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Parution Lettre de la Stomatologie 50 - juin 2011TRANSCRIPT
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LA LETTRE DE LA STOMATOLOGIE
par l’Union des Médecins spécialistes en Stomatologie et Chirurgie maxillo-faciale
Numéro
5 0
LLS
Implantologie
Imagerie 3D
Nouveautés IDS
juin 2011
SPÉ
CIA
L
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4 Cone Beam en odonto-stomatologie
Dr Pierre Bravetti, Doyen de la Faculté d’Odontologie
de Nancy 1
29 ADHEREZ !
30 L’atout Dosimétrique de la scanographie volumique
dentaire à faisceau conique
Alain Noel,
Centre Alexis Vautrin Nancy Université – CNRS
40 Informations syndicales
25 Nouveautés IDS
Directeur de la Publication
Dr C. ROUILLON
Rédacteur en Chef
Dr F. DUJARRIC
Comité de Rédaction
Dr F. BILLOT-CHERET, Dr A.V. MONS-LAMYDr S. OSTERMEYER, Dr J.B. KERBRATDr P. OTTAVI
Imprimé en France
ISSN 1296-6339
La Lettre de la Stomatologiepar l’Union des Médecins Spécialistesen Stomatologie et Chirurgie Maxillo Faciale79, rue de Tocqueville 75017 PARISTél. 01 44 29 01 23- Fax 01 40 54 00 66
Depuis plusieurs années le Ministère de l’enseignement supérieur
demande aux enseignants en Stomatologie et aux enseignants en
Odontologie de réaliser une formation commune. Il s’agit de com-
bler un chapitre de la santé publique qui risque de ne plus être
assuré compte tenu de la baisse démographique des
Stomatologues et par l’absence de bonne formation médicale des
odontologistes issus du DESCB.
La loi HSPT a donné la possibilité de réaliser des formations com-
munes entre différents professionnels de santé.
Ainsi depuis quelques semaines une nouvelle formation appelée
DES en chirurgie Orale (DESCO) a vu le jour (voir pages 43-45). Il
s’agit d’un internat commun, à double entrée, d’une durée de 4 ans
avec un nombre de postes identiques (15/15) pour les internes
issus soit de l’ENC soit du CNIO.
Les conséquences immédiates de la création du DESCO sont la sup-
pression du DES de Stomatologie et la suppression du DESCB. La
place du DESC d’ODMF devra être redéfinie ; c’est en cours de
négociations.
Au cours de cette formation les internes bénéficieront d’une mise à
niveau des connaissances non acquises pendant leur formation ini-
tiale lors des deux premières années.
La formation sera théorique et pratique comprenant 3 semestres en
service de Chirurgie buccale, 3 semestres en service de Chirurgie
maxillo faciale et 2 semestres au choix.
Le périmètre de ce nouveau diplôme se calquera sur celui de l’an-
cien DES de stomatologie sans possibilité toutefois de pouvoir
pratiquer toute chirurgie extra orale ; il n’y aura pas d’évolution
possible avec la Chirurgie maxillo faciale.
L’intérêt de cette nouvelle formation est de proposer une améliora-
tion de qualité de la formation à la fois pour les odontologistes et
pour les médecins, de couvrir un besoin de santé publique, de se
rapprocher de l’exigence européenne.
Les membres actuels de la Fédération de Stomatologie et Chirurgie
maxillo faciale ont approuvé à l’unanimité ce projet pour diverses
raisons ; réponse à un problème de santé publique, impasse du
DES de Stomatologie, précisions des limites de l’activité chirurgicale
des odontologistes, pas d’évolution vers une chirurgie maxillo
faciale.
Bien entendu cette nouvelle formation est un compromis entre nos
préférences et la réalité des exercices professionnels des médecins
et des odontologistes. Comme tout compromis nous ne sommes pas
complètement satisfaits mais c’est ainsi.
Reste à savoir l’essentiel ; y aura t’il suffisamment de candidats
médecins pour relever le défi d’un exercice en chirurgie orale ?
Dr F. Dujarric
Informations
syndicales
Publicité et Réalisation
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Quel avenir pour quelle spécialité ?
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IMAGERIE :
Intérêt du Cone Beam : cas cliniquesDr Pierre Bravetti
Responsable du département de Chirurgie BuccaleFaculté d’Odontologie de Nancy
Université de Lorraine Doyen de la Faculté d’Odontologie de Nancy
Si l’imagerie radiologique dentaire fait aujourd’hui partie de
l’environnement quotidien de l’odonto-stomatologiste, les
évolutions technologiques incessantes peuvent déconcerter
le praticien plus que jamais confronté aux principes de justi-
fication et d’optimisation des expositions. La nécessité d’une
imagerie sectionnelle conduit fréquemment le praticien à
prescrire un examen tomodensitométrique (TDM) afin d’ob-
tenir une évaluation tridimensionnelle que l’imagerie conven-
tionnelle de superposition est incapable de fournir.
L’émergence de nouveaux dispositifs d’imagerie en coupes
dédiés aux domaines odonto-stomatologiques donne accès,
dans de bonnes conditions et à moindre irradiation, à cette
« dimension manquante ». Elle offre une alternative à l’exa-
men TDM classique pour un certain nombre d’indications et
remplace le Scanora® qui fut longtemps un examen de réfé-
rence.
Proposée par un nombre croissant de constructeurs, la
méthode de tomographie par faisceau conique (cone beam
computered tomography), dernière née de l’imagerie sec-
tionnelle, semble se légitimer suivant une argumentation
essentiellement dosimétrique. La référence, en matière
d’imagerie odonto-stomatologique, est l’appareil japonais
3DX Accuitomo® (J. Morita, Kyoto, Japon) diffusé en
Europe et correspondant à une nouvelle génération de tomo-
graphes numériques à acquisition volumique, économe en
radiations, et permettant l’exploration d’un volume cylin-
drique de 3 cm de Hauteur et de 4 cm de diamètre avec
l’obtention très rapide de coupes tridimensionnelles avec une
finesse d’images diagnostiques inégalée à ce jour.
La tomographie volumique à faisceau conique, ou encore
technique du « cone beam » est la dernière évolution de la
tomographie numérisée. Un générateur de rayons X émet un
(...)
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Planmeca ProMax 3D ProFaceUne visualisation parfaite
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Le dispositif de balayage du visage intégré au système de tomographie
volumétrique à faisceau conique (CBVT) Planmeca ProMax 3D ProFace
permet de réaliser non seulement une photographie en 3D du visage réaliste,
mais aussi des radiographies maxillo-faciales numériques classiques.
Planmeca est la première société dentaire à introduire ce type de concept.
Un seul balayage génère à la fois une photographie en 3D et un volume CBVT ou,
si nécessaire, uniquement une photographie en 3D, auquel cas le dispositif
n’émet aucun rayonnement.
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faisceau de forme conique qui traverse le volume anato-
mique à explorer pour être capté par une aire de détection
plane. Le faisceau, émis par le générateur, est de largeur
constante et se propage sous forme de pyramide ou de
cône, d’où le terme anglo-saxon « cone beam CT ou encore
C.B.C.T. » Grâce à cette conicité constante, l’acquisition, en
une seule rotation des données brutes concernant l’ensemble
du volume à examiner, est possible sans mouvement de
translation du patient, contrairement au scanner qui doit
faire une rotation par coupe avec déplacement du patient
pour l’acquisition des mêmes données.
Cette tomographie est basée sur un principe de reconstruc-
tion mathématique.
Une image numérique est constituée d’une multitude de
« petits carrés », appelés pixels, déterminant par le nombre
la résolution spatiale de l’image (plus le nombre de pixel est
élevé, meilleure sera la résolution spatiale).
En imagerie numérique, le pixel correspond, en fait, à la sur-
face d’une unité de volume appelée voxel : le pixel repré-
sente la densité moyenne de chaque voxel. La taille du voxel
va déterminer la résolution spatiale de l’image. Les voxels,
acquis avec la technique cône beam, sont isotropiques (iden-
tiques dans les trois dimensions), et permettent alors une
résolution d’image submillimétrique de 0,4 mm jusqu’à 0,09
mm.
L’ensemble des pixels d’une image constitue une matrice.
Le principe du calcul matriciel en tomographie, c’est-à-dire
le calcul de la valeur de chaque pixel constituant la matrice,
est basé sur la multiplication des incidences. En effet, à
chaque degré de la rotation, il y a acquisition d’un profil
d’atténuation de volume d’intérêt pour une incidence parti-
culière.
L’ensemble des profils d’atténuation de volume vont per-
mettre de calculer à l’intérieur de la matrice la valeur d’atté-
nuation de chaque voxel. Les matrices utilisées dans la tomo-
graphie volumique sont des matrices 512 x 512, ou 1024 x
1024, selon les appareils.
Les valeurs des coefficients d’atténuation, ainsi calculées,
sont alors rapportées à un coefficient d’atténuation de réfé-
rence (celui de l’eau), afin de déterminer l’opacité radiolo-
gique (c’est-à-dire la valeur de densité) correspondante, par
la relation.
Ces valeurs rapportées ont été définies, dans le cas de la
tomodensitométrie, par HOUNSFIELD. Cette relation a
conduit à une échelle standardisée (échelle d’HOUNSFIELD)
utilisée sur tous les scanners. Elle repose sur trois valeurs
arbitraires particulières : -1000 pour l’air, 0 pour l’eau et
+1000 pour l’os dense.
Il faut noter, qu’en tomographie volumique à faisceau
conique, on ne parle pas d’unité d’Hounsfield, mais il existe
les mêmes correspondances entre le coefficient d’atténuation
moyen et les valeurs de densité. Contrairement au scanner,
la technique ne permet qu’une approche des densités des tis-
sus durs (os, dents).
Le faisceau de forme conique va capturer un volume de
forme cylindrique ou sphérique selon les appareils, décrit en
« champ de vue », ou champ d’acquisition, ce qui corres-
pond à l’étendue de la zone irradiée en fonction de la zone
d’intérêt.
C’est la collimation du faisceau primaire qui détermine la
dimension du champ de vue.
Il existe plusieurs tailles de champ de vue, et on distingue
par conséquent 2 types d’appareils :
- les appareils avec un champ de vue large (Newton® VG,
QR ; I -CAT®, Imaging Sciences ; CB MercuRay®, Hitachi ;
Iluma® ; Kodak ; Galileos®, Sirona) qui permettent de cap-
turer l’ensemble du squelette maxillo-facial.
