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Revue de presse
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Lundi 02 octobre 2017
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 4
Visite de Ouyahia à Oran: nécessité de réviser la loi sur les hydrocarbures et
d’investir dans la gaz de schiste (APS) ....................................................................... 4 Le Trésor a besoin de 570 milliards DA pour la couverture de son déficit jusqu'à la
fin 2017 (DG) (APS) ................................................................................................... 5 Ouyahia estime nécessaire de réviser la loi sur les hydrocarbures (APS) .................. 8 Raffinerie d’Arzew : M. Ouyahia insiste sur la nécessité d’augmenter la production
des carburants (APS) ................................................................................................... 8 La loi sur les hydrocarbures n'est plus attractive pour les investisseurs étrangers
(APS) ........................................................................................................................... 9
Hydrocarbures: le gouvernement encourage l’investissement notamment en gaz de
schiste (APS) ............................................................................................................. 10 Sonatrach prévoit une recette de plus de 31 milliards de dollards en fin 2017 (APS)
................................................................................................................................... 11
Avec ses 154 filiales, Sonatrach est la seule compagnie africaine à développer de
multiples activités (APS) .......................................................................................... 12
Sonatrach: le financement non conventionnel permettra de relancer les
investissements (APS) .............................................................................................. 13
Raffinerie d’Arzew : M. Ouyahia insiste sur la nécessité d’augmenter la production
des carburants (APS) ................................................................................................. 15 Ouyahia-Arzew: 26 nouveaux gisements pétroliers et gaziers découverts depuis
janvier (APS) ............................................................................................................ 16 Ouyhia: le paiement des dettes des entreprises publiques permettra d'injecter 1000
milliards de DA dans (APS) ..................................................................................... 17 LF 2018: 400 milliards de DA pour le paiement des redevances des entrepreneurs
(APS) ......................................................................................................................... 18 Le financement non-conventionnel va donner une "flexibilité financière aux
entreprises bénéficiaires" (Brahim Guendouzi) (Maghreb Emergent) ..................... 19 Importations: hausse des produits alimentaires et baisse des médicaments sur les 8
premiers mois (APS) ................................................................................................. 20
L’agriculture au cœur de la stratégie économique du gouvernement (APS) ............ 21 Les agriculteurs invités à assurer leurs récoltes contre les divers aléas (APS) ......... 22
Campagne labours- semailles 2017-2018 : Les céréaliers à pied d'œuvre
(L’Expression) .......................................................................................................... 23 Médicament: les opérateurs de pharmacie plaident pour une révision de la politique
des prix (APS) ........................................................................................................... 25
Textes réglementaires et banque d’Algérie : Les entraves aux exportations des
opérateurs pharmaceutiques (Le Soir d’Algérie) ...................................................... 26 Habitat: la priorité est accordée aujourd'hui à la relance de tous les projets à l'arrêt
(APS) ......................................................................................................................... 28 Plus de 80 participants prennent part au salon international "Tourisme Invest" (APS)
................................................................................................................................... 30 Plus de 1.800 projets d'investissements hôteliers enregistrés en Algérie (APS) ...... 31
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 32 Finance islamique: Lancement des premières opérations avant fin 2017
(ABEF) (APS) ........................................................................................................... 32
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Les acteurs de la monétique et du e-commerce "évoluent dans un environnement
hostile" (expert) (Maghreb Emergent) ...................................................................... 33 BNA-SNTF: Un crédit de plus de 58 milliards DA pour des projets
d'investissements (APS) ............................................................................................ 35 Coopération ......................................................................................................................................................... 37
Installation de la commission d'orientation stratégique et la commission de
supervision du programme de coopération PADSEL NOA (APS) .......................... 37
Signature de deux conventions entre les chambres de commerce algérienne et
jordanienne (APS) ..................................................................................................... 38 M. Zemali s'entretient avec le Directeur général du Bureau international du travail à
Genève (APS) ........................................................................................................... 39 Des success-stories prometteuses évoquées au forum "Algérie en mouvement" à
Paris (APS) ................................................................................................................ 40 Forum des pays exportateurs de gaz: Guitouni participera à la 19è réunion
ministérielle mercredi à Moscou (APS) .................................................................... 41 Veille ..................................................................................................................................................................... 42
Gaspillage alimentaire en Algérie : Un gâchis qui coûte 35 milliards d'euros
(L’Expression) .......................................................................................................... 42 Près de 200 entreprises économiques participeront au Forum de recrutement à
l’Ecole des hautes études commerciales (APS) ........................................................ 44
Un forum afro-arabe prévu en Algérie en 2018 (APS) ............................................. 45
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A la une
Visite de Ouyahia à Oran: nécessité de réviser la loi sur les
hydrocarbures et d’investir dans la gaz de schiste (APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a, lors de sa visite au pôle pétrochimique d’Arzew, souligné la nécessité de réviser la loi sur les
hydrocarbures et d’investir dans le gaz du schiste eu égard aux énormes
gisements dont dispose le pays. Une révision de la loi sur les hydrocarbures est nécessaire pour attirer de
nouveaux investisseurs et améliorer les recettes financières du pays, a estimé le Premier ministre, en marge de la présentation d’une
communication sur le bilan des activités du Groupe Sonatrach, faite au niveau de la raffinerie RA1Z.
Dans une conjoncture marquée ces dernières années par une chute drastique des cours du pétrole et ses répercussions à l’échelle nationale
sur les recettes des hydrocarbures, M. Ouyahia a souligné la nécessité pour Sonatrach de faire face aux défis actuels du secteur de l’énergie et
de mettre toutes ses potentialités et ses ressources au service du pays. Au sujet de l’exploitation du gaz de schiste, M. Ouyahia a souligné que le
gouvernement encourage l’investissement dans cette ressource. Il ne s’agit pas là d’une démarche aventurière mais d’une option visant à
garantir l’avenir du pays en matière énergétique, a-t-il souligné.
Le Premier ministre a considéré que les potentialités de Sonatrach permettent d’être optimistes quant aux perspectives du
secteur de l’énergie. C’est un message d’espoir au peuple algérien, notamment en cette période difficile marquée par une fluctuation des
cours du pétrole sur les marchés internationaux, a-t-il indiqué. De nouvelles perspectives
M. Ouyahia a également appelé à augmenter la production des produits énergétiques pour répondre aux besoins nationaux et ceux des marchés
étrangers. Il a cité le cas des carburants dont les importations constituent une lourde charge pour le trésor public."Les importations des carburants
nous reviennent très chers et la dépréciation de la valeur du dinar rend la situation encore difficile. Il est donc nécessaire d’intensifier les efforts pour
augmenter la production des carburants", a-t-il souligné. Dans ce contexte, le PDG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould
Kaddour a annoncé que la raffinerie d’Alger sera opérationnelle au début
de l’année 2018 et que des appels d’offres seront lancés prochainement pour la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud et de Tiaret.
Dans une déclaration à la presse, le Premier ministre a, par ailleurs, évoqué le 12ème anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la
réconciliation nationale. Dans ce cadre, il a rappelé que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a tracé au peuple algérien de nouvelles
perspectives grâce à sa politique instaurant la paix et la sécurité.
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Commentant le documentaire consacré à la décennie noire, il a appelé à
préserver la mémoire des victimes du terrorisme, soulignant que ce documentaire vise à remémorer par l’image cette douloureuse étape, à
rendre hommage aux victimes et à préserver leur mémoire.
Lors de sa visite de travail dans la capitale de l'Ouest du pays, le Premier ministre s'était rendu à la raffinerie et au complexe GL3Z avant
d’inaugurer deux nouveaux méthaniers. Il était accompagné d’une délégation composée de Mustapha Guitouni, ministre de l’Energie,
Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et Abdelghani Zaalane, ministre des Travaux publics et des Transports.
Le Trésor a besoin de 570 milliards DA pour la couverture de son déficit jusqu'à la fin 2017 (DG) (APS)
Le directeur général du Trésor, Fayçal Tadinit, a indiqué jeudi à Alger que le Trésor avait besoin de près de 570 milliards DA pour couvrir son déficit
jusqu'à fin 2017, mettant en avant l'"efficacité" du financement non conventionnel pour le rétablissement des
équilibres budgétaires s'il est utilisé à bon escient.
La loi de finances 2017 tablait sur près de 6.002 milliards de dinars de recettes et 7.115 milliards de dinars de dépenses, soit un déficit de 1.113
milliards de dinars, que le Trésor couvre partiellement, a précisé M. Tadinit lors de la présentation de la situation financière du Trésor devant
la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN).
Il reste à couvrir 570 milliards de déficit, d'où la nécessaire modification de la loi sur la monnaie et le crédit, a-t-il ajouté.
Le directeur général du Trésor a été auditionné par la commission dans le cadre de l'examen du projet de loi complétant et modifiant l'ordonnance
relative à la monnaie et au crédit qui vise à permettre à la Banque Algérie de procéder, à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à
l'achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci, à l'effet de participer à la couverture des besoins de financement du Trésor et du
Fonds National d'Investissement (FNI), au financement de la dette
publique interne et au rachat de la dette bancaire de Sonelgaz et Sonatrach.
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Concernant ledit projet de loi, M. Tadinit a précisé que "le financement
non conventionnel est une technique financière connue qui a fait ses preuves dans certaines circonstances". "La conjoncture actuelle nous
impose d'aller vers ce type de financement", a-t-il soutenu.
S'agissant des répercussions de ce mode de financement, le même responsable a précisé "si certains experts focalisent sur la mise en
exergue des inconvénients de ce financement, d'autres disent que c'est un outil qui peut être efficace si on en fait bon usage, d'autant que nous nous
trouvons dans une situation qui exige son utilisation, vu que l'emprunt étranger n'est pas autorisé".
Pour ce qui est des conditions qui doivent être réunies pour assurer le bon déroulement de cette opération,
M. Tadinit a affirmé que " la maîtrise des dépenses publiques est la meilleure voie pour maitriser ce financement", avant de souligner que le
déficit enregistré concerne le budget d'équipement et non celui de la gestion, et de ce fait, " il faut dépenser dans des projets à forte
rentabilité", a-t-il souligné. Dans son exposé sur les causes du déficit budgétaire enregistré
actuellement, le directeur du Trésor public a indiqué que le recul des cours
de pétrole depuis le 2e semestre de 2014 a fortement impacté la baisse des recettes financières du Trésor public, notamment les recettes de la
fiscalité pétrolière. En dépit de cette situation, le gouvernement a poursuivi ses efforts en
matière d'investissement public pour le développement, en vue de maintenir le taux de croissance économique à un niveau acceptable et
préserver les emplois, ce qui a entraîné l'augmentation du taux de déficit, a-t-il soutenu.
Pour couvrir ce déficit, M. Tadinit rappelle qu'un ensemble d'outils monétaires et financiers ont été employés en vue de mobiliser des
ressources supplémentaires, y compris les fonds pour le paiement des intérêts de la Banque d'Algérie (BA) au profit du Trésor public (610
milliards de DA en 2015 et 919 milliards de DA en 2016) et les avances de la BA au profit du Trésor public (276 milliards de DA en 2015 et 280
milliards de DA en 2016), ainsi que les fonds recouvrés dans l'opération
de l'Emprunt obligataire de la croissance économique (580 milliards de DA), outre un prêt de 105 milliards de DA, contracté auprès de la Banque
africaine de développement (BAD). Le recul des recettes financières et la poursuite des dépenses publiques à
un niveau élevé a généré le recours à l'épargne du Fonds de régulation des recettes (FRR) pour couvrir le déficit budgétaire, a ajouté le même
responsable qui souligne dans son exposé que le montant des fonds prélevés
du FRR était comme suit: 1.132 milliards de DA en 2013, 2.965 milliards de DA en 2014, 2.886 milliards DA en 2015, 1.387 milliards en 2016, et
ce après avoir utilisé ce qui restait soit 784 milliards de DA au début de l'année 2017.
Les exonérations fiscales au profit des investisseurs coutent au trésor près de 220 milliards de dinars annuellement
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Au terme de l'exposé de M. Tadinit, les interventions des membres de la
Commission des finances et du budget, ont été centrées sur le volume des fonds qui seront mobilisés après l'entrée en vigueur du mécanisme de
financement non conventionnel, le taux d'inflation prévu, les garanties du
trésor quant à la maitrise de ces fonds, les pertes subies par le trésor en raison des exonérations fiscales, les taux d'intérêts bonifiés accordés aux
investisseurs et sur le recouvrement des crédits accordés par l'Algérie à des pays étrangers.
Répondant à ces interrogations, le directeur général du Trésor public a indiqué que les pertes en fonds, dues principalement aux exonérations
fiscales, aux taux d'intérêts bonifiés sur les crédits bancaires accordés par l'Etat aux investisseurs publics et privés et aux micro-entreprises crées
par des jeunes en vue de relancer et soutenir l'investissement, sont évaluées annuellement entre 210 et 220 milliards de DA, des pertes qui
pourraient s'élever en 2018 à 300 milliards de DA. S'agissant du montant des fonds mobilisés par le mécanisme du
financement non conventionnel, M. Tadinit a indiqué que le montant précis n'a pas encore été fixé, avant de relever que le Premier ministre a enjoint
les walis au niveau local de procéder à une évaluation de tout ce qui doit
être financé à court terme, ce qui permettrait, selon le même responsable, de définir le montant réel des besoins.
