louis braille
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Louis Braille, né le 4 janvier 1809 à Coupvray, près de Paris, et mort le 6 janvier 1852, est l’inventeur du système d’écriture tactile à points saillants, à l’usage des personnes aveugles ou fortement malvoyantes : le braille.
Je vais écrire sur:
•Enfance.•Mort.•L´alphabet braille.
Déjà tout petit, Louis Braille manifeste
un vif intérêt pour le maniement des
outils. Dès qu'il sait marcher, il se glisse
en toute occasion dans l’atelier de son
père pour y jouer. À l'âge de trois ans,
alors qu’il fait des trous dans un
morceau de cuir avec une alêne, celle-ci
lui échappe et atteint son œil droit.
Donc, il est devenu aveugle.
Il n’y a pas grand chose à faire excepté bander l’œil atteint, mais Louis ne peut s’empêcher de gratter. La blessure s'infecte et l'infection, s'étendant à l'œil gauche, provoque la cécité.
Ses parents se rendent bien compte de
l'importance d'une bonne instruction pour un
enfant handicapé.
Alors que Louis a 10 ans, son père lui obtient, en
écrivant plusieurs fois, et avec l'aide du curé de
la paroisse et de l'intervention du maire, le
marquis d'Orvilliers, pair de France, une bourse
pour son admission à l’Institution Royale des
Jeunes Aveugles, école fondée par Valentin
Haüy.
À l'école, les enfants apprennent à lire sur des
lettres en relief mais ne peuvent pas écrire, car
l'impression est faite avec des lettres cousues
sur du papier.
Il décide d’abandonner
définitivement l’enseignement en
1844. Il profite de son temps libre
pour essayer de donner encore
plus d’ampleur à son travail et
inaugure en 1847 la première
machine à écrire le braille.
Cependant, une hémorragie
abondante du poumon l’oblige à
cesser toute activité.
Alité, de plus en plus affaibli par des hémorragies successives, il
meurt le 6 janvier 1852 d’une tuberculose, en présence de ses
amis et de son frère, après avoir reçu l’extrême-onction. Il est
inhumé le 10 janvier à Coupvray, selon la volonté de sa famille. Sa
dépouille est transférée un siècle plus tard au Panthéon de
Paris, mais ses mains restent inhumées dans sa tombe de
Coupvray, en hommage à son village d’enfance.
Mais ce n'est pas la fin!
En braille standard, un caractère est représenté dans une matrice de six points sur deux colonnes, chaque caractère étant formé par un à six points en relief. Ces points sont conventionnellement numérotés de haut en bas et de gauche à droite, selon le schéma suivant :
Par exemple, la lettre c se représente par les deux points supérieurs, soit la
combinaison 1,4. Ce système permet de représenter jusqu’à 63 caractères , une matrice sans aucun point représentant une espace.La signification de chaque symbole dépend de la langue utilisée, ce qui explique pourquoi les braille japonais, coréen, cyrillique et autres diffèrent du braille français.
Les langues utilisant l’alphabet latin emploient le plus souvent le même codage pour les lettres de base, mais les lettres accentuées, d’autres symboles et, parfois, les signes de ponctuation diffèrent.
Il existe plusieurs outils permettant d’écrire en braille.
Chacun des outils qui sont mentionnés ci-dessous
nécessitent l’utilisation d’un papier épais afin que les
aspérités soient bien marquées et ne réduisent pas dès
qu’elles sont soumises à des pressions extérieures .
L’outil le plus simple est formé d’une tablette munie de
guides normalisés (avec des lignes de six points) et d’un
poinçon. Le poinçon permet de déformer le papier en
s’aidant du guide. Cependant, cet outil nécessite une
adaptation particulière. En effet, le poinçon creuse le papier
alors que la personne aveugle lit les bosses formées. Il faut
donc complètement inverser le sens d’écriture : commencer
la ligne à droite et les signes (en miroir).