- les appareils avec un champ de vue limité (3D
Accuimoto®, Morita ; Kodak 9000 3D®) qui permettent de
capturer de plus petits volumes, incluant parfois deux ou
trois dents.
La taille du voxel de l’image reconstruite (voxel = unité de
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volume) est isotrope, c’est-à-dire de dimension identique
dans les trois plans de l’espace. Elle constitue la principale
différence entre les deux systèmes, tout en conditionnant la
résolution spatiale et l’irradiation du patient.
En effet, l’augmentation du champ de vue impose soit l’aug-
mentation du nombre de voxels au détriment du temps de
reconstruction, soit l’augmentation de la taille du voxel au
détriment de la résolution spatiale. Chaque appareil réalise
donc un compromis entre la taille du volume exploré, la
résolution spatiale (taille des voxels), et le temps de recons-
truction des coupes par l’ordinateur.
Un champ de vue réduit permet, par conséquent, d’augmen-
ter la résolution spatiale de l’image (par diminution de la
taille du voxel) ; il permet également de diminuer la dose de
rayons X reçue par le patient. Il convient donc pour le prati-
cien de choisir , dans la mesure du possible, le champ de
vue le plus limité possible.
LE CHOIX DE VUE SE FERA EN FONCTION
DE L’INDICATION DE L’EXAMEN :
Les champs de vue larges plutôt consacrés à l’orthodontie ou
à la chirurgie maxillo-faciale, et les champs réduits plutôt à
l’endodontie ou à l’étude des dents incluses.
Il est à noter que certains appareils proposent également
plusieurs champs de vue possibles, ce qui permet à l’opéra-
teur de pouvoir choisir et adapter le volume d’acquisition en
fonction de l’indication de l’examen (ProMax3D® ; NewTom
3G® QR ; …)
Les avantages de cette technique concerne surtout une dosi-
métrie réduite et temps d’acquisition réduit.
Différentes études ont mis en évidence le faible taux de
rayons X émis lors de la tomodensitométrie à faisceau
conique, comparé à une exploration tomodensitométrique
conventionnelle. La radioprotection, étant sous le feu de l’ac-
tualité, les progrès concrets dans ce domaine sont assurés
d’un impact non négligeable, aussi bien au niveau des pro-
fessionnels de santé et des instances gouvernementales
qu’au niveau de la « clientèle ». Le principal avantage de cet
examen d’imagerie, à savoir la minimisation de l’exposition
pour des acquisitions volumiques, trouve son bénéfice maxi-
mal dans l’utilisation chez l’enfant.
Schulze, et al. ont étudié, à l’aide d’un fantôme sur un panel
d’examens, l’absorption des rayons X au niveau des diffé-
rents sites anatomiques. Les conclusions positionnent les
techniques de tomographie volumétrique numérisée comme
légèrement plus irradiantes qu’une radiographie convention-
nelle, mais nettement moins que les techniques tomodensito-
métriques. La dose effective, absorbée par les tissus lors
d’une exploration maxillo-faciale avec le système NewTom
9000, est de 50,27 mSv.
Comparativement, elle est d’un minimum de 3,85 mSv pour
les orthopantomographes de dernière génération, de 33 à
84 mSv pour un bilan rétroalvéolaire, et peut aller jusqu’à
1185,3 mSv cumulés pour un scanner.
Par ailleurs, la fonction de contrôle automatique de l’exposi-
tion permet d’adapter automatiquement l’exposition radio-
gène aux dimensions du massif craniofacial à étudier et de
l’épaisseur des tissus traversés. Cette capacité, dénommée
« smart beam technique », est particulièrement intéressante
lors d’examens réalisés chez de jeunes enfants. Elle permet
de réduire encore de plus de 40 % l’émission de rayons X
par rapport à un adulte. Enfin, une fonction « Secure scan »
permet d’interrompre automatiquement l’émission radiogène
en cas de dysfonctionnement de l’appareil, assurant une
protection effective de nos jeunes patients soumis à l’exa-
men.
Un examen complémentaire d’imagerie médicale doit être
prescrit en fonction de la qualité d’image nécessaire, de l’in-
formation diagnostique nécessaire et des circonstances cli-
niques, pour une dosimétrie la plus faible possible. Le rap-
port bénéfice/risque doit donc être le plus élevé possible. La
tomographie volumétrique numérisée semble se placer dans
ces conditions. Les reconstructions curvilignes de type pano-
ramique, même si elles restent des vues en coupes, permet-
tent de s’affranchir d’un orthopantomogramme, habituelle-
ment utilisé pour obtenir une vision globale du cas, et cela,
d’autant plus que la dose de rayons X nécessaire à cet exa-
men tridimensionnel est légèrement supérieure à celle d’une
(...)7N°50- juin 11LLSS
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![Page 8: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/8.jpg)
radiographie panoramique dentaire.
La reconstruction et travail de l’image représente aussi un
avantage indéniable pour obtenir des coupes de qualité.
Le système permet d’obtenir toutes les reconstructions réali-
sables par tomodensitométrie avec des principes totalement
différents. Le fenêtrage s’effectue sur les reconstructions pri-
maires, qui correspondent à des coupes axiales. Celles-ci
peuvent être choisies selon n’importe quelle angulation sur
le Scout view, car l’acquisition des données se fait pour un
volume complet, ce qui n’est pas le cas avec le scanner. Le
système permet donc d’obtenir un nombre illimité de
reconstructions.
Différents types d’images en deux dimensions sont donc
réalisables à partit d’une coupe axiale de référence :
reconstructions transversales ou coronales, longitudinales
curvilignes, axiales, frontales…
Des reconstructions surfaciques, dont les images sont visua-
lisables sous n’importe quel angle de vue, peuvent égale-
ment être obtenues, mais elles ne présentent pas de véri-
table intérêt diagnostique. Les paramètres de l’image sont
modifiables au niveau des consoles secondaires de manière
à préciser une structure anatomique. De plus, le logiciel est
muni d’un marqueur qui permet à l’opérateur d’effectuer
des tracés sur toutes les coupes et, en particulier, sur les
reconstructions longitudinales curvilignes, qui seront auto-
matiquement transcrites sur toutes les autres coupes. Cette
fonction permet de compenser le manque de définition par-
fois rencontré sur les reconstructions transversales, en repé-
rant préalablement les structures utiles au praticien sur des
coupes plus démonstratives.
LA PRÉCISION DES MESURES EST AUSSI
UN AVANTAGE INDÉNIABLE DE CETTE
TECHNIQUE.
Le voxel isotrope permet une précision de mesures de
l’ordre du dixième de millimètre, ce qui demeure relative-
ment précis. Cette aptitude du système lui confère un avan-
tage indéniable comparé aux radiographies convention-
nelles.
Il existe néanmoins des inconvénients.
Les inconvénients inhérents à cette technique sont en rela-
tion avec ses propres avantages et, en particulier, avec les
faibles doses de rayons X délivrées.
Les problèmes sont les différents artéfacts.
L’apparition de différents artéfacts, définis comme des
erreurs de mesure de densités liées à l’objet radiogra-
phique lui-même, constitue l’in des principaux inconvé-
nients de l’imagerie volumique. Les artéfacts de mouve-
ments sont les plus fréquents en tomographie
volumétrique numérisée. Ils sont provoqués, la plupart du
temps, par les mouvements de déglutition. Cependant, les
bascules de la tête, les mouvements respiratoires, les
déplacements de la mandibule ou de la langue sont aussi
à prendre en ligne de compte. La prévention présuppose
une information préalable délivrée au patient qui devra
rester immobile entre 36 et 75 secondes selon l’appareil
utilisé, soit la durée totale de l’examen, en réduisant au
maximum les mouvements décrits.
Cet aspect limite l’indication de cet examen à des enfants
en âge de comprendre et de mettre en application ces
consignes. L’utilisation de gouttières ou le port d’une pro-
thèse amovible partielle en résine, si l’enfant en a une,
peuvent permettre de réduire les mouvements mandibu-
laires en stabilisant l’occlusion. Concernant les artéfacts
de hautes densités générées par d’éventuelles couronnes
métalliques ou des appareillages orthodontiques fixes, ils
sont très nettement réduits comparés à ceux générés par
le scanner. En effet, ce dernier utilise un faisceau de
rayons X beaucoup plus puissant, associé à des détec-
teurs à sensibilité plus importante.
La réduction des doses délivrées entraîne une augmenta-
tion du bruit au niveau de l’image, et donc, d’une réduc-
tion de sa qualité.
La résolution spatiale est moins élevée comparée à
l’examen tomodensitométrique, entraînant une précision
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![Page 9: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/9.jpg)
géométrique moins fine mais amplement suffisante dans les
diverses indications posées au regard des différentes
études. Enfin, un délai d’acquisition s’avère nécessaire pour
pouvoir télécharger les reconstructions sur les consoles
secondaires.
LE CONE BEAM EST SANS CONTESTE UNE
RICHE AIDE AU DIAGNOSTIC.
EXPLORATIONS DES DENTS ANTRALES ET
SINUS MAXILLAIRES :
Les techniques de radiologie conventionnelle du crâne (inci-
dence de Blondeau…), longtemps considérées comme
l’examen standard des sinus, sont aujourd’hui très limitées
dans leurs indications. Les rapports intimes entre les dents et
la cavité sinusale d’une part, et les faibles différences de
densité d’autre part, limitent leur apport aux diagnostics de
certaines sinusites maxillaires aiguës et à la recherche de
corps étrangers. L’utilisation de cette technique d’explora-
tion complémentaire, inappropriée à la visualisation des
sinusites maxillaires d’origine dentaire, a sous-estimé leur
fréquence. Les radiographies endobuccales, même si elles
sont peu économiques qu’elles soient, sous-estiment les
lésions périodontologiques et ne permettent pas une évalua-
tion précise de l’état de la muqueuse sinusienne et de l’ori-
gine dentaire ou rhinogène, d’une sinusite maxillaire. La
panoramique dentaire, si elle offre une vue globale des
arcades dentaires, présente les mêmes limites que la radio-
graphie intrabuccale et ne peut donc être proposée pour le
diagnostic de la sinusite d’origine dentaire.
Dans des études récentes faites par ALLAN G. Farman, une
comparaison a été faite entre la radiographie panoramique
et la tomographie volumique dans le diagnostic des dents
antrales. Les résultats nous montrent que devant certaines
situations anatomiques, la radiographie panoramique est
incapable de donner un diagnostic radiographique correct.
La tomographie, en revanche, nous procure une information
tridimensionnelle de la situation anatomique, sui sert à
poser un diagnostic exact. De plus, les études mettent en
évidence la déformation spatiale retrouvée sur la radiogra-
phie panoramique, tandis que la tomodensitométrie est tou-
jours à l’échelle 1, ce qui autorise des mesures correctes.
L’imagerie sectionnelle présente l’avantage de fournir des
coupes fines d’exploration, sans superposition des structures
anatomiques situées de part et d’autre. La lecture de ces
coupes permet de bien visualiser les granulomes, les kystes,
les lésions parodontales, l’état de l’os et de la muqueuse
sinusienne. La prescription de coupes fines, l’utilisation de
logiciels et des fenêtres de visualisation dentaire permettent
une analyse simultanée de toutes les structures anatomiques.
Cependant, les examens tomodensitométriques classiques
demeurent des examens de seconde intention de par cer-
tains inconvénients. En effet, l’exposition aux rayons X rela-
tivement importante et le coût non
négligeable constituent des freins inévitables à leur utilisa-
tion régulière.
La tomographie volumique à faisceau conique ou « cone
beam » conjugue les avantages du scanner à des doses très
significativement diminuées de rayons X ; le tout pour un
coût relativement faible, aussi bien au niveau de l’examen
inclus dans la nomenclature française qu’au niveau du pla-
teau technique nécessaire. Il est destiné à l’ensemble du
complexe maxillofacial, notamment au domaine du sinus
maxillaire. Cette nouvelle technique permet, pour un certain
nombre d’indications, d’éviter un examen tomodensitomé-
trique irradiant, tout en conservant les avantages de l’ima-
gerie volumétrique.
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9N°50- juin 11LLSS (...)
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CAS CLINIQUE DE KYSTE INTRASINUSIEN
Homme de 45 ans, suite à une douleur chronique découverte par bilan sur le maxillaire supérieur droit d’un volumineux
kyste radiculo dentaire faisant saillie dans le sinus maxillaire.
L’examen retrouve un kyste faisant saillie dans le sinus maxillaire – ce kyste refoule la paroi supérieure du sinus. Il existe
des bulles d’air à l’intérieur.
Ce kyste intéresse les Apex de 14 – 16 - 17.
Photo 1 Affichage des coupes tomographiques 3D Accuitomo® par modevisionneuse.
Photo 2- Coupe tangentielle centré sur le kyste.
Photo 3 - Coupe transverse montrant la communication du kyste avec la
cavité buccale par l’intermédiaire de la lamina-dura.
Photo 4 - Coupe transversale montrant la liaison entre les Apex des
molaires et la lésion
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11N°50 - juin 11LLSS
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Photo 5
Photo 7 - Avulsion du kyste pour anatomopathologie
Photo 9 - OPT montrant la lésion kystique qui semble mal délimitée, ce qui
n’est pas le cas sur la 3D Accuitomo®Photo 10 - Agrandissement de la zone kystique sur l’OPT qui est peu
lisible
Photo 8 - Examen visuel des Apex qui montre que le kyste est d’origine
infectieux endodontique.
Photo 6 - Intervention chirurgicale montrant la perte osseuse après exérèse
du kyste
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12N°50 - juin 11LLSS
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Les coupes tangentielles montrent la calcification intrasinu-
sienne en dessous de la membrane sinusienne. Cette calcifi-
cation est due à l’inflammation de la membranne.
Il peut s’agir du même phénomène lors de la création d’os
sous la membrane, après pose d’implants et seulement de la
membrane (photos 12 et 13)
- DÉPASSEMENT DE PÂTE DENTAIRE ET
ASPERGILLOSE SINUSIENNE ET CALCIFICA-TION
Après une obturation canalaire, surtout quand les apex se
situent au niveau de la concavité de l’infrastructure du sinus
maxillaire, la pâte dentaire peut fuser en situation intrasinu-
sienne. La pâte dentaire correspond à une image très dense
punctiforme, plus ou moins en motte.
Le point important en cas de dépassement de pâte dentaire
en situation intrasinusienne est la visualisation d’un rema-
niement muqueux ou des phénomènes inflammatoires intra-
sinusien adjacents.
Quand il existe un comblement du sinus maxillaire adjacent
à la pâte dentaire, on recherchera des petites calcifications
au sein de ce comblement, pouvant témoigner d’une greffe
aspergillaire secondaire.
CAS CLINIQUE : CALCIFICATION
Panoramique dentaire d’un homme de 45 ans montrant une
lésion apicale sur 16 et la densification à type de calcifica-
tion au niveau du sinus maxillaire en regard de la dent n°
16.
La coupe transverse montre une communication de l’Apex
de 16 avec le sinus par l’intermédiaire d’un cône du gutta.
L’épaississement de la membrane sinusienne est important
en regard de la lésion apicale de 16 (photo 11)
Photo 11
Photo 12
Photo 13
(...)
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13N°50 - juin 11LLSS
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eCAS CLINIQUE : PÂTE CANALAIRE INTRA-SINUSIENNE
Exploration tomographique par Accuitomo d’un corps
étranger de tonalité métallique dans le bas fond du sinus
maxillaire chez un homme de 47 ans, découvert à la suite
d’une panoramique dentaire (Acquisition des coupes de 3D
Accuitomo® (photo 14).
Les coupes tangentielles, (photo 15) les coupes transverses
(photo 16) et les coupes axiales (photo 17) montent une
fusée de pâte intrasinusienne à partir de la racine vestibulo
mésial à l’origine de l’inflammation de la muqueuse sinu-
sienne.
La coupe tangentielle objective une muqueuse réactionnelle
jusqu’au niveau du bas fond postérieur du sinus. Nous pou-
vons noter l’existence d’une cloison osseuse intersinusienne.
Photo 14
Photo 15
Photo 16
Photo 17
Photo 18
(...)
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14N°50 - juin 11LLSS
ima
geri
e- DÉHISCENCE OSSEUSE BUCCO-SINU-SIENNE (FISTULE BUCCO-SINUSIENNE)
La symptomatologie clinique est souvent manifeste. Il existe
un comblement intrasinusien visible sur une radiographie
panoramique dentaire avec passage intranasal de sécrétion
fétide. Une déhiscence osseuse bucco-sinusienne doit être
d’autant plus recherchée qu’une extraction difficile a été
réalisée précédemment.
INCLUSION DE LA DENT DE SAGESSE
MANDIBULAIRE
L’avulsion d’une troisième molaire mandibulaire incluse doit
être précédée d’une évaluation radioanatomique morpholo-
gique et topographique afin de :
- déterminer l’orientation dans les trois directions de l’es-
pace de la dent incluse
- Préciser les rapports de ses racines :
• Avec le canal mandibulaire, en raison du risque trau-
matique et de ses conséquences neurologiques sur le V3.
• Mais aussi avec la corticale, dans laquelle s’inscrivent
souvent les apex, et ce, sans ignorer le bilan d’extension
d’un éventuel kyste corono-dentaire.
CAS CLINIQUE : CHIRURGIE BUCCALE ET 3D ACCUITOMO®
Cet examen radiologique peut servir à orienter le geste thé-
rapeutique. Dans ce cas clinique radiologique, un apex sur
le bord de la corticale linguale suite à l’avulsion d’une
sagesse inférieure a été laissé en place.
La coupe transverse (photo 19) et la coupe tangentielle
(photo 20) objective cet Apex .
Cet examen orientera l’intervention pour le respect des tis-
sus environnants.
Cet examen permet aussi de bien déterminer l’espace entre
les dents de sagesses supérieures et le sinus. Les coupes
(photo 21) et les coupes (photo 22) montrent une dent de
sagesse dont les racines sont en situation intrasinusienne
avec une membrane sinusienne très fine, presque inexis-
tante. L’acte opératoire devra être réalisé en tenant compte
des ces paramètres radiologiques.
Photo 19
Photo 20
Photo 21
(...)
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16N°50 - juin 11LLSS
imagerie
VARIABILITÉS ANATOMIQUES RADICU-LAIRES
La variabilité du nombre de racines et de canaux, confère
une difficulté particulière au traitement de certaines dents, et
est la cause de nombreux échecs de traitements endodon-
tiques apparemment bien menées et pour lesquelles les
radiographies d’obturation sont tout à fait satisfaisantes.
Les valeurs moyennes concernant la longueur totale de la
racine, leur nombre, le nombre de canaux ainsi que l’épais-
seur de la paroi osseuse (fine, moyenne ou importante).
Pour les premières molaires maxillaires, la présence d’un
canal mésio-palatin est décrite comme existante dans 90 %
des cas. Dans 50 à 60 % des cas, il fusionne avec le canal
mésio-vestibulaire et ils ne présentent alors qu’un seul orifice
apical. De plus, lorsqu’il s’abouche seul, ces canaux présen-
tent le plus souvent des isthmes sur les 3 à 5 mm apicaux.
APPORT DU 3D ACCUITOMO® EN ENDODONTIE
Grâce à son analyse dans les trois plans de l’espace et à
ses images de qualité diagnostique supérieure à celles d’un
scanner crâne conventionnel permet de :
- visualiser la variabilité anatomique radiculaire
- mettre en évidence un quatrième canal passé inaperçu à
l’examen clinique et radiographique standard
- faire le bilan précis d’une lésion endodontique dans l’es-
pace et ses différents rapports anatomiques
- localiser un dépassement de pâte d’obturation par rapport
au sinus, canal dentaire, tables osseuses.
CAS CLINIQUE : KYSTE RADICULO DEN-TAIRE INFÉRIEUR (KYSTE INFÉRIEUR)
Homme de 52 ans adressé pour une tuméfaction indurée du
plancher buccal. Un examen en 3D Accuitomo va permettre
l’évaluation du rapport du kyste de 36.
Kyste radiculo dentaire développé en regard des apex de
36 prenant son origine sur l’apex mésial mais englobant
également l’apex distal.
Obturations canalaires de 36 partielles.
Canal mandibulaire cheminant dans un espace étroit sur le
Photo 22
Photo 24 : coupe tangentielle
Photo 23 - Examen préopératoire réalisé avec le 3D Accuitomo. Coupesaxiales, transverses et tangentielles.
(...)
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imagerie
bord lingual inférieur du kyste.
Pas d’autre anomalie à gauche.
Photo 25 (coupe axiale) photo 26 (coupe transverse) la
lésion comprime le canal mandibulaire et il semble exister
une rupture de la corticale linguale avec présence d’un
canal fistuleux au niveau de la corticale vestibulaire qui peut
expliquer l’œdème du plancher de bouche qui est le motif
de consultation.
CAS CLINIQUE :LÉSION APICALE SANS
SYMPTOMATOLOGIE
Patiente présentant une dichromie au niveau de l’incisive
supérieure gauche. L’OPT montre un léger épaississement
parodontal apical (photo 27).
La rétro alvéolaire confirme la panoramique. Un 3D
Accuitomo® est prescrit pour mieux visualiser l’Apex de la
dent causale
Photo 25
Photo 27
Photo 27 bis
Photo 26
Photo 28 - Examen préopératoire réalisé avec le 3D Accuitomo
(...)
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imagerie
Les coupes transverses (Photos 29 et 30) montrent une rup-
ture de la corticale vestibulaire suite à une lésion apicale.
La coupe tangentielle confirme cette rupture et le manque
d’obturation canalaire suite à un traitement ancien par pul-
potomie (photo 31)
Seule la 3D a permis de desceller cette lésion et va per-
mettre un soin adéquate à cette dent.
CONTRÔLE D’UNE RÉSECTION APICALE:Patiente de 24 ans se présentant pour une douleur diffuse
antérieure avec fistule au niveau de 21.
Un examen 3D Accuitomo® est prescrit. Il montre le non
comblement de la lésion suite à la résection apicale. Il existe
toujours une rupture de la corticale vestibulaire (photos 32,
33, 34)
La coupe transverse montre une lésion qui s’étend jusqu’au
niveau inférieur des fosses nasales.
La coupe axiale objective une lésion volumineuse (photo 33)
Photo 29
Photo 32
Photo 33Photo 31
Photo 30
(...)
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19N°50 - juin 11LLSS
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La coupe axiale montre l’inconvénient de la 3D Accuitomo
avec les artefacts métalliques, ici le tenon radiculaire radi-
culaire (photo 34).
La lésion est toujours présente avec un remplissage du canal
inadéquate (photo 35)
BILAN PARODONTAL ET 3D
Patiente qui se présente pour un bilan parodontal suite à
des douleurs diffuses des maxillaires. Suite à la découverte
de lésions sur la molaire supérieure, une 3D Accuitomo®
est prescrite
Investigation 3D avec les coupes axiales, transverses et
coronales
L’acquisition transverse objective la destruction quasi-totale
de la zone de furcation avec des lésions endo parodontales
terminales de ces racines en communication directe avec le
sinus maxillaire par des pertuis au niveau de cette lame
papyracée sous microscope (Photos 36 et 37)
Photo 34
Photo 35
Photo 37
Photo 38
Photo 36
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20N°50 - juin 11LLSS
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eL’acquisition transverse objective la lésion apicale qui a
soufflé la corticale sous sinusienne. Il existe en regard une
inflammation de la membrane sinusienne (photos 39 et 40)
APPORT DE LA 3D EN IMPLANTOLOGIE
Après avoir acquis ses lettres de noblesse, l’implantologie
complète son excellence en exigeant des critères esthétiques
et fonctionnels optimales grâce à une évaluation préimplan-
taire clinique et radiologique encore plus fine.
En France, le scanner à rayons X est apparu répondre par-
faitement aux exigences biomensuratives de l’évaluation
préimplantaire des sites osseux « candidats », au point
d’occulter les autres méthodes d’imagerie pourtant large-
ment utilisées à l’étranger. Le souci de radioprotection enca-
drée par les directives européennes nous oblige à recourir,
lorsque cela est possible, à des techniques moins irra-
diantes, d’imagerie simple ou sectionnelle.
L’intérêt du 3D Accuitomo® en implantologie sera double :
• Etude morphologique :
Il va nous renseigner sur l’anatomie des structures osseuses
du site à implanter, la situation des éléments nobles, le
volume d’os disponible grâce à des mesures très précises.
•Analyse de la structure osseuse :
Le 3 DX va permettre de différencier grâce à sa courbe de
densité et à sa finesse de l’image, l’os spongieux constitué
d’un réseau de travées osseux plus ou moins lâches, de la
corticale dense et compacte ; de visualiser les zones de
déminéralisation, de lésions… afin d’optimiser les condi-
tions d’ostéointégration implantaire.
Toutefois, pour que l’examen soit valable, il est primordial
d’avoir une géométrie parfaite de la reconstruction des
« reslices » avec une crête horizontale et des coupes parfai-
tement transverses et tangentes, de façon à éliminer les
erreurs de parallaxes dues à une obliquité des coupes.
ANALYSE POST IMPLANTAIRE ET POST
GREFFE OSSEUSE
Photo 39
Photo 40
Photo 41
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22N°50 - juin 11LLSS
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- La photo 41 (acquisition tangentielle) montre le soulève-
ment de la membrane lors de la pose implantaire (Implant
IDI – IDCAM) par un Apex CSO®
Les coupes transverses et tangentielles (photos 42 et 43)
montrent l’environnement osseux implantaire après 6 ans
d’implantation. Il semble exister une légère résorption
osseuse sur le deuxième implant distal.
CAS CLINIQUE :
Panoramique dentaire d’une femme de 54 ans (photo 44),
demande de réalisation d’un bilan tomographique préim-
plantaire au niveau de la région édentée 36/37 par
Accuitomo® : analyse morphologique, structurelle et volu-
métrique (photo 45).
Photo 42
Photo 43
Photo 46
Photo 47
Photo 44
Photo 45 : Acquisition des coupes.
(...)
![Page 23: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/23.jpg)
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![Page 24: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/24.jpg)
24N°50 - juin 11LLSS
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Relice de la coupe tangentielle X (photos 46 et 47)
Le « relice » a permis de modifier l’orientation de la coupe
X de manière à optimiser la mise en évidence de la zone
édentée afin de réaliser des mesures plus précises.
Coupe transverse montrant la position du canal mandibu-
laire et la trabéculation osseuse, (photos 48 et 49)
EXEMPLE DE LÉSIONS DES MAXILLAIRES
ET 3D :• Kyste du foramen naso-palatin
• Lacune de Stafne
KYSTE DU FORAMEN NASO-PALATIN
Cas clinique :
Homme de 60 ans, découverte fortuite d’une radioclarté
ovoïde située médialement au niveau du maxillaire supé-
rieur ayant repoussé la canine maxillaire gauche. L’aspect
radiologique réalise une zone de transparence bien limitée
Affichage des coupes tomographiques 3D Accuitomo®
(Photo 50)
Par mode visionneuse :
Les kilovolts et milli ampère utilisés pour l’examen sont affi-
chés sur la visionneuse fournie sur le CD-ROM. Dose reçue
par le patient RX 0.8cGY
(cliché numérisé)
Dose moyenne par cliché : les constantes sont les suivants :
65KV, 5maS
Cliché réalisé en agrandissement x1
Confirmation d’une 23 incluse mésio versée retenue par 22.
Cette dent incluse est en position vestibulaire par rapport
aux racines adjacentes.
Il existe un volumineux kyste corono dentaire qui s’étend
jusque la région apicale de 22 sans entraîner de lyse radi-
culaire. Pas d’extension du kyste au niveau du palais ni au
niveau du sinus maxillaire gauche.
La 23 présente un aspect en crochet de sa région apicale
La racine vestibulaire mésiale de 26 présente deux canaux.
On met en évidence un kyste apico dentaire intéressant les
racines estibulaires de 26 avec petit épaississement réac-
tionnel inflammatoire du plancher du sinus maxillaire en
regard.
Photo 48
Photo 49
Photo 50
Photo 51 - coupe tangentielle 3Dx centré sur 23
(...)
![Page 25: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/25.jpg)
25N°50 - juin 11LLSS
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Le kyste est en relation avec le canal naso palatin
Le kyste est en contact avec 23 mais respecte la lamina dura de la 23.
Cette coupe transverse montre l’origine du kyste qui est en
relation avec le canal naso palatin.
Délabrement osseux après avulsion de 23 et curetage du
kyste pendant l’intervention.
Avulsion du kyste, l’examen anatomopathologique révèle un
diagnostic de kyste naso palatin.
Canine avulsée avec crochet apical.
Photo 52 : coupe transverse 3DX centrée sur 22
Photo 55
Photo 56
Photo 57
Photo 53 : coupe transverse 3DX centrée sur 23.
Photo 54
(...)
![Page 26: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/26.jpg)
26N°50 - juin 11LLSS
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L’OPT est un examen de débrouillage mais ne rend pas
compte de l’étendu de la lésion
KYSTE DU FORAMEN NASO PALATIN
Cas clinique :
Homme de 65 ans , découverte fortuite d’une volumineuse
lacune osseuse au niveau du maxillaire supérieur. Cf patient
édenté
Coupe tangentielle 3DX centrée sur 11/21
Volumineuse lacune osseuse dont les diamètres sont évalués
à 18 mm. Les parois osseuses sont régulières. Il n’y a pas de
cloisonnement ou de calcification endo-luminale.
Cette formation survient sur un maxillaire édenté, son
contenu est homogène, de densité équivalente à celle des
structures avoisinantes. Cette lésion est centrée au niveau
antérieur du maxillaire supérieur au niveau de l’édentement
de 12 à 22.
Disparition de la paroi osseuse sur les versants vestibulaires
et sur une partie du versant palatin.
Visualisation de la cavité kystique lors de l’intervention chi-
rurgicale.
Kyste avulsé pour examen anatomopathologique qui a
donné le résultat suivant : kyste naso palatin.
L’examen OPT / image radioclaire ovoïde centrée sur l’es-
pace inter-incisif maxillaire.
Photo 58
Photo 63
Photo 59
Photo 61
Photo 62
(...)
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28N°50 - juin 11LLSS
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eCAS CLINIQUE LACUNE DE STAFNE
Un patient âgé de 45 ans est adressé pour la découverte
fortuite d’une lésion qui présente une rupture de la corticale
basale.
La lacune est bien objective et refoule le canal mandibu-
laire. Sur ces coupes il existe aussi une lésion endoparodon-
tale au niveau de la racine distale de 1ère molaire infé-
rieure (photo 66)
La coupe transverse montre la relation entre le pédicule
alvéolaire inférieur et la lacune
La 3D peut aussi servir à l’examen des ATM mais dans un
contexte de pathologie osseuse.
CONCLUSION :Les examens radiologiques sont indispensables pour le dia-
gnostic et la thérapie en odonto-stomatologie. Le 3DX
Accuitomo®, tomographie à acquisition volumique par fais-
ceau conique, est une nouvelle technique d’imagerie qui
permet la visualisation tridimensionnelle de la région anato-
mique considérée. La haute résolution, son faible niveau de
radiation et ses frais réduits en font une alternative d’image-
rie intéressante par rapport au scanner.
Photo 64 - Affichage des coupes
Photo 65 - Coupe tangentielle
Photo 66 - Coupe Coupe transverse.
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IMAGERIE :L’atout Dosimétrique de la scanographievolumique dentaire à faisceau conique
Alain Noel, Centre Alexis VautrinCRAN UMR 7039 Nancy Université – CNRS
Avenue de Bourgogne, 54500 Vandoeuvre-les-Nancy
Résumé
« L’utilisation de la scanographie volumique dentaire
à faisceau conique permet de réduire la dose délivrée
au Patient ». C’est cette affirmation souvent pronon-
cée que nous avons voulu, dans ce travail, confronter
aux résultats de nos mesures. Les doses délivrées en
scanographie volumique dentaire à faisceau conique
(CBCT) ont été mesurées pour 2 systèmes (Accuitomo
3D de Morita et Kodak 9500 Cone Beam 3D System)
afin de confirmer la réduction de dose attendue par
rapport à l’utilisation des scanners volumiques multi-
coupes (MSCT). Les doses délivrées pour les différents
protocoles cliniques ont été mesurées à l’aide de dosi-
mètres thermoluminescents (DTL) positionnés dans
une section « mandibulaire » de la tête d’un fantôme
anthropomorphique. Les doses mesurées sont nette-
ment plus faibles pour le scanner dentaire que pour le
scanner hélicoïdal dans un rapport 2 à 10 suivant les
protocoles d’examen.
INTRODUCTION
Il y a 2 façons de parler de dose pour les procédures radio-
logiques.
La première consiste à exprimer l’énergie absorbée par unité
de masse du milieu irradié. C’est cette énergie absorbée qui
engendre des modifications physico-chimique du milieu irra-
dié pouvant entrainer des dommages biologiques suscep-
tibles de causer des dommages tissulaires pour le patient.
Cette dose physique s’exprime en Gy (1 gray = 1 joule/kilo-
gramme de milieu) ou en mGy pour la radiologie. Peu
d’études ont rapporté les doses typiques habituelles en sca-
nographie volumique dentaire.
La seconde façon est de calculer la dose efficace résultant de
la mise en œuvre d’une procédure utilisant les rayonnements
ionisants. Cette grandeur est proportionnelle à la dose absor-
bée pondérée par un coefficient tenant compte de la nocivité
du rayonnement et par un facteur proportionnel à la radio-
sensibilité des tissus et organes irradiés. La dose efficace
(...)
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met d’évaluer le risque radio-induit potentiel résultant de la
procédure. Pour bien montrer que l’on se trouve dans l’éva-
luation du risque, elle s’exprime en mSv lorsque la dose est
en mGy. Plusieurs études [1-6] se sont intéressées aux doses
efficaces résultant des examens réalisés en scanographie
volumique dentaire.
Dans ce travail, nous avons limité notre étude à la mesure de
la dose absorbée pour les différents protocoles disponibles
sur 2 scanographes volumiques dentaires Accuitomo 3D de
Morita et Kodak 9500 Cone Beam 3D System et pour les
conditions cliniques habituelles. Afin de pouvoir comparer
les doses délivrées par la scanographie volumique dentaire
à faisceau conique (CBCT) aux doses délivrées par les scan-
ners hélicoïdaux multi-coupes (MSCT) nous avons calculé, à
partir de nos mesures, l’Index de Dose Scanographique
Volumique (IDSV) habituellement utilisé pour caractériser l’ir-
radiation du patient en scanographie [7]. L’IDSV représente
la dose moyenne délivrée dans le volume exploré. Avec le
Produit Dose-Longueur (PDL en mGy.cm) qui permet de faire
une évaluation du risque, l’IDSV est une des grandeurs à
déterminer dans le cadre du contrôle de qualité des installa-
tions et une des informations dosimétriques à fournir dans
les comptes rendus d’actes utilisant les rayonnements ioni-
sants [8].
Dans un contexte où les doses délivrées au patient en scano-
graphie sont jugées souvent trop élevées du fait du non res-
pect des recommandations de la Société Française de
Radiologie (SFR) [9] nos résultats constituent une première
approche pouvant conduire à la détermination de Niveaux
de Référence Diagnostiques (NRD) [10] pour la scanogra-
phie volumique dentaire. Ce concept a été introduit pour
renforcer le principe d’optimisation [7, 11-13] comme
l’exige la réglementation dans le domaine des expositions
aux rayonnements ionisants à des fins médicales.
TOMOGRAPHIE VOLUMIQUE À FAISCEAUCONIQUE
Depuis l’introduction du scanner au milieu des années 1970,
nous avons assisté à une évolution spectaculaire des perfor-
mances au cours des 10 dernières années. La dernière évo-
lution en date a été l’introduction de nouveaux appareils uti-
lisant des détecteurs matriciels de grandes dimensions
permettant l’exploration de tout un volume au cours d’une
seule rotation. L’utilisation d’un faisceau d’ouverture conique
présentant une double divergence, non-négligeable aussi
bien dans le plan transverse que dans la direction longitudi-
nale, a été rendue possible grâce à l’augmentation des puis-
sances de calcul disponibles sur les nouvelles stations de cal-
cul et surtout grâce au développement de nouveaux
algorithmes de reconstruction permettant de prendre en
compte cette conicité.
Cette technologie a connu un développement important dans
le domaine dentaire puisqu’il existe aujourd’hui, sur le mar-
ché, une offre fournie pour des scanners volumiques à fais-
ceau conique (CBCT). Les raisons d’un tel engouement sont
multiples :
• Volume d’acquisition : les scanners volumiques dentaires
permettent d’adapter le volume d’acquisition ce qui permet
d’obtenir une résolution spatiale variable. En effet, la taille
des voxels diminue proportionnellement avec le volume
exploré permettant d’obtenir des résolutions de 0,3 mm à
0,1 mm voire légèrement inférieure.
• Résolution spatiale isotropique. Ces scanners (CBCT)
permettent d’obtenir des voxels cubiques contrairement, aux
scanners volumiques à acquisition hélicoïdale multicoupes
(MSCT) qui présentent une moins bonne résolution (0,5 à
0,6 mm) en longitudinal suivant l’axe z par rapport à la
résolution dans le plan transverse (environ 0,3 mm).
• Des doses d’irradiation moindre : en l’absence de scan-
ner dentaire dédié, l’anatomie maxilo-mandibulaire est
explorée à partir des scanners volumiques à acquisition héli-
coïdale équipés d’un logiciel spécifique type « Dentascan ».
Les doses délivrées sont relativement importantes aussi le
gain attendu de l’utilisation d’un appareil dédié est une
réduction non-négligeable des doses délivrées.
MATÉRIEL ET MÉTHODES
Pour les scanners volumiques dentaires à faisceau conique,
Accuitomo 3D de Morita et Kodak 9500 Cone Beam 3D
System, nous avons mesuré la dose pour les protocoles cli-
niques habituellement utilisés avec les paramètres techniques
présentés dans le tableau I pour le scanner Accuitomo 3D
(mode haute résolution) et incluant la réalisation des 2 cli-
chés de centrage (« Scout View ») et dans le tableau II pour
le scanner Kodak 9500.
(...)32N°49 - mars 11LLSS
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La dosimétrie a été réalisée en utilisant une partie (sections 1
à 9 d’épaisseur unitaire 25 mm) correspondant à la tête
d’un fantôme anthropomorphique d’un adulte mâle composé
des structures osseuses et de matériaux plastiques équivalent
tissu (Radiation ANalog DOsimetry [RANDO] ; Nuclear
Associates, Hicksville, NY) (Photo 1).
Nous avons mesuré la dose délivrée à l’aide de dosimètres
thermoluminescents (DTL) de fluorure de lithium (LiF TLD 700
de Harshaw) sous forme de dosimètres solides de dimen-
sions 3,2 x 3,2 x 0,9 mm3. Pour chaque protocole, 5 dosi-
mètres DTL ont été positionnés dans la section 7 du fantôme
(Photo 2). Afin de pouvoir comparer les mesures à celles
habituellement disponibles pour les scanners volumiques
multi-barrettes, nous nous sommes placés dans des condi-
tions de détermination de l’Indice de Dose Scanographique
Volumique, IDSV [7] en positionnant un dosimètre au centre
de la section et 4 dosimètres, à environ 1 cm sous la surface,
en postérieur, latéral gauche, antérieur et latéral droit.
(...)33N°49 - mars 11LLSS
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Tableau I : Paramètres techniques utilisés pour les différents protocoles cliniques, en mode haute résolution, disponibles sur le scanner volumique
dentaire à faisceau conique (CBCT), Accuitomo 3D de Morita .
Tableau II : Paramètres techniques utilisés pour les différents protocoles cliniques
disponibles sur le scanner volumique dentaire à faisceau conique (CBCT), Kodak
9500 CB-3D System .
Photo 1 : Sections 1 à 9 du fantôme RANDO positionné sur le scanner
volumique dentaire à faisceau conique.
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Pour le scanner Accuitomo, nous avons complété la dosimé-
trie en disposant des dosimètres à la surface du fantôme
pour déterminer la dose en des points particuliers :
• Commissure gauche de la lèvre pour le protocole
« Mandibule partielle centrée »
• Région sub-mandibulaire droite pour le protocole
« mandibule centrée »
• Parotide droite pour le protocole « massif facial
complet »
• Oreille droite, cristallin droit et cristallin gauche pour
l’examen de l’oreille droite
De même, pour le scanner Kodak 9500, nous avons com-
plété la dosimétrie en mesurant la dose en des points parti-
culiers :
• Parotide gauche, cristallins droit et gauche pour le
champ d’acquisition 20 x 18 à 90 kV
• Commissures droite et gauche de la lèvre pour le champ
d’acquisition 15 x 9 à 90 kV
Les dosimètres ont été étalonnés dans un faisceau de cobalt
(60-Co) de référence et nous avons utilisé un coefficient F de
1,20 pour tenir compte de l’hypersensibilité de la réponse
du fluorure de lithium aux basses énergies du faisceau RX
du scanner (environ 60 keV) par rapport à la haute énergie
du cobalt (1,25 MeV)
F = (Dose cobalt pour la réponse L/Dose RX pour la même
réponse L) = 1,20
RÉSULTATS
Les résultats obtenus sont présentés dans les tableaux III et
IV respectivement pour le scanner Accuitomo 3D et pour le
scanner Kodak 9500
(...)34N°49 - mars 11LLSS
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Photo 2 : Vue de dessus de la section 7 « Mandibule » du fantôme
RANDO permettant de visualiser le positionnement des dosimètres thermo-
luminescents (DTL) utilisés pour mesurer la dose.
Tableau III : Valeurs des doses mesurées pour les différents protocoles du scanner
Accuitomo 3D, en mode haute résolution, aux 5 positions choisies à l’intérieur
de la section 7 du fantôme Rando et en des points particuliers.
Tableau IV : Valeurs des doses mesurées pour les différents protocoles du scan-
ner Kodak 9500 aux 5 positions choisies à l’intérieur de la section 7 du fantôme
Rando et en des points particuliers.
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DISCUSSION
Pour le scanner Accuitomo 3D, la dose délivrée étant stricte-
ment proportionnelle à la charge (mAs), il est possible de
calculer la dose délivrée, à partir des mesures réalisées
pour le mode « haute résolution » avec 185 mAs, pour le
mode « faible dose » nécessitant 52,5 mAs et le mode
« standard » utilisant 105 mAs (Tableau V). Il est aussi pos-
sible d’estimer la dose délivrée par les clichés de centrage
utilisant chacun 4 mAs mais avec 80 kV ce qui représente
environ 75% de la dose à 90 kV.
Contrairement aux valeurs affichées au pupitre qui montrent
une augmentation de la dose de 17,2 mGy à 18,6 mGy
lorsque l’on passe du protocole « Mandibule centrée » avec
un champ de vue de 14 x 10 au protocole « Massif facial
complet » avec un champ de vue de 17 x 12, nous avons
mesuré une diminution de la dose de 16,1 mGy à 12,6
mGy. En se reportant au manuel d’utilisation, nous consta-
tons que le mode 17 x 12 est obtenu en rapprochant le
détecteur de l’axe de rotation, de 302 mm à 204 mm pour
une distance conservée de 540 mm entre la source RX et
l’axe de rotation (Photo 3). A partir de ces données tech-
niques il est possible de calculer la diminution du rapport
d’agrandissement géométrique qui passe de 1,56 à 1,38.
Dans ces conditions, nous devons nous attendre à une dimi-
nution de la dose délivrée proportionnellement au rapport
des agrandissements élevé au carré (1,38/1,56)2 puisque
la dose varie comme l’inverse carré des distances soit 0,78.
L’accord est excellent et correspond bien au rapport des
doses mesurées diminuant de 16,1 mGy à 12,6 mGy soit
un rapport identique de 0,78 entre ces mesures.
A partir des résultats obtenus et présentés dans les tableaux
III, IV et V, il est possible de calculer les indices de dose sca-
nographique volumique normalisés (nIDSV en mGy/mAs)
pour la valeur commune de la haute tension des 2 systèmes
de 90 kV. Cette indice qui représente la dose moyenne déli-
vrée dans le volume couvert par l’exploration permet de
comparer les débits utilisés pour les 2 scanners étudiés .
Comparaison des IDSV normalisés (nIDSV en mGy/mAs) à
90 kV pour les CBCT Accuitomo 3D de Morita et Kodak
9500 CB-3D System :
• ACCUITOMO 3D :
- Champ de vue 17 x 12 : nIDSV = 0,068 mGy/mAs @
90 kV
- Champ de vue 14 x 10 : nIDSV = 0,087 mGy/mAs @
90 kV
• KODAK 9500
- Champ de vue 20 x 18 : nIDSV = 0,042 mGy/mAs @
90 kV
- Champ de vue 15 x 9 : nIDSV = 0,040 mGy/mAs @
90 kV
Le CBCT Kodak 9500 délivre une dose 1,5 fois moindre que
l’Accuitomo 3D pour le grand champ d’acquisition et 2 fois
moindre pour le petit champ d’acquisition. Il faudrait, à
partir de ces résultats, compléter l’étude en estimant la qua-
lité des images produites afin de juger si la qualité des
images est similaire en terme de résolution spatiale (tailles
de pixels différentes entre les 2 systèmes), de détectabilité à
bas contraste, … ?
Ces valeurs de dose mesurées peuvent être comparées à la
dose délivrée lorsqu’un scanner hélicoïdal avec un logiciel
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Tableau V : Estimation des doses délivrées (mGy) et du Produit Dose Longueur
(mGy.cm) pour les différents modes cliniques disponibles sur le scanner
Accuitomo 3D de Morita.
Photo 3 : Extrait de la documentation du scanner dentaire Accuitomo de
Morita permettant de visualiser le rapprochement du détecteur de l’axe de
rotation entre les champs de vue 14 x 10 et 17 x 12
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38N°50 - juin 11LLSS
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ede reconstruction dentaire (« Dentascan ») est utilisé. Nous
avons relevé des valeurs typiques de 40 mGy pour l’indice
de dose scanographique volumique (IDSV) et de 430
mGy.cm pour le produit dose longueur (PDL) sur un scanner
Aquilion 64 de Toshiba utilisé dans le service de radiologie
Guilloz (Pr A. Blum) au CHU de Nancy.
Nous constatons que le scanner volumique dentaire à fais-
ceau conique Accuitomo 3D de Morita délivre, pour le
mode « haute résolution » des doses 3 à 4 fois inférieures
aux doses habituellement délivrées quand l’examen est réa-
lisé sur un scanner hélicoïdal. Ces résultats sont tout à fait
conforme à la littérature [2-4, 12] avec des écarts sur la
dose efficace rapportés beaucoup plus important. Si la qua-
lité diagnostique de l’image est suffisante, l’utilisation du
mode « standard » permet d’obtenir une réduction de la
dose délivrée d’un facteur 2 supplémentaire.
D’autre part pour le scanner volumique dentaire à faisceau
conique, Kodak 9500, nous montrons que les doses déli-
vrées sont presque 10 fois inférieures aux doses habituelle-
ment délivrées quand l’examen est réalisé sur un scanner
hélicoïdal.
CONCLUSION
En plein débat sur les doses délivrées par la scanographie,
souvent jugées excessives, l’arrivée sur le marché des scan-
ners volumiques dentaire à faisceau conique (CBCT) doit
retenir toute notre attention. Nous avons mesuré les doses
délivrées pour les différents protocoles cliniques disponibles
sur le scanner Accuitomo 3D de Morita et le scanner Kodak
9500 CB 3D et constaté que celles-ci sont, pour le mode
« haute résolution » le plus irradiant, 3 à 4 fois moins irra-
diant que les scanners volumiques multi-coupes (MSCT)
habituellement utilisés pour le scanner Accuitomo et presque
10 fois moindre pour le mode standard disponible sur le
scanner Accuitomo et pour le scanner Kodak 9500.
L’utilisation du mode « standard » pour le scanner
Accuitomo 3D permet d’obtenir un gain de dose supplé-
mentaire d’un facteur 2.
De plus, l’acquisition volumique à partir d’un scanner den-
taire dédié présente un certain nombre d’avantages comme
la résolution isotropique avec des dimensions de voxels infé-
rieures (jusqu’à 0,2 mm de côté) à celles du scanner hélicoï-
dal et la possibilité de limiter le champ de vue à la région
explorée ce qui contribue à limiter l’irradiation du patient
donc à améliorer la radioprotection de celui-ci.
Finalement, ces mesures de dose devraient être complétées
par une évaluation de la qualité des images produites par
les systèmes étudiés pour préciser si les différences de dose
constatées ont un retentissement sur la qualité d’image.
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Tribune Libre : La réponse
Professeur Patrick GOUDOT
REPONSE A LA « TRIBUNELIBRE » SIGNEE PAR LEDocteur Victor CRINETZ ET
DESTINEE AU PRESIDENTDU COLLEGE DES MEDECINSSTOMATOLOGISTES ET CHI-RURGIENS MAXILLO-FACIAUX DE FRANCE,le Docteur Philippe VER-MESCH (44 bis Quai deJemmapes 75010 Paris)
Monsieur le Président,
Cher Ami,
Je prends connaissance de la
«Tribune Libre » signée par
Victor CRINETZ et diffusée par
l’organe de presse du
CMSCMFF. J’espère que tu
accepteras d’y publier ma
réponse, comme je l’avais
demandé à Catherine
AUCLAIR.
En te remerciant.
Amitiés
Professeur Patrick GOUDOT
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REPONSE A LA « TRIBUNE LIBRE » du Docteur
Victor CRINETZ intitulée : « L’O.D.M.F. RISQUE
DE DISPARAITRE… »
Professeur Patrick GOUDOT
C’est en tant que président de la Fédération de
Stomatologie et Chirurgie Maxillo-Faciale qu’il me paraît
nécessaire de répondre à la « Tribune Libre », extrêmement
polémique, signée par le Docteur Victor CRINETZ, diffusée
par le Collège des Médecins Stomatologistes et Chirurgiens
maxillo-faciaux de France. Ce réquisitoire impose les
réponses suivantes :
- « les décideurs chirurgiens maxillo-faciaux » : ce terme se
veut manifestement polémique et semble remettre en cause
les élus de notre profession. Je rappelle que la Fédération
de Stomatologie rassemble l’intégralité de la profession (les
deux syndicats professionnels, l’Association des Jeunes
Chirurgiens Maxillo-Faciaux, la Société Française de
Stomatologie, la Société Médicale d’O.D.M.F. et le Collège
des Universitaires). Quand il s’agit de la formation, la
Fédération travaille en collaboration étroite avec le prési-
dent de la sous-section 55.3 du Collège National
Universitaire
- « Ont sabordé la Stomatologie » : les décideurs n’ont rien
sabordé du tout. Il apparaît que nous sommes pratiquement
le dernier pays en Europe à offrir une formation dans une
spécialité appelée « Stomatologie », au sein de laquelle le
versant dentaire de la formation apparaît peu clairement
(comme le prouve la mésaventure d’un de nos confrères sto-
matologiste français, diplômé en France, installé en
Allemagne et qui vient de perdre le droit d’exercer le ver-
sant dentaire de la profession) . De ce fait, maintenir cette
appellation reviendrait à nous isoler encore davantage au
sein de l’Europe en raison de l’absence d’équivalence de
diplôme créant ainsi l’impossibilité pour les uns et les autres
de s’installer où bon leur semble
- « sans consultation préalable avec les praticiens de ter-
rain ; donc sans légitimité » : la constitution même de la
Fédération répond à cette attaque, qui est elle illégitime.
- « ils se délestent actuellement de l’ODMF » : cette affir-
mation n’est pas recevable. En effet, l’accès des étudiants en
Médecine ayant passé l’Examen Classant National à une
formation en Orthodontie est une préoccupation que le pré-
sident de la Fédération de Stomatologie et Chirurgie
Maxillo-Faciale, le Président du Collège des enseignants
hospitalo-universitaires et le Président de la SFMDMF por-
tent depuis plusieurs années. Ils seront présents à une
réunion sur ce thème prévue avec les deux ministères de la
Santé et l’Enseignement Supérieur le 20 Septembre pro-
chain.
- « un protocole médico-dentaire créant 5 fois plus d’in-
ternes dentaires que d’internes médecins » : lorsque l’on
compare le nombre d’orthodontistes qui sont actuellement
formés par le biais du CECSMO et le nombre de médecins
formés par le biais du D.E.S.C. en O.D.M.F., la proportion
est largement plus défavorable. Ce rapport de 1 à 5 est
donc une considérable amélioration.
- « la délégation de la future gouvernance de notre forma-
tion initiale et de notre formation permanente aux den-
tistes » : il s’agit encore d’une notion fausse, puisque la for-
malité de la formation initiale n’est pas encore déterminée
et que le corps enseignant médical ne pourra en être exclu.
La formation permanente n’a aucun rapport avec la ques-
tion.
- « les internes médecins auraient disparu !!! » : je ne sais
pas très bien s’il faut mettre là une foule de points d’excla-
mation ou de points d’interrogation. Les internes en méde-
cine issus de l’E.C.N. sont de plus en plus nombreux, raison
pour laquelle il nous semble plus que jamais pertinent de
leur proposer une filière en Orthodontie.
- « toujours refusé des internes, chefs de clinique et profes-
seurs en O.D.M.F. » : c’est parfaitement méconnaître le
fonctionnement de nos services hospitaliers en Chirurgie
Maxillo-Faciale. Il y a des internes inscrits au D.E.S.C.
![Page 42: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/42.jpg)
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rod’O.D.M.F. En ce qui concerne les chefs de clinique et les
professeurs, il faut d’abord rappeler que l’O.D.M.F. est un
D.E.S.C. de groupe 1, qui n’apparaît pas au sein des sec-
tions et sous-sections du C.N.U. Il est donc difficile d’effec-
tuer des nominations d’universitaires dans cette spécialité.
- «enseignants de la formation initiale » : il faut rappeler
que l’enseignement lors de la formation initiale en O.D.M.F.
est sous la responsabilité des coordonnateurs inter-régio-
naux en O.D.M.F., c’est-à-dire en général les professeurs
d’université en Chirurgie Maxillo-Faciale et Stomatologie.
- « le remplacement scrupuleux de ces praticiens en exer-
cice » : il faut rappeler qu’au sein de notre spécialité, 24 %
des praticiens sont titulaires d’une qualification ou compé-
tence en Orthopédie Dento-Maxillo-Faciale (Livre Blanc,
page 209) et que 31 % font valoir une formation complé-
mentaire dans ce domaine. La formation complémentaire
n’est pas ici en cause, qui restera dépendante de notre
capacité à pérenniser nos activités de formation perma-
nente. Pour ce qui est de la formation initiale, 1 % seulement
d’entre nous peut se prévaloir du D.E.S.C. d’O.D.M.F., pour
les autres (23 %), il s’agit d’une qualification en compé-
tence, obtenue auprès du Conseil de l’Ordre, et il n’est à
notre connaissance pas question de supprimer les commis-
sions de qualification. Pour le reste, l’O.D.M.F. ne pourrait
être la seule spécialité médicale à conserver ses effectifs.
- « filière médico-dentaire… équitable… » : il a été fait
mention plus haut des proportions de diplômés provenant
de Médecine et de Dentaire. La nouvelle proportion des
postes d’internes est une amélioration notable.
Je laisse la responsabilité de la pétition à ses auteurs. Il
s’agit là d’une action qui est une entorse au mode de fonc-
tionnement de notre spécialité qui, ces dernières années,
avait su s’unir sous l’étendard de la Fédération. Quoiqu’il
en soit, nos interlocuteurs institutionnels ne manqueront pas
de se retourner vers ceux qui sont les représentants élus de
l’ensemble de la spécialité.
Professeur Patrick GOUDOT
Président de la Fédération
de Stomatologie et Chirurgie
Maxillo-Faciale
A propos d’une nou-velle polémique !
Il y avait bien longtemps que nous n’avions connu cela.
La Tribune libre écrite par le Dr Crinetz et diffusée par le
« Collège » m’oblige à apporter des réponses aux propos
provocateurs et en total méconnaissance des faits.
En premier lieu les conséquences sur l’ODMF de la création
du DESCO sont connues et en cours de résolution comme le
mentionne le Président de la Fédération dans sa réponse
que nous publions.
Deuxièmement l’ensemble des membres de la Fédération a
été informé de cette réforme par le Président de notre CNU,
par le Président du Collège des enseignants hospitalo-
Universitaires relayé par le Président de notre fédération.
L’ensemble des membres de cette fédération s’est prononcé
en faveur de cette nouvelle formation y compris le Collège
Syndical et la Société Médicale d’ODMF qui étaient pré-
sents lors de la présentation de la version définitive du
DESCO.
On ne peut donc pas affirmer que les praticiens de terrain
n’étaient pas représentés lors de ces discussions.
Troisièmement on ne pas être dedans et dehors selon les cir-
constances ; le Collège syndical membre de la fédération a
été régulièrement informé de cette nouvelle formation et de
ces conséquences et il est particulièrement étonnant que cer-
tains de ces membres remettent en cause ces décisions ! Il
est donc légitime de demander à ce qu’une clarification soit
faite.
Enfin l’Union s’est toujours préoccupé de la place de
l’ODMF au sein de notre spécialité. Ainsi l’année dernière
la Société Française de Stomatologie et Chirurgie maxillo
faciale a participé très officiellement aux journées de la
Fédération Française d’Orthodontie (FFO) où nous avons
pendant une journée représenté la Stomatologie à travers 3
thèmes (dents de sagesse, actualités chirurgicales et chirur-
gie orthognatique). A cette occasion nous avons pu appré-
cier la place importante qu’occupe la SMODMF au sein du
monde orthodontique et le chemin parcouru par son
Président, le Docteur Jean-Baptiste Kerbrat, pour repré-
senter la sensibilité médicale de cette discipline.
Dr Francis Dujarric
![Page 43: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/43.jpg)
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REFERENTIELS ACTIVITES-COMPETENCESFORMATION
Internat qualifiant en Chirurgie orale
Cette proposition repose sur deux articles :
- L’article L.4141-1 du Code de la santé publique selon lequel:
« La pratique de l’art dentaire comporte la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies congénitales ou acquises,
réelles ou supposées, de la bouche, des dents, des maxillaires et des tissus attenants, suivant les modalités fixées par le
code déontologie de la profession mentionné à l’article L.4127-1 »
- Le document XV/E/8385/10/95-EN Section III, Brussells 6-06-2001 :
« Report and recommandations concerning competencies for two specialist categories: orthodontics and oral surgery »
Deux activités ressortent dans le domaine de la chirurgie orale:
1. La prise en charge les actes chirurgicaux
2. La prise en charge les maladies et pathologies de la bouche et des maxillaires
Le domaine d’activité de ces futurs spécialistes inclut les actes cités dans le référentiel.
Tout spécialiste en chirurgie orale doit pouvoir faire état des compétences approfondies (connaissances et aptitudes cliniques)
énumérées ci-dessous. Les mesures d’hygiène et de sécurité (asepsie,…), l’organisation d’un plateau technique spécifique à ces
interventions et les items de la formation initiale sont considérés comme étant acquis (législation, gestion des complications,
connaissance des guides de bonne pratique …). Au cours des deux premières années d’internat, une formation complémentaire
en odontologie sera assurée pour les médecins et une formation complémentaire en médecine sera assurée pour les odontolo-
gistes.
La terminologie employée correspond au vocabulaire proposé par la DGS pour décrire les savoir-faire.
Les compétences déclinées pour les avulsions sont valables pour les autres items
Ce diplôme de Chirurgie Orale se substitue à la fois :
- au DES de Chirurgie Buccale (DESCB)
- au DES de Stomatologie
voir tableaux ci-après
(...)
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(...)
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Confirmation à propos du C2Dr Philippe CHAZELLE
Le nouveau décret sur le C2 est paru ; il confirme notre position déjà exprimée dans les précédentes « Lettre de la
Stomatologie », et notre statut de chirurgien a été clairement affirmé par les tutelles pour 80% des stomatos lors des
élections aux URPS où ils ont étés classés dans le deuxième collège, les autres se retrouvant dans le troisième collège à
la suite d’une manière de calculer parfaitement arbitraire.
Rappel des conditions d’usage :
C2 consultant :
- Il se fait sur adressage par un dentiste ou un médecin traitant, ou un correspondant pour les – de 16 ans (par
courrier ou appel téléphonique). Il s’agit d’une demande ponctuelle d’un avis d’expert.
- Il existe une possibilité d’associer un acte technique d’aide au diagnostic, suivant ce C2.
- Il ne faut pas faire de CS ou C2 dans les 6 mois précédents ou suivants, sauf nouvel adressage pour problème
particulier, autre sujet. (cette situation doit rester exceptionnelle)
- Il ne faut pas réaliser un suivi du patient.
- Le C2 ne rentre pas dans le cadre de soins protocolisés.
- Il ne faut pas faire de prescription, sauf première prescription le temps de revoir le médecin traitant.
- Un courrier au médecin traitant ou au dentiste est obligatoire faisant référence à l’adressage, ou au correspon-
dant pour les – de 16 ans.
C2 du chirurgien : ( extrait du J.O )
« Les chirurgiens agissant à titre de consultants, à la demande du médecin traitant ou d’un médecin correspondant du
médecin traitant, peuvent coter C2, y compris quand ils pratiquent eux-mêmes l’intervention, sous condition de l’envoi
d’un compte rendu écrit au médecin traitant et, le cas échéant, également au spécialiste correspondant. Cette cotation
C2 s’applique aussi lorsque l’intervention chirurgicale est pratiquée en urgence et entraine l’hospitalisation du
malade. »
Une cotation CS est possible en post-opératoire, en respectant le délai de 15 jours de la NGAP, hors complications
secondaires.
La discussion possible entre acte chirurgical ou acte dentaire pour de la cotation en KC incite à être prudent et à réser-
ver le C2 du chirurgien pour des actes qui seront réalisés en Etablissement de Santé.
De nombreuses associations régionales de stomatologistes et
de chirurgiens maxillo faciaux organisent régulièrement des
journées de formation post universitaires destinées à leurs
participants régionaux; mais des confrères d’autres régions
pourraient être intéressés par ces formations. C’est pourquoi
la lettre de stomatologie propose aux responsables de ces
formations de les annoncer suffisamment à l’avance et
gracieusement dans notre journal.
N’hésitez pas à nous envoyer ces informations.
![Page 47: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/47.jpg)
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![Page 48: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/48.jpg)
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nouveautés IDS
IDS - Colognesélection de nouveautés présentées à l’IDS 2011
UNE PRÉPARATION VIRTUELLE POUR UN TRAITE-
MENT OPTIMAL: LES NOUVEAUTÉS DE SIRONA
EN RADIOLOGIE 3D
GALILEOS, avec scanner facial intégré, permet d’avancer en direction de
la concrétisation du concept du patient virtuel. L’appareil combiné
ORTHOPHOS XG 3D va être complété par un nouveau programme spé-
cial pour l’endodontie.
Malgré les progrès fulgurants de la numérisation en médecine dentaire, le
patient devra continuer de s’assoir réellement dans le fauteuil du cabinet
pour les interventions, car aucun Avatar ne pourra le faire pour lui.
Néanmoins, le concept du patient virtuel se rapproche. La représentation
numérique des structures du patient sur l’ordinateur du dentiste peut
rendre de fiers services à ce dernier lors des conseils au patient et de la
planification précise de l’intervention. De plus, grâce à l’image, il est plus
facile pour le patient de comprendre le traitement. Le principe est basé sur
les clichés volumiques numérisés des systèmes radiologiques en 3D GALI-
LEOS et ORTHOPHOS XG 3D.
Sirona fait un pas de plus en direction du patient virtuel avec l’Integrated
Face Scanning (IFS). L’intégration du scanner 3D dans GALILEOS permet
de prendre simultanément des clichés radiologiques et de la surface.
Ainsi, les données DVT et IFS peuvent être superposées de manière plus
précise. Le résultat est une représentation fidèle des structures anato-
miques du visage, des dents et des os. Cette image virtuelle permet au
dentiste de mieux préparer son traitement et rend ce dernier compréhen-
sible pour le patient. En outre, celui-ci aura plus de facilités à visualiser
son propre visage que le cliché radiologique de son crâne.
Une planification virtuelle précise représente également la base pour une
intervention endodontique sûre et couronnée de succès. C’est pourquoi
Sirona va équiper son nouvel appareil radiologique combiné ORTHO-
PHOS XG 3D d’un programme supplémentaire spécialement destiné à
lTendodontie. Avec un volume collimaté et une résolution d’image élevée,
le programme 3D satisfait de manière optimale aux exigences du traite-
ment des racines. L’appareil hybride développé pour les cabinets sur la
base de l’ORTHOPHOS XG Plus, un instrument qui a fait ses preuves, a
été mis sur le marché par Sirona fin 2010. Il réunit les avantages de
l’imagerie en deux et trois dimensions de manière particulièrement effi-
cace: des programmes complets de panorama et de radiologie à distance
minimisent l’irradiation du patient, la nouvelle fonction 3D augmente la
sécurité du diagnostic et offre à l’utilisateur, en association avec le CEREC,
de nouvelles possibilités dans le domaine de l’implantologie.
«Plus l’intervention dentaire est complexe, plus une communication effi-
cace avec le patient est importante», déclare Wilhelm Schneider, directeur
marketing des systèmes d’imagerie chez Sirona. «La représentation tridi-
mensionnelle rend les suggestions thérapeutiques plus compréhensibles et
augmente ainsi l’acceptation par le patient, ce qui est la base de la réus-
site du traitement. C’est pourquoi nous poursuivons en permanence le
développement de nos systèmes de radiologie jusqu’à la concrétisation du
concept du patient virtuel».
![Page 49: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/49.jpg)
Un seul balayage génère à la fois une
photographie en 3D et un volume CBVT.
La photographie en 3D peut également
être acquise à l’aide d’une procédure non
irradiante : les faisceaux lasers balaient la
géométrie faciale et les caméras numé-
riques saisissent la texture des couleurs du
visage.
Des chirurgies maxillo-faciales plus sûres et plus rapides
La photographie en 3D permet d’observer les tissus mous par rapport à la denture et aux os du visage ; elle constitue égale-
ment un outil de suivi postopératoire efficace pour la chirurgie maxillo-faciale. Étant donné que Planmeca ProMax 3D
ProFace acquiert à la fois une image par CBVT et une photographie en 3D en un seul balayage, la position du patient, l’ex-
pression du visage et la position des muscles sont identiques et donc parfaitement compatibles d’une image à une autre. Une
planification préopératoire consciencieuse au cours de laquelle le praticien étudie en détail l’anatomie du visage du patient à
l’aide du logiciel Planmeca Romexis augmente la précision de l’intervention chirurgicale et optimise les résultats esthétiques.
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nouveautés IDS
IDS - Colognesélection de nouveautés présentées à l’IDS 2011
PLANMECA PROMAX 3D PROFACE : PHOTOGRAPHIE ET
RADIOGRAPHIE 3D EN UN SIMPLE BALAYAGE
Planmeca ProMax 3D ProFace est un appareil d’imagerie par CBVT (tomographie
volumétrique à faisceau conique) unique doté d’un système de balayage du
visage 3D intégré. Conçu pour répondre aux besoins diagnostics les plus diversi-
fiés des professionnels des soins dentaires et des spécialistes en chirurgie maxillo-
faciale d’aujourd’hui, Planmeca ProMax 3D ProFace permet d’acquérir une photo-
graphie en 3D de la région faciale au cours d’une procédure n’impliquant aucune
irradiation ; en outre, le praticien ou le dentiste peut planifier les interventions chi-
rurgicales et documenter les images de suivi.
Offre exceptionnelle
490€ TTCport compris
reconnu pour son efficacité par les SAMU
inclus : DVD sur la“réanimation d’urgence”dans la limite du stock disponible
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![Page 50: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/50.jpg)
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IDS
IDS - Colognesélection de nouveautés présentées à l’IDS 2011
I-MAX TOUCH 3D
Une nouvelle dimension pour votre panoramique
L’acquisition de l’intégralité de la dentition en un
seul volume 3D (9 x 8 cm) pour un champ d’exa-
men étendu représente l’évolution naturelle de la
panoramique I-Max Touch.
L’ I-Max Touch 3D, dernier né de la gamme des
solutions d’imagerie numérique d’Owandy est
évolutif, simple et rapide. A toute I-Max Touch
peut être ajouté le module 3D qui permet l’acqui-
sition de la dentition complète en 3 dimensions.
Enfin, l’I-Max Touch 3D est le seul panoramique
3D intégré et compatible JULIE.
• 3 modes d’acquisitions réunis dans un appa-
reil universel, une solution naturellement simple
Avec l’unité panoramique I-Max Touch 3D, profitez d’une solution évolutive, économique à haute
qualité d’image. Elle offre la possibilité de réaliser des examens 3D (FOV : 9 x8cm) mais également
d’acquérir de vrais clichés panoramiques et céphalométriques (option) sans reconstruction à partir
du volume 3D.
• Capteur haute définition CBCT
Contrastée et en haute définition, l’image générée par le capteur Flat Panel permet au praticien de
réaliser un diagnostic très précis en quelques secondes.
• Volume 3D universel
L’intégralité de la dentition est acquise en un seul volume 3D (9 x 8 cm) pour un champ d’examen
étendu, idéal pour la simulation de l’implantologie.
• Programmes 2D
D’une utilisation simple et intuitive, l’écran tactile rend les 16 programmes tous accessibles, sans
changer la position du patient. La version panoramique peut également stocker des images directe-
ment sur clé USB et sans connexion à un PC et peut être rapidement upgradée en 3D Cone Beam.
• Ceph ready
L’I-Max Touch produit des clichés céphalométriques d’une très grande qualité (CCD Haute Définition), avec une réduction massive de la dose
de rayons X.
ZOOM SUR LE LOGICIEL
L’I-Max Touch 3D est fourni avec un logiciel d’imagerie spécialisé comprenant toutes les fonctions de base pour le traitement des volumes 3D et
les coupes (par exemple la simulation d’implant, le tracé du canal mandibulaire, les mesures…). Le logiciel permet à l’utilisateur d’exporter les
volumes dans des formats de fichiers compatibles avec la plupart des logiciels d’implantologie tels que Simplant. Le module imagerie est 100%
compatible et intégré à votre logiciel JULIE.
Caractéristiques techniques : Rotation 3D : 200° (180° ATM) • Temps rotation : 20 s • Temps d’exposition : 8 s (générateur mode pulsé) •
Capteur numérique : Dalle silicium amorphe • Superficie : 130 x 130 mm, 512 x 512 pixels • Volume acquis : 90 x 80 mm (FOV)
Pour de plus amples informations, visitez notre site : www. Owandy.com
![Page 51: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/51.jpg)
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Diplôme d’Université de Techniques d’Injection et de Comblement en
dermatologie,chirurgie plastique et maxillo-faciale
Les techniques d’injection et de comblement notamment de toxine botulique et d’acide hyaluronique sont de plus en plus uti-lisées mais paradoxalement peu ou pas enseignées au cours des études initiales. Le diplôme Universitaire de Techniquesd’Injection et de Comblement en Dermatologie, Chirurgie Plastique et Maxillo-Faciale, vise à donner une formation sur l’in-dication, la réalisation technique et la prévention des complications concernant les techniques de comblement et d’injectionutilisées notamment en chirurgie plastique, en chirurgie maxillo-faciale et en dermatologie. A l’issue de cet enseignement,l’étudiant devra :
- connaître les indications et les contre indications de ces techniques
- savoir réaliser les gestes techniques
- connaître et traiter les complications possibles
- connaître l’environnement réglementaire
Les enseignements se font sous la forme de 6 journées entières à la Faculté de Médecine de Créteil : premier lundi dechaque mois de janvier à juin : 3 janvier, 7 février, 7 mars, 4 avril, 2 mai, 6 juin de 8h à 18h. et travaux pratiques en soi-rée.
Les inscriptions se font auprès du Pr Meningaud (hôpital Henri Mondor, Université Paris 12) : Adresser un mini-cv (unepage) et une lettre de motivation (1 demi-page) par e-mail à [email protected]
Plus d’information sur : www.dutic.info
![Page 52: Ls50](https://reader031.vdocument.in/reader031/viewer/2022020722/568c39e71a28ab0235a42194/html5/thumbnails/52.jpg)