M. Tadinit a affirmé, par ailleurs, en réponse à des lectures prévoyant une inflation après l'entrée en vigueur du financement non conventionnel, que
les fonds mobilisés en vertu de ce mécanisme seront affectés au budget d'équipement soit pour la réalisation de projets, tandis que les fonds de la
fiscalité ordinaire seront affectés à hauteur de 75% au financement des dépenses de gestion, un taux qui devrait -selon le même responsable-
atteindre 85% en 2018, ce qui évitera l'injection de fonds pour le règlement des salaires des fonctionnaires et permettra de réduire les
risques d'inflation. S'agissant des garanties du financement non conventionnel, le directeur
général du Trésor public a affirmé que la seule "garantie est la diversification de l'économie nationale", soulignant la nécessité
d'augmenter les taux d'intérêts auprès des banques en vue de drainer les
capitaux et lancer la finance islamique pour attirer les épargnes et augmenter le volume des liquidités à même d'améliorer la situation
financière du pays. A une question sur le recouvrement par l'Algérie de ses crédits auprès des
pays étrangers, M. Tadinit a indiqué que l'opération se déroulait en fonction de ce qui a été conclu, citant l'exemple du crédit accordé par
l'Algérie à Cuba qui "s'acquitte de sa dette selon les termes convenus dans l'accord".
Quant aux acomptes versés aux Trésor public par la banque d'Algérie, (276 milliards de dinars en 2015 et 280 milliards de dinars en 2016), M.
Tadinit a affirmé qu'ils ont été remboursés par le Trésor public à la Banque d'Algérie dans les délais prévus.
La commission des Finances et du Budget de l'APN présentera son rapport sur le projet de loi complétant et amendant l'ordonnance relative au crédit
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et à la monnaie avant de le soumettre aux députés de l'APN pour examen
et adoption.
Ouyahia estime nécessaire de réviser la loi sur les hydrocarbures
(APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en visite dimanche au pôle
pétrochimique d’Arzew (Est d’Oran), a estimé nécessaire de réviser la loi sur les hydrocarbures car, a-t-il dit, le secteur connait de grands
changements dans le monde obligeant l’Algérie à se mettre au diapason. M. Ouyahia, qui s’exprimait à l’issue d’une communication qui lui a été
présentée au niveau de la raffinerie RA1Z sur le bilan des activités de Sonatrach, a estimé qu’il était temps pour que l’Algérie révise sa loi sur
les hydrocarbures afin d’encourager la venue de nouveaux investisseurs
et d’améliorer les recettes du pays.Une relecture de cette loi est nécessaire en fonction des défis actuels dans le domaine de l’énergie, a-t-
il souligné. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’investir dans le
domaine du gaz de schiste. "Nous estimons que Sonatrach dispose de capacités nécessaires pour
expliquer aux Algériens qu’il ne s’agit pas là d’une démarche aventurière mais d’une option visant à garantir l’avenir en matière énergétique", a
expliqué le Premier ministre. Il a considéré que les potentialités de Sonatrach permettent d’être
optimistes quant aux perspectives d’avenir pour le secteur des énergies. "C’est un message d’espoir au peuple algérien, notamment en cette
période difficile marquée par une fluctuation des cours du pétrole sur les marchés internationaux", a-t-il indiqué. Il est temps pour que Sonatrach
exploite toutes ses énergies au service de l’entreprise et du pays, a-t-il
recommandé aux responsables du groupe pétrolier national. M. Ouyahia est accompagné, dans sa visite à Oran, d’une délégation
composée de Mustapha Guitouni, ministre de l’Energie, Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et de Abdelghani
Zaalane, ministre des Travaux publics et des Transports.
Raffinerie d’Arzew : M. Ouyahia insiste sur la nécessité
d’augmenter la production des carburants (APS)
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en visitant dimanche la raffinerie
RA1Z d’Arzew, a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour augmenter la production des carburants.
"Les importations des carburants nous reviennent très chères et la
dépréciation de la valeur du dinar rend la situation encore difficile. Il est donc nécessaire d’intensifier les efforts pour augmenter la production des
carburants", a souligné le Premier ministre. Dans ce contexte, le PDG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould
Kaddour, a annoncé que la raffinerie d’Alger sera opérationnelle début 2018 et que des appels d’offres seront lancés prochainement pour la
réalisation des raffineries de Hassi Messaoud et de Tiaret. "Tous ces projets permettront d’augmenter la production des carburants
afin de répondre aux besoins nationaux", a-t-il assuré. Auparavant, le Premier ministre avait suivi une présentation de cette
importante installation industrielle, implantée au pôle pétrochimique d’Arzew.
La raffinerie a été réalisée en 1970 et 1972, avant de bénéficier d’un projet de réhabilitation de ses installations à la fin de l’année 2008. Son
entrée en exploitation date de février 2012.
Les travaux de réhabilitation de cette raffinerie ont porté sur la modernisation de ses outils de production, notamment l’instrumentation,
le réseau électrique ainsi l’augmentation de sa capacité de production. Dans ce cadre, la capacité de traitement du pétrole brut est passée de 2,5
millions tonnes à 3,75 millions de tonnes par an. L’opération a permis, entre autres, l’installation d’une série d’équipements modernes, comme
une nouvelle torche et des unités nouvelles, permettant la fabrication d’essence sans plomb.
La raffinerie RA1Z produit annuellement 130.000 tonnes de GPL, 500.000 tonnes d’essences, 450.000 tonnes de naphta, 291.000 tonnes de
kérosène, 1,5 million de gazole, 700.000 tonnes de fioul, 160.000 tonnes de lubrifiants et 140.000 tonnes de bitumes.
Le parc de stockage au niveau de cette raffinerie est composé de 212 bacs, dont les capacités varient entre 8.000 et 60.000 m3 et six sphères
pour le stockage des GPL (propane et butane), tandis que l’acheminement
des produits se fait par camions, pipes et navires, a-t-on expliqué. M. Ouyahia est accompagné de Mustapha Guitouni, ministre de l’Energie,
Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et Abdelghani Zaalane, ministre des Travaux publics et des Transports.
La loi sur les hydrocarbures n'est plus attractive pour les
investisseurs étrangers (APS)
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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a estimé dimanche à Arzew (Oran)
que la loi sur les hydrocarbures n'est plus attractive pour les investisseurs étrangers.
Dans une déclaration en marge de l'inauguration de deux méthaniers, M. Ouyahia a indiqué que nombre d'investisseurs étrangers intéressés par le
secteur des hydrocarbures en Algérie se sont présentés à des appels d'offres mais se sont retirés trouvant que la loi actuelle sur les
hydrocarbures n'accordait pas les facilités voulues. "Cette loi doit être attractive, surtout que le marché international a
beaucoup changé", a déclaré le Premier ministre, insistant sur "la
nécessité de réviser la loi sur les hydrocarbures car le secteur connait de grands changements dans le monde obligeant l’Algérie à se mettre au
diapason". Au passage, il a cité l'exemple des Etats unis d'Amérique, l'un des clients
du gaz algérien qui a réalisé une autosuffisance en exploitant le gaz de schiste et du Qatar qui a trouvé une voie vers le marché européen et du
Mozambique qui a découvert un immense gisement de gaz naturel. A propos du groupe pétrolier national, Ahmed Ouyahia a déclaré
que Sonatrach a connu une "perturbation", estimant que "cette société et ses cadres ont en été victimes".
"C'est à l'histoire d'apporter une réponse sur ce dont a fait l'objet ce groupe, considéré comme la colonne vertébrale de l'économie nationale
aujourd'hui et dans les vingt années à l'avenir", a-t-il ajouté. Le Premier ministre avait visité auparavant la raffinerie RA1Z et le
complexe GL3Z d'Arzew, et suivi un rapport sur le bilan d'activités du
groupe Sonatrach. M. Ouyahia était accompagné, dans sa visite à Oran, d’une délégation
composée du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et du ministre
des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane.
Hydrocarbures: le gouvernement encourage l’investissement notamment en gaz de schiste (APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, envisite dimanche au pôle pétrochimique d’Arzew (Est d’Oran), a souligné que le gouvernement
encourage l’investissement dans le secteur des hydrocarbures,
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notamment en gaz de schiste, au regard des capacités dont dispose le
pays. Le chef de l’exécutif, qui s’exprimait à l’issue d’une communication que lui
a été faite au niveau de la raffinerie RA1Z sur le bilan des activités de
Sonatrach, a insisté sur la nécessité d’investir dans le domaine du gaz de schiste.
"Nous estimons que le groupe pétrolier national dispose de capacités nécessaires pour expliquer au peuple algérien qu’il ne s’agit pas là d’une
démarche aventurière mais d’une option visant à garantir l’avenir en matière énergétique", a ajouté le Premier ministre.
Par ailleurs, il a considéré que "les potentialités de Sonatrach permettent d’être optimistes quant aux perspectives d’avenir. Pour le secteur des
énergies. C’est un message d’espoir au peuple algérien, notamment en cette période difficile marquée par une fluctuation des cours du pétrole sur
les marchés internationaux", a-t-il indiqué. M. Ahmed Ouyahia a réaffirmé que le pétrole demeurera un moteur
essentiel dans l’économie nationale, et le gouvernement continuera à assister Sonatrach dans ses différents projets d’investissement.
Il a également tenu à féliciter le groupe pétrolier pour toutes ses
performances en dépit des difficultés auxquelles il fait face ces dernières années, tout en l’assurant de la confiance du Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika et du gouvernement. "Il est temps pour que Sonatrach exploite toutes ses énergies au service
de l’entreprise et du pays", a-t-il exhorté les responsables de la firme pétrolière nationale.
M. Ouyahia, qui a entamé une visite au pôle pétrochimique d’Arzew (Est d’Oran) est accompagné d’une délégation composée de Mustapha
Guitouni, ministre de l’Energie, Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales et Abdelghani Zaalane, ministre des Travaux
publics et des Transports, rappelle-t-on.
Sonatrach prévoit une recette de plus de 31 milliards de dollards
en fin 2017 (APS)
Sonatrach prévoit une recette de plus de 31 milliards de dollards en fin 2017, a-t-on annoncé lors d'une présentation faite par un des cadres de
ce groupe pétrolier au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dimanche à Arzew.
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En septembre dernier, un excédent de plus de 4 milliards de dollars par
rapport à la même période de l'année 2016 a été réalisé, a-t-on souligné. Sonatrach a réalisé en 2016 une recette de 27,910 milliards de
dollars, a-t-on rappelé, signalant une production de 106 millions de
tonnes équivalent pétrole. Il s'agit de produits de pétrole brut, de condensat, de gaz naturel liquéfié
et de produits raffinés.
Avec ses 154 filiales, Sonatrach est la seule compagnie africaine à développer de multiples activités (APS)
Grâce à ses 154 filiales, Sonatrach est la seule compagnie africaine à développer des activités depuis l’exploration pétrolière jusqu’à la pompe à
essence, a relevé une étude de l’Institut français de relations internationales (IFRI), soulignant qu’elle doit faire face à des défis
importants. Sonatrach a créé une véritable oasis de compétences dans l’appareil
étatique (...), mais elle a besoin du privé pour mettre en valeur son domaine conventionnel, a indiqué une étude sur les stratégies des
compagnies pétrolières nationales africaines, réalisée par Benjamin Augé, professeur d’université et rédacteur en chef de la lettre d’information
Africa Energy Intelligence. L’étude, publiée samedi à Paris, dont l’APS détient une copie, porte sur le
cas de trois compagnies pétrolières nationales de pays africains, l’Algérie (Sonatrach), le Nigeria (NNPC) et l’Angola (Sonangol), qui ont produit en
2016, selon son auteur, respectivement 1,1 million, 2 millions et 1,8
million de barils par jour en moyenne. Elle fait savoir que ces compagnies d’Etat doivent composer avec des défis
lourds pour maintenir leur production d’hydrocarbures et attirer les investissements étrangers, relevant qu’elles ont dû trouver de nouveaux
marchés pour leurs exportations de brut léger du fait de l’essor des pétroles de schiste aux Etats-Unis et l’effondrement des importations
américaines. Dans le chapitre consacré à Sonatrach, M. Augé, qui focalise ses
recherches sur la gouvernance des secteurs pétrolier, gazier et électrique dans les pays africains, a indiqué, selon les derniers chiffres disponibles,
que Sonatrach a mis au jour en effort propre de 32 des 33 découvertes de ressources d’hydrocarbures en 2016.
La consommation énergétique interne a considérablement augmenté Selon les mêmes chiffres, ses filiales ont réalisé 94 forages d’exploration
sur les 106 effectués et, en matière des activités de développement, sur
les 144 puits, 111 l’ont été par Sonatrach. Près de 98 millions de tonnes équivalent de pétrole ont été exportés à
l’étranger, équivalent de 33,1 milliards de dollars, contre 67 milliards de
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dollars en 2014, soit 41% du budget du pays, a précisé l’étude qui
souligne que la société doit composer avec de nombreux défis. Le document indique que Sonatrach s’épuise financièrement afin de tenter
de stabiliser sa production, notant que le volume total d’hydrocarbures
produit a stagné depuis plus d’une décennie avant de remonter sensiblement en 2016, mais seulement pour la partie gaz dont ses
exportations, a-t-il fait remarquer, sont limitées et les capacités d’exportation sont sous-utilisées.
Parmi les défis, le document évoque la consommation qui a considérablement augmenté entre 2005 et 2016 passant de 249.000
barils par jour à 412.000 barils par jour. Analysant la part de la production exportée qui s’est sensiblement réduite
dans la dernière décennie, le document estime que la baisse de la production est due à la loi relative aux hydrocarbures de 2005, soulignant
que les investissements privés dans le secteur pétrolier sont ainsi en baisse depuis plus de dix ans.
Quant aux énergies renouvelables, l’étude estime que l’Algérie reste aujourd’hui en retard malgré son fort potentiel solaire, relevant que les
investissements par Sonatrach, dans ce domaine, sont limités à ce jour.
Sonatrach: le financement non conventionnel permettra de
relancer les investissements (APS)
Le directeur exécutif des finances du groupe Sonatrach, M'hamed Kerroubi a indiqué mercredi à Alger que le recours au financement non
conventionnel permettra au groupe de relancer ses investissements à travers la résolution du problème de manque de liquidité qu'il rencontre
en dépit de sa bonne santé financière.
Répondant aux questions des membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), en qualité de
représentant du président directeur général du groupe Sonatrach, M. Kerroubi a indiqué que le groupe "a accueilli avec satisfaction le recours
au financement non conventionnel pour régler les titres du trésor, ce qui lui permettra de poursuivre ses investissements notamment dans le
domaine de l'exploration, l'extraction, le développement et la réalisation des raffineries".
Il a affirmé dans ce sens que Sonatrach ne connaissait pas une situation de déficit financier mais souffrait d'un grand manque de liquidité
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financière qui entraine un recul du volume de ses investissements,
particulièrement dans le domaine de l'exploration qui nécessite d'importants fonds.
Le financement non conventionnel contribuera toutefois à renouer avec
l'équilibre dont elle a besoin -en qualité de société pétrolière- pour investir dans l'exploration et l'extraction du pétrole en vue de renouveler ses
réserves et garantir ce faisant le développement de l'entreprise sur le moyen et long terme.
Il a indiqué par ailleurs que Sonatrach affectera une partie des fonds qu'elle recevra par le biais du mécanisme de financement non
conventionnel pour la réalisation de deux raffinerie à Tiaret et Hassi Messaoud.
Les avis d'appel d'offre pour ces deux projets seront lancés "prochainement", a ajouté le même responsable, qui prévoit le lancement
des travaux début 2018. Selon M. Kerroubi, la réalisation d'une seule raffinerie nécessite un investissement avoisinant les 3 à 4 milliards de
dollars. Ces raffineries, une fois en service, permettront de réaliser
l'autosuffisance en carburant à partir de 2021, ce qui mettra fin aux
pertes financières enregistrées en raison du différentiel entre le prix réglementé du carburant vendu en Algérie et son prix réel dans les
marchés internationaux, acquis par le groupe par l'entremise de sa filiale Naftal.
Cette différence dans les prix des revenus du carburant a atteint durant la période 2010-2011 plus de 135 milliards de dinars, une différence que
Sonatrach a supporté en baissant les comptes des capitaux. Pour les années 2012, 2013 et 2014 cette différence a atteint 904
milliards, un montant transféré en titres en vertu d'une décision datée du 16 novembre 2015 après la promulgation d'une loi enjoignant le trésor de
supporter cette différence. Selon les chiffres fournies par le directeur exécutif des finances du groupe
Sonatrach, le montant global du différentiel sur les prix durant la période 2015-2016 a atteint 351 milliards de dinars, ce chiffre devrait atteindre
pour les années 2017, 2018 et 2019 près de 711 milliards de dinars.
Le rachat, par la Banque centrale, des titres du Trésor émis au profit de la Sonatrach en compensation du différentiel sur les prix des carburants
importés et de l'eau dessalée, sera parmi les plus importantes utilisations du financement conventionnel et qui devra être initiée dès l'adoption du
projet de loi portant amendement de l'ordonnance de 2003 relative à la monnaie et au crédit.
Dans son exposé des difficultés financières rencontrée par la Sonatrach, le même responsable a indiqué que le groupe a examiné l'année dernière la
possibilité de procéder à la vente de 20% de la valeur des titres -taux autorisé par la loi- pour obtenir la liquidité dont il avait besoin, mais il a
fait toutefois machine arrière sur cette décision qui aurai provoqué une importante crise de liquidité bancaire.
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"Nous avons pris une décision très difficile et responsable, mais grâce au
financement non conventionnel nous allons résoudre le problème de liquidité", a-t-il affirmé.
Près de 70% des revenus de Sonatrach en exportations des hydrocarbures
sont versés au Trésor à travers les mécanismes de fiscalité pétrolière, contre 30% affectés à l'investissement et au budget d'exploitation du
groupe, a fait savoir M. Kerroubi.
Raffinerie d’Arzew : M. Ouyahia insiste sur la nécessité d’augmenter la production des carburants (APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en visitant dimanche la raffinerie RA1Z d’Arzew, a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour
augmenter la production des carburants. "Les importations des carburants nous reviennent très chères et la
dépréciation de la valeur du dinar rend la situation encore difficile. Il est
donc nécessaire d’intensifier les efforts pour augmenter la production des carburants", a souligné le Premier ministre.
Dans ce contexte, le PDG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a annoncé que la raffinerie d’Alger sera opérationnelle début
2018 et que des appels d’offres seront lancés prochainement pour la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud et de Tiaret.
"Tous ces projets permettront d’augmenter la production des carburants afin de répondre aux besoins nationaux", a-t-il assuré.
Auparavant, le Premier ministre avait suivi une présentation de cette importante installation industrielle, implantée au pôle pétrochimique
d’Arzew. La raffinerie a été réalisée en 1970 et 1972, avant de bénéficier d’un
projet de réhabilitation de ses installations à la fin de l’année 2008. Son entrée en exploitation date de février 2012.
Les travaux de réhabilitation de cette raffinerie ont porté sur la
modernisation de ses outils de production, notamment l’instrumentation, le réseau électrique ainsi l’augmentation de sa capacité de production.
Dans ce cadre, la capacité de traitement du pétrole brut est passée de 2,5 millions tonnes à 3,75 millions de tonnes par an. L’opération a permis,
entre autres, l’installation d’une série d’équipements modernes, comme une nouvelle torche et des unités nouvelles, permettant la fabrication
d’essence sans plomb. La raffinerie RA1Z produit annuellement 130.000 tonnes de GPL, 500.000
tonnes d’essences, 450.000 tonnes de naphta, 291.000 tonnes de kérosène, 1,5 million de gazole, 700.000 tonnes de fioul, 160.000 tonnes
de lubrifiants et 140.000 tonnes de bitumes. Le parc de stockage au niveau de cette raffinerie est composé de 212
bacs, dont les capacités varient entre 8.000 et 60.000 m3 et six sphères
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pour le stockage des GPL (propane et butane), tandis que l’acheminement
des produits se fait par camions, pipes et navires, a-t-on expliqué. M. Ouyahia est accompagné de Mustapha Guitouni, ministre de l’Energie,
Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et
Abdelghani Zaalane, ministre des Travaux publics et des Transports.
Ouyahia-Arzew: 26 nouveaux gisements pétroliers et gaziers découverts depuis janvier (APS)
Au total 26 nouveaux gisements de pétrole et de gaz ont été découverts
en 2017 dans le Nord et le Sud du pays, a-t-on annoncé lors d’une communication sur les activités de Sonatrach, présentée au Premier
ministre Ahmed Ouyahia, en visite dimanche au pôle pétrochimique
d’Arzew(Est d’Oran). "Ces découvertes ont été faites par les équipes de Sonatrach durant la
période allant de janvier à fin septembre 2017. Ces nouveaux gisements représentent des réserves estimées à 130 millions tonnes équivalent
pétrole (TEP)", a précisé le Directeur de la planification du Groupe pétrolier national, A. Mazighi Sonatrach prévoit plus de 30 nouvelles
découvertes avant fin 2017 alors que, durant toute l’année dernière, 30 découvertes ont été réalisées, a rappelé le même responsable.
Pour répondre à ses besoins nationaux et à l’exportation, l’Algérie a besoin d’une production annuelle de 190 millions TEP, a-t-il ajouté.
Auparavant, en visitant la raffinerie RA1Z d’Arzew, le Premier ministre avait insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour augmenter la
production des carburants. "Les importations des carburants nous reviennent très chers et la
dépréciation de la valeur du dinar rend la situation encore difficile. Il est
donc nécessaire d’intensifier les efforts pour augmenter la production des carburants", a-t-il souligné.
Dans ce contexte, le PDG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour a annoncé que la raffinerie d’Alger sera opérationnelle au début
de l’année 2018 et que des appels d’offres seront lancés prochainement pour la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud et de Tiaret.
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M. Ouyahia est accompagné d’une délégation composée de Mustapha
Guitouni, ministre de l’Energie, Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et Abdelghani Zaalane, ministre des Travaux
publics et des Transports.
Ouyhia: le paiement des dettes des entreprises publiques
permettra d'injecter 1000 milliards de DA dans (APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé mercredi que le paiement des dettes des entreprises publiques permettra d'injecter 1000 milliards
de dinars dans le réseau bancaire, et ce après l'adoption de la loi sur la monnaie et le crédit, dans sa version modifiée, par les membres des deux
chambres du Parlement. Répondant aux questions des journalistes à l'issue de la séance de vote
sur le Plan d'Action du Gouvernement au Conseil de la Nation, M. Ouyahia a indiqué que "cette masse monétaire qui sera injectée dans le réseau
bancaire devrait présenter davantage de soutien au développement national et au financement de projets productifs" .
La loi sur la monnaie et le crédit amendée et complétée- ayant introduit le financement non conventionnel- qui sera prochainement présentée devant
l'Assemblée populaire nationale (APN), permettra au Trésor public de
recourir à des emprunts auprès de la Banque centrale d'Algérie en vue de payer les dettes des entreprises publiques et de soutenir les projets
d'investissement. "Le pays compte actuellement 6 banques publiques et 14 banques
étrangères exerçant leurs activités conformément à la loi" précise le Premier ministre qui a ajouté que l'Algérie "traite avec toutes ces
banques". "La loi sur la monnaie et le crédit permettant au trésor public d'emprunter
directement auprès de la Banque centrale d'Algérie n'aura aucun impact négatif sur les prix des produits de consommation", a rassuré M. Ouyahia,
affirmant "je dis aux citoyens n'ayez pas peur de ce nouveau mécanisme car il n'entrainera pas une flambée des prix".
Le Premier ministre a expliqué aux journalistes que "la hausse actuelle des prix des produits de consommation n'a aucun lien avec le projet de loi sur
la monnaie et le crédit, ce dernier n'étant pas encore entré en vigueur",
imputant cette situation aux spéculateurs. "La hausse des prix n'est pas liée aux emprunts que le Trésor contractera
auprès de la Banque, car la loi sur le crédit n'a pas encore été adoptée", a-t-il expliqué, ajoutant que cette flambée était due aux spéculateurs qui
profitent de la hausse des prix sur le marché". M. Ouyahia a indiqué que la polémique suscitée autour de la question de
l'inflation que produirait l'application du financement non conventionnel est trop exagérée.
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Le Premier ministre a assuré que cette nouvelle loi permettra au pays de
poursuivre son processus de développement puisque le gel des projets sera levé, notamment dans les secteurs de l'Education nationale et de la
Santé. "Cette mesure sera salutaire", a-t-il affirmé.
Répondant à une question de l'APS sur l'instance de contrôle de la mise en oeuvre du mécanisme de financement non conventionnel, M. Ouyahia a
indiqué qu'après l'adoption de la loi sur le crédit et la monnaie, le Président de la République promulguera un décret présidentiel qui prévoit
la création d'une instance qui sera indépendante du gouvernement et chargée du
suivi de l'opération de financement et de la mise en place d'une feuille de route portant sur les réformes financières et structurelles à mettre oeuvre.
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia avait déclaré qu'une "commission installée au niveau du ministère des Finances sera chargée
du contrôle et du suivi de l'application du mécanisme du financement non conventionnel".
LF 2018: 400 milliards de DA pour le paiement des redevances des entrepreneurs (APS)
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué, mercredi, qu'un montant
de 400 milliards de DA sera affecté au profit des entrepreneurs économiques dans le cadre de la loi de Finances 2018 qui a été présentée
ce jour devant le conseil du gouvernement. Répondant aux préoccupations des membres du Conseil de la nation
autour du Plan d'action du gouvernement, M. Ouyahia a précisé que le Projet de loi de finances 2018 a consacré un montant de 400 milliards de
DA pour le paiement des redevances dues aux entrepreneurs algériens et étrangers.
"Les entrepreneurs sont en difficulté mais les chantiers ne sont pas à l'arrêt. Cette mesure est salutaire pour les entrepreneurs et leur
familles", d'autant que les pouvoirs publics ont prolongé les délais de
réalisation en vue d'accorder davantage de temps aux entrepreneurs qui subissent des pressions financières, a souligné M. Ouyahia.
Le Premier ministre a cité, à titre d'exemple, une grande entreprise chinoise de construction, dont le montant de des redevances est estimé à
70 milliards de DA.
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Le financement non-conventionnel va donner une "flexibilité
financière aux entreprises bénéficiaires" (Brahim Guendouzi) (Maghreb Emergent)
Les 1000 milliards s de dinars que le Gouvernement compte injecter dans
le circuit bancaire vont permettre au Trésor public de rembourser les dettes de SONATRACH et SONELGAZ et donner une certaine flexibilité
financière aux autres, soutient l’économiste Brahim Guendouzi. Entretien. Ahmed Ouyahia a affirmé mercredi que le paiement des dettes des
entreprises publiques permettra d'injecter 1000 milliards de dinars dans le réseau bancaire, et ce après l'adoption de la loi sur la monnaie et le crédit.
Qu'est-ce que cela signifie? L’entrée en action du mécanisme de financement non conventionnel
après l’adoption par le Parlement des changements opérés dans la loi sur la monnaie et le crédit (LMC), permettra sans doute au Trésor public
de rembourser les dettes de deux entreprises publiques importantes, en
l’occurrence SONATRACH et SONELGAZ. Il est nécessaire de rappeler l’origine de ces dettes qui est les subventions publiques du prix du
carburant ainsi que du KWH pour l’électricité. Les ressources financières seront mises à leur disposition dans leurs
comptes bancaires. Cela devrait donner une certaine flexibilité financière aux entreprises concernées en matière d’arbitrage par rapport à leurs
projets d’investissements dans le cadre de leurs stratégies de développement à moyen et long terme. Le système bancaire peut
également bénéficier des nouvelles liquidités qui arrivent et donc pouvoir faire face également au tarissement des ressources financières dans le
circuit bancaire après les importants placements effectués lors de l’emprunt obligataire national de 2016.
Cette masse monétaire qui sera injectée dans le réseau bancaire devrait, selon Ahmed Ouyahia, présenter davantage de soutien au développement
national et au financement de projets productifs. Aller vers une économie
productive est-il possible dans la conjoncture actuelle où l'on se prépare à utiliser ce que les experts appellent "la fausse monnaie" alors qui cela n'a
pas été possible lorsque l'Algérie dormait sur des milliards de dollars? Le financement des investissements productifs est du ressort des
entreprises publiques et privées. Les freins actuels à l’entrepreneuriat sont nombreux, parmi lesquels le climat des affaires dont il faut peut être
rappeler le classement dans le Doing Business de la Banque mondiale, à
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savoir le 156e rang sur 190 pays en 2016. Aussi, le système bancaire et
financier est considéré comme l’une des contraintes à la réalisation des projets productifs. Ajouter à cela la règle bloquante de 51 / 49 à l’égard
des investissements directs étrangers.
En revanche, le recours au financement non conventionnel sur une période de cinq ans, peut atténuer certes la pression sur les finances
publiques mais avec un grand risque, celui de l’accélération de l’inflation. Cette dernière, si elle n’est pas maîtrisée, sera susceptible d’anéantir tous
les efforts en faveur du développement économique. Les expériences à méditer à travers le monde ne manquent pas !
Le même Ahmed Ouyahia, allant à contre-courant de la majorité des économistes et financiers, affirme que "la loi sur la monnaie et le crédit
permettant au trésor public d'emprunter directement auprès de la Banque centrale d'Algérie n'aura aucun impact négatif sur les prix des produits de
consommation". Cette affirmation est-elle raisonnable selon vous? Le recours au financement non conventionnel dans des économies comme
celle de l’Algérie peut être une source d’accélération de l’inflation. L’écart inflationniste avec les pays partenaires entraînera une forte dépréciation
de la monnaie nationale, selon la règle de la parité des pouvoirs d’achat,
et donc une hausse des prix à l’importation aussi bien des produits de consommation que des matières premières et produits semi-finis, d’autant
plus que les pratiques du commerce extérieur font subir déjà aux transactions commerciales des surfacturations. Le taux de change effectif
réel du dinar constitue justement un facteur d’ajustement de la balance commerciale. Il doit suivre une trajectoire correspondant aux variables
économiques fondamentales du pays. Enfin, l’indicateur fondamental à suivre de plus près est celui du niveau des réserves de changes qui
s’établit actuellement à 101 milliards de dollars.
Importations: hausse des produits alimentaires et baisse des médicaments sur les 8 premiers mois (APS)
La facture d'importation des produits alimentaires a augmenté à 5,9 milliards de dollars sur les huit (8) premiers mois de l'année en cours
(contre 5,44 milliards de dollars durant la même période de 2016), tandis que celle des médicaments a connu une baisse de près 7%, a appris l'APS
auprès des Douanes. Pour ce qui concerne les laits et produits laitiers, la facture a bondi à
1,011 milliard de dollars entre début janvier et fin août 2017, contre 658,16 millions de dollars durant la même période de l'année dernière, en
hausse de 53,7%, détaille le Centre national de l'information et des statistiques des Douanes (Cnis).
Une même tendance haussière est constatée pour les sucres et sucreries
dont les importations se sont chiffrées à 755,91 millions de dollars contre 596,6 millions de dollars, soit une augmentation de 26,71%.
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Pour les huiles destinées à l'industrie alimentaire, leurs importations ont
grimpé à 570,5 millions de dollars contre 469,1 millions de dollars, en hausse de 21,62%.
Quant aux céréales (blé dur, tendre...), semoule et farine, ils ont été
importés pour un montant de 1,93 milliard de dollars contre 1,87 milliard de dollars, en hausse de 3,44%.
La facture d'importation du café et thé a atteint 287,75 millions de dollars contre 270 millions de dollars (+6,95%).
Quant aux légumes secs et autres, ils ont été importés pour un montant de 228,12 millions de dollars contre 183,8 millions de dollars (+24,1%).
Concernant les viandes, elles ont été importées pour 162,8 millions de dollars contre 167 millions de dollars sur la même période de 2016, soit
une diminution de 2,52%. Par contre, la facture d'importation des médicaments a reculé en passant
à 1,26 milliard de dollars contre 1,35 milliard de dollars, en baisse de près de 7%.
L’agriculture au cœur de la stratégie économique du gouvernement (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche,
Abdelkader Bouazgui, a affirmé samedi après-midi à Batna que l’agriculture se trouvait ''au c£ur de la stratégie économique du
gouvernement''. Lors de sa visite à une exploitation agricole de culture de pommiers à
Meryal dans la commune d’Ayoun Lassafir, le ministre a indiqué que l’agriculture occupe une place d’excellence dans le plan du gouvernement
adopté dernièrement. Le Premier ministre a eu l’occasion, a-t-il ajouté, d’aborder le programme du secteur articulé autour de l’extension des
terres agricoles et la surface irriguée et la diversification pour atteindre l’autosuffisance outre le développement des industries de transformation.
L’agriculture restera ‘‘soutenue’’ conformément à l’engagement pris par le président de la République Abdelaziz Bouteflika en 2009, a assuré M.
Bouazgui qui a considéré que les performances réalisées dans diverses filières sont ‘‘le fruit des programmes de soutien’’. Il a cité à ce propos la
wilaya de Batna devenue ‘‘un pôle agricole par excellence’’.
Ce secteur ‘‘joue un rôle vital dans l’économie nationale et contribue à l’autosuffisance’’, a ajouté le ministre en relevant que la production
nationale de pomme qui excède aujourd’hui les 5 millions quintaux montre que l’Algérie peut relever le défi d’assurer sa sécurité alimentaire et ‘‘n’est
pas loin de le faire’’. L’Etat, a encore indiqué M. Bouazgui, a fourni tout le soutien au secteur et
‘‘demeurera à l’écoute des préoccupations des agriculteurs dans le cadre des efforts pour l’autosuffisance et l’exportation’’, car, a-t-il soutenu,
l’agriculture constitue ‘‘une alternative économique réelle pour le pays’’.
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Sur le site d’un projet de proximité de développement rurale intégré dans
la localité de Theniet El Khorchof (commune de Timgad), le ministre a mis l’accent sur l’importance de la Réconciliation nationale lancée par le chef
de l’Etat dont le 12ème anniversaire a été célébré vendredi et qui a
permis le retour des paysans à leurs terres agricoles après le rétablissement de la sécurité revivifiant les campagnes du pays.
Au cours de sa visite à la station de pêche continentale au barrage de Koudiet Lemdouar, le ministre a insisté sur l’extension de la pisciculture à
toutes les wilayas et à soutenir les agriculteurs dans cette activité. Il a en outre appelé à Chemora les agriculteurs à s’organiser en association
agricole pour mieux communiquer avec les autorités locales et trouver des solutions à leurs préoccupations.
Auparavant, le ministre a mis en service un abattoir agricole réhabilité et une nouvelle chaîne de conditionnement de lait à la laiterie Aurès et a
présidé l’ouverture de la 2ème édition du salon local des produits agricoles à la salle des expositions Assihar. Le ministre a aussi visité l’entreprise
Aurès Solaire spécialisée dans la fabrication de panneaux solaires dans le parc industriel de la commune d’Ain Yagout.
Les agriculteurs invités à assurer leurs récoltes contre les divers aléas (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche,
Abdelkader Bouazgui, a exhorté samedi de Batna les agriculteurs ''à assurer leurs récoltes contre les divers aléas dans leur intérêt''.
Lors de l’inauguration du 2ème salon local des produits agricoles à la salle Assihrar, le ministre a souligné que l’assurance évite aux agriculteurs les
grosses pertes en cas de sécheresse ou intempéries. Répondant aux préoccupations de certains paysans relatives au fonçage
de puits, M. Bouazgui a indiqué que les walis ont été appelés à aider et accompagner les agriculteurs en ce domaine.
Le ministre qui a sillonné les divers stands de l’exposition a considéré que le développement de la production agricole exige d’être accompagné
par l’investissement dans les structures de stockage et de froid nécessaire pour réguler le marché.
Auparavant, le ministre a reçu dans la forêt de Bouyelf, faisant partie du
parc national de Belezma, un exposé sur le projet d’une forêt récréative s’étendant sur 23 hectares dont 5 hectares à servir de parking aux
véhicules. Il a insisté à l’occasion sur la nécessité de valoriser ces espaces naturels.
Le ministre s’est ensuite rendu à la zone industrielle de la ville de Batna, où il procédé à la remise en service d’un abattoir avicole ayant fait l’objet
de travaux de requalification et au lancement d’une nouvelle chaîne de conditionnement de lait à la laiterie Aurès.
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Le ministre devait également visiter une exploitation agricole de culture de
pommiers à Merial dans la commune d’Ayoune Lassafir, un projet de proximité de développement rural intégré à Theniet El Khorchof (Timgad)
et la station de pêche continentale du barrage Koudiet Lemdouar avant de
clore sa tournée de travail d’une journée par l’inspection du périmètre d’irrigation agricole de la commune de Boulhilet.
Campagne labours- semailles 2017-2018 : Les céréaliers à pied
d'œuvre (L’Expression)
L'Algérie dispose de potentialités en termes de production céréalière à même d'assurer son autosuffisance en la matière.
Les acteurs de la filière céréalière vont entamer dès cette semaine leur
campagne labours-semailles avec l'objectif de réaliser de bons rendements à l'hectare. L'objectif reste à leur portée dans la mesure où
du côté des institutions concernées par la campagne on leur a assuré que «toutes les dispositions ont été prises pour qu'elle se déroule dans de très
bonnes conditions, à travers la mobilisation de tous les moyens humains et matériels». Cela veut dire que les céréaliers vont pouvoir disposer de
semences en quantité et en qualité. En effet, le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (Madrp) avance le fait que la
quantité de semences contrôlée et certifiée mobilisée pour la campagne 2017-2018 est de près de 1,13 million de quintaux (q) contre 841 100 q
durant la campagne écoulée. Cette augmentation du volume des semences mobilisé s'explique par le fait que les acteurs de la filière
recourent de plus en plus aux semences certifiées et réglementaires. Une exigence des plus logiques car ces agriculteurs savent pertinemment
qu'avec des semences de qualité l'on peut avoir des rendements
satisfaisants. En d' autres termes, les céréaliers ont compris que pour améliorer le rendement de leur production, ils doivent d'abord s'assurer de
la bonne qualité des semences qu'ils désirent acquérir, ce qui n'est pas évident car il faut préciser que la filière compte près de 2 500 agriculteurs
multiplicateurs mais qui ne maîtrisent pas tous le processus d'une part et d'autre par ne répondent qu'à hauteur de 30 à 35% des besoins des
céréaliculteurs. Toujours sur le registre de la qualité des semences, il faut
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savoir que sur les 132 variétés de semences existantes, 32 sont des
semences locales. Et que depuis 2010 ce sont 10 variétés qui ont été homologuées par l'Itgc (Institut des techniques des grandes cultures).
Autre mesure prise par le ministère de tutelle pour que la campagne
labours -semailles se déroule dans de bonnes conditions: la disponibilité des engrais nécessaires à la bonne conduite de la campagne. Selon le
ministère, la quantité mobilisée jusqu'au 18 septembre écoulé pour cette campagne est de 519 380 q. Dans le détail, ces engrais sont composés
d'engrais de fond avec 253 400 q et d'engrais de couverture avec 265 980 q (mobilisés jusqu'au 18 septembre dernier). Toujours à propos des
engrais la tutelle fait savoir que toutes les contraintes liées à l'importation et à la distribution de ce produit stratégique ont été levées suite à l'accord
du Premier ministre pour la prolongation de la durée des autorisations d'importations d'engrais jusqu'au 31 décembre 2018. Notons par ailleurs
que dans le cadre des dispositions prises par la tutelle, les Coopératives de céréales et de légumes secs (Ccls) ont procédé, depuis le 15 juillet
dernier, à l'installation d'un guichet unique regroupant la Banque de l'agriculture et du Développement rural (Badr), la Caisse nationale de
mutualité agricole (Cnma) et la Ccls, afin de faciliter l'approvisionnement
des céréaliers en intrants agricoles, notamment les semences et les engrais et les accompagner dans les procédures administratives liées aux
crédits de campagnes, plus connu sous l'appellation «Rfig», et aux assurances. On apprend également du ministère de l'Agriculture que
d'autres actions concrètes, vont être initiées en ce début de campagne 2017-2018. Dans cette optique, une réunion du Comité national de
préparation, de suivi et d'évaluation de la campagne céréalière s'est tenue le 20 septembre dernier au niveau du Madrp. Tous les acteurs
institutionnels de la filière étaient présents dans le but de discuter des mesures à prendre en charge afin d'assurer le bon déroulement de la
campagne labours-semailles 2017-2018. Comme il a été question lors de cette réunion de sensibiliser les céréaliers sur la nécessité de l'irrigation
d'appoint et de la mobilisation des moyens appropriés par l'identification des ressources en eau disponibles et exploitables et la préparation des
équipements d'irrigation sans attendre la survenue du stress hydrique. Il y
a lieu enfin de reconnaître que presque toutes les entraves rencontrées ces dernières années par les céréaliers ont fini par être levées.
Et cela suite à la volonté des pouvoirs publics de mettre les céréaliers dans les meilleures conditions de travail possibles. C'est d'autant plus vrai,
dans le sens où depuis quelque temps les pouvoirs publics ont mis en place tout un programme de soutien à l'amélioration de la production. En
clair, la mise place de tout un dispositif visant à booster la filière en amont et en aval. «C'est là une condition si nous voulons atteindre au plus vite
des niveaux de récolte qui puissent au moins nous permettre de payer nos importations de blé tendre par les exportations d'orge et de blé dur, où
nous pouvons dans l'immédiat réaliser des excédents de production», estiment de nombreux agronomes du pays. Et d'arguer dans ce sens que
«l'Algérie dispose de potentialité dans le domaine des céréales primaires à même d'assurer son autosuffisance alimentaire et de dégager une
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surproduction pour l'exportation. C'est le cas du blé dur dont la dernière
moisson a atteint 20,03 millions de quintaux, et 28% des productions obtenues sont formées d'orge pour un volume de plus de 9,68 millions de
quintaux». Rappelons enfin que du fait de leur niveau élevé de
consommation, le blé dur et le blé tendre sont pour le pays des cultures hautement stratégiques et le resteront. Devant une telle donne, il
demeure impératif d'intensifier leur production. Le pari peut être gagné.
Médicament: les opérateurs de pharmacie plaident pour une
révision de la politique des prix (APS)
L’Union nationale des opérateurs de pharmacie (UNOP) a plaidé samedi
pour une révision de la politique des prix de produits pharmaceutiques tout en affirmant que les opérateurs industriels locaux peuvent assurer la
couverture des besoins en médicaments à hauteur de 70% d'ici 2019. Pour atteindre cet objectif, fixé dans le plan d'action du gouvernement, un
contrat de développement de l'industrie pharmaceutique en Algérie a été proposé par l'Unop dont l'objectif est de passer de 50% actuellement à
70% de couverture des besoins en médicaments, a indiqué le président de
l’UNOP Abdelouahab Kerrar lors des Journées de l’industrie pharmaceutique algérienne (JIPA 2017) organisées à Alger.
Selon le même responsable, ce contrat de développement de l'industrie pharmaceutique sera soumis au Premier ministre Ahmed Ouyahia
prochainement. "Le Premier ministre a évoqué l'objectif de couvrir 70 % des besoins en
médicaments d'ici 2019 , nous disons c'est possible, car nous avons tout les moyens humains et matériels pour le concrétiser, nous proposons un
contrat de développement qui vise à renforcer l’exportation et développer notre industrie", a t-il déclaré à l'APS.
Cependant, cette démarche nécessite notamment, la mise en place d'une agence des produits pharmaceutiques "puissante" en mobilisant à sa
disposition les moyens financiers et humains et instaurer un système qui énumère les couts réels des produits, a indiqué, Dr Nabil Mellah, membre
du bureau de l'Unop dans sa présentation de contrat de
développement. Selon le document de l'Unop, "le système actuel des prix se caractérise
par sa rigidité, aussi bien sur le niveau du prix final des médicaments sur le marché, ainsi les moyens commerciales applicables à la production et à
la distribution en gros". "Nous sollicitons une politique des prix qui soit rémunératrice pour les
produits pharmaceutiques et non pas une augmentation anarchique des prix" a expliqué à l'APS, M. kerrar.
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L'Unop plaide pour "une réévaluation des prix en fonction des réalités
économique, notamment l'inflation, en tenant compte de la valeur de la monnaie locale par rapport à la devise" a-t-il souligné.
Il a fait savoir également que la couverture des besoins en médicaments
est passée de 28% en 2006 à 47% en 2016, tandis que le volume de la production a progressé durant la même période de 473 millions de dollars
à 1,8 milliard de dollars, ce qui représente une évolution annuelle moyenne qui avoisine les 9,3% a t-il ajouté.
Quant à l'agence nationale des produits pharmaceutique créée en 2008, celle-ci doit être dotée des moyens financiers et humains nécessaires pour
pouvoir jouer son rôle convenablement, a plaidé l'Unop. De son coté, le directeur de la division pharmacie au ministère de la
Santé, M.Hafedh a indiqué que l'industrie pharmaceutique a connu une importante évolution avec une production qui a atteint selon lui 51% en
fin 2016. Concernant l'appel de l'Unop pour la révision des prix des produits
pharmaceutiques, il a expliqué qu'il existe un comité interministériel ( Finances, Commerce, Sécurité sociale et Santé ) paritaire et indépendant,
dont la direction de la pharmacie au niveau de ministre de la Santé assure
le secrétariat. "Cette doléance (la question des prix) est prise en compte par les
départements ministériels concernés, a-t-il fait savoir, ajoutant qu'il " faudrait tout d'abord que le dossier soit examiner pour définir le cadre
adéquat à débattre cette demande, tout en insistant quelle sera examinée dans un système global, en conformité avec le programme du
gouvernement". Ainsi, le principal obstacle soulevé est d’ordre organisationnel qui touche
notamment à des simplifications de procédures, ainsi aux mécanismes de régulation de l’industrie pharmaceutique.
Dans ce cadre, Mme Lamia Hadj Messaoud, membre du comité des affaires règlementaires de l'Unop a estimé que "les insuffisances de la
réglementation en vigueur est la principale cause des contraintes et des mécontentements observés".
Pour faire face à cette situation, elle a suggéré d'actualiser et valider la
réglementation par l’autorité supérieure, diffuser et appliquer les directives afin de faciliter la mise en £uvre d’un recueil réglementaire et
définir clairement les rôles et responsabilités. En outre, Mme Hadj Messaoud a cité quelques exemples des contraintes
qui entravent selon elle l’avancement des projets d’investissement relatives à l’enregistrement et la commercialisation.
Textes réglementaires et banque d’Algérie : Les entraves aux
exportations des opérateurs pharmaceutiques (Le Soir d’Algérie)
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Pour les opérateurs de l’industrie pharmaceutique, les textes
réglementaires qui régissent l’exportation et la Banque d’Algérie constituent de grandes entraves pour les opérations d’export. Par ailleurs,
ils estiment que la mise en place de 151 unités pharmaceutiques
nouvelles ne fera que saturer le marché interne. Intervenant hier, aux 1res journées de l’industrie pharmaceutique
algérienne de l’Unop (Union nationale des opérateurs de la pharmacie), tenues à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration de Aïn Bénian à
Alger, le directeur général de Mérinal et membre de l’Unop, le Dr Nabil Mellah, a été comme à son accoutumée, très critique. Il s’interroge
d’abord sur le diplôme du pharmacien industriel. «Où est le diplôme de pharmacien industriel ? La base de tout développement, ce sont les
ressources humaines», dit-il. Il s’est ensuite attardé sur l’investissement industriel pharmaceutique.
«Nous avons encore des problèmes à récupérer l’agrément du ministère de l’Energie et des Mines pour l’importation des produits dangereux.
Aujourd’hui, aucun opérateur n’a l’agrément. Nous fonctionnons de dérogation en dérogation, et ce, depuis des années». Un environnement
qui, selon lui, est une cause de rupture de médicaments.
Il souligne également le manque de visibilité en raison des programmes d’importation d’intrants qui ne sont pas délivrés dans des délais précis.
«Nous avons des achats à programmer et nous devons gérer des entreprises et être compétitifs. Partout dans le monde, l’on travaille avec
un stock zéro. En Algérie, nous travaillons avec un stock de quatre à six mois car il n’y a pas de visibilité».
Selon lui, la réglementation aujourd’hui est défavorable à l’installation de sous-traitants. Pourquoi ? «Aujourd’hui, toutes les réglementations
d’exonération se basent sur le producteur. Nous souhaitons être livrés localement en gélules, en réactifs, en aluminium pharmaceutique et
autres mais nous ne pouvons pas car les opérateurs locaux ne sont pas exonérés de TVA. Par contre si vous les importez, vous êtes exonérés»,
explique-t-il. Et d’ajouter : «Comment peut-on être compétitifs s’il n’y a pas de sous-traitants ? Comment peut-on parler d’exportation quant il n’y
pas de sous-traitants locaux ?».
Autre visibilité faisant défaut signalée, celle du taux de change. S’agissant de l’exportation, le Dr Mellah affirme qu’il s’agit du parcours du
combattant. «Nous risquons la prison à chaque opération d’exportation», assure-t-il.
Quant à la taxe de 27% des frais des activités de promotion à l’export, il la conçoit comme un découragement pour les opérateurs. «Au lieu d’être
conventionnés pour encourager l’export comme il se fait dans certains pays, nos activités de promotion sont taxées», regrette-t-il.
Acteur indispensable dans l’export, la Banque d’Algérie est pour le Dg de Mérinal, «la principale entrave pour l’exportation». Selon lui, sa
réglementation est inadaptée et son environnement financier est contraignant.
«L’export ce n’est pas un discours, c’est une stratégie d’un pays que nous n’avons pas encore compris», conclut-il.
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Agrément de 151 unités, la hantise des opérateurs pharmaceutiques
Moins critique, le président de l’Unop, Dr Abdelouahed Kerrar, affirme que certes, «nous avons tous les ingrédients, entre installations et ressources
humaines, pour pouvoir exporter mais nous rencontrons de grandes
difficultés notamment le règlement de la Banque d’Algérie, les textes réglementaires qui régissent l’exportation mais aussi le transport».
Il évoque par ailleurs, les 151 agréments provisoires remis par le ministère de la Santé. Selon lui, le marché interne du médicament est
«très étroit» pour accueillir ne serait que la moitié de ces unités pharmaceutiques. Afin d’éviter cette «saturation», il prône un déploiement
vers le marché étranger. Un avis partagé par le directeur général de Quintiles Industrie médical service (IMS), Dr Hocine Mehdi, qui alerte sur
les conséquences négatives de l’arrivée de 151 unités pharmaceutiques sur le marché. «Nous allons avoir un gros problème parce qu’aucune
industrie n’est florissante quand elle se concentre uniquement sur son marché intérieur».
Il estime que si l’Algérie ne prépare pas son industrie pharmaceutique à aller conquérir d’autres marchés, en créant un environnement et un climat
adéquat, elle risque de se retrouver avec du «cannibalisme» mais aussi
avec des entreprises qui vont fermer. Ainsi, «tout le succès que nous avons pu avoir va se transformer en catastrophe industrielle», dit-il.
Habitat: la priorité est accordée aujourd'hui à la relance de tous
les projets à l'arrêt (APS)
La priorité est accordée aujourd'hui à la relance de tous les projets à l'arrêt à travers le territoire national, a affirmé, samedi à Sidi Bel-Abbès,
le ministre de l’Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid
Temmar. Lors d’une visite de travail et d’inspection dans la wilaya, le ministre a
indiqué que tous les projets inscrits pour le secteur de l’habitat tous programmes confondus et qui ont connu des problèmes d’arrêt des
travaux seront relancés et leurs problèmes résolus, en plus du lancement des projets d’habitat inscrits concernant la formule location-vente.
"Nous rassurons tous les citoyens que la plupart des programmes d’habitat AADL" seront concrétisés, a-t-il déclaré soulignant que le
citoyen ayant fait un versement bénéficiera d’un logement en application du programme du président de la République qui insiste sur le respect du
programme national portant sur la réalisation de 1,6 millions de logements et du plan d’action du gouvernement.
M. Temmar a indiqué que tous les logements inscrits au profit de la wilaya de Sidi Bel-Abbès ont été lancés, annonçant un nouveau quota
destiné aux citoyens inscrits en AADL2 disposant de bons de versement.
Le ministre a également signalé le lancement du programme de logement promotionnel aidé suspendu en 2012, rappelant que cette formule a connu
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de gros problèmes citant le cas de 16.000 LPA butant à des entraves et
des conflits divers. Abdelwahid Temmar a fait savoir, dans ce sens, qu’un groupe de travail
du ministère a été désigné pour élaborer un nouveau cahier de charges
afin d’éviter les problèmes du passé et trouver des solutions pour assurer la continuité des chantiers.
Concernant l’habitat rural, le ministre a souligné que ce mode est très important surtout pour les wilayas enregistrant une importante
activité rurale, à l’instar de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, soulignant que le plan d’action du gouvernement repose sur ce programme pour assurer la
stabilité des citoyens dans le monde rural et atténuer la tension sur l’habitat public dans les villes. Abdelwahid Temmar a annoncé que la
wilaya de Sidi Bel-Abbès sera dotée d’un nouveau quota de ce programme, en plus de la relance du quota restant portant sur la
réalisation de 161 habitations. Au sujet de l’urbanisme, de l’aménagement et de l'équipement urbains, le
ministre a mis l’accent sur l’aspect esthétique dans la réalisation de projets d’habitat qui doivent être soutenus par des commodités et
structures d’accompagnement.
Au passage, il a indiqué qu’il existe des dysfonctionnements dans l’aspect architectural dans certaines wilayas nécessitant plus de sérieux de la part
des architectes et de contrôle pour éviter les malfaçons et améliorer l’aspect esthétique en respectant les normes d’urbanisme.
Le ministre a réaffirmé que la résorption de la crise du logement demeure une priorité au programme d’action du gouvernement et de
celui du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, exigeant l'accélération du rythme des travaux, l'élargissement du parc immobilier
et l'adoption des techniques modernes de construction, nonobstant l’urbanisme et l’aménagement.
Le ministre a entamé sa visite dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès en inspectant, dans la commune d'Ain El Berd, le projet de 100 logements
publics locatifs inscrits au titre du quinquennat 2010-2014 qui sont réalisés par deux jeunes bénéficiaires de financement de l’Agence de
soutien à l’emploi d e jeunes (ANSEJ).
A cette occasion, il a salué les efforts de telles micro-entreprises, insistant sur leur encouragement en leur octroyant des quotas dans des
projets d’habitat, en les accompagnant et en les soutenant à rembourser leurs dettes.
Dans la même commune, M. Temmar a visité le projet de construction de 45 habitations rurales collectives avant d’inspecter, dans la commune de
Sidi Lahcen, le projet de réalisation d’un pôle urbain de 1.000 logements publics locatifs, ainsi que le site de réalisation de 800 logements location-
vente au niveau de la route de Tessala où il a pris suivi un exposé sur les projets d’habitat AADL.
Le ministre s’est enquis également de l'état d'avancement du projet de réalisation de 500 LPA sur la pénétrante sud de la ville de Sidi Bel-Abbès,
du projet de 1.500 logements AADL au site "Bosquet" et du projet de restauration du vieux bâti au centre-ville.
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M. Temmar a présidé, aussi, une cérémonie de remise des clés à 347
bénéficiaires de logements AADL et ceux de 40 et 50 logements publics locatifs dans des agglomérations de Sfisef.
Plus de 80 participants prennent part au salon international "Tourisme Invest" (APS)
Plus de 80 exposants, investisseurs et acteurs nationaux et étrangers dans le domaine touristique prennent part au premier Salon international
de l'investissement et des équipements "Tourisme Invest" qui se tient au Palais des expositions (Pins maritime-Alger), a-t-on appris jeudi auprès
des organisateurs. Organisé par le groupe "Touba Tours", spécialisé dans les voyages et
l'investissement touristique, en coordination avec plusieurs entreprises et organismes concernés par le secteur du tourisme, le salon a pour objectif
de "réunir tous les acteurs nationaux et internationaux jouissant d'une
grande expérience dans le domaine du tourisme, notamment en matière d'aménagement et de réalisation de différents projets touristiques (hôtels,
stations balnéaires et campings), d'équipements, de technologie moderne, de promotion des prestations liées à l'ameublement, la décoration des
hôtels, le design et la formation, a indiqué à l'APS la Directrice de la commission en charge de la préparation du salon, Mme Salami Dounia.
La manifestation qui durera jusqu'à samedi prochain, s'inscrit dans le cadre du "développement du tourisme local en vue de promouvoir la
destination Algérie à travers la relance de l'investissement et la valorisation des potentialités touristiques pour faire du secteur un des
piliers du développement durable, a précisé l'intervenante. A cet effet, Mme Salami a souligné la nécessité d'assurer "une formation
de qualité en vue d'encourager la créativité dans le domaine des prestations hôtelières dont l'art culinaire, pour satisfaire les besoins des
clients".
Plusieurs appareils et objets destinés à l'ameublement des hôtels dont des meubles, des articles de literie, des appareils électroménagers, des
appareils de nettoyage et des objets de décoration ont été exposés, outre l'aménagement d'espaces pour l'exposition de maquettes de projets
d'investissement touristiques de différentes régions. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des orientations des autorités
publiques, vient en adéquation avec la nouvelle stratégie d'aménagement touristique pour l'horizon 2030, qui repose essentiellement sur la
valorisation de la destination touristique nationale, le développement d'offres à travers l'appui de l'investissement, l'amélioration de la qualité
des services dans le cadre du plan de qualité, le soutien du partenariat public et privé et la facilitation de l'accès aux aides financières au profit
des investisseurs pour la réalisation des projets touristiques".
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En marge de ce salon, des spécialistes dans le domaine du tourisme et de
l'investissement ont animé une conférence qui a permis d'examiner les différentes problématiques du secteur notamment dans les domaines du
tourisme et de la formation, outre la recherche de solutions efficientes
pour le développement du secteur, la garantie des conditions adéquates pour établir une véritable compétitivité avec les opérateurs du secteur du
tourisme et le renforcement de l'attrait de la destination nationale". Les participants ont estimé nécessaire d'évaluer les moyens touristiques
disponibles et de se conformer aux normes en vigueur en matière de protection de l'environnement dans le domaine touristique et aux
principales législations tracées pour faciliter la réalisation d'infrastructures touristiques et l'élaboration de plans pour le développement du tourisme.
Les exposants, représentant plusieurs pays arabes et étrangers dont la Tunisie, la Turquie, la Pologne, et la France, présenteront leurs
expériences dans le domaine du développement des activités touristiques.
Selon les statistiques du secteur du tourisme, 1199 hôtels sont recensés à l'échelle nationale d'une capacité d'accueil de 101.214 lits, dont 65 hôtels
relevant du secteur public d'une capacité d'accueil de 18.163 lits
actuellement l'objet d'une vaste opération d'aménagement et de modernisation.
Plus de 1600 projets touristiques ont été agréés, à ce jour, au niveau national par le ministère du Tourisme et de l'artisanat. Les projets en
question, d'un coût de 747 milliards DA, devraient assurer une capacité d'accueil de 200.139 lits.
225 zones d'expansion touristique (ZET) sont disponibles à travers les différentes régions du pays, d'une superficie globale de plus de 56.472 ha.
Les plans d'aménagement touristique de 34 ZET ont été approuvés, contre 121 autres objets d'études, alors que des opérations d'aménagement de
grande envergure ont concerné 10 zones destinés à l'investissement dans le domaine touristique, selon les statistiques du ministère du Tourisme.
Plus de 1.800 projets d'investissements hôteliers enregistrés en Algérie (APS)
Plus de 1.800 projets de réalisation d'infrastructures hôtelières d'une capacité d'accueil de plus 240.000 lits sont enregistrés en Algérie, dont
582 hôtels avec 75.000 lits sont en cours de réalisation, a indiqué mercredi à Alger le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hacène
Mermouri. "Au total, 1.812 projets de réalisation d'infrastructures hôtelières ont été
agréés par le ministère du Tourisme d'une capacité de 240.328 lits pour un montant global de 1.066 milliards de DA ambitionnant de créer 99.382
emplois directs", précise le ministre à l'occasion de la célébration de la
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Journée mondiale du Tourisme qui coïncide avec le 27 septembre de
chaque année. M. Mermouri a relevé que sur les 1.812 projets, "582 projets
d'investissements sont en cours de réalisation (110 vont être réceptionnés
en 2017), représentant 75.286 lits pour un coût de 350 milliards de DA et la création de 35.900 emplois directs".
Il a indiqué que le tourisme peut contribuer au développement durable "qui est devenu au fil du temps un enjeu essentiel de l'évolution de la
société", notant qu'en 2016, plus de 1,2 milliards de voyageurs internationaux ont été enregistrés dans le monde et que d'ici 2030, ce
chiffre passera à 1,8 milliards de touristes". Il a appelé à cette occasion l'ensemble des acteurs du secteur à ne
manager aucun efforts afin de développer et promouvoir une économie basée entre autre sur le tourisme pour sortir de la dépendance des
hydrocarbures. Par ailleurs, le ministre a honoré certains cadres et opérateurs privés
activant dans le secteur du tourisme pour leurs efforts visant à hisser le tourisme algérien au niveau des grandes nations aux forts potentiels
touristiques.
Inscrite cette année sous le thème "Tourisme durable, outils de développement", la Journée mondiale du tourisme vise à sensibiliser la
communauté internationale sur l'importance du tourisme et sa contribution au développement durable dans ses trois dimensions
économique, sociale et environnementale. Pour rappel, l'Algérie a été classée par l'Organisation mondiale du
Tourisme (OMT) 4ème (en 2013) puis 5ème (en 2014) pays africain ayant accueilli le plus de touristes. A la fin de 2016, plus de 2,3 millions de
touristes sont entrés en Algérie, contre 1,7 million en 2015, a-t-on appris auprès de responsables du ministère.
Banque/bourse/Assurance
Finance islamique: Lancement des premières opérations avant fin
2017 (ABEF) (APS)
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Les premières opérations bancaires de la finance islamique devraient être
lancées par certaines banques avant la fin de l'année 2017, a appris l'APS auprès du président de l'Association des banques et des établissements
financiers (ABEF), Boualem Djebbar.
"Les premières opérations portant introduction de la finance islamique dans le domaine bancaire seront lancées dans quelques banques avant la
fin de l'année en cours, tandis que les autres banques vont suivre au cours de l'exercice de 2018", avance-t-il
"Le lancement de la finance islamique est vraiment imminent au niveau des banques publiques et au niveau de l'ABEF. Nous travaillons depuis
quelque temps sur la préparation de cette opération, et ce, notamment sur le plan de la sensibilisation et de la formation", selon lui.
A ce propos, M. Djebbar précise que ce sont toutes les banques publiques qui sont en train de préparer ce projet et ont inscrit dans leur stratégie le
lancement de ce type de financement que ce soit au niveau de l'épargne ou à celui des types de financements.
Ce projet, poursuit-il, "fait partie de la volonté des banques de diversifier leurs produits et de satisfaire la clientèle potentielle".
Plus encore, ajoute le même responsable, "il y a un marché et une
clientèle qui sollicite ce type de financement. Les banques doivent donc répondre à cette demande".
M. Djebbar espère que l'introduction de la finance islamique dans le paysage bancaire du pays connaisse un succès notamment en matière de
bancarisation, de drainage d'épargne et en terme de participation au développement économique.
Pour rappel, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait annoncé récemment l'introduction de la finance islamique par deux (2) banques
publiques avant fin 2017 et par quatre (4) autres banques publiques en 2018.
Les acteurs de la monétique et du e-commerce "évoluent dans un
environnement hostile" (expert) (Maghreb Emergent)
Pour Ahmed Mehdi Omarouayache, fondateur et General Manager de "Connext", l’informel et l’absence d’un cadre réglementaire, destiné à
protéger aussi bien les e-acheteurs que les e-marchands, bloquent le développement du e-commerce. Néanmoins, selon lui, "l’engouement de
l’Algérien pour le commerce électronique et sa capacité à s’approprier de nouveaux usages", associés à "l’esprit d’initiative" de certains acteurs,
peuvent débloquer la situation. Explications dans cet entretien. Depuis son lancement en octobre 2016, environs 100.000 transactions
faites par voie électronique, soit une moyenne de 10.000 transactions par mois, ont été enregistrées. Quels sont les obstacles à son développement
? Est-ce la non–promulgation de la loi sur le e-commerce ?
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D’abord, il faut bien apprécier ce chiffre. Si on considère un pays comme
l’Algérie, avec sa démographie, sa jeunesse et son potentiel, ce chiffre peut paraitre en deçà des attentes. Par contre, pris sous un autre angle et
considérant les contraintes du terrain, ce chiffre devrait être apprécié
différemment. Il faut reconnaitre que ceux qui s’occupent de la monétique en Algérie
(GIE monétique, Banques, SATIM, Algérie Poste, et e-marchands) fournissent des efforts considérables pour faire avancer les choses. Les
TPEs (Terminaux de Paiement Electronique) sont quasiment gratuits pour les commerçants, les frais de transactions sont symboliques (autour de 2
dinars), des budgets ont été alloués à la communication et à la sensibilisation des consommateurs et l’aspect sécurité est jusqu'à présent
maitrisé. Aucun problème notable n’a été signalé. Par contre, ces acteurs évoluent
dans un environnement qu’on pourrait qualifier d’hostile : l’informel, l’absence d’ancrage juridique, le manque de confiance, le manque de
connaissances des consommateurs et parfois même des considérations d’ordre religieux constituent des entraves à l’appropriation de cet usage.
Pour que la population s’approprie l’usage de ce mode de paiement, elle
doit percevoir une réelle valeur ajoutée, un réel confort. Aujourd’hui l’Algérien lambda retire son salaire dès réception afin d’avoir
son argent en liquide utilisable instantanément. Pour le pousser à laisser cet argent dans son compte bancaire ou CCP, et le dépenser en mode
électronique, il doit avoir le même sentiment de disponibilité et d’utilisabilité que s’agissant du cash, avec en plus la facilité et le confort. Il
doit pour cela pouvoir utiliser sa carte pour les transactions les plus fréquentes, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Le choix a été pris de
commencer par les grands facturiers, c’est une décision sage, surtout au lancement, afin de maitriser les processus et gagner la confiance des
porteurs de carte. Toutefois, il faut rapidement passer à la deuxième étape qui est la
généralisation de ce mode de paiement. Aujourd’hui, les e-marchands, ce son surtout les compagnies aériennes, les assurances, Sonelgaz, Seaal,
etc. Le citoyen lambda paye son électricité et sa facture d’eau une fois
tout les deux mois, son assurance, une fois par an et prend l’avion assez rarement, alors que ses dépenses les plus récurrentes sont l’alimentation
chez l’épicier du coin, l’habillement, les transports en commun et, dans une moindre mesure les divertissements.
Donc il n’y a pas de réelle valeur ajoutée pour une large frange de la population. La démocratisation de l’acceptation du paiement électronique
et le plus gros challenge, car il faut prendre en compte l’informel qui contrôle largement le commerce de détail, ce qui fait que peu de
commerçants acceptent d’être payés par voie bancaire comme cela a été le cas pour l’usage du chèque. Il y a aussi, comme vous l’avez cité,
l’absence du cadre réglementaire avec la non promulgation de la loi sur le e-commerce, ce qui fait que ni le e-marchand ni le e-acheteur ne sont
protégés.
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Ces chiffres sont-ils prometteurs quant à l’avenir de l’e-paiement en
Algérie ? Comme je l’ai expliqué, en considérant l’environnement économique
global, on peut dire à travers les chiffres avancés que les acteurs de la
monétique ont fait du bon boulot, mais ça reste très insuffisant pour un pays comme le nôtre. Il faut s’attaquer à la racine du problème. Les
derniers chiffres annoncés par l’entreprise Jumia (grand acteur africain du e-commerce) pour son activité en Algérie sont éloquents.
La progression de ce groupe est impressionnante, même en l’absence de solution de e-paiement, ce qui démontre deux choses. La première, c’est
l’engouement de l’Algérien pour le commerce électronique et sa capacité à s’approprier de nouveaux usages. La deuxième, c’est qu’il ne faut pas
faire de blocage sur une problématique en particulier, mais plutôt faire preuve d’imagination et d’esprit d’initiative comme l’a fait cette entreprise
dans plusieurs pays africains. Qu’est-ce qu’il convient de faire, dans la conjoncture actuelle, pour
généraliser ce procédé de paiement ? D’abord, il faut considérer que c’est le challenge de tout un écosystème et
avoir l’intelligence d’élargir la base de travail et d’impliquer plus d’acteurs.
Je pense qu’il faut aussi faire un travail de sensibilisation auprès des potentiels e-marchands et de faire confiance à une nouvelle génération de
startups innovantes et motivées qui pourraient entrainer dans son élan les acteurs traditionnels du commerce et des services.
Avec le déploiement de la 3G et de la 4G, ainsi que la généralisation de l’usage des smartphones, l’Algérie est-elle prête à se lancer dans le
paiement mobile (m-paiement) ? Techniquement, l’Algérie est prête depuis déjà longtemps. Par contre,
c’est plus le modèle de déploiement et le rôle de chacun des acteurs qui restent à bien définir. Beaucoup parlent du modèle africain, plus
particulièrement kenyan, mais est-ce le meilleur modèle pour l’Algérie. Le développement du m-paiement dans les pays d’Afrique s’est fait dans un
contexte particulier avec un très faible taux de bancarisation, ce qui n’est pas le cas de l’Algérie.
Faut-il pour autant fermer cette activité aux établissements non bancaires
? Sachant que de part le monde des startups innovantes et disruptives
réalisent l’essentiel des avancées de ce qu’on appelle aujourd’hui la "FinTech". Je pense que les banques algériennes devraient s’ouvrir et
créer un écosystème de startups autour d’elles afin de profiter de leur créativité, compétences et souplesse.
BNA-SNTF: Un crédit de plus de 58 milliards DA pour des projets
d'investissements (APS)
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Une convention de financement de 58,52 milliards de dinars a été signée
entre la Banque nationale d'Algérie (BNA) et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) pour le financement de projets de
développement et de modernisation de cette entreprise publique de
transport. Mise en place sous forme de consortium avec l'ensemble des banques
publiques dont la BNA en qualité de chef de file, cette convention de financement a été paraphée par le Directeur général de la SNTF, Yacine
Bendjaballah, et le P-dg de la BNA, M. Achour Aboud, en présence de ministre des Finances, M. Abderrahmane Rouya, et celui des Travaux
publics et des transports, M. Abdelghani Zaalane. Ce crédit est assorti d'un taux d'intérêt bonifié de 1,5% et d'une durée de
remboursement de 30 ans dont 10 ans de différé. Ce prêt permettra de financer la deuxième phase du programme de
modernisation 2020-2025 de la SNTF, a précisé M. Bendjaballah à la presse.
Il s'agira de financer l'acquisition de nouveaux trains, des pièces de rechange, la réparation et la remise en service des trains accidentés, la
réhabilitation et la modernisation de 30 locomotives diesel électriques,
l'entretien des nouvelles lignes réceptionnées et l'acquisition des équipements de signalisation (ERTMS), a-t-il expliqué.
Pour sa part, le P-dg de la BNA a indiqué que le montant de 58,52 milliards DA représentait le reliquat de l'enveloppe de financement
accordée en 2011 par un Conseil interministériel d'un montant global de 120 milliards de DA dont une première tranche de 61,48 milliards de
dinars a été affectée pour la première phase 2015-2020 de ce programme.
Sur ce point, le ministre des Travaux publics et des transports a fait savoir que la première tranche du crédit octroyé à la SNTF a été consacrée à
l'achat de 30 locomotives et de 380 wagons pour le transport du phosphate et à la réhabilitation de 202 wagons pour le transport des
voyageurs et à l'acquisition de 17 trains. Pour rappel, il est prévu l`acquisition de 17 trains de voyageurs bi-modes
(diesel et électrique) du type Coradia en 2018 dont le contrat a été signé
avec le constructeur français Alstom pour un montant global d'environ 200 millions d'euros.
Concernant la réhabilitation, elle se fait avec l`assistance technique du groupe américain General Electric International (GEI) pour un délai de
réalisation de 28 mois (à partir de 2015) pour un coût de 20,2 millions de dollars.
En 2016, la SNTF a réalisé un chiffre d`affaire de 1,8 milliard DA pour le transport de 3,5 millions de tonnes de marchandises, tandis que dans le
transport de voyageurs, son chiffre d'affaires a été de deux (2) milliards DA en ayant transporté 38 millions de voyageurs.
L'entreprise prévoit, pour 2017, le transport de 9,5 millions tonnes de marchandises (chiffre d'affaires de 4 milliards DA) et de 46 millions
voyageurs (2,4 milliards DA), et vise un objectif de transporter entre 17 et 18 millions de tonnes de marchandises entre 2019 et 2020.
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Coopération
Installation de la commission d'orientation stratégique et la
commission de supervision du programme de coopération PADSEL NOA (APS)
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la
Femme, Ghania Eddalia, a procédé, jeudi soir à Alger, à l'installation des
membres de la commission d'orientation stratégique et la commission de supervision du programme de coopération PADSEL NOA, établi en
partenariat entre l'Algérie et l'Union européenne. Outre la ministre, des représentants de plusieurs ministères et instances
concernées par ce programme ainsi que l'ambassadeur de l'UE à Alger, John O'Rourke ont assisté à la cérémonie d'installation de ces deux
commissions. Avec une enveloppe financière de 43,4 millions d'euros, dont la
contribution algérienne estimée à 23,4 millions d'euros et celle de l'UE à 20 millions d'euros, ce programme concerne 25 communes relevant de 6
wilayas à savoir Chlef, Saida, Tissemsilt, Tiaret, Médéa et Ain Defla. Il a pour objectif de "lutter contre les inégalités socio-économiques à
travers le développement durable dans les communes des wilayas susmentionnées en vue d'améliorer les conditions de vie des catégories
sociales bénéficiant des aides sociales, les chômeurs, les personnes aux
besoins spécifiques ainsi que la femme rurale et de créer davantage de postes d'emploi", a précisé le Directeur du projet, Boukhalfa Samir.
Lors de son allocution, à cette occasion,Mme. Eddalia a affirmé que l'Algérie vit, aujourd'hui, "des mutations sur tous les plans qui reflètent
son développement et ses tentatives de mobiliser ses ressources au profit des citoyens et de consacrer ses efforts au développement, à la
production et à la création de la richesse et des postes d'emploi". Se félicitant des différents mécanismes de coopération offerts par l'UE au
partenaire algérien, la ministre a souligné que le programme de coopération PADSEL NOA était "un nouveau jalon dans le partenariat"
entre le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme et l'Union Européenne en Algérie. Le programme
s'inscrit dans le cadre de "renforcer la volonté" des pouvoirs publics à concrétiser la démocratie participative, en conjuguant les efforts de toutes
les instances, les citoyens, les élus et la société civile, a-t-elle ajouté.
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La ministre a fait savoir que son département ministériel vise, à travers
l'installation de ces commissions, à mettre en oeuvre le partenariat avec l'UE dans le domaine du développement local durable et à accompagner
son Agence du développement social, afin de pouvoir mettre en oeuvre ce
programme dans les 25 communes des 6 wilayas. Pour sa part, l'ambassadeur de l'UE à Alger John O'Rourke, s'est félicité du
niveau du partenariat liant l'Algérie et l'UE, traduit par nombre de projets dans différents domaines, entre autres, les collectivités locales, la pêche,
l'artisanat et plusieurs projets de jumelage.
Signature de deux conventions entre les chambres de commerce algérienne et jordanienne (APS)
L'Algérie et la Jordanie ont signé jeudi à Amman, une convention pour la
création d'un Conseil d'affaires algéro-jordanien et une autre de coopération entre les chambres algérienne et jordanienne de commerce et
d'industrie. Ces conventions ayant sanctionné la réunion du forum des hommes
d'affaires algériens et jordaniens, premier du genre, ont été signées par le président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI),
Mohamed Laid Benamor et le président de la chambre jordanienne de commerce, Naïl El-Kabarati, en présence du ministre jordanien de
l'industrie et du commerce, Yaroub Qudah, en marge de la tenue du forum économique arabo-africain en Jordanie.
La première convention porte sur la création d'un conseil d'affaires algéro-jordanien en vue de "renforcer et d'élargir les relations et les contacts
économiques, commerciaux, scientifiques, techniques et dans les
domaines d'affaires entre les promoteurs de projets, les chefs d'entreprises, les hommes d'affaires, les forums d'affaires et les syndicats,
outre la promotion de la coopération bilatérale entre les PME des deux pays.
Les deux parties œuvrent, dans le cadre de cette démarche, "à échanger les informations d'intérêt commun, à réviser les législations et les lois et à
réorganiser les douanes, ainsi qu'à assurer les conditions nécessaires à une participation active aux rencontres internationales et nationales
spécialisées, outre la coopération dans les domaines de l'arbitrage commercial et maritime international, des brevets d'invention, de la
protection de la propriété intellectuelle et de l'enregistrement des marques commerciales.
Le conseil d'affaires algéro-jordanien, composé de 24 membres, tient des réunions annuelles régulières, sachant que la convention entre en vigueur
le jour de sa signature.
La deuxième convention signée entre la CACI et le Conseil jordanien de commerce a pour objectif de saisir les opportunités afin d'encourager, de
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renforcer et d'élargir les relations économiques, commerciales,
scientifiques et technologiques, outre l'échange d'informations d'intérêt commun sur les lois relatives à l'économie, au commerce extérieur et aux
douanes.
Elle vise à accorder l'aide nécessaire aux promoteurs de projets, chefs d'entreprises et aux hommes d'affaires en vue de participer aux
rencontres internationales et nationales spécialisées et permettre les échanges entres les chambres de commerce des deux pays.
Elle prévoit "la création d'un conseil d'affaires commun en vue de renforcer les relations d'affaires, relever le volume des échanges
commerciaux, encourager les investissements et réaliser des projets communs".
M. Zemali s'entretient avec le Directeur général du Bureau international du travail à Genève (APS)
Le Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, s'est entretenu jeudi au siège de l'Organisation Internationale du
Travail (OIT), à Genève avec le Directeur général du Bureau International du Travail (BIT) Guy Ryder, a indiqué un communiqué du ministère.
Après avoir passé en revue "les relations entre l'Algérie et l'OIT", les deux responsables "ont évoqué les voies et moyens de promouvoir la
coopération entre les deux parties et de renforcer les capacités de formation de l'Ecole supérieure de la Sécurité sociale à Alger", précise la
même source. "Le ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale "a abordé les progrès
enregistrés dans la mise en œuvre du programme financé par l'Algérie et supervisé par le BIT, et qui tend à partager l'expérience algérienne en
matière de dialogue social et de sécurité sociale, avec les pays africains",
précise la même source. Le directeur général du BIT s'est félicité des relations excellentes que son
organisation entretient avec l'Algérie. Il a en outre salué le rôle de l'Algérie au sein de la communauté africaine et dans les différentes
activités organisées par le BIT", et fait part de "sa volonté de renforcer les relations de coopération avec l'Algérie et de les élargir à d'autres
domaines notamment en matière de promotion de l'emploi, vu que l'expérience algérienne a suscité l'intérêt des participants, lors de sa
présentation aux travaux de la conférence de haut niveau sur les jeunes et l'emploi en Afrique du Nord, qui s'est tenue au siège du BIT".
Le ministre du Travail est actuellement à Genève où il a participé aux travaux de la conférence de haut niveau sur les jeunes et l'emploi en
Afrique du Nord, qui s'est tenue les 26 et 27 septembre au siège du BIT. M. Zemali est accompagné d'une délégation composée de cadres de son
département et de représentants de la Confédération générale des
entreprises algériennes (CGEA), de l'Union générale des travailleurs
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algériens (UGTA), de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs
(FNJE) et du Forum des chefs d'entreprises (FCE).
Des success-stories prometteuses évoquées au forum "Algérie en
mouvement" à Paris (APS)
Des success-stories prometteuses ont inauguré, dans la soirée de mercredi à Paris, le cycle de rencontres "Algérie en mouvement", visant à
mettre en lumière des initiatives de la société civile algérienne de la vie économique, sociale et culturelle.
C’est devant un public très nombreux, appartenant notamment à la diaspora algérienne vivant en France, que des chefs d’entreprises
innovantes, ayant décidé de s’installer en Algérie, ont montré et démontré que des affaires concrètes peuvent se réaliser en Algérie, malgré les
lourdeurs administratives et des obstacles organisationnels. Abdelkrim Boudra, porte-parole de Nabni, un think-tank algérien citoyen
qui contribue avec des propositions politiques et économiques, a livré des informations utiles sur le mouvement associatif en Algérie et ses capacités
d’entreprendre, pour souligner, qu’en parallèle de la mise à niveau faite en
2012 à la faveur d’une nouvelle loi, une société civile "alternative" est née.
Cette société civile "alternative", locale notamment, discrète sur le terrain est, a-t-il dit, "suffisamment organisée et active".
Il a cité, entre autres, l’exemple d’un autre espace associatif le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE) qui fédère un
collectif de 28 associations professionnelles composées de près de 250 entreprises du pays qui ont remis, en juillet dernier, un document de
concertation contenant un "programme de réformes économiques pour l’entreprise".
Il a également évoqué le parcours d’INJAZ El-Djazair, qui est une fraction d’INJAZ El Arab, qui soutient les jeunes dans des programmes de
promotion de l'entreprenariat, mettant l’accent sur le réseau AIESEC in Algeria, qui est en fait une plateforme universitaire à travers laquelle
plusieurs initiatives ont été engagées dans le développement durable, la
protection de l’environnement et l’économie solidaire. "Il y a une dynamique dans l’industrie du mouvement citoyen en Algérie.
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Les jeunes algériens ont cette soif de contribuer au développement de
leurs pays avec des projets concrets et lisibles", a-t-il affirmé. Dans la deuxième partie du forum, les participants ont eu droit à des
explications concrètes, vidéos à l’appui, sur des projets qui ont réussi, par
des chefs d’entreprises, dont la majorité est issue des membres de la communauté algérienne vivant en France qui n’ont pas eu la moindre
hésitation à investir dans leur pays d’origine. Ce sont les cas de jeunes promoteurs, à l’image de Kamel Haddar, co-
fondateur d’Imadrassa, une plateforme de soutien scolaire, de Nesma Belbedjaoui, directrice-fondatrice de Plasticycle, une entreprise algérienne
dans le recyclage du plastique ou d’AYRADE, une société spécialisée en hébergement web professionnel en Algérie.
Les participants, essentiellement universitaires, jeunes entrepreneurs en France, des membres de cabinets de conseil, ont exprimé, à travers les
questions, l’intérêt qu’ils portent sur la réalisation de projets en Algérie, affichant parfois un sentiment de crainte par rapport à ce qui se rapporte
sur la situation en Algérie. Les jeunes promoteurs n’ont pas manqué de les encourager, à cet effet, à
prendre le taureau par les cornes et venir en Algérie faire leur business et
participer au développement de leur pays. "Tous les créneaux sont porteurs en Algérie.
Il y a beaucoup de projets que nous ne pouvons pas les concrétiser en France. On a besoin de vous", ont-ils lancé en direction de la diaspora
algérienne de France. Organisée par le Forum France-Algérie, ce cycle de rencontres, qui va
s’étaler jusqu’à samedi, focalise sur les initiatives de jeunes et sur le mouvement associatif.
C’est un espace qui permet de découvrir les réalisations et les difficultés rencontrées par une jeunesse algérienne dynamique et créative, animée
par un désir d'aller de l'avant.
Forum des pays exportateurs de gaz: Guitouni participera à la 19è
réunion ministérielle mercredi à Moscou (APS)
La 19è réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (Gas
Exporting Countries Forum-GECF) se tiendra mercredi prochain à Moscou
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avec la participation du ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a
indiqué jeudi le ministère dans un communiqué. Le GECF est une organisation intergouvernementale créée lors de la 8è
session du forum informel des mêmes pays, tenue à Moscou en décembre
2008. Il est composé actuellement de 12 pays membres, en l'occurrence
l'Algérie, la Bolivie, la Guinée équatoriale, L’Égypte, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago, les Émirats Arabes Unis et
le Venezuela, ainsi que de sept (7) pays observateurs, à savoir l'Irak, le Kazakhstan, la Norvège, Oman, les Pays-Bas, le Pérou et Azerbaïdjan.
Le GECF regroupe ainsi des pays qui, ensemble, détiennent plus des deux-tiers des réserves gazières de la planète, précise la même source.
D'après ses statuts, cette organisation vise à soutenir les droits souverains des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel et leur capacité à
planifier et à gérer, de façon autonome, le développement, l'utilisation et la conservation des ressources en gaz naturel, de façon durable, efficace
et respectueuse de l'environnement, au bénéfice de leurs peuples. En ligne avec les objectifs statutaires, le Forum œuvre également à
favoriser le dialogue entre les producteurs de gaz et les pays
consommateurs afin d'assurer la stabilité et la transparence du marché gazier et un prix équitable pour les intervenants sur ce marché.
Le GECF représente aujourd'hui la seule plate-forme d'échange et de coopération entre pays producteurs et exportateurs de gaz, souligne le
communiqué. La Réunion ministérielle du GECF est l'instance suprême et se réunit une
fois par an en réunion ordinaire. Le Conseil exécutif, composé des représentants nommés par les pays
membres, est chargé notamment de diriger la gestion des affaires du Forum et la mise en œuvre des décisions de la Réunion ministérielle.
Veille
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Gaspillage alimentaire en Algérie : Un gâchis qui coûte 35 milliards
d'euros (L’Expression)
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Près de 60% de ces produits sont majoritairement de première nécessité
et sont subventionnés par l'Etat. A l'heure où les Algériens se plaignent de la hausse des prix des produits
de large consommation, le gaspillage alimentaire lui, a atteint son apogée.
Ce gâchis est évalué à plus de 35 milliards d'euros annuellement. Ce chiffre édifiant a été avancé par le coordinateur régional de l'Union
générale des commerçants et artisans algériens, Abed Mead (Ugcaa). Il a indiqué par ailleurs, que près de 60% de ces produits sont
majoritairement de première nécessité et sont subventionnés par l'Etat. Parmi lesquels vient en premier le pain, qui est jeté en très grandes
quantités dans les bennes à ordures. Il rappelle en outre que des milliers de dinars sont dépensés par le gouvernement pour importer le blé
inhérent à la production de ce dernier. C'est ce qui a d'ailleurs fait de l'Algérie l'un des premiers pays acheteurs de blé.
Dans le même sillage, le représentant de l'Ugcaa a expliqué qu'à tous les produits alimentaires jetés quotidiennement, s'ajoutent les frais de
traitement et de collecte de ces déchets. Ce qui constitue, selon lui, un vrai fardeau pour le gouvernement, affirmant qu'en moyenne une valeur
de 10 milliards de dinars de produits subventionnés, sont gaspillés chaque
mois. Constatant de ce fait que l'Algérien n'a pas encore rompu avec cette
mauvaise habitude. Habitude qui revient en force, notamment durant le mois sacré du Ramadhan, où des quantités abondantes, bien plus que ce
qu'il en faut, d'aliments en tous genres, finissent généralement dans des poubelles. Il a déploré en outre, l'absence d'une culture d'orientation du
citoyen dans ce sens, dont le mode de consommation change de façon permanente. Revenant encore sur le pain, Abed Mead souligne qu'étant
donné le fait, que c'est l'un des produits les plus consommés par les Algériens, il demeure par conséquent, exposé à un fort taux de gaspillage.
Il a indiqué dans ce sens, que pendant le mois de Ramadhan, plus de 50 millions de baguettes de pain sont produites quotidiennement. L'on devine
assez aisément où une bonne partie va finir. Pour remédier à cela, il estime qu'il est impératif de revoir complètement la politique en la
matière. Il a justement révélé que l'Algérie a importé l'équivalent de deux
milliards de dollars de blé durant l'année écoulée. Ce qui lui a valu d'être classée mondialement parmi les plus grands pays
importateurs de blé. S'agissant du gaspillage des produits autres qu'alimentaires, le représentant officiel de l'Union générale des
commerçants, Tahar Boulenouar a indiqué de son côté qu'au cours des six derniers mois, près de quatre milliards de dollars d'articles de contrefaçon,
ont été importés de Chine. Il s'agit principalement des produits cosmétiques et d'appareils électroniques, dont beaucoup sont jetés parce
qu'ils ne fonctionnent pas, sachant que les coûts de leur fabrications sont très dispendieux, a-t-il insisté.
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Près de 200 entreprises économiques participeront au Forum de
recrutement à l’Ecole des hautes études commerciales (APS)
Près de 200 entreprises économiques participeront au Forum de
recrutement qu’organisera l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales (EHEC) à l'université de Koléa (Tipaza) les 18 et 19 octobre prochain, en
vue de contribuer à la présentation d'offres d’emploi aux nouveaux diplômés, a-t-on appris jeudi auprès de l’établissement universitaire.
S’exprimant en marge d’une cérémonie en l’honneur des étudiants majors de promotion de l’année universitaire 2016-2017, le directeur par intérim
de l'EHEC, Dr Lakhelef Othman a indiqué à l’APS, qu’un "forum de recrutement" sera organisé les 17 et 18 octobre prochain au profit des
nouveaux diplômés, avec la participation de près de 200 entreprises économiques et des sociétés spécialisées en recrutement, dans le but de
présenter des offres de recrutement directes répondant aux besoins du
monde du travail, notamment des entreprises économiques, et ce dans le cadre de l'ouverture de l'université sur les entreprises.
Il a ajouté que le "forum de recrutement" organisé au niveau de l'Ecole chaque année contribue à présenter de nouvelles offres d'emplois en
assurant aux étudiants un contact direct avec le marché de l'emploi, rappelant qu'un nombre important de ces étudiants sont embauchés au
cour de ce forum. Le même responsable a affirmé que 11 postes de formation en doctorat
ont été ouverts au titre de l'année universitaire 2017-2018 dans les spécialités du management et du marketing sportif, et de management et
innovation, précisant que l'école a enregistré cette année un bond en matière d'encadrement avec la promotion de 5 enseignants au grade de
professeur d'enseignement supérieur, et maitre de conférence de catégorie A et B, tandis que 8 autres enseignants seront prochainement
recrutés.
Un total de 1700 étudiants ont rejoint l'école à la rentrée universitaire 2017-2018 dans les trois cycles (préparatoire, master et doctorat), dont
490 nouveaux inscrits au cycle préparatoire, acceptés sur la base d'une moyenne de 14/20.
Le directeur de l'Ecole a souligné que le but de l'Ecole est d'assurer une formation académique et pratique au profit des cadres supérieurs chargés
de la gestion commerciale et financière des entreprises et administrations. Le même responsable a indiqué que l'EHEC dispose de 2 laboratoires liés
par des conventions avec plusieurs centres de recherches en vue de " relancer la recherche scientifique" , à travers des groupes de recherche
spécialisés dans le domaine de l'économie, des sciences commerciales et des sciences de gestion.
En outre, des communications animées par des enseignants spécialistes et experts dans le domaine économique à l'adresse des étudiants, étaient au
programme.
Cette cérémonie qui a coïncidé avec l'ouverture de l'année universitaire et à laquelle ont pris part des professeurs et représentants des divers
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instituts de Tipaza, a été marquée par la distinction des étudiants majors
de promotion (12) et d'enseignants promus au rang de professeurs.
Un forum afro-arabe prévu en Algérie en 2018 (APS)
Le président de la Chambre algérienne du commerce et d'industrie (CACI),
Mohamed Laid Benamor, a annoncé mercredi à Amman que l'Algérie devrait abriter en 2018 un forum économique afro-arabe pour exposer les
diverses et grandes opportunités d'investissement disponibles en Algérie. "La CACI, soutenue par l'Etat, prépare un forum économique qui devrait
regrouper des hommes d'affaires arabes et africains ainsi que les professionnels de l'économie et du commerce en vue d'exposer les
diverses et grandes opportunités d'investissement dont offre le marché
algérien" a déclaré à l'APS M. Benamor en marge du Forum économique arabe qui se tient à Amman, qualifiant ce dernier de "fertile et porteur".
Il a en outre ajouté que son organe "cherche dans le cadre du grand projet (la carte économique) les possibilités et mécanismes qui pourraient
consolider le partenariat avec les mondes arabe et africain en matière de petits et moyens projets d'investissements dans les secteurs de
l'agriculture, du tourisme et des services afin de construire une forte économie et réduire, par conséquent, la facture d'importation".
Le responsable s'est dit convaincu des possibilités et des opportunités gigantesques qu'offre l'Algérie aux investisseurs arabes dans le cadre des
projets ambitieux et des activités économiques réelles, lesquels sont accompagnés par des avantages et des facilités présentés par l'Etat,
ajoutant que " notre objectif consiste en la diversification de l'économie à travers la production pour passer d'un pays importateur à un pays
exportateur".
Le responsable a révélé que son organe avait "une vision et une stratégie" pour atteindre cet objectif et activer le processus de développement au vu
des données économiques, politiques et sociales qui prévalent en l'Algérie et exigent une libération de la dépendance au pétrole tout en cherchant
des alternatives pour créer une richesse et réaliser un développement durable" Répondant à une question concernant les priorités
d'investissement en Algérie , M. Benamor a affirmé qu'"au vu des capacités de l'Algérie sur tous les plans, nous avons besoin d'expérience
et de créer davantage de poste de travail à l'intérieur du pays" ajoutant que " la coopération afro-arabe pourrait nous offrir de grandes
opportunités en la matière". Le responsable a souligné l'existence de plusieurs offres arabes
d'investissements (gagnant-gagnant) en Algérie. Evoquant la coopération entre la CACI et leur homologues arabes, il a
indiqué qu'il avait tenu plusieurs réunions avec les présidents des
chambres de commerce arabes, lesquels ont exprimé leurs souhait
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d'investir en Algérie, expliquant que le seul obstacle "est l'absence de
visibilité quant aux hommes d'affaires arabes". M. Benamor a exhorté les hommes d'affaires algériens, par ailleurs, à
conjuguer davantage d'efforts pour promouvoir l'économie nationale
conformément aux efforts consentis par l'Etat en la matière. A la tête d'une délégation de 16 hommes d'affaires, M. Benamor participe
aux travaux du forum économique arabe pour établir des liens économiques avec les opérateurs jordaniens dans le cadre de la rencontre
algéro-jordanienne des chambres de commerce et d'industrie et avec d'autres chambres africaines et arabes.