représentait le principal facteur de risque vasculaire, touchant 84% des patients. 46% des patients étaient déprimés selon l’échelle de Beck, mais aucun ne présentait une dépression sévère. La dépression augmentait avec l’âge ; 87% des sujets déprimés étaient âgés de plus de 50ans. Plus de la moitié des patients déprimés étaient de sexe féminin (56%). 60 % des patients déprimés étaient en couple. Conclusion : La dépression post-AVC est aussi fréquente sous nos contrées. Son diagnostic précoce et une prise en charge efficiente permettraient d’améliorer le pronostic fonctionnel des hémiplégiques vasculaires. Mots-clés : Dépression - AVC – Hémiplégique- Echelle de Beck

P8 – Troubles périphériques chez des aphasiques multilingues ivoiriens post-AVC Privat Lawa GNAGBEU

Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan

Cette communication s’intéresse aux troubles périphériques chez des aphasiques multilingues ivoiriens post-AVC. L’AVC comme nous l’avons souligné, est une pathologie neuro-végétative aux conséquences dramatiques. Le texte qui s’appuie sur les résultats d’une enquête réalisée auprès de patients aphasiques multilingues post-AVC, montre que les troubles périphériques, dans leurs caractéristiques et leur développement présentent divers aspects complexes. Ces troubles généralement d’ordre comportemental impactent le savoir-faire, le savoir-prévoir et le savoir-parler. Il s’agit ici de troubles psycho-comportementaux, c’est-à-dire des manifestations neuropsychologiques qui affectent l’ensemble des fonctions supérieures et qui sont dominées par le syndrome exécutif. Les troubles périphériques aphasiques post-AVC, dans leurs divers aspects observés chez les sujets, se manifestent notamment par l’apathie, la désinhibition et la prosopagnosie. Les conséquences se traduisent notamment par des paralysies corporelles, des troubles de la mémoire et des fonctions langagières.

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P9 – Aspects épidémiologiques et cliniques des infarctus cérébraux associes à une athérosclérose carotidienne. KOUASSI K L¹, BOA YF¹, DIAKITE I¹, DOUMBIA OM¹, AKADJE D², SONAN D T¹

(1) Service de Neurologie du CHU de Yopougon, Abidjan Côte d’Ivoire (2) Service de Médecine Physique et de réadaptation fonctionnelle, CHU de Yopougon

Introduction: L’athérosclérose des artères extra et intracrâniennes est une cause fréquente d’infarctus cérébral. L’objectif de ce travail était d’analyser les aspects épidémiologiques et cliniques des infarctus cérébraux en rapport avec une athérosclérose carotidienne. Méthodologie : Dans une étude rétrospective, les dossiers de patients présentant un infarctus cérébral confirmé par la TDM cérébrale et des anomalies carotidiennes à l’écho doppler des troncs supra-aortiques ont été analysés. Résultats : Sur une population de 52 patients, 61,5% (32/52) étaient des hommes avec un sex-ratio de 1,6. L’âge moyen des patients était de 65 ans. L’hypertension artérielle (57,7%), le tabac (25%) et le diabète (19,2%) étaient les facteurs de risques vasculaires les plus fréquents. L’hémiplégie présente chez tous nos patients était totale dans 67% des cas. Les troubles de la conscience et du langage étaient observés respectivement dans 28,85% et 23,07%. Un souffle carotidien existait dans 28,84% des cas. Les anomalies ultrasonographiques observées étaient essentiellement des plaques d’athérome (65,38%) et une épaisseur I-M (intima- média) pathologique (34,62%). Le taux de mortalité était de 11,7%. Conclusion : Les infarctus cérébraux en rapport avec une athérosclérose carotidienne semblent être l’apanage des sujets âgés hypertendus. Nous suggérons une étude ultérieure prospective sur un plus grand nombre de patients pour préciser les données concernant l’athérosclérose. Mots clés : athérosclérose, carotide, AVCI, échodoppler

P10 – Accident Vasculaire Cérébral par dissection carotidienne au cours d’un accouchement AJM GHADI, A MOULAYE, M DIAGANA

Introduction : Les dissections carotidiennes sont des accidents aigus caractérisés par la présence d’un hématome dans la paroi artérielle. Elles entrainent une réduction significative du calibre de l’artère réduisant ainsi drastiquement la perfusion cérébrale en aval. On leur décrit des causes locales, et systémiques chroniques. Elles sont responsables d’environ 25 % des infarctus des sujets de moins de 45 ans. Nous présentons l’observation d’une patiente hospitalisée dans notre service pour AVC ischémique et dont le bilan étiologique a montré une dissection carotidienne survenue au cours d’un accouchement. Observation : Il s’agit d’une patiente de 34 ans, sans antécédents médicaux, qui a présenté de façon brutale des céphalées, une hémiplégie droite avec aphasie au 15e jour du postpartum. Le scanner cérébral a montré une hypodensité dans le territoire de l’artère sylvienne gauche. Le doppler des vaisseaux du cou met en évidence une thrombose de la carotide interne gauche, confirmée à l’angio-IRM avec aspect de dissection de l’artère. L’évolution sous anticoagulants a été favorable. Discussion : Les dissections des artères carotidiennes (DAC) sont responsables des accidents vasculaires cérébraux surtout chez les sujets jeunes. On retrouve comme cause essentiellement des facteurs traumatiques. Les accouchements sont rarement cités dans les circonstances de survenue. Le tableau clinique est constitué d’une triade caractéristique : douleur unilatérale, signe de Claude-Bernard-Horner, et quelques heures ou jours plus tard l’apparition d’un signe de localisation neurologique. Des formes asymptomatiques, ou incomplètes sont également décrites. Conclusion : Les DAC sont des étiologies fréquentes des AVC du sujet jeune. A côté des causes traumatiques, l’accouchement peut également être une circonstance de découverte. Mots clés : dissection ; AVC, sujet jeune.

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P11 – Angéite cérébrale et syndrome de Gougerot et Sjogren : à propos d’une observation clinique au CHU de Lomé BELO M (1), NAGBE Y (2), KOMBATE D (3), KUMAKO V (1), BISSA H (4), AMEGBOR K (5), ADJENOU KV (6) BALO P (2), BOKO EN (7)

1) – clinique de neurologie, CHU Sylvanus Olympio, Lomé 2) – service d’ophtalmologie CHU Sylvanus Olympio, Lomé 3) – service de neurologie CHU du campus, Lomé 4) – service ORL et chirurgie maxillo faciale, CHU Sylvanus Olympio, Lomé 5) – service d’anatomo pathologie CHU Sylvanus Olympio, Lomé 6) – Service de radio imagerie, CHU du campus , Lomé 7) – Service ORL et chirurgie maxillo faciale, CHU du Campus, Lomé

Introduction Le syndrome de Gougerot et Sjögren primitif est une exocrinopathie auto immune systémique caractérisée par une infiltration lymphoplasmocytaire avec destruction des glandes salivaires et lacrymales. Observation clinique : Nous rapportons un cas de SGSp révélé par des symptômes neurologiques dans un contexte inflammatoire. Une femme de 64 ans, droitière a consulté pour tremblement des extrémités, des crampes et des céphalées le 3 mars 2012. Elle a rapporté une sécheresse de la bouche. L’examen clinique n’a montré aucun signe neurologique en foyer en dehors d’une abolition des réflexes ostéotendineux aux membres inférieurs. Le liquide céphalorachidien est inflammatoire avec une dissociation albuminocytologique. Le test de Schirmer est positif. La vitesse de sédimentation est à 110 à la première heure. Les anticorps antiSSA et antiSSB sont fortement positifs. Le bilan histologique a montré une infiltration histoplasmocytaire des glandes salivaires accessoires au grade 3 de Chisholm. L’IRM cérébrale montre des hypersignaux périventriculaires en séquence Flair et à l’angiographie met en évidence des artères moniliformes en rapport avec une angéite. L’électroneuromyographie n’a pu être réalisée. Un traitement par corticothérapie à raison d’1mg/kg/jour. L’évolution est favorable avec nette régression des symptômes. Conclusion : Le SGSp est une affection ubiquitaire. Il est rarement rapporté en Afrique noire. Même en l’absence de manifestations glandulaires, et devant toute affection neurologique évoluant dans un contexte inflammatoire, il est licite d’y penser.

P12 – Thromboses veineuses cérébrales. Une étude rétrospective de 13 cas colligés en 12 ans au service de neurologie du CHU de Cocody/Abidjan/Côte d’Ivoire. AKANI AF, BONY KE, KARIDIOULA HA, GNAZEGBO A, TANOH AC, AMON MT, YAPO AC.

Description : Les thromboses veineuses cérébrales (TVC) sont rares, de diagnostic difficile à cause du polymorphisme clinique. En côte d’Ivoire depuis l’avènement du scanner à la fin des années 1980 et celui de l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) en 2008, l’approche diagnostique et thérapeutique de la thrombose veineuse cérébrale s’est vue modifiée. Objectifs : Décrire des modalités de prise en charge des TVC, à la lumière de ces nouveaux outils de diagnostic. Méthode : Nous rapportons dans une étude rétrospective réalisée sur une période de 12 ans (avril 2001-mai 2013) les modalités de prise en charge des thromboses veineuses cérébrales (TVC) en milieu neurologique africain. Elle a inclus 13 patients admis pour TVC confirmée à l’imagerie (scanner ou IRM). Résultats : La médiane des âges était de 30,8 ans. Il s’agissait de 6 femmes et 7 hommes. Les symptômes initiaux étaient dominés par les céphalées (8/13). L’examen physique a objectivé un syndrome d’hypertension intracrânienne et un syndrome infectieux chez 8 patients, un syndrome pyramidal chez 7 patients et un syndrome comitial chez 2 patients. Les circonstances étiologiques objectivées étaient le processus infectieux chez 10 patients, le post-partum et le déficit de protéine S chez un patient. Une intoxication aigüe alcoolique a précédé l’installation des signes chez 2 patients. L’évolution a été favorable chez 12 patients et on a noté 1 décès. Conclusion : La présente série souligne les difficultés rencontrées par le praticien dans la prise en charge des TVC en

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milieu neurologique africain. Il s’agit du coût prohibitif des examens d’imagerie qui induisent un retard au diagnostic et à la mise en route du traitement spécifique. Mots-clés : Afrique, Neurologie, Thromboses veineuses cérébrales.

P13 – Anévrisme post traumatique: étude a propos d’un cas. M THIOUB, M MBAYE, AB THIAM, MA MEIDAL, C SY, PI NDIAYE, MC BA, SB BADIANE.

Centre Hospitalier National Universitaire De Fann

Cas clinique : Patient de 16 ans, hospitalisé dans notre service le 23/05/2013 pour traumatisme crânio-encéphalique avec plaie crânio-cérébrale. Le début remonterait le jour de son hospitalisation vers 08H au décours d’un accident domestique par effet blast il aurait été propulsé contre le mur avec notion de perte de connaissance de durée non précisée. L’examen à l’admission retrouvait : Un score de Glasgow à 13/15, Il n’y avait pas de déficit sensitivomoteur, Une plaie frontale avec issu de matière cérébrale. La tomodensitométrie cérébrale montrait une fracture de l’os frontal avec migration d’un fragment en intra parenchymateux. Le diagnostic de plaie crânio-cérébrale avait été posé et il avait bénéficié d’un parage le même jour. Les suites opératoires ont été simples. A noter qu’au scanner cérébral de contrôle il y’avait toujours la persistance de petits fragments osseux intra parenchymateux. Le patient est sorti le 29/05/2013. Le 08/06/2013 il est réhospitalisé pour céphalées, crises convulsives tonico cloniques généralisées, vomissements et cervicalgies. L’examen retrouvait un coma avec un score de Glasgow à 7/15 et des pupilles isocores intermédiaires peu réactives. Le scanner cérébral réalisée le 09/06/2013 montrait un volumineux foyer hémorragique bifrontale avec inondation ventriculaire, persistance de quelques fragments osseux intraparenchymateux et engagement sous faloriel. Une dérivation ventriculaire externe a était faite le 10/06/2013. L’angioscanner revenait en faveur d’un anévrysme péricalleuse post traumatique. Le clippage de l’anévrysme a été réalisée le 14/06/2013 avec des suites simples. A 5 mois post opératoire, le statut neurologique s’est nettement amélioré sans déficit moteur mais persistance d’un syndrome frontal résiduel.

P14 – Affections neurologiques dans les hôpitaux de la ville de Kinshasa : profil épidémio-clinique HUTU K (1), KAYEMBE K (2), KABAMBA M. K. (1) (3)

(1). Université de Kinshasa, CNPP/MA, Département de Neurologie, service externe, unité des urgences. (2). Université de Kinshasa, CNPP/MA, Chef de Département de Neurologie. (3). Hôpital Biamba Marie Mutombo.

Contexte : Les affections neurologiques représentent une cause non négligeable de morbimortalité dans le monde. Les données précises sur ces affections sont indispensables pour une définition rationnelle de stratégies de prise en charge dans la communauté. Objectif : Évaluer la situation des affections neurologiques dans quelques grands hôpitaux de la ville de Kinshasa, dégager le profil et établir les priorités dans la gestion de la pathologie neurologique. Méthodes : Étude documentaire et descriptive de 1281 dossiers de patients suivis pour affections neurologiques dans 6 Hôpitaux de Référence de la Ville de Kinshasa, entre Novembre 2007 et Décembre 2008. Les données démographiques et cliniques ont été analysées. Le test de chi-carré a été utilisé au seuil de signification statistique de 0.05. Résultats : Mille deux cent quatre-vingt-un dossiers (84 %) ont été retenus sur 1526 éligibles. L’âge moyen des sujets était de 57,45 ± 9,2 ans, avec prédominance masculine. La tranche de 40 à 79 ans a été la plus représentée ; les céphalées (62 %), la fièvre (54%), l’impotence fonctionnelle d’un membre (45%) et les crises convulsives (37%) ont constitué les principaux motifs d’admission. 351 patients (31%) avaient une affection de nature infectieuse, contre

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779(69%) présentant une atteinte de type non transmissible. Le taux de létalité a été de 8,7%, dominé par les causes infectieuses (51%) ; les atteintes vasculaires (31%) et tumorales (16%), occupant les second et troisième rangs. Conclusion : Cette étude a identifié les principales affections neurologiques dans quelques grands hôpitaux de Kinshasa, dominées par les pathologies infectieuses, vasculaires et tumorales. Mots clés : affections neurologiques, données épidémio-cliniques, hôpitaux, Kinshasa.

P15 – Migration spontanée de projectile intracrânien. Cas clinique et revue de la littérature BROALET E JIBIA A, ADOU N ,N’DRI OKA D.

Service de Neurochirurgie CHU Yopougon 21 B.P. 632 Abidjan 21

Introduction : La grave crise militaro-civile survenu en Côte d’Ivoire a eu pour conséquence des plaies par arme a feu dont les plaies crânio- encéphaliques il nous a été donné de constater des cas de migrations intra parenchymateuse de projectiles chez trois patients. La présente communication a pour but de discuter la pathogénie de ces migrations et de proposer une conduite à tenir devant les migrations. Observations cliniques : La première observation était celle d’un nourrisson âgé de 3 ans. La migration n’a entraîné aucun signe neurologique. Le délai diagnostique de la migration a été de 9 mois. La seconde a concerné un enfant de 12 ans. Le délai diagnostique de la migration a été de 14 jours dans un contexte de trouble neurologique. La dernière observation était celle d’un adulte jeune âgé de 39 ans, le délai diagnostique 7 mois dans un contexte trouble du contenu de la conscience Discussion : Le plus souvent la migration peut rester asymptomatique Cette migration intra-parenchymateuse du projectile commence dès les premiers jours qui suivent le traumatisme.la surveillance doit être radio clinique. L’extraction du projectile ne doit se faire que lorsqu’il devient superficiel. Mots clés: Traumatismes crâniens, Arme à feu, Migration de corps étranger intracrânien P16 – Prise en charge des AVC : connaissances, attitudes et pratiques du personnel de santé des districts sanitaires de Dakar. AD SOW-SEMBENE, K. TOURE, M NDIAYE, NM GAYE, AM BASSE, LB SECK, MS DIOP, M BA, AG DIOP, M NDIAYE.

Clinique Neurologique, CHUN de Fann, BP 5035 Dakar – Sénégal.

Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent un problème de santé publique de par leur fréquence, gravité et coûts, d’où l’intérêt de stratégies adaptées pour réduire leur morbi-mortalité. Ceci passe par une meilleure connaissance du personnel de santé des attitudes et pratiques adaptées en matière de diagnostic et prise en charge des AVC, d’où cette étude. Méthodes : Etude prospective de type évaluatif entre Mai et Décembre 2008 concernant les médecins et infirmiers de 44 centres et postes de santé des 4 districts du Département de Dakar (~ 2 millions d’habitants). La collecte de données s’est faite sur la base d’un questionnaire avec analyse sur le logiciel statistique SPSS for windows 16.0. Résultats : 296 patients atteints d’AVC ont été reçus dans ces 4 districts dont 198 cas dans le District Ouest principalement dans le Centre de santé gériatrique de Ouakam. 68,2% des patients ont plus de 60 ans et 55,4% des patients sont des femmes. Le taux de réponses est de 95,45 % sur un public constitué de 54,76% d’infirmiers, 30,95% de médecins et 14,29% de sages-femmes. Les médecins sont généralement plus jeunes et moins expérimentés que les paramédicaux. Pour définir l’AVC, 41,66 % des médecins et 71,43% des paramédicaux ont juste traduit le sigle « AVC ». Toutefois, 33,32% des médecins contre 3,57% des paramédicaux se sont rapproché de la définition de l’OMS. Les signes évocateurs de l’AVC sont assez bien connus par les médecins et moindres chez les paramédicaux. Les médecins comme les paramédicaux confondent mécanismes de survenue et types d’AVC en évoquant

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hémorragie ou ischémie. Les FDR sont également bien connus, surtout le trio HTA – Diabète – Obésité rapporté par la majorité des médecins et des paramédicaux. Le bilan de première intention est la TDM cérébrale pour 91,66% des médecins contre seulement 35,3% des paramédicaux dont certains citent des bilans inadaptés comme l’EMG ou la PL ou le bilan rénal. Conclusion : Il ressort de cette étude une connaissance mitigée voire limitée des AVC par le personnel des Districts sanitaires, rendant ainsi problématique la prise en charge adaptée et optimisée des AVC.

P17 – Itinéraire thérapeutique des enfants souffrant d’hydrocéphalie. Analyse de 26 cas a l’hôpital national de Donka ; Conakry/Guinée. SOUARE IS; KEITA B; BEAVOGUI LK; TRAORE I.S; DIALLO LL; KEITA M.

Service de Neurochirurgie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry Service de Neurochirurgie, Hôpital national Donka; CHU de Conakry Service de chirurgie pédiatrique ; Hôpital national Donka; CHU de Conakry Chef service de Neurologie, Hôpital ASIGUI; CHU de Conakry

Nous avons mené une étude prospective de type descriptif portant sur la prise en charge de 26 cas d’hydrocéphalie chez les enfants à l’Hôpital de Donka, durant période de 6 mois (20 Juin au 20 Décembre 2011). Objectifs : Identifier les différentes étapes de parcours thérapeutique des enfants atteints d’hydrocéphalie avant leur admission a l’Hôpital national Donka ; déterminer les types de recours les plus fréquemment utilises ; décrire les principales raisons de choix du premier recours. L’âge moyen de nos patients était de 1 an 9 mois [1mois-9 ans.] La tranche d’âge de 0-11 mois a été la plus représentée avec 73, 07%, et nous avons noté une légère prédominance féminine de 53,84%. Quatre types de recours ont été identifiés: la consultation traditionnelle (84,61%), la consultation médicalisée en dehors du service de Chirurgie Pédiatrique (76,92%), L’Automédication moderne ou traditionnelle (38,46%) et ceux admis directement dans le service de Chirurgie Pédiatrique (11,53%). Les Tradithérapeutes ont lié la maladie : au diable (40,90%), à l’ensorcellement (27,27%), à la violation des interdits (18,18%), à l’empoisonnement (9,09%) et à l’accumulation d’eau dans la tête (4,54%). L’itinéraire thérapeutique montre que, les tradithérapeutes constituent le premier recours aux soins. C’est pourquoi, leur intégration, plutôt qu’une attitude d’opposition entre médecine traditionnelle et médecine moderne est souhaitable afin de raccourcir le circuit thérapeutique de ces enfants. Mots clés : Itinéraire ; Hydrocéphalie ; Enfants ; Thérapeutique.

P18 – A propos d’une association lésionnelle rare d’hématome extradural chez un hydrocéphale dont la valve est dysfonctionnelle. Problèmes thérapeutiques 1Y.SAKHO ,2H.DIAB ,1M.GAYE ; 1A.FONDO

1Service de Neurochirurgie HOGGY Dakar 2 Clinique du Cap Dakar

Les auteurs rapportent le cas d’un adolescent de 17 ans, hydrocéphale et porteur d’une valve de dérivation ventriculo péritonéale, qui ,à la suite d’une traumatisme cranio encéphalique sévère a développé un hématome extra dural temporo parietal homolateral à la zone d’implantation de la valve. Dans la prise en charge thérapeutique les auteurs ont été confrontés à l’effet de balance qui existait entre le gradient de pression à direction contradictoire généré autant par l hématome que par le processus d’hydrocéphalie .Une évolution post thérapeutique de 1 mois est mauvaise avec l’installation d ,un état de mutisme akinétique. Une revue exhaustive de la littérature ne nous a pas permis de retrouver un cas similaire.

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JEUDI 24 AVRIL 2014 / THURDAY, APRIL 24th 2014

P19 – L’épilepsie en milieu pénitentiaire LB SECK1, JPK OLEN1, M KEITA1, A BEKETI1, D SAKHO1, M NDIAYE1, AG DIOP1, L GUEYE1, MM NDIAYE1

1 Service de Neurologie, CHU Fann, Dakar, Sénégal

Introduction : L’épilepsie est un problème de santé publique en Afrique, qui peut entraver tous les domaines de la vie quotidienne de l’individu. Elle est mal étudiée en milieu carcéral, cependant certaines de ses manifestations peuvent conduire à des problèmes médico-légaux. Objectif : Nous avons voulu étudier le profil clinico-électrique de la maladie épileptique chez des patients séjournant en milieu carcéral. Méthode : Nous avons procédé à une étude prospective descriptive transversale, portant sur la population carcérale d’une maison d’arrêt de la ville de Dakar, après consentement éclairé des sujets inclus. Résultats : Sur un échantillon de 70 sujets, 18 présentaient des signes cliniques compatibles avec le diagnostic d’épilepsie. L’âge moyen était de 24.6 ans. Parmi les antécédents pathologiques, l’épilepsie familiale était prédominante. La sémiologie clinique était dominée par les manifestations psycho-sensorielles puis motrices. 10 patients ont bénéficié d’un EEG qui était le plus souvent normal. Conclusion : L’épilepsie est une affection poly-symptomatique, avec des manifestations pouvant parfois revêtir une allure psychiatrique, et poser des problèmes médico-légaux. Dans le domaine carcéral, il faut toujours savoir y penser afin de ne pas méconnaitre une éventuelle origine épileptique de ces événements médico-légaux.

P20 – Qualité de vie et épilepsie en consultation de Neurologie, au CHU de Cocody ASSI B, AKA-DIARRA E, KOUAME-ASSOUAN A, AMON M, YAPO C, KOUAME L, KOUASSI B.

UFR Sciences Médicales, Université FHB Abidjan-Côte d’Ivoire, BP V166 Abidjan

Introduction: L’épilepsie, maladie chronique, est un véritable problème de santé publique. Elle est fréquente, les préjugés sont énormes, et les répercussions importantes sur la qualité de vie des patients atteints. L’objectif était d’identifier les répercussions des crises et des traitements sur l’activité psychisme, physique, cognitive et socioprofessionnelle des patients. Méthodologie: C’est une étude prospective, réalisée de Mars à Mai 2013 (3 mois) en consultation de neurologie. Le questionnaire à 31 items (QOLIE 31), nous a permis d’explorer 7 domaines: bien être émotionnel, énergie/fatigue, fonctions cognitives, inquiétude par rapport aux crises, effets indésirables des traitements, fonctionnement social, qualité de vie globale. Résultats : Nous avons retenu 103 épileptiques. Le retentissement psychique était notable quelque soit l’âge et le sexe. Le manque de dynamisme était permanent chez près de 10% des patients. Les patients étaient inquiets quand au risque de survenue des crises (55,5%), et de se faire mal (50%). Tristesse et nervosité étaient présents respectivement dans 66% et 40%. L’impact physique était le plus important chez les moins de 35 ans. 80% des patients décrivaient une fatigue, avec la carbamazépine et le phénobarbital. Le retentissement intellectuel existait chez la moitié des patients. Conclusion: Les répercussions de l’épilepsie sur la qualité de vie sont variables. Un diagnostic et une prise en charge précoce amélioreront la qualité de vie. Mots clés : Epilepsie - Qualité de vie - Abidjan - Côte d’Ivoire

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P21 – Connaissances, attitudes et vécu en matière d’épilepsie en milieu scolaire à Brazzaville A.MBIKA-CARDORELLE 1, B. BANDZOUZI-NDAMBA 2, J.E. DIATEWA 2, P.M. OSSOU-NGUIET 2

1 Service de pédiatrie grands enfants, Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville 2 Service de neurologie, Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville,

L’épilepsie est l’une des affections les plus stigmatisante en Afrique. Cette stigmatisation est le plus souvent représentée par une attitude de rejet liée à la méconnaissance et aux préjugés concernant la maladie. Ces aspects constituent un frein à la prise en charge efficace de l’épilepsie. Cette étude, avait pour objectifs de décrire les connaissances, les attitudes et le vécu de l’épilepsie en milieu scolaire brazzavillois. L’étude a concerné 5 enfants vivant avec une épilepsie, diagnostiqués lors d’une étude transversale et descriptive réalisée dans les établissements primaires et secondaires du quatrième arrondissement du département de Brazzaville. Des lacunes sur la connaissance de l’épilepsie étaient notées chez les patients. Celles-ci ont porté essentiellement sur la crise tonico clonique, à l’origine de dénominations diverses, qui toutes, ont été distinctes de la psychose. Bien qu’ayant tous entendu parler de l’épilepsie, seuls 3 élèves (60%) ont su reconnaitre au moins deux signes d’épilepsie. L’épilepsie a été reliée à une cause surnaturelle chez deux des 3 élèves ayant reconnu la maladie. Pour 80% des sujets enquêtés l’épilepsie est contagieuse mais curable chez 60% d’entre eux. Pour eux le traitement de cette maladie relèverait plus de la médecine traditionnelle et/ou spirituelle (66,67%) que de la médecine moderne (33,33%). Le comportement de l’entourage à leur égard était dominé par la stigmatisation (3 cas). En outre, les patients témoignaient de la honte qu’ils ressentaient face à leur maladie (4 cas) et la percevait comme un obstacle à leur épanouissement. Ces résultats prouvent que le faible niveau de connaissance de cette maladie et le manque d’informations rationnelles pourraient expliquer l’attitude de l’entourage envers ces patients, et par conséquent, la perception que ces derniers se font de leur maladie. Des actions de sensibilisation devraient être menées dans ce milieu pour lutter contre la stigmatisation liée à cette maladie. Mots-clés : Epilepsie, connaissance, contagion, attitudes, vécu, stigmatisation.

P22 – Problématique de l’épilepsie en milieu scolaire guinéen LL DIALLO(1), I S SOUARE(3), FA CISSÉ(2), A DIALLO(1), IM DIALLO(2), K CAMARA(1), S CAMARA(1), A CISSÉ(2).

(1) Hôpital de Kipé - Service : Neurologie, 3368 Conakry - 1, (2) Hôpital Ignace Deen - Service : Neurologie, 7103 Conakry - 2, (3)Hôpital de Kipé : Service de Neurochirugie 3368 Conakry-3

Introduction : En l’absence de données épidémiologiques sur l’épilepsie dans les établissements d’enseignements secondaires à forte densité en Guinée, Il nous est apparu opportun de contribuer à la connaissance de sa prise en charge. Objectifs : Déterminer la prévalence, décrire les caractéristiques électro-cliniques et para-cliniques, Assurer les approches thérapeutiques. Contribuer au niveau de connaissance et attitudes des élèves et enseignants sur l'épilepsie. Méthodes : Étude dynamique, transversale de 6 mois (01/01 au 30/06/12) 82 cas de manifestations paroxystiques ont été colligés sur 5628 élèves. Étaient inclus, les patients ayant manifesté au moins deux crises de nature épileptique avec des critères diagnostiques qui reposaient sur un faisceau d’arguments anamnestique, clinique et paraclinique (NFS, VS,GE,Glycémie,Calcémie, TDM cérébrale, EEG dans les 24h). Le phénobarbital 100 mg était le traitement de choix. Deux sensibilisations avaient été planifiées dans les écoles concernées par l'étude. Résultats : Prévalence était de14 p 1000; 97,56% F et 2,44% H; la tranche d'âge 11-15 ans 42 patients (51,21%) était plus touchée; 91,46% de

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crises généralisées; 8,56% de crises partielles simples. 5 cas (6,09%) d'hypoglycémie; 2(2,43%) drépanocytose.55 (67,09%) EEG normal, 27(32,92%) EEG anormal; 63(76,82%) TDMC sub-normale, 19(23,10%) TDMC anormale.77 (93,90%) sous phénobarbital 100mg/jr, 5(6,09%) Metformine 850 mg 2fois/24h. 65(79,26%) pensaient que l'épilepsie serait contagieuse.71 (86,58%) de discrimination, 11(13,41%) décrochage scolaire. Discussion : Notre prévalence 14 p 1000 est supérieure à celles rapportées par AVODE et coll [2] au Bénin à 7,9 %O ; 3 %O. PAZZAGLIA et coll.[4]. Cette différence serait liée à la taille des échantillons. Notre tranche la plus touchée de 11 - 15 ans était proche de celle de Guerrinir et coll 5-17 ans [3]. 58(70,73%) avaient eu comme premier recours la médecine traditionnelle comparativement aux données de Millogo 69,5% [1].24(29,26%) connaissaient l'épilepsie. Conclusion : La prise en charge optimale de l'épilepsie en milieu scolaire, doit être une des priorités des services de médecine scolaire et universitaire. L'éducation pour la santé est l'approche idéale pour les interventions réussies. Mots-clés : Épilepsie, prise en charge, milieu scolaire

P23 – Problématique de la prise en charge thérapeutique au cours du syndrome des pointes-ondes continues au cours du sommeil à propos de 29 cas JMA KYELEM KAFANDO1, SOM LEMINE1, M NDIAYE1, C NAPON2, AG DIOP1, MM NDIAYE1

1 : clinique neurologique du CHU de Fann (Dakar) 2 : Service de Neurologie du CHU Yalgado Ouédraogo (Ouagadougou)

Introduction. Le syndrome des "pointe-ondes continues au cours du sommeil" (POCS) est une encéphalopathie épileptique. Objectifs. Déterminer les aspects électro-cliniques des patients et évaluation l’efficacité de la corticothérapie. Méthodologie. Etude rétrospective incluant des patients suivis en consultation neuropédiatrique du service de neurologie du CHU de Fann et de l’hôpital d’enfants Albert Royer de Juin 2003 à Juin 2013. Résultats. Nous avons suivi 29patients avec une moyenne d’âge de 8,7ans et un sex-ratio de 1,9. Chez 13patients on retrouvait des antécédents d’asphyxie périnatale (4cas), de méningite (3cas), d’HTA gravidique (2cas), de convulsion néonatale (2cas), d’épilepsie familiale (2cas). Le développement psychomoteur était antérieurement normal chez 24patients. Les crises épileptiques étaient le principal motif de consultation dans 89,7% avec un âge moyen de début des crises de 4,4ans. Les crises les plus fréquentes étaient les crises motrices partielles avec ou sans généralisation secondaire (17 patients), les crises atoniques (2 patients), les absences typiques ou atypiques (2 patients), les crises atoniques (1 patient), les myoclonies (1 patient) et les crises gélastiques (1 patient). Une association de plusieurs types de crises épileptiques était retrouvée dans 17,2% des cas. Les signes associés étaient des troubles isolés du langage (2patients), des déficits cognitifs globaux (13patients), des troubles du comportement (9patients) et des déficits moteurs (3patients). L’électroencéphalogramme montrait des pointe-ondes supérieur à 85% du tracé au cours du sommeil. La durée moyenne de la corticothérapie était de 33,21mois).19patients avait une corticothérapie de plus de 24mois ; 3patients avait eu une bonne évolution électro-clinique. Conclusion. Le pronostic des POCS est aggravé par la persistance des troubles neuropsychologiques. Mots clés : pointe-ondes continues au cours du sommeil, Sénégal

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P24 – Epilepsie du sujet âgé : expérience du service de Neurologie du CHU Gabriel Touré de Bamako, Mali MAIGA Y (1), DAOU M (1), DIALLO S (1), KAMATE B (1), SISSOKO M (1), DIAKITE S (1), SIDIBE I (1), DIALLO SH (1), COULIBALY A (1), COULIBALY D (1), BAH H (2), MINTA I (2), MAIGA MY (3), TRAORE HA (4).

(1) Service de Neurologie CHU Gabriel Touré, BP 267, Bamako, Mali (2) Service de Cardiologie, CHU Gabriel Toure BP 267, Bamako, MALI (3) Département de médecine, CHU Gabriel Touré BP 267, Bamako, Mali (4) service de Médecine interne CHU Point G, Bamako, Mali

Contexte : La prévalence élevée de l’épilepsie chez le sujet âgé est bien documentée. L’épilepsie chez la personne âgée reste très peu rapportée dans notre contexte. Ce travail a pour objectif de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de cette pathologie chez le sujet âgé. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective réalisée sur une période d’un an dans le service de Neurologie du Centre Hospitalier Universitaire(CHU) Gabriel Touré au Mali. Ont été éligibles, tous les sujets âgés de 50 ans ou plus qui ont présenté au moins deux crises épileptiques documentées, constatées et rapportées par le patient et /ou son entourage. Pour le diagnostic de la crise, nous avons utilisé le questionnaire validé de L’Institut de Neurologie et Epidémiologie Tropicale de Limoges. Résultats : Durant la période d’étude, 1753 patients ont été admis dans le service de Neurologie du CHU Gabriel Touré ; 39 cas d’épilepsie du sujet âgé ont été diagnostiqués, soit 2,2% des malades dans le service. L’âge moyen était de 63 ans avec des extrêmes de 50 à 84 ans. Les crises partielles étaient les plus représentées, soit 69,23% des cas. Une épilepsie symptomatique a été retrouvée chez 82,1% des patients ; 18% des patients n’avaient pas d’étiologie bien déterminée. Les étiologies étaient dominées par les causes vasculaires, soit 64,1% (25) des cas. Un traitement a été mis en route chez tous nos patients avec un succès après 6 mois. Le Valproate de sodium (VPA) a été la molécule la plus prescrite en première intention soit 51,3% (20) des patients, suivi de la Carbamazépine (41%). Conclusion : Cette étude confirme la fréquence de cette affection dans cette tranche d’âge. Au vu de la polypathologie du sujet âgé, cette affection nécessitera une prise en charge pluridisciplinaire. Mots-clés : Epilepsie- Sujet âgé- Epidémiologie- Epilepsie vasculaire- Mali.

P25 – Aspects épidémiologiques, électro-cliniques et étiologiques de l’épilepsie en consultation de neurologie au CHU de Bouaké, Côte d’Ivoire AKANI AF*, KARIDIOULA HA*, BONY KE*, GNAZEGBO A*, TANOH AC**, AMON MT**, YAPO AC**

*Service de Neurologie CHU de Bouaké /Côte d’Ivoire **Service de neurologie CHU de Cocody/Côte d’ivoire

Contexte : L’épilepsie est un problème de santé publique. En Côte d’Ivoire, il existe peu d’étude consacrée à l’épilepsie en milieu rural. Du fait de la crise socio-politique, le système sanitaire ivoirien a été désorganisé dans les zones Nord du pays en majorité rurale. L’objectif principal de cette étude était de faire le point sur les caractéristiques épidémiologiques et électrocliniques de l’épilepsie, dans la période post-crise, après la réouverture du service de neurologie en 2011 dans cette zone du pays. Méthodologie : Une étude rétrospective descriptive a été réalisée sur une période de 20 mois incluant les malades reçus en consultation de neurologie avec un diagnostic d’épilepsie. Résultats : L’âge moyen des patients était de 19,03 ans. La première crise épileptique est survenue dans 52,17 % des cas avant l’âge de 5 ans. Le sex-ratio était de 1,5 en faveur des hommes. Les élèves étaient majoritaires (28,70%). Les crises étaient généralisées dans 78,26% et partielles dans 20,86% des cas. Les crises généralisées étaient tonico-cloniques dans 66,95 % des cas. 12,17% des patients ont

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présenté un trouble du développement psychomoteur notamment un trouble d’acquisition motrice et trouble du langage. 80,39% patients ont présenté une pathologie infantile susceptible d’être à l’origine de leur épilepsie; il s’agissait de souffrance néonatale dans 49,01% des cas et d’une méningo-encéphalite dans 31,37% des cas. Conclusion : Cette étude fournit des données épidémiologiques de base sur l’épilepsie en milieu neurologique rural ivoirien. Ces résultats serviront à orienter les recherches ultérieures et les activités de lutte et de prévention, en particulier contre les facteurs périnataux et la pathologie infectieuse. Mots-clés : Epilepsie –CHU de Bouaké

P26 – Infections opportunistes du VIH/sida en milieu hospitalier neurologique au Togo APETSE K (1), ASSOGBA K (1), KOMBATE D (1), BARQUE R (1), BELO M (2), BALOGOU AK (1)

1 Service de Neurologie, CHU Campus de Lomé, 03 BP 30284 Lomé Togo 2 Service de Neurologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, Togo

Introduction: La morbi-mortalité au cours du VIH/sida est souvent liée à des infections opportunistes (IO) neurologiques. L’objectif de cette étude est de déterminer en milieu hospitalier neurologique au Togo, les principales IO et celles qui sont liées à un fort taux de létalité. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale sur 12 mois réalisée dans le service de neurologie du CHU Campus de Lomé de janvier à décembre 2008. Les patients hospitalisés et présentant une IO avec une sérologie VIH positive avaient été inclus. Le diagnostic des IO a été fondé sur la clinique et/ou les examens paracliniques disponibles: CT-scan, échographie, radiographie standard, numération formule sanguine, vitesse de sédimentation, dosage du taux de CD4, examens cytobactériologiques avec recherche de BAAR, cultures sur milieux spécifiques (Sabouraud, Lowenstein) ou non, de l’examen à l’encre de Chine et de la recherche des antigènes solubles cryptococciques, électroencéphalographie, examen du fond d’œil et électrocardiogramme. Résultats: Sur 940 patients hospitalisés, 360 (38%) ont bénéficié d’une sérologie au VIH et 68 étaient positifs soit 19% des patients testés. Chez ces patients séropositifs, la toxoplasmose cérébrale (54% des patients) et la cryptococcose neuro méningée (10% des patients) étaient les IO les plus fréquentes. Le taux de létalité était de 33% pour la toxoplasmose cérébrale et de 28% pour la cryptococcose neuroméningée. Conclusion : La toxoplasmose cérébrale et la cryptococcose neuroméningée sont les IO à évoquer en cas d’atteinte du système nerveux central chez le patient séropositif au VIH.

P27 – Neurosyphilis chez 3 patients HIV négatifs. CISSE A F1,2, MAPOURE Y2, JEDOU A1, NDIAYE M1, DIOP A1 G, NDIAYE MM1

1-Service de Neurologie, CHU de Fann Dakar-Sénégal 2-Service de Neurologie CHU de Conakry- Guinée

La neurosyphilis est devenue une affection rare depuis l’avènement de la penicillinothérapie ; elle connait aujourd’hui un regain d’intérêt avec la pandémie du VIH. Les auteurs rapportent les manifestations cliniques et scannographiques de 3 patients présentant des symptômes neurologiques dus à la neurosyphilis. Le diagnostic a reposé sur l’existence de symptôme(s) neurologique(s) ou psychiatrique(s), la positivité des sérologies syphilitiques notamment : Treponema Pallidum Hemagglutinations Assay (TPHA), Venereal Disease Research Laboratory (VDRL), (Fluorescent Treponemal Antibody) FTA dans le sang et le liquide cephalorachidien (LCR), et la négativité des sérologies VIH (1 et 2). Tous les patients avaient une hypercellularité lymphocytaire dans le LCR. La tomodensitométrie cérébrale (TDM) a mis en évidence des lésions ischémiques dans les trois cas. L’évolution a été favorable dans le 1er cas et stationnaire dans le 3e. Un cas de décès brutal a été noté à J6 du traitement dans le 2e cas ce qui a fait

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évoquer l’hypothèse d’un choc anaphylactique ou d’une réaction de Jarisch Herxheimer. L’objectif de cette étude était de réévaluer cette affection sur le plan clinique et paraclinique dans un contexte de ressources sanitaires limitées. Conclusion : La neurosyphilis constitue un diagnostic à ne pas méconnaitre devant tout infarctus cérébral surtout quand aucune cause habituelle n’est retrouvée. Mots clés : neurosyphilis, LCR, sérologies, tomodensitométrie, penicillinotherapie. Mots clés : neurosyphilis, TDM, VIH, LCR.

P28 – Tuberculose cérébro-méningée chez les sujets non infectés au VIH /Sida à la clinique neurologique du CHU-SYLVANUS-OLYMPIO-Lomé. KUMAKO VK (1), GUINHOUYA KM (1) APETSE K (2), ASSOGBA K (2), KOMBATE D (2), BELO M (1), BALOGOU AK (2)

1. Service de Neurologie, CHU Campus de Lomé, Togo 2. Service de Neurologie, CHU Sylvanus Olympio de Lomé, Togo

Introduction : La localisation cérébro-méningée demeure l’une des formes les plus graves de la tuberculose extrapulmonaire responsable de mortalité et de morbidité élevée dans nos pays en voie de développement. Elle constitue ainsi un défi majeur de santé publique. Nous rapportons le cas de trois patients séronégatifs au VIH, victime d’une tuberculose neuroméningée. Observations : les observations ont concerné 2 femmes et un homme âgés respectivement de 26, 29 et 32 ans. Les trois patients ont présenté des céphalées inhabituelles dans un contexte fébrile. Ils ont bénéficié d’une TDM cérébrale, d’une IRM encéphalique était réalisée chez une patiente et d’une recherche systématique de BK dans le liquide cérébro – spinal, qui ont confirmé le diagnostic. L’évolution a été favorable chez tous les trois patients sous traitement antituberculeux. Conclusion : Ce travail nous a permis de confirmer que le diagnostic et la prise en charge rapide de la tuberculose cérébro-méningée, chez les sujets immunocompétents, permet de réduire la morbimortalité liée à cette affection. Mots clés : Tuberculose cérébro-méningée, patient non infecté au VIH, Lomé.

P29 – Tuberculome cérébral et grossesse : à propos d’un cas observé au service de neurologie du CHU de Yopougon DIAKITE I, KOUASSI K L, DOUMBIA-OUATTARA M, KONAN M L, KONE S, BOA YF, SONAN-DOUAYOUA T

Les tuberculomes intracrâniens se définissent comme des processus occupants intracrâniens en relation avec la présence du bacille tuberculeux au niveau du parenchyme cérébral. Ils représentent l’une des localisations les plus graves de la tuberculose. Le diagnostic est basé sur un faisceau d’arguments anamnestiques, cliniques, biologiques, et radiologiques. La confirmation reste histologique. Cependant, l'atteinte tuberculeuse du système nerveux central est rare (1%) et reste plus fréquente chez les patients immunodéprimés au VIH. Elle peut se présenter sous diverses formes cliniques, biologiques, radiologiques. Ainsi en l'absence de preuve bactériologique et histologique, son diagnostic peut être difficile. Les auteurs rapportent un cas de tuberculome cérébral, chez une patiente enceinte âgée de 32 ans, immunocompétente au VIH, dont le principal symptôme était une hémiparésie droite d’installation brutale sans fièvre. Le scanner crânio-encéphalique mettait en évidence une masse tumorale occupant tout l’hémisphère cérébral gauche non spécifique. L’IDR à la tuberculine était positive, la radiographie pulmonaire normale, la biopsie pour l’examen histologique non réalisée pour raisons financières. Le diagnostic du tuberculome cérébral a été retenu après une épreuve thérapeutique avec des antituberculeux à base de Rifampicine, Pyrazinamide, Ethambutol associé à un traitement œdémateux (corticoïdes). Mots-clés : tuberculome cérébral – grossesse – diagnostic - prise en charge

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P30 – Etiologie bactérienne des infections hospitalières en neurochirurgie au CHU de Yopougon en 2013 MEITE S, BONI CISSE C, MLAN A; ZABA F, FAYE KETTE H, DOSSO M.

Laboratoire de Bactériologie Virologie CHU de Yopougon

Introduction : Jusqu’à la fin de la seconde moitié du 19e siècle, les infections postopératoires étaient à l’origine d’une mortalité importante. L’amélioration des mesures d’hygiène a considérablement réduit ces infections. Cependant dans les pays à ressources limités, la prévalence de ces infections liées aux soins reste encore élevée. Les patients dans les services sensibles comme la neurochirurgie restent vulnérable vis-à-vis de ces infections. Objectifs : Identifier les bactéries impliques dans les infections en milieu hospitalier au service de Neurochirurgie et déterminer leur profil de résistance aux antibiotiques. Méthodologie ! Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les produits biologiques provenant des malades hospitalisés en Neurochirurgie au CHU de Yopougon. Les prélèvements ont été reçus au laboratoire de bactériologie dudit CHU, de Janvier 2013 à Décembre 2013. Les échantillons ont été analysés selon les techniques classiques de bactériologie. Le profil de résistance des bactéries a été identifié par la méthode de l’antibiogramme par diffusion en milieu gélosé. Résultats ! Sur 71 produits biologiques reçus pendant cette période, 49,2% étaient des suppurations, 19,7% étaient des urines, 12,67% du LCR et 9,8% de bouts de sonde urinaire. 45,07% des prélèvements étaient positives à la culture. 42,4% des bactéries isolées étaient des entérobactéries et 39,4% de Cocci à Gram positifavec 30,3% de Staphylococcus aureus. Entérobacter cloacae était la principale Entérobactérie avec18,2% . Concernant le profil de résistance aux antibiotiques, 50% des Enterobacterie produisaient une BLSE et 30% des S aureus étaient des SARM. Une souche Salmonella multirésistante a été isolée. Conclusion : La présence d’EBLSE et de SARM renforce l’origine hospitalière de ces infections avec pour conséquence un surcout pour le patient. D’où la nécessité d’améliorer les mesures d’hygiènes et de lutte contre les infections nosocomiales dans nos services hospitaliers. Mots clefs : Neurochirurgie – Bactéries – Antibiotiques

P31 – La microdiscectomie dans le traitement des hernies discales lombaires en milieu Africain. MOTAH M1, DOUMBE JN1, FOUDA BF1, DISSONGO J1, MOUMI LM1, DJIENTCHEU V2

1. Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Douala 2. Faculté de Médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé.

Le but du présent travail était de déterminer l’efficacité, l’innocuité et le coût de la microdiscectomie dans le traitement des hernies discales lombaires. L’étude s’est déroulée au service de chirurgie de l’Hôpital Général de Douala du mois d’avril 2009 au mois d’avril 2010. La microdiscectomie fut réalisée chez des patients souffrant d’une lombosciatique mono radiculaire hyperalgique ou paralysante sur hernie discale lombaire, latérale et réfractaire au traitement médical, après au moins trois mois de suivi. Après la chirurgie, on a noté une réduction de la douleur (P<0,001), et une amélioration du handicap fonctionnel (P<0,001).la longueur moyenne de l’incision était de 21,78 mm+4,72, et le coût de l’opération était en moyenne de 391,13 €. +28,04. En conclusion, la microdiscectomie lombaire est une technique chirurgicale efficace, moins dangereuse et relativement peu coûteuse pour le traitement des hernies discales latérales. Mot clés : Microdiscectomie - Hernie discale lombaire - Lombosciatique

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P32 – Dynamic Cervical Implants (DCI) Mohamed Mohi ELDIN

This study evaluated the efficacy and safety of Dynamic Cervical Implants (DCI) as a form of dynamic fusion to treat single level cervical disc disease. Surgical data covered a 3-year period from October 2009 to December 2012 and included 44 consecutive patients, 30 men and 14 women, with ages ranging from 27 to 64 years (mean, 47 years). Patients underwent anterior cervical microdiscectomy followed by interbody fusion with a DCI implant at a single level ranging from C3 to C7. Thirty-one patients had a herniated intervertebral disc, thirteen had degenerative disc disease. At clinical presentation, 36 patients had neck pain, 33 had radiculopathy, and nine had myelopathy. Diagnostic imaging studies included spinal dynamic x-rays, and magnetic resonance imaging. Lesions were located at C3–4 in seven cases, C4–5 in 22 cases, C5–6 in 11 cases, and C6–7 in four cases. The follow-up period ranged from 7 to 24 months (mean, 16 months). Results revealed that the procedure was technically feasible. There was no intra- or postoperative complications. The most commonly used DCI implants were 9 mm high. Imaging studies showed no implant instability, migration, or other complications. The advantages of this procedure over a similar operation using traditional tricorticate bone graft are: no graft morbidity; shorter operation time (mean time saved, 35 minutes); reduced blood loss (average blood loss, 75 mL); dynamic fusion; and early postoperative ambulation (mean, 2.7 hospital days). Disc replacement with DCI is a new strategy, in between ACDF & ADR. It is an intermediate solution in the spectrum of management strategies of cervical disc diseases. The changes made in the new larger foodprint shape of the new generation of DCI is said to decrease the rate of fusion.

P33 – La sténose du canal lombaire : Résultats chirurgicaux et fonctionnels à l’unité de neurochirurgie du CHD-Borgou, Bénin. FATIGBA OH(1), BELO M(2), PAPE AG(1), SAVI DE TOVE KM (3), ALIHONOU T (4), LAWIN EBL(1), MENSAH ED (5).

1. Unité d’Enseignement et de Recherches en neurochirurgie, Faculté de Médecine de l’Université de Parakou, Bénin.

2. Service de Neurologie, Faculté de Médecine de l’Université de Lomé, Togo. 3. Unité d’Enseignement et de Recherches en imagerie médicale et radiodiagnostic, Faculté de

Médecine de l’Université de Parakou, Bénin. 4. Unité d’Enseignement et de Recherches en neurochirurgie, Faculté de Médecine de Porto-Novo,

Bénin. 5. Unité d’enseignement et de Recherches en Chirurgie générale, Faculté de Médecine de

l’Université de Parakou, Bénin

Introduction. La sténose du canal lombaire est une affection rachidienne fréquente. A Parakou, sa prise en charge neurochirurgicale est possible malgré notre modeste plateau technique. Objectif. Rapporter les résultats chirurgicaux et fonctionnels des sténoses du canal lombaire opérées dans une unité de neurochirurgie au Bénin. Méthodes. Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive basée sur examen de dossiers. Elle a inclus tous les patients opérés pour une sténose du canal lombaire entre Janvier 2008 et Mars 2013 au CHD-Borgou du Bénin. Les renseignements cliniques et l’imagerie ont permis de poser le diagnostic puis les indications opératoires. Les variables étudiées étaient les données socio démographiques, les signes cliniques, l’imagerie et l’évolution post opératoire. Résultats : Durant la période de l’étude, 178 cas de sténose du canal lombaire opéré ont été retenus. Ces patients se répartissaient en 97 hommes (54,5%) et 81 femmes (45,5%). L’âge moyen était de 52,36 ± 10,94 ans. La claudication neurogène (92,7%), Les radiculalgies (93, 8%) et les troubles mictionnels (59,6%) étaient les principaux signes cliniques. Leur durée moyenne d’évolution était de 3,55±2,46 ans. Le scanner lombaire a contribué au diagnostic pour147 patients

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(82,6%). Les suites opératoires était simples (88,8%) et les résultats fonctionnels étaient excellents ou bons dans 84,2% des cas. Les principales complications étaient les brèches durales (5,6%) et les suppurations pariétales (3,9%). La létalité était de 1,1% (n=2). Conclusion. La chirurgie de la sténose du canal lombaire est réalisable à Parakou. Les résultats post opératoires et fonctionnels sont conformes à ceux de la littérature. Mots clés : Claudication radiculaire, Laminectomie, Scanner lombaire, Sténose du canal lombaire

P34 – Traumatisme du rachis lombaire au CHU Gabriel Touré : A propos de 114 cas SOGOBA Y1, KANIKOMO D1, MAIGA Y2, D DJIBO3

1Neurochirurgien, Service de Neurochirurgie, CHU Gabriel Touré, Bamako 2Neurologue, Service de Neurologie, CHU Gabriel Touré, Bamako 3Anesthésiste-réanimateur, Service d’anesthésie et de Réanimation, CHU Gabriel Touré, Bamako

Introduction: Les traumatismes constituent la première cause de décès parmi les jeunes. Dans ce travail, les auteurs présentent leur expérience dans la prise en charge des traumatismes du rachis lombaires. Matériels et méthodes: De janvier 2011 à Décembre 2012, 114 cas de traumatisme du rachis lombaire ont été pris en charge au service de Neurochirurgie du CHU Gabriel Touré à Bamako, Mali. Nous avons analysé de façon rétrospective les données cliniques, radiologiques, les méthodes thérapeutiques et l’évolution clinique de ces patients. Résultats: L’âge moyen de nos patients était de 29 ans avec des extrêmes de 11 et 64 ans. La fréquence était plus élevée dans la tranche d’âge de 21 à 30 ans. Les chutes et les accidents de la voie publique étaient les principales étiologies des traumatismes du rachis lombaire avec 36,84% et 34,21% respectivement. Les deux premières vertèbres lombaires étaient les plus touchées (70,2%). Selon la classification de Frankel, 41 (35, 96%) patients étaient classés Frankel A, 34 (29,82%) Frankel B, 12 (10,53%) Frankel C, 19 (16,67%) Frankel D et 8 (7,02%) Frankel E. Le traitement chirurgical avec ostéosynthèse a été réalisé chez 59 (51,75%) patients tandis que le traitement orthopédique a été réalisé chez 55 (48,25%) patients. L’amélioration clinique a été observée chez 49 (42, 98%) patients dont 38 (64,41%) avec le traitement chirurgical et 11 (20%) avec le traitement orthopédique. Conclusions: Le traitement chirurgical reste l’option thérapeutique de choix dans la prise en charge des traumatismes instables du rachis lombaire. Cependant, les contraintes socioéconomiques font que le traitement orthopédique demeure souvent la seule option thérapeutique chez un grand nombre de patients dans notre Hôpital. Mots clés : Fracture, rachis lombaire, ostéosynthèse.

P35 – Radiographie standard et IRM du rachis cervical chez les rugbymen Noirs Africains de première ligne asymptomatiques AS DIABATE, EV OHUI-ACKO, NS DEDE, KE KOUADIO, LN GUI-BILE, RM KABAS, AK COULIBALY, M SIDIBE, P YAPO, DN OUATTARA

Service d’Imagerie Médicale et Radiodiagnostic CHU Treichville

Objectifs : présenter les aspects radiographiques et IRM du Rachis cervical des Rugbymen Noirs Africains de première ligne asymptomatiques. Déterminer la corrélation radiographie standard et IRM d’éventuelles anomalies et apport IRM dynamique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective transversale dans le service de radiodiagnostic du CHU de Treichville. Quinze joueurs de rugby de première ligne, de sexe masculin, jamais explorés, ont eu une radiographie standard de profil et une IRM du rachis cervical en position neutre, en flexion, en extension. Résultats : Age moyen 26,6 ans. Anomalies radiographiques : lésions spondylarthrosiques 80%, étroitesse canalaire (indice de TORG) 26,66%. Anomalies IRM : sténose canalaire (mesure du RMC) 46,66%, lésions disco-médullaires 13,33%. L’IRM apparait

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plus performante que la radiographie standard dans l’appréciation des sténoses canalaires respectivement 46,66% et 26,66% .L’IRM dynamique en hyper extension détecte mieux les anomalies morphologiques canalaires 46,66% / 60% et disco-médullaires 13,33% / 26,66%. Conclusion : Importantes lésions radiologiques non symptomatiques, nécessité d’un bilan systématique d’aptitude.

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VENDREDI 25 AVRIL 2014 / FRIDAY, APRIL 25th 2014

P36 – Le craniopharyngiome : étude rétrospective a propos de 11 cas AB THIAM, NW NDOYE, PI NDIAYE, N SYLLA, M THIOUB, SB BADIANE.

Centre Hospitalier National Universitaire De Fann

Le craniopharyngiome est une tumeur bénigne par sa nature mais grave en raison des difficultés chirurgicales, des séquelles visuelles, endocriniennes et neurologiques, ainsi que de la fréquence des récidives. Les progrès réalisés dans la chirurgie, la radiothérapie et la prise en charge médicale ont néanmoins amélioré le pronostic. Notre travail est basé sur une étude rétrospective, étalée du 01 Janvier 2008 au Décembre 2011 et portant 11 cas de patients hospitalisés pour craniopharyngiome. Ces 11 craniopharyngiomes représentent 4% des 275 tumeurs intracérébrales prises en charge au cours de la même période. L’âge moyen est de 22 ans et 64% sont de sexe masculin, avec un sex-ratio de 1,75. Le délai moyen de diagnostic est de 9 mois. La clinique est dominée par l’hypertension intracrânienne qui est retrouvée dans 90% des cas, l’atteinte visuelle dans 81% (cécité 27%, baisse acuité visuelle 63%), alors que les troubles endocriniens avec retard staturo-pondéral sont présents dans 27% cas. L’imagerie a mis en évidence l’aspect en triple composante : kystique, charnue, calcifications chez 45% des patients et une double composante : kystique, charnue dans 36%. La localisation tumorale a été intra et supra-sellaire dans 54% et supra-sellaire dans 36%. Différents abords chirurgicaux ont été utilisés : sous frontal 3, transsphénoïdal 2, ptérional et temporo-parieto-frontal 1. L’exérèse a été totale chez 2 patients, partielle chez 4 et une simple biopsie a été effectuée 1 fois. L’évolution a été bonne dans 3 cas mais 3 décès ont été déplorés par ailleurs. L’évolution est marquée par 1 cas de diabète insipide et de 2 récidives. Pas de chimiothérapie ni de radiothérapie instituées. Nos résultats sont jugés satisfaisants, malgré le diagnostic tardif. Mots clés : Craniopharyngiome, Tumeurs sellaires, Voie transsphénoïdale, Récidive

P37 – Le traitement endoscopique endonasal trans-sphénoïdal des adénomes de l’hypophyse à l’unité de neurochirurgie de l’Hôpital Principal de Dakar CISSE MEH, JABANG J, TINE I, DIALLO S, DIOP AA

Unité de neurochirurgie, Hôpital Principal de Dakar

Introduction : Les adénomes de l’hypophyse représentent 10 à 15% des tumeurs intracrâniennes et 95% des tumeurs de la région sellaire. L’endoscopie endonasale a permis d’élargir les indications de l’abord trans-sphénoïdal. Patients et méthodes : Une étude prospective dans sa phase préliminaire a été réalisée sur deux ans (Aout 2008 à Aout 2010) à l’unité de neurochirurgie de l’Hôpital Principal de Dakar. L’étude a inclus les patients porteurs d’adénomes hypophysaires et opérés par voie endoscopique endonasale trans-sphénoïdale pure. Résultats : Le nombre de patients inclus a été de 15 avec un âge moyen de 39 ans et un sexe ratio de 0,5. Le syndrome tumoral a été prédominant avec des céphalées (93%) et troubles visuels (73%). Un macroadénome a été trouvé dans 70% des cas. Les prolactinomes (46,7%) ont été plus fréquents. La durée d’installation du malade a été en moyenne de 40,3 minutes et la durée du geste de 85 minutes. La morbidité en per opératoire a été de : 5 cas de saignement, 4 cas de fuite de LCS et aucun cas de perforation septale. En post opératoire tardif, il a été noté : un cas d’insuffisance antéhypophysaire, un cas d’anosmie et un cas de décès. Conclusion : L’abord endonasal trans-sphénoïdal sous endoscopie des adénomes hypophysaires est moins invasif avec une morbidité moindre. Mots clés : voie endoscopique endonasale trans-sphénoïdale, adénomes hypophysaires

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P38 – Méningiome du foramen magnum : à propos d’un cas avec revue de la littérature KAKOU M, KOUITCHEU R, KOUAKOU F, DEROU L, N’DRI OKA D, VARLET G, BA ZEZE V.

Service de Neurochirurgie du CHU Yopougon - Côte-D’ivoire

Nous rapportons un cas de méningiome du foramen magnum découvert à la suite d’une symptomatologie clinique polymorphe. Le scanner de la jonction crânio-rachidienne montre un processus siégeant, le 1/3 au niveau du foramen magnum et 2/3 au niveau de la région cervicale haute descendant jusqu’en C1. Cette tumeur est plus latéralisée à droite avec une queue remontant au niveau du basi clivus. L’abord par craniectomie occipitale droite à os perdu, ouvrant le foramen magnum avec ablation de l’arc postérieur de C1 a permis une résection de la tumeur, avec une bonne évolution clinique. L’anatomopathologie a confirmé le méningiome fibroblastique. Le scanner cérébral de contrôle post-opératoire montre une exérèse macroscopiquement complète. Mots Clés : foramen magnum, méningiome, méningiome fibroblastique

P39 – Apoplexie hypophysaire et ophtalmoplégie bilatérale sévère: à propos d‘un cas. KONE N, TOKPA A, SISSOKO D, KONAN L, ADOU N, BROALET E, BONI N, KAKOU M, VARLET G, BA ZEZE V.

Service de neurochirurgie du CHU de Yopougon

Introduction : Il s’agit d’un remaniement nécrotico-hémorragique d’installation brutale, avec des céphalées, et une constitution soit immédiate soit plus ou moins rapide de manifestations visuelles sévères ou d’un syndrome sinus caverneux avec atteintes oculo-motrices variées, en général unilatérales avec parfois même une atteinte trigéminale. Objectifs: Rapporter un cas d’apoplexie hypophysaire avec ophtalmoplégie bilatérale sévère et faire une revue de la littérature. Résumé de l’observation. Monsieur O.S. âgé de 55 ans, chauffeur; sans antécédent particulier, adressé pour la prise en charge de céphalée d’emblée intense avec une ophtalmologie bilatérale évoluant depuis 2 jours associées à une notion de vomissement. L’examen physique a mis en évidence un syndrome d’hypertension intracrânienne ; une paralysie bilatérale de tous les nerfs oculomoteurs sans trouble de la vigilance. Le scanner et l’IRM ont mis en évidence un syndrome de masse de la région sellaire ce qui a motivé une exérèse tumorale par voie endonasale. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire était en faveur d’une apoplexie hypophysaire. Conclusion : L’apoplexie hypophysaire est une urgence endocrinienne et neurochirurgicale potentiellement mortelle. Malgré sa relative rareté, elle doit être présente à l’esprit en raison des difficultés diagnostiques et des décisions thérapeutiques médicales et parfois neurochirurgicales qu’elle nécessite en urgence. Mots clés : Apoplexie pituitaire / Ophtalmologie

P40– Gangliogliome cérébral a propos de 3 cas NDOYE N, KESSELY YC, THIAM AB, CHEIKH S, MEIDAL MA, OKOME DM, THIOUB M, MBAYE M, BA MC, BADIANE SB

Service de neurochirurgie du centre hospitalo-universitaire de Fann (Dakar)

Introduction : Le gangliogliome est une tumeur bénigne rare, à évolution lente survenant le plus souvent chez l’adulte jeune et l’enfant. Il représente 0,33 à 1,3% des tumeurs cérébrales primitives (4,10). Le siège de prédilection est le lobe temporal et l’épilepsie demeure la manifestation clinique majeure. Il est sur le plan histologique, une tumeur bien différenciée à composante gliale et neuronale. Buts : Etudier les aspects, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs de la pathologie. Patients et méthodes : Les auteurs rapportent une étude

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rétrospective portant sur les enfants pris en charge au service de neurochirurgie de Fann pour gangliogliome cérébral de décembre 2009 à février 2012. Un suivi avec recul maximum de 18 mois a été indispensable. Résultats : Trois patientes suivies pour épilepsie pharmaco-résistante ont été retenues pour cette étude. Les consultations ont été faites à un stade avancé de la pathologie se traduisant par une cécité liée à l’hypertension intracrânienne ainsi qu’un déficit moteur. L’imagerie a mis en évidence une lésion temporo-pariétale totalement kystique et cloisonnée ou à deux composantes : charnu et kystique. L’intervention chirurgicale a consisté à une exérèse. Le contenu kystique était différent dans les trois cas : clair, jaune citrin et xanthochromatique. L’étude anatomopathologique a conclu dans deux cas à une forme bénigne et dans un cas à une forme anaplasique qui a récidivé rapidement. Conclusion : Le gangliogliome est une tumeur bénigne et rare, diagnostiquée dans notre contexte à un stade avancé. Il récidive dans sa forme anaplasique de façon rapide et dramatique. Mots clés : chirurgie, gangliogliome, tumeur

P41 – Glioblastome multiforme (GBM) : cas de l’adulte jeune et facteurs pronostiques à Abidjan. JIBIA A, FONDJO S, KAKOU M, N’DRI OD, BA ZEZE V

Service de Neurochirurgie, CHU Yopougon

Objectifs : Rapporter notre expérience et déterminer des facteurs pronostiques possibles dans notre contexte. Méthodologie : 02 patients colligés entre 2007 et 2009. Les paramètres thérapeutiques et évolutifs ont été enregistrés. Cas Rapportés : 02 patients âgés à la découverte de leur maladie de 42 ans pour Mr DY et 31 ans pour Mr KWJC, aucun ne présentant de facteurs de risque extrinsèques de GBM ni de comorbidité. Les délais opératoires étaient de 04 ans pour Mr DY, 01 mois pour Mr KWJC. L’exérèse était macroscopiquement totale pour les deux, sans radio-chimiothérapie chez Mr DY, chimiothérapie adjuvante chez Mr KWJC. Mr DY a eu une survie de 04 ans et Mr KWJC est à sa quatrième année de survie. Discussion : L’âge de nos patients en dessous de celui-ci présenté dans la littérature suggère de probables facteurs de risque intrinsèques dont le plateau technique réduit rend la recherche impossible, et des facteurs environnementaux locaux prédisposant les sujets jeunes au GBM. Nos patients jeunes présentent une survie de 04 ans avec des moyens thérapeutiques limités ; faisant de la précocité diagnostique et certainement de leur jeune âge des facteurs de bon pronostic. Conclusion : Le jeune âge des patients porteurs de GBM représenterait un facteur de bon pronostic pour lequel toutes les alternatives thérapeutiques devraient être mises en contribution. Mots-Clés : Adulte jeune – Glioblastome – Survie

P42 – Le plasmocytome solitaire vertébral : intérêt de la vertébroplastie per-cutanée (cas clinique et revue de la littérature) A HAÏDARA, AF GBAGUIDI, K LANDRY, D N’DRI OKA, V BA ZEZE

Service de neurochirurgie. CHU de Yopougon

Introduction et objectif : Le plasmocytome est une tumeur maligne développée à partir de plasmocytes. Les atteintes osseuses sont dominées par les localisations vertébrales dans plus de 50% des cas. L’objectif de notre travail est de montrer l’intérêt de la vertébroplastie per cutanée dans le traitement des compressions médullaires tumorales. Matériel et méthodes : Nous rapportons un cas de plasmocytome vertébral thoracique chez un patient présentant une compression médullaire. La prise en charge a consisté à réaliser une vertébroplastie per- cutanée acrylique associée à la chirurgie. Résultats : Le résultat a été satisfaisant avec une amélioration de la douleur de plus de 90%. Une récupération du déficit neurologique et une bonne consolidation vertébrale ont été également observés au cours de l’évolution.

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Conclusion : Cette technique, en complément avec la chirurgie, est une alternative intéressante à l’ostéosynthèse classique, et doit être vulgarisée dans la prise en charge de nos patients atteints de compressions médullaires d’origine tumorales ou dégénératives.

P43 – Aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et socio-économiques de la prise en charge de la lombalgie commune au CHU Gabriel Touré de Bamako (Mali, Afrique de l’ouest). Y MAIGA(1), Z MAMADOU(1), D MOUSSA (1), D COULIBALY (1), S DIALLO, SH DIALLO (1), Y SOGOBA (2), HA TRAORE (3), J NIZARD(4).

(1)Service de Neurologie, CHU Gabriel Touré 267, Bamako MALI. (2)Service de Neurochirurgie, CHU Gabriel Touré BP 267, Bamako, MALI. (3) Service de Médecine Interne CHU Point, Bamako MALI. (4) Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur, Centre Fédératif Douleur Soins de Support Ethique clinique, UIC22 et laboratoire de Thérapeutique (EA3826), CHU Nantes, France.

Introduction : La lombalgie commune est une pathologie fréquente en pratique courante. Son impact sur la qualité de vie des patients et son coût économique sont bien documentés. Sa prise en charge reste peu rapportée dans la littérature en Afrique en général, et au Mali en particulier. Méthode et Objectif : Nous avons mené une étude longitudinale, descriptive et prospective dans le service de Neurologie du CHU Gabriel Touré de Bamako(Mali), dont les objectifs étaient d'une part d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et le parcours thérapeutique des patients lombalgique et d’autre part d’analyser l’impact socio-économique de cette pathologie. Résultats : La fréquence hospitalière de la lombalgie commune était de 9,94% avec une prédominance féminine. L’âge moyen était de 49,5ans avec des extrêmes de 20 à 79 ans. Le profil évolutif était aigu dans 19,2% et chronique dans 80,8%. 45% des patients ont eu recours en première ligne aux médecins généralistes et la durée moyenne de la prise en charge à ce niveau était de 215 jours. Environ 56% des patients avaient bénéficié d’un arrêt de travail dont la durée moyenne était de 12 jours. Le coût financier annuel de la prise en charge était de 223.551,79 FCFA soit 341,3 euro. Un retentissement important de la lombalgie sur la qualité de vie (activité quotidienne, travail, loisir, anxiété et dépression) était noté chez la majorité des patients selon l’auto questionnaire de DALLAS. Conclusion: A l’instar des études occidentales, notre travail montre l'impact de la lombalgie commune sur le patient, sa famille, et la société. Mots clefs : Lombalgie, douleur, Dallas, qualité de vie, Mali.

P44 – Diagnostic et traitement d’une lombo-radiculalgie d’étiologie inhabituelle : kyste de Tarlov KONE N, TOKPA A., DEROU L., SISSOKO D. ; BONI N., BA ZEZE V.

Service de neurochirurgie du CHU de Yopougon

Introduction : Les kystes de Tarlov (kystes péri radiculaires) sont des poches remplies de liquide cérébro-spinal issues d’excroissances d’une des méninges (arachnoïde et ou de la dure-mère) du ganglion spinal. Il s’agit d’affection rare constituant une cause classique de lombalgies, sciatalgies et atteintes pluri-radiculaires. Objectifs : Décrire les kystes de Tarlov comme une cause potentielle méconnue d’algie lomboradiculaire. Evaluer les résultats de notre prise en charge et faire une revue de la littérature. Observation : Madame T .M . âgée de 70 ans, sage femme à la retraite ; aux antécédents de drépanocytose A /S et d’angiome hépatique ; adressée pour la prise en charge d’une lombocrurosciatalgie bilatérale prédominant à droite, rebelle aux antalgiques usuels ; responsable d’une diminution du périmètre de la marche. L’examen physique a mis en évidence une hypoesthésie dans les territoires de L 3 et L4 ; une diminution des reflexes ostéotendineux L3; L4. Les résultats du

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scanner demandés étant peu informatives ; l’IRM a permis de révéler un hypersignal en séquence T2 engainant la racine de L4 droit. Un traitement chirurgical a été entrepris. Conclusion : Les kystes de Tarlov représentent une cause classique de lombalgies, de sciatalgies et d’atteintes pluri-radiculaires de la queue de cheval. A l’heure actuelle, ces symptômes sont rarement rattachés à leur véritable cause, Mots clés : diagnostic, kyste périneural

P45 –PRN paranéoplasique à propos d’une observation. YAPO C1- AMON M1- KOUAME ASSOUAN AE 1- TANOH C1 – BONY KE2-AKA- ANGHUI DIARRA E1- ASSI B1.

1-Service de neurologie du CHU de Cocody- BP V 13- Abidjan- Cote d’Ivoire 2-Service de neurologie du CHU de Bouaké- Cote d’Ivoire

Les polyradiculoneuropathies (PRN) sont des atteintes neurogènes périphériques des troncs et des racines nerveuses, caractérisées par un déficit sensitivomoteur bilatéral, symétrique, disto-proximal des membres et d’évolution ascendante. Elles peuvent être idiopathiques ou secondaires, notamment d’un processus malin. Les PRN secondaires néoplasiques restent rares, mais sont importantes à connaitre car elles précèdent le cancer dans plus de la moitié des cas. Nous rapportons une observation d’un patient de 56 ans, qui a présenté une atteinte périphérique multiple de nerfs crâniens associée à des polyadénopathies superficielles d’allure inflammatoire révélant une polyradiculoneuropathie néoplasique notamment un lymphome malin non hodgkinien.il a bénéficié d’une chimiothérapie anticancéreuse. Cette observation a permis en outre de faire une revue de la littérature sur les aspects épidémiologique, clinique et évolutif des PRN au cours des cancers. Mots clés : PRN, nerfs crâniens, lymphome malin, Abidjan

P46 – Devenir des plexopathies brachiales traumatiques de l’adulte à Cotonou TG KPADONOU, E ALAGNIDE, G HOUNGBEDJI, D NIAMA NATTA, H AZANMASSO

Service de Médecine Physique et de Réadaptation du CNHU de Cotonou, Bénin

Les plexopathies brachiales traumatiques (PBT) sont lourdement invalidantes pour les patients hypothéquant le pronostic fonctionnel du membre thoracique. Objectif : évaluer le devenir des lésions traumatiques du plexus brachial de l’adulte. Méthode : il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive et analytique portant sur 35 adultes atteints d’une PBT et Suivis au service de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle du CNHU-HKM de Cotonou du 1er Janvier 1998 au 31 Décembre 2009. Ces patients ont été revus d’Aout à décembre 2010 pour évaluer leur évolution. Résultats : les PBT de l’adulte ont été fréquentes chez les jeunes de 18 à 38 ans (71%) suite aux accidents de la voie publique (88%) avec une prédominance masculine (83%). Les atteintes complètes (57,1%) et pamplexuelles (62,82%) ont été plus nombreuses prédominant au membre thoracique gauche (66%). Tous les patients ont eu la rééducation associée au traitement médical, 63 % un traitement traditionnel et 6% la neurochirurgie. La récupération a été complète chez 45,70% et incomplète chez 54,30% avec des séquelles à type de douleur, de déformations articulaires, de troubles sensitifs et trophiques et de faiblesses musculaires. Les répercussions socioprofessionnelles ont été souvent le chômage, le changement de travail et une vie sociale perturbée. Le devenir des PBT a été influencé par la durée d’évolution, le membre thoracique atteint, la topographie et la sévérité de l’atteinte initiale. Conclusion : les PBT de l’adulte ont eu un devenir mitigé au Bénin. L’association plus étendue de la microchirurgie aux prestations de la rééducation pourrait l’améliorer. La nécessité d’insister sur la prévention s’impose sous tous les cieux. Mots clés : Devenir, Plexus brachial, Traumatisme, Adulte, Benin.

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P47 – Impact des céphalées sur la qualité de vie et le rendement en milieu de travail dans la ville de Ouagadougou DABILGOU A1, NAPON C1, BASSOLE PR1, DRAVE A1, KABORE J1.

Service de neurologie du CHU YO. BP 7022 Ouagadougou 03.

Introduction : Les céphalées constituent un problème de santé publique et ont un impact sur la qualité de vie des patients. Patients et méthode : Il s’est agit d’une étude transversale descriptive allant du 1er avril au 31 juin 2011. Elle a concerné tous les travailleurs consultant pour céphalées dans 3 centres de l’office de santé des travailleurs de la ville de Ouagadougou. Les aspects cliniques, épidémiologiques et l’impact des céphalées ont été évalués grâce HIT-6 et MIDAS. Résultats : 110 patients ont été inclus soit une prévalence de 8 %. L’âge moyen des patients était de 38,52 ans avec des extrêmes de 21 et 59 ans. Les ouvriers étaient les plus concernés avec 67,3 %. Les céphalées primaires représentaient 83,64 % des cas. L’impact des céphalées sur la vie quotidienne était important dans 17,27% et majeur dans 31,82% au test HIT-6. Les grades III et IV d’invalidité étaient respectivement de 21,82 % et de 9,09 % au test de MIDAS. Conclusion : Les céphalées font peser un lourd fardeau aux patients céphalalgiques en milieu de travail. La bonne maitrise de leur prise en charge permettra d’améliorer la qualité de vie des patients céphalalgiques pour un meilleur rendement professionnel. Mots clés : céphalées, milieu de travail, qualité de vie.

P48 – Le syndrome de la tête tombante : à propos d'un cas S.LAHRABLI, N DIAGNE, S MEFTAH, F LMIDMANI, A ELFATIMI.

Service de médecine physique et de réadaptation fonctionnelle ; CHU ibn rochd Casablanca

Introduction : Le syndrome de la tête tombante correspond à un déficit de l’extension spontanée du chef. Ce syndrome peut révéler une maladie générale notamment neuromusculaire voire endocrinienne. Lorsqu’aucune étiologie n’est retrouvée, on parle de syndrome de la tête tombante isolé. Patients et méthodes : Mme C.R, 80 ans Depuis 1mois s’étaient installées une chute de la tête associée à une cervicalgie mécanique dans un contexte de conservation de l’état général. L’examen clinique à l’admission retrouvait une patiente avec aspect de tête tombante réductible passivement ainsi qu’une importante cyphose rachidienne compensatrice. Les mouvements du rachis étaient limités en rotation flexion extension. L’examen neurologique était strictement normal. Le diagnostic de syndrome de la tête tombante isolé a été posé devant la négativité du bilan étiologique. Un traitement par kinésithérapie a été instauré et suivi consciencieusement par la patiente. Discussion : Le syndrome de la tête tombante constitue une éventualité clinique relativement rare en et sa présentation initiale chez le sujet âgé peut faire suspecter une maladie générale Un tel syndrome doit conduire à une enquête étiologique précise car il peut être révélateur d’une pathologie neurologique ou musculaire Sur le plan thérapeutique, lorsque la chute de la tête rentre dans le cadre d’une pathologie définie, son traitement repose d’abord sur la prise en charge thérapeutique spécifique de la maladie . Lorsqu’il s’agit d’un syndrome isolé, la rééducation peut être efficace. Conclusion : Le syndrome de la tête tombante est une entité très rare, les étiologies sont multiples nécessitant un bilan clinique et biologique bien précis pour étiqueter le diagnostic.

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P49 – Prise en charge des dystonies focales type blépharospasme : expérience d’une consultation de mouvements anormaux à Abidjan. AKA-ANGHUI DIARRA E- AMON M- TANOH C- YAPO C- KOUAME ASSOUAN AE- ASSI B.

Service de neurologie du CHU de Cocody- BP V 13- Abidjan- Cote d’Ivoire

La dystonie focale est caractérisée par des contractions musculaires soutenues et involontaires des muscles entrainant des mouvements répétitifs, de torsion ou de posture anormale parasitant le mouvement volontaire. Une des formes les plus fréquentes au niveau de la face, localisée aux muscles des paupières est le blépharospasme. Dérivé du grec, le terme vient du mot « blépharon » qui signifie « paupière » et du mot « spasmos » qui signifie « contraction ». Le blépharospasme a une prévalence estimée à 1 cas / 33 000 en France et est caractérisée par la contraction soudaine et involontaire du muscle de la paupière entraînant une fermeture forcée des yeux. Il s’agit généralement d’une affection bénigne, peu connue, idiopathique qui répond peu ou pas aux traitements médicamenteux habituels des dystonies, en dehors de la toxine botulique. Nous avons sélectionnés 03 dossiers de patients reçus en consultation de mouvements anormaux présentant cette affection afin d’en décrire les variantes cliniques, les modalités évolutives et les possibilités de prise en charge dans notre environnement de travail à Abidjan (Côte d’Ivoire). Mots clés : Dystonie focale- Blépharospasme- Toxine botulique- Abidjan

P50 – Neuromyélite optique de Devic : à propos de trois cas. JMA KYELEM KAFANDO1, SOM LEMINE1, P-CC MBONDA1, M NDIAYE1, AG DIOP1, MM NDIAYE1

1 : clinique neurologique du centre hospitalier universitaire de Fann

La neuromyélite optique de Devic (NMO) est une affection grave caractérisée par l’association d’une atteinte médullaire, d’installation subaiguë et d’une neuropathie optique aiguë, uni- ou bilatérale. La particularité africaine de la pathologie rapportée par la littérature reste un aspect sous-évalué dans notre contexte. Nous rapportons trois cas de NMO observés à la clinique neurologique de Fann. Il s’agissait de trois patients qui présentaient une tétraplégie associé à une baisse de l’acuité visuelle. L’IRM médullaire montrait une lésion en hypersignal T2 étendue sur plus de trois segments de vertèbres. Les potentiels évoqués visuelles montraient une névrite optique rétrobulbaire bilatérale. L’étude du liquide céphalo-rachidien montrait une hypercytose et une hyperprotéinorachie. L’évolution sous corticoïdes était marquée par une amélioration du déficit moteur et persistance des signes oculaires. La NMO est une entité clinique qui pourrait être sous diagnostiquée en Afrique subsaharienne du fait de l’inaccessibilité aux outils diagnostiques tel que l’IRM et le dosage des Anticorps anti-NMO. Mots- clés : Neuromyélite optique de Devic, Sénégal

P51 – La désintégration phonétique chez un sujet adulte atteint d’aphasie fluente. YAGO ZAKARIA, DADIE EGÉ KYNE.

Département des Sciences du Langage, Université Félix Houphouët-Boigny. Abidjan Côte d’Ivoire

L’aphasie en général et les aphasies fluentes en particulier sont des troubles du langage méconnu par l’homme de la rue et même par le personnel médical non spécialisé. L’une des causes majeures de ce trouble du langage est représentée par les accidents vasculaires cérébraux (AVC). En moyenne 20 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC) s’accompagnent de troubles neuropsychologiques parmi lesquels des troubles du langage. Ces troubles constituent un handicap majeur dans la vie quotidienne des malades. Nous voulons par cette communication, décrire les aspects cliniques de la désintégration phonétique du langage, au niveau de ses différents versants, en l’occurrence l’expression orale et écrite, et la

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compréhension écrite, chez l’adulte atteint d’aphasie fluente. Il convient de signaler que ce trouble linguistique est habituellement rencontré chez les sujets atteints d’aphasie non fluente.

P52 – Facteurs prédictifs de « l’effet gommage » chez l’étudiant en médecine à Brazzaville OSSOU-NGUIET PM1,2, OBONDZO-ALOBA K1, OTIOBANDA GF3, ODZEBE AWS3, GNONLONFOUN D4

1. Service de Neurologie CHU de Brazzaville, Congo 2. Département de médecine, Faculté des Sciences de la Santé de Brazzaville 3. Département de Chirurgie et maternité, Faculté des Sciences de la Santé de Brazzaville 4. Clinique universitaire de Neurologie CNHU-HKM, Cotonou, Bénin

Introduction. « L’effet gommage » est un terme consacré, utilisé par les étudiants en médecine de la Faculté des Sciences de la santé de Brazzaville, défini par un oubli lacunaire en pleine évaluation écrite ou orale, d’un cours initialement assimilé. Le but de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs de « l’effet gommage » chez l’étudiant en médecine à Brazzaville. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale auprès de 261 étudiants en médecine à la fin de la session d’examen de Juin 2011. Les variables d’études ont été les méthodes et conditions de lecture, la présence au cours, la durée du sommeil entre la dernière lecture et l'évaluation, le délai de souvenance du cours après l'évaluation. L'analyse multivariée et les régressions linéaires ont été réalisées grâce au logiciel Epiinfo7. Résultats. La prévalence de l’effet gommage est de 79,69%, l’âge moyen des étudiants de 22±3,7 ans. L'effet gommage intéressait plusieurs cours au premier cycle, et en majorité un seul cours en deuxième cycle. Les cours les plus concernés étaient la pathologie, la biochimie, l'anatomie et l’anatomie pathologique. Les facteurs prédictifs retrouvés sont : la fréquence de lecture <2 fois et la durée de sommeil de nuit <1heure après la dernière lecture. Le délai moyen de souvenance du cours était de 30±17,6min. Conclusion. Effet gommage est un phénomène fréquent chez l’étudiant en médecine, responsable parfois d’échec scolaire. Des mesures éducatives sur les conditions de lecture méritent d’être proposées afin d’en réduire l’incidence. Mots clés : Effet gommage, étudiant en médecine, Brazzaville

P53 – Les anomalies électroneuromyographiques précoces au cours des polyradiculoneuropathies aigues Y SIDHOM, L. SELLAMI, I. KACEM, B. BEN AMOU, A. GARGOURI, R. GOUIDER

Service de Neurologie, Unité de recherche 12SP21 CHU Razi. Tunis

Introduction : Les polyradiculoneuropathies aigues (PRNa) sont des affections aiguës du système nerveux périphérique pouvant engager le pronostic vital ; leur diagnostic est parfois difficile aux stades précoces surtout en cas de normalité des examens complémentaires. Objectif ! Etudier les anomalies électroneuromyographiques (ENMG)précoces les plus fréquemment observées et déterminer l’intérêt de l’ENMG aux stades précoces des PRNa. Patients et Méthodes ! Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 11 ans (Juin 2002, Décembre 2013), réalisée à l’unité des explorations neurophysiologiques du service de Neurologie du CHU Razi, incluant les examens ENMG des patients ayant une PRNa confirmée et dont les symptômes avaient débuté moins de 8 jours avant l'exploration neurophysiologique. Les paramètres électriques analysés comprenaient les vitesses de conduction motrices (VCM), les amplitudes des réponses motrices et sensitives, les latences motrices distales (LD), les ondes F, les blocs de conduction moteurs (BC) et électromyographie. Résultats ! Sur les 110 patients adressés pour suspicion de PRNa à l’unité de neurophysiologie, 35 ont été inclus. Trente deux patients présentaient un syndrome de Guillain Barré (SGB) et 3 avaient une forme motrice axonale aigue (AMAN). Tous les patients avaient au moins un paramètre altéré. L'anomalie la plus fréquente était une altération de l’onde F qui était absente dans 68.5 % des cas. Un

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allongement des LD a été retrouvé dans 65.7% des cas, un ralentissement des VCM a été observé dans 48.5% des cas, une diminution des amplitudes motrices et sensitives a été notée respectivement dans 57% et 57.1% des cas, et des BC dans 34.2 % des cas.Onze pour cent des patients présentaient une dispersion temporelle et 51.4% des patients avaient un tracé neurogène à la détection. Discussion et Conclusion ! En concordance avec la littérature, le paramètre le plus précocement altéré était celui de la conduction proximale correspondant à une altération de l’onde F. Des anomalies électromyographiques précoces sont observées dans 83% à 100% des cas selon les séries. Ceci a été retrouvé dans notre étude où une altération d’au moins un paramètre électrique a été notée. Notre travail montre la valeur diagnostique importante de l'examen ENMG au cours des PRNa évoluant depuis moins de 8 jours. Toutefois, un examen ENMG complet intéressant les quatre membres et étudiant au moins huit nerfs est nécessaire pour pouvoir déceler précocement les anomalies et orienter vers le diagnostic de PRNa permettant ainsi une prise en charge précoce et adaptée.

P54 – Elaboration d’un protocole d’évaluation de la dénomination orale dans l’aphasie AMON AL*, ASSI AB**, BONY KE***, AMON MT**, YAPO AC**

**Service de Neurologie CHU de Cocody./ ***Service de Neurologie CHU de Bouaké *Département de Linguistique, Université Félix Houphouët Boigny

L’aphasie est très peu étudiée en Côte d’Ivoire et les tests disponibles pour son évaluation explorent le langage dans les langues officielles telles le français, l’anglais, l’allemand. Il n’en existe pas de disponible dans les langues ivoiriennes. Nous rapportons donc une étude de cas réalisée chez un enfant unilingue (langue maternelle malinké) de six ans qui a présenté une aphasie suite à un accident de la voie publique. L’objectif est d’identifier les caractéristiques de la dénomination orale en malinké à partir des déficits linguistiques observés afin d’établir un protocole d’évaluation adapté aux structures des langues ivoiriennes. La méthodologie de recherche s’appuie sur une série d’images informatisées à nommer en malinké. Les productions orales du patient sont ensuite comparées à celles du langage normal (non pathologique) d’une personne servant de témoin. Les résultats révèlent une production syllabée et des troubles arthriques dans le langage aphasique. La vitesse de dénomination est influencée par l’âge d’acquisition du mot. Mot clés : Aphasie post-AVC - Dénomination orale - Langue ivoirienne - Côte d’Ivoire

P55 – Traumatismes crânio-encéphaliques et vertébro-médullaires dans la Région de Mamou (République de Guinée) BEAVOGUI K1, GUILAVOGUI V1, DIALLO B1, KABA DI1, CHERIF M1, BEAVOGUI Z1, GOUMOU K1, SYLLA NF1, DIALLO AT2, CAMARA ND2

1 Université de Conakry, Service de Neurochirurgie Hôpital National de Donka 2 Université de Conakry, Service de chirurgie viscérale, Hôpital National I. Deen

But: Déterminer la fréquence et décrire le profil épidémiologique des traumatisés crâniens et vertébraux de la voie publique dans la région de Mamou. Patients et Méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les patients reçus pour traumatismes crânio-encéphaliques (TCE) et vertébro-médullaires (TVM), du 1er janvier au 31 décembre 2008. Résultats: 127 patients ont été colligés. L’accident de la voie publique (AVP) était la cause de 127 cas sur 181 hospitalisations soit 70%. Le sex-ratio était de 2,9. L’âge moyen était de 34 ans. Les accidents survenaient au 4ème trimestre dans 39%. Dans 47%, les accidentés étaient admis après les 12heures. Les conducteurs ont été les victimes dans 46% ; les motos étaient les engins les plus impliqués dans 73%. Les stupéfiants ont constitué le facteur de risque dans 41%. Conclusion : Les AVP entraînent des atteintes crânio-encéphaliques et vertébro-médullaires, responsables d’une morbi-mortalité fréquente avec impact socio-économique important. Mots clés: Accident de la voie publique- Traumatismes crânien et vertébral- Guinée